J'avais alors un bon truc. Une équipe française ! (j'suis pas trop pro-américain)
Après tout on voit que des ricains partout. Même dans Atlantis y'a que ça alors que je n'ai pas repéré un seul Français... Alors pourquoi ne pas faire des petites nouvelles, styles épisodes (comme ça tombe bien) sur une équipe Française !
Je vous laisse le synopsis et le début du premier épisode. Je viens de commencer, alors il n'y a pas grand chose et certainement des fautes mais je voudrais quelques avis sur ce que j'ai déjà fait. Est ce que ça peut le faire ou c'est un plan mort d'avance ?
Enfin de toute façon je vais quand même faire 4 épisodes car j'ai des scénar bien bati pour cela. Après ça dépendra de votre enthousiasme, de mes idées et de ma volonté (en effet je n'ai pas que cette fan-fic en cours et une vie à côté).
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SG - 20
Dramatis Personae
Equipe SG 20 (F)
Major Alex Raziel – Chef de Mission, Premier Secours
Capitaine Damien Hisoka – Eclaireur, Docteur en Archéologie
Capitaine Yohann Tajiri – Destruction, Soutien
Lieutenant Vincent Necrona – Tactique, Relation
Lieutenant Loïc Solaris – Scientifique, Docteur en Astrophysique et Pilote
Autres membres
Capitaine Romain Trich
Lieutenant Frédéric Décho
Docteur Sarah Bloudel
Equipe SG 1
Colonel Jack O’Neill – Chef de Mission
Major Samantha « Sam » Carter - Scientifique, Astrophysique, Premier Secours
Jaffa Teal’C - Eclaireur, Soutien
Docteur Daniel Jackson – Premier Contact, Relation, Archéologie
Personnel de la Base
Général George Hammond – Chef du Complexe SGC
Docteur Janet Fraiser - Médecin-Chef du SGC
Synopsis
Les Etats-Unis et la Russie ont informés le Royaume-Uni, la France et la Chine de l’existence de la Porte des Etoiles. Comme la Russie a son Equipe SG, SG-18, les autres pays veulent aussi en avoir une, pour jouer sur le destin de la Terre. Les Etats-Unis acceptent et sont alors crées, SG-19, l’équipe britannique ; SG-20, l’équipe française ; et SG-21 l’équipe chinoise. Peu après, le Canada l’Allemagne et le Japon sont mis au courant et ont leurs équipes, respectivement, SG-22, SG-23 et SG-24.
L’équipe française, SG-20, est portée disparue lors d’une de leur mission. Le SG-C est débordé à cause des menaces du Grand Maître Goa’Uld Anubis, plus menaçant que jamais, et ne peut pas envoyer une équipe en recherche. La France mobilise alors 4 de ses meilleurs éléments…
Prologue
Le Général Hammond était débordé. Il n’en pouvait plus. Il s’adossa à son siège en portant les mains à son visage. Il se frotta les yeux tout en ayant des pensées maussades. S’occuper de la base, sans arrêt en état d’alerte, était un travail épuisant. Anubis, si puissant, n’arrêtait pas d’essayer de traverser la Porte des Etoiles, sans s’occuper de l’Iris. Il envoyait ses hommes se faire tuer. Il devait le savoir. Il le savait. Mais qu’est ce que cela pouvait lui faire puisque c’était un Dieu.
Le général était sûr qu’un de ces jours Anubis allait attaquer la Terre et ce sans passer par la Porte. Il enverrait de nombreux vaisseaux spatiaux et prendrait le contrôle de la planète sans grande difficulté. Après tout, les seules défenses véritables que disposait la planète étaient, le X-303 et les quelques X-302. Tout en sachant que le X-303 n’était pas encore tout à fait fiable. Intérieurement, le général espérait que l’alliance avec les autres pays allait porter ses fruits et qu’ainsi le développement des défenses terriennes se ferait plus rapidement.
Le général reprit la lecture des rapports.
L’alarme retentit dans tout le niveau de la Porte. Le général referma le rapport qu’il avait entre les mains et le laissa retomber sur son bureau en se levant. Il sortit rapidement et descendit les escaliers en colimaçon pour arriver dans la salle de contrôle. Il eut le temps de voir la vague d’énergie bleutée apparaître du néant et se rétractée pour former comme un mur d’eau scintillante concentré en cercle avant que l’iris ne se referme dessus. Il demanda à l’officier de service s’il y avait une communication.
- C’est le code d’identification de SG-20, mon général.
- Bien. Ouvrez l’iris, ordonna le général d’un ton soulagé.
L’équipe française devrait être déjà rentrée depuis plusieurs jours.
- A vos ordres, mon général, répondit l’officier en plaçant sa main sur le système de reconnaissance digital.
Dès que l’iris s’ouvrit, des tirs d’énergie pure provenant de lance jaffa traversèrent la porte et jaillirent du vortex. Les gardes présents devant la Porte se mirent à couvert, près à ouvrir le feu.
- Faîtes attention, et ne laissez pas passer de Goa’ulds ou de jaffas mais soyez prudents, je ne veux pas qu’il arrive malheur aux membres de SG-20, déclara Hammond par micro.
Après les quelques tirs qui avaient traversé et heurté la façade, il ne se passa plus rien pendant quelques secondes. De très longues secondes.
- Dois-je refermer l’iris ? demanda le sergent Siler.
- Non, laissez ouvert encore quelques secondes, dit le général en appuyant sur le bouton rouge de sécurité qui abaissa les épais rideaux de métal devant la fenêtre.
Alors que tout le monde pensait qu’un jaffa allait surgir, un homme vêtu de haillons verts apparut devant le vortex. Il s’affaissa après quelques pas, visiblement mal en point et souffla de ses dernières forces :
- Refermez l’iris.
Mais personne ne put entendre sa demande. Alors, 2 gardes jaffas surgirent, lance laser à la main. Ils n’eurent pas le temps d’ouvrir le feu, des dizaines de projectiles mortels venaient de les tuer. Un officier cria qu’on ferme l’iris et alors, le blessé, rassuré, sombra dans les ténèbres.
Son réveil fut difficile. Un mal de crâne carabiné lui labouré les tempes. Le major se sentait couché sur un lit. Il ouvrit les yeux et la lumière, si tamisée fut-elle, l’éblouis. Il referma les yeux et ne les rentrouvrit que de quelques millimètres. Il s’aperçut alors qu’un médecin venait d’arriver.
- Ah, vous êtes enfin réveillé. Nous avions peur de vous perdre. Vous êtes revenus dans un sale état. Nous vous avons soigné du mieux possible et vous devez rester encore deux ou trois semaines en convalescence, j’en ai peur.
La voix du médecin l’agressait. Son mal de tête était insupportable. L’homme qui approchait de la quarantaine, gisant sur le lit demanda dans un murmure :
- Puis-je avoir de l’aspirine ? J’ai un de ces mal de tête…
- Bien sûr. Je vous prépare ça tout de suite.
Alors, le médecin s’éloigna quelque peu, se dirigeant vers une pharmacie pour y préparer la décoction. Une autre personne arriva :
- Vous voilà réveillé, major. Ca me fait plaisir. Le général Hammond voudrait vous parler, si vous le pouvez.
- Bien sur, répondit difficilement le major Raziel en essayant de ne pas faire ressortir sa souffrance.
- Bien, mais surtout ne forcez pas, conseilla Janet Fraiser, le médecin principal du complexe.
Elle se dirigea ensuite vers le téléphone mural situé près de l’entrée de l’infirmerie. Alex Raziel se redressa un peu dans son lit, réveillant une multitude de douleur. Le médecin revint et lui donna le verre contenant le médicament que le major but d’un trait. Il espérait que celui-ci ferait effet assez rapidement. Le docteur Fraiser se rapprocha du lit avec des instruments de mesure de soins. Elle lui annonça :
- Le général arrive. En attendant, je vais voir si vous êtes réellement remis.
Sur ce, elle lui prit la température au moyen d’un thermomètre se mettant dans l’oreille, puis sa tension, et enfin elle lui fit une prise de sang. Alors elle lui expliqua qu’il faudrait faire encore quelques analyses pour savoir s’il était vraiment apte à reprendre le service. Elle quitta alors l’infirmerie laissant Alex seul. Il put alors fermer les yeux quelques instants et essaya d’oublier les souffrances que son corps lui transmettait. Il rouvrit les yeux et regarda ses nombreux pansements en repensant à ce qu’il avait vécu. Alors, une évidence lui sauta aux yeux. Il eut envie de pleurer…
Le général Hammond arriva alors. Le major Alex Raziel se reprit le plus vite possible essayant de dissimuler ses inquiétudes et ses sentiments et il essaya de prendre une posture de garde-à-vous. Mais blessé et couché dans un lit d’hôpital, c’était compliqué.
- Repos, annonça le général. Dans l’état où vous êtes, n’allez pas l’aggraver par soucis de procédure militaire. De plus nous sommes seuls, major, il est inutile de faire bonne impression. Je sais que vous revenez d’une mission éprouvante et que vous en gardez des traces, tant physiques que morales. Malheureusement, j’ai des questions à vous poser. Après cela vous pourrez vous reposer tranquillement, sans être dérangé. Et je tiens aussi à vous signaler que ces questions risquent de raviver des souvenirs douloureux.
Le major Raziel avait toujours tenu le général Hammond en grande estime. C’était un homme bon qui respectait ses Hommes et qui avait une totale confiance en eux. Parfois il transgressait même les règles pour aider ses Hommes ce qui lui avait valu quelques problèmes avec le commandement, l’Etat Major, mais qui lui avait permis de gagner le respect et la confiance de toute la base. Alex ne connaissait pas un militaire de la base qui n’aimait pas le général.
En pensant à la discussion à venir, Alex se sentait de plus en plus mal. Il allait devoir parler de ses Hommes. Son groupe, qu’il avait laissé. Abandonné, sur une planète hostile et aux mains de l’ennemi. Un ennemi inconnu, qu’il n’avait jamais vu ni entendu parler dans les rapports qu’il avait portant épluchés. Il allait devoir raconter tout ce qui s’était passé. Très mal passé.
- Pour commencer vous devez me raconter tout ce qui s’est passé lors de votre séjour sur PJ5-497. Par moment, je risque de vous interrompre pour poser une question, pour que vous me décriviez une scène avec plus de précision etc. Vous m’avez compris.
- Oui. Je suis prêt.
- Bien. Vous allez pouvoir commencer.
Alors une jeune femme militaire arriva, un ordinateur portable à la main. Elle alla s’asseoir sur une table non loin de là et regarda le général en hochant la tête lorsque son ordinateur fut préparé. Les déclarations du major allaient donc être écrites. Elles allaient jouer le rôle d’un pré-rapport. Alex Raziel aurait du s’en douter. Mais son mal de crâne le déconcentrait.
- Allez-y, major Raziel. Racontez-moi votre mission, du départ de votre groupe à votre arrivée seul et blessé.
Après un petit silence pendant lequel le major réfléchissait par où commencé, ce qui s’était passé fut raconté.
- Nous avons quittés la Terre, mon groupe et moi-même, commença Raziel en prenant le ton de quelqu’un qui faisait un rapport. Cela faciliterait la tâche des lecteurs et de la personne qui écrivait ce qu’il racontait. La planète sur laquelle nous partions avait été scannée par la MALP et elle ne présentait aucune présence hostile. Nous partions donc assez sûr de nous. Nous avons franchi la Porte pour arriver sur une belle planète. La présence de Goa’Ulds ne devait pas exister. Nous avons donc parcouru quelques kilomètres, de forêt clairsemée principalement, pour trouver un village. Nous suivions une route entourée par quelques champs lorsque nous vîmes des enfants jouer. Ils nous indiquèrent le chemin du village et nous présentèrent au maire. C’était une petite ville, rappelant celle du début du siècle. Nous y fûmes bien. Le temps de quelques heures. En effet, nous apprîmes que la petite ville n’était en fait qu’un village et que de plus grandes cités existaient et étaient dispersées sur le continent. Nous parlâmes alors des Goa’Ulds en demandant s’ils en avaient entendu parler. Ils nous révélèrent qu’ils les connaissaient et qu’ils travaillaient pour eux. Ils exploitaient des mines pour le compte d’un Goa’Uld. Un Goa’Uld assez puissant mais en guerre contre un autre. Ce qui n'était pas étonnant étant donné que tous les Goa’Ulds se font la guerre. J’ordonna au docteur Sarah Bloudel et au Capitaine Romain Trich d’explorer un peu plus la ville. De fureter, de dénicher des informations. Je pensais quant à moi continuer de parler avec le maire. Frédéric Décho resta avec moi. Après quelques heures, le lieutenant et le capitaine revinrent paniqués. Ils demandèrent à me parler en privé. Ils m’annoncèrent alors qu’ils avaient réussi à apprendre que ce peuple, si gentil, nous avait livrés. Ils avaient communiqué notre venu aux Goa’Ulds, fit le major d’un ton dégoûté. Tous cela parce que les Goa’Ulds, leurs Dieux, devaient savoir tout ce qui se passait sur la planète. Tu parles, si c’était des dieux ils n’auraient pas besoin qu’on les informe de la situation… Euh, excusez-moi Général.
- Ce n’est pas grave, Major. Continuez.
- Alors j’ordonnai la retraite immédiate. Nous devions quitter la planète le plus vite possible. Mais à peine nous quittions la ville qu’un bataillon de Jaffas apparurent au détour du chemin. Leur casque avait une forme bizarre, que je ne connaissais pas, mais je n’eus pas le temps de m’appesantir sur le sujet car il y eu alors une fusillade. Je suis sûr d’en avoir eu plusieurs mais à chaque fois que l’on en tuait un, deux prenaient sa place. La lutte était vaine. Le docteur Sarah Bloudel fût touchés. Alors je demanda un repli vers la ville. Je pensais pouvoir tenir là-bas. En essayant de se cacher, je ne sais pas. Mais à l’entrée de la ville nous attendait une belle surprise. Un groupe de civil armé était près à faire feu sur nous. Nous nous réfugiâmes dans les fourrés sur le bas-côté de la route. Les Jaffas n’eurent pas de mal à nous retrouver malgré notre fuite au travers de la forêt. Une autre fusillade débuta. Je n’y survécu pas.
- Comment ? fit la général Hammond, surpris.
- Le lieutenant Décho fût touché par un impact de lance. L’énergie lui avait brûlé toute la zone de son épaule droite. Je voulus voir de plus près pendant que le capitaine Trich me couvrait. Mais en deux secondes Trich fût descendu. Je me retourna mais trop tard. Je pus voir le trait incandescent me percuter la poitrine.
- Mais comment cela se fait-il que vous soyez vivant. Vous n’êtes pas infecter par quoi que ce soit, toute la batterie de test possible a été faîte sur vous pendant que vous étiez inconscient.
- - C’est grâce à Maât. Je vous avais dit que les casques des Jaffas avaient une forme étrange. Hé bien ils ressemblaient à des têtes de femmes, avec une plume étrange sur un côté. Car figurez-vous que le Goa’Uld qui contrôlait cette planète s’appelle Maât, c’est une déesse. Mais je ne la connaissais même pas.
- Contrôlait ? se rendit compte le Général.
- Oui, j’y viens. Cette Maât n’avait jamais vu d’humain. Ou plutôt de terrien. Car il faut croire que le nom de To’Ri commence à faire peur à certain Grand Maître, ce qui n’ai pas pour me déplaire voyez-vous. Enfin, Maât voulait des informations sur nous, nos armes, notre installation, tout le tralala. Alors elle a eu la gentillesse d’utiliser son sarcophage pour nous ressusciter. Et bien sûr elle se permit de nous torturer puis de nous ressusciter à volonté, déclara Alex qui commençait à fatiguer et à éprouver des sentiments de vengeance. Il toussa comme un beau diable avant de pouvoir reprendre. Elle nous torturait chacun notre tour en faisant regarder les autres. Mais elle avait commis une erreur. Elle était rester en orbite autour de la planète et ce sans escorte. Elle n’avait que son vaisseau-mère. Après quelques jours, j’ai perdu le compte désolé, un autre Goa’Uld l’attaqua. Le vaisseau fût sérieusement amoché et un tir bien placé déclencha une sorte de court-circuit. Ma porte de cellule s’entrouvrit. Je n’ai pas hésité. Me faufilant dans les couloirs je pus trouver les autres cellules. Mon groupe était reformé. Après une petite échauffourée, nous étions armés. La situation s’améliorait. Mais il nous fallait retrouver à tout pris nos bracelets GDO, sans cela nous ne pouvions regagner la Terre. Nous nous séparâmes en groupes de deux pour fouiller le vaisseau. Au bout d’un certain temps et de quelques morts du côté de l’ennemi surpris de nous voir dans les couloirs et armés nous récupérâmes nos affaires. Le vaisseau semblait trembler et on aurait dit qu’il allait se désagréger lorsque nous prîmes les anneaux de transport. Arrivés au sol je pensais avoir un répit, même court ça m’aurait fait plaisir. Mais d’autres Jaffas étaient présents sur la planète, pour dominer la population. Lorsqu’ils nous virent, ils attaquèrent. Malgré les soins du sarcophage, nous venions de vivre une terrible épreuve. Plusieurs jours de torture sans manger nous avait terriblement affaibli. Ils pensent peut-être que leur sarcophage magique fait restaurant. Enfin… En plus nous venions de livrer bataille dans l’Ha’Tak. Nous fîmes ce que nous pouvions en essayant de rejoindre la Porte. Celle-ci n’était pas activée mais gardée. Normal. Nous étions dans la merde. Excusez ce terme, mon général mais je n’en vois pas d’autre.
- Que s’est-il passé ensuite, demanda Hammond pendu aux lèvres du Major, avide de connaître la suite.
- Nous devions prendre la Porte. Nous avons attaqué. Nous avions tué de nombreux Jaffas et le docteur Bloudel entrait les coordonnées lorsqu’un bataillon entier survint du chemin. Nous n’avions aucun abri. Le lieutenant Décho et le capitaine Trich furent touchés. Je couvrais le docteur comme je pouvais mais la lutte était perdue d’avance. J’avais l’impression que mon Zat’N’Ktel chauffait. Je sais que c’est impossible. Mais vu la cadence à laquelle je devais tirer. Puis le docteur subit un tir. Un rayon d’énergie de Zat la frappa et elle s’écroula. Un tir de lance me frôla alors que je vis qu’il ne restait plus qu’à appuyer sur le bonton d’activation du DHD. Cette sphère orangée avait l’air de me narguer. Je sautai dessus. La Porte s’activa. Je fus grandement soulagé. Mais un tir croisé me heurta à la cuisse. Je descendis le Jaffa responsable en rentrant le code du GDO le plus vite possible et me précipitai comme je pus sur les marches au pied de la Porte que je franchis

- Oui, bien sûr. Merci beaucoup Major. Ce rapport sera transmis à l’Etat-Major et à votre gouvernement dans les plus brefs délais. Je suis désolé pour votre groupe, vos amis.
- Merci, général. Si vous permettez, fit le major en se recouchant un peu plus confortablement. Cette longue discussion l’avait épuisée et sa cuisse lui faisait extrêmement mal.
- Bien sûr, dit le général Hammond en se levant. Il avait compris ce qu’attendait Alex. La jeune femme qui avait tout écrit remballa ses affaires et quitta la pièce. J’aurais peut-être des questions à vous poser. Pour l’instant je vais relire ce rapport et vous laissez dormir.
- Quand vous voulez général, fit Alex Raziel mais la douleur le fit grimacer.
Le général sourit et se retira. Il savait que cet humour maussade était en fait un moyen de dissimuler ses sentiments et ses émotions. Sa tristesse, son désespoir et sa colère.
Le gouvernement français fut mis au courant de la situation. Il ne pouvait se permettre de perdre ses éléments et demanda au gouvernement américain ce qu’il comptait faire pour résoudre la situation. Les Américains répondirent qu’ils ne feraient rien. Ils ne pouvaient envoyer une équipe de secours, certainement voués à l’échec voir à pire dans une vaine mission. La situation au SG-C était déjà bien tendue. Presque toutes les équipes étaient sur le terrain et celles qui n’y étaient pas, étaient en repos, car elles revenaient justement d’une mission. Le SG-C était débordé. Le gouvernement français pris sur lui, et demanda à ses meilleurs éléments militaires de rejoindre le SG-C. Le SG-20 n’allait pas être longtemps dissous.
Un Mirage, le fleuron de l’aviation militaire français, passa à une vitesse folle au dessus de la base de Florennes. Lorsqu’il atterrit, un homme d’une trentaine d’année en descendit, l’air assez fier de lui. Il se dirigea vers son chef, le Colonel Alain Reniard. Celui-ci lui tendit une feuille. Une convocation de niveau 1. Le lieutenant Loïc Solaris devait se présenter dans les 24 heures à la base de Cheyenne Mountain.
Dans un camp d’entraînement militaire top secret de l’armée française, où les meilleurs s’entraînaient parmi les meilleurs, un sniper faisait des merveilles. Après sa séance de tir, il fût convoqué par son général. Celui-ci lui tendit une feuille, une convocation. Il devait se rendre aux Etats-Unis.
A la base 501 de Drachenbronn, était plongé sur un ordinateur, l’un des meilleurs stratège militaire au monde. Il effectuait une simulation de guerre. Après son petit jeu, il se rendit au bureau de son chef. Celui-ci lui apprit qu’il devait se rendre au Colorado.
Quelque part en Grèce se trouvait un homme fasciné par les mythologies. Il était militaire de carrière et était assez bon soldat mais dès qu’il avait du temps libre, il étudiait ou recherchait ce qui avait un rapport avec les mythologies. Il était agenouillé dans la poussière d’un ancien temple voué à Zeus lorsqu’il entendit une voiture. Peu de personne savait où il était. Il sortit du temple et se rendit près de la voiture. Un homme lui tendit une feuille. On le demandait à la base militaire du Cheyenne Mountain Complexe.
Toutes ces personnes se demandaient bien ce qu’on entendait d’eux.
- Ce n’est pas possible ! fit Damien Hisoka, lorsqu’il fut informé de la situation.
Il était dans l’avion avec trois autres personnes. Ils se dirigeaient vers les Etats-Unis.
- Vous avez été choisi dès que la première équipe fut formée, expliqua un colonel français. Vous étiez en quelque sorte l’équipe de secours. Et nous avons besoin de vous. La France et trois français ont besoin de vous et de vos compétences maintenant.
- Donc les extra-terrestres existent, mon colonel ?
- Oui. Il y a même plusieurs races. Mais je vous ai déjà expliqué les grandes lignes. Vous savez à peu près tout de la situation galactique générale. Sur la table vous avez des copies de rapports de l’équipe principale des Etats-Unis, SG-1. Vous pourrez ou plutôt vous devez en apprendre le plus possible te vous n’avez que peu de temps pour cela.
Loïc Solaris et Vincent Necrona se penchèrent sur la table pour attraper chacun un rapport de mission. Le Jet était assez petit et il n’était composé que d’une banquette de chaque côté, contre les flancs. Une table était disposée au milieu. Loïc lut le rapport qu’il avait pris, Yohann Tajiri lisant par-dessus son épaule. Damien Hisoka en prit un lui aussi et se plongea dedans. Le temps sembla filer comme l’éclair. En étant plongé dans la lecture de ces rapports les quatre hommes qui pensaient lire de la science-fiction ne s’aperçurent pas qu’ils allaient atterrir.
- Les quatre hommes qui vont vous remplacer viennent de se poser. Ils ne devraient pas tarder à arriver, fit le Général Hammond au Major Raziel.
- Je veux participer au briefing, s’exclama Alex
- Voyons, vous n’êtes pas assez bien remis. Vous devez rester au lit encore une bonnes semaine, expliqua le docteur Janet Fraiser.
- Cette infirmerie me déprime. J’ai besoin de sortir. Général, laissez moi assister au briefing, s’il vous plait.
- Je vais y réfléchir, lâcha Hammond après quelques secondes de silence pendant lesquels le docteur Fraiser le regarda d’un œil qui laissait entendre que le major devait rester alité.
- Merci.
Alex Raziel voulait connaître les personnes qui allaient rechercher son équipe. De plus il pensait que ça devait être lui qui devait se lancer à sa recherche. Après tout, c’était ses hommes. C’était lui qui devait les retrouver. Mais il n’avait pas su les protéger. Comment pourrait-il les retrouver s’il n’avait pas été capable de les protéger et les défendre ? Il ne savait que penser. Son esprit était dans une telle confusion.
Néanmoins il savait une chose. Il savait qu’il était expérimenté, qu’il connaissait la Porte alors que les nouvelles personnes qui allaient le remplacer n’y connaissaient rien. Il eut alors une idée, qu’il trouva brillante. Il n’allait pas abandonner.
Edit : Mis à jours le 12 aout 2005.