[Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

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brian norris
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

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Je comprends tout a fait ce que tu veux dire. La raison vient du fait que j'ai partiellement raté mes deux premiers chapitres (surtout le premier). De même je me pose pas mal de problèmes que je ne peux résoudre (je n'ai plus le temps d'écrire à l'heure actuelle).

En fait pour écrire il me fallait un déclic, donc j'ai décidé de rédiger un premier épisode très rapidement pour me donner envie d'écrire plus par la suite (mes tentatives antérieures étant des échecs). Le problème c'est que je ne suis pas sur de ce que j'écris, non pas au niveau de l'histoire que je maitrise entièrement, mais au niveau du type de texte. Entre roman ou websérie. Mon histoire prend la forme d'une série avec une évolution du contexte, des personnages et de la trame d'une saison à l'autre. Mais à l'écrit c'est dur de donner des émotions, des descriptions dans un format websérie. J'ai donc pour le début de mon 3ème épisode décidé de rentrer plus dans le personnage, dans la description. Mais je n'ai pas eu le temps de faire grand chose et l'épisode sera long.

Sinon pour le titre, oui ce n'est pas facile d'écrire un titre. A vrai dire j'avais tout sauf le titre. Je voulais garder le Stargate car j'utilise cet univers que je mélange avec d'autres fictions (BD, jeux vidéos ....). Mais après c'était le grand flou. Mon histoire se scinde en deux, l'histoire du héros et la guerre contre les wraiths, les deux étant évidemment liés. J'avais au début voulu trouver un titre (qui m'as valu de me faire traiter de Kevin, chose qui me parut assez injuste) en relation avec le deuxième aspect, pensant que ça intéresserait plus les lecteurs. c'était maladroit et sous le feu des critiques très virulentes j'ai du trouver une solution de rechange plus ou moins provisoire. J'ai choisi de mélanger les deux aspects, d'abord le héros a travers SON odyssée et avec ce héros l'importance et l'avenir de la Terre qui sont modifiées.

Car oui si je parle d'odyssée, même si l'héritage est en effet très lourd a porter, c'est bien de cela que parle la fic. Le héros principal n'as pour l'instant pas été très développer, on la juste vu dans le 2ème épisode. Dès le 3ème et surtout 4ème épisode, on va se focaliser plus sur lui. Et son évolution au fil des saisons en fera la pierre angulaire de toute la fic. Il passera notamment par différentes émotions: peur (déjà entrevue), joie, doute, amour, fierté etc. Il vivra de nombreuses aventures, il sera amoureux et aimé, il nouera de grandes amitiés qui devront subir de terribles aventures. Il s'affirmera, prendra de la consistance. Autant au niveau de son importance que de son impact général. Il devra combattre, en étant d'abord un subordonné puis un leader. Il découvrira des secrets sur lui même, sur son passé. Il devra affronter ses démons, ses peurs, ses idées reçus. Mais pour y arriver il pourra compter sur ses compétences, ses amis dévoués, sur la chance et autres ...

Pour les méchants, je sait très bien que plus le méchant est bien fait, mieux est l'œuvre. Mais je n'ai pas de personnification du méchant du moins pas tout de suite. Il y aura deux types d'ennemis, les ennemis de l'intérieur et de l'extérieur. Les ennemis de l'extérieur seront globalement des puissances étrangères voulant du mal a la France, la Terre ou ses alliés. Le premier de ces ennemis c'est les wraiths. Les ennemis intérieurs sont plus complexes, ce sont plus les mauvais côtés et les erreurs des personnages principaux. Certains héros ne seront tout bonnement pas très "gentil", certains auront du sang sur les mains, d'autres auront des ambitions personnelles néfastes. Encore même dans le "groupe" de tête, les personnages auront des vices, des problèmes, il commettront des erreurs souvent graves de conséquence. Le personnage principal n'est pas exclu de ces erreurs ...


Sinon merci beaucoup pour tes conseils et ta biblio, j'y jetterait un coup d'œil quand j'aurais le temps, c'est à dire vu ma charge de travail pas avant cet été ^^.

PS: J'avais déjà regardé ta fic, tu écris vraiment très bien mais je pense que vu mon expérience, ma cadence de progression et mes attentes, je n'arrive pas a l'égaler.
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par scott »

tu dois continuer a écrire sa permet de s'améliorer est je trouve que tes deux premiers chapitre ne sont pas raté est vivement les épisode 4 et 5 et tu devrais développer tout tes personnage principaux pas que le personnage principal sinon encore bonne chance pour la suite
brian norris
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

T'inquiète je en veux pas arrêter d'écrire. Et puis au fur et à mesure que le calendrier s'allège je retrouve du temps.

Sinon ouais les Ep 4 et 5 seront ... rock'n roll!

Edit: Épisode 3 en cours.
Dernière modification par brian norris le 14 avr. 2011, 02:29, modifié 1 fois.
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

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Chapitre 3: Réveil difficile


La berline avait traversé la Seine. Sa couleur noire et ses vitres teintées laissaient les badauds spéculé sur son utilisateur. Peut-être une star de cinéma dit une jeune adolescente à la terrasse d'un café. Pour une octogénaire qui promenait son petit chien pittoresque cela ne pouvait être que le Président ou un Ministre. Les spéculations allaient bon train. Surtout quand la voiture à l'allure de féline s'arrêta devant le numéro 231 du Boulevard Saint Germain. Un gyrophare clignotait au-dessus d'une large porte métallique verte qui s'ouvrait lentement sous l'œil attentif des caméras de sécurité. Dès qu'elle eut la place, la berline rentra dans la cour intérieure. Elle s'immobilisa devant une porte gardée par un homme en arme et sans même couper son moteur, elle déchargea ses passagers puis repartit aussitôt. Les deux hommes ne souriaient pas. On les avait fait venir de loin et le trajet sur le périphérique avait été d'un ennui mortel. La police nationale avait dû les escorter dans les bouchons quotidiens de la capitale. Il y avait quelque chose de grave. Mais quoi? Se disait le premier homme. Son costume beige était parfaitement repassé et laissait transparaitre un soin et une organisation méticuleuse. Il en fallait bien pour mériter les deux étoiles de ses épaulettes.

A quarante-quatre ans Alexandre Dumarchais était le plus jeune général de l'armée de terre. Il était aussi le plus prometteur. Lui et son aide de camp montaient les escaliers tout en lâchant un salut militaire à ceux qu'ils croisaient dans les couloirs. Arrivé au premier étage ils se présentèrent devant un portique de sécurité. L'agent de sécurité demanda leur nom, grade et autorisation. Une fois le protocole respecté ils entrèrent dans une grande salle de réunion. Des écrans de télévision étaient disposés aux quatre coins de la pièce, ils retransmettaient déjà des images étranges. Des enregistrements arrivaient toutes les minutes. Et sur l'un des écrans était diffusée une vidéo capturée sur le pont d'envol du Charles de Gaulle. Ce fut la première chose qui attira l'attention de l'officier. Alors c'est pour ça que je suis là? Mais encore faudrait-il savoir de quoi il s'agissait. Les deux hommes étaient en retard et aucune bonne excuse ne marchait à l'armée. Vous étiez en retard point final. Du coup les deux hommes retirèrent leur képi et saluèrent les officiers déjà présents. Le lieutenant Jérôme Cahors ne suivit pas son supérieur au centre de la pièce, il s'assit directement dans le plus grand silence sur une petite chaise le long du mur. Il n'avait plus qu'à suivre ce qui se disait et à le mettre sur écrit pour en faire une synthèse plus tard.

Alexandre prit place autour de la grande table ovale au centre de la pièce. Il dut affronter le regard noir de ses compères. Il ne savait pas si c'était a cause de son retard ou de la situation. Surement un peu des deux pensa-t-il.


-Général Dumarchais. Vous apprendrez à respecter les horaires. On n’est pas à la foire ici.
-Oui mon général pardonnez-moi renchérit l'accusé au chef d'état-major inter-armée aussi appelé CEMA
-Bien alors puisque tout le monde est là, nous allons procéder à un rapide tour de table. Puis nous commencerons.


http://www.youtube.com/watch?v=xgaXNiIK9G8


Les officiers avaient donnés leur nom et leur affectation. Il y avait des officiers des trois grandes branches de l'armée. Étaient présent les chefs d'État-major de l'armée de terre, de l'air et de la marine. Ainsi qu'une dizaine de généraux et d'amiraux en tout genre. Un détail n'avait pas échappé au retardataire, tous les membres présents étaient plus haut gradé que lui. Il en reconnut quelques-uns, notamment son voisin le général de division Lacazette qu'il avait eu comme supérieur au Liban. Le tour de table terminé, le CEMA lança officieusement la réunion.


-Bien. Voilà qui est fait messieurs. Amiral Becquet à vous la parole.
-Merci mon général bafouilla l'amiral arrivé de Brest dans la matinée. Ce matin à 6h53 l'arsenal militaire de Brest a été la cible d'une attaque aérienne de niveau 7.
-Quoi??? C'est impossible??? Nous sommes en guerre??? S’envoyaient les officiers désabusés.
-Messieurs! Messieurs s'il vous plait du calme. L'attaque a été enraillé avec l'appui militaire des États-Unis. Il semblerait que l'attaque soit maintenant terminée, mais nous n'en sommes pas sûrs.
-Vous n'en êtes pas sur ? Mais que foutez vous là bon dieu? Cria le chef d'état-major de l'armée de terre.
-Écoutez prit la parole le chef d'État-major de l'armée de l'air. Nos forces ont subi de lourds dégâts et le contrôle de la zone est désormais américain.
-Quoi le contrôle est américain relança le chef de l'armée de terre?
-Oui sur ordre du Président de la république, nous avons dû faire rentrer tous nos avions et hélicoptères. Je crois savoir que la marine a reçu le même ordre demanda le général de l'air.
-En effet général lui répondit l'Amiral Becquet.
-Mais mon général, demanda le chef de l'armée de terre s'étant tourné vers le CEMA, Le président est complètement fou? Il a perdu les pédales? Il faut en informer le premier ministre et le Sénat!
-Bien écoutez tous, lança le CEMA. Je dois vous dire que, il chercha ses mots, euh le président m'as autorisé à … il m’a autorisé à vous informer … et ce malgré des … ce que je veux vous dire c'est...
-Lâcher le morceau une bonne pour toute interrompu Dumarchais qui était à bout.
-Bon, se résigna le CEMA sous l'œil attentif de ses subordonnés. Que ceux qui ne sont pas à cette table sortent.


Les aides de camps sortirent les uns après les autres, on referma la porte et le CEMA expliqua l'origine du programme porte des étoiles. Il ne put dire que ce qu'il connaissait, c'est à dire une infime partie de toute l'histoire. Commission de surveillance internationale? Ils ne se sont pas fait chier sur le nom pensa Dumarchais


-… dont la France qui fait partie, en tant que contributeur, du premier cercle de décisions. Les américains d'abord avec le Stargate command et maintenant avec le Homeworld command s'occupent de la défense de la Terre contre les puissances extraterrestres. On estime que la Terre a déjà subi plusieurs attaques passées sous secret. Ces attaques ont principalement été dues à deux races hostiles: les Goa'ulds et les Wraiths. Ceux que nous avons eus semblent être des wraiths. Maintenant nous devons savoir si une autre attaque va avoir lieu, conclut le CEMA.
-Et pour la Bretagne, demanda Becquet.
-Pour la Bretagne, les américains s'occupent de tout, votre flotte est dirigé vers un point tenu secret ou les premières réparations et ou vos hommes seront tenu à la confidentialité.
-Mon général, cela ne devrait pas se passer comme ça, dit le général Lacazette.
-Général ce n'est pas vous qui donnez les ordres ici répondit le supérieur.
-Ce n'est pas vous non plus il me semble, rétorqua Lacazette.
-Mon général, tempéra Becquet, ce que veut dire le général Lacazette, c'est que le contrôle effectué par les américains nous semble à tous illégitime.
-On ne vous demande pas votre état d'âme, cria le CEMA.
-Pardon? Cria encore plus fort l'amiral. Ce sont mes hommes qui sont morts! Ce sont mes marins! Si les américains nous avaient prévenus, j'aurais pu en sauver quelques-uns.
-Si les américains nous avaient prévenus? Parce qu'ils savaient? Demanda Dumarchais interloqué par ce qu'il venait d'entendre.
-Et bien, le CEMA était gêné, il semblerait qu'ils aient affronté l'ennemi plus tôt dans l'espace avec leur vaisseau Hammond.


Le silence était maintenant complet. Les officiers n'avaient plus envie de parler. Certains se prenaient la tête contre les mains. D'autres regardaient dans le vague tout en se posant des milliers de questions. Il y avait un mélange indescriptible de sentiments. Les soldats qu'ils étaient se sentaient humiliés, impuissants. Chez certains le sentiment dominant était la colère. Une colère brute envers ceux qui se disaient amis mais qui venait de laisser 846 hommes mourir. Dumarchais n'était pas en colère, il savait que ce n'était pas le moment. Il avait vécu ce genre de moment en Bosnie. Ou bloqué à cause de la couleur bleue de son casque, il dut se résoudre à voir des populations se faire massacrées. Cela lui avait servi de leçon. A l'heure actuelle il était beaucoup plus pragmatique. En regardant dans le fond des yeux le chef d'État-major inter-armée lui vint une idée. Je ne suis que général de brigade, pourquoi tu m'as fait venir ici? Crache le morceau salaud! L'homme en face de lui ne pouvait ignorer son regard plein de questions. Il était déjà suffisamment sous pression et les ordres improbables du président ne l'aidaient pas vraiment. Il devait d'abord laisser son pays être défendu par une puissance étrangère. Il devrait bientôt expliqué aux journalistes qu'un complot terroriste avait échoué mais que la marine française en payait le prix fort. Ce n'était pas la seule décision politique qu'on lui avait soumise. Finalement il se décida à accepter son sort tel un condamné à mort et se résigna.


-Général Dumarchais.
-Mon général.
-Le président vous à charger de mener l'enquête sur cette histoire. Vous aurez la tâche de faire la lumière sur cet événement et de prévenir tout autre attaque.
-De quels moyens je dispose? Renchérit Alexandre toujours pragmatique.
-Vous avez carte blanche. Ne me décevez pas. Sur ce je vous demanderai de garder toutes ces informations secrètes. Messieurs disposez!
-Général! Répondirent tous en cœur les officiers présents.


Tout le monde se leva. Le CEMA en premier, il se déroba par une petite porte dans le fond de la salle suivi par le chef de l'armée de terre qui était son ami et qui avait une foule de questions à lui poser. Becquet et le chef d'état-major de l'air sortirent ensemble, ils n'avaient qu'une préoccupation, la vie de leurs hommes. Dumarchais était resté un temps accoudé à la table. Il n'en revenait pas. Putain mais que c'est bon! C'était le tremplin qu'il cherchait depuis des années. En sortant de la salle il adressa un dernier salut aux autres participants. Il faisait des efforts monstrueux pour contenir son sourire. La douleur de ses collègues faisait face à sa joie démesurée. En retrouvant son aide de camp, il voulut tout lui raconter. Il voulait se vanter auprès de son homme de main, lui dire que le président l'avait choisi, que son destin était en marche. Mais toujours lucide, c'était sa principale force, il décida de ne rien dire.


Sud-ouest de la région de Tokyo:


Le soleil se couchait au pays du soleil levant et la vue du Mont Fuji était magnifique. Il avait payé son billet plus cher exprès pour admirer cette montagne sacrée. Son sommet blanc la rendait douce et rassurante. Tant qu'elle serait là le Japon survivrait pensait Kanbei. En regardant le paysage presque immobile, il contemplait son propre reflet dans la vitre. Ses yeux le trahissait, il avait peu dormi et il ne dormira probablement pas ce soir pensait-il. Sa tête reposait sur son épaule droite et le bout de son crâne contre la vitre. Il avait dénoué sa petite queue de cheval, ce qu'il ne faisait jamais et se grattait lentement le bouc avec sa main droite. Le trajet lui paraissait anormalement long et ce n'était pas les bruits de console Nintendo de son voisin qui changerai les choses. Il les remplaça vite par la musqiue de son lecteur mp3.

Il ne pouvait accepter ce qui venait de se passer. Son attitude avait permis de prévenir l'État français à temps, mais cela signifiait aussi la perte de son emploi. Le gouvernement américain était hystérique. Il avait demandé à son homologue japonais l'arrestation pur et simple du jeune prodige. Ce dernier devant être extradé vers les États-Unis en tant que terroriste. Le premier ministre Oukahona avait longtemps hésité. Mais il ne pouvait traiter un citoyen japonais de cette manière. Il se contenta alors de le licencier.

Kanbei apportait peu d'importance à son travail. Ses séjours en France lui avaient donné une autre vision du travail. Il se rappelait ses 15 ans. A cette époque son père, travaillant comme commercial, avait été muté dans une petite ville de France perdue. Le choc fut rude. La séparation avec son grand-père était impossible pour le jeune nippon. Ce départ lui paraissait injuste, quitter son pays natal, son empire comme il le concevait, pour un vassal des américains! Le mal du pays se fit vite sentir. Hiroshima comptait un million d'habitants et toute la vie qui va avec. La bourgade française et ses 7.000 habitants lui paraissaient tout simplement morts. Le collège était un autre problème, la barrière de la langue, de la culture étaient des freins à son intégration. Après plusieurs bagarres il fut convoqué par le chef d'établissement. Cette époque il s'en rappellera toute sa vie. Et pour cause c'est là qu'il rencontra son meilleur ami. Car celui qui défendait les victimes du turbulent Kanbeï adolescent n'étais d’autre que le jeune Antoine. Surnommé le juste par ses amis. Et c'est avec une longue série d'explication violente entre les deux que commença leur amitié.


Shinkansen-2013

-Mr votre ticket! Hurla le contrôleur.
Kanbei s'était endormi.
-Hein? Heu oui. Voilà!


Kanbei montra son ticket et le contrôleur du Shinkansen disparut aussi vite qu'il était apparu. Le train serait bientôt à Hiroshima et Kanbei ne savait toujours pas ce qui était arrivé à son ami. Son meilleur ami avait dû affronter une puissance extraterrestre bien supérieure à tout ce qu'il aurait pu endurer. Merde Kanbei! C'est de ta faute! Sans toi il ne serait pas là-bas. Il ne serait jamais devenu pilote. Si tu ne l'avais pas poussé. Si tu ne l'avais pas mis au pied du mur, il n'aurait jamais été tenter par ce stupide concours. S’il meurt ça sera de ta faute. Tu n'es vraiment qu'une sous-merde! Tu es une honte pour ta famille. Oh merde en parlant de famille! Soudain une réalité plus directe le préoccupait. Il devrait expliquer à sa famille qu'il était désormais au chômage.



Atlantis- Au même moment.



Le pas était cadencé. L'allure droite et les épaules sorties. John avait déjà joué à ce petit jeu plusieurs fois. Rien ne valait une petite pression psychologique d'entrée pour commencer un interrogatoire. Mais ce qui était vraiment impressionnent, c'était son acolyte aux longues dredloques et à l'arme au poing. Le jour s'était maintenant levé depuis longtemps. Les alarmes et les portes s’étaient de nouveau déverrouillées. Dans les couloirs les civils se cramponnaient aux murs pour laisser passer la cohorte militaire emmenée par Sheppard. Au détour d'un couloir, trois marines en arme barraient la route menant à une petite pièce isolée. Sheppard fit un signe de la tête au chef des gardiens. Ce dernier leva sa main de son arme pour la passer contre la serrure murale a reconnaissance épidermique. La serrure changea de couleur et un petit son caractéristique se fit entendre. John n'eut pas le temps ni l'envie de retenir son coéquipier qui s'engouffra dans la pièce en devançant son chef. Le wraith voulut dire bonjour, mais en l'espace de 2 secondes il fut soulevé par le col et plaqué contre le mur par Ronon qui en profita pour poser le bout de son pistolet sur le front du wraith.


-C'est bon Ronon. Ne le tuez pas tout de suite faut d'abord qu'on parle.
-Un conseil, dépêchez-vous. Renchérit le barbu.
-John Sheppard!
-Todd!
-Quel plaisir vous amène à moi.
-Ah. Todd je crains que ça soit une bien mauvaise chose.
-A vrai dire je m'en doutais un peu, le wraith fixait des yeux l'arme de Ronon.
-Il y a quelques heures la Terre a été victime d'une attaque wraith. Une ruche et 4 croiseurs.
-Et vous avez survécu. Ah Ah Ah Ah
-Ronon!
-Pas besoin de le dire deux fois.


Le guerrier Satedan affligea de sa main droite un grand coup de crosse dans l'abdomen du wraith. Ce dernier s'arrêta de rigoler net pour tousser. Si voir un wraith se faire frapper était toujours quelque chose de jouissif pour Sheppard, cela ne lui apportait rien de concret. Il savait qu'il était presque impossible que Todd connaisse la moindre information sur cette attaque. Cela faisait des mois qu'il était détenu sur Atlantis et les premières missions de reconnaissance du Dédale avaient montrés que la situation dans Pégase avait évolué plus rapidement que la Terre ne s'y attendait. Les rivalités entre wraiths se créaient et disparaissaient à un rythme difficilement mesurable. Mais on notait aussi une évolution technologique globale de l'humanité dans Pégase. Selon Wolsey c'était le marqueur qui prouvait la baisse de puissance wraith et le développement de la résistance à l'oppression. Toutefois les wraiths avaient réussi pour la deuxième fois à attaquer la Terre et Todd avait montré qu'il pouvait se rendre utile quand sa vie était menacée.


-Ok. Reprenons.
-Et après? Demanda Todd.
-Après je te tue réplique Ronon.
-Pas sûr, ça sera le plus rapide, sourit malicieusement John.
-Le marché ne me semble pas très profitable.
-Y a pas de marché. Tu vas répondre à nos questions. D'abord tu avais dit que ton ancien subordonné avait mis la main sur plusieurs EPPZ. Chose que nous avons fait aussi pour nous défendre. Mais là la ruche n'avait pas d'EPPZ. Alors?
-Alors quoi? Si vous ne m'en dites pas plus, vous allez pouvoir vous faire plaisir plus vite que prévu.
Il n’a pas tort. Mais on n’en sait pas beaucoup plus...
-Bien on pense que ton ancien copain et ses sbires ont divulgués avant de mourir les coordonnées de la Terre et des solutions techniques pour l'Hyperpropulsion des vaisseaux organiques.
-Ils ont résolus le problème avec la coque?
-En partie, leurs vaisseaux sont plus lents qu'avant, mais ils rattrapent cette perte de vitesse par des bonds plus longs et des pauses plus courtes.
-Le signal. Tous les wraiths l'ont reçu?
-Pourquoi?
-Car si ils l'ont tous reçu vous pouvez quitter votre planète Ah Ah Ah Ah.
-Je vais te faire passer l'envie de rigoler moi!
-Non Ronon! Pas la peine j'ai entendu ce que je voulais entendre. Laissez-le on a du pain sur la planche. Quand a vous l'affreux faites attention.


Ronon balança le wraith par terre et rejoignit Sheppard dehors. Il gesticulait et ne comprenait pas pourquoi on devait garder en vie se monstre encore plus longtemps. Sheppard était prêt à le laisser accomplir ses désirs, mais la mort du wraith n'avançait à rien. Un prisonnier reste intéressant comme informateur ou monnaie d'échange. Les deux hommes se dirigeaient maintenant vers le portail de téléportation. Sheppard devait parler à McKay le plus vite possible. La Terre devait savoir si le signal s'était propagé. Si c'était le cas elle serait probablement sujette à d'autres attaques toutes aussi violentes. Si ce n'était pas le cas, elle assurerait encore son rôle de sanctuaire quelque temps. Et si certains d'entre eux mettaient la main sur ces infos et des EPPZ, ça serait la fin. On ne pourra pas toujours avoir de la chance. Pensa Sheppard.



Pégase- sur une planète inconnue


Ses sens étaient tous éveillés au maximum. Elle pouvait ressentir la moindre pensée, la moindre émotion de chacun de ses sbires. La situation demandait la plus grande prudence. Son long corset noir trainait par terre quand elle marchait. Et elle marchait beaucoup. Elle n'arrêtait pas de ressasser son plan. Elle avait beau être fière de son idée, elle savait quand même qu'elle était risquée.

Un vrai coup de poker avait été lancé. La situation était critique. Son clan diminuait chaque jour. La dernière bataille contre un vil renégat wraith l'avait amputée de 3 vaisseaux et de deux planètes « garde-manger ». Oui il ne fallait pas bon être une reine sur le déclin. Jadis ses forces avaient comptés plus de 300.000 guerriers et 40 ruches. Cela faisait d'elle un poids lourd dans le jeu politique des wraiths dans Pégase. Mais le réveil d'Atlantis avait suscité un engouement chez les peuples de la galaxie. Les réserves d'humains étaient déjà maigres, ce n'était pas leur soudaine évolution technologique qui allait améliorer les choses. Il y avait moins d'humains à prélever et leur capture était plus dure. La famine commençait à se faire sentir. Bizarrement les plus touchés étaient les « grands » empires. Le nombre élevé de leur soldat demandait à leur reine de faire plus d'effort. Il est facile de contrôler un guerrier wraith pour une reine, il est plus dur d'en contrôler des milliers. Et quand la faim se fait sentir, les prétendants se multiplient. Elle avait perdu plus de la moitié de ses forces dans des combats fratricides. Le constat était alarmant, il lui restait 30.000 à 40.000 guerriers, ce qui n'était tout de même pas rien, mais aucun vaisseau. Ses derniers vaisseaux étaient maintenant tous engagés dans son plan. Pour envoyer ne serait-ce qu'une ruche et quatre croiseurs, elle avait dû prélever des morceaux de plusieurs dizaines de vaisseaux en tout genre. Elle n'avait donc plus de flotte, son dernier bâtiment reposait au large des côtes françaises. Mais elle avait le plus important à ses yeux, le renseignement.

La reine marchait toujours en rond dans la salle de contrôle de son laboratoire principal aménagé en QG de guerre pour l'occasion. Des lieutenants étaient assis devant différents postes de contrôle, ils avaient chacun une tache à effectuer. Aux abords de la salle, des guerriers gardaient les entrées. L'attente était insoutenable. Mais elle ne durerait pas plus longtemps. Un signal sonore se fit entendre et un lieutenant se leva pour appeler sa chef.


-Ma reine. On a un signal.
-Laissez-moi voir ça.


La prédatrice s'abattit sur le poste du wraith en le délogeant. Dans ces moments-là, il valait mieux tout faire tout seul. Et en effet après avoir calibrer les censeurs, la reine atteignit son but. Le signal était maintenant clair. En face d'elle, sur l'écran, se tenait un lieutenant wraith.


-Ma reine, dit l'extraterrestre de l'écran, la flotte a été détruite par les humains. Mais nous avons accompli notre mission. L'EPPZ est en sécurité et nous l'avons trouvée.
-Parfait. Dans qu'elle était est-elle et où elle se trouve?
-Ma reine les renseignements étaient exactes, elle est très endommagée, et ce depuis longtemps il semblerait. Mais elle se trouve en lieu sûr. Elle n'était pas gardée.
-Peut-on la réparer?
-Nous devrions pouvoir le faire et établir une connexion d'ici 48h.
-Non, 12h.
-Ma reine c'est …
-Ne me décevez pas!
-Oui ma reine.


Elle était diablement heureuse, son pari risqué marchait à merveille. Les humains avaient montrés de solides aptitudes à déjouer les plans des wraiths. Mais cette fois si, ils ne pourraient rien faire. Les renseignements trouvés sur l'avant-poste militaire des anciens il y a deux ans trouvaient enfin leurs utilités. La chance lui souriait. Avec ces renseignements et la communication captée en provenance de la super ruche lui permettait d'accomplir le pire scénario auquel serait confronté la Terre.



Moselle, France:


La journée s'annonçait belle. Le printemps commençait tout juste et pourtant la végétation semblait déjà avoir repris toute sa force. Le soleil faisait timidement quelques apparitions à travers les nuages. Une belle journée de manœuvre! Toutes les routes aux alentours étaient maintenant bloquées par des escadrons de gendarmerie. Quelques badauds venaient aux nouvelles. Mais la zone était dangereuse, on ne leur laissait pas l'accès.

La manœuvre était prévue depuis longtemps. Le régiment s'était entrainé depuis plusieurs mois sur les bords du Lac de Maine à Angers. Il avait fallu amener tout le matériel lourd et les hommes à l'autre bout de la France. Le trajet avait demandé une organisation méticuleuse. Il fallait être capable de se déployer en cas de crise dans les plus brefs délais. On avait répartit le transport entre les hommes et les machines. Les machines avaient pris le train, les hommes la route. Les militaires étaient à la fois excités et anxieux, ils venaient dans l'est pour prouver leur savoir-faire. Un record devait tomber!

Les fines herbes du bord de la route volèrent en éclat. L'engin était maintenant à pleine vitesse. Son camouflage Kaki le rendait discret dans la nature, mais le bruit assourdissant de ses moteurs à pleins régimes trahissaient sa présence. Le conducteur suait à grande goutte, la cabine n'était pas climatisée et il ne pouvait pas ouvrir la vitre. Normal pour un engin amphibie. Le véhicule parcourait la route départementale aussi vite qu'il le pouvait, mais le tracé de la route l'écartait de son objectif. Pas un problème ne se dit le conducteur. Et sans prévenir les autres membres du convoi qu'il suivait, il donna un grand coup de volant sur la droite et sortit de la route. L'engin de franchissement de l'avant (EFA) rebondit en enjambant un fossé. L'inertie faillit renverser le bolide, mais le sergent aux commandes rectifia le tir. Il en fallait plus pour retourner se mastodonte. L'EFA roulait maintenant en plein milieu d'un champ. Il allait moins vite que sur route, mais le trajet était direct.


-Putain Damien qu'est-ce que tu fous? Demanda le passager.
-On a plus de temps, on a pris trop de retard au point de rendez-vous, faut y aller direct c'est notre seule chance. Répliqua le conducteur.


Le sergent Damien Delcourt du 6ème régiment de génie d'Angers savait ce qu'il faisait. Ou du moins il tachait de le faire croire. Il faisait figure de « papy » dans son régiment du haut de ses 29 ans. Mais dans sa tête, tout le monde était d'accord pour lui en accorder 15. Raison pour laquelle il n'avait jamais eu de vraies promotions malgré son potentiel indéniable. Il ne lui restait que 14 minutes, si les carottes n'étaient pas totalement cuites, elles le sauraient bientôt. La réputation du régiment était en jeu. Après 450 mètres passés dans un pâturage, l'EFA atterrit sur une petite route de campagne. Le passager ajusta sa console de commande et grâce aux données GPS, il pouvait maintenant savoir où aller. Il fallait continuer sur 2 kilomètres, puis emprunter un petit chemin de terre non balisé et il serait sur la rive.

Sur la rive, les militaires avaient relâchés leur garde, on n’attendait pas les angevins avant une bonne demi-heure. La nouvelle avait été annoncée par le PC de campagne juché sur une petite tribune construite pour l'occasion. En face du PC à 100 mètres, étaient disposés 4 chars AMX 56 Leclerc. Ils étaient le but de l'exercice. Il leur fallait être avant 11h20 de l'autre côté de la Sarre en formation de combat. La rivière n'était pas profonde, mais pour faire passer les mastodontes, il fallait au moins 1 EFA. Dans le PC de contrôle, deux officiers étaient accoudés à une rambarde. L'un était colonel, l'autre commandant. Le colonel était le chef du 6ème régiment de génie, le commandant en face de lui était le chef du détachement blindé.


-On dirait que les carottes sont cuites mon colonel.
-Pas encore, il reste du temps.
-Il vous reste moins d'un quart d'heure à vos gars pour faire passer mes chars, avouez le c'est plier sourit le commandant.
-Commandant … excuser moi, votre nom m'échappes.
-Commandant Laurent Hardy du 501e régiment de chars de combat mon colonel!
-Et bien commandant je serais vous de dirais à vos gars de démarrer leurs machines et de les tenir prêtes car je n’ai pas envie de perdre cette partie à cause de vous!
-Oui mon colonel! Passez-moi la radio...


Le commandant se retourna pour aller prévenir par radio ses troupes. Il fallait anticiper une possible arrivé du génie sans perdre de temps. Toutefois le colonel ne croyait pas au miracle, le record était perdu à moins que ...


-Mon colonel! J'ai un équipage en approche. Dit un jeune sous-officier.
-Tu es sur Marc? Répondit le colonel.
-Oui colonel, on dirait que … oui c'est le véhicule de Damien et Florent. Ils sont … merde ils sont juste à côté.


En effet l'EFA atteignait maintenant le croisement ou se tenait deux blindés légers détachés à la circulation. Les soldats des blindés firent des grands gestes au véritable taureau sur roues. Ils durent se pousser en arrière sous peine d'être écrasés par le bolide engagé dans un virage serré sur sa droite. La rive était maintenant visible au bout du chemin, plus que quelques dizaines de mètres.


-C'est bon Damien. Tu peux ralentir, on va s'arrêter devant le PC pour gonfler les flotteurs. Damien ralentit.
-T'inquiètes Flo.
-Quoi?
-Je gère.
-Hein mais non attention …


Le conducteur n'écouta pas son copilote et alors qu'il était toujours en mouvement à plus de 40km/h, il actionna la commande de contrôle des panneaux. Ces derniers s'ouvrirent et de larges flotteurs se gonflèrent à la place. Dans la tribune, les officiers et sous-officiers s'étaient tous rapprochés de la rambarde donnant vue sur la rivière et les chars. Le colonel et le commandant se tenaient droit à côté du sergent Marc Tiegot qui avait enlevé ses écouteurs.


-Mon colonel c'est Damien.
-Dites il va vite votre gars mon colonel. Demanda Hardy
-Bordel Marc, ne me dis pas qu'il va …


A peine le colonel eut-il finit sa phrase que l'EFA passa en trombe devant le tribune sans ralentir. Les deux passagers s'étaient cramponnés et s'attendaient à un sévère impact. Arrivé au bout de la berge, le véhicule emporté par sa vitesse vola en l'air sur plus de 3 mètres et s'écrasa massivement dans l'eau en créant une immense gerbe d'eau. Sur la rive, tout le monde était abasourdit, mais les hommes du génie étaient habitués à Damien. Il fallait faire vite.


-Oh bah merde alors. Il a fait un plat! Déclara Hardy.
-Marc dis aux autres de se magner. Et vous Hardy qu'est-ce que vous foutez? Vos chars doivent être de l'autre côté dans 6 minutes.


Sur la berge, les hommes couraient dans tous les sens, et déjà les puissantes turbines des Leclerc se mettaient en route. Sur l'eau, l'EFA avait réussi à résister au choc et flottait. Des vérins hydrauliques rabattaient les rampes des deux côtés de l'engin. Florent s'occupait du déploiement des rampes et des flotteurs. Damien dirigeait les turbines à hélices pour stabiliser l'engin contre au courant paisible de la Sarre. Puis une fois les rampes abaissées, l'engin fit la jonction avec les deux côtés de la rivière. Les sapeurs du génie s'activaient a arrimer la bête et préparer le passage pour le convoi. Bientôt les Leclerc purent passer l'un après l'autre à faible allure de l'autre côté du cour d'eau. Il était 11h18 du matin et alors que personne n'avait été mis au courant de l'attaque sur Brest, un record venait de tomber.

A suivre dans le Chapitre 4: Catimini
Dernière modification par brian norris le 16 mars 2012, 22:48, modifié 1 fois.
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par massalia »

Pas mauvais mais j'attends la partie finale.
Allez courage...euh non! Amuse toi!
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

ouais mais comme d'habitude, j'ai fait n'importe quoi ^^
J'aurais du attendre avant de poster. Mon impatience me posera toujours problème ^^
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par fangate1 »

CITATION Pas mauvais mais j'attends la partie finale.
Allez courage...euh non! Amuse toi!
Je trouve cette partie de chapitre très réussie. J'attend la suite aussi..
Oui dans mon précédent post j'avais trouvé les Wraiths un peu cons d'attaquer la Tau'ri avec si peu de vaisseaux mais en fait, ils ont le big plan bien préparé ( pour une fois!).
Vivement la suite! Je trouve bien le fait de retrouver les protagonistes de SGa avec en plus les petits frenchies et ce sympathique perso Japonais. Continue cela me plait de plus en plus cette histoire :)
La suite en Moselle alors? :huh: :D
CITATION ouais mais comme d'habitude, j'ai fait n'importe quoi ^^
J'aurais du attendre avant de poster. Mon impatience me posera toujours problème ^^
Moi celà me dérange pas de pas avoir la fin du chapitre et pour fidéliser le lecteur c'est peut-être mieux de poster plus souvent je pense, et ici on a quand même un bon morceau de chapitre à se mettre sous la dent..
Sbire du Cartel Supérieur de la Banane.
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

Petit changement, j'ai changé le prénom de mon personnage principal. Il s'appelle désormais Antoine Estienne. J'espère que vous ne m'en voudrez pas.


Ps: la suite arrive vendredi après midi.

Edit: je recherche un dessinateur au passage. ^^
http://www.stargate-fusion.com/forum-starg...e-t18072_1.html
Dernière modification par brian norris le 22 avr. 2011, 14:38, modifié 1 fois.
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par sheppard26 »

Ca y est, j'ai tout lu!
Donc, comme ça a déjà été dit: quelques fautes d’orthographes et d'accords mais rien de bien grave, ça n'empêche pas du tout la lecture. (on fait tous des fautes)
Pour un dingue des avions de chasse comme moi, cette fic est un vrai bonheur.
Les combats sont biens décrits mais ça n'est pas une fic "pan pan boum boum" comme certaines autres fics.
Bonne idée également la réutilisation des AIM-54 phoenix, mais mach 130,4 me paraissent beaucoup en vitesse pour un missile, enfin c'est mon avis et ça n'engage que moi.
Peut-être pourrais tu également mettre des liens vers des fiches techniques (avions, missiles...) pour les lecteurs qui ne connaissent pas. (on peut pas tout savoir^^)
Et une petite demande (si possible): pourrais tu faire revenir Weir? Ce serait super.
Bref, je me tais et je dis: VIVEMENT UNE SUITE!! :clap: :clap:

PS: je suis nul en dessin, désolé pour ta demande de dessinateur. :(
Prêt pour un choc émotionnel intense??
Capitaine Antoine "Walk'n" Marchelli

Les belles sont rarement libres, et les libres rarement belles.
Capitaine Sébastien « Fahrenheit » Vallois
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par massalia »

Salut!
Toujours en attente de la suite je passe te poser une question qui me turlupine.
Enfin deux questions.

Va tu aborder le traumatisme nationale qu'a causé cette attaque? Ne serait-ce que dans les médias. C'est vrai que c'est une fic stargate mais cela n'empêche pas d'exploiter ce point.
Et va tu expliquer le bobart pour cacher l'attaque? Je veux dire ce qu'on compte faire gober aux français, si c'est des terroristes ils ont du être bien armés...et puis comme la France est en froid avec les USA...la rumeur peut courir qu'il y ai des failles dans le système US et que les Frenchies en ont fait les fraits.

Que de questions! Ah...et bien sûr les réactions internationales.
Bonne continuation.

Ps : J'espère que tu as des vacances. Au moins tu pourra écrire :lol: moi je dois attendre juin/juillet.
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

@ Massalia

La partie 2/3 de l'épisode arrive ce soir (oui je sais c'est un chapitre découpé en 3,mais il est très long et je ne le vois pas autrement, d'ailleurs je suis très content de ce qui va arriver).

Le traumatisme national arrive, mais il atteindra son paroxysme dans la partie 3/3 de l'épisode et dans l'épisode 4( que je ferai plus court c'est promis). Pour les médias et l'histoire des terroristes, ça sera aussi expliquer dans le dernier passage et l'épisode 4.

Les relations internationales seront au cœur des épisodes 4 et 5. Sans trop spoiler, ces deux épisodes verront les français tenté de tirer les conclusion de ce drame et l'avenir d'autre chose que je ne peux révéler ^^

Sinon je ne suis pas en vacance lol je suis en période pré-partiel ce qui n'est pas pratique pour trouver du temps.


@Sheppard 26

La vitesse des missile m'a posé un problème, je me suis longtemps questionné a ce sujet. j'ai décidé de prendre une vitesse très élevée en partant du principe que le Phoenix est à la base l'un des plus rapides missiles air-air et que dans l'espace, il n'y pas de frottements.

Pour ce qui est technique, j'ai en effet pensé détailler mon récit avec des annexes. Mais je me suis dit que ça serait considérer comme du flood sur SGF. Je pense donc créer un forum spécial pour ma fic avec toutes sortes de fiches détaillées.

Pour Weir ça me semble compliqué, moi je n'ai jamais vraiment aimer le personnage. Mais surtout que je ne vois pas avec quel arc scénaristique je pourrais la faire revenir après ce qui lui est arrivé. De plus j'ai un plan précis sur plusieurs saisons ou elle n'est pas présente. Je ne pense pas pouvoir le changer a l'heure actuelle.

Edit: les fautes du 2ème chapitre sont corrigées ^_^
Dernière modification par brian norris le 23 avr. 2011, 15:54, modifié 1 fois.
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

Image

Chapitre 4: Catimini


Base aérienne 107 de Villacoublay


L'aérodrome était en pleine activité. Les avions en tout genre se succédaient à un rythme effréné. Plus de trente appareils avaient atterri en l'espace de 3 heures. Le premier avait été un jet Falcon 50 de la marine amenant l'amiral en poste à Brest pour un important débriefing. Puis avaient suivi la cohorte de chasseurs de l'armée de l'air et de la marine. Qui après avoir livré un combat inégal, ils avaient été sommés de rentrer en Bretagne avant d'être redirigé vers Villacoublay pour être débriefer par les autorités américaines et la CIS. Ces rotations avaient rendus l'air encore plus irrespirable qu'à l'accoutumée. Une sale odeur de kérosène s'était répandue auprès de la piste. Les gaz d'échappements et le soleil de midi avaient fait monter la température à presque 30° degrés, un record cette saison.

Les pilotes attendaient tous dans un hangar. Ils venaient de différents escadrons. Des renforts de l'est avaient même été appelés à la rescousse. Finalement le pire avait été évité. Les wraiths n'avaient pas atteint la côte. Le faible brouillard et la rapidité du combat avaient empêché n'importe quel touriste ou journaliste de prendre des photos de l'attaque. Certes des pécheurs avaient bien vu ce qui s'était passé. Mais la plupart n'étaient plus là pour révéler quoi que ce soit. Il ne restait donc que les pilotes de chasse et les marins. On avait encore l'espoir de garder le secret à peu près intact.


-Est ce que je peux passer un coup de fil? Demanda Antoine à un garde

-Non je suis désolé vous ne pouvez joindre personne.

-Mais c'est pour prévenir ma base.

-Peu importe, je m'en fous j'ai des ordres.

-Ouais ben tu peux me remercier, sans moi et les autres tu ne serais peut-être pas là.

-Ouais c'est ça aller dégage!

-Quoi? Eh tu parles à …

-Laisses tomber. Dit une autre voix.


Antoine, interloqué, s'était retourné. Dans son dos se tenait un aviateur de la navale. Ses insignes étaient ceux du Charles de Gaulle. Il était entouré d'une belle jeune femme elle aussi pilote.


-Ah merde. Euh juste comme ça vous ne seriez pas …

-Sonic et Jade. Répondit Thomas

-Ouais c'était bien ce que je croyais. Euh oui je me présente. Lieutenant Antoine Estienne. Armée de l'air en poste à Lann-Bihoué.

-Lieutenant de vaisseau Thomas Belllion, de la 12F.

-Moi je m'appelle Hirza Benzagui, je suis moi aussi lieutenant de vaisseau. Je voulais vous dire, bravo pour votre shoot tout à l'heure, c'était …

-Suicidaire interrompit Thomas.

-Euh... Ouais mais bon je n’avais pas grand-chose d'autre à faire.

- On ne vous a pas appris à piloter à l'armée de l'air?

-Arrêtes Sonic t'es chiant! Soupira la jeune femme. Lieutenant si vous voulez téléphoner, les gars de notre escadrille font passer un téléphone portable en secret.

-C'est vrai? Merci. Merci beaucoup.

-Ouais ben fais attention à ce que tu dis hein! C'est un conseil.


Les deux marins retournèrent avec leur groupe et Antoine pu acquérir un téléphone portable. Il partit près d'une petite porte donnant accès à un hangar vide pour s'isoler un peu. Puis discrètement il composa l'indicatif téléphonique pour joindre le Japon. C'était maintenant la quatrième sonnerie et il perdait patience. Mais finalement une voix se fit entendre.


-Allo?

-Putain Kanbeï tu ne peux même pas imaginer ce qui vient de m'arriver!

-Si! Je pense même encore pouvoir te surprendre sur ce coup-là.


Le japonais expliqua alors à son ami ce qu'il avait découvert plutôt. Il tentait de ne pas révéler tout ce qu'il savait, c'était un secret qui lui avait déjà porté préjudice. Mais devant toutes les questions du français, il dû se résoudre à dire la vérité. Antoine découvrait alors en quelques minutes les grandes lignes de l'histoire de la porte sur Terre. Quand une grande lumière blanche apparut devant lui au fond du hangar fermé de l'extérieur. Il ne le savait pas encore, mais le Hammond avait enfin rétablit ses principaux systèmes et avait téléporté depuis les États-Unis l'État-major du Homeworld Command et les membres exécutifs de la CIS. Une grande séance de réconciliation les attendait.


http://www.youtube.com/watch?v=xgaXNiIK9G8


-... donc tu vois on n’est pas passé loin de la correctionnelle.

-Attends! Y a des types qui viennent d'apparaître dans le hangar d'à côté.

-Quoi? Qu'est-ce que tu racontes?

-Ben y a eu une grande lumière blanche et des gens sont arrivés de nulle part.

-De nulle part? Ok. Je crois comprendre. Tu peux me les décrire?

-Ouais y a des militaires et des civils. Les militaires sont tous américains. Je vois un général et un major de l'US air force. Et … Oh!

-Quoi?

-J'ai déjà vu ce type quelque part.

-Qui?

-Un civil. Je l'ai vu en photo quand j'étudiais l'histoire.

-Un civil? Eh attends son nom ça serait pas Daniel Jackson?

-Merde oui t'as raison. C'est lui je m'en rappelle. J'ai étudié un de ses bouquins sur l'Égypte Antique. C'était n'importe quoi, il avait une théorie ufologiste pour la création des pyramides … et merde.

-Oui tu comprends maintenant. Jackson a toujours dit la vérité puis il a été enrôlé dans le programme porte des étoiles. Pas la peine de te dire qu'il est très important. Tu ne peux pas essayer de savoir de quoi ils parlent?

-Attends j'essaie de me rapprocher.


Antoine avança prudemment. Il y avait un tas de caisses entre lui et les mystérieux invités. Il se cacha derrière pour écouter leur conversation. Dans le groupe, un échange de voix se fit entendre.


-Vous avez mal agi! Cria De Beaune. Vous auriez dû nous prévenir!

-Écoutez nous avons déjà eu cette discussion plus tôt. Ce n'est pas de mon ressort. Rétorqua Woolsey. Si vous voulez bien nous permettre de régler les clauses de confidentialité.

-Oui bien sûr. Pardonnez-moi. Les pilotes sont à côté et notre marine a pris la mer vers vos bases en Italie. Nous avons aussi affrété des hélicoptères pour vous amener à notre centre de contrôle de Taverny ou le général en charge de l'enquête vous attend.

-Bien et quand pourrons nous voir le président?

-Dans quelques heures. Il doit rentrer d'Athènes dans l'après-midi. Bien Mr Wolsey, général O'neill, je vous souhaite bon voyage, je vous rejoindrais plus tard.


La discussion se terminait et Antoine caché derrière les caisses eu un éclair de génie en repartant vers le hangar des pilotes, car dans l'instant qui suivit De Beaune surgit à l'endroit même où se trouvait l'aviateur. Le jeune pilote ne prit pas la peine de regarder autour de lui et alors qu'il s'apprêta à parler à Kanbeï un garde se dressa devant lui et lui attrapa le poignet avec sa main droite.


-Eh! Qu'est-ce que j'ai dit tout à l'heure? Pas de téléphone. Vous allez avoir de sérieux problèmes lieutenant.

-Je … je …


Tous les pilotes s'étaient retournés. Ils étaient tous en file indienne prêt à signer les contrats de confidentialité. Antoine était fait comme un rat. Le téléphone faisait du bruit, Kanbeï se posait des questions. Le garde prit l'appareil et demanda qui était à l'appareil. Kanbeï comprit immédiatement de quoi il s'agissait. Il avait beau se trouver à des milliers de kilomètres, aucun système informatique ne lui résisterait. Sa position était inconfortable. Après l'appel d'Antoine il s'était précipité dans un cyber café de la banlieue d'Hiroshima. Il lui fallait trouver un stratagème. Pour qu'Antoine ne soit pas inquiéter il fallait lui donner le droit d'être là et de téléphoner.


-Qui est à l'appareil? Demanda le Japonais.

-Je te retourne la question petit malin. Qui es-tu ? Dit le garde.

-Je dois parler avec le lieutenant Estienne c'est important.

-Important mon cul!

-Pardon? Vous parlez à un officier de l'état-major de l'air mon vieux.

-Ouais fais-moi rire!

-D'accord. Vous êtes en ce moment en poste dans le Hangar 3b ?

-Hein?

-Je prends ça pour un oui. Vous êtes donc de garde, alors vous devez surement être un adjudant je présume.

-Heu oui …

-Renaud Bocahut ?

-Je … oui c'est moi.

-Et vous avez assez ri?

-Heu …

-Bien quand ça sera le cas vous me passerez le lieutenant Estienne, c'est le chef d'état-major qui le demande.

-Je … oui tout de suite.


Estienne avait le regard anxieux, il n'avait pas pu entendre Kanbeï, juste le garde. Ce dernier se retourna la mine déconfite et donna le téléphone au pilote.


-Lieutenant c'est pour vous.

-Merci je sais.


Il prit le téléphone et s'éloigna. Autour de lui les autres pilotes ne comprenaient pas ce qui se passait. Mais ils durent retourner à leurs affaires. Antoine se dirigea vers la sortie du hangar côté piste. Il vu le cortège de dignitaires monter dans un hélicoptère. Il lui fallait en savoir plus.


-Kanbeï?

-Ouais t'as eu de la chance sur ce coup-là, à 15 minutes prêt le cyber café était fermé.

-Le groupe est parti à Taverny. Il faut que je les suive.

-Taverny? Mais c'est le cœur de votre système de défense aérien. Tu ne pourras jamais y rentrer.

-C'est pour ça que tu dois m'y faire rentrer.

-Quoi t'es taré? Je ne peux pas …

-Fais pas ton modeste tu peux très bien le faire. Et puis qui sera là pour te mettre au courant des petites messes basses?

-Oui sauf que là ça tombe au mauvais moment tu vois. Je dois diner chez mes parents dans … merde je suis en retard.

-Kanbeï attend!

-Écoute rend toi là-bas, trouve un prétexte et rappelle moi quand tu y seras.

-Quoi mais?

-Arrêtes c'est toi qui la voulu bye.

Kanbeï raccrocha et remballa ses affaires. En 5 minutes il était dans un bus en direction de la maison de ses parents. La nuit serait longue.


Large du Finistère:


Elle était habituée au bruit des vagues. Mais là c'était différent. Les heures passaient et la fatigue toujours présente lui coupait le souffle. Elle devait gérer son effort pour rester la tête en dehors de l'eau. Elle ne s'était rien cassée lors de sa chute à la mer. Mais les crampes étaient nombreuses et le soleil se faisait attendre. L'océan était encore froid à cette époque de l'année. Bientôt elle serait en hypothermie et si elle devait rester encore dans l'eau il deviendrait très difficile de survire.

Elle guettait tant bien que mal l'horizon. Les fumées s'étaient dispersées et les navires s'étaient éloignés. De nombreux avions de chasses avaient parcourus le ciel, mais ils ne pouvaient pas la voir. Au stress s'ajoutait la peur et les questions. Que c'était-il passé? Qui avait attaqué? Quels étaient les dégâts? Elle se rappelait le dart, les tirs et l'onde de choc. Le reste était flou. Bientôt elle n'eut plus la force de penser et ferma les yeux.

Elle ne voyait plus mais elle entendait toujours. Le vacarme de la mer était assourdissant. Mais le bruit disparaissait peu à peu. Elle était comme bercée par les flots. Elle sentait le vent sur son visage. Le léger souffle s'intensifiait. Il devint vite très fort de même que le bruit. Elle ouvrit les yeux et vit au-dessus d'elle la carcasse grisâtre d'un hélicoptère. Au-dessus de sa tête, à 30 mètres d'altitudes, le super frelon de la marine s’était stabilisé. Les pâles du rotor remuaient le haut des vagues. Un plongeur descendit accrocher à un câble jusqu'à Karmen. Puis agrippant cette dernière et l'accrochant avec un harnais la remonta à bord de l'hélico. Elle était maintenant recouverte d'une grande couverture et on lui donna un casque pour le bruit. Elle demanda ou on l'emmenait. On lui répondit qu'elle devait se rendre sur le Dixmude qui servait de navire hôpital. Personne ne pouvait rentrer sur le continent. C'était décidément une journée pourrie pensa Karmen.


Hiroshima


Il attendait ce moment avec méfiance. Il ne pouvait être sûr de la réaction de ses parents. Déjà il était en retard, il était 22h passé, or chez la famille Takeukhi on n'aimait pas le retard. Il était maintenant sur le perron de la porte. Il tremblait légèrement. Il n'avait peur de personne. Enfin personne sauf sa mère pensa-t-il. La maison des parents de Kanbeï se trouvait dans la banlieue chic d'Hiroshima. Elle n'était pas grande mais avait du charme. Sa porte violette était reconnaissable par tous. Kanbeï ne comprenait toujours pas le choix de cette couleur hideuse.

Il avait tout préparé. Il imaginait déjà le diner. Sa mère lui ouvrirai la porte et l'embrasserai. Puis il posera son manteau et rejoindrai son père et son petit frère dans le salon. Le diner commencera et il racontera un bon gros mensonge sur ses pseudos désirs personnels de carrière. Il expliquera que son poste ne donnait pas de débouchés et qu'il avait envie de s'épanouir. Oui voilà ce qui se passera. Il fera passer son licenciement pour une démission volontaire. Il respira un grand coup et appuya sur la sonnette. La porte s'ouvrit et son père se trouvait derrière. Ça commençait plutôt mal!

-Fils!

-Père.

-Tu es en retard.

-Oui je sais excuse-moi s'il te plait.

-Rentre!


Les deux rentrèrent et s'installèrent dans le salon ou se trouvait déjà la mère et le frère de Kanbeï. Sa mère lui servit à manger et son petit frère ne put s'empêcher de lui montrer ses nouveaux mangas qu'il avait dessinés la veille. Kanbeï félicita son frère mais il ne pouvait ignorer le regard noir de ses parents. Sa mère fit le premier pas.

-Kosaku laisse ton frère tranquille et mange!

-Mais maman … répliqua le petit frère.

-Pas de mais!

-D'accord … se résigna le jeune garçon de 13 ans.

-Alors Aichi! Tu as fait bon voyage? demanda le père qui n'utilisait pas le surnom du jeune hacker.

-Euh oui … enfin non le Shinkansen avait du retard.

-C'était donc ça.

-Eh bien oui …

-Ta mère m'as dit qu'elle t’avait eu au téléphone. Que tu avais une mauvaise nouvelle à nous annoncer. J'espère que ce n'est pas grave.

-Et bien en soit ce n'est pas grave. Enfin si c'est grave mais il n'y a pas mort d'hommes.

Comme c'est ironique de mentir pensa-t-il.

-C'est en rapport avec ton travail c'est ça? Demanda sa mère.

-Oui je le crains.

-Je le savais, la mère était hystérique, c'est toujours la même chose avec toi. Tu as toujours des ennuis. Tu …

-Du calme Sonja. Laisse-le finir. Vas-y mon garçon on t'écoute.

-Et bien voilà je me suis fait virer pour avoir enfreins la loi.

-Tu as enfreins la loi?

-Oui père.

-Et tu vas avoir des ennuis avec la justice?

-Ça ne risque pas non.

-Pourquoi?

-Je ne peux pas te le dire.

-Pardon? Tu ne peux pas le dire à-moi ton père? Et ta mère en larme tu y pense?

-Je … écoute …

-Non c'est finit ce petit jeu. Le père avait radicalement changé de ton. Tu vas assumer tes erreurs. Tu iras demain te présenter à la police et tu avoueras tout devant ta mère et moi.

-Quoi? Mais non tu es fou c'est impossible.

-Si.

-Non.

-Je te dis que tu le feras!

-Et moi je refuse.

-Aichi ferme là et fais ce qu'on te dit!

-Non je …

-J'ai dit silence. Maintenant monte dans ta chambre.


Kanbeï se leva plein de rage. Sa mère et son frère ne parlaient pas. Son père s'était levé et montrait du doigt l'escalier montant aux chambres du premier étage. Kanbeï dégouté prit ses affaires et se dirigea rapidement vers l'escalier. Il ne pouvait plus supporter ça. Il avait 25 ans et pour lui sa vie était un cauchemar. Si seulement grand-père Kanbeï était là! Lui au moins il m'écoutait! Arrivé dans sa chambre il claqua violemment sa porte et s'avança près de son lit ou il jeta ses affaires. Puis il fit demi-tour et ferma à clef la porte. Il se tapa la tête contre la porte et poussa un juron. Puis il s'allongea sur son lit. Il était sur le dos et regardait le plafond. Le silence était total, jusqu'à ce que son téléphone sonne. Il ne voulait pas répondre et laissa la sonnerie se terminer. Mais quelques secondes plus tard le téléphone sonna une nouvelle fois. Kanbeï était têtu et décida de laisser une nouvelle fois son téléphone sonner dans le vide. Mais après un court instant, ce dernier sonna une troisième fois. Mais quel con est capable d'insister à ce point? Il prit son téléphone et regarda la provenance de l'appel. Le numéro était inconnu. Hein? Oh merde Antoine! Il décrocha et en effet à l'autre bout du fil se trouvait son compère français.


-Kanbeï putain là je suis dans la merde. Faut que tu m'aides!

-Non démerdes toi t'es chiant à la fin. T'abuses c'est vraiment pas le moment.

-Attends tu ne peux pas me laisser je suis à Taverny et ils vont me buter. Je te jure que si je peux pas justifier ma présence ils vont vraiment me buter ces cons. Je rigole pas je viens de les voir mettre en joue un général de division de l'armée de terre.

-Hein? Mais t'es ou là précisément?

-Je suis à l'intérieur du site devant l'entrée du bunker. Merde Kanbeï fais quelque chose!

-Mais comment t'as fait pour aller là? Non laisses tomber je ne veux même pas savoir. Décris-moi ou tu te trouves. Le moindre détail peut m'aider.


Antoine scruta les alentours, il se trouvait près d'un baraquement à quelques dizaines de mètres de l'entrée du bunker. Des commandos de l'armée de l'air gardaient l'entrée. Or c'était le seul accès. Antoine décrivit l'endroit où il se trouvait à son acolyte japonais. Ce dernier avait mis en route le PC de sa chambre, bien plus puissant que son PC portable. C'était trop facile pour lui.


-Ok Antoine. Dans la base il y a plusieurs bâtiments dont un qui se trouve sur la droite de l'héliport. Tu le vois?

-Attends. Oui c'est bon je le vois.

-Ok vas-y il n'est pas gardé, là-bas tu trouveras un vestiaire avec une consigne ou se trouve les papiers d'identités de certains membres de la base. Si tu arrives à trouver une carte magnétique dans le tas, je pourrais la pirater à distance et te crée une fausse accréditation. Tu penses pouvoir le faire?

-Ben on va essayer.

-Ok bonne chance vieux.



Alexandre était furieux. Il avait dû attendre 13h pour rentrer dans le centre de contrôle. Et son entrée n'était pas passée inaperçue. Il avait été escorté par des fusiliers commandos en armes. Son aide de camp n'avait pas eu le droit de rentrer. Il se retrouvait seul dans ce repère de binoclards. Le général Dumarchais du expliquer longuement au général commandant l'installation qu'il était chargé d'une mission de la plus haute importance qui nécessitait sa présence en ce lieu. Il n'avait réussi à le persuader qu'avec l'appui par téléphone du chef d'état-major de l'armée de l'air. Dumarchais se sentait très seul alors qu'il passa la large porte blindée censée résister aux radiations et à l'onde de choc d'une explosion nucléaire. Mais il ne pouvait pas se laisser aller, sa mission en valait la peine. Alors qu'il surplombait la salle de contrôle principal digne de la NASA, une jeune femme vint lui parler.


-Général Dumarchais?

-Euh oui et vous?

-Hortense Riveron.

-Vous êtes une civile?

-Comme vous pouvez le voir oui. Je suis l'attachée de Mr. de Beaune auprès de l'Élysée.

-Je vois. Donc vous savez pour ma nomination? J'aimerais savoir quelques petites choses …

-Plus tard général, nous avons du travail, le groupe de diplomates américains est déjà là.

-Ah bon?

-Oui venez je vais vous présenter.


Dumarchais était plein de questions mais il les mit de côté et suivit la jeune femme ravissante. Dans les dédales de la base Elle portait des talons aiguilles et un costume très serrée. Ses cheveux châtain foncé étaient accrochés en arrière. Elle portait de petites boucles d'oreilles très brillantes. Le général était amusé de voir le regard des militaires se détourné devant les formes plantureuses de la jeune femme. A peine 30 ans, des jambes et des formes à tomber à la renverse, cette fille doit avoir beaucoup d'ambition. pensa alors le militaire. Le trajet s'arrêta devant une porte vitrée opaque. Les deux arrivants entrèrent et Hortense présenta le français aux invités.


-Général Dumarchais, Richard Woolsey, superviseur de la cité d'Atlantis pour la CIS, enchanté.

-Mr. Woolsey, je tiens à vous remercier pour votre soutien dans ce moment difficile.
-C'est bien normal.

Woolsey serra la main de Dumarchais avant de reprendre.

-Ah je suis malpoli. Voici le major Davis du pentagone et le général O'neill du Homeworld Command.

-Général Jack O'neill c'est un honneur de rencontrer un héros comme vous.

-Merci général ça me va droit au cœur. Répondit O'neill

-Oh vous savez il n'as pas fait grand-chose, c'est au colonel Carter que vous devez adresser les compliments.

-Peut-être Daniel mais ça me fait quand même plaisir répondit O'neill.

-Oh j'ai oublié le docteur Daniel Jackson rajouta Woolsey.

-Docteur Jackson je féliciterai le lieutenant-colonel Carter si j'en ai l'occasion.

-Général c'est un plaisir. Nous tenons à vous adresser nos excuses, cette situation est très embarrassante.

-En effet Daniel, je propose que nous commencions dès maintenant les choses sérieuses.

-Excellente idée Woolsey répliqua Jack.


On ferma la porte et le petit comité se retrouva isolé du reste du monde. Au milieu de la place se trouvait deux rangés de tables se faisant face. Les américains se disposèrent d'un côté, les français de l'autre. Les discussions commencèrent. L'équipe américaine dirigée par Woolsey s'appliqua à donner des détails sur les évènements de la journée et sur les conséquences. Le ton se voulait rassurant. Le leitmotiv de la rencontre pour les américains était « rassuré les français coute que coute ». Mais Dumarchais n'était pas dupe. Il voulait des garanties.


-... c'est pourquoi grâce à l'héroïsme de Samantha Carter, nous avons pu sauver votre groupe aéronaval d'une mort certaine. Voyez nous ne vous avons pas abandonné. Nous avons été au bout de nos capacités jusqu'à mettre en danger la vie de nos hommes...

-Mr. Woolsey je m'en fiche. Interrompit Alexandre.

-Quoi pardon?

-Ma mission prioritaire est de savoir si mon pays est susceptible d'être attaqué dans les heures et jours à venir. Je vous demanderai de bien vouloir enfin répondre à ma question.

-Et bien vous savez c'est une question bien difficile, le risque zéro n'existe pas et …

-Richard pour l'amour de Dieu répondez dit Jack O'neill.

-Soit. Vous vous rappelez de l'histoire du signal subspatial?

-Vaguement répondit Dumarchais.

-Bon et bien nous pensons que …

-Vous pensez ?

-Général s'il vous plait ne m'interrompez pas à chaque fois ou je ne pourrais pas vous répondre.

-Excusez-moi allez y continuer.

-Merci. Donc cette transmission est, et nous avons de fortes chances de le penser, l'origine de cette attaque. Voyez-vous ce message contenait des détails techniques sur l'amélioration des capacités de voyage longue distance des vaisseaux wraiths ainsi que les coordonnées de la Terre. Le Dr McKay a été chargé de trouver si le message s'était diffusé chez d'autres wraiths. Et nous sommes maintenant sur avec les informations dont nous disposons avec Atlantis et celles que nous recevons du Dédale qu'un seul clan de wraiths a reçu le message. De même ce clan est sur le déclin et ne possède plus de vaisseaux. Pour plus de sécurité, nous allons préparer une attaque contre leurs positions dès que nous aurons leurs coordonnées. Ainsi nous pouvons affirmer qu'aucun autre wraith n'a reçu le message.

-Et donc?

-Il n'y aura pas d'autre attaque.

-Vous pouvez me le certifier?

-Je vous certifie qu'aucune attaque wraith n'est à craindre.

-Nous ne trouverons donc aucun de ces monstres chez nous.

-Aucun.

-Je vous prends au mots.

-Faites.



Au large de la Bretagne:


Il faisait chaud, très chaud. Le couloir était rempli de blessés assis le long des murs et la promiscuité devenait très gênante pour Karmen. L'odeur était insupportable, un mélange de transpiration, de sang et de fumée. La salle d'opération était bondée, tous les quarts d'heures ont amenait un grand brulé en urgence. Karmen n'était pas prioritaire. Elle ne souffrait d'aucune fracture et elle reprenait peu à peu des forces. En fait elle aurait aimé ne pas être là. L'accident serait inscrit dans un rapport et elle risquera de perde sa place chez les fusiliers marins. Elle avait fait trop de sacrifices pour se laisser avoir aussi facilement. Elle devait faire la queue pour être ausculter par un docteur. Elle n'osait pas partir et dérober a ses obligations. Son éducation avait été très stricte et elle n'avait jusque-là jamais commis d'impair. Il fallait se décider et vite. Finalement elle prit sa décision, se leva et retira son bracelet de passage. Son voisin lui demandât ou elle allait. Elle lui répondit qu'elle ne se sentait pas bien, qu'elle devait aller prendre l'air. Ce qu'elle fit d'ailleurs. Après avoir traversé le navire sur toute sa largeur et avoir descendu 2 ponts, elle se retrouva dans un des nids à canot pneumatique sur les flancs du navire. Le Dixmude avait réussi à résister à l'épreuve du matin. Les incendies étaient maintenant tous éteins. Karmen fut surprise d'entendre son nom. Son équipe, n'avait pu rentrer à l'île longue, était maintenant à bord du Dixmude.

-Eh les mecs!

-Capitaine! répondirent les marins encore en tenues de combat.

-Dites donc la prochaine fois vous pourrez venir me repêcher, ça m'évitera de passer toute une journée dans la flotte. Alors c'est quoi le topo?

-Ben là on doit partir sur le continent. Des pêcheurs se sont plein auprès de la gendarmerie, ils disent avoir vu des trucs bizarre. On doit aller sur place pour éviter un scandale.

-Scandale?

-Vous le savez peut-être pas, dit un commando nommé Xavier, mais on a tous signer une charte de non divulgation sur les événement de ce matin.

-Je vois. Et donc on doit aller faire respecter le secret sur le continent.

-Oui mon capitaine.

-Ok c'est où? On peut y aller en ETRACO ?

-Heu c'est à Landévennec, au cimetière de bateaux. Mais vous ne pouvez pas y aller.

-Quoi?

-Désolé capitaine mais on m'a nommé chef du groupe pendant votre absence et vous devez signer la charte pour participer à la mission.

-Xavier écoute moi bien. Je t’emmerde! D'accord? Bon maintenant allez tout le monde dans le canot on a une bonne heure de trajet devant nous.


Les commandos malgré leurs ordres ne pouvaient se passer de Karmen. C'était leur chef et sans elle ils seraient peut-être morts à l'heure qu'il est. L'embarcation fut donc mise à l'eau avec Karmen aux commandes. Le groupe mit le cap dans la direction de Brest. Il n'était pas loin de leur objectif.

La mer était assez calme et le voyage ne fut pas éprouvant. Il dura tout de même une bonne heure. L'embarcation entrait maintenant dans la rade de Brest, qui pour le plus grand bonheur des commandos avaient l'air intact. Elle remontait l'Aulne jusqu'au cimetière de Bateaux de Landévennec, le paysage breton était très beau. Et ce n'était pas les épaves en attente de déconstruction qui ferait changer d'avis le lieutenant de vaisseau Le Guelen.


-Wow c'est quoi celui-là? Demanda un commando

-C'est la Jeanne, j'ai fait mes classes dessus. Répondit Karmen. Un beau bateau, c'est triste de le voir ici.


Le canot s'arrêta le long d'un quai ou se trouvait une estafette de la gendarmerie. Les commandos descendirent et Karmen expliqua brièvement aux gendarmes la raison de leur présence en évitant soigneusement de révéler le moindre secret. Les gendarmes présentèrent à la jeune officier les pêcheurs à l'origine de la mission. Ces derniers parlaient un français presque incompréhensible. Mais Karmen était polyglotte et maitrisais entre autre le Breton. Une fois la conversation lancée dans la langue locale des pêcheurs, Karmen pu comprendre la situation. Elle se retira pour parler à ses coéquipiers.


- Bon ben ce n’est pas bon tout cela. Ces types disent avoir vu un ovni survolé la rade et avoir diffusé une sorte de jet d'eau ou je ne sais quoi qui aurai déposé deux hommes sur le pont du navire.

-Hein? Demanda un commando appelé Stéphane. Quel navire? Et quel ovni?
-Sur celui-là!

Karmen montrait du doigt le croiseur porte-hélicoptère Jeanne d'Arc.

-Attendez capitaine répliqua Xavier, ils ont peut-être déposés des aliens sur le bateau.

-Quoi mais de quoi tu parles?

-Vous le sauriez si vous aviez suivi le débriefing.

-Bah tu vois je n’ai pas pu car une grosse bande de connard m'a laissé faire trempette dans l'eau.

- Je … ce n’est pas ce que je voulais dire. Le truc c'est que ceux qui nous ont attaqués sont des aliens et il y a des rumeurs comme quoi certains auraient été téléporté sur des bateaux.

-Hmm. Bon et bien le mieux c'est d'aller voir. On va se séparer en trois groupes. Xavier prend Steph, Guy et Max avec toi. Vous allez vérifier l'ilot du navire. Moi, Bruno, Julien et Bertrand on va inspecter les cales. Les autres vous rester sur les quais et vous gardez le bateaux et les pêcheurs. C'est ok pour tout le monde?

-Oui Capitaine! Répondirent tous les hommes.

-Très bien c'est partit.


Le commando se sépara en trois groupes. D'eux d'entre eux montèrent sur le pont du croiseur avant de séparer eux aussi. Karmen et son groupe étaient maintenant dans les entrailles du navire. Ce dernier était à l'état d'abandon. D'ailleurs Karmen ne reconnaissait pas le bâtiment sur lequel elle avait appris. Il n'y avait pas de lumière et les couloirs étroits rendaient la progression très difficile. Les fusiliers avaient allumés les lampes torche de leurs armes et progressaient en formation.

- Merde on n’aura jamais le temps de tout inspecter. Dit Karmen.

-Il faut se séparer en binôme mon capitaine.

-Oui tu as raison Bertrand. Toi et Julien inspectez l'étage supérieur et tentez de trouver un moyen de rétablir le courant. Les équipes de démantèlement ont dû laisser un générateur.

-Bien capitaine, tout de suite. Viens Julien on y va.

-Xavier c'est Karmen tu m'entends? Dit-elle à travers la radio.

-Oui je vous entends. Répondit l'homme à l'autre bout du bateau.

-Bien on a splitter avec les gars. T'as qu'à faire pareil ça ira plus vite.

-Bien reçu on se déploie.

-Terminé.

Ils n'étaient maintenant plus que deux et ils arrivaient au bout d'un couloir. Ce dernier donnait sur un escalier qui descendait à la salle des machines. Le capitaine laissa passer son coéquipier en premier. Puis les deux inspectèrent la salle des machines. Il n'y avait résolument rien. Le binôme s'approcha alors de la sortie de la salle qui menait sur un autre dédale de couloirs quand tout à coup une lumière apparut au loin avant de disparaître.


-Merde capitaine vous avez vu ça?

-Quoi?

-La lumière là-bas. Je suis sûr d'avoir vu quelques chose. Eh vous là-bas pas un geste!

-Bruno attend!


Ce dernier couru à la recherche de l'origine de la lumière. Karmen le suivait en prévenant les autres à la radio. Mais Bruno était partit très vite, et elle ne le voyait maintenant plus. Soudain elle entendu un cri. C'était lui.


-Bruno!!! Karmen au groupe, rappliquez on est au niveau 4 y a du grabuge.

-Reçu moi et Julien on est juste au-dessus on arrive.

-Karmen ici Xavier reste ou tu es et fait attention.


La jeune soldate n'écouta pas son second et couru aussi vite que possible à travers les couloirs. Soudain elle déboucha sur un couloir ou horrifiée elle vu son coéquipier à terre avec un wraith accroupi à sa hauteur et un autre debout qui faisait le guet. Dans un réflexe de survie elle dégaina son G36C et ouvrit le feu violemment sur le guerrier wraith debout devant elle. Elle vida presque tout son chargeur sans pouvoir tuer le wraith. Ce dernier lui arracha son fusil automatique des mains et l'envoya voler plus loin. Elle dégaina alors son pistolet sans aucun effet sur le monstre qui se trouvait maintenant à moins d'un mètre d'elle. Elle lui asséna un coup de crosse qui fut paré par le guerrier. Elle reçue en retour un grand coup d'avant-bras dans la mâchoire et s'écroula par terre à moitié sonnée. Le guerrier s'accroupit sur la gauche de la jeune femme et avec sa main arracha son gilet par balles. Dans une dernière tentative de survie elle prit son couteau et le planta dans l'abdomen du wraith. Ce dernier toujours accroupi se redressa et enleva le poignard de son torse. Il était visiblement affaibli mais il n'était pas encore mort. Et bientôt il pourrait se régénérer en prélevant la force vitale de la française. C'est alors qu'un bruit de tonnerre transperça le silence. Julien, arrivé dans le dos du wraith, avait tiré à bout portant avec son fusil à pompe Benelli M4. Cette fois ci la résistance du wraith était terrassée. Julien tendit la main à sa chef pour l'aider à se relever. Les deux avancèrent dans le couloir ou Bertrand se tenait devant le corps de Bruno.


-Ah! Oh mon dieu cria karmen.


Le spectacle était sordide, le corps du marin n'était pas beau à voir. On aurait dit le corps d'un vieillard mort depuis une semaine. Il ressemblait à ces pauvres victimes de la famine et de la maladie en Afrique. Le groupe était sous le choc.


-L'autre s'est échappé dit Bertrand.

-Il faut le trouver et lui faire sa fête à ce bâtard répliqua Karmen. Allez go.

La radio se mit à grésiller.

-Karmen? C'est Xavier. On vient de voir passer un truc bizarre, on lui a tiré dessus mais il a réussi a se barrer c'est fou.

-Ou est-il?

-Il se dirige vers le pont avant du bateau.

-On y va. Terminé.


Le trinôme se dépêcha de parcourir la distance jusqu'à une échelle qui donnait sur le pont avant du bateau. Là ils arrivèrent juste devant le poste de lance-missiles avant. Ils s'avancèrent et ils vinrent devant eux à une dizaine de mètres l'autre wraith. Ce dernier était cerné. Bertrand ordonna à l'extraterrestre de se rendre. Mais il ne voulait pas se rendre. Sans prévenir il se retourna et couru en direction de la proue. Le groupe ouvrit le feu. Les tirs étaient n'étaient pas assez puissants, le wraith venait d'avoir repris des forces. Bon le tout pour le tout! Pensa Karmen. Elle dégoupilla une grenade et l'envoya par un lancer en cloche sur le wraith. La détonation se produisit quand le wraith s'apprêtait à sauter à la mer. L'onde de choc le tua sur le coup et le projeta puissamment à plusieurs mètres devant le croiseur. Voilà qui est fait. Tu l'as bien mérité enflure!



Boulay-Moselle au même moment :


Le convoi remontait l’avenue du Maréchal Foch. Encore une ! se disait Damien. Les hommes d’Angers avaient réussi un véritable exploit. Le record qu’ils avaient battu était détenu depuis 13 ans par la Bundeswehr lors de manœuvres au sein du partenariat de la brigade militaire franco-allemande. Les véhicules blindés roulaient à faible allure. Ils étaient plus d’une vingtaine maintenant. Les premiers étaient de simples jeeps et camions, puis suivaient les VAB. En queue de peloton se trouvaient les EFA transportés sur des camions spéciaux. Le cortège se stoppa sur un parking non loin du centre-Bourg. Les habitants n’étaient pas étonné, ils avaient l’habitude de voir des militaires dans cette région et certains d’entre veux venaient déjà pour taper la discute avec les soldats.

L’humeur générale était joyeuse. Le colonel du régiment en récompense du travail effectué avait donné quartier libre à ses hommes pour la soirée. Or depuis deux semaines les militaires n’avaient pas eu de repos. Ils comptaient bien sur cette soirée pour se refaire et au passage faire la connaissance de quelques demoiselles. Mais Damien n’était pas de ceux-là. Il était plutôt solitaire. Ce bonhomme d’un mètre quatre-vingt aux yeux bruns se demandait toujours ce qu’il faisait là. Il avait quitté le collège à l’âge de 14 ans. Derrière il n’avait jamais repris quelque forme d’éducation que ça soit. Il ne supportait pas l’école et c’est tout naturellement qu’il devint vite un marginal. Comme aucun employeur ne voulait de lui, il dû se résoudre à tenter l’armée. Les premiers mois furent atroces, il ne supportait pas l’autorité et sa condition physique lui portait préjudice. Contre toute attente il s’habitua. En quelques années il s’était formé un corps résistant et s’était constitué une petite expérience que ça soit avec la vie en caserne ou avec le théâtre Afghan. Mais d’autres blessures étaient toujours présentes au fond de lui. Et il pensait que seule la solitude pourrait l’aider.

Les militaires s’étaient tous regroupés autour de leur chef sur le parking. Ce dernier donnait les dernières consignes et instructions. Il mettait en garde ses hommes contre tout débordement qui seraient très fortement puni. Les soldats s’apprêtaient d’abord à boire. Beaucoup ! Et ils avaient remarqué un bar appelé la Taverne ou l’alcool, ils l’imaginaient, n’était pas cher. Le colonel finit son speech et les troufions partirent aussitôt. Le chef s’adressa alors à Damien.


-Eh ! Delcourt viens !

-Mon colonel.

-Tiens tu vas m’aider à porter cette caisse de munition.

-Oui chef, on la met ou ?

-Dans le VAB là-bas, je ne veux pas laisser ça dans un camion. Voilà ici ça sera en sécurité. Et bien ce fut une bonne journée. Je voulais te féliciter Damien. Tu as encore prouvé aujourd’hui que tu méritais d’être dans le régiment plus que quiconque.

-Merci mon colonel.

-Allez va t’amuser avec les gars ça te fera du bien.

-En fait mon colonel j’ai pas trop envie de faire la fête …

-Ah bon ? Qui ne voudrait pas faire la fête après une telle journée ?

-C’est juste que j’aimerais aller faire un tour pour décompresser mon colonel.

-Je vois. Bon je devrais pas mais tu l’as mérité. Tiens voilà les clefs du VAB, on a du pétrole à écouler, tu peux l’utiliser.

-Vraiment ? Merci mon colonel !

-Mais pas d’histoires ?

-Oui mon colonel !

-Bien allez passe une bonne soirée.


L’officier partit en direction du bar et Damien saliva déjà à l’idée d’une petite balade en blindé dans les paysages bucoliques de l’est de la France. Il ouvrit la portière gauche et s’assied derrière le volant. Quand il entendit son nom.


-Damien ? Qu’est-ce que tu fous ? On va plus avoir de place au bar. Dit Marc Thiegot.

-Ouais il a raison vieux dépêche-toi. Renchérit Florent.

-Désolé les mecs mais je viens pas.

-Pourquoi ? s’exclama Marc.

-Bah j’ai pas trop le moral pour ça et puis le colonel me laisse le VAB pour une balade.

-Putain t’abuses vieux.

-Ouais Flo a raison. T’es chiant à déprimer. Bon Flo qu’est- ce qu’on fait ?

-Bah on vient avec lui, on va pas le laisser tout seul.

-Quoi ? Non mais les mecs …


Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que ses deux compères montèrent dans le véhicule. Le trio mené par Damien partit dans l’inconnu.


Taverny - dans le bunker :


Allez dernier check point ! Relax Toinou. Si Kanbeï a réussi jusqu’ici y a pas de raisons. Antoine tentait de se rassurer comme il le pouvait, mais il n’arrivait toujours pas à comprendre pourquoi il prenait autant de risques. Après tout il avait failli perdre la vie quelques heures plutôt. Il avait bien le droit d’en savoir plus. D’ailleurs la présence de cet archéologue l’intriguait. Ses thèses avaient toujours simulé une certaine curiosité chez Antoine.

Il se trouvait nez à nez avec un garde devant un portique de sécurité. Il dut d’abord passer le sas pour s’assurer qu’il ne possédait pas d’objets dangereux pour le site. Puis vint le tour des questions.

-Nom, prénom, affectation !

-Estienne, Antoine, lieutenant des services de renseignement de l’armée de l’air. Je suis affecté au groupe de travail Alfa7.

-Votre badge n’est pas à jour, il n’y a pas de pièces d’identités. Lieutenant veuillez me suivre, vous allez être interrogé par la sécurité.

-Non attendez, regardez sur votre ordinateur, j’ai une affectation spécial.

-Désolé mais on a une panne informatique sur ce poste, je n’ai pas accès aux serveurs. Venez s’il vous plait.


Oh merde ! Je suis foutu. Pensa le pilote. Kanbeï ne lui était d’aucune aide dans ce cas de figure. Mais il ne pouvait pas renoncer, il était si près du but. Au même moment arriva un groupe de civils devant le portique. Ils portaient tous un badge spécial accordé à la délégation générale de l’armement. Parmi eux se trouvait une jeune femme de 25 ans. On avait réclamé sa présence. Elle était très précieuse aux yeux de l’état. C’était une grande scientifique, elle représentait l’avenir de la France. Elle était chargée de projets pour le LHC en Suisse. Ses recherches avaient montré un potentiel certain dans le domaine de l’énergie. Notamment vis-à-vis du nucléaire. Sa thèse révolutionnaire sur l’utilisation d’une gravité artificielle et d’une réutilisation des radiations dans les réactions nucléaires avaient alertés les scientifiques du programme porte des étoiles. Ces derniers avaient joué des coudes pour essayer d’enrôler la jeune scientifique. Ils lui donnèrent même un nom de code : Little Carter. En raison de son génie et de sa lointaine ressemblance avec Samantha Carter. Il s’en était fallu de peu pour qu’elle parte à la zone 51. Mais différents industriels français du complexe militaro industriel avaient effectué un lobby très efficace pour que le gouvernement ne laisse pas partir la jeune prodige.

Antoine la reconnu pour son plus grand désarroi. Il la connaissait bien. Ils avaient été dans la même classe au lycée. A l’époque elle était déjà très en avant sur les autres, à la limite de surdouée. Les deux s’étaient perdus de vue à la sortie du lycée. Antoine avait étudié l’Histoire à la Sorbonne avant d’avoir une révélation sur son avenir lors d’un séjour linguistique en Russie. Marianne, elle, avait intégré la prestigieuse école des mines avant de partir au LHC. Si au lycée déjà Marianne montrait des prédispositions à devenir un génie, Antoine lui, si il avait déjà la passion de l’aviation dans le sang, ne montrait aucun signe le laissant devenir pilote. Leur relation dans le passé avait été quelque peu difficile. Ils étaient amis, mais pas assez au gout d’Antoine éprit d’amour pour elle. Cette nouvelle rencontre il ne savait pas si elle tombait bien ou pas. A la FAC, le souvenir de l’adolescente le hantait, mais en réalisant son rêve de gosse, il avait un peu tourné la page. Il se serait bien passer de la revoir, mais là la situation était désespérée et elle était son seul espoir.

-Marianne ! Tiens toi aussi tu es affecté à Taverny ?

-Je … euh … Antoine …

-Mademoiselle LeBlanc vous connaissez cet homme ? Demanda un membre de la délégation.

-Euh oui Jean-Philippe. C’est un ami de lycée. Antoine tu es … pilote ?

-Ouais enfin non je suis dans les renseignements. Rectifia l’imposteur.

-Oui je vois. C’est bien pour toi. De toute façon pilote de chasse s’était trop dur pour toi.

Conasse ! pensa Antoine

-Ouais c’est sûr. Enfin bon toi tu fais quoi ?

-Je suis ingénieur/physicienne. Je travaille pour la DGA.

-Wow rien que ça, Antoine rigolait poliment.

-Oui je sais c’est … bizarre. Je suppose que tu es au courant de ce qui s’est passé ?

-Oh que oui. C’est très dur pour la Bretagne. Mais je ne peux pas en dire plus tu comprends ? Tu sais je suis dans les renseignements. Bien sûr que je sais ce qui se passe. Mais c’est idiot, il y a une panne informatique et ils ne veulent pas me laisser entrer.

-Attend je vais te faire entrer.


La jeune femme sans aucune appréhension, elle était habituée à travailler dans ces conditions, s’éclipsa pour aller chuchoter à l’oreille de Jean-Philippe le chef du groupe. Ce dernier ne pouvait pas vraiment refusé quoi que ce soit à la jeune blondinette. Le dernier directeur qui n’avait pas céder à ses caprices avait été limogé. C’était moi ou lui avait-elle dit calmement à l’attachée de Patrick De Beaune auprès du président. Avec elle et Kanbeï, il devenait très facile à Antoine d’entrer dans l’un des endroits les plus sécurisés de France.


Plus loin dans le complexe, la réunion du groupe Alfa7 s’était interrompue pour permettre aux participants de souffler un peu. Le débat s’était quelque peu envenimé quand on avait abordé le sujet du contrôle américain sur la Bretagne. Hortense avait sonné la récréation pour éviter un blocage. Elle se trouvait près d’une machine à café en compagnie d’Alexandre Dumarchais.


-Franchement général je ne pensais pas ça de vous.

-Pardon ?

-Patrick vous a vendu comme un très grand professionnel, calme et avec une dimension politique.

-Et ?

-Et bien vous avez fait de la merde.

-Je ne suis pas comme vous l’espériez ? C’est dommage. Vous pouvez m’expliquez ce que je n’ai pas réussi ?

-Et bien au début ça allait, vous étiez posé mais après vous avez eu vos putain de considérations patriotiques. Franchement qu’est-ce qu’on s’en fout que les américains prennent le contrôle de la situation. Ce n’est pas notre armée qui va pouvoir le faire. On devait juste demander des garanties et mettre un peu la pression.

-J’ai mis un peu de pression.

-Oui bravo vous avez failli détruire tout le travail accompli depuis ce matin.

-Ecoutez ce n’est pas ma faute si je dois être aussi rude sur ce point. Vous n’étiez pas à la réunion d’état-major ce matin. Tous les autres généraux me détestent. Je n’ai aucune légitimité pour être ici.

-Vous avez la légitimité du président c’est amplement suffisant. Vous êtes un militaire vous obéissez point barre.

-Et les autres ? On est dans une situation critique, si on ne fait rien il y aura des mutineries. Peut-être les plus grandes depuis 17.

-Ne soyez pas ridicule. De toute façon ce n’est pas un problème à l’heure actuelle. On doit avancer sur le dossier main à main avec les américains. Tiens voilà mon joker.

-Votre joker ?

-Oui une jeune scientifique du nom de Marianne LeBlanc. On l’imagine déjà prix nobel de physique. Le Homeworld Command a essayé de la recruter. C’est un bon moyen de pression que de l’avoir avec nous.


Marianne accompagné d’un militaire se présenta devant Dumarchais et Riveron.


-Marianne ! Comme ça fait plaisir de te voir. Oh je m’excuse je te présente le général Alexandre Dumarchais. Le président la nommé à la tête de l’enquête. Alexandre voici Marianne LeBlanc, affiliée à la DGA, pardonnez-moi, mais nous nous tutoyons toutes les deux. Il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de femmes à ce niveau.

-En effet les femmes sont plutôt rares. Mlle LeBlanc enchanté de faire votre connaissance.

-Moi aussi général.

Hortense regardant le voisin de la jeune femme demanda :

-Pardonnez-moi mais vous êtes ?

-Lieutenant Antoine Estienne, renseignements de l’armée de l’air.

-Et vous êtes autorisés à être ici ?

-Madame je suis affecté au groupe de travail Alfa7

-Mademoiselle! Donc vous êtes « affecté » au groupe Alfa7 ?

-Oui c’est cela mada… demoiselle.

-C’est étrange je dirige cette entité et je ne suis pas au courant de votre présence.

-Ecoutez-vous n’êtes pas la seule, et j’en ai marre de me justifier. Alors pourrions-nous passez aux choses sérieuses.

-Que savez-vous au juste ? interrompit Dumarchais.

-Et bien … je … je suis l’interlocuteur d’un agent Japonais du nom d’Aichi Takeukhi qui nous a prévenus de l’arrivée des wraiths.

-Parfait ! Cria Hortense qui en avait assez entendu.


Les 4 français prenaient la direction de la salle de réunion. Sur le chemin un officier de la base vint à la rencontre de Dumarchais. L’officier chuchota alors dans l’oreille du général. Ce dernier prit une grande respiration et fit signe à l’officier de partir. Hortense voulu savoir ce qui se passait mais le général ne prit pas la peine de l’écouter et entra dans la salle de réunion.


-Bien nous allons pouvoir recommencer. Dit Hortense. Messieurs voici mlle LeBlanc et le lieutenant Estienne. Marianne, Antoine voici Mr Woolsey, le major Davis, le général O’neill et le Dr Jackson.

-Mr Woolsey, vous semblez aimer les mensonges. Déclara Dumarchais en s’asseyant.

-Pardon ?

-Vous m’avez dit qu’aucun de ces monstres ne seraient sur notre sol.

-Et bien oui général.

-C’est faux, je viens de recevoir une information à l’instant confirmant le contraire. Des fusiliers-marins ont eu affaire à des wraiths sur un l’ancien croiseur Jeanne d’Arc près de Brest.

-Mais c’est impossible. Général O’neill, vous pouvez nos certifier qu’aucun dart n’a atteint le continent ?

-Je suis désolé général, mais Woolsey dit vrai, aucun appareil ennemi n’a pénétré vos côtes.

-Alors comment expliqué vous les wraiths ?

-A vrai dire je ne l’explique pas. Répliqua O’neill.

-Peut-être que nos radars n’ont pas tout vu. Supposa Marianne.

-Et bien ça change la donne. Général O’neill, serait-il possible d’avoir l’aide du Hammond ? Demanda Riveron.

-Non je le crains, le vaisseau est hors-jeu sur ce coup là. Mais bon si un ou deux dart ont échappés à nos radars, ce n’est pas eux qui vous feront du mal. La seule menace réelle venait des croiseurs et de la ruche.

-C’est idiot. Murmura Antoine.

-Pardon ? Demanda O’neill qui l’avait entendu.

-Euh je excusez-moi je pensais à voix haute.

-Rappelez-nous qui vous êtes ? Demanda Jackson.

-Lieutenant Estienne, service de renseignements de l’armée de l’air. C’est moi qui supervise notre contact japonais.

-Kanbeï ? Sourit malicieusement Daniel.

-Comment connaissez-vous son surnom ?

-On le suit depuis longtemps. Vous disiez trouver idiot cette menace.

-Et bien ce n’est pas la menace que je trouve idiot, c’est le mode opératoire. La flotte n’avait aucune chance.

-A vrai dire ce n’est pas passé loin. Sans le Hammond …

-Peut-être mais les wraiths ne pouvaient pas savoir qu’un seul vaisseau était présent. N’importe quel chef de guerre digne de ce nom prend en compte le pire des scénarios avant de s’engager.

-Peut-être que le chef en question n’avait pas le niveau ?

-ça ne ressemble pas à cette race d’alien, avouez le. Et puis même si la flotte wraith avait atteint son but, cela aurait posé un problème stratégique pour eux. Leur ravitaillement aurait été défaillant.

-Ils n’ont pas vraiment besoin de ravitaillement.

-Alors disons les communications. Une simple et unique attaque par une flotte est suicidaire. De plus le seul moyen d’établir des connexions rapidement avec une planète éloigné est la porte des étoiles.

-Sauf qu’ils ne peuvent arriver par la porte. Nous en avons deux et elles sont toutes les deux protégées. Cette attaque était délibérément suicidaire.

-Je suis désolé mais ils étaient tout sauf suicidaire. Ils se sont à chaque fois attaqué à l’objectif le plus important. Le Charles de Gaulle, le Dixmude, et même le Jeanne d’Arc. De plus leurs chasseurs ne fuyaient pas, Ils attaquaient sans hésitation.

-C’est le style basique des chasseurs wraiths.

-Non c’est faux, ça se sent ces trucs là.

-Ça se sent ?

-Oui aux commandes d’un avion, vous sentez à la manière de piloter de l’autre ce qu’il ressent.

-Je suis désolé, mais ça ne tient pas la route.

-Si puisque je vous le dit. Antoine commençait à s’énerver.

-Et pourquoi votre parole serait-elle forcément vraie ?

-Parce que j’y étais ! Je les ai combattus. Cria Estienne.

Cette remarque suscita la stupeur des autres participants.

-Lieutenant qui êtes vous réellement ? Demanda Woolsey.

-Je … je suis pilote de chasse. J’étais dans la région au début de l’attaque.

-Lieutenant vous avez enfreins les règles. Veuillez me suivre ! Gronda Dumarchais.


L’aviateur se leva devant les yeux ébahis des autres personnes. La plus sous le choc était Marianne qui n’en revenait pas qu’il soit finalement devenu pilote. Dumarchais et Estienne sortirent de la salle. Le général accompagna personnellement le pilote jusqu’à un poste de sécurité.


-A quoi vous jouez ? Vous êtes fou ou quoi ? S’introduire avec une fausse affectation dans une base. Et qui plus est la base la plus importante de France. Vous allez avoir de sérieux problèmes !

-Ecoutez je suis désolé, je sais que j’ai mal agit. Mais je me suis battu là-bas, j’ai perdu mon coéquipier. Il fallait que j’en apprenne plus. Et puis je n’ai pas menti sur toute la ligne, je suis vraiment en lien avec le hacker japonais, c’est lui qui m’a fait entrer ici.

-Vraiment ?

-Oui. Ecoutez général, ce n’est pas normal ce qui se passe ici. Je veux dire les américains minimisent les faits, mais leur version ne tiens pas la route. Pourquoi attaquer toute une planète avec si peu de moyens ? Autant ne pas attaquer du tout. Si ils l’ont fait, c’est parce qu’ils devaient avoir un plan bien précis.

-Quel plan ?

-Je ne sais pas.

C’est bien ça le problème. Personne ne sait ! Bon en attendant que je décide ce que je vais faire de vous, vous allez passer un peu de temps aux arrêts ça vous calmera.

-Oui mon général.


Le général appela un homme de la sécurité qui prit par le bras Antoine pour l’emmener en lieu sûr. Antoine prit le chemin du retour. Ils n’arrivaient pas à se sortir de la tête cette histoire. Pourquoi les wraiths avaient-ils attaqués avec tant de désavantage ? Qu’allait-il arriver à présent. Il était bien difficile de prédire l’avenir. Et les avertissements de ce pilote ne lui paraissaient pas plus farfelus que le discours rassurant de Woolsey. Qui croire ? Que faire ? Et si une nouvelle crise éclatait, est-ce que les américains pourraient sauver la situation ? Le choix était impossible car aucune solution ne s’ouvrait à lui. Soudain un vacarme retentit dans la base. Un sous-officier accourut auprès de Dumarchais. Il était essoufflé et du reprendre son souffle.


-Mon général, le commandant de la base vous demande.

-Qu’est ce qui se passe ?

-On a perdu toute communication avec l’est de la France.

-Comment ?

-Nos radars sont brouillés dans une zone circulaire et on ne reçoit plus de nouvelles de tous les avions présent dans la zone avant l’arrivée de la perturbation.

-Quelle zone ?

-Elle s’étend sur plusieurs centaines de Km². Son épicentre semble être situé à la frontière Franco-Allemande, en Lorraine.

-Vous avez tenté de joindre nos bases dans la zone ?

-Bien sûr et aucune d’elle ne réponds.

-Quoi ?

-Je vous l’ai dit, toutes nos communications avec cette partie du pays sont coupées. Radio, téléphone, internet, radar …

-Mais qu’est ce qui se passe là-bas ?

-Impossible de le savoir.

-Transmettez un message pour moi au Commandement des opérations spéciales. Qu’une équipe parte toute de suite en reconnaissance en Lorraine. Je sens que la nuit va être longue.


A suivre dans le Chapitre 5: La nuit la plus longue
Dernière modification par brian norris le 24 janv. 2012, 18:09, modifié 1 fois.
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par massalia »

Alors je l'ai lu hier soir mais j'espère que ma mémoire est encore fraiche.
J'aime bien le coté mystérieux de l'attaque wraith.
J'aime bien la dimension politique.
J'ai adoré la chute à la fin...la perte de contacte avec l'est de la france.
Encore plus aprécié qu'il y ai des pêcheurs témoins et des combats (enfin un combat) au sol.

Mais j'avoue :
Ne pas reconnaitre les personnages de SG1 et Atlantis dans leur comportement et leurs dialogues.
Ne pas comprendre l'aveuglement des USA sur l'attaque wraith qui est somme toute idiote donc ... un leurre.
Et ne pas avoir vraiment eu droit à un drame national et des répercussions internationales mais ce point ci n'est pas important. Car c'est toi qui mène la fic selon tes besoins.
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

Pour les points négatifs:

Je dirai que pour les persos de sg1 et sga j'ai fait au mieux pour garder leur identité. mais l'histoire (de la fic, pas de cet épisode) n'est absolument pas centré sur eux. De plus ils sont pied et mains liés par leur gouvernement qui s'obstine a minimiser les faits.

D'ailleurs si ils sont aussi confiant, c'est parce que eux ils ont des moyens technologiques très importants. Ils ont découvert qu'un seul clan de wraith avait reçu le message et qu'il était relativement faible. De plus même si des dart ont pu s'échapper, ce n'est pas très important. L'important pour eux c'est de passer une énorme pommade sur l'égo des français qui a été mit a mal.

Pour le drame national, je préviens direct qu'il n'y aura pas de sorties dans la presse. Tout se fera en coulisse. Le drame viendra de l'épisode 5 ou la France sera sur le point de sombrer et même presque de disparaitre. Pour les répercussions internationale c'est trop tôt. ca viendra après la crise.

Cet épisode est davantage tourné sur les personnages. Ça permet de découvrir qui ils sont et quelles sont leurs relations. C'est la raison pour laquelle il y a peu d'actions (on peut pas me reprocher du pan pan boum boum c'est déjà ça). L'action sera plus présente dans les épisodes a venir.
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par massalia »

CITATION Cet épisode est davantage tourné sur les personnages. Ça permet de découvrir qui ils sont et quelles sont leurs relations. C'est la raison pour laquelle il y a peu d'actions (on peut pas me reprocher du pan pan boum boum c'est déjà ça). L'action sera plus présente dans les épisodes a venir.
Rassures toi je ne demande pas du :p90: .
En fait je pensais que l'histoire allait avoir des échos dans la presse.
Car on parles d'une attaque sur la flotte Française.
En fait j'aime bien ces épisodes qui mettent en place le contexte politique, qui présentent les persos et les ennemis.

J'attends la suite avec impatience. D'ailleurs tu est pour l'instant l'auteur le plus actifs.
C'est la fin de l'année scolaire qui veut ça? :lol:

Ps : Bonne chance pour tes partiels au passage! J'avais oublié.
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par fangate1 »

Salut alors je trouve ça toujours aussi bien, c'est cohérent, on veut la suite :)

Quelque remarques; Le major Davis aura un rôle de boulet comme dans la série? ( je l'aime pas celui là, j'espère qu'un Wraith va s'en occuper.)

Antoine qui connait Daniel J . Je pense pas que Jackson soit si connu que ça surtout depuis qu'il travail au SGC.
Et Jackson qui connait kenbei, Pour un hacker il est pas très discret tout le monde le connait. d'ailleurs il devrait être en tôle pour piratage depuis longtemps..
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

Davis ne servira a rien, je l'ai mit pour étoffer mais il a même pas la parole ^^

Antoine a connu Jackson en étudiant à la Sorbonne. Il a eu son livre entre les mains. Il est pas connu pour autant.

Et si Jackson connait Kanbeï, c'est parce qu'ils ont essayer de le recruter à la place d'Eli Wallace pour le projet Icarus. Ensuite si le japonais n'est pas en tôles, c'est pour tout ce qu'il a fait contre la mafia au Japon.

Mais merci de vos critiques toi et Massalia
Dernière modification par brian norris le 24 avr. 2011, 18:59, modifié 1 fois.
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par scott »

J'attends avec impatience les épisodes suivants et ta première saison comporte combien d'épisode ?
Dernière modification par scott le 24 avr. 2011, 19:11, modifié 1 fois.
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

A la base 20. Mais maintenant que j'ai séparé mon troisième épisode en 3, je vais logiquement atteindre 22 épisodes. Après si j'ai d'autre imprévus, je supprimerait peut-être 2 stand alone sans importance pour la trame.
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par scott »

d'accord j'attends l'épisode 5
Dernière modification par scott le 26 avr. 2011, 16:38, modifié 1 fois.
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Re: [Fanfic] Stargate: l'odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

C'était l'épisode 4 ^^
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