ARtémisia first Fanfic: suite et fin

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artémisia
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ARtémisia first Fanfic: suite et fin

Message non lu par artémisia »

Et voisci la suite et la fin de mon premier épisode de Fanfic.

Pour ceux qui n'ont pas encore lu la première partir de cette fiction allez tout de suite voir à "Artémisia first Fanfic" quelque ligne en dessous. sino ce n'est plus drôle.

Pour ceux qui ont déjà lu la première partir veuillez m'excusezcar je viens juste de me rendre compte qu'il manquait cette partie. Normalement vous auriez du avoir le tout au complet.

Encore pardon et merci de lire mon travail comme vous l'avez fait jusqu'à présent ( c coll et super sympa)



Rappel de la partie précedente:

Au lendamain de l'annéantissement d'Anubis, Carter qui a voulu passé ses nerfs sur Kinsey, est forcée de quitter le SGC pendant cinq jours. Désespérée par la perte d'O'Neill, elle se réfugie chez lui et ne revient pas à la base le jour prévus. Au bout d'une semaine, le général Hammond le retrouve et lui annonce qu'elle a été nommée à la tête du SGC et que Weir a disparut en ne lui laissant que pour explication une lettre qui s'avère au final être un brouillon d'un discours que Weir avait préparé pour lui expliquer sa nommination: Weir ne voulait pas partir si vite. Intriguée, Carter après une seconde violente discussion avec Kinsey, charge Teal'c et Pete, son ancien mais pas tout à fait ex, petit ami de retrouvé le docteur Weir. Après quelques heures d'enquête, Pete et Teal'c découvre que Weir a été enlevée dans son appartement et quelqu'un s'est passé pour elle le jour même pour dissiper les soupçons.


Teal’c et Pete sortirent dans la rue, pour prendre un peu l’air. Pete s’appuya contre le capot de sa voiture pendant que Teal’c regardait un pigeon roucoulé de bonheur devant un bout de pain laissé sur le trottoir. Après quelques minutes, Teal’c s’appuya contre la voiture à côté de Pete sans cesser de regardait autour de lui.
- Vous voulez savoir, Pete Shanahan ? demanda soudain le Jaffa en regardant de l’autre côté de la rue.
- Quoi donc ? interrogea Pete sans relever la tête.
- Quelque chose me dit que ça n’était pas le docteur Weir que la concierge a vue partir mercredi.
Pete releva la tête, intrigué par ce qu’il venait de dire. Teal’c lui indiqua d’un mouvement de tête le trottoir d’en face. Devant un immeuble, deux enfants jouaient au ballon. En temps normal, ces deux enfant auraient été banaux mais Pete comprit, en les observant mieux, pourquoi Teal’c les lui montrait. C’était deux frère jumeaux.
A cet instant, le téléphone de Pete se mit à sonner. Pete décrocha immédiatement.
- Pete Shanahan, parlez…
« C’est Bill… Mes petits doigts ont fait du bon travail. Donc ! J’ai rien concernant ce fameux NID… C’est classé dans les dossiers hyper-ultra-confidentiels, si tu vois ce que je veux dire… Par contre, ton docteur Weir, elle est louche. Elle est aussi clean que ton major Carter sur qui tu m’avais demandé de faire des recherches, il y a trois mois. Elle a une superbe couverture de professeur titulaire à l’université de Colorado Sprint mais je me suis renseigné, elle n’y bosse absolument pas. Tu devrais faire gaffe à tes fréquentions… »
- T’as pas d’autres infos pour moi ?
« Si, elle a de la famille dans le coin… Une sœur qui habite avec son mari à soixante kilomètres au nord de Colorado Sprint… Elle s’appelle Jena Norton. Mais, ça me fait drôle de le dire, c’est vraiment tout son contraire »
- Comment ça ?
« Et bien, alors que l’une défend la paix et déteste les armes, l’autre au contraire s’est engagée dès qu’elle a pu dans l’armée de terre. Pourtant elles sont jumelles. Comme quoi, c’est pas parce qu’on a un frère jumeau qu’on doit être comme lui »
- Une sœur jumelle à l’armée de terre, tu dis ? Tu me donne son adresse ? 
Pete nota l’adresse sur son calepin et à peine avait-il raccroché que Teal’c se trouvait déjà dans la voiture.

**
Les Asgards s’affairaient autour du corps congelé d’O’Neill. Ils essayait de voir quelle allait être la meilleur solution de le soigner. Car il ne devait pas se tromper, une fois qu’O’Neill serait libérer de sa prison de glace, ils n’aurait le droit qu’à un seul essais, une seule et unique chance.
Daniel attendait dans une salle annexe à côté de Thor qui méditait dans son fauteuil les prochains plans que devraient suivre les Asgards pour gagner contre les réplicateurs. Soudain, Frigg entra dans le salle, l’air soucieuse.
- Nous pouvons le sauver, mais nous allons avoir besoin de l’aide d’une seconde personne comme vous.
- Pourquoi ?
- L’esprit d’O’Neill a besoin d’une aide extérieure pour le guider, l’aider à résister pendant qu’on le soignera. Nous avons fouillé son subconscient et vous y tenez une grande place. Votre présence lui sera donc très utile. Cependant, son être semble appeler une autre personne.
- Qui est ?
- Le major Samantha Carter.

**
15, Privet Road, Holyvaley, c’était là ! Une maison à trois étages, blanche avec un toit de tuiles rouges et des balcons en bois jaune miel. Un petit jardin simple avec une pelouse verte, une haie en buis et des rosiers devant les fenêtres. Oui, le 15, Privet Road était une maison comme toutes celles qui bordaient les trottoirs de cette petite ville neuve de banlieue, une petite demeure qui donne envie de s’arrêter de voyager et de fonder une famille. Mais Teal’c et Pete n’était pas là pour cela. Ils montèrent les quelques marches qui était devant l’entrée et Pete appuya sur la sonnette.
Un homme d’une trentaine d’années leur ouvrit. Il était grand et avait l’allure typique d’un militaire entraîné au combat. Epaule carré, crâne rasé, une barbe blonde naissant autour de la bouche et un anneaux à l’oreille droite. Pete se sentit soudain en sécurité près de Teal’c qui avait la même taille.
- C’est pourquoi ? demanda l’homme d’une voix maussade.
- Est-ce qu’une dénommée Jena Weir habite ici… questionna Pete en se raclant la gorge.
- Oui et non, ça dépend, qu’est-ce qu’elle a fait ?
- Nous voudrions juste lui parler… fit Teal’c en levant un peu plus haut la tête.
- Bah, figurez-vous que, moi aussi, j’aimerai bien lui parler, répondit l’homme avec une pointe d’énervement.
- Comment ça ? Elle n’est pas là, s’étonna Pete.
- Elle s’est tirée, il y a une semaine environ… Depuis plus de nouvelles.
- Vous êtes son mari ?
- Ouais, enfin, je ne sais plus trop maintenant… Et vous, vous êtes de la police ?
- Oui…
- J’espère qu’elle a pas fait de bêtises, au moins.
- C’est ce que nous essayons de savoir.
L’homme se tut un instant puis il s’écarta de la porte.
- Vous désirez peut-être discuter dans un endroit plus convenable que l’entrée de ma maison. Venez donc à l’intérieur.
Le mari de Jena les conduit dans la véranda où ils prirent place dans le petit salon qui y avait été installé avec deux fauteuils et un canapé en osier tressée. Puis il apporta des canettes de coca.
- Je ne vous propose pas d’alcool parce que vous êtes en voiture…
- Jena, vous l’avez rencontrée à l’armée, demanda Pete après avoir bu une gorgée de soda.
- Oui, on étais dans la même unité. J’étais son supérieur et puis j’ai dû donner ma démission pour pouvoir l’épouser. Voyez où ça m’a conduit. Que des problèmes !
- Que s’est-il passé ?
- Oh, on s’est disputé comme d’habitude à cause de son obsession militaire. Elle n’a jamais pu quitter l’armée alors que moi je l’avais fait. Même si elle n’était plus membre actif permanent, elle continuait à effectuer des missions pour le gouvernement. Elle fait partie d’une élite de commandos spéciaux. Plusieurs fois, je lui ai demandé de démissionner mais à chaque fois, elle recommençait à accepter des missions en me promettant que se serait la dernière. Alors quand elle s’est ramenée la semaine dernière avec une autre demande, j’ai explosé.
- On lui avait confié une nouvelle mission ? De quel genre ?
- Elle ne me le dit jamais.
- Et qui ?
- Son organisme-là,… MIB…NIB
- Le NID ?
- Voilà , c’est ça ! NID…
Teal’c fronça des sourcils.
- C’était donc elle, fit remarquer Teal’c à Pete.
- Il y a des chances en effet.
- Qu’est-ce qu’il se passe ? interrogea l’homme qui avait perdu le fil de l’histoire.
- Est-ce que vous avez déjà rencontré votre belle-sœur.
- La fanatique de la paix ?
- Vous l’avez déjà rencontrée ?
- Oui, une ou deux fois.
- Votre épouse s’entend bien avec elle ?
- Non, pas depuis la fois où elles se sont brouillées, il y a trois ans. La frangine a essayé de renouer plusieurs fois mais Jena est vraiment trop bornée pour se réconcilier.
- Et elles se ressemblent vraiment ?
L’homme se retourna et pris un cadre où on les voyait toute les deux ensembles, bras dessus, bras dessous. Elles étaient exactement identique. Pete qui n’avait jamais vu le docteur Weir ne put témoigner mais Teal’c fut plus que surpris par la ressemblance, à tel point que ses deux sourcils se levèrent ensembles.
- Bon, vous allez m’expliquer ou j’ai le droit de mourir idiot ?
Pete reposa le cadre sur la table basse.
- Votre belle-sœur a été portée disparue avant hier. Tout porte à croire qu’elle s’est fait enlever à son domicile. Le seul ennuie est qu’elle a quand même été aperçue le jour de sa disparition par la concierge de son immeuble. Cependant, elle n’avait du tout le même comportement que le véritable docteur Weir, même si la ressemblance y était.
- Oh ! Non ! Ne me dites pas que Jena a fait ça !
- Malheureusement, je crains fort que votre femme ait joué le rôle de doublure pour cet enlèvement.
L’homme semblait vraiment avoir perdu tout ses moyens, effondré sur lui-même.
- Il y aurait un moyen de la repérer ?
- Elle porte un tatouage sur l’avant bras droit, un aigle traversé d’un éclair. C’est la seul chose qui puisse la différentier de sa sœur.
- Je vous remercie beaucoup pour votre aide.
L’homme les raccompagna jusqu’à l’entrer et leur serra la main avant de refermer la porte. Teal’c et Pete restèrent quelques instants sur le seuil de la porte à se regarder puis ils retournèrent à la voiture de Pete.
- N’empêche… On a pas mal avancé, tous les deux, dit avec une pointe d’optimisme.
- Vous trouvez ?
- On sait déjà qu’elle s’est faite enlevée, que sa sœur est impliquée dans l’affaire et que c’est le NID-je-ne-sais-quoi qui a commodité toute l’opération.
- Oui mais nous ignorons pourquoi, comment et où le docteur Weir est en ce moment. - Merci de votre soutient d’optimisme, Meray…
- Je suis juste réaliste…
Le téléphone de Pete sonna une nouvelle fois dans sa poche.
- Allô, oui ? répondit-il aussitôt.
« Pete, c’est Sam… Où êtes-vous ? »
- A Holyvaley, à quelques kilomètres de la base, pourquoi ?
« J’ai reçu le compte rendu des conversations téléphoniques de Weir avant sa disparition. Elle a reçu un appel de Washington »
- De la Maison Blanche ?
« Certainement… »
- Et le labo ?
« Le labo a fini d’analyser le contenu de la terre laissée chez Weir »
- Et alors ?
« Il y a du minerai de fer et du charbon »
- Du charbon et du fer ? Une mine… Il faut chercher près d’une mine.
« Tu sais, dans le coin, il y en a beaucoup »
- Oui mais des qui exploitent le charbon et le fer, il doit y en avoir moins.
« J’ai déjà fais des recherches là-dessus et… Oh ! »
- Quoi qu’est-ce qu’il y a ?
« Quelle idiote ! C’était si évident… C’est une sidérurgie ! »
- Une sidérurgie, mais pourquoi ?
« Parce que l’acier se fabrique avec du fer et du charbon… Ecoute, je vais refaire des recherches… Rejoint-moi dans deux heures au « Blue Sky Pub » à Colorado »
- Entendu.
Et il se mit aussitôt en route.

**
Le pub était plein, c’était l’heure des sorties de bureau. Carter n’était pas encore arrivé. Teal’c et Pete s’installèrent à une table et commandèrent une bière sans alcool. Il y avait une bonne ambiance, des rires, de la musique irlandaise, toutes les qualités des bons bars du coins. A la télé au dessus du comptoir, on parlait des mystérieux évènements qui avaient touché le terre la semaine précédente. Mais Teal’c et Pete savait que ça n’était pas dû à une pluie de météorite.
- Je me demande quand notre gouvernement rendra la chose officielle ? soupira Pete en soufflant dans sa bouteille.
Une femme s’approcha d’eux.
- Excusez-moi, je peux vous parler.
Pete se tourna vers elle. C’était une grande femme blonde aux cheveux courts. Elle portait une robe courte beige sous une longue veste en cuir noir et des lunettes de soleil qu’elle retira. Pete faillit tomber de sa chaise.
- Docteur Weir ? s’exclama-t-il.
- Non, je ne crois pas, Pete Shanahan, objecta Teal’c en regardant la femme.
Il lui prit le bras droit et souleva sa manche. Il y avait un aigle percé d’un éclair tatoué dessus.
- Jena Norton !
- Je peux m’asseoir ?
Teal’c s’écarta pour lui faire une place.
- Je vous ai vu parlé à mon mari, cet après-midi. Ca fait deux jour que je traîne devant chez moi sans oser revenir. Quand vous êtes repartis, je vous ai suivi. Il fallait que je vous parle.
- Est-ce que vous vous rendez compte de la situation dans laquelle vous vous êtes mises, vous et votre sœur ?
- Je m’en rends compte mais je ne voulais pas lui nuire… J’ignorais qu’on allait l’enlever. On m’a juste dit que j’allais devoir prendre sa place une heure.
- Qui ça : « on » ?
- Mon organisme, le NID. Il m’a fait croire qu’elle était en danger et qu’il fallait l’évacuer. Quand je suis arrivée chez elle, mercredi matin, elle n’était déjà plus là.
- Qu’est-ce que vous avez fait, mercredi ?
- Je suis entrée discrètement dans son appartement, j’ai pris un de ses costumes, une valise et j’ai fait semblant de quitter les lieux comme si je partais en voyage. Et puis ça m’a intriguée cette histoire, alors j’ai essayé de la retrouver pour comprendre. Je suis d’abord allée dans notre repère…
- Quel repère ?
- Une usine désaffectée où nous nous cachons, le commando et moi, pour attendre nos ordres.
- Laissez-moi deviner, ce ne serait pas une ancienne usine de sidérurgie ?
- Si… Mais comment vous…
- Un de vos amis a oublié de s’essuyer les pieds en entrant chez votre sœur…
- Ah, quel professionnalisme… Enfin, quand je suis allée à l’usine, j’ai devinée que Peacy était là-bas et pas dans un bon état.
- Peacy ? s’intrigua Teal’c.
- C’est le surnom de ma sœur… Je dis la vérité ! Je ne voulais pas lui faire de mal.
- Je vous crois, vous avez l’air honnête.
- Je voudrais la sortir de là, mais je suis seule et eux sont une dizaine. J’ai pensé que comme vous étiez de la police, vous pourriez peut-être me donner un coup de main.
- Je vais même faire mieux que ça, dit alors Pete en voyant Carter arriver.

**
SG-6 et SG-9 attendait près de l’usine le feu vert de Carter. Les hommes du NID faisait leur tour de garde autour du complexe abandonné. Ils étaient armés et ne semblait pas commode. Carter était en haut d’un talus de charbon, un sniper à la main. Dans sa lunette à infrarouge, elle suivait les déplacements des gardes. Elle en visa un, et le toucha d’une fléchette de somnifère. Puis un second et le dernier. Alors elle prit sa radio et donna l’autorisation aux équipes de passer à l’action.
SG-6 et SG-9 arrivèrent dans la pièce centrale de l’entrepôt que leur avait indiqué Jena, et se mirent à endormir toute les personnes qu’ils voyaient aller à leur rencontre. Bientôt tout le commando fut hors d’état de nuire. Jena et Carter s’engouffrèrent dans les petits couloirs du bâtiment à la recherche de Weir. Puis elles entendirent un bruit, une sorte de déclic. Aussitôt Jena poussa dans la pièce la plus proche évitant la salves de tires qui venaient de derrière une armoire couchée en plein milieu du corridor.
Jena sortit de sa poche une grenade à fumigène et l’envoya par la porte par dessus l’obstacle. Une fumée rouge embruma les couloirs étouffant la personne qui se trouvait derrière l’armoire. Carter n’attendit pas une seconde de plus. Munie d’un masque, elle sortit de la pièce et sauta sur le type qui continuait de tousser. Elle le fit voler d’un coup de chaussure loin du nuage, puis l’attrapa par le bras le fit tomber face contre terre. Le genoux contre sa nuque et les deux mains retenant son bras et une de ses jambes, Carter avait neutralisé le soldat qui continua à se débattre dans l’espoir de se libérer, jusqu’à ce que Jena puis d’autres membres SG pointent leurs armes contre sa tempe.
- Où est ma sœur, Riley ?
Le docteur Weir se trouvait allongée par terre, dans une pièce au sous-sol. Elle avait les yeux bandés et les mains liées mais sa jambe droite présentait un angle inquiétant et son corps était recouvert d’ecchymoses. En la voyant ainsi, Jena courut près d’elle et se mit à la libérer le plus délicatement possible.
- Elisabeth, Elisabeth, gémissait-elle. Je suis tellement désolée.
Le docteur Weir regarda sa sœur puis toutes les personnes présentes avec une immense joie.
- Vous m’avez retrouvée… Merci ! pleurait-elle presque.
- Docteur Weir, fit Carter en s’accroupissant près d’elle, que s’est-il passé ?
- Je voulais prévenir le président de tous les méfaits de Kinsey. J’avais enregistré secrètement notre dernière conversation sur bande sonore pour la faire écouter au président. Je voulais partir à Washington avec tout le dossier que j’avais fait sur les actions du NID et de Kinsey qui le dirigeait. Mais je savais qu’une fois que j’aurais fais mon rapport, Kinsey ne me laisserait pas tranquille. C’est pour cette raison que j’ai démissionné et que je vous ai nommée à la tête du SGC.
Une équipe médicale arriva à cet instant avec un brancard.
- Mais je ne pensais pas que Kinsey m’attaquerait avant mon départ, continua-t-elle pendant les médecins commençaient à la soigner. Il m’a fait enlever mardi soir alors que je me trouvais dans ma cuisine en train de nourrir mon chat. Je n’espérais plus jamais vous revoir, Carter… J’ai bien cru que j’allais y passer.
- Sans votre sœur Jena, nous n’aurions rien pu faire.
Jena baissa la tête.
- Même si on ne s’entend pas très bien, je ne te déteste pas assez pour te laisser te faire tuer.
- Je sais, Jena, dit Weir avec un sourire réconfortant.
- Docteur Weir, comment Kinsey a-t-il su pour votre démission alors que seul président, le général, Teal’c et Daniel était au courant ?
- Lundi soir, j’ai reçu un appel de Washington du président…
- Oui, je suis au courant, commenta Carter.
- On a parlé de ma démission et je pense que j’étais sur écoute… J’avais menacé Kinsey que j’allais lui créer des problèmes, lors de notre dernière discussion. Ma conversation avec Hayes, lundi dernier, a dû le décidé à agir. Heureusement que je n’avais pas parlé de vous…
- A ce propos… Pourquoi c’est moi que vous avez nommée.
- Je me suis dit que vous étiez la seule personne qui pourrait faire ce travail. Le SGC avait besoin d’une femme ordonnée pour le diriger, une femme qui n’aurait pas peur de tenir tête à Kinsey quand il viendrait faire ses menaces rituelles. C’était aussi pour dissoudre SG-1, temporairement, le temps que Kinsey soit mis en prison et qu’O’Neill revienne. L’un de ses souhaits les plus chers était de voir votre équipe disloquée. Je me suis dis qu’en feintant de la détruire, Kinsey vous ficherez la paix le temps de faire débuter une enquête contre lui. Et puis, enfin, c’est parce que de tous les membres de SG-1,vous êtes la seule personne dont Kinsey ait vraiment peur.
- Je lui fais peur, moi, s’étonna Carter.
- Il le cache bien mais oui…
- Mais comment ?
- Parce que vous êtes un scientifique vraiment exceptionnel, que vous êtes une femme… et surtout parce que Kinsey est un imbécile qui se sent ridicule à côté de vous.

**
Frigg avait baissé les lumières pour concentrer toute l’énergie dans les lampes chauffantes placées au dessus de la capsule couchée d’O’Neil. Carter et Daniel se tenaient de part et d’autre du bloc de glace près à prendre chacun une main d’O’Neill comme Frigg le leur avaient demandé. La glace s’évaporait petit à petit, et très rapidement le corps du colonel fut libéré. Alors Frigg, se plaça au niveau de sa tête et posa une petite pierre lumineuse sur le front du colonel. A cet instant, Daniel et Carter suivirent solennellement les consignes du médecin et attrapèrent une main qu’ils serrèrent très fort en parlant à O’Neill dans leur tête, lui demandant de tenir bon que tout allait bien se passer.
Frigg retira la pierre et déclara que le traitement était fini. Mais O’Neill ne donnait aucun signe de vie. Carter commença à s’inquiéter et se pencha au dessus de lui. Elle posa ses mains contre son torse, le secoua pour le faire réagire mais il ne bougeait toujours pas.
- Ca na pas marchait, souffla-t-elle effrayée.
Ce fut alors qu’O’Neill eut un grand sursaut comme s’il venait de rester en apnée pendant très longtemps. Carter l’attrapa par l’épaule pour le maintenir couché.
- Où… suis-je ? demanda-t-il en bredouillant.
- Tout va bien, O’Neill, vous êtes sauvé, dit Thor en posant sa main sur la sienne.
- T… Thor ?
- Oui, mon colonel… Vous êtes chez les Asgards.
- Carter ? C’est… c’est vous ? dit-il soudain en essayant de la voir.
Il posa sa main sur son avant bras et remonta à tâtons jusqu’à son visage.
- C’est moi, mon colonel, répondit-elle en souriant. Comment vous sentez-vous
- J… J’ai… froid… Si froid…
Carter le prit dans ses bras pour le réchauffer. Même s’il était tremper jusqu’au os à cause de la décryogénisation, O’Neill sembla apprécier de la sentir contre lui.
- Carter… Pour… Pourquoi je ne vois rien ?
- C’est à cause de la cryogénisation. Vos yeux retrouveront la vue en temps voulu.
- Les Asgards sont finalement v… venus ? demanda-t-il en la prenant un peu plus contre lui.
- Oui, souffla-t-elle en fermant les yeux de bonheur.
- J’adore ces petites têtes grises… dit-il finalement en enfouissant sa tête dans le creux du cou de Carter.
- Nous vous devions bien cela, O’Neill, émit Thor qui semblait réjoui par la scène.
Daniel, dans son coin, regardait en silence quelque chose qu’il n’avait jamais remarqué auparavant : La relation proche qui existait entre Carter et O’Neill. Il commençait tout juste à comprendre pourquoi il avait eu besoin d’elle pour revenir. En fait, ils avaient tout deux besoin l’un de l’autre.
Carter refit s’allonger O’Neill.
- Les Asgards vont prendre soin de vous mon colonel… Il y a un beau grade de général qui vous attend sur Terre… Alors, revenez-nous en forme.
Puis elle fit ce que jamais elle ne s’était permise de faire jusqu’à lors, elle déposa sur son front un baiser tendre et réconfortant. Puis elle le lâcha bien qu’O’Neill la retint encore un peu de temps par la main, et sortit hors de la salle. Daniel la suivit.
- Où allez-vous ?
- Il faut que je retourne sur Terre. Je dois accompagner le docteur Weir à Washington.
- C’est quand même vraiment impressionnant que vous ayez réussi à la sauver.
- Je n’y suis pas pour grand chose, vous savez. J’ai fait appel à Pete.
- Shanahan ? Je croyais que vous vous étiez séparés après ce qu’il s’est passée avec Osiris ?
- C’est le cas mais ça n’empêche pas de garder contacte.
Daniel sembla réfléchir puis il finit par déclarer :
- Je crois bien que je vais venir avec vous, à Washington.
- C’est pour voir Sar…
- Oui, c’est pour « la » voir, dit-il en coupant Carter dans sa phrase.
Carter dessina un léger sourire malicieux devant l’attitude de son ami. Le professeur Sarah Gardner et lui s’était remis ensemble depuis qu’il l’avait sauvée de l’emprise du Goa’uld Osiris. Depuis ce jour, elle avait était adressée à la Maison Blanche comme représentante de l’Institut Archéologique pour préparer le jour où la porte serait rendue publique.

**
Le président Hayes se trouvait dans son bureau en présence du vice président Kinsey de quelques députés et du général Hammond. Ils discutaient de la façon dont ils allaient réorganiser le pays après l’attaque d’Anubis. Soudain, quelqu’un toqua à la porte du bureau. Le président Hayes de leva et autorisa la personne à entrer.
Comme Kinsey tournait le dos à ma porte, il ne vit pas qui l’ouvrit mais ce fut le président qui le renseigna là-dessus lorsqu’il s’exclama :
- Docteur Weir ! Major Carter ! Docteur Jackson ! Quelle bonne surprise !
Kinsey fit un bon monumentale qui le fit à se relever. Il se retourna et observa avec des yeux exorbités les deux femmes, en particulier le docteur qui fut tout aussi surprise de le voir là. Elle portait une béquille et, sous l’autre bras, une pile de papiers réservés au président qu’elle confia brutalement à Carter. Avant qu’Hayes n’ait le temps de poser une autre question, Weir contourna le divan et colla une gifle grandiose à Kinsey qui faillit lui déboîter la mâchoire.
- Et là, vous avez saisi l’idée ? hurla-t-elle aussitôt.
Hayes, Hammond et les autres personnes semblaient à la fois amusés et outrés par son geste. Un peu hésitant, le président demanda :
- Mais qu’est-ce que ça signifie, Docteur ? Vous venez de frapper le vice-président !
- Comme dirait le major Carter, monsieur le président, ce n’est qu’un homme comme les autres et son titre ne le rend pas plus respectable qu’un balayeur de rue.
- Monsieur le président, si je puis me permettre, dit Carter en lui tendant les dossiers que le docteur Weir avait apportés. Voici les documents relatant de tous les trafics, de toutes les actions du NID et la preuve de la culpabilité du vice-président. Il y a aussi le dernier rapport que j’ai rédigé concernant ce qui a mis le docteur dans cet état.
Le président feuilleta le dossier rapidement puis, quand il en sortit, regarda Kinsey avec des yeux noirs.
- Sur ce, j’aimerai qu’on se décide à mener une enquête contre le NID, le plus tôt sera le mieux, demanda alors Weir avant de saluer l’assistance et se diriger vers la porte en compagnie de Carter quand soudain Kinsey déclara :
- Vous croyez que parce que vous avez trouvé les défauts du NID que vous allez permettre sa fin ? Dans ce cas, laissez-moi vous dire que vous vous trompez, mes chères. C’est un organisme beaucoup trop grand pour vous. Vous allez vous casser les dents, rien d’autre. Vous ne pouvez rien faire contre nous, seulement vous ridiculiser…
Carter s’arrêta de marcher. Elle demanda deux secondes à Weir et à Daniel puis alla se planter devant Kinsey le sourire aux lèvres.
- Monsieur le vice-président, soupira-t-elle toujours en souriant…
Il l’a regarda en fronçant les sourcils.
Et brusquement, sans prévenir, elle lui décocha un coup de point dans la figure qui le fit tomber par terre. Hammond se cacha le visage pour sourire, quant au président, il regardait, la bouche pendante, alternativement Kinsey et Carter.
- Ca soulage ! s’exclama-t-elle en secouant son poignet endolori.
Accompagnée de Daniel et de Weir, elle quitta le bureau du président. Elle savait qu’après son geste, elle n’allait pas rester longtemps dans l’armée. Ils marchaient tous les trois, dans le couloir en direction de la sortie quand le président Hayes les interpella derrière eux.
- Major Carter, dit-il quand il fut près d’eux, est-ce que vous vous rendez compte de ce que vous venez de faire.
- J’ai frappé un supérieure et j’en prend toute la responsabilité. Je sais que je vais sans aucun doute passer en…
- Vous avez déjà songer à être colonel ? demanda Hayes alors qu’elle parlait toujours.
- …cour martiale et je… Quoi ?
- Est-ce que le grade de « colonel » vous plairait ?
Carter hésita un instant :
- Attendez, j’ai du mal à saisir. Je frappe un homme politique et tout ce que vous trouvez à dire c’est que vous songez à me faire monter en grade.
- Vous croyez tout de même pas que je vais vous blâmer pour avoir frapper la plus belle ordure de cette planète ?
Carter n’en croyait pas ses oreilles, Daniel et Weir non plus.

**

Tout le monde attendait au pied de la porte avec excitation l’arrivée du prochain voyageur. Deux lignes de soldats longeaient les barrières de sécurités de la passerelle devant la porte. Soudain, les eaux brillèrent un peu plus et O’Neill apparut
- Oui, oui, oui ! s’exclama-t-il en levant les bras. Je suis de retour…
- Bienvenu chez vous, général O’Neill ! l’accueillit Hammond en venant lui serrer la main.
- Merci, général Hammond, mais si je pouvait gardé mon titre de colonel jusqu’à la cérémonie de promotion, dit-il en descendant la passerelle.
- Malheureusement, pour vous, la cérémonie ne se fera pas tout de suite…
- Pas grave… rien ne presse !
Ce fut au docteur Weir de s’avancer pour le féliciter.
- Eh bien, qu’est-ce qui vous est arrivé ? dit-il en voyant sa jambe cassée.
- Oh ! C’est une longue histoire…
- Il faudra que vous me la racontiez, fit-il en voyant Daniel et Teal’c.
Ils s’étreignirent, heureux de se retrouver tous vivants, puis les deux hommes s’écartèrent pour laisser voir Carter à O’Neill, habillée de son uniforme de protocole. Il fut un peu surpris mais son étonnement redoubla lorsque ses yeux se posèrent sur ses galons.
- Colonel… Carter ? Houla, j’ai l’impression que j’ai loupé pas mal de truc… Qu’est-ce qui vous a valu cette promotion ?
Carter ouvrit la bouche mais ce fut Daniel qui répondit pour elle.
- Elle a brisé le nez à Kinsey.
- Elle a quoi ?
- N’exagérons rien, Daniel, fit Carter gênée. Bon, c’est vrai, je l’ai frappé un peu fort mais son nez est intact…
- Dommage, soupira ironiquement Daniel.
- Vous avez cogné sur Kinsey ? répéta O’Neill avec un pointe d’admiration.
- Euh oui…
- Carter, c’est l’idée la plus brillante que vous ayez jamais eu !
- Merci, mon colonel.
- Enfin, tout de même, c’est un peu bizarre à dire… Colonel Carter…
- Tant mieux alors… Ce n’est que temporaire.
- Comment ça ?
- J’ai accepté d’être colonel jusqu’à ce que vous reveniez. Maintenant que vous êtes là, le général Hammond et le docteur Weir vont reprendre le commandement du SGC et moi je vais réintégrer SG-1 sous vos ordres. Je n’avais pas trop envie de diriger seule cette base.
- Carter, c’est l’idée la plus stupide que vous ayez jamais eu.
- Vous savez, expliqua-t-elle, je n’ai aucun mérite dans cette histoire. Je n’ai fait que suivre le docteur Weir.
O’Neill se retourna étonné vers elle.
- Vous remontez dans mon estime, docteur Weir…
- Je savais bien que ça vous plairez, colonel O’Neill.
Et ce fut la fin de leur dialogue qui s’acheva sur des rires. Ensuite, toute la base monta en salle de briefing pour la petite fête de retour organisée en l’honneur de l’homme qui avait sauver la terre.

**
O’Neill alla se garer sur le trottoir en face d’une grande maison. A côté de lui, Carter était silencieuse. Ils étaient tous les deux en civil.
- J’arrive pas à croire que vous ayez refusé ce grade ! se scandalisa-t-il.
Carter coinça ses mains entre ses genoux comme une petite fille.
- Il y a deux mois, je l’aurais sans doute accepté… Mais avec ce qu’il s’est pas passé, j’ai réalisé que ma place était et serait toujours au sein de SG-1
O’Neill ne sembla pas du même avis. Il fronça des sourcils comme s’il se forçait à comprendre la logique de Carter mais à parement elle était trop flou pour lui. Il renonça et revint à la charge.
- Oui, mais quand même… « Colonel », ce n’était pas rien !
- Je suis d’accord mais je ne méritais pas ce titre.
- Bien sûr que si !
- Mon colonel, j’ai juste frappé Kinsey, il n’y a rien de glorieux là-dedans…
- Vous plaisantez ? C’est sûrement le plus grand service que vous ayez pu rendre à la nation !
Carter se mit à rire. Cette scène lui rappelait la photo d’eux qu’elle avait trouvée chez O’Neill.
- Quoi qu’est-ce que j’ai dit ? se vexa-t-il instantanément.
- Rien… continua-t-elle de rigoler offrant un sourire radieux à O’Neill.
Quand elle fut enfin calmer, ils se mirent à observer la maison devant laquelle il s’était garé.
- Vous êtes vraiment sûre que je dois le faire ? soupira-t-il – Carter le regarda et hocha lentement de la tête – Bon ! Bah, c’est parti alors !
Ils sortirent de la voiture en même temps quand soudain O’Neill sembla se souvenir de quelque chose. Il fouilla dans ses poche et en tira un petit objet brillant.
- Au fait, Carter… Tenez, dit-il en lui envoyant l’objet par-dessus le toit de sa voiture.
C’était une clé. Carter le regarda légèrement intriguée puis elle réalisa…
- C’est un double de…
- Comme ça, vous ne serez plus obligée de fouiller dans mon casier pendant que Semons prend sa douche. Il a horreur d’être dérangé quand il se lave…
Carter cacha son visage dans ses mains, rouge de honte.
- Oh, non… On vous a raconté…
- Ooooh ! Oui… J’ai eu le droit à, au moins, six versions de cette histoire.
Carter souriait mais O’Neill voyait bien qu’elle était gênée. Il ferma sa voiture et croisa ses bras sur le toit du véhicule.
-Vous deviez être vraiment déboussolée, ce jour-là.
- Pourquoi ? demanda-t-elle amusé.
- Quelle personne logique serait allée chez moi pour se cacher ? Il fallait que vous soyez vraiment désespérée…
- J’étais désespérée…
Sa voix semblait soudain triste et nostalgique. Elle lui tourna le dos.
- Tout le monde disait qu’il n’y avait plus rien à faire, que vous étiez… Mais moi, je refusais d’y croire… Je ne voulais pas accepter cette réalité. Si je suis allée chez vous, c’était pour avoir l’illusion que vous n’étiez pas parti, sentir que vous étiez encore vivant…
O’Neill l’écouta en silence. Il aurait bien aimé avoir pu la réconforter ce jour-là, mais comment le lui dire.
- Merci, dit-il finalement.
- De quoi ? se retourna Carter.
- D’avoir cru que je reviendrai…
Ils se regardèrent dans les yeux profondément puis O’Neill ajouta comme s’il venait de faire une plaisanterie :
- Ou d’avoir rangé ma maison… C’est vous qui voyez.
Carter sourit mais au fond d’elle, elle savait qu’il avait vraiment penser sa première remarque et rien ne lui faisait plus plaisir.
- Bon, on y va, proposa O’Neill en montrant la maison.
Un homme roux vint leur ouvrirent. Ils portaient dans ses bras une fillette âgée de quelque mois aussi rousse que lui. Derrière lui, un petit garçon d’environs trois ans et une fille un peu plus âgée apparurent dans l’entrebâillement d’une porte avec des airs curieux. En voyant la plus vielle des filles, Carter se souvint de l’enfant qu’elle avait remarqué à l’arrière de la voiture de Sarah. C’était la même.
- Vous désirez ? demanda amicalement l’homme roux.
- Bonjour, fit jack en retirant ses lunettes de soleil. Je suis Jack O’Neill…
- L’ex-mari de Sarah… Elle m’a parlé de vous. Enchanté, fit l’homme en lui serrant la main. Je m’appelle William O’Hara.
- Est-ce que Sarah est là ?
- Non, vous la ratez de peu… Elle vient de partir pour… le cimetière.
O’Neill comprit le message.
- Je vois… Bien…
- Mais vous pouvez l’attendre ici si vous…
- Non, je vais aller la voir là-bas. Merci beaucoup, William, sourit-il en remettant ses lunettes.

**
Sarah était en haut d’une petite colline près d’une tombe en marbre blanc. O’Neill arriva dans son dos en silence pour ne pas la déranger dans son recueillement. Depuis combien de temps n’était-il pas venu voir cet endroit ? Après un certain moment, il se décida à lui parler.
- Bonjour Sarah…
Elle se retourna assez surprise. Jack se tenait là, en jean et chemise à carreaux, une main dans la poche et l’autre tenant ses lunettes.
- Jack ? souffla Sarah en se relevant. Tu es rentré de mission ?
- Oui…
- Tu as reçus mon message ?
- Oui…
Et puis sans prévenir, elle se jeta dans ses bras.
Au loin, Carter les observait. Elle n’avait pas voulu s’en mêler. L’endroit avait trop de lien avec leur vie privée. Pendant qu’elle les regardait, un basset vint lui lécher la main. Elle s’accroupit pour le caresser quand un vieil homme s’approcha d’elle.
- Vous êtes de l’armée de l’air ?
- Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
- Mon chien adore les militaires et puis j’ai eu le même blouson que vous dans le temps.
- Vous étiez dans l’armée de l’air ?
- J’étais pilote d’hélico et un bon… Au Vietnam, j’était chargé du ravitaillement et des secours. J’ai plusieurs de mes amis, ici. Je suis venu leur rendre une petite visite. Et vous, vous faites quoi dans l’armée ?
Carter caressa la tête du chien qui continuait de lui lécher les mains.
- Je suis scientifique…
En haut de la petite colline, O’Neill et Sarah continuait de s’étreindre.
- Tu m’as manquée, fit Sarah sans cesser de le serrer contre elle. Ta mission, ça avait un rapport avec la porte des étoiles ?
O’Neill ne lui répondit pas mais elle prit son silence pour un « oui ».
- Tu m’expliqueras, un jour ?
- Sûrement…
Sarah s’écarta de lui.
- Tu as meilleure mine que la dernière fois, dit-elle en souriant.
- Toi aussi, tu as l’air plus heureuse.
- C’est grâce à toi… Cette chose qui avait pris l’apparence de Charlie, elle m’a permis de comprendre… On a qu’une vie et ça n’est pas parce qu’on a vécu des choses horribles par le passé qu’il faut rester bloqué dessus tout le temps. Quand j’ai réalisé cela, je me suis sentie revivre…
- Et tu as rencontré William… Encore un Irlandais… Ton père a du râler…
- Il est comme un second souffle pour moi.
- Alors je suis content pour toi… Ca fait tellement longtemps qu’on ne s’est plus parler… Pourquoi tu ne m’as jamais prévenu pour ton mariage ?
- Je t’avais envoyée une lettre, pourtant…
- Je ne l’ai jamais reçue.
- C’était donc pour ça… Quand les enfants sont nés, j’ai fais des faire-part mais les tiens sont encore sur le bureau… Tu ne m’avais jamais répondu, j’ai cru que tu ne voulais plus me revoir. Alors je les ai laissé là…
Ils entendirent le rire de Carter percer le vent. C’était un rire mélodieux qui redonna le sourire à O’Neill. Elle riait à cause du chien qui était en train de lui nettoyer le visage.
- J’ai l’impression que, toi aussi, tu as trouvé un second souffle.
- Carter ? s’opposa-t-il immédiatement, ce n’est qu’une amie !
Mais Sarah ne semblait pas être d’accord.
- Une amie qui vient vivre chez toi quand tu n’es pas là ? dit-elle avec un air malicieux. Jack, je te connais trop bien… Tu es incapable de mentir convenablement…
Puis elle se rapprocha de lui.
- Ecoute, j’ai pu grâce à toi finir de faire mon deuil. C’est à mon tour de t’aider, à présent. Il est temps pour toi de recommencer à vivre, Jack… C’est ce que Charlie aurait voulu, tu ne crois pas ?
Puis elle l’embrassa sur la joue et s’en alla en disant :
- Toi, aussi Jack, tu as le droit d’être heureux… Alors dépêche toi avant qu’il ne soit trop tard.
Quand elle fut vraiment loin, O’Neill se tourna vers Carter qui jouait avec le chien. Il respira l’air frais du vent comme s’il ne l’avait pas fait depuis des années, depuis le jour où son fils était mort, et, alors qu’il pouvait enfin dire au revoir à son fils, alors qu’il regardait Carter en bas de la petite colline, il le sentit, son souffle de vie.



B) in de ce premier épisode. B)


Merci d'avoir lu ceci. J'espère que ça vous a plu et que ça vous a donné envie de lire la suite. Si vous avez quelques conseils à me donner ou quelque remarque à faire n'hésiter pas, je suis ouverte à tout. :D

Je m'excuse d'avance pour les faute d'orthographe :unsure: que je n'ai pas vues à la première correction mais je prommet qu'à la version finale elle n'y seront plus.

Si ça vous tente :) , vous pouvez retrouver la suite de cet épisode ( celui-ci également mais en version corrigée) dans la zone "Fan" de l'acceuil de ce site avec les autre Fanfics.

En attendant voici les titre des prochains épisodes à venir:

ep2: Le Nouvel Homme, partie 1
ep3: Le nouvel Homme, partie 2
ep4: Un Reetou, des Reetous
ep5: Cinq contre Un
ep6: Trompé
ep7: Utopie
ep8: Le Feu au Sang
ep9: Et on remet ça!
ep10: Humeur Erageuse
ep11: L'Erreur
ep12: Iavé
ep13: Compte à Rebour
ep14: 24 Heures
ep15: Mémoire Vive
ep16: Un Heureux Evènement
ep17: La Réunion
ep18: Chantage
ep19: L'Abcès
ep20: Parrallèle
ep21: L'union fait la force
ep22: Dernier Recours
ep23: Au Nom de l'Humanité
ep24: La Grande Alliance


:gate: :p90:
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Re: ARtémisia first Fanfic: suite et fin

Message non lu par MaX_O'neill »

En gros tu va faire une saison?
^_^
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Re: ARtémisia first Fanfic: suite et fin

Message non lu par artémisia »

oui en gros jai fais ma saison huit
j'en avais trop marre d'attendre l'officielle.
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Re: ARtémisia first Fanfic: suite et fin

Message non lu par MaX_O'neill »

Tu as mis combien de temp pour écrire cette fic? (les deux parties).
En tout cas, c'est vraiment bien, tu devrais continuer!!! ^_^
artémisia
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Re: ARtémisia first Fanfic: suite et fin

Message non lu par artémisia »

les deux parti en gros je met une semaine mais j'ai du me calmer à cause de mon bac parce que j'avais un petit roman a écrir pour les TPE
puis ya mes parents qui surveillent mesnuits j'ai un peu trop tendance à tarde le soir ( 1 heur 2 heur du mat) le mieux que j'ai fait c toute une nuit à écrire mais ct autre chose

enfin je mets pas trop de temps quand je m'y mets sérieusement
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Re: ARtémisia first Fanfic: suite et fin

Message non lu par Rom1 »

Je vais lire ta fanfic pour voir un peu ton style d'écriture. J'espere que tu acceptera de faire mon scénario :P parce que le peu que jai lu ma l'air interessant ! Continue comme ca ! ^_^
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Re: ARtémisia first Fanfic: suite et fin

Message non lu par o'neill et sam »

C'est pas mal ,c'est assez fluide ,net et précis. ON s'y pert pas trop ,franchement j'aime bien et la suite devrait etre pas mal je pense !!
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