Alex

[Annerwen]

Titre: Alex…
Auteur: Annerwen
Genre: Le mien (humour assez spécial.., romance, etc.…).
Notes: Les personnages ne m'appartiennent pas. Je ne fais pas ça pour l'argent (sinon je serais déjà riche!). Je le fais pour mon plaisir, celui des autres (j'espère) et pour déconner un max (surtout avec les suites).
Notes 2: Veuillez pardonner les fautes diverses et d'orthographe
Dédicace: Aux ACI (Auteurs-Compositeurs-Interprètes connus et moins connus) qui m’ont «accompagnée» pendant l’écriture de ce Fanfic.
Remarque: Après cinq ans et à peu près 6 versions, cette fois, c'est la bonne !


Alex...


I
Bip! Bip !

Où suis je ?
Que s'est il passé?
Je me souviens que nous étions sur la planète P5X355.
Puis il y a eu cette attaque, la bataille, la captivité et la torture.
J'ai essayé de m'échapper mais ai-je réussi?
Est ce que je me suis souvenue de l'adresse de la planète? Il y a si longtemps que je suis partie. Ai-je pu passer la porte?
J'entends des voix mais je ne vois rien. Je suis si fatiguée. Mes yeux s'ouvrent difficilement. J'ai vu furtivement deux personnes qui discutaient.
L'une d'elle avait une voix familière. Une voix d’homme, je ne sais pas pourquoi mais j'ai l’impression de pouvoir lui faire confiance.

Bip ! Bip !

J’ouvre les yeux. il y a du monde autour de moi. J’ai mal à la gorge. Quelqu‘un se penche sur moi. Sa voix me parait lointaine.

X: Bonjour la belle au bois dormant ! Je suis le général O’Neill ! Vous êtes au SGC. Tout va bien maintenant.

J’ai réussi. Je suis enfin rentrée à la maison.

II

Quand j'ai ouvert les yeux ce jour là, je savais que c'était pour de bon. Depuis quelque temps, je ne pouvais les laisser ouverts que quelques minutes.
Je me trouvais dans une salle qui avait été adaptée en chambre d'hôpital. Dieu que je déteste les hôpitaux! Cette salle était assez grande , avait des murs gris et verts et possédait une grande baie vitrée où, d'une mezzanine, des personnes pouvaient observer. En me retournant pour regarder s'il y avait quelqu'un, je vis que les "bip" que j'entendais venait d'un électro- cardiogramme.
Apparemment, je devais être dans un sale état puisqu'il n'y avait personne autour de moi. Il devait me croire perdue. Je ne sais pas depuis combien de temps j'étais endormie mais je trouvais le temps un peu long toute seule dans ce lit.
Y avait il un moyen de prévenir quelqu'un? J'avais essayé de parler mais le volume de ma voix était si faible que moi même j'avais eu du mal à m'entendre. Docteur D aurait été content, lui qui trouvait que je parlais trop.
Bon, trouvons une solution ! Tiens, une télécommande ! Si j'appuie sur ce bouton, ça fait! ... Rien d'accord! Bon, tant pis aux grands maux, les grands remèdes !
La machine se mit à émettre un long sifflement ! Une alarme se mit à sonner ! C'était très désagréable d'ailleurs! Mais en moins d'une minute la salle était pleine!

? (très bas):Eh bien, vous en avez mis du temps à arriver !

C'est là qu'il entra! Comment avait il dit qu'il s'appelait déjà? Ah oui, le général O'Neill.

J: Bienvenue à la maison, jeune fille !
?: Merci, Monsieur.
J: Excusez moi d'être si direct mais vous êtes?
?: Alex.
J: Alex, comment?
A: Juste Alex.


III

Trois jours, il m’avait fallu trois jours pour convaincre les médecins de me laisser sortir. Enfin, si on peut appeler sortir le fait d’avoir une chambre au niveau - 24 d’une base militaire ! Mais je n’étais plus dans cette pièce qui ressemblait à une chambre d’hôpital et ce n’était déjà pas trop mal. On frappa à la porte.

A: Entrez !

Jack pointa timidement le bout de son nez.

J: Bonjour, jeune demoiselle !
A: Bonjour, Mon Général !
J: Combien de fois faudra-t-il que je vous dise de m’appeler Jack ?
A: Au moins encore une fois de plus, Mon Général !
J: Bon, comment vous sentez vous aujourd’hui?
A: Bien mieux depuis que je suis ici!
J: Si vous avez besoin de quoi que ce soit , n’hésitez pas !
A: Je crois que j’ai tots ce qu’il me faut!

J’avais même plus que nécessaire puisque le Général avait fait mettre toutes les dernières technologies possibles et imaginables dans cette chambre.

J: Il va être l’heure !
A: L’heure de ...?
J: De votre rééducation ! Vous n’avez pas oublié ?! Tous les jours à 10h00 et à 15h00 !
A: Oui c’est vrai !

Ah! J’avais presque oublié ce maudit fauteuil! «Votre colonne a subi un grave traumatisme !» Voilà comment le doc avait présenté le fait que je ne sentais plus mes jambes! Un grave traumatisme: j’avais été torturée pendant deux mois et j’avais fait un saut périlleux à travers la porte des étoiles !

IV

Trois mois que je me suis réveillée et je commence à peine à me lever de ce fauteuil ! Mais j'ai de la chance, je sais au moins que je n'y resterai pas toute ma vie, contrairement à d'autres, alors je ne me plains pas ! Jack m'a dit que je pourrais peut être faire un tour à la surface d'ici quelque temps. J'ai l'impression qu'il me cache quelque chose...mais quoi ?!

X: Vous êtes avec moi , Lieutenant?
A: Désolé Doc ! J'étais dans mes pensées !
Doc: Je vous sens distante depuis quelque temps! Il y a pas de souci particulier?
A: Non, tout va bien !

En sortant de ma séance de kiné, je décidais d'avoir une petite conversation avec Jack. Je me dirigeais donc vers son bureau. Arrivée devant, je m'arrêtais en entendant des cris à travers la porte. C'était Jack. Apparement, il était au téléphone.

J: Comment ça ?...Non... Il est hors de question qu'elle s'en aille!...Je ne la renverrai pas ! Pas après ce que j'ai lu dans son dossier !...Faites comme vous voulez ! Mais si vous venez , sachez que je serai entre elle et vous !

Jack raccrocha violemment. Je décidais de ne pas le déranger. Je commençais à savoir comment il était quand il se mettait en colère. Je ne repensais plus à cette affaire.

V

Ça y est , je marche enfin ! Le kiné m’a dit qu’avec ma persévérance, il n’avait pas été étonné de mes progrès rapides. Je voulais faire la surprise à l’équipe SG1. Ils avaient tous été très gentils avec moi ,surtout Jack,et je savais qu’ils avaient un briefing aujourd’hui. J’irai donc leur rendre une petite visite.

Pour Jack, ce briefing n’était pas comme les autres. Parce qu’il concernait la planète d’où Alex avait émergé 5 mois auparavant.

J: Donc cette planète est sûre maintenant ?
S: D’après nos informations, oui ,mon Général !
D: De plus, les UAVs ont remarqué un camp abandonné.
J: Un camp abandonné? Goa'uld ?
S: Non, mon Général !

Sam, Teal’c et Daniel se regardèrent tour à tour pour savoir qui oserait annoncer la nouvelle.

J: Ah, je n’aime pas quand vous vous regardez comme ça!

Daniel fit un signe à un des soldats qui se tenait près de la porte, et ce dernier amena une TV.

D: Le mieux serait de vous montrer la vidéo.

Daniel appuya sur la télécommande. Sur l’écran, la vue aérienne d’un camp déroulait. Il ressemblait énormément au site Alpha. Pas de bâtiment en dur , mais des préfabriqués. Même si les images étaient prises du ciel, on pouvait voir qu’une bataille avait eu lieu. Tout montrait qu’il s’agissait d’un camp terrien.

J: Alors, c’est là !

Ils n’avaient pas prêté attention au fait que j' étais entrée dans la salle entre temps.

A: Oui!

Ils sursautèrent et Daniel arrêta maladroitement la vidéo. Ils se retournèrent et virent que j'étais debout dans l’encadrement de la porte.

A: Moi qui voulais vous faire une surprise, je crois que c’est raté! (avec un petit sourire déçu).

Jack avait demandé à SG1 de disposer et m'avait reçue dans son bureau. De loin , on entendait notre dispute.

J: Pour la centième fois, c'est NON !
A: Mais pourquoi ? Je connais le terrain et les médecins ont dit que j'avais fait d'énormes progrés.
J: Je ne changerai pas d'avis.
A: Jack !

Je le regardais comme le suppliant. Généralement, avec ce regard et en l'appelant par son prénom, Jack ne pouvait rien me refuser. Il me disait que je lui faisait penser à son fils Charlie quand il voulait se faire pardonner d'une bêtise. Mais là, il ne voulait pas céder.


J: Hors de question ! Tu imagines ce qui se passera si ces crétins du Pentagone apprennent que tu vas mieux !
A: Quels crétins?

Jack n'eu pas à répondre (à son grand bonheur). Quelqu'un frappa à la porte. C'était Sam.

S: Désolée de vous déranger, mon Général !
J: Vous désirez, Colonel?
S: Je sais que cela ne me regarde pas. Mais je n'ai pas pu éviter d'entendre votre "discussion". Et je me disais qu'il y avait peut être une solution.
J: C'est à dire ?
S: Grâce à une micro-caméra embarquée sur l'un de nos gilets, le Lieutenant pourrait nous guider depuis la salle de contrôle. Et comme nous garderons une communication constante le vortex restera ouvert.

Je regardais Jack d'un sourire triomphant.

VI

SG1 avait passé la porte depuis à peine 15 minutes quand ils atteignirent ce qui restait du camp mis en place pour mon «éducation». Après quelques secondes d'observation, je commençais à les diriger dans leur exploration.

A: Vous devez être au centre du complexe. A 200 m, vous trouverez la salle de... enfin ce qu'il reste de la salle des archives. Normalement, tout ce qui arrivait dans le complexe était filmé et consigné sur ordinateur.
S: D'accord ! On va aller voir si on peut récupérer quelque chose.

De retour au SGC, les archives récupérées furent triées et dispersées dans les différents laboratoires afin d'être analysées au plus vite. Le premier labo que Jack alla voir fut celui de Sam où je me trouvais aussi.

J: Alors vous avez trouvé des choses intéressantes ?
A: La plupart des données et des vidéos récentes sont apparement en bon état.
S: Nous allions justement voir si certaines vidéos non endommagées pourraient nous aider à expliquer le fait qu'il n'y avait aucun corps.
A: Je...je vais voir si on a besoin de moi.

Je suis sortie de la piéce avant même que Sam et Jack ne puissent dire quoique ce soit.
Sam lança la vidéo. Je savais ce qu'il y avait sur cette vidéo. Il n'y avait qu'une date et une heure en titre de fichiers. Mais je savais.

La vidéo se lança sur l'écran. On pouvait y voir une jeune fille d'à peine 8 ans mais on pouvait aisement reconnaître Alex. Elle n'avait pas vraiment changé. Elle était assise sur une chaise en fer. Elle avait l'air fatiguée. Un homme apparut à l'écran. Il avait un sceau rempli d'eau qu'il déversa sur l'enfant. Il lui posait des questions pour savoir quelle était sa mission ou pour qui elle travaillait. Mais Alex ne desserrait pas les dents. L'homme sortit du champ de la caméra puis revint avec un chariot. On ne pouvait pas distinguer ce qu'il y avait dessus. L'homme pris alors deux sortes de bâtons sur le chariot , les plaça sur Alex et envoya une forte décharge électrique. Il continuait à lui poser des questions. Plus elle se taisait, plus il augmentait le voltage. Sam et Jack regardaient ces images d'un air horrifié. Cela ne faisait que 5 minutes que la bande était lançé mais Jack coupa l'enregistrement.

J: Mon dieu! Qu'est ce qu'ils lui ont fait?

VII

Un mois était passé depuis le retour de SG1 avec les archives de P5X355. Si au départ les recherches n'avançaient pas vite, ces dernier jours, il y avait eu de grands progrès. Cela tenait au fait que j' avais accepté d'aider Sam dans ses recherches.

S: Tu ne dois pas perdre patience!
A: C'est toute mon histoire qui se trouve dans ce que vous avez ramené de P5X355.
S: Je comprends mais précipiter les choses ne t'aidera pas.

Nous ne vîmes pas Jack entrer

J: Bonjour !
S et A: Mon général !

Jack me regarda avec désapprobation car il m'avait déjà dit des milliers de fois de l'appeler Jack.

J: Alors ça avance ?
A (Exaspérée): Pas assez vite!
J: C'est ce que j'ai cru comprendre. Mais avec une équipe comme la vôtre , ça devrait aller plus vite.
A: Peut être ! Mais je ne sais pas combien de temps je resterai ici.
J: Nous en avons déjà parlé !

Au même instant, le téléphone sonna et Sam décrocha.

S: C'est pour vous, Mon général.

Après seulement quelques secondes, Jack raccrocha.

J: Désolé, je dois regagner mon bureau. Colonel, j'aurai besoin de vous.
S: Je vous suis mon général!

En sortant, Jack avait l'air plutôt contrarié.

VIII

Arrivé dans son bureau, Jack vit que le Général Hammond l'attendait déjà. Ce dernier se leva quand Jack entra, suivi de près par Sam.

J: Georges !
G: Jack ! Comment allez-vous?
J: ça ira mieux quand vous me donnerez des nouvelles sur l'affaire qui nous concerne !
G: J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle.

Jack lui fit signe de s'asseoir ainsi qu'à Sam avant de continuer. La porte s'ouvrit. Daniel et Teal'c se joignirent à la réunion.

G: Je commence par la mauvaise nouvelle ! (Jack acquiesça de la tête) Ils veulent à tout pris la récupérer.
J: C'est hors de question ! Vous avez vous aussi vu ce qui lui ont fait subir.
G: Je sais, Jack ! Mais légalement, ils en sont les tuteurs !
J: Elle est majeure maintenant! Alors où est le probléme ?
G: Vous vous doutez qu'ils ont pris toutes les précautions.
D: Est ce que vous pourriez nous expliquer ce qui se passe ?

Le Général Hammond et Jack se regardèrent.

G: Je vais essayer d'être bref. Je suppose que vous aviez déjà compris qu'Alex n'était pas un soldat comme les autres.En fait, elle a été...comment dire...mise au monde pour cette tache.

A leurs regards, le Général Hammond compris qu'il devait développer.

G:L'armée avait mis au point une expérimentation afin de créer un soldat parfait par manipulation ADN. Le peu de connaissance sur la génétique n'a pas facilité les choses.Et il a fallu beaucoup de temps et aussi d'argent pour arriver à la naissance d'Alex. Ce qu'ils n'avaient pas prévu, c'est que ce serait une fille et qu'elle aurait un QI au dessus de la moyenne. Cela a un peu compliqué la tache.
D: Comment?
G: Il est beaucoup plus difficile d'éduquer une personne pour obéir aveuglément quand cette personne est plus intelligente que vous. Il y a environ 7 ans, j'ai reçu l'ordre de lui faire passer la porte pour P5X355. Avec elle, il y avait des médecins ainsi que des militaires. Je n'oublierai jamais le regard qu'elle m'a lancé avant de passer la porte.
S: Pourquoi lui faire passer la porte ?
G: Au début, j'ai pensé qu'ils se serviraient d'elle pour récupérer des technologies. Mais peu après, j'ai appris qu'elle avait essayé de s'échapper plusieurs fois. En l'envoyant sur une autre planète, ils étaient certains qu'elle ne recommencerait pas. Il y en aurait bien plus à dire mais nous n'avons malheureusement pas de temps. Comme je le disais à Jack, ils sont en train de tout faire pour la récupérer.
Il sortit une feuille de sa poche et la tendit à Jack.

G: Ils ont réussi à la mettre sous tutuelle pour incapacité à s'occuper d'elle même.
T: Ont-ils le droit de faire cela ?
G: Oh oui ! Et ils peuvent faire bien pire si quelqu'un se met sur leur chemin.

Jack s'adossa à son fauteuil en examinant le papier puis la fit passer au reste de l'équipe.

J: Et la bonne nouvelle?
G: Ils ont fait une erreur.
D: Pardon !
G: Ils ont oublié un paramètre important: ses parents !
T: Je pensais qu'ils étaient morts.
G: ça c'est ce qu'ils ont bien voulu lui dire. Mais j'ai appris que seule sa mère est décédée.
S: Son père serait toujours vivant ?
G: C'est ce que j'ai cru comprendre, oui. Et il est le seul à pouvoir l'aider. Ils ne l'ont pas déchu de ses droits parentaux. Si on arrive à le retrouver, cet acte de tutelle sera automatiquement caduque. Malheureusement, le temps nous est compté.
J: Pourquoi ?
G: Apparement, la nouvelle de vos avancées sur le décryptage des données ramenées de P5X355 n'a pas eu l'air de leur faire plaisir.
J: Vous pensez!
S: Donc il serait possible...
G: Il serait possible que la réponse à nos questions soient dans ces données , oui.
J: Combien de temps avons nous?
G: Six jours !

Jack souffla en regardant le général Hammond.

IX

Jack se dirigeait vers le labo de Sam. Il savait que je ne serais pas là puique je devais passer à l'infirmerie pour un bilan.

J: Bonjour !
S: Bonjour, mon général!
J: Vos recherches avancent-elles?
S: Pas vraiment !
J: Nous n'avons plus qu' une journée pour retrouver son père!
S: Je sais, mon général ! Mais ces disques ont été abîmés par l'attaque ainsi que par le temps et précipiter leurs décodages pourrait causer des dommages irréversibles! Et ce sont les seuls susceptibles de renfermer cette information.
J: Vous êtes sûre qu'il n'y a aucun moyen de le trouver autrement?
S: Malheureusement , je n'en vois aucun!

Il regarda sa montre.

J: Je dois aller à l'infirmerie pour voir ce que le bilan d'Alex a donné. Vous m'appelez dès que vous avez de nouveaux éléments.
S: Bien, mon général! Et si on ne trouve rien?
J: On ne pourra les empêcher de l'emmener!

En sortant du labo, Jack et moi nous retrouvèrent nez à nez. J'étais furieuse. Ma visite à l'infirmerie s'était écourtée et j'avait entendu la fin de la conversation.
Je fis demi-tour et pris l'ascenseur. Jack essaya de me ratrapper mais la porte se referma de suite ne lui laissant pas le temps de s'expliquer.

Un peu plus tard, Jack frappa au bureau de Daniel, entra sans lui accorder le moindre regard et chercha Alex des yeux.

D: Elle n'est pas là !
J: Qui donc ?
D: Alex !
J: Comment savez-vous que c'est elle que je cherche?
D: Parce qu'elle vient de me parler de la conversartion qu'elle a surprise entre vous et Sam.
J: Oh !
D: Et il faut dire que je comprends qu'elle vous en veuille.
J: C'était pour son bien !
D: Il faut la comprendre Jack. Depuis qu'elle est enfant, toutes les personnes qui ont gravité autour d'elle attendaient quelque chose d'elle. Vous êtes la première personne à avoir fait quelque chose pour elle sans rien lui demander en retour. Vous êtes le premier à lui avoir dit qu'il n'était pas nécessaire qu'elle soit parfaite en toute circonstance. Et surtout, vous lui aviez promis qu'ils ne viendraient pas la chercher.
J: Vous auriez pu lui expliquer.
D: J'ai essayé mais elle est aussi têtue que vous ! Et elle n'a rien voulu entendre.

Comme Jack ne réagissait pas , il ajouta:

D:Je pense que vous devriez aller lui parler.

Jack se trouvait devant cette porte depuis une bonne quizaine de minutes mais n'arrivait pas à se décider à frapper. Il prit une grande inspiration puis frappa. A travers la porte, une voix lui dit d'entrer. En ouvrant la porte, il la vit en train de faire des paquets.

J: Je peux savoir ce que tu fais.
A (tout en continuant ses paquets): Je prépare mes affaires pour mon départ.
J: Quel départ?
A: Vous devriez le savoir, mon Général.

Quand elle l'appelait ainsi, Jack savait qu'il était difficile de lui parler mais il se lança tout de même.

J: Et tu comptes aller où ?
A: «On ne pourra les empêcher de l'emmener». Je pense ne pas avoir fait d'erreur.
J: Tu ne peux pas t'arrêter à une simple phrase.
A: Et pourquoi?
J: Je t'ai promis que tu ne repartirai plus.
A: On m'a fait bien des promesses. Et jamais, elles n'ont été tenues !

Comme je lui tournait le dos, Jack fit le tour pour se retrouver face à moi. Il me regarda droit dans les yeux.

J: Moi, je les tiendrai.

Jack lui expliquait les recherches qui étaient en cours quand Sam entra dans la pièce.

S: Je crois que j'ai quelque chose !

X

Dans le labo de Sam, Teal'c et Daniel nous avaient rejoints. Sur l'écran de l'ordinateur, il y avait une image en noir et blanc. On pouvait y voir 2 personnes en blouses claires. Sam mit en route la vidéo. Les deux hommes sont apparemment en train d'effectuer des analyses. L'image était dégradée et parfois entrecoupée de "neige". On pouvait entendre sans vraiment comprendre ce qu'ils disaient. Puis la vidéo s'arrêta.

J: Et c'est tout !
S: Ce que je viens de vous montrer, c'est la vidéo que j'ai retrouvée. Après un léger nettoyage du son, on obtient ceci.(Elle mit de nouveau la vidéo en route).

La vidéo reprit et on put entendre (entrecoupée de grésillements): «...Elle...comme son père...Bon soldat ...mais un caractère...de...». La vidéo s'arrêta.

S: Voilà !
J: Et alors?
S: En fait, je ne comprends pas pourquoi on y a pas pensé plus tôt.
D: ça paraît peut être clair pour vous., mais j'avoue que là je suis complètement dans le flou.

Sam me regarda. Elle savait que moi aussi j'avais compris. Sam acquiesça de la tête. Jack toussota pour leur rappeler leur présence.

A: Evidemment, en y pensant, c'est logique!
T: Je crains de ne pas comprendre, moi non plus !
S: Où trouver un matériel génétique diversifié, gratuit et disponible à volonté?

Les trois hommes se regardérent d'un air dubitatif. Puis nous regardèrent à nouveau, Sam et moi, car aucun d'eux n'avaient de réponse.

A: L'armée !
J: Je crois que j'ai dû manquer quelque chose.
S: Pour pouvoir mener à bien ce projet, il leur fallait un panel génétique le plus diversifié possible. En piochant dans les dossiers médicaux militaires, ils avaient des chances de trouver ce qu'ils cherchaient.
A: La plupart des militaires passent à l'infirmerie avant et aprés leurs missions. Ils ont dû profiter de ce moment pour...
J: Stop ! Je ne veux pas savoir comment ils ont fait pour...pour récupérer ce qu'ils avaient à récupérer.
D: Je ne veux pas vous décourager mais cela représente tout de même plusieurs centaines de milliers d'hommes.
A: On peut se servir de la banque de données des services de santé en faisant une comparaison ADN.
S: Le problème, c'est que nous n'avons accès qu'aux personnels de la base.
A: En fait, non! Chaque infirmerie est reliée à une banque de données regroupant les fiches médicales de tous les personnels militaires du pays. Cela permet de trouver rapidement un donneur compatible en cas de blessures.
J: Tu es sûre?
A:Oui! Cest moi qui ai mis au point ce systéme.

Ils me regardérent tous d'un air surpris.

A: Je n'ai pas fait que courir dans la forêt pendant 7 ans.
S: Il y a quand même un souci, cette recherche risque de prendre des semaines.
A: Pas si on arrive à combiner plusieurs ordinateurs qui effectueraient chacun une recherche sur une partie définie de la banque de données.
S: ça risque tout de même d'être long !
A: Oui mais c'est la seule solution que nous ayons pour l'instant.
J: Très bien ! Dites moi ce dont vous avez besoin et je vous le fait apporter.

Une heure aprés, Sam et Moi avions transformé un des labos. Il y avait environ 7 ordinateurs qui tournaient en même temps. Des systèmes d'air conditionné avait été installés afin d'obtenir une température assez basse pour que les ordinateurs ne surchauffent pas. J'avait insisté pour que les ordinateurs soient disposés en «U» afin que chaque écrans soie visible de la porte d'entrée. Sam et moi mettions la dernière touche au programme de comparaison ADN quand Jack entra.

J: Alors !
A: Nous venons de lancer la recherche. Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre.
J: Bien ! Et cela va prendre combien de temps?
S: Malheureusement, ça ne sera pas assez rapide. Il y a des dizaines de milliers de dossiers. Et pour ne rien vous cacher, ils nous faudrait beaucoup de chance pour avoir un résultat dans les 12 heures.
A: ça nous en laisse au moins une !

J'avais pris le premier tour de garde. En fait, c'est Jack qui me l'avait imposé. Il voulait que je sois «en forme» pour l'arrivée des personnes de Washington. Daniel arriva pour prendre la relève.

D: Alors?
A: Malheureusement, rien de neuf !
D: Soit patiente, je suis sûur qu'on aura un résultat bientôt.
A: J'espère juste qu'il ne sera pas trop tard.

Daniel me fit un petit sourire. Il était 01H00. Je savais qu'il ne lui restait plus que neuf heures à rester ici.

[SIZE=7]XI

SAM – 7h00: Elle releva Teal'c qui avait pris le relais de Daniel. Elle fit un rapide tour des écrans mais les recherches étaient encore en cours. Elle regarda l'horloge. Il ne restait plus que trois heures.

JACK – 7h30: Il avait décidé de rester cette nuit à la base mais il n'avait pas fermé l'oeil de la nuit. Il s'était même surpris à «prier» pour qu'il y ait une autre solution si les recherches ne donnaient rien.

ALEX – 8h00: Je n'avais pas réussi à dormir. Je m'étais donc décidée à ranger mes affaires tout en espérant que Sam entrerait pour m'annoncer une bonne nouvelle.

Entrée de la base - 8h30: Deux voitures et un petit fourgon se présentèrent à l'entrée de la base. Les gardes en factions savaient exactement pourquoi ils venaient. Ils avaient reçu l'ordre de faire trainer les vérifications habituelles. Ce n'est qu'une demie heure plus tard que les véhicules purent pénétrer dans le complexe.


ALEX/ JACK – 9h15: En arrivant dans la salle de briefing, je vis que Jack était au téléphone dans son bureau. Il me rejoignit assez rapidement

A: Je suppose qu'ils sont là.
J: Malheureusement, oui ! Les gardes ont fait leur maximum pour les retenir. Ils seront là d'ici 10 minutes.
A: Pffff! Vous avez des nouvelles des recherches ?
J: Non mais Carter a dit qu'elle passerait avant...

Jack n'arrivait pas à finir sa phrase. Apparemment, il n'arrivait pas à se faire à l'idée qu'il allait devoir me laisser partir avec eux sans rien pourvoir faire. Des bruits se firent entendre dans le couloir.

J: Ne bouge pas !

Jack sortit en prenant soin de fermer la porte derrière lui.

JACK (de l'autre côté de la porte):

J: Bonjour, messieurs ! Que puis-je faire pour vous?
Homme: Mon Général, vous savez exactement pourquoi nous sommes là.
J: Ah bon !
Homme: Nous venons récupérer le sujet dénommé «Alex».
J: Vous voulez parler du LIEUTENANT Alex. Elle n'a pas encore de nom mais cela ne saurait tarder.
Homme: Mon Général, vous savez que vous ne pouvez pas vous opposer à cette décision.
J: Non, mais je peux toujours essayer.

L'homme fit signe aux personnes qui l'accompagnaient d'avancer. Ils bousculèrent Jack au passage et entrèrent dans la salle de briefing. Alex était toujours là, assise à la table. Elle se leva. Jack ainsi que l'Homme entrèrent à leur tour.

Homme (à Alex): En route !
J: Non !
Homme: Mon Général, je pense que nous venons d'avoir cette discussion.
J: Ah, je suis d'accord sur ce point mais il n'est pas encore l'heure.
Homme: Pardon?!
J: Il était écrit que vous viendriez à 10h00. Il est 9h30 donc vous attendrez encore une demie heure.

SAM - 9h30:

Sam raccrocha le téléphone. Daniel venait de l'appeler pour la prévenir de l'arrivée des hommes venus chercher Alex. Elle souffla et se retourna instinctivement. Son regard s'arréta sur l'un des écrans. En rouge, un avertissement clignotait. On pouvais lire «MATCH FOUND» (Correspondance trouvée).

DANIEL – 9h 40:

Daniel attendait en bas de l'escalier de fer menant à la salle de briefing. Sam arriva en courant et lui tendit une feuille qu'il regarda attentivement.

D: Les résultats sont sûrs?
S: Oh oui !

Ils montèrent les escaliers pour rejoindre Jack et Alex dans la salle de briefing. Teal'c était présent. Apparement, Jack avait fait appel à lui pour convaincre l'Homme et ses sbires de patienter jusqu'à 10h. Teal'c avait été très convaincant. Jack et l'Homme continuaient à discuter. Jack n'avait pas vu arriver Sam et Daniel.

Homme: Mon Général, qu'attendez-vous exactement? 10 minutes de plus ou de moins ne vont rien changer.
J: Oh, il peut s'en passer des choses en 10 minutes. Comme trouver une personne qui peut faire en sorte d'annuler l'ordre que vous avez reçu.

L'homme réfléchit un instant.

Hommme: Je crois comprendre ce que vous avez en tête , mon Général, mais vous ne le trouverez pas.
J: Qui donc?
Homme (en désignant Alex): Son père.
D: Je pense que c'est déjà fait.

Jack et moi nous retournâmes en même temps pour lancer un «Quoi ?» parfaitement synchronisé. Jack était autant surpris de la présence de Sam et Daniel que de l'annonce que ce dernier venait de faire. L'Homme fut aussi saisi mais repris son air hautain.

Homme: Même si vous l'avez trouvé, vous ne pourrez pas le faire venir ici en moins de 10 minutes.
D: Pas besoin, il est déjà ici.
T: Cela veut-il dire qu'il fait partie de la base, Daniel Jackson ?
S: C'est le moins qu'on puisse dire.
J: Daniel, vous pouvez arrêter de jouer avec nos nerfs !
Homme: Vous bluffez ! Vous n'avez rien.
D: Je peux même vous dire qu'il est dans cette pièce actuellement et qu'il est juste devant vous.

Jack regarda successivement Sam et Daniel puis Teal'c. Sam acquiesçait de la tête. Teal'c leva un sourcil. Puis il me regarda, j'étais si choquée que j'avais dû m'asseoir. Il y eut un long silence pesant. Même l'Homme ne savait pas quoi dire. En fait, personne ne savait quoi dire. D'un coup, Jack asséna un majestueux coup de poing de la figure de l'Homme qui se retrouva à terre. Il brisa le silence et s'adressa aux gardes qui accompagnaient ceux qui étaient venus me chercher.

J: Foutez moi ces types hors de ma base!

L'Homme et ses acolytes ne se firent pas prier. Jack se retourna et vit que je n'avais toujours pas bougé. Je ne savais pas comment réagir. J'avais tellement attendu ce moment et pourtant je ne savais s'il fallait rire ou pleurer, être triste ou heureuse. Je venais de retrouver mon pére. Sam, Daniel et Teal'c s'éclipsèrent discrètement pour nous laisser seuls. Mais avant Daniel, avait pris soin de poser le précieux papier sur la table. Jack le prit et le lut plusieurs fois, comme pour s'assurer qu'il avait bien compris. Puis il s'approcha de moi , qui était toujours assise, il se mit à ma hauteur et me prit dans ses bras.

Quelques heures plus tard, j'avais rangé les dernières affaires qui restaient dans ma chambre. J'étais assise au bout du lit et regardais au loin. La porte s'ouvrit et Jack entra. En me voyant ainsi, il s'assit à côté de moi et passa son bras autour de mes épaules.

J: ça va?
A: J'ai encore du mal à réaliser. Toute ma vie, j'ai attendu cet instant, mon Gé...
J (en la coupant): Hmm! Alex !
A (avec une sourire): Je ne sais rien de la vie qui m'attends dehors. J'ai toujours vécu en dehors du monde et j'ai peur de ne pas m'y adapter.
J: Je suis sûr que tu t'en sortiras très bien! Et on a deux semaines pour discuter de tout ça. Je vais monter tes dernières affaires et aprés on pourra y aller.

Il se leva, prit le dernier carton qui était sur le lit puis se dirigea vers la porte. Il s'arrêta avant de la franchir.

J: Oh ! J'ai presque failli oublié.

Il reposa le carton et me tendit des papiers. Je vis qu'il s'agissait d'un passport et d'une carte d'identité. Dessus, J'ai pu lire: O'NEILL ALEX. Je souris au bord des larmes. Je me levai et le serrai dans mes bras. Je me mis à pleurer. J'avais enfin un nom.

J: Tu vois, ça sert de connaître le Président !

Il serrait toujours sa fille dans ses bras. Jack fut heureux et surpris d'entendre les mots qu'elle allait prononcé. Il ne pensait plus les entendre.

A: Merci...Papa !

[Eloa]

J’ai bien aimé ta petite fic. Elle se lit très facilement.

Bravo !!

As tu prévu une suite ?

[Annerwen]

Merci !
Pour l'instant, je travaille sur une autre fic.
Mais il se peut qu'il y ai une suite. Car c'est toujours un plaisir d'écrire sur un sujet qu'on aime.

[Anubis_31]

Bonjour,

Notes: Les personnages ne m'appartiennent pas. Je ne fais pas ça pour l'argent (sinon je serais déjà riche!).

Fais gaffe aux chevilles.

Je dois dire que déjà le style des dialogues ne me donnent absolument pas envi de lire la fic, mais bon...
Trop d'ellipses temporelles à mon goûts. Le côté théâtral me gène un peu dans la lecture.

J'avoue avoir décroché au bout de 5 minutes, désolé.
Je n'accroche pas des masses, voir même pas du tout. Mais ce n'est que mon avis.

Continue tout de même.

[lebreton]

j'avoue que je ne suis pas partisant des fanfics "théatre" où l'histoire se lit comme une pièce de théatre, je préfère lorsque c'est comme un roman. De plus j'ai aussi du mal à entrer dans l'histoire car l'intrigue a du mal à décoller, certes il y a les premières lignes mais ça n'en dit pas assez à mon goût.

Pour le reste, il suffit de faire un tour avant ou pendant la lecture sur ton lien myspace pour voir que cette personne dénommée Alex te correspond, on assiste donc à une version très personnelle d'une histoire SG où tu te confondrais au personnage d'Alex, je trouve ça très intéressant et cela mérite d'être développé