Âmes en détresse

Moments clés

- Découverte d'une station orbitale cachée dans un astéroïde
- Désintégration de l'astéroïde dans l'atmosphère
- Atterrissage critique de la navette alien par Sheppard

Références culturelles

James Bond - « That was very double-oh-seven. » [Sheppard]
Apple Inc. - « Unfortunately the computer froze. It was completely locked up. Probably should have used a Mac. » [McKay]
SPANUSA / Sammy's Semi-Suicide - « Looks like the entire bulkhead was twisted when Sammy Suicide decided to fire up his rocket ship. » [McKay]

Défauts visuels et incohérences

[14:45] - On peut voir un emballage de Snickers, ainsi qu'une bouteille d'eau et un paquet de lingettes pour bébé, sur la console de pilotage de la navette.
[15:40] - Lorsque le Jumper de l'équipe est aspiré dans l'espace, on peut voir que sa porte arrière est fermé, alors qu'elle devrait être ouverte.
[40:00] - Les emplacements du logo de l'Expédition et du drapeau américain sur les épaules de Sheppard ont été intervertis.

Notes sur l'épisode

- Cet épisode se déroule sur une période d'environ huit heures.
- Le principe d'une arche de sauvetage en panne transportant les derniers membres d'un peuple a également été vu dans l'épisode "Vaisseau fantôme" de la saison 7 de Stargate SG-1. Il est également assez similaire au feuilleton de Doctor Who "The Ark in Space", dans lequel le Docteur, Sarah et Harry découvrent les derniers survivants de la race humaine maintenus en animation suspendue dans la station spatiale Nerva, alias "l'Arche".
- "Âmes en détresse" a été le premier épisode de Stargate Atlantis travaillé par le fournisseur d'effets visuels Darkroom Digital.
- Les symboles sur la queue de la navette sont clairement des lettres grecques (Xi Sigma Theta).
- Le logo sur la combinaison de Jamus est une version inversée verticalement du même logo qui apparaît partout ailleurs dans l'épisode, y compris sur la combinaison d'Herick.
- La séquence du Jumper du Major Evan Lorne sortant de la porte des étoiles est une réutilisation de l'épisode précédent, "Les jeux sont faits".
- À partir de cet épisode, l'uniforme du lieutenant-colonel John Sheppard passe de l'uniforme standard de l'expédition Atlantis à l'uniforme de combat noir qu'il portera pour le reste de la série. Selon Joseph Mallozzi, c'est à la demande de l'acteur Joe Flanigan.
- Le Dr Rodney McKay appelle Herick "Sammy Suicide". Sammy's Semi-Suicide était un film muet de 1916.
- Il s'agit du seul épisode de Stargate Atlantis écrit par Scott Nimerfro.

Secrets de tournage

- Dans le guide Stargate Atlantis : The official Companion, Sharon Gosling recueillit de nombreuses révélations sur la conception de cet épisode : 

"Âmes en détresse" est un autre exemple de la tendance de la troisième saison à proposer des épisodes de renforcement de l'esprit d'équipe. Cette fois-ci, les téléspectateurs allaient découvrir jusqu'où le colonel Sheppard était prêt à aller pour protéger son équipe. 

L'aspect de l'épisode est très différent de tout ce que le département artistique de Stargate Atlantis a produit auparavant. Son style rappelle quelque peu les séries télévisées de science-fiction des années 1960 et 1970, notamment en ce qui concerne la conception de la base sur la lune. Les décors de "Âmes en détresse" se sont avérés être parmi les préférés du concepteur de production James Robbins pour la troisième année, ce qui a beaucoup à voir avec un changement de calendrier de dernière minute de la part du producteur exécutif N. John Smith. "Nous avons eu un peu de temps pour cet épisode, car il était censé être diffusé plus tôt", se souvient James Robbins. "Nous avons commencé à le construire et nous nous sommes rendu compte que le temps qui nous était imparti n'était pas suffisant pour le faire correctement. Ils ont donc repoussé cet épisode, en ont introduit un autre qui avait moins d'exigences en matière de construction physique, et nous avons pu passer près de sept semaines à travailler sur l'arche elle-même. J'étais très, très satisfait de l'aspect de cet épisode. Plus vous avez de temps pour superposer les décors et les examiner au fur et à mesure de la construction, plus vous vous dites : "Il faut que j'ajoute ceci ici, que je change cela là". Si vous disposez d'une semaine, ce n'est pas possible. Si vous avez sept semaines, vous pouvez voir les choses au fur et à mesure qu'elles se développent et prendre des décisions et faire des changements de manière continue au cours de la construction".

Robbins explique que l'aspect de l'environnement dans lequel se trouve l'équipe devait toujours jouer un rôle important dans l'histoire. Tout d'abord, le décor devait être conçu de manière à ce que les membres de l'équipe puissent être séparés les uns des autres au cours de l'épisode. "L'idée de Brad Wright était de rendre le décor modulaire", explique le concepteur. "Ils avaient construit ces navettes, s'étaient rendus sur cette lune qu'ils avaient creusée, s'étaient garés et étaient repartis pour en prendre une autre. Le bâtiment était compartimenté, de sorte qu'une pièce pouvait servir à plusieurs, car elles étaient toutes identiques. La structure générale était donc similaire partout. Vous remarquerez que la pièce où se trouvait la navette pilotée par Sheppard était pratiquement identique à l'autre grande pièce où se trouvait toute la technologie, là où se trouvait l'arche proprement dite. Nous avons construit deux salles identiques. L'une d'entre elles avait des morceaux de mur interchangeables à l'extrémité pour qu'elle puisse devenir les fenêtres de la salle de contrôle, et elle a fini par avoir les fenêtres de la navette. L'endroit d'où Sheppard pilotait était une deuxième pièce. Il y avait toute une pièce avec une échelle qui montait en quinconce jusqu'à l'endroit où il entrait dans le cockpit. Brad Wright a mentionné la partie "bulle", et je pense qu'il se référait au Voyage Fantastique, où ils voyagent à l'intérieur du corps. Ils avaient ce petit vaisseau-bulle. C'est ce qu'il considérait comme la zone du cockpit. J'ai donc commencé par la bulle et j'ai ajouté le reste autour pour que cela ait un sens avec l'environnement que nous avions déjà. J'en ai été très satisfait."

Pour l'ingénieur de postproduction Mike Elliot, chargé de créer les effets sonores appropriés pour l'épisode, "Âmes en détresse" représentait un défi familier. "Vous prenez une licence", explique-t-il, pour toute histoire se déroulant dans l'espace intersidéral. "Si vous tourniez dans le vide, vous n'entendriez rien. Nous avons donc dû faire en sorte que les gens pensent qu'il s'agit de l'espace. C'est différent parce que les effets sonores sont très grossiers. S'ils marchent sur du métal, on n'utilise pas d'effet sonore de métal, ça ne sonne pas bien. Les effets sonores sont donc très discrets, très basiques. C'est un véritable enfer pour les acteurs parce qu'ils sont dans ces combinaisons. Souvent, nous devons boucler le dialogue parce que les combinaisons sont équipées de ventilateurs. Il faut aussi être conscient que ce n'est pas une voix naturelle. En effet, dans cette combinaison, tout ce que vous entendez passe par une radio. Le seul moyen de s'entendre (vraiment) est de mettre les masques de visage l'un contre l'autre pour que les vibrations de la voix se propagent. Sinon, tout doit être fudgeté comme s'il s'agissait d'une radio. Tout cela se passe au moment du mixage".

"L'épisode "Âmes en détresse" était assez important et coûteux", admet Brad Wright. "La séquence de fin, vers laquelle, je l'admets volontiers, tout l'épisode tend, me satisfait pleinement. (Il y a) des performances très émouvantes et révélatrices du caractère de Sheppard, qui est prêt à tout risquer pour l'un des membres de son équipe."