Les espoirs

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Voila. Cette fanfic est ma 3eme. Pour que tout le monde soit content, j'ai mis un peu de ship lol. Mais très peu car c'est pas mon truc.
L'histoire est bien... La 4eme arrivera après mon retour de vacances, donc en septembre.
Elle peut se situer dans la saison 8, n'importe quand avant les épisodes de vendredi dernier, donc du temps des Réplicateurs et des Goa'uld. J'espère que ça vous plaira.
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SG-1 est réuni autour du Général O’Neill dans la salle de briefing :

O’Neill : alors ? Vous avez parlé d’une chose importante que vous aviez à me dire. Si c’est encore au sujet des places de parking j’y peux rien, je suis Général et…
Daniel : non Jack ce n’est pas vraiment à ce sujet.
O’Neill : ah non ?
Daniel : non.
O’Neill : ah, ça veut dire que je peux la garder alors...
Teal’c regarda alors Daniel d’un air de reproche.
O’Neill : bon alors qu’est-ce que vous voulez ? J’ai des choses importantes à régler avec toute cette paperasse au sujet du repas de Noël gâché du fait de la téléportation du dîner par les Asguard.
Carter rentra sa tête dans son col pour étouffer un rire. Cette fois, c’est Daniel qui se retourna vers elle pour la regarder d’un air de reproche avant qu’elle ne s’efforce de reprendre son sérieux en pensant aux sardines en conserve sur lesquels ils avaient tous dû se venger.
Carter : comme vous le savez, il y a deux jours, nous avons établi un vortex avec P4Z-863. L’exploration des alentours de la porte au MALP a révélé des traces d’une ancienne civilisation qui a aujourd’hui disparu. La planète est maintenant peuplée par un groupe d’hommes et de femmes vivant en petite communauté qui nous permet gentiment de l’explorer en échange de quelques services. Durant l’exploration, nous avons trouvé des inscriptions sur les murs que Daniel a vite su déchiffrer…
Daniel : oui enfin une traduction très approximative.
Carter : … que Daniel a su déchiffrer de façon approximative.
Daniel (d’une voix incertaine) : il s’agit d’un dialecte dérivé du grec ancien qui fait référence à un rite, de la nourriture et beaucoup de filles.
Jack regarda Daniel avec un air soudain intéressé et intrigué.
O’Neill : de la nourriture ?
Daniel gêné regarda Carter qui lut dans ses yeux son message de détresse et décida de reprendre la parole. O’Neill se recala au fond de son siège d’un air déçu.
Carter : en fait il s’agissait selon les premières traductions d’un rite de passage, nous ne sommes pas encore parvenus à déterminer de quoi il s’agissait exactement.
O’Neill : Carter, excusez-moi mais… Qu’êtes-vous parvenus à déterminer exactement ?
Carter regarda Daniel qui fit un discret haussement d’épaule, l’air de répondre « débrouillez-vous ». Teal’c qui jusqu’alors n’avait rien dit observait la scène d’un air atterré et semblait attendre la suite. Visiblement, Daniel et Carter avaient soigneusement préparé et répété, dans son dos, leur discours.
Carter : nous sommes parvenus à déterminer que le texte figurant sur ces ruines parle entre autres des Goa’uld et d’une arme très puissante qui a semé le trouble au sein de cette civilisation.
O’Neill : quel genre d’arme ?
Daniel : apparemment il est question dans le texte de savoir, ou de connaissance et plus loin « et mena à son… » et un mot qui peut signifier éradication.
Carter, prise de court, fit une moue, visiblement déçue de ne pas avoir pu révéler elle-même cette information. Teal’c quand à lui regardait Daniel d’un air presque épouvanté.
O’Neill : voyons c’est ridicule, nous savons bien que les Goa’uld n’ont pas été éradiqués, au contraire.
Daniel : nous savons que cette arme a déjà été utilisée à plusieurs reprises et a donné lieu à des guerres entre les chefs de deux camps dans lesquels se répartissaient les membres de cette civilisation pour obtenir le pouvoir de l’arme. Seulement celle-ci n’a semble-t-il pas fonctionné ou mal. Nous pensons que l’éradication dont il est question n’est pas celle des goa’uld mais plutôt de cette civilisation.
O’Neill : mais alors qui aurait écrit ces choses sur les ruines ?
Daniel : nous ne savons pas, peut être un rescapé qui a ensuite quitté cette planète, ou alors peut-être une personne parmi ce groupe d’hommes qui y vit et qui a su retracer l’histoire de cette civilisation. Toujours est-il qu’il semblerait que l’arme soit restée sur cette planète et soit cachée non loin de la porte.
Carter : avec des détecteurs de signature énergétique nous devrions être à même de la retrouver sans trop de difficultés.
O’Neill : wow une seconde là. On parle d’aller récupérer une arme qui ne fonctionne pas…
Daniel : ou mal…
O’Neill : … ou mal…et qui aurait causée l’éradication de toute une civilisation.
Daniel (gêné) : c’est une hypothèse.
Et vous, vous voulez que j’autorise une mission d’exploration pour trouver et ramener cette arme à la maison ?
Daniel et Sam regardèrent O’Neill avec un grand sourire et dirent en cœur « c’est ça ! ». Carter prit alors seule la parole.
Carter : comprenez bien mon Général, l’étude de cette arme pourrait nous en apprendre plus sur cette civilisation et surtout elle pourrait se révéler très bénéfique pour la recherche et l’élaboration de nouveaux moyens de défense contre les Goa’uld voire même les Réplicateurs.
Daniel : en plus, rien n’indique que cette civilisation ait été technologiquement très avancée. Peut-être aurions nous plus de chances de succès qu’eux. Nous parlons d’une civilisation qui a disparu il y a plusieurs centaines d’années après avoir passé encore plus de temps à chercher une arme pour combattre les Goa’uld, et qui a échoué. Peut-être aurons nous les connaissances suffisantes pour la terminer et apprendre à nous en servir. En plus, il n’y a aucune raison que la tragique histoire qui s’est déroulée sur cette planète nous arrive aussi.
O’Neill n’était pas convaincu. Carter et Daniel le sentaient. Visiblement à court d’arguments pour convaincre, ils se retournèrent vers Teal’c qui n’avait jusqu’alors rien dit, résigné. Visiblement, lui-même avait préparé ses propres arguments afin de convaincre O’Neill mais Carter et Daniel, travaillant en équipe, l’avait coiffés sur le poteau. Maintenant, ils attendaient de lui un peu d’aide. Teal’c le comprit aussitôt et se mit à chercher rapidement une raison valable d’aller récupérer cette arme. Une lueur passa dans ses yeux alors que Carter et Daniel qui l’avaient perçue retrouvaient le sourire, comprenant que Teal’c avait peut-être trouvé l’argument pour convaincre définitivement le Général. Teal’c prit la parole, sûr de lui.
Teal’c : peut-être pourrions nous en apprendre plus sur ce rituel à base de nourritures et de filles.
Les sourires de Daniel et de Sam s’effacèrent, de même que le sourire de Teal’c qui était apparu sur son visage alors qu’il venait de trouver cette idée. Visiblement, celui-ci était contrarié. O’Neill quant à lui le fixait avec un air surpris. Mais il avait visiblement compris que SG-1 ne renoncerait pas et que de toute façon ceux-ci le harcèleraient sans doute jour et nuit pour obtenir l’autorisation d’aller chercher l’arme. Las, il dit d’une voix monocorde en s’adossant dans son fauteuil « très bien allez-y, vous partez dans 4 heures », ramenant le sourire sur les lèvres de Daniel, Carter ainsi que Teal’c.
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Carter, Daniel et Teal’c revêtent leur tenue militaire dans les vestiaires :

Daniel : c’est une chance unique que l’on a là.
Teal’c : je trouve quand même que cela est assez risqué.
Carter : voyons c’est ridicule et mathématiquement impossible.
Daniel : je vous dit que si voyons, il y a des signes qui ne trompent pas.
Carter : Daniel, les chances de gagner au loto en jouant des numéros trouvés sur une boîte de céréales jetées à la poubelle sont infimes, même si la série de numéros est vraisemblable.
Daniel sentait au fond de lui que Carter avait raison et frustré, se résigna. Se soumettant à sa rationalité, il posa sur la table le billet de loto, abandonnant ainsi sa chance de devenir riche.
Carter : souriez Daniel, vous aurez peut-être bientôt une occasion de vous réjouir en étudiant les ruines de la planète et leurs symboles…
« Et moi en étudiant cette arme » pensa-t-elle.
Cela ne sembla pas totalement convaincre Daniel mais il se sentit tout de même motivé pour enfiler son gilet et se rendre en salle d’embarquement, suivi de ses deux partenaires.
Dans la salle d’embarquement, la porte était déjà activée et la sirène stridente qui annonçait son ouverture retentissait en guise de fond sonore. O’Neill se tenait dans la salle de contrôle, regardant ses hommes à travers la baie vitrée. Daniel, Carter et Teal’c se tournèrent pour le regarder. O’Neill leur répondit par un signe de la main pour leur annoncer que tout était bon, se pencha sur le micro et prit la parole.
O’Neill : faites attention à vous et surtout Carter, pas de folies avec cette arme.
Carter se sentit rougir d’être montrée ainsi du doigt devant tous, mais elle se retourna vers la porte et la franchit, suivi de Daniel et Teal’c.

P4Z-863 :

Alors que Daniel restait aux portes du temple en ruine à étudier les symboles qui y étaient gravés, un livre à la main, Carter était agenouillée près du dispositif qu’ils avaient déjà repérés et Teal’c regardait à l’horizon, sa lance jaffa contre son corps.
Carter : il semble que l’arme soit transportable. Je ne sais pas exactement quelle poids elle peut avoir mais il y a des fixations tout autour pour la soulever. Mes instruments ne captent aucune radiation ni activité émanant de l’appareil. J’en déduis qu’il doit être éteint ou hors service.
Teal’c avait quitté son poste pour se rapprocher d’elle.
Teal’c : à deux nous devrions pouvoir facilement la transporter.
Daniel prit alors la parole, en regardant toujours les symboles.
Daniel : je crois avoir déchiffré le reste des symboles que nous ne parvenions pas à lire. Il est bien question de connaissance comme je le supposais. Apparemment, la civilisation qui vivait sur cette planète avait trouvé le moyen de manipuler l’esprit des êtres vivants. Il semblerait que les Goa’uld faisaient régulièrement des prisonniers parmi ce peuple, peut-être pour en faire des hôtes. Ils ont donc tenté de se défendre en construisant une arme capable d’effacer la mémoire des assaillants. Visiblement au début ça a marché, mais peu à peu, le peuple a perdu le contrôle de leur propre arme au point qu’elle s’est retournée contre eux. Il semblerait après que cette civilisation ait connu une période sombre et qu’au final…
Carter regarda Daniel.
Carter : au final, quoi ?
Daniel : ils se soient entretués. Ne se souvenant plus de qui ils étaient et qu’ils combattaient un ennemi commun, des guerres et des conflits violents se déclenchèrent parmi eux et il y eut de très nombreuses victimes.
Teal’c : avez-vous une idée de qui a pu retranscrire cette histoire ?
Daniel : je crois avoir une théorie. Imaginez que quelqu’un ait eu l’idée de graver l’histoire de son peuple au fur et à mesure que les événements se déroulaient, ici, sur ces murs. Puis il y a un accident, tout est effacé et quelqu’un retrouve ce temple, voit ces gravures, comprend ce qu’elles représentent et décident de les dévoiler au reste de la population.
Teal’c : des millions de gens venant voir ces ruines pour apprendre leur propre histoire…
Daniel : c’est peut-être à cause d’elle que les premiers conflits ont commencé. Imaginez qu’une personne soit en possession d’un secret, quelque chose qui vaut de l’or et qu’il décide de le révéler, mais que tout le monde veut l’avoir.
Carter : il se mettrait à le protéger des gens, pour en garder le contrôle.
Daniel : je pense que cette civilisation a été victime de sa propre histoire. En voulant la retracer, ils se sont entretués pour en avoir le monopole.
Carter : quelle horreur…
Teal’c : cela expliquerait pourquoi ce monument semble être le mieux conservé sur cette planète.
Daniel : ce n’est pas tout. Le texte mentionne un moyen pour inverser l’action de l’arme. Visiblement, ils avaient prévu que l’arme puisse connaître un dysfonctionnement. Mais ils n’ont pas dû avoir l’occasion de s’en servir. Je pense néanmoins qu’une ou plusieurs personnes parmi celles qui gardaient ces murs sont parvenues à en inverser les effets pour pouvoir continuer à y écrire leur histoire. En tout cas, le mur mentionne à plusieurs reprises le concept d’espérance. Visiblement, ils croyaient en la possibilité d’un retour à la normale.
Carter : raison de plus pour ramener cette arme et l’étudier.
Daniel et Teal’c n’étaient plus très surs. Carter insista.
Carter : si nous parvenons à l’utiliser à notre avantage, nous aurons un net avantage contre les Goa’uld et tout autre ennemi voulant s’attaquer à nous. Et de toute façon, elle semble avoir épuisée son énergie.
Teal’c : le Colonel Carter a raison, l’arme semble inactive.
Daniel : très bien. Teal’c aidez-moi on va la transporter.

Alors qu’ils marchaient vers la porte pour rentrer sur Terre, transportant toujours l’arme, les 3 coéquipiers repensaient à l’histoire qui s’était produite sur cette même planète.
Carter : c’est quand même incroyable de voir à quel point un peuple avancé qui perd son savoir peut également perdre toute raison.
Daniel : c’est une hypothèse assez connue sur Terre. Imaginez une personne qui fasse du bien autour d’elle et qui perde la mémoire. Elle se retrouve plongée dans un monde qui lui est inconnu et réagit très mal à ce changement. Elle va en même temps devoir se forger une nouvelle vie dans ce monde. Il est parfaitement possible que la nouvelle personne qu’elle décide d’être fasse le mal pour se préserver, et non plus le bien. Un prêtre qui perd la mémoire peut très bien décider de ne plus croire en Dieu dans sa nouvelle vie.
Pendant qu’ils disaient cela, Carter composait les coordonnées de la porte et l’activait. Daniel, une fois son exposé terminé, reprit la marche avec Teal’c, transportant toujours tous les deux l’arme, afin de traverser le vortex.
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Salle d’embarquement :

O’Neill se tenait debout, regardant l’équipe revenir transportant l’arme.
O’Neill : hé doucement, je veux pas que ce truc nous pète à la figure.
Carter (souriant) : ce n’est pas une bombe mon Général.
Derrière elle, la porte se referma.
O’Neill : ah ? Et c’est quoi tous ces bidules qui clignotent sur l’engin ?
Carter : ne vous en faites pas mon Général, j’ai analysé l’engin et il ne présente aucun signe d’activité énergétique. Les piles sont à plat.
Daniel : je n’en suis pas si sûr Sam.
Carter se retourna alors. Teal’c et Daniel avaient maintenant posé l’engin à Terre. Celui-ci semblait s’allumer peu à peu et produire un son étrange, métallique, de plus en plus fort. Carter écarquilla les yeux et sembla s’affoler.
O’Neill (mécontent) : Carter, qu’est ce que ça veut dire ?
Carter (inquiète) : je n’en sais rien mon Général, il semble que l’appareil soit en train de se réactiver, comme s’il puisait une énergie pour se recharger.
Daniel et Teal’c se reculèrent peu à peu de l’engin.
O’Neill : Carter dites-moi comment on arrête ce truc.
Celle-ci semblait totalement perdue.
Carter : je n’en sais rien mon Général.
Teal’c arma alors sa lance en direction de l’engin. Carter le vit et s’agita.
Carter : Teal’c non ! Si nous faisons cela, nous ne savons pas ce qu’il pourrait arriver.
Daniel : Sam, si nous ne le faisons pas, c’est toute la planète qui pourrait être atteinte.
A terre, les lumières disposées sur l’arme clignotaient de plus en plus tandis que le bruit devenait de plus en plus important à mesure que l’arme se chargeait. O’Neill leva les yeux vers la salle de contrôle où se trouvait Hariman.
O’Neill : Walter, ouvrez vite un vortex vers P3X-943 !
Walter : tout de suite mon Général.
La porte commença alors à tourner sur elle-même.
Carter : nous n’aurons peut-être pas le temps mon Général.
Hariman : chevron 1 enclenché !
Daniel (excédé) : mais enfin ça n’a aucun sens, pourquoi est-ce qu’elle se remet à fonctionner maintenant et pas pendant qu’on l’a touchée ?
Carter : je n’en sais rien Daniel, il peut y avoir plusieurs raisons possibles.
O’Neill : peut-être pourriez-vous couper sa source d’énergie.
Hariman : chevron 2 enclenché.
Carter : quoi ? Mais je ne sais même pas par où commencer ni d’où l’engin tire son énergie.
Hariman : chevron 3 enclenché.
Au sol, l’appareil se chargeait de plus en plus, affolant toute l’équipe.
Carter (réfléchissant à toute vitesse) : il est possible que l’appareil ait tiré son énergie du vortex lorsque nous l’avons traversé. Peut-être que c’est pour cela qu’il s’est réactivé.
Hariman : chevron 4 enclenché.
O’Neill : alors que pouvons-nous faire ?
Carter : je n’en sais rien mon Général.
O’Neill regarda alors Teal’c dans les yeux. Les deux hommes se comprirent immédiatement. Sans que Carter ne puisse avoir la moindre réaction, Teal’c fit feu sur l’engin. Dès que le projectile à énergie toucha l’arme, une intense lumière blanche engloba toute la salle et une violente secousse accompagnée d’un grondement ébranla alors les fondations de la base, projetant tout le monde à terre. Elle fut si puissante que les vitres blindées de la salle de contrôle se fissurèrent. La lumière s’éteignit dans la base. L’alimentation était coupée et la porte privée d’énergie s’arrêta de tourner, alors qu’une vague d’énergie se dispersait dans toutes les directions. Puis ce fut le noir et le silence complet. On entendit alors le bruit des générateurs repartir et la lumière revint. La salle de contrôle était envahie d’une épaisse fumée blanche, on n’entendait plus rien d’autre que le bruit des machines redémarrant un peu partout. L’extinction des ordinateurs de la salle de contrôle avait réinitialisé la mémoire de la porte de sorte que les 4 chevrons qui étaient enclenchés s’étaient maintenant figés, allumés, mais la porte ne tournait plus.
Carter fut la première à se redresser. Elle regarda autour d’elle, ne comprenant pas ce qui venait de se passer. Son regard se posa sur l’arme qui était maintenant éteinte. L’un des côtés était comme éventré et les composants semblaient calcinés. De la fumée en sortait. Elle continua de regarder autour d’elle et vit Teal’c, Daniel et O’Neill, eux aussi étendus au sol.
Carter : hé, réveillez-vous.
Alors que l’équipe émergeait progressivement, le regard de Carter se leva vers la salle de contrôle. La baie vitrée était fissurée de toutes parts, le mur qui se trouvait en dessous était fissuré aussi et quelques plaques de pierre s’y étaient détachées pour tomber au sol. Une chance que l’équipe ne se trouvait pas à l’aplomb. Carter vit alors la tête de Hariman, sonné, émerger au-dessus des claviers et des ordinateurs, visiblement perdu.
O’Neill : qu’est-ce qui s’est passé ? Il semblerait que j’ai encore trop fait la fête.
Carter : quoi ?
O’Neill : quoi, quoi ?
Carter : que fait-on là ?
O’Neill (surpris) : comment ça que fait-on là ? Eh bien… (hésitant) on est là, c’est tout.
Carter (surprise aussi) : vous ne vous souvenez pas ?
O’Neill : si, je me souviens… on était… là et on… Et vous, vous vous souvenez ?
Carter fit non de la tête.
O’Neill : et eux c’est qui ?
Teal’c et Daniel étaient assis sur le sol, se regardant mutuellement.
Daniel : euh…
Teal’c : où est-on ?
O’Neill : je crois qu’on est dans ma maison… on faisait une petite fête.
Daniel (étonné) : c’est grand chez vous.
O’Neill (regardant la porte des étoiles) : j’habite dans un château…
Daniel : vous ne vous souvenez de rien non plus…
O’Neill (vexé) : j’ai pas dit ça. (S’adressant à Teal’c) : qu’est ce que vous avez sur le front ?
Teal’c se toucha le front de la main.
Teal’c : on dirait que j’ai quelque chose de collé.
O’Neill : on dirait une capsule de bière non ? Vous avez dû trop boire. (se levant) : très bien, qu’est-ce qui s’est passé ici ?
Les 3 autres se levèrent aussi. Tous les 4 regardèrent la porte des étoiles dont les 4 chevrons étaient encore enclenchés, attendant l’activation des 3 derniers.
O’Neill : et qu’est-ce que c’est que ce truc ?
Daniel : je sais pas mais c’est hideux. La déco est à revoir.
Hariman (au micro) : vous devriez venir voir.
L’équipe sursauta en entendant la voix du sergent au micro.
Daniel : et on passe par où pour vous rejoindre ?
Hariman ne comprit pas tout de suite, croyant encore être victime de l’humour de SG-1.
Hariman : venez mon Général, c’est important.
Carter (à l’équipe) : nous sommes dans l’armée.
Teal’c : vous êtes surs ?
Carter : oui, il a appelé l’un d’entre nous mon Général.
Daniel : il me regardait en disant cela. Hé, je suis Général.
O’Neill : félicitations.
Teal’c : et moi je suis quoi ?
O’Neill : vous ? Eh bien vous avez cet étrange bâton de fer à côté de vous. J’imagine que vous êtes technicien ou quelque chose comme ça. Mécano…
Teal’c sembla déçu de ne pas avoir de grade.
Hariman : dites, c’est vraiment important.
Carter : on veut bien vous croire mais par où on passe ?
Hariman comprit que quelque chose n’allait pas. Le comportement de SG-1 et du Général était trop étrange, et ils ne seraient pas en train de plaisanter dans un moment pareil. Il prit donc le téléphone.
Hariman (au téléphone) : une équipe médicale dans la salle d’embarquement, c’est urgent.
SG-1 et O’Neill d’en bas regardaient le sergent.
Daniel : qui il appelle comme ça ?
Carter (inquiète) : vous croyez qu’il appelle la police ?
O’Neill : vu les dégâts qu’on semble avoir fait, c’est possible oui.
La porte de la salle d’embarquement s’ouvrit alors sur l’équipe médicale, suivie de Hariman ainsi que de Siler.
O’Neill : hé, ne vous en faites pas pour les dégâts, je vous promet qu’on payera pour les réparations.
Daniel : quoi ? Parlez pour vous, je ne sais même pas si j’ai de l’argent !
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Plus tard, dans l’infirmerie :

O’Neill était assis sur un brancard, un tensiomètre autour du bras et un thermomètre dans la bouche qu’il enleva, surpris. SG-1 se tenait près de lui dans la même posture. Hariman était debout, devant eux, l’air grave.
O’Neill : donc… je suis Général dans l’armée de l’air.
Daniel quant à lui semblait déçu, comme un enfant à qui on retire un jouet.
Daniel : et moi je suis… archéologue…
Teal’c : ne vous plaignez pas, je ne suis qu’un extraterrestre. Je ne peux même pas décoller ce fichu truc de mon front.
Hariman : il ne s’enlève pas, il est gravé dans votre peau.
Teal’c parut affligé.
Hariman venait de raconter à l’équipe toute l’histoire depuis le début. Un médecin du Pentagone avait été convoqué à la base en urgence afin de se pencher sur les 4 cas et les regardait sceptique. Le Major Davis était également venu.
Médecin : de quoi vous souvenez-vous exactement ?
O’Neill : de rien du tout, je ne sais même pas qui vous êtes.
Médecin : c’est normal Général, nous ne nous connaissons pas.
Carter : et vous dites que l’engin que nous avons ramené… d’une autre galaxie…
Davis : d’une autre planète Colonel.
Carter : d’une autre planète… était une arme destinée à effacer la mémoire ?
Davis : c’est ce qu’ont indiqué les rapports du Général O’Neill.
Carter : alors pourquoi sommes-nous les seuls à l’avoir perdue ?
Davis : d’après les témoignages du Sergent Hariman, Teal’c a tiré sur l’arme alors que celle-ci était en train de se charger. Nous pensons que ce faisant, Teal’c a interrompu son chargement et a déclenché l’arme prématurément, ce qui fait que seul un faible périmètre autour d’elle a été exposé à ses effets.
Daniel : et vous êtes sûr que je n’ai aucun grade dans l’armée ?
Médecin : il faut les laisser se reposer maintenant, que tout le monde sorte d’ici.
SG-1 ainsi que O’Neill se levèrent alors tous en même temps.
Médecin : pas vous, restez ici.
Carter : vous pensez que vous pourrez faire fonctionner l’arme pour qu’elle nous rende notre mémoire ?
Davis : impossible. Le tir de Teal’c l’a complètement détruite. Il n’y a plus rien que l’on puisse en tirer.
O’Neill (à Teal’c) : ah ben bravo !
Teal’c semblait gêné.
Médecin : bon sortez maintenant.

Plus tard, en salle de briefing :

Le Major Davis était assis à la place d’habitude réservée au Général tandis que le reste des hommes était autour de lui.
O’Neill : et maintenant ?
Davis : il vous faut absolument essayer de rassembler vos souvenirs. La moindre information sur ce qui s’est passé sur cette planète et avant la traversée de la porte pourrait s’avérer très utile.
Carter : mais il n’y a rien, désolé c’est le noir total.
O’Neill (à Carter) : Major, s’il vous plaît, faites un effort.
Carter (le corrigeant) : Colonel.
O’Neill (croyant que Carter l’interpellait) : non Général.
Davis interrompit cet échange : je vous l’ai déjà expliqué. Le Colonel Carter a été Major, maintenant elle est Colonel.
Carter (toujours à O’Neill) : et puis vous aussi faites un effort d’abord !
O’Neill (s’emportant) : hé, ce n’est pas moi qui ai eu l’idée de ramener ce truc ici, et puis d’abord, vous avez plus de choses en tête à vous rappeler que moi.
Carter (vexée) : quoi ? C’est Tique qui a eu la brillante idée de tirer sur l’arme.
Teal’c (vexé aussi) : c’est Teal’c, et je ne l’aurais pas fait si rien n’était arrivé par votre faute.
Davis (la tête dans les mains) : s’il vous plaît un peu de calme, ce n’est pas comme ça que nous allons progresser. Je pense que le mieux c’est de tous vous reposer dans vos propres quartiers. Peut-être qu’ainsi, dans un environnement familier, des souvenirs vous reviendront enfin. J’ai informé le Président de la situation et il a ordonné le gel de toute activité de la porte tant que la situation n’est pas redevenue normale. C’est tout ce que nous pouvons faire pour le moment. Terminé.
SG-1 se leva pour quitter la salle de briefing, chacun en direction de ses quartiers.
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Quartiers du Général O’Neill :

O’Neill regardait les photos qui se trouvaient sur les meubles de la pièce. Son regard se posa sur la photo de son fils qu’il s’apprêtait à prendre dans ses mains, une lueur de peine dans ses yeux lorsque quelqu’un frappa à sa porte.
O’Neill : qui est-ce ?
Carter : c’est moi mon Général.
O’Neill : c’est ouvert.
Carter entra et trouva O’Neill qui maintenant s’était assis à une table. Elle referma la porte et resta sur le pas, n’osant rien dire.
O’Neill : eh bien venez, prenez une chaise, asseyez-vous.
Carter s’assit à côté d’O’Neill et tous deux se regardèrent, sans rien dire. O’Neill brisa le silence le premier.
O’Neill : quelque chose vous est revenu ?
Carter : non, rien du tout. J’ai beau faire des efforts, rien ne vient.
O’Neill : ne vous en faites pas, je suis sur que l’on finira par trouver une solution.
Carter : c’est étrange de ne se souvenir de rien, de ne pas savoir ce que l’on était avant.
O’Neill : vous êtes Colonel et moi Général.
Carter (souriant) : vous savez bien ce que je veux dire, les relations que nous avions, était-on amis, étiez-vous sévère avec moi, ou indulgent… ce genre de choses.
O’Neill : oh, eh bien face à une femme comme vous, je suis sûr que j’étais on ne peut plus indulgent.
Carter (surprise) : une femme comme moi ?
O’Neill : oui, vous savez bien, vous êtes belle, séduisante et vous semblez avoir une intelligence sans limites.
Carter se sentit rougir.
Carter : je suis sûre qu’avec un Général comme vous, je devais être en de bonnes mains.
O’Neill : vu la pagaille que l’on a causé, je ne devais pas être un si bon Général.
Carter (prenant la main de O’Neill) : ne dites pas ça voyons.
O’Neill regarda la main de Carter posée sur la sienne. Celle-ci rougit de nouveau alors que leurs regards se croisaient.
O’Neill (hésitant) : pensez-vous que tous les deux nous nous entendions si bien… que notre relation allait bien au-delà de la chaîne de commandement ?
Carter : je ne sais pas mon Général, mais ce que je ressens ici est étrange, c’est comme si…
Carter fut interrompue par les coups donnés à la porte. Elle lâcha la main d’O’Neill qui se leva pour aller ouvrir, un peu exaspéré. Derrière la porte se tenaient Daniel et Teal’c, souriants.
Daniel (excité) : Tique et moi…
Teal’c (dont le sourire s’effaça un peu) : c’est Teal’c.
Daniel : oui pardon (le sourire de Teal’c revint). Teal’c et moi avons monté une petite excursion à travers la base, une petite visite guidée quoi… enfin sans guide. Vous voulez venir ?
Daniel vit alors Carter assise dans la pièce, la tête baissée et visiblement troublée.
Daniel : on vous dérange peut-être.
O’Neill : oh non non ne vous inquiétez pas. Carter, qu’en pensez-vous ?
Carter : c’est une bonne idée. Des souvenirs pourraient revenir.
Elle se leva alors, se dirigera vers la porte et en passant devant O’Neill, leurs regards se croisèrent de nouveau. Pendant un moment, ils oublièrent tout deux Daniel et Teal’c. Le temps s’était suspendu et rien d’autre n’existait. Carter sourit, O’Neill aussi, puis ils revinrent peu à peu à la réalité. O’Neill, comme sonné, ferma doucement la porte de la pièce.
Daniel : nous avons pensé qu’il serait peut-être bon de commencer par les vestiaires. C’est là que se trouvent plusieurs affaires à nous et où nous avons passé pas mal de temps. On a dû y être aussi juste avant notre départ.
O’Neill et Carter fermaient la marche. Ils avançaient l’un à côté de l’autre, se jetant régulièrement des regards en biais.

Vestiaires de la base :

Toute l’équipe se tenait dans les vestiaires et analysait les casiers, en lisant les noms. Carter contemplait un casier vide et sans nom, le seul dans la pièce. Si elle avait été en possession de toute sa mémoire, elle se serait souvenue qu’il s’agit de l’ancien casier de Janet Fraiser. O’Neill observait Carter du coin de l’œil.
O’Neill : un problème ?
Carter : non mon Général, une impression étrange.
O’Neill regarda le casier d’un air sceptique. Tous deux furent interrompus dans leurs songes par Daniel.
Daniel (énervé) : ce n’est pas possible, il n’y a rien !
Teal’c : calmez-vous Daniel.
O’Neill : il a raison, si l’on avait dû se souvenir de quelque chose ici, il y a longtemps que cela serait arrivés.
Carter se retourna vers le groupe : d’autres idées ?
Teal’c : la cafétéria peut-être…
O’Neill : venant de vous ça ne m’étonnerait pas. (A Daniel) : ne vous en faites pas, nous trouverons. Venez on s’en va.
Daniel resta assis sur un banc, désespéré, tandis que le petit groupe commençait à franchir la porte pour se diriger vers la cafétéria. Il se pencha en avant, posa sa tête dans ses mains en regardant le sol. Il aperçut alors une petite feuille de papier roulée en boule en dessous du banc. Il tendit la main pour l’attraper, la déplia et reconnut un billet de loto comportant plusieurs chiffres. Alors qu’il regardait le billet, un mal de tête soudain s’empara de lui. Il se tint le front des mains en ayant l’impression que sa tête allait exploser, fermant les yeux, quand soudain une image lui apparut. Il se vit en train de donner une conférence dans une salle dépourvue d’auditoire, avec derrière lui un tableau où se trouvaient des schémas de pyramides. Au début, il ne sut pas ce que cette vision représentait, puis elle disparut, remplacée par une autre. Maintenant, il franchissait la porte des étoiles pour la première fois, puis encore une autre vision prit la place de la précédente. Tout s’accéléra, les visions se succédèrent à une vitesse infernale, jusqu’au moment où il rouvrit les yeux. Il tenait toujours le billet de loto dans sa main, mais il savait pourquoi il était là. Il se souvenait de tout. Il se leva et courut dans le couloir rejoindre les autres qui avaient déjà pris de l’avance.
Daniel (criant) : attendez ! Jack !
O’Neill se retourna : hé ! C’est mon Général ici !
Daniel (un grand sourire aux lèvres) : non Jack, pas pour moi, je ne suis pas militaire.
O’Neill le regarda bouche bée et déçu.
Daniel : ça y est j’ai compris, j’ai tout compris.
Teal’c : vous avez compris quoi ?
Daniel : tout je vous dit. Je sais comment inverser les effets de l’arme, ça a marché. Espérance ! L’espoir fait vivre !
O’Neill, Teal’c et Carter se regardèrent tous les 3 pensant que Daniel était devenu fou.
Daniel : lorsque nous sommes allés sur P4Z-863…
Carter (l’interrompant) : une minute, vous vous en souvenez ?
Daniel (exaspéré) : oui ! Arrêtez de m’interrompre. Donc lorsque nous étions sur cette planète, j’ai lu sur les ruines à plusieurs reprises un mot qui pouvait se traduire comme « Espérance ». Et puis nous nous sommes demandés qui avait bien pu tenir à jour l’histoire de cette civilisation disparue vous vous souvenez ? Euh… non bien sûr. Tout m’est revenu en regardant se billet de loto.
Il brandit devant les 3 personnes médusées un billet de loto chiffonné avec un grand sourire aux lèvres.
O’Neill (inquiet) : dites, et si nous allions à l’infirmerie plutôt qu’à la cafétéria hein ?
Teal’c : excellente idée.
Daniel (parlant rapidement) : non non je vais bien. Ce que j’essaye de vous dire, c’est que c’est l’espoir qui est la clé. Pensez à quelque chose qui vous ait donné de l’espoir avant votre perte de mémoire. L’homme qui a retranscrit l’histoire de ce peuple sur les ruines du temple n’est pas l’un de ceux qui habite actuellement cette planète, c’est impossible. Le temple est la seule chose qui reste, l’arme était désactivée donc il n’aurait pas pu savoir. Non, c’était quelqu’un qui a pu échapper au pouvoir de l’arme ! Je pense que de nombreuses personnes ont réussi à retrouver leur mémoire et se sont mis en quête de défendre ce temple et cette arme, conscients que c’était là leur seul espoir de réinitialiser l’arme. Ne pas la détruire, donc la préserver. Et en cas d’échec, retranscrire coûte que coûte leur histoire sur les murs pour que personne ne refasse la même erreur qu’eux.
O’Neill : Daniel, je ne comprend pas un mot de ce que vous dites. Si l’espoir est la clé pour annuler les effets de l’arme, pourquoi ne pas l’avoir marqué clairement ?
Daniel (toujours parlant rapidement) : parce que ! Si jamais l’arme venait à tomber entre les mains des Goa’uld, ce qui était probable, ceux-ci en tentant de l’utiliser subiraient probablement le même sort. Malheureusement nous l’avons trouvé avant. Mais en écrivant clairement le moyen d’annuler les effets, les Goa’uld auraient pu guérir et retourner l’arme à leur avantage. Cette civilisation a dû se dire qu’il fallait cacher ce secret, mais pas l’effacer. Ainsi, les civilisations à venir qui aimeraient comprendre leur histoire trouveraient ce moyen. Je suppose qu’ils pensaient que les Goa’uld, dans leur volonté de rester crédibles et de domination divine, n’enverraient personne étudier l’histoire de ce peuple, au risque de reconnaître qu’ils n’avaient pas de pouvoirs divins. C’était probablement mal les connaître…
Carter : tout ça c’est très beau mais comment vous êtes vous souvenus de tout cela ?
Daniel : pur hasard, avant de partir j’avais l’intention de jouer ce biller au loto mais vous m’en avez dissuadé. J’y avais placé de l’espoir vous comprenez ? Eh bien en le touchant par hasard j’ai réactivé mes souvenirs.
O’Neill : il vous en faut peu…
Daniel gêné ne retint pas cette remarque : il faut que l’on retrouve chacun la chose qui nous donne de l’espoir et que l’on s’en serve.
Carter : Daniel, comment voulez-vous qu’on y arrive ? Vous avez eu de la chance c’est tout.
Daniel : le mieux c’est que vous retourniez dans vos quartiers et que vous y réfléchissiez…
O’Neill : quoi on est punis ?
Daniel : Jack…
O’Neill : bon ok ok.
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Re: Les espoirs

Message non lu par Cameleon »

Quartiers de Jack O’Neill:

Le soir venu, Jack ne se souvenait toujours de rien et tournait en rond dans la pièce. Teal’c quant à lui avait un peu plus tôt réussi à recouvrer aussi la mémoire. C’était aisé : la lutte contre les Goa’uld était l’espoir de sa vie et à peu près tout dans ses quartiers le lui rappelait. Mais Jack et Sam, eux, c’était différent. Jack ne vivait que pour le programme SG et Sam que pour la science. Pourtant, toucher la porte des étoiles n’aura pas suffi au premier, ni toucher un réacteur à naquadah à la seconde. Quelqu’un frappa alors à la porte de Jack.
O’Neill : qui est-ce ?
Carter : c’est moi.
O’Neill : eh bien entrez !
Carter entra et trouva O’Neill assis par terre contre un mur. Elle s’approcha et décida de s’asseoir par terre près de lui.
Carter : rien du tout ?
O’Neill : rien du tout.
Carter : je repensais à la discussion que nous avons eus en début d’après midi. Je me suis dit qu’on pourrait peut-être la terminer.
O’Neill : pourquoi ?
Carter : je me suis senti bizarre après pas vous ? Vous vous souvenez devant ce casier vide ? J’ai eu presque l’impression que mes souvenirs voulaient ressurgir. Et lorsque je vous ai pris la main juste avant… (Elle rougit) c’était pareil. Comme si cet acte avait été déclencheur.
O’Neill (ironique) : vous croyez que je suis votre seul espoir ?
Carter : pas vous ? Je veux dire, vous n’avez rien ressenti de particulier après ce contact ?
O’Neill (hésitant) : possible… qu’est-ce que vous voulez à la fin Carter ?
A peine eut-il le temps de poser sa question que Carter se pencha brutalement sur lui et lui déposa un baiser sur la bouche. Ils ne purent continuer leur embrassade longtemps, pris de violents mots de tête.

A la cafétéria, quelques temps plus tard :

Daniel et Teal’c étaient tous deux assis à une table devant O’Neill et Carter. Le plateau de Teal’c était rempli de mets qu’il avait récolté un peu partout sur les étalages. O’Neill le regardait avec des yeux écarquillés.
Teal’c (agressif) : quoi ?
Daniel (à O’Neill) : et donc c’est une balle de baseball qui vous a fait retrouver la mémoire ?
O’Neill (gêné) : ben oui pourquoi ? A la base on manque de terrain pour y jouer…
Daniel semblait méfiant : en tout cas, vous ne pourrez pas dire que moi et mon ticket de loto étions ridicules.
Carter : c’est quand même drôle de voir à quel point la vie au SG-C nous pompe tous nos espoirs…
Carter regretta vite d’avoir parlé car Daniel sembla s’apercevoir de sa présence et lui posa la fameuse question :
Daniel : et vous Sam, c’était quoi votre espoir ?
Carter jeta un regard gêné à Jack qu’ils furent les deux seuls à comprendre avant de baisser les yeux vers son assiette, rougissante.

Fin
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Re: Les espoirs

Message non lu par Lolette »

pas mal bravo
histoire assez prenante mais tes ship c est un gros petit peu
Cameleon
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Re: Les espoirs

Message non lu par Cameleon »

C'est beaucoup pour ce que je fais d'habitude, à savoir rien du tout :D
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Re: Les espoirs

Message non lu par jacko »

C'est une exelente histoire, et c'est bien raconté! bravo, et continu comme, ça! C'est peut-être long, mais ça se lit bien alors pourquois pas!
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Re: Les espoirs

Message non lu par lebreton »

oui jolie histoire bourré d'humour comme je les aime bien que l'amour entre Carter et Jack me dérange un peu, je sais pas pourquoi mais je me demande si j'aimerais les voir ensemble, pour moi ca dirait la fin de quelque chose dans SG-1

mais sinon je trouve très bien de emttre toute l'histoire en meme temps, c'est un long a lire en une seule fois mais ca se lit bien

très bonne écriture et pas de fautes grossières d'orthographe :P
Cameleon
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Re: Les espoirs

Message non lu par Cameleon »

La prochaine fois je la mettrai en plusieurs fois ;)
Merci pour vos encourragements.
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