[Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

mewlantien
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[Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par mewlantien »

Bonjour à tous,

j'ai pour projet l'écriture d'une fanfic se déroulant juste après la fin de SG-1. Pour cela, il m'a été nécessaire de réécrire le final de SG-1 mais c'est aussi une forme d'essai avant de me lancer.

Je n'en dis pas plus pour l'instant, j'espère que ça vous plaira !

Edit : Intégralité de l'épisode en version finale disponible sous format PDF : ici.

Les deux premières parties ont été modifiées, disponibles sur la version PDF.



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SG-1 : 10x20 - La fin d'une ère

Partie 1/3 - Première version

Spoiler
L’Odyssée filait en hyperespace sous le bourdonnement monotone de ses moteurs. A son bord, le Général O’Neill errait tranquillement de pont en pont sans réelle destination. Les voyages en hyperespace étaient de loin l’une des choses les plus ennuyeuses qui soit mais c’était aussi l’occasion de se poser un peu, loin du stress de son travail sur Terre. Cette balade lui permettait de décompresser et il en profitait pour se questionner sur le but du trajet. Les Asgards ne sont décidément pas du genre à donner plus d’information que nécessaire. Enfin… c’était peut-être une occasion de revoir Thor.

Avec ses responsabilités, son nouveau grade et l’absence de mission sur le terrain, il n’avait plus eu l’occasion de le revoir et d’aller sauver l’univers en sa compagnie. Il pensa ensuite à Carter et à tous ceux qu’il voyait moins souvent qu’il le voudrait. En effet, seule cette dernière était présente pour cette mission. Mitchell et Teal’c étaient en mission en plein territoire Jaffa, tandis que Daniel et Vala s’affairaient à l’étude de ruines ‘’d’une importance capitale’’. Il reconnaissait bien là son ami, lui et son amour pour les cailloux. Il était un peu déçu qu’il ne l’ait pas accompagné mais Daniel avait réussi à garder Vala avec lui, ce qui en soit est beaucoup mieux pour la tranquillité du vaisseau.

Au final, bien que le vaisseau ne soit pas gigantesque, O’Neill se retrouva un peu perdu dans une zone de maintenance et n’eut d’autre choix que d’interrompre le fil de ses pensées afin de demander à un technicien le chemin le plus rapide pour la passerelle. Ce dernier fut tellement impressionné par le Général qu’il ne put s’empêcher de répondre avec une voix totalement paniquée, ce qui, bien entendu, fit sourire O’Neill. Finalement, il changea d’avis en chemin et choisit d’aller faire une inspection surprise à cantine.

Quelque temps plus tard, peu avant la sortie prévue d’hyperespace, O’Neill retourna sur la passerelle et opta pour une position confortable sur le fauteuil du commandant au détriment de son allure autoritaire. Au poste du pilote, à sa gauche, se tenait Carter qui le salua avec un air légèrement réprobateur et il lui rendit son salut, amusé. Le major à sa droite lui annonça la sortie d’hyperespace imminente et O’Neill se redressa, prêt à assumer son rôle. C’est à ce moment-là qu’il remarquât qu’il disposait d’une superbe vue plongeante sur Carter mais n’eut pas le loisir de pousser l’investigation plus loin.

- Mon Général, sortie de l’hyperespace dans 3…, 2…, 1…, maintenant.
La traditionnelle fenêtre d’hyperespace laissa place à l’Odyssée, enfin de retour en espace conventionnel.
- Je capte un signal, ce sont les Asgards, ils demandent la permission de monter à bord.
- Accordée.

Sitôt l’autorisation transmise, le flash caractéristique d’une téléportation Asgard laissa place à Thor, dans son fauteuil de commandement habituel. O’Neill le reconnut immédiatement malgré l’extraordinaire ressemblance avec ses congénères.

- Salutations terriens, soyez les bienvenus sur Orilla.
- Thor ! Ca faisait longtemps !
- O’Neill, je suis heureux de vous revoir.
- Et moi donc ! Alors, quel bon vent nous amène ?
- Le Haut Conseil Asgard souhaiterait faire une proposition à votre peuple, c’est pour cela que nous vous avons demandé en tant que représentant de votre race, précisa-t-il. Avec votre permission, et sans vouloir vous offenser, dit-il en regardant Carter et le reste des personnes présentes, je souhaite continuer notre conversation sur Orilla.
- Bien. Colonel Carter, prenez soin du petit pendant mon absence.
- Bien sûr mon Général.
- Je vous suis. Dit-il avec un léger sourire.

Aussitôt, il fut téléporté sur la planète, dans une salle relativement spacieuse et décorée avec goût… selon les critères Asgards.

- Nous sommes dans mes quartiers personnels. Normalement, nous aurions dû nous rendre directement devant le haut conseil Asgard mais je préfère éviter la voie diplomatique afin de gagner un temps précieux.

O’Neill ne sut trop quoi répondre mais ce n’était pas une mauvaise chose en soi. Il avait horreur des débats interminables où chacun voulait imposer son point de vue, débats généralement synonymes de migraine. Néanmoins, il ne parvenait toujours pas à comprendre le pourquoi du comment et s’apprêtait à répondre lorsque Thor rajouta :

- D’ordinaire, il est coutume aux terriens d’offrir des rafraîchissements pour instaurer un climat plus propice. Malheureusement, je doute que nos nutriments puissent remplir ce rôle avec efficacité.

O’Neill fut surpris. La formulation avait beau être maladroite, ce genre de principe fait partie des stratégies de négociation et il commença à s’inquiéter sérieusement. Cependant, il préféra jouer le jeu. Il se rappela rapidement les commentaires de Carter sur la qualité de leur nourriture et préféra jouer la sécurité de son estomac.

- Hum… Il doit y avoir des glaces à bord de l’Odyssée… Peut-être que vous pourriez en téléporter une ?

En guise de réponse, Thor manipula un galet et une glace à la vanille apparût sur ce qui s’apparentait à une table près d’O’Neill. Bien qu’il eut préféré un autre parfum, il la saisit avant de s’affaler sur une sorte de siège qui à sa grande surprise s’adapta à sa physionomie.

- Thor… cette situation est assez inhabituelle ; entre nous je veux dire…
- Oui. Malheureusement, aujourd’hui je suis tenu d’être le Commandant suprême et agir en tant que tel. La situation actuelle l’exige.
- Très bien, dans ce cas faisons vite ce que nous avons à faire puis que diriez-vous d’aller taquiner le poisson ?
Thor le regarda avec un air dubitatif mais fut satisfait d’avoir mis O’Neill à l’aise et se décida à entrer dans le vif du sujet.
- Je tiens à rappeler que vous êtes ici en tant que représentant de votre espèce et non de votre pays. Les décisions que vous allez prendre pourront engager tout votre peuple sur plusieurs décennies.
- J’en suis conscient.

A la base, le CIS souhaitait envoyer une foule de représentants mais les Asgards avaient bien précisé qu’une seule personne parlerait au nom de tous les terriens. Le choix s’était finalement porté sur O’Neill qui reçut les autorisations et l’autorité nécessaires. Il était maintenant (en théorie) en possession des pouvoirs le mettant à la tête du peuple terrien. Inutile de préciser que le CIS et bien d’autres eurent beaucoup de mal à accepter cette situation. Maintenant assuré de ce détail non sans importance, Thor reprit :

- Comme vous le savez, ces dernières années nous avons dû faire face à de nombreux problèmes, notamment les réplicateurs et, en parallèle, trouver une solution contre notre dégénérescence cellulaire.
- Si vous avez des problèmes de crabe, nous sommes prêts à vous aider.
- Les réplicateurs ont totalement disparus de votre galaxie depuis l’utilisation de l’arme de Dakara, n’ayez crainte. En réalité, c’est la résolution de notre problème physiologique qui est la raison de votre présence ici.
O’Neill pensa quelques instants que les Asgards pouvaient avoir besoin de la physiologie humaine pour leur survie et entre-imagina quelques créatures mi humaines mi asgard puis lança au tac-au-tac :
- Les Asgards reprennent du poil de la bête ?
- Notre espèce ne dispose pas d’une pilosité abondante… Après avoir échoué à remédier nous-mêmes à notre problème, nous avons cherché une aide extérieure et nous avons repris contact avec les Vanirs. Il s’agit d’un groupe d’Asgards ayant choisi de s’exiler dans la galaxie de Pégase il y a quelques milliers d’années. Pour être précis, c’est Hermiod qui a décelé leur présence lors des fréquents voyages du Dédale.
Nous avons donc rétabli le contact, et ils nous ont confirmé qu’ils ont trouvé le moyen de remédier au problème de la dégénérescence cellulaire en pratiquant des expériences interdites par le Haut Conseil une fois libérés de son autorité : de leur point de vue, la fin justifie les moyens. Nous avons finalement réussi à négocier la solution.
- Attendez… ce sont des Asgards, non ? Pourquoi devriez-vous négocier…
- Bien que nous appartenions à la même espèce, ils ont délibérément choisi de se séparer de nous, dit-il d’un ton agacé. A leurs yeux comme aux nôtres, nous sommes deux civilisations différentes n’ayant que notre physionomie comme point commun.
- Je vois…
- L’arrivée de la solution à notre survie a complètement changé notre vision de nous-même. Cela fait quelques décennies que nous nous sommes préparés à nous éteindre et maintenant nous avons à nouveau l’éternité devant nous. Nous devons nous préoccuper de notre avenir et c’est pourquoi nous nous sommes concertés longtemps avant de prendre notre décision : pour notre survie à long terme, le peuple Asgard doit prendre un nouveau départ.
- Vous voulez dire… tout recommencer à zéro ? Comme les Anciens ?
- Pas exactement, nous n’abandonnerons pas nos connaissances comme l’ont fait les Anciens. Les Asgards sont présents dans plusieurs galaxies mais nous sommes peu nombreux et très dispersés. Nous allons nous regrouper puis partir dans une galaxie naine éloignée et disparaitre de la scène de l’univers. Cependant, notre rôle en tant que membre de l’Alliance des 4 races nous incombe, entre autres, à pacifier les galaxies sous notre influence. Bien que les Goa’ulds ne représentent plus une menace, les Oris ont pris leur place et actuellement notre technologie seule ne peut pallier notre infériorité numérique. De plus, les réplicateurs ont totalement disparus de cette galaxie mais la lutte continue dans d’autres galaxies.
- Pour ce qui est des Oris, l’arme de Merlin leur a sacrément secoué les puces et en ce qui concerne les réplicateurs, le disrupteur a fait ses preuves…
- Il est vrai que les Oris en tant que tel ne posent plus de problèmes mais les prêcheurs continuent leur croisade et il convient d’y mettre un terme. Quant au disrupteur, les réplicateurs sont capables de s’y adapter. Bien qu’il suffise de modifier légèrement la fréquence pour le rendre à nouveau opérationnel, nous craignons qu’un usage intensif les amène à chercher à s’immuniser non pas au rayon lui-même mais à son fonctionnement. Imaginez par exemple l’implémentation d’un système de combinaison mécanique dans leur structure permettant ainsi la cohésion des blocs en toute situation, combiné avec un système de communication physique.
Voyant O’Neill légèrement perdu, il s’empressa d’ajouter : Les réplicateurs humanoïdes ont fait leur apparition peu de temps après que vous les ayez rencontrés et uniquement dans votre galaxie : auparavant, aucune arme ne leur était fatale car toutes les technologies évoluées se servent d’armes énergétiques, énergie qu’ils sont capable d’absorber. La création des réplicateurs humanoïdes est un pas vers la perfection qu’ils visent mais surtout une façon de s’immuniser contre le seul style type d’arme leur posant problème. Imaginez maintenant qu’il se passe la même chose avec le rayon disrupteur, nous serions totalement désarmés. C’est une chance que cette information soit restée confinée dans cette galaxie : les réplicateurs humanoïdes ont tendance à garder certaines informations, étonnamment la méfiance fait partie de leur programmation et ce, même envers leurs congénères.
- S’il vous est impossible d’utiliser le disrupteur, comment comptez-vous les vaincre ?
- Nous allons reproduire la stratégie que vous avez employée avec l’arme de Dakara. Les galaxies où nous combattons ne disposent pas de réseaux de portes des étoiles. Il convient donc de construire un réseau permettant de relayer le signal du disrupteur et ce, dans chaque galaxies afin de détruire instantanément la totalité des réplicateurs. Nous devons être extrêmement prudents et opérer dans la plus grande discrétion pour que jamais ils ne puissent avoir vent de notre stratégie. La mise en œuvre de ce plan nécessite l’intégralité de nos ressources. Nous ne serons donc pas en mesure de répondre à la menace Ori et nous devons également vaincre les Wraith.
- Il y a aussi des Wraiths dans les autres galaxies ?
- Non. Ils ne sont présents que dans Pégase. Afin d’obtenir la solution à notre dégénérescence, les Vanirs ont exigé des tributs technologiques mais aussi l’élimination de la menace Wraith.

O’Neill commença à avoir quelques doutes sur le bien-fondé de l’invitation Asgard. Il voulut approfondir la question des Vanirs mais se ravisa rapidement : on ne lave son linge sale qu’en famille. Devant le silence d’O’Neill, Thor enchaina :

- Nous vous avons demandé de venir ici même en tant que représentant de votre race pour une raison précise : l’Alliance Galactique souhaite accueillir les Terriens en tant que membre à part entière.
Cette fois ce fut la surprise qui tint coi O’Neill. Il comprenait maintenant où voulait en venir Thor. Pour leur départ en retraite, les Asgards devaient faire le ménage avant de partir puis assurer la présence d’une relève efficace. Cependant, la vraie question était de savoir ce que voulaient les Asgards dans l’immédiat. Vu l’état actuel des choses, il ne pensait pas que la Terre soit en mesure d’entrer en guerre ouverte avec les Wraith et les Oris simultanément et encore moins de gagner.

- C’est très… flatteur, Thor mais c’est impossible : c’est bien au-dessus de nos moyens.
- L’entrée dans l’Alliance présente certes des obligations mais aussi des avantages. Si vous acceptez, nous vous donnerons les moyens qui vous font défaut.
- Par ‘’moyens’’, vous voulez dire…
- L’intégralité de notre savoir, de notre armement, notre culture et notre histoire sera votre. Le Haut Conseil, au nom de tous les Asgards, vous considère comme nos dignes héritiers.

Thor omit volontairement de mentionner le cheminement de cette considération. En réalité, il avait proposé quelques mois plus tôt de léguer aux Terriens leur savoir quand leur heure arriverait et bien que réticent, le Haut Conseil avait approuvé par manque d’alternative. Lorsque la fin programmée de leur espèce eut disparu, l’idée de Thor fut réduite à l’installation de nouveaux boucliers pour éviter aux terriens la destruction de leurs rares vaisseaux face aux Oris. La donne changea à nouveau lorsque le souhait d’un nouveau départ parcourut le collectif Asgard : ils devaient s’acquitter de leurs tâches pour pouvoir se retirer. Pour cela, l’idée fut de faire entrer les Terriens dans l’Alliance Galactique (un choix par défaut dû à l’absence de candidats) et de leur octroyer l’avancement technologique nécessaire à l’accomplissement de leurs devoirs en tant que membre en échange de l’élimination des Wraiths. De cette façon, les Asgards, épaulés par les 3 autres races, pourraient également garder sous contrôle les Terriens et endiguer tout futur débordement dû à leur fulgurante montée en puissance. Thor n’adhérait pas vraiment à l’hypocrisie de la situation mais c’est le résultat qui importe. Il reprit :

- Bien que vous soyez une race extrêmement jeune, vous avez prouvé ces dernières années que vous êtes à même de devenir la 5e race. Cependant, une telle position implique des responsabilités à l’échelle galactique. Bien entendu, nous vous guiderons dans votre tâche.

O’Neill marqua une pause. Ce n’était pas du tout ce genre de décision à laquelle il s’était préparé. Il devina l’intention des Asgards et ses conséquences. D’après les informations dont il disposait sur l’Alliance Galactique, en outre une coopération entre les 4 races, leur rôle était d’assurer le maintien de la paix. Devenir le peuple protecteur de la galaxie ce n’était pas rien, sans parler que dans l’immédiat ça signifiait mener une guerre ouverte envers les Wraiths sur Pégase. En revanche, la technologie Asgard ouvrait une infinité de possibilités pour la Terre, fini les problèmes mondiaux tels que la famine ou encore les maladies incurables et, pourquoi pas, la construction de vraies colonies interplanétaires. Cela impliquait aussi la révélation du programme Porte des Etoiles à la population et l’unification de tous les pays sous une bannière commune. D’énormes complications commençaient à poindre et tandis qu’il pesait le pour et le contre, Thor attendait patiemment. Il se demandait qu’elle allait être sa décision. Pour y avoir pensé bon nombres d’heures, il n’avait finalement pas réussi à anticiper la réaction du Terrien. L’attente fut donc sa seule option. Après ce qu’il lui semblât des heures, O’Neill finit par se décider.

- Dans l’éventualité où, au nom de la Terre, j’accepterai, quelles seront nos obligations en tant que membre de l’Alliance ?
Pour Thor, ce fut un immense soulagement.
- Pour faire simple, vous devrez maintenir la paix dans les zones sous votre influence, à savoir la voie lactée et la galaxie de Pégase si vous souhaitez vous y développer. Les membres de l’Alliance partagent une partie de leur savoir et de leurs ressources, selon la situation de chacun, et nous devons respecter une certaine ligne de conduite. Je peux vous fournir la traduction du traité original ayant scellé l’Alliance entre les Anciens et les Furlings, traité ayant été adopté ensuite par les Nox et les Asgards.
- Merci.

Un hologramme apparut devant O’Neill qui s’y intéressa immédiatement. Le fond ressemblait à un vieux socle en pierre sur lequel étaient gravés des symboles caractéristiques des Anciens tandis qu’au premier plan la traduction en alphabet bien compréhensible semblait l’inviter à être lue. Bien qu’il prit le temps de tout relire plusieurs fois, il ne lui fallut que quelques minutes pour se tourner légèrement vers Thor afin de lui faire face.

- Si je comprends bien, l’Alliance Galactique est plutôt un concept vague que quelque chose de parfaitement structuré.
- Exactement. L’Alliance en tant que telle n’est qu’un support pour véhiculer une idée commune : le partage de la connaissance et le désir de la paix.

Un concept pensa-t-il… Et si la Terre en venait à avoir une vision différente que celle des 4 autres races ? Il savait les Anciens disparus depuis longtemps mais pourtant Thor semblait en parler comme s’ils avaient toujours un rôle dans l’Alliance. En revanche les Nox sont ultra-pacifistes et les Asgards trop occupés mais les Furlings ? Il ignorait tout à leur sujet. Il prit alors vraiment conscience des conséquences à long terme s’il acceptait. D’un autre côté, les bienfaits apportés par le savoir Asgards et le contact avec les autres races seraient immenses. Une fois de plus, il entreprit de peser le pour et le contre, mettant ainsi à rude épreuve la patience du Commandant Suprême.

Pendant ce temps, sur un plan d’existence supérieur, d’autres êtres observaient la scène avec attention. Malgré l’importance du moment, la plupart n’étaient que peu concernés par la décision du Terrien, trop occupés par la présence d’une invitée des plus indésirables.

Partie 2/3 - Première version


Spoiler
Depuis leur arrivée sur Orilla, Adria suivait les terriens et plus précisément l’échange entre Thor et O’Neill. Elle attendait une fois de plus que ce satané humain se décide. Et pour ne rien arranger, les Anciens étaient venus plus nombreux qu’elle ne l’avait prévu. Qu’importe. Maintenant qu’elle recevait à elle seule l’intégralité de la puissance de ses fidèles, elle était en mesure de tenir tête à ces êtres maléfiques. Cependant, si elle en venait à les affronter, aucun des deux camps n’en sortirait indemne et elle ne pouvait se permettre d’être diminuée si près du but. En tout cas, ils semblaient tolérer sa présence mais elle n’avait aucun doute sur ce qui se passerait si elle intervenait d’une quelconque façon. Quel dommage, les humains sont si fragiles… Enfin, elle se résolut à attendre. Encore. Elle était confiante dans le refus d’O’Neill, il n’était pas assez stupide pour accepter la proposition qui lui était faite. En dehors du nombre de fidèles potentiels plutôt élevé, la Terre n’avait pas grand intérêt à ses yeux. S’il refusait, sa planète serait à l’abri pour quelques temps encore.

Finalement, O’Neill prit sa décision. Il se demanda quelques secondes si son ami gris était sujet à la narcolepsie mais se ravisa rapidement voyant qu’il avait toute son attention dès qu’il fit mine de parler.

- Thor, mon ami, au nom de la Terre, je me vois dans l’obligation… d’accepter votre proposition, dit-il avec un grand sourire.

Maudit soit-il ! Fulminant de rage, l’Oricy laissa là le Commandant Suprême et le Terrien pour se retirer. Si elle ne pouvait intervenir directement, ce n’était pas le cas de ses prêcheurs. Pour leur transmettre ses ordres, elle devait d’abord s’éloigner des Anciens. Elle parcourut mentalement ses effectifs présents dans cette galaxie avant de se décider. Huit vaisseaux étaient à sa disposition et elle comptait bien en profiter.
Sur Orilla, l’allégresse de Thor et O’Neill fut interrompue par un hologramme :

- Commandant Suprême, Général O’Neill, mes respects. Navré de vous interrompre mais j’ai une information urgente à vous transmettre.
- Qu’il y a-t-il ?
- Nos détecteurs longue portée surveillent les mouvements des vaisseaux Oris depuis leur arrivée dans notre galaxie, dit-il à l’attention d’O’Neill. Trois de ces vaisseaux viennent subitement de changer de trajectoire et se dirigent vers Orilla. S’ils maintiennent leur vitesse actuelle, ils seront en orbite dans 92 minutes.
- Nous allons faire le nécessaire. Merci.

L’hologramme se transforma en une série de caractères typiquement Asgards avant de disparaitre. Thor s’adressa à O’Neill sur un ton se voulant rassurant :

- La venue des Oris fait partie des possibilités que nous avons anticipées. Si tout se déroule comme prévu, leurs vaisseaux seront détruits au moment même de leur sortie d’hyperespace.
- Thor… vous assurez !
- Merci. En revanche, nous avons beaucoup à faire et peu de temps. Avec votre permission, nous souhaiterions installer diverses améliorations techniques sur votre vaisseau ainsi qu’une matrice Asgard contenant nos connaissances pendant que nous officialiserons votre entrée dans l’Alliance.
- Mais je vous en prie.

Des coordonnées furent transmises à l’Odyssée qui se posa sur la planète dans ce qui semblait être un chantier conçu à ses dimensions. Pendant qu’O’Neill engageait la Terre auprès du peuple Asgard et des représentants des 3 autres races, l’Odyssée fut équipé du fleuron de la technologie Asgard, notamment un nouveau bouclier et une arme énergétique baptisée phaseur. La matrice fut également incorporée à son système tout en étant conçue pour ensuite être aisément retirée. Au bout d’une petite heure, le vaisseau décolla pour se placer en orbite afin de tester les améliorations et O’Neill y fut téléporté, accompagné par Thor. A bord du vaisseau, personne n’était au courant de l’engagement pris par O’Neill, pas même Carter qui avait abandonné le poste du pilote pour investir la salle des machines où siégeait la matrice. O’Neill la contacta par radio :

- Colonel Carter ? Comment se porte l’Odyssée ?
- Bien, mon Général. L’implémentation des améliorations Asgard est un succès, nous commençons les premiers tests.
- Excellent.

Il allait s’adresser à un officier présent sur la passerelle lorsqu’un Asgard apparut sous forme d’hologramme:

- Commandant Suprême, les vaisseaux Oris viennent d’augmenter considérablement leur vitesse, leur arrivée est estimée à moins de 90s. Nous pensons que les capacités des prêcheurs en sont à l’origine.
- Commencez immédiatement l’évacuation, répondit-il avec son calme habituel. Que les vaisseaux de transports se regroupent en orbite.
- L’évacuation a déjà commencé, la flotte ne sera pas prête avant 7 minutes.

L’hologramme disparut et laissa place à diverses informations dont le décompte du temps restant avant l’arrivée des Oris. Thor se tourna vers O’Neill :

- Nous allons avoir besoin de votre aide, Orilla ne dispose d’aucune défense et nous n’avons aucun vaisseau de guerre à proximité.
- Vous n’avez pas une super arme qui devait les détruire dès leur arrivée ?
- Non. Nous avons installé un engin explosif de très haute puissance à proximité du noyau de la planète. Nous comptions transformer Orilla en supernova dès que nous aurions évacué afin de ne laisser aucune trace derrière nous. Les vaisseaux Oris auraient été instantanément vaporisés à leur sortie d’hyperespace.

O’Neill jeta rapidement un coup d’œil au décompte : 43s. Presqu’aussitôt le signal caractéristique des détecteurs longue portée de l’Odyssée se fit entendre : 3 vaisseaux hostiles en approche.

- Mon Général ?, s’enquit le pilote.
- Je sais. Colonel Carter, au rapport.
- Tous les systèmes sont prêts et la connexion avec l’E2PZ ne pose aucun problème mais nous n’avons fait aucun test et…
- Colonel ! Sommes-nous prêts au combat ?
- C’est que… oui, mon Général.
- Bien.

25s. Il s’assit dans le fauteuil de commandement et fit sonner le branle-bas de combat.

- Major, tenez-vous prêt à intercepter l’ennemi, nous avons une flotte à défendre.
- Bien monsieur, nous sommes parés.
- Bonne chance O’Neill.

Avant qu’il ne puisse répondre, Thor se téléporta sur Orilla. Sitôt rematérialisé il fit apparaitre l’avancement de l’évacuation sur son écran principal. Les téléporteurs tournaient à plein régime et les premiers vaisseaux étaient déjà en orbite, de manière à avoir l’Odyssée entre eux et le point de sortie estimé des vaisseaux ennemis. Quelle erreur que d’avoir sous-estimé les capacités des prêcheurs, l’Odyssée était maintenant leur seule ligne de défense. Thor pensa un instant aux 5 autres vaisseaux Oris en route pour la Terre, ils ne devraient plus tarder à arriver à destination. Il se demanda encore une fois s’il avait eu raison de ne rien dire à O’Neill. Il finit par se résigner : cette démonstration de force était nécessaire, il connaissait trop bien les terriens. Et il avait une évacuation à terminer.

La tranquillité du vide sidéral fut soudainement interrompue par l’ouverture simultanée de plusieurs fenêtres hyperspatiales : les vaisseaux Oris venaient d’émerger en espace conventionnel. Ils se dirigèrent immédiatement vers l’Odyssée. Les ordres de l’Oricy étaient clairs, capturer le vaisseau terrien ou le détruire si cela s’avérait impossible puis éliminer tous ceux qui refusent de rejoindre la voie d’Origine. Le prêcheur d’un des vaisseaux eut un sourire malsain à l’idée d’anéantir ces ridicules êtres gris après avoir capturé le vaisseau terrien. Il se rappela la dernière fois que leurs chemins s’étaient rencontrés, deux tirs avaient suffi à le neutraliser et cette fois-ci, ils étaient à trois contre un. En plus d’être des hérétiques, ils étaient stupides, leur disparition ne serait vraiment pas regrettée.

- Mon Général, les vaisseaux Oris se dirigent droit sur nous, ils semblent ignorer les Asgards.
- Parfait, moteurs subluminique pleine puissance, dirigez nous sur eux.
- Nous serons à portée de tir dans 8s.
- Lorsque nous serons à portée, manœuvres évasives et feu à mon commandement.
- Bien mon Général.

Curieux. Le vaisseau hérétique semble vouloir se frotter à la puissance des Oris. La tâche sera encore plus aisée que prévue, un peu comme une mouche que l’on écrase avec désinvolture… Le prêcheur manœuvra son vaisseau de manière à être le premier à pouvoir l’annihiler, et activa le rayon principal dès qu’il le put ; Gloire aux Oris !
Le pilote de l’Odyssée anticipa l’attaque et l’esquiva sans difficulté avant de se retrouver nez à nez avec le second vaisseau et n’eut d’autre choix que de passer dessous au dernier moment pour éviter son attaque. L’Odyssée amorça un virement de bord pour se placer derrière mais sa trajectoire prévisible permit au troisième vaisseau de le toucher, le bouclier latéral encaissa le coup et l’Odyssée était maintenant en position de tir optimale.

Sur l’ordre d’O’Neill, une série de rafales de canon électromagnétiques vint pleuvoir sur le bouclier Ori, suivi par un tir de phaseur. Voyant les effets dramatiques de l’attaque sur son bouclier, le prêcheur tenta de sortir de l’axe de tir de l’Odyssée qui maintenait sa position malgré les coups successifs de l’autre vaisseau, rapidement rejoint par le troisième. Le deuxième tir de phaseur eut raison du bouclier et les rafales incessantes des tourelles entrainèrent une série d’explosions. Le prêcheur fut contraint de déconnecter la source d’énergie principale pour éviter au vaisseau l’explosion fatale. C’était un miracle qu’il soit encore en un seul morceau, même immobile, mais si c’était le cas, c’est que les Oris en avaient décidés ainsi. Confiant dans la puissance absolue de ses maitres, le prêcheur comprit qu’il allait survivre même s’il ne savait toujours pas comment. C’est à ce moment-là qu’il vit l’Odyssée le dépasser, ce dernier ne pouvant maintenir sa position plus longtemps. Le prêcheur eut un sourire carnassier en voyant le vaisseau hérétique s’éloigner. Un missile Mark VIII vint l’effacer.

La destruction du vaisseau Ori provoqua une remontée instantanée du moral à bord de l’Odyssée. Bien qu’il avait pu éviter beaucoup de tirs, ses boucliers avaient soufferts et tenaient maintenant à moins de quarante pour cent mais la présence de l’E2PZ faisait des merveilles.

Finalement, les infidèles étaient bien plus dangereux que prévus et la manœuvrabilité exceptionnelle de leur vaisseau due à sa petite taille le rendait difficile à toucher. L’Odyssée changea soudainement de trajectoire pour se retrouver face à face avec les 2 vaisseaux Oris, la puissance des boucliers concentrée sur l’avant. Il encaissa les tirs ennemis et riposta avec trois coups successifs de phaseur dont le dernier détruisit in-extremis le vaisseau Ori permettant ainsi à l’Odyssée de le traverser.

Le prêcheur du vaisseau survivant ne se berça pas d’illusions : il ne pouvait vaincre ces démons et allait lui aussi mourir. S’il souhaitait avoir la vie éternelle et la puissance qui lui avaient été promis, il lui fallait mourir dignement et pour cela, il ne voyait qu’une seule solution…

- Mon Général ! Le vaisseau Ori se dirige droit sur la flotte Asgard.
- Rattrapez-le !

Avant d’espérer le rattraper, l’Odyssée finit de pivoter pour talonner le vaisseau Ori. Ce dernier avait cependant trop d’avance et de vitesse pour s’en inquiéter.

- Thor, vous avez un problème !
- Je le sais. Nous ne sommes toujours pas prêts.
- Major, téléportez deux ogives sur la trajectoire du vaisseau Ori, exécution !

Il était impossible à l’Odyssée de téléporter quoi que ce soit à proximité immédiate du vaisseau Ori. Les ogives furent cependant envoyées suffisamment proches pour que le vaisseau ne puisse pas les éviter. Ses boucliers absorbèrent les explosions avec difficulté et sa mobilité en pâtit. L’onde de choc toucha également l’Odyssée, drainant ainsi un peu plus l’énergie des boucliers, mais il gagnait maintenant du terrain. Il l’aurait rattrapé avant qu’il n’atteigne la flotte Asgard.

Dès qu’il fut à portée de tir, O’Neill donna l’ordre de le détruire mais au lieu de voir partir en fumée le dernier vaisseau Ori avec un tir de phaseur bien placé, il en résultat des signaux d’alarmes supplémentaires et un début d’incendie. Alors qu’il était quasiment arrivé à hauteur du vaisseau Ori, le rapport de la salle des machines fut sans équivoque : l’armement Asgard était hors service. Dépasser le vaisseau Ori les exposerait à son arme principale et l’Odyssée n’y résisterait pas mais la flotte Asgard était bien trop proche maintenant, il fallait agir vite ! L’Odyssée pivota alors sur lui-même de manière à conserver une trajectoire parallèle à celle du vaisseau Ori et à mettre ce dernier au-dessus de lui. Les canons électromagnétiques s’orientèrent en conséquence avant de déverser une pluie de projectiles ultrasoniques.

Le temps sembla se figer. Le prêcheur leva les yeux vers le plafond et vit l’Odyssée, bien décidé à en finir. Ce n’était qu’une représentation de ce que lui transmettaient les capteurs de son vaisseau mais il voyait clairement les canons de l’Odyssée déverser lentement ses projectiles tels des milliers d’insectes venant s’écraser contre son bouclier faiblissant. Dans sa contemplation hors du temps, il vit les tubes lance-missiles s’ouvrir lentement pour laisser la place à quatre ogives. Il avait vu l’effet de ces armes à deux reprises aujourd’hui et ne se faisait donc aucune illusion quant à ce qui allait se passer. Il repensa à l’Oricy, pourquoi les avait-elle envoyés, lui et les deux autres prêcheurs, dans un tel traquenard ? Il se souvint de ses ordres : capturer ou détruire le vaisseau hérétique. Jamais il ne pourrait les exécuter, son vaisseau était impuissant. Son vaisseau oui… mais il pourrait peut-être retourner les armes de son ennemi contre lui-même ! Mourir en martyr, mourir pour la gloire des Oris, telle était sa destinée, il en fut convaincu. Il pouvait déjà apercevoir de la fumée s’échapper des tubes lance-missiles, annonçant leur mise à feu.

Le prêcheur ferma les yeux, résolu, et projeta son vaisseau à la rencontre des ogives. L’espace d’un instant, il fut heureux, heureux d’avoir accompli le dessein des tout-puissants Oris, heureux d’accéder à la vie éternelle, puis ce fut le néant.

Les explosions eurent lieu beaucoup trop proches de l’Odyssée dont les boucliers ne suffirent pas à absorber l’intégralité des déflagrations. Grièvement touché, ce dernier perdit définitivement ses boucliers et de nombreuses sections durent être scellées pour éviter une dépressurisation complète. L’un des débris du vaisseau Ori rata de peu la passerelle pour heurter le hangar tribord de plein fouet ce qui provoqua une nouvelle vague d’avaries mais le vaisseau tint bon.

Au milieu des alarmes assourdissantes, des gerbes d’étincelles et des bruits d’extincteurs, la situation commençait à être maitrisée. Ce ne serait pas la dernière mission de l’Odyssée mais il avait vraiment souffert.
L’onde de choc des dernières explosions avait réduit à néant la plupart des détecteurs et autres appareils présents sur le toit du vaisseau, dont les émetteurs nécessaires aux communications. Les Asgards semblèrent s’apercevoir de ce détail puisque Thor réapparut dès que l’atmosphère de la passerelle redevint respirable.

- Au nom de tous les Asgards, je vous remercie, vous nous avez sauvés d’une mort certaine.
- Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude, répondit O’Neill.
- Votre vaisseau est lourdement endommagé, avez-vous besoin de notre assistance ?
- Colonel, sommes-nous en mesure de faire le voyage jusqu’à la Terre ?, demanda O’Neill via sa radio, rapporter la matrice sur Terre était maintenant sa priorité.
- Le vaisseau a subi beaucoup de dommages structurels mais l’intégrité de la coque n’est pas compromise. Je pense que nous pouvons passer en hyperespace, mais nous n’avons ni boucliers ni armement et aucunes communications. La majorité des réparations ne pourront se faire qu’une fois revenu sur Terre.
- Merci. Ça devrait aller, ajouta O’Neill à l’attention de Thor. Le Colonel Davidson va avoir une attaque quand il verra dans quel état est l'Odyssée mais nous arriverons à bon port.
- Dans ce cas, nous allons nous retirer. O’Neill… vous avez su gagner mon respect ainsi que mon amitié, j’espère du fond du cœur que nous nous reverrons.

Avant qu’O’Neill ne puisse répondre, Thor coupa court à ces adieux déchirants en le saluant d’un léger hochement de la tête pendant qu’il retournait sur son vaisseau. L’Odyssée s’engouffra alors dans l’hyperespace en direction de la planète bleue, la flotte Asgard fit de même pour rejoindre leurs pairs dans une autre galaxie et leur départ fut salué par la titanesque explosion de la planète, balayant définitivement toute trace de leur présence.

Partie 3/3
Spoiler
SG-1 : 10x20 - La fin d'une ère, Partie 3/3



Au même moment, sur Terre, un signal sonore strident retentit dans un bâtiment isolé, au cœur du désert du Nevada. Ayant conscience qu’il était impossible d’activer en permanence les senseurs de l’avant-poste des Anciens, le CIS avait fini par approuver le déploiement d’un réseau de sondes autour de la planète. Le projet fut rendu réalisable grâce au soutien des pays participant au programme Porte des Etoile, permettant ainsi la création d’une douzaine de ces bâtiments destinés à l’exploitation des données transmises par les sondes. Cependant, malgré la capacité du réseau à détecter les vaisseaux en hyperespace, le périmètre de ses capteurs n’était que relativement faible.

Dès lors, les cinq vaisseaux Oris ne furent repérés que 25 minutes avant leur arrivée. Sur l’Odyssée, les réparations de fortune avaient déjà commencé mais le plus gros ne serait possible qu’une fois le vaisseau posé sur le sol terrien. En effet, la quasi-totalité des instruments présents sur le toit du vaisseau étaient totalement hors service rendant impossible toute communication et détection longue portée. La plupart des capteurs frontaux avaient subi le même sort. Côté armement, les phaseurs étaient inutilisables et les dégâts sur les tubes de lancement empêchaient l’utilisation des missiles. En ce qui concernait les rail-gun, seuls quelques-uns restaient opérationnels. Les émetteurs des boucliers avaient littéralement grillé et ces derniers ne pourraient très probablement pas être rétablis, même en partie, avant le retour sur Terre. En revanche, la propulsion subluminique n’avait pas subi de dégâts trop importants, et l’hypernavigation ne souffrait d’aucune véritable avarie.

Après avoir donné ses directives aux différentes équipes, le Général O’Neill était de retour sur la passerelle et regardait anxieusement le moniteur affichant l’état des différents systèmes du vaisseau. Il était particulièrement préoccupé par les lettres ‘’HS’’ rougeâtres clignotant lentement sur l’indicateur des boucliers, additionnées du mot ‘’critique’’ de même couleur concernant la coque. Pour accentuer son sentiment, le décompte de la sortie d’hyperespace semblait ne pas en finir…

02 :17 :48…
02 :17 :47…
02 :17 :46…

A bord de l’un des vaisseaux Oris, le prêcheur se préparait mentalement à l’imminent combat. Demeurant de marbre, il réfléchissait à la situation. Bien qu’il n’ait aucun doute quant à l’issue du combat, il savait cet adversaire comme étant le plus redoutable –ou plutôt le moins faible- rencontré jusqu’à présent. Il n’avait cependant aucune information quant à la façon dont serait défendue la planète hérétique et peinait à se l’imaginer. Devait-il s’attendre à une flotte comptant plusieurs dizaines de vaisseaux tels que les deux rencontrés lors de son arrivée dans cette galaxie ? Il eut un étrange pressentiment … La défense terrienne allait-elle être suffisamment importante pour leur causer des pertes ? Il n’avait pas peur du sacrifice mais allait-il être de ceux qui mourront pour la gloire des Oris ? Allait-il bientôt rejoindre ses maitres ? Devait-il craindre la mort ? Jamais il n’avait envisagé la possibilité de perdre la vie durant son existence de prêcheur et ne s’y était donc pas préparé ; il appréhendait la bataille à venir. Comme pour souligner son sentiment, l’Oricy était absente ; elle leur avait simplement indiqué la cible prioritaire, une région de la planète appelée ‘’Etats-Unis’’ par les autochtones. Il dût arrêter sa réflexion lorsqu’un de ses subordonnés l’avertit de la sortie d’hyperespace au-dessus de ladite cible. Le prêcheur se redressa afin d’être prêt à donner les ordres à ses troupes. Le combat pour la gloire des Oris allait débuter.

L’espace à proximité de la Terre, plus précisément au-dessus des Etats-Unis d’Amérique, se déchira, laissant place à une fenêtre d’hyperespace d’où surgit l’Odyssée. En temps normal, ce dernier aurait dû détecter de nombreux échos sur son radar, mais le trajet ne lui avait permis de n’effectuer que des réparations mineures dont les détecteurs courte portée ne faisaient pas partie. Tandis que le vaisseau effectuait les premières manœuvres pour se placer en position géostationnaire habituelle –au-dessus du SG-C-, le Général O’Neill prit contact avec la planète. C’est ainsi qu’il sût pour les 5 vaisseaux Oris arrivés il y a plus de deux heures. C’est ainsi qu’un premier choc ébranla l’Odyssée.

Après deux heures de silence, les alarmes reprirent de plus belle.

- Mon général ! Quelque chose a heurté le hangar tribord !
- Vraiment ?!, cria O’neill en quittant des yeux le moniteur qui affichait la même information.
Rapport d’avaries !
- Destruction totale du bouclier, dégâts structurels du hangar au-dessus de la limite critique
et…

Il fut coupé par un bruit sourd qui se répercuta dans l’ensemble du vaisseau, semblable à de la tôle
qui se déforme, accompagné par des vibrations de plus en plus intenses, puis un long crissement vint le
remplacer avant de se terminer par un simple choc qui projeta à terre les personnes qui étaient
debout.

- Dépressurisation totale du hangar, reprit l’officier, moteurs subluminiques 7 à 10 hors service
et fuites atmosphériques dans la plupart des sections.
- Passerelle !, s’écria Carter à travers la radio, les circuits d’alimentation primaire sont
déformés, il faut déconnecter l’E2PZ et les générateurs immédiatement !
- N’attendez pas mes ordres, agissez !

L’Oricy enrageait. Non seulement ses vaisseaux s’étaient faits balayer par une flotte inconnue, mais ce qu’il en restait n’était pas plus efficace. En effet, l’énorme débris qu’elle venait de projeter sur l’appareil terrien l’avait seulement un peu plus abîmé qu’il ne l’était déjà. Au lieu d’être littéralement transpercé de part en part, il avait simplement pulvérisé un semblant de bouclier et heurté le hangar tribord ; ralenti et dévié de sa trajectoire initiale. Néanmoins, il y avait du résultat et elle devait bien admettre que le vaisseau terrien avait un certain charme avec tous les petits morceaux qui s’en détachaient. Elle se concentra à nouveau pour saisir mentalement un autre débris. L’extension de son esprit commença à appliquer l’énergie nécessaire pour le déplacer lorsqu’elle subit pour la première fois de son existence ce qu’elle sût être une agression de la part d’un autre d’être élevé. Elle repoussa instinctivement cette attaque et hésita un instant entre sa proie et cette ridicule Ancienne, instant que mit à profit Oma Desala pour réitérer son attaque, plus puissante que la
précédente.

Adria eut un sentiment d’oppression, comme si un poids de plus en plus important était appliqué sur son esprit, elle eut l’impression d’étouffer malgré son absence de corps physique. Elle fit alors appel à la puissance de ses disciples et balaya la pression mentale avant d’ouvrir son esprit à son environnement. En dehors d’Oma, elle pouvait discerner de nombreux d’êtres élevés totalement passifs devant ce qui venait de se passer. Elle focalisa à nouveau son esprit sur l’énorme débris à côté d’elle et le projeta sur le vaisseau. Le débris acquit instantanément une vitesse incroyable. L’Oricy sentit une force psychique s’appliquer dessus pour en altérer la direction et appliqua une force proportionnelle pour l’annuler, conservant ainsi la trajectoire initiale. Incapable de le dévier, Oma concentra sa puissance au centre du projectile pour le détruire mais fut à nouveau contrée par Adria. Elle rassembla toute son énergie et, dans un immense effort, réussit à la surpasser son adversaire. Le débris explosa ; la conscience épuisée d’Oma Desala fut broyée par l’attaque mentale de l’Oricy.Tout en se délectant de sa victoire, Adria se réintéressa à l’Odyssée. Tandis qu’elle allait, une fois de plus, tenter d’achever le vaisseau terrien, elle fut la proie des attaques simultanées de plusieurs êtres supérieurs qu’elle avait précédemment qualifiés de ‘’totalement passifs’’. La puissance qu’elle possédait maintenant lui permit cependant d’y résister et même de contre-attaquer tous ses assaillants en même temps. Ceux-ci accusèrent le coup mais tinrent bon et attaquèrent à nouveau. Adria voulut tenter de les distraire comme elle venait de le faire avec Oma mais dès qu’elle cessa de se concentrer sur sa défense, la pression exercée sur son être fut insupportable. Elle dût se recroqueviller mentalement pour résister. D’autres Anciens se joignirent à l’offensive envers cet être désormais bien plus qu’indésirable.

En effet, lorsque l’Oricy interféra directement contre le vaisseau terrien, seule Oma réagit. Sa ‘’mort’’ fut un choc inqualifiable pour les Anciens. Ils connaissaient la mort physique, mais jamais ils n’avaient connu la disparition d’un être élevé. Ils avaient maintenant peur. La plupart d’entre eux ne se
souvenaient même plus de cette émotion et sa redécouverte la décupla. Cette peur primale, cette sensation oubliée, finit de faire disparaitre leur aveuglement envers les actes d’Adria. Ils acceptèrent enfin la réalité : elle n’hésitera pas à les détruire une fois sa croisade terminée. S’ils voulaient vivre, ils devaient agir, ils devaient se battre, ils devaient vaincre.

La situation à bord de l’Odyssée était devenue impossible. L’air s’en échappait comme d’une passoire. Seules quelques rares sections prioritaires restaient alimentées et le personnel faisait tout ce qui était humainement possible pour éviter la perte définitive du vaisseau. Beaucoup luttaient pour survivre, de nombreux hommes étaient déjà morts, les blessés se comptaient par dizaines, plus rien ne répondait et il n’avait tout simplement plus la possibilité de faire quoi que ce soit. O’Neill n’eut plus le choix. Il s’assura, au milieu du tumulte assourdissant, que le vaisseau ne risquait pas d’entrer dans l’atmosphère et ordonna la téléportation d’urgence. Ce protocole téléportait du vaisseau tout ce qui avait une balise n’importe où sur la planète la plus proche, à moins qu’une balise de destination ne soit à proximité. L’ensemble du personnel fut rematérialisé dans une salle gardée du SG-C, livrant l’Odyssée à lui-même.

L’Oricy, puisant de plus en plus dans la puissance de ses fidèles, prit le dessus. Elle arriva à briser l’étreinte mentale des Anciens et focalisa son attention sur l’un d’eux. Concentrant son énergie, elle défit son existence. Pressentant une prochaine attaque, elle puisa encore plus dans l’énergie des Oris et se remit en position de défense. Il lui fallait plus de puissance, plus de pouvoir. Les renforts Anciens arrivaient pour prêter main forte à leurs semblables mais l’Oricy apprenait en même temps à drainer de plus en plus d’énergie de ses fidèles. Obnubilée par son combat, elle ne perçut pas l’approche de la quasi-totalité des Anciens présents dans la galaxie.

Dès qu’il apparut, le général O’Neill fut immédiatement reconnu par les gardes de faction. Il se rua hors de la pièce en direction de l’ascenseur le plus proche sans prendre le temps de leur répondre. Son objectif immédiat était la salle de contrôle d’où il pourrait ordonner la protection de l’Odyssée et enfin savoir ce qui se passait. La base était déjà en alerte comme le prouvaient la luminosité si caractéristique accompagnée par la sirène qu’il avait entendu maintes fois. Il faillit renverser un scientifique lorsqu’il négocia le dernier virage avant l’ascenseur de manière un peu trop serrée. Dès
qu’il y posa un pied, son poing écrasa le bouton avant de s’autoriser à s’affaler, dos au mur, hors d’haleine.

Galvanisée par son pouvoir grandissant, Adria s’était totalement désintéressée de l’Odyssée à présent totalement inerte. Sa puissance était telle que les assauts successifs des Anciens ne la mettaient pas en aussi mauvaise posture qu’avant. Elle les repoussa une fois de plus et déploya son esprit sur chacun d’entre eux, sa volonté commençant à les écraser. Alors qu’elle allait détruire le plus faible, elle perçut la morsure mentale de nouveaux venus. Elle se désintéressa de ses précédentes proies pour concentrer son énergie dans la destruction simultanée des nouveaux gêneurs dont la conscience aurait été brisée sans l’aide des autres. Amusée, elle en choisit un et voulut le neutraliser mais, ayant baissé sa garde, elle fut la proie d’un nouvel assaut. Déstabilisée, les Anciens en profitèrent pour s’immiscer dans sa défense, la pénétrant plus profondément. Luttant pour sa survie, l’Oricy reprenait petit à petit du terrain et son accès à la puissance des Oris se fit de plus en plus rapide, stimulée par son instinct de survie. Son amusement fit place à la rage. Sa rage lui permit de se
sortir de l’impasse.

L’ascension vers le niveau de la salle de contrôle lui semblait interminable. Les lumières se faisaient faibles, la cabine semblait ralentir. Il y eut un bruit sourd et ce fut l’obscurité ; l’ascenseur était immobile.

- Bonjour O’Neill.

Il reconnut immédiatement la voix, les lumières revinrent, révélant la présence de son ami d’Abydos. Il retrouva son calme apparent et son attitude habituelle.

- Tiens, Skaara… Dis-donc, vous avez un partenariat avec les fabricants d’ascenseurs ou quoi ? Non mais je dis ça parce qu’à chaque fois que je croise un être ‘’supérieur’’ c’est…
- Je n’ai pas le temps de plaisanter O’Neill, le coupa-t-il, je n’ai que peu de temps avant de retourner aider les autres.
- C’est gentil d’être passé.
- Votre vaisseau a été attaqué par l’Oricy, répondit-il en ignorant sa plaisanterie, il s’agit d’une ingérence directe mais aucun Ancien n’a réagi. Sauf Oma.
- La vieille qui a ressuscité Daniel plusieurs fois ? Qu’a-t-elle fait ?
- Elle s’est interposée. Elle n’est plus.
- Oh… Je ne voulais pas…
- Adria l’a détruite et a voulu en finir avec votre vaisseau mais nous l’en avons empêchée. Les Anciens ont trouvé le courage de se battre.

O’Neill voulut parler mais Skara l’en empêcha.

- Désolé O’Neill, je n’ai pas le temps. Sachez seulement que votre vaisseau et la matrice ne craignent rien, nous l’en empêcheront. Adieu O’Neill, si je disparais au moins je vous…
- Ne dis pas ça. Arrête de perdre ton temps avec moi et va aider les autres.

Skara le remercia simplement et disparut ; les lumières de l’ascenseur revinrent à la normale et
celui-ci reprit sa course.

Les êtres élevés affluaient en masse. De plus en plus nombreux, tous s’acharnaient sur Adria qui peinait à prendre l’ascendant. Ses attaques se firent plus rares, sa défense plus importante. Elle avait beau résister, puis repousser ses assaillants, attaquer l’un d’entre eux avant de se replacer en position de défense, ils venaient toujours plus nombreux, plus qu’elle ne parvenait à puiser dans ses fidèles. Elle finit par atteindre le maximum et dût, lentement, se replier sur elle-même. Elle aurait pu choisir de fuir à ce moment, mais son arrogance l’en empêcha ne serait-ce que d’envisager cette possibilité. Sa défaite devint inexorable. Désormais totalement submergée par des milliers d’hérétiques, l’intégralité de l’énergie de son être fut dédiée à sa survie ; si bien qu’elle ne parvenait plus à avoir une pensée cohérente.

L’Oricy ne fut plus.

Durant les jours qui suivirent, la situation fut difficile pour beaucoup de monde et tout aussi confuse pour d’autres. O’Neill apprit que l’attaque des cinq vaisseaux Oris fut endiguée par une flotte de quinze appareils inconnus qui apparut en même temps que les vaisseaux hostiles et disparut dès l’élimination de la menace. Il ne révéla l’existence de la matrice Asgard, quelques kilomètres au-dessus du SG-C, à personne sauf au général Landry et fit accélérer la mise en service de l’Apollo. Lorsque les experts s’accordèrent sur le fait que jamais l’Odyssée ne pourrait se poser dans son état, le déploiement du chantier spatial fut ordonné. Ce dernier dût l’être avant le décollage de l’Apollo, c’està-dire six jours après l’abandon de l’Odyssée. Entretemps, le vaisseau serait en permanence protégé par deux escadrilles de F-302.

Le deuxième jour suivant le retour d’O’Neill sur le sol terrien, une activation non programmée de la porte des étoiles eut lieu. Il en résultat une prise de tête monumentale entre les différents traducteurs du SG-C en la matière d’un long et complexe texte asgard jusqu’à l’intervention du docteur Jackson qui s’en chargea. En effet, alors que le goa’uld était maitrisé depuis longtemps, il y avait extrêmement peu de textes asgards connus ce qui rendait sa traduction quasiment impossible. Seul le docteur Jackson disposait des connaissances nécessaires. Il découvrit l’existence de la matrice et de l’intégration de la Terre dans l’Alliance mais O’Neill refusa de lui en dire davantage. Il connaissait trop bien Daniel pour savoir quelle serait sa réaction s’il cédait. Au final, Daniel ne prit pas le risque de créer une copie papier ou informatique contenant la traduction complète, préférant lui en expliquer les grandes lignes dans une salle isolée avant d’en informer le colonel Carter et le général Landry.

Pour résumer, les 4 Races souhaitaient la bienvenue à la Terre dans l’Alliance et exprimaient à travers de superbes métaphores extraterrestres leurs vœux de réussite. Les Asgards étant la dernière race à avoir intégré l’alliance, furent désignés comme nos ‘’parrains’’. En dehors des formules de politesses, quelques informations méritaient l’attention, telles que l’invitation à ce qu’on pourrait qualifier de prochain sommet entre les 5 Races qui aurait lieu dans un peu moins d’une décennie. Les Anciens ne déclarèrent rien de particulier et en dehors d’une impression hautaine dans leurs propos, ils insistèrent sur la complexité et l’importance de la tâche qui incombait à la Terre. Les Furlings optaient plus pour un sentiment de menace, et donnèrent le ton en déclarant être à l’origine de la
destruction des vaisseaux Oris. En revanche, le discours des Nox fut bienveillant, conseillant la voie de la paix et de la diplomatie dans les actions futures du peuple terrien. Enfin, celui des Asgards avait une empreinte de fierté, voire de reconnaissance et Daniel se doutait qu’il avait dû être rédigé par Thor. Dans leur rôle de parrains, les Asgards souhaitaient faire confiance aux terriens et limiter au maximum toute intervention. Cinq jours plus tard, l’Apollo flambant neuf rejoignit l’Odyssée en orbite et l’installation du chantier spatial commença.

Ce dernier fut développé lorsqu’il devint évident qu’il serait bien plus simple d’effectuer des réparations sur les vaisseaux de classe DSC-304 (et leurs successeurs) directement dans l’espace. Plus une plate-forme de travail qu’un véritable chantier, ce dernier consistait en un assemblage de plaques faisant office de socle pouvant se mouvoir grâce à plusieurs propulseurs de manœuvre et destiné à se fixer sous le vaisseau. En dessous, se trouvait les générateurs nécessaires à son fonctionnement ainsi que les émetteurs des boucliers. Individuellement, bien que chaque composant fût suffisamment petit pour passer à travers la porte des étoiles, l’ensemble disposait d’une excellente intégrité.

Ces derniers furent téléportés depuis leurs entrepôts sur Terre puis assemblées dans l’espace. La téléportation avait beau être utile, des techniciens en combinaisons demeuraient indispensables pour cette opération. Une fois le socle prêt, les propulseurs furent installés ainsi que le bâtiment de contrôle. Les sources d’énergie –plusieurs générateurs à naquadah- et les boucliers furent ensuite déployés et le dispositif reçut son atmosphère. Pas de murs ni de toit, simplement trois bouclier successifs en forme de dôme. Le premier, à l’intérieur empêchait tout objet de sortir et retenait l’atmosphère, le troisième, à l’extérieur était dédié à la protection du chantier contre les aléas du vide spatial tels que les micrométéorites, les radiations… et le second, entre les deux, servait en cas de défaillance des boucliers principaux. Il possédait donc une alimentation ainsi qu’un système de contrôle indépendant. L’ensemble était pressurisé et disposait d’une gravité particulière : elle correspondait à 0.6 fois la gravité terrestre au niveau du ‘’sol’’ mais s’amenuisait au fur et à mesure
qu’on s’en éloignait de manière à être en apesanteur totale à seulement 4 mètres de hauteur, facilitant ainsi le travail. L’Apollo restait à proximité, sa téléportation étant dédiée à tout transfert de la Terre –en homme ou en matériel- vers le chantier et vice-versa.

L’arrimage à l’Odyssée se passa sans accroc. Après cinq jours de travail acharné, l’alimentation des systèmes principaux fut rétablie, les boucliers restaurés à 20% de leur capacité maximale et la structure du vaisseau renforcée pour permettre un atterrissage prudent. Quelques instruments présents sur le toit furent également remplacés et remis en service, restaurant ainsi les communications et une partie des détecteurs. Plusieurs séries de tests furent ensuite lancés afin de vérifier l’ensemble des réparations et de valider l’éventuel atterrissage. Ce dernier ne le fut pas, il fallut réparer et remplacer une grande partie du système d’atterrissage. Finalement, le feu vert fut donné.

A nouveau aux commandes de l’Odyssée, ce fut O’Neill qui ordonna le début de la manœuvre. Le vaisseau ne pouvait pas supporter une entrée en atmosphère standard, le pilote avait besoin de toute sa concentration et il se contenta de n’être qu’un spectateur. La descente se passa sans problème majeur et le vaisseau regagna son hangar sous-terrain dans un coin désertique des Etats-Unis. O’Neill félicita l’ensemble des personnes présentes, ordonna l’arrêt des systèmes du vaisseau et son évacuation puis quitta la passerelle. Il se rendit jusqu’à la salle des machines où était présente la matrice Asgard, éteinte, gardée par Carter. Les deux échangèrent un regard inquiet, avant de poser les yeux sur ce don des Asgards. Ils désactivèrent complètement les systèmes restants à l’exception des systèmes tels que l’éclairage permanent ou la ventilation et sortirent.

- Je me demande comment le Président va prendre la nouvelle, songea Carter à voix haute.
- Ce n’est pas ça qui m’inquiète, répondit-il en fixant la porte, mais plutôt ce qu’on va en faire, et comment le reste du monde va réagir…

Après avoir vérifié que plus personne n’était présent, ils sortirent du hangar par un petit ascenseur qui les amena à la surface. O’Neill mit ses lunettes de soleil et marcha à coté de Carter en direction du 4x4 noir qui les attendait. Il voulut se retourner, conscient de ce qui était caché sous ces quelques mètres de sables mais n’en fit rien.

Une autre bataille l’attendait, il la devinait comme étant la plus difficile qu’il aurait jamais à mener, une bataille contre tous les gens avides de pouvoir, contre tous les politiciens, contre tous ceux qui refuseront le changement.

Bientôt !


(Message édité au fur et à mesure)

J'espère que ça vous aura plu :lol: et un grand merci aux beta-lecteurs !

PS : Je suis ouvert à tout à avis/critique, autant sur le fond que sur la forme.
Dernière modification par mewlantien le 14 mars 2014, 19:19, modifié 1 fois.
Jackbis
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Re: [Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par Jackbis »

Ouaw !! De toutes les Fanfic que j'ai lue c'est carrément la meilleur et pourtant j'en ai lue un paquet !

Ton écriture est vraiment fluide et agréable a lire, c'est super plaisant.

Quand j'ai vu que tu avais réécrit l'épisode j'ai était un peu sceptique je me suis dit, "c'est quand même le dernier faut pas faire de la (merde)" Mais a part le défaut d'être trop court à mon gout pour faire un épisode de 40-45 mn, c'est ce qu'il aurait du faire s'ils auraient eu les moyen de continuer la série. La révélation est énorme y'a un assez bon suspens et puis ton histoire se déroule toujours au même rythme alors que dans d'autres il y a des passages qui s'accélère et on s'y perd.

Franchement tu m'as accroché tout au long du texte,[/!CONTINUE/!]
===>Parce que c'est aveuglant de clarté c'est difficile à voir, mais si l'enfant savez que l'étincelle est flamme alors plus jamais il n'aurait à craindre du froid<===
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Re: [Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par Spyce »

J'avoue qu'elle n'est pas mal celle-là. C'est très fluide, très entraînant.

cohérence : j'adhère à ton principe d'alliance des 4 races, c'est d'ailleurs ma vision des choses, enfin sur ce que tu révèle. Ensuite, il y a le problème Vanir. SGA découvre les Vanirs, c'est d'ailleurs la surprise totale pour McKay et Jackson quand il les rencontre. Donc, pour maintenir la cohérence avec le reste de la franchise, il faut être prudent.

Style : je ne peux pas dire grand chose sur l'orthographe et la grammaire. En effet, mon niveau n'est pas génial. Mais je n'ai rencontré aucun problème de ce côté là, d'ailleurs, la fluidité du texte, offre un très grand plaisir de lecture.

Je suis impatient de lire la suite, ça sera un grand plaisir
Très amicalement, Spyce.

Fan Fiction : Stargate Community tome I : La grande destinée (Terminé)
Stargate Community tome II : Aboutissement (en pause)
Stargate Universe saison 3 : La galaxie de tous les dangers (Terminé)
Stargate Universe saison 4 : Convergence

Mon blog : http://sg-fic.skyrock.com/
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Re: [Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par thegatergod »

CITATION (Spyce,Lundi 31 Décembre 2012 19h37) 1) Ensuite, il y a le problème Vanir. SGA découvre les Vanirs, c'est d'ailleurs la surprise totale pour McKay et Jackson quand il les rencontre. Donc, pour maintenir la cohérence avec le reste de la franchise, il faut être prudent.

2) Style : je ne peux pas dire grand chose sur l'orthographe et la grammaire. Mais je n'ai rencontré aucun problème de ce côté là, d'ailleurs, la fluidité du texte, offre un très grand plaisir de lecture.
1) Effectivement, c'est un problème de cohérence mais c'est une réecriture donc fin alternative pour SG-1. D'ailleurs, j'aurai préféré ce scénario à celui des producteurs.

2) Je suis d'accord, c'est agréable à lire. La syntaxe, l'orthographe, le style d'écriture sont parfaits.
Dans cette phrase, il manque un mot :
- choisit d’aller faire une inspection surprise à cantine. -> à la cantine.
mewlantien
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Re: [Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par mewlantien »

Bonsoir, tout d'abord merci pour vos encouragements, ça fait vraiment plaisir !

En ce qui concerne l'histoire des Vanirs, ma fic commencera dès la fin de cet épisode donc les saisons 3, 4 et 5 d'Atlantis n'existeront pas ni la partie Universe. Il faut voir cette réécriture comme s'il n'y avait rien après.

Vous l'aurez deviné, une partie de ma fic relatera la guerre ouverte contre les Wraith sur Pégase, je reprendrai surement des références à la série mais pas plus.

La suite arrivera bientôt mais avec les fêtes et tout je n'ai pas beaucoup de temps. En tout cas le fond est fini, il me reste à rajouter la forme.

Bonne année ! :P
Dernière modification par mewlantien le 31 déc. 2012, 21:25, modifié 1 fois.
Fonseca~Cylon08
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Re: [Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par Fonseca~Cylon08 »

Alors là bravo :clap:

Tu m'as accroché du début à la fin. Maintenant, j'attends la suite pou pouvoir mieux juger, mais je dois dire que c'est un très bon début.
mewlantien
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Re: [Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par mewlantien »

J'ai fini l'écriture de la 2e partie (finalement je vais scinder l'épisode en 3 parties) et je l'ai transmise à mes beta-lecteurs donc je devrais la poster bientôt.

La 2e partie contient surtout l'action et la 3e sera la préparation de la suite.

Bonnes fêtes :P
thegatergod
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Re: [Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par thegatergod »

CITATION (mewlantien,Lundi 31 Décembre 2012 21h41) En ce qui concerne l'histoire des Vanirs, ma fic commencera dès la fin de cet épisode donc les saisons 3, 4 et 5 d'Atlantis n'existeront pas ni la partie Universe.
Or la saison 3 d'Atlantis se passe en même temps que la saison 10 de SG-1 donc seules les saisons 4 et 5 n'existeront pas.^_^

Bonne année.
mewlantien
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Re: [Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par mewlantien »

C'est un léger problème chronologique mais je ne pense pas qu'il y ait d'incohérences.

Pour la fic, je considère que l'épisode 10x20 sg-1 correspond au 03x02 d'Atlantis.
massalia
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Re: [Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par massalia »

Salut

Je t'ai lu et j'attends la suite.
Ma critique ne sera pas énorme sur le français qui est tout a fait correct.
Le style idem. La fluidité est au rendez vous.

En dehors de ça c'est une reprise de SG1 et ça me plait. L'histoire semble être intéressante.
Sinon pour le fond.

La cohérence est au rendez vous, les personnages semblent être respecté.
Mais par contre j'ai eu quelques frayeurs mais tu les as vite rattrapés quelque mots plus loin. Attention à toujours garder cette cohérence.
Par exemple pour les vanirs j'ai failli tiquer mais quand j'ai vu ton explication ça m'a suffit.
Pour l'alliance des 4 pareil mais heureusement tu as eu la merveilleuse initiative de corriger à la fin en faisant état de la situation des anciens.
Pour ce qui est des Ori et bien j'ai un problème, peut être ma mémoire me joue des tours mais si tu te place bien au dernier épisode de SG1, les terriens et Asgards savent avoir lancé l'arme de merlin, mais savent ils pour autant qu'elle a fonctionné? Car Adria guide toujours les croisés, peut être ne savent ils pas que c'est Adria mais ce point me reste confus et en plus ça fait défaut uniquement dans un dialogue ;) .

Ensuite apprendre la présence des Asgard dans plusieurs galaxie, pas foncièrement incohérent, rien n'empêche de l'imaginer. Par contre faudra des détails ;) .
--------------It's not a Stargate! It's a door to the heaven.---------------


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Our influence stopped the krogan, but before that we held the lines !
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Re: [Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par Doctorscotty »

Salut a toi une suite très très intéressante qui semble bien partis .
J'attend la suite avec impatience :clap:
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Re: [Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par mewlantien »

Merci à vous pour vos commentaires :P

Massalia : J'essaye vraiment de faire un effort sur "lortografe" et le respect de l'univers SG.

Thegatergod : Je ne sais pas pourquoi, mais j'étais persuadé que le final SG-1 correspondait au 02x20 d'Atlantis alors qu'en fait... c'est bien le 03x20. Ça ne changera pas grand chose, j'espérais surtout éviter la partie super-monstres de Mickael et le bébé de Teyla.

En attendant, voici la 2e partie, ça a été plus long que prévu, je suis désolé :


Image
SG-1 : 10x20 - La fin d'une ère, Partie 2/3


Depuis leur arrivée sur Orilla, Adria suivait les terriens et plus précisément l’échange entre Thor et O’Neill. Elle attendait une fois de plus que ce satané humain se décide. Et pour ne rien arranger, les Anciens étaient venus plus nombreux qu’elle ne l’avait prévu. Qu’importe. Maintenant qu’elle recevait à elle seule l’intégralité de la puissance de ses fidèles, elle était en mesure de tenir tête à ces êtres maléfiques. Cependant, si elle en venait à les affronter, aucun des deux camps n’en sortirait indemne et elle ne pouvait se permettre d’être diminuée si près du but. En tout cas, ils semblaient tolérer sa présence mais elle n’avait aucun doute sur ce qui se passerait si elle intervenait d’une quelconque façon. Quel dommage, les humains sont si fragiles… Enfin, elle se résolut à attendre. Encore. Elle était confiante dans le refus d’O’Neill, il n’était pas assez stupide pour accepter la proposition qui lui était faite. En dehors du nombre de fidèles potentiels plutôt élevé, la Terre n’avait pas grand intérêt à ses yeux. S’il refusait, sa planète serait à l’abri pour quelques temps encore.

Finalement, O’Neill prit sa décision. Il se demanda quelques secondes si son ami gris était sujet à la narcolepsie mais se ravisa rapidement voyant qu’il avait toute son attention dès qu’il fit mine de parler.

- Thor, mon ami, au nom de la Terre, je me vois dans l’obligation… d’accepter votre proposition, dit-il avec un grand sourire.

Maudit soit-il ! Fulminant de rage, l’Oricy laissa là le Commandant Suprême et le Terrien pour se retirer. Si elle ne pouvait intervenir directement, ce n’était pas le cas de ses prêcheurs. Pour leur transmettre ses ordres, elle devait d’abord s’éloigner des Anciens. Elle parcourut mentalement ses effectifs présents dans cette galaxie avant de se décider. Huit vaisseaux étaient à sa disposition et elle comptait bien en profiter.
Sur Orilla, l’allégresse de Thor et O’Neill fut interrompue par un hologramme :

- Commandant Suprême, Général O’Neill, mes respects. Navré de vous interrompre mais j’ai une information urgente à vous transmettre.
- Qu’il y a-t-il ?
- Nos détecteurs longue portée surveillent les mouvements des vaisseaux Oris depuis leur arrivée dans notre galaxie, dit-il à l’attention d’O’Neill. Trois de ces vaisseaux viennent subitement de changer de trajectoire et se dirigent vers Orilla. S’ils maintiennent leur vitesse actuelle, ils seront en orbite dans 92 minutes.
- Nous allons faire le nécessaire. Merci.

L’hologramme se transforma en une série de caractères typiquement Asgards avant de disparaitre. Thor s’adressa à O’Neill sur un ton se voulant rassurant :

- La venue des Oris fait partie des possibilités que nous avons anticipées. Si tout se déroule comme prévu, leurs vaisseaux seront détruits au moment même de leur sortie d’hyperespace.
- Thor… vous assurez !
- Merci. En revanche, nous avons beaucoup à faire et peu de temps. Avec votre permission, nous souhaiterions installer diverses améliorations techniques sur votre vaisseau ainsi qu’une matrice Asgard contenant nos connaissances pendant que nous officialiserons votre entrée dans l’Alliance.
- Mais je vous en prie.

Des coordonnées furent transmises à l’Odyssée qui se posa sur la planète dans ce qui semblait être un chantier conçu à ses dimensions. Pendant qu’O’Neill engageait la Terre auprès du peuple Asgard et des représentants des 3 autres races, l’Odyssée fut équipé du fleuron de la technologie Asgard, notamment un nouveau bouclier et une arme énergétique baptisée phaseur. La matrice fut également incorporée à son système tout en étant conçue pour ensuite être aisément retirée. Au bout d’une petite heure, le vaisseau décolla pour se placer en orbite afin de tester les améliorations et O’Neill y fut téléporté, accompagné par Thor. A bord du vaisseau, personne n’était au courant de l’engagement pris par O’Neill, pas même Carter qui avait abandonné le poste du pilote pour investir la salle des machines où siégeait la matrice. O’Neill la contacta par radio :

- Colonel Carter ? Comment se porte l’Odyssée ?
- Bien, mon Général. L’implémentation des améliorations Asgard est un succès, nous commençons les premiers tests.
- Excellent.

Il allait s’adresser à un officier présent sur la passerelle lorsqu’un Asgard apparut sous forme d’hologramme:

- Commandant Suprême, les vaisseaux Oris viennent d’augmenter considérablement leur vitesse, leur arrivée est estimée à moins de 90s. Nous pensons que les capacités des prêcheurs en sont à l’origine.
- Commencez immédiatement l’évacuation, répondit-il avec son calme habituel. Que les vaisseaux de transports se regroupent en orbite.
- L’évacuation a déjà commencé, la flotte ne sera pas prête avant 7 minutes.

L’hologramme disparut et laissa place à diverses informations dont le décompte du temps restant avant l’arrivée des Oris. Thor se tourna vers O’Neill :

- Nous allons avoir besoin de votre aide, Orilla ne dispose d’aucune défense et nous n’avons aucun vaisseau de guerre à proximité.
- Vous n’avez pas une super arme qui devait les détruire dès leur arrivée ?
- Non. Nous avons installé un engin explosif de très haute puissance à proximité du noyau de la planète. Nous comptions transformer Orilla en supernova dès que nous aurions évacué afin de ne laisser aucune trace derrière nous. Les vaisseaux Oris auraient été instantanément vaporisés à leur sortie d’hyperespace.

O’Neill jeta rapidement un coup d’œil au décompte : 43s. Presqu’aussitôt le signal caractéristique des détecteurs longue portée de l’Odyssée se fit entendre : 3 vaisseaux hostiles en approche.

- Mon Général ?, s’enquit le pilote.
- Je sais. Colonel Carter, au rapport.
- Tous les systèmes sont prêts et la connexion avec l’E2PZ ne pose aucun problème mais nous n’avons fait aucun test et…
- Colonel ! Sommes-nous prêts au combat ?
- C’est que… oui, mon Général.
- Bien.

25s. Il s’assit dans le fauteuil de commandement et fit sonner le branle-bas de combat.

- Major, tenez-vous prêt à intercepter l’ennemi, nous avons une flotte à défendre.
- Bien monsieur, nous sommes parés.
- Bonne chance O’Neill.

Avant qu’il ne puisse répondre, Thor se téléporta sur Orilla. Sitôt rematérialisé il fit apparaitre l’avancement de l’évacuation sur son écran principal. Les téléporteurs tournaient à plein régime et les premiers vaisseaux étaient déjà en orbite, de manière à avoir l’Odyssée entre eux et le point de sortie estimé des vaisseaux ennemis. Quelle erreur que d’avoir sous-estimé les capacités des prêcheurs, l’Odyssée était maintenant leur seule ligne de défense. Thor pensa un instant aux 5 autres vaisseaux Oris en route pour la Terre, ils ne devraient plus tarder à arriver à destination. Il se demanda encore une fois s’il avait eu raison de ne rien dire à O’Neill. Il finit par se résigner : cette démonstration de force était nécessaire, il connaissait trop bien les terriens. Et il avait une évacuation à terminer.

La tranquillité du vide sidéral fut soudainement interrompue par l’ouverture simultanée de plusieurs fenêtres hyperspatiales : les vaisseaux Oris venaient d’émerger en espace conventionnel. Ils se dirigèrent immédiatement vers l’Odyssée. Les ordres de l’Oricy étaient clairs, capturer le vaisseau terrien ou le détruire si cela s’avérait impossible puis éliminer tous ceux qui refusent de rejoindre la voie d’Origine. Le prêcheur d’un des vaisseaux eut un sourire malsain à l’idée d’anéantir ces ridicules êtres gris après avoir capturé le vaisseau terrien. Il se rappela la dernière fois que leurs chemins s’étaient rencontrés, deux tirs avaient suffi à le neutraliser et cette fois-ci, ils étaient à trois contre un. En plus d’être des hérétiques, ils étaient stupides, leur disparition ne serait vraiment pas regrettée.

- Mon Général, les vaisseaux Oris se dirigent droit sur nous, ils semblent ignorer les Asgards.
- Parfait, moteurs subluminique pleine puissance, dirigez nous sur eux.
- Nous serons à portée de tir dans 8s.
- Lorsque nous serons à portée, manœuvres évasives et feu à mon commandement.
- Bien mon Général.

Curieux. Le vaisseau hérétique semble vouloir se frotter à la puissance des Oris. La tâche sera encore plus aisée que prévue, un peu comme une mouche que l’on écrase avec désinvolture… Le prêcheur manœuvra son vaisseau de manière à être le premier à pouvoir l’annihiler, et activa le rayon principal dès qu’il le put ; Gloire aux Oris !
Le pilote de l’Odyssée anticipa l’attaque et l’esquiva sans difficulté avant de se retrouver nez à nez avec le second vaisseau et n’eut d’autre choix que de passer dessous au dernier moment pour éviter son attaque. L’Odyssée amorça un virement de bord pour se placer derrière mais sa trajectoire prévisible permit au troisième vaisseau de le toucher, le bouclier latéral encaissa le coup et l’Odyssée était maintenant en position de tir optimale.

Sur l’ordre d’O’Neill, une série de rafales de canon électromagnétiques vint pleuvoir sur le bouclier Ori, suivi par un tir de phaseur. Voyant les effets dramatiques de l’attaque sur son bouclier, le prêcheur tenta de sortir de l’axe de tir de l’Odyssée qui maintenait sa position malgré les coups successifs de l’autre vaisseau, rapidement rejoint par le troisième. Le deuxième tir de phaseur eut raison du bouclier et les rafales incessantes des tourelles entrainèrent une série d’explosions. Le prêcheur fut contraint de déconnecter la source d’énergie principale pour éviter au vaisseau l’explosion fatale. C’était un miracle qu’il soit encore en un seul morceau, même immobile, mais si c’était le cas, c’est que les Oris en avaient décidés ainsi. Confiant dans la puissance absolue de ses maitres, le prêcheur comprit qu’il allait survivre même s’il ne savait toujours pas comment. C’est à ce moment-là qu’il vit l’Odyssée le dépasser, ce dernier ne pouvant maintenir sa position plus longtemps. Le prêcheur eut un sourire carnassier en voyant le vaisseau hérétique s’éloigner. Un missile Mark VIII vint l’effacer.

La destruction du vaisseau Ori provoqua une remontée instantanée du moral à bord de l’Odyssée. Bien qu’il avait pu éviter beaucoup de tirs, ses boucliers avaient soufferts et tenaient maintenant à moins de quarante pour cent mais la présence de l’E2PZ faisait des merveilles.

Finalement, les infidèles étaient bien plus dangereux que prévus et la manœuvrabilité exceptionnelle de leur vaisseau due à sa petite taille le rendait difficile à toucher. L’Odyssée changea soudainement de trajectoire pour se retrouver face à face avec les 2 vaisseaux Oris, la puissance des boucliers concentrée sur l’avant. Il encaissa les tirs ennemis et riposta avec trois coups successifs de phaseur dont le dernier détruisit in-extremis le vaisseau Ori permettant ainsi à l’Odyssée de le traverser.

Le prêcheur du vaisseau survivant ne se berça pas d’illusions : il ne pouvait vaincre ces démons et allait lui aussi mourir. S’il souhaitait avoir la vie éternelle et la puissance qui lui avaient été promis, il lui fallait mourir dignement et pour cela, il ne voyait qu’une seule solution…

- Mon Général ! Le vaisseau Ori se dirige droit sur la flotte Asgard.
- Rattrapez-le !

Avant d’espérer le rattraper, l’Odyssée finit de pivoter pour talonner le vaisseau Ori. Ce dernier avait cependant trop d’avance et de vitesse pour s’en inquiéter.

- Thor, vous avez un problème !
- Je le sais. Nous ne sommes toujours pas prêts.
- Major, téléportez deux ogives sur la trajectoire du vaisseau Ori, exécution !

Il était impossible à l’Odyssée de téléporter quoi que ce soit à proximité immédiate du vaisseau Ori. Les ogives furent cependant envoyées suffisamment proches pour que le vaisseau ne puisse pas les éviter. Ses boucliers absorbèrent les explosions avec difficulté et sa mobilité en pâtit. L’onde de choc toucha également l’Odyssée, drainant ainsi un peu plus l’énergie des boucliers, mais il gagnait maintenant du terrain. Il l’aurait rattrapé avant qu’il n’atteigne la flotte Asgard.

Dès qu’il fut à portée de tir, O’Neill donna l’ordre de le détruire mais au lieu de voir partir en fumée le dernier vaisseau Ori avec un tir de phaseur bien placé, il en résultat des signaux d’alarmes supplémentaires et un début d’incendie. Alors qu’il était quasiment arrivé à hauteur du vaisseau Ori, le rapport de la salle des machines fut sans équivoque : l’armement Asgard était hors service. Dépasser le vaisseau Ori les exposerait à son arme principale et l’Odyssée n’y résisterait pas mais la flotte Asgard était bien trop proche maintenant, il fallait agir vite ! L’Odyssée pivota alors sur lui-même de manière à conserver une trajectoire parallèle à celle du vaisseau Ori et à mettre ce dernier au-dessus de lui. Les canons électromagnétiques s’orientèrent en conséquence avant de déverser une pluie de projectiles ultrasoniques.

Le temps sembla se figer. Le prêcheur leva les yeux vers le plafond et vit l’Odyssée, bien décidé à en finir. Ce n’était qu’une représentation de ce que lui transmettaient les capteurs de son vaisseau mais il voyait clairement les canons de l’Odyssée déverser lentement ses projectiles tels des milliers d’insectes venant s’écraser contre son bouclier faiblissant. Dans sa contemplation hors du temps, il vit les tubes lance-missiles s’ouvrir lentement pour laisser la place à quatre ogives. Il avait vu l’effet de ces armes à deux reprises aujourd’hui et ne se faisait donc aucune illusion quant à ce qui allait se passer. Il repensa à l’Oricy, pourquoi les avait-elle envoyés, lui et les deux autres prêcheurs, dans un tel traquenard ? Il se souvint de ses ordres : capturer ou détruire le vaisseau hérétique. Jamais il ne pourrait les exécuter, son vaisseau était impuissant. Son vaisseau oui… mais il pourrait peut-être retourner les armes de son ennemi contre lui-même ! Mourir en martyr, mourir pour la gloire des Oris, telle était sa destinée, il en fut convaincu. Il pouvait déjà apercevoir de la fumée s’échapper des tubes lance-missiles, annonçant leur mise à feu.

Le prêcheur ferma les yeux, résolu, et projeta son vaisseau à la rencontre des ogives. L’espace d’un instant, il fut heureux, heureux d’avoir accompli le dessein des tout-puissants Oris, heureux d’accéder à la vie éternelle, puis ce fut le néant.

Les explosions eurent lieu beaucoup trop proches de l’Odyssée dont les boucliers ne suffirent pas à absorber l’intégralité des déflagrations. Grièvement touché, ce dernier perdit définitivement ses boucliers et de nombreuses sections durent être scellées pour éviter une dépressurisation complète. L’un des débris du vaisseau Ori rata de peu la passerelle pour heurter le hangar tribord de plein fouet ce qui provoqua une nouvelle vague d’avaries mais le vaisseau tint bon.

Au milieu des alarmes assourdissantes, des gerbes d’étincelles et des bruits d’extincteurs, la situation commençait à être maitrisée. Ce ne serait pas la dernière mission de l’Odyssée mais il avait vraiment souffert.
L’onde de choc des dernières explosions avait réduit à néant la plupart des détecteurs et autres appareils présents sur le toit du vaisseau, dont les émetteurs nécessaires aux communications. Les Asgards semblèrent s’apercevoir de ce détail puisque Thor réapparut dès que l’atmosphère de la passerelle redevint respirable.

- Au nom de tous les Asgards, je vous remercie, vous nous avez sauvés d’une mort certaine.
- Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude, répondit O’Neill.
- Votre vaisseau est lourdement endommagé, avez-vous besoin de notre assistance ?
- Colonel, sommes-nous en mesure de faire le voyage jusqu’à la Terre ?, demanda O’Neill via sa radio, rapporter la matrice sur Terre était maintenant sa priorité.
- Le vaisseau a subi beaucoup de dommages structurels mais l’intégrité de la coque n’est pas compromise. Je pense que nous pouvons passer en hyperespace, mais nous n’avons ni boucliers ni armement et aucunes communications. La majorité des réparations ne pourront se faire qu’une fois revenu sur Terre.
- Merci. Ça devrait aller, ajouta O’Neill à l’attention de Thor. Le Colonel Davidson va avoir une attaque quand il verra dans quel état est l'Odyssée mais nous arriverons à bon port.
- Dans ce cas, nous allons nous retirer. O’Neill… vous avez su gagner mon respect ainsi que mon amitié, j’espère du fond du cœur que nous nous reverrons.

Avant qu’O’Neill ne puisse répondre, Thor coupa court à ces adieux déchirants en le saluant d’un léger hochement de la tête pendant qu’il retournait sur son vaisseau. L’Odyssée s’engouffra alors dans l’hyperespace en direction de la planète bleue, la flotte Asgard fit de même pour rejoindre leurs pairs dans une autre galaxie et leur départ fut salué par la titanesque explosion de la planète, balayant définitivement toute trace de leur présence.



La 3e et dernière partie arrivera dans quelque temps, voici un petit détail :
Spoiler
Thor pensa un instant aux 5 autres vaisseaux Oris en route pour la Terre, ils ne devraient plus tarder à arriver à destination.
J'espère que ça vous aura plu !
Dernière modification par mewlantien le 08 janv. 2013, 14:21, modifié 1 fois.
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Re: [Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par Doctorscotty »

Bravo , meme si je ne suis pas vraiment convaicu de l'efficacité des ogives et les cannons electromagnetiques des terriens sur les vaisseau oris .
Et je trouve aussi un peu court cette deuxième partie.

Sinon bravo quand même pour cette deuxième partie j'attends toujours avec impatience la suite :D
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Re: [Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par mewlantien »

Merci.

Autant que je me souvienne, jamais l'Odyssée n'a utilisé d'ogives contre les vaisseaux Oris et dans Atlantis il suffit "qu'une seule ogive passe" pour détruire un vaisseau ruche.

M'enfin c'est peut être un peu léger contre un vaisseau Ori mais il s'en prend quand même 6^^
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Re: [Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par thegatergod »

Pas mal ta deuxième partie.
Tu utilises les bons mots, les bonnes expressions. La qualité du langage fait du bien aux yeux.^_^

Cependant,

Nous pensons que les capacités des prêcheurs en sont l’origine -> à l'origine.
Les explosions eurent lieu beaucoup trop proche -> proches
aucune communications -> aucunes

J’imagine déjà la tête du Colonel lorsqu’il va voir dans quel état je lui rends son vaisseau, il risque d’avoir une attaque.
Quel Colonel ? :blink:
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Re: [Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par mewlantien »

Je crois que chaque 304 a son commandant mais impossible de me rappeler le nom de celui de l'Odyssée à la fin de la série.

Si quelqu'un le sait, je suis preneur.

Et je corrige ces fautes, merci !
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Re: [Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par thegatergod »

CITATION (mewlantien,Mardi 08 Janvier 2013 14h19) Je crois que chaque 304 a son commandant mais impossible de me rappeler le nom de celui de l'Odyssée à la fin de la série.

Si quelqu'un le sait, je suis preneur.

Et je corrige ces fautes, merci !
Il me semble que c'était Paul Emerson jusqu'au 1009 lorsqu'il se fait tuer par Anateo. Ensuite, je ne sais plus, en tout cas, jusqu'au 1020.

De rien.
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Re: [Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par mewlantien »

Exactement, donc le nom du commandant de l'Odyssée à ce moment reste un mystère. J'ai pas trouvé comment formuler ça un peu mieux dans la fic.

Edit : Quelqu'un vient de me le signaler en mp :
CITATION Le DSC-304 Odyssée effectua sa première mission, avant sa mise en service officielle dans la saison 9 de stargate SG-1, lors de l'épisode "Hors limites". Le premier commandant du vaisseau était le Colonel Paul Emerson qui fut remplacé par le Colonel Davidson après sa mort lors de l'épisode 10x09 "Aux Mains des Rebelles".
Je vais corriger ça de ce pas !
Dernière modification par mewlantien le 08 janv. 2013, 14:19, modifié 1 fois.
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Re: [Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par Eaglestorm78 »

J'ai vu ta fic et elle m'a particulièrement plu mais comme toutes les fics il y a des défauts et des qualités .
Défauts
-incohérence comme les rails-guns qui arrivent à affaiblir un vaisseau ori enfin son bouclier si tu avais dit dans ta fic que les asgards auraient amélioré les rails guns là t'ajouteras une cohérence mais tu ne l'as pas fait . Ensuite , les missiles sont au même titre que les rails guns car ils ne sont pas capable d'affaiblir les boucliers goa'ulds et encore moins celui des oris malgré leur puissance de destruction qui est capable de mettre fin à toutes formes de vies sur une planète sans pour autant arriver à la faire sauter . Si tu avais mis une amélioration comme un affaiblissement du champ de force qui protège le vaisseau ori là ce serait cohérent mais ce n'est pas ça le problème . Le problème c'est qu'après avoir relu x fois (un nombre incalculable ) tu explique que le missile a effectué une détonation nucléaire sur un champ de force. Excuse moi si je suis malpoli mais si tu te souviens bien un missile qui touche directement le bouclier ça ne fait rien ça fait juste un tremblement du fait de l'impact cinétique mais juste ça pas d'explosion thermonucléaire et autre "super explosion" et dans ta fic tu as mis que les missiles explosent bien (enfin réussi à effectué leur détonation nucléaire )
Sinon qualité :
-bonne orthographe , niveau syntaxe c'est bien et le vocabulaire est vraiment bien respecté
-bon scénario même si tu as repris la base du 10x20
Conclusion:
C'est super mais il faut éviter les incohérences et donc ça voudrait dire que ta fic est à surveiller de très prés .
Dernière modification par Eaglestorm78 le 11 janv. 2013, 11:30, modifié 1 fois.
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Re: [Réécriture] 10x20 La fin d'une ère

Message non lu par mewlantien »

Merci bien :)

Comme je l'ai dit avant, je ne me souviens pas qu'il y ait eu une utilisation de missiles MARK VIII sur un vaisseau Ori. Sachant qu'un seul détruit un vaisseau ruche (les vaisseaux Oris ont la même taille), je pensais qu'une demi-douzaine devraient suffire. Mais c'est vrai que les ogives sont destinées à des dommages structurels...
Pour les rails guns, c'est clair qu'ils ont aucun effet sur un bouclier pareil mais je pense que les vaisseaux Oris sont construits sur le principe habituel des mégalomanes : on est invincibles. Le bouclier est super mais la structure qu'il protège est très fragile.

Enfin, faut voir, je sais plus trop du coup. Je pourrai faire dire à Thor quelque chose du genre "votre armement a été modifié pour une meilleure efficacité contre la technologie Ori" mais si tu veux bien approfondir ou si quelqu'un a quelque chose à dire, je suis preneur.
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