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Pas de désir de publication pour le moment. Et sans doute pas avant d’avoir achevé le troisième tome… Après ? Chaque chose en son temps. Il faut d’abord que j’arrive au bout de ce que je souhaite écrire. Et pour l’instant, j’ai déjà un travail. Donc on verra plus tard… en fonction de réception de la nouvelle mouture.Sinon, voici quelques infos :
Je garde le concept des dieux, mais pas celui des goa’ulds. Les dieux seront plus proches de l’idée qu’en donne la mythologie : des créatures anthropomorphes qui ne sont pas régies par le même sens moral que les humains. Ils restent donc trompeurs, batailleurs, caractériels pour certains, charmeurs pour d’autres… Ils sont aussi polymorphes ou, du moins, ont un pouvoir d’illusion sur certaines espèces.
En ce qui concerne Ba’al, je ne me sépare pas du personnage mythologique. Il devient Baal, et est plus proche du héros du Cycle de Baal (dont son histoire dans L’Ombre du Passé est déjà plus ou moins inspirée) et des déclinaisons qui apparaissent dans la mythologie et la religion.
Todd n’est plus non plus le personnage de Stargate. Il devient l’un des derniers représentants d’une autre espèce anthropomorphe légendaire. Ici encore, j’ai choisi de m’appuyer sur la mythologie (celtique et nordique) ou sur des références BD et ciné (Elfes et diverses créatures du bestiaire de Del Toro – Rien de moins !!) plutôt que sur la figure archétypale de la fantasy, encore que… certains éléments de celle-ci m’ont semblé utiles.
Concernant l’exploration spatiale et les Rencontres du Troisième Type. Je reviens aussi, d’une certaine manière aux sources : dans L'Origines de nos peurs, peu d’explorations ont eu lieu en vingt-cinq ans (âge du programme). Pas plus d’une vingtaine pour différentes raisons (notamment : risques physiques, problèmes liés à la santé mentale des explorateurs, désertion d’un scientifique, fuite d’un "collaborateur", "mauvaises rencontres", risques microbiens, etc. Quatre équipes se sont succédées (notamment à cause des risques physiques et psychologiques liés aux voyages et explorations spatiales). Évidemment, plus de SG-C, mais une Force liée au Conseil de Sécurité de l’ONU travaillant avec divers laboratoires de recherches. Plus de Portes non plus, mais un autre procédé expérimental. Ces changements ouvrent à des problématiques que je souhaitais explorer : Est-ce par qu’on peut le faire qu’il faut le faire ? Si oui, n’ouvre-t-on pas la boite de Pandore ? Ne risque-t-on pas de se brûler les ailes ? Etc.
Cela, le contexte SG ne me le permettait pas : au bout de quelques centaines de missions, rencontres du troisième type, batailles, … dans lesquels les personnages s’en sortent quasiment indemnes, et surtout donnent le sentiment que chaque mission en est une de plus, qu’ils vont sauver des vies, des mondes et protéger la paix… Difficile de faire autre chose. De plus, je n’avais rien à dire sur les figures emblématiques du SG-C qui n’avait déjà été dit dans l’un ou l’autre des épisodes, de l’une ou l’autre des séries de la franchise.
Je voulais créer des personnages qui doutent, qui ont peur… qui sont certainement un peu inconscients et aventuriers dans l’âme à la manière des premiers explorateurs spatiaux dans les années 60-70, voire des premiers explorateurs de terres encore inconnues. Avec L’Origine de nos peurs, j’ai la possibilité de développer ces aspects des personnages et de la recherche, de l’aventure, et d’aller vers des références telles que The Right Stuff (1983), de P. Kaufman / livre de Tom Wolfe, Fat Man and Little Boy (1989), de Roland Joffé (pour le conflit entre militaires / militaires et civils et les implications morales de la recherche) ou encore de The Abyss (1989), de James Cameron (pour la base militaire et ses aspects visuels plus proches de la station sous-marine que des stations spatiale ou orbitale de 2001, A Space Odyssey).