[FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

Webkev
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[FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

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Bonsoir à toutes et tous. Vous ne me connaissez peut-être (voire surement) pas, mais je suis (enfin, j'ai été) un très grand fan de Stargate (un peu déçu par les dernières saisons de SG-1 et SGA) et j'ai depuis quelques temps commencé à écrire une petite fanfiction que je viens vous livrer.

Je tiens tout particulièrement à remercier :

Skay-39, pour son aide inestimable dans les corrections de ma fiction, sa relecture attentive ainsi que ses judicieux conseils de narration,
Leia, pour sa chasse impitoyable aux fautes d'orthographe et qui m'aura permis de rendre mon récit bien plus clair,
Rufus Shinra, pour ses excellents conseils en matière de termes et stratégies militaires

Merci à eux qui auront fait de mon histoire celle que je vous livre à présent. Merci !



Stargate Epopée ~ Magnum Foedus



Prologue




Depuis plusieurs minutes déjà, un vaisseau se dirigeait en hyperespace vers une planète située sur la bordure extrême de la galaxie. Le capitaine du vaisseau se tenait debout dans le poste de commande, regardant par la baie vitrée le halo bleu violacé entourant son bâtiment, tout en repensant aux raisons de ce détour. Les senseurs longue portée du navire avaient détecté un flux énergétique anormal alors à quelques années lumières du système dans lequel il se trouvait. Son second, qui était l’officier de quart à ce moment-là, l’avait fait appeler à la passerelle. Ils avaient tous deux décidé que cet phénomène demandait une investigation, surtout que d’après la base de données de l’appareil, le système planétaire dans lequel il s’était produit était inhabité depuis plus de dix mille ans.

- Nous approchons des coordonnées, monsieur, informa le navigateur.

Quelques secondes plus tard, une fenêtre d’hyperespace illumina quelques instants le vide sidéral, le temps que le vaisseau puisse basculer en espace conventionnel.

- Nous sommes sortis de l’hyperespace, monsieur, et nous mettons le cap sur la planète, informa l’officier de quart.

Le capitaine, d’un léger hochement de tête, confirma la direction à prendre. Le timonier manoeuvra habilement le navire puis augmenta la poussée des réacteurs conventionnels. Il ne fallut qu’une poignée de secondes pour que la planète remplisse la baie vitrée de la passerelle. L’astre était recouvert de lourds nuages ocres dans lesquels zébraient de nombreux éclairs argentés, les seuls signes encore apparent de la catastrophe qui avait conduit à l’abandon de ce monde. En effet, près de dix millénaires auparavant, un gigantesque météore avait percuté cette planète. La collision avait laissé un immense cratère de plusieurs centaines de kilomètres de diamètre. Ce terrible impact avait secoué la planète, la rendant tectoniquement instable et détruisant son échosystème. Depuis son abandon, plus aucun signe de vie n’avait plus été signalé…

- Nos scanners ne rapportent aucun signe de vie sur la planète, ni aucune signature énergétique, à part une radioactivité légèrement au-dessus de la normale dans l’atmosphère, fit le second.
- Composition de l’atmosphère ? demanda le commandant.
- Similaire au dernier rapport, monsieur. 42 % de dioxyde de carbone, 31% de souffre, 19 % d’azote, 7 % d’oxygène, puis des traces de méthane et d’hydrogène en quantité négligeable.
- Qu’en est-il de la raison de notre présence ?
- Le flux énergétique s’est complètement évanoui monsieur, ajouta un autre officier après avoir analysé les différentes données apparaissant sur son écran. Aucun signe de son existence, ni de son origine…
- Et le rayonnement cosmique ?
- Rien à signaler non plus. L’étoile ne semble pas avoir connu d’éruption ces huit dernières heures. L’activité neutrinique est nominale.
- Etrange tout cela… dit le capitaine. Lieutenant Valnus, veuillez contacter le QG et transmettre un rapport sur ce phénomène, ainsi qu’une recommandation pour dépêcher un vaisseau d’investigation. Transmettez toutes les données que nous avons récoltées. Navigateur, nous retournons à notre mission. Veuillez tracer notre route et entrer les coordonnées de…

Une violente secousse interrompit le capitaine. Alors que celui-ci s’était à peine redressé, un deuxième choc ébranla le bâtiment, suivi par d’autres, de moins en moins violents cependant.

- Plusieurs tirs d’armes à énergie ! avertit l’officier de quart.
- Boucliers activés, à 73 % de leur puissance nominale, monsieur, ajouta le second.
- Rapport d’avarie ! Où sont-ils ? Combien ? Et pourquoi ne les avons-nous pas vu venir ? dit d’un seul trait le capitaine.
- Les ponts B et C sont gravement endommagés. La coque est complètement éventrée sur bâbord, à partir du niveau 4 jusqu’au niveau 8. Nous avons perdu dix-sept hommes selon l’I.A., monsieur, énonça le plus calmement possible l’officier de quart.
- Les réacteurs bâbords ont été touché aussi. Nous ne disposons plus que de 50 % de notre puissance de propulsion, informa le navigateur tandis que le timonier essayait tant bien que mal d’éviter les tirs énergétiques dont ils étaient la cible
- Les communications sont inopérantes, monsieur. Un brouillage extrêmement sophistiqué empêche nos communications subspatiales, expliqua brièvement Valnus.
- La salle des machines signale que nous avons perdu notre hyperpropulsion. Les cristaux principaux et secondaires ont explosé. Nous avons perdu un de nos cinq condensateurs primaire de bouclier lors du premier tir, enchaina le second.
- Timonier, propulsion conventionnelle à pleine puissance. Engagez les tourelles ioniques défensives, ordonna le commandant. Mais où sont-ils ? Comment ont-ils fait ?


En effet, selon les écrans radar et énergétiques, capteurs biologiques externes et senseurs en tout genre, à part la géante rouge, la planète et leur moyen de locomotion, il n’y avait que le vide spatial. Cependant, le bouclier encaissait des dizaines de rayons énergétiques qui semblaient tous naître du néant. Les traits bleus s’écrasaient contre le bouclier, faisant à chaque fois apparaître un halo orangé, indiquant l’activité du champ de force.

- Bouclier à 68 % monsieur ! indiqua l’officier de quart, surpris par la puissance des armes qui heurtaient la protection du vaisseau.
- Il semblerait que l’entité ennemie utilise un dispositif occultant performant pour que nous ne les détections pas, monsieur.
- Mais, c’est impossible…Seuls deux peuples maîtrisent cette technologie est aucun d’eux n’a de raison de nous attaquer, un par principe et l’autre…
- Bouclier à 66 % monsieur ! dit le second, interrompant le capitaine. Maintenant, ce n’était plus de l’inquiétude qui se lisait sur les visages du personnel présent sur la passerelle, mais de la peur. L’officier de quart posa ses mains sur la table des cartes, afin de maîtriser leur tremblement. C’est la première fois que ce vaisseau était attaqué.
- Que l’I.A. pointe les tourelles défensives sur l’origine supposée des tirs ennemis. Valnus, préparez une fusée de détresse hyperspatiale avec nos coordonnées et les données que nous avons actuellement sur ce système et sur nos assaillants. Second, dit à la salle des machines de remplacer ces fichus cristaux et de réparer notre hyperpropulsion, ainsi que de couper tous les systèmes non-essentiel à notre survie. Timonier, essayez de nous éloigner de ces tirs. Exécution !

Les paroles du capitaine eurent l’effet positif d’occuper les hommes. Le timonier orienta rapidement le navire tout en continuant d’effectuer des manœuvres d’évitement, tandis que d’autres hommes s’activèrent autour des consoles.

Pendant ce temps, à l’extérieur, alors que des rayons bleus ennemis martelaient le bouclier, l’I.A. prit le contrôle des tourelles ioniques, en les pointant vers la position la plus probable de l’entité ennemie. Les quatre canons équipant chaque tourelle se mirent à cracher des petites impulsions ioniques argentées. Le timonier du vaisseau quant à lui se démenait afin de tromper l’ennemi, mais il avait beau effectuer de nombreuses manœuvres d’évitement, les tirs ennemis trouvaient toujours leur cible, comme si chaque mouvement du timonier était anticipé.
Soudain, certains faisceaux argentés semblèrent comme happé dans le vide, disparaissant des écrans.

- Je crois que nous avons une cible, monsieur ! L’I.A. a verrouillé la cible.
- Scannez en profondeur cette position et tâchez de trouver des indices sur leur présence, commanda rapidement le capitaine.
- Bouclier à 55 % monsieur !

En entendant la charge du bouclier, le capitaine comprit que seule la fuite pourrait les sauver. Même si le vaisseau fantôme venait à se révéler, le bouclier du sien n’avait plus assez de puissance pour espérer tenir longtemps, surtout face à cette puissance de feu.

- Monsieur, nous avons perdu la cible, annonça le second.
- Ce n’est pas possible ! Et où en est l’équipe qui devait s’occuper de l’hyperpropulsion ? demanda le capitaine.
- Ils viennent de signaler que les hyperpropulseurs eux-mêmes sont endommagés. Ces dégâts ne peuvent être réparés que de l’extérieur...
- Envoyez une équipe en combinaison spatiale dehors. Je veux pouvoir passer en hyperespace, et le plus tôt sera le mieux !
Les bougres. Ils avaient bien visé ! Aucune chance de s’en sortir… Ils étaient encore en un seul morceau grâce à l’efficacité de l’I.A. qui avait levé le bouclier suffisamment vite pour absorber la quasi-totalité de la décharge meurtrière. Ce qui n’avait pas été arrêté par le champ de force avait malheureusement détruit trop de matériel pour que le vaisseau puisse triompher de cette bataille… Il fallait gagner du temps, pensait le capitaine. Qu’au moins cette fusée de détresse soit partie…
- Lancement de la fusée de détresse, signala Valnus.

Un sas situé sur le ventre du vaisseau s’ouvrit et laissa s’échapper un ovoïde long de deux mètres et demi. Celui-ci avait à peine quitté la protection du champ de force de son lanceur qu’une dizaine de traits bleus le réduire à l’état de poussière, sans lui laisser le temps de passer en hyperespace.

- Nous avons un problème, monsieur, fit Valnus, après quelques secondes de stupeur. La fusée a été interceptée par l’entité ennemie, et détruite.
- Il ne nous manquait plus que ça ! fulmina le commandant, rageant contre à l’évidente impuissance de son navire face à une telle attaque.
- Boucliers à 48 %, monsieur. Rapports d’avaries dans la section des laboratoires. Un feu a pris dans le labo 2, et les systèmes de lutte incendie sont inopérants. Nous avons trois hommes coincés.
- Scellez le laboratoire et purgez l’air. Arrêtez les tourelles défensives et réorientez l’énergie dans les condensateurs de bouclier. Je veux que la salle des machines monte la puissance des réacteurs à 150 % de leur puissance nominale.

Des étincelles jaillissaient maintenant sur la passerelle, tout comme dans ce qui restait du navire. Les condensateurs secondaires commençaient à surchauffer, le bouclier était trop malmené…

- Bouclier à 30 % monsieur, avertit l’officier de quart, se sentant inutile face à la chute des chiffres sur le système de régulation du champ de force.
- Monsieur, j’ai une idée. Il semblerait qu’il y ait une plate forme d’anneaux de transfert sur la planète, dit soudain Valnus, se maudissant de ne pas l’avoir trouvée plus tôt. Si nous nous rapprochons assez de la planète, il nous sera possible d’y envoyer l’équipage et d’utiliser sa porte des étoiles. Nous pourrons en plus contacter le QG.

Une gerbe d’étincelle interrompit l’officier des communications, tandis que de nombreux débris du cristal de contrôle d'une console firent éclater son écran, blessant le second à la tête.

La décision du capitaine, fut pour ainsi dire, instantanée.

- Timonier, dirigez-vous à la vitesse maximale vers la planète. Je veux que les réserves énergétiques soient réorientées vers les boucliers et la propulsion ! Lieutenant Valnus, descendez au niveau 2 et soyez prêt à être envoyé sur la planète ! cria presque le capitaine. Le bruit dans le poste de commande devenait insoutenable. Une alarme s’étant déclenchée suite à une rupture d’un circuit de refroidissement. Un homme, le bras gelé par l’azote sous pression, gisait à terre, hurlant de douleur.
- Et coupez moi cette sirène bon sang ! ajouta-t-il.
- Monsieur, vous devriez…tenta de discuter Valnus. Il savait tout comme le capitaine que le vaisseau serait détruit, et que la seule chance de survie était les anneaux.
- C’est un ordre lieutenant !
- Bouclier à 21 % monsieur. Cette fois, l’officier de quart n’en pouvait plus. A côté de lui, une jeune recrue éteignait un début d’incendie. La fumée lui piquait les yeux. Au niveau 3, l’écran d’une console du labo 1 explosa, les éclats se plantèrent avec violence contre les cloisons de la salle. Le vaisseau se mourrait…

Le timonier avait déjà effectué un parfait tête-à-queue. Le vaisseau ennemi ne devait pas s’être attendu à une telle manœuvre, car durant quelques secondes, les tirs ennemis se perdirent dans l’espace, manquant le vaisseau. Cependant le répit fut de courte durée et le bouclier fut à nouveau sollicité pour arrêter les rayons énergétiques mortels. Celui-ci était maintenant mis à rude épreuve de toute part, les impulsions des armes communiquant de l’énergie cinétique au vaisseau. De toutes parts surgissaient des centaines de rayons bleus, surchargeant le bouclier.

J’espère que nous pourrons y arriver, pensa le capitaine… J’ai laissé suffisamment de temps à Valnus pour rejoindre les anneaux, il est temps d'évacuer. Avec un peu de chance, mes hommes pourront activer les hyperpropulseurs des nacelles avant que l'ennemi ne les canarde...

- Officier de quart, donner l’ordre d’évacuation du vaisseau.

L’interpelé transmis l’ordre via les communications internes, tandis que la lugubre sirène d’alerte résonna. Alors que le commandant en second verrouillait les commandes de pilotage, les membres d’équipage se dirigèrent vers les nacelles de secours. Il ne restait plus que le commandant et son second dans la passerelle.

- Bouclier à moins de 10 % monsieur, murmura le second. A côté de lui, la jeune recrue prédisposée aux incendies gisait sur le sol, une langue de feu avait surgit d’une console, la brulant sévèrement. Le vaisseau continuait à filer en ligne droite, les martellements des tirs continuaient à affaiblir le champ de force tandis que les nacelles de survie étaient larguées.
- Dès que nous serons à portée efficace de téléportation, envoyez Valnus sur cette planète! glissa le capitaine à son second, qui n’attendait qu’un signal pour activer les anneaux.

Une sirène se mit à résonner dans le poste de commande. Les quelques moniteurs encore en fonction se troublèrent avant d’afficher l’objet de l’alerte
- Intégrité structurelle gravement menacée. Rupture des ponts 7 et 9 à la poupe, lut le second.
- Le bouclier va céder ! dit de son côté le commandant. Deux moniteurs de régulations explosèrent, les cristaux de contrôle ayant encaissé la surcharge de trop, blessant les deux hommes au visage.

Le second n’attendit pas la confirmation d’être à portée efficace, un protocole de sécurité lorsqu’on utilisait des anneaux qui avaient eu une période assez longue d’inactivité. Depuis une antenne située à la proue du vaisseau partit un rayon de lumière blanche en direction de la planète. Le champ de force céda au même moment. Les tirs énergétiques butèrent tout d’abord contre ce qu’il restait du blindage de la coque, qui ne résista pas longtemps face à une telle puissance de feu. Ils percèrent les dernières parois, traversèrent les couloirs, puis détruisirent les générateurs. L’ordinateur central enregistra l’extinction de chacune des fonctions du bâtiment, consigna dans le livre de bord la rupture de la coque, la destruction de la salle des machines, nota la décroissance des derniers signes de vies humaines, rendant compte de la destruction de ses mémoires partielles, puis de sa mémoire, puis … plus rien. Le vaisseau fut anéanti en quelques microsecondes. Les quelques rescapés qui avait pu s’éjecter du navire grâce aux nacelles de survie connurent le même sort, aucune ne put activer son hyperpropulsion à temps. Méthodiquement, des décharges bleutées détruisirent toute trace du vaisseau et de ses six cents cinquante-sept membres d’équipage… Enfin, six cents cinquante-six.
En effet, l’ultime manœuvre avait porté ses fruits. Sur la planète, le cercle de protection de la plateforme d’arrivée s’ouvrit et laissa s’élever les cinq anneaux, qui rematérialisèrent le lieutenant Valnus. Celui-ci leva la tête et vit au travers des épais nuages ocres un léger flash de lumière dans le ciel. Il comprit… Il se mit en route vers le DHD de la porte, tentant de respirer le moins possible. Il finit par avaler une bouffée d’air pour le regretter ensuite, le gaz d’habitude salvateur était presque saturé de dioxyde de carbone. Sa tête devenait rapidement lourde, sa démarche hésitante reflétait l’action du CO2. Ayant parcouru la trentaine de mètre le séparant du DHD, il s’aperçut qu’une adresse y avait déjà été composée. Les glyphes luisait d’une faible lueur orangée, sans doute depuis des années. Son esprit s’embrouillait trop vite, il ne réfléchit pas et se contenta d’appuyer sur le globe orange, commandant à la porte de contacter l’adresse composée, priant que celle-ci était encore valide. L'activation de la porte emplit l’atmosphère du son si particulier qui lui correspond, son qui réconforta quelque peu Valnus. La connexion avait pu s’établir. Il soupira, légèrement soulagé. Il se remit en route, son pied gauche écrasa les restes d’un humérus humain. Le crâne de son propriétaire tourna autour de la colonne vertébrale, les orbites vides de tout regard semblant contempler l’horizon des événements que l’être avait sans doute voulu franchir pour fuir cet enfer. La porte était à une quinzaine de mettre du panneau de contrôle. Il emplit ses poumons une fois de plus de cet air vicié. Les rares et si précieuses molécules d’oxygène se frayait un chemin jusqu’à ses alvéoles pulmonaire, où il pu être absorbé par les globules rouges, permettant ainsi d’approvisionner les muscles de Valnus. Il s’approchait de la porte, non, il titubait, tenant à peine debout, se dirigeant vers l’anneau salvateur. A moins d’un mètre de la porte, son esprit abandonna la bataille contre l’inconscience. Valnus s’évanouit, mais par chance, son corps franchit l’horizon des événements. La porte fit son œuvre, le système complexe de celle-ci analysa le corps, démolécularisant celui-ci, stockant la signature énergétique ainsi crée au fur et à mesure dans sa mémoire tampon. Celle-ci entièrement enregistré, elle fut transmise via le vortex vers la porte d’arrivée, emmenant Valnus vers une destination que seul le malheureux à qui appartenait le squelette connaissait…
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Re: [FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

Message non lu par Alcyon »

J'ai adoré le prologue à quand la suite?
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Re: [FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

Message non lu par Vyslanté »

Hé hé, c'est une drôle de coïncidence, je venais juste de commencer à la lire sur SFFS ^^

Enfin, toujours est-il que c'est un très bon prologue, avec de l'action, et surtout, une fin qui donne vraiment envie d'avoir la suite le plus vite possible !
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Re: [FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

Message non lu par chrisasm62 »

CITATION (Vyslanté,Mardi 23 Novembre 2010 08h34) Hé hé, c'est une drôle de coïncidence, je venais juste de commencer à la lire sur SFFS ^^

Enfin, toujours est-il que c'est un très bon prologue, avec de l'action, et surtout, une fin qui donne vraiment envie d'avoir la suite le plus vite possible !
Ouch!! meme avis!
On a envi de connaitre la suite, et ca c'est le mailleur des signes..

L'écriture est jolie, le ton agréable.. et le mystère parfait
j'adore! :clap: :clap:
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Re: [FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

Message non lu par Ananta »

C'est vrai, on a envie de connaitre la suite.

Cependant j'aimerais savoir quelque chose qui m'intrigue: lorsque Valnus s'échappe par la porte:

1 il découvre les chevrons déjà activés
2 au moment de franchir la porte, il découvre un cadavre

Jusque là, cela "semble correcte". Je mets les guillemets car quelque chose me chiffonne: si le cadavre est bien la dernière personne a avoir tenté de franchir la porte, alors vu l'endroit ou il se trouve (entre le dhd et la porte) cela voudrait dire que cette personne de son vivant a activé la porte mais que par manque d'oxygène, elle n'a pu la franchir à temps, d'où le lieu de sa mort.

Par conséquent, les chevrons devraient être éteints et non allumés. Peux-tu m'expliquer ce détail?
Rufus Shinra
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Re: [FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

Message non lu par Rufus Shinra »

Tiens tiens, messire Webkev poste ici. ^^
Comme indiqué sur SFFS, heureux de voir que tu te remets à l'écriture sur SG, qu'on aie à lire et à apprécier. On a besoin de bonnes fics et d'auteurs sachant apprécier la syntaxe, la cohérence et les bons scenarii. Et puis, c'est toujours intéressant de voir quelqu'un développer sur les Anciens et leurs pérégrinations.

Bref, comme indiqué sur SFFS, j'attends la suite de cette fic !
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Re: [FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

Message non lu par rod.mac kay »

CITATION (Ptolémée,Mercredi 24 Novembre 2010 20h59) 1 il découvre les chevrons déjà activés
2 au moment de franchir la porte, il découvre un cadavre

Jusque là, cela "semble correcte". Je mets les guillemets car quelque chose me chiffonne: si le cadavre est bien la dernière personne a avoir tenté de franchir la porte, alors vu l'endroit ou il se trouve (entre le dhd et la porte) cela voudrait dire que cette personne de son vivant a activé la porte mais que par manque d'oxygène, elle n'a pu la franchir à temps, d'où le lieu de sa mort.

Par conséquent, les chevrons devraient être éteints et non allumés. Peux-tu m'expliquer ce détail?
peut etre que l'atmosphére toxique a fait delirer le propriétaire du squelette (enfin l'ancien proprietaire :P)
aprés tout valnus non plus n'avait pas l'air dans son assiette
ainsi le futur mort a peut etre cru dans son delire avoir appuyé sur le bouton central du dhd alors que non et dans son dernier elan, il a couru pour atteindre la porte seulement il s'est rendu compte trop tard de son erreure
ou alors, cet indice a été laissé par des aliens.
en effet, si ca se trouve des aliens seraient venus sur la planete et auraient mis cette adresse anticipant la reaction de valnus pour l'emmener dans l'endroit qu'ils desirent^^

sinon bien le scenario, bien ecrit et ca crée le suspense
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Re: [FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

Message non lu par Webkev »

Ca fait toujours plaisir d'avoir plusieurs réactions, surtout quand elles sont aussi enthousiastes :)

Concernant le cadavre, bien que Valnus écrase le reste d'un humérus juste après s'être remis en marche, cela ne signifie pas pour autant que le squelette (enfin, ce qu'il en reste) se trouve après le DHD ;)

C'est vrai que je ne l'écris pas, mais quand je visualise la scène, pour moi le squelette est adossé au DHD. Pourquoi celui à qui appartient le squelette s'est-il retrouvé comme ça? Mystère et boule de gomme :P Peut-être reviendrais-je dessus, peut-être pas ^^

Sinon, Rufus, je vais me sentir obligé de venir t'écrire un commentaire sur les chapitres qu'il me reste à commenter le plus vite possible. Quoi, c'était ton intention de me faire culpabiliser? Soit maudit XD

(je m'y mets le plus vite possible, et oui, après j'attaque les méthodes de la rationalité, promis ;) )

Sinon, pour la suite, je la posterai au mois de décembre surement. J'ai deux-trois chapitres de complètement rédigé, mais il faut savoir distiller le plaisir ^^ (j'me la joue modeste, z'aurez remarqué ^^)
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Re: [FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

Message non lu par Webkev »

Voici le premier chapitre de cette fan-fiction. N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez ;)
Il permet de situer davantage le background de l'univers que je décris, qui peut se trouver en contradiction avec certains éléments de SGA ou SGU (car pour moi, SGA s'est arrêté à la saison 3 et SGU n'a jamais vu le jour ^^)




Chapitre I : Nu Ani Ancuetas



Six millions d'années avant les événements du prologue…

La réunion qui scellait le sort de tout un peuple venait de s’achever. Je me lève et me dirige lentement vers la sortie, évitant les autres conseillers en leur adressant un faible sourire fatigué. L’atmosphère pesante et tendue qui règne dans cette salle ainsi que son décor, impersonnel et froid, correspondent parfaitement avec la lourde décision qui a été prise aujourd’hui. Je quitte la pièce d'un pas las, me dirigeant vers la plateforme de transfert située non loin tandis que les deux lourds battants se referment sur la salle du Haut Conseil. Mentalement, je choisis ma destination. Cinq anneaux de naquadah m’enveloppe, une lumière m’éblouit et me voilà dans mon quartier résidentiel. Je parcours une centaine de mètres dans une rue baignée de soleil. Je ne croise presque personne, la majorité de la population travaillant à cette heure-ci. J’entre dans l’un des bâtiments et monte calmement les deux niveaux me séparant de mon domicile. Arrivé devant la porte de celui-ci, ma main passe machinalement devant le cristal d’ouverture. Après identification de ma signature génétique, les deux battants coulissent sur le côté, me laissant le passage. Par pur automatisme, je verrouille ma porte, puis m’installe dans un fauteuil. Je commande à l’installation sonore de diffuser une musique douce et relaxante, tandis que le filtre polarisant recouvre l’unique baie vitrée de la salle de séjour, diminuant de ce fait la luminosité dans la pièce.
Je ferme lentement mes paupières, repensant à cette dure journée, et tout compte fait ce qui m’a conduit à siéger pour la dernière fois au conseil.

Même si mon corps est épuisé, mes pensées vagabondent et je me rappelle très clairement ma première journée à l’Académie. Je venais d’avoir six ans lorsque j’y suis entré. On nous y enseigne de nombreuses matières qui forment ce nous appelons l’Instruction Commune. Se déroulant sur près de dix-huit années d’apprentissage, elle regroupe les connaissances de bases que tout Altéran se doit de maitriser. Les cours qui m’avaient toujours le plus passionné lors de l’Instruction Commune concernaient l’histoire de notre peuple. Très tôt, j’avais pu constater l’ampleur que celle-ci avait. La relater dans les moindres détails était évidemment impossible pour nos professeurs ou pour les intelligences artificielles holographiques, qui nous exposaient donc les grands faits qui avaient joué un rôle important pour la nation Altérane.

Lorsque l’on analysait tous les changements de grande ampleur qu’avait subis notre peuple, il était aisé de remarquer que chaque fois une période de troubles en était la cause. Très tôt nous avions connu, alors que nous n’étions pas encore une seule et même nation, des conflits souvent très meurtriers. Nous étions en droit de croire que lorsque les Altérans s’étaient tous regrouper pour ne former plus qu’une seule gigantesque communauté, les tensions se seraient amoindries et auraient fini par disparaître… Il est vrai que pendant de nombreux millénaires, la civilisation Altérane ne connut ni guerre intestine, ni lutte de pouvoir d’aucune sorte. Nous vivions dans l’harmonie la plus totale. Cette période de grande prospérité et de paix fut accompagnée de nombreuses découvertes extraordinaires sur le plan scientifique et sur le plan philosophique. Malheureusement, notre tolérance sans limite pour autrui fut ce qui posa les germes de notre quasi destruction.

Au départ, ce ne fut qu’un groupuscule religieux parmi tant d’autres, vantant notre peuple et sa place privilégiée au sein de la Création. Bien que peu nombreux au départ, le mouvement Ori gagna en fidèles, la plupart étant séduits par ces talentueux orateurs qui parvenaient à user des mots avec une précision redoutable. Son pouvoir s’étendit même en dehors de notre nation, mais plus grave encore, au-delà des instances politiques. Les Indulgae, ainsi baptisés par les Oris, ne virent que trop tard le piège se refermer sur l’entièreté de la civilisation Altérane. En effet, lorsqu’ils jugèrent leur mouvement assez solide, les Orii passèrent à la vitesse supérieure. Ils élevèrent de nombreuses cités pour les leurs et les leurs uniquement, tandis qu’ils forçaient la population neutre à prendre ouvertement une position par rapport à leur politique. Il s’en suivit une période de troubles, durant laquelle des millions d’Altérans disparurent et d’autres se convertirent… Le schisme, entre Oris et Indulgae, fut inévitable. Afin de nous préserver d’une guerre fratricide qui aurait anéanti toute trace de la civilisation Altérane, nous avons quitté notre galaxie originelle. Certains diront que nous avons fui, d’autres diront que ce combat était inutile, le résultat reste le même, nous avons abandonné notre berceau et nous nous sommes envolés dans les étoiles, plus loin qu’aucun Altéran n’était jamais allé à la recherche d’un nouveau foyer.

Notre périple dura plusieurs générations, malgré l’efficacité de notre technologie de voyage. Nous traversâmes de nombreux amas stellaires, restant quelques décennies dans l’un d’eux, puis repartant, laissant la plus grande distance entre les Oris et nous, tout en effaçant toutes les traces de nos déplacements.

Après plus de deux millénaires de voyage, nous arrivâmes dans une galaxie à spirale qui ressemblait à s’y méprendre à celle qui abritait autrefois notre civilisation. Le Haut Conseil de l’époque décida que cette galaxie serait le lieu de notre nouveau foyer, à la fois suffisamment grande pour notre développement et éloignée des Oris. Elle fut baptisée Alba Cochlea Spei. Une planète inhabitée située sur un des bras de la spirale fut choisie, en raison des conditions optimales qui y régnaient. Cette planète, Avalon, devint la capitale de notre nouvelle civilisation. La première cité Altéranne de l’Alba Cochlea Spei, Olympis, y fut bâtie, posant ainsi les premiers fondements de qui deviendrait notre nation actuelle.

Après nous être implantés sur une centaine de mondes, nous avons commencé divers travaux de niveau galactique, les deux principaux étant la cartographie complète de la Voie Lactée et la création d’un réseau de portes des étoiles. Ces deux tâches titanesques prirent plusieurs siècles, mais nous permirent d’établir plusieurs contacts avec des peuples Lactéens. La première culture que nous avons rencontrée était celle des Nox. Un curieux peuple, qui malgré un niveau technologique étonnement avancé, tâchait de vivre dans une harmonie la plus totale avec la nature, réalisant une symbiose parfaite avec celle-ci.

Les Nox d’antan ne ressemblaient pas à ceux que nous connaissons actuellement. Bien que d’apparence humanoïde, leur taille moyenne était bien inférieur à la nôtre, avoisinant le mètre cinquante, tandis que leur chevelure tenait plus d’un épaix buisson broussailleux et argenté, dans lequel semblait se confondre plumes, brindilles d’herbes ou feuilles de chêne et de minces fils cuivrés, que de chevelure vaporeuse actuelle. Leur peau, d’un teint vert pâle, présentait un aspect d’écorce malléable, quelque peu rugueux au toucher.

Même si certains d’entre eux vivaient dans de petits villages éparpillés dans les immenses bois qui recouvrent leurs planètes, ils vivaient pour la plupart dans de vastes villes lévitant à plusieurs centaines de mètres d’altitude, tentant de la sorte à minimiser l’impact de leur présence sur l’écosystème.

Mais ce qui caractérisait leur culture, au-delà de leur amour pour la Création était leur comportement pacifiste en toute occasion. En temps de guerre, ils évitaient les conflits grâce à leur savoir plus qu’impressionnant dans les sciences du déphasage et de l’occultation, échappant de cette façon aux attaques qui leur étaient destinées.
Malheureusement, ces techniques n’ont été que peu efficace contre les Altyres, et c’est sans aucun doute eux qui auront payé le plus lourd tribut face aux divers assauts altyriens, contraints de subir une métamorphose afin d’éviter l’anéantissement de leur culture lors de la grande attaque biologique menée à leur égard.

Est-ce cela qui a renforcé leur nature réservée ? Sans aucun doute... Leur rapport avec les autres civilisations, dont la nôtre, ce sont refroidis, malgré le fait que nos scientifiques aient réussi l’exploit de les sauver face à ce terrible virus. C’est là un fait regrettable, car malgré notre supériorité technologique, nous avions encore beaucoup à apprendre d’eux, sur leur façon de penser et d’agir...

Mais je m’égare. Lorsque nous les avons rencontré la première fois, ils étaient plus que ravis de nous accueillir parmi eux, et acceptèrent d’intégrer leurs planètes au réseau des portes. Grâce à eux, nous apprîmes beaucoup de l’Alba Cochlea Spei et de la plupart des civilisations qui la peuplaient. Nous étions même surpris de leur nombre et de leur diversité. Nous entrâmes, par leur intermédiaire, en contact avec de nombreux peuples ayant un niveau technologique suffisant, ce qui permit de nombreux échanges.

C’est dans ce premier millénaire dans l’Alba Cochlea Spei que le nom d’Ancuetas apparu. C’est de la sorte que les Nox nous présentaient aux autres peuples, après avoir appris que notre nation était bien plus âgée que la leur. Ce nom resta, et nous nous l’appropriâmes. Nos échanges avec les différentes races de la Voie Lactée s’intensifièrent exponentiellement au fur et à mesure des nouveaux contacts. Le réseau de portes des étoiles se densifia, pour atteindre en quelques millénaires sa taille actuelle de plus de soixante-sept mille anneaux de naquadah disséminés dans presqu’autant de systèmes stellaires.

Nous rencontrâmes un nouveau peuple technologiquement très avancé persqu’un million d’années après notre arrivée. Les Furlings, comme ils se nommaient, étaient de grande taille, atteignant en moyenne les deux mètres dix. Leur corps, dépourvu de toute pilosité, était recouvert d’un épais cartilage ressemblant à du cuir tanné d’une couleur rouille, parsemée de taches grisâtres. De l’arrière de leur crâne sortaient de fines excroissances osseuses de quelques centimètres de long qui se prolongeaient en un cartilage flexible sur un demi-mètre, donnant l’illusion de cheveux. Nos biologistes apprirent par la suite qu’il s’agissait en fait de leurs organes régulant leur température corporelle, leur permettant de survivre sous différents climats.

Contrairement au Nox, les Furlings n’étaient pas un peuple qui se détournait des batailles. S’ils n’étaient pas de nature belliqueuse, ils pensaient néanmoins que les combats pouvaient souvent s’avérer utiles, d’une façon ou d’une autre, permettant de dépasser les limites qu’un corps physique peut imposer.
Malgré cette philosophie de vie, ils recherchaient sans cesse à établir des contacts pacifiques avec d’autres espèces, et étaient bien plus amicaux que leur faciès pouvait le laisser penser.

Leur arrivée dans l’Alba Cochlea Spei était la conséquence d’une guerre titanesque les ayant frappés dans leur galaxie originelle. Leur ennemi avait détruit toute autre forme de vie que la leur et après des décennies de batailles, il ne restait plus qu’eux et les Furlings. Cette espèce s’était implantée dans plusieurs centaines de systèmes dans la galaxie Furlings, et ces derniers ne parvenaient pas à les défaire. Les stratèges Furlings avaient du se résoudre alors à détruire toute possibilité de vie dans leur galaxie, en transformant quasi simultanément à l’aide de millions de sondes une majorité des étoiles en supernova. Leur ennemi n’y survécu pas, mais les Furlings quittèrent leurs mondes et partirent en exode, espérant non pas oublier leurs actes mais trouver une certaine paix. Ils s’établirent dans notre amas d’étoiles, bien que nos dirigeants n’aient pas vu d’un œil très approbateurs l’arrivée d’un tel voisin. Néanmoins, malgré cet à priori négatif, nous avons entretenu des relations diplomatiques avec eux, ce qui nous permit de découvrir leur histoire et leur culture si tant est qu’après quelques milliers de générations, les relations et échanges entre nos trois races étaient devenus si importants qu’une solide amitié était née.

Ensuite, une nouvelle race fit son apparition, cinq millions d’années et demi après notre établissement dans l’Alba Cochlea Spei. Cette race était notre œuvre à nous, les Anciens. Nous avions posé les germes de leur naissance, surveillé et guidé leur évolution, accélérant certaines phases de celle-ci, activant un gène ou l’autre qui serait resté latent pendant plusieurs siècles, si bien qu’en un peu plus de deux million d’années, ils étaient passés d’un stade mono-cellulaire au stade humanoïde. Cette progression phénoménale s’était accompagnée d’une compréhension extrêmement grande de l’univers pour un peuple si peu âgé.

Ils étaient le résultat d’une de nos expériences, qui devait nous permettre de comprendre de façon plus approfondie les premiers âges de notre propre civilisation. Cependant, lorsque ceux-ci découvrirent la porte des étoiles de leur planète, leur savoir était tel à l’époque qu’ils comprirent rapidement l’utilité d’un tel engin. Cette découverte décupla la puissance de leur technologie, et il leur suffit de moins d’un siècle de voyage interplanétaire pour collecter différents artefact et créer des relations diplomatiques avec d’autres races, dont la nôtre.

La puissance qu’ils avaient acquise faisait d’eux la quatrième espèce la plus avancée de la galaxie. Sans oublier que nous étions responsables de leur existence, nous nous sommes rapprochés d’eux, jusqu’à inclure cette peuplade, les Altyres, dans notre cercle restreint d’alliés.

Ils nous ressemblaient en tout point, certains Anciens parlaient d’eux comme la seconde évolution de notre espèce. Cela était faux cependant, ils n’étaient que le fruit de nos expériences, et leur évolution ne s’était pas passée de façon naturelle, de nombreuses fois nos scientifiques les avaient sauvés, sans qu’ils en aient conscience, d’une famine ou d’une maladie qui les aurait décimés, tout en donnant à certains de leurs hommes de sciences une soudaine inspiration concernant tel ou tel phénomène. Nous avions joué aux dieux, ce contre quoi nous nous étions battus contre les Oris. Certains pensent qu’avoir intégrer les Altyres parmi l’alliance des quatre était un moyen pour que notre conscience soit apaisée, les autres diront que ce geste était une marque de bienveillance envers ce que l’on pourrait considérer comme nos enfants au pluriel. Le résultat était cependant le même, nous les avons élevé au rang de grande race de la galaxie.
Dernière modification par Webkev le 22 déc. 2010, 16:47, modifié 1 fois.
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Re: [FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

Message non lu par Webkev »

Pendant des millions d’années, cette alliance de quatre peuples aux origines distinctes fut resplendissante. Les progrès que les échanges nous apportaient étaient à tous bénéfiques, bien au-delà de nos espérances. En parallèle, la vie se développait davantage dans la galaxie, d’autres espèces atteignaient les technologies suffisantes pour le voyage interstellaire. L’Alba Cochlea Spei regorgeait de vie, et une certaine paix y régnait. Bien sur, étant donné la pléthore de peuple habitant la galaxie, une Pax galactica était exclue, chaque jour voyait son lot de conflits surgir. La plupart d’entre eux étaient bénins, se limitant à un monde. Parfois plusieurs planètes s’alliaient contre une autre pour de la technologie, des ressources ou tout simplement démontrer leur soit disant puissance… En secret, nous tentons de ramener le calme, recourant parfois à l’assassinat politique pour que le conflit soit étouffé. Malheureusement, lorsque deux mondes entrent en guerre et que leurs vaisseaux s’affrontent, un choix terrible pèse sur nos consciences. Notre dogme principal est de ne pas intervenir, mais combien de fois n’avons-nous pas outrepassé cette règle de vie ? Alors lorsque la situation est très grave, l’Alliance des Quatre se charge de faire stopper les combats et d’entamer un processus de paix, afin d’éviter qu’un peuple ne disparaisse à jamais… Il est clair que la pax galactica dont les Nox rêvaient était toujours une douce utopie, et la politique étrangère des membres de l’Alliance ne nous permettait d’intervenir que dans des situations exceptionnelles. Une politique de non intervention que nous avons bafouée trop souvent. C’est étrange, nous avons fui les Oris et la dernière chose que nous voudrions, c’est devenir comme eux, mais notre comportement laisse parfois croire le contraire…

Cette époque de paix relative est loin désormais. Il y a deux mille ans, un conflit éclata près d’une planète d’un domaine sous contrôle Altyre. D’abord sans importance, celui-ci dégénéra rapidement et une quinzaine de mondes se retrouvèrent impliqués. Certains des peuples entretenaient de bonnes relations commerciales ou diplomatiques avec les Altyres. Malgré notre ferme opposition ces derniers décidèrent d’apporter leur soutien inconditionnel à leurs alliés. La technologie de nos « enfants » était des centaines de milliers d’années supérieures à celles mises en jeu dans cette guerre, et les Altyres écrasèrent au sens premier du terme comme au second les ennemis des leurs. Cette attaque de la part d’un membre de notre alliance était inadmissible, et une nuée de protestations s’éleva contre ce membre de la coalition. Cependant, aucune mesure sévère de rétorsion ne fut votée. Une de nos trop nombreuses erreurs.


Cet incident fut le premier d’une série d’autres, certes moins grave mais qui dans l’ensemble montraient que la dernière des grandes races n’était pas assez mature pour occuper une telle position au niveau galactique. Cependant, chaque fois, le jeune peuple reconnu, par l’intermédiaire de ses ambassadeurs, qu’il avait eu tort et regrettait les dommages qui avaient été causés, promettant un changement radical dans leur mentalité, changement qui ne vint jamais. Cette situation tint jusqu’il y a deux cents vingt et un ans. A cette époque, j’étais un jeune conseiller de cinquante-trois ans, un peu naïf sur ce qui touchait à la politique galactique. La première réunion du conseil des Quatre fut aussi la dernière à laquelle j’assistais. Quelques jours plus tard, les Altyres déclarèrent la guerre à l’Alliance, trahissant le pacte qui nous unissait. Malgré leur jeunesse technologique, leur nombre était tel que la victoire, bien qu’étant assurée à la coalition, fut sanglante. Les Nox payèrent un lourd tribut lors de ce conflit. Etant pacifiste, ils ne répondirent pas aux diverses agressions, et lorsqu’une attaque bactériologique des Altyres les frappa, ils furent rapidement décimés. Nos scientifiques Anciens réussirent de justesse à créer un antidote sur base de notre code génétique. Le prix à payer fut une mutation de l’ADN des Nox, qui abandonnèrent alors leurs peaux vertes et d'apparence arboricole. Leur physionomie se rapprocha de la nôtre, ce qui en choqua plus d’un, terrifia d’autres. C’est à partir de ce moment qu’ils décidèrent de ne plus se mêler d’aucune sorte aux conflits galactiques. C’était il y a quinze ans.

Maintenant, tous les Altyres ont été réunis sur des vaisseaux prisons. Leur dernier bastion est tombé il y a dix-huit jours. La sanction du conseil des Trois est l’exil pur et simple, dans la galaxie naine Caeli Centauri, qui fait partie d’un amas de sept galaxies se situant à vingt et un millions d’années-lumières d’Avalon. Leur technologie d’hypernavigation est trop jeune pour entreprendre le moindre trajet intergalactique, surtout un de cette importance. La seconde mesure d’isolement est la création de milliers de singularités quantiques autour d’une zone de confinement de Caeli Centauri de 5 millions d’années-lumières de diamètre. Cette région possède environ une quarantaine de planètes correspondant à la physionomie des Altyres., ce qui couvrira les besoins des prisonniers. Les trous noirs qui seront formés alimenteront un champ de force impénétrable, même pour nous, qui englobera cette partie de Caeli Centauri. La durée de leur peine est à la hauteur de leur crime. A l’unanimité, nous avons décidé de les contenir-là à perpétuité, pour préserver tous les peuples de leur comportement versatile.

Une armada de navires partira dans trois jours. Le voyage devrait durer vingt semaines, malgré la rapidité en hyperespace de nos vaisseaux. Cette décision lourde de conséquence est irrévocable. Les possessions de tout ce peuple seront détruites, les planètes terraformées.

Nous, les Anciens, rejetons nos enfants. Un pan de notre histoire s’achève, le temps de la paix revient désormais. Mon temps est révolu, il doit s’achever avec cette guerre… Je regrette ces siècles perdus, et les conséquences désastreuses de ce conflit multigénérationnel qui a occupé toute ma vie. Il est temps pour moi de laisser la place aux autres et de partir…

Un sentiment de bien-être envahit le vieil homme. Les yeux clos, il s’endormit pour la dernière fois. Dans la salle médicale du quartier 2-C, une alerte retentit. Un jeune-homme lut le message. « Haut conseiller Ladni Valnus – arrêt global des fonctions vitales – probabilité de survie : 0% »

Le médecin chef fut rapidement prévenu, tandis qu’une équipe médicale pénétrait la chambre du défunt conseiller. Les trois médecins tentèrent de réanimer Valnus, sans succès… L’ordinateur avait eu raison, comme toujours. Une autopsie fut pratiquée, comme toujours lors d’un décès d’un responsable politique et la cause, mort naturelle, fut inscrite à la dernière ligne du fichier signalétique de Ladni Valnus.

L’annonce du décès du haut conseiller Valnus, président du Haut Conseil Ancien, suscita une vive émotion parmi ses amis, ainsi que pour la population d’Olympis. Il avait été la figure emblématique de la guerre, essayant nombre de fois de ramener à la raison les Altyres. Ses funérailles furent rapidement effectuées, et une tablette de métal noir, dans laquelle son nom était gravé sur du cristal, fut remise à sa famille, originaire de Praclarush Taonas…




Avalon, six mois avant les événements du prologue.

Une nouvelle réunion du conseil des trois races avait lieu. Depuis sa création, ce conseil se réunissait quatre fois par an, généralement pendant une dizaine de jours. Le président actuel de la séance était le haut conseiller Killius Radil, un ancien âgé de cent soixante-huit ans. Il avait plus d’un siècle de politique derrière lui et était connu pour son habileté à calmer les débats et son ouverture aux autres peuples. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il était aussi à la tête du haut conseil ancien depuis presque vingt et un ans, ayant obtenu les trois mandats de présidence, d’une durée de huit ans, qu’un conseiller pouvait décrocher.

Lors de ces rencontres trimestrielles entre les trois plus puissants peuples de la Voie Lactée, diverses questions étaient abordées pouvant aller d’une discussion sur un des mystères de la galaxie qui venait d’être expliqué jusqu’à un amendement au traité des Trois Races, en passant par de longues discussions philosophique sur la vie et la mort, ou encore l’évolution des autres espèces et peuples. Lors de ce rassemblement, chacune des trois races disposait de onze représentants, parmi lesquels on comptait actuellement Hdymya et Kephrayi, respectivement haut gardiant Furling et consulae Nox, chefs de leurs délégations respectives composées comme celle des altérans d’hommes politiques, de chercheurs, de religieux ou encore de philosophes.

Radil se leva et se racla la gorge. Le léger brouhaha du aux bavardages cessa, tout comme ses sources. Trente-deux regards se tournèrent vers lui.

- Mes chers amis, commença-t-il, laissant courir ses yeux d’un bleu-nuit parcourir l’assistance, je vous suis tout d’abord reconnaissant de me laisser la présidence de cette séance. C’est à la fois un honneur et un privilège qui revêt pour moi beaucoup d’importance. Voilà douze jours que nous nous réunissons dans cette pièce afin comme vous le savez tous de parler des amendements à porter au traité de l’Alliance, au niveau des échanges technologiques et de l’entraide militaire. L’ordre du jour de cette assemblée est un bref rappel des différents arguments ainsi que le vote final des amendements. Je rappelle qu’une majorité des trois-quarts doit être atteinte au scrutin pour l’adoption du texte. Je déclare la séance ouverte et je donne la parole à mon confrère Nomdnai, responsable du département Métaphysique et Ethique de l’université de Colgorne Primuter de l’empire furling.

Les différents conseillers prirent la parole chacun leur tour, afin d’exprimer leurs arguments en faveur ou en défaveur de la modification du pacte. Cette réunion était la possibilité pour chacun de résumer les raisonnements qu’ils avaient déjà exposés au cours des réunions précédentes. Cela faisait deux heures que la séance avait débuté, quand un jeune Ancien, Lionel Trimdax, prit la parole.

- Chers homologues, il est d’abord de mon devoir de rappeler sur quels termes précisément les changements seraient apportés, tout d’abord au point de vue militaire. Suite à plusieurs problèmes survenus par le passé, les Nox avaient demandé et obtenu la motion qui était la suivante : « Par aucun moment, et par aucune circonstance que ce soit, nul peuple de l’Alliance est tenu d’apporter son soutien militaire à l’un des autres membres, même si ce dernier la sollicite ». Deuxièmement, l’Alliance est basée sur les échanges réciproques sur le plan culturel et philosophique, et en aucun cas, les découvertes technologiques ou technologies déjà en la possession d’une des races membre doit être partagée avec les autres. Cette seconde clause nous a déjà assuré il y a bien longtemps notre survie, rappela le jeune homme, en insistant sur la dernière phrase.
- Nous savons cela, mon ami, dit Kamzyn, un Ancien.
- Surtout que c’est le but de cette discussion, poursuivit Leprahyo, une Nox.
Une grimace déforma furtivement et légèrement le sourire poli qu’arborait Trimdax. Ce jeune homme, qui n’avait que quarante-neuf ans, s’était lancé assez récemment dans la politique, après avoir été un brillant scientifique. Ses idées un peu isolationnistes, parfois extrémistes même, ne l’avaient pas empêché de devenir le benjamin du haut conseil ancien. Son talent d’orateur inné et hors pair lui conférait un pouvoir d’envoûtement sur les foules, renforcé par ses yeux d’une couleur pervenche grâce auxquels il parvenait à charmer son public. Il avait quelques fois un comportement méprisant envers tout autre peuple que le sien, semblant ne s’intéresser qu’au sort des Anciens au détriment s’il le fallait d’autres races. Selon lui, la place des Anciens était au-dessus d’une pyramide de pouvoir, menant les autres peuples car tel était le devoir des plus érudits envers les autres.
- Il me semble que la meilleure des solutions est de continuer dans cette voie, poursuivit Trimdax comme s’il n’avait pas été interrompu. Cette situation ne nous a jamais dérangés auparavant et ne soulève aucune ambiguïté, ce que les nouveaux amendements apporteraient. Je ne vois pas pourquoi nos amis Nox souhaitent à nouveau faire intervenir la clause de soutien militaire. Leur niveau technologique les rend à même de surpasser toute race de la Voie Lactée, et d’éviter les conflits comme ils l’ont toujours fait, n’est-il pas ? fit Trimdax en s’adressant directement au chef de la délégation Nox.
- En effet, concéda Kephrayi. Cependant, comme vous le savez, notre peuple est contre le principe même de la guerre. Nous n’avons aucune armée, et nous n’avons que des défenses passives. Aucun canon à plasma ou tourelle laser, seul des batteries de rayons de surcharge et des canons à faisceaux tracteurs, qui sont parfaitement inoffensifs mais très peu efficace contre les vaisseaux de guerre qui commencent à émerger dans la galaxie. Mais nous souhaiterions continuer dans cette voie. Cependant, certaines peuplades deviennent hostiles à notre nation, et notre ambassade sur Ralooine a été pillée et saccagée. Je ne dois pas non plus vous rappeler que les Ravageurs, ce groupe de pirates et de contrebandier, a dernièrement été à proximité d’une de nos planètes et effectuer des simulations de tirs sur notre planète avant de fuir à l’arrivée d’un Paladin ancien. C’est pourquoi, dans ce contexte de tensions politiques et d’attaques terroristes qui nous est malsain, nous souhaitons demander à l’Alliance son aide militaire si jamais nous sommes attaqués. Nous ne disposons pas de flotte suffisamment puissante pour nous protéger, ce qui n’est pas le cas des Furlings, ou des Anciens, conclu-t-il.
- Je ne vois pas pourquoi nous devrions envoyer nos hommes se battre parce que vous n’êtes pas aimés ailleurs que chez vous, argumenta un peu violemment Trimdax. Je suis résolument contre, poursuivit-il plus calmement, s’étant rendu compte que son changement de ton n’avait pas été apprécié, car nous même pourrions avoir à être la cible de ces Ravageurs qui pour l’instant semblent épargnent nos planètes, même si ces misérables n’ont pas une once de chance face à notre puissance.
- Nous avons compris votre opinion, Lionel, interrompit Radil afin de calmer la controverse. Conseiller Lavian, c’est à vous.

La réunion dura encore plusieurs heures, jusqu’à ce que chacun ait pu s’exprimer.
- Nous avons entendu les propos de tous. Je propose que nous votions une première fois.

Chaque personne présente dans la salle prit le petit disque de métal froid qui se trouvait dans un écrin, devant elle, et le plaça sur sa tempe droite ou gauche, selon les préférences. Des nanofils en sortirent et se connectèrent aux nerfs les plus proches.
Cet appareil pouvait sembler inutile, vu que parmi l’éventail des technologies Altérannes, on pouvait trouver le télépatho, un système qui permettait de réagir aux pensées conscientes et fortes des êtres humanoïdes dans son rayon d’action. Cependant, ce genre d’appareil nécessitait qu’un gène particulier soit présent et actif dans l’ADN de l’utilisateur, ce qui n’était pas le cas des Furlings, d’où la nécessité d’utiliser le cérébrolecteur.

Chaque conseiller se concentra sur son vote, et confirma celui-ci. Une onde électromagnétique fut alors envoyée de tous les cérébrolecteurs vers une console, placée un peu à l’écart de la table. Il ne fallut qu’un instant à l’ordinateur pour interpréter le signal, et retransmettre sur un écran mural les résultats. Ceux-ci ne surprirent personne, vingt-neuf étaient pour les propositions, tandis que trois personnes s’étaient abstenus, le dernier vote ayant été contre. La majorité des trois-quarts requise étant atteinte, la motion fut entérinée. Chacun à leur tour, les conseillers apposèrent leur paraphe, par l’intermédiaire d’un stylet électronique, au bas du texte explicitant les amendements ajoutés au traité. Ce geste était plus qu’emblématique, car la liste des conseillers présents lors de chaque réunion était jointe à chaque procès verbal, ainsi qu’à tout document reprenant les décisions votées.

Ensuite, le nouveau traité fut encodé, et une copie fut transmise à chaque race grâce à un cristal de mémoire. Un dernier cristal fut entreposé dans la salle des archives, située à Avalon même, dans un des sous-sols du complexe administratif de l’Alliance.
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Re: [FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

Message non lu par Rufus Shinra »

Wah, l'autre, hé ! T'as vu comment il part avec des incohérences !

Des Anciens compétents et pas caricaturaux, non mais et puis quoi, encore ?! Tant qu'on y est, il va nous mettre une intrigue valable dans sa fic, le Belge !

*BANG*

Veuillez m'excuser pour ce désagrément, j'ai tristement laissé M. Mallozzi trop près du clavier. Cela n'arrivera plus.....

-J'les explose avec un pied de ta*BANG, BANG*

Désolé.



Bref, revenons aux choses sérieuses, à savoir une bonne fic SG, qui sait faire dans l'original, à savoir un retour aux sources chez les Anciens, pour tenter d'en sauver le peu de réputation ayant survécu aux scénaristes "officiels".

Que dire de plus qui n'aie été dit sur l'autre forum ? Tu développes une civilisation chez les Anciens, en essayant de ne pas tomber dans tous les clichés que nous avons subi, et tu leur donnes une personnalité. Le seul reproche que je pourrais te faire est de les avoir retranscrit de façon assez proche d'êtres humains d'un futur proche, mais, honnêtement, je n'ai aucune idée de ce à quoi pourrait ressembler une civilisation aussi âgée. C'est comme de vouloir prédire ce qui se passerait après la Singularité. Donc, autant se ramener à des bases connues, à défaut de trop vouloir se prendre au sérieux.

Et c'est bien écrit. Tu es en train de chercher et de développer ton style, ça se voit, mais ce n'est pas un souci. L'histoire reste suffisamment sobre et stable pour éviter de partir dans tous les sens, ce qui est appréciable. Ensuite, au niveau de celle-ci, well, je ne puis donner un commentaire parfaitement impartial, ayant déjà lu la suite, et ayant certaines réponses aux questions que je pouvais me poser.

Mais je vais partager l'une de ces réponses, qui n'est pas un spoiler :

A la question "Est-ce que cette fic est bonne ?", la réponse est :

Oui, définitivement OUI !

Donc mettez ce topic en suivi, il vaut le coup.
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Tomes I et II terminés, Tome III en cours

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Re: [FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

Message non lu par Lemec »

CITATION Depuis plusieurs minutes déjà, un vaisseau se dirigeait en hyperespace vers une planète située sur la bordure extrême de la galaxie. Le capitaine du vaisseau se tenait debout dans le poste de commande, regardant par la baie vitrée le halo bleu violacé entourant son bâtiment, tout en repensant aux raisons de ce détour. Les senseurs longue portée du navire avaient détecté un flux énergétique anormal alors à quelques années lumières du système dans lequel il se trouvait. Son second, qui était l’officier de quart à ce moment-là, l’avait fait appeler à la passerelle. Ils avaient tous deux décidé que cet phénomène demandait une investigation, surtout que d’après la base de données de l’appareil, le système planétaire dans lequel il s’était produit était inhabité depuis plus de dix mille ans.
Ton début est trop abrupte il n'y a pas le feu au lac tu sais... tu peux prendre ton temps histoire d'amener le lecteur tout doucement mais après c'est un style on aime ou on aime pas...
CITATION En effet, près de dix millénaires auparavant, un gigantesque météore avait percuté cette planète. La collision avait laissé un immense cratère de plusieurs centaines de kilomètres de diamètre. Ce terrible impact avait secoué la planète, la rendant tectoniquement instable et détruisant son échosystème. Depuis son abandon, plus aucun signe de vie n’avait plus été signalé…
Encore une fois tu pourrais attendre un peu avant de nous livrer cette info en bloc comme cela, tu pourrais essayer de la dire de façon à ce que le lecteur ne se dise pas "ah là il veut me faire comprendre qu'il y a 10 millénaires...". Prend ton temps, tu pourrais dire cela au détour d'une phrase anodine ou de façon distillé dans ton texte pour qu'on ait pas l'impression que tu nous donne juste une info mais que tu nous raconte une histoire :)
CITATION - Et le rayonnement cosmique ?
- Rien à signaler non plus. L’étoile ne semble pas avoir connu d’éruption ces huit dernières heures. L’activité neutrinique est nominale.
- Etrange tout cela… dit le capitaine.
Je trouve que ce genre de réplique ne sert à rien à ton histoire et je n'y comprends rien personnellement et non je n'ai pas envie d'aller voir ce qu'est un rayonnement cosmique (si c'est ta réponse). Aussi je trouve que ton "étrange tout cela..." est caricatural mais bon...
CITATION Une violente secousse interrompit le capitaine. Alors que celui-ci s’était à peine redressé, un deuxième choc ébranla le bâtiment, suivi par d’autres, de moins en moins violents cependant.

- Plusieurs tirs d’armes à énergie ! avertit l’officier de quart.
- Boucliers activés, à 73 % de leur puissance nominale, monsieur, ajouta le second.
- Rapport d’avarie ! Où sont-ils ? Combien ? Et pourquoi ne les avons-nous pas vu venir ? dit d’un seul trait le capitaine.
- Les ponts B et C sont gravement endommagés. La coque est complètement éventrée sur bâbord, à partir du niveau 4 jusqu’au niveau 8. Nous avons perdu dix-sept hommes selon l’I.A., monsieur, énonça le plus calmement possible l’officier de quart.
- Les réacteurs bâbords ont été touché aussi. Nous ne disposons plus que de 50 % de notre puissance de propulsion, informa le navigateur tandis que le timonier essayait tant bien que mal d’éviter les tirs énergétiques dont ils étaient la cible
- Les communications sont inopérantes, monsieur. Un brouillage extrêmement sophistiqué empêche nos communications subspatiales, expliqua brièvement Valnus.
- La salle des machines signale que nous avons perdu notre hyperpropulsion. Les cristaux principaux et secondaires ont explosé. Nous avons perdu un de nos cinq condensateurs primaire de bouclier lors du premier tir, enchaina le second.
- Timonier, propulsion conventionnelle à pleine puissance. Engagez les tourelles ioniques défensives, ordonna le commandant. Mais où sont-ils ? Comment ont-ils fait ?


En effet, selon les écrans radar et énergétiques, capteurs biologiques externes et senseurs en tout genre, à part la géante rouge, la planète et leur moyen de locomotion, il n’y avait que le vide spatial. Cependant, le bouclier encaissait des dizaines de rayons énergétiques qui semblaient tous naître du néant. Les traits bleus s’écrasaient contre le bouclier, faisant à chaque fois apparaître un halo orangé, indiquant l’activité du champ de force.

- Bouclier à 68 % monsieur ! indiqua l’officier de quart, surpris par la puissance des armes qui heurtaient la protection du vaisseau.
- Il semblerait que l’entité ennemie utilise un dispositif occultant performant pour que nous ne les détections pas, monsieur.
- Mais, c’est impossible…Seuls deux peuples maîtrisent cette technologie est aucun d’eux n’a de raison de nous attaquer, un par principe et l’autre…
- Bouclier à 66 % monsieur ! dit le second, interrompant le capitaine
Bonne scène de combat mais quand tu écris cela :
CITATION Maintenant, ce n’était plus de l’inquiétude qui se lisait sur les visages du personnel présent sur la passerelle, mais de la peur.
Essaie de l'intégrer à ton dialogue, je trouverais cela mieux mais c'est juste mon point de vue il y en a qui peuvent trouver cela bien.
CITATION une fusée de détresse hyperspatiale
Pourquoi tu dis pas juste une fusée de détresse... pas besoin de mettre de l'hyperspatiale là dedans je trouve.
CITATION Le timonier orienta rapidement le navire tout en continuant d’effectuer des manœuvres d’évitement, tandis que d’autres hommes s’activèrent autour des consoles. Pendant ce temps, à l’extérieur, alors que des rayons bleus ennemis martelaient le bouclier, l’I.A. prit le contrôle des tourelles ioniques, en les pointant vers la position la plus probable de l’entité ennemie. Les quatre canons équipant chaque tourelle se mirent à cracher des petites impulsions ioniques argentées. Le timonier du vaisseau quant à lui se démenait afin de tromper l’ennemi, mais il avait beau effectuer de nombreuses manœuvres d’évitement, les tirs ennemis trouvaient toujours leur cible, comme si chaque mouvement du timonier était anticipé.
Soudain, certains faisceaux argentés semblèrent comme happé dans le vide, disparaissant des écrans.
Cela aussi tu pourrais l'intégrer au dialogue.
CITATION Monsieur, j’ai une idée. Il semblerait qu’il y ait une plate forme d’anneaux de transfert sur la planète, dit soudain Valnus, se maudissant de ne pas l’avoir trouvée plus tôt
Pourquoi il ne l'a pas trouvé plutôt ?
CITATION La décision du capitaine, fut pour ainsi dire, instantanée
Pourquoi tu mets "pour ainsi dire" se serait mieux de dire "la décision du capitaine fut instantanée" tout simplement non ? :)
CITATION J’espère que nous pourrons y arriver, pensa le capitaine…
Léééééééééégèrement too much :)
CITATION Les tirs énergétiques butèrent tout d’abord contre ce qu’il restait du blindage de la coque, qui ne résista pas longtemps face à une telle puissance de feu. Ils percèrent les dernières parois, traversèrent les couloirs, puis détruisirent les générateurs. Le vaisseau fut anéanti en quelques microsecondes. Les quelques rescapés qui avait pu s’éjecter du navire grâce aux nacelles de survie connurent le même sort, aucune ne put activer son hyperpropulsion à temps. Méthodiquement, des décharges bleutées détruisirent toute trace du vaisseau et de ses six cents cinquante-sept membres d’équipage…
J'aurais adoré ça si tu l'avais écrit comme cela :D maaaaaaaaais tu as rajouté ça :
CITATION L’ordinateur central enregistra l’extinction de chacune des fonctions du bâtiment, consigna dans le livre de bord la rupture de la coque, la destruction de la salle des machines, nota la décroissance des derniers signes de vies humaines, rendant compte de la destruction de ses mémoires partielles, puis de sa mémoire, puis … plus rien
(Pourquoi tu parle de l'ordi il va se cracher comme tout le reste ^^)

et de cela :
CITATION Enfin, six cents cinquante-six.
CITATION son pied gauche écrasa les restes d’un humérus humain
Tu peux dire un bras aussi...
CITATION La porte était à une quinzaine de mettre du panneau de contrôle
Tu voulais pas dire "mètre" là ? :blink: (à la toute fin de ton prologue)

Chapitre 1
CITATION La réunion qui scellait le sort de tout un peuple venait de s’achever
Toujours aussi rapide toi... enfin ça doit être ton style
CITATION Même si mon corps est épuisé, mes pensées vagabondent et je me rappelle très clairement ma première journée à l’Académie
Pareil tu va trop vite... c'est un style que je n'apprécie pas mais si tu as tes fans pourquoi pas ? En plus (et comme je te l'ai dis plus haut...) on te voit venir avec ses pensées vagabondes qui l’emmène à nous expliquer le pourquoi tu du comment de ton histoire je pense que si tu distillais un peu plus les infos dans ton texte tu y gagnerais.
CITATION Bien que peu nombreux au départ, le mouvement Ori gagna en fidèles, la plupart étant séduits par ces talentueux orateurs qui parvenaient à user des mots avec une précision redoutable
Pourquoi ils se sont laissés embrigader ? Parce qu'on parle pas du premier neuneu venu là on parle des anciens les arguments des Oris devaient être bien solides pour que leurs discours prennent... quels sont ces arguments ?

---------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ce passage n'est pas une critique de ton oeuvre donc ne t’inquiète pas (tu n'es même pas obliger de lire ça si tu ne veux pas)
CITATION Les Indulgae, ainsi baptisés par les Oris, ne virent que trop tard le piège se refermer sur l’entièreté de la civilisation Altérane
Pourquoi ils n'ont rien vu ? Ils étaient trop pacifistes ? Ils ne voulaient pas faire la gueguerre aux frérots ? Si c'est bien les réponses comment ont-ils pu garder leurs positions philosophiques en voyant cela ? :
CITATION Ils élevèrent de nombreuses cités pour les leurs et les leurs uniquement, tandis qu’ils forçaient la population neutre à prendre ouvertement une position par rapport à leur politique
:blink: Y sont concon ces Anciens non...
CITATION Le schisme, entre Oris et Indulgae, fut inévitable.
Eh ben ca tu m'étonne :D !
CITATION Afin de nous préserver d’une guerre fratricide qui aurait anéanti toute trace de la civilisation Altérane, nous avons quitté notre galaxie originelle
Eviter quoi ? Ils ont eut les pétoches et pi c'est tout !
CITATION Certains diront que nous avons fui, d’autres diront que ce combat était inutile, le résultat reste le même, nous avons abandonné notre berceau et nous nous sommes envolés dans les étoiles, plus loin qu’aucun Altéran n’était jamais allé à la recherche d’un nouveau foyer
Bien sur que t'as fuis mon salaud, combat inutile c'est des bêtises ! Ahlala tu retranscrit fidèlement la pensée ancienne bravo !
---------------------------------------------------------------------------------------------------------

Retour à la critique :
CITATION Après plus de deux millénaires de voyage, nous arrivâmes dans une galaxie à spirale qui ressemblait à s’y méprendre à celle qui abritait autrefois notre civilisation. Le Haut Conseil de l’époque décida que cette galaxie serait le lieu de notre nouveau foyer, à la fois suffisamment grande pour notre développement et éloignée des Oris
Pourquoi ils ne sont pas allés encore plus loin que ça ? Pourquoi la voie lactée spécialement ? Qu'est-ce qu'ils les attiraient dans ce petit coin d'univers ?
CITATION Une planète inhabitée située sur un des bras de la spirale fut choisie, en raison des conditions optimales qui y régnaient
Ils ont choisi la Terre comme cela ? Sans raison ? (c'est une vraie question pas une question rhétorique terme que j'ai appris grâce à Rufus et oui depuis mon passage sur FSSF (je ne sais pas si c'est les bon sigles... on me pardonnera surement pas :rolleyes:)) je suis beeeeeeeaucoup plus intelligent ^_^

Je m'arrête là vu que après c'est ton histoire qui s'envole toute seule ^^ mais il faut que je t'envoie un MP...
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Re: [FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

Message non lu par Webkev »

CITATION Ton début est trop abrupte il n'y a pas le feu au lac tu sais... tu peux prendre ton temps histoire d'amener le lecteur tout doucement mais après c'est un style on aime ou on aime pas...
L'histoire doit bien commencer quelque part. Ici, le lecteur est invité alors que le vaisseau alteran a modifié ses plans.
CITATION Prend ton temps, tu pourrais dire cela au détour d'une phrase anodine ou de façon distillé dans ton texte pour qu'on ait pas l'impression que tu nous donne juste une info mais que tu nous raconte une histoire
La seule autre façon de procéder serait de l'introduire au dialogue. Ce serait à mon avis aussi "brutal" pour toi.
CITATION Je trouve que ce genre de réplique ne sert à rien à ton histoire et je n'y comprends rien personnellement et non je n'ai pas envie d'aller voir ce qu'est un rayonnement cosmique (si c'est ta réponse). Aussi je trouve que ton "étrange tout cela..." est caricatural mais bon...
Pas de chance, cela sert ^^
Ensuite, je présume que tu ne comprenais pas non plus le techno-blabla de Carter dans SG-1. Ici, c'est la même chose. Enfin, les Alterans ont un niveau de physique de base assez élevé, il me semblerait incohérent d'enlever cette phrase.
CITATION Pourquoi tu dis pas juste une fusée de détresse... pas besoin de mettre de l'hyperspatiale là dedans je trouve.
Parce que fusée de détresse fait penser aux fusées de détresse qui ne vont pas à des vitesses supraluminiques (et qui serait donc inutiles...)
CITATION Cela aussi tu pourrais l'intégrer au dialogue.
Ce genre de critique n'apporte rien... Il y a des dialogues que je pourrais mettre en narration et vice versa...
En fait, à la limite, je pourrais ne faire quasi que des dialogues et ne plus rien décrire...
CITATION Pourquoi il ne l'a pas trouvé plutôt ?
Plusieurs raisons possibles, je laisse cela à l'imagination du lecteur. N'empêche, faut savoir... Parfois tu souhaites que je laisse le lecteur comprendre par lui-même et parfois tu veux que je donne tout d'un coup...
CITATION Pourquoi tu mets "pour ainsi dire" se serait mieux de dire "la décision du capitaine fut instantanée" tout simplement non ?
Parce que la réponse n'a pas été donnée instantanément, donner une réponse instantanément pour un commandant serait irresponsable. Le "pour ainsi dire" est là simplement pour nuancer l'adverbe.
CITATION Léééééééééégèrement too much
Ok, les Alterans ne peuvent plus penser...
CITATION (Pourquoi tu parle de l'ordi il va se cracher comme tout le reste ^^)
Choix personnel, qui permet de relativiser la vitesse à laquelle des yeux humains verraient la scène. Pour l'ordinateur central, il en va tout autrement. Cela permet aussi de mettre en évidence que l'ordinateur travaille terriblement vite...
CITATION et de cela :
CITATION Enfin, six cents cinquante-six.
Kynan Valnus s'est échappé ;)
CITATION Tu peux dire un bras aussi...
Le bras est composé d'un humérus, un radius ou un cubitus, avec de la chair et de la peau...
Le fait que ce soit un humérus permet de préciser l'état dans lequel se trouvent les restes...
CITATION Tu voulais pas dire "mètre" là ?
Erreur de ma part, en effet.
CITATION Pourquoi ils se sont laissés embrigader ? Parce qu'on parle pas du premier neuneu venu là on parle des anciens les arguments des Oris devaient être bien solides pour que leurs discours prennent... quels sont ces arguments ?
Les Alterans, d'abord. Ensuite, les Alterans ont en effet énormément de connaissances, mais cela n'en fait pas des êtres infaillibles. Ils l'ont d'ailleurs prouvé à de maintes reprises...
Ensuite, le schisme Ori/Alteran est un fait de la série. Le pourquoi est en question depuis la saison 9 de SG-1. Je ne fais qu'exploiter ce fait.
CITATION Pourquoi ils n'ont rien vu ? Ils étaient trop pacifistes ? Ils ne voulaient pas faire la gueguerre aux frérots ? Si c'est bien les réponses comment ont-ils pu garder leurs positions philosophiques en voyant cela ?
cfr réponse précédente.
CITATION Y sont concon ces Anciens non...
cfr réponse précédente
CITATION Eviter quoi ? Ils ont eut les pétoches et pi c'est tout !
Non, ils ont préféré partir plutôt que d'entrer dans une guerre où personne n'en sortirait vainqueur... Imagine si les USA entraient en guerre nucléaire avec le reste de notre planète. Qu'est ce qu'il resterait? Rien. Imagine ce qu'il se serait passé avec des capacités militaires des milliers de fois supérieures...
CITATION Pourquoi ils ne sont pas allés encore plus loin que ça ? Pourquoi la voie lactée spécialement ? Qu'est-ce qu'ils les attiraient dans ce petit coin d'univers ?
Réponse :
CITATION qui ressemblait à s’y méprendre à celle qui abritait autrefois notre civilisation
Sinon, c'est SFFS : Sci-Fi Fan-Série ;)

Enfin, je vois que tu as une bonne verve pour critiquer ce qui ne va pas... A te lire, j'ai l'impression que rien ne t'a plu. Est-ce le cas, ou bien critiquer négativement t'es plus aisé que l'inverse?
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Re: [FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

Message non lu par Lemec »

CITATION L'histoire doit bien commencer quelque part. Ici, le lecteur est invité alors que le vaisseau alteran a modifié ses plans.
En fait se qui manque (selon moi) à ton oeuvre et qui la rendrais meilleur (pour moi) ce sont des transitions :).

Je critique le fait d'être directement mit dans le vaisseau, moi il me faut de l'ambiance avant d'attaquer le steack ;) (si je puis me permettre) tu devrais commencer l'histoire juste avant le passage sur le vaisseau.

Je pense (et je ne fais que penser) que sa t'éviterais d'introduire aussi brutalement l'info, tu peux t'amuser à décrire la vie du commandant par exemple (et c'est là que tu peux distillés des petits infos sur la mission juste par touche ou sur ton histoire en générale) avec des situations rigolotes ensuite tu introduis tout doucement la mission et ainsi de suite, tu verra que mine de rien tu racontera bien mieux les choses.

Je le répète prend ton temps, décris, attarde toi ^^. Tu décris plein de choses c'est vrai mais bon le rayonnement sidéral je m'en fous moi, décris moi la vie la bas par exemple, il est marié ton héros ? Il a des enfants ? Est-ce que c'est un comique ? Il est gentil ou méchant ? Il fait quoi dans la vie appart participer à des débats qui engage la moiter du cosmos ?

CITATION La seule autre façon de procéder serait de l'introduire au dialogue. Ce serait à mon avis aussi "brutal" pour toi
Ah ça les goûts et les couleurs...

CITATION Ensuite, je présume que tu ne comprenais pas non plus le techno-blabla de Carter dans SG-1
Haha j'ai envie de dire que dalle quoi... (:cry: VDM)

CITATION Enfin, les Alterans ont un niveau de physique de base assez élevé, il me semblerait incohérent d'enlever cette phrase
Ben alors trouve un moyen de m'expliquer ce que c'est parce que moi quand je lis ça et qu'on m'explique rien "bon alors y a des rayons cosmiques ?" je comprend rien... et j'ai pas envie de continuer ton histoire heureusement que je suis un gars borné et que je continue malgré tout ne serait-ce que par courtoisie envers celui qui s'est arraché les poils de (bip) pour m'écrire ça, enfin en l'occurence c'est moi qui me les arrache quand je lis ça (et celui qui me dis que je suis inculte et ben qu'il aille voir un gars dans la rue et qu'il aille lui dire :"Salut tu sais ce que c'est un rayon cosmique ?" on va bien voir la réponse du gars...)

CITATION Parce que fusée de détresse fait penser aux fusées de détresse qui ne vont pas à des vitesses supraluminiques (et qui serait donc inutiles...)

Oui... alors on est dans un vaisseau spatial donc a priiiiori on sait que sa va pas être des fusées de détresse pour bateaux mouches... Ou alors il faudrait que tu m'explique les différentes fusées de détresses qui existe dans les vaisseaux anciens parce que sinon pour moi c'est un peu du chintok ce que tu raconte


CITATION Ce genre de critique n'apporte rien... Il y a des dialogues que je pourrais mettre en narration et vice versa...
En fait, à la limite, je pourrais ne faire quasi que des dialogues et ne plus rien décrire...
Ben si justement parce que je trouve que y a des trucs qui ne vont pas du tout dans l'écrit pur et qui vont plus que bien dans les dialogues "et vice versa". Il y a un temps pour la causerie et un temps pour la narration et si tu ne fais que des dialogues je te tue :) (au sens figuré bien sûr)

CITATION Plusieurs raisons possibles, je laisse cela à l'imagination du lecteur.
D'accord je vais faire travailler mon imagination alors
CITATION N'empêche, faut savoir... Parfois tu souhaites que je laisse le lecteur comprendre par lui-même et parfois tu veux que je donne tout d'un coup...
Quand je t'ai dis ça ??? :blink:
Je ne te dis pas dis nous tout et tout de suite, maaaais tu pourrais émettre évoqué ce aspect lorsque tu décris le périple des anciens au lieu tu nous dis "Ben voila ont s'est barrés... ont a créché dans plusieurs galaxies eeeeet pi ont a trouvé ce coin là... bon c'était potable donc nous voilou..."

CITATION Parce que la réponse n'a pas été donnée instantanément, donner une réponse instantanément pour un commandant serait irresponsable. Le "pour ainsi dire" est là simplement pour nuancer l'adverbe.
Ben ne mets pas "instantanée" alors... tu mets qu'il réfléchit certes il réfléchit vite mais il réfléchit et après réflexion (certes brève mais salvatrice) il prit la décision de (...). Ne mets pas comme j'ai mis bien sûr mais tu vois l'idée.

Mais après ça c'est rien c'est une question de goût moi j'aime pas toi tu voulais faire comme ça et se sera très bien comme ça.

CITATION Ok, les Alterans ne peuvent plus penser...
Non mais bien sûr qu'ils peuvent penser mais... tu pouvais le dire autrement mais encore une fois c'est les goûts et les couleurs. Moi je trouve que tu pouvais le dire d'une autre façon toi tu ne trouve pas et bien voila la messe est dite c'est toi qui a raison vu que c'est toi qui écrit, je ne vois pas pourquoi tu réplique à des trucs comme cela.

CITATION Choix personnel, qui permet de relativiser la vitesse à laquelle des yeux humains verraient la scène. Pour l'ordinateur central, il en va tout autrement. Cela permet aussi de mettre en évidence que l'ordinateur travaille terriblement vite...
Ok il travail vite et je fais quoi avec ça ?? Moi qui te lis et qui est désireux de connaitre ton histoire et qui ne connait rien aux ordis... ou alors tu essaie de m'expliquer ça dans ton texte si tu y tiens vraiment.

CITATION Kynan Valnus s'est échappé
Ben on le sait ça pas besoin de mettre "enfin (le chiffre)", mais c'est juste un truc que je trouve en trop si tu veux le mettre et bien tu as le dernier mot...

CITATION Le bras est composé d'un humérus, un radius ou un cubitus, avec de la chair et de la peau...
Le fait que ce soit un humérus permet de préciser l'état dans lequel se trouvent les restes...
Ben c'est ce que je dis tu pouvais mettre juste "un bout de bras traînait" (en gros) :rolleyes:

CITATION Ensuite, les Alterans ont en effet énormément de connaissances, mais cela n'en fait pas des êtres infaillibles. Ils l'ont d'ailleurs prouvé à de maintes reprises...
Je n'ai pas dis que les Anciens étaient infaillibles au contraire c'est ce que je le pense mais je te demande comment les Oris ont réussi à retourner certains Altérans ? Quels étaient leurs arguments ce qui est tellement plus compliqué :D. Je comprend que tu ne t'y aventure pas...
CITATION le schisme Ori/Alteran est un fait de la série. Le pourquoi est en question depuis la saison 9 de SG-1
Ok tu ne fais que l'évoquer, c'est cool

CITATION Non, ils ont préféré partir plutôt que d'entrer dans une guerre où personne n'en sortirait vainqueur... Imagine si les USA entraient en guerre nucléaire avec le reste de notre planète. Qu'est ce qu'il resterait? Rien. Imagine ce qu'il se serait passé avec des capacités militaires des milliers de fois supérieures...
Ah mais pas d'accord les Oris sont des grands malades, les Anciens devaient leurs rentrer dans le lard. C'est un peu facile le coup de la guerre fratricide... (au niveau du scénario original)
CITATION Enfin, je vois que tu as une bonne verve pour critiquer ce qui ne va pas...
Je n'ai aucune verve pour quoique ce soit

CITATION A te lire, j'ai l'impression que rien ne t'a plu. Est-ce le cas
Pour aimer il faudrait que me mette la suite... parce que là on est dans le flou
CITATION ou bien critiquer négativement t'es plus aisé que l'inverse?
Tu trouve que j'ai mis des critiques mauvaises ou méchantes... ce n'est que sur un mot que je te critique ou sur une structure rien d'autre

Pourquoi ?
Parce que le reste est inattaquable, je t'ai juste indiqué ce que je trouvais un peu en dessous du niveau général mais c'est tout.

Mais si j'ai un compliment à te faire en particulier serait celui sur les batailles parce que moi tu suis en grand amateur de baston en tout genre, de doggyfight et de missions impossibles, j'ai vraiment étais servi avec la scène du prologue :)

Sinon ben écoute il faut que je vois la suite pour te dire si ça tient ces promesses.

Voila bonne soirée à toi et fait moi voyager dans les étoiles si tu peux
Dernière modification par Lemec le 14 janv. 2011, 10:47, modifié 1 fois.
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Re: [FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

Message non lu par Webkev »

CITATION Pourquoi ?
Parce que le reste est inattaquable
Quand je lis ça, j'ai l'impression que tu t'es donné tout le mal du monde pour attaquer ma fiction, et n'ayant rien trouvé sur le fond, tu t'es rabattu sur la forme (qui entre nous soit dit est d'un niveau honorable il me semble).


Chapitre II : Menaces

Le gouverneur Ragnos venait de recevoir un rapport quelque peu inquiétant. Le vaisseau de terraformation Navo Astria n’avait plus donné signe de vie depuis près de deux jours et toute tentative de communication avec celui-ci s’était soldée par un échec. Une recherche aux moyens des puissants senseurs longue portée des différents avant postes du deuxième quadrant n’avait fait que confirmer l’évanouissement du vaisseau. Celui-ci demeurait introuvable. Pire, sa balise de position subspatiale n’émettait plus, rendant la disparition de l’appareil encore plus inquiétante. Le Navo Astria, un navire de la deuxième flotte Alterane, avait reçu pour mission il y a seize jours de terraformer une planète, située dans les confins de l’Alba Cochlea Spei, et d’y placer une porte des étoiles. Un rapport hebdomadaire était bien entendu requis pour informer le quartier général de l’avancement de l’opération. Mais sans aucune explication, les transmissions avec cet appareil avaient cessé.

- Amiral, il faut découvrir la raison de cette disparition. Le conseil de Praclarush est assez circonspect quant à l’évanouissement de l’un des vaisseaux de votre flotte. Il suggère d’envoyer un vaisseau de secours à la dernière position connue du Navo Astria, dit le gouverneur. Il aura ordre d’investiguer le plus prudemment possible le secteur du système de Nokalae. Qu’ils nous tiennent aussi informé de tous leurs faits et gestes, et qu’ils ne prennent aucune initiative sans nous en avertir au préalable. Le conseil insiste pour que toute action soit immédiatement communiquée.
- L’état major en est arrivé à la même conclusion, monsieur. Nous ne pouvons rien faire de plus d’ici, il faut enquêter sur place.
- C’est parfait. Tenez-moi au courant de vos avancées. Vous pouvez disposer.
- A vos ordres, monsieur.

L’entretien ainsi terminé, alors que le gouverneur Ragnos contactait le Haut Conseil Alteran, cœur du pouvoir politique de la république Alterane, pour leur faire part de cette nouvelle, l’amiral Malteas rejoignait le quartier général de la deuxième flotte Alterane. Il ne lui fallut qu’une petite dizaine de minutes pour entrer dans son bureau situé à quelques dizaines de kilomètres du Dôme Décisionnaire Civil de Praclarush. Cette disparition arrivait à un mauvais moment. La galaxie était assez agitée ces derniers temps, plusieurs groupes de pirates venaient d’attaquer différents transports de marchandises de quatre mondes du deuxième quadrant de l’Alba Cochlea Spei. De ce fait, la plupart des navires de soutien dont disposait l’amiral étaient en mission. Elle n’avait donc guère le choix, elle demanda à son aide de camp de convoquer le capitaine Lucius Granis, un homme d’une septantaine d’années (nda : 70), en pleine fleur de l’âge pour un Altéran. Celui-ci mit une dizaine de minutes pour arriver, temps que Malteas mit à profit pour relire le dossier de Granis. Elle ne le connaissait pas personnellement, mais son dossier lui avait révélé ce qu’elle devait savoir de lui. Capitaine de corvette depuis maintenant une sept ans, il avait l’expérience requise ainsi que l’entrainement pour ce genre de tâche. Si l’entêtement du capitaine pouvait s’avérer être extrêmement utile pour débrouiller ce mystère, Granis commandait l’un des plus vieux navire de la seconde flotte. Si ces navires étaient de très bons appareils, ils arrivaient toutefois en fin de carrière et seule la deuxième flotte en utilisait encore quatre, dont le Caela. Envoyer un tel vaisseau pour cette mission ne l’enchantait guère, mais elle n’avait pas vraiment le choix.
Lorsque Granis fut assis dans son bureau, la commandante de la deuxième flotte lui expliqua brièvement la situation et lui confia la mission de sauvetage. Lucius Granis, malgré les rumeurs qui circulaient dans la base quant à la disparition d’un bâtiment Altéran, fut néanmoins surpris d’apprendre que ces bruits de couloirs étaient fondés. La dernière fois que cela était arrivé, c’était durant la guerre contre les Altyres, il y a de ça presque six millions d’années.

- Vous vous rendrez à la dernière position connue du Navo Astria, le système Nokalae, dans lequel se trouvait la planète à terraformer. A partir de là, vous essayerez de retrouver sa piste et de lui porter secours si besoin est, et à défaut de découvrir les raisons de sa disparition. J’exige un rapport toutes les six heures sur vos progrès, ainsi qu’un autre si jamais vous repérez quoi que ce soit de suspect. De plus, toute action quelque peu singulière devra d’abord m’être présentée. Vous êtes donc interdit de tenter quoi que ce soit sans que mon accord ou celui du vice-amiral Bevlon ne soit donné. Je ne tiens pas à perdre un second navire de ma flotte !
- A vos ordres, madame.
- Une dernière chose, capitaine. Votre mission étant de rang C, vous êtes en conditions d’engagement standard. Si jamais la disparition du Navo Astria était due à un groupe de pirates, ce qui serait ma foi fort surprenant mais la seule piste que nous ayons pour l’instant, n’engagez le combat que s’il n’y a aucune autre alternative. Nous tenons à pouvoir interroger des êtres vivants et non carbonisé par un tir plasmique. Les écrans de protection de ces pirates sont à peine plus performants que ce que les ingénieurs Gheratos sont capables de construire.
- Je comprends, madame. Je ferai preuve d’un maximum de finesse si jamais nous croisons la route de ces pirates.
- Parfait. Bonne chance commandant. Vous pouvez disposer.

Dix heures après le rapide briefing du commandant Granis, une partie du toit d’un immense hangar s’ouvrit. La porte de l’alvéole 13-C s’ouvrit sur le ciel étoilé qui illuminait Praclarush Tanoas. Un vaisseau Alteran, répondant au nom de Caela Avis, prit progressivement de l’altitude. La superstructure de l’appareil évoquait vaguement celle d’un oiseau toutes ailes déployées. Long de cinq cents quatre-vingts deux mètres, il possédait deux ailes situées au deux tiers du vaisseau, lui donnant une envergure totale de presque trois cents mètres. Cette conception était quelque peu atypique pour un vaisseau altreran, mais le capitaine Granis trouvait que cela conférait à son navire un certain charme. Ces deux ailes supportaient chacunes à leurs extrémités deux des cinq puissants propulseurs conventionnels du Caela, donnant par leurs emplacements une excellente maniabilité au vaisseau. Sous ces deux ailes, on trouvait aussi, à bâbord comme à tribord, quatre grands tubes d’un mètre et demi de diamètres, contenant les générateurs des faisceaux tracteurs dont tout navire de secours était muni. La coque d’un gris clair était traversée par deux larges bandes de couleur bleu azur. Alors qu’il s’élevait, la porte de l’alvéole 13-C glissa silencieusement jusqu’à refermer le hangar.
Sur la passerelle, Lucius Granis observait le sol de la planète s’éloigner au travers de la baie vitrée. Très vite, le hangar disparut, et bientôt, les lumières de la cité principale de Praclarush Taonas ne furent plus qu’un faible halo au travers des quelques nuages présents dans le ciel. Derrière lui, seules quelques paroles étaient échangées, son second, la capitaine Linea Granei supervisait la manœuvre de son habituelle poigne de fer.
Sacrée Linea, pensa le commandant en regardant la femme qui le secondait. Elle surveillait discrètement actuellement les faits et gestes de l’officier de quart, le jeune lieutenant de vaisseau Trevon Plahis. L’équipage la craignait un peu plus qu’il ne la respectait. Personne ne voulait avoir à faire à elle. Et Granis le comprenait bien. Grattant machinalement son menton qui était orné d’un bouc, il repensa à l’incident qui s’était déroulé trois ans auparavant à bord de son vaisseau. Une recrue avait malencontreusement créé une énorme surcharge dans le réseau de distribution en énergie, ce qui menaçait non seulement de faire exploser les réseaux supraconducteurs d’alimentation mais d’endommager certains dispositifs du Caela Avis. L’ordinateur de bord avait immédiatement compensé, bloquant la plupart des terminaux et enclenché l’arrêt d’urgence de l’hyperpropulsion, afin d’éviter une surtension catastrophique. Les compensateurs inertiels avaient quant à eux subits une brève interruption de leur fonctionnement et l’hyperdécélération eu pour effet d’envoyer valser tout ce qui n’était pas fermement attaché contre les cloisons du vaisseau. Il n’y eut par chance aucun mort, mais de nombreux membres d’équipage furent blessés, et quelques appareils fortement endommagés. Le pauvre bleu, responsable de cet incident, sorti penaud de la cabine de Granei après s’y être fait sermonné pendant deux heures. Cette recrue, qui maintenant dirigeait la manœuvre d’envol, était devenu le plus consciencieux officier du Caela Avis. Il lui arrivait encore de frémir à chaque fois que Linea était dans la même pièce que lui.

En repensant à cet épisode, un léger sourire se forma sur les lèvres du commandant. Il fut cependant arraché à sa rêverie par le tact et la douceur si particulière qui caractérisait son second.

- Lucius, cesse de rêver ! On est en mission, à quoi penses-tu bon sang ! lui chuchota sans ménagement Granei. Le commandant ne se formalisa pas pour ce langage assez proche de l’insubordination de la part d’un second envers son supérieur, il en avait l’habitude maintenant. Il se serait même inquiété qu’elle lui parle poliment. Et elle savait rester discrète, reprenant son rôle devant l’équipage.
- Linéa, je t’en prie. Tu as du passer une mauvaise nuit je suppose, rétorqua-t-il sur le même ton en souriant... On n’est pas encore sur place que je sache, et je suis le commandant.
- Nous sommes prêts à passer en hyperespace. Donc, à moins que tu ne veuilles rêvasser encore un peu …
- Eheh, je te taquinais, second, dit-il avant de rehausser le ton. Timonier, entrez les coordonnées de la dernière position du Navo Astria et activez l’hyperpropulsion.
- A vos ordres monsieur ! répondit ce dernier.

Une fenêtre violette déchira l’espace-temps quelques secondes, et le vaisseau s’y engouffra.

- Tunnel stable, tous les paramètres sont nominaux, monsieur. Nous arriverons dans à notre destination dans cinq heures, annonça le lieutenant Trevon Plahis, un petit peu nerveux. Pourquoi fallait-il que Granei soit toujours second de ce vaisseau…

- Merci lieutenant, répondit le commandant. Second, je te laisse la passerelle, ajouta-t-il à l’adresse de Linéa. Je serai dans me quartiers si l’on a besoin de moi.
-Très bien.


Dans une petite case en bois, un homme d’une bonne trentaine d’années reprenait peu à peu conscience. Après s’être étiré, il regarda autour de lui en passant une main dans ses cheveux blonds tentant sans succès de se recoiffer. Il était quelque peu désorienté dans cet environnement inconnu et très austère à ses yeux, puis sa mémoire lui revint, par flashs successifs. L’attaque, la téléportation, une lueur orangée, la porte, le squelette allongé près du DHD, la sensation de suffoquement. Sa gorge, encore irritée par les gaz qu’il avait respirés le fit tousser ce qui attira l’attention du couple d’humains se trouvant dans la pièce. Ils se retournèrent vers lui, apparemment ravis qu’il se soit réveillé. L’homme glissa quelques mots à sa compagne, qui disparut après ce bref monologue.

La veille, alors qu’il revenait au village après une journée de pêche avec quelques uns de ses amis, il avait trouvé un étrange individu allongé inconscient, au bas des marches menant à l’anneau séculaire. Qui qu’il soit, il semblait l’avoir utilisé pour arriver sur la planète, ce qui avait surpris l’autochtone. Cela faisait plusieurs dizaines de générations qu’aucun voyageur venu des étoiles n’avait franchi l’anneau. Il l’avait alors ramené au village et l’avait allongé dans sa case, selon les us et coutumes de sa tribu. Il interrompit ses pensées alors que sa femme revenait.

- Comment vous sentez-vous ? demanda-t-il, prononçant lentement chacun de ses mots.
- Je pense que je vais bien, je ne ressens pas de douleur… J’ai juste soif… Vous n’auriez pas un peu d’eau ? demanda le nouvel éveillé. Il avait machinalement répondu dans la langue de l’indigène avec une pointe d’accent, l’entrainement qu’il avait suivi à l’académie se révélant efficace.
- Si, en voici, répondit la jeune femme qui était réapparue une outre en peau de bête à la main.

L’inconnu se redressa sur son séant et s’empara de l’outre qu’il porta à ses lèvres. Le précieux liquide s’en écoula, apaisant sa langue gonflée et sèche. Il but plusieurs gorgées de cette eau fraiche afin d’étancher sa soif. Pendant ce temps, le couple continua de l’observer, comme s’ils regardaient un animal exotique. Il devinait à leurs mines interrogatives qu’ils n’avaient pas du croiser d’Alterans depuis un bon bout de temps, si jamais ils en avaient vu un. Comme il s’arrêtait de boire, le jeune homme prit la parole.

- Nous aimerions savoir qui vous êtes.
- Je suis le lieutenant de vaisseau Kynan Valnus, officier responsable des transmissions à bord du Navo Astria. Alors qu’il prononçait ces paroles, et à la vue des regards étonnés que lui renvoyaient le couple, il constata qu’il aurait très bien pu parler d’antennes de communications longues portées pour communications subspatiales que ses hôtes auraient compris la même chose, c’est-à-dire rien.
- Je suis désolé, se reprit-il. Je m’appelle Kynan Valnus. Appelez-moi Kynan.
- Il est vraiment étrange, murmura la jeune femme à l’adresse de son époux
- En effet. Euh, Kynan, je vous présente ma femme Lavia. Et l’on me nomme Jarid.
- Enchanté, répondit Valnus.
- Nous avons été fort surpris de vous trouver au pied de l’anneau séculaire, enchaîna Jarid. Sa curiosité avait été titillée par l’arrivée de cet étrange personnage. Avez-vous utilisé celui-ci pour venir des étoiles ?

La question prit un peu notre lieutenant au dépourvu. Pour lui, les portes des étoiles étaient aussi courantes que le simple fait d’utiliser des anneaux de transfert pour voyager d’un immeuble à un autre. En pensant à cela il sourit, l’exemple des anneaux n’était pas vraiment idéal pour leur expliquer la porte. Rassemblant ses esprits, il se concentra quelque peu pour traduire quelques termes de l’Altera sa langue maternelle en Leng’Lish, la langue que ces sauveurs pratiquaient.

- En effet, j’ai utilisé ce que vous appelez l’anneau des pierres pour …
- Anneau séculaire se permit de rectifier Lavia.
- Ah, vous êtes certain ? Euh, et bien, … oui, euh, l’anneau séculaire, si vous y tenez. Là il était vraiment perturbé. Pourquoi tous les peuples de cette galaxie ne pouvaient pas appeler une porte … « porte ». Il ne s’y ferait jamais…
Oui, j’ai utilisé cet anneau pour venir sur votre planète. La planète dont je viens était désertique et de plus l’air qui s’y trouve y est mortel, il fallait donc que…
- Pourquoi donc étiez-vous sur une telle étoile ? Et, comment y viviez-vous avant ? dit Jarid, interrompant une seconde fois le récit de Valnus. Ca promettait d’être long pensa intérieurement le lieutenant.

Il leur raconta brièvement qu’il y était arrivé par un engin qui lui permettait de voler entre les étoiles, ce qui lui valu d’être interrompu à nouveau par un hoquet de surprise de Lavia et une nouvelle question de Jarid qui se demandait comment un tel prodige était possible. Après une demi-heure de récit, qui fut sans cesse entrecoupé par diverses questions, auxquels il fournit les explications les plus basiques qui lui venaient à l’esprit, le jeune couple avait compris que l’engin des étoiles n’était pas très efficace puisqu’il se transformait en feu, ce qui obligeait ceux qui était dedans d’aller sur des planètes où on ne pouvait pas respirer. Cependant, Valnus réussit à leur dire combien il était important pour lui de retourner à l’anneau, afin d’aller sur sa planète.

- Et c’est pour cela que je dois rentrer le plus vite possible pour avertir l’état maj… Euh, pour avertir mes proches de ce qu’il s’est passé.
- Nous comprenons, répondit Lavia au grand soulagement de Valnus.
- Cependant, dit Jarid au désespoir de l’ex-officier de communication, le jour est déjà bien avancé, et le chemin jusque l’anneau est long. Il vaut mieux patienter jusqu’à l’aurore, je vous y conduirai moi-même.
- Entre-temps, vous pouvez rester ici cette nuit, enchaîna sa compagne.
- Je vous remercie. J’aimerais aussi récupérer les affaires que je portais lorsque vous m’avez trouvé.
- Nous vous les apporterons demain, dit la jeune femme. Si vous souhaitez vous rafraichir, il y a une bassine d’eau claire au pied du lit. Nous allons vous laissez vous reposer.

Sur ces mots, le couple se retira et laissa Valnus seul, tout à ses pensées. Le souvenir de ses compagnons assassinés sans raison émergea de son inconscient et le jeune lieutenant commença à se sentir nauséeux. Il contourna sa couche et trouva effectivement un récipient métallique contenant une eau translucide. Après s’être agenouillé il aspergea son visage avec le liquide. La température de celui-ci, proche de zéro, lui donna le coup de fouet escompté et Valnus se sentit mieux. Il se rassit sur le lit, préférant laisser à ses nanites épidermiques le soin de le laver en récurant sa peau de fond en comble.
Il fut long à trouver le sommeil ce soir là. Sa nuit fut agitée, les visages de ses camarades du Navo Astria vinrent à nouveau le hanter. Lorsqu’il réussit à les chasser, c’étaient des images de batailles spatiales dans lesquelles de nombreux autres vaisseaux Alterans explosaient suite à une titanesque bataille qui lui torturèrent les méninges. Le matin venu, après avoir passé son visage à l’eau froide, il se restaura frugalement avec ses hôtes de fortune. Quelques fruits et une galette dure qu’il dut mâcher longtemps avant de pouvoir avaler constituèrent son petit déjeuner. Ces nouveaux lui rendirent les quelques effets que Jarid avait retrouvé au pied de la porte, dont les deux cristaux de mémoires qu’il avait utilisés pour stocker toutes les données qu’il avait récupérées de la bataille. Le repas fini, il fit ses adieux à Lavia, ainsi qu’aux quelques villageois qu’il avait croisés, puis se mit en route avec Jarid comme guide vers la porte des étoiles de cette planète. Après une heure de marche sur une piste plutôt difficile, et à certains endroits infestées de culicidae, des insectes friands de sang animal, les deux marcheurs arrivèrent dans une clairière, au centre de laquelle trônait la porte, enchâssée comme souvent dans un socle de pierre, la surélevant par rapport aux alentours immédiats de celle-ci. Il salua Jarid, qui resta néanmoins observer le départ du lieutenant, sa curiosité ayant atteint un niveau des plus élevés. Ce dernier s’approcha du clavier de contrôle de la porte et y composa les six symboles de Praclarush Taonas, puis enfonça la touche correspondant au point d’origine. En faisant cela, il repensa au pauvre diable, dont le squelette gisait sûrement toujours dans le système de Revana III et à qui il devait la vie. Lorsqu’il appuya sur le cristal de contrôle, la porte et réalisa la connexion entre les deux mondes. La formation de l’horizon des événements effraya quelque peu Jarid, celui-ci recula, buta contre une petite pierre et s’étala dans l’herbe encore mouillée par la rosée. Valnus lui fit signe de la main, grimpa les quelques marches et franchit l’horizon des événements. La porte se referma, laissant sur la planète un Jarid étonné, mais comblé d’avoir pu voir l’anneau séculaire fonctionner. Quand il allait raconter ça aux autres…
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Re: [FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

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Le commandant Granis venait d’arriver sur la passerelle L’un des ordinateurs situés dans sa cabine l’avait avertit de l’imminence de la sortie de l’hyperespace.

- Sortie de l’hyperespace dans cinq, quatre, trois, deux, … énonça le navigateur.

Le Caela Avis repassa en espace conventionnel au moment même où il s’apprêtait à dire « zéro ».

- Nous sommes aux coordonnées d’arrivées prévues pour le Navo Astria, commandant, dit Granei.
- Rapport détection ? demanda Granis.
- Aucun vaisseau sur nos écrans, monsieur.
- C’était à prévoir… Très bien, lancez les sondes d’explorations. Mode de recherche standard. Timonier, cap vers la planète. Nous allons la scanner de fond en comble.

Quelques instants plus tard, deux portes du bâtiment s’ouvrirent sur le vide spatial. En tout, deux fois trois cents drones sortirent des soutes. Muni d’une IA sommaire, ils communiquaient avec l’ordinateur de bord du Caela Avis qui relayait toutes les informations à la passerelle. Ils possédaient de puissants senseurs, de moyenne portée, capables de détecter à peu près tout ce que l’on voulait : magnétomètre, gravimètre, scanner d’énergie, détecteur de particules et d’éléments, caméra phasique, pouvant opérer sur une multitude de longueurs d’ondes, dans le visible comme dans l’invisible... Bien que pouvant être commandés manuellement, ils opéraient généralement en mode automatique, contrôlés alors par l’ordinateur du Caela Avis. Long de deux mètre quarante-cinq, ils étaient alimentés par un réacteur au naquadah liquide, une pile de deutérium constituant l’alimentation de secours, ce qui leur offrait une autonomie de plusieurs décennies.

Les drones d’exploration s’élancèrent dans le système solaire, ici piloté et contrôlé par le Caela Avis. Une grille de recherche créée par l’IA du vaisseau venait d’être téléchargée dans les unités mémoires des drones. Leurs moteurs ioniques vibrèrent légèrement et les drones se dispersèrent conformément aux ordres qu’ils venaient de recevoir

- Commandant, il faudra une dizaine d’heures pour que le système entier soit ratissé, annonça Linea. Et nous sommes arrivés en orbite haute de la planète.
- Parfait. Lieutenant Plahis, je veux que les détecteurs du Caela balayent la moindre parcelle de ce caillou. Ne laissez rien au hasard. Nous n’avons rien d’autre pour espérer retrouver le Navo Astria.

Le timonier, suivant les indications du navigateur, mit le vaisseau sur une orbite de recherches, tandis que quatre membres de l’équipage s’afféraient autours des différents écrans reliés aux détecteurs.



Ca fait du bien d’être chez soi, pensait Kynan Valnus, même si je n’imaginais pas mon retour exactement comme cela. En effet, dès qu’il avait franchi la porte de Praclarush, le jeune lieutenant avait été arrêté et conduit dans le bureau de l’amiral Malteas. C’était une première pour lui. Malgré ses diverses affectations, il n’était jamais rentré dans cette pièce. Il s’assit sur l’un des deux sièges gris-bleu situé face à la table de travail de l’amiral. Le mobilier était typique du style militaire Alteran actuel. Les tons gris épurés du bureau et du mobilier rappelaient l’intérieur des avants postes et des vaisseaux des six flottes Alterane. Kynan promena son regard sur les quelques objets personnels que Malteas avait disposé dans la pièce. Il n’était pas assis depuis deux minutes que la commandante de la deuxième flotte arriva.

- Restez assis lieutenant, dit Malteas alors que Valnus sautait sur ses pieds. Vous savez sans doute pourquoi vous avez été convoqué ici dès votre arrivée, ajouta-t-elle en s’asseyant dans son fauteuil.
- Je suppose que c’est parce que je suis le seul survivant du Navo Astria, répondit Kynan.
- En effet. Votre vaisseau a purement et simplement disparu. Je vais vous débriefé en personne, étant donné les circonstances singulières de votre retour sur Praclarush.
Vous dites que vous êtes le seul survivant ?
- Oui madame, le Navo Astria n’existe plus madame, murmura Valnus. Les émotions qu’il avait refoulées jusque maintenant commençaient à revenir à la surface.
- Calmez-vous lieutenant. Racontez- moi dans les détails ce qu’il s’est passé. Prenez votre temps.

Il lui narra donc les dernières heures du Navo Astria. Ce fut plus difficile qu’il ne l’avait imaginé, mais l’amiral ne l’interrompit pas, et chaque fois qu’il hésitait, elle l’encourageait d’un hochement de tête à continuer.

- Et, c’est en voyant une boule orangée que j’ai compris que mon vaisseau avait été détruit. Je, je ne comprends pas pourquoi nous avons été attaqués… C’est, c’est incompréhensible, je, nous, …
- Et vous dites que l’ennemi était occulté ? Comment pouvez-vous en être certain ?
- J’étais à côté des scopes de détection, et à part nous, il n’y avait rien dans ce coin perdu. Pourtant, nous avions détectés une demi-heure auparavant un immense pic énergétique, de nature inconnue, mais il n’en restait aucune trace lors de notre arrivée.
- C’est donc pour cela que le commandant a dérouté le Navo ?
- Oui madame. Il voulait savoir ce qui pouvait laisser une telle signature sur nos scopes. Nous avons effectué un bond hyperspatial vers cette planète. Lorsque nous sommes arrivés, tous nos scopes étaient muets… Aucun résidu énergétique, aucune radiation. Mais quelques instants plus tard, le navire a été encaissé plusieurs tirs. L’IA de bord a à peine eu le temps d’enclencher le bouclier, ce qui a permis d’arrêter la grosse partie des décharges énergétiques, mais le peu qui est passé a suffit à détruire notre hyperpropulsion et sérieusement diminué nos réacteurs conventionnels. J’ai tenté de communiquer avec le QG II, mais nos communications subspatiales étaient brouillées. Mon équipe a essayé de passer outre en boostant le signal mais en vain. Nous essuyions de multiples tirs d’une puissance impressionnante. On aurait cru que c’était l’un de nos vaisseaux qui tirait. Les tourelles défensives ont fait feu au hasard et pendant quelques secondes, nous avons dû toucher l’appareil ennemi. Mais cela ne l’a pas empêché de continuer à arroser notre écran de protection. Le bouclier n’a pas tenu plus de cinq minutes. Je ne connais aucun peuple doté d’une telle technologie d’attaque…
- Moi non plus lieutenant. Votre récit est très inquiétant. Nous pensions au départ avoir affaire à une disparition de vaisseau, mais maintenant… Il semblerait qu’une organisation, ou un monde soit suffisamment avancé technologiquement pour pouvoir attaquer et détruire un de nos vaisseaux sans la moindre sommation… Donc, c’est à cause d’un pic énergétique que vos senseurs avaient détectés que le commandant à décider de quitter la planète que vous deviez terraformer pour explorer le système solaire où le Navo Astria a été détruit. Très étrange…
- Oui, en effet.
- Très bien. Vous pouvez disposer, monsieur Valnus, regagnez vos quartiers, mais ne quittez pas la base, il se peut que j’aie besoin de vous sous peu. Et faites-moi un rapport mémoriel complet sur ce qu’il s’est passé.
- A vos ordres, madame.

Kynan se leva et sorti rapidement du bureau de l’amiral, la laissant à ses pensées. Celle-ci prit immédiatement contact sur un canal sécurisé avec le gouverneur Ragnos et le mit au courant. Le gouverneur ne crut pas tout de suite au rapport de Malteas. Il était pour lui, comme pour tout autre Altéran, impensable que l’on puisse oser s’attaquer à eux. Le témoignage du jeune lieutenant devait être faux ! Cependant, l’amiral ne pouvait pas se tromper… Le jeune homme non plus. Il promit à la commandante de la deuxième flotte d’informer séance tenante le Haut Conseil Altéran sur Avalon.


- Alors second, toujours rien ? demanda Granis.
- Il y a autant de chose ici que dans un cerveau de gnortis, répondit-elle ce qui provoqua un léger sourire chez le commandant, les gnortix étaient un animal typique de Costerio Pinuae, planète d’origine de son second, réputés pour leur encéphale qui n’occupait qu’un volume infime proportionnellement à leur corps.
Nous avons examiné la planète sous toutes les coutures, poursuivit Granei. Elle est désertique, et aucune forme de vie humaine ne pourrait y survivre, la température y est de trente-sept degrés le jour mais de moins cent soixante-neuf la nuit. L’atmosphère est chargée en sulfures, vapeurs de méthane et d’azote. Pas la moindre goutte d’eau, ou trace d’oxygène, ni présence de nuage qui contribuerait à un effet de serre indispensable à la vie Alterane. Mais sa gravité est dans les normes standards et il semblerait qu’il y ait de riches gisements de trinium dans le sous sol. Je comprends pourquoi une terraformation avait été programmée.
- Très bien, et pour les sondes ?
- Aucune trace d’un vaisseau ou d’êtres vivants dans l’espace. Seuls quelques résidus énergétiques, provenant sans aucun doute de notre arrivée. Tout à été enregistré, vérifié et revérifié.
- Nous sommes donc dans une impasse. Transmets un rapport complet au QG, dit-il à son second. Et demande-leur de nouvelles instructions.
- Monsieur ! appela Trevon Plahis. Nos scanners à longue portée viennent de repérer un pic énergétique.
- Où ça ? questionna le commandant.
- D’après nos relevés, cela doit s’être produit dans un système assez proche, à environ treize d’années lumières d’ici, le système Revanna III. Ce sont nos senseurs subspatiaux qui l’ont détecté. Cela doit correspondre à une gigantesque explosion !
- C’est étrange, aucune activité naturelle de cette importance n’était prévue, fit Linea en consultant l’un des fichiers renseignant les phénomènes naturels de type cataclysmique. Dans une galaxie comme l’Alba Cochlea Spei, qui compte plus de quatre cents soixante-sept milliards d’étoiles, les événements cataclysmiques naturels telles les éruptions solaires étaient quotidiens. C’est pourquoi les Alterans avaient créé un centre de recherche qui était chargé de prévoir ce genre de phénomène qui pouvait rendre la navigation spatiale dangereuse pour tout vaisseau passant à proximité. Lors de chaque mission, les diverses manifestations naturelles de type cataclysmique étaient encodées dans un fichier que l’IA du vaisseau téléchargeait automatiquement.
- Et ce coin est abandonné depuis plus de dix mille ans, selon nos dossiers, ajouta Plahis.
- Etrange. Navigateur, tracez la route et communiquez les coordonnées de ce système, nous allons y jeter un rapide coup d’œil. Officier de transmission, un message pour le QG. Transmettez nos observation et dites leur que nous allons vérifier ce qu’il se passe là bas.
- Lucius, dit Granei. Il me semblait que tes ordres étaient de ne rien faire sans en avoir l’autorisation !
- Linea, ma chère, un bon officier se doit de savoir prendre des initiatives. Sans cela, comme pourrait-il se faire remarquer et obtenir un jour le commandement d’un Paladinus ? argumenta-t-il, en souriant.
- Monsieur, nous pouvons procéder, averti le lieutenant de vaisseau Lani Sorvis qui occupait le poste de navigateur du Caela. Nous y serons dans cent- quatre-vingts six secondes.
- Monsieur, ici les transmissions. Le message est envoyé au QG !
- Parfait, nous allons faire un petit tour par ce système. Timonier, enclenchez l’hyperpropulsion.

Une nouvelle fois, le navire ouvrit une fenêtre violette et s’y précipita. L’équipage ne se doutait pas à ce moment là que quelques jours auparavant, le commandant du Navo Astria avait donné le même ordre, ordre qui fut pour le personnel de bord une condamnation à mort. Sans le savoir, Granis était à cet instant sur la meilleure des pistes pour résoudre le mystère de la disparition du terraformeur alteran, et sur la meilleure voie pour écourter l’espérance de vie de son équipage.
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L’amiral Malteas venait d’arriver au service des communications du quartier général de la seconde flotte Alterane. Ce service, constitué de plus de sept mille personnes, se trouvait dans la salle de commandement du QG II. Le seul qualificatif pouvant être associé à cette salle, d'une superficie de dix-sept mille cinq cents mètres carrés, était l’adjectif impressionnant. Impressionnant, pour un individu non-alteran cela va sans dire... Une véritable fourmilière, abritant simultanément et en tout temps plusieurs dizaines de milliers de militaires, qui était le véritable centre nerveux de la Deuxième Flotte Alterane. Et c’était à partir de là que tous les vaisseaux de cette flotte étaient guidés ou que les avants postes dépendant de cette partie de l’armée Alterane prenaient leurs ordres.

Le service des communications travaillait sans relâche. Il n’y avait pas moins de trois cent quarante-huit mille vaisseaux spatiaux sous la responsabilité de Malteas et l’on en comptait en permanence plus dix pourcents en mission, que ce soit une escorte de vaisseaux diplomatiques ou d'explorations, des exercices militaires, la garde d’avants postes militaires ou de l'une des stations prisons Alterane ou encore simplement les patrouilles stellaires, les appareils de la seconde flotte avaient un grand nombre de tâches à effectuer. Et en ces temps où la piraterie stellaire battait son plein, il n’était pas rare que quatre-vingt pourcents des effectifs de Malteas soient dispersés dans l’immensité de la galaxie afin de garantir la plus grande sécurité possible.
Si le nombre élevé d’appareils à guider rendait la tâche difficile, les vastes étendues spatiales dans lesquelles ils voyageaient n’étaient pas un endroit calme. De très nombreuses radiations, onde électromagnétiques et anomalies spatio-temporelles brouillaient sans cesse les communications. La galaxie avait beau être composée essentiellement de vide, ce vide était loin d’être silencieux. Les ondes radios naturelles et artificielles, les quasars, les éruptions solaires, les trous noirs, sans oublier la multitude de vaisseaux qui voyageait dans cette vaste galaxie, tout cela pouvait perturber les transmissions.
Pour palier tout ces problèmes, afin d’être certain de toujours pouvoir recevoir une communication claire et cent pour cent fiable, les Alterans avaient parsemés dans toute l’Alba Cochlea Spei une multitude de petites stations relais, qui permettaient d’amplifier le signal et de le rediriger, si besoin était, vers sa destination initiale.
Le travail de l’équipe des communications était donc de trier tout ce que les quarante-sept immenses antennes recevaient comme informations. Sept mille quarante-quatre personnes travaillaient en permanence pour abattre cette immense tâche sous la direction du contre-amiral Hyppalius Meljor.

- Amiral, j’aimerais que vous contactiez le Caela Avis, afin de lui demander de revenir. Dites lui simplement que sa mission est terminée. Dans le même temps, veuillez aussi prendre contact avec les croiseurs de classe Paladinus et les frégates de classe Solaris qui sont dans un rayon de mille années lumières autour de Praclarush et dont la mission est de rang C. Donnez leur l’ordre de revenir au bercail, il se pourrait que l’on ait besoin d’eux.
- Bien madame, répondit l’intéressé. Mais, il se trouve que nous avons reçu un message du Caela. Il semblerait qu’il soit allé dans un système solaire différent, le système de Revana III, d’après ce qu’il dit.
- Le capitaine explique-t-il pourquoi ?
- Il dit que leur senseur énergétique a détecté une anomalie, et qu’ils sont allés vérifier.
- Par Zeus ! L’amiral Bevlon a-t-il donné son accord ?
- D’après ce que je sais, le capitaine Granis a envoyé le message juste avant de rentrer en hyperespace. Il n’a pas attendu confirmation, mais le vice-amiral Bevlon a de toute façon autorisé ce genre de mission.
- J’aurais du mettre Bevlon au courant, pesta Malteas contre elle-même. Prévenez le Caela d’être extrêmement prudent, nous avons découvert de source sure que c’est dans ce système que le Navo Astria a été détruit.
- Détruit ? fit dans un hoquet de surprise Meljor, avant que son entrainement ne reprenne le dessus. A vos ordres, madame. Tout de suite, madame.
Il appela une enseigne et transmis l’ordre de sa supérieure. Quelques secondes plus tard, le visage du colonel se décomposa.
- Madame, nous ne parvenons pas à établir une connexion avec le Caela… Il se peut qu’une émission très importante d’énergie ait pu perturber les signaux subspatiaux. Nous allons tenter d’utiliser les relais de secours.
- Faites donc. Envoyez aussi au plus vite deux Solaris dans le système Revana III pour escorter le Caela jusqu’ici. Et tenez-moi au courant !


Kynan, après avoir prit un repas digne de ce nom selon les standards propres à sa petite personne, se dirigeait vers l’un des quartiers abritant des laboratoires de recherches de pointe. Les mesures de sécurité étant ce qu’elles sont, il devait parcourir un kilomètre à pied depuis la plateforme de transfert la plus proche pour atteindre l’entrée du premier bâtiment. Il avait l’habitude de venir ici. Durant son apprentissage, le jeune homme avait passé une année complète dans l’immeuble D qui accueillait un centre de conception qui fabriquait la nouvelle génération des capteurs subspatiaux Orgas Hormitan.

Cette fois-ci, Valnus s’approchait du bâtiment A. Son oncle, le docteur Arcturus, y travaillait maintenant depuis quarante-cinq ans et dirigeait le centre de recherche sur les nouvelles énergies. Le lieutenant éprouvait un besoin pressant de voir un visage amical, et de parler. Kalvin Arcturus était sa famille la plus proche sur Praclarush. Valnus attendit son oncle dans le hall principal du bâtiment, sa clé génétique n’étant pas reconnue par les portes intérieures du complexe A. Kalvin arriva peu de temps après et lui proposa une ballade dans le parc autour duquel le complexe était construit. Ils parlèrent pendant plusieurs heures, pendant lesquelles l’oncle parvint à aider Kynan de passer outre le syndrome du survivant et de ne pas se sentir responsables de ses compagnons du Navo Astria. Malgré son entrainement intensif et son passé, la destruction du terraformeur l’avait atteint émotionnellement bien plus qu’il ne l’avait pensé.


Si l’état psychologique du jeune Valnus se calmait, le capitaine Granis lui était un peu nerveux. Il y avait un il-ne-savait-pas-quoi qui l’ennuyait. Pendant un bref d’instant de somnolence qui l’avait pris durant les quelques minutes de voyage vers le système de Revana III, il n’avait rêvé que d’images de feu et de destruction. Alors qu’il chassait ces images de son esprit, le navigateur annonçait le retour imminent dans l’espace conventionnel.

- Monsieur, nous arriverons dans le système dans quatre, trois, deux, ...

Le Caela Avis décéléra, passant d’une vitesse de croisière hyperspatiale à une vitesse subluminique de quelques centaines de kilomètres par seconde. Le timonier enclencha les propulseurs conventionnels et fit ralentir davantage le vaisseau.

- Nous détectons un léger flux énergétique, monsieur, ainsi que des radiations, déclara un officier. Il y a aussi un objet non identifié…
- Enclenchez les boucliers, on ne sait jamais avec ces maudites radiations… Et déterminez cet objet !
- Déflecteurs acti… commença Plahis quand le bâtiment fut secoué. L’IA du vaisseau enclencha une sirène tandis que la luminosité dans le poste de contrôle diminuait légèrement.
- Multiples tirs énergétiques en provenance de l’objet non identifié, annonça Linea. On est attaqué !
- Merci, je n’avais pas remarqué… Appelez aux postes de combats ! Je veux une riposte ! Pointez les canons plasmiques Luxinae avants sur la cible, feu à volonté ! ordonna rapidement Granis.
- Monsieur, l’ennemi s’est occulté ! annonça Trevon. Impossible de riposter ! L'origine des tirs se déplace rapidement. L'ordinateur de bord ne détecte aucune logique dans les mouvements de la source...
- Timonier, moteurs subluminiques à pleine puissance, manœuvres d’évitement standards ! Activez la grille de défense et passez-la en mode automatique. Je veux un tir aléatoire, tout azimut ! Et contactez-moi le QG II.
- A vos ordres.

Le bouclier supportait sans trop de peine les multiples tirs énergétiques. Les traits bleus venaient s’écraser contre l’écran de protection qui à chaque impact dégageait un halo orangé. Trevon Plahis enclencha les douze tourelles ioniques défensives ainsi que les 14 batteries de quadrilasers, ce qui rajouta de la couleur à la bataille. Les premières armes commencèrent à cracher des petites décharges opalines tandis que les secondes envoyèrent des petits traits rouges vifs, qui se perdaient tous dans l’espace. Le Caela quant à lui parvenait à éviter quelques tirs, le timonier accélérait, puis décélérait subitement, effectuait des têtes à queues qui vu de l’extérieur du navire devaient être réellement impressionnant…

Loués soient les inhibiteurs inertiels ! pensa le capitaine Granis.

- Nous l’avons monsieur ! annonça Plahis. Certains de nos tirs ont disparus de nos écrans, azimut 87 par 42.
- Réorientez toute notre puissance de feu vers cette direction, et activez les tourelles ioniques offensives ! ordonna le commandant.
- Lucius, nos boucliers sont tombés à 94 %. Nous ne tiendrons pas plus de dix minutes…
- Quadrilasers, batteries laser lourdes et tourelles ioniques redirigés sur la cible, monsieur. Les canons Luxinae sont prêts à faire feu.
- Que les Luxinae tirent à volonté.
- Monsieur, nos communications subspatiales sont inopérantes. Nous ne parvenons pas à contacter notre base. L’ennemi les brouille sans doute.
- C’est bien notre chance ! maugréa le commandant. Continuez d’émettre, et tentez de passer les interférences.

Tout d’un coup, à douze mille kilomètres du Caela Avis, un vaisseau noir apparu, entouré par des éclairs bleutés.

- Le navire ennemi vient d’apparaître, monsieur. Son occulteur a sans doute été touché, annonça l’enseigne de vaisseau de deuxième classe Rinem qui scrutait un des écrans reliés aux radars et senseurs de courte portée.
- Ca m’étonnerait beaucoup. Je pense plutôt qu’utiliser à la fois son dispositif d’invisibilité et un écran déflecteur puise trop dans leurs condensateurs… Et vu ce que l’on leur envoie, le combat ne va pas être réglé dans deux minutes… analysa le second. D’ailleurs, les analyses préliminaires de l’appareil ennemi indiquent que leur bouclier est d’une résistance similaire au notre !
- Timonier, orientez le Caela vers le bâtiment inconnu ! Lieutenant Talim, faites chauffer le Vulcoris ! dit Granis.

Le dispositif auquel Granis faisait référence était un canon à plasma d’une puissance de feu phénoménale comparée aux tourelles lasers et autres canons ioniques qui tiraient actuellement sur leur assaillants. Même les salves des canons Luxinae ressemblaient à des piqures d’insectes face au Vulcorix. L’existence d’une telle pièce d’artillerie sur un vaisseau de secours était surprenante, mais facilement explicable. En effet, les vaisseaux de classe Avis étaient à l’origine des navires militaires, précisément des frégates. Les missions de ce genre d’appareils demandaient la plupart du temps une rapidité d’exécution foudroyante, ce qui expliquait la grande célérité des Avis. Moins puissamment armés que les croiseurs ou les destroyers, ils devaient néanmoins pouvoir faire face à toute éventualité, ce qui expliquait la présence d’un tube de quarante-six mètres de long et plus de trois mètre de diamètre. Il faisait partie intégrante de la superstructure du vaisseau et débouchait sur sa proue, recouvert d’une porte à double battants.
Le Caela Avis disposait grâce à cette arme d’une puissance de feu de vingt-quatre mille cinq cent trente mégatonnes.

Et dire que j’ai promis d’y aller avec tact et doigté… Mais vu l’adversaire que l’on doit affronter, je ne peux prendre aucun risque. Reste à espérer que cela soit suffisant… pensa le capitaine.

- Canon principal en chargement, nous pourrons faire feu dans vingt secondes ! annonça le lieutenant de vaisseau Talim, l’officier tactique.
- Dès qu’il est chargé, faites feu, n’attendez pas mon ordre ! ordonna le commandant.
- Bouclier à 85 %, dit Linea d’un ton calme et posétout en replaçant une mèche blonde derrière son oreille. Décidément, elle ne perd jamais son sang froid, pensa Lucius, même dans une situation inattendue et plus qu’inquiétante.
- Monsieur, nos scanners détectent une dérivation massive d’énergie vers la proue du vaisseau ennemi, avertit Plahis la voix un peu tremblante.
- D’après les images transmises par nos caméras, cela ne peut signifier qu’une chose, analysa Talim. Ils chargent un ou plusieurs condensateurs en vue d’un tir très puissant. Et vu le flux d’énergie, on va être assez bien secoué.
- Timonier, je veux qu’à l’instant même où le lieutenant Plahis détectera le tir, vous effectuiez une manœuvre en huit, ordonna le commandant.
- Nous pourrons faire feu dans dix secondes !
- Déchargements des condensateurs ! Ils, …, ils tirent !

En effet, confirmant l’analyse des données récoltées par les senseurs du Caela, un grand trait bleuté sortit du tube central du vaisseau ennemi. Le timonier du Caela réagit instantanément, conformément à son entrainement. Tout en suivant les indications que lui fournissait l’ordinateur de bord qui était relié à son siège, il alluma d’une pensée les propulseurs latéraux, projetant de la sorte le vaisseau sur la gauche, puis décéléra subitement tout en lui faisant faire un parfait tête-à-queue, puis poussa la propulsion une nouvelle fois au maximum tout en se déportant successivement vers la droite, puis vers la gauche pour ensuite effectuer un second tête-à-queue afin de reprendre la trajectoire initiale. Le tir énergétique manqua de peu le navire alteran, frôlant son bouclier énergétique. La manœuvre d’évitement parfaitement effectuée avait permis au Caela Avis d’échapper au terrible trait bleuté.

- Excellent, mademoiselle Fina. Jolies acrobaties ! complimenta Granis, dont les mains avaient quelque peu tremblées durant la manœuvre. Malgré les inhibiteurs, certaines accélérations pour lesquelles le Caela n’avait pas été conçu n’étaient pas entièrement absorbées.
- Nos boucliers ont été légèrement endommagés malgré cela, répliqua Linea, aussi froide que les glaciers du pôle sud d’Avalon. Ils sont à 75 %. Si nous prenons un tir de plein fouet, on peut dire adieu à notre prochaine permission!
- On ne va pas leur en laisser l’occasion. Lieutenant Talim, attendez mon ordre pour tirer. Lieutenant Plahis, combien de temps leur faut-il pour recharger ? demanda Lucius.
- Il leur a fallu une dizaine de secondes pour remplir leur condensateur la première fois, monsieur. Leur salve dure précisément quatre point trente-sept secondes.
- Très bien ! Je veux que vous donniez le signal de mise à feu au lieutenant Talim deux secondes avant leur tir.
- C’est pas bête Lucius, murmura Linea. Où as-tu été pêcher ça ? lui demanda-t-elle, ses yeux noirs légèrement écarquillés. Le commandant n’eut pas le temps de répondre, interrompit par le lieutenant Plahis.
- Nika, feu maintenant ! hurla-t-il.

Le vaisseau Alteran ouvrit le feu. Une immense bulle ocre se forma rapidement à l’extrémité du canon principal. Sous l’effet de l’adrénaline sans doute, Granis la vit se dilater jusqu’à atteindre cinq mètres trente de diamètre. Un léger arc orangé déformait la surface de la sphère de plasma, signe que la bulle épousait parfaitement le champ de force de rétention du canon. Quelques millisecondes plus tard, l’ordinateur de tir commanda aux cinq petits tubes entourant le canon d’imprimer une impulsion gravitationnelle à la boule de feu. Celle-ci se dirigea alors à une vitesse démesurée vers le navire ennemi, tel un petit soleil brillant de mille feux. Au moment où le vaisseau noir allait ouvrir le feu, la salve du Caela Avis s’écrasa contre les écrans de protection adverses. La puissance de la bulle ébranla l’astronef au point de modifier sa trajectoire, ce qui dérouta leur propre tir, qui passa à une centaine de mètres de l’ancienne frégate alterane.

- Ton idée a marché, dit Granei.
- Tu en doutais ? répondit le capitaine Granis.
- J’avoue que cela m’a effleuré l’esprit, rétorqua-t-elle à mi-voix.
- Leur salve nous a complètement loupés. Leurs tourelles et batteries primaires et secondaires se sont arrêtées de tirer, monsieur.
- Seconde bulle plasmique en chargement… avertit Talim.
- Nos boucliers sont à 68 %.
- D’après nos senseurs, leurs boucliers sont à maximum 42 % de leur efficacité optimale, reporta Plahis. Notre salve Vulcorix a du surcharger des condensateurs du bouclier qui ont du griller.
- Leurs batteries recommencent à tirer, monsieur. Et il semblerait que leur cadence de tir se soit très légèrement accrue.
- Nous reprenons l’avantage, fit confiant Granis. Arrêtez toutes nos batteries secondaires et réorientez toute l’énergie vers le Vulcorix. Nous allons leur donner le coup de grâce ! Tâchez de viser la poupe du vaisseau qui doit abriter la salle des machines. Et modulez le Vulcorix à 60 % de sa puissance nominale.
- Monsieur, multiples contacts en provenance du bâtiment ennemi. Ce sont des torpilles ! Nous détectons des radiations… Caractéristiques d’une arme à antimatière !
- Réactivez les tourelles immédiatement et balayer moi ces missiles ! Timonier, machine arrière toute mais tâcher de garder le vaisseau ennemi dans le collimateur du canon Vulcoris.

Malgré la rapidité avec laquelle le lieutenant de vaisseau Fina changea le cap du Caela et malgré la remise en route très promptes des divers canons défensifs du navire de secours, une des armes ennemies parvint à trouver son chemin dans le déluge de feu qui séparait l’appareil altéran de son adversaire. Si la débauche d’énergie générée par l’annihilation matière-antimatière de la charge utile avait entièrement et efficacement été absorbée par le bouclier du vaisseau alteran, la protection énergétique avait grandement souffert lors de cette salve.
Ces quelques minutes de bataille avaient d’ailleurs mis l’écran déflecteur du Caela Avis à rude épreuve. Il avait néanmoins parfaitement résisté aux décharges énergétiques ennemies. Mais maintenant, alors que plusieurs dizaines de traits bleus martelaient la protection de l’ancienne corvette, de nombreuses surtensions commençaient à apparaître dans les réseaux supraconducteurs qui reliaient générateurs du bouclier aux condensateurs. Le Caela souffrait du combat.

- Commandant, nous avons un rapport d’avarie au niveau 2. Un condensateur secondaire vient d’imploser à cause d’une surtension dans l’écran de protection. La salle des machines nous prévient que le générateur numéro 1 est en surcharge, et menace de nous lâcher, énumérait le lieutenant Plahis, avant d’être interrompu par une gerbe d’étincelles. Trois des cinq cristaux assurant le bon fonctionnement de la table des cartes avaient explosé, blessant légèrement le navigateur.
- On ne tiendra plus très longtemps à se rythme-là Lucius, dit Linea. Il serait sage d’entrer des coordonnées dans la console d’hypernavigation, au cas où…
- Je sais cela, second. Occupe-toi de l’hypernavigation et laisse-moi mener cette bataille. Je veux savoir qui nous attaque ! rétorqua Granis. Lieutenant Talim, où en est le chargement de ma bulle plasmique ?
- Monsieur, multiples détections, coupa Plahis. De nombreux vaisseaux sont en approches. Le Caela ne détecte pas de balise d’identifications et selon leurs signatures énergétiques, aucun d’eux n’est Alteran, elles ressemblent même à notre ennemi, avertit l’enseigne de seconde classe Rinem. Les interférences dues au combat doivent perturber nos senseurs longue portée.
- Nous pourrons tirer dans six secondes, monsieur.
- Il ne nous manquait plus qu’un peu de compagnie, murmura Granis.
- Le Caela Avis ne tiendra jamais face à la puissance de feu conjuguée de tous ces navires ! dit Linea. Il faut partir avant qu’ils n’arrivent, sinon nous ne pourrons jamais nous en aller ! Lucius, écoute-moi !

Le commandant regarda autour de lui. Plusieurs membres d’équipage étaient allongés sur le sol, brûlés par une surtension, ou bien par l’explosion de cristal d’alimentation d’une console. L’équipe médicale était débordée. Sur l’écran de contrôle qui représentait le navire, plusieurs témoins étaient allumés, montrant une dépressurisation partielle et des débuts d’incendies. Les boucliers étaient passés en dessous des 30 %. L’éclairage de secours de la passerelle s’était enclenché depuis peu et des étincelles commençaient à pleuvoir. Le Caela Avis souffrait dans ce combat, la plupart de ses systèmes étaient malmenés, ce qui était compréhensible pour un vaisseau de presque trois mille deux cents quarante ans.

Il n’y a qu’une seule solution… Ma première bataille spatiale et je dois fuir…

- Timonier, manœuvre de fuite. Préparez-vous à effectuer un bond hyperspatial. Second, envoie un message au QG. Lieutenant Talim, arrêtez le chargement du Vulcorix et réorientez l’énergie vers le bouclier et la propulsion. On rentre à la maison !

Le Caela Avis accéléra à nouveau tandis que ses armes se taisaient. Le vaisseau ennemi le prit immédiatement en chasse, continuant d’arroser le déflecteur du navire Alteran de décharges d’énergie.
- Bouclier à 22 % !
- Enclenchez l’hyperpropulsion ! ordonna Granis, après que le navigateur lui ait confirmé que les moteurs étaient prêts.
Alors que de nombreux appareils ennemis apparaissaient dans l’espace conventionnel, quelques centaines de kilomètres à peine devant le Caela et s’apprêtaient à ouvrir le feu, celui-ci ouvrit une fenêtre d’hyperespace et s’y projeta.

- Fenêtre stable, paramètres nominaux, annonça le timonier, exténué par la bataille.
- Bien, rapport d’avarie, nettoyez moi tout ça, et arrêtez cette maudite alarme ! Je vais faire un tour à la salle des machines pour voir quels sont les dégâts là-bas et parler avec le capitaine Bomnis.
- A tes ordres, répondit Linéa, tandis qu’une équipe de maintenance débarquait déjà dans le poste de commandement.


Sept heures plus tard, Praclarush Taonas, QG de la deuxième flotte, salle de briefing.

Après s’être échappé du piège mortel qui allait se refermer sur lui, le Caela Avis avait reçu plusieurs messages en provenance du QG II. Moins d’une demi-heure après avoir quitté le système de Revana III, il avait retrouvé les deux frégates de classe Solaris qui l’avaient escortées jusqu’à Praclarush Taonas.
Le capitaine Granis, son second le capitaine Linea, le capitaine Bomnis, chef des machines ainsi que les lieutenants Talim et Plahis s’étaient en suite rendu dans une salle des installations du QG II et y attendaient l’arrivée de l’amiral. Durant leur voyage, ils avaient déjà raconté la bataille via une holo-conférence, mais l’extraordinaire histoire qui leur était arrivée exigeait un débriefing des plus complets et secrets avec l’état major.
La double porte glissa enfin et un défilé de hauts gradés dont des vices-amiraux pénétra dans la salle, ainsi qu’un représentant du Haut Conseil Alteran. Vu la taille de la seconde flotte, et le nombre de militaires qui en dépendaient, l’amiral Malteas ne pouvait pas gérer seule la flotte et se faisait donc aider par des dizaines de vice-amiraux, rien que pour gérer le flot de rapports qui étaient quotidiennement envoyé au QG II, sans oublier les vice-amiraux d’escadre qui se chargeaient de gérer la coordination des différents appareils de la flotte. Après que les différents venus aient pris place, l’amiral prit la parole.

- Etant donné les évènements s’étant produits lors de la dernière mission du Caela Avis, ce débriefing sera confidentiel et le restera jusqu’à ce que les détails soient éclaircis. La mission passe donc d’un rang C à un rang X et ce jusqu'à ce que l'état-major suprême des six flottes en décide autrement. Le Haut Conseil d’Avalon a d’ailleurs avalisé cette décision. Capitaine, vous pouvez y aller.

C’est ainsi que durant plus d’une heure, les capitaines Granis et Granei relatèrent à tour de rôle leur aventure. Quelques fois, ils étaient interrompus par l’une ou l’autre question, posée par un membre de l’équipe de Malteas.

- C’est alors que, dit Lucius, nos senseurs détectèrent de nombreux vaisseaux en approche, que je décidai avec mon second de battre en retraite.
- Merci capitaine. Mesdames, messieurs, vos commentaires ? demanda l’amiral.
- Ce récit corrobore le témoignage du Lieutenant Valnus. Nous pouvons conclure que le Navo Astria a été attaqué et détruit par un agresseur inconnu possédant une technologie très avancée, déclara le capitaine de vaisseau Zarvida, une jeune Alterane qui était l’aide de camps de Malteas.
- C’est absolument étrange que nos vaisseaux soient attaqués systématiquement lorsque nous sommes dans ce système, remarqua le conseiller Trimdax, venu spécialement d’Avalon pour assister à cette réunion. Soit ils sont stupides de nous indiquer aussi clairement leur position, soit ils cachent quelque chose sur cette planète qui justifie une attaque au mépris de la discrétion… ajouta-t-il.
- A priori, ces agresseurs ne savent pas que le lieutenant Valnus a survécu à leur attaque. Il n’y aurait donc, pour eux, qu’une seule agression dont nous connaîtrions la localisation exacte, intervint le vice-amiral Dantur.
- Amiral Meljor, avez-vous essayé de contacter la porte des étoiles de cette planète ? demanda Malteas.
- A plusieurs reprises, mais sans aucun succès. Il semblerait que celle-ci soit passée en mode inactive. Cependant, nous avons pu retrouver la signature de son tableau de commande dans le réseau subspatial des DHD. Un diagnostic complet révèle que la porte est parfaitement opérationnelle. Cependant, nous avons trouvé une sous routine qui a été insérée dans l’algorithme de contrôle, répondit l’intéressé.
- Donc le DHD a été manipulé…
- Peut-on forcer ce code ? demanda Trimdax.
- Nos programmeurs ont essayé, mais ils sembleraient que notre demande de diagnostic ait éveillé leur méfiance, et les transmissions subspatiales sont totalement brouillées dans ce secteur, expliqua Meljor.
- Leur technologie rivaliserait avec la nôtre ? s’étonna le conseiller. C’est stupide … Comment un peuple dont la science nous est inférieure pourrait-il vous empêcher de faire votre travail ?

Le contre-amiral allait lui répliquer lorsqu’une enseigne de seconde classe ouvrit la porte. Un tel acte aurait pu lui valoir un blâme. Interrompre un briefing dirigé par la responsable d’une flotte était déjà des plus malvenus, mais lorsque celui-ci est classé top secret…

- Enseigne ! gronda Malteas. Ceci est une réunion confidentielle.
- Je suis désolé madame, mais on me fait porter un message urgent, de la part du vice-amiral Bevlon, bafouilla le pauvre officier, honteux d’être sermonné de cette façon.
- Nous vous écoutons, enseigne, fit radoucie Malteas.
- En fait, il veut vous voir dans la salle de commandement. C’est une question prioritaire a-t-il ajouté, madame, bégaya le jeune messager.
- Très bien.
- Euh, il a, euh, ajouté que les membres de l'état-major ici présent devraient peut-être vous suivre, madame.

L’amiral toisa le pauvre lieutenant, qui baissa les yeux immédiatement. Après quelques secondes de réflexion, elle se leva tout en priant les autres gradés de la suivre. Les capitaines Granis et Granei décidèrent de les suivre eux aussi, tout en renvoyant les deux lieutenants dans leurs quartiers à bord du Caela Avis. Bomnis quant à lui privilégia la salle des machines afin de contrôler les réparations que le générateur numéro 1 devait subir. Le groupe marcha quelques minutes, traversant deux longs couloirs avant d’emprunter un escalier qui les amena dans un troisième corridor au bout duquel se trouvait un double sas blindé des plus impressionnants. La porte aurait pu résister à un tir direct d’un canon de type Luxinae du vaisseau de Granis sans aucun problème. Le sas était cependant ouvert, et seule la porte de fonction était close. Après identification de la clé génétique de l’amiral, le système ouvrit celle-ci sur le centre nerveux du QG II, la salle de commandement. Le vice-amiral attendait visiblement son supérieur avec impatience.

- Amiral, j’espère que c’est effectivement urgent ? demanda cette dernière.
- J’en ai bien peur madame. Regardez sur l’écran principal, répondit Bevlon.

A une vingtaine de mètres d’eux se trouvait un écran mural géant qui recouvrait une bonne partie du mur. Près de quarante mètres de longueur pour trente de haut, il représentait pour l’instant le deuxième quadrant galactique et un résumé de l’activité qui y régnait. Sous l’ordre de Bevlon, un jeune homme bascula le mode d’affichage et un zoom sur une portion de l’espace apparu. Au coin inférieur droit, les différents gradés pouvaient voir un gros point vert.

- Voici notre localisation. Le point vert représente le système de Praclarush, commença le vice-amiral. Et voilà la raison de votre présence.

Il hocha la tête et l’opérateur effleura une touche de la console devant laquelle il se tenait. Aussitôt, une grosse tache rouge se mit à briller, dans le coin supérieur gauche. En dessous de ce marqueur, une petite légende indiquait sa nature présumée. Chaque officier qui regardait l’écran pu lire le nombre supposé d’appareils représentés par ce marqueur.

- Les nouveaux indicateurs que vous voyez en rouge sont des vaisseaux, qui d’après notre base de données nous sont totalement inconnus. Nous avons estimé leur nombre à quatre mille quatre cent vingt-sept, avec une erreur de huit pourcents. Cependant, en analysant leur signature énergétique, nous avons obtenu une correspondance avec les fichiers mémorex du Calea Avis. Toujours d’après nos scans longue portée, ces appareils semblent être des bâtiments de guerre, mais nous ne pouvons l’affirmer avec certitude pour l’instant. En tout cas, aucun de ces navires n’a daigné répondre à nos appels, et nos calculs de trajectoire ont établi que leur tunnel hyperspatial passe uniquement par deux systèmes stellaires, celui de Revana III et le nôtre...
- Combien de temps ? demanda simplement Malteas.
- S’ils continuent à cette vitesse, ils seront ici dans soixante-six minutes…
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Re: [FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

Message non lu par Lemec »

CITATION Quand je lis ça, j'ai l'impression que tu t'es donné tout le mal du monde pour attaquer ma fiction, et n'ayant rien trouvé sur le fond, tu t'es rabattu sur la forme
Ok je dis noir sur blanc que ta fiction n'est pas nul mais... en fait je veux dire qu'elle est nulle c'est ça ?

Ben écoute je crois que je ne vais plus la lire du tout comme ça tu ne pourra plus inventé des messages à dormir debout sur des choses que je voulais faire ou dire ou je ne sais quoi.

Salut
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Re: [FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

Message non lu par Webkev »

CITATION (Lemecquitrouvepasdepseudo,Samedi 22 Janvier 2011 00h36)
CITATION Quand je lis ça, j'ai l'impression que tu t'es donné tout le mal du monde pour attaquer ma fiction, et n'ayant rien trouvé sur le fond, tu t'es rabattu sur la forme
Ok je dis noir sur blanc que ta fiction n'est pas nul mais... en fait je veux dire qu'elle est nulle c'est ça ?

Ben écoute je crois que je ne vais plus la lire du tout comme ça tu ne pourra plus inventé des messages à dormir debout sur des choses que je voulais faire ou dire ou je ne sais quoi.

Salut
Fais comme bon te semble, et je suis navré d'avoir ébranlé ta susceptibilité. Mais une analyse rationnelle de tes commentaires semblent bien indiquer que tu fais des critiques un peu gratuites. Ce n'est bien sur que mon opinion basée sur tes deux posts, qui peut bien sur être très éloignée de la vérité. Mais étant donné que j'ai eu des commentaires d'un tout autre acabit sur un autre forum, je me permets de te faire part de mon observation. N'y vois pas une attaque personnelle mais une analyse ;)
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Re: [FanFic] Stargate Epopée : Magnum Foedus

Message non lu par Mastalax »

Moi j'attend la suite avec impatience.
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