Invasion

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sev
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Invasion

Message non lu par sev »

Voilà ma nouvelle fan fiction, je l'ai intitulée "Invasion". Ca dévoile plutôt bien le concept, je vais essayer de créer une ambiance intéressante et inédite. :)

Voilà le prologue.

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C’était une chaude nuit d’été, sur Terre, John était en permission. Allongé dans l’herbe il savourait son premier congé sur Terre après des années de services sur Atlantis. Il ne l’avait pas volé. Ce qu’il avait vécu là-bas était incroyable, ce qu’il avait accompli l’était tout autant. Il ne regrettera jamais ce jour où l’ordre lui avait été donné de conduire un général dans le sud de l’antarctique. C’était le début de tout, il s’était assis sur cette chaise alien, la semaine suivante il était dans une autre galaxie. Malgré tout ce qu’il avait vu et ce qu’il lui restait à voir, il appréciait cette nuit d’été, allongé dans son jardin une bière à la main. Il l’appréciait.

Ce calme il en avait profité deux jours, c’est la troisième nuit que tout bascula. C’est là qu’il arriva, dans son énorme voiture noire, ce messager de l’apocalypse. Cette nuit là en effet un officier de l’Air Force se pointa chez lui. Il ne prit même pas une bière.

- Désolé, jamais pendant le service.
- J’avais oublié, excusez-moi, se moqua John.
- Vous n’êtes pas en perm depuis si longtemps que ça.
- Vous aviez quelque chose à me dire je crois, l’interrompit John.
Il n’avait pas l’intention de plaisanter toute la nuit avec son subordonné malgré sa bonne humeur.
- Le général Landry vous demande, informa l’officier. C’est urgentissime ! Vous devez m’accompagner au SGC sans tarder.
- Le général à d’autres hommes, je suis en permission et j’estime l’avoir méritée.
L’officier changea soudainement d’attitude, il se pencha sur John.
- C’est toute la planète qui est en danger, alors allez chercher vos affaires et montez dans la voiture, dit-il d’un ton autoritaire.

John voyait bien que c’était sérieux, il rassembla quelques affaires et monta dans la voiture, une heure après il entrait au SGC.

- Vous voilà, colonel, remarqua Landry. Désolé de vous avoir supprimé votre perm mais nous avons une alerte rouge.
- De quoi s’agit-il ?
- L’Odyssée à repéré un large objet qui se dirige en ce moment même vers la Terre, dit Landry. Impossible pour le moment d’obtenir des détails avec un radar mais le Phénix est partit à sa rencontre, il ramènera d’ici une heure des résultats d’analyse plus approfondis.
- Dans combien de temps il sera ici ? demanda John.
- Un jour et demi environ, répondit Landry. Si sa vitesse ne varie pas bien sûr. J’aurais préférer attendre le scan du Phénix mais le Président va décréter l’état d’urgence, étant donné qu’on n’arrive pas à entrer en contact avec eux la menace est réelle.
John voyait bien que la situation était plus que préoccupante, il allait devoir reprendre bien vite le service.
- Toutes les forces navales ont prit la mer, et l’aviation militaire va décoller quelques minutes avant l’arrivée de l’engin hostile, on essaye de préciser les calculs, expliqua Landry. Pour les forces au sol tous les bataillons sont réquisitionnés, les compagnies se dispersent déjà dans tout le pays et les gouvernements européens ont été prévenus du danger.
- Si ça se trouve les faisceaux asgards seront suffisants pour les stopper, dit Sheppard.
- C’est optimiste, bien sûr on l’espère tous après tout on ne connaît personne qui pourrait nous envoyer un unique vaisseau avec l’espoir de plier nos défenses, reconnu Landry. Mais c’est justement l’inconnu qui nous fait peur…

- Monsieur le Phénix a quitté l’hyperespace, informa Walter, le technicien en chef. Ils commencent le scan et les tentatives de contact.
- Tenez-moi informés, le colonel et moi montons dans mon bureau.

Landry amorça un mouvement, il se dirigeait vers l’escalier, John sur ses tallons. Il posa le pied sur la première marche, et Walter lui annonça la mauvaise nouvelle.

- Monsieur ! … on a perdu le contact avec le Phénix, dit Walter.
- Ouvrez un canal, ordonna Landry.
- J’essaye mon général, le Phénix n’apparaît plus sur aucun indicateur ! Se lamenta Walter. Le vaisseau inconnu s’est immobilisé quelques secondes, il vient de reprendre de la vitesse… Il sera là dans 24h mon général.

John plongea son regard apeuré dans celui de Landry.

- Ils n’ont pas pu détruire un de nos 304 si facilement, affirma t-il. Sérieusement se sont les vaisseaux les plus puissants de la galaxie !
- Contentez vous des faits, colonel ! Ordonna Landry d’une voix ferme. Le vaisseau ennemi a quitté l’hyperespace le temps de détruire le Phénix et il est repartit sans problème. Il faut prévenir le Président.

Landry monta dans son bureau, à toute vitesse, il saisit son téléphone rouge et appela le Président. Une heure plus tard il redescendit en salle de contrôle, Sheppard et les autres l’attendait.

- Messieux le Président a déclaré l’état d’urgence, informa Landry. Nous sommes en première ligne, toute la défense du pays sera coordonnée à partir d’ici. Walter je veux que vous imaginiez un premier plan de défense, les autres organisez tout pour être le plus efficace possible, je veux que vous formiez des groupes.

Tout le monde se mit au travail, les nouvelles circulèrent dans toute la base.

- Colonel on vous affecte sur l’Odyssée, informa Landry. Si le Phénix ne revient pas il sera notre seule ligne de défense spatiale.
- Le Dédale et l’Apollo ?
- Dans Pégase, ils ne seront pas de retour avant des semaines, hélas. Et comme le pont intergalactique est brisé, nous ne pouvons pas prévenir Atlantis de notre situation critique.

Walter s’immisça dans la conversation.

- L’Apollo est sur le chemin du retour, si on émet notre message avec suffisamment de puissance ils le capteront peut-être et se serviront des portes du pont pour prévenir le colonel Carter.
- Faites, ordonna Landry. Mais même si ils sont au courant ils ne pourront pas nous aider beaucoup.
- L’Avant Poste des Anciens en Antarctique ? demanda John. Il y a du monde sur place ?
- Il n’y a plus assez de drones, au mieux on pourrait détruire un hatak. Le ZPM a été transféré en zone 51 pour des expériences sur les champs de force.
- Justement des champs de force on va en avoir besoin, dit John.
- Le responsable du projet « Shield » vient me briffer sur leurs dernières créations dans quelques minutes, vous n’aurez qu’à en être colonel, dit Landry. Walter je vous invite aussi.

Et dix minutes plus tard, John se retrouva en compagnie du général et de Walter face à un savant fou assisté par deux jeunes diplômés, qui tenaient les documents et chargeaient les diapositives. L’exposé ne devînt intéressant qu’au bout d’une demi-heure.

- Voilà le prototype dont je vous ai parlé général, dit le savant de sa voix aigüe.

Les plans d’un générateur de bouclier très massif apparurent sur l’écran.

- Alimenté par un ZPM tel qui l’est actuellement, ce générateur est capable de protéger un tiers de la surface de la Terre contre des tirs d’une puissance équivalente à celle des faisceaux asgards.
- C’est impressionnant comme performance, reconnu John.
- Nous nous sommes appuyés sur les banques de donnés asgard et lantienne, avoua le savant. Ca a été très enrichissant et surtout très productif.
- Je vais parler de cet engin au Président, politiquement couvrir un tiers de la planète et abandonner le reste du monde passera mal, nous devons lui en parler, décida Landry.
- J’y avais pensé bien sûr ! s’écria le savant. Une solution consisterait à placer le générateur en Arctique, ainsi nous optimiserons le nombre de pays protégés. Le notre restera intégralement couvert évidemment…
- Merci, je vous laisse présenter vos gadgets au colonel et à Walter, je téléphone sans délais au Président.

Landry se leva et alla dans son bureau en claquant la porte. Le savant lui posa sur la table une grenade bleutée, plutôt lourde et parfaitement ronde.

- Cette grenade forme un bouclier de protection très efficace sur une faible surface, expliqua t-il. Normalement les équipes SG s’en équiperont dès que la production en série aura commencé, pour le moment nous avons un stock réduit à quelques centaines d’exemplaires.

Le général Landry sortit de son bureau alors que John inspectait avec curiosité la nouvelle grenade.

- Votre générateur a été transporté en Arctique, informa t-il. On vous y envoi avec vos assistants et vos notes pour le configurer correctement.

Le savant n’eut pas le temps de répondre, lui et son matériel furent téléportés en un instant.

- Qu’à décidé le Président ? Demanda John.
- Le bouclier couvrira l’Amérique du nord et l’Europe, Russie occidentale comprise, résuma Landry. Le vaisseau ennemi sera sur notre orbite dans une vingtaine d’heures, colonel. Vous devriez rejoindre l’Odyssée.
- Je monte à bord tout de suite.
- Pas d’héroïsme surtout, ordonna Landry. Colonel ne déconnez pas, même si je refuse de perdre complètement espoir, ces gens là ont prouvé qu’ils pouvaient détruire un 304 sans trop de problème…
- Davidson se tiendra près à nous évacuer si nécessaire.

John contacta alors l’Odyssée, il fut téléporté à bord. Directement sur la passerelle de façon à gagner du temps, le colonel Davidson était enfoncé dans le fauteuil de commandement. Il salua Sheppard.

- Merci colonel, ravi d’être à bord, dit John.
- Je vous ai réservé le siège du pilote, dit Davidson.

John s’installa à gauche du commandant. Sur son ordinateur il avait accès à tous les systèmes du vaisseau, bien entendu les armes et les boucliers dont ils risquaient d’avoir besoin.

- J’ai le vaisseau hostile sur les détecteurs, on dirait qu’ils ont forcé l’allure, dit John. Moins de vingt heures avant leur arrivée.
- Veillez à ce que les armes à faisceaux soient opérationnelles, ordonna Davidson. Vu ce qu’ils ont fait au Phénix nous tirons dès leur sortie d’hyperespace.

John fit une grosse vérification système avec l’aide du commandant, puis il alla dormir un peu. Quand il se réveilla il ne restait que quelques heures avant l’arrivée du vaisseau hostile, qui fonçait vers la Terre avec on ne savait quelle intention. John avait peur bien sûr, chacun avait peur d’autant plus qu’il ne s’agissait apparemment pas d’une civilisation connue. Et le Phénix restait introuvable. Les apparences étaient contre ces visiteurs, même si John aurait préféré pouvoir garder espoir qu’ils soient pacifiques…

- Le vaisseau ennemi sortira de l’hyperespace dans une minute monsieur.
- On se tient prêts, ordonna Davidson. Chargez les armes et levez les boucliers. Prévenez le SGC, qu’ils mettent les dernières forces en état d’alerte.

A la surface le Président s’était réfugié au SGC pour coordonner les armées américaines.

- Ouverture de la fenêtre hyper-spatiale !

Un énorme vaisseau, au moins trois plus gros que l’Odyssée, apparu sur l’orbite terrestre. Il ne ressemblait à rien de connu.

- Tentez d’entrer en contact avec eux, ordonna Davidson.
- Les systèmes ne répondent pas, déplora John.

Tout un coup le courant se coupa, le vaisseau se retrouva plongé dans le noir, privé de défense. Alors que tout le monde s’affolait le vaisseau fut fortement secoué, John fut précipité vers la porte de la passerelle. Un corps lui tomba dessus, il le repoussa et avança à l’aveugle dans le couloir, à demi levé. Une explosion se fit entendre, il rampa et tomba au niveau inférieur par une grille d’aération ouverte par les vibrations et les tremblements, qui secouaient encore le vaisseau. A ce niveau au moins il y a avait de la lumière : les flammes dévoraient le couloir ! John se précipita, heurta des gens anonymes voués à la mort. Il alla dans le hangar et monta dans un F302. Ce chasseur représentait sa seule chance. Il décolla en traversant un mur de flammes, derrière lui l’Odyssée flambait.

Il explosa une minute plus tard, le vaisseau ennemi avait de nouveau tiré dessus. John ne fut pas épargné, son chasseur en flammes tomba dans l’atmosphère, il n’avait plus aucun contrôle.

Le bouclier censé protéger l’essentiel des pays ne s’était pas levé, le vaisseau ennemi amorçait sa descente.

L’invasion commençait.

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:ninja:
EvilLoki
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Re: Invasion

Message non lu par EvilLoki »

Très interessant comme début, mais j'attends la suite pour me faire une opinion définitive. En tout cas une invasion sur Terre est une très bonne idée ( je vais pas dire le contraire vu que j'ai plus ou moins la même idée pour ma fic).


Un petit détail me gène mais ce n'est pas très grave en soit.
CITATION Walter je veux que vous imaginiez un premier plan de défense
Depuis quand c'est à Walter de faire ça. :blink:

Mais à part ça, bon début avec du suspens.
It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
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I am the captain of my soul.

SGU m'a tuer
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Re: Invasion

Message non lu par sev »

Oui Walter c'est pas un expert, mais au final il a pas imaginé grand chose, j'aurais peut-être dû retirer cette phrase. ;) C'est un détail.
Larent
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Re: Invasion

Message non lu par Larent »

trés bien comme ta premiére fic

mais tu abandonne l'autre ? car j'ai bien acrocher a l'histoire
sheppard26
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Re: Invasion

Message non lu par sheppard26 »

Décidément, on va dire que je dis que ça sur ce site mais elle est où la suite??? Elle est trop bien cette histoire, ce serait dommage de pas la finir.
Prêt pour un choc émotionnel intense??
Capitaine Antoine "Walk'n" Marchelli

Les belles sont rarement libres, et les libres rarement belles.
Capitaine Sébastien « Fahrenheit » Vallois
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