[FANFIC]Perdu dans l'univers

Sethy
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PERDU DANS L'UNIVERS

Voici ma première fanfic. Un homme, Matthieu "Matt" Lacoste se retrouve devant la mort et retrace durant ce bref instant les derniers mois de sa vie qui l'ont conduit à ce drame.

L'histoire, inspiré de diverses franchises ciné/télé/roman SF se base sur l'univers de STARGATE. Elle intègre un minimum d'éléments tiré de sg1 et Atlantis mais ne fait apparaitre (presque) aucun personnage connu.

La fic est constament mise à jour et dispo.
Télécharger la fanfic en cours d'écriture ici.

Je posterai pour chaque chapitre terminé.

N'hésitez pas à me faire part de vos critiques. N'ayant pas beaucoup de facilité pour l'écriture j'essai de miser sur l'histoire et sur certaines originalités. Toutes critiques (bonne et mauvaise) ne peut que m'aider et m'encourager =D
Mici ^_^ .

PS : seul le fichier dispo sur le FTP de free est MaJ et corrigé réglièrement. Les posts le sont moins. Il se peut que certaines erreurs, fautes, apparaissent toujours.

_________________________________________________________________________

SYNOSPSIS
Nous sommes en 2013, sur Terre. Les Oris, les Goa’ulds, les réplicateurs, les Wraiths ne sont plus. La paix est devenu seul dieu dans la galaxie.

Alors qu’une équipe de scientifiques dirigés par le colonel Carter réussit à utiliser le neuvième chevron afin de voyager aux confins de l’univers, une mission est aussitôt programmée. SG1 et SG3 sont ainsi volontaire pour effectuer cette mission de longue durée sur une lointaine planète au-delà de l’univers connu.
Malheureusement rien ne se passe comme prévu.
Arrivée sur place l’équipe se retrouve au centre d’une guerre gigantesque entre deux races complètement distinctes qui leurs semblent pourtant familières. C’est ainsi que les survivant de SG1 et de SG3 découvre un réseau complètement nouveau et particulier de portes des étoiles qui les oblige à remettre en question l’origine des portes, des Anciens et de l’espèce humaine.
Ne pouvant plus rentrer chez eux, perdu dans l’univers, ils doivent découvrir par eux même ce nouveau réseau à la recherche d’une certaine porte qui pourrait les ramener sur Terre, celle qui serait la première porte des étoiles jamais créé, la seule et unique porte universelle du réseau tout entier.

_________________________________________________________________________

INTRODUCTION
CHAP. I - Le projet C-9
CHAP. II - Aux portes de l'enfer
CHAP. III - New York City
CHAP. IV - Le calme après la tempête
CHAP. V - En cours d'écriture




Perdu dans l’univers



INTRO



Et voila... Ca y est, c'est terminé ... Dans près de Trois minutes et quarante-sept secondes... quarante-six secondes... tout se perdra.
Tout.
Moi, toi, l'espèce humaine.
Quarante secondes...
Je me demande, sans grande curiosité, si les Alterans survivront, les Oris, les êtres élevés...
Non probablement pas. Comme tout le reste d'ailleurs.
Trois minutes et trente-cinq secondes. Un timing toujours aussi précis et pointu. Dans la perfection. Comme dans une superproduction hollywoodienne...
Si ça pouvait être le cas...

On dit qu'au dernier moment d'une vie, lorsque la mort se fait proche, l'Homme retrace dans son esprit l'intégralité de sa vie en un instant. Etrangement ça n'a pas l'air d'être mon cas. L'échec de mon mariage, la perte de ma fille à l'age de seize ans emportée par le crabe avait refermé à jamais le plus gros chapitre de ma vie.
Non, ce n'est pas l'intégralité de ma vie que mon esprit se décide de ramener en surface, mais simplement les cinq derniers mois de galères, les cinq derniers mois de merde et d'épuisement de ma vie. Sûrement les seuls qu'il voulait se rappeler.

Trois minutes...

Comment en est t-on arrivé là ?

(Lorsque la mort se fait proche ...)

Tout a commencé ce jour là. Ouais voilà... Cette maudite journée...


CHAPITRE I - "Le projet C-9"

- Il est apte mon général, je suis prêt à en prendre la totale responsabilité en cas d'erreur.
- En cas d'erreur Lieutenant, ça ne suffira pas, sachez le.
- J'en suis conscient mais il en est à son 16e passage et à sa 11e mission. Il nous a déjà prouvé tout ce qu'il y avait à prouver. Depuis la défaite des goa'ulds, des oris, et enfin grâce au Dr McKay, des Wraiths il est important de noter que le calme est seul dieu dans l'univers. Enfin, dans notre univers, mon général.
- Vous me demander de prendre en tant que membre à part entière de l'équipe sg1 un homme d'une armée étrangère, qui plus est pour une mission de première importance. Le colonel Carter qui a dirigé l'intégralité de l'opération C-9 reste complètement flou sur l'aboutissement de la mission.
Requête refusée. Rompez.

Et voila... C'est en à peine quatres minutes que du rêve on passe à l'incompréhension, puis à l'énervement, et enfin à la déception.
Le lieutenant Donald avait essayé de me pistonner pour effectuer la mission la plus importante de l'année au Stargate Command. Malheureusement, je ne sais pas si c'était ma nationalité française, mon manque d'expérience, ou mon insubordination qui m'avait envoyé se faire foutre mon supérieur le mois dernier, mais un truc clochait quelque peu...
Le problème est que je ne savais quasiment rien de cette opération, seulement qu'elle était de première importance tant pour l’armée que pour les scientifiques. De plus j'avais une envie obsessionnelle de faire véritablement mes preuves dans ce complexe, comme si y avoir été accepté n'était pas suffisant :/.

Bon... C'était l'occasion ou jamais, et c’était mort. Le Lt Donald était le seul à véritablement croire en moi. Je le connaissais depuis mon entrée aux Etats-Unis, il y a maintenant quatres ans. Je n'oublierais jamais ce jour car ce fut le même où j'avais réussi à perdre l'amour que j'avais pour mon ex. Oulala quand on tombe dans les sentiments tout se complique n'importe comment et sans raison. On va revenir quelques temps après.
Si l'armée de terre française m'avait envoyé aux USA pour un objectif très claire, il en était rien pour moi.
Non, tout m'avait été caché. Soi-disant mes capacités physiques, mes connaissances en informatique, en astrophysique et ma capacité à intégrer rapidement de nouveaux langages étaient des atouts à développer. Certes je suis fort, beau, intelligent et terriblement modeste, mais gardons les pieds sur terre... Je ne suis qu'un homme...

Oui enfin bref. Deux ans plus tard j'intégrais le SGC, avec une surprise sans nom, en tant que soutien et opérateur scientifique au sein de SG22. Une équipe qui ne partait en mission près d'une fois tous les 2 mois. Pas tout à fait passionnant ?
Euh
Incroyablement passionnant. Impressionnant. La seule traversée de la porte te fait oublier le plus grand moment de ta vie militaire. Je me rappelle de ma première traversée comme si c'était hier.
Je me rappelle de cette lumière intense, une lumière si intense qu'elle t'enveloppe intégralement. Une lumière hypnotique, presque bruyante par sa beauté. Alors que je n'osais me jeter à l'eau le Lt m'avait dit, je me rappelle de ses propres mots, "touche moi ça, tu verras que si tu la laisse t'adopter ta peur disparaîtra".
Je me rappelle de cette sensation. Une sensation glaciale au bout de mes doigts mais suivit d'une chaleur au fond de moi, d'une excitation mélangée à l'adrénaline... Et là, quand tu entames ce premier pas, quand ta tête pénètre, toute peur disparaît.
Tout disparaît. Plus rien n'existe. Il n'y a que toi, la porte, et rien d'autre. Un tête-à-tête limite cosmique, excitant, mais aucunement effrayant. Jusqu'à ce qu'elle décide de t'arracher à la Terre.

Mon rêve était d'intégrer une équipe SG d'expédition. Pas forcément sg1. Oh non n'importe quelle équipe m'aurait suffit ...

__________________________________

Trois jours plus tard, une très bonne nouvelle m'était parvenue. Le major McBoork était mort u_u.
Grâce au lieutenant, j'avais le poste.

__________________________________

La tragique nouvelle avait posée comme un malaise dans le complexe. En effet cela faisait plusieurs mois que le SGC n'avait pas affronté de décès. Les goa'ulds/Oris/Wraiths hors-jeu, seuls les quelques peuples rebelles rompaient quelques fois le calme de la galaxie. La nouvelle politique du CIS était de ne plus s'éloigner de deux zones "vitales" : La voie lactée et Pégase nommées originalement, zone V1 et zone V2. Ainsi l'objectif premier était d'instaurer des systèmes politiques viables et stables dans les deux galaxies propres à chaque peuple. Ensuite venait le reformatage des systèmes politiques/économiques/écologiques de notre planète. Rendre le programme Stargate publique a été la chose la plus intelligente faite depuis sa création.
Enfin, la défense planétaire de la Terre venait en troisième position, la menace étant réduite.

Je commençais à en apprendre davantage sur le programme C-9.
L'année dernière le Professeur Anderson avait découvert au sein d'un DHD de pégase, un protocole informatique entamé mais non terminé. Ce protocole se retrouvait dans tout le réseau de portes des 2 galaxies.
Depuis ce jour là Anderson et le Colonel Carter aujourd'hui papa et maman de 3 petites filles nommées Katy, Pauline et Thor. Elles ont un, deux et quatre ans et sont particulièrement bonne en maths, malgré quelques faiblesses de la petite dernière en géométrie... Enfin bref.
Donc, depuis ce jour là, les deux confrères s’étaient partagés l'opération S6D78, aujourd'hui appelée C-9, qui consistait à révéler un nouveau potentiel de la porte.

D'après ce que j'avais compris, la mission C-9 revenait à envoyer une équipe par une porte des étoiles en apesanteur. Grâce aux travaux de Carter et Anderson, un programme serait capable d'établir un vortex à neuf symboles. C'est tout ce dont j'étais au courant.

Dans les semaines qui suivirent notre équipe en apprenait davantage jusqu'au pré-breifing qui dévoilait le projet au grand jour. Le général Landry avait convoqué sg1, sg3, le colonel Carter et un représentant du CIS.

- Messieurs, vous êtes probablement au courant de certains éléments du C-9. Si le projet a été gardé au silence durant tout ce temps c'est par la demande du colonel Carter, souhaitant mettre au point les moindres détails du projet. Colonel, s'il vous plait ...
- Merci mon général.
Messieurs, mesdemoiselles, voici le projet C-9.

Personne n’ouvrait le dossier qui nous avait été distribué précédemment dans lequel le projet était détaillé. Nous connaissions tous Carter et ses dossiers incompréhensibles pour l’être humain normal. Elle poursuivit….

- Je suis sûr que depuis que vous connaissez le programme stargate, chacun de vous se pose pas mal de questions… « Verras t-on un jour un furlings ? A quoi peut bien servir le neuvième chevron ? Vais-je un jour finir avec Jack ? » Désormais une seule question restera sans réponse. En effet cette dernière année l’opération de recherche S6D78 nous a permis de révéler l’utilité de ce dernier chevron.
Initialement il n’en avait aucune. C’était simplement une unité programmable agissant directement sur la stabilité du vortex et sur un nouveau système de coordonnées distinct des constellations.
Apparemment un peuple, probablement les anciens, avait modifié différents programmes et protocoles de la porte, notamment ceux du chevron neuf afin d’établir une connexion sub-spatiale entre une porte et une destination quelconque. Le résultat est qu’un vortex pourrait être établit n’importe où dans l’univers à partir d’une porte des étoiles en empruntant la technique Asgard des sauts en hyperespace.
Le plus important n’est pas là. Pour ce faire il faut reformater tout le système de coordonnées programmé dans un DHD. Ensuite à l’aide d’un Macro-ordinateur nous validons les huit premiers chevrons correspondant à la planète de départ suivant le système des constellations, puis nous validons le dernier chevrons na correspondant à aucun symbole. Ce dernier chevron représente l’affixe d’un point dans l’espace.
Le plus intéressant est la chose suivante.
Dans un des programmes mis à nu par le professeur Anderson était compressé une série de coordonnés numérique ce qui nous a permis de mettre à jour ce nouveau système de coordonnées et de bénéficier d’un affixe de destination. Et ce point, messieurs, ne figure sur aucune carte de notre galaxie, de la galaxie de pégase, et sur aucune carte de notre univers connu.

Parmi le nombreux blabla que moi et mes équipiers avons entendu, une chose était claire : la porte pouvait nous envoyer bien plus loin que nous l’imaginions.
D’ailleurs, une question devait vaguer dans chacune de nos têtes, mais personne ne voulait la rendre réelle, de peur de casser la chose…

Enfin, sauf le colonel Cowel…

- Colonel Carter. Pouvez vous s’il vous plait nous éclairer sur la manière dont vous comptez activer un truc pareil. Combien de ZPM vous faudra t-il ?
- Voila le dernier problème majeur sur lequel nous buttions. Cependant après calculs nous espérons qu’un ensemble de cinq ZPM permettront un aller retour avec une bonne marge d’erreur. Cependant nous en disposons à cette heure de quatorze dont six sous la responsabilité américaine. Ce sera donc une mission prioritaire.

C’est après ces mots que je me suis véritablement aperçut de l’importance de ce projet.
Cela faisait des mois que j’attendais la moindre petite responsabilité, la moindre importance… Et me voilà embarquant pour le projet le plus ambitieux de ces quelques années…
Le général termina ce pré-breiging de façon claire et précis.

- Merci Colonel
SG1, SG3, votre mission consistera à partir pour Delta 1. L’objectif est le suivant : les membres scientifiques, Franckie, Johnson et Lacoste serez chargés de comprendre et d’évaluer le potentiel technologique situé de l’autre côté, si il y a. Lacoste, vous serez charger d’établir le contact si nécessaire. Nous ignorons tout de ce que l’on risque de trouver de l’autre côté mise à part que se serait dans cette zone que les anciens non élevés se seraient installés. Le départ est prévu pour le 19, soit dans seize jours. Briefing complet la veille à 14h.
Rompez.

La nuit qui a suivit, je n’ai pas fermé l’œil.


Le 19/04/2013, en Antarctique. Si j’avais su ce qui allait nous attendre dans cette maudite mission, je n’aurais sûrement pas hésité à me retirer de l’armée prématurément et à rentrer à Paris sans perdre de temps.
L’opération prenait des allures impressionnantes. Une bonne partie du SGC était présent, ainsi que des portes paroles de différentes armées. Il faisait nuit mais nous pouvions voir au loin dans le ciel de petites mais vives lumières. Ce devait sûrement être le deadalus aux côtés de la supergate pour les derniers préparatifs. La traversée ne devait prendre qu’une minute quatorze secondes et deux cents cinquante-sept millisecondes selon Carter, et pourtant nous avions droit à un BC-303.
Original.
Le BC était tout équipé, un vrai petit luxe pour onze personnes : De la « nourriture » pour sept mois, de l’énergie, de l’eau et de l’oxygène recyclé, une porte des étoile embarqué et quelques ZPM.
L’équipage, était composé de sept hommes et de quatre femmes. Le responsable de la mission était le colonel Cowel, qui avait été promu commandant de sg1 il y a quelques mois par un soit disant héro du programme SG, le général Jack O’Neill. M’enfin je ne connais pas ce général, mais il ne devait pas être très malin pour voir choisit un gugusse pareil à la tête de cette équipe. Bref passons.

Les heures filaient. J’admirais le ciel tapissé d’étoile tandis que des dizaines d’hommes et de femmes se crevaient à la mise en place de l’opération. Je regardais cette toile et ses paillettes, en me demandant ce que l’on allait nous réserver au-delà…
L’heure H était atteinte. Le BC 303 chauffait et balayait nos voix par des bruits de moteurs incroyables. Une demi-douzaine de spots éblouissants s’était allumée entre temps et une poignée de journalistes étaient présent pour assister à l’évènement. Une fois dans le vaisseau tout s’est mis à allé très vite. Encore plus vite. Toujours plus vite. Au bout de trente minutes on décollait. A peine cinq minutes plus tard nous étions à la hauteur de la supergate. La vérification système était terminée au bout de trois minutes. Puis tout d’un coup…. Tout a ralentit… Une espèce de calme pesant, un silence stressant, une attente intenable prirent possession du vaisseau. Je me croyais dans un western de Sergio Leone.
Je me souviens… Je me souviens d’avoir regardé par une des vitres blindées et d’avoir observé ce spectacle unique. Un alignement parfait constitué de la Terre, de la supergate et de notre BC. Le deadalus semblait flotter aux cotés de la porte, comme en attendant un mot de notre part.
Ce ne fut pas le cas.
C’est là qu’on a commencé à entendre une voix accompagnée de grésillements qui nous offrait presque une récitation, un décompte qui nous était très familier :

Chevron 1…
ENCLENCHE

Chevron 2…
ENCLENCHE

…..

Au rythme de ce décompte mon cœur essayait de suivre les dix autres battant comme si le premier à atteindre la crise cardiaque allait être récompensé… Le plus étonnant est qu’apparemment nous avons tous été surpris en entendant :

Chevron 9…
VEROUILLE

Chacun d’entre nous fixions d’un regard admiratif, impressionné, sur l’énorme kawoosh qui avait l’air de nous inviter sans inclure le retour. Alala Une étrange sensation de pessimisme avait envahit le vaisseau a un très mauvais moment. Mais l’on ne devait plus reculer.

Alors que notre BC-303 entamait son départ vers le vortex, une dernière voix s’est fait entendre aux haut-parleurs. La voix m’était familière. Peut être que dans des moments trop stressant un cerveau aussi malade que le mien peut déformer la réalité pour apaiser l’esprit… Mais quelque chose me dit que je n’étais pas le seul dans cette situation. Quoi qu’il en soit cet instant j’entendis la voix de ma petite fille pour peut-être les dernières paroles que j’entendrais de la Terre. « Bonne chance ».

A partir de là j’étais sur d’une chose, tout allai bien se passer…

A suivre ...




L'équipage de l'expédition C-9


Le colonel Martin Cowel (sg1)
Le capitaine Matthieu "Matt" Lacoste (sg1)
Le capitaine John Farell (sg1)
Le premier lieutenant Sandra Miller (sg1)
Le second lieutenant Colin O'Neal (sg1)

Le major Justin Terrence (sg3)
Le capitaine Marc Johnson (sg3)
Le second lieutenant Nick Anders (sg3)
Le second lieutenant Jennifer Parker (sg3)
Le docteur Rose Pering (sg3)
Le soldat Bryan Jackson (sg3)
Dernière modification par Sethy le 24 avr. 2007, 18:21, modifié 1 fois.
elaia gurialde
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Re: [FANFIC]Perdu dans l'univers

Message non lu par elaia gurialde »

Eh beh, c'est vivifiant. Elle est energique et bien ecrite ta fic !
peut-être est-ce dû à la narration à la première personne qui apporte un air nouveau.
En tout cas, j'ai beaucoup aimé.
La théorie du neuvième cheveron ^_^ , ça me rappele quelque chose ça...
Une fic bien ecrite aussi.
Par contre evite de poster trois chapitre à la fois.. je sais pas si j'aurais commencer si je m'en étais aperçue...
Elaia Gurialde, Demoiselle-Chevalier de l'Ordre de l'Ecureuil, Vaguement surexitée, vaguement accroc à Apophis...
Alchimiste parfois, catastrophe souvent.
Si vous avez du temps à perdre, j'écrit une fanfiction Harry Potter [URL=http://forumpensine.celeonet.fr/index.php?act=ST&f=52&t=3834]"Le talisman atlante"[/URL]
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Re: [FANFIC]Perdu dans l'univers

Message non lu par Sethy »

CITATION (elaia gurialde,Mardi 17 Avril 2007 11h43)
Par contre evite de poster trois chapitre à la fois.. je sais pas si j'aurais commencer si je m'en étais aperçue...
Merci pour la critique =)

Sinon au sujet des chapitre, en réalité ces 3 premiers sont particuliers. Ils sont courts et l'intrigue n'est pas encore lancé, c'était simplement pour lancé le scénario.

La je suis en train de rédiger un nouveau chapitre plus long qui nous fait entrer doucement dnas la trame principale.
A partir de maintenant je les diffuse chapitre par chapitre.
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Re: [FANFIC]Perdu dans l'univers

Message non lu par Earth99 »

Beh écoute. Rien à dire.
J'ai été aussi surpris de voir 3 chapitre d'un coup (et petit de surcroit) mais j'ai compris en lisant ensuite le synopsis.

Ca a l'air génial. Mais dépeche toi avant que "Stargate Universe" débute. Parce ce que je crois qu'il sont sur le point de piquer l'idée (lol) !!! :lol: :lol:

Bon courage et FanFic à suivre.
"Si nous étions seuls dans l'univers,
Ce serai un beau gachis d'éspace."

"La vérité est ailleurs".
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Re: [FANFIC]Perdu dans l'univers

Message non lu par Sethy »

CITATION (Earth99,Mercredi 18 Avril 2007 09h29) Beh écoute. Rien à dire.
J'ai été aussi surpris de voir 3 chapitre d'un coup (et petit de surcroit) mais j'ai compris en lisant ensuite le synopsis.

Ca a l'air génial. Mais dépeche toi avant que "Stargate Universe" débute. Parce ce que je crois qu'il sont sur le point de piquer l'idée (lol) !!! :lol: :lol:

Bon courage et FanFic à suivre.
Merci =).

Le premier post est particulier. Il ne place aucunement le lecteur dans l'intrigue et les 3 chapitres sont un peu un prologue à lui tout seul.

Je l'ai surtout posté car je n'ai pas un sens de l'écriture très pointu et je voulais vérifier, à l'aide de vos critique, si c'était correct.

A partir du quatrième chapitre on rentre dans le vif du sujet au bout de quelques paragraphes, et il risque d'être bien plus long.

PS : les fautes restantes dans le premier post sont corrigés dans la prochaine MaJ. =)
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Re: [FANFIC]Perdu dans l'univers

Message non lu par Eddy »

Super début !
C'est très bien écrit, l'histoire bien trouvé ..
Continu et vite je veux la suite !
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Re: [FANFIC]Perdu dans l'univers

Message non lu par Sethy »

CITATION (Eddy,Mercredi 18 Avril 2007 13h43) Super début !
C'est très bien écrit, l'histoire bien trouvé ..
Continu et vite je veux la suite !
Et la voilà le chapitre II. En effet j'ai compacté les 3 premiers chapitres pour un faire un unique. Le premier post est mis à jour.

Voici la suite. J'aimerais notemment que vous me dites si vous le trouvez trop long, pas assez, ou convenable en longueur. J'ai beaucoup hésiter à intégrer le 3e chapitre dans le 2e, mais j'avais peur que ca fasse trop long. A vous de me dire.

N'hésitez aps sur les moindre critique, elles sont toutes utiles aussi bien les bonnes que les mauvaises ! Bonne lecture ^_^



CHAPITRE II - « Aux portes de l’enfer »



Le 19/04/2013, On devait avoir traversé la porte depuis quelques heures déjà. Je me rappelle que chacun des membres de l’équipage commençait à s’ennuyer peu à peu…. On avait rien repéré de surprenant, d’intéressant, de banal, d’insignifiant … Notre vaisseau, que le Dr Rose Pering avait appelé Galactica sans raison apparente, ne faisait que dériver dans un vide si sombre… Si peu étoilé…
Les quelques membres des deux équipes qui ne se connaissaient pas eurent le temps de se présenter, de faire connaissance. Les jours passèrent.

Sans grands rebondissements, les jours filèrent, toujours dans une même routine quotidienne. J’en avais appris davantage sur le Dr Pering. Elle ne faisait partie d’aucune armée quelconque, une civile. Elle avait près de 6 ans de moins que moi, mais du haut de ses vingt-neuf printemps dont on aurait bien enlevé neuf ans, elle avait beaucoup mieux réussi sa vie que moi. Rose était apparemment marié à un architecte canadien de mon age, et avait une petite fille de deux ans.
Au fur et à mesure des jours qui passèrent Pering s’était plus ou moins approprié le vaisseau. Elle était spécialiste en astrophysique et particulièrement douée en nanotechnologie ou un truc dans le genre. Bref, elle était responsable du bon fonctionnement de la porte, du vaisseau et de l’établissement du vortex retour.

Nous étions à J+16 et nous commencions à perdre espoir petit à petit. Je crois bien que c’est là que Rose est intervenue.
- Colonel Cowel, je viens de faire une fouille approfondie à l’aide de détecteurs asgard, et vous n’allez pas croire ce que j’ai trouvé.
- Quoi ? Le moindre caillou cosmique me satisferait.
- Ce n’est pas dehors. C’est dedans. Depuis plus de deux semaines nous ne contrôlons plus le Galactica. A une vitesse constante de 763 Km/h nous nous dirigeons selon une nouvelle trajectoire différée de 34°. Je ne l’avais pas détecté car l’anomalie est entrée dans le système wireless du vaisseau comme une fonction autorisé. Ce n’est pas tout à fait un virus, mais plutôt un programme très simple émis par une source inconnue à très longue distance. Il a pour fonction de détourner les systèmes de pilotage des vaisseaux pour les diriger sur une destination pré calculé.
- Vous pouvez faire quelque chose ?
- Je peux bloquer et limiter le système wireless du vaisseau mais…
- Faites le.
- Monsieur si je puis me permettre j’aimerais déterminer la source de ce signal avant de le perdre. Voila deux semaine que nous naviguons en aveugle il serait intéressant d’avoir une destination quelconque dans notre carnet de bord non ?
- Très bien. Lacoste vous l’accompagnez.

Le colonel m’avait envoyé aider Rose car j’étais le responsable des communications et du réseau informatique du Galactica. Quel plaisir de se sentir un peu utile après deux semaines de presque glandouille. Je l’avait suivit jusqu’aux ordinateurs de maintenance et elle m’avait commandé, car d’après elle j’étais sous ses ordres, d’effectuer l’opération. Bref. Au bout de 3h30 nous avions une localisation approximative et coupé la majorité du réseau wireless du vaisseau. Au retour Rose en informa le colonel en me laissant gentiment à l’écart. J’ai tout de suite adoré cette femme.

Après avoir longuement hésité Cowel prit la décision de verrouiller la trajectoire sur ces nouvelles coordonnées en vitesse réduite. Le temps d’élaborer différents plans de secours…

- Le Galactica ne possède aucun système occultant macroscopique. Le vaisseau ne peut se rendre invisible. Cela dit il peut rendre les radars aveugle sur un assez grand espace pour nous rendre invisible à une majorité d’appareils. L’énergie primaire du vaisseau étant renouvelable nous activerons tous les systèmes de défense et anti-radar avant le saut en hyperespace. Une fois sur place chacun disposera d’un poste à ne pas quitter des yeux. Lacoste vous êtes aux communications. Jackson, Terrence et O’Neal vous occuperez les postes de tir. Pering et Farell vous êtes aux postes de défenses secondaires, vous rapporterez et gérerez la moindre éraflure sur ma coque. Le reste de l’équipage aux postes de pilotages et d’interception.
L’objectif de l’opération : ne pas se faire remarquer et repérer le probable système stellaire dans lequel nous arriverons. Si cet objectif se voit corrompu, n’engager en aucun cas le combat. Uniquement opérer sur les systèmes de défense et je compte la dessus ! En cas d’attaque nous serons probablement dans l’obligation de battre retraite. Dans ce cas les coordonnées de saut en hyperespace ont été inscrites dans les ordinateurs.
Des questions ?

Alors que l’on aurait sûrement du en demander davantage, l’équipage s’est tu. Une certaine curiosité mélangée à une montée d’adrénaline prenait le pas sur notre rigueur.

- Rompez

Près de deux minutes plus tard le vaisseau avait disparu de l’espace conventionnel…

La traversé en hyperespace a duré près de six minutes. Soit trois cents soixante secondes. Secondes qui s’allongeait au fur et a mesure que le vaisseaux avançait. Le temps semblait ralentir au fur et à mesure que nous attendions impatiemment de retrouver l’espace conventionnel. Si l’on avait su plus tôt sur quel enfer nous allions déboucher, je pense… Je suppose… Je crois quelque peu que cette impatience aurait elle aussi été occultée.
Finalement Jackson s’exprima

- Sortie en Hyperespace dans 3, 2, 1 …

Impossible de décrire la scène dans laquelle nous avions atterrit. Aberrent. Invraisemblable. Apocalypse Now… Des explosions de partout… Impossible d’observer quoi que se soit dans la vitre blindée centrale. Des éclairs éblouissants, des lumières éclatantes étincelaient chaque seconde. Des explosions sans nom dont on pouvait sentir la chaleur au fond de soi-même… Tout cela dans un silence presque inquiétant.
Sur le radar on détectait clairement deux gros attroupements qui s’affrontaient : près de trois cents vaisseaux de toutes tailles d’un côté, la plupart en orbite autour d’une planète qu’ils devaient sûrement défendre. Le deuxième groupe était constitué de près d’un millier d’attaquants en majorité de petits vaisseaux, dont il leur manquait l’avantage de la force de frappe.
Je ne sais pas comment mon cerveau a pu retenir tout ça. A peine quarante secondes après notre arrivée nous avons senti une énorme secousse, sèche mais grave. La moitié du vaisseau était dégradé, touché, le colonel a eu du mal à gérer la situation.

- Pering ! il me faut un rapport complet de l’état de nos système primaire ! Jackson, préparez un saut en hyperespace, Farrel il me faut une dérivation de l’énergie sur les boucliers maintenant !
- Dérivation faites, boucliers avant a 97%, bouclier arrière à 43%
- Impossible d’entamer le moindre saut mon colonel ! J’ai essayé de contourner le système automatique mais les moteurs ne sont même plus alimentés !
- Perring ! Etat des moteurs conventionnels !
- Opérationnels major !
- Pilotes, nous engageons une descente aux enfers ! Calculer la trajectoire la moins exposée en direction de la planète. Je veux que l’on redirige la puissance des boucliers avants sur les boucliers arrières.
- Mon colonel nous ne savons pas si l’atmosphère est viable.
- C’est un ordre !

A ce moment là mon esprit ne désirait qu’une chose, foutre un pain à Cowel et bouger le plus loin de cette scène infernale. L’alarme assourdissante qui résonnait dans le vaisseau et les chocs des tirs sur nos boucliers rendait impossible la plus simple concentration. Du moins c’était le cas pour moi.

Alors que l’on entrait difficilement dans l’atmosphère sans décélérer, quatre petits vaisseaux ennemis nous avaient pris en chasse. Théoriquement le Galactica n’en aurait fait qu’une bouchée. Malheureusement la moitié des systèmes de combat était HS ou incontrôlables. La coque ne pouvait supporter une telle arrivée en atmosphère d’autant plus qu’elle avait l’air trop dense pour être respirable. Cowel a tout simplement ordonné l’arrêt le plus rapide possible du vaisseau, les quatre chasseurs n’ont pas eu le temps de voir notre bouclier arrivé sur eux. Malheureusement ces petits jeux de pilotage ont surtout conduit à la perte de contrôle du vaisseau, qui tomba comme une très grosse bête sans vie dans un océan. Le choc a été tel que chacun de nous a perdu connaissance au même moment.

Le mélange de l’alarme et de gouttes d’eau glaciales tombantes me réveilla quelques instants plus tard. La première chose que je remarqua à mon réveille était Johnson faisant un massage cardiaque à Rose. Lorsqu’il me vit conscient il me lâcha :

- Matt ! Occupe toi du colonel, derrière toi ! Il est gravement touché.

Je ne savais quoi lui répondre… Contrairement à lui je n’étais pas médecin pourtant dans cette situation de crise je n’osais pas me défiler. Mais lorsque je me suis retourné… En supposant que tu n’a pas forcément le cœur bien accroché je t’épargnerai les détail du corps de Cowel en évitant de préciser quels membres de son corps avaient été arraché par l’énorme poutre métallique qui soutenait le niveau. Il était inconscient et, par réflexe, la première chose que j’ai faite a été un massage cardiaque probablement inutile dans son cas.

- Putain Matt ! Viens ici tu t’occupe de Rose. Elle perds du sang au niveau de la hanche maintient lui fortement cette compresse à l’aide de tes jambes. Fais lui un massage cardiaque et rappelle toi de ce que tu a appris en caserne quoi merde !

Alors qu’il se précipita vers Cowel, je me mis immédiatement en action. A peine trente seconde plus tard Rose revenait à elle et Johnson revenait vers moi l’air trop énervé pour que je lui rappelle qu’en tant normal je ne suis pas sous ses ordres. Remarque un médecin devient souvent une sorte de dieu que l’on n’ose pas contredire dans ce genre de situation.

- C’est fini pour Cowel. Parker et Jackson sont mort eux aussi. Les autres ont l’air seulement inconscient mais je préfère vérifier chaque blessure. Rose, reste assis et essaye de tenir cette compresse bien contre ta blessure. Tu n’as rien d’important et je t’ai donné un minimum de morphine mais en attendant tu restes assis et consciente !
Matt tu devrais vérifier l’état du vaisseau, on a du couler dans un océan. Les boucliers ont l’air de tenir mais la coque ne supportera pas une pression trop forte.
- J’y cours.

Arrivé sur des ordinateurs en état de fonctionnement je crois me rappeler qu’il m’a suffit de deux minutes pour tirer une conclusion simple et claire. Revenue sur la passerelle la plupart de l’équipage était de nouveau sur pied. Johnson, Farell et O’Neal n’avaient rien, Terrence avait le bras cassé et Rose une coupure profonde à la hanche.

- Major Terrence nous avons un problème.
- Sans déconner ?
- Major nous avons coulé dans une mer peu profonde. Les boucliers sont HS et la coque est fissurée par plusieurs endroits. La pression nous empêchera de remonter sans combinaison et nous n’en avons plus. La solution la moins risqué est l’utilisation des X-302 mais le problème…
- …Est que nous allons devoir laisser la porte, les ZPM et la plupart de nos équipements de survie derrière nous.
- Oui major. Nous pouvons prendre les ZPM mais sans la porte ils nous seront sans grande utilité, d’autant plus que nous ne connaissons rien à la technologie locale. Il serait plus judicieux de donner la priorité aux vivres et à des équipements de survie.
- Combien de temps avons-nous Capitaine Lacoste ?
- Dans 8h l’oxygène se fera inexistant mais dans près de 7h il nous sera impossible de réaliser le moindre geste trop complexe. S’il vous faut un ultimatum, je donnerai 6h avec une marge.
- On s’active ! Johnson vous restez avec Pering, vous l’installez dans un X-302 à vos côtés, profitez en pour nous donner l’état des hangars. Les gars je veux vous voir bouger plus vite que je n’ai jamais vu bouger une prostituée dans mon lit ! Lacoste, Farell vous vous occupez des vivres. O’Neal, avec moi, Miller et Anders vous récupérez le matériel médical et les appareils de première utilité. Go go go.

En moins de vingt minutes tout était emballé. Farell et moi terminions de coordonner des trajectoires et une destination en surface. C’est ainsi qu’un autre problème a fait son apparition, l’analyse de l’atmosphère ne laissait pas croire à une air respirable. Les trajectoires établies, au bout de quinze minutes, nous nous dirigions vers les hangars. J’étais en communication radio avec le major.

- Major, nous nous dirigeons vers le hangar 2B. Nous avons deux chariots blindés en équipements, où êtes vous ? Terminé.
- Négatif capitaine. Dirigez vous vers le hangar 3C au plus vite. Les hangars B sont complètement inondés. Il ne reste plus que vous. Nous commençons à embarquer. Terminé.

Je ne me souvenais plus très bien à ce moment si j’avais précisé à Terrence qu’il nous restait facilement 6h. Quoi qu’il en soit tout devait être fait en moins d’une heure, évacuation comprise. Ainsi Farell et moi nous courions comme des fous furieux, un chariot à roulette chacun transportant quelques kilos d’équipements et de vivres. Trois minutes plus tard on avait atteint la dernière ligne droite. Avec de l’eau jusqu’aux genoux l’affaire devenait tout de suite plus délicate de transporter les chariots sur les trente-cinq mètres restants.
A peine dix minutes plus tard nous étions au point de rendez-vous en train de charger les derniers paquets à bord des X-302.
Cinq minutes plus tard nous avions tous embarqué. Nous étions deux par X-302. Moi avec Farell, Johnson gardait toujours un œil sur Rose, le Major avec O’Neal et Miller avec Anders. J’ai été le premier à prendre la parole.

- Major la trajectoire principale a pour destination un genre de prairie à vingt kilomètres de la côte. Nous devons compter près de quinze minutes pour y arriver. J’ai transmis la trajectoire et les deux de secours dans les ordinateurs de vol. Terminé.
- Bien reçu Lacoste. Les gars, faites tourner vos bolides. Imprimez les trois coordonnées. Si quelque chose déconne ont se donne tous rendez vous à NYC, où en dernier cas, à Toronto. A tout de suite ! Terminé.

Je n’ai pas vraiment eu le temps de lui demander pourquoi est-ce qu’il avait donné des noms aussi différents à ces deux destinations mais ce n’est pas ce qui m’importait le plus. Farrel était aux commandes et de mon côté je continuais une analyse que j’avais rapidement entamé sur le Galactica. L’air de cette planète n’était pas tout à fait la même que sur Terre ou sur les autres planètes terra formées. D’après ce que concluait l’ordinateur elle était respirable à petite dose. Merci, cool, mais ça signifie ? J’en avais personnellement conclu que « petite dose » revenait à « ne pas traîner ici trois plombs ».
Lorsque notre X-302 transperça la surface de la mer le choc a été assez violent. Je me souviens d’avoir regardé sur le coté gauche de l’appareil et d’avoir vu, au milieu d’une eau paradisiaque et bleu comme un ciel d’été, une énorme forme sombre, un énorme monstre marin qui n’aurait jamais dû finir comme cela. C’est la dernière fois que nous avons vu le Galactica. J’avais l’impression de commencer à perdre espoir sur la mission et sur notre retour sur Terre. Alors que nous avions finalement atteint notre altitude de vol, trois explosions ont surgit de nulle part, le 302 de Miller/Anders était touché à l’aile droite et entamait une descente aux enfers ou plutôt un retour prématuré dans la mer gelé qui nous avait déjà fait prisonniers.
Farrel prit les choses en main.

- Major ! Deux chasseurs à cinq et huit heures. Je prends en chasse le premier. Terminé.
- Reçu. Terminé.

A peine Farrel avait terminé son « terminé » qu’il avait déjà immobilisé notre 302 d’une force sans nom, le vaisseau ennemi à cinq heures s’est tout de suite retrouvé à l’heure du déjeuner. Alors qu’il tenta une manœuvre de redressement il fit surtout la connaissance d’un missile « Made in Earth ». Je n’avais pas lâché mes yeux de mon écran d’ordinateur qui approfondissait les analyses. J’entendis une première explosion, puis quelques secondes après Farell qui me précisa que le second vaisseau ennemi était neutralisé.

- Matt, le major vient de foutre en l’air le second vaisseau. Les anciennes coordonnées sont corrompus ils nous donne rendez vous à NYC.
- John il est peu probable que l’on puisse sortir de nos 302. Je transmet ça à Johnson il doit confirmer.
- Matt, John, je viens de recevoir ces analyses… C’est invraisemblable…
- D’après ce qu’en conclut l’ordinateur l’atmosphère est viable, en quelques sortes, mais j’en doute. Tu confirmes ?
- Tu rigoles… un appauvrissement en diazote, un taux d’argon et de dioxygène extrêmement élevé… Ca explique la densité de l’atmosphère. Une seule bouchée d’air et la mort est assuré.
- Tu peux répéter Marc ?
- Nous ne pouvons quitter les X-302.

A ce moment la le silence pesant qui précédait le passage de la porte et que l’on avait retrouvé sur la zone de combat était revenu. Plus personne n’osait poser la question qui traînait dans chacune de nos têtes… Les trois X-302 étaient alignés et nous nous regardions chacun les yeux dans les yeux l’air de dire « je sais que tu as une solution, vas y on t’écoute ». C’est là que la dernière personne que l’on aurait pensé rompre le silence brisa la glace d’un ton courageux. Rose me demanda par radio avec l’attention de tout le monde.

- Matt. Sais tu combien de temps il nous reste ?


A suivre
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Très bonn e suite, dans la lignée de la première !
Eh ben ils ont pas de chance nos héros !
Les 301 il sont comme dans la série ou c'est un autre modèle ?
Continu !
Dernière modification par Eddy le 19 avr. 2007, 18:18, modifié 1 fois.
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Message non lu par Sethy »

CITATION (Eddy,Jeudi 19 Avril 2007 17h18) Très bonn e suite, dans la lignée de la première !
Eh ben ils ont pas de chance nos héros !
Les 301 il sont comme dans la série ou c'est un autre modèle ?
Continu !
Merci =).

Sinon tu viens de me faire percuter quelque chose ^^ Ce ne sont pas des 301 mais des 302 =D. Suis-je bête le 301 n'a pas tenu longtemps =p. Correction faite.

Sinon oui, les 302 sont les même que ceux de la série en apparence, mais on peut supposer qu'au fil des quelques années passés il y a eu des changements au niveau des équipements.
Dernière modification par Sethy le 19 avr. 2007, 20:36, modifié 1 fois.
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Message non lu par Eddy »

Merci pour la précision je me disais bien que les 301 c'était bizar.

Les suite est prévue pour quand ?
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Message non lu par Sethy »

CITATION (Eddy,Jeudi 19 Avril 2007 19h57) Merci pour la précision je me disais bien que les 301 c'était bizar.

Les suite est prévue pour quand ?
Je ne peux rien dire ça dépend de mes nuits et de mes journées =D. Le troisième chapitre est déjà entamé et j'ai le quatrième en tête. Normalement cela ne devrait pas mettre beaucoup de temps.
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Message non lu par Anubis_31 »

Excellent !!!! Je me suis régalé !

Par contre as-tu lu mes fanfictions Ad Vitam Et Post Mortem ??? Car dans mes fics, c'est un super jumper qui arrive dans une galaxie inconnue au centre d'une bataille interplanètaire !!
En tout cas c'est excellent !!
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Message non lu par Sethy »

CITATION (Anubis_31,Jeudi 19 Avril 2007 20h12) Excellent !!!! Je me suis régalé !

Par contre as-tu lu mes fanfictions Ad Vitam Et Post Mortem ??? Car dans mes fics, c'est un super jumper qui arrive dans une galaxie inconnue au centre d'une bataille interplanètaire !!
En tout cas c'est excellent !!
Merci =). Non pas du tout je commence doucement à lire d'autres fanfics afin de voir les choses à faire et à ne pas faire ^^. Je vais jeter un oeil à tes fics.

PS : mise à jour du premier post. En fin de post, après le premier chapitre j'ai inscrit l'équipage initial de l'expédition car je pense qu'il puisse y avoir des confusions dans les dialogues (j'espere que non mais je préfere prévoir =)).
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Message non lu par Mac kay4 »

Comment dire ce que je ressent euh ses génial magnifique excellent bref
bonne idée, lecture agréable suspense au rendez vous que demande de plus .
AH j'ai oublier continue et on attent tous la suite . :clap:
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Message non lu par Sethy »

CITATION (Mac kay4,Vendredi 20 Avril 2007 20h43) Comment dire ce que je ressent euh ses génial magnifique excellent bref
bonne idée, lecture agréable suspense au rendez vous que demande de plus .
AH j'ai oublier continue et on attent tous la suite . :clap:
Merci beaucoup =).

Voici la suite =). J'ai eu quelques manques d'inspiration mais finalement je pense y être bien arrivé.
Je note que désormais, les écritures en italique reviennent à un dialogue en Ancien ^^.

CHAPITRE III – « New York City »


Quel jour étions nous ? Quelle était la date d’aujourd’hui ? Aucune idée. Aucune importance. Cela faisait près de vingt cinq minutes que nous avions quitté le Galactica et l’on devait déjà décompter trois décès et deux disparus. Nous n’étions plus que six, coincés dans des X-302 à moins de mille mètres d’altitude. Nous nous approchions de New York City, notre second point de rendez-vous. Malheureusement, notre oxygène était limité et l’atmosphère toxique. Rose a été la première à poser la seule question d’intérêt général.

- Matt. Sais tu combien de temps il nous reste ?
- Nous avons bien chacun une bouteille supplémentaire que l’on pourrait ajouter aux réserves de base des 302. On gagnerait quatre ou cinq heures sur une mort certaine…
- Je ne comprends vraiment pas les gars. Regardez autour de vous quoi ! Regardez cet écosystème qui semble si proche du notre… Enfin, mis à part cette étrange végétation au feuillage… Euh bleu… Que nous survolons… Hum… Bon très bien, on ne pa-ni-que-pas ! Voilà ce que l’on devrait faire : prendre contact avec les autochtones. Que peut il nous arriver de pire ?

Le major qui devait être le dernier à avoir encore un minimum de sang froid reprit la situation… Relativement en main.

- Rose silence radio ! Nous ne découvrons pas notre position. Gardez tous la trajectoire initiale en direction de NYC. Farell émettez sur un rayon de vingt kilomètres notre position en crypté, Miller et Anders ne sont encore que disparus. Johnson et Lacoste vous continuez ces foutues analyses ! Je veux pouvoir sortir de ce bocal dans la prochaine heure qui s’écoulera. Johnson, l’état de Pering ? Terminé.
- Sauf votre respect elle va mieux que votre bras Major.
- Très bien. Rendez vous au sol dans trois minutes.

Alors que l’on entamait la descente sur notre objectif comme prévu, nos radars commençaient à perdre complètement les plombs. Des dizaines et des dizaines d’échos terrestres nous parvenaient. Et alors que l’on se trouvait à moins de quarante mètres d’altitudes, en vol statique, nous assistions à un spectacle des plus étonnant. Près d’une centaine d’êtres humains, des femmes, des hommes mais aucun enfant. Très peu d’entre eux étaient vêtus mais tous couraient en cherchant au fond de leur volonté les dernières forces qui devaient leurs rester. Tous apparaissaient à la lisière d’une forêt dense, regagnant la plaine et espérant, je pense, atteindre les montagnes de l’autre côté. A la vue de ces êtres si humains je pense que nous avons tous eu la même idée dans nos esprits. Le major ordonna l’atterrissage des 302 immédiatement afin d’entrer en contact avec ces autochtones.
Si ça c’était passé de cette façon …. Je me demande encore maintenant pourquoi, à ce moment même, nous n’avons pas calculé que ces personnes avaient d’autres choses à faire. Pourquoi est ce qu’en les voyant courir comme des détraqués notre première réaction a tout de même été de les arrêter pour un « bonjour, vous m’avez l’air bien en vie pour cette atmosphère de mort, quel est votre secret ? »
Nous n’avions pas encore atteint le sol que la totalité de ces hommes et ces femmes prirent peur en nous apercevant. A partir de ce moment tout a été quasiment instantané. Les autochtones se sont immobilisés. La plupart on jeté un œil en arrière portant notre attention vers la forêt si sombre que l’on y apercevait rien. Deux explosions retentirent juste au devant de nos appareils en plein dans l’attroupement que nous avions causé et des tirent surgirent de l’immense végétation bleutée. Le major fut le seul à avoir eu le réflexe de gagner de l’altitude. Farell et moi avons eu de la chance en évitant miraculeusement les salves ennemies ce qui n’a pas été le cas de Johnson et Rose. Deux tirs leurs avaient endommagé la coque. Au même moment Farell prit les choses en main.

- Matt les missiles trois et quatre, je regagne de l’altitude. Il y a deux groupes ennemis à onze et douze heures, mate le radar !
- Bien reçu missile trois et quatre verrouillés. Missiles lancés. Major le 302 de Johnson n’est plus pressurisé et ils sont en silence radio. Nous sécurisons leur vaisseau. John verrouille nous sur leur position. Je verrouille l’ennemie à 37 ; 5 ; 203. Missile cinq lancé.
- A tous les 302, je signal un groupe d’ennemis en fuite à deux heure à plus de dix-huit Km/h. Ne pas les prendre en chasse. Je répète, ne pas les prendre en chasse. Plus aucun tir enregistré. Terminé.
- Bien reçu Major. Matt, je nous pose. Un contact avec Johnson ?
- Négatif. Ils sont dans la merde, leur coque est probablement atteinte. Leur 302 risque de perdre tout son oxygène.

Quelques secondes plus tard le Major et O’Neal nous avaient rejoint au sol. Lorsque l’on vit Johnson sortir précipitamment de son appareil ont a pas tout à fait saisit sur le moment. Jusqu’à ce qu’il sorte Rose du cockpit et l’allongea sur l’herbe verte de la plaine aux cotés d’autres corps inconscients, sanglants. Vérification du pou, nouvelles compresses, piqûre… Je su après qu’elle avait reçu une décharge électrique qui l’avait assommé. En moins de quarante seconde elle était hors de danger et il se pressa de nous demander de l’aide. Je ne me souviens pas d’avoir vu le major hésité de nous ordonner de sortir des appareils malgré la toxicité de l’air. Une fois les pieds littéralement sur terre, Terrence, O’Neal, Farell et moi-même étions effrayés par le spectacle de mort qui nous était offert. De mémoire je dirais que la moitié des autochtones avait pu fuir. L’autre moitié restante jonchait l’herbe de la prairie. Le major laissa la parole à Johnson qui ne resta pas inactif.

- Major, le Dr Pering est sauve. Nous devons nous occuper des autres blessés. J’ai besoin que l’on sorte le reste du matériel médical et d’aide.
- Reçu capitaine. Farell et O’Neal aidez notre médecin ! Lacoste, retournez dans le 302. Je veux l’état des dégâts matériels, une surveillance constante du périmètre et il me faut l’approfondissement de ces maudites analyses sur l’air.

Nous sommes resté près de quatre heures sur place. Nous n’avions plus que deux 302 opérationnels et les analyses concernant l’atmosphère s’avéraient incompréhensibles. Au bout de ces quatre heures le major m’avaient appelé afin d’assister Johnson. Je questionnais notre supérieur.

- Monsieur, qu’en est-il des blessés ?
- Nous décomptons treize décès et cinq personnes sont mourantes. Johnson a pu stabilisé une dizaine de blessés grave. Il est actuellement en train de s’occuper d’une femme qui refuse des soins. Nous allions lui donner de la morphine mais d’après O’Neal elle parlerait Ancien. Vous parlez la langue. Allez jeter un œil.

Ce que Terrence appelait femme, était en fait une très belle et jeune femme qui devait tourner dans les vingt cinq ans. Sur place j’ai été stupéfait de me rendre compte qu’O’Neal était dans le vrai.

- Matt laisse tomber je lui ai injecté de la morphine elle commence à tomber dans les vaps
- Attend elle est toujours consciente. Hey m’entendez vous ? Hey ne vous endormez pas, est-ce que vous m’entendez ? Nous ne vous voulons aucun mal, nous allons vous soigner.
- Sigh… Partez… Laissez moi... Partir… Nous… Partir…. Loin… Arrêtez…
- Hors de question. Vous avez le poignet tordue et une hémorragie trop importante pour que l’on vous laisse partir. Calmez vous.

- Qu’est ce qu’ils peuvent bien se raconter ces deux là ôÔ ?
- Aucune idée major… Moi et les langues étrangères… Il doit lui sortir le truc des « amis qui ne veulent pas leurs faire de mal mais juste les aider » patati patata…
- Major, je n’ose le croire mais c’est bel et bien de l’ancien. Marc, elle doit s’en tirer non ?
- Si, si ne t’en fait pas. O’Neal, occupe toi d’elle je bouge.

Aussitôt le major voulut me demander des nouvelles sur les analyses en cours. Au même moment un signal radio se fit entendre dans nos talkies. Un signal complètement brouillé, à peine audible. « Mes..ge reçut … Dirigeons… Toronto … 2… rationnel… heures, Termin… »

- Major, c’est Miller et Anders, ils répondent à notre message. Mais c’est vraiment trop brouillé…
- Lacoste, selon vous qu’est ce qui pourrait brouiller autant un signal radio ?
- On a une guerre qui pète en orbite au dessus de nos têtes, on est quasiment entouré de montagnes…
- Occupez vous d’éclaircir ce message capitaine.
- Oui Major.

Je m’étais rendu de nouveau au 302. Les analyses sur la composition de l’air m’interpellaient de plus en plus car étaient de moins en moins logique. Alors que l’ordinateur essayait d’éclaircir le signal radio j’entendit que Rose avait repris conscience et s’était remise sur pied. Cinq heures s’étaient écoulées et je commençait à me poser des questions sur ce qui allait encore nous tomber sur la tête. Depuis la surface nous pouvions parfois observer de petites explosions au loin dans le ciel. Un silence dérangeant régnait dans le 302 jusqu’à ce qu’il fut brisé par un coup de feu qui me fit sursauter par la même occasion. Rose s’était rendu vers moi en courant.

- Matthieu venez, il se passe quelque chose.

Je sortais de l’appareil pour voir le major et O’Neal pointant leurs Beretta M9 sur deux autochtones seulement vêtus d’un genre de blouse sale, tachetée de sang. L’arme de Terrence était encore fumante.

- Rose que s’est il passé ?
- Certains sont déjà reparti vers les montagnes mais ces deux là ne veulent pas laisser un de leurs amis blessé que Johnson a traité. Le major a tiré un coup en l’air pour les faire reculer.
- Capitaine Lacoste. Essayez de leur dire poliment qu’il est hors de question que leur ami parte dans cet état.
- Major ce n’est peut être pas notre affaire…
- Faites le capitaine
- Hum … Bonjour ? Heu… Ecoutez, votre ami n’est pas vraiment en état de se déplacer, qui plus est pour allez faire un peu d’escalade… Si vous voulez bien, restons tous ensemble avec vos blessés jusqu’à ce que la situation se calme un peu. Nous n’avons qu’un seul médecin, débordé…
- Nous devons partir. Nous ne pouvons pas rester ici à découvert. Je ne sais pas qui vous êtes étrangers, mais vous allez nous laisser partir.
- Votre ami pourrait mourir si vous…
- Vous rester ici, vous mourrez. Nous restons ici, nous mourrons tous. Nous ne partirons pas sans mon frère.

- Major nous devrions les laissez partir. Johnson est débordé de travail et nous n’avons pas réellement le droit de les en empêchez, nous ne sommes pas chez nous. J’ajouterai que nous devrions nous aussi nous mettre à couvert. Nous ne savons vraiment pas ce qui se passe sur cette planète.
- Que vous on t-ils dit capitaine ?
- La même chose que la jeune femme. Ils craignent de rester à découvert sur cette planète. Je pense qu’ils ont de bonnes raisons de croire que ceux qui les ont attaqué risque de revenir. Ils en savent mieux que nous.
- Négatif. Johnson continue de s’occuper des derniers blessés.
- Et pour leur frère major ?
- Qu’ils s’en aillent. Ils sont responsables d’eux-mêmes.

Les deux hommes emmenèrent leur blessé et on les vit s’enfoncer dans la plaine en direction des montagnes. Quelques dizaines de minutes plus tard l’ordinateur avait plus ou moins amélioré le signal radio. « Mes..ge reçut … Dirigeons vers Toronto … 302 non opérationnel… Arrivons… 15 heures, Terminé… ». Alors que j’allais en informer le major ce dernier venait m’informer un bilan tragique.

- Capitaine. Johnson a terminé l’opération de secours. Nous devons décompter vingt huit morts et douze mourants. Seulement vingt et un ont été mit hors de danger dont huit sont repartis. Sur les treize survivants que nous gardons, trois sont gravement blessés.
- Dans quelle merde avons-nous atterrit….
- Il me faut des nouvelles Capitaine. Ces analyses sur l’atmosphère, qu’avez-vous à rapporter ?
- C’est du chinois major… Par contre le signal radio que nous avons reçu est clair. Miller et Anders sont toujours en vie. Je ne pense pas qu’ils soient gravement blessé Je n’ai pas réussi à déterminer leur position mais une chose est sûr : ils se dirigent vers Toronto.
- Merde…
- J’ai déjà envoyé notre position par signal radio. Je doute qu’ils puissent le recevoir nettement.
- Très bien capitaine.

A ces mots le major était allé voir Johnson. Ce dernier continuait d’affirmer qu’aucun des trois blessés graves ne pouvaient se déplacer et avait ajouté que deux d’entre eux risquaient de mourir. Terrence me demanda finalement d’entrer en contact avec les onze blessé conscients. Le contact a été assez difficile, je me rappelle qu’aucun d’entre eux ne voulait m’adresser la parole. Je suppose qu’ils avaient du traverser grand nombre d’épreuves difficiles avant d’arriver là. Pourtant, dès que je leur ai expliqué que nous devions quitter la zone, une d’entre elle, celle avec qui j’avais « discuté » auparavant prit la parole. Nous avons discuté environ une dizaine de minutes sur le devons nous, devons nous pas laisser les trois blessés graves derrière nous. Au bout de ces dix minutes nous nous étions divisé. Notre équipe accompagné de quatre autochtones dont cette jeune femme allions repartir en direction des montagnes, qui se trouvaient sur le chemin de Toronto, notre troisième point de rendez vous. Les autres avaient décidé de rester auprès de leurs blessés. Nous leurs avions laissé un équipement médical et peu de vivres avant de nous mettre en route. Ne disposant plus que de deux X-302 en état de voler le major avait décidé de cacher les appareils et de rejoindre Toronto à pied…

- Les montagnes doivent se trouver, à vue d’œil, à près d’un kilomètre. O’Neal et Farell vous piloterez les appareils et vous nous attendrez là-bas. On garde un contact radio constant.
- Bien major.

Les 302 partis, les au revoirs fais, nous commencions, Le major Charles Terrence, Rose Pering, Marc Johnson, moi et la petite troupe locale, notre marche vers les montagnes. Sur le chemin j’en avais profité pour en apprendre davantage. La jeune femme qui était la seule à apparemment vouloir m’adresser la parole s’appelait Kayameoliana. Je l’avais appelé Kayna et ce qui me plaisait en elle était son approche très chaleureuse même dans des moments les plus terribles. Elle m’en apprit un peu plus sur la guerre qui sévissait.

- Non… Ce qui se passe en ce moment même en orbite n’est pas un combat isolé. En réalité nous sommes en guerre depuis plusieurs dizaines d’année contre les Torhyamaelitiah.
- Attend, attend n’en dit pas plus. Ceux là on va les appeler les totos si tu veux bien =).
- Si tu veux. Quoi qu’il en soit nous avions engagé une paix particulièrement instable il y a environ huit ans. Mais cela fait près de six moi que les combats ont repris. Je n’en sais pas plus. J’étais prisonnière d’un vaisseau de raffinement des minerais depuis deux mois. Ce dernier à subit beaucoup d’avaries durant le combat qui se déroule en ce moment même. Il s’est quasiment écrasé sur cette planète et nous avons pu nous échapper.
- Ah, donc ce n’est pas ta planète ? Tu n’es donc sûrement pas au courant d’une quelconque anomalie dans l’atmosphère qui la recouvre…
- Je ne vois as de quoi tu parles. Je ne vois pas du tout. Je viens d’Athemelia. Notre race…
- Ton peuple…
- Excuse moi ?
- Ton peuple… tu vois la race correspondrait à l’humanité, toi, moi, Marc, même Michael Jackson…
- Non. Comme je te disais, ma race, les Alterans, ont colonisé une douzaine de planètes représentant presque chacune une colonie. D’après la légende, nos ancêtres étaient confrontés à un ennemi tel, qu’ils ont du fuir en direction de cette galaxie. Durant cette fuite, la flotte était divisée en onze colonies différentes par leurs idéologies et leurs croyances.
- C’est cet ennemi que vous fuyez en ce moment ?
- Non. J’ai entendu des choses sur cet ennemi que je n’ose croire, que je n’ose dire.
- A quoi ressemblent t-ils ? Sont-ils humains ? Ont –ils une technologie avancée ? Ont-ils un vilain serpent dans le bide ?
- Ce sont des copieurs, voilà tout…


Kayna semblait s’énerver au fur et a mesure qu’elle me parlais sur le sujet. J’arrêtai de la questionner.
Une dizaine de minutes plus tard nous avions rejoint Farell et O’Neal en bas des montagnes. Le 302 de Farell était déjà caché sous une tonne de feuillage alors que O’Neal se tenait près de l’autre 302, attendant de nous annoncer, de nouveau, une mauvaise nouvelle.
Pendant ce temps Johnson et Rose offrait les derniers vêtements que nous avions aux alterans qui nous accompagnaient. De la nourriture avait été distribué et les soins révisés. Le bras du major était toujours en piteux état mais il se soignait. Rose n’allait pas mieux mais le peu de morphine que Johnson lui administrait la calmait. Kayna allait beaucoup mieux. Les autres blessures étaient moins graves.
De mon côté mon attention était fixée sur O’Neal qui m’inquiétait. Il appelait notre supérieur…

- Major, vous devez voir les derniers relevés de l’ordinateur.

Le major grimpa sur le 302 et fixa l’ordinateur de bord.

- Lieutenant, c’est bien ce que je pense ?
- Oui major. Une masse radioactive à la surface de la planète. Nous sommes en plein milieu d’une guerre nucléaire…

A suivre …
Dernière modification par Sethy le 22 avr. 2007, 03:28, modifié 1 fois.
Eddy
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Re: [FANFIC]Perdu dans l'univers

Message non lu par Eddy »

Très bonne suite !
On sait maintenat qu'ils se trouvent dans une galaxie ou les Alterans ont vécus.
La suite est horrible avec A suivre

Continu !
Dernière modification par Eddy le 24 avr. 2007, 18:23, modifié 1 fois.
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Re: [FANFIC]Perdu dans l'univers

Message non lu par Sethy »

Voici la suite. Un chapitre un peu plus court et plus calme que les autres.
Les trois prochains chapitres sont déjà bien intégré dans ma tête, je vais essayer de prendre un peu plus de temps pour les écrire.

CHAPITRE IV – « Le calme après la tempête »

- Lieutenant, veuillez nous expliquez ce que vous voyez sur cet écran.
- Major l’ordinateur n’enregistre que peu d’informations. Il y a beaucoup d’interférences. Une explosion nucléaire a néanmoins eu lieu à moins de mille trois cents kilomètre de notre position. Je ne peux donner la masse et la composition de la bombe mais je certifie que nous sommes hors de danger.
- Ces fils de putes nous explosent de bombes A…
- Major nous ne savons pas si…
- C’est pourtant clair je trouve. La planète devient bien trop dangereuse. Soit il s’agissait d’un tir dissuasif, soit du premier jet d’un bombardement global. Lacoste demandez leur combien de temps nous devrions mettre pour traverser les montagnes. O’Neal cherchez dans un 302 un détecteur de radiation et embarquez le.

J’avais demandé aussi bien à Kayna qu’aux trois autres inconnus, personne ne connaissait le coin. A première vue la traversée des montagnes n’allait pas mettre plus de vingt quatre heures. Avant de repartir O’Neal avait envoyé un nouveau message annulant le dernier et confirmant le rendez vous sur Toronto.
A peine deux heures plus tard nous avions déjà fais un bout de chemin. La nuit commençait à tomber et la fatigue se voyait sur chacun de nos visages. Le major nous avait permis d’installer un camp assez grossier. Aucune tente n’avait été montée et de simples sacs de couchages jonchaient le sol autour de trois becs benzènes allumés. Quelques dizaines de minutes plus tard il faisait nuit, deux petites lunes étaient pleinement visibles et des explosions continuaient à animer le ciel à l’horizon. Le major et O’Neal étaient déjà endormis. Rose discutait avec Johnson tandis que les quatre alterans s’étaient écartés pour parler entre eux. Je crois me souvenir que l’un d’entre eux avait les larmes aux yeux. Il pleurait. Ils se racontaient des histoires personnelles, ce qu’ils avaient traversé, la perte de leurs êtres chers, de leurs familles… Je n’osais pas m’immiscer dans leur cercle et je décidai donc de rejoindre Marc et Rose. Ils discutaient de la vie qu’ils avaient laissée sur Terre, de leurs petites familles… Rose sorti un paquet de clopes de son sac et Johnson soupira.

- Qu’est ce que tu fou avec ça ?

Elle lâcha un large sourire hypocrite et s’exprima

- Marc. Je me suis démoli la jambe, pris quarante mille voltes en pleine tête, j’ai assisté à un massacre complet et je me retrouve pommé sur une planète dans une galaxie complètement coupé de la voie lactée avec quatre guignols complètement muets et une équipe sans la moindre idée de sauvetage. Je pense bien en avoir mérité une non ?
- Vous vous connaissez depuis longtemps ?
- Avant de rejoindre sg3, Marc et moi étions tous deux affecté à sg27. On doit se connaître, je ne sais pas, depuis près de quatre ans. Je venais à peine de décrocher mon doctorat.
- Et les autres ?
- Comment ça ?
- Cowel, Jackson, Parker…
- Non.

Je crois que Rose ne voulait pas en parler davantage. La mort de trois de nos confrères ne pesait pas encore sur nos esprits et je suppose que l’on voulait tous retarder ce moment. Johnson partait se coucher et j’avais pour ordre de garder le camp pendant l’heure et demie qui suivait. Rose et moi discutions de comment nousaurions bien pu quitter cette planète…

- Regardez Matthieu, tout la haut. Ca à l’air de se calmer.
- Le ciel se couvre… Je ne suis pas sûr que vous ayez raison… Il y a cinq minutes je vous entendais dire à Johnson que l’on n’avait aucun plan de secours ?
- Pourquoi ? Ai-je tort ?
- J’aimerais bien. Une fois que l’on aura récupéré Miller et Anders je pense que nous devrions retourner dans le Galactica. D’une façon ou d’une autre… Je ne sais même pas si cette planète dispose d’une porte des étoiles.
- D’après ce que vous avez dit ce sont des anciens, ils doivent sûrement avoir une porte quelque part sur cette planète. Vous leur avez demandé ?
- J’en ai discuté un peu avec Kayna. Il y aurait près d’une demi-douzaine de portes sur cette planète mais elle est persuadée qu’elles ont été déplacées, réutilisées, pour le combat qui se déroule en ce moment.
- On pourrait, je ne sais pas, prendre des 302, voler en direction du bordel qui se trame dessus de nos têtes, aborder un vaisseau mère… Un truc dans le style…
- C’est vraiment incroyable. Après tout ce que vous avez vécu ces dernières heures vous ne montrez aucune peur, aucune inquiétude sur ce qui nous réserve. J’aime ça.
- Peut être parce que je n’en ai aucune… Ecoutez, mise à part que c’est ma première clope depuis je ne sais pas combien de temps, quand vous savez que votre marie et votre petite fille qui vous aime compte sur vous, pense à vous, vous avez le sentiment que rien ne peut vous arriver. Vous devenez comme… Indestructible. Vous positivez.
- Et vous, vous pensez souvent à eux je suis sûr, c’est ce qui doit vous faire avancer. J’ai connu ça à une époque.
- Qu’est-il arr…
- Tssss. Ne posez même pas cette question. Je vais allez faire une ronde rapide, Je pense que vous devriez vous coucher, demain nous bougeons toute la journée. Bonne nuit.

J’étais complètement crevé mais c’était la seule excuse que j’avais pour ne pas avoir à parler de mon passé. J’allais m’enfoncer légèrement dans le petit bois qui nous abritait des possibles chasseurs ennemis quand Kayna me rejoignit. Elle voulait en savoir plus sur nos projets pour demain. Je lui expliquai simplement que nous avions un rendez-vous planifié et que nous devions nous rendre au-delà de ces montagnes le plus rapidement possible. Elle souhaitait en réalité me prévenir qu’à l’aube, ils allaient partir tous les quatre en destination d’un refuge dans les montagnes. Etait-ce des au revoirs personnel ? J’en doute. Sûrement que les autres ne voulaient toujours pas s’adresser à nous. Nous étions reparti en direction du camp. Je terminai ma surveillance, puis réveilla Johnson pour me reposer.
Je crois me rappeler m’être fait réveillé par Rose le lendemain. Du moins, ce que je pensais être le lendemain. Je regardais ma montre, près de onze heures s’étaient écoulés et la nuit était toujours aussi noire qu’à mon coucher. Les nuits, les journées, étaient plus longues sur cette planète. Le major était énervé car nous avions trois heures de retard sur le départ convenu.
Nous sommes repartis, tous les dix, une dizaine de minutes plus tard en direction du sommet.
Au bout de trois heures, la dernière lune commençait à se perdre dans l’horizon, le ciel s’était éclaircit. Nous supposions que les combats en orbite avaient cessés durant la nuit car au réveil plus aucune explosion n’était visible. Nous étions inquiet de la finalité de ces combats d’autant plus que nous ne savions rien de cette guerre. Le major m’avait ordonné d’en savoir davantage sur cette planète, sur cette guerre, sur ce dans quoi nous avions atterrit. J’avais à pas mal de reprises tenté de tirer le maximum d’information sur le sujet mais à chaque fois Kayna me renvoyait sur les roses.
Je n’avais pas l’habitude de ne pas obtenir ce que je voulais d’une femme et chaque claque me poussait encore plus à retenter le coup. Tandis soleil se levait je fis une nouvelle tentative.

- Kayna je peux te parler une minute ?
- De nouveau pour m’interroger ? Dans quelques heures vous retrouverez vos amis et vous pourrez rentrer chez vous.
- Hier je t’ai dit que nous étions quasiment condamné a rester sur cette planète et tu n’as même pas réagit. Je sais que nous ne nous connaissons pas et je peux comprendre que tu ne veuilles pas parler d’une chose qui te tiendrait beaucoup à cœur mais si tu veux bien me croire, nous avons besoin de toi. Franchement…


Et c’est alors que sur le chemin, Kayna me livrait quelques secrets…

- Cette guerre… Ce sont nos grands-parents qui l’ont déclenché. Et c’est nous qui payons. Il y a quelques décennies nos ascendants ont commencés à mettre sur le marché, à intégrer dans notre société la révolution des machines. Des dizaines, des centaines de robots autonomes différents commercialisé par millions dont le rôle était d’améliorer notre confort de vie, notre mode de vie. Quelques uns de ces robots avaient la particularité d’apprendre, de comprendre, de réfléchir. Mais un jour… Nous avons découvert que ces machines évoluaient. Elles se sont rebellées. Certains disent qu’elles peuvent nous ressembler. Qu’elles ressentent et pensent comme nous. Lorsque j’étais prisonnière des rumeurs disaient que certaines machines étaient programmer pour penser être Alteran. Certaines sont programmées pour ne pas avoir conscience d’être des machines
- Vous auriez ainsi provoqué une guerre contre elles. Contre ces toasters…
- Se sont elles qui ont déclenché la guerre. Et elles ont un plan. Elles le réalisent en ce moment même.
- C’est complètement dingue. Digne d’Asimov... Mais je ne comprends pas… Pourquoi ne voulais tu pas en parler ?


Kayna s’était tu et accéléra le pas. Je la rattrapais par le bras et l’arrêta.

- Attend Kayna. Tu ne peux pas t’arrêter là. Tu dois nous dire comment les stopper. Vous nous devez bien ça nous vous avons aidé lors de votre fuite non ?


Elle avait les larmes aux yeux et augmenta d’un ton pour ne pas dire qu’elle me gueulait dessus. Toute l’équipe s’était arrêtée net et nous fixait.

- Mais qu’est ce que tu attends de moi ? C’est mort, c’est fini ! Qu’est ce que tu crois ? Si je savais comment les arrêter est ce que tu penses que j’aurais laissé ma famille se faire massacrer ? Que je serai avec une équipe de bras cassés à la recherche de la plus petite grotte ? Tu veux un scoop ? On ne peut pas les arrêter ! On est condamné ! Tu penses à quoi ? A prendre l’assaut avec tes amis contre un ennemi qui a déjà réduit à rien un corps milliaire interstellaire de plus de six cent milles soldats ? Vas y, mais ne nous impliquez plus. Et surtout souviens toi d’une chose : on ne vous dois rien. Rend toi un peu compte du pourquoi une quarantaine d’entre nous ont péri sur cette plaine !

Elle reprit la route, tête basse, sans attendre quiconque. Le reste de l’équipe la suivit. Rose et le major se rendaient vers moi. Terrence me lança :

- Du neuf Capitaine ?
- Sauf votre respect major… On est dans la merde…
Tandis que j’expliquais la situation à mon supérieur, Rose écoutait attentivement. Elle s’était ensuite chargée de répandre l’information à l’équipe.
Le sommet n’était plus très loin, la montagne était plus petite que nous l’imaginions la veille.
Je m’étais isolé en fin de marche pour me tenir éloigné de Kayna et pouvoir réfléchir seul au moyen de contacter la voie lactée, voir de la rejoindre. Cependant quelques minutes plus tard le groupe s’était arrêté. Je m’engageai au devant afin de comprendre et je vis Kayna accroupi par terre, devant un corps inanimé. Il était certain qu’il avait été tué par une arme de haute technologie. Derrière elle, une douzaine de corps se trouvaient entassés près d’un énorme bloc cubique, noir, qui devait faire environ vingt ou trente mètres cube. Personne, aussi bien nous que nos rescapés, ne savaient ce dont il s’agissait. Kayna se releva mais alors qu’elle allait s’adresser à nous O’Neal s’exclama avec un léger ton de panique.

- Les gars nous devons bouger. Major ce truc émet de faibles radiations mais bien assez dangereuses à cette distance.
- Kayna, on bouge, ce machin est radioactif…

Nous quittions tous la zone au pas de course et au bout d’un kilomètre, nous avions finalement atteint le sommet. La montagne dans laquelle nous nous étions engagé était ridicule par rapport à celles qui l’entouraient. Nous nous étions tous posé un instant, reprenant notre souffle, observant ce paysage incroyable. Nous pouvions voir derrière nous la plaine que nous avions abandonné. Mais le plus étonnant fut devant nous, de l’autre côté. Un des alterans s’approcha du bord de la falaise pour admirer cette vue d’exception. Je me souviens l’avoir entendu chuchoter un unique mot…

- Midgareftypolis…

En le prononçant un léger sourire transpira de son visage et ses yeux s’étaient pour la première fois mis à briller. Kayna s’approcha de moi et d’un ton froid elle m’expliqua.

- Midgareftypolis. Un des quatre pôles les plus importants d’Adonis, notre planète, notre colonie. J’étais persuadé qu’elle avait été détruite… Si tu veux toujours trouver ta porte, tu en trouveras une à l’intérieur même de cette cité.
- Ecoute Kayna. Je ne vous ai pas remercié toi et tes amis de nous avoir aidé ces quelques dernières heures. Je suis désolé pour la pression que l’on a pu te mettre. Viens avec nous. Tu as sûrement besoin de nous autant que nous avons besoin de toi.
- Sache que les quatre premiers mois, avant de me faire prisonnière, j’ai passé le plus claire de mon temps à fuir dans la masse les Torhyamaelitiahs en utilisant ces portes des étoiles, comme tu les appelles. J’en ai assez appris pour comprendre que pour rester en vie la seule chose à laquelle tu dois penser est de te trouver le trou le plus profond que tu trouveras et de t’y cacher aussi longtemps que possible.
- Tiens, cet appareil émet des ondes courtes brouillées. Il nous permet de communiquer en toute sécurité. Notre objectif pour le moment est de retrouver nos hommes et de revenir aux 302. Lorsque de notre retour nous pourrions peut être avoir besoin de ton aide, qui sait ?


Alors qu’elle accepta le talkie sans hésiter je me retournai vers Midgar. La cité était fabuleuse. Elle n’était constituée que d’énormes bâtiments, ressemblant à nos grattes ciels, qui reflétaient les rayons du soleil si vivement qu’on en était éblouie. Au dessus de la cité était levé une gigantesque plaque transparente recouvrant probablement la totalité de la surface de Midgar. Certains bâtiments servaient de piliers porteurs et l’architecture se voulait des plus audacieuses. Notre point de rendez vous se situait à environ deux kilomètres une fois en bas de la montagne. La cité elle, devait se trouver à une dizaine de kilomètres et restait hors de notre mission. Il n’y avait aucun au revoir. Je crois que malgré les heures que nous avions passé ensemble, le problème de la langue n’avait rapproché personne, si ce n’est moi et Kayna. Le major, rose, Johnson et O’Neal étaient déjà sur le point de partir. Je jetai un dernier regard vers les quatre rescapés que l’on avait accompagné avant de rejoindre mes quatre équipiers. Je me rappelle avoir avertis le major à propose de la possibilité de trouver une porte des étoiles dans Midgar. Terrence me confirma garder cette information précieusement mais que nous ferons le point arrivé sur Toronto.
Nous avions marché près de trois heures et cela faisait déjà une dizaine de minutes que nous savions que quelqu’un nous suivait. Nous attendions une erreur de sa part, ce qui fut rapide. Alors que Johnson avait disparu quelques mètres auparavant dans les bois nous recevions près de deux minutes plus tard un message radio. C’était Johnson.

- Les gars, devinez un peu qui vient nous rendre une petite visite...

A suivre...
Dernière modification par Sethy le 24 avr. 2007, 18:13, modifié 1 fois.
Eddy
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Re: [FANFIC]Perdu dans l'univers

Message non lu par Eddy »

Une suite calme et reposante très bien écrite ! Bravo !
Mais là fin me laisse sur ma fin !
Sethy
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Re: [FANFIC]Perdu dans l'univers

Message non lu par Sethy »

CITATION (Eddy,Mardi 24 Avril 2007 17h46) Une suite calme et reposante très bien écrite ! Bravo !
Mais là fin me laisse sur ma fin !
Personnellement je ne suis pas très content de ce chapitre. Si j'ai mis autant de temps pour le mettre en forme c'est parce que j'ai lutté pour essayer de garder l'histoire attractive afin de maintenir le lecteur éveillé. Je ne pense pas y être véritablement arrivé mais ce chapitre de transition était nécessaire pour arriver sur le chapitre suivant, plus mouvementé, qui aboutira sur la trame principale.

Que tu trouves ce chapitre bien écrit me rassure, je te remercie =).
Earth99
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Re: [FANFIC]Perdu dans l'univers

Message non lu par Earth99 »

Fait juste gaffe dans la composition de tes chapitres.

J'ai tendance un peu à me perdre.

Je trouve que parfois tu n'approfondis pas assez certaines scènes qui pourraient peut-être plus nous mettre dans l'ambiance.

Sinon, je reste attentif et continue de suivre.

Car l'idée / le sujet m'accroche vraiment ...

A suivre ...
"Si nous étions seuls dans l'univers,
Ce serai un beau gachis d'éspace."

"La vérité est ailleurs".
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