[Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

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Mérovée
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

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CITATION Voici enfin le nouveau chapitre. J’espère qu'il vous plaira. Il est assez long (24 pages word).
Whoa le nouveau chapitre ! En effet il est long ! je m'y attelle...et comme j'ai un peu de temps je détaille un peu...

CITATION Puis le groupe descendit les marches en s'arrêtant aux limites du vortex aux allures de gerbes d'eau se présentant devant eux.
Gerbes d'eau...? ça ressemble à ça pour toi une cascade..heu une porte des étoiles ? ^^
CITATION Ce fut la première fois pour Antoine qui frissonna avant même d'entrer en contact avec le vortex.
"C'était" me semble mieux convenir, non ?
CITATION Un nouveau vortex s'ouvrit et l'expédition emprunta à nouveau ce moyen de communication devenu vital pour la Tau'ri.
Bizarrement je trouve que le terme 'Tau'ri' ici est difficile à utiliser alors qu'on est hors du contexte de la voie lactée. Enfin cela n'a rien de grave, c'est à lecture que cela m'a surpris.
CITATION Pour se réchauffer, les militaires avaient entrepris une marche d'une dizaine de kilomètres vers ce qui semblait être le seul endroit accueillant des formes de vies évoluées de cette petite planète Eden, qu'un satellite déposé par l'USS Apollo deux semaines auparavant avait observé.
Une phrase un peu longue, qui mériterait des modifications je pense. (ça reste compréhensible, et petit moment nostalgie ME pour "petite planète Eden" ^^)
CITATION le reste du groupe mené par Sheppard usa ses bottes et rangers
Entre bottes et rangers il faut choisir ^^
CITATION Cette habitation n'avait pas de portes et faisait face à la raison probable de cet attroupement humain, un modeste puits délabré
Pas super compréhensible cette phrase...
CITATION Karmen, qui ne craignait pas la pluie après ses longues années passées à Brest se demanda tout de même pourquoi aucun des humains présents dans le village ne se mit à l'abri dans la maison principale.
Petit problème de concordance des temps.
CITATION Se sentant impuissant et terrifié par la vue d'enfants baignant dans des conditions d'hygiène inhumaines, des enfants qu'il aurait très bien pu imaginer être les siens, il vint implicitement demander à Varrault de prendre la situation en main.
La construction de la phrase me semble encore bancale, je comprends pas le "implicitement". Sinon j'aime bien l'idée de Varrault en vétéran aguerri, qui a connu des situations limites pire en Afrique.
CITATION Mais à la vue de la nourriture maniée par la commando marine, l'un des hommes, se tenant assis devant elle, décida de se jeter à l'abordage de la lieutenant de vaisseau, avec le désir de s'approprier comme à l'accoutumé sa ration du jour.
La métaphore marine "à l'abordage" me semble pas forcement super appropriée ^^, plus sérieusement la phrase est pas très claire.
CITATION — Un problème, capitaine ? Demanda quelques mètres plus loin Varrault, qui avait l'œil.
— Non mon commandant, problème résolu! Quant à vous deux les glandus, dit-elle de manière agressive à Antoine et Damien, j'aurais pu me faire découper en deux sans que vous bougiez. Alors on branche ses neurones et on reste actif, c'est clair ?
— Heu … oui capitaine. répondirent les deux hommes victimes du mauvais caractère de Karmen.
Bien sympa comme dialogue.
CITATION Elle était relativement petite et très maigre. Avec de longs cheveux noirs mal coupés et non coiffés qui tombaient en partie sur son visage crasseux bien que très jolie.
"joli"
CITATION L'air chétif, les vêtements déchirés et la mine apeurée de l'adolescente fit dire au sergent Delcourt qu'il devait s'agir d'une fille des rues, une prostituée mineure.
Là pas de problème de compréhension mais niveau réalisme...on sait à quoi ressemble une prostitué dans Pégase ? ^^ ça arrive un peu comme un cheveu sur la soupe si tu veux mon avis. Il aurait peut être mieux valu qu'on le découvre d'une autre façon, par elle ou par une situation.
CITATION — Bonjour Antoine, je n'ai pas de noms mais on m'appelle Kat!
"nom."
CITATION Se portant au secours de son amie Teyla, Carson fit une première analyse de son état. Son rythme cardiaque était très rapide, trop rapide.
Celle-ci je la récrirais si j'étais toi : se portant au secours de son amie, Carson fit une première analyse de son état. Son rythme cardiaque était très rapide...beaucoup trop rapide. (une simple suggestion)
CITATION De même la fièvre lui venait peu à peu. Si la convulsion s'apaisait, l'état de santé de Teyla n'en était pas pour le moins préoccupant.
Pareil, je pense que tu peux faire mieux ici aussi.
CITATION A tous, on se repli à la porte. Maintenant ! Cria-t-il à ses équipiers qui n'eurent pas de mal à l'entendre. On ne peut pas évacuer toutes ces personnes pour le moment. Contentez-vous de réunir les enfants. On les emmène avec nous. Tyler, dit-il ensuite par radio à l'un des hommes gardant la porte, rapport de situation!
Ils font de l'humanitaire maintenant ? J'aurais plutôt pensé à une aide sur place, plutôt que de ramener tous ces gens. Ca ne cadre pas trop avec le fait qu'Atlantis reste une base militaire protégée.
CITATION La douche chaude, la collation et quelques minutes d'intimité ne furent pas de trop pour Antoine qui ne s'attendait pas à ça pour sa première visite dans Pégase. Il formulait à voix haute son rapport, qui était instantanément pris en note sur son ordinateur portable par un logiciel de traitement de texte vocal, tout en rangeant ses affaires qu'il avait ramené de Nellis. Heureusement pour lui, ses études d'histoire l'avait habitué à narrer des récits et des évènements. La tâche ne lui parut donc ni fastidieuse, si désagréable. Il en venait à raconter oralement le retour sous la pluie vers la porte des étoiles. Ayant fini de ranger ses vêtements, il refermât la porte de son armoire et s'y accola en penchant la tête en arrière en passant sa main gauche sur son front, tout en essayant de se rappeler des formules de conclusions adéquates. C'est à cet instant précis que la porte de la chambre s'ouvra derrière lui. Il se retourna au son de la voix de son partenaire de chambrée avant de déchanter.
Petit moment détaillé qui n'apporte rien au récit en lui même mais qui est fort agréable.
CITATION — Bien sûr que si! Affirma Kat. Une année terrienne c'est 365 ou 366 jours de 24 heures de 60 minutes de 60 secondes de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins F=3 et F=4 de l’état fondamental 6S½ de l’atome de césium 133!
ça commence à devenir vraiment intéressant héhé.
CITATION Alors qu'il arrivait enfin à refaire son retard sur elle, Kat se trouvait à l'entrée de la salle, gardée par deux marines qui tentaient de l'attraper. Mais l'adolescente sortit de sa poche une seringue contenant un tranquillisant qu'elle avait subtilisé à l'infirmerie. Le premier garde venu sur elle s'en rendit compte trop tard et ne put l'empêcher de la piquer avec la seringue. La puissance du tranquillisant l'envoya à terre en quelques secondes. Kat, toujours très habile, en profita pour recueillir le pistolet wraith qui pendait à la ceinture du garde endormi. Le dégainant plus vite que le celui de l'autre garde, elle tranquillisa la dernière personne se trouvant sur son passage. Sentant une présence dans son dos, elle se retourna et visa Antoine qui venait juste d'arriver et qui avait assisté à la scène. Ce dernier tomba instantanément dans les pommes.
Mais qui est cette fille ? dangereuse et efficace en tout cas... ^_^
CITATION Et si la dissuasion ne marchait pas, il pouvait se reposer sur son entrainement intensif et son armement. Un fusil à double pompe dans le dos, un pistolet haute pénétration près de la cuisse droite, une mitraillette à haute pénétration en bandoulière et, son préféré, un couteau de combat dans un étui en cuir accroché à son avant-bras gauche.
Je m'appelle John Rambo, et...ça va chier !
CITATION Pour cela, il reprit contact avec d’anciennes planètes de la Confédération.
Concordance des temps avec le reste...
CITATION Attends, français? Tu veux dire qu'il vient d'Atlantis ?
Comment ton genii peut en déduire cela ? c'est pas super logique...
CITATION — C'est regrettable ce qui est arrivé aujourd'hui. Ça et l'attaque du croiseur, ça fait beaucoup, déclara le commandant. On est devenu personna non grata sur Atlantis. Ils trouvent qu'on porte la poisse.
— Quoi ? Vous êtes sérieux mon commandant ?
— Affirmatif, notre mission conjointe s'arrête. Ni Paris, ni Washington ne veulent qu'elle continue. Officiellement, cette coopération a porté ses fruits et chaque partie doit retourner de son côté pour en prendre les leçons. Ce qui veut dire entre les lignes, barrez-vous de chez nous bande de connards de français!
J'ai rien contre ce dialogue, mais encore une fois je trouve qu'il arrive trop tôt...(temps de communication entre le événements et gouvernements ultra trop rapide).
CITATION La remarque moqueuse du lieutenant lui valut une droite en plein visage de la part de son supérieur qui perdait patience et comptait profiter de l'absence de l'équipe de Lorne pour faire avouer le pilote de chasse.
Héhé... ^_^
CITATION — Et vous mon commandant, c'est qui ce général Ribot qui vous appelle lorsque vous êtes censé être injoignable ? Alors on fait moins le malin mon commandant!
A reformuler aussi je pense.
CITATION Ce mec, qui me paraissait tout à fait sympathique et à qui je racontasse ma vie était en fait un putain de pilote de chasse russe, le meilleur! Colonel Vladimir Pavlovitch Ouchinsky, de la VVS, l'armée de l'air russe.
A corriger.
CITATION 'étais tellement ébahis et heureux d'être dans le cercle restreint d'une base aérienne, que je me laissasse aller.
Again...
CITATION Et j'arrivasse même à le contacter par téléphone un soir.
Again...
CITATION Comme je vous l'ai dit général, c'est à vous que reviens la décision. La confiance par définition ne peut se s'établir avec des preuves.
Again...

Bon je m'arrête là, je t'avoue que je suis passé sur de nombreuses fautes de style, de syntaxe et d'orthographe. Mes craintes hors forum concernant ce chapitre étaient fondées.

Globalement le chapitre est bon, le scénario est maîtrisé, mais ça je le savais déjà. Je suis plus critique sur les transitions entre les scènes, situations, lieux. Je te prends par exemple l'arrivée sur Atlantis, ou encore le début de la mission sur la planète dans Pégase. Tout ça manque franchement de précisions, et comme tu le sais bien c'est ce qui fait aussi la qualité d'un récit.
Ceci dit cela reste compréhensible je tiens à le dire ! Mais bon c'est un peu dommage, et c'est une critique qui a un schéma dans le temps, car je te l'ai déjà faite pour tes anciens chapitres.

Ce chapitre commence pour moi à devenir intéressant au retour de l'équipe avec Kat (personnage au combien intéressant et bien présenté) sur Atlantis, puis sa fuite. Ensuite on passe aux genii et là même si c'est ce que je préfère thématiquement j'ai trouvé cela aussi un peu brouillon avec une accumulation de notions sur la nation genii, sa réorganisation au niveau militaire, politique, social...Une accumulation de noms, de postes importants. Bref franchement j'ai sauté pas mal de lignes car j'avais du mal à te suivre. Il faut fluidifier tout cela c'est certain.

La confrontation Varrault/Estienne est meilleure, mais là aussi je pense qu'au niveau du style il a beaucoup à reprendre (nombreuses fautes d'orthographes en plus...). Pour finir, la confrontation de Dumarchais : là aussi, rien à redire niveau scénario, c'est toujours sur le style que je suis pas emballé même si il y a des efforts.

Pour conclure tout cela, je pense que à l'avenir, il faudra sortir les longs chapitres un peu moins vite, c'est une évidence. Après ton chapitre reste globalement au-dessus de ce qui se fait sur le forum, mais la recherche de la perfection devrait être un but en soi pour chaque écrivain je pense. Je connais bien ta technique d'écriture et je sais que tu comptes reprendre tes chapitres, mais là je pense qu'on est un peu en dessous de ton niveau habituel et je crois que cela vient surtout de la quantité produite. Tu aurais peut être du scindé le tout en deux parties pour avoir un meilleur rendu global...
Bref je me fais un peu la voie de la raison (et puis bon c'est vrai que je suis un connard qui aime la qualité) mais sinon tu peux être très content et fier de ton travail et de ton investissement dans ta fic. Tu es impressionnant dans ta production ! :)
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par JeremSxE »

Excellent chapitre qui se lit facilement, qui est riche en rebondissement et surement l'un de mes préférés parmi les deux tomes. L'action se déroule parfaitement sans réel temps mort, malgré que certains passages m'ont étonnés dans leur déroulement.

Notamment quand Kat arrive à désarmer, au moins, tout le personnel de la salle de la porte des étoiles. Les militaires terriens seraient-ils des incompétents de première pour ne pas arriver à stopper une adolescente (parce que oui, on ne me fera pas croire qu'elle n'a que 7 ans) certes sur-entrainé mais seule dans une base qu'elle ne connait pas ?

Les liens entre les différents protagonistes sont surprenant, surtout entre Perhan et Dumarchais. Et à mon avis, ce dernier va avoir envie de se venger du mercenaire serbe. D'ailleurs, j'avais imaginé que lui et la personne à coté du lieutenant Estienne et de Ouchinsky sur la photo (donc Mikhail 91) était une seule et même personne. Malgré que la nationalité ne tienne pas.

Et quelle ne fut pas ma surprise de revoir la scène avec Kat, Caponi et Estienne dans le désert que j'avais pu lire sur le forum de la fiction, il y a un an et demi. Mais que la première mission sur la planète et le passage dans le désert se déroulent dans Pégase n'est pas assez explicite et cela peut perdre le lecteur. Et je me demande bien comment Caponi a pu savoir sur quelle planète trouver Kat ou pourquoi Estienne l'aurait laisser contacter le militaire Genii. D'ailleurs, quel tombeur ce pilote ! Après Caroline, voila que Kat lui propose d'avoir des relations.

la fin du chapitre est riche en révélation. Surtout sur la coopération Franco-Russe et le Sun Tzu qui est de nouveau capable de voler, à mon avis, on se dirige vers une nouvelle intrigue politique bien terrienne. Mais que Ouchinsky et Estienne se soient quittés en mauvais termes, puis que Mikhail vienne le disculper me surprend. Peut être une future réponse dans les prochains chapitres

Et sinon, question personnelle mais qui tient sa place ici : Est ce que les indicatifs utilisés par les pilotes dépendant d'un choix propre ou sont attribués en fonction de l'avion ou d'un choix hiérarchique (Par exemple, est ce qu'un japonais peut utiliser "Pikachu" comme indicatif si ça lui chante) ?
Seul, on marche plus vite. Ensemble, on marche plus loin
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

Alors tout d'abord, merci à tous pour vos nombreux commentaires. Si d'autres membres souhaiterais commenter, je me tiens à leur disposition pour leur répondre. c'est devenu une habitude de la maison ^_^ Bon sincèrement cela fait très plaisir, c'est un chapitre long, donc je sais qu'il vous a demandé du temps comme il en a demandé à moi. Je suis vraiment un auteur comblé vis-à-vis des nombreuses réactions.

Bref passons maintenant aux réponses. Je vais tacher de tous vous répondre du mieux que je peux.


@ le fou de france
CITATION très bon chapitre pas mal d'action
c'est moi ou l'heure de SGF à pas été modifiée
Merci. C'est vrai que ce chapitre allie action et moments plus posés. Pour le reste, je ne sais pas de quoi tu parles.

@eaglestorm78
CITATION Ce chapitre est vraiment excellent .
Merci, j'ai l'envie d'avancer dans mon scénario et de vous proposer un contenu toujours plus intéressants au fil des chapitres
CITATION La révèlation d'Antoine à Varrault et Varrault à Antoine est vraiment sympa .
Oui c'est un passage important. C'est lui qui donne son titre au chapitre. C'est la conclusion de l'intrigue Antoine travaille-t-il pour les russes et quel est le passé de Varrault ? Finalement, malgré leur différence d'âge et de sensibilités, les deux ont de grands points communs. Ils sont courageux et sont prêt à défendre des valeurs républicaines et humanistes. Avec cette scène, on marque plus ou moins la fin de la défiance de Varrault par rapport à Antoine, le pilote de chasse qu'on aurait "foutu dans ses pieds". C'est très important pour la suite de leur relation. Et comme je l'ai dit, ça fait avancer le scénario ^^
CITATION Comment l'espionne genii a pu s'échapper d'Atlantis et comment elle a pu utiliser les 8 chevrons . Sachant une chose , seul les terriens connaissent l'importance du 8eme chevron et ils l'ont pas utilisé pour amener Radon sur Atlantis et ils ont seulement Midway II
Je ne suis pas sûr que ce soit opportun d'en dire beaucoup sur ce passage. Il me parait très dynamique et j'aimerais que les autres lecteurs se fassent leur propre avis. De même, je ne peux pas révéler pour l'instant toutes les questions portant autour de sa personne. En fait le chapitre est une mine d'information distillée ici et là. Ce qui peut amener beaucoup de confusion et de lourdeur. Mais c'est en quelque sorte un chapitre fondateur. En tout cas, plus on avance au fil des chapitres, plus l'intrigue se met en place ^^
CITATION Quand est ce qu'on reverra le PLA Sun Tzu?
Je ne peux pas le dire
CITATION Malgrè les petites fautes d'orthographe , ce texte est sympa à lire .
Le texte étant long et mon niveau d'orthographe loin d'être génial, j'ai un peu mal à les trouver. J'ai fait plusieurs relectures, mais passé un moment je ne les voyait plus.

@Mérovée

Alors là je suis gâté, un commentaire très long et détaillé. Je suppose que tu as mis du temps pour le faire et rien que pour ça, je dis respect. Je sais la dose de travail et le temps nécessaire pour faire ce genre de critique. Donc merci beaucoup, et je vais tenter d'apporter des réponses ou tout simplement mon point de vue efficacement.
CITATION Gerbes d'eau...? ça ressemble à ça pour toi une cascade..heu une porte des étoiles ? ^^
Gerbe c'est peut-être pas le mot en effet. Mais flaque d'eau oui ^^
CITATION
CITATION Ce fut la première fois pour Antoine qui frissonna avant même d'entrer en contact avec le vortex.
"C'était" me semble mieux convenir, non ?
En effet. Problème de choix de temps du verbe
CITATION
CITATION Un nouveau vortex s'ouvrit et l'expédition emprunta à nouveau ce moyen de communication devenu vital pour la Tau'ri.
Bizarrement je trouve que le terme 'Tau'ri' ici est difficile à utiliser alors qu'on est hors du contexte de la voie lactée. Enfin cela n'a rien de grave, c'est à lecture que cela m'a surpris.
C'est vrai qu'on est bien loin des thèmes de SG-1. D'ailleurs, même si ce n'est pas incohérent, ce n'est pas très judicieux car je ne compte pas reprendre les goa-ulds, jaffas etc dans ma fic.
CITATION
CITATION Pour se réchauffer, les militaires avaient entrepris une marche d'une dizaine de kilomètres vers ce qui semblait être le seul endroit accueillant des formes de vies évoluées de cette petite planète Eden, qu'un satellite déposé par l'USS Apollo deux semaines auparavant avait observé.  
Une phrase un peu longue, qui mériterait des modifications je pense. (ça reste compréhensible, et petit moment nostalgie ME pour "petite planète Eden" ^^)
C'est vrai qu'elle est longue. d'ailleurs j'en ai fait plusieurs. Sur le moment, je trouvais ça judicieux ou plutôt adéquat.
CITATION
CITATION le reste du groupe mené par Sheppard usa ses bottes et rangers
Entre bottes et rangers il faut choisir ^^
Ils ont peut-être pas tous les mêmes type de chaussures ^^
CITATION
CITATION Cette habitation n'avait pas de portes et faisait face à la raison probable de cet attroupement humain, un modeste puits délabré  
Pas super compréhensible cette phrase...
C'est vrai. La description sur papier d'un environnement est toujours quelque chose sur lequel je sèche un peu.
CITATION
CITATION Karmen, qui ne craignait pas la pluie après ses longues années passées à Brest se demanda tout de même pourquoi aucun des humains présents dans le village ne se mit à l'abri dans la maison principale.  
Petit problème de concordance des temps.
Ouep là c'est une faute bête.
CITATION
CITATION Se sentant impuissant et terrifié par la vue d'enfants baignant dans des conditions d'hygiène inhumaines, des enfants qu'il aurait très bien pu imaginer être les siens, il vint implicitement demander à Varrault de prendre la situation en main.  
La construction de la phrase me semble encore bancale, je comprends pas le "implicitement". Sinon j'aime bien l'idée de Varrault en vétéran aguerri, qui a connu des situations limites pire en Afrique.
Implicitement veut dire qu'il ne va pas demander quoi à faire à Varrault, mais qu'au fond, il se rabat sur lui.
Et ouais c'est exactement ça pour Varrault. Un baroudeur qui est même pas choqué parce qu'il voit.
CITATION
CITATION Mais à la vue de la nourriture maniée par la commando marine, l'un des hommes, se tenant assis devant elle, décida de se jeter à l'abordage de la lieutenant de vaisseau, avec le désir de s'approprier comme à l'accoutumé sa ration du jour. 
La métaphore marine "à l'abordage" me semble pas forcement super appropriée ^^, plus sérieusement la phrase est pas très claire.
J'avais même pas remarqué ^^. Moi ça me fait marrer. Je tenterais de l'expliquer mieux.
CITATION
CITATION — Un problème, capitaine ? Demanda quelques mètres plus loin Varrault, qui avait l'œil. 
— Non mon commandant, problème résolu! Quant à vous deux les glandus, dit-elle de manière agressive à Antoine et Damien, j'aurais pu me faire découper en deux sans que vous bougiez. Alors on branche ses neurones et on reste actif, c'est clair ? 
— Heu … oui capitaine. répondirent les deux hommes victimes du mauvais caractère de Karmen.  
Bien sympa comme dialogue.
Je dois avouer que j'ai été bidonner en l'écrivant ^^ Mon côté Kaamelot
CITATION
CITATION L'air chétif, les vêtements déchirés et la mine apeurée de l'adolescente fit dire au sergent Delcourt qu'il devait s'agir d'une fille des rues, une prostituée mineure.  
Là pas de problème de compréhension mais niveau réalisme...on sait à quoi ressemble une prostitué dans Pégase ? ^^ ça arrive un peu comme un cheveu sur la soupe si tu veux mon avis. Il aurait peut être mieux valu qu'on le découvre d'une autre façon, par elle ou par une situation.
J'avais envie que ça saute aux yeux. Que Delcourt leur dise direct son opinion et que Karmen lui dise qu'elle aurait pas aimée être à sa place ^^
CITATION
CITATION Se portant au secours de son amie Teyla, Carson fit une première analyse de son état. Son rythme cardiaque était très rapide, trop rapide. 
Celle-ci je la récrirais si j'étais toi : se portant au secours de son amie, Carson fit une première analyse de son état. Son rythme cardiaque était très rapide...beaucoup trop rapide. (une simple suggestion)
Si tu veux, même si la phrase de base me plaisait bien perso
CITATION
CITATION De même la fièvre lui venait peu à peu. Si la convulsion s'apaisait, l'état de santé de Teyla n'en était pas pour le moins préoccupant.  
Pareil, je pense que tu peux faire mieux ici aussi.
Possible en effet
CITATION
CITATION A tous, on se repli à la porte. Maintenant ! Cria-t-il à ses équipiers qui n'eurent pas de mal à l'entendre. On ne peut pas évacuer toutes ces personnes pour le moment. Contentez-vous de réunir les enfants. On les emmène avec nous. Tyler, dit-il ensuite par radio à l'un des hommes gardant la porte, rapport de situation! 
Ils font de l'humanitaire maintenant ? J'aurais plutôt pensé à une aide sur place, plutôt que de ramener tous ces gens. Ca ne cadre pas trop avec le fait qu'Atlantis reste une base militaire protégée.
C'est justement ce qui pose problème plus tard dans le chapitre. Le général Faltermeyer en voudra à Sheppard.
CITATION
CITATION La douche chaude, la collation et quelques minutes d'intimité ne furent pas de trop pour Antoine qui ne s'attendait pas à ça pour sa première visite dans Pégase. Il formulait à voix haute son rapport, qui était instantanément pris en note sur son ordinateur portable par un logiciel de traitement de texte vocal, tout en rangeant ses affaires qu'il avait ramené de Nellis. Heureusement pour lui, ses études d'histoire l'avait habitué à narrer des récits et des évènements. La tâche ne lui parut donc ni fastidieuse, si désagréable. Il en venait à raconter oralement le retour sous la pluie vers la porte des étoiles. Ayant fini de ranger ses vêtements, il refermât la porte de son armoire et s'y accola en penchant la tête en arrière en passant sa main gauche sur son front, tout en essayant de se rappeler des formules de conclusions adéquates. C'est à cet instant précis que la porte de la chambre s'ouvra derrière lui. Il se retourna au son de la voix de son partenaire de chambrée avant de déchanter.  
Petit moment détaillé qui n'apporte rien au récit en lui même mais qui est fort agréable.
J'en fait peu malheureusement. Le pire, c'est qu'ils me marquent ces passages car même si là je vois des trucs à changer dans cet extrait, ils donnent une certaine saveur au personnage à Antoine. C'est comme l'extrait d'un chapitre du Tome I ou Antoine se retrouve à utiliser un vieux téléphone à Alexandrie et que ça lui rappelle des souvenirs. Ce genre de choses et je sais que tu le penses aussi, ce sont des détails qui apportent de la consistance aux personnages. Mais pas facile à reproduire. je me dis que je pourrais en faire plus, mais ils seraient surfait. Limite je suis content qu'ils soient peu nombreux car ça leur donne une saveur encore plus particulière à mon goût.
CITATION
CITATION — Bien sûr que si! Affirma Kat. Une année terrienne c'est 365 ou 366 jours de 24 heures de 60 minutes de 60 secondes de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins F=3 et F=4 de l’état fondamental 6S½ de l’atome de césium 133!  
ça commence à devenir vraiment intéressant héhé.
C'est qu'elle en cache des choses cette petite ^^
CITATION
CITATION Alors qu'il arrivait enfin à refaire son retard sur elle, Kat se trouvait à l'entrée de la salle, gardée par deux marines qui tentaient de l'attraper. Mais l'adolescente sortit de sa poche une seringue contenant un tranquillisant qu'elle avait subtilisé à l'infirmerie. Le premier garde venu sur elle s'en rendit compte trop tard et ne put l'empêcher de la piquer avec la seringue. La puissance du tranquillisant l'envoya à terre en quelques secondes. Kat, toujours très habile, en profita pour recueillir le pistolet wraith qui pendait à la ceinture du garde endormi. Le dégainant plus vite que le celui de l'autre garde, elle tranquillisa la dernière personne se trouvant sur son passage. Sentant une présence dans son dos, elle se retourna et visa Antoine qui venait juste d'arriver et qui avait assisté à la scène. Ce dernier tomba instantanément dans les pommes.  
Mais qui est cette fille ? dangereuse et efficace en tout cas... happy.gif
Je crois que comme entrée en matière, c'est peut-être l'un des persos les mieux amenés de la fic ...
CITATION
CITATION Et si la dissuasion ne marchait pas, il pouvait se reposer sur son entrainement intensif et son armement. Un fusil à double pompe dans le dos, un pistolet haute pénétration près de la cuisse droite, une mitraillette à haute pénétration en bandoulière et, son préféré, un couteau de combat dans un étui en cuir accroché à son avant-bras gauche.  
Je m'appelle John Rambo, et...ça va chier !
C'est le style en effet ^^
CITATION
CITATION — C'est regrettable ce qui est arrivé aujourd'hui. Ça et l'attaque du croiseur, ça fait beaucoup, déclara le commandant. On est devenu personna non grata sur Atlantis. Ils trouvent qu'on porte la poisse.
— Quoi ? Vous êtes sérieux mon commandant ?
— Affirmatif, notre mission conjointe s'arrête. Ni Paris, ni Washington ne veulent qu'elle continue. Officiellement, cette coopération a porté ses fruits et chaque partie doit retourner de son côté pour en prendre les leçons. Ce qui veut dire entre les lignes, barrez-vous de chez nous bande de connards de français!  
J'ai rien contre ce dialogue, mais encore une fois je trouve qu'il arrive trop tôt...(temps de communication entre le événements et gouvernements ultra trop rapide).
Je suis plus que d'accord. Le timming du scénario m'oblige un peu à forcer les choses. Je pars du principe que cette "révélation", il l'a apprise dans le bureau du général la veille ...
CITATION
CITATION La remarque moqueuse du lieutenant lui valut une droite en plein visage de la part de son supérieur qui perdait patience et comptait profiter de l'absence de l'équipe de Lorne pour faire avouer le pilote de chasse.
Héhé... happy.gif
Taper des gens ça lui fait pas peur ^^
CITATION
CITATION — Et vous mon commandant, c'est qui ce général Ribot qui vous appelle lorsque vous êtes censé être injoignable ? Alors on fait moins le malin mon commandant!
A reformuler aussi je pense.
Ouais je savais pas trop comment axé les répliques de se dialogues et les coordonner. J'ai pas mal hésité à ce niveau.

Tous les "asse", je pensais que c'était une bonne conjugaison qui allait avec cet emploi de temps. C'est un risque que j'ai pris, j'aurais u tout mettre au passé simple. Je vais reprendre ce dialogue.
CITATION Bon je m'arrête là, je t'avoue que je suis passé sur de nombreuses fautes de style, de syntaxe et d'orthographe. Mes craintes hors forum concernant ce chapitre étaient fondées.
Je peux pas toujours te surprendre ^^
CITATION Globalement le chapitre est bon, le scénario est maîtrisé, mais ça je le savais déjà. Je suis plus critique sur les transitions entre les scènes, situations, lieux. Je te prends par exemple l'arrivée sur Atlantis, ou encore le début de la mission sur la planète dans Pégase. Tout ça manque franchement de précisions, et comme tu le sais bien c'est ce qui fait aussi la qualité d'un récit.
Ceci dit cela reste compréhensible je tiens à le dire ! Mais bon c'est un peu dommage, et c'est une critique qui a un schéma dans le temps, car je te l'ai déjà faite pour tes anciens chapitres.
Là dessus je comprends que tu puisses ne pas avoir trouvé ces transitions super, mais je ne les mettrais pas dans le même panier que les erreurs passées. J'ai décidé d’attaquer franc du collier dès le début car je savais tout ce que je devais raconter derrière. De plus, moi j'aime assez bien la découverte de la planète. Moins le briefing sur Atlantis, mais le reste ça va. J'ai du faire une cassure avec la formation de F302 d'Antoine, histoire de montrer que ça c'est finit et qu'on en parle plus. On arrive au premier tiers du Tome, les choses commencent à partir.
CITATION Ce chapitre commence pour moi à devenir intéressant au retour de l'équipe avec Kat (personnage au combien intéressant et bien présenté) sur Atlantis, puis sa fuite. Ensuite on passe aux genii et là même si c'est ce que je préfère thématiquement j'ai trouvé cela aussi un peu brouillon avec une accumulation de notions sur la nation genii, sa réorganisation au niveau militaire, politique, social...Une accumulation de noms, de postes importants. Bref franchement j'ai sauté pas mal de lignes car j'avais du mal à te suivre. Il faut fluidifier tout cela c'est certain.
Je te l'accorde, le passage sur l'évolution de la société genï, s'il est très important, est aussi assez rébarbatif. Je n'ai pas pensé sur le moment, qu'il devait se conformer à la règle que j'affectionne du récit historique dynamique avec la présence de dialogue et d’interactions d'un personnage. C'est vrai. A ce niveau là, je vois déjà comment je pourrais reformuler ce passage qui pose beaucoup de choses vis-à-vis des genïs et de l'intrigue du tome.
CITATION La confrontation Varrault/Estienne est meilleure, mais là aussi je pense qu'au niveau du style il a beaucoup à reprendre (nombreuses fautes d'orthographes en plus...). Pour finir, la confrontation de Dumarchais : là aussi, rien à redire niveau scénario, c'est toujours sur le style que je suis pas emballé même si il y a des efforts.
A partir de là, j'ai commencé à être un petit peu à court. A ne plus avoir de "fraicheur" d'écriture. Ça ne venait pas super bien. De même j'ai effectué beaucoup de rectifications au niveau du scénario. Du coup cela s'est ressenti dans mon écriture qui était un petit peu bridée.
CITATION Pour conclure tout cela, je pense que à l'avenir, il faudra sortir les longs chapitres un peu moins vite, c'est une évidence. Après ton chapitre reste globalement au-dessus de ce qui se fait sur le forum, mais la recherche de la perfection devrait être un but en soi pour chaque écrivain je pense. Je connais bien ta technique d'écriture et je sais que tu comptes reprendre tes chapitres, mais là je pense qu'on est un peu en dessous de ton niveau habituel et je crois que cela vient surtout de la quantité produite. Tu aurais peut être du scindé le tout en deux parties pour avoir un meilleur rendu global...
J'ai failli le faire. Deux chapitres distincts me paraissaient impossible. Mais j'avais pensé à un découpage en deux parties. L'une nommée Kat et l'autre Moment de vérité. Je pense qu'il n'est pas besoin d'en dire plus sur leurs contenu. Le truc de ce chapitre, c'est qu'il met fin à une intrigue (double jeu d'Antoine) en ouvre une autre beaucoup plus importante (Kat) et regorge aussi d'une multitudes de petites choses qui n'ont aucune importance à la première lecture mais qui sont des clés pour la suite. Donc la quantité ne peut être rognée.
CITATION Bref je me fais un peu la voie de la raison (et puis bon c'est vrai que je suis un connard qui aime la qualité) mais sinon tu peux être très content et fier de ton travail et de ton investissement dans ta fic. Tu es impressionnant dans ta production ! smile.gif
Merci beaucoup. Ça me fait très plaisir, d'abord venant de toi car je sais que tu es exigeant, ensuite car ce chapitre est prévu de longue date. Il était présent à la première monture du scénario il y a trois ans. Et ce avant que le Tome I ne "dégénère" niveau scénario ^^

Bref là vous pouvez lire ma fic. On entre vraiment dans le vif du sujet. Ce n'est plus que de la parlotte, l'action et la trame avance.

@jeremSxE

Salut et merci d'être toujours fidèle à la fic. D'autant que ton commentaire est imposant.
CITATION Excellent chapitre qui se lit facilement, qui est riche en rebondissement et surement l'un de mes préférés parmi les deux tomes.
D'abord je suis très content pour toi car mon objectif à toujours été de faire plaisir aux lecteurs et de leur proposer une fic sympa qui se démarque des autres. Ensuite je suis content car plus on avance et plus je fais ce que j'aime et j'aborde les vraies parties de mon scénario. Donc j'ai envie de dire, j'espère que le prochain chapitre deviendra ton préféré par la suite ^^
CITATION L'action se déroule parfaitement sans réel temps mort, malgré que certains passages m'ont étonnés dans leur déroulement.
Pas de temps mort c'est vrai. Il ne doit pas excéder 10 heures entre le début de l'exploration de la planète et le combat Varrault-Estienne. Et vu tout ce qui se passe, c'est vrai que c'est très dense. J'espère être resté "dans les clous de la fluidité" ^^
CITATION Notamment quand Kat arrive à désarmer, au moins, tout le personnel de la salle de la porte des étoiles. Les militaires terriens seraient-ils des incompétents de première pour ne pas arriver à stopper une adolescente (parce que oui, on ne me fera pas croire qu'elle n'a que 7 ans) certes sur-entrainé mais seule dans une base qu'elle ne connait pas ?
C'est justement ça le truc. Où a t-elle appris à faire ça, qui est elle vraiment. En gros WTF ! ^^ Les explications viendront plus tard mais non les militaires présents ne sont pas non plus des incapables ^^
CITATION Les liens entre les différents protagonistes sont surprenant, surtout entre Perhan et Dumarchais.
Le destin ? :lol:
CITATION Et à mon avis, ce dernier va avoir envie de se venger du mercenaire serbe.
Et il n'est pas le seul. La mort de Salif est resté gravé dans la mémoire d'Antoine, Damien et Kanbeï
CITATION D'ailleurs, j'avais imaginé que lui et la personne à coté du lieutenant Estienne et de Ouchinsky sur la photo (donc Mikhail 91) était une seule et même personne. Malgré que la nationalité ne tienne pas.
Alors là j'ai peut-être pas été très clair. Donc je vais re-expliquer le truc. Sur la photo se trouve Antoine, Mikhaïl 91 mais pas Ouchinsky. C'est Alexenko, le père adoptif de Mikhaïl. En fait, Alexenko était un jeune pilote lorsqu'il rencontra le père d'Ouchinsky. Depuis les deux hommes sont liés. C'est Alexenko qui a transmis le savoir du père Ouchinsky (disparu à la fin de la guerre froide) au fils Ouchinsky (celui qu'a rencontré Antoine). Quand Antoine décide de rompre les ponts avec Ouchnisky (fils), il va se tourner vers Alexenko. Ce dernier demande à Mikhaïl 91 (fils adoptif d'Alexenko) qui est un excellent "liquidateur" de nettoyer les preuves du passage d'Antoine dans l'armée de l'air russe.
Pas sûr d'avoir été beaucoup plus clair ^^

Donc là, en face de Dumarchais, c'est Mikhaïl qui vient voir le général pour défendre l'honneur d'Antoine car il sait qu'il est soupçonné de bosser pour les russes. Ce qui n'est pas le cas. En fait Mikhaïl continue de s'occuper de la sécurité d'Antoine vis-à-vis de ce que lui avait demandé Alexenko. Pour lui, un contrat de ce genre c'est pour la vie à la mort ^^

Pour extrapoler, les rapports entre Alexenko, qui fait partie de l'aéronavale russe et de leur programme porte des étoiles, et son fils adoptif Mikhaïl 91, qui est un espion freelance, sont assez distants. Le fils ne s'occupe pas des affaires du père. Mais quand le père lui demande un service, son fils le fait. Il y a une histoire très forte entre les deux que je vais peut-être pas révélé pour l'instant. Quant à Ouchinsky, il n'a plus eu de contacts avec Antoine depuis 2008 et ne compte surtout pas en avoir de nouveau ^^
CITATION Et quelle ne fut pas ma surprise de revoir la scène avec Kat, Caponi et Estienne dans le désert que j'avais pu lire sur le forum de la fiction, il y a un an et demi.
En effet, cette scène dont je parlais à l'époque de manière très présomptueuse était en lien avec ce chapitre. Ça me fait bizarre, car c'est vraiment et j'ai pas peur de le dire, très émouvant de reprendre des trucs écrits à une certaine époque et de voir qu'on arrive enfin au moment de les incorporer à la fic. C'est tout un travail pour être déjà arrivé jusqu'ici et il reste encore tant à faire ^^.
Mais comme tu as pu le remarque, je l'ai bien modifié. C'est là aussi que je me rends compte tu temps qui a passé. Entre ce que je faisais à l'époque et ce que je fais maintenant, la progression est impressionnante. J'ai limite du mal à relire ce que j'avais fait ...
CITATION Mais que la première mission sur la planète et le passage dans le désert se déroulent dans Pégase n'est pas assez explicite et cela peut perdre le lecteur.
C'est vrai. De toute façon c'est un passage à re-détaillé comme l'a dit Mérovée. Il est intéressant et important, mais il pourrait être bien meilleur.
CITATION Et je me demande bien comment Caponi a pu savoir sur quelle planète trouver Kat ou pourquoi Estienne l'aurait laisser contacter le militaire Genii.
Pour ce qui est du rendez-vous, il était convenu de longue date. Donc les deux savaient ou et quand se rencontrer. Quant à la passivité d'Antoine, c'est vrai que c'est dérangeant. A la base le scénario était différent, Antoine et Kat devait être complice pour une raison que je ne préciserais pas. Là c'est plus dur à expliquer du coup. Je me garde de l'expliquer plus tard. J'ai plusieurs pistes pour remédier à cette incohérence.
CITATION D'ailleurs, quel tombeur ce pilote ! Après Caroline, voila que Kat lui propose d'avoir des relations.
Ouais mais là il est pas chaud du tout ^^ A raison d'ailleurs.
CITATION la fin du chapitre est riche en révélation. Surtout sur la coopération Franco-Russe et le Sun Tzu qui est de nouveau capable de voler, à mon avis, on se dirige vers une nouvelle intrigue politique bien terrienne.
Le plus important c'est le partenariat France-Russie qui s'annonce. Je pose les bases du tome III ^^
CITATION Mais que Ouchinsky et Estienne se soient quittés en mauvais termes, puis que Mikhail vienne le disculper me surprend. Peut être une future réponse dans les prochains chapitres
Pas de réponses dans les chapitres de ce tome. Ce que je peux dire, c'est que Mikhail et Ouchinsky n'ont pas de lien a part une connaissance commune. Et d'ailleurs Mikhail est ukrainien, originaire de Sébastopol. Il est loin d'être pro-russe. Or là, je vais révéler un petit plus, Ouchinsky est un "nouveau russe". Il est pro-Poutine, intéressé par l'idée d'une nouvelle Russie. Alors qu'Alexenko est plus vieux. C'est un ancien communiste déçu par ce qu'était devenu l'URSS et qui après la chute de l'union, est très critique envers le nouveau régime russe. Y a qu'à voir la corruption avec Chekov qui s'était fait bombarder commandant du Korolev alors que le poste revenait normalement à Alexenko ... Ça aussi, j'y reviendrais dans le prochain Tome. ;)
CITATION Et sinon, question personnelle mais qui tient sa place ici : Est ce que les indicatifs utilisés par les pilotes dépendant d'un choix propre ou sont attribués en fonction de l'avion ou d'un choix hiérarchique (Par exemple, est ce qu'un japonais peut utiliser "Pikachu" comme indicatif si ça lui chante) ?
Dans la réalité, je ne pourrais pas te dire ce qu'il en est. Dans ma fic, tous les indicatifs sont en rapport avec la personnalité des pilotes et de ce qu'ils auraient pu choisir. Antoine s'est presque vu adjuger l'indicatif "rage" car il a parfois des éclairs de génie en combat aérien rapproché ou il se surpasse pour une raison inconnue comme un chien enragé. Walter Brandt porte l'indicatif Eagle car c'est le meilleur de tous, il est l'incarnation animale du pilote de chasse, un aigle ...
Autre exemple, Carolien Foley utilise l'indicatif Casper, non pas parce qu'elle se prends pour un fantôme ^^, mais parce que c'est une référence culturelle américaine qui l'a marquée.



Voilà, je pense avoir fait le tour. Et ben c'était très chouette de vous lire en tout cas. Merci ;)
Dernière modification par brian norris le 02 avr. 2013, 03:31, modifié 1 fois.
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

Petite news pour vous dire que je commence l'écriture du 5 ème chapitre (consécutif au dernier chapitre dont voici le lien). En attendant la sortie de ce chapitre (dans 3 semaines un mois probablement), un ensemble de teaser (dont celui du prochain chapitre) sous forme de bannière réalisée amicalement par Everett. Voilà, en espérant que ceux qui n'auraient pas encore lu la fic soient tentés par cette super bannière.

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Dernière modification par brian norris le 15 avr. 2013, 00:04, modifié 1 fois.
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par Everett »

CITATION (brian norris,Dimanche 14 Avril 2013 23h11) Petite news pour vous dire que je commence l'écriture du 5 ème chapitre (consécutif au dernier chapitre dont voici le lien). En attendant la sortie de ce chapitre (dans 3 semaines un mois probablement), un ensemble de teaser (dont celui du prochain chapitre) sous forme de bannière réalisée amicalement par Everett. Voilà, en espérant que ceux qui n'auraient pas encore lu la fic soient tentés par cette super bannière.

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Embellir la fic de Brian Norris au détriment de la sienne... ça n'a pas de prix ! :lol:

D'ailleurs, va falloir que je m'y remette tantôt. ^^
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par Mérovée »

CITATION Petite news pour vous dire que je commence l'écriture du 5 ème chapitre (consécutif au dernier chapitre dont voici le lien). En attendant la sortie de ce chapitre (dans 3 semaines un mois probablement), un ensemble de teaser (dont celui du prochain chapitre) sous forme de bannière réalisée amicalement par Everett. Voilà, en espérant que ceux qui n'auraient pas encore lu la fic soient tentés par cette super bannière.
Sympa de la part d'Everett !

Alors Brian tu as finis par choisir Kaya Scodelario comme modèle pour Kat ? ^^
SO SAY WE ALL

***Nouvel épisode de "Casus Belli" en zone Fan-Fictions !***
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

CITATION (Mérovée,Lundi 15 Avril 2013 00h42)
CITATION Petite news pour vous dire que je commence l'écriture du 5 ème chapitre (consécutif au dernier chapitre dont voici le lien). En attendant la sortie de ce chapitre (dans 3 semaines un mois probablement), un ensemble de teaser (dont celui du prochain chapitre) sous forme de bannière réalisée amicalement par Everett. Voilà, en espérant que ceux qui n'auraient pas encore lu la fic soient tentés par cette super bannière.
Sympa de la part d'Everett !

Alors Brian tu as finis par choisir Kaya Scodelario comme modèle pour Kat ? ^^
C'était mon modèle pour ce personnage donc on va dire que je suis resté sur mon premier choix ^^

et ouais très sympa de la part d'Everett, d'autant qu'il l'a proposé lui même.

@everett:
CITATION Embellir la fic de Brian Norris au détriment de la sienne... ça n'a pas de prix ! laugh.gif  D'ailleurs, va falloir que je m'y remette tantôt. ^^
Mais fonce alors ;)
Dernière modification par brian norris le 15 avr. 2013, 00:28, modifié 1 fois.
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par le fou de france »

bonjour je voulais savoir ou tu en est dans la suite?
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

CITATION (le fou de france,Dimanche 19 Mai 2013 17h33) bonjour je voulais savoir ou tu en est dans la suite?
Salut,

J'ai bien avancé. Pour l'instant, 12 pages au compteur ^_^

Je ne sais pas quand il sera terminé, mais je bosse dessus en ce long WE. J'espère qu'il sera fini le we prochain dernier délai. Si possible, je le sortirai cette semaine (j'aimerais beaucoup car j'ai l'impression que ce chapitre sera très bon, en tout cas il me plait beaucoup).

Bref pour ce chapitre 5, on passera à quelque chose de plus "Stargate" avec exploration, rencontres et ... plan B :D
Dernière modification par brian norris le 19 mai 2013, 17:46, modifié 1 fois.
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par Eaglestorm78 »

J'ai juste une petite question (histoire de t'embêter un peu :lol: )
Comment une garce âgé d'au moins 9 ans a t-elle pu mettre KO toute une escouade de marines et de soldat entrainés qui ont une meilleurs expérience qu'un soldat genii ou jaffa ?
Parce que là je suis étonné que tout le personnel du programme Stargate sont en faits ...des manchots
Spoiler
voire des pingouins (il y a une histoire entre les pingouins et les manchots mais là c'est H.S )
Tu vas pas me dire que tout le personnel qui étaient assommer ont fait leurs beaux yeux pour cette garce . Alors là je serais étonné et surtout je vais me marrer si tu me dis un truc complètement loufoque
Dernière modification par Eaglestorm78 le 20 mai 2013, 16:07, modifié 1 fois.
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

Hey salut. La garce en question, il y a déjà un doute sur son âge. elle dit en avoir moins de 10, mais elle ressemble à une ado de 16/17 ans. De même, elle est suffisamment énigmatique pour ne pas être une gamine "lambda". Peut-être la reverrons-t-elle dans d'autres chapitres. Je dis ça, je dis rien ... :D

Et je confirme que le prochain chapitre est dans les cartons.

EDIT 16h: Le chapitre sera long. Je vais probablement le publier en deux. Donc restez à l'écoute, la première moitié sera mise en ligne ce soir ;)

Sinon, dernier petit teaser:

Vous avez toujours voulu savoir ce que regardait Mckay à la TV ? Pourquoi il n'y avait que des villages moyenâgeux dans Pégase ? Comment se déroulerait une première mission militaire française dans Pégase ?

Eh bien ce chapitre 5 à venir est pour vous :D
Dernière modification par brian norris le 21 mai 2013, 15:46, modifié 1 fois.
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

Chapitre diffusé en deux parties car très long (pour dire vrai, il n'est pas encore tout à même terminé ^^) ;) Voici la première. Bonne lecture ^_^

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Chapitre 5 : La Taverne de Voron


Bureau du général Dumarchais, Plateau d'Albion, France


Inlassablement, Antoine répétait sa version des faits au général Dumarchais. Il ne mentait pas sur son engagement pour la France et son désintérêt des intérêts russes. Par contre il dissimulait du mieux que possible les quelques mois qu'il avait passé aux côtés de personnalités peu recommandables pour sa carrière.

Il ne le savait pas, mais son sort était déjà scellé. Le président de la république avait tranché au détour d'un conseil de défense secret organisé la veille et uniquement porté sur le programme porte des étoiles français. Un programme qui ne portait pas son nom. L'expédition qui se préparait reçue le code de Brigade Dumont d'Urville, du nom d'un explorateur français, ce qui collait parfaitement avec le fait d'envoyer plusieurs centaines d'hommes dans une autre galaxie. Les fonds censés lui permettre de réaliser ses missions étant eux officiellement utilisés dans la future construction d'un sous-marin nucléaire appelé … Dumont d'Urville.

Antoine, debout, fatigué comme à l'habitude depuis le début de ce printemps 2013 et quelque peu à bout de nerfs, termina son plaidoyer devant le regard imperturbable du général de brigade.

—Voilà mon général, vous savez tout …

Ce dernier s'avachit alors dans son fauteuil sans adresser un mot au pilote de chasse et se servit une nouvelle tasse de café. Il mélangea du sucre avec une petite cuillère en plastique blanche dans un silence pesant. Après avoir bien énervé son subalterne, il lui donna enfin son verdict, non sans sarcasme.

— Lieutenant vous m'avez l'air des plus honnêtes. Et je ne peux croire qu'un homme de votre trempe ait pu un jour franchir la porte d'une base de l'armée de l'air russe dans le but d'y devenir pilote, non je ne peux pas l'envisager. D'ailleurs le président ne le peut pas non plus. A vrai dire je crois que vous l'intéressez peu. Mais j'ai pu défendre votre cause, car moi comparé à lui je vous ai déjà commandé directement. Je n'ai pas été déçu et j'espère vraiment que nous continuerons. Je vous connais et vous comprends bien plus que vous ne le pensez. Il n'y a pas beaucoup d'hommes dans cette armée que je suis prêt à envoyer dans Pégase. Vous en faites partie. Alors ne me décevez pas! Est-ce que c'est clair ?
— Oui mon général, très clair! Répondit fièrement Antoine, toujours favorablement influencé par les compliments.

Le pilote demanda à pouvoir disposer, ce que lui accorda le général. Il était tard, le lieutenant avait peu dormi depuis les trois jours consécutifs à son retour des Etats-Unis et le départ pour Pégase approchait. Un briefing général était prévu à l'Aube. Antoine était persuadé que le grand départ aurait lieu pour demain. Il savait qu'Atlantis devait bientôt repartir dans Pégase. Il y aurait pendant son voyage une période creuse d'utilisation de la station Midway. Ce qui donnait le champ libre aux français qui n'étaient d'habitude pas prioritaires pour emprunter la station. De plus, l'arrivée continuelle d'hommes et de matériel venant des quatre coins de la France sur la Plateau d'Albion accréditait la thèse d'un départ pour Pégase dont Antoine ne connaissait pas les modalités précises.

Alors que le pilote sortait du bureau du général pour rejoindre ses quartiers, Dumarchais l'apostropha une dernière fois.

— Ah au fait lieutenant, vous avez le bonjour du commandant Alexenko.

Antoine sursauta, il connaissait très bien Alexenko même s'il avait coupé les ponts avec lui depuis son départ de Russie. Il scrutât, anxieux, le regard à la fois moqueur et évocateur du général. Il comprit alors très bien ce que voulait dire le général: "ça va pour cette fois, mais ne me reprends plus jamais pour un con". Antoine se jura de retenir la leçon et le fit savoir implicitement au général.

— Ah ce cher Alexenko! Un grand officier. J'espère devenir aussi honnête que lui dans le futur.
— Vous en aurez l'occasion lieutenant! Maintenant allez dormir, c'est un ordre!
— Oui mon général.


Le lendemain matin à l'aube, dans une salle de réunion informatisée du Plateau d'Albion


Toute la fine équipe ayant participé à l'opération conjointe La fayette était au rendez-vous. Guichard, Le Guelen, Michelet, Delcourt, Berson, Gaboriot, Varrault et donc Estienne qui se trouvait en face du commandant qui n'arrêtait pas de le dévisager. Ils étaient tous assis des deux côtés d'une longue table en bois légèrement elliptique. Au bout de celle-ci se trouvait le général Dumarchais qui n'avait pas fermé l'œil de la nuit. Sur la droite du général se trouvait un colonel de l'armée de Terre. Alors qu'un deuxième officier du même grade était debout, penché au-dessus d'un ordinateur relié à un rétroprojecteur, un peu à l'écart de la grande table, près du mur de projection. Le colonel Marin était occupé à trier et organiser les fichiers qui seraient projetés, tout en étant aidé à l'occasion par l'aide de camp du général Dumarchais, le fidèle lieutenant Cahors. Tout le monde était présent et préparait consciencieusement ce qui serait probablement le dernier briefing préalable au grand départ tant attendu. Le général regarda les aiguilles de sa montre, il était presque huit heures mais il décida de commencer en avance le briefing.

— Bien bonjour à tous. Je vous ai tous réunis en premier ce matin pour une raison simple. Vous serez les premiers à partir!

Un sentiment de soulagement mêlé à de l'impatience se fit sentir dans l'assemblée. Quelques sourires, regards et relâchements. Ils étaient donc fixés, ils allaient partir pour le grand saut.

— Avant d'aller plus loin, je fais les présentations. Derrière moi, le colonel François Marin, des transmissions. Lieutenant Estienne, vous pouvez lui dire merci, c'est grâce à lui qu'on a pu établir le contact avec votre escouade en Egypte. Il s'occupera de ce qu'il sait faire de mieux dans Pégase, c’est-à-dire les transmissions, les brouillages en toutes sortes etc. Quelque chose à rajouter colonel ?
— Non vous le faites très bien mon général, répondit Marin en plaisantant.
— Devant vous, à la table … ah et j'oubliais le lieutenant Cahors qui prête volontiers ses forces intellectuelles au service de ce cher Marin … bien ou étais-je ? Ah oui, à ma droite le colonel Lionel Demont, artilleur de métier. J'espère ne pas vous vexer colonel, mais je tiens à prévenir le commandant Varrault et ses hommes que vous n'êtes pas réputé pour être quelqu'un de particulièrement laxiste et diplomate.
— Vous faites bien général, ça peut toujours servir. D'autant que si ça peut m'éviter de passer des soufflantes à longueur de journées, je ne dis pas non, annonça très clairement l'officier à l'imposant physique.
— J'en serais ravi pour vous. Avant que quelqu'un ici ne me pose la question, non je ne viens pas avec vous. On a jugé que ma place était ici. Je dois coordonner le programme depuis l'arrière en coopération avec le GIRP, un organisme secret de la DGA qui bosse jour et nuit pour nous donner les moyens de faire notre travail. Mais c'est donnant-donnant. Pour que notre niveau technologique progresse, il nous faut nous aussi, militaires, mettre notre main à la pâte.

Dans l'assemblée, Karmen se fit remarquer en levant timidement la main pour poser une question. Le général lui donna alors la parole.

— Mon général, cela veut-il dire que c'est notre mission prioritaire ? Je veux dire on y va pour chercher des technologies extraterrestres ?
— En partie seulement capitaine. Comme vous le savez, l'attaque menée contre la Terre et notre pays il y a presque deux mois maintenant a été orchestrée depuis la galaxie de Pégase. Les américains n'ont pas pu nous apporter la confirmation de l'élimination du chef du clan wraith en question, qui est en réalité un individu femelle, une reine. Oui vous devrez vous y habituer, le vocabulaire animalier est de mise pour qualifier cette menace. Le Pentagone l'a répertorié sous l'indicatif Betty, chez nous ça sera Frédégonde. Lieutenant Estienne, un très bref topo sur l'origine du nom pour vos camarades ? demanda le général à l'ex-apprenti historien
— Une reine d'un royaume franc durant l'époque mérovingienne au VI ème siècle après Jésus Christ. Elle est connue pour avoir eu un rôle politique très fort et des manières très brutales, répondit de but en blanc Antoine sans pour autant frimer.
— Ouais une salope quoi ! Soupira le lieutenant Guichard devant le regard médusé de Karmen Le Guelen.
— Bien merci lieutenant pour ce rappel historique, embraya Dumarchais pour recadrer la discussion. Donc comme nous ne savons pas si cette "Frédégonde" est encore de ce monde et si elle représente une menace potentielle, nous avons pour mission prioritaire et je dis bien prioritaire, de retrouver sa trace ou à défaut celle de son clan!
— Mais comment mon général ? demanda Karmen sans prendre cette-fois ci la peine de demander l'autorisation de parler.
— En suivant sa trace. Grossièrement, nous avons une piste que nous comptons remonter. Un de nos experts affilié à la Direction du renseignement militaire vous en dira plus tout à l'heure. Commandant Varrault, dit-il en changeant d'interlocuteur, je sais que vous n'aimez pas les nouveaux venus, mais je vous adjoins un homme à votre escouade. Et ce n'est pas négociable.
— Comme toujours mon général … répondit du tac-o-tac le commandant.

Quelques secondes plus tard, un lieutenant en tenue de combat fit son apparition par surprise dans la salle de réunion. Le nouvel arrivant était particulièrement occupé par les nombreuses tâches qu'on lui assignait continuellement. Ce matin il s'agissait de régler un bug informatique apparu lors d'une simulation du DHD indigène construit par la société Thalès avec son aide précieuse. Il fut immédiatement reconnu.

— Kanbeï ! Laissa échapper Antoine, content de revoir celui qu'il croyait toujours en détention à Cercottes, un camp des services secrets français.

L'informaticien et hacker de génie japonais avait été réhabilité. D'ailleurs, à l'instar d'Antoine, il devait son retour au premier plan au soutien aveugle et sans faille du général Dumarchais. Un recrutement audacieux dont Hortense Riveron, la directrice du Groupement Industriel de Recherche dans Pégase, s'était très vite accommodé avec plaisir. Le nippon réalisait des prouesses. Que ce soit pour la création d'un DHD, de la création de matériel, de logiciels et programmes informatiques pour un tout nouveau brouilleur anti-wraith ou encore pour l'analyse des données contenus dans un support informatique wraith qu'il contenait entre ses mains à son arrivée dans la pièce.

— Tiens en parlant du loup, je vous présente pour ceux qui ne le connaissent pas le lieutenant Aichi Takeukhi, officier du 2ème REG détaché à la DRM. Mais je vous conseille de l'appeler Kanbeï.
— Je préfère mon général, en effet, répondit le japonais dans un français parfait. Je suis venu vous dire que nous avons terminé l'installation du DHD. Les simulations sont concluantes, j'ai toutefois demandé un délai supplémentaire. Le système doit encore être testé.
— Cela ne sera pas possible lieutenant. Notre créneau horaire est extrêmement limité. Sinon j'aimerais que vous nous détailliez rapidement votre trouvaille, dit-il en montrant le disque dur wraith qui ressemblait à une sorte de pince de couleur bleue foncée, que tenait Kanbeï entre ses mains
— Bien mon général. Après que les forces spéciales du commandant Varrault eurent libérées celle du sergent Delcourt au bunker Hackenberg, nos équipes ont mis la main sur une quantité importante de matériel d'origine wraith. Dont cette sorte de disque dur. Son contenu est un manifeste électronique appartenant au chef de la section légère de reconnaissance wraith que vous avez affronté.
— Légère? Et bien je sens que nos prochaines rencontres seront musclées, déclara Varrault avant que Kanbeï ne reprenne son exposé.
— En étudiant ces données, nous avons glanés d'une part des informations capitales sur le mode de vie des wraith, leur clan, son origine, etc et d'autre part une liste de portes des étoiles empruntés par ces mêmes troupes de reconnaissance.
— Ainsi on peut refaire tout leur parcours dans la galaxie? fit remarquer Karmen.
— Effectivement, c'est l'utilité de la chose, lui répondit Kanbeï. Le manifeste indique une forte activité ces derniers mois. C'était peut-être dû à une phase de préparation pour l'attaque de la Terre. Si cette théorie est vérifiée, alors il existe peut-être d'autres avant-postes de ce clan wraith, qui détient les coordonnées de la Terre.

Ce judicieux rappel fit très bien comprendre à l'assemblée tout l'enjeu de la mission. Si comme le disait les américains, les wraiths organisaient leur société en clan et ne partageaient pas leurs informations, technologies ou services hors ententes exceptionnelles, alors ce clan était sans doute le seul à détenir les coordonnées spatiales de la Terre. Il fallait être sûr que ces coordonnées ne soient pas reprises par d'autres clans wraiths. Pour cela, seule la confirmation de la destruction totale des wraiths du clan de Frédégonde était synonyme de succès. Ce qui ne représentait pas une mince affaire. Jouer au chat et à la souris était déjà particulièrement difficile sur Terre contre des groupes terroristes, ça l'était encore plus contre une race alien dominatrice dans une autre galaxie.

— Merci Kanbeï, je vois que vous êtes déjà équipé, vous pouvez rejoindre la salle d'embarquement et attendre le reste des troupes. Avant que je vous laisse filer vous aussi, dit Dumarchais en s'adressant au reste du groupe, voici vos ordres de mission.

Le lieutenant Cahors commença la distribution d'une série de pochettes rectangulaires en plastique imperméable vert renforcé qui contenaient cartes, fiches descriptives, consignes écrites, notices de la porte des étoiles et autres informations. Les membres du commando se crurent l'espace d'un instant dans la peau des parachutistes alliés aux premières heures du D-Day. Sur ce point, ils n'avaient pas totalement tort.

— Les américains ont trouvé une planète habitable vierge de toute forme de vie intelligente et par là même inconnue de tous dans la galaxie de Pégase, reprit le général. Avec leurs vaisseaux spatiaux, ils y ont déterré une porte des étoiles qui semble-t-il n'a pas été activé depuis plusieurs milliers d'années. C'est l'endroit parfait pour y établir une base. Ce que nous allons faire! Le colonel Demont sera le chef de notre détachement dans Pégase et par la même le commandant de la base, code Vauban. Colonel, à vous la parole, prenez l'habitude de vous adresser à vos nouveaux soldats.
— Oui mon général. On va donc sur cette planète où normalement rien ne nous attends si ce n'est une plaine et un climat tempéré. Il nous faut toutefois sécuriser et reconnaître la zone. Vu la taille de notre convoi qui dois partir pour Midway, vous serez envoyé seuls sur cette planète pour la sécuriser, le temps que notre logistique se déploie sur la station spatiale américaine. Rassurez-vous, vous ne devriez pas être isolé plus d'une heure ou d'eux avant l'arrivée du reste du détachement. De ce que je sais, les américains ont déposé à la surface de la planète un émetteur subspatial qui vous permettra de rester en contact si besoin avec Midway sans utiliser la porte. Des questions ?

Personne ne répondit à la dernière phrase du colonel. Impatients qu'ils fussent de rejoindre la salle d'embarquement. Le général les libéra et tout le petit monde de la salle de brieffing se rendit là où il devait aller. Le général Dumarchais et son aide de camp se rendirent vers la salle de contrôle. Demont et Kanbeï directement à la salle d'embarquement. Les autres firent un détour vers l'armurerie ou ils s'équipèrent. Varrault laissa au lieutenant Guichard le soin de superviser l'équipement du groupe. Les armes étaient choisies de manière consciencieuse, les munitions aussi. Les tenues de combat furent elles aussi vérifiées ainsi que les sacs qu'emportaient chaque membre. A la grande surprise d'Antoine, ils étaient peu garnis. Et ce pour une bonne raison.

Une fois sorti de l'armurerie, l'équipe de Varrault s'enfonça dans les entrailles du Secteur PE, pour Porte des étoiles. Un vaste site de bunkers et de galeries souterraines hérité de la guerre froide. Pour y arriver, les soldats avaient rejoint le hangar central du secteur PE du Quartier Maréchal Koenig. Une cohorte de militaires, de véhicules et de matériel stationnaient déjà sur tout l'espace disponible de la base. Sous le hangar, deux véhicules tactiques, une jeep Panhard VPS et un ACMAT TPK4"PATSAS" les attendaient. Le TPK4, connu sous le nom de VLRA, était un camion tout terrain dont l'endurance, la fiabilité et le rayon d'action avaient été maintes et maintes fois mis à contribution par l'armée française dans le monde. Ils étaient tous les deux en configuration Forces Spéciales. Avec des affuts de mitrailleuses armés et approvisionnés, des réserves de munitions, de vivres, d'eau, d'essence, d'équipements en tout genre. Pour le coup, les montures du commando étaient remplies à ras bord. D'où l'équipement léger qu'emportaient les militaires sur leur dos. L'escouade se réparti sur les deux véhicules. Ils auraient très bien pu se contenter d'un véhicule, mais pour parer à tous problèmes, l'Etat-major avait préféré avoir un véhicule de rechange en cas d'urgences.

Un monte-charge géant emmena l'équipe motorisée à une profondeur de deux cents mètres. Après avoir passés de larges portes blindées, le groupe du commandant embraya sur une petite descente de six kilomètres dans une longue galerie légèrement inclinée. Au bout de cette dernière, ils subirent un check-point à l'Intersection Sécurisée n°1 qui donnait sur une autre galerie de deux kilomètres de plein pied mais perpendiculaire de là où ils venaient. Ils continuèrent ainsi jusqu'à franchir deux autres postes de contrôle et de quarantaine de la sorte, eux aussi donnant sur des galeries perpendiculaires, si bien qu'ils revinrent dans le sens originel de la première galerie. Cette fois-ci, ils tombèrent nez à nez avec une galerie "cul de sac" au sein de laquelle se trouvait bien arrimée et bardée d'équipements la Porte des étoiles. L'horaire approchant, Kanbeï vint les rejoindre. Il prit position dans le VLRA, à côté d'Antoine.

— Alors, on en est ou ? Demanda Varrault qui se retournait depuis la poste avant droit.

Kanbeï sortit d'une poche de sa tenue de combat, à gauche de son thorax, un ordinateur miniature intégré à une coque de Nintendo DS dont il avait lui-même conçu les composants. Sur son ordinateur, il suivait les opérations de la salle de contrôle en temps réel.

— Commandant, démarrage de la séquence d'activation de la porte dans 4, 3, 2, 1, maintenant.

La porte se mit alors en activation. De type Altantis, elle n'avait pas d'anneau coulissant pour composer les adresses. Un ensemble digital composait de lui-même l'adresse dont les symboles étaient en surbrillance. Comme la porte était de originaire de l'ancienne cité Théra, une installation détruite qu'on avait évalué similaire à celle d'Atlantis et devant servir à l'origine comme capitale des anciens sur la Terre d'il y a 10.000 ans, elle était apte à composer vers Pégase tout en ayant un répertoire des mondes de la Voie Lactée. Seulement pour économiser une énergie qui faisait défaut, la destination qui s'offrait à l'expédition n'était autre qu'un relai vers la galaxie de Pégase, la station américaine Midway II.

— Toujours avec ton "Super Operating System" ? demanda, un brin chambreur, Antoine à Kanbeï.

Ce terme très ronflant était le nom donné à la machine par son créateur. Ce sur quoi aimait bien se moquer Antoine. Toutefois il n'avait pas de doutes vis-à-vis de la capacité de la machine. Connaissant bien son ami japonais, il croyait volontiers ses dires lorsqu'il avançait que son ordinateur portable était une merveille unique. Et comme le japonais avait beaucoup d'amour propre, la répartie ne vint que confirmée le potentiel du SOS.

— Ecoute Antoine, le jour où tu auras mis au point un micro-ordinateur qui utilise comme stockage une mémoire magnétique de 400 atomes par bit à température ambiante et un calculateur quantique à algorithme de Shor dans … ça, dit-il en exhibant la coque de Nintendo DS, tu pourras parler!
— Ahahah toujours aussi susceptible! Allez détends toi, je te le conseille. Traverser cet engin c'est juste magnifique, tu verras les choses différemment après!

L'instant d'après, le Vortex se forma quelques mètres devant les véhicules. Un dernier check up et le groupe reçu le feu vert de la part de la salle de contrôle du Plateau d'Albion et de celle de la station Midway. On démarra les véhicules et l'escouade disparu au milieu de l'Horizon des évènements.


Au même moment, en baie de San Francisco


— Tout le personnel est prié de rejoindre son poste! Les personnes non utiles aux manœuvres de décollage doivent confirmer à leur responsable leur présence dans les endroits prévus pour elles le temps du décollage! Je répète …

Les haut-parleurs de la cité diffusaient continuellement cette annonce depuis plusieurs minutes de même qu'une sirène stridente révélant la dangerosité de l'instant présent. Dans la salle du siège de contrôle d'Atlantis, un homme était l'attention de tous, le colonel John Sheppard! Assis aux commandes de la cité, l'interface neuronale reliée à son cerveau, il était fin prêt à faire décoller la cité. On attendait l'heure fatidique de 22h13 heure locale. Horaire auquel plusieurs facteurs concordaient pour permettre le décollage de la cité dans un anonymat certain.

Tout d'abord la fin de la tombée de la nuit. Car s'il était prévu que la cité utilise son occulteur le temps de la montée des cinq milles premiers mètres, une fois passé cette altitude, l'énergie utilisée par l'occulteur était redirigée vers le bouclier avant la sortie de l'atmosphère. Ce qui rendait la cité visible à l'œil nu pendant quelques minutes.

Ensuite le début d'un cyclone fictif dont l'arrivée était rabâché depuis plusieurs jours par les médias ouest-américains. Une série de mesures du gouvernement californien dont des restrictions d'accès aux abords de la baie de San Francisco, un blocage des activités portuaires et mouvements maritimes dans la baie, avait été décidés en conséquence. De fait personne n'était censé se trouver dans les rues. On y veillait tout particulièrement. Des militaires du programme Stargate, déguisés en policiers municipaux de la SFPD, effectuaient des rondes dans la ville et ses environs. Le bruit engendré par le décollage de la cité serait interprété comme celui d'un orage cyclonique dans la presse.

Enfin, 22h13 était surtout la reprise, après une ultime page de publicité, du télé-crochet American Idol sur la FOX qui monopolisait les audiences en cette soirée. Une reprise que n'aurait manqué pour rien au monde le docteur McKay qui suivait les diffusions sur sa tablette numérique dans la salle du fauteuil.

— Mckay !
— Hein ? Mais colonel il va y avoir le duo entre Nancy Ray Wiggins et Beyoncé!
— Nancy qui ? demanda Sheppard, lassé par son excentrique scientifique.
— C'est une révélation du show! Je la suis depuis les premières épreuves. J'ai misé 200$ sur sa victoire! Je ne sais pas comment vous faites pour ne pas la connaître!
— Elle est sexy ?
— Oui bien sûr … enfin je veux dire, se reprit maladroitement Mckay, pourquoi vous me demandez ça ?
— Oh rien comme ça …
— Ah je vous vois venir! Toujours à vous moquer! Mais voyez-vous, en plus de son physique très supérieur à la moyenne de ce pays, elle possède un grand talent musical! Et puis bon, Beyoncé aussi est "sexy" si vous voulez aller par là. Elle, vous la visualisée ?
— Oui … oui … elle joue dans le film Bataille Navale … avec les extraterrestres … à Hawaï.
— Bataille Navale ? Se questionna McKay. Hawaï ? Attendez, mais vous parlez de Battleship ! Mais ce n'est pas Beyoncé, c'est Rihanna qui joue dans le film. Attendez, vous ne connaissez pas Beyoncé … vous ne connaissez pas Rihanna … mais comment …
— Bon, eh, stop! J'ai arrêté d'acheter des disques à la mort de Johnny Cash! Ok? Ça vous va ? Maintenant vérifiez que les moteurs subluminiques de la cité ont été correctement alimentés par les EPPZ!

Bien que toujours intrigué par sa découverte sur le colonel Sheppard, Rodney McKay s'exécuta et apporta la confirmation que tout ce qui devait recevoir la puissante énergie contenue dans les EPPZ était alimenté et prêt à fonctionner de la meilleure des manières. Sheppard reçus les encouragements de plusieurs membres de la cité, dont le général Faltermeyer. Puis après une dernière autorisation délivrée par le NORAD, John s'employa à faire décoller la cité.

La puissance des moteurs subluminiques permirent de repousser la gravité terrestre. D'abord très lentement, la cité commença à parcourir les kilomètres la séparant de l'espace à une vitesse dépassant celles de toutes les fusées existantes sur Terre. Une fois s'être échappée de l'orbite terrestre et avoir atteint le point Lagrange, l'expédition reçu un dernier message symbolique de la Terre, enregistré plus tôt dans la semaine par le président des Etats-Unis. Il fut diffusé par les haut-parleurs de la cité. A la fin de celui-ci, John Sheppard activa l'Hyperpropulsion et la merveilleuse cité d'Atlantis fut catapultée dans le sous-espace.


Cinq heures plus tard, sur le site de la base Vauban


— Commandant. Commandant Varrault. Permettez-moi de vous déranger. Commandant!

Karmen ne comprit pas pourquoi son supérieur ne prêtait pas attention à elle. La capitaine de frégate se trouvait pourtant à moins d'un mètre de lui, presque au garde à vous. Puis elle comprit enfin que Loïc Varrault souhait voir triompher les appellations de l'armée de Terre sur celles de la Marine nationale.

— Ok j'ai compris. MON commandant, quand vous en aurez fini de m'ignorer, faites-le moi savoir!
— Mais je suis tout ouï lieutenant! Se retourna Varrault avec un grand sourire.
— Vous, on sent que vous faites un complexe vis-à-vis des bérets verts. Enfin bon, là n'est pas le problème. Nous avons contactés Midway par le transmetteur subspatial, ils nous transmettent un message de la Terre. C'est à propos du déploiement.
— Qu'en est-il ?
— Ce que le légionnaire craignait s'est produit. Ils ont un problème sur la porte des étoiles au Plateau d'Albion. A priori une histoire de condensateur. Le déploiement est retardé d'une quinzaine d'heures minimum.
— Eh merde. Bon et bien retour à la bite et le couteau je présume.

Karmen, pourtant assez prude d'habitude, ne fut pas choquée par cet adage militaire. Elle était consciente qu'ils étaient isolés dans une autre galaxie, sans pouvoir trouver assistance auprès d'Atlantis qui n'était pas prête d'arriver dans la galaxie. De son côté, Varrault évalua mentalement la situation en vitesse. Berson, Guichard et Gaboriot revenaient d'une patrouille de deux heures durant laquelle ils n'avaient rien répertoriés dans un périmètre de plusieurs kilomètres carrés à part les côtes abruptes donnant sur un océan au nord de leur position. Une station de pompage et de filtrage d'eau du génie était censée voir le jour près d'une rivière qui se jetait dans cet océan via une cascade dont Guichard avait assuré à Varrault qu'elle valait le détour. Une fois son analyse rapide de la situation terminée, le commandant demanda à ses troupes de se regrouper autour de lui.

— Bon écoutez-moi, le reste du détachement ne pointera pas le bout de son nez avant demain matin.

Le croiseur Dédale avait effectué différents relevés sur la planète. Notamment ses périodes de rotation. Elle était de vingt-six heures. Le lever du soleil et son coucher à cette période de la trajectoire héliocentrique de la planète et de son inclinaison étaient les suivants. Le jour se levait à H+7:43. La tombée de la nuit était à H+22:02. Or il était H+20:49 à l'horloge du transmetteur subspatial américain sur lequel s'étaient synchronisés les français. La tombée de la nuit serait bientôt effective. Le groupe n'avait pas encore planté de tentes. Il était grandement temps de se décider.

— Il va bientôt faire nuit, donc on va monter les tentes. Ce sont des quatre places. Vous êtes grands, vous les répartissez entre vous, je ne veux rien savoir! Prévint sévèrement le commandant. Le Guelen vous avez le droit à une tente pour vous seule. A partir de vingt et une heure et sur des cycles de deux heures, j'en veux deux qui font le pet. Pareil, vous vous arrangez entre vous! Je prendrais mon cycle avec Titi' sur les cases horaires qui resteront. Pour la garde, j'en veux un dans la tranchée A, en face de la porte. Titi', tu m'y colles une Minimi. L'autre ira dans la tranchée E, à l'opposé. C'est compris ?
— Oui mon commandant, répondirent en chœur tous les membres du groupe.
— Très bien alors rompez!
— Attentez, mon commandant, l'interpella Antoine, peut-être pourrions-nous profiter de la soirée pour prendre de l'avance?
— C'est-à-dire?
— Eh bien Kanbeï à une liste bien précise de lieux à explorer. Elle est ordonnée. Nous avons un robot que nous pouvons envoyer. Si jamais les conditions étaient requises sur la première adresse, nous pourrions peut-être envisager une reconnaissance rapide, non ? Suggéra le lieutenant de l'armée de l'air
— Hmm. Ok, vous et Kanbeï vous vous chargez de ce robot. Delcourt, joignez-vous à eux dès que vous aurez monté votre tente. Etienne, prévenez-moi dès que vous avez du nouveau!
— A vos ordres mon commandant!

Après une petite heure de travaux d'aménagements en tout genre, quatre tentes avaient vu le jour. Il y en avait largement assez pour le faible nombre de militaires. Karmen ayant sa propre tente, ce qui n'était pas pour lui déplaire. De leur côté, Antoine et Kanbeï avaient été rejoint par Damien près de la porte. Ils étudiaient les données envoyées par un petit drone ressemblant à une voiture téléguidée se trouvant à de nombreuses années lumières d'eux sur la planète répertoriée P3M-245. Le robot manié à distance révélait des données concluantes. L'atmosphère, optimale, était synonyme d'une planète Eden. Aucun danger bactériologique, chimique ou radiologique n'était décelé. Toutefois, Damien émit l'hypothèse que des relevés plus poussés de l'espace proche de la porte des étoiles ou se trouvait le robot fournirai peut-être des preuves du passage des éclaireurs wraiths que la caméra du robot cherchait en vain. Antoine fit venir le commandant qui écouta avec minutie le rapport aussi complet que possible que lui firent les deux lieutenants, Antoine et Kanbeï.

— Ce sont des images en temps réel ? demanda l'officier supérieur
— Affirmatif mon commandant, lui répondit Antoine. Il fait nuit mais le vortex de la porte illumine les environs. Enfin uniquement une zone proche puisqu'on détecte la présence d'un épais brouillard. En vision infrarouge, on décèle des formes artificielles.
— Ce sont des bâtiments ? Supputa Varrault en regardant les écrans du moniteur du robot
— Oui et je vais m'hasarder à dire qu'ils ont été construit par l'homme ou une race équivalente.
— Qu'est-ce qui vous fait dire ça?
— Kanbeï, tu peux zoomer sur la zone 4C s'il te plait? Voilà merci c'est bon. Bien mon commandant, vous voyez on distingue une façade avec portes, fenêtres. On a estimé leurs tailles. Elles coïncident avec des tailles d'architectures humaines. Et puis ont remarquent des matériaux et techniques de constructions. Ici un colombage, là l'image thermique laisse apparaitre une partie en pierre surmontée d'un ensemble en bois.
— Je vois. L'un des fameux villages moyenâgeux dont nous parlait Sheppard.

Sur Atlantis, lors des séances théoriques sur l'histoire et l'environnement de la galaxie de Pégase, Sheppard avait partagé son expérience aux français. Et notamment sa légère exaspération d'une redondance de peuples humains vivant sur des bases technologiques et sociales similaires à l'époque médiévale en Europe de l'ouest. Un anthropologue de l'université de Berkeley était l'auteur d'une théorie à ce sujet. Selon le professeur Patrick Herseter, la galaxie était façonnée par le régime alimentaire wraith. Les humains étaient devenus l'espèce dominante en terme de nombre d'individus car servant de bétail pour les wraiths. Ceux-ci régulant leur nombre, leur niveau technologique, leurs échanges, leur puissance comme le ferait un éleveur de bétail américain avec son cheptel. Une vraie logique agricole prédominait, et comme l'humain semblait, biologiquement, avoir les faveurs du régime alimentaire wraith, les autres espèces animales intelligentes étaient supprimées par les wraiths comme les loups dans certaines régions d'Europe. Ainsi expliquait en partie que nombre de races animales intelligentes non humaines n'existaient plus et que des civilisations humaines entières avaient connues une dégénérescence de leur puissance, de leur unité, de leur culture et de leur savoir. Il n'y avait plus que des tribus, faiblement développées, ou des civilisations plus avancées technologiquement mais moins unies, ordonnées. Et les seuls régimes capables entre d'eux rafles d'évoluer vers des régimes dits modernes et développés étaient le plus souvent des régimes totalitaires comme par exemple le monde genii de Genoly sous les ordres du dictateur Cowen.

— Vous avez un visu sur des individus intelligents?
— Négatif mon commandant, rien à signaler. Pourtant le vortex est en marche depuis près de trente-cinq minutes. Si des personnes se trouvaient dans les environs, elles se seraient peut-être manifestées. Quoi qu'il en est, nous n'avons pas d'autres manières de savoir si quelqu'un se trouve là-bas qu'en y allant nous-même.
— Hmm, cela pourrait être un piège.
— Il fait nuit mon commandant et avec du brouillard, fit remarquer Damien qui se tenait près du groupe électrogène alimentant la légère implantation informatique se résumant à quelques ordinateurs installés dans des caisses modulables kaki en métal. Peut-être qu'il n'y a simplement plus personne, que les wraiths ont tués et récoltés tous les habitants.
— Le sergent Delcourt a raison mon commandant, ajouta Kanbeï, si les wraiths sont venus et on en est presque sûr, ce village n'est probablement plus que l'ombre de lui-même.
— Dites, vous êtes gentils tous les trois, leur dit Varrault, agacé, mais j'avais déjà fait le rapprochement. Ce qui m'importe c'est de savoir si l'ennemi s'y trouve toujours.

Le vortex se fermât à ce moment, replongeant par la même le futur emplacement de la base Vauban dans un silence complet. Le commandant Varrault fit signe au reste de la troupe de rappliquer. Le commandant était joueur, il décida de lancer une reconnaissance. Il partirait en premier, seul. Les autres restant sur le qui-vive, prêts à le secourir si besoin. On relança une connexion. Le commandant s'élança tout en commentant par radio ses moindres faits et gestes et découvertes. La nuit noire et brumeuse de P3M-245 semblait en effet déserte. Les maisons observées par Antoine semblaient elles aussi désertes. Il chercha alors à rentrer à l'intérieur de l'une des bâtisses. Il n'eut pas de mal car la porte avait été forcée. A l'intérieur, il ne restait que les murs et quelques mobiliers sans valeur. Avant de monter au seul étage existant, il ordonna à ses hommes de les rejoindre avec le VLRA

Alors que sur Vauban les militaires s'équipaient auprès du camion, Varrault explorait les restes de ce qu'il imaginait être une chambre d'enfant. De toute évidence, il y avait eu des combats. Des marques de sang étaient visibles sur les murs sous la lueur de la lampe torche du fusil d'assaut terrien. Le commandant distingua un sang qui pouvait être humain et un autre qui était probablement wraith. Il vint à l'idée du français que les parents des enfants vivants dans cette pièce avaient probablement luttés de toutes leurs forces contre les wraiths dans l'infime espoir de sauver leurs êtres chers. Une pensée de dégoût, qu'il avait déjà éprouvé maintes et maintes fois dans le passé lors de ses déploiements dans certaines zones de conflits, prit aux tripes le soldat aguerris qu'il était. C'est alors qu'il sentit une main sur son épaule. Il sursauta, se retourna et plaqua vigoureusement contre le mur Antoine qu'il ne reconnut qu'une fois en face de lui.

— C'est moi mon commandant!
— Bordel Estienne! Ça vous arrive d'utiliser votre radio?
— Pardon mon commandant, dit-il alors que ce dernier le reposait au sol. Vous avez trouvé des survivants ?
— Non, les wraiths ont du faire un carton. Cette famille était bien trop exposée pour avoir la moindre chance.
— Peut-être auront nous plus de chance en ville, suggéra Antoine.
— En ville ?
— Sur le radar nous avons détectés un ensemble urbain à deux kilomètres d'ici.
— Bien alors allons-y!

Les deux hommes rejoignirent le camion ou les attendaient tout le commando. Antoine s'installa à l'arrière, Varrault à la place du passager avant. A peine cinq minutes plus tard, le véhicule roulait lentement, phare éteint, au milieu d'un petit bourg sans vie. Pour voir dans le noir, ils portaient des lunettes infrarouges. Ils avaient beau scruter à travers le brouillard tous les bâtiments, rien de vivant n'était visible.

Puis au détour d'une rue, le brouillard laissa apparaitre un brin de lumière artificielle. Elle venait d'un bâtiment à une cinquantaine mètres. Des rires et des exclamations d'origines humaines raisonnaient jusqu'aux oreilles des terriens à mesures que ceux-ci se rapprochaient lentement. Les militaires rangèrent leurs lunettes de vision infrarouge dans leurs étuis, ils discernaient maintenant de leurs propres yeux l'édifice. Une taverne, une maison de passe ou une auberge. Ils ne le savaient pas exactement mais l'endroit était suffisamment détonnant pour que le groupe s'y intéresse.

— Ils ont l'air de faire la fête pour des gens qui viennent de se faire massacrer, fit remarquer Thierry Guichard au commandant depuis son poste de chauffeur du camion tout-terrain.
— On ne sait pas qui ils sont. Ils ne sont peut-être pas originaires de cette planète. Bon, gare-toi devant, je vois des hommes. On suit le protocole friendly voyager !

Cette expression anglophone, ils l'avaient découverte sur Atlantis aux côtés du colonel Sheppard. Elle consistait à se faire passer pour des voyageurs amicaux de grands chemins lors de la première rencontre avec un groupe humain dont les intentions n'étaient pas définies. C'est donc sans révéler leur origine qu'ils tenteraient de rentrer en contact avec les occupants de cette taverne et d'en savoir plus sur la présence passée de la troupe de reconnaissance wraith qu'ils recherchaient.

Guichard stoppa le VLRA le long de la façade des lieux bruyants. C'est alors que quatre hommes, armés d'armes à feu disparates allant du fusil au révolver, firent leur apparition sur la place à quelques mètres devant le camion. Ils étaient sortis par une ouverture dérobée un peu plus loin. Ils commencèrent à encercler les français sans pour autant leur adresser la parole ou les mettre en joue. Cette pression psychologique fut vite en partie désamorcée par Varrault qui s'adressa à eux en se mettant debout sur son siège.

— Bonsoir. Nous sommes arrivés par la porte des étoiles. Nous faisons une halte sur cette planète. Nous aurions besoin d'un endroit pour dormir. C'est possible ici?

L'un des mercenaires entourant le véhicule se mit à racler sa gorge avant d'expulser de manière fort peu gracieuse un crachat. Il s'avança vers la place du chauffeur. Il observa en détail l'automobile avant de dévisager du regard le lieutenant Guichard qui n'était nullement impressionné. Ce dernier acceptait le challenge et dévisageai à son tour le mercenaire. Il était tout de même prêt à s'emparer de son pistolet PAMAS F1 dont l'étui était dissimulé entre sa cuisse droite et le levier de vitesse. Les autres, à l'arrière du VLRA, suivaient à la lettre la consigne de Varrault, ne pas faire montre d'agressivité. Du coup ils n'avaient pas le doigt sur la gâchette et tachaient de cacher leurs émotions. C'était plus aisé pour les commandos de métier que pour Antoine, Kanbeï et à un autre degré Damien. Finalement, Guichard gagna le duel mental, son adversaire baissant les yeux en premier et se retira sur quelques pas avant de répondre à Varrault.

— Vous avez de quoi payer ?
— Mais bien sûr, répondit Varrault avec un grand sourire.
— Par cette porte, lui indiqua le chef des mercenaires. Et pas de grabuge!

A la suite de quoi le commandant sauta du véhicule. Il fit le tour, imité par Guichard de l'autre côté de la carrosserie pour se retrouver à l'arrière. Les terriens s'étaient tous regroupés près de leur chef pour entendre les consignes qu'il dicta à voix basse.

— Bon ces gars m'ont l'air louche. Je ne sais pas si ce sont des brigands établis après le passage des wraiths ou les autochtones de ce bled. On va inspecter l'intérieur. Tout le monde vient sauf Ludo' et Gab', vous restez à surveiller le VLRA. Je ne veux pas d'intimidations ok? Ne répondez pas aux provocations! Faites-moi signe par radio de tous mouvements suspects et tenez-vous prêts à sécuriser la place quand je vous ferais signe!
— Bien mon commandant, répondirent le sniper et le fusilier.

L'instant d'après, le groupe entra dans le bâtiment. Ils se rendirent compte que le lieu était un vaste bordel qui semblait regorgé de prostituées et d'hommes peu fréquentables aux accoutrements disparates et dans des états seconds. Des liquides coulaient à flots sur les tables en bois et le bar, ou des serveurs nonchalants remplissaient des chopines à ras bord. Au milieu de ce ramassis de déchets humains, l'équipe de l'armée française se démarquait largement. Si bien qu'un homme, au crâne rasé et mesurant plus de deux mètres, se jeta sur les nouveaux arrivants en postant son imposant physique sur leur route.

— Messieurs, bienvenue dans la Taverne de Voron. Je peux savoir ce qui vous amène ? Demanda le maître d'hôtel.
— Moi et mon groupe sommes de passage sur votre planète. Nous aurions voulu un toit pour la nuit si c'est possible, demanda Varrault.
— Vous arrivez bien tard, la nuit est déjà bien avancée. Nous sommes complets comme vous pouvez le remarquer. Toutefois je vais voir s'il n'est pas possible de répondre à votre demande. Vous êtes le chef ?
— Oui pourquoi ?
— Alors suivez-moi, je vais vous présenter au propriétaire.
— Très bien merci. Et mon équipe pendant ce temps?
— Je vais faire débarrasser une table pour eux. Laissez-moi un instant et rejoignez moi près de cette prote au fond à droite, montra-t-il avec son bras.

Le commandant acquiesça de la tête et laissa le maître d'Hôtel aller donner ses consignes à son personnel. C'est alors que son ami Thierry Guichard lui attrapa le bras.

— Loïc, je ne le sens pas ce type. Je viens avec toi!
— Ok Titi'. Le Guelen, vous prenez le commandement en notre absence, puis il décrocha sa radio pour avertir ceux restés dehors, Gab', Ludo', moi et Titi' on va tenter d'en savoir plus sur le proprio. En attendant, le lieutenant de vaisseau Le Guelen est à l'intérieur avec les autres. Fréquence echo pour moi et tango pour Le Guelen.
— Bien reçu mon commandant, on reste à l'écoute des fréquences. Répondit l'aspirant Ludovic Berson par radio.

Une fois avoir donné ses ordres, le commandant et le lieutenant s'éclipsèrent aux côtés du maître d'Hôtel vers les autres sales du rez-de-chaussée. Karmen pris alors possession d'une table dont on avait expulsé sans ménagement les quelques ivrognes qui y étaient réduis à l'état de loque. En s'asseyant, elle prit soin de recouvrir son siège par une serviette trainant sur la table qu'elle jugea à peu près propre. Une fois assise, elle se retrouva à côté de Michelet et Kanbeï, respectivement à gauche et à droite. Plus loin à droite, Damien et Antoine terminaient le demi-cercle de l'attablée. Au début, personne ne prit la parole, hormis Karmen pour réprimander Michelet qui avait posé son imposante mitrailleuse FN Minimi sur la table. Un geste jugé trop agressif selon la jeune commando marine.

— Kanbeï, vous avez un signe d'activité sur votre ordinateur ? demanda la brestoise.
— Négatif capitaine, il n'y a pas la moindre source d'énergie ou d'émissions électromagnétique. Cela ne m'étonnerait pas que tous ces gens n'aient jamais vu une ampoule …
— Pfff! Bon et bien c'est rassurant, tenta de positiver Karmen, au moins nous pouvons écarter la présence de wraiths.

Antoine, qui tournait le dos au bar, quinze mètre plus loin, fut accosté par une femme de joie qui n'avait plus beaucoup de charme et de fraicheur. Dégouté, il la renvoya fermement et agressivement en arguant qu'il n'était pas intéressé. Il reçut en échange une bordée d'insultes avant qu'elle ne parte rejoindre les bras d'un autre homme, plus loin dans l'assistance, qui lui ne fit pas de détail en la prenant dans ses bras. Il la plaqua contre un pilier et commença à effectuer sa besogne dans l'indifférence quasi générale. Les terriens qui avaient tout d'abord suivi des yeux la vieille prostitué, arrêtèrent instantanément de la regarder dès qu'ils virent l'homme soulevé sa robe et baisser son pantalon.

Le malaise était à son summum. Antoine avait les yeux rivés sur ses mains, ne voulant pas croiser du regard les occupants de la taverne. Ce que firent d'ailleurs le reste des militaires. Mais soudain, il eut l'intuition que quelque chose d'important se trouvait dans la maison close. Une de ces intuitions qui vous prends parfois, qui vous obstinent l'esprit et vous poussent à chercher quelque chose dont vous ignorer l'existence. Le pilote de chasse commença à balayer du regard la salle. Se demandant ce qu'il cherchait. Puis un souvenir l'aiguilla. Il cherchait une jeune fille, d'à peu près 1 mètre 60, les cheveux longs bruns foncés, un visage blanc livide et un regard dans le vague.

— Putain, s'écria-t-il avant de reprendre à voix basse pour ses coéquipiers qui sursautèrent. Regardez capitaine, dans vos 8 heures, c'est Kat!
— Quoi ?!? S'exclama Karmen.

Toute l'équipe commença à scruter l'endroit indiqué par Antoine qui était noir de monde. Ils n'y retrouvèrent pas la jeune fugueuse d'Atlantis qui semblait avoir encore disparue.

— Je ne vois rien, vous êtes sûr que c'était la gamine de la semaine dernière ?
— Oui capitaine, j'en suis sûr certain! Elle était là et … Oh!

Se faufilant à travers la foule qui dansait dans le dos de Kanbeï et Karmen, Kat surgit juste derrière le japonais. Mais elle ne porta pas son regard vers les français, comme si elle ne les aveint pas vu. Elle s'éloigna ensuite en direction du bar. Antoine se leva pour la rattraper mais Karmen n'était pas du même avis.

— Non lieutenant Estienne, asseyez-vous, c'est un ordre! Sergent Delcourt, suivez-là! Mais restez discret, compris ?
— Euh oui capitaine, confirma le sapeur avant de s'exécuter.
— Mais ? Pourquoi ? Je ne comprends pas ? S'exclama Antoine Estienne.
— Lieutenant Estienne, vous avez déjà été berné par cette fille. Je ne veux pas que vous l'approchiez, c'est clair ?
— Oui capitaine, se résigna l'aviateur avant de se rassoir.


Plus loin dans la maison close


Le trio avait traversé un long dédale de couloir ou s'accumulaient les piaules miteuses dont résonnaient des cris d'hommes et de femmes. Au bout de leur périple, ils arrivèrent dans un espace étriqué donnant sur une porte gardée par un homme en arme. Dès qu'ils l'aperçurent, Varrault et Guichard sentirent le piège. Ils attrapèrent leurs armes qui pendaient dans leur dos. Mais malheureusement pour eux, quatre mercenaires accoururent du couloir et les mirent en joue dans leur dos. Dès lors, Loïc Varrault comprit pourquoi le colonel Sheppard avait souvent été fait prisonnier. Cette tactique d'approche faisait d'eux des cibles faciles.

— Messieurs, inutile de résister, indiqua le maître d'hôtel. Mettez les mains derrière la tête et entrez-ici!

Les deux français n'eurent pas d'autres choix que de franchir la porte ouverte par le chef du service qui leur emboitèrent le pas, toujours en présence de ses hommes. La porte donnait sur une grange ou étaient rangés de la paille, du matériel équestre, des tonneaux et autres réservoirs, ainsi que des sacs de grains de céréales non identifiables.

Trois autres mercenaires étaient déjà en poste dans la grange. Les parachutistes étaient coincés. On les désarma et les força à se dévêtir. Après quelques minutes angoissantes ou ils se demandèrent jusqu'où iraient leurs preneurs d'otages, les deux marsouins se retrouvèrent nus côte à côte, les mains cachant leur sexe. Le maître d'Hôtel fit alors entrer un homme d'une cinquantaine d'années. Les gardes se crispèrent à son entrée. Il n'inspirait pourtant aucune crainte aux français. Il était très largement obèse et malgré son regard hautain, il paraissait bien inoffensif pour les critères des forces spéciales. Mais étant le chef suprême des lieux, il inspirait la crainte plus que le respect à ses hommes.

— Dudzic, pourquoi m'as-tu fais venir, qui sont ces hommes ?
— Seigneur Voron, déclara le maître d'Hôtel en faisant une révérence, ils disent être des voyageurs. Leurs armes et leur équipement sont très sophistiqués. J'ai pensé …
— Stop! Tu penses trop Dudzic! Si tu continues, je serais obligé de parler de toi à qui celle que tu connais!
— Oh non, pitié mon seigneur! Pardonnez-moi! S'écria-t-il à genoux pittoresquement.
— Ca va, ça va pour cette fois, hors de mon chemin! Va me chercher cette petite catin dont on a parlé et fait la monter dans ma chambre!
— Bien mon seigneur. Mais et pour les autres ?
— Commença les autres ???
— Ces deux-là sont accompagnés d'une petit groupe.
— Et autant vous dire que vous allez passer un sale quart d'heure, les prévint malicieusement le commandant Varrault.
— Taisez-vous! Hurla Voron.

Le propriétaire, bien que mégalomane, n'était tout sauf rassuré à l'idée d'avoir dans son antre des humains capables de lui faire regretter ses actions. Il savait qu'il n'était pas de taille, lui et ses hommes. Par contre, il connaissait quelqu'un qui l'effrayait bien plus et dont il était totalement soumis. Comme dirait la maxime, l'ennemi de mon ennemi est ami. Ces riches voyageurs apparus comme par magie sur son territoire feraient une très belle monnaie d'échange. Il gagnerait probablement une protection, l'assurance de rester encore en vie et de rester un despote en toute impunité encore quelques temps.

Il renvoya sèchement le maitre d'Hôtel dans la grande salle du bar. Lui demandant de ne pas éveiller les soupçons et de surtout ne pas alerter les autres visiteurs. Une fois cet ordre passé, il s'adressa à un des mercenaires qui semblaient, au vue de ses habits, jouir d'une position hiérarchique assez élevé.

— Talok', rends toi à la porte et vas sur le monde de la reine. Dis-lui d'envoyer ses guerriers. J'ai pour elle des humains très importants!
— Bien, mon seigneur, j'y vais de suite.
— Attendez, une reine ? S'emporta Varrault. Ah je comprends, vous faites affaire avec ces monstres! Allez dites-moi, vous lui avez vendu l'adresse de ce monde en échange de la vie et de votre business ?
— Ce ne sont pas vos affaires ! répliqua Voron
— Oh tu n'imagines même pas. Tu es déjà mort !


La deuxième partie du chapitre 5 à suivre dans Stargate: L'Odyssée de la Terre
Dernière modification par brian norris le 09 août 2013, 01:12, modifié 1 fois.
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par Eaglestorm78 »

Hmm A ce que je vois . Tu t'es mis à fond sur les techniques de fouilles :D . Non, soyons sérieux ton chapitre est super sympa même si j'ai réperer des fautes d'orthographes . Sinon juste une question . Etant donné que les Pégasiens n'ont jamais vu une voiture de leur vie ,ce serait vraiment plus réaliste d'ajouter des expressions aux personnes qui voient ce type de véhicule pour la première fois .
Ah quand est ce que arrivera la suite ?
Dernière modification par Eaglestorm78 le 22 mai 2013, 22:02, modifié 1 fois.
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

Hey salut merci de ton com
CITATION Tu t'es mis à fond sur les techniques de fouilles
Je tente de faire du Stargate. En fait j'ai toujours prévu que le tome I était un tome aventure/action/triller et que le deuxième serait de l'exploration/aventure. j'espère que j'y arrive à peu près.
CITATION Non, soyons sérieux ton chapitre est super sympa même si j'ai réperer des fautes d'orthographes .
Oui mais comme tu en fais, on va dire balle au centre ^^ Non je déconne. Je suis désolé pour les fautes. J'ai beau me relie, je les vois pas forcément.
CITATION Etant donné que les Pégasiens n'ont jamais vu une voiture de leur vie ,ce serait vraiment plus réaliste d'ajouter des expressions aux personnes qui voient ce type de véhicule pour la première fois .
Alors la dessus, deux points de réponses:
1- Pour moi, l'automobile n'est pas une invention unique à la Terre. Donc j'imagine et j'assume le fait qu'il en existe dans Pégase. Quand on voit des planètes comme Sateda ou Hoffa, ou observe des architectures urbaines similaires à l'occident sur Terre. Avec de grandes rues et des buildings. Donc pour moi il y a forcément eu des voitures construites dans Pégase.

2- Cette planète est moyenâgeuse, mais je n'ai encore rien dit sur les miliciens que l'équipe de Varrautl rencontre. Rien ne dit qu'ils n'ont jamais vu d'automobile. D'ailleurs, pour moi ils sont surtout circonspects devant un type de voiture qu'ils n'ont jamais vu plutôt que devant une invention qu'ils n'ont jamais vu ^_^
CITATION Ah quand est ce que arrivera la suite ?
Je ne sais pas vraiment a vrai dire. Je commence lundi mon job d'été. J’espère retrouvé un peu de motivation pour ma fic au retour du boulot. Mais c'est pas sûr. Je dis pas que j'abandonne la fic, mais il y a toujours eu et il y aura toujours des sautes de motivation ;)
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par Spyce »

Salut Brian. Rassures-toi ton travail est remarquable, tu rends ton histoire très intéressante et surtout très complète. Il est vrai que tes publications ont nettement évolué depuis le début.

La différence de style entre ton tome I et tome II est surtout, selon moi, à mettre sur le compte de l'expérience, à force d'écrire, de tenir compte des critiques et des conseils, on évolue et donc notre matière de vouloir raconter. Parfois avec l'expérience, on se surprend à pouvoir dévoiler des choses que l'on aurait pas pu, quelques mois auparavant.

L'automobile n'est pas propre à l'humain, mais dans Pégase, on a souvent rencontré des civilisations moins évolué et d'autres d'avantages et qui pouvait donc s'affranchir de l'auto... Mais oui, cette invention n'est pas propre à l'humain.

(La civilisation de Novus avait des voitures :rolleyes: )

fais comme moi, écris quand tu es au taf, non je déconne. c'est vrai que c'est dur de trouver le temps d'écrire quand on a beaucoup de taf; En général, je m'arrange pour construire l'histoire dans ma tête durant la journée et ensuite je retranscris tout à l'écris et ça peut aligner deux ou trois pages par soir dès fois.
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

CITATION (Spyce,Samedi 01 Juin 2013 18h39) Salut Brian. Rassures-toi ton travail est remarquable, tu rends ton histoire très intéressante et surtout très complète. Il est vrai que tes publications ont nettement évolué depuis le début.

La différence de style entre ton tome I et tome II est surtout, selon moi, à mettre sur le compte de l'expérience, à force d'écrire, de tenir compte des critiques et des conseils, on évolue et donc notre matière de vouloir raconter. Parfois avec l'expérience, on se surprend à pouvoir dévoiler des choses que l'on aurait pas pu, quelques mois auparavant.

L'automobile n'est pas propre à l'humain, mais dans Pégase, on a souvent rencontré des civilisations moins évolué et d'autres d'avantages et qui pouvait donc s'affranchir de l'auto... Mais oui, cette invention n'est pas propre à l'humain.

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fais comme moi, écris quand tu es au taf, non je déconne. c'est vrai que c'est dur de trouver le temps d'écrire quand on a beaucoup de taf; En général, je m'arrange pour construire l'histoire dans ma tête durant la journée et ensuite je retranscris tout à l'écris et ça peut aligner deux ou trois pages par soir dès fois.
Merci

Oui pour ce qui est du niveau de la fic, elle est en constance amélioration. Ça veut pas dire que chaque chapitre est meilleur que le précédent, mais si on fait une moyenne sur plusieurs chapitres, on se rends compte d'une évolution positive. Il faut dire aussi que je suis favorisé par un scénario précis dans ce deuxième tome qui me permet d'écrire sans trop partir en live (même si c'est encore précaire).

J'espère surtout que mon job va me changer les idées et par là même me "régénérer" mentalement. Je tacherais de finir la deuxième partie du chapitre 5 qui est bien avancée assez rapidement.
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par Spyce »

CITATION (brian norris,Dimanche 02 Juin 2013 01h02)
CITATION (Spyce,Samedi 01 Juin 2013 18h39) Salut Brian. Rassures-toi ton travail est remarquable, tu rends ton histoire très intéressante et surtout très complète. Il est vrai que tes publications ont nettement évolué depuis le début.

La différence de style entre ton tome I et tome II est surtout, selon moi, à mettre sur le compte de l'expérience, à force d'écrire, de tenir compte des critiques et des conseils, on évolue et donc notre matière de vouloir raconter. Parfois avec l'expérience, on se surprend à pouvoir dévoiler des choses que l'on aurait pas pu, quelques mois auparavant.

L'automobile n'est pas propre à l'humain, mais dans Pégase, on a souvent rencontré des civilisations moins évolué et d'autres d'avantages et qui pouvait donc s'affranchir de l'auto... Mais oui, cette invention n'est pas propre à l'humain.

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fais comme moi, écris quand tu es au taf, non je déconne. c'est vrai que c'est dur de trouver le temps d'écrire quand on a beaucoup de taf; En général, je m'arrange pour construire l'histoire dans ma tête durant la journée et ensuite je retranscris tout à l'écris et ça peut aligner deux ou trois pages par soir dès fois.
Merci

Oui pour ce qui est du niveau de la fic, elle est en constance amélioration. Ça veut pas dire que chaque chapitre est meilleur que le précédent, mais si on fait une moyenne sur plusieurs chapitres, on se rends compte d'une évolution positive. Il faut dire aussi que je suis favorisé par un scénario précis dans ce deuxième tome qui me permet d'écrire sans trop partir en live (même si c'est encore précaire).

J'espère surtout que mon job va me changer les idées et par là même me "régénérer" mentalement. Je tacherais de finir la deuxième partie du chapitre 5 qui est bien avancée assez rapidement.
c'est comme tout, il y a des épisodes que l'on va aimer et d'autres moins, mais on note une certaine maturité dans ta façon de raconter, tu prends de la bouteille et ça se ressent quand on le lit. ensuite certains, comme moi, aiment des écris moins complexe mais dans ton cas, j'aime bien;

Le petit conseil que j'ai à te donner pour te ressourcer, arrêtes ta fic, plonge-toi dans des loisirs, glandes un peu, mattes-toi une série complète ou des films et retourne sur ta fic, parfois ça aide, en tout cas, je trouve que parfois ça fais du bien.

Aller courage et bonne chance !
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par Eaglestorm78 »

Salut j'aimerais juste savoir un truc . Quand est ce que le prochain chapitre arrivera ?
Dernière modification par Eaglestorm78 le 25 juin 2013, 16:30, modifié 1 fois.
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

CITATION (Eaglestorm78,Mardi 25 Juin 2013 16h30) Salut j'aimerais juste savoir un truc  . Quand est ce que le prochain chapitre arrivera ?
Hey salut. Merci d'être toujours présent sur ma fic. Je n'avais pas vu ton message, j'étais absent du forum depuis quelques semaines.

Pour la fin du 5 ème chapitre, je ne sais pas quand elle sortira. Elle était déjà bien avancée quand je l'ai mise de côté, mais avec le boulot et les transports pour s'y rendre, c'est pas simple d'avoir du temps et de la motivation pour le faire. En plus je dois me rapprocher de profs de fac pour qu'ils valident mon sujet de master. bref j'ai un emploi du temps assez chargé.

Dès que je peux je reprendrai la fic, t'inquiète. Peut-être en Aout, à voir.


MAJ (06/08/13): La suite de la fic (ndla: deuxième partie du chap 5) arrivera cette semaine. Merci de votre soutien et désolé de vous avoir fait attendre. BN
Dernière modification par brian norris le 06 août 2013, 00:15, modifié 1 fois.
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par brian norris »

Voilà, je sais que ce n'est pas pratique pour vous comme pour moi d'avoir la suite d'un chapitre (sa deuxième partie en fait) presque trois mois après, mais je n'ai pu faire autrement. J'espère que cette deuxième ne tombera pas à l'eau et vous donnera envie de lire la suite ;)

Sur ce bonne lecture
(lecture déconseillée aux mineurs et personnes sensibles)

Image


Chapitre 5: La Taverne de Voron (2 ème et dernière partie)


Dans la salle de ball de la taverne


Damien s'était accoudé au bar. Faisant mine de taper la discute avec un poivrot à ses côtés qui somnolait. Kat n'était pas loin. Elle se trouvait sur sa droite, à seulement deux ou trois mètres. Elle avait attiré l'attention d'une foule de pervers qui tentaient de la séduire de manière vulgaire. La jeune fille, leur répondait poliment, sans pour autant rentrer dans leur jeu. Elle avait l'air détachée. Bien que rigolant, s'amusant presque, elle paraissait distante. Damien, qui la fixait du regard se rappela de son passage sur Atlantis. Elle agissait exactement pareil une heure avant de neutraliser quatorze marines et technicien de la cité. Le sergent tilta! Elle n'était pas là par hasard, elle avait un but bien précis!

Mais alors qu'il se réjouissait de se sentir sur une piste, la jeune femme croisa son regard. Tout de suite, il sut qu'il avait été démasqué en voyant la lueur dans les yeux de la prostituée. Il se retourna directement en prenant la tête entre les mains. L'instant d'après, il sentit une tape amicale dans le dos.

— Bonjour sergent, dit-elle avec beaucoup de candeur.
— Hein, ah, Kat, comme c'est étrange. Je ne t'avais pas vu.
— Pardon pour l'autre jour.
— Quoi ? Comment ça ?
— Je ne pouvais pas rester sur Atlantis. J'espère qu'Antoine et les autres vont bien.
— Hmm, hé bien justement. A ce sujet tu nous dois des explications, reprit-il sur un ton plus menaçant. Alors tu vas tout me raconter et après …
— Attends, d'abord il faut consommer!

La jeune fille l'interrompit pour faire signe à un barman. Celui-ci rappliqua avec nonchalance. Elle lui commanda une substance au nom imprononçable dont Damien ignorait la teneur. Il pensa qu'on allait lui servir une sorte d'alcool sous forme liquide. Mais Kat avait dû requérir autre chose. Il s'agissait d'une poudre fine bleue et de grains plus gros violet, servis dans des sortes de tube à essai similaires à ceux utilisés dans les laboratoires sur Terre. Le barman tendit les deux tubes vers ses clients. Kat les prit en main et expliqua à son interlocuteur ce qu'il fallait en faire.

— Il faut les avaler, mais certains les reniflent. A toi de voir. Moi je les avale, ça passe mieux!
— Renifler ? C'est de la drogue?

Il n'eut pas réponses. Kat s'enfila d'un trait la portion de narcotique en mettant la tête en arrière. La poudre tomba directement dans le fond de sa bouche. Voyant la jeune fille avaler sans retenue la substance multicolore, le sergent se dit qu'elle ne devait pas être si dangereuse. Il décida à son tour de l'ingurgiter. Mais comparé à Kat, il ne le fit pas d'un coup, déversant petit à petit la poudre sur sa langue. Il ne put s'empêcher de tousser devant l'acidité du produit qui lui brulait le palet et la langue.

— Il faut l'avaler d'un coup sinon ça brûle.

Les yeux en pleurs et pris d'une quinte de toux, Damien reposa le restant de son tube sur le comptoir. Ce qui fit rigoler Kat. Mais quelqu'un vint lui prendre le bras. L'homme, un gringalet puant aux cheveux gras ramena vers lui la jeune fille en proférant des commentaires salaces.

— Toi p'tite salope, tu vas v'nir me sucer le bout!

Damien n'apprécia pas du tout et vint lui aussi attraper l'autre bras de Kat. Il la soustraie des mains du vicelard pour tenter de la faire passer derrière et ainsi la protéger. L'homme commença alors à crier de toutes ses forces, à proférer des insultes et des menaces sur ce qu'il ferait d'abord à Damien, puis à Kat. En pleine tirade, un coup de feu retentit! Une balle traversa sa nuque en biais pour ressortir de l'autre côté et se loger dans le bar. Il perdit instantanément la vie et s'effondra au sol. Le coup de feu avait été tiré par Dudzic, le maître d'Hôtel qui venait chercher la proie du seigneur Voron.

— Cette fille est réservée au seigneur Voron! Dit-il en s'adressant à toute la salle qui s'était arrêtée le temps d'un instant. Le prochain qui l'approche je le tue! C'est compris?
— Sergent, cria cette fois-ci une voix féminine, revenez tout de suite! Ordonna Karmen à son soldat.

Désemparé par le choc du meurtre brutal auquel il venait d'assister et par les premiers effets de la drogue qu'il subissait, Damien se contenta de suivre les ordres du capitaine à la lettre en prenant place à la table des français pendant que Dudzic emmenait Kat avec lui. Il disparut avec sa proie en passant par un petit escalier dans le fond sur le côté gauche du bar. Deux gardes se placèrent alors devant l'escalier qui menait aux chambres du premier étage. Dans le salon, à la table des français, chacun était préoccupé par un problème différent.

— Bordel mais qu'est-ce qu'ils foutent? S'emporta vulgairement Karmen à propos de l'absence de nouvelle du commandant Varrault et de son acolyte Guichard.
— On m'a volé mon Katana! Déclara à la fois inquiet et furieux Kanbeï.
— Il faut faire quelque chose pour Kat! Ils vont lui faire du mal! Et sa présence ici ne peut être une coïncidence, analysa Antoine.

Un moment de silence accompagna la réflexion des militaires avant que Damien, complètement hypnotisé par la drogue, n'attrape un fruit dans une corbeille posée au centre de la table et ne croque à plein de dent en exprimant une grimace qui trahissait son état second.

— Sergent Delcourt, qu'est-ce qui vous prends ? demanda Le Guelen.
— Il n'est pas bien, il est en plein trip, fit remarquer Antoine qui rattrapa le sergent alors que celui-ci s'apprêtait à tomber de son tabouret, inconscient. Il perd connaissance! Capitaine il faut faire quelque chose!
— Le lieutenant à raison, c'est pas normal de pas avoir de réponses de Varrault, c'est louche.
— Non sans rire, il vous a fallu un effort surhumain pour arriver à cette conclusion Michelet ? Le sermonna Karmen. Kanbeï, votre Katana, je croyais que c'était deux sabres ?
— Oui capitaine, un grand et un court. J'avais les deux pas plus tard qu'il y a un quart d'heure mais il me manque le plus petit depuis …
— … depuis que kat est arrivée! Résuma Antoine en terminant la phrase du japonais.

Karmen n'était pas rassuré à l'idée d'être dans un possible guet-apens ou pire encore. Mais elle n'avait pas l'intention de désobéir à ses ordres. Elle tenta de reprendre le contact avec son supérieur par radio, sans succès. Estienne entrepris le même coup qu'en Égypte, c’est-à-dire s'auto-nommer chef de l'escouade.

— Capitaine, vous devez vous faire à l'idée qu'on est seul. Varrault vous a donné le commandement mais vous, moi et Kanbeï avons le même grade. Si la situation l'exige, je vous préviens, je prendrai les devant. Comme on dit chez vous dans la amrine, la fonction l'emporte sur le grade.
— Toi morveux, tu fermes ta gueule! T'as compris? C'est pas un pilote de chasse de mes deux qui va venir foutre la merde dans ma section!!! Alors lieutenant Estienne, vous vous tenez à carreaux ou je vous laisse en plan ici vous démerder! Pigé ?
— Bien capitaine, se ravisa Estienne, l'ait tout penaud.

Mais forcée par les évènements et le constat effarant de la situation, Karmen n'eut d'autres choix que de retenir le plan des hommes de son équipe. Il fallait enquêter, explorer, espionner que ce soit en finesse ou non. Michelet, le plus costaud du groupe, s'acquitta de porter Damien le long du trajet. Karmen prit la tête et tous se dirigèrent vers l'escalier tapit dans l'ombre ou était passée Dudzic et Kat.


Dehors, près des véhicules français au même moment


— Gab', souffla à voix basse l'aspirant Berson au tireur d'élite, y a du mouvement.
— J'ai vu, quatre à nos six heures, deux à dix heures sur le toit et au moins autant au bout de la rue à deux heures. Déjà le type qui s'est barré tout à l'heure je trouvais ça louche …
— Bordel tu as raison, ils nous tendent un piège! Fais comme si tu n'avais rien vu, je vais prévenir discrètement Le Guelen.
— Pourquoi pas Varrault?
— Je te rappelle que nous sommes sans nouvelles de lui. Je ne préfère pas prendre de risques.

Et de fait l'aspirant Berson se pencha à l'arrière de l'un des camions pour utiliser sa radio sans que les mercenaires entourant au loin les deux français ne puissent le démasquer. Les deux commando commencèrent déjà à entreprendre un plan de sortie, à analyser la situation, la marche à suivre. Ils n'eurent pas eu besoin de beaucoup se concerter, l'habitude et l'entrainement rigoureux leur permettait de vite se comprendre. Ils étaient prêts à neutraliser leurs assaillants au moment opportun. Mais en attendant, ils devaient attendre que Le Guelen et ses hommes retrouvent le commandant Varrault …


Près de l'escalier dans le fond du rez-de-chaussée de la taverne


Karmen avait stoppé la marche en avant du groupe quelques secondes, le temps de s'entretenir par radio avec Gaboriot et Berson. Elle savait maintenant qu'il se tramait quelque chose et qu'il était temps de mettre les voiles. Seulement elle ne pouvait pas partir sans retrouver la trace du commandant Varrault. Or leur seul indice était le maître d'hôtel, Dudzic, celui qui venait d'emmener de force Kat vers les chambres à l'étage.

— Des personnels non identifiés représentant une menace se rapprochent de nos véhicules dehors, déclara solennellement Karmen. Il est temps de partir. Ce Dudzic doit être le second en chef. Il faudrait être sûr que sa piste nous mène au propriétaire des lieux et ainsi à Varrault et Guichard. Sergent Delcourt, vous m'entendez ?

Elle tentait de questionner Damien. Mais c'était sans compter son coma léger qui le rendait incapable de communiquer autrement que par des grognements incompréhensibles. Antoine ne resta pas les bras croisés, il alla directement parler aux gardes qui barraient l'escalier.

— Eh!
— Qu'est-ce que tu veux l'avorton? répliqua une des deux brutes
— Où avez-vous emmené la fille de toute à l'heure, qu'allez-vous lui faire?
— C'est pas ton problème.
— Ouais, t'en fais pas pour elle, elle va passer un bon moment avec le seigneur Voron haha, insinua l'autre garde.

Cette parole leva les derniers doutes qui planaient dans l'esprit des français. Antoine, furieux, s'avança et poussa des mains un des gardes pour se frayer un chemin. Las, il fut violement renvoyé en arrière. L'un des mercenaires sortit alors une dague d'un fourreau dissimulé le long de sa cuisse pour venir régler son compte au français. Heureusement pour ce dernier, Kanbeï veillait au grain. Sortant son dernier Katana, il arriva avec beaucoup de dextérité et de réflexe à parer l'attaque du mercenaire. Déstabilisé, le garde perdit son arme.

Dans la seconde qui s'en suivit, son collègue tenta d'attraper Kanbeï à la gorge dans le but de pouvoir le saisir et lui couper la carotide. Voyant le danger venir, Karmen dégaina son glock 17 et aligna sa cible dans son viseur. Au moment où elle s'apprêtait à appuyer sur la détente, le légionnaire japonais retourna son agresseur au-dessus de sa tête par un mouvement de balancier vers l'avant. La chute fut assez forte pour assommer le mercenaire. Quant à l'autre, il se tenait, accroupi contre le mur, les mains devant son visage, suppliant les français de lui laisser la vie. Karmen s'approcha de lui et lui ordonna de se retourner. L'homme effrayé et toujours mis en joue par la jeune française se résigna à suivre l'ordre.

— Capitaine, attendez, vous n'allez pas faire ça, s'inquiéta Antoine.

Mais avant qu'il ne puisse attraper le bras du lieutenant de vaisseau pour l'empêcher d'exécuter le prisonnier, celle-ci prit tout le monde de court en frappant avec la crosse de son arme de toutes ses forces à un endroit bien calculé derrière le crâne du mercenaire.

— Voilà qui est fait pour celui-là, dit-elle tout en sortant un silencieux de sa poche pour le visser à la bouche du canon de son pistolet. Je peux savoir ce que vous imaginiez lieutenant Estienne ?
— Hmm, rien… Merci Kanbeï, je te dois la mise sur ce coup.
— ça va pour cette fois, mais à l'avenir il te faudra faire plus attention.
— Bon vous avez fini de discuter les deux pipelettes ? S'énerva Karmen. SI on veut avoir une chance de sauver la gamine et de retrouver le commandant, il faut prendre d'assaut l'étage et le plus vite possible. Je passe devant, Mitch tu fermes la marche, Estienne et Kanbeï vous vous occupez de Damien. Allez, on y va, go !


Dans une chambre du premier étage


Le seigneur Voron n'était pas au courant de l'arrivée des français. De toute façon il n'avait pas d'inquiétudes quant à sa sécurité. Des gardes siégeaient dans le long couloir étroit du premier étage qui ressemblait plus à un dédale qu'autre chose. Et en dernier refuge, Dudzic faisait personnellement le guet devant la porte de la chambre. Tout était fait de sorte que le propriétaire des lieux puisse s'adonner à son envie dérangeante.

L'homme d'une soixantaine d'années au ventre bedonnant était confortablement allongé sur le dos au-dessus d'un lit. Ses bras, tendus au-dessus de sa tête étaient soigneusement attachés par la jeune fille qui le surplombait à une barre de la tête de lit. Ce qui excitait énormément le proxénète alors totalement nu. Il ne pouvait s'empêcher de proférer des paroles graveleuses à l'intention de Kat.

Cette dernière avait maintenant fini d'attacher l'homme à la tête du lit avec des rubans rouges en lin. Très dévêtue, elle ne portait qu'une longue veste entrouverte qui tombait jusqu'à ses genoux, un soutien-gorge et un mini short à la fermeture en partie déboulonnée. Elle s'était redressée juste à la verticale du bassin de Voron. Retardant l'inévitable, elle commença alors une danse sensuelle pour le plus grand plaisir de Voron sans faire montre d'une quelconque émotion positive et négative.

Dehors, Dudzic n'en pouvait plus. Lui aussi sacrément pervers, il était aussi excité que son chef. Il n'attendait qu'une chose, que Voron ai fini pour qu'il puisse prendre le relai. Le maître d'hôtel en vint à poser son oreille contre la porte pour entendre les moindres bruits s'échappant de la misérable piaule.

Il n'entendit pas les militaires terriens progresser dans le couloir. Et pour cause, Karmen menait la danse, l'arme à la main, de manière consciencieuse. Après avoir exploré plusieurs chambres en toute discrétion, les français se préparèrent à reprendre leur marche quand une porte s'ouvra violemment devant eux. Deux gardes sortirent d'une piaule ou ils avaient violé une pauvre fille dont on entendait les pleurs jusque dans le couloir. Les deux hommes semblaient pour leur part très joyeux et heureux de leur coup. Karmen n'eut aucune pitié pour eux. Comme les deux salopards étaient côte-à-côte, la jeune commando n'avait pas de fenêtre de tir optimale.

Alors qu'Estienne, juste derrière elle, était paralysé par l'adrénaline, se demandant s'il devait agir, tirer ou demander des consignes à sa supérieure, il fut surpris par cette dernière qui siffla à voix basse. Instinctivement, les deux gardes se retournèrent et celui qui était caché fit un pas en arrière fatal. Sa cervelle vola en éclat à l'impact de la munition de 9 mm. Son voisin n'eut pas beaucoup plus de chances. Il voulut crier de toutes ses forces pour exprimer la terreur qui s'empara de lui, mais un autre projectile du même calibre vint se loger entre ses deux yeux. Karmen avait visé vite et bien. Le silencieux de son pistolet glock avait complètement étouffé le bruit des deux détonations. Le groupe reprit sa marche en avant.

Voron commençait pour la première à s'impatienter. Il notifia son envie pressante à Kat par une bordée d'insulte sexiste. Mais cette dernière continuait à danser de manière déstructurée. Elle s'arrêta enfin devant l'ultime protestation de Voron qui voulait passer aux choses sérieuses. Kat se sentait de plus en plus faible. La drogue qu'elle avait consommée faisait dramatiquement effet sur son système nerveux. Elle risquait de s'évanouir à tout moment. Elle décida donc d'en finir.

— C'est à cause de toi que tous ces gens sont morts ?
— Quoi ??? Mais qu'est-ce que tu me chantes ? Je t'ai dit de commencer salope!
— Ces gens qui habitaient sur cette planète, repris-t-elle, les wraiths les ont capturés et tués alors qu'ils n'avaient rien fait. Pourquoi as-tu fait ça ? Ils n'avaient rien fait et maintenant ils sont morts.
— Non mais ce n'est pas possible! Oui! Puisque tu veux tout savoir. Je les ai vendus à une reine wraith. Tu veux savoir pourquoi ? Parce qu'en échange je peux me taper toutes les filles que je veux, je peux tuer qui je veux, je suis le maître et je ne risque pas de me faire récolter par les wraiths. Alors un conseille petite, si toi aussi tu ne veux pas finir dans leurs griffes puantes, tu ferais bien de t'y mettre!
— Comment s'appelait la reine ?
— Quoi ? Mais qu'est-ce que ça peut te foutre ? T'en connais-toi des reines wraiths ?
— Oui …
— Hein ? Quoi ? Oh ! Dudzic ! Vite !

Terrifié et sans défenses, Voron ordonna à Dudzic de lui venir en secours. Ce dernier chercha alors fiévreusement les clés de la porte dans sa poche. Mais celles-ci étaient accrochées à un large trousseau de clés aux milieux de dizaines d'autres qu'il fallait départager. Tremblant des mains et haletant, le maître d'hôtel perdit du temps pour les retrouver.

Kat mit se temps à contribution. Elle quitta sa veste pour se retrouver en sous-vêtements. Elle se tenait bien droite devant Voron qui se dandinait sur le lit de toutes ses forces pour s'échapper. Kat fit plonger ses mains dans son dos ou se trouvait le katana court de Kanbeï, retenu par son soutien-gorge. Elle l'éleva au-dessus de sa tête à la manière d'un samouraï japonais. Provoquant l'effroi chez Voron.

— Dudzic !!! Dépêches toi idiot! Elle va me tuer ! Non, pitié petite, je te rendrai ta liberté, on peut s'arranger. Non ! Argh !

A bout de force, Kat transperça l'abdomen du vicelard avec le katana. Pour y arriver, elle accompagna le mouvement avec tout son corps avant de tomber dans les vapes. Quand Dudzic ouvrit la porte, il était trop tard. Un révolver de piètre qualité à la main, il se précipita vers le lit. Attrapa avec son autre main Kat qu'il renvoya à terre dans un geste brusque. Il se porta à l'attention de son seigneur qui gisait dans son sang. Ivre de colère et sachant qu'il venait de perdre son assurance vie, Dudzic se retourna vers Kat qui se tenait par terre à genoux, recouverte du sang de Voron. Le maître d'Hôtel sortit un poignard et se rua sur la jeune fille, pour lui régler son compte, avant que son attention ne soit attirée par un léger sifflement venant du pas de la porte de la chambre.

Pfitt pfitt pfitt

Dudzic s'effondra, mortellement touché par les rois balles distillées par Karmen Le Guelen. Les terriens furent terriblement surpris et un peu effrayés par la découverte macabre. Antoine se porta directement à la portée de Kat en pensant qu'elle était blessée voire pire. Kanbeï, après avoir posé Damien sur un canapé, voulut vérifier que Voron était bien mort, ce que Karmen avait déjà pris pour acquis.

— Personnel ennemi confirmé abattu, précisa le nippon qui observait avec minutie son propre Katana planté dans le corps de Voron.
— Reçu, lui notifia Karmen, Mitch! Au rapport.
— RAS capitaine.
— Ok, restez en position. Antoine, elle est blessée ?

Le pilote de chasse avait épongé autant de sang que possible avec un morceau de tissu qu'il avait trouvé dans la pièce. Comme il n'arrivait pas à trouver de plaie, il en déduisit à raison que le sang était celui du cadavre gisant sur le lit. Et puis si Damien avait pris de la drogue et vu l'effet que cela lui faisait, Kat était probablement victime d'une overdose.

— Aucune blessure par balle ou arme blanche. Mais je n'arrive pas à sentir son pouls et elle ne respire plus.
— Tonnerre de Brest, elle fait une attaque! Lieutenant, massage cardiaque, go !

Dès qu'il en reçut l'ordre, Estienne entama un massage cardiaque pour réanimer Kat. Il joignit ses deux mains en les superposant et effectua des pressions très fortes de manière régulières à la verticale du cœur de l'adolescente. Pendant ce temps-là, Karmen sortit sa trousse médicale pour y trouver de l'adrénaline. Elle arracha avec ses dents l'emballage en plastique d'une seringue.

— Lieutenant, stop!

Ce dernier se retira et la brestoise put injecter d'une seule traite la dose d'adrénaline en plein dans l'abdomen rougit par la pression des mains d'Antoine. Instantanément la jeune prostitué se réveilla dans un sursaut avant de retomber dans les bras de Karmen qui amortit la chute de sa tête. La lieutenant de vaisseau prit le pouls de Kat et vérifia qu'elle respirait convenablement. Son état était précaire mais il fallait s'en contenter.

— Ok, bon on se tire d'ici. Mais il faut d'abord retrouver le commandant. Si je me fie à mon sens de l'orientation, en continuant dans le couloir d'où nous venons, nous devrions bien finir par tomber sur l'endroit où se trouvent Varrault et Guichard. Mitch vous partez en avant, les deux lieutenants, vous vous occupez de Damien et Kat. Je ferme la marche et je vous couvre, go!

Quelques minutes plus tard, le groupe encombré de la présence des deux corps endormis de Kat et Damien arriva au bout du couloir. Comme prévu, c'était Mitch qui menait le groupe. Il remarqua auprès d'un treuil la présence d'une trappe sur le sol. Il en déduisit qu'elle servait à faire monter des marchandises entre le rez-de-chaussée et l'étage. Il l'ouvrit lentement en faisant le moins de bruit possible. Tout le commando retint son souffle jusqu'à ce qu'ils entendent des voix familières en souffrance.

— D'où viens-tu sales chien ? Réponds !
— Occupes toi de tes fesses ! How!!! Fit le commandant Varrault en recevant un coup dans l'estomac.
— Tous les deux vous ne tiendrez pas longtemps! Les wraiths liront dans votre âme comme dans un livre ouvert! Alors parlez !
— Qui te dit que je serais encore là quand les wraiths arriveront? Dit-il avec un grand sourire.

Le mercenaire ne comprit pas du tout à quoi faisait référence Varrault. Ses coéquipiers non plus. Pourtant les quatre gardes auraient dû se méfier du sourire en coin affiché par le commandant Varrault et le lieutenant Guichard …

— ARMÉE FRANÇAISE ! JETEZ VOS ARMES ! A TERRE ET MAINS DERRIÈRE LA TÊTE !

Crièrent à tour de rôle Michelet et Le Guelen. Devant la paralysie du mercenaire qui frappait auparavant Varrault, Michelet choisit de lui faire une béquille juste derrière la cuisse droite. Ce qui déstabilisa le mercenaire et le força à se mettre à genoux.

— Commandant Varrault, vous allez bien ? demanda Karmen
— Au poil capitaine. Ah et tiens du con ! dit-il en envoyant une sévère droite dans la face de son éphémère tortionnaire.
— Au fait, comment vous nous avez retrouvés? les questionna Guichard
— C'est une longue histoire, répondit Karmen.
— Attendez, c'est la gamine de l'autre fois ? remarqua Varrault. Qu'est-ce qu'elle fout là ? Elle est blessée ? Et Delcourt, qu'est-ce qui lui arrive ?
— Je vous l'ai dit, c'est une longue histoire …
— Voron ? Dudzic ?
— Eliminés commandant …
— Tant mieux, pour une fois que je n'ai pas besoin de me taper le sale boulot …

Pas franchement rassuré, Varrault décida de remettre les explications à plus tard. Il se contenta de prévenir ses subalternes qu'un messager de Voron était partie prévenir les wraiths. Ces derniers risquaient de rappliquer d'un moment à l'autre s'ils ne se dépêchaient pas. Du coup Varrault repris les commandes du groupe et emmena tout son petit monde vers la sortie une fois les gardes menottés et bâillonnés. Grâce à la nuit noire et à la brume, ils purent se faufiler aisément jusqu'à atteindre l'une des positions mercenaires qui menaçaient les véhicules.

Deux gardes de Voron étaient postés au bout de la rue qui menait sur la petite place ou se trouvaient les véhicules tous-terrains des français. Comme ils fixaient des yeux Gaboriot et Berson qui étaient resté dehors toute la nuit, ils ne firent pas attention à Varrault et Guichard qui se faufilèrent jusqu'à eux. Les deux commandos de marine attrapèrent leurs proies, tels de redoutables serpents. Les cris de douleur des gardes qui se faisaient égorgés furent très bien dissimulés par Varrault et Guichard pour qui cet exercice représentait un des fondamentaux du métier. A la différence d'Antoine qui tenta de faire comme si rien ne s'était passé.

— Ludo, tu as vu à deux heures ?
— Ouep, les copains sont de retour!
— Je les contacts. Commandant Varrault, capitaine Le Guelen, vous me recevez ?
— Ici Varrault, je vous reçois 5/5. On a zigouillé les deux au coin de la route. On se prépare à vous rejoindre.
— Bien compris. Il y a d'autres ennemis dans le secteur. Deux sur le toit à nos dix heures et quatre à nos six heures dans la rue. Gab' peut s'occuper des types sur le toit. Je peux apporter un tir de couverture pour les autres. Ça vous semble correct mon commandant ?
— Ca me semble plus que correct. J'ai les quatre en visée. Dès qu'on vous aura rejoint ont déguerpis d'ici! En faisait du bruit avec les Minimi ont devraient faire fuir les survivants.
— A vot' signal chef !
— Attention, 3, 2, 1, top! Action! GO! GO! GO!

Tacatacata pan pan tacatacata pan …

Avec la force, la surprise et la précision des tirs français, les ennemis furent vite neutralisés ou mis en déroute. A peine qu'ils eurent montés à bord du camion et de la jeep que les moteurs de ces derniers rugissaient. Tout en continuant à couvrir la zone avec leur armement dévastateur, les soldats d'élites s'extirpèrent de la petite bourgade à pleine vitesse.

— En roulant assez vite et sans les phares, on a une chance d'arriver avant que leur messager ne se tire de la planète.

La remarque de Varrault était destinée à Guichard qui conduisait le VLRA en tête de convoi. Le marsouin éteignit les phares et s'équipa de lunettes à vision infrarouges. Arborant une conduite de rallye, il arriva comme l'avait supposé Varrault avant que le messager n'ait eu le temps de s'échapper. Ce dernier ne voyait pas de lumières à travers la brume mais entendait très clairement le son des moteurs se rapprochés dans sa direction. Comme il avait atteint le DHD de la porte, il décida de minuter l'activation du vortex pour ne pas être poursuivi. De leurs côtés, les français s'étaient stoppés à une centaine de mètres de la porte qui venait de s'illuminer. Varrault voulait gagner du temps et si possible attraper vivant le mercenaire.

— Gab', je le veux vivant mais s'il s'échappe …
— … pas de problèmes mon commandant, je l'ai dans ma ligne de mire.

Le sniper s'était accoudé sur une des rambardes du VLRA pour disposer de la meilleure position. Il était stable puisque le véhicule était à l'arrêt. Et grâce à la lumière diffusée par la porte des étoiles, il avait un visuel direct sur le messager. Le doigt sur la détente de son Hecate, il était prêt. Le commandant, debout sur le plancher, activa un énorme projecteur qu'il braqua dans la direction du criminel.

— Talok' ! C'est Varrault ! Ton chef est mort. Il ne peut plus te protéger des wraiths. Rends-toi et tu seras sauvé !

Le susnommé n'avait aucune confiance dans le militaire terrien. Il sortit un révolver et tira au bonheur la chance dans la direction du convoi. Seul un projectile atteignit la caisse du VLRA sans faire pour autant de dégât sur le matériel ou les hommes. Après plusieurs coups de feu, Talok' décida de s'enfuir par la porte. Alors qu'il était emporté dans son élan et qu'il ne restait qu'une poignée de secondes à la minuterie de la porte, un coup de feu de grande puissance fendit l'air.

PAN !

Le tireur d'élite Gaboriot avait fait mouche, touchant volontairement la jambe du fuyard pour le stopper net. Mais ce dernier, déséquilibré, tombât par terre, la tête en avant qui franchit la ligne, le reste du corps restant en dehors de l'horizon des évènements. C'est alors que le drame prit fin. Le vortex se dématérialisa et guillotina au passage Talok'.

Dès que Gaboriot eut tiré, Guichard remit en route son camion pour venir le plus vite possible sur place. Les français ne purent que constater le triste spectacle.

— Il croyait vraiment s'enfuir ? s'interrogea Guichard. Ce type avait vraiment perdu la tête !

Varrault ne put s'empêcher de laisser échapper un léger rictus malgré l'horreur de la situation. Après quelques secondes à inspecter le corps et les environs, le commandant ordonna à Kanbeï de contacter l'adresse du site Vauban. Les wraiths risquaient de rappliquer très vite après qu'ils eurent découvert une tête sans vie d'un de leurs collabos humains. Du coup Varrault ne laissa pas l'autorisation au japonais de tenter de fouiller dans la base de données du DHD pour retrouver l'adresse qu'avait contacté Talok'.


Plusieurs heures plus tard, sur le site de la future base Vauban


La porte des étoiles s'activa. Quelques hommes en tenue de combat et en formation d'infiltration firent une apparition discrète. Ils observèrent avec attention le moindre détail qui aurait pu présenter un danger à leurs yeux. Très vite, ils conclurent que la zone était sûre.

— Charlie Oscar, ici Tango Bravo, précisa à la radio un commando du 13 ème RDP, un régiment des forces spéciales, la zone est dégagée. Vous pouvez entamer la deuxième phase du déploiement.
— Reçu Tango Bravo, dépliement en cours, Charlie Oscar, terminé.

Et comme prévu, le reste du détachement de l'armée française fit son apparition. D'abord des troupes de combat motorisées, 13 ème RDP et 2 ème REP confondus. Quand les quelques véhicules éclaireurs supplémentaires furent passés, ce fut au tour des vénérables VAB qui constituaient une part non négligeable du convoi. VAB de combat, VAB spécialisés pour certaines tâches, tout y passa. Au bout de treize minutes de roulement continu, un VAB de commandement surgit de l'Horizon des évènements. A l'intérieur, le colonel Demont y supervisait la manœuvre.

— Echo Delta, ici Charlie Oscar. Les unités de tête de pont n'ont pas trouvé votre présence dans un camp de fortune. Commandant Varrault vous m'entendez ?
— Affirmatif, je vous reçois 5/5 colonel.
— Bon dieu mais vous êtes où ? Vous deviez nous attendre devant la porte!
— Toutes mes excuses mon colonel. On a eu une nuit … plutôt mouvementée. On se trouve à 17 kilomètres au nord de la porte. On a trouvé là-bas une falaise qui donne sur une large étendue de flotte. Vous verrez, la vue en vaut la chandelle.
— Chaque chose en son temps commandant! Revenez sur zone!
— Oui mon colonel. Ah et nous avons besoin d'une MEDEVAC urgente !
— Quoi ? Vous avez un blessé ? Mais comment ?
— Arf c'est une longue histoire …


Village Raw'Shanock, P2M-634, galaxie de Pégase, moulin de Dito Vilgoran


Une journée paisible se terminait dans le village de Raw'Shanock. La saison printanière se finissait et déjà le début de la saison chaude pointait le bout de son nez. Dans son moulin, Dito Vilgoran vaquait à ses occupations. Il venait de finir d'étiqueter des sacs de grains et d'autres de farines. Une autre portion de grains étaient sous l'emprise de la meule, la chape du moulin était correctement aligné avec la direction du vent, le vieil homme n'avait plus qu'à attendre que la mécanique fasse son travail.

Il en profita donc pour changer grimper au dernier étage de l'édifice par un étroit escalier en colimaçon en bois qui suivait le contour des murs. Arrivé dans une petite casemate au niveau de l'engrenage de l'arbre soutenant les ailes, il s'asseyait à une petite table donnant sur une fenêtre d'où il avait une parfaite vue des environs. Il attrapa un livre de comptes qu'il ouvrit et s'empressa de dater la première page libre. Dans ce journal, il notait de manière stricte et organisée le fil de son activité. A chaque double page, celle de gauche était divisé en plusieurs colonnes délimitées par des traits fins au crayon de papier. Il inscrivit le poids en grains et le type de céréales qu'il disposait. Mais aussi les farines déjà prêtes et l'avancement de ses commandes, de ses rentrées d'argent. Alors qu'à droite, un vaste espace libre était laissé à disposition pour des constatations ou remarques.

Quand il eut fini de faire ses comptes, il replaça le livre là où il l'avait pris. Puis, il dessouda une pierre du mur qui était en fait creuse. Elle renfermait à l'intérieur un carnet bien différent du livre de compte. Ce carnet avait des feuilles doubles superposées. Lorsque l'on écrivait au crayon de bois sur une surface assez fort, un double était instantanément gravé sur une deuxième couche de papier qu'on pouvait détaché très facilement. Ce type de papier était relativement sophistiqué. D'ailleurs il ne venait pas de Raw'Shanock. Dito Vilgoran se l'était procuré grâce à un marchand itinérant, son fils, Naro. D'ailleurs ce dernier ne devait pas tarder à venir rendre visite à son père. Dito se mit donc à concocter une lettre pour la mère de son fils. Ou du moins c'est ce qu'il prétendait …


La suite dans le chapitre 6 de Stargate: L'Odyssée de la Terre
Dernière modification par brian norris le 04 sept. 2013, 20:12, modifié 1 fois.
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
-Jep Gambardella, La Grande Bellezza
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Re: [Fanfic] Stargate: L'Odyssée de la Terre

Message non lu par .Helios. »

Enfin, tu as mis du temps mais ça valait le coup une très bonne suite et fin. :clap:
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