CITATION (Rufus Shinra) Sinon, autant avoir, allez, j'invente un truc au hasard, une licorne magique et volante qui arrive escortée par un escadron de poneys pastel pour détruire la flotte Wraith (note aux écrivains potentiels : si vous me pondez un truc pareil, c'est promis, je lis et je commente !).

How SGA should have ended...
Fic à prendre au 23ème degré, bien entendu.
Si les Nations Unies avaient envoyé un poète en même temps que le contingent millitaristo-scientifique lors de l'expédition Atlantis, nul doute que Lantia lui eu inspiré ses plus beaux vers, ne serait-ce que par la couleur de son ciel, d'un bleu tout quoique pas exactement sauf terrien.
Toujours est-il que dans le chef-d’œuvre de verre et d'acier flottant au cœur de l'océan planétaire, personne ne s'intéressait aux nuances colorimétriques du ciel, leurs préférant les artefacts technologiques anciens – dans tous les sens du termes, d'ailleurs. Surtout en cette belle journée marquant les quatre ans et onze mois de la présence terrienne dans Pégase, puisque qu'un élément des plus imprévus venait de se produire, plongeant le personnel de la Cité dans un état proche de ébahissement.
« McKay, qu'est ce que vous avez encore fichu ?! M. Woolsey, actuel responsable de l'expédition n'avait pas attendu une seule seconde pour accuser le génie surcaféiné.
- Mais, c'est pas moi ! S'insurgea le scientifique, pianotant frénétiquement sur une console de contrôle d'une main et buvant son café de l'autre. On dirait que l'on vient de perdre toute influence sur quoi que ce soit ! Comme si... quelqu'un, ou quelque chose venait de prendre le contrôle de la Cité !
- Peu importe, débrouillez vous, mais je veux que tout revienne à la normale dans l'heure !
- Attendez, intervient le plus haut-gradé à trois millions d'années-lumières à la ronde, le ténébreux, le Mister Ray-ban-sourire-colgate, le colonel Sheppard ; qu'est ce qui peut causer ça ?
- Et bien, par ordre de probabilité, on a des Asurans rescapés, un virus Wraith, un ennemi inconnu et trans-dimensionnel , et une IA ancienne multimillénaire mégalomane qui ne vient d'être réactivée aujourd'hui seulement à cause d'agissement d'une autre IA cachée dans une autre galaxie, et qui manipule tout le monde des des plans tordus à trois cent vingt-sept niveaux.
- Va pour les Wraiths.
- Ça paraît plus logique.
- Je trouve aussi. »
C'est ainsi que ce qui aurait pu être une journée aussi banale que les autres – autant que puisse l'être une journée quand elle est scénarisée par certaines personnes que j'éviterai de nommer parce que je suis quelqu'un de discret et élégant – devient vite une situation de crise. Les téléporteurs hors d'usages, des couloirs dont l'existence même avait été oubliée retrouvaient une nouvelle jeunesse, tandis que la salle de la Porte et la salle de contrôle étaient le occupées par les scientifiques les plus brillants, les dirigeants les plus... dirigeants, mais aussi quelques militaires qui n'avaient visiblement rien d'autre à faire.
« Non, non, non, ce n'est pas parce que vous avez résolus toutes les énigmes de Professeur Layton sans utiliser les indices que cela fait de vous quelqu'un de qualifié pour trouver le code qui nous paralyse !
- Attendez, qui a parlé de code ?
- Ben, vous êtes pas au courant mon colonel ? Le virus Wraith a un sous-programme de protection, et on peut pas vider la corbeille avant d'avoir tapé un code !
- Boaf, on parle des Wraiths là... Ça doit être ''12345'' ou un truc du genre...
- C'est ni ça, ni ''azertyuiop'', on a testé.
- Mince, c'est qu'ils progressent, les bougres
- Je ne vous le fait pas dire. »
Le chercheur canadien se remis à l’œuvre, essayant toutes les combinaisons qui lui passaient à l'esprit. Jusqu'à ce qu'il remarque quelque chose sur son écran. Une petite icône. Un fichier associé au virus.
« ''Lisezmoi.txt''. Je retire ce que je viens de dire, en fait, ils ont pas changés.
- Bon, ben, ouvrez ! »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Des lignes commencèrent à défiler à l'écran, vantant les capacités d'un certain Wraith dont le nom serait strictement intransmissible, et que nous allons nommer Jean-Hubert pour faciliter les choses, dans le domaine de l'écriture de programmes plus ou moins intelligents de type virusartoires, ainsi qu'une prière de contacter son revendeur si ledit programme ne donnait pas entière satisfaction.
« Ca ne nous avance pas vraiment, là.
- Et le revendeur ? On nous donne une adresse, là. On pourrait aller voir ce qu'il s'y passe !
- Et bien, au point où on en est...
- Je prends ça pour un oui. M. Woolsey ? »
L'intéressé se contenta de donner son accord. Il faisait en effet parti d'une longue lignée de responsables attentistes dont le seul rôle consistait à dire ''oui'' aux requêtes de son équipe phare, sachant que même s'il refusait, cette dernière allait quand même le faire. Lignée débutée il y avait presque dix ans en la personne du général Hammond.
C'est ainsi que quelques minutes plus tard, à bord d'un Jumper lévitant devant la Porte...
« Je vous l'avais dit.
- Oui, bon, ça va, j'avais oublié que ''La Cié n'est plus sous notre contrôle'', ça incluait aussi la Porte !
- Mais du coup, on fait quoi ?
- Ben... On y va en stop ?
- Pas bête. Le Dédale est dans le coin, non ?
- On vous a jamais parlé de sarcasme, ou quoi ?
- De... ?
- Laissez-tomber. »
Encore plus tard, à bord du fleuron de la technologie esthétiquement de luxe, comprenant même un court de tennis vitré en guise de pare-brise ainsi que des canons plasma d'une portée de dix kilomètres (Oui ma bonne dame ! Dix kilomètres ! On n'arrête pas le progrès ! Et en plus, pour trois achetés, on vous offre un Asgard grincheux!), filant à une vitesse plus ou moins irréaliste dans un couloir hyperspatial bleu (là aussi, un bleu qui n'avait rien de terrien. Ni de lantien, d'ailleurs.)....
« Dites, c'est encore loin ?
- McKay, vous voulez bien arrêter de vous plaindre ne serait-ce que deux secondes ? Tenez, allez prendre un café !
- Vous plaisantez, j'espère ? Un café avec moins de trois cuillères à café de café par goutte d'eau déshydraté comme celui que sert le distributeur du vaisseau, peut-être ?!
- McKay, j'ai un citron sur moi, et j’hésiterai pas à m'en servir !
- Bon, bon... Je disais juste que pour un voyage de cinq cents années-lumière, on mettait pas mal de temps.
- Mais ne vous en faites pas, le colonel Caldwell nous aurait prévenu si quoi que se soit allait mal... »
Justement, pile au moment où Sheppard déclarait ceci, une annonce se fit entendre dans le réseau radio général :
« Allô allô, ici votre colonel qui vous parle. Si vous vous penchez sur la droite, vous pourrez remarquer que notre moteur droit est en feu. Nous vous conseillons de remonter vos sièges et de relever vos tablettes, parce qu'on risque d'avoir un atterrissage difficile. »
En effet, au même moment, sur la Passerelle...
« Colonel, Colonel ! Un vaisseau Wraith ! Il nous a pris en chasse ! Il nous tire dessus !
- J'avais vu, merci !
- Il faut que l'on sorte d'hyper !
- Quoi, parce qu'en plus ils nous tirent dessus depuis l'hyperespace ?!
- Ben, vous savez, pour compenser le fait d'avoir le vaisseau le plus puissant de l'Univers Connu, Inconnu et Étendu, il faut bien que nos ennemis s’améliorent un peu...
- Certes. Bon, sortez d'hyper ! »
Dans une bouffée de particules tout sauf communes, le 304 revint dans l'espace conventionnel, où il fut accueilli par un grand nombre de vaisseaux Wraiths. Un grand nombre, pour l'univers stargatien. Enfin, trois croiseurs, quoi.
« Mon dieu nous sommes perdus !
- Feu à volonté ! Ne lésinez pas sur la marchandise, tirez les missiles au moins trois par trois !
- Vous... Vous... Vous êtes sur mon colonel ?
- FEU ! »
Bien évidement, le vaisseau terrien s'en tira sans dommages. A part un moteur droit en feu. Point de détail.
…
Quoi ? Non, je vais pas vous décrire la bataille, c'est que ça coûte cher tous ces FX !
…
Bon, d'accord...
Des pots de yaourt (attachés à de petits élastiques transparents permettant aux vaisseaux de plastiques de voguer avec la grâce de l’albatros) dansent devant le fond vert ou bleu du studio.
Mais attention ! Pas très loin au dessus arrive le vol en rang serré de l’unique vaisseau terrien, un énorme baril de poudre blanche recyclé pour faire des économies et se faire un super gueuleton en fin de saison. Dans une débauche grandiloquente de pétards de fête foraines et de lego pour faire croire que des pièces de vaisseau s’éparpillent dans l'espace, les rayons lasers dessinés à la main déchirent le néant éthéré tels des novas linéaires (C'est fou ce qu'on peut faire avec des stabilos de nos jours). Le capitaine du Dédale, adoptant une stratégie d'une subtilité à faire pâlir une frappe chirurgicale étatsunnienne, décide de foncer dans le tas, tirant dans tous les sens sur des patates moisies qui figurent à merveille les vaisseaux Wraiths. Sprotch ! Sprotch ! On a gagné ! Comme ce n'était absolument pas prévisible du tout !
Malencontreusement pour nos héros, le moteur droit est toujours en feu, et le vaisseau est obligé de se poser en catastrophe sur une planète habitable qui passait par là. Bien évidemment, ce fut l'équipe de Sheppard qui se chargea de prendre un Jumper et d'aller voir ailleurs ce qu'il s'y passait.
Il se retrouvèrent bien vite devant le seul point d'intérêt de la planète (à vrai dire, la seule chose à voir sur cette planète, c'est une forêt de pins.), une caverne aussi glauque et humide qu'obscure et faite en papier mâché.
Les quatre membres de l'équipe entrèrent, lampe au P90. A l'exception de Mckay, bien sûr, qui se tenait derrière armé d'une lampe torche.
« Mais qu'est ce que c'est que bordel ?
- Ceci, mon colonel, c'est une porte. En bois. Avec une poignée. En métal.
- Sans rire ? Je veux dire, qu'est ce qu'elle fait ici ?
- Et si on l'ouvrait, proposa le quota de féminité obligatoire pour être diffusé ?
- Bonne idée ! »
Un grincement de porte plus tard, ils déboulèrent dans une salle qui contrastait nettement avec le reste de la caverne, puisqu'elle était éclairée, sèche, et en béton armé peint amoureusement à la main par une armée de petits chinois clandestins sous-payés. Un ordinateur ronronnait au fond de la pièce.
« McKay ?
- Oui, oui, j'y vais.... Alors... Qui êtes vous ?
- Pardon ?
- C'est ce que demande l'ordinateur...
- Laissez moi faire. »
Le colonel se rapprocha de l'écran.
Qui êtes vous ?
- Un terrien.
Que voulez-vous?
- Euuuuuh... Libérer Atlantis du virus des Wraiths ?
Avez-vous un plan?
- Possiblement...
Oh. De toutes façons, notre Scénario prend en compte votre plan.
- P-P-Plaît-il ?
Peu importe votre opinion, larve insignifiante. Notre Scénario vous est supérieur.
- Mais qu'est ce qu'il lui prend ?
Vous ne pouvez lutter.
- Ah ouais ? Et si je te dis que notre Plan prend votre Scénario en compte ?
Alors notre Scénario prend votre Plan qui prend le Scénario en compte. Ce dernier est auto-récursif. Je suis trop fort.
- C'est vrai. ment. phé. no. mé. nal.
Scénario qui prend en compte le Plan. Qui parle du Scénario. Qui traite du Plan. Celui à propos du Scénario. Qui est au courant du Plan. Celui du Scénari-i-i-i-i-iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
- Ca y est, elle a pété les plombs...
Désolé, l'application a quitté inopinément le système suite à une erreur numéro 72, veuillez redémarrer l'ordinateur.
- Bon, on s'en va.
- Attendez, j'aimerai vérifier quelque chose...
- Bon, mais vite, alors...
Krrrrrr.. spritchbziouuuu bipbipbip brrvvvvbrvvvvbrvvv krrchchchctrch
- McKay ?
- Oui, oui, je me dépêche !
Plan d'urgence Confrérie activé. Merci de retirer toutes les bananes du champ d'action.
- McKay ?!!
- Bon, c'est très simple, j'ai trouvé ça qui traînait dans la corbeille, en fait, ça active une onde subspatiale à dimension coplanaire à envergure semi-variable par condensation hyperelliptique à fusion tiède thermo-acoustique par extension spatio-entropiquo- enthalpique à deutérium protoenrichi par résonance inertielle à fission vortexialle électro-distendue interisotopique.
- Heu ?
- En gros, ça attire toooooooooooooooooooooooooooooous les Wraiths de Pégase ici, et ça utilise... l'arme secrète pour les annihiler.
- Y'a un truc comme ça qui existe ?!
- D'après ce post-it, c'est un Ancien nommé Deusexmachinaus qui l'a créé.
- Je vois...
- Vous voyez ? Mais, moi aussi je vois ! Tout le monde voit ! Enfin, sauf ceux qui voient pas. Parce qu'ils peuvent pas voir. Vous voyez ce que je veux dire ?
- ... »
Quelques heures plus tard...
« Ah, d'après les capteurs, on soixante-trois Ruches, cinq cents soixante-treize croiseurs et trente mille deux cent quarante douze darts en orbite.
- Outch... J'espère qu'il y' a vraiment une arme secrète...
- Je l'espère aussi... »
Alors que toute la Flotte Wraith orbitait en se demandant ce qu'ils fichaient ici, et aussi en se disant bonjour, parce que dix mille ans sans se voir, ça en fait des choses à raconter ; des portes blindés s'ouvrirent au milieu de l'unique clairière de la planète, et en sortit la plus terrifiante... la plus truculente... grandiloquente... grandiosement improptueuse... modestement improbable... des armes secrètes.
« Mais ? MAIS ?
- C'est moi où on dirait une ?
- Non, ça ne peut être...
- Pourant, on dirait vachement que..
- C'est bizarre, on dirait un cheval avec une corne au milieu du front, intrvint Teyla.
- Quoi, vous n'avez jamais entendu parler de licorne ?
- De ?
- Point de détail. Elle est accompagnée par quoi, exactement ?
- C'est des poneys, non ?
- Violets, en plus ?
- Non... Pire... Pastels.
- Oh. Mon. Dieu.
- Je ne vous le fait pas dire... »
Alors que l'escadre équestre fonçait à toute allure vers la stratosphère (parce que, oui, au point où on en est, elles volent, en plus), la meneuse de troupe, l’unicorne, se mit à crier quelque chose. En langage licorne. Heureusement pour vous, on a investi dans un traducteur universel. Bande de petits veinards.
« STARLIGHT.... BREEEEEAAAAAAAAAAAAAAAAAAKEEEEEEEEEEEEEEEEEEER ! »
Un rayon d'énergie plus ou moins pur surgit alors de la corne de la – pauvre ? - bête, filant à une vitesse qui frisait celle de la lumière par valeurs positives vers l'armada Wraith. Pendant ce temps, les huits poneys pastels qui accompagnait se mirent à tourner de plus en plus vite autour d'elle, chaquant créant une sorte de grand rayon bleu.
« Ion Cannon Activated » (Oui, on a pas le budget pour le traducteur Poney-Français)
C'est donc une véritable débauche énergétique qui s’abattit sur les extraterrestres, les pulvérisant tous d'un seul coup, par la magie des réactions en chaîne.
« Ça... ça.... ça... ça a marché ?
- On dirait, oui...
- Wooohoooo ! On a gagné ! »
C'est donc dans l’allégresse la plus totale que se termina la journée qui avait pour le moins mal commencée. Le contrôle sur la Cité était de nouveau total, on avait fait livrer du Champagne depuis la Terre, et un escadron de poneys pastels décoraient le ciel bleu (mais toujours pas d'un bleu terrien) d'arc-en-ciel de toutes les couleurs... ben, de l'arc-en-ciel.
FIN.