Présentation
Ce système d'extinction au gaz halon fut installé par les Terriens dans le but d'éteindre d'éventuels incendies qui surviendraient dans une zone de stockage de matières dangereuses située au pied de la tour centrale d'Atlantis.
Fonctionnement
Conçus par les Terriens, les systèmes d'extinction au gaz halon permettent de lutter efficacement contre de nombreux types d'incendies, et notamment ceux impliquant de l'électronique. En effet, le principal avantage de ce composé chimique halogéné bromé est sa capacité à éteindre rapidement un incendie sans endommager les objets dans la pièce. Il est également incolore, inodore, non conducteur, non volatil, et ne laisse aucun résidu une fois le feu maîtrisé.
Ainsi, l'utilisation de ce système d'extinction d'incendie est particulièrement répandue dans les musées, les laboratoires informatiques et les bibliothèques, mais aussi pour protéger les équipements électriques à bord des bateaux ou des avions. Toutefois, alors que plusieurs types différents de halons ont été développés depuis que ce produit a été inventé pour la première fois, beaucoup étaient dangereux ou mortels pour les humains.
En effet, bien qu'il s'agisse d'un moyen efficace de maîtriser les flammes, certains des premiers produits de gaz halon étaient destinés à couper l'approvisionnement en oxygène dans une pièce afin d'éteindre un incendie, mais pouvaient également tuer toutes les personnes qui se trouvaient dans la pièce à ce moment-là. Ainsi, les systèmes utilisés de nos jours empêchent simplement l'oxygène de réagir avec une source de carburant pour créer un incendie.
Cependant, tout comme les CFC, les gaz halons s'avèrent être en grande partie responsables de la destruction de la couche d'ozone stratosphérique de la Terre, et leurs productions et leurs utilisations sont progressivement abandonnées depuis 1994 en vertu du Protocole de Montréal. Les systèmes d'extinction d'incendie utilisant le halon sont peu à peu remplacés par d'autres produits minimisant les effets néfastes sur l'environnement.
Histoire
En 2006, suite à la découverte de deux caissons de stase en orbite d'une planète située dans le système Kohal, le colonel Sheppard et le docteur Weir furent pris temporairement comme hôtes par Phoebus et Thalan, deux survivants de leurs clans respectifs appartenant à une civilisation disparue. Bien que l'imprégnation ne fut que temporaire, ces derniers se livrèrent à une guerre sans merci au sein même de la cité d'Atlantis au détriment des autres membres de l'expédition.
Alors que le colonel Caldwell consigna le personnel non essentiel dans les quartiers d'habitation, Phoebus, dans le corps du docteur Weir, utilisa les connaissances de son hôte pour détourner les réserves de gaz halon récemment installées pour l'extinction d'éventuels d'incendies depuis une zone de stockage de matières dangereuses située au pied de la tour centrale et réalisa une dérivation afin que les émanations de gaz soient redirigées vers les équipements de vie de la cité.
Plus tard, Phoebus profita de la remise en fonction des systèmes principaux d'Atlantis pour utiliser les codes d'accès du docteur Weir et déclencher la mise en quarantaine de la cité à partir d'un terminal de gestion. Elle contacta ensuite le colonel Caldwell pour lui ordonner de lui livrer Thalan, dans le corps du colonel Sheppard, sous peine d'envoyer le gaz halon vers les quartiers du personnel dans lesquels étaient confinés les trois quarts des membres de l'expédition.
Après être parvenu à neutraliser Thalan dans les couloirs de la cité, Phoebus ordonna à Teyla de tuer ce dernier, et par conséquent le colonel Sheppard, en menaçant à nouveau d'envoyer le gaz halon dans les équipements de vie si elle ne lui obéissait pas. Alors que Teyla s'apprêta à tirer sur le colonel Sheppard, le docteur McKay parvint in extremis à invalider les codes du docteur Weir, empêchant ainsi Phoebus de mettre ses menaces à exécution.