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Titre : The Lemon Coke of Evil
Auteur : Probodie
Traduction/Adaptation : Chrystal
Rating : K, Slash léger : H/H
Pairing : McKay/Sheppard (On en écrit jamais assez )
Disclamer : Les personnages ne m‘appartiennent pas (dommage…) mais sont la propriété de la MGM, le peuple de cette histoire appartient cependant à l’auteur. Je ne gagne pas d’argent pour traduire cette histoire (et l’auteur n’en a pas moins gagné pour l’écrire).
Note : J’espère qu’elle vous plaira !
(Je me rends compte que seulement deux heures d’anglais par semaine au lycée, c’est vraiment trop peu !)
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Rodney était hérissé de colère. Pas contre Teyla, -elle n’était pas même consciente de cette conversation. Pas non plus contre Ford, qui avait traîné dans les environs après le Major comme un petit chien excité. Rodney était certain qu’Aiden avait plus qu’un simple béguin pour le brun, une pensée qui pour une étrange raison l’irritait.
Non, la raison pour laquelle Rodney était belle et bien exaspéré était l’objet du désir d’Aiden lui-même. La plaie Sheppard. Son animosité était due à l’accord commercial que le Major avait négocié avec les Tarsarlons.
Bien qu’étant une race amicale et accueillante, les Tarsarlons avaient besoins d’une preuve de confiance afin d’échanger leurs denrées alimentaires. Et le Major, dans sa grande bonté, s’était porté volontaire lui et Rodney. Ils ne devaient pas seulement rester durant toute une nuit dans l’une de leurs petites huttes, mais aussi avoir les yeux bandés pour ce que Rodney pensait à présent être un test.
“Pourquoi moi Major, hein ? Bien sûr je serai enchanté de rester toute la nuit avec vous, dans une petite hutte avec vous, et par la suite être abattu et tué à cause de vous car vous m’aurez fait faire un test parfaitement inutile et sans aucun intérêt scientifique.” Rodney fusillait son leader du regard.
Sheppard était, lui aussi, tout aussi furieux. “Parfait ! Heureux de l’entendre McKay. Car il n’y a plus aucune façon que vous fassiez marche arrière maintenant. Vous savez aussi bien que moi combien nous avons besoins de leurs céréales, et juste… non, c’est non ! Vous resterez ici avec moi, dans cette hutte avec moi, et vous participerez à ce test. Compris ? »
Rodney était empli d’aversion et de colère, mais il réalisait que le Major ne le laisserait partir qu’en cas d’extrême augure. « Entendu, mais si je tombe mort à vos pieds, vous devrez rester avec ça sur la conscience. »
« Je pense que je peux vivre avec un tel scénario –pas que cela se passera réellement. » Comme Sheppard s’éloignait du scientifique indigné, il marmonna pour lui-même. « Pourquoi devais-je me traîner avec un scientifique mélodramatique ? »
« Qu’est-ce qu’était que cela Major ? Ne pensez pas que je ne vous ai pas entendu ! »
«Il ne suffisait pas que vous ressembliez à un éléphant, il fallait aussi que vous en ayez les oreilles… » Les mots de Sheppard hésitèrent et il se tût, voyant que Rodney avait soudainement pâli.
Rapidement, très rapidement Rodney murmura. « Je ne peux pas croire que vous avez dit ça. » Et il se retourna, l’abattement et la colère luttant sur son visage.
« Rodney, je… » John Sheppard baissa la tête, hésitant, cherchant plus ou moins une excuse. « Je suis désolé. Je ne voulais pas dire ça. Vraiment. » Il espérait une quelconque réaction de la part de McKay. « Rodney ? »
Rodney tournait encore le dos au Major, peu sûr de le croire –bien qu’il ait pensé que cela ne lui ressemblait pas d’être si… cruel. Il fit demi-tour sur lui-même une expression narquoise sur le visage. « Vous êtes pardonné. Cette fois. » Il soupira. « Irons-nous faire ce test ? » Et sans attendre la réponde de l’homme, Rodney décampa en direction du village.
Il pouvait entendre Sheppard le suivant et il ralentit afin que le militaire puisse le rattraper. Ils suivirent le reste du chemin ensemble, silencieusement. Finalement, lorsqu’ils arrivèrent, le village Elders les attendait.
« Ah ! Major, Docteur. Vous êtes heureux de participer au test, n’est-ce pas ? » L’aîné du groupe leur parla, les mains tendues vers eux en signe de leur habituelle salutation. Rodney saisi l’une, John l’autre et ils s’agenouillèrent prudemment signifiant ainsi qu’ils voulaient faire, en effet, le test.
Comme ils s’agenouillaient, deux bandeaux furent placés sur leurs yeux, et une coupe fut portée à leurs lèvres.
Le liquide pénétra dans leurs bouches. John sentit Rodney lutter contre celui-ci, sa voix haletant. « Ahhh ! Ce sont des agrumes. Major, je suis allergique aux agrumes. » (1) Comme la potion prenait effet, la respiration de Rodney se changea inévitablement en une sorte de sifflement et le scientifique luttait pour faire entrer de l’air dans ses poumons.
John perçut la panique et le changement brutal dans la respiration de Rodney. Il arracha son propre bandeau. Les Elders passaient pour d’anxieux spectateurs à la vue de cette scène.
« Qu’arrive-t-il à votre ami ? » Demanda l'aîné du groupe.
« Il ira bien, oui ? » Dit à son tour un second Elders.
« Il le sera si nous pouvons le ramener sur Atlantis. J’ai besoin d’appeler mon peuple pour recevoir de l’aide. » John leur jeta un coup d’œil, pour avoir leur permission. La recevant, il contacta Ford.
« Ford, nous avons besoin de Carson ici, maintenant. McKay présume une réaction allergique. » Il fut soulagé d’entendre le calme dans la voix du jeune Lieutenant : « Compris, Major. » Se retournant vers son ami, il fut alarmé de voir des marques d’un rouge éclatant sur son visage et ses mains, sa respiration s’était accélérée et son état général semblait s’aggraver.
« Rodney. Allez McKay, prenez de profondes inspirations. Relax et inspirez profondément ! » Tout ce qu’il reçut pour son aide fut un regard bleu incendiaire. Si Rodney avait pu parler à cet instant, John était certain qu’il aurait été verbalement lynché !
Il leur sembla se passer des heures avant que Carson ne les rejoigne. Ouvrant la bouche pour demander ce qui c’était passé, il fut interrompu par l’évanouissement (viril) de Rodney.
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Louchant, les yeux blessés par la lumière, Rodney réussit finalement à s’éveiller, bien qu’il ait préféré retourner dans les bras si paisible de Morphée. Et ce ne fut pas l’oreiller ramené consciencieusement sur sa tête, qui l’empêcha d’entendre les bruits de pas qui se rapprochaient à son chevet. Quelle fut sa réaction lorsqu’il y aperçut l’heureux visiteur…
« Mais qu’est-ce qui s’est passé ? » Grogna-t-il, la bouche déssechée. « Et où est-ce que je suis ? »
« Ah ! Je vois que mon patient préféré et le plus assidu vient de se réveiller. Pour répondre à vos questions, vous avez eu une sorte de réaction allergique à une potion aux agrumes, ce qui vous vaut le plaisir de vous retrouver dans mon infirmerie. Et sur Atlantis. » Carson s’arrêta, attendant une remarque acerbe bien sentie de la part du canadien ; qui ne fut pas longue à arriver.
« Oh ! Merci infiniment d’avoir répondu à mes questions de pures formes. » Il se redressa en position assise. « Bien sûr que je suis sur Atlantis –ou pourrais-je bien être sinon ici ? Et qu’êtes vous en train de faire ? Où étiez-vous lorsque j’ai failli mourir de ce poison aux agrumes ? » Il ne put s’empêcher de jeter un regard assassin à la personne qui venait d’entrer par pur hasard dans la pièce.
« Juste venu voir le ‘lemon coke of evil’ (2) – c’est toi, par la même occasion, Rodney. Tu ne te souviens pas ? J’étais avec toi quand tu as été victime de cette réaction légèrement brutale à cette boisson. Je tenais tes mains comme tu t’évanouissais. »
Rodney bafouilla : « Quoi ? M’évanouir ? Moi ? C’était la réaction allergique. C’était… c’était les agrumes, et je ne me suis pas évanoui –juste senti fatigué, c’est tout. M’évanouir. Ha ! »
Comme les dernières paroles prononcées par John filtraient à travers l’esprit de Rodney, il marqua une pause, puis sourit. Un sourire niais destiné au brun.
« Tenais mes mains ? »
« Tenant tes mains. » Approuva John, un sourire illuminant son visage bien fait.
« Oh ! Okay. Tenant mes mains. » Rodney tourna son regard vers Carson, qui était affairé à ne pas regarder les deux hommes et garder un sourire satisfait pour lui-même. (3) « Carson ? Je peux partir à présent ? »
« Si vous promettez de ne plus jamais boire de coca au citron… » Avant que le médecin ait pu terminer sa phrase, Rodney avait sauté à bas du lit, empoigné John d’un geste brusque et l’avait plaqué dans le couloir.
Comme ils quittaient son champs de vision, Carson entendit juste Rodney dire : « Je vous montrerai un évanouissement, Major. »
Et la réponse de John : « Promis, promis… »
The end
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Vous avez aimé ? Vous avez détesté (j'espère que non) ? Des remarques ou des conseils ?
Alors laissez une review J
Merci à Skay-39 pour la compréhension. ^^
_ (1) Comme vous l'aurez compri, notre cher astrophysicien est allergique aux agrumes. Ceux qui suivent la série comprendront aisément…
_ (2) Je n'ai pas trouvé de traduction bien adaptée. Si vous préférez : le coca au citron du mal ou que vous avez une idée, dites-le-moi.
_ (3) Je suis sûr que vous voyez parfaitement de quoi je veux parler. (Ex : Dans Hide and Seek/Invulnérable, épisode 3 saison 1, lorsque John, Rodney et Carson sont à l'infirmerie. Le petit sourire en coin…ça y est ?
