SG-U saison 3 : La galaxie de tous les dangers

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Blackeagle
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Re: SG-U saison 3 : La galaxie de tous les dangers

Message non lu par Blackeagle »

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Oui... Mais non. Ici, il y a des règles quant à l'orthographe qu'il serait bon de respecter. C'est limite insultant de poster un message contenant autant de fautes (on ne demande pas une orthographe parfaite mais de se relire un minimum) surtout qu'elles sont pour la plupart des fautes d'inattention.

A part ça, bienvenue.
Il n'y a que deux erreurs que l'on puisse commettre sur le chemin de la Vérité : ne pas aller jusqu'au bout, et ne pas s'y engager.
-- Siddharta Gautama Shakyamuni

[Blackeagle]La CSB agit dans l'ombre pour éclairer le monde.
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Re: SG-U saison 3 : La galaxie de tous les dangers

Message non lu par Spyce »

Bonjour à toi Jennifer Keller, je suis content que la fan fiction te plaise. Le nouvel épisode est bientôt terminé. j'ai habitué mes lecteurs à des publications régulières mais là j'avoue que c'est carrément impossible. Les compliments me touchent.

L'épisode suivant se veut plus noir et plus surprenant encore. J'y introduis d'ailleurs à nouveau personnages principales (pas si nouveau que ça d'ailleurs).

Je rejoins Blackeagle, l'orthographe et la grammaire sont tout aussi important que l'histoire que l'on développe. une vraie oeuvre est complète si on peut dire que si tout les ingrédients sont réussis : à savoir le style, le détail, le respect de la langue dans laquelle elle est racontée, son originalité, ect.

Encore bienvenu à toi et bientôt la suite.
Très amicalement, Spyce.

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Re: SG-U saison 3 : La galaxie de tous les dangers

Message non lu par jennifer keller »

CITATION (Blackeagle,Vendredi 01 Mai 2015 00h44) Oui... Mais non. Ici, il y a des règles quant à l'orthographe qu'il serait bon de respecter. C'est limite insultant de poster un message contenant autant de fautes (on ne demande pas une orthographe parfaite mais de se relire un minimum) surtout qu'elles sont pour la plupart des fautes d'inattention.

A part ça, bienvenue.
Hello, bonsoir à tous; bien sûr que je sait qu'il y à des règles et qui doivent être respectés, mais j'avoue avoir posté ce message plus dans le sens de l'humour ...

Je m'explique; comme je l'ai précisée, j'ai lu ce sujet en une seule soirée, tellement absorbée par l'histoire et le suspens, et c'est juste que tous les messages que je voyait concernant le travail de Spyce, était là (pas uniquement, mais pas loin) pour critiquer ou surtout pour faire ressortir cet aspect ( l'orthographe ) de son travail, c'est la raison pour laquelle j'ai souhaité réagir .

Blackeagle: j' espère ne pas t'avoir choqué ..., merci pour le mot de bienvenue
Spyce: cool, pour la suite; merci pour le mot de bienvenue
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Message non lu par Spyce »

Stargate Univers : saison 3[/font]

Episode 9, vaisseau fou [/font]



******************************************************************

Attention, retour de SGU vendredi soir pour un nouvel épisode, l'histoire sera publié en deux parties, l'un demain et l'autre la semaine prochaine. J'ai eu un peu la main lourde, je crois :P

L'épisode s'intulera Vaisseau fou :

A peine remis de leur dernier aventure, l'équipage sera confronté à l'alliance lucienne au commande d'un poseur de porte. La lutte sera particulièrement difficile bien que nos héros seront aidés par leur nouveau allié : les Nakais. Au programme, une bataille spatiale, une infiltration à bord du poseur, des rebondissements, un nouveau personnage principal.


*********************************************************************

Je m'excuses de l'absence mais on ne fait pas toujours ce que l'on veut. J'ai mis près de deux mois à écrire cet épisode. J'espère pouvoir terminer ma saison 3 d'ici les vacances d'été.
Très amicalement, Spyce.

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Message non lu par Spyce »

Stargate Univers : saison 3[/font]

Episode 9, première partie [/font]



******************************************************************

Le Destinée naviguait comme de nombreuses fois en vitesse supraluminique. Les particules effleuraient sa coque alors qu'il filait vers sa prochaine destination. La restauration du système informatique avait permis à l'équipage de regagner la trajectoire pré-calculée. Quelques scientifiques et des militaires formés sur le tas étaient entrain de se charger de réparer les dégâts de la salle des machines. Ce travail était supervisé par Brody. Des étincelles apparaissaient ici et là alors que le plus gros du travail était accompli par le robot ancien. C'était assez étrange de voir une machine aux allures de crabe se déplacer et effectuer les différentes tâches au sein même d'une pièce qui pouvait difficilement le contenir.


- ça avance chez toi ? Demanda Volker à Brody par l'intermédiaire de la radio.

- On pourrait mieux faire, répondit-il.


L'équipe composé de deux hommes et deux femmes se retourna alors.


- Et c'est ce qu'on fait, ajouta Brody gêné.


Sur la passerelle, Park et Volker entendaient la réponse de Brody avec un certain humour. L'un comme l'autre firent une grimace un peu moqueuse avant de poser la radio.


- Il y en a un qui devrait réfléchir avant de parler, s'amusa Volker.

- Tu n'as pas fini de te moquer.

- Euh pardon.


Soudain, Rush entra sur la passerelle et se posa dans le siège de commande. Il demanda où était le colonel Young. L'un comme l'autre répondit qu'il ne savait pas, ce dernier n’avait pas donné signe d’activité depuis plusieurs heures.

Le colonel Young était dans sa chambre et plus précisément dans son lit, nue comme un vers avec TJ. Leur conversation s'était soldé par un baiser et nuit de passion comme dans leur meilleur moment sur la base Icare.


- Ça faisait longtemps, sourit Tamara alors dans les bras de Young. Tu te souviens sur Icare. Toujours débordé et toujours le temps de se trouver un petit moment pour nous deux.

- Ouais, des moments toujours trop court, répondit Young embrassa une fois encore TJ.

- Remarque maintenant, ce n’est plus la même chose, tu es divorcé.

- Ecoutes, je ne suis pas sûr que cela soit le moment de reparler de ça. Et pas non plus le bonne endroit

- Comment ça, dit-elle en s’assaillant


Le Destinée se mit à décélérer et le traditionnel « colonel Young » se fit entendre à la radio. Ce dernier saisit l’objet de communication et demanda les nouvelles. Rush répondit que trois planètes étaient à porter. Puis soudain, un silence suivit.


- Rush, il y a autre chose ? Demanda Young.

- Je crois que vous devriez venir voir ça, répliqua Rush.

- Quoi ?


Aucune réponse ne suivit. Young se leva, exaspérer par l’absence d’information se demandant s’il n’était pas le serviteur du docteur folle dingue. Il commença à se rhabiller et proposa à l’infirmière d’en faire autant.


- Décidément, ça faisait douze heures sans problème, ça faisait déjà trop longtemps.


Une fois habillé et alors que TJ finit de remettre son uniforme, Young lui esquissa un petit baiser sur les lèvres.


- N’oublie pas de sortir le chien et de préparer à manger ce soir.


Elle lui fit une grimace alors que ce dernier quitta sa chambre. Le colonel se dépêcha de rejoindre la passerelle et croisa Camille qui avait entendu les mots de Rush.


- Qu’est-ce qui se passe ? Demanda-t-elle.

- Vous connaissez Rush, il adore me faire des surprises.


Leurs courses les menèrent sur la passerelle, Eli avait déjà pris sa place près à la moindre analyse. Young demanda immédiatement ce qui avait s’engageant ainsi dans la dynamique qui venait de prendre place.


- Nous détectons un objet en approche, distance d’un million de kilomètre, répondit Brody.

- C’est vraisemblablement un vaisseau, ajouta Volker.

- Un vaisseau Nakai ? Demanda Young.

- Ils nous auraient indiqué leur présence. La signature énergétique reste inconnue, répondit Volker.

- On va rester à distance. Faisons décoller un chasseur en reconnaissance.

- C’est déjà fait. Le lieutenant Scott et le sergent Greer sont déjà en route, annonça Rush.

- Ce n’était pas à vous de décider.

- Pourtant colonel, je viens de prendre la même décision que vous mais en un peu plus vite. Ils seront sur l’objectif dans cinq secondes.


Young n’avait pas de contre argument à fournir. A bord d’un chasseur Ancien, Scott et Greer arrivèrent à destination et découvrir à la très grande surprise la nature de ce vaisseau. Il s’agissait d’un poseur de porte.


- Un poseur ? Le Destinée ne l’a pas reconnu, s’exclama Lisa.

- Scott essayait de prendre contact avec eux, ordonna Young.


Le lieutenant Scott ouvra donc une voie de communication avec le poseur. La technique était maintenant maitrisé et était même la fonction la plus simple du chasseur Anciens.


- Ici le lieutenant Scott du vaisseau spatial Ancien Destinée. Nous n’avons pas d’intention hostile.

- Ils n’ont pas l’air d’avoir compris, répondit Greer après plusieurs secondes d’attentes en silence.

- Oh, s’écria Scott. Ils nous visent.


Greer annonça le déploiement des systèmes de défenses et d’armement tandis que Scott effectua un replie stratégique. Le poseur envoya trois tirs en direction du chasseur.


- C’était chaud, dit Scott. Colonel, il nous tire dessus.

- Revenez vers nous, répondit Young. On va vous couvrir.


Volker, aux commandes du vaisseau, entama un demi-tour à 90 degrés en direction du poseur. Le colonel annonça la mise en puissance des bouliers avants et de préparer les canons à répliquer.


- Ici le colonel Young de la planète Terre. Veuillez cesser les hostilités où nous serons contraints de répliquer.

- Attendez colonel, interrompit Rush. La signature de ce vaisseau est différente, ils ont opéré des modifications sur le poseur. Il pourrait très bien nous surpasser.

- Vous proposez quoi ? Demanda Camille.

- Le mieux est de récupérer Scott et Greer et de partir, s’exclama Eli.

- Monsieur Wallace dit vrai. Monsieur Brody, monsieur Volker, enregistrez-moi tout ce que vous pouvez relever d’important sur ce vaisseau.


Rush se retourna vers Young et l’informa qu’en procédant ainsi, il en apprendrait plus s’il venait à les suivre.


- Très bien, pleine puissance sur les boucliers. On charge le canon principal et on opère trois tirs de ripostes. Dès que le chasseur est à notre bord, on s’éloigne.


Le chasseur Ancien esquivait les tirs à travers des vrilles contrôlées et les changements de trajectoire soudain.


- Ça va, tu te débrouille bien.

- J’ai un peu d’entraînement maintenant.

- Et toi qui n’avais jamais quitté le simulateur.

- Je sais piloter un F-16 je te fais remarquer.


Rapidement le chasseur fut pris en couverture par l’imposante carcasse du vaisseau Destinée tandis que le canon principal déchargea une première salve sur le poseur.


- Colonel, ils sont à bord, informa Lisa.

- Feu une nouvelle fois, ordonna Young. Encore une fois, ajouta-t-il après que le second fut opéré.

- Ils se sont arrêtés, informa Brody.


Alors que l’attaque s’était arrêté, le poseur de porte se remit à attaquer mais cette fois-ci en déchargeant un feu nourrit portant sur la totalité de sa surface. Les multiples impacts frappèrent le Destinée faisant jaillir de nombreuses étincelles un peu partout dans le vaisseau. Les soldats dirigèrent les civils dans les zones de sécurité selon la procédure normale en cas d’attaque.


- Colonel, les boucliers ne tiendront pas longtemps, informa Brody.

- Et il est trop tôt pour repartir en VSL, ajouta Lisa Park.

- On va appliquer la méthode de David, s’exclama Young. On concentre toute la puissance sur les boucliers et la propulsion et on se dirige vers l’étoile.

- Je calcule une trajectoire de fronde gravitationnelle, ajouta Eli, histoire d’accélérer notre fuite une fois sortie de l’étoile.

- Bonne idée, salua rush à Eli.


Très vite, le Destinée changea sa trajectoire tandis qu’il était bombardé par des tirs à énergies. Il fila en direction de l’étoile alors que l’ennemi les poursuivait encore.


- Qu’est-ce qu’il va les empêcher de nous poursuivre après, s’écria Camille.

- Il faut prendre le maximum de vitesse pour être hors de porter, répondit Young. C’est là que voulait en venir ce cher Eli.


Le Destinée effleura alors la couronne solaire et les collecteurs s’activèrent afin de recharger les batteries du vaisseau. Le poseur de porte effectua la même manœuvre et la même procédure tandis que son armement s’arrêta subitement.


- Ils ne nous tirent plus dessus, détailla Volker.

- Ils ne peuvent pas recharger et tirer expliqua Rush. Il faut remonter afin de créer une friction avec l’atmosphère de l’étoile.

- Vous voulez procéder à une accélération par friction, je ne me rappelle pas que cela est déjà été tenté.

- Eh bien colonel, on sera les premiers, répondit Rush.


Rush demanda à Eli d’effectuer plusieurs calculs tandis que Brody procédait aux réajustements comme cela lui était communiqué. Le vaisseau Ancien surfait littéralement sur l’atmosphère générant une gigantesque trainée de lumière en dessous et derrière lui.


- Ça tiraille Rush, s’exclama Brody.

- Ah mon commandement, vous lâchez tout.


Les vibrations se faisaient de plus en plus ressentir dans le vaisseau, on pouvait même voir la coque s’échauffer menaçant de voir quelques matériaux se séparer. Puis, Rush donna l’ordre de lâcher les commandes du vaisseau qui quitta subitement l’atmosphère solaire pour s’éloigner dans l’espace.


- Notre vitesse augmente de façon exponentielle, s’écria Lisa.

- Parfait, Eli, tu as la trajectoire pour la fronde gravitationnelle. Monsieur Brody, monsieur Volker, essayez de suivre ses indications, demanda Rush.


Les deux hommes pilotaient le vaisseau, effectuant une double manœuvre tandis que le jeune homme transmettait ses calcules à travers la console. Young ordonna la correction de trajectoire de trois degrés ce qui accentua encore l’effet de l’accélération et les vibrations dans le vaisseau. La panique à bord se lisait dans le regard des membres de l’équipage. Camille était accroché au siège de commandement, tandis que le colonel restait très concentré sur les événements.

Progressivement, les vibrations se calmèrent et Lisa confirma que la vitesse continuait d’augmenter mais à un rythme plus soutenable. Le Destinée venait d’accroitre sa vitesse sans trop poussé sur les propulseurs. Une telle manœuvre permit de prendre une avance suffisante par rapport au poseur.


- Jolie travail messieurs, dame. C’était un beau jeu collectif.

- Où est le poseur ? demanda Camille.

- Il est toujours près de l’étoile mais hors de porter. Ils entreprennent une manœuvre pour nous suivre.

- Ça ira même s’ils allaient plus vite que nous, ils mettront des heures à nous rattraper, répliqua Rush. Ça nous laisse un peu de répit.

- Et une fois en VSL, nous serons sauf, ajouta Eli.

- Nous devons retrouver les Nakais dans douze heures, reprit Young. Une fois avec eux, nous pourrons contre-attaquer s’ils venaient de nouveaux à être menaçant.

- Et ça nous laissera tout le temps disponible pour étudier les données collectées, termina Rush.


Young demanda à ce que l’on contacte Scott, Greer et Varo en salle de réfectoire. Cette demande surprit tout le monde.


- Rush, à vous les commandes.

- Bien colonel, répondit Rush. J'ai une proposition à faire, ajouta-t-il alors que Young allait franchir la porte de sortie.

- Je vous écoute !

- Il s'agit d'un vaisseau unique, nous pourrions analyser la nature des tirs et déterminer leurs fréquences.

- Et ainsi réduire, l'impact de leurs armes offensives, conclut Lisa.

- Oui mais la dernière fois, cela ne sait pas passer comme on l'espérait.

- Oui mais là, le vaisseau est seul ! S'exclama Rush.

- Il a raison. Faites donc ça, termina Young avant de quitter la passerelle.


Rush s'installa alors sur le siège de commande, tandis que Camille le regardait avec un étrange sourire. Le scientifique lui demanda, pourquoi sourire ainsi. Cette dernière lui répondit qu'elle trouvait étrange ce rapport d'échange avec Young alors que par le passé, la méfiance était la seule chose qui animait leur relation.


- Peut être qu'il a compris que je suis la personne à écouter.

- Ou peut être que vous avez fini par vous apprécier


Camille quitta la passerelle gardant son sourire très explicite. Rush se tourna vers un écran, et fit à son tour l'un de ses sourires résignés.

Dans la salle du réfectoire, Scott, Greer, Young, Varo mais également James débâtèrent de la récente attaque. Chacun avait bien compris que l'équipage du poseur était hostile et qu'aucune négociation n'était envisageable.


- Rush vient de me confirmer que l'armement du poseur n'avait rien avoir avec ce qui se fait sur ce genre de vaisseau.

- Ils l'auraient modifié ? Demanda Scott.

- Ça n'a rien d'exceptionnel, répliqua Varo. Nous même dans l'alliance, nous avions l'habitude d'adapter nos besoins en y incluant des technologiques trouver sur les différentes planètes que l'on explorait.

- Ou envahissaient, dénonça Greer.

- Je n'ai pas dit que l'alliance agissait pour le mieux, répondit Varo. Ce n'était d'ailleurs pas le but à l'origine.

- Comment ça ? Demanda Young. Je croyais que l’alliance était née autour de malfrats en quête de pouvoir.


Varo expliqua qu'à son origine, l'alliance était née autour d'un idéal très simple. Celui de créer une force suffisamment importante pour s'opposer aux Goa'ulds. Cette inspiration était née d'un certain Luxien Frandort, un homme influant, qui avait perdu toute sa famille lors d'une très grande bataille sur l'un des systèmes de Baal. Le système comptait deux planètes habitables. Lors du conflit, Luxien Frandort réussit à s'emparer seul d'un bombardier Alquesh, sa détermination était nourrie par le désir de sauver sa famille. A la fin du conflit, voyant la défaite arrivée, le seigneur Baal fit exploser l'étoile, il dut se résigner à partir en hyperespace laissant sa famille mourir. Il s'était juré de se venger. Pendant près d'une décennie, il sut s'entourer de valeureux guerrier et notamment des monstres aussi impitoyables qu'immorale. Finalement, le destin de Luxien Frandort se sella lors de l'attaque de son vaisseau mère qu'il jeta sur le vaisseau du Goa'uld Sokar. Le flambeau fut repris par Netan qui eut d'autres inspirations pour l'alliance.


- C'est bien beau, ça nous apporte pas grand chose tout ça, répondit Young.

- Le docteur Rush voudrait moduler la fréquence, c'est très bien, s'exprima Varo. Mais une contre-offensive serait plus que la bienvenue.

- Qu'est-ce que vous proposez ? Demanda Young.

- Une escadrille d'attaque, répondit Varo.

- Rien que ça, rétorqua Young.

- C'est plutôt ambitieux mec, ajouta Greer.

- Avec Varo, nous avons commencé à former quelques militaires aux pilotages des chasseurs Anciens, expliqua Scott.

- Vous savez que ces choses n'ont rien à voir avec les Jumper d'Atlantis.

- Je sais colonel. Mais nous avons des résultats plutôt encourageant. De plus, Varo, vous et moi, sommes déjà des pilotes avertis.

- Et sur combien de pilotes, cette escadrille peut compter ? Demanda Young.

- Je dirais six ! Répondit Scott.

- Cinq, corrigea Varo.

- Mais l'ennemi n'a pas de chasseurs, et la modulation de fréquence peut également s'adapter sur les boucliers du chasseur.

- Je suppose que Rush a toujours rêvé de commander une bataille spatiale, dit Young évasivement. Je garde ça en tête.

- L'important colonel, c'est qu'il nous faut un plan, rajouta Varo.

- Et puis, si on arrivait à s'emparer du vaisseau, nous pourrions avoir les moyens de rentrer chez nous.

- Ne vous emballez pas sergent. Même si nous arrivions à monter à bord, rien ne nous dit que ces créatures, quelle qu'ils soient, n'auraient pas le dessus.


Rush appela Young par radio et lui demanda de revenir en salle de commandement. L'analyse de l'attaque venait apporter des réponses. Le groupe d'homme quitta le réfectoire pour rejoindre la passerelle. Les écrans montrèrent plusieurs lignes de code.


- Alors qu'avez-vous à nous révéler ?

- Il s'agit de la fréquence des armes utiliser par l'ennemi lança Rush.

- C'est une signature identique à celle utiliser par les armes Goa'ulds, dit Varo.

- Là vous me surprenez mon cher Varo. C'est exact.

- Et comment le savez-vous ? Demanda Young à Varo.

- J'ai travaillé pendant des mois dans la section recherche en armement. Nous utilisons les mêmes fréquences.

- Qu'est-ce que ça veut dire ? Demanda Young. Des Goa'ulds ?

- Ou l'alliance, proposa Rush.

- En tout cas cela fait notre affaire, répondit Varo. Je peux proposer la fréquence idéale pour nos boucliers.

- J'allais vous le proposer, s'exclama Rush.


Volker interrompit très vite la conversation, il était enfin prêt à passer en VSL. Le vaisseau lança la procédure automatique et le Destinée entra en vitesse supraluminique. Young se satisfit de la situation, selon lui, il se pourrait qu'il n'ait même pas à se battre. Leur rendez-vous avec la flotte Nakai serait un très bon moyen d'inverser la tendance.


- En tout cas, il ne faut pas s'alarmer, constata Rush. La présence de Goa'ulds ou de Luxien loin dans l'univers est très peu probable. Je suis d'avis que cette fréquence soit utilisée par une autre espèce.

- Après tout, le champs de fréquence permettant une véritable protection est plutôt restreinte, expliqua Eli. Il ne serait pas étonnant que deux espèces partagent les mêmes fréquences.


Young ne proposa pas de surenchère de l'information. Il confirma à Rush la modulation de la fréquence des armes. Puis, il demanda pendant combien de temps, ils resteraient en VSL. Volker lui confirma tout au plus huit heures car leur prochaine destination était celle qu'ils avaient convenu avec les Nakais pour se retrouver. Varo, sceptique face à la rencontre, estima qu'il était probable de retrouver le vaisseau poseur. Toujours selon lui, il faudrait entreprendre une stratégie d'immobilisation de l'ennemi.


- L'escadrille ?

- C'est exact colonel, répondit Varo. J'ai passé plusieurs heures sur le chasseur Ancien avec le lieutenant Scott et je vous garantie qu'il dépasse tous les appareils du même type que j'ai pu côtoyer.

- Il a raison colonel, ajouta Scott. Sa maniabilité dépasse celle des F-302 et les chasseurs Goa'ulds et de loin. Le vaisseau dispose également de bouclier, et d'un armement complet.


Pour Varo, il était très clair qu'une petite escadrille, bénéficiant de cet avantage technologique, pouvait aisément approcher le poseur et attaquer sur des zones stratégiques d'autant plus qu'il avait les plans de ce vaisseau dans la base de donnée du Destinée. Young n'eut pas à réfléchir longtemps pour prendre sa décision. La proposition de Varo était d'une évidence implacable.


- Très bien. J'irais avec Varo et Scott. Si j'ai bien compris deux autres pilotes sont opérationnels.

- Wood et Reynolds, colonel, dit Scott l'informant des deux pilotes.

- Nous formerons l'escadrille. Mais pour ça, j'ai besoin d'un objectif à atteindre. A partir de cela, je serais en mesure de proposer un plan d'attaque.

- Je m'en charge colonel, répondit Lisa. J’ai étudié longuement les plans du poseur. J’ai déjà deux ou trois idées.

- Volker et Brody, vous restez aux commandes du vaisseau sous l'autorité de Rush.

- Quoi ? S'étonna Volker.

- Vous avez bien entendu. Il est le seul à connaître tout le potentiel du vaisseau.

- Attendez colonel, fit remarquer Eli. J'ai passé trois ans à réparer ce vaisseau et j'en connais probablement plus que chacun d'entre vous.

- C'est pour ça que vous seconderez Rush. Ronald, vous serez aux commandes de l'armement, ça reste à confirmer, mais il faudra nous dégager un couloir d'accès.


Rush salua d'un hochement de tête le colonel, comme le remerciant d'un tel excès de confiance. Le colonel lui répondit par un hochement de tête un peu plus glacial. Leur relation avait beaucoup évolué. Tantôt il se méfiait l'un de l'autre, tantôt il se haïssait et donnait le change dans l'intérêt de l'équipage. Mais le colonel du revoir ses positions. Depuis qu'il était sûr le Destinée, il avait du faire face à de nombreuses crises. Sa confiance envers sa hiérarchie avait été ébranlée quand ces derniers ont tenté de les ramener en leur faisant prendre de très gros risques. Sa séparation avec son ex-femme, la mort de son enfant non né et la mort du lieutenant Riley qu'il avait euthanasié de ses propres mains l'avaient profondément bouleversé. Il ne voyait pu l'intérêt de retourner sur Terre, ces positions s'étaient rapproché de celle Rush. La mission du Destinée était pour lui comme un nouveau but à atteindre, une manière de donner un sens à une vie qui n'en avait plus. Etrangement, les positions de Rush avaient également changé. Alors que son seul but était de faire aboutir la mission du Destinée, il s'était lié d'affectation envers certains membres de l'équipage. Au début, il s'agissait pour lui de se servir d'eux, des imbéciles utiles pensaient-ils à de nombreuses reprises, mais avec le temps, ces gens qu'il méprisait, étaient devenu précisément ce qu'il avait perdu autrefois. Il avait une famille, des attaches, une raison de ne plus avancer seul. Bien qu'ils ne l'admettraient jamais, Rush et Young étaient devenus des amis tout simplement.

Les heures défilèrent, Lisa exploitait les plans du poseur découvert avant leur stase forcé et avec une partie de l'équipage, elle avait été en mesure de déterminer plusieurs points qui pourrait affaiblir, voir détruire le vaisseau. Greer attendait patiemment aux commandes du Destinée. Il revoyait sans cesse la commande de tirs afin d'être sûr de ne rien louper. James s'était vu confier le commandement de toutes les unités militaires du Destinée. En l'absence de Young et de Scott, elle était l'officier supérieur. TJ avait refusé le rôle, sa place était à l'infirmerie avec Chloé. Une bataille spatiale se présageait, il fallait absolument des personnes prêtent à accueillir d'éventuel blessé.

Dans le hangar, Young présentait le plan d'attaque qu'il avait élaboré. Varo, Scott, Wood, un jeune caporal noir et Reynolds, le jeune militaire qui s'était fait capturer avec TJ par une créature extraterrestre.


-- Lorsque le poseur arrivera, le Destinée engagera immédiatement le feu permettant ainsi de nous créer un couloir d'accès sécurisé. C'est à ce moment là, que nous partirons. Notre objectif est de viser plusieurs points du vaisseau situé en-dessous de ce dernier et au dessus. Ces points sont importants car il s'agit des zones de distribution de l'énergie. Si nous les endommageons l'ennemi ne sera plus en mesure d'attaquer ou de fuir. Notre objectif final sera d'endommager les propulseurs.

- Pourquoi ne pas détruire le poseur ? Demanda Varo.

- Le vaisseau pourrait être en mesure, une fois arrimé au vaisseau, de nous ouvrir une connexion possible avec la Terre, expliqua Scott.

- Après avoir immobilisé le vaisseau, nous tenterons d'entrer en contact avec l'équipage et nous imposerons nos conditions.

- Et vous êtes certains que c'est la meilleure marche à suivre ? Demanda Varo. Je ne suis pas certains que mettre en danger notre équipage soit judicieux. En voulant plus, on pourrait avoir moins.

- Notre équipage ? Ça fait plaisir de voir que vous vous sentez des nôtres. En tout cas, c'est la ligne de conduite que je nous ai fixé.

- Très bien colonel, on fera comme vous dites, finalisa Varo.


Young demanda à ses hommes ne prendre place et d'attendre les ordres.


- Mon colonel et si les Nakais débarquent durant la bataille ? Demanda Reynolds par la radio du chasseur.

- Eh bien Chloé leur expliquera et je suis certains qu'ils nous assisteront.

- Je ne suis pas certains qu'ils aient intérêt à nous aider en rentrer, décocha Wood.

- En tout cas, c'est le poseur qui se trouvait avec le pilier que l'on a trouvé, expliqua Scott. Capturer le vaisseau et l'équipage pourrait nous donner quelques réponses et un net avantage.


Sur la passerelle, Volker décompta un compte à rebours décroissant afin d'annoncer l'arrêt du voyage en VSL. Ce dernier se réduit de dix à zéro, s'en suivit alors la sortie du vaisseau en vitesse normal. Après quelques secondes d'attentes, le docteur Volker confirma qu'aucun vaisseau n'était en approche.


- Ils nous ont peut être pas encore retrouvé, supposa Greer.

- Contact, hurla Volker. Poseur à trois minutes de notre position, ils seront à porter de tire dans 150 secondes.


Le colonel ordonna à son escadrille de partir en chasse, s'en suivit alors l'expulsion par les systèmes automatiques, des chasseurs. Young fut le dernier à partir, il ordonna que le Destinée prenne la tangente afin qu'il soit à porter de tir le plus tard possible. Rush lui confirma que la manœuvre était en cours.

Dans l'espace, l'escadrille se mit en formation vertical et se dirigea à toute allure vers le poseur de porte. Varo confirma la présence de chasseurs inconnus sur ces écrans.


- C'est impossible ! S'exclama Rush. Les poseurs sont des vaisseaux scientifiques, ils ne peuvent pas avoir de chasseurs ?

- Il faut croire que si, répondit Young. Bon, les enfants, dès qu'ils ouvrent le feu, vous rompez la formation. Varo et Scott, vous occupez du poseur. Reynolds et Wood avec moi, on va se charger d'eux.

- Colonel, ça ne va pas, lança Varo. Je détecte des chasseurs Goa'ulds et à ce qui ressemblerait être des F-301. Ce sont des Luxiens.

- C'est exact Varo, dit une voix. Je vois que tu t’es fais de nouveaux amis.

- Commandant Arim, que faites-vous ici ?

- Je suis venu résoudre l'énigme de Destinée, répondit-il. Et corriger également un traite.


Young comprenant la complexité de la situation, se présente et réclame un cessez le feu, bien que ce dernier n'avait pas encore commencé.


- Une attaque est inutile. Nous ne vous voulons aucun mal.

- C'est bien la différence avec moi colonel, nous c'est tout l'inverse que l'on veut. Rendez-vous et laissez-nous aborder le vaisseau. Je vous garantie que nous accorderons le même traitement que vous avez infligé aux nôtres. On vous trouvera une belle petite planète où faire votre retraite.

- Cette requête est inacceptable. Je préfère encore perdre le vaisseau que de vous le laisser.

- Eh bien, qu'ils en soient ainsi.


Le silence radio s'imposa et les chasseurs ennemis déchainèrent leur armes. En parallèle, le poseur de porte dégaina ses canons anciens afin de créer un feu nourrit autour de leur vaisseau. Scott confirma que l'approche des chasseurs serait beaucoup plus compliquée que prévu.


- Lieutenant, suivez-moi. Je connais leur tactique.

- Varo, êtes-vous sûr de faire cela ? Demanda Young.

- Je n'ai jamais cautionné l'attitude des miens. De plus, je vous ai fais allégeance, je pense qu'il n'y a rien de plus à dire.

- Heureux de l'entendre, s'exclama Young. Destinée, en batterie automatique, courte distance.


Tandis que Scott et Varo pilotèrent leur deux chasseurs sous le poseur, là où les batteries de défense étaient absentes, le reste de l'escadrille commandé par Young entrèrent en lutte armé avec les planeurs de la mort. La lutte était serrée, chacun faisait valoir sa maîtrise du pilotage. Le colonel ordonna de rester toujours à porter les uns des autres, et de se couvrir mutuellement.


- ça va être compliqué de rester ainsi colonel, dit Reynolds.

- Je me fous de ce qui est compliqué, cela doit être fait, répondit Young.


Ça fermeté trahissait seulement son attachement pour ces hommes. De plus, une telle stratégie garantissait une défense très serrée et donc une difficulté supplémentaire pour l’ennemis. Wood décocha un tir bien placé sur l'un des planeur qui partit en vrille avant d’exploser. Le colonel le félicita et lui demanda de ne pas se reposer sur des lauriers. La lutte était encore longue et étrangement, descendre quatre chasseurs étaient plus compliqués que d'en abattre cinq.


Sur la passerelle du Destinée, Lisa confirma qu'il était à porter de tirs, d'ailleurs l'ennemi l'était aussi comme l'attestait les tirs percutant le bouclier du vaisseau. Eli confirma la bonne tenue des boucliers mais les tirs ne semblaient pas faire plus d'effet que cela.


- Nos armes sont inefficaces ? Demanda Rush alors que la cabine présentait ici et là des étincelles.

- Non, je crois que nos tirs ne sont pas assez puissant, répondit Eli.

- Où que leur bouclier est trop puissant, constata Rush. Colonel, je pense que les Luxiens ont modifié le poseur avec leur technologie. Ils pourraient être plus difficiles que ça à vaincre.


Brody confirma qu'il essuyait un feu nourrit, tout le dessus de Destinée était noyé par des décharges à énergie en provenance du poseur. Le vaisseau tremblait de partout et l'équipage présent essayait dans bien que mal de cacher ses craintes. Ils étaient enfermés dans la salle de la porte des étoiles. Camille Wray leur répétait qu'il fallait rester calme et que la situation allait vite se résoudre. Bien que son discours était très positif, on sentait sur son visage et dans sa voix, la peur. Elle ne croyait clairement pas ce qu'elle disait.


Sous le poseur, Scott et Varo tirèrent plusieurs tirs sur les zones visés, le lieutenant comprit que leur armes n’arriverait pas à franchir la barrière énergétique. Varo proposa de se rapprocher au plus proche de la coque, leur bouclier étant sur la même présence que celle du vaisseau, ils pourraient aisément passer la barrière et gagner en efficacité.


- On risque de recevoir des débris.

- J'en ai conscience, répondit le lieutenant Scott. Mais on n'a pas le choix.

- En effet !


Effectivement, cette approche se couronna de succès bien que les débris de la coque les frôlaient en même temps qu'ils se frayaient un passage.


Sur la passerelle, Rush s'énerva contre Volker. Selon lui, il ne manœuvrait pas suffisamment bien le vaisseau.


- Calmez-vous doc, il fait ce qu'il peut, répondit Greer concentré sur ses écrans de tirs.


Greer se rapprochement doucement de Volker et lui chuchota qu'effectivement il pouvait faire mieux.


-J'suis désolé mais ils vont plus vite que nous, lança Volker.

- Eh bien, s'ils vont plus vite que nous, fuir est inutile. Monsieur Volker, faites demi-tours et foncer sur le poseur de porte.

- Mais qu'est-ce que vous faites, s'insurgea Eli.

- Mec, on s'assoit. Monsieur Volker, on fait ce qu'il dit, la meilleur défense c'est l'attaque.


Volker fit faire demi-tour au vaisseau alors que Young lui ordonna d'inverser la manœuvre. Rush s'installa sur le siège de commandement et activa les communications externes du vaisseau.


- Commandant Arim, ici Nicholas Rush au commande du Destinée. Vous avez pu le remarquer, je ne suis pas le genre d'homme à me laisser faire. Les vôtres ont du se résoudre à se plier à ma volonté par le passé. Je vous conseille de cesser l'attaque immédiatement où je vous garantie qu'aucun de nous ne s'en sortira vainqueur. Fin de communication.


Rush demanda au sergent Greer d'utiliser le canon principal à pleine puissance qui s'exécuta sans discuter. Le sergent était tout à fait d'accord avec les ordres du docteur, il y voyait ici une détermination qui faisait parfois défaut au colonel. Pour lui, faiblir face aux Luxiens reviendrait à se suicider. Rush ordonna à Volker d'entamer une manœuvre de collision avec le poseur.


- Mais vous êtes vous, hurla Eli.

- Foutu pour foutu, il faut les faire plier, hurla Rush. Je suis persuadé qu'ils bluffent.


De multiples explosions apparaissaient sous la coque du poseur, ces dernières étaient dues aux multiples tirs du lieutenant Scott et de Varo. Alors que leur course se passait sans résistance, des débris arrachés au vaisseau percutèrent le chasseur de Varo qui vit son appareil se rapprocher de la coque. Ce dernier appuya sur l'arrière de son siège afin de s'éjecter, juste avant de voir son appareil entré en collision avec le poseur.


- Ici Scott, le chasseur de Varo est détruit, il a eu le temps de s'éjecter. Attends instruction.

- Vous pouvez le récupérer ? Demanda Young.

- Négatif, répondit Scott. Il y a trop de débris.


De nombreux planeurs de la mort arrivèrent sur les positions du lieutenant Scott qui n'eut le choix que de fuir. Pendant ce temps, Young et ses hommes finirent de détruire le dernier chasseur ennemi alors qu'une escadrille de dix planeurs fit son apparition. On pouvait voir en arrière plan, le Destinée envoyé des salves d'énergies à partir de son canon principal tout en se rapprochant dangereusement du poseur. Alors que les deux navires se rapprochèrent dangereuse, le poseur sous contrôle Luxien, entreprit une manœuvre de repli offrant une position avantageuse au Destinée.

A la grande surprise, une flotte de douze vaisseaux arriva de l'autre côté. C'était les Nakais. Sans attendre ses derniers attaquèrent le poseur de porte qui répliqua aussitôt. Nakai et terriens unis dans une bataille spatiale.


- Les voilà ceux là, s'enthousiasma Rush. Sergent intensifié les tirs sur les propulseurs.

- Avec joie, répondit Greer.

- Ca ne va pas, s'alarma Eli. Leurs boucliers ont à peine faibli.

- Attends, je détecte une masse d'énergie en provenance du poseur, informa Lisa.


Soudainement, le poseur disparut dans une fenêtre hyperspatiale. Ils s'étaient enfuit. Le colonel constata le retour au calme et demanda à l'escadrille de repartir.


- Lieutenant Scott, est-ce que vous voyez des traces de Varo.

- Négatif, je ne détecte même pas sa balise.

- Bien. Débriefing sur la passerelle dès mon arrivé.


Alors que la flotte Nakai reprit sa formation autour du Destinée et que quatre autres croiseurs les aient rejoins, Young débattait de la situation avec l'équipage présent tandis qu'il se faisait nettoyer une coupure sur le bras par TJ. Les grognements du commandant Nakai furent traduits par Chloé.


- D'après leur renseignement, le poseur de porte comportement deux technologies distinct. L'une est celle des Anciens et une autre qu'ils ne connaissent pas.

- Nous nous la connaissons, s'exclama Rush. C'est de la technologie Luxien emprunté aux Goa'ulds.

- C'est l'alliance qui s'est emparé du poseur ? Comment ont-ils fait pour venir jusqu'ici ? Demanda Chloé.

- La porte des étoiles, répondit Rush. Rappelez-vous ce qu'on a appris ?


Rush rappela que les Anciens ont envoyé des dizaines voir des centaines de poseurs de portes. Certaines disposaient de l'équipement pour extraire les matières nécessaire à la production des portes.


- On sait maintenant qu'il existe deux types de portes, ajouta Volker. Ceux de la Voie Lactée et de Pégase, elles sont composées de naquadah un élément stable non naturel créé par les Anciens dans toutes la Voie Lactée. Et il y a celle des poseurs, une version plus simple et non composé de Naquadah. Elles ont une portée moins importante et sont composées d'éléments que l'on peut facilement retrouver dans l'espace.

- Donc vous pensez qu'ils ont emprunté l'une des portes des étoiles de classe Voie Lactée présente dans ce poseur, comprit Young. Ce même poseur où se trouvait le pilier et qui était sensé déposer une ou deux portes des étoiles dans la galaxie.

- Je le crois !

- Et ils ont fait comment ? Demanda Young.

- Ce n'est pas la question répliqua Eli. Ce vaisseau est capable de nous tenir tête et aucune de nos armes n'a réussi à l'endommager. Même les dégâts occasionnés avec les chasseurs ne l’ont pas ralenti.


Soudainement, un petit bip retentit. Cela venait des moniteurs. Lisa informa très vite qu'il venait de recevoir un message écrit. L’interrogation était de mise. Le jeune Eli ne comprenait pas d’où cela pouvait venir. Rush s'empressa de se jeter sur la console pour le lire à haute voix.


- Le Luxien est en vie, venez nous récupérer, lit alors Rush. C'est quoi se délire.

- Des données chiffrées sont joins avec, constata Lisa. Je ne sais pas comment les interpréter.

- C'est un piège, dit Greer énonçant la plus vraisemblable des vérités.

- Je ne crois pas, répondit Rush.

- Il a raison, confirma Young regardant le texte au dessus de l’épaule de Rush. C'est le code d'ouverture de la porte du SGC pour les unités d'infiltration. C'est le code de David, s’exclama-t-il.

- Le colonel Telford se serait infiltré chez les Luxiens encore une fois, dit Eli perplexe.

- Où un autre ! Dit la voix roque de Greer.


Lisa confirma l'envoie de coordonnées, ces derniers semblaient mener à seulement trois ou quatre heures de leur position actuelle en propulsion normale. Une personne présente sur le vaisseau semblait déterminer à maintenir le contact en vue d’une possible extraction.


- Qu'est-ce qu'on fait colonel ? Demanda Eli.


La question d’Eli était pourtant simple mais le colonel n’avait pas solution à donner. Varo était probablement captif, cela paraissait logique. Son corps n’avait pas été retrouvé. Les heures défilèrent à bord du Destinée et les informations d'un mystérieux espion tombèrent aux comptes gouttes. Très rapidement, un plan de sauvetage fut monté en vu de sauver le Luxien Varo.


Rush était avec le colonel Young et le lieutenant Scott dans la navette spatiale d'exploration.


- D'après nos informations, il faudrait s'éloigner d'une année lumière afin d'utiliser la porte des étoiles présente dans le vaisseau. A partir de là, un commando serait en mesure d'infiltrer le vaisseau par la porte des étoiles.

- J'imagine que la porte des étoiles sera bien gardée.

- C'est justement là le problème, dit Rush. Est-ce vraiment raisonnable pour sauver une seule vie ?

- Varo est l’un des nôtres mais ce n'est pas l'objectif de la mission. S'il est possible de prendre le contrôle du vaisseau, nous aurions la possibilité d'un contact avec la Terre et nous pourrions résoudre la majeur partie de nos problèmes. Il s'agit avant tout d'une mission de reconnaissance.


Young ajouta que les Nakais entreprendront une manœuvre de rapprochement, en cas de besoin, ils pourraient leur offrir une voie de secours.


- Je reste persuader que baser notre défense sur les Nakais est une erreur.

- On en a déjà parlé Rush. De plus, ils ont montré plus d'une fois qu'ils pouvaient être des alliés de confiance.

- Je ne leur fais pas confiance, rajouta Rush.


Alors que Young n'apprêta à dire quelques mots, le Destinée décéléra et immédiatement Brody appela le colonel pour l'informer qu'il avait atteint la distance optimale pour un transfert par la porte des étoiles.


- On ne revient pas là dessus. Lieutenant, allez-vous équiper !


Young et Scott quittèrent les lieux tandis que Rush resta planter à regarder les deux hommes s'éloigner.

En quelques minutes seulement, l'équipe désigner par le colonel Young se regroupa devant la porte des étoiles. Elle se composait des lieutenants Scott et James, du sergent Greer, du Caporal Barnes, et du sergent marine Dumb, un homme assez baraqué, au crâne chauve et portant des lunettes de protection. Bien qu'il n'avait prévenu personne, Young commanderait en personne l'équipe d'exploration. Il se tourna alors vers TJ.


- Si nous ne revenons pas, tu prendras le commandement. Je ne veux aucune opération de sauvetage et vous partirez vous mettre à l'abri.

- Bien colonel, répondit-elle.

- Monsieur Brody, composez !


La porte se mit en marche et chaque chevrons s'illuminèrent comme à chaque activation. Le portail se stabilisa, une connexion avec une autre porte était établie. Le sergent Dumb lança trois deux grenades, puis cinq secondes plus tard, il lança trois fumigène.


- ça devrait aller, Eli ? Dit alors Young


Le jeune homme télécommanda le Kino à travers le vortex, l'écran fit apparaître plusieurs corps au sol, entouré d'une fumé épaisse.


- Eh bien la porte était sacrément gardée. Soldat mettez vos foulards, on y va.


Les armes chargées et en position de combat, le groupe s'empressa de franchir le vortex en entendant les ordres du colonel qui attendit quelques secondes avant de les suivre.


Le vortex les dématérialisa jusqu'à atteindre la porte d'arrivée. L’arrivé était quelques peu mouvementée, le transfert entre porte de nature différentes ne garantissait pas les stabilités que l’on pouvait rencontrer en temps normal. L’équipe, à son arrivé, pouvait reconnaître certains symboles présent sur la porte terrien. Il s'agissait bien apparemment d'une porte composée de naquadah. Le DHD rencontré dans la Voie Lactée était lui aussi présent et relier par de nombreux câbles similaires à de la fibre optique. Ils étaient tous situés dans une pièce donnant sur un gigantesque pont. D'autres portes des étoiles de type Lactéens se présentaient maintenu par des structures métalliques et vieillissante. On pouvait y voir également de nombreux chasseurs et du matériel entreposé dans des conteneurs. L'attaque initiale, ayant neutralisé les hommes surveillant la porte des étoiles, avait attiré l'équipage présent dans le hangar. En réalité, l'arrivé au calme de l'équipe terrienne n'eut duré que quelques secondes avant d'être noyé par une attaque en règle des Luxiens.


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Et bien depuis le temps, voici cette première partie enfin publié. Je commençais à désespérer. La seconde partie ne sera pas publié vendredi prochain, mais le vendredi suivant. Je profite de l'ascension pour m'offrir un week end et un saut en parachute. Cette première partie se veut énigmatique. Pour le moment, le contact présent dans le poseur reste inconnu et j'espère que l'identité du personnage pour surprendra. J'avoue que j'apprécie beaucoup ce personnage secondaire d'Atlantis et je trouve dommage qu'il n'est pas été exploité d'avantage. J'ai décidé de l'intégrer que récemment mais je ne pense pas que ça sera difficile de l'intégré à la suite. Je vous remercie pour votre suivit et votre attention.
Dernière modification par Spyce le 20 mai 2015, 12:03, modifié 1 fois.
Très amicalement, Spyce.

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Stargate Univers : saison 3[/font]

Episode 9, seconde partie [/font]



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- Lieutenant Scott, je vois une porte de sortie à 9 heures. Je vais vous couvrir, à trois vous y aller, hurla Young.


Au décompte de trois, sous le bruit des armes automatiques, Young, caché derrière le DHD, hurla à ses hommes de quitter les lieux, les couvrant du mieux qu'il pouvait avec sa longue mitraillette. C'était d'ailleurs un peu gros, un homme couvrant les quatre autres dans une position qui n'avait rien d'avantageuse. Il ne comptait que sur sa grande mitraillette et la chance. Après tout, la chance était la seule chose qui expliquait sa survie actuelle malgré les épreuves. Assez rapidement, l'équipe positionnée derrière la porte des étoiles entreprit son repli stratégique de façon méthodique. Un à un, ils courraient sur cette porte menant dans une zone indéterminée. L’équipe n’avait pas vraiment anticipé une telle résistance, peut être que le manque d’expérience expliquait leur échec. Ils allaient à l'aveugle. Scott fut le premier à se replier tandis que ses trois co-équipiers en plus du colonel Young le couvraient. Puis, ce fut autour de James. Le transfert se fit de telle façon que celui, qui fuyait, était systématiquement couvert par le reste de l'équipe. Assez rapidement, l'équipe humaine fut mise à l'abri. Young avait apparemment mal coordonnée les choses, oubliant la règle essentielle : ne jamais se précipiter. Etait-ce de l'incompétence, ou Young avait-il prévu son coup. Le militaire était raisonnablement calme, il avait réussi à mettre à couvert ses subordonné, ce qui lui permit alors se rendre. Il jeta son arme, vide sur le sol, et informa l'ennemi de sa réédition.

Young avait conscience qu'infiltrer le vaisseau ne se ferait pas sans stratégie. De plus, en tant que commandant du vaisseau, sa capture était pour les Luxiens, un choix important. Pourquoi ne pas se servir de sa position pour gagner du temps ? C'est dans ses conclusions que Young voyait l'importance de sa présence dans cette campagne : comme un moyen de faire diversion pendant que le reste de l'équipe s'occupait d'accomplir la mission. Le militaire mit les mains derrière la tête tandis qu'on le forçait à se mettre à genou. L'un des Luxiens le frappa à l'aide de la crosse de son arme en plein front.

L'équipe restante ne pouvait voir ce qui se passait, mais ils avaient entendu les paroles de Young et les réponses peu recommandables de l’ennemi. Rester sur place était illogique, il fallait bouger bien que Greer était prêt à revenir sur ses pas, sauver le colonel. Il en fut dissuadé par son supérieur et ami, le lieutenant Scott. Le groupe était dans une sorte de couloir désaffecter, l'issu de ce couloir baignait dans l’obscurité partielle, autant dire qu’ils ne savaient pas où ils allaient. Ils ne manquaient plus qu'à se déplacer rapidement et efficacement. En effet, une course-poursuite venait de s’opérer par un commando Luxien, lourdement armé composé d’une dizaine d’homme. Ils connaissaient le terrain, il était donc logique qu’il ne faudrait pas longtemps pour que le groupe soit rattrapé et fait prisonnier. Malgré cette volonté de fer, leurs efforts furent mis à néant par la porte d'un sas qui se referma devant eux. Agacé, surpris, le commando cherchait nerveusement à ouvrir la porte en utilisant le bouton sur la droite sans aucun effet. De l’autre côté, Scott et le reste de l’équipe se demandait bien ce qui avait pu occasionner cela.

C'est alors qu'une femme blonde, séduisante et athlétique se présenta à eux, armés d'une arme à énergie de type Goa'ulds, la seule menace qu’elle représentait était de fait d’être armé, mais la totalité de la voix semblait plutôt rassurante bien que très explicite.


- Lieutenant, dites à vos hommes de poser leurs armes, c'est un ordre.


Pendant, ce temps, dans une salle assez austère, on pouvait voir Varo, avec plusieurs égratignures sur le visage, il avait vraisemblablement était battu. Sa trahison envers son propre peuple n'était pas passée, elle était même ressentie avec une certaine amertume et un sacré dégout. Ce dernier était attaché sur une chaise métallique et ligoté avec des liens rudimentaires mais solide. Plongé dans le noir, il vit une porte s'ouvrir devant lui, un homme grand, à la peau matte et chauve apparut. Sa tenue quasi-militaire laissait trahir son appartenance à l'alliance. Il avait un tatouage tribal sur le côté du crâne. Pour rendre l’effet encore plus impressionnant, il avait fait venir un homme et une femme, à l’air plutôt louche. Le Luxien semblait aimer avoir des spectateurs pour admirer sa prestation.


- Alors Varo, ton séjour avec les terriens c'est bien passé.

- Arim, dit Varo bien affaibli.

- Je vois que trahir tes frères et sœurs ne t’ont posé aucun souci.

- C’était un choix logique. C'était mourir sur une planète ou tenter ma chance avec les terriens.

- Un choix, fustigea Arim. Un traitre qui préférer se retourner contre les siens qu’affronter la mort. Si ton choix avait été inverse, tu ne trouverais pas ici, dans cette position ridicule.

- Je serais mort alors depuis des années maintenant, ricana-t-il.

- Tu aurais été secouru par les tiens et avec eux, tu pourrais maintenant te venger.

- Vous les avez secourus ?


Arim frappa d'un grand coup Varo qui tomba à terre, entrainé par la force de l’impulsion. Très vite, un autre homme fut jeté dans la pièce, non loin de Varo. C'était le colonel Young.


- Voici l'homme à qui tu as vendu ton âme.

- Comment ça va ? Demanda Young à Varo

- J'ai connu de meilleurs jours.

- Vous savez que Mike Tyson a le même tatouage que vous, s'amusa Young en regardant Arim.

- Silence, hurla noir de colère Arim avant de frapper le colonel d'un coup de pied dans le ventre.


Arim se pencha vers Young et lui demanda s'il avait eu récemment des nouvelles de la Terre. La totalité de la question sonnait comme une menace. Le colonel ne répondit pas, regardant son bourreau avec attention.


- Votre monde a été anéantit, vaincu par leur arrogance et leur désir de remplacer ces chiens de Goa’ulds. Ils se sont éteints comme bientôt ça sera le cas pour vous.


Le colonel ne répondit pas, préférant répondre à son agresseur par le silence. Il était inutile d'apporter du grain à moudre à cette force brute. Il était très possible qu’Arim mente afin de semer le trouble dans son esprit ou de créer le désespoir là où il n’y avait que l’espoir. Une torture psychologique en soit.


Sur le Destinée, on s'inquiétait de ne pas avoir de nouvelles. Il s’agissait d’une mission périlleuse dans le nid de l’ennemi. Il n’y avait rien d’illogique, bien au contraire. Mais plus vite le colonel reviendrait auprès de ses hommes et mieux cela serait pour eux. Chloé restait présente sur la passerelle. Elle s’était mis en tête de faire de nombreux calcules de trajectoire, afin d’occuper ses angoisses. On pourrait même dire qu’elle refaisant de nombreux calcules. Les Nakais l'informait de l'évolution de la situation, en effet ses derniers s’étaient mis à seulement une heure du poseurs de porte, ils suivaient la moindre petite donnée qui pourrait leur être utile. Le lien psychique ne pouvait fonctionner avec une telle distance, alors ils utilisaient la méthode technologique que l’on pourrait qualifier de classique.

Rush travaillait également au niveau du siège de commande, derrière Chloé. Son esprit restait concentrer sur ces tâches, toujours d’un air sérieux tout en laissant une oreille glissé là où il y aurait des remarques de faite. Eli, non loin de là, ne supportait pas l’attente. Il avait déjà perdu Ginn et deux fois. En ce moment, il craignait de perdre ces militaires qu’ils considéraient maintenant comme de la famille. Devrait-il outrepasser les ordres de Young et attaquer, demandait-il à haute voix.


- Young a l'intention de quitter le vaisseau par la porte des étoiles, répondit Rush occupé sur son travail.

- Et s'ils se sont prendre ?

- Alors il est inutile de se déplacer pour les sauver et on risquerait des vies pour rien.

- Tu penses qu'on ne puisse plus rien faire pour eux ? Demanda Chloé à Rush participant à la conversation.

- Les équipes SG ont rencontré de nombreux problèmes comme celui-ci. L'équipe SG1, elle-même, a été confrontée à ce genre de situation et sans personne, ils s'en sont sorties. Et je ne m'inquiète pas pour eux, Greer n'est pas le genre d'homme à se laisser tuer sans se battre, il sera motivé ceux petit monde.

- Donc on attend que ça se passe, dit Eli.

- Non. Tu vas travailler parce que c'est l'unique activité qui se présente à toi.


Dans le couloir du vaisseau Luxien, le lieutenant Scott et son équipe était toujours tenu en joue par une inconnue. Chacun restait figé près à tirer le moindre coup dès que la situation deviendrait explosive. L’inconnue demanda une nouvelle fois de baisser leurs armes. Il n’y avait pas de nombreux choix à faire, ils étaient bloqués, l’issu arrière était cerné par l’ennemi et un autre se présentait devant eux. Il était logique pour le lieutenant Scott de poser son arme au sol délicatement.


- Je vous ai dis de baisser votre arme et non de poser votre arme, imbécile.

- Je ne comprends pas, répondit Scott.

- C’est très simple, vous me menacez avec une arme alors que je ne vous veux aucun mal. Alors je vous demande de baisser votre arme, pas de la poser, répondit la femme.

- C'est à vous que l'on doit ça, dit Greer désignant la fermeture de la porte. Qui êtes-vous ?


Le lieutenant Scott colla son arme contre son torse et regarda mieux la jeune femme. Son visage lui disait quelques choses.


- Vous êtes le capitaine Laura Cadman ? Demanda Scott qui eut sa confirmation par un hochement de tête de la dite intéressé. Elle a travaillé au SGC et sur Atlantis. On vous croyait morte.


L'équipe du lieutenant Scott redevint passif, les interrogations pouvaient se lire sur leurs visages. A des milliards d'années lumières de la Terre, ils venaient de retrouver l'un des leur présumé mort. Cadman avait en réalité infiltré les rangs de l'Alliance Luxienne comme l'avait demandé le commandement planétaire. Le but était de collecter des informations notamment sur le mouvement des différentes flottes dont dispose l'Alliance sur différent secteur de la galaxie. Mais alors que sa mission allait bientôt prendre fin, elle disparut.


- En réalité, le colonel Telford a informé l'Alliance du contact de retour en dévoilant mon identité. J'ai perdu à. On m'a torturé, drogué et finalement assimilé selon des techniques emprunté aux Goa'ulds.

- Comme Telford, dit Greer. Et vous avez réussi à redevenir vous-même ? Ajouta-t-il d’un ton plus menaçant.

- Lors d'une mission, j'ai été blessé mortellement. Mon cœur a cessé de battre, mais l'un des membres de mon équipe m'a réanimé. Et j'ai pu redevenir moi-même aux prix d'une lente et douloureuse récupération.

- Et maintenant, vous infiltrez un vaisseau commandé par l’alliance Luxienne ? Sous qu’elle autorité ? Demanda James.


Cadman expliqua qu'une fois la raison retrouvé, elle voulut rentrer. C’était un objectif fixe et logique. Mais un bruit courrait comme quoi la Terre avait été détruite par un ennemi inconnu. Cette nouvelle bouleversa les soldats l'écoutant. Étais-ce possible ? Bien que les rumeurs ne purent être vérifiées, des vaisseaux terriens et des équipes SG continuaient de sillonner la galaxie mais de manière plus rare. James émit la théorie que le simple fait que des vaisseaux terriens continuaient d’explorer la Voie Lactée était une preuve que les rumeurs étaient fausses. Mais Scott lui rappela aussi que les vaisseaux terriens pouvaient très bien avoir été récupérés et les explorateurs être l’œuvre de survivant. Cadman ajouta qu’elle n’avait d’autres solutions à l’époque que de garder sa couverture en attendant patiemment qu’une porte de sortie se présente à elle. C’est dans ces conditions, qu’elle découvrit qu'une station spatiale était en mesure de se recharger dans une étoile et d'entrer en contact avec le Destinée.


- Ils ont appris pour votre stase forcée, pour eux c'était du gâteau. Une opportunité à ne pas rater.

- Ils ont sûrement trouvé un moyen là où l'équipe de Telford et Eli ont échoué, dit James.

- Mais ils ne sont jamais arrivés au Destinée, conclut Scott.


Cadman expliqua qu'ils n'ont jamais pu reconstituer la technologie des Anciens, ils ont du adapter leur technologie comme ils pouvaient. Bien que les neuf chevrons permettent d'accéder au Destinée, il est nécessaire d'avoir une base localisable très précise. Lors de leur dernière connexion, les Luxiens avaient eu l'aide de Rush qui avait pu non seulement adapter les équations pour l'appel en énergie mais qui avait également reconfiguré leur système de navigation.


- Et qu'est-ce que ça change ? Demanda James.

- La proximité, dit Barnes. La porte de départ ne sait pas où se trouve précisément le Destinée. Elle se sert des piliers déposés par les poseurs dans chaque galaxie à travers un algorithme séquentiel et du réseau des portes installés afin de localiser le vaisseau. Enfin, c’est ce qu’Eli a tenté de nous expliquer.

Je ne savais pas que vous vous connaissiez sur le sujet caporal, lança Greer.


- J'ai passé un peu trop de temps avec des scientifiques, je crois, répondit-elle.

- Pour être plus précis, la porte détermine non pas l'emplacement du Destinée mais la zone où ils pourraient se trouver, dit Cadman. Mais apparemment la porte du Destinée était verrouillée et le vortex nous a menés sur le poseur


Scott ne comprenait pas pourquoi la porte du Destinée ne pouvait pas être appelée. Généralement, lors de l'utilisation des neufs chevrons, le Destinée sort du mode VSL. D’ailleurs, les Nakais avaient pu sans mal se connecter à la porte durant leur stase. Aucune réponse ne pouvait être donnée, les protagonistes étaient incapables d’expliquer la chose, et ceux qui l’aurait pu, n’était pas là. Pour Cadman, le poseur était une aubaine pour l'Alliance. Ils leur permettaient d'avoir un point d'encrage très loin dans l'univers et à porter du Destinée. Il regorgeait d’information sur la mission, mais également sur la nature des technologies de la mission du Destinée. Durant l'année qui suivit, des dizaines de connexion ont permis de transporter du personnel, de l'équipement et des technologies nécessaires à la réhabilitation du poseur. Le vaisseau a été réparé, transformé et hybridé avec la technologie Goa'ulds. Ses boucliers, son armement, ses propulseurs ont été renforcés. Ils y avaient même ajouté une hyperpropulsion.


- En gros, le vaisseau est plus puissant que le Destinée, s’exclama Scott.

- A bord de ce vaisseau, il y a des bombes, des chasseurs, des navettes d'explorations et un équipage de plus de deux cents personnes, conclut Cadman. En voyant cela, je ne pouvais ne pas rien faire.

- Qu'avez-vous fait ? Demanda Scott.

- J'ai saboté le vaisseau en y intégrant des verrous informatiques, en programmant des dérivations qui pourraient jusqu’à détruire ce vaisseau.

- Bien joué capitaine, répondit Greer très sérieux qui semblait croire son histoire.


Cadman avait accepté le fait de mourir, c’était un sacrifice nécessaire, elle s’y était préparé. Mais l'arrivé des siens par la porte des étoiles avait changé ses plans. Elle pouvait maintenant espérer survivre et retrouver une partie de ce qu'elle avait perdu même si c'était si loin de chez elle.


- J'imagine que le colonel Young est en cellule ? Demanda James.

- Il est avec ce Luxien renégat qui vous a aidé, Varo. Je sais comment me rendre là-bas.

- James, Barnes et Dumb, essayez de préparer le terrain pour qu'on puisse regagner la porte des étoiles, ordonna Scott.

- J'ai une meilleure solution lieutenant, dit Cadman.


Elle expliqua qu'elle était en mesure de bloquer la salle du hangar et donc de la porte des étoiles. A distance, elle pouvait même activer la porte des étoiles. Grâce à des conduits de ventilations, James, Barnes et Dumb pourraient prendre de la hauteur et éliminé les forces en présence près de la porte.


- Il faudrait pour cela qu'ils soient moins nombreux, dit James.

- Une diversion ? Proposa Greer.

- Je peux déclencher une série d'explosion à distance qui pourrait attirer une partie d'entre eux, mais je ne peux rien promettre. Mais pour ça lieutenant, on doit aller dans l'une des salles auxiliaire pour enclencher les commandes.

- Bien je propose que vous y allez, dit Scott et vous nous dites où est le colonel Young.

- C'est hors de question, je suis votre supérieur et je vous dis que le mieux est de rester ensemble. Si on fait les choses comme je dis, on pourra faire diversion et libérer Varo et le colonel Young.


Young et Varo étaient assis et attaché tandis qu'Arim prenaient plaisir à les cogner. Il satisfaisait ses envies sadiques, et avait pour unique but, le contrôle du Destinée. Pour cela, ils voulaient attaquer d'une part le vaisseau et l'infiltrer par la porte des étoiles. Pour y arriver, il lui fallait le code d'ouverture de la porte. En effet, en temps normal, il aurait pris la télécommande de la porte et aurait sélectionné la destination. Mais hélas, il n'avait qu'un DHD, il fallait donc connaître au préalable les coordonnées, code que Young et ses hommes avaient mémorisés malgré eux durant leurs nombreuses connexions.


- Vous allez me les donner, hurla Arim au colonel. Où je vous jure que je ne ferais aucun survivant.

- Vous n'avez qu'à détruire ce vaisseau, je ne vous dirais rien, dit avec difficulté le colonel éprouvé par les coups et crachant le sang qu’il avait dans la bouche.

- On pourrait très bien vous assimiler colonel, lança la femme ayant accompagné Arim.

- Eh bien si vous aviez pu, vous l'auriez fait depuis longtemps.

- Le commandement Luxien va envoyer l'appareillage dans les prochaines heures. Et bientôt, vous serez avec nous, dit calmement Arim avec sadisme.


Young ne répondit pas. Arim se tourna vers Varo l'insultant de traite et de lâche. On y voyait comme un besoin irréprochable de créer la douleur, de donner des coups, nourrissant ses désirs violents.


- Ton équipe m'a raconté comment tu t'étais gentiment écrasé face aux terriens. Tu les as laissé pourrir sur ce rocher.

- Vous les avez récupérés ? Demanda Young.

- Nous n'abandonnons jamais les nôtres. Ma première mission était de les secourir et je vous garantie qu'ils ont tous la haine contre vous. Quand ils se confronteront à votre équipage, je ne donnerais pas chère de leur peau, dit-il en ricanant.

- C'est moi qui ne donne pas chère de votre peau. Il n'a fallu qu'un seul homme, Rush, pour tous les faires plier, répondit Young. Et il en a apprit des choses sur ce vaisseau depuis. Et contrairement à moi, il n'a pas peur de faire ce qui est nécessaire quitte à sacrifier des vies.


Arim frappa Young qui tomba de sa chaise, le colonel ricanait comme voulant se moquer d'Arim, il voulait le mettre en rogne, le déstabilisé, lui montrer qu’il n’avait pas peur.


- Je connais les hommes comme vous colonel, dit Arim se mettant à genou. Des soldats qui sacrifient toute leur vie pour leur conviction et qui portent jour après jour un fardeau si lourd qu'ils n'attendent qu'une seule chose : mourir pour qu'on puisse abréger leur souffrance.


Le colonel ne souriait plus, et son regard était fixé sur Arim.


- Vous voyez colonel. Je ne suis pas comme vous. J'ai tout sacrifié pour mes convictions et j'accepte mes choix, ce n'est pas un fardeau pour moi. Par contre, pour vous la mort n'est pas la solution. Vous allez devenir l'un des nôtres et faire les choses les plus horribles qu’il soit à votre équipage. Je prendrais plaisir à violer la femme que vous aimez.


A ce moment là, Young commença à se mettre en rage et à vouloir se remettre debout tandis que les hommes accompagnant Arim, c'était précipité sur lui pour le maintenir au sol. Arim se releva et ajouta :


- C'est une fois que vous aurez vu les vôtres mourir par votre main, que vous vous réveillerez et à ce moment-là, je vous autoriserais à mourir.

- C’est une fois que je vous arracherais la tête que vous arrêtez d’ouvrir votre grande gueule, lança Young particulièrement remonté.


Arim esquissa un sourire de satisfaction avant de sortir de la salle. Young, désœuvré, resta là où on l’avait laissé : sur le sol. Varo regarda ce membre de l'alliance Luxienne avec mépris. Comment avait-il pu faire parti des leur avant, lui qui pensait qu'il n'avait pas changé.

Discrètement, l'unité commandée maintenant par Cadman arriva dans une section du vaisseau peu fréquenté. Un ordinateur classique des Anciens étaient allumé. Greer montaient la garde à l'entrée tandis que Scott prenait position près de Cadman. Cette dernière manipulait l'écran et les touches de l'ordinateur avec une très grande facilité. On pouvait voir qu'elle maîtrisait bien ce genre de technologie.


- On dirait que vous connaissez bien ces programmes, s'exclama Scott.

- J'ai été sur Atlantis durant de nombreuses missions et je me suis familiarisé avec leur programme et leur technologie. C'est étonnant comment on arrive à faire facilement le lien entre cette technologie et celle d'Atlantis. C'est comme une suite logique ! Bon voilà, c'est en place.


Cadman sortit un ordinateur de poche, sa technologie n'avait rien de comparable. Quand Scott lui demanda où elle l'avait obtenu, elle répondit simplement que les Luxiens s'étaient accaparé cette technologie sur l'un des monde qu'ils contrôlaient et qu'à son tour, elle se l'était accaparée. Cadman, sous ses allures de belles femmes séduisantes, étaient aussi ingénieuse que compétente sur le terrain. Elle s'était illustrée à plusieurs reprises en mission dans la galaxie de Pégase en affrontant les Wraiths. Mais elle n'en restait pas une femme brillante capable d'intégrer les caractéristiques des technologies aliens qu'elle côtoyait.


- Bon, voilà, tout est en marche.

- C'est-à-dire ? Demanda Scott.

- C'est une surprise, répondit-elle.

- Je n’aime pas trop les surprises, rajouta Greer surveillant les alentours.

- Quelques séries d'explosions pour immobiliser le vaisseau, quelques fermetures de portes pour nous aider à nous échapper et l'activation manuel de la porte avec les coordonnées que vous voudrez bien me donner si l'on veut regagner votre vaisseau.

- Attendez, si j'ai bien compris. Les Luxiens peuvent entrer en contact avec la Voie Lactée grâce à la porte ? Demanda Scott. On a tout intérêt à ne pas trop abimer le vaisseau.

- Pour le moment, le voyage avec la Voie Lactée se fait à sens unique et je ne compte pas détruire le seul moyen que l'on a de regagner notre galaxie.

- Ça fera plaisir à Rush, se réjouit ironiquement Greer.


Cadman confirma qu'elle a préparé ces séries d'attaque depuis longtemps. Elle ne savait pas quand elle pourrait les mettre en pratique. La motivation de retrouver ses semblables terriens la motivait d'autant plus. Elle avait passé tellement dans de temps aux mains de l'ennemi, elle avait vu tellement d'atrocité, que son cœur avait du s'endurcir. Pourrait-elle se réacclimater ? Elle ne le savait pas, mais l'espoir de retrouver sa vie d'avant la portait.


- Bon, on libère le colonel Young et Varo.


Toute l'équipe quitta la zone, parcourant les couloirs avec discrétion. Chaque pas était réfléchi, chaque couloir, chaque porte était contrôlée. Chacun surveillait l'autre afin d'éviter tout angle mort. Cadman menait la danse, devançant ses hommes, on pourrait même dire qu'elle les guidait. D'une certaine manière, leur comportement était déroutant. La présence du capitaine les rendait meilleurs, plus professionnels, plus réfléchis, leur déroute du passé semblait bien loin. Cela montrait que le manque d'expérience du lieutenant Scott influençait le comportement de tous et leur manière de travailler. Cadman arrivait naturellement à esquiver cela démontrant que l'expérience faisait très souvent la différence. Leur parcours les menait près d'une porte surveillé par deux gardes, il s'agissait vraisemblablement de la pièce où était enfermé les deux captifs.

Cadman sortit un Zat accroché autour de sa jambe, et le pointa en direction des deux hommes. Elle envoya deux décharges touchant chacun des Luxiens qui tombèrent presque aussitôt. Puis, elle fit signe d'avancer vers la porte. Elle se releva et tira une nouvelle fois un tir sur chacun des deux Luxiens leur portant ainsi le coup fatal.


- Pourquoi l'avoir tuer, chuchota Scott.

- Elle a raison, ça évitera qu'il ne se relève, constata froidement Greer.


Avec le regard évasif, et alors que la porte de la salle s'ouvrait, Cadman termina par deux tirs faisant disparaître les corps. Scott se jeta sur Varo pour le libérer et enchaîna tout de suite avec le colonel Young.

Pendant ce temps, James mena Barnes et Dumb sur leur pas. Cadman leur avait indiqué comment rejoindre l'une des passerelles menant à l'hangar en utilisant des conduites longeant les couloirs du vaisseau. Il s'agissait d'un véritable réseau de galerie parcourant le vaisseau comme des veines dans un corps. La sortie était proche mais ce n'était pas encore le moment d'attaquer, quelques pas signifieraient se mettre en danger et localiser leur présence. Pourtant, la sécurité était renforcée, les patrouilles s'étaient intensifiées et Arim avait ordonné de rechercher les intrus terriens.

Dans la salle, Young remarqua la présence de Cadman et la reconnu immédiatement. Il aurait voulu plus d'explications mais la situation ne le permettait pas.


- Vous avez sûrement un plan pour nous sortir de là, capitaine ? Demanda Young

- Affirmatif, suivez-moi !


Cadman conduisit le groupe dans les couloirs, toujours avec un pas prudent. Il n’y avait aucune présence ennemi, tout au plus un ou deux gars avançant dans des couloirs parallèles, ils étaient très facile les esquivés. Young trouvait qu'il était bien trop facile de quitter la pièce. La présence armée aurait du être plus importante. Etrange, il était évident qu’un piège les guettait. C'est alors, qu’en arrivant à un carrefour, ils furent encercler par une dizaine d'homme armés, commandé par Arim en personne.


- Je savais que vous n'étiez plus des nôtres, lança-t-il a Cadman. Désarmez-les ?


Très rapidement, le groupe se retrouva désarmer, à genou. Arim enchaina, d'un revers de main, un coup sur le visage du capitaine.


- Ne vous en faites pas, nous avons pris le temps de déjouer vos petits sabotages. Rien ne vous permettra de vous en sortir. Et bientôt, les trois autres toujours en fuite seront retrouvés.

- Arim laissait-les repartir, je resterais avec vous, proposa Young.

- Mais bien sûr que vous resterez avec moi, je vous tiens. Je suis même libre de vous exécutez maintenant.

- Vous êtes vraiment un enfoiré, lança Cadman avec son regard gorgé de mépris teinté par un petit sourire moqueur.


Arim enchaina plusieurs coups de poing avant de menacer le capitaine avec le couteau tandis que Young lui hurlait d'arrêter. Arim continuait son moralisateur plébiscitant l'alliance Luxienne dans son ensemble.


- Nous avons localisé votre vaisseau, nos armes pourront le neutralisé ainsi que détruire vos alliés, ces créatures repoussantes.


C'est alors qu'un lieutenant d'Arim apparut et s'approcha de l'oreille de son supérieur pour lui dicter des consignes. Arim était tout sourire. L'équipe terrienne venait d'être localisé, il ne restait plus qu'à les appréhender. L'un des Luxiens demanda ce qu'il fallait faire des prisonniers.


- Tuez-les tous mais garder moi Young en vie. Cadman, ne la tuer pas tout de suite. Certains de nos amis se feront un plaisir de lui passer dessus. Je veux la voir nous supplier la tuer.


Cadman fut jeté au sol comme une chose alors que les hommes prisonniers autour d'elle ne tenaient plus en place. La rage se lisait sur leur visage, comment une telle haine était possible ? Soudain, la jeune femme se mit alors à rigoler aux éclats, déstabilisant Arim qui se retourna.


- Vos hommes n'arriveraient même pas à satisfaire une mule, alors je doute que je prendrais mon pied avec eux.

- Tu rigoleras moins après quelques semaines de tortures.

- Vous avez mis tout de ce temps pour avoir des doutes sur moi. Je vous connais. C'est bien pour ça que j'ai pris mes précautions.


C'est alors qu'une explosion vain arraché la porte près de leur position. Greer désarma le Luxien le plus proche de lui, tandis que Varo venait tout juste de briser la nuque de l'un de ses anciens compagnons d'armes. De multiples explosions retentirent sur plusieurs points du vaisseau, pas assez pour endommager sérieusement le vaisseau mais suffisamment pour occuper les Luxiens. La zone du hangar, très active depuis plusieurs heures, vit le nombre de ses occupants se réduire, ces derniers devant aller à l'avant des zones endommagés pour les sécurisé. Dumb demanda s'il fallait intervenir.


- Négatif, répondit James. Ils ne sont pas encore là. On doit attendre.


Très vite, armés, Scott, Varo et Greer descendirent les hommes qui l'entouraient tandis que Young se jetant tel une bête sur Arim qu'il plaqua au sol. Il le frappa encore et encore, lui cognant la tête sur le sol encore et encore.


- Crêve, crève, lui lança-t-il.


Mais ce dernier bien qu'en sang eu la force de le repousser avec seulement deux petits coups au visage. Varo, voyant la scène, tira sur la jambe d'Arim qui se mit alors à boiter. Un groupe plus important de Luxien arriva obligeant les terriens à se replier. Young, noyé dans sa colère, allait à l'encontre du danger. Greer et Varo le rattrapa.


- Je vais le crever, hurla Young. Je vais le crever !


Les tirs en rafale de l'ennemi les obligèrent donc à se replier. Une fois éloigné de plusieurs dizaines de mètres, Young reprit ses esprits.


- On doit partir colonel.

- Et on s'y prend comment ? Demanda Scott à Cadman.

- Les portes du hangar vont bientôt se verrouiller, on va rentrer par la grande porte.

- A découvert ? Dit Young.

- Vos hommes nous couvriront.


Cadman guida le groupe. Ils coururent à toute allure, évitant quelques rencontres à seulement quelques secondes d'intervalles, ou esquivant les attaques brèves qui les menaçaient. Après un parcours assez chaotique, ils purent enfin regagner l'hangar. La présence Luxienne était encore très présente mais comme des sauveurs, Barnes, Dumb et James sortirent de leur cachète et les couvrirent blessant ou tuant aux passages quelques Luxiens prit par surprise. S'enchaina alors une bataille de position mobilisant les terriens sur deux fronts différents.


- Votre porte, elle s'active quand ? Demanda Young à Cadman.

- C'est quand elle veut mon colonel. Je n'ai pas prévu un timing très précis.

- Le plus vite possible serait judicieux, répliqua Young.

- Pourquoi, on n'est pas bien ici, répliqua Cadman. Je voulais les plomber depuis un bon bout de temps maintenant je peux le faire.


Les militaires répliquèrent comme il pouvait. Young hurla à ses hommes présent en hauteur de venir les rejoindre. Le but de la manoeuvre était d'emprunter un escalier de métal situé dans une zone très exposé. Il s'agit de l'unique issu pour les rejoindre.


- Vous n'avez pas d'autres explosions ? Demanda Greer.

- Excusez-moi sergent, ils ont contourné mes dérivations donc le feu d'artifice ce n'est pas pour maintenant.


Scott et Young couvrirent les positions situés près de l'escalier permettant ainsi à James, Dumb et Barnes de descendre. Les tirs étaient toujours présent mais de manières moins précises et moins nombreuses. Une bonne partie des balles manqués était probablement du à la chance. Soudain, un tireur isolé apparut non loin de là et les mitrailla. Une fois l'assaillant découvert, il fut éliminé par James qui venait tout juste de se prendre une balle dans le bras. Varo sortit de sa position malgré les tirs en direction de l'équipe sous le feu. Greer le suivit, ensemble ils aidèrent les trois militaires blessés.


- C'est grave ? Demanda Young.

- Non colonel, blessure uniquement sur les membres mais rien d'alarmant, répondit Varo.

- Rien d'alarmant pour vous ou pour moi ? Demanda Young.


Soudain, l'anneau circulaire de la porte lactéen se mit en mouvement. Scott, surprit, arrêta de tirer pendant un temps.


-C'est pour nous ?

- C'est bien pour nous, confirma Cadman. On va pouvoir ficher le camps d'ici.


Après l'activation des multiples chevrons, la vague déferlante fit son apparition offrant un horizon des événements très attendu vers une destination plus sécurisé.


- Bon, on y va ? Ordonna Young.


Pendant ce temps, à bord du Destinée, Tamara attendait avec impatience l'équipe partit en mission. Rush était près de la console, il semblait comme à son habitude bidouiller les touches. Son allure assurer et sérieux laissait entendre que le travail qu’il accomplissait était important. Plusieurs militaires attendaient, l’arme au poing, certains discutaient tandis que d’autres faisaient leur ronde. Chloé arriva pour venir parler à TJ, les questions se multipliaient dans sa tête, il était logique que la salle de la porte des étoiles le lui apporte.


- Vous avez des nouvelles ?

- Pas pour l’instant, répondit TJ avec un sourire forcé. Mais le colonel est plein de ressource, donc il n’y a rien à craindre.

- Je n’en serais pas si sûr, ajouta Rush. Ils sont en terrain ennemi Les chances qu’ils s’en sortent…

- Rush, ça suffit, interrompit TJ. Ils sont…


C’est alors que la porte se mit en action, l’anneau tourna encore et encore alors que les chevrons s’illuminèrent.


- Activation extérieur, annonça Rush.

- Soldat en position, ordonna TJ au soldat. Chloé va tant, ça pourrait être dangereux

- TJ, mettez-vous à l’abri près de moi, demanda Rush à TJ, ça pourrait être dangereux, répliqua-t-il.


TJ se rapprocha de Rush alors que l’horizon des événements déferla de sa vague instable. Rush essaya de contacter par radio l’équipe alors en mission. Après plusieurs tentatives, un jet de plasma apparut frappant la porte d’accès à la salle. Ce tir surprit tout le monde, Rush réagit en mettant à croupis entrainant instinctivement TJ dans son désespéré moyen de survie.


- C’est l’alliance, hurla Rush.


Les soldats se mirent à couvert et pointèrent la porte des étoiles. Maintenant, la moindre arrivé, serait un danger.


- Brody, appela TJ par radio. La porte s’est ouverte, verrouiller les portes de la salle d’embarcation.


Brody, positionné sur la passerelle, s’exécuta.


- Si l’alliance prend le contrôle de la salle de la porte des étoiles, vous coupez les systèmes de vie. C’est un ordre.

- C’est entendu TJ, répondit Brody alors sous le regard gêné de ses trois amis.


Dans la salle d’embarquement, les tirs se multiplièrent, obligeant les personnes présent à rester dans leur coin, comme de simples spectateurs, à l’affut de la moindre arriver.


- Il faut déconnecter la porte des étoiles, hurla Rush.


C’est alors que les tirs cessèrent, Dumb, James et Barnes débarquèrent et se positionnèrent sur les côtés de la porte tenant en joue l’horizon des événements.


- Ils étaient derrière nous ? demanda James.

- Affirmatif, ils ne vont pas tarder.


Les tirs reprirent pendant un temps avant de cesser de nouveau. Greer et Cadman arrivèrent aussitôt suivit de Matt et de Varo.


- Où est Young ? Demanda Rush se relevant.

- Ils nous couvraient, répondit Scott.


Après quelques secondes d’attentes interminable, les tirs reprirent et Young fit son apparition entre deux d'entre eux. Surprenant tout le monde, une décharge perdue percuta la jambe de Dumb. Tj se jeta sur lui alors que la porte des étoiles se désactiva.


- Calmez-vous, je suis là, répondit l’infirmière.

- Je sais, mais ça fait un mal de chien, grogna Dumb. Ils m’ont touché au même endroit les enfoirés.

- Comment ça ? demanda TJ examinant la blessure.

- Lors d’une mission interplanétaire, on était sous les assauts des légions Jaffas, ils m’ont tiré dans la jambe, au même endroit. Six mois pour remarcher normalement.

- Eh bien, espérons que ça prendra moins de temps, répliqua Young. J’ai encore du boulot à vous donner.


Dumb se mit à ricaner, « quels enfoirés ces colonels » ajouta-t-il. Le colonel O’neill, à l’époque, lui avait sorti la même chose. Rush s’avança vers Cadman et fut surprit de la voir.


- Lieutenant Cadman, vous êtes vivantes, je croyais…

- Vous vous connaissez ? demanda Scott.

- Elle était officié sur Atlantis, et j’ai participé à plusieurs missions sur la cité des Anciens, on s’est croisé plusieurs fois.

- C'est capitaine ! Alors docteur, toujours à l’écart méprisant vos collègues, s’amusa Cadman de manière provocation.

- Oui, toujours, s’amusa Rush d’un grand sourire. Elle n’a pas changé, ajouta-t-il se tournant vers Young.


Cadman se retourna vers le colonel et l’avertit que l’alliance pouvait toujours attaquer le vaisseau. Young demanda une dernière fois à TJ si tout allait bien se passer pour Dumb, ce qu’elle lui confirma, chose qui serait possible suite à l’opération qu’elle préparait déjà dans son esprit. Young invita Cadman à le suivre jusqu’à la passerelle. C’est alors que des secousses se firent ressentir.

Le poseur de porte s’était matérialisé juste en-dessous du Destinée faisant se déverser un flot continu de plasma. Alors que le combat avait à peine débuté, les Nakais apparurent aussitôt et attaquèrent à leurs tours encerclant le vaisseau nouvellement arrivé. Les Luxiens réagirent en faisant déferler une vague impressionnante de tirs. Le poseur semblait être en mesure de tenir tête à une armada entière. La surprise bien que totale, n'empêcha pas le personnel de la passerelle de réagir aussitôt et de répliquer avec les tourelles présentes sous le vaisseau. L'ennuie était que ces dernières étaient bien moins nombreuses sur la partie inférieur


- Ils sont déjà là, s’écria Greer.

- Sans blague, répliqua Rush courant en direction de la salle de contrôle.

- Colonel, interpella Cadman. Ils connaissent la fréquence de vos tirs et celui de vos alliés. Il sera difficile de les vaincre sans détruire le vaisseau.


Young donna une tape sur l’épaule de Cadman, l’attirant dans sa course. Scott demanda à Greer d’aider TJ et Barnes à ramener Dumb à l’infirmerie. Quant à James, elle avait la dure tâche de gérer le personnel militaire qui devait contenir le reste de l’équipage. En effet, de nombreuses parties du vaisseau était dites sécurisé. Cela correspondait à des zones situé à l’intérieur de la pyramide du vaisseau, la coque y était plus épaisse et offrait de nombreux compartiments isolés les uns des autres, utile en cas de dépressurisation du vaisseau.


Scott suivit ses deux supérieurs, il n'avait pas d'autres lieu que d'aller sur la passerelle et offrir ses compétences de pilotes si cela était nécessaire. A l'arrivé des trois officiers, Eli hurla à Volker de déplacer le vaisseau afin de se mettre à distance du poseur. Lisa était plus sceptique, pour elle, rien ne les empêcherait de se déplacer en même temps que le Destinée. Il y régnait une ambiance de panique et les choix découlaient de cette panique.


- Nan, on ne bouge pas, ordonna Young qui changea tout de suite le ton de la situation. Lieutenant, prenez les commandes et faite retourner le vaisseau sur lui-même, nous aurons ainsi toutes les batteries supérieur devant la cible.

- Nous sommes en tirs automatique colonel, expliqua Brody. Est-ce qu'on passe en manuel ?

- Négatif, confirma Young. Nous n'avons pas besoin de cibler des cibles précises.


Eli se déplaça du siège de contrôle principal afin de laisser le colonel s'installer. Il prit tout de suite place sur l'une des console auxiliaire quand il vit Cadman.


- C'est qui elle ?

- Juste une amie perdue qui vient prendre une tasse de thé, répondit Cadman avec un sourire un peu moqueur


Le lieutenant Scott prit la place de Volker qui resta néanmoins à côté de lui. Le militaire entama la manœuvre ordonnée par le colonel. Dans les gestes, il n'y avait rien de bien extraordinaire à faire. Tapoter sur quelques boutons et ajuster les coordonnées visible sur l'écran. Bien que Volker en avait toute les compétences, Matt était en mesure de les accomplir plus rapidement et plus précisément dans le laps de temps qui leur était impartie. De façon mécanique, c'était une autre affaire, il fallait à la fois pousser sur les moteurs arrière, sur les moteurs latéraux et les moteurs de stabilisations afin de permettre au Destinée de tourner sur lui-même sans bouger de sa position. Assez fluidement, le navire se retourna sur lui-même, bien que l'équipage n'en ressentit aucun changement, mise à part la vue à travers les baies d'observation. Très rapidement, le poseur et le navire millénaire Anciens s'opposait l'un l'autre, s'offrant mutuellement la face supérieur de leur coque comme cible. Depuis l'espace, on pouvait admirer les décharges des batteries de défenses percuter le bouclier de l'adversaire. Chaque choc faisait l'illuminer le bouclier orangeâtes du vaisseau sur plusieurs dizaines de mètres d'envergures. Le spectacle était aussi beau que terrifiant.


- On en est où ? Demanda Young assit sur le siège de commandement.

- Bouclier à 45%, il n'est plus imperméable aux attaques, s'alarma Lisa.

- Les flottes Nakais nourrissent un feu continu mais subissent apparemment de lourd dégât, ajouta Brody.

- On dirait que l'hybridation du vaisseau a renforcé de façon sensible la défense et les systèmes offensifs.

- Ce sont des systèmes empruntés aux anciens vaisseaux d'Anubis, déclara Cadman.

- Les boucliers sont à moins de 40% maintenant, lança Lisa.


Cadman se tourna vers Young et lui demanda d'entrer en contact avec Arim. Le colonel lui demande pour quelle raison, il devrait faire cela. Elle lui répondit qu'il ne s'agissait que d'une simple diversion. Elle ajouta qu'il lui fallait un moniteur ayant accès aux systèmes de communications.


- On peut entrer en VSL dans combien de temps ?

- Dans 15 minutes, répliqua Lisa.

- Vous avez un plan ? Demanda Young.

- Oh que oui, répondit le capitaine. Et vous allez adorer.


Young saisit les communications externes du vaisseau et appela Arim, pendant ce temps, Eli céda sa place à Cadman. Cette dernière prit la radio d'Eli et appela Rush alors en salle de contrôle.


- Rush vous me recevez ?

- Je vous écoute lieutenant.

- Capitaine, s'insurgea-t-elle.

- Peu important, je vous écoute, vous avez une solution.

- Comment vous-savez ?

- Vous ne m'appelleriez pas si ce n'était pas le cas.


Elle regarda un instant Eli sans pouvoir répondre, un peu hébété, puis elle reprit.


- Pouvez-vous amplifier le signal des communications externes, j'aurais besoin d'envoyer un signal.

- Je peux faire ça, mais si votre intention est d'amorcer des éventuelles cheval de Troie, votre unique solution est de passer par un virus, expliqua Rush.

- Je dirais plutôt des virus, ajouta Eli.

- Vous pouvez faire ça ? Demanda Cadman à Eli.

- Oh oui, il va le faire. Je te recommande d'envoyer des leurres Eli. Avant d'envoyer le virus principal, s'exclama Rush.

- Une diversion ! J'aime ça, s'amusa Eli.

- Ça va prendre combien de temps ? Demanda Cadman.

- Quelques minutes, la base de donnée Ancien dispose d'une série assez impressionnante de virus informatique et si on les complète avec des modèles que j'ai moi-même élaboré, on peut faire des dégâts ou juste gagner un peu de temps.

- Tu as besoin que j'augmente le débit de combien ? Demanda Rush.

- Augmentez-là de 230%, cela devrait être suffisant. Bien sûr capitaine, il me faudra votre procédure d'activation pour compléter l'attaque.


Alors qu'une nouvelle fois, Eli et Rush semblaient être l'unique solution pour s'en sortir, Young tentait toujours de contacter Arim qui finit par répondre uniquement en audio uniquement.


- Votre flotte est à ma merci. Rendez-vous ! Et si je suis clément, on vous relâchera avec vos précieux alliés.

- Vous croyez que votre attitude va nous donner envie de nous rendre, s'insurgea Rush.

- Restez en dehors de ça Rush, lança Young par radio. Cessez votre attaque Arim. Le Destinée ne va pas tenir très longtemps, et je n'hésiterais pas à détruire ce vaisseau en vous entraînant avec nous.

- Bien joué colonel, répondit Arim. Vous avez presque paru convainquant. Préparez-vous à l'abordage.

- Vous vous croyez chez les pirates Arim, lança Cadman se levant de son siège.


Soudain Arim apparut sur tout les écrans du vaisseau à l'exception des consoles d'armement et de navigations. Lisa continuait d'informer sur l'efficacité des boucliers qui étaient tombés à moins de 15%. En parallèle de cette communication, le combat continuait de faire rage, les étincelles jaillissaient un peu partout dans le vaisseau et l'ambiance générale restait axé sur la nervosité et l'angoisse.


- La traitresse ? Lança Arim.

- Inexact, je n'ai jamais été dans votre camps. D'ailleurs, vous n'avez rien chez vous qui aurait pu me séduire d'ailleurs. Alors, je suis parti.

- Bientôt, tu seras de retour dans notre vaisseau et je te garantie...

- Que j'aurais mal. On me l'a déjà fait Arim. Je suppose que vous avez mis hors service tout mes petits pièges, répliqua-t-elle.


Soudain, la communication cessa alors que la dernière image d'Arim laissait apparaître le visage de l'homme inquiet et beaucoup moins sûr qu'il ne paraissait, ne serait-ce que quelques secondes plus tôt.


- Eli, à vous l'honneur ! Annonça Cadman.


Le jeune homme transmit alors la vague de virus avec le protocole d'activation des cheval de Troie intégré par Cadman dans le poseur de porte. Les boucliers étaient tombés à 10% et l'attaque ne diminuait pas dans son intensité. C'est alors qu'une première explosion survint sur le poseur et plus précisément au niveau de son nez, puis une seconde explosion apparut sur le flan latéral droit à seulement quelques dizaines de mètres de la première, s'en suivit alors plusieurs petites dizaines d'explosions éparpillé sur toute la partie supérieur du vaisseau stoppant net les tirs.


- Les explosions en chaînes ont fait cessé les tirs, dit Lisa. Correction, les tirs ont été stoppés par une coupure net du circuit l'alimentation. La coupure est probablement informatique.

- Comment pouvez-vous le savoir ? Demanda Cadman étonné.

- J'ai des yeux bioniques, je suis capable de ma position de voir à travers la structure du vaisseau jusqu'à celle du poseur.


Cadman n'en croyait pas ses oreilles. Etait-ce seulement possible ? En effet, les yeux bionique de Lisa ne lui avaient pas seulement permis de recouvrir la vue mais également d'accroître son champs d'observation. De sa seul position, elle pouvait traverser les différents étages du vaisseau et de sa coque externe, tout en s'affranchissant des deux kilomètres de vide pour ensuite une nouvelle fois traverser la coque et les différents ponts du poseur. La technologie Nakai avait fait d'elle le meilleur informateur qu'il soit.


- c'est bizarre, il devrait y avoir une dernière explosion, s'exclama Cadman.


Soudain, au niveau du poste de pilotage, là où était Arim, plusieurs de ses lieutenants, et des techniciens, une explosion retentit. Elle n'était pas très violente, mais suffisante pour souffler l'équipage présent et créer suffisamment de dégâts. Quelques commandes avaient volé en éclats, et on pouvait voir au sol, plusieurs hommes et femmes gravement blessé.

Sur la passerelle de pilotage du Destinée, Young saisit les communications externes :


- Ici Young. Arim, votre vaisseau est à notre merci, préparez-vous à l'abordage.


Soudain, l'un des écrans fit apparaît le visage d'Arim, partiellement carbonisé et en tâché de sang, ce dernier leur certifia qu'aucune réédition n'était envisageable et qu'ils préféraient disparaître dans le vide de l'espace que de rendre aux chiens de la Terre. Il leur promit qu'à leur prochaine rencontre, il ne ferait plus de détails.

C'est alors que le poseur de porte prit une soudaine accélération avant de disparaître dans l'hyperespace. Les étincelles apparurent ici et là, bien qu'un silence inquiétant venait de s'installer. Tous se regardèrent à la fois soulager, choquer, mais sans vraiment beaucoup d'enthousiasme. Le poseur venait de fuir avec son équipage de Luxien. Cette action ne donnait qu'une issue à ce conflit, une nouvelle rencontre tout aussi déplaisante et remplit d'une rancune bestiale.


- C'est un homme froid et déterminé. Il ne reculera devant rien pour arriver à ses fins, s'exclama Cadman.

- Ils peuvent nous suivre ? Demanda Eli.

- Plus maintenant, j'ai coupé le lien entre le poseur et le Destinée avant de partir. Et mon sabotage prévoyait d'affecter la base de données. Peu importe où ils vont, ils seront perdus.

- Mais ils nous ont retrouvé une fois, dit Young sous-entend qu'il pourrait les retrouver une seconde fois.


Young sourit à la jeune femme qui les avait tant aidés. Puis, il se leva et quitta la passerelle sans dire un mot. Il avançait froidement dans les couloirs, cette expérience l'avait particulièrement retourné. L'alliance qui avait posé tant de problème, pourrait continuer là où jusque là, elle a échoué. Il avait aussi très éprouvé physiquement mais aussi psychologiquement. Malgré ses fonctions, le colonel restait un homme vulnérable et il venait de s'en rendre compte.


Sur la passerelle, Cadman bien que souriante se demandait ce qu'il allait advenir d'elle. Le lieutenant Scott la félicita pour son efficacité lui rappelant que maintenant, elle était le numéro deux sur le vaisseau.


- Vous en faites pas lieutenant, le colonel a bien la place pour deux bras droits.

- Et qu'est-ce que l'on fait maintenant ? Demanda Eli.

- Il serait peut être tant de bouger et de recharger le vaisseau, dit Rush à la radio.


Tout le monde restait hébéter. Puis Rush les somma de réagir, bien que l'alliance avait fuit, la faiblesse de leur bouclier restait un danger, il était vulnérable surtout que tout pouvait arriver encore.


- Il a raison. Monsieur Brody, envoyé notre plan de vol au Nakai rappelant que l'on doit faire le plein, s'exclama Scott. Capitaine, je pense qu'Eli pourra vous proposer une chambre tout à fait à votre convenance.

-Avec une vue dans l'espace, souria-t-elle.

- Si vous voulez la salle d'observation, il n'y a pas de soucis, mais il y a du monde. C'est une zone tout public, plaisanta Eli.

- Oh qu'est-ce qu'il est mignon celui-là, répliqua Cadman déstabilisant Eli. Je le mangerais tout cru. Mais avant, lieutenant, vous auriez du demandé à ce charmant jeune homme de m'amener à l'infirmerie, dit-elle en se tournant vers lu. Je reviens juste d'une mission de quelques années.

- Oui, vous avez raison capitaine, s'excusa Scott un peu gêné.

- Aller jeune homme, emmenez-moi voir le docteur, dit-elle s'agrippant à son bras.


La légèreté de Cadman faisait plaisir à voir, et offrait une véritable césure avec le drame vécu précédemment. La jeune femme venait probablement de vivre des épreuves insoupçonnable. Il est probable que son caractère lui ait permis de survivre aussi longtemps. Eli et Cadman quitta la passerelle. Rush continua de donner des ordres à travers la radio, afin que l'équipage en place commence à faire les diagnostiques nécessaires à la bonne tenue du vaisseau. Puis, il rappela l'essentiel à Scott.


- Lieutenant. Bien que je ne doute pas des intentions de cette femme. Je vous conseille de garder l'œil sur elle. Je vous rappelle qu'elle était chez l'ennemi depuis quelques temps.

- Vous pensez que c'est une sorte de cheval de Troie ? Alors que tout le monde entendant la conversation sur la passerelle.

- Non, je dis juste qu'elle a vécu l'enfer, elle n'en est pas sortie indemne. Je pense qu'elle aura besoin d'aide.

- Ça m'étonne de vous, de vous intéresser à quelqu'un d'autres de cette manières, répondit Volker entrain d'accomplir quelques tâches sur les commandes de navigations.


Rush expliqua qu'il avait déjà eu l'occasion de côtoyer Cadman et qu'elle n'était pas si différente qu'aujourd'hui. Elle l'amusait particulièrement car elle aimait embêter le docteur Mackay. Mais c'était avant tout un officier extrêmement compétent, et une spécialiste en armement à ne pas négliger. S'assurer du bon état mental du capitaine pourrait s'avérer vital pour eux, selon Rush. Scott regarda alors vers la porte de sortie de la passerelle, le regard plus grave et plein d'interrogation.

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Et voici la dernière partie de l'épisode 9. D'ici un mois, je publierais l'épisode 10. Le contact avec la Terre n'est pas le gros spoiler de la suite mais elle est essentielle pour faire avancer l'intrigue. De plus, j'estime que l'équipage doit retrouver ses contacts avec notre planète et voir ce qu'ils ont encore. De plus, je souhaite y intégrer enfin une intrigue politique et connecter SGU avec l'ensemble de l'univers Stargate que vous connaissez et SG-com qui est mon petit bébé. j'espère que l'ajout du capitaine Cadman vous plait et continuera à vous plaire. Je trouvais que la série manquait d'un personnage féminin fort.

Le prochain épisode tournera autour de trois intrigues différentes qui finiront par se télescoper en bout de course. Je m'essaie à diversifier ma manière de raconter. A l'origine, je voulais parler de chacune de ses intrigues en des épisodes distincts, mais ça aurait finalement fait des épisodes bateaux sans trop que les choses bougent. là, j'espère y intégrer une belle dynamique.
Très amicalement, Spyce.

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Stargate Univers : saison 3[/font]

Episode 10 - Contact Terre [/font]



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Ce dimanche sera publié la première partie de l'épisode 10 où nos héros auront enfin le privilège de recontacter la Terre. Cet épisode était nécessaire pour l'intrigue futur et carrément le final du final de ma version de SGU. (bon à condition que ma connexion internet chez moi soit rétabli mais ça sera le cas normalement).

En cela, trois intrigues vont se chevaucher. La première concerne Amanda Perry et Ginn que Rush va tenter de sortir de leur isolement. A l'origine, cet intrîgue devait composer un épisode à lui seul. j'avais envisagé d'utiliser une immersion de tout l'équipage bloquer dans une simulation du Destinée mais je trouvais ça redondant avec le premier épisode la saison 3 et je voulais faire des saisons courtes et complètes sans créer des épisodes de remplissage.

La seconde intrigue concerne la mission du Destinée avec la découverte d'un artefact. Je m'arrange pour faire des liens avec d'autres épisodes passés et bien sûr continuer de poser les bases de la mission et de la manière dont elle sera résolue. Là on commencera à toucher à des aspects bien personnel de ma manière d'aborder Stargate et les Anciens.

La troisième se centralise sur le contact avec la Terre, la révélation du programme porte des étoiles et des questions d'ordres politiques. J'y fais carrément le lien avec les événements de SG-Com mais SGU reste vraiment indépendante donc pas grave si vous n'avez pas suivi mon autre fic. Je voulais échapper aux épisodes d'ordres politiques, avec intrigue de manipulation et tout ce qui va avec mais je ne peux pas, la série en a besoin dans son réalisme hélas.

On ne peut pas faire des épisodes qu'avec des conflits meurtriers ou des batailles spatiales :P

Si cette épisode était retranscris dans la série, il serait pauvre en action et nous rappelerait les premiers épisodes de la saison 1, mais j'ai essayé d'y ajouter un peu d'humour et des révélations pour le rendre plus attractif.


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Il ne me restera donc plus que trois épisodes avant de clôturer la saison 3 avec son Cliffhanger osé et culoté. Ensuite, je proposerais donc une saison 4 avec le même nombre d'épisodes. J'envisage, d'ailleurs à partir de la saison 4, d'y intégrer une véritable part mythologique comme on l'a rencontré avec SG1 (civilisation antique et Moyen-Age) et comme SGA (avec son côté civilisation Atlante). Donc une personnalité à la série ! La saison 3 était bien une transition avec SGU que l'on connait et ce que je veux qu'elle devienne !

A dimanche pour la première partie !
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Stargate Univers : saison 3[/font]

Episode 10 - Contact Terre, première partie [/font]



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Le Destinée croisait non loin d’un astéroïde perdu dans le vide spatial. Ce dernier semblait être immense, pourtant, il ne mesurait que quelques centaines de mètres d’envergures La flotte Nakai formait un véritable essaim autour du Destinée. Leurs vaisseaux étaient plus nombreux que d’habitude ce qui avait créé une vive polémique au sein de l’équipage. Ils étaient une vingtaine mais ne semblait pas menaçant. Le commandant Nakai avait expliqué à Chloé que leur flotte s’était éparpillée dans la galaxie et qu’ils restaient encore une bonne dizaine voguant vers d’autres destinations en quête de réponse, de vivre et de ressource.

Cette nouvelle avait particulièrement ébranlé la confiance fragile qui venait de naître depuis quelques mois entre aliens et humains. Bien sûr Rush était partisan d’un gel des relations diplomatiques entre les deux espèces bien qu’il reconnaissait qu’au vu des dernières épreuves, ils ne s’en seraient pas sortis sans la présence des extraterrestres. Camille Wray n’y voyait pas le mal, après tout, qu’il soit dix ou vingt, cela ne changeait pas grands choses. Selon elle, si les Nakais avaient voulu être menaçant, ils auraient pu très bien le faire à plusieurs reprises depuis le scellement de l’alliance. C’est en cela que tournait la discussion entre Young, Camille, Chloé et Rush dans la salle du réfectoire. Le capitaine Cadman assistait à l’échange, assise sur le coin d’une table en compagnie du lieutenant Scott. Son arrivée récente ne l’avait pas familiarisé aux différentes péripéties vécus par l’équipage. Matt s’efforçait de la tenir au courant en parlant à voix basse. Elle trouvait cela étrange qu’une alliance ait pu se former malgré les multiples attaques, les kidnappings, les manipulations génétiques et l’invasion du vaisseau. Scott lui rappela que l’alliance s’était formée sous une certaine contrainte.


- En gros les tout bleus n’avaient d’autres choix de s’allier à vous au risque de voir le vaisseau détruit. Et vous, vous n’aviez pas le choix parce qu’ils contrôlaient le vaisseau.

- C’est à peu près ça.

- Et avec Chloé, c’est du sérieux ? Demanda Cadman.

- Euh oui, répondit Scott gêné. Je suis très heureux avec elle.

- Mais bien sûr.

- On s’est même marié et on n’a même fondé une famille sur Novus.

- Mais ça, c’était une autre réalité lieutenant. Mais si une nouvelle femme entrait dans le jeu, peut être que ça serait différente, dit-elle avec une certaine provocation et amusé.

- Je ne crois pas.

- Détendez-vous lieutenant, je vous fais marcher. Reprenez des couleurs. C’est un ordre.


Pendant ce temps, la conversation continuait son ascension sérieuse. Le colonel ne voyait pas d’un bonne œil cet afflux de vaisseaux, d’un autre côté, il ne pouvait rien y faire. Les Nakais étaient supérieurs en nombres, et rien ne les empêcheraient de prendre le contrôle du Destinée si ces derniers voulaient les doubler.


- Que conseillez-vous colonel ? Demanda Rush agacer.

- Pas votre solution en tout cas, répondit-il.

- Je pense qu’il faut leur faire confiance, s’exclama Camille. Ils ont toujours été supérieurs en nombres depuis que nous avons forgé une alliance. Ils n’ont rien fait de menaçant envers nous. C’est même le contraire.

- Vous savez quoi ? Cette discussion ne m’intéresse pas, répondit Rush. Comme d’habitude, vous allez faire le choix qui vous semble le meilleur, laissant de côté mes recommandations. J’ai plus important à faire. A plus tard, ajouta-t-il en colère et inquiet.


Il quitta donc le réfectoire tandis que Camille se questionna sur son attitude. Chloé le défendit rappelant qu’il avait été fait prisonnier par ses créatures et qu’il en avait été traumatisé comme ce fut le cas pour elle avant.


- Mais depuis ça va mieux ? demanda Camille.

- Mais avant ils m’ont transformé, répondit la jeune femme. Et c’est avec cette transformation que j’ai pu me relever.

- Elle a raison, il est tout à fait en droit d’émettre des avis, répondit le colonel. Mais c’est aussi dans mon droit de ne pas en tenir compte si j’estime que ma position est la meilleure.


C’est alors qu’il entendit le docteur Boone appelé Becker. Ce dernier semblait avancer dans les couloirs sans réagir à ce qu’il pouvait y avoir autour de lui. Le docteur Boone s’arrêta un court instant à la porte du messe, afin d’avertir le colonel Young de l’attitude étrange du militaire. Young et Camille se regarda un court instant avant de suivre le docteur qui était reparti dans sa poursuite.


- Il n’y a pas une journée normale chez vous ? Questionna Cadman.

- Bienvenue sur le Destinée, répondit Matt avant de quitter la table et de suivre son supérieur.


Cadman fit de même. C’est alors que la radio du lieutenant Scott grésilla. C’était Eli qui lui demanda de s’arrêter près de la salle des machines afin d’opérer quelques réglages.


- Écoutes Eli, je n’ai pas commencé par ronde et il se passe quelques choses d’étranges ici. Si ça ne te gêne pas, j’irais tout à l’heure lors de ma ronde quotidienne.

- Pas de problème, répondit Eli.


Boone appela plusieurs fois Becker qui s’arrêta dans la salle de la porte des étoiles. Greer et quelques hommes étaient présent, interrogatif face à cette situation étrange. Young, Camille et Cadman arrivèrent à leur tour. Le colonel s’avança vers le soldat et l’appela par son prénom.


- Non, il n’est pas ici, répondit Becker.

- David, est-ce que c’est toi ? Demanda Young.


Le personnage présent dans le corps de Becker répondit par un sourire et un hochement de tête. Le colonel Young s’empressa de prendre dans ces bras le colonel Telford, ravit de l’excellente nouvelle.


- Oui, moi aussi je suis content de te revoir Everett. Je suis d’ailleurs content de tous vous revoir, répondit le militaire.

- L’alliance Luxienne nous a dit que la Terre était détruite, dit Camille cherchant des réponses.

- Eh bien, il faut avouer que la Terre que vous avez quittée n’est plus tout à fait ce qu’elle était, répondit Telford. Mais nous sommes toujours là.

- Comment ça ? Demanda Camille.


Le jeune Eli était installé sur le siège de commandement de la passerelle. Il avait l’importante tâche de la maintenance informatique. Le Destinée avait été malmené, autant matériellement, que informatiquement. Il contrôlait chaque système, chaque sous-système selon une liste bien déterminée qu’il avait lui-même rédigé. Cette mission, il se l’était lui-même donné, en accord avec le colonel Young et le docteur Rush. Pour lui, c’était comme revenir à une routine apaisante, confortable et rassurante. Il avait passé les trois dernières années à contrôler, comprendre et même modifier les systèmes du vaisseau. Personne ne connaissait le Destinée mieux que lui. Eli se rappelait ce que l’intelligence artificiel lui avait dit : comme quoi, il en était le gardien. Bien qu’il ne comprenait pas en quoi cela consistait dans les détails, il en avait une petite idée de pourquoi cette tâche lui avait été confiée. En se remémorant sa vie passée, il comprit que tout l’avait mené à cette vie. C’était sa destinée. Sa réflexion intérieur fut stoppé net par l’arrivé de Rush qui ne dit aucun mot et se dirigea sur l’une des commandes de pilotages. Puis, très rapidement, il passa à la seconde et enfin à la troisième.


- Qu’est-ce que vous faites ? Demanda Eli


Il ne reçut aucune réponse, le docteur Rush continua sa ronde en pianotant, au passage, sur quelques touches du bras du siège de commande du Destinée. Enfin, il s’installa sur l’une des commandes auxiliaires afin de continuer sa démarche mystérieuse.


- Rush ? Appela une nouvelle fois Eli.


Mais le scientifique ne répondit pas, absorber par son obsession ce qui intrigua d’autant plus le jeune homme. Restant dans l’ignorance, il réfléchit à la meilleure façon d’avoir ses réponses. Quand le scientifique forte tête a une idée, rien ne peux le dissuader de s’expliquer. Après une petite vérification sur les programmes, Eli comprit tout de suite ce qu’il pouvait faire. Il se leva furieux et s’empressa de questionner Rush sur son action.


- Vous désactivez les sécurités de quarantaine. Pourquoi fais-te vous cela ?

- Je fais ce qui doit être, monsieur Wallace. Et notamment ce que d’autres auraient du faire depuis longtemps. Tu aurais pu être un peu moins seul, si tu avais arrangé le problème.

- Je vous rappelle que c’était pour vous sauver. Vous avez pris des risques inconsidérés. C’est à cause de vous si nous en sommes là.


Les deux hommes commencèrent à se disputer quand soudain monsieur Brody et Volker débarquèrent. Le premier s'empressa de leur demander de se calmer tandis que le second leur demanda pourquoi un tel débat hostile.


- Il n'y a rien à dire, s'exclama Rush. Maintenant, on doit agir.

- Agir dans quel but ? Demanda Brody.

- Sortir de leur quarantaine Ginn et Amanda, répondit Rush.

- J'ai déjà essayé de trouver une solution, ça ne marche pas, se défendit Eli.

- Et tu oublie que durant notre stase, on les a vu, expliqua le scientifique.


Rush confirma que malgré la quarantaine, il y a des moyens détournés d'avoir accès à leur conscience. Elles sont certes isolées du reste du vaisseau, mais elles peuvent interagir avec d'une façon ou d'une autre. Mais Eli n'en démordait pas, le risque était trop grand, il risquait d'endommager la logistique du vaisseau, de créer des défaillances, voir même d'amorcer une série de simulation incontrôlable à l'issu très incertaine.


- J'ai mesuré les risques, et je peux les assumer, attaqua Rush. Il ne faut pas avoir peur d'avancer, c'est ainsi que le progrès se fait.

- Et moi, je refuse de prendre un tel risque.


Soudain Lisa débarqua après avoir couru pendant quelques minutes semble-t-il. Elle informa les quatre hommes qu'une connexion avec la Terre avait été établie et que le colonel Telford était là. C'était une grande surprise. Cela faisait des mois que des personnes se relayaient dans la salle des pierres de communication. Ils avaient presque perdu espoir, surtout depuis leur dernier contact avec l'Alliance.


- Et tout le monde va bien sur Terre ? Demanda Eli. Avançant vers elle.

- Apparemment, la Terre n'a pas été détruite mais le programme porte des étoiles a du être révélé.


Lisa quitta les lieux, Eli s'empressa de la suivre mais avant de partir, il regarda Rush et lui dit qu'il ne le laissera pas faire. Brody et Volker commencèrent à partir également quand le scientifique en chef les stoppa pour leur dire de rester sur la passerelle.


- Nous aussi, on a envie de voir ce qui se passe sur Terre, répondit Volker.

- Connaissant les militaires, le colonel Young sera le premier à partir et je doute qu'on nous en dise beaucoup d'ici son retour. Vous pouvez encore attendre quelques heures, je pense.


Rush quitta les lieux alors que Brody lui demanda où il pouvait bien aller, ce dernier répondit qu'il serait en salle de commande et qu'il avait beaucoup à faire. Ce qui se passait sur Terre ne l'intéressait plus du tout. Les deux hommes se regardaient puis finalement se retournèrent pour s'installer à leur poste.


Le colonel Telford était devenu l’attractivité de la journée, plusieurs membres d’équipages s’étaient réunis dans la salle d’embarcation, comme Eli, Lisa, James ou encore TJ. D’ailleurs, les personnes présentes semblaient déterminer à avoir des réponses : que pouvait-il se passer sur Terre, leurs proches étaient-ils saint et sauf ? La question tournait presqu’au harcèlement. Finalement, c’est Young qui arrêta la frénésie.


- Pour l’instant, nous avons beaucoup de questions sans réponse et j’y m’imagine comment cela peut être dur pour vous tous, mais dès mon retour de la Terre, je m’arrangerais pour que vous puissiez aller voir vos familles. En attendant, je dois y aller et je vous assure que vous aurez très rapidement des réponses.


C’est alors que le colonel Telford posa sa main sur l’épaule de Young pour enchaîner sur les paroles de son ami.


- En effet, nous prendrons le temps d’y répondre. Pour le moment, le colonel Young va venir avec moi, et il fera son rapport au général O’neill.


C’est ainsi qu’il apparut quelques minutes plus tard, dans le corps de cet inconnu, la seconde d’avant, il était sur le Destinée, la seconde suivante, il était en vêtement civil, assis sur une chaise de bureau devant une petite glace ronde faisant apparaître un homme qu’il connaissait bien : le docteur Lee. Le colonel Young se leva très rapidement et constata qu’il était dans une pièce similaire à ce que l’on pouvait trouver au SG-C. Le colonel Telford était à côté de lui pour l’accueillir.


- Pourquoi le docteur Lee ?

- Parce qu’il est en charge du secteur scientifique concernant la mission Destinée.

- C’est quoi cette histoire.

- C’est un peu compliqué a expliqué.

- Epates-moi ! S’exclama Young.


Telford fit signe à Everett Young de le suivre. Ils avançaient tous deux dans les couloirs de la base. Young crut pendant un temps être au SG-C avant de comprendre qu’il n’en était rien, certaines sections différaient un peu. Il se sentait plus léger, la gravité y était moins importante, probablement parce qu’il n’était plus sur Terre. Telford lui révéla qu’il était en faites dans la base lunaire côté face caché


- Et pourquoi, on marche normalement, on devrait pas faire des pas de géants. Non ?

- On a installé des générateurs gravitationnels semblable à ceux de nos vaisseaux, c'était plus facile pour travailler.


Telford ajouta que la CIS voulait, depuis des années, que la porte des étoiles soit sur un territoire autre que les Etats-Unis, et les récents faits d’actualité avaient contraint l’armée américaine à agir ainsi.


- La révélation du programme porte des étoiles ?

- En effet, c’est l’une des raisons.


Telford expliqua très vite qu’un vaisseau inconnu a débarqué en orbite autour de la Terre deux ans auparavant, un vaisseau gigantesque qui n’a pas répondu à leur appel. Dans un premier temps, ils se sont montrés prudent, et ont dépêché l’ensemble des vaisseaux terriens disponibles. C’est alors que plusieurs navettes ont sillonné les quatre coins de la planète et ont enlevé un peu plus d’un millier d’hommes et de femmes sans lien apparent mise à part pour la communauté française. Dès lors, les forces armées de la planète se sont unis et n’ont eu d’autres choix que d’utiliser les vaisseaux qu’ils cachaient à la population jusque-là. Le vaisseau inconnu a fini par devenir menaçant.


- Nous n’étions pas de tailles. Et alors qu’ils auraient pu décimé notre flotte, ils sont repartis avec leur butin.

- Et on sait qui ils sont ?

- Pas la moindre idée. Une navette a été détruite avec sa centaine de prisonnier humain à bord. Les débris de l’appareil n’ont rien révélé. Pas de carte de navigation, pas de motif. Rien. Même pas des données exploitables. Mais il était évolué, très évolué.

- Et que s’est-il passé après ? Demanda Young.

- Ça, c’est au général O’neill de te l’expliquer.


Les deux militaires arrivèrent près de la porte d’un bureau, cette dernière était ouverte, en entrant, ils virent un homme au téléphone, les cheveux châtains, légèrement grisonnant et en uniforme militaire bleu si propre aux bases SG. Young avait du mal à croire que c’était le général O’Neill, il semblait rajeunit. Ce dernier tenait le téléphone de couleur rouge, ligne direct avec la présidence. D’ailleurs, il y avait un réel décalage entre cet objet un peu rétro et le reste de la pièce. Le bureau, l’informatique et même les écrans semblaient donner un style plutôt futuriste. O’Neill fit un signe de la main comme demandant à se rapprocher. Everett Young attendait donc patiemment, toujours surpris de la nouvelle allure du général, puis son attention fut porté par les écrans holographiques derrière le général. On pouvait voir plusieurs images se côtoyer faisant défiler des vidéos de plusieurs sections de la base : comme celle de la porte des étoiles inactives, des couloirs vides ou encore un 304 atterrissant sur une plateforme avec en arrière fond l’environnement lunaire.

Finalement, O’Neill raccrocha son téléphone et serra la main du général qui lui demandait comment il allait ainsi que l’équipage. Le colonel resta très vague en rappelant qu’ils allaient bien et qu’ils avaient affronté de nombreuses épreuves assez déroutantes.


- Vous aurez l’occasion d’écrire votre rapport dans les prochaines heures.

- Mon général, qu’est-ce qui se passe ici ?

- C’est assez compliqué expliquer, répliqua O’Neill. La situation s’est passablement compliquée. David vous a probablement expliqué que le programme Stargate avait été divulgué.

- En effet, à cause d’une race inconnue.

- Si ce n’était que ça, ajouta Telford. Le monde que tu as connu à bien changer Everett.

- Nous n’avons pas eu le choix de divulguer le programme expliqua O’Neill.


Le général détailla alors son argumentation. Après que le vaisseau inconnu ait disparu, le monde a compris qu’il y avait une vie ailleurs. Et plusieurs dirigeants européens et chinois, sans concertation ont révélé l’existence de la porte des étoiles et la présence de plusieurs vaisseaux terriens. Des manifestations comptant des millions de personnes à travers le monde ont éclaté. Il y avait une véritable frénésie sur la planète. Le président n’a eu d’autres choix que de divulguer le programme et de confirmer les dire des autres dirigeants.

- C’est alors que la confrérie est intervenue, ajouta Telford. Ils ont déversé un flot important d’éléments sur le programme. Certains étaient vrais, d’autres étaient faux. L’information s’est mêlée à la désinformation, c’est devenu très vite le chaos et les gens ont commencé à paniquer. Ils ont fait des réserves, se sont équipés en armes. Une véritable psychose s’est installée.

- Enfin, ce n’était pas très beau à voir, répliqua O’Neill. J’ai eu le droit à des interviews sur des plateaux télé, c’était vraiment l’horreur.

- Et la situation s’est arrangée ? Demanda Young.

- En quelques sortes, répondit Telford. Sous l’inspiration de beaucoup de diplomates, nous avons présenté les mondes que l’on a visités, les technologies que nous avons maîtrisé, la cité d’Atlantis et nos vaisseaux. Les réseaux sociaux se sont enflammés, chaque heure était une découverte incroyable pour le monde. Cela a permis de calmer les esprits. Heureusement pour nous, les médias ont joué le jeu.

- Enfin pas tous, interrompit le général. Il faut que vous compreniez que ce n’était pas facile pour les gens, il leur a fallu du temps. Mais la situation aurait pu être pire.

- C’est alors que l’Alliance a attaqué la Terre, informa Telford.

- Alors, ils ont vraiment attaqué, s’exclama Young.

- Ils n’ont pas été si difficile à vaincre que ça, répliqua O’Neill. Leur flotte a été décimé, les rares attaquent aux sols ont été maitrisé soit par des militaires, soient par des civiles armées jusqu’aux dents. Et on a célébré tout ça avec de gigantesque buffet et des feux d’artifices, ironisa-t-il.


Le monde avait donc pu prendre conscience des multiples dangers de l’espace, et des atouts militaires impressionnants que les différents états avaient pu cacher. D’une certaine manière, la planète était toujours aussi menacé, il fallait juste compter avec une de plus. Bien qu’enjolivé, le général O’Neill reconnu que la diplomatie planétaire croulait sous les scandales, les affaires de corruptions de certains dirigeants et de chef d’entreprise puissant. Des Etats étaient entrés en guerre civile, des régimes étaient tombés, et même des institutions comme celle des Etats-Unis ou de l’Union Européen étaient en crise.


- a n’a pas l’air d’être encourageant, je vais finir par ne pas regretter d’être coincé sur le Destinée, s’exclama Young.

- La situation n’est pas si désespéré que ça Everett, répondit Telford. Le monde a accès à des technologies avancés, on a fait reculer des déserts, et nous sommes en passe de remplacer les énergies fossiles par des énergies propres et abondantes. Sans compté les ressources de tout une galaxie qui s’offre à sept milliards d’être humain.

- Vive la révolution spatiale, s’exclama O’Neill. Et le colonel a oublié de mentionner les déportations sur de nouvelles colonies.

- C’est quoi cette histoire ? Questionna Young.

- Il fait référence à de nombreuses puissances comme la Chine, ou encore nos partenaires Européens qui envisagent de coloniser des planètes inhabités ou des mondes habités par les descendants de leur nation, répondit Telford.

- Et pour nous, cela implique quoi ?

- Cela implique que Langara est prête à utiliser sa porte pour vous envoyer du matériel, informa O’Neill.


Le colonel Telford expliqua que depuis leur mise en sommeil, le gouvernement Américain représenté par Woolsey, ont entamé de lourde négociation qui ont enfin pu aboutir. La planète nouvellement unifié craignait depuis des années une invasion des Luxiens. Malgré la tentative terrienne pour se connecter au Destinée, le gouvernement Langarane n’a jamais perdu sa confiance envers les terriens, oh contraire, ils se sont activés à renforcer les liens entre les deux planètes. Ils ont fini par proposer eux-même d’opérer la procédure de connexion au vaisseau Ancien.


- Qu’est-ce qui les a fait changer d’avis ?

- Le sous-lieutenant James, répondit O’Neill. Elle a fait visiter le vaisseau à la délégation que nous avions infiltré alors que vous contrôliez leur corps. Depuis lors, ils ont compris qu’il était les seuls à pouvoir vous aider.

- Ah quel prix ? Demanda Young.

- Deux croiseurs orbitent autour de Langara constamment, des transferts de technologies ont été opérés notamment en matière d’armements et de bouclier de défenses, répondit Telford.

- Je croyais que le transfert de technologie était exclu.

- Il était exclu pour Kelona, pas pour Langara, répondit Telford. L’unité des trois peuples a changé beaucoup les choses. Et leur solidarité envers la Terre suite à l’attaque était plus que bienvenu.

- On n’a pas eu le choix, répondit O’Neill.

- Je tiens à vous informer que nous avons été attaqué par un poseur de portes contrôlé par les Luxiens. Ils ont une station spatiale capable de se recharger dans une étoile présente dans cette partie de l’univers.


O’Neill et Telford se regardèrent étonner, puis Telford conclut très vite que cela expliquait beaucoup de choses. Le territoire Luxien avait beaucoup évolué et de nombreux mouvements dans les mondes sous contrôle paraissaient injustifier.


- Si ce que tu dis est vrai, il est fort à parier que tout cela est lié, ajouta-t-il.

- Cela implique que l’Alliance nous réserve de mauvaises choses, répliqua O’Neill.

- Le capitaine Cadman était infiltré sur le poseur, elle nous a permis de saboter le poseur qui s’est enfui depuis.

- Le capitaine Cadman, je la croyais morte, répondit O’Neill.

- Ils l’ont assimilé aussi, mon général, répondit Telford. Mais cet incroyable officier a réussi à retrouver ses esprits et a pris sur elle-même de saboter le poseur afin qu’il ne nuise pas à nos hommes.

- Bien joué gamine ! S’exclama O’Neill.


Le général voulut interrompre la réunion. Il devait participer à un briefing avec les forces alliées Européens dans le cadre d’une colonisation planétaire. Il n’en dit pas plus. Il invita le colonel Young à faire son rapport sur la situation à bord du Destinée. Il ajouta qu’ils reprendront leur réunion plus tard en toute logique.

A bord du Destinée, les esprits d'échauffaient, le colonel Young était parti depuis plusieurs heures, et son remplaçant, le docteur Lee ne faisait que poser des questions sans trop répondre à ceux qu'on lui posait. Dans la salle de commande, Lisa et Camille conversaient avec le scientifique tandis que Rush assistait à l'échange depuis sa console sans trop y prêter attention, au premier abord.


- Vous pouvez bien nous dire si nos proches vont bien ? Demanda Camille.

- Je ne sais pas concernant vos familles, mais en tout cas ce que je peux vous dire c'est que le monde va bien malgré les circonstances.

- Il y a eu des morts, des villes ont été détruites, à quoi on doit s'attendre ? Demanda Lisa insistant.

- Non, non, non. Rien de tout ça. C'est juste que c'est compliqué de gérer 7 milliards d'être humain à qui on a caché le plus grand de secret de tout les temps.

- En gros, il veut dire par là qu'ils ne contrôlent pas la situation, que les autorités s'efforcent de maintenir les apparences et qu'ils essaient tant bien que mal de récupérer la confiance de la population, répliqua Rush.

- Mais rassurez-vous, ceux, que vous aimez, sont probablement tous encore là.


Le docteur Lee réfléchit un court instant, et constata d'une façon très légère que sur bien des points, Rush avait raison. Bien que gêné, le docteur Lee demanda à Rush ce qu'il faisait. Ce dernier lui répondit qu'il travaillait. Il insista une seconde fois pour connaitre la nature des travaux mais il ne voulut pas cracher le morceau. Il se mit donc sur la défensive ce qui mit mal à l'aise le scientifique.


- Ecoutez, c'est important que je connaisse l'état du vaisseau et ce que vous y avez fait. Nous pourrons très prochainement envoyer de l'équipement, du personnel qui pourront restaurer ce vaisseau et peut être vous permettre de retourner chez vous.

- C'est vrai. Et vous allez faire comment ?Demanda Camille.

- Le gouvernement Langara est d'accord de nous laisser utiliser leur porte. De plus, depuis la dernière tentative, nous avons encore amélioré le protocole, limitant d'autant plus les risques.

- Vous voulez donc restaurer ce vaisseau ? Demanda Rush. Je croyais que vous n'étiez pas convaincu par la mission.

- Les choses ont beaucoup évolué vous savez, répondit le docteur Lee.

- Non, je ne sais, ajouta Rush froidement créant le mal être chez son confrère.


Le docteur Lee chercha donc à défendre sa position, il rappela donc que l'attaque extraterrestre les avait contraint de divulguer le programme porte des étoiles. Les graves problèmes diplomatiques et les troubles de la population les ont contraint à trouver des solutions pour apaiser les conflits.


- Et vous voulez apaiser ça comment ? Une carotte ? S'énerva Rush stoppant son travail.

- C'est à peu près ça, répliqua le docteur Lee vraiment pas sûr de lui.

- Comment ça, s'exclama Chloé entrant dans la pièce. J'ai entendu la conversation en passant dans les environs, ajouta-t-elle venant se joindre à la conversation.

- C'est à votre mère notamment que l'on doit l'idée. Elle est vraiment tenace et a su convaincre des délégations étrangères entières. Même les plus hostiles.


Le docteur Lee détailla alors l'idée qui se présentait à eux. Le programme porte des étoiles avait permis de localiser des centaines de planètes avec des cultures différentes mais aussi des dizaines de monde vierge de tout intelligence où il serait possible de s'installer. L'idée de certains politique était tout simplement d'utiliser les ressources du programme à des fins commerciales à la manière des grand explorateur du 16e siècle.


- Vous voulez coloniser la galaxie ? S'étonna Camille.

- Vous voulez commercialiser la porte ? Ajouta Lisa.

- Et ma mère cautionne ça, s'insurgea Chloé.

- Ce n'est pas si bête quand on y regarde. L'Inde et les Chinois sont emprunt à une surpopulation, et l'idée d'avoir une planète où il pourrait transférer une partie de leur population les séduits. Et ils ne sont pas les seuls. Les Européens ont localisé deux mondes qui les attirent particulièrement.

- Deux mondes ? Questionna Rush.

- La première est Tollana. Un vaisseau Européen a croisé près de la planète et ont découvert que la population n'avait pas été tout à fait exterminer. En échange de leur aide, les Tollans ont été d'accord de partager leur connaissance étant donnée que l'on a maintenant le savoir des Anciens et des Asgardes. Durant cette dernière année, les Européens et les Tollans nourrissent des liens diplomatiques très proche et parlent même de partenariat technologiques.

- Et la seconde ? Demanda Camille.

- Une équipe SG anglaise a découverte une planète colonisée par deux grandes puissances, l'une d'origine Anglaise et l'autre d'origine française. Leur ancêtre ont été capturé sur Terre durant le 19e siècle. C'est d'ailleurs, la preuve que les Goa'ulds....

- Anglais et Français, se moqua Rush.

- Et pourtant, ce sont des peuples technologiquement plus avancés que nous, bon de pas grands choses mais désireux de renouer des liens avec leur ancienne patrie
.
- Et qu'est-ce que ça nous apporte ? Demanda Rush.

- Justement ces deux nations ont un siècle d'avance sur nous et sur bien des points, ils ressemblent beaucoup à Novus ce qui veut dire que leur technologie est compatible avec celle du Destinée.


Oh grand étonnement de tous, le docteur Lee expliqua que cette planète découverte juste avant la l'arrivé du vaisseau extraterrestre inconnu, apporta de grandes réponses dans la compréhension du Destinée et notamment le fonctionnement de certains systèmes. Cette planète dispose également d'un avant post Ancien datant de la période où le Destinée et les poseurs ont quitté la Voie Lactée.


- Quel est le rapport avec la crise qui se passe sur Terre ? Demanda Chloé

- Justement, vous ne comprenez pas. Des mondes de la galaxie, nos lointains descendant nous offre une chance de tous nous rassembler. Imaginez des nations unie ne comptant pas deux cents nations mais des milliers.

- J'ai du mal comprendre le sens de tout ça, répliqua Camille.

- C'est évident, dit Rush. Ils veulent se servir des ressources de ces autres mondes pour accroitre la puissance militaire de la Terre pour montrer qu'ils contrôlent la situation. Ils veulent améliorer le niveau de vie de chacun tout en offrant une galaxie entier de monde à des milliards d'être humain qui étaient en manque de rêve. C'est une manière de les caresser dans le sens du poils après les avoir exploité et manipuler pendant des décennies. C’est clairement de la manipulation, insista-t-il.


Tous regardèrent Rush assez choqué par ses propos bien que ce dernier n'avait pas spécialement tord. Pendant ce temps, le capitaine Cadman et le lieutenant Scott faisaient leur joggings. Ils étaient en tenu sportive si on peut dire ; en réalité, il s'agissait de leur uniforme sans la veste. Ils parcouraient les sections éloignées du vaisseau. Ils en profitaient pour parcourir les zones non exploré du vaisseau. En effet, on peut rappeler qu'Eli a utilisé, durant son isolement, les robots qui avaient servi à consolider la coque du vaisseau. Bien que certaines zones étaient une nouvellement fois exposé au vide spatial, l'essentiel du vaisseau restait à porter de son équipage. Eli les guidait du poste de pilotage, Matt avait la charge de rejoindre la salle des machines afin d'opérer aux réglages que son jeune ami lui avait confié. Tout les trois conversaient sur la bonne nouvelle du contact avec la Terre. Eli s'amusait à croire que le niveau technologique des terriens avait très augmenté depuis qu'ils étaient au courant que la galaxie fourmillait d'humains et d'extraterrestres.


- N'attends pas à voir des voitures volantes en rentrant, rétorqua Cadman.

- Mais ça serait génial d'imaginer que les choses ont changé en bien.

- Crois-moi Eli, ce genre de révélation n'entraine plus de problèmes qu'il n'en résout, répondit Scott.

- Tout ce que j'espère, c'est rentré sans avoir une horde de journaliste me poursuivre pour avoir une interview, informa Cadman. Après peu importe, je suivrais les ordres.

- Je vais vous laisser ici capitaine. On n'a pas besoin d'être deux pour actionner quelques boutons.

- Relaxe lieutenant, répondit Cadman. Vous avez besoin d'un peu de plaisir solitaire, je l'avais bien compris.


Scott avait du mal avec les réactions et les propos de Cadman qui étaient désopilants en soit. Il se demandait d'ailleurs comment réagir avec une supérieur si ouverte d'esprit. Bien que les deux soldats se séparaient dans leur course, la conversation reprit de plus belle à travers la radio. Eli continuait de les guider précisant les sections à éviter. Scott s'agaçait d'entendre ce dernier parler encore et toujours. C'est alors que le lieutenant ouvrit la porte se présentant à sa gauche comme lui avait indiqué Eli entrain de l'observer avec le kino. Soudain, un gigantesque appel d'air se fit ressortir jusqu'à commencer à aspirer Scott dans la salle qu'il venait d'ouvrir.


- Nan, l'autre gauche, lui hurlait Eli.


Finalement, Scott réussit à se tirer tant bien que mal hors de la section, puis il s'appuya sur le côté de la cloison avant de frapper sur l'interrupteur qui actionna la fermeture de la porte.


- Je suis désolé Matt. On n'avait pas les mêmes repaires, s'excusa Eli.

- Nan, c'est moi, dit-il essoufflé. J'aurais du faire plus attention. En plus, je passe fréquemment sur cette section, j'aurais du le savoir.

- Je n'ai pas fait passer les robots par ici, je peine à récupérer des matériaux.


Scott était appuyé sur ses genoux, respirant à grand poumon, faut-il rappeler qu'il venait tout juste de frôler la mort. Soudain, il remarqua un fait étrange.


- Euh c'est normal que le couloir semble comme... décalé.

- Décalé, répondit Eli. Il n'y a rien d'étrange sur cette section. Enfin, rien d'étrange pour des explorateurs visitant un vaisseau vieux de plusieurs millions d'années.

- Je te dis qu'il y a un truc qui va pas.


Matt observait une bizzarie d'architecture. On avait l'impression que le couloir avait été coupé en deux et qu'on l'avait recollé sans un parfait alignement.


- C'est peut être un défaut de construction ou un décalage naturel.

- Nan, je suis persuadé que ce n'était pas comme ça avant que je n'ouvre la porte.


Le lieutenant inspecta l'anomalie et découvrit très vite une fissure dans la coupure présente au milieu de la section. Scott sentit très vite comme un champs électrique qui lui fit se dresser les poils.


- ça fait bizarre, on dirait qu'il y a du courant qui passe dedans


A peine avait-il prononcé ces mots qu'il prit une décharge qui l'expulsa contre le mur d'en face. Les lumières du couloir se mirent à clignoter et le couloir se déplaça. Au niveau de la rainure constaté par Scott, le couloir se sépara. Eli appela le lieutenant à plusieurs reprises, mais ce dernier était inconscient et ne répondit pas.

Sur la passerelle, Eli s'inquiétait et vit que les schémas du Destinée avait changé. Brody se déplaça pour regarder au-dessus de son épaule.


- Le couloir s'est déplacé ?

- Oui c'est ça, il a pivoté de 90°. Mais ça semble mener à rien.

- Mais il y a une raison pour que le Destinée ait fait ça.

- Va savoir. Matt a découvert que le couloir n'était pas aligné correctement. Il a du déclenché une sorte de mécanisme.

- Peut être une pièce secrète ? Demanda Volker alors sur sa console. En tout cas, je constate des pics énergétiques étranges dans le vaisseau.

- Attends j'ai une idée, répondit Eli.


Ce dernier manipula le moniteur avec ses doigts et parcourra plusieurs lignes de programmes jusqu'à arriver sur un schéma différents : celui des conduites énergétiques.


- Si j'ai bien vu, le réseau informatique suit les lignes de distribution de l'énergie. Si le couloir mène à quelques parts, il devrait y avoir une concentration anormales de l'énergie.

- Je crois que tu as vu juste, répondit Brody. Regardes !

- Je vois ça, on dirait une salle ou un noyau. Enfin quelques choses dans ce sens là.

- Vous avez trouvé quoi ? Demanda Volker se levant et se rapprochant de l'écran d'Eli.

- Regardez les conduites d'énergies alimentes une zone situé par là que les plans du Destinée ne font pas mention. Ça pas l'air d'être bien importe, c'est peut être qu'une salle d'entrepôt ou même d'habitation. Par contre, on a une concentration de données informatiques et des échanges continuels qui s'opèrent entre le Destinée et cette zone.

- Pourquoi on ne l'a pas vu depuis longtemps ? Demanda Brody.

- Ça vient de s'activer, répondit Eli. C'était une zone en sommeil.

- Qu'est-ce que l'on a encore fait, dénonça Volker.


Sur Terre et plus précisément sur la Lune, le général O'Neill entra de nouveaux dans son bureau où Young et Telford l'attendaient. Les deux hommes se levèrent afin de respecter la hiérarchie militaire ce que O'Neill dénonça assez rapidement.


- Arrêtez-moi ça, vous n'avez pas besoin de vous lever.

- La réunion était tellement intéressante mon général, dit Young pour détendre l’atmosphère.

- Comme d'habitude, ça parle, j'écoute, et je décide. C'était tellement plus simple quand je négociais arme aux points, expliqua O'Neill montrant comme un regret de sa période passé. Mais bon, c'était pour la bonne cause.


Puis, O'Neill informa Young qu'il a pris connaissance de ses rapports ce qui surprenant le colonel concerné. Telford expliqua qu'il avait fait de très grandes avancées concernant la nanotechnologie et notamment grâce aux différents peuples amis. Il expliqua qu'une partie de la population s'était vu injecté des nanites afin de compléter les défenses immunitaires.


- Les gens se soignent rapidement et ont vu les espérances de vie augmenter de près de deux cents ans, compléta Telford.

- Oh ça explique que vous paressiez plus jeune mon général.

- Tout à fait, rétorqua la général. Et maintenant, grâce à mes petits robots, je peux apprendre des choses sans les avoir lu et perdu mon temps.


Puis, le général redevient sérieux. En lisant les rapports, il avait appris que le Destinée avait été partiellement réparé par Eli et les robots Anciens. Ils connaissaient donc la confrontation avec les Nakais et de la récente alliance.


- A propos de cette alliance, qu'est-ce qu'on peut en dire. Vous avez perdu la tête.

- Nous n'avions pas vraiment le choix mon général. Il faut avouer que sans eux, je ne serais pas là devant vous.

- Admettons ! Répondit le général. Mais dernièrement, le nombre de leurs vaisseaux à augmenter, quelques uns s'était perdu en route.

- D'après Chloé, cela fait près de 50 ans que ces aliens poursuivent le Destinée. Il pourrait être
la clé qui leur manque pour rentrer chez eux et peut être trouvé des alliés capable de défaire la race qui a détruit leur colonie.

- Et tout ça selon Chloé. Personne n'a été témoin de ce qu'elle a vu ? Demanda Telford.

- En effet. Mais je reste persuader que Chloé n'est pas sous leur influence. Comme je l'ai déjà dit, les Nakais nous ont sauvé à plusieurs reprises. Le vaisseau aurait pu se faire engloutir par un trou noir ou serait aujourd'hui dans les mains de l'alliance. Je ne dis pas qu'on doit leur faire confiance, mais je reste convaincu que des liens diplomatiques doient être maintenu avec les Nakais.

- Nous verrons ça.

- C'est une décision qui a déjà était prise mon général. Par l'équipage.

- Je vois. Vous restez décider à n'en faire qu'à votre tête, répliqua O'Neill.

- Je prends les décisions qui s'imposent pour mes compagnons mon général. Il n'y a que ça qui me motive. Quand vous serez en mesure de me retirer mon commandement, je serais prêt à répondre de mes actes.


Telford et O'Neill se regardèrent face à cet insubordinations. Puis, le général O'Neill demanda à ce qu'Young retourne sur le Destinée et qu'il fasse part des éléments qui lui ont été révélé sur Terre.


- Mon général, j'aimerais permettre à mes compagnons de reprendre contact avec leur proche si c'est possible.

- Les choses n'ont pas changé à ce sujet, répondit Telford.

- Ils pourront même dire la vérité mais attention de garder les opérations en-cours classifié, ajouta O'Neill.

- A vos ordres mon général, répondit Young avant de quitter la salle.


Sur le vaisseau, Rush continua ses opérations en salle de commandement. Il tapotait nerveusement les touches de son moniteur, cherchant désespérément une solution à son problème. Eli avait très facilement mis en quarantaine les consciences de Ginn et d’Amanda. D’ailleurs le discourt de ce dernier, dans la tête de Rush, résonnait une mise en garde.


- Mais pourquoi ça ne marche pas, s’énervait le scientifique cognant alors les bords de la console. Pourquoi ?


Soudain, l’écran démarra un programme, au grand étonnement de Rush qui se demandait bien ce qui se passait. Les schémas semblaient montrer des configurations du vaisseau qu’il ne connaissait pas, elle révélait d’ailleurs une convergence de système clé provenant d’un seul point du vaisseau.


- C’est intéressant, disait-il. Mais qu’est ce que cela peut bien vouloir dire. Eli, tu vois ce que je vois à l’écran, ajouta-t-il en prenant sa radio.

- Oui, je le vois aussi. Ça correspond à la zone où Matt est, ajouta Eli.

- C’est quoi cette histoire,

- Matt parcourrait une section du vaisseau et au passage, il a failli se faire aspirer dans une partie du vaisseau….

- Abrèges Eli.

- Il trouvait que le couloir était décalé et depuis j’ai des warnings qui s’allument de partout et cet écran montrant une convergence de système.

- Je vois là même chose aussi.


Le lieutenant Scott était plongé dans le noir, incapable de déterminer l’endroit où il pouvait être. Personne sur le vaisseau ne pouvait entrevoir ce qui pouvait être de lui. C’est alors qu’il ressentit comme une sueur froide lui couler dans le dos, alors qu’une lueur bleuâtre éclairait doucement les lieux. Il se retourna rapidement tout en dégainant son pistolet. C’est alors que son regard se porta sur cet étrange objet, une sphère parfaitement lisse teinté d’un gris foncé. Elle tenait sur un support métallique et de gigantesque électrode conique la dominait comme voulant l’absorber. La lumière teintée de bleu sortait des électrodes, vraisemblablement un champ électromagnétique qui permettait de se connecter à la sphère d’une manière ou d’une autre.

Matt en oubliait sa radio, à la fois émerveillé, à la fois surpris, à la fois angoissé, il s’approchait de l’objet. « Qu’est-ce que ça peut être » se demanda le lieutenant. Il tenta d’y poser la main avec prudence quand soudain, des symboles apparurent sur la sphère teinté d’un rouge très vif, ils s’organisaient selon des lignes partant de haut en bas et de façon organisée. L’écriture, lui était inconnue, d’ailleurs cette subite apparition le fit reculer. Hésitant, Matt sourcilla se demande sur quoi il était bien tombé.

La radio grésilla, on pouvait entendre Eli l’appeler. Le lieutenant reprit ses esprits et répondit au jeune homme :


- J’suis là Eli. On dirait que j’ai trouvé quelques choses.

- Tu pouvais pas répondre, je me suis fait un sang d’encre.

- Excuses-moi, Je suis dans une pièce. Je ne sais pas où je suis. Je crois avoir découvert quelques choses

- Tu as trouvé quoi ?

- C’est une espèce de sphère avec des symboles très bizarre.

- Tu sais ce que c’est ? Demanda Eli.

- Nan. Mais on dirait une espèce de noyau. Il y a comme des électrodes connectées dessus. Je suppose que c’est connecté au Destinée.

- Docteur Rush ? Appela Eli par radio


Le docteur Rush avait entendu la conversation et avait déjà quitté son poste pour aller voir la chose de plus près. Il ne manqua pas de le signaler par radio.

Dans le même temps, Young retrouva son corps alors qu’il marchait dans l’un des couloirs du Destinée en compagnie de James et de TJ.


- Colonel ? Questionna TJ.

- Oui c’est moi.

- Alors ça s’est passé comment ? Demanda James.

- Pas comme je le pensais. Il serait bon de réunir tout le monde en salle d’embarcation, j’ai quelques annonces à faire.

- Bien colonel, répondit James. Je m’en charge tout de suite.


James courut alors loin d’eux afin de réunir tout l’équipage.


- Alors, on va rentrer chez nous ?

- Nan, ça ne sera que dans un sens pour le moment. Et puis d’ailleurs, est-ce que je le voudrais maintenant. Je n’en suis plus si sûr.

- Rush vous aurait convaincu ?

- Il n’y a pas que moi, répliqua Young. A preuve du contraire, vous aussi lieutenant. Quand il y avait l’autre Destinée, vous avez fait le choix de rester à bord alors que les autres pouvaient rentrer chez eux.

- Ouais, il parait, sourit-elle. C’est si loin maintenant. Mais maintenant, je me dis surtout que je n’ai pas le choix.

- Pour ta maladie ?

- La base de donnée des Anciens ou les mystères que recèlent la mission du Destinée pourrait très bien me sauver alors que sur Terre…


Un long silence s’installa, et les larmes de TJ coulaient. Young s’empressa de la tenir contre lui. Soudain, Eli demanda par radio à TJ si le colonel Young était revenu.


- Qu’est-ce qu’il y a Eli ? Demanda Young.

- Colonel, Matt a découvert une salle et parle d’une sphère. Il est coincé là-bas.

- Il est en danger ? Demanda le colonel.

- Apparemment non. Rush va le rejoindre.

- Rush, ici Young, vous m’attendez, je répète, vous m’attendez.


En absence de réponse, Young se précipita dans les couloirs, il en profita pour demander à Eli où se trouvait la zone, qui se situait ni plus ni loin, près de la salle des machines. TJ suivit le colonel, elle ne s’était pas posé la question, son compagnon d’arme et ami pouvait être blessé ou en danger. Le colonel appela le lieutenant Scott par radio qui lui détailla sa situation. Il n’y avait pas de quoi s’inquiéter bien que comme le rappelait le colonel, il n’y a pas une journée où les évènements ne deviennent pas dramatiques.

Assez rapidement, Young rejoignit Rush dans une impasse, là où normalement, il y avait un couloir.


- Je vous avais dit de m’attendre, accusa Rush.

- C’est ce que j’ai fait, mais ici, répondit le scientifique.

- Passons, répliqua Young. Cherchons plutôt un moyen de le rejoindre.


C’est alors que le mur face à eux se mit à bouger pour finalement faire apparaitre le couloir tel qu’il devrait être à l’origine.


- Scott, appela le colonel par radio.

- Je ne sais pas ce que j’ai fait. J’ai appuyé sur un premier interrupteur et la lumière s’est allumée et j’ai actionné le second interrupteur et le couloir a disparu.

- Vous venez de remettre en place le couloir, répondit Young.

- Lieutenant, attendez qu’on rentre dans le couloir, et une fois que je vous en donnerais l’ordre, vous appuyez sur le second interrupteur, ordonna Rush.


Rush s’empressa d’aller dans le couloir, puis il se tourna et attendit. Après quelques secondes, il insista auprès de TJ et du colonel pour qu’ils viennent le rejoindre.


- Alors, vous vouliez que je vous attende, c’est le cas. Allez !


Young dit à TJ d’avancer et tous deux rejoignirent Rush qui ordonna alors à Scott de répliquer la manœuvre. Un petit tremblement s’opéra et l’issu du couloir redonna accès à la salle nouvellement découverte. Scott les attendait et leur présenta très rapidement la sphère. Rush l’examina immédiatement.


- Les gars, tout va bien, dit Eli à la radio.

- Tout va bien Eli, merci, répondit Young. On vous appelle dès qu’on aura du nouveau. Young terminé. On a à faire à quoi ?

- Je l’ignore, répondit Rush. Mais ça ne me parait pas très Ancien.

- C’est récent de combien ? Demanda Scott.

- Nan, Ancien, Alteran, pas ancien, répondit Rush.


Rush émit immédiatement une hypothèse alors qu’il continuait d’observer l’objet, sa réflexion se construisit peu à peu. Selon lui, l’objet présent a été placé à bord dès la conception du vaisseau. Ce qui est étrange selon lui, c’est que l’objet ne semble pas Ancien, Young émit donc l’hypothèse qu’ils auraient trouvé l’objet quelques parts.


- C’est bien possible. On sait que les Anciens s’appelaient les Altérans avant de quitter la galaxie des Oris. Il nourrissait déjà l’envie de résoudre ce mystère à l’époque, il est bien possible que durant leur quête, il soit tombé sur cet artefact.

- Quoi ? Comment ça tombé ? Demanda Young.

- On sait que les Altérans ont airé pendant des millénaires entre les galaxies avant de s’installer sur la Voie Lactée, il aurait pu le rencontrer en chemin, s’exclama TJ.

- C’est possible. Mais je pense que son origine est bien plus logique, s’exclama Rush. On sait que les Oris et les Altérans sont entrés en conflit à cause du signal du fond diffus Cosmologique mais on sait également qu’ils ont été créés tout comme nous par une espèce humaine encore plus ancienne : les Euros.

- Quoi selon vous, il s’agirait d’une technologie Euro où un truc du genre, s’exclama Young. C’est ridicule. A part la mention de cette race dans la clé des trésors infinis, rien ne nous prouve qu’il ait véritablement existé.


C’est alors que Scott intervint, leur demandant de regarder ce qui se passait quand il approchait la main. Les symboles rougeâtres apparurent de nouveaux aux grands étonnements de tous. Rush fasciné ne pouvait croire ce qu’il voyait.


- Je ne peux y croire, s’exclama-t-il. Ce n’est pas possible ?

- Quoi ? Demanda Young. Vous avez compris ce qui est écris dessus.

- Je ne sais pas déchiffrer cette écriture, répliqua Rush dont le regard se perdait dans le lointain. Par contre, je l’ai déjà vu quelques parts.

- Il faut que Volker vienne ici, déclara Rush. Ce sont les mêmes symboles que l’obélisque d’Eden.

- Alors quoi ? Les Aliens seraient les Euros, proposa Young.

- Nan pas forcément, mais la coïncidence serait troublante, réplique Rush. Il faut qu’on analyse cela.


Rush tenta de toucher la sphère bien que Young l’en dissuada au dernier moment en retenant son bras. Dans sa tentative, la main effleura la sphère qui réagit en faisant changer les symboles. Rush comprit alors une chose : la sphère n’était pas n’importe quel artefact, elle se présentait comme un livre. Il passa une dernière fois son bras devant la sphère en faisant un balayage, les symboles changèrent également.


- C’est un livre ? Demanda Young.

- On dirait.

- Ça révèle quoi ? Demanda Scott. La mission du Destinée.

- Où tout autre chose, enchaina Rush.


Bien des heures plus tard, Young était une nouvelle fois connecté au docteur Lee afin d’informer de la découverte faites par le lieutenant Scott. On retrouvait une nouvelle fois le trio, O’neill, Telford et Young dans le bureau du général.


- Et c’est si important que ça ? Demanda O’neill.

- Je n’y connais pas grand-chose mais rush dit que cette chose est à bord depuis le lancement du vaisseau. Donc les Anciens l’avaient en leur possession depuis bien avant qu’il est l’idée d’envoyer le vaisseau et ceux qui l’ont précédé. Mais le plus étrange, c’est que la sphère présente des symboles similaires à ceux que l’on a trouvés sur un obélisque situé sur une planète créée par des Aliens. On suppose que l’étoile est aussi de leur fait.

- On a lu le rapport Everett, répondit Telford. Tu supposes que la mission du Destinée est de rencontrer ces Aliens ?

- A vrai dire, j’en sais rien du tout, mais Rush ne l’exclut. Je ne l’ai jamais vu aussi souriant depuis que je le connais. Ça doit donc être important.

- Rush ? Enonça O’neill.

- Il y a un problème avec Rush, demanda Young.


O’neill et Telford se regardèrent avant que le général ne fassent une signe de tête au colonel pour que ce dernier lui annonce la nouvelle.


- Le docteur Rush est appelé à un entretien avec la CIS. Ils ont l’intention de passer l’entrevu en direct.

- C’est quoi cette histoire, depuis quand on interroge les gens devant les journalistes, ça n’a aucun sens. D’ailleurs, cela ne sait jamais fait.

- Depuis la révélation du programme, ça se fait de plus en plus, répondit Telford.

- J’y ai eu le droit à plusieurs reprises, rétorqua O’neill. Ce n’est pas toujours agréable. Vous pouvez me croire.

- Ils veulent que Rush défende les intérêts de la mission du Destinée ?

- Ça aurait été dans le meilleur des cas, répondit O’neill.

- Ils veulent que Rush réponde de ses actes à propos de l’évacuation de la base Icare sur le Destinée et alors qu’il n’y fût pas autorisé.

- Quoi ? C’est un procès public, ricana nerveuse Young. Vous êtes sérieux, je ne peux croire ce que j’entends. C’est une plaisanterie. Ils font quoi : une chasse aux sorcières.

- Oui c’est à peu près ça, dit O’neill. Sauf qu’on n’a pas de chapeau pointu et de balaie.


Young se retournant pendant quelques secondes pour réfléchir et digérer cette annonce. Il se fit la réflexion que si Rush était jugé pour ses décisions inconsidérées, on pourrait lui aussi l’interroger sur son commandement. Finalement il se retourna.


- Je veux que mes hommes puissent reprendre contact avec leur famille.

- Everett ? dit Telford qui comprit très vite que Young pourrait barrer les choix de la CIS.

- Et qu’est-ce que l’on fait pour la sphère ? demanda Young regardant le sol et non le général et Telford.

- Vous pouvez continuer de collecter des informations, vous avez le champ libre, dit O’neill. Mais Rush doit se connecter d’ici deux heures pour rencontrer la CIS.

- Ça sera fait, dit Young sans enthousiasme. Vous avez encore besoin de moi mon général.


Face aux mécontentements de Young, O’neill l’autorisa en retourner sur le vaisseau mais il lisait dans le colonel comme dans un livre ouvert. Il obéirait aux ordres mais cela le limiterait à cela. Young s’était rapproché de Rush et comprenait parfaitement la logique de ce dernier bien qu’il n’était pas d’accord sur tout. Finalement, la CIS en attaquant Rush cherchait à se décharger de toute responsabilité avec la méthode la plus discutable et la plus malsaine qu’il soit. Ce qui ne manqua pas de créer le dégout chez le colonel Everett Young.


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voilà cette première partie où je pose les trois intrigues. Comme je l'ai déjà dis, cet épisode n'aura pas d'actions, tout au plus des troubles d'ordres politiques. mais l'ensemble de cet épisode est destiné à poser les pierres de la fin de la saison 3 et des épisodes qui suivront après. La suite devrait paraître dimanche prochain sauf contre temps possible. Merci encore de me suivre !
Dernière modification par Spyce le 19 juil. 2015, 11:23, modifié 1 fois.
Très amicalement, Spyce.

Fan Fiction : Stargate Community tome I : La grande destinée (Terminé)
Stargate Community tome II : Aboutissement (en pause)
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Re: SG-U saison 3 : La galaxie de tous les dangers

Message non lu par Spyce »

(Attention, j'ai publié plusieurs paragraphes supplémentaires dans le précédent post)

Stargate Univers : saison 3[/font]

Episode 10 - Contact Terre, seconde partie [/font]



******************************************************************

Rush, Volker, Brody, Eli, Chloé et Young prenaient le temps de discuter autour de la sphère. Le scientifique en chef s’agaçait de la demande de la CIS et n’en voyait pas l’utilité, malgré sa désapprobation, Young tentait de le convaincre de se présenter face à la CIS.


- Mais vous voulez rire, je n’ai rien à faire là-bas. Et pour quelle raison, un procès d’intention.

- Ce n’est pas comme si vous n’étiez pas coupable, rétorqua Volker créant alors un silence gênant.

- Il a raison, alors que la base se faisait attaquer vous décidez de continuer l’expérience, ajouta Eli, on ne peut pas faire plus coupable que cela.

- Je veux bien admettre avoir pris des décisions égoïstes et inconsidérés mais le passé est le passé. Et tout n’est pas si noir depuis.

- Lesquels ? demanda Young. Depuis le début, nous n’avons essuyé que des pertes et je ne parle pas des nombreux échecs qui nous ont failli nous mener aux désastres à plusieurs reprises. Et en plus de cela, on a deux, voir trois êtres vivants, stockés dans la mémoire du vaisseau sans corps.

- Vous oubliez Gloria, s’exclama Eli.

- Ce n’est qu’une matérialisation de Gloria par le Destinée, dit Rush, elle n’est pas vraiment là.

- Pourtant, elle me semble bien réelle, répliqua Eli.

- Je ne veux pas vous lancer la pierre Rush, accusa le coup Young. Comprenez, on a eu nos différents, maintenant on travaille main dans la main. Allez les voir, restez vous-même et prenez-les de hauts. De toute manière, ils ne pourront rien faire contre vous.

- Il a raison, vous êtes ici, et eux là-bas, ajouta Brody.

- Vous oubliez la tête de pont, ils pourront amener du matériel et des hommes bientôt, dit Chloé alors que tout le monde la regardèrent. Bah quoi, c’est qu’à dit le docteur Lee.

- De toute manière, il y a la sphère a étudié et j’essaie toujours de résoudre le problème de Ginn et d’Amanda, expliqua Rush afin de trouver toutes les excuses inimaginable pour ne pas y aller.

- Nicholas, dit Young surprenant tout le monde. Allez-y, tout ça sera là à votre retour.

- Allez-y et dites leur d’aller se faire voir, répliqua Brody qui analysait la sphère avec des instruments Anciens. En tout cas, je ne peux pas changer de conversation mais il s’agit de la même radiation provenant du pilier d’Eden.

- Quoi ? lança Eli. Alors la mission est les Aliens les plus puissants jamais apparu serait finalement liés. Vous ne pensez pas qu’il pourrait être responsable de la création de l’univers.


Tout le monde regardait alors Eli. Il venait de soulever une question très pertinente.

A contre coeur, Rush suivit Young à la salle des pierres de communications. Le scientifique déblatérait son dégout face à la situation, il pensait que le commandement planétaire comprenait la valeur de la mission. Young lui rappela que la CIS avait pris beaucoup de poids depuis la révélation du programme.


- Maintenant tout le monde se couvre.

- C’est stupide ! Répliqua Rush. Vous savez que je ne peux pas rentrer sur Terre, ajouta regardant Rush avec tristesse.

- Parce que vous avez laissé votre femme mourir seul, parce que vous n’avez rien pu faire pour elle.


Rush regarda Young avec surprise. Le colonel ajouta que le Destinée lui avait révélé cette facette de lui. Il lui rappela que la culpabilité ne pouvait pa motiver ses actes et qu’il devait redevenir l’homme qu’il avait été, l’homme qu’avait aimé Gloria.


- Félicitation colonel.

- Pourquoi ?

- Pour dire tout haut ce que je n’ose pas m’avouer à moi-même.


Le silence s’installa alors que les deux hommes prenaient chacun une pierre pour la poser sur le socle. En un clin d’oeil, ils se retrouvèrent sur Terre et plus précisément aux Pentagone. Le lieu avait été retenu pour l’occasion. Les deux hommes étaient arrivés dans une pièce où les accueillirent une civile un major.


- Vous vous rendez compte que maintenant je vais devoir vous tuer, dit Rush à Young.

- Je vous en empêcherais et puis je ne vais pas vous laisser seul avec ses fous furieux.

- Vous pouvez m’être encore utile dans ce cas-là, sourit Rush à Young.


La civile se prénommait Alexander Vancuer, elle était chargé de mener le docteur Rush face à la CIS. Alors que Young proposa de l’accompagner, le major Davis l’informa que ce n’était pas possible. Lui aussi avait un entretien auprès de sa hiérarchie.


- C’est une cours martiale ?

- Non rassurez-vous colonel, répondit le major Davis. Il voudrait détailler avec vous les préparatifs pour la tête de pont.

- J’ai cru que l’on était dans de beau draps, s’exclama Rush qui regardait alors Young avec un regard qui en disait long.


Young se tenait debout face à une table où était aligné le colonel Telford, le général O’Neill, le président des Etats-Unis Henry Hayes, ainsi que le secrétaire à la défense Sébatian Cohen.


- Colonel Young, bienvenu à vous, dit le président Henry Hayes.

- C’est un plaisir monsieur le président.

- Vous n’activez pas votre bracelet ? Demanda le secrétaire à la défense.

- En réalité, je ne sais pas à quoi ça correspond. On m’a demandé de le porter et rien d’autres.


Le major Davis lui demanda d’appuyer sur le bouton principal, c’est alors que l’image de l’ôte de Young laissa place à sa propre image. Le major Davis expliqua qu’il s’agissait d’une technologie hybride entre celle des Asgardes et celle d’une race inconnue capable de mimétiser l’image d’un individu.


- En gros, on peut voir sous votre apparence, ajouta O’Neill.

- C’est génial ce truc. J’imagine qu’on pourra l’utiliser pour chaque personne empruntant les pierres de communications.

- C’est l’idée, répliqua le secrétaire général. Elle se focalise sur les ondes cérébrales et donc d’identifier sans erreur celui qui contrôle le corps.

- Ça permet de savoir qui porte un serpent aussi, ajouta O’Neill.

- Je vais faire court colonel, répliqua le président revenant au sujet de la conversation. Le monde est au courant du programme porte des étoiles et la situation est loin d’être idéale. Les citoyens ont besoin de voir leur représentant dominé la situation. C’est la raison pour laquelle on va vous remplacer.

- Waouh, on ne peut pas faire plus direct, répondit Young. Et qu’est-ce qui vous pousse à me retirer le commandement ?

- Sous votre commandement, vous avez été amené à plusieurs reprises à vous comporter de façon indigne. On nous a relevé de nombreuses défaillances dans le chaîne de commandement mais également des actes indignes venant de la part d’un officier. A cela, je vous rappelle les multiples décisions qui ont mener le vaisseau et l’équipage dans des situations impossibles tel que la prise de contrôle du vaisseau par l’Alliance Luxienne ou votre confrontation répété aux drônes.

- Je peux vous rappeler que sans l’intervention du docteur Rush nous n’aurions pas été informé de l’attaque et les Luxiens auraient pris de toutes manières le contrôle du vaisseau.

- C’est une décision qui a déjà été prise, répliqua le président. Dans un mois, nous serons en mesure d’ouvrir un vortex en direction du Destinée. La nouvelle équipe dirigeante relèvera de ses fonctions le docteur Rush ainsi que vous-même.

- Et qui nous remplacera ? Demanda Young.

- Le colonel Telford devait être le commandant de la mission, c’est à lui que revient le poste, répondit le général. Pour le scientifique en chef...

- Pourquoi pas Eli ? Demanda Young.

- Monsieur Wallace a été à plusieurs reprises digne des meilleurs scientifiques aux mondes, expliqua le secrétaire. Mais je doute qu’il soit en mesure de commander à une équipe chevronné. Mais ne vous en faites pas, il reste à membre important de cette équipe.

- Très aimable ! Mon commandement est remis en cause, cela veut dire qu’à l’instar du docteur Rush, j’aurais à répondre de mes actes.

- Comprenez bien colonel, répondit le président. Vous avez à plusieurs reprises pris des décisions contre l’avis de votre hiérarchie. L’opinion public à besoin de se sentir rassurer par ceux qui les dirige.

- Donc c’est une manoeuvre politique, répliqua Young.

- C’est de l’insubordination, répliqua le secrétaire se relevant.

- Calmez-vous, lui dit le président Hayes. Ce garçon fait preuve d’honnêté et il a le mérite d’être devant nous pour se défendre, ajouta le président défendant la position du colonel.

- Bien monsieur le président.

- C’est vous qui le dites colonel, ajouta le président. Je ne suis pas dans une position forte. Nous avons menti au peuple. C’est le plus gros mensonge de tout les temps. Un vaisseau inconnu à attaquer notre monde. L’Alliance a tenté à plusieurs reprises d’attaquer ce monde et a réussi par deux fois. Et maintenant, ils doivent vivre avec le fait que nous avons une cité dans une autre galaxie, une flotte de vaisseau capable de sillonner la galaxie aussi rapidement que nos appareils pouvaient le faire sur Terre. Et nous avons un équipage perdu dans l’immensité de l’univers cherchant à révéler l’existence d’un signal émis à la naissance même de l’univers.

- Il est encré dans le fonds diffus cosmologie, donc il serait apparu dans les premiers instants de l’univers et pas à sa naissance, répliqua Young.

- Si vous le dites, répondit le président.

- J’ai agis ainsi car il s’agit de nos vies. Nos vies étaient en jeu monsieur le président et je ne pouvais pas laisser....

- Des bureaucrates décider à votre place, interrompit Hayes déconcertant Young. C’est justement ce qui m’a motivé à ne pas vous mettre en cours martial. Vous avez fait du mieux possible colonel, et personne ici ne peut le contester. Maintenant, il faut un autre commandement, une autre façon de faire. Vous allez laisser la main colonel, mais vous continurez à faire parti de l’aventure.

Young désoeuvré , ne pouvait constater l’échec, son sort était déjà scellé. Le président, après avoir évoqué ce premier point, décida de détailler les changements qui allaient s’opérer à bord du Destinée dès la tête de pont mise en place. Le docteur Rush n’était pas mieux loti. Il était face à une table chargé où se situaient des dizaines de représentant, les caméras et les journalistes complétaient l’arrière plan de la scène. Comme Young, il se présentait sous son apparemment grâce aux bracelets holographiques. La CIS voulait mettre un visage à l’opinion public. Rush ne savait pas comment aborder le sujet. Les représentants de la CIS le fixaient comme attendant qu’il se justifie. Ils avaient murement réfléchis à la façon de le cataloguer et maintenant qu’ils étaient sûrs de pouvoir appliquer une tête de pont de ravitaillement sur le vaisseau, ils se sentaient en position de force.


- Docteur Rush, vous étiez le responsable scientifique de la base Icare. Comment expliqueriez-vous avoir ouvert un vortex jusqu’au Destinée et non sur la Terre alors que la base était attaqué ? Demanda monsieur Firston, président de la CIS.

- Je pense mettre déjà expliquer sur le sujet, il était bien trop dangereux…

- Oui, vous l’aviez dit, répliqua le président.

- Mais n’étiez-vous pas davantage tourner vers votre propre désir de rejoindre le vaisseau que celle de sauver le personnel de la base Icare ? Demanda la vice-présente Patricia Armstrong qui n’était autre que la mère de Chloé.

- J’ai pris une décision…

- Une décision qui a coûté la vie à plusieurs membres de cet équipage depuis ces cinq dernières années en plus d’un sénateur.

- Oui ça a coûté des vies, s’insurgea Rush. C’est un fait…

- Vous reconnaissez donc votre culpabilité.


Rush observa alors la caméra en arrière-plan avec un groupe de journaliste prêt à bondir pour poser des questions. Il baissa les yeux, puis les releva aussitôt.


- J’en ai fini.


Le scientifique commença à quitter la pièce avant d’être arrêté par le président qui lui ordonna de rester sur place. Deux militaires se mirent devant son chemin, le docteur resta calme, se gratta le sourcil avant de se retourner.


- Ah moins que je me trompe, le programme porte des étoiles a été tenu aux secrets défenses pendant des années au-cours duquel des erreurs ont été commises et où cette planète et tous ses habitants ont été menacé à maintes reprises.

- Où voulez-vous en venir, docteur Rush ? Demanda le président de la CIS.

- Et depuis que la CIS existe, elle n’a cessé de couvrir les agissements de ce programme qui aujourd’hui est connu de tout le monde. Qui a le plus commis de fautes ?

- Ce n’est la culpabilité de cette assemblée qui est remis en cause docteur Rush. S’offusqua madame Armstrong.

- Depuis que je suis sur le Destinée, j’ai appris énormément de chose sur la nature de sa mission et aujourd’hui. Je sais pourquoi les Anciens ont appelé le vaisseau Destinée.

- Et laquelle est-ce ? Demanda le délégué anglais.


Rush s’avança de quelques pas, ballota ses bras avant de les joindre en frottant ses mains nerveusement.


- Le lieutenant Scott a fait une découverte. Un artefact, une sphère à la composition indéterminée, avec des symboles sans pareil, présent dans le vaisseau depuis son départ. On suppose même que les Anciens l’ont emporté avec eux alors qu’ils quittaient la galaxie Origine. Durant notre voyage, j’ai eu l’occasion de voir ces symboles. Ils étaient présents sur un obélisque situé sur une planète fabriqué de toute pièce par une race très avancé. Il s’agit de la même race qui a créé l’étoile et transporter instantanément notre navette d’une galaxie à une autre en la restaurant et ressuscitant pendant un temps nos compagnons mort sur la planète. Alors vous allez me dire comment c’est possible ?

- On attend votre réponse docteur, répliqua madame Armstrong d’un ton bien hautin.

- Ça ne vous met pas la puce à l’oreille. Le signal présent dans le fond diffus cosmologique, cette hyper-race, la sphère, tout est lié. Les Anciens ont toujours nourri l’espoir de résoudre l’énigme. Mais il n’avait pas prévu l’ascension et la disparition de leur civilisation. Voilà pourquoi ils nous ont créés, pourquoi ils ont préservé Atlantis et garder l’adresse à 9 chevrons dans la base de données alors que la mission était partie depuis des millions d’années. La mission était tellement importante à leurs yeux, qu’ils ont tout fait pour que le genre humain leur survive. Au début, les Anciens devaient résoudre la mission eux-mêmes mais avec le temps, c’est à nous qu’ils ont confié le soin de la réalisé. C’est notre destin !

- Et c’est sur ces arguments que vous allez vous défendre docteur. Quelle arrogance ! S’amusa madame Armstrong.

- Votre théorie est plutôt alléchante mais les Anciens n’ont rien planifié. Ils se sont éteints.

- C'est pourtant la réflexion avancée par les Tollans ou encore les peuples philatélique, argumenta le délégué français. Les deux peuples descendants de la France et de l’Angleterre du 19e siècle, ajouta le délégué en voyant le regard interrogatif de Rush.

- En effet, ajouta le délégué Anglais. Ils ont étudié la question de leur côté, les mythes sur les 9 chevrons leur sont également tombés aux oreilles. Ils y avaient la volonté du peuple Ancien de transmettre ce qu’ils avaient à la seconde évolution du genre humain. Atlantis est un très bon exemple.

- Voilà que vous avez deux alliés, accusa madame Armstrong.

- Je suis désolé pour votre mari, répliqua Rush alors que son interlocutrice le regardait d’un regard accusateur. Votre fille m’en voulait sincèrement et qui l’en aurait blâmé. Et puis il y a eu son enlèvement et sa transformation.

- C’est à cause de vous que cela est arrivé.

- C’est ainsi que les choses devaient se passer, répliqua Rush. Elle nous a donné une chance lors d’une bataille perdue d’avance et les aliens l’ont fait redevenir comme avant tout en lui laissant ses aptitudes. Depuis, elle a contribué à faire progresser la mission. Elle a sauvé l’équipage quand la même race qui l’a enlevé s’est emparée du vaisseau. Et maintenant, elle est le trait d’union entre les Nakais et l’équipage. Vous n’imaginez pas à quel point votre fille est importante pour l’équipage et la mission.

- Vous n’avez que ce mot à la bouche. Qu’est-ce qui est le plus important une mission que morte dans l’œuf depuis des millions d’année ? Ou que ma fille retrouve les gens qu’elle aime.

- Elle est avec les gens qu’elle aime justement madame Armstrong. Il y a le lieutenant Scott, le sergent Greer, le lieutenant Johannsen, Eli. Nous sommes devenus des chéries, des amis, des frères, des sœurs ou des oncles un peu fous. J’aime votre fille madame Armstrong.


La remarque de Rush choqua immédiatement Patricia Armstrong qui déversa quelques l’armes et un regard bien sombre. Si elle avait pu étranger le docteur de Rush de ses mains, elle l’aurait fait.


- J’ai perdu ma femme, j’ai perdu Amanda Perry, plus rien ne me rattache à la Terre, s’emporta-t-il. Je m’étais même détaché de tout le monde. Et il y a eu Chloé. A priori, une jeune femme sans importance, pas grand-chose à retirer même pour une conversation basique, ajouta-t-il d’un ton plus doux. Et elle a travaillé pour moi, elle m’a permis de mieux comprendre le Destinée. C’est grâce à elle que je peux vivre mon rêve. Mais c'est également grâce à elle que maintenant je peux dire : j’aime ces gens sur ce foutu vaisseau. Elle m’a confié un jour que son père rêvait d’explorer l’univers et qu’elle vivait son rêve dés à présent.

- Vous ne connaissez pas ma fille, hurla la vice-présidente.

- Malgré tout le respect que j’ai pour vous, vous non plus, vous ne la connaissez pas, répondit calme Rush joignant ses mains. Une autre version de Chloé avait eu le choix de revenir sur Terre avec Telford ou de rester sur le Destinée accomplir la mission et elle a choisi de rester. L’ironie dans tout ça, c’est que l’équipage a dû fuir le vaisseau et cet autre équipage du Destinée, que j’ai contribué à constituer malgré moi, a fondé une formidable civilisation : Novus. Ce sont des millions de vie que j’ai contribué à faire naitre à travers mon désir de résoudre l’énigme du Destinée. Pardonnez-moi madame Armstrong. Chloé a peut être toujours le désir de revenir sur Terre mais elle connait l’importance de la mission et son désir de la résoudre est plus fort que de rentrer.


Madame Armstrong toujours furieuse, se rassit avec fébrilité, assommé par le discours de Rush. Ce dernier se retourna pour partir quand soudain, il vit Young apparaître physiquement. Ce dernier avait entendu son plaidoyer depuis le début, ce qu’il ne manqua de lui montrer à travers son sourire. Le scientifique était un peu gêné et ne savait plus où se mettre. Le président de la CIS lui ordonna une nouvelle fois de revenir et une nouvelle fois les soldats lui barrèrent le chemin. Young s’avança et demanda au soldat de le laisser passer.


- Ça va aller messieurs, la CIS en a fini avec lui.


Les deux hommes laissèrent passer Rush qui s’avança vers le colonel. Le président de la CIS rappela à Young qu’il n’avait pas autorité, mais le colonel s’en moquait et les militaires présents se devaient d’obéir aux ordres. A sa première surprise, Rush pouvait voir le colonel sous son apparence et non sous l’apparence de son hôte.


- Vous aussi ?

- Ce bracelet holographique est étonnant, expliqua Young.

- Alors qu’est-ce que vous faites ici ?

- Je suis venu vous soutenir mais j’ai l’impression que vous vous débrouillez très bien tout seul.

- Je vous remercie.

- Très beau discours !

- Ne dites rien, dit Rush gêné fuyant presque Young à travers les couloirs.

- Je n’en avais pas l’intention, sourit Young.

- Et arrêté avec ce sourire.


Young fit semblant d’essayer de serrer Rush en lui disant « mais moi aussi, je vous aime ». Rush l’esquiva d’autant plus gêner que le colonel se moquait gentiment de lui.


- Arrêtez ça ! ça vous amuse.

- Mouais, très.

- Surtout ne racontez ça à personne.

- Pas besoin, votre interrogatoire se passait en direct à la télé, ricana Young.

- Génial ! S’insurgea Rush. Après avoir tout perdu, me voilà humilier en publique.

- C’est pas comme si vous vouliez rester sur Terre. C'est mieux d'être avec les personnes qui vous sont chère, s’amusa Young.

- Bon, et vous, vous en êtes où ?

- Bah, je ne suis pas plus avancé que vous. Il envisage de nous remplacer dès la tête de pont en place.


Young révéla l'ambition du SG-C notamment la restauration du vaisseau avec des technologies avancés et l'arrivé programmé d'une nouvelle équipe qui viendra compléter et remplacer certaines personnes clés du vaisseau.


- Autant dire que ça ne va pas trop bien pour nous ? J'suis pas sûr que connecter à la Terre, soit finalement bien pour nous.

- Ben, vous savez quoi. Je me dis la même chose. Enfin bref, tout n'est pas sombre. Le sous-lieutenant James passe lieutenant, et les lieutenants Scott et Johannsen vont passer capitaine. Pour couronner le tout TJ sera formé en interne pour devenir médecin. Avec les pierres de communication dans un premier temps et avec une équipe de médecin après. On aura enfin médecin en chef.

- Oui c'est ce qu'elle avait envie de faire avant de quitter Icare, répliqua Rush.

- Vous aviez retenu ça ?

- Je retiens tout. Bon, qu'on retourne sur le vaisseau, j'ai du travail.


Alors que Volker tentait toujours d’étudier les symboles présents sur la sphère, Eli se contentait d’explorer les programmes de la console présente dans la pièce. Il avait déjà évoqué que cette dernière n’avait rien d’extraordinaire à offrir, elle n’avait que peu d’information à donner. Le jeune homme trouvait que c’était une perte de temps et que l’étude de la sphère serait bien plus productive. Un avis que Young ne partageait pas. Alors qu’il se perdait dans les multiples programmes, Gloria se matérialisa alors à côté de lui :


- Tu ne sembles pas comprendre l’essentiel.

- Vous pourriez me dire où je dois chercher ? Demanda Eli.

- Vous m’avez parlé, s’exclama Volker.

- Nan pas du tout, je parlais tout seul.

- Les réponses sont déjà là et pourtant tu persistes à ne pas les voir, répliqua Gloria.


Eli persistait à chercher dans les programmes tandis qu’il s’énervait à écouter Gloria lui dépeindre son rôle de gardien de la mission.


- Vous savez ce qui m’énerve, s’écria Eli regardant Volker mais s’adressant subtilement à Gloria.

- Nan quoi ? Répondit Volker dubitatif.

- Voilà que l’on est connecté à la Terre. J’suis resté dans ce vaisseau trois ans tout seul en me posant des milliards de questions sur ce vaisseau mais aussi sur ce qui pouvait bien se passer sur Terre. Aujourd’hui, je peux enfin voir ma mère, la rassurer, me rassurer et je dois encore perdre mon temps à chercher quelques choses qui ne se trouvent pas dans cet ordinateur.

- Gratter la surface, vous y trouverez bien un trésor.

- Ça vient d’où ça ?

- C’est ma mère qui me disait souvent quand j’étais enfant.


Un silence s’installa entre les deux hommes quand soudain Volker proposa de sortir prendre un truc un manger. Eli ne l’en dissuada pas, bien au contraire, il l’encouragea. La perspective de grignoter un petit quelques chose était un plus, mais le fait de se retrouver seul, lui permettrait également d’avoir une conversation avec Gloria, sans paraître fou aux yeux de tous.


- Qu’est-ce que vous pouvez me dire sur cette sphère ?

- Regardes c’est bien écris quelques parts, dit-elle.

- J’en ai marre des énigmes, des compliments, des titres que l’on peut me donner. Vous ne pouvez pas me donner quelques choses à me mettre sous la dent ?

- As-tu besoin de te mettre en colère pour autant ?

- Excusez-moi, je suis sûr les nerfs et puis il y a la connexion avec la Terre.


Gloria ne bougea pas d’un fil, mis les mains derrières sont dos afin de mimer une allure humaine puis elle détailla ce qu’elle pouvait lui dire sur ce noyau.


- Vous avez étudié l’emprunte dans le fonds diffus cosmologique ?

- C’est ça. D’ailleurs, j’ai lu tout ce qu’il y a lire dessus, et on y apprend pas grands choses. J’suis persuadé que vous ne savez pas ce que c’est non plus.

- C’est pour ça que la mission a été envoyée, répondit Gloria. Mais savais-tu qu’aucun instrument ne peut détecter cette empreinte ? Quand je dis aucun instrument, je veux bien sûr parler même ceux des Anciens.

- Ceux des Anciens sûrement, sinon comment…..


Eli s’interrompit quelques secondes et réfléchit un peu à ce qu’il allait dire. Puis lui vint une idée qu’il exposa à Gloria.


- A moins que ce signal… cette empreinte n’est rien de ce qu’on imaginait. Rush a parlé de balise encré dans le mur de radiation. Il pourrait ne pas y être.

- Il est bien réel mais rien ne devrait permettre de le détecter. S’il y avait eu trace d’une intelligence aux fondements de l’univers, elle aurait dû être balayée lors de l’inflation de l’univers.

- Donc il s’agirait de quoi ?

- La sphère ! S’exclama Gloria.

- La sphère est ce qui nous permet de détecter ce signal… C’est un instrument nous permettant d’étudier la complexité de l’élément ?

- C’est une pièce du puzzle, rien de plus. Comme toi et les membres de cet équipage.

-Ouais, moi. Vous n’aviez pas anticipé l’arrivé d’humain sur ce vaisseau. Vous vous attendiez à des Anciens de chaires et sang, mouais. C’est pas sympa de vouloir manipuler les gens en plus de les enfermer dans des obscures dessins.

- Je n’attendais pas un équipage Ancien mais bien un équipage choisit par les Anciens.

- Ils ne nous ont pas choisis, s’amusa Eli.

- Tu crois.


Gloria expliqua que le fil conducteur menant au Destinée était des plus efficaces. Elle ajouta que les Anciens et probablement ceux qui les ont précédé, ont toujours agis dans le sens de cette mission. Selon elle, les Anciens ont créé les humains pour qu’il continue leur travail. Aux regards des esprits qu’elle a pu lire, elle pouvait voir la main des Anciens dans l’avènement des civilisations, dans leurs prospérités depuis le début et cela est encore plus vrai depuis le début du programme porte des étoiles. Toujours selon elle, ils auraient facilité des victoires et évités des catastrophes. Tous les événements se sont enchaînés pour que les terriens découvrent la porte des étoiles, Atlantis et l’adresse des neuf chevrons.


- Donc selon vous, les Anciens seraient responsable de tout ça.

- Cela leur ressemblerait.

- Rush a dit que les être supérieurs n’aidaient jamais les êtres inférieurs.

- J’ai découvert qu’une maladie avait décimé les Anciens et qu’ils s’étaient presque tous tournés vers l’ascension. Procédé qu’ils étudiaient bien avant de lancer la mission. Pourquoi tous ne se sont pas tournés vers cette nouvelle évolution qui offrent immortalité et savoir au lieu de partir dans une galaxie reculé, créé des humains et jouer les maitres de civilisations naissantes.

- Bon ok, vous marquez un point.


Eli demanda à Gloria qu’elle était l’origine de la sphère. Elle lui répondit qu’elle n’en avait aucune. C’était comme si l’objet avait toujours été aux mains des Anciens, probablement un héritage de leur créateur.


- Les Euros ! Young doute de leur existence.

- Il existe.


Elle ajouta que l’artefact était en leur possession depuis très longtemps. Une relique étonnante, doué d’une forme d’intelligence inimaginable probablement un héritage de leur longue migration. Eli sourcilla. Gloria ajouta que les Euros sont réputés être des explorateurs, nul doute selon elle, qu’ils puissent venir de très loin dans l’univers.

- Donc si j’ai bien compris. Les humains ont été créé par les Anciens qui eux-mêmes ont été créé par ces Euros. Vous vous dites pas qu’ils ont été créé par d’autres humains encore, ricana Eli.

- C’est une question que je ne peux répondre. Par contre, cette sphère est plus ancienne que tout ce qui est connu. Les Anciens l’ont estimé à près de 500 millions d’années terrestre.

- Autant que ça !

- Elle est connectée à l’ordinateur principal du vaisseau et influence le voyage. Avec le temps, elle est devenue parti intégrante de ma structure.


C’est alors qu’Eli eut une idée, Gloria lui fit comprendre qu’ils étaient sur la voie et qu’il ne devrait pas répliquer la même erreur que Nick en gardant tout cela secret. Le jeune homme secoua la Terre en faisant un signe de la tête approbateur, approuvant ce que l’interface du vaisseau lui suggérait. Très vite, l’entité de Gloria s’évanouit laissant Eli tout sourire. Il avait une formidable idée en tête.

Le retour de Rush et de Young interpella Cadman et Scott qui leur demandèrent ce qui s’était bien passé sur Terre.


- Rien de bon, je le crains, répondit Rush.

- Je ne dirais pas ça, lieutenant, vous serez bientôt capitaine.

- Waouh, si je m’attendais.

- Eh bien, j’aurais le plaisir de converser avec un alter égaux et non un subordonné s’amusa Cadman.

- Et préparez-vous à changer de commandant d’ici peu, ajouta Young. Les vacances s’annoncent.

- Quoi ? S’offusqua Scott. Pour quelle raison ?

- Comme pour tout, s’exprima Rush. Le contrôle, la politique. Je vois déjà les procès en appel.

- Qu’est-ce qu’il raconte ? Demanda Cadman.

- C’est une longue histoire, répondit Young. On vous racontera tout plus tard.


Le groupe arriva sur la passerelle où Eli s’était mis au travail sur le siège de contrôle. Rush demanda ce qui se passait et Brody lui répondit que depuis deux heures, il s’était installé sur le siège et qu’il avait commencé à donner des consignes.


- Et quel genre de consigne ? Demanda Rush.

- Le genre qui change la structure de la base de données du vaisseau.

- C’est impossible ! Répliqua Rush.

- C’est ce qu’on croyait, répondit Lisa. Mais on a déjà procédé aux modifications des systèmes énergétiques du vaisseau en alimentant des sections que l’on ne connaissait même pas.

- J’ai l’impression que le vaisseau nous réserve bien des surprises.

- Eli, vous avez l’air de savoir ce que vous faites ? Mais je vous demande d’arrêter tout ça.

- Je ne peux pas colonel. C’est vraiment vraiment important.

- Alors explique-toi ? Demanda Rush.

- Bon très bien. Gloria, enfin l’interface du Destinée m’a fait quelques révélations sur la sphère.

- Notamment son âge et le fait qu’elle n’est pas d’origine Ancienne ni même d’une origine connue.

- Et la sphère a combien ? Demanda Cadman

- 500 millions d’années au bas mot et je ne parle pas de sa composition étrange qui défit toutes les lois de la physique, détailla Volker aussi enthousiaste qu’Eli.

- Monsieur Volker, on se calme, c’est quoi cette histoire ? Demanda Young. Eli, quittez ce siège.


Eli se leva et tenta de rassurer le colonel. A travers les réponses de Gloria, il s’était focalisé sur la composition de la sphère qui lui en dit long sur l’ampleur de la découverte. Volker expliqua que la sphère était composée d’un seul atome.


- C’est impossible. Ça densité serait bien trop lourde, répliqua Rush.

- C’est bien pour ça que c’est étonnant, répliqua Volker. Les protons, les neutrons et les électrons sont organisés de façon cohérente, cet atome est clairement artificiel. Il n’a pas de classification pour l’intégrer dedans, cet atome a une masse et une densité infinie.

- Si vous dites vrai, on devrait avoir un trou noir à la place.

- Vous avez mis le doigt dessus, répondit Volker.


Soudain, Rush se figea un court instant et sourit avant de dire « mais c’est formidable ».


- Je savais qu’il comprendrait, répliqua Volker.

- Un trou noir, je ne trouve pas ça formidable. Et pourquoi au juste, il ne nous absorbe pas ? Demanda Young.

- Tout simplement à cause de son état. Les protons et les neutrons forment un schéma cohérent comme je disais mais les électrons gravitent autour comme dans n’importe qu’elle atome. Fondamentalement, je ne sais pas comment c’est possible, expliqua Volker. Mais je pense que l’appareillage autour y ait pour quelques choses.

- D’après l’ordinateur, c’est partiellement vrai, dit Eli. Le noyau est généralement stable, et l’appareillage maintient cela. Une fois déconnecté, l’équilibrage se maintient pendant un temps, on peut alors transporter le noyau d’un endroit à l’autre sans danger.

- Ça peut durer combien de temps ? Demanda Cadman.

- C’est une question de jours. Mais si on ne reconnecte pas le noyau avec l’équipement autour, le noyau se transforme en singularité et le trou noir se forme.

- Encore un cadeau empoisonné ! Accusa Brody.

- C’est bien plus colonel.

- Vous avez parlé de structure cohérente, donc il s’agit d’une technologie ou du moins d’un artefact créé de toute pièce, comprit Young.

- C’est ça, il y a une somme de connaissance incroyable. Je ne parle pas de plans de machines sophistiqués ou encore de savoir philosophique, expliqua Eli.

- Mais d’un moyen de comprendre l’univers et tout ce qui le compose, ajouta Rush. Et le vaisseau est connecté dessus, c’est pour ça qu’il est capable d’anticipé l’environnement des planètes sur le long terme. J’avais toujours supposé que le Destinée était connectée aux portes qu’ils croisaient pour connaitre l’état des mondes et s’y arrêter au besoin. En réalité, ils devinent l’état des mondes en fonction des éléments reçus par les poseurs.

- Vous savez donc où je veux en dire Rush, lança Eli au scientifique.

- Colonel, on le laisse faire ce qu’il a prévu.

- J’ai bien compris que je suis une bille en matière de science et que par rapport à vous, je suis un profond débile.

- Il n’y a pas que vous, répliqua Scott qui s’aperçoit très vite de son erreur. Euh, je voulais pas dire que vous étiez un profond débile mais.

- Laisses tomber playboy, tu vas pas aller loin, dit Cadman.

- Faisons comme si j’étais l’un des vôtres et que vous me deviez des comptes sur votre travail. Que veux faire Eli ? Demanda Young.

- L’ordinateur est connecté sur le noyau et donc subit son influence. Le Destinée était une intelligence artificielle qui s’était retourné contre les Anciens à une lointaine époque, c’est d’ailleurs pour ça qu’ils ont retiré toutes traces d’interface dans leur technologie récente. Donc depuis, le Destinée est devenu une sorte de conscience vivante plus complexe, plus élaboré et surtout plus intelligente et le noyau y est pour quelques choses.

- Chaque manœuvre de ce vaisseau demande des calcules au travers d’équations complexes. Aujourd’hui, seul Rush, Eli et Chloé sont capables d’anticipé ces équations complexes, expliqua Volker.

- C’est une preuve en soit que le Destinée est issu d’une technologie plus évolué que celle des Anciens, ajouta Lisa. Enfin au niveau de sa programmation.

- Donc vous voulez dire que sa programmation est infiniment plus évoluée que sa carcasse, comprit Young.

- Vous pensez que c’était prévu ? demanda Scott.

- Connaissant les Anciens, ils ne l’ont pas exclu, mais non pas imaginer un tel résultat.

- Le vaisseau est plus qu’une carcasse colonel, répliqua Eli.

- On sait que les Anciens ne sont jamais venus ici, rappela Brody. Mais nous avons la preuve que la porte des étoiles a été activé plus d’une fois au cours des derniers millions d’années.

- Les Anciens ? Demanda Young.

- C’est bien eux. Ils récupérèrent des données et à travers cela, ils ont anticipé leur évolution, expliqua Eli.

- Quoi le vaisseau est capable d’entrevoir l’avenir ? Demanda Cadman.

- Il ne voit pas l’avenir, il calcule des futurs possibles comme par exemple des simulations, expliqua Lisa. Elles ne sont pas là uniquement pour interagir avec l’équipage mais également pour apprendre et faire comprendre les choses.

- Donc le Destinée savait que je perdais pied et le but était de me mettre un coup au derrière, dit Young.

- Ça y ressemble. J’aurais du le savoir, ajouta Rush.

- Bon, très bien. Le cours de science est terminé. Eli que voulez-vous faire ? Demanda Young.

- Ramenez Ginn et Amanda Perry parmi nous, répondit-il.

- Vous parlez physiquement ou juste leur conscience ? Demanda Scott.

- Leur conscience, répondit Rush. Eli et moi avons tenté de défaire ce qu’il a fait pour me sortir de la simulation, mais face à la complexité du système d’exploitation, ça s’est avéré compliqué.

- Impossible, répliqua Eli. Mais grâce à ce que j’ai découvert, nous sommes en mesure de forcer certains systèmes.

- Est-ce vraiment bon ? Demanda Cadman. C’est vrai, en gros si ce vaisseau est si intelligent, ça reviendrait plutôt à le lobotomisé.

- Je dirais plutôt une thérapie, répliqua Volker.

- Le vaisseau présente de nombreuses anomalies informatiques, c’est lié à son développement, les circuits ne suivent plus, ça occasionne des surcharges, expliqua Brody.

- Et le vaisseau ne peut les corriger seul, c’est bien ça, comprit Young.

- Ce sont des anomalies qui l’handicap, il faut imaginer la conscience d’un être humain cherchant à fonctionner dans le cerveau d’un singe, détailla Eli. Et nous, on va tenter de lui donner un coup de pouce.

- Sans compter, les consciences du docteur Perry et de Ginn seront à nouveau disponibles mais je suis prêt à parier que le vaisseau fonctionne de façon plus efficace, dit Brody soulevant la motivation d’Eli.

- Bon et vous pensez être capable de corriger les bugs d’un vaisseau pareil ? Demanda Young à Eli.

- Ce ne sont pas des grands changements, ça nous ait totalement abordable. Par contre, ne me demander pas de créer une seconde IA, là je sècherais.

- Bien faites-le ! Rush, Eli, Brody, Volker et docteur Park, je vous autorise à rester ici. Normalement, le lieutenant James a fini de réunir tout l’équipage. J’ai des annonces à faire.


Eli et Rush n’écoutaient déjà plus Young. Ce dernier demanda à Scott et Cadman de le rejoindre en salle d’embarcation. Il ne leur suffit que de quelques minutes pour rejoindre tout le monde. L’équipage avait attendu patiemment.


- Bon, déjà je vous informe que sous la gouverne d’Eli, les personnes absentes vont procéder à des modifications sur la base de donnée du vaisseau ce qui va occasionner des effets totalement inconnus mais on m’a confirmé que tout serait maitrisé.


Le groupe de scientifique suivait l’intervention de Young, depuis la passerelle, grâce à un Kino. Le colonel fit ensuite quelques ronds de pas en mettant ses mains derrière le dos.


- Comme vous le savez la Terre nous ait à nouveau accessible. Le programme porte des étoiles a été révélé au public suite à l’attaque d’un vaisseau inconnu. Les inconnus auraient enlevé plus d’un millier de personnes à travers le monde. Leur supériorité technologique est sans égal et sans pareil. Nous ne savons pas où ils sont et encore moins s’ils reviendront. On m’a assuré qu'aucun de vos proches ne comptent parmi les disparus.

- Colonel, nous pourrons voir nos proches quand ? Demanda une scientifique.

- On m’a assuré que les permissions pourraient reprendre d’ici deux jours. Vos proches sont déjà au courant de votre situation et grâce à une technologie capable de mimétiser l’apparence, ils seront en mesure de voir votre image alors que vous vous trouvez dans la peau d’un autre.

- La tête de pont sera disponible d’ici combien de temps ? Demanda Camille.

- La planète Langara sera notre lien entre la Voie Lactée et le Destinée. Dans un plus d’un mois, ils tenteront une connexion afin de nous apporter l’équipement et les ressources pour restaurer le vaisseau. Une nouvelle chaîne de commandement remplacera celle présente aujourd'hui et je laisserais ma place au colonel Telford. Quand on docteur Rush, il laissera sa place au docteur Lee.


L’annonce ne manqua pas d’attirer les conversations autant du côté de l’équipage que de ceux présents sur la passerelle. Rush précisa que le sujet était sans importance et qu’ils devaient tous rester concentrer.


- Afin de féliciter le personnel militaire présent ici, il a été prévu des promotions. Je suis certains que ces changements vont bouleverser vos habitudes, mais tout a été pensée pour votre sécurité. Le Destinée sera, je l'espère, réparé et nous pourrons tous ensemble continuer sa mission et espérons-le, pour ceux qui le souhaite encore, retourner chez eux. C'est un honneur d'avoir été votre chef. Nous avons vécu un paquet d'aventures tous ensemble et je suis persuadé que si nous restons unis, cette aventure pourra durer encore longtemps.

- Chouette discours, répliqua Rush appuyer sur la console d'Eli.

- Ils vont vous évincer, répondit Eli.

- Ce n'est pas encore fait, et puis notre équipage fonctionne très bien comme ça, pourquoi le changer ? Demanda Brody.

- Ce sont des militaires, ajouta Volker. C'est une manière, pour eux, de contrôler la situation.

- Et pour le moment, ils ne contrôlent rien, termina Rush. C'est fini Eli.

- Oh oui, je télécharge le programme de correction, répondit-il


Rush avertit Young du téléchargement des changements octroyer dans les systèmes du vaisseau. Alors que le colonel demanda quand les changements allaient être perçus, les lumières s'éteignirent plongeant tout le monde sur le vaisseau dans le noir. Les écrans des interfaces étaient éteint, plus rien n'était accessible.


- Je pense pas que c'était ce qui était prévu, lança Lisa.

- Attendez ! Dit Eli voyant des fenêtres de programme défilé sur son écran et ceux des autres écrans. C'est le code source, l'ordinateur redémarre.

- Eli, appela Young par radio.

- Oui colonel. Le vaisseau avait besoin de rebooter pour mettre à jour ses systèmes. Il faut être patient.


Bien que l'équipage ne puisse pas le voir, la sphère se mit en activité. Les lignes d'écritures s'instillaient d'un rouge très vif et défilaient comme des voitures sur une autoroute. Un champ de force apparut tout autour, c'était comme une brume bleuâtre légèrement électrique qui remplit la pièce. Des petits éclairs parcouraient la sphère jusqu'aux électrodes qui la maintenaient. Les lumières du vaisseau s'illuminèrent de façon plus vive et on entendait comme un léger bruit dans la structure. C'était comme un moteur sourd faisant penser aux bruits du Destinée quand il tente d'entrer en VSL.


- C'est quoi ce bruit, s'inquiéta Camille.

- Waouh, vous sentez ça, s'exclama Greer.

- On dirait qu'un champ électromagnétique vient de remplir la pièce, comprit Cadman.

- Ce sont les changements d'Eli qui font ça ? Demanda Scott.

- Eli, il se passe quelques choses sur le vaisseau, vous pouvez nous en dire plus ? Demanda Young par radio.

- Je ne sais pas Colonel, répondit Eli.

- On dirait que la distribution en énergie du vaisseau est entrain de se réorganiser totalement, expliqua Lisa alors pencher sur son écran.

- La zone de la sphère est particulièrement active, ajouta Brody.


Rush quitta la passerelle et courut dans les couloirs, il voulait voir de ses propres yeux ce qui se passait là-bas. Il était évident que la sphère y était pour quelques choses. Il prit l'ascenseur, frappa le bouton et se retrouva très vite près de la salle des moteurs. Il empressa le pas.


- Eli, ça semble se stabiliser, informa Lisa.

- Je confirme, confirma-t-il. Le redémarre sera bientôt terminé.

- Qu'est-ce que vous confirmer ? Demanda Young arrivant sur la passerelle accompagné de Scott, Greer, Cadman et Camille.

- Qu'est-ce que vous avez fait Eli ? Demanda Camille.

- Le système d'exploitation vient de se mettre à jour et à corriger une bonne partie de ses bugs.

- Attendez ? Demanda Brody. Les systèmes se présentent différemment.

- Qu'est-ce que ça veut dire ? Demanda Volker.

- Ça veut dire que l'on est passé à la version 2.0 du Destinée, répondit Eli. L'ensemble du programme a évolué. Le Destinée a probablement adapté cette dernière avec les dernières informations collectées.

- Vous voulez dire que le Destinée a évolué ? Demanda Cadman.

- On dirait, répondit Eli.


Une ombre semblait observer la sphère qui se désactiva. Elle laissa place à ce que l'équipage avait pu observé en la découvrant. Rush arriva en trombe dans la pièce et constata que l'artefact n'était pas actif. Il balaya d'un coup de main la sphère sans découvrir quoique se soit de différent. Il se pencha ensuite sur la console quand soudain Amanda Perry apparut.


- Nick ?

- Mandy ? Je suis si content de te revoir. Tu sais ce qui s'est passé ?

- Je l'ignore. J'étais perdu dans le vaisseau avec Ginn, c'était vide et on ne pouvait rien faire, même savoir où nous étions. On a croisé l'équipage pendant quelques temps lors d'une simulation et puis plus rien. Et maintenant, tout semble comme avant. Je peux à nouveau discuter avec toi.

- Oui, je vois ça, dit-il avec quelques larmes. Je m'en veux Mandy.

- Ce n'est pas de ta faute, j'ai fait une erreur et j'ai du en payer le prix. J'ai compris qu'il faut savoir se contenter de ce qu'on a. Davantage, c'est de la cupidité.

- Et maintenant ?

- Rejoins les autres et dit leurs que l'environnement informatique a évolué, ça ne va pas changer votre vie mais il sera plus facile d'avoir accès à un certain système du vaisseau et notamment à la base de donnée .Tu vas être content, il y a plein de découvertes qui t'attend. Vas-y Nick ! Maintenant, je suis avec toi.


Rush quitta la zone tandis qu'Amanda disparut de sa position, maintenant qu'elle avait quitté la zone de quarantaine, elle pouvait de nouveau entrer en contact avec l'équipage. Le scientifique partit en marchant au contraire de son arrivé. Lui fallait-il digérer le fait qu'il n'avait rien vu ? Alors que la pièce de la sphère était vide, une personne se matérialisa à l'instar des consciences enfermées dans le vaisseau. Son ombre couvrait légèrement la sphère, il s'en était rapproché. Il tendit la main, l'artefact ne réagit pas. L'être, apparut, n'était autre que le docteur Rush.


- Eh bien, je croyais qu'on était dans de beau drap.


Rush contempla l'objet avant de disparaître à son tour à la manière d'Amanda Perry. Pendant ce temps, sur la passerelle, un autre membre de l'équipage apparut aux yeux d'Eli. C'était le docteur Franklin.


- Eh bien, je te félicite. Tu as réussi !

- Docteur Franklin, dit Eli.


Il était le seul à le voir, Camille ne comprit pas vraiment ce qu'il se passait. Young lui expliqua que le docteur Franklin venait de se matérialiser aux yeux de d'Eli.


- Pourquoi Eli et pas nous ? Demanda-t-elle.

- Parce que les interfaces de communications ne sont pas vraiment matérialisées. Ils apparaissent dans notre esprit en se focalisant sur la fréquence de nos ondes cérébrales, dit Rush. Et comme nous sommes tous différents, il ne peut apparaître qu'à une personne à la fois.

- Explications toutes faites, répliqua Franklin. Il n'a pas changé tant que ça.

- Oui, on peut dire ça, répondit Eli.

- Attention à ne pas répliquer la manœuvre trop souvent. Les conséquences pourraient être catastrophiques.


Franklin disparut ce qu'Eli expliqua aux autres présents autour. Camille s'empressa de lui demander comment le docteur Franklin. Il répondit que ça semblait aller.


- il vous a dit quoi ? Demanda Young.

- De ne pas recommencer, sinon les conséquences pourraient être imprévisibles.


Les heures défilaient, et bien que le commandement planétaire voulait attendre deux jours avant de permettre aux personnelles de contacter leur proche, Young avait décidé qu'Eli avait bien le droit d'aller voir sa mère. Les différentes épreuves avaient été dures pour lui et revoir une personne chère ne pourrait que lui faire du bien. La salle des pierres de communication était surveillée par le docteur Boones qui parlait à Volker.


- Eh bien messieurs, vous êtes prêt lança Young en arrivant avec Eli.

- C'est le colonel Telford, répondit le docteur Boones.

- Everett, je tenais à m'excuser personnellement. Je n'ai pas demandé à prendre ta place.

- Et tu es venu juste pour me dire ça ?

- Tout à fait ! Ajouta-t-il laissant un silence gêné. Vous faites quoi ?

- J'ai décidé d'offrir un privilège à Eli pour qu'il puisse voir sa mère.


Le regard attristé de Telford sous les traits de Volker laissait place à l'interrogation. Pourquoi un tel air ? C'est à ce moment là que Ginn apparut à Eli. Elle était tout sourire, mais avant que le jeune homme ne puisse décrocher un mot, Telford s'adressa à Eli.


- Je suis vraiment désolé Eli. Mais votre mère est décédée depuis près de deux ans.


Le regard de Ginn laissa place au choc, Eli regarda Telford comme si ce dernier venait de le transpercer au couteau. Autant dire que le jeune homme ne s'attendait pas à une telle surprise !


******************************************************************

Voici la fin de l'épisode 10 avec son lot de surprise et de rebondissement annonçant une fin de saison mouvementé. Le prochain épisode se déroulera loin de la Terre dans un vaisseau Novus en perdition dans les fins fonds de la galaxie. Je ne donne pas plus de détails, mais cela permettra de développer une nouvelle intrigue qui aura court sur les prochaines saisons. Je peux déjà vous confirmer que l'on en apprendra davantage sur la civilisation créé par l'équipage de Destinée. La publication devrait avoir lieu en début Aout. Merci encore de votre fidélité et de vos nombreux retour.
Dernière modification par Spyce le 24 août 2015, 14:26, modifié 1 fois.
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Re: SG-U saison 3 : La galaxie de tous les dangers

Message non lu par arim »

J'ai un peu rattrapé mon retard, plus que l'épisode 10 à lire (probablement quand tu publieras la troisième partie).

Que dire des deux épisodes que je viens d'avaler ? Globalement, j'apprécie l'évolution des personnages, on sent une ligne directrice dans la lignée de Novus.

Le premier épisode est très intéressant à mes yeux avec un échec relatif de la course à l'armement sur le Destiny. La mission énigmatique d'Eli et gloablement toutes les manigances autour de ce sujet j'ai un peu de mal (pour moi, c'est plus la raison qui justifie l'histoire et permet de rebooster l'intrigue, mais pas un fil rouge en lui-même)

J'ai un peu plus de mal avec cet épisode sur l'Alliance. Même si j'adore mon homonyme (un méchant sadique et intelligent (on dirait) et hyper arrogant, on dirait que tu m'a bien cadré !), je trouve le tout trop abracabrantesque. C'est divertissant puisque ça bouge bien, mais tout cela donne une impression de facilité trop importante. Là où le staff de SG montrait l'activation du 9e chevron comme un quasi-miracle hyper-risqué, et bah tu transforme ça en une utilisation classique de la porte (aussi facile qu'à l'intérieur d'une galaxie). pareil pour l'infiltrée, beaucoup trop forte. Pareil pour la vaisseau, qui a l'air d'être du niveau des plus puissants de la Voie Lactée.
En fait il n'y a guère que l'annonce de la destruction de la Terre (j'ai pas lut le dernier épisode, donc pas de spoil ;) ) qui m'ait réellement transporté.

Bon courage pour la suite, j'espère que ça me plaira davantage
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Message non lu par Spyce »

CITATION (arim,Dimanche 23 Août 2015 21h20) J'ai un peu rattrapé mon retard, plus que l'épisode 10 à lire (probablement quand tu publieras la troisième partie).

Que dire des deux épisodes que je viens d'avaler ? Globalement, j'apprécie l'évolution des personnages, on sent une ligne directrice dans la lignée de Novus.

Le premier épisode est très intéressant à mes yeux avec un échec relatif de la course à l'armement sur le Destiny. La mission énigmatique d'Eli et gloablement toutes les manigances autour de ce sujet j'ai un peu de mal (pour moi, c'est plus la raison qui justifie l'histoire et permet de rebooster l'intrigue, mais pas un fil rouge en lui-même)

J'ai un peu plus de mal avec cet épisode sur l'Alliance. Même si j'adore mon homonyme (un méchant sadique et intelligent (on dirait) et hyper arrogant, on dirait que tu m'a bien cadré !), je trouve le tout trop abracabrantesque. C'est divertissant puisque ça bouge bien, mais tout cela donne une impression de facilité trop importante. Là où le staff de SG montrait l'activation du 9e chevron comme un quasi-miracle hyper-risqué, et bah tu transforme ça en une utilisation classique de la porte (aussi facile qu'à l'intérieur d'une galaxie). pareil pour l'infiltrée, beaucoup trop forte. Pareil pour la vaisseau, qui a l'air d'être du niveau des plus puissants de la Voie Lactée.
En fait il n'y a guère que l'annonce de la destruction de la Terre (j'ai pas lut le dernier épisode, donc pas de spoil ;) ) qui m'ait réellement transporté.

Bon courage pour la suite, j'espère que ça me plaira davantage
Bonjour Arim. Merci pour tes remarques et ton compte rendu.

Je me suis assez appliqué autour de l'énigme entourant Eli. Comme tu le dis, cela vient relancer l'histoire autour de la mission du Destinée. Enfin plutôt, ça étoffe l'intrigue mais en aucun cas ça ne deviendra un fil rouge. j'y vois plutôt la pièce d'un puzzle.

J'avoue que j'ai eu un peu de mal pour l'épisode sur l'alliance. Je voulais y intégrer un nouveau personnage féminin mais également renforcé la menace des Luxiens sur le Destinée. Contrairement à avant, ils sont maintenant à porter du Destinée, du moins dans la même région de l'espace que eux. Mais vous le constaterez bien assez tôt. J'avoue que je manque d'expérience en matière intrigue militaire si on peut dire. Donc au lieu de faire un truc tordu et mal maîtrisé, j'ai préféré faire au plus simple.

Précision, l'épisode 10 est en deux parties, pas trois :P

Pour l'instant, je tarde à finaliser l'épisode 11, je corrige encore des passages dont la tournure narrative n'est pas comme je le veux.

Oh plaisir d'avoir ton retour sur les épisodes suivants et encore merci.
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Re: SG-U saison 3 : La galaxie de tous les dangers

Message non lu par arim »

La réorganisation qui s'annonce avec les nouveaux arrivants promet d'être intéressante (quoique je vois mal comment Lee pourrait s'imposer face à Rush)

La révélation du programme SG suite à cet évènement (lié à SG-Com ?) prend une tournure assez cynique qui offre du potentiel, tant du point de vus politico-économique que militaire.
Je reste très peu fan des super-technologies qui se déversent dans l'histoire, mais pour l'instant elle ne sont pas trop importante donc ça me va.
Un bémol quand même avec la mort de la mère d'Eli, elle était à mes yeux l'un des rares personnage terrien à avoir un intérêt dans l'histoire. Et puis elle tenait le coup malgré le VIH, donc la perdre à la même période que les révolutions technologiques (et médicales) est bizarre.

Sur sphère, j'ai pas trop compris le délire (je me suis pas trop forcé faut dire), si elle prend plus d'importance dans la suite je reviendrait sur ce chapitre.

Bon courage pour les prochains chapitres !
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Message non lu par Spyce »

CITATION (arim,Dimanche 30 Août 2015 18h42) La réorganisation qui s'annonce avec les nouveaux arrivants promet d'être intéressante (quoique je vois mal comment Lee pourrait s'imposer face à Rush)

La révélation du programme SG suite à cet évènement (lié à SG-Com ?) prend une tournure assez cynique qui offre du potentiel, tant du point de vus politico-économique que militaire.
Je reste très peu fan des super-technologies qui se déversent dans l'histoire, mais pour l'instant elle ne sont pas trop importante donc ça me va.
Un bémol quand même avec la mort de la mère d'Eli, elle était à mes yeux l'un des rares personnage terrien à avoir un intérêt dans l'histoire. Et puis elle tenait le coup malgré le VIH, donc la perdre à la même période que les révolutions technologiques (et médicales) est bizarre.

Sur sphère, j'ai pas trop compris le délire (je me suis pas trop forcé faut dire), si elle prend plus d'importance dans la suite je reviendrait sur ce chapitre.

Bon courage pour les prochains chapitres !
Merci Arim pour ces analyses. La réorganisation promise, sera faite, mais les futurs événements vont influencer cette nouvelle organisations, vous aurez l'occasion d'apprécier ou pas.

Effectivement, la révélation du programme SG fait suite à celle de SG-Com, les deux fics sont liés mais indépendante tout de même.

Les nouvelles technologies comme tu le dis sont peu présente et je préfère de pas trop en rajouté. La mort de la mère d'Eli est une nécessité. Rush et maintenant Young n'ont plus d'attache sur Terre. Doucement mais sûrement, ça sera le cas pour la majorité des personnages principaux, ça va dans la continuité de ce que les scénariste de SGU commençait à faire. Ensuite, le progrès technique apporté sur Terre ne s'est pas fait en un jour et comme tu as pu le lire, ça a été le chaos et intégré une avancé technologique aussi importante parait compliqué.

L'histoire de la sphère est une pièce du puzzle, une pièce importante et on aura l'occasion d'en reparler.
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Stargate Univers : saison 3[/font]

Episode 11 - Nom de code Enterprise, première partie [/font]



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L'alarme retentissait dans un Destinée bien vide et plongé dans la pénombre. La plupart des systèmes avaient été mise en sommeil afin de concentrer l'énergie sur l'armement et les boucliers. L'équipage était cloisonné dans la salle du réfectoire et les pièces aux alentour. Il s'agissait des zones de sécurité positionnées dans la pyramide du vaisseau, elles étaient mieux protégé en raison de leurs blindages et de leurs masses qui étaient les plus importante du navire. Selon Volker et Brody, c’était d’ailleurs la dernière partie du vaisseau qui pourrait être détruit en cas d'attaque.
Le calme dominait les gens qui attendaient patiemment que quelques choses se passent. Ils parlaient à voix basse tandis que les militaires présents faisaient les cents pas, armes aux poings. La procédure était maintenant rodée surtout depuis que Chloé avait été enlevé dans les premiers mois de leur arrivé sur le Destinée. La tension et l'attente étaient si forte qu'on pouvait lire l'angoisse sur le visage de beaucoup de personnes. Camille Wray n'échappait pas à cette peur, mais en tant que responsable des civiles, elle devait faire bonne figure, alors, elle avançait de groupe en groupe pour tenter de rassurer et de calmer. Certains scientifiques comme Morrison montraient leur nervosité et leur inquiétude mais rien de bien alarmant. Ce genre de personnes n’excellent pas dans l’art du self contrôle et peine très difficile à contrôler leur pulsion lors de stress important.
TJ patientait avec le caporal Barnes, Becker, Chloé et le lieutenant James à l'infirmerie. Ils vérifiaient tous ensemble l'état de l'équipement tout en gardant près d'eux les éléments qui pourraient leur être utile en cas d'intervention. La moindre intervention doit être fait le plus rapidement possible, cela est même parfois une question de vie ou de mort.

Le docteur Rush, Volker et Brody s'étaient installés dans la salle de l'interface afin de contrôler les systèmes secondaires du vaisseau. Le nombre de personnes compétentes capable d’utiliser les systèmes du vaisseau s’était accru et l’arrivé de Cadman augmentait d’autant ce nombre. Ils analysaient l'espace autour du Destinée. D'ailleurs, c'était Volker qui avait sonné l'alerte. Un objet avait été détecté sur les détecteurs longues portés. Contre toutes attentes, le Destinée avait délibérément changé sa trajectoire pour s'en rapprocher sans que personne ne puisse prévoir l'issu. D'ailleurs, il était trop tard quand ils s'en sont aperçus. Les trois hommes étaient littéralement plongés dans les ordinateurs, cherchant et analysant la moindre information. Comme à leur habitude, Volker et Brody échafaudaient deux ou trois hypothèses sur la raison ou l’identité de l’objet.

Sur la passerelle, Young restait calme sur son siège de commandement. Lisa contrôlait l'état des systèmes, tandis que Scott était au commande de pilotage. Greer et Cadman se partageaient les batteries de défenses quant à Eli, il était en charge d'analyser l'approche avec l'objet inconnu. Les échanges étaient limités au strict minimum, c'était une évidence quant à la possible dangerosité du contact. L’opération était clairement de type militaire, on notait d’ailleurs un professionnalisme plus accru que d’habitude trahissant la maturité de l’équipage à utiliser la technologie du Destinée. Ils auront mis le temps, mais ces hommes, ces femmes, ces militaires de terrain, ses scientifiques ou le personnel de maintenance étaient devenu au cour de ces années, un équipage de vaisseau spatial.

Le Destinée avançait dans l'espace en direction de l'objet. Par sa fluidité, il donnait l'impression de glisser doucement vers sa destination. On ne pouvait compter que sur quatre vaisseaux Nakais. Les autres étaient partis explorés l'espace entourant le Destinée afin d'évaluer des menaces potentielles. Autant dire que celle-ci, ils ne l'avaient pas détectés.


- Alors Eli, ça donne quoi ? Demanda Young.

- L'objet est bien artificiel comme on le pensait. Des radiations s'en dégagent. Apparemment, il est endommagé.

- C'est un vaisseau ? Demanda Scott.

- On dirait bien.

- Canon principal chargé, annonça Greer.

- Pas de menace pour le moment, confirma Lisa à l'aide de ses yeux bioniques. Le vaisseau semble inerte. Je détecte la présence de signe de vie, dit-elle se retournant vers le colonel.

- Je doute que communiquer avec eux soit possible ? Demanda Young. Il ne nous comprendrait même pas, je me trompe.

- Vous avez une idée de ce qui aurait poussé le Destinée à venir à leur rencontre ? Demanda Cadman.

- Rush suppose que le Destinée se focalise sur notre psyché, expliqua Eli. C'est du à la mise à jour.

- Quoi le Destinée vient à l'aide du vaisseau parce que c'est ce qu'on aurait fait en tant normal, répliqua Young.

- J'y crois pas, s'exclama Eli les yeux fixé sur le moniteur.

- Qu'avez-vous découvert ? Demanda le colonel

- Colonel, ce vaisseau à la même forme que ceux qui sont partis de Novus.

- Comment s'est possible ? Tu as dis que ces vaisseaux ne disposaient pas de VSL et puis il était dans une autre galaxie si je me trompe, ajouta Scott.

- En tout cas ce truc nous vise, s'angoissa Greer. Il faut attaquer et poser des questions après.

- Attendez ? Mettez-moi en contact avec eux ? Demanda Young à Eli.


Eli confirma qu'une fréquence était assurée et qu'il pouvait communiquer. Young se présenta et donna le nom du vaisseau, puis il précisa qu'il était en mesure de leur porter assistance et qu'il n'avait, bien sûr, pas d'intention hostile. Après plusieurs secondes d'attentes, l'armement du vaisseau inconnu se mit au repos et une voix leur répondit :


- Ici le commandant Ronon Young à bord du vaisseau de transport Enterprise. Nous vous demandons de ne pas approcher avant que vos identités n'aient été confirmé.

- L'Enterprise ? S'étonna Eli. J'ai du transmettre ma culture Geek.

- Nous cessons l'approche commandant, répondit Young faisant signe à Scott qui le regardait.

- Vous venez de Novus, dit Eli se jetant sur la console de communication du colonel.

- Oui, en effet. Mais comment cela se peut-il ? Le Destinée est normalement détruit depuis près de 2000 ans.

- Montez à bord, répliqua Young. Et je me ferais un plaisir de tout vous expliquer.

- Avec tout mon respect colonel Young, il se pourrait très bien que cela soit un piège. Le mieux c'est que vous montiez à bord pour montrer votre bonne foi. Pardonnez-moi d'être méfiant mais notre vaisseau a été saboté et je me dois de protéger mes hommes.


La communication s'interrompit. Eli confirma qu'un message venait de leur être transmis. En principe, il s'agissait de coordonnées menant à un sas situé sur le côté de l'appareil.C'était une invitation à les rejoindre.


- Scott, vous prenez le commandement, ordonna Young se levant sans même en discuté avec les gens l'entourant.

- Attendez c'est Cadman l'officier supérieur, répondit Scott.

- Vous avez été monté en grade Matthew, je vous rappelle. Et ce n'est pas la première fois que vous occupez cette fonction. Donc vous prenez le commandement.

- Colonel, je peux vous accompagner ? Demanda Cadman.

- Bien sûr ! Répondit le colonel. Greer, vous venez aussi.

- Bien colonel, répondit Greer se levant de son siège.


Scott regardant désœuvré la situation et regarda Eli comme cherchant un partenaire emprunt aux doutes. Eli répondit par un haussement des épaules. Young prit toute une demi-heure pour organiser son départ et celui de ceux qui allaient l'accompagner. Lui, Cadman et Greer s'étaient équipés en gilet par balle, en armes blanches et en armes à feu. Eli avait émis le souhait d'accompagner, la mort de sa mère aussi injuste cela était, ne devait pas lui permettre d’avancer. D’ailleurs Ginn l’avait motivé dans ce sens là. Rush s’y était opposé souhaitant lui-même être présent. Ce qui fut refusé par le colonel. Il utilisa un argument assez poignant. L'existence de Rush avait conduit à créer toute une nation ennemi de la première. La seule présence pourrait être un problème non négligeable qu'ils ne seraient peut être pas en mesure de gérer. Camille arriva à son tour près de l'entrée de l'une des navettes accompagnés par Scott.


- C'est à vous que je dois ce voyage, répliqua Camille.

- Vous êtes experte en diplomatie et on sait tout les deux que ce n'est pas mon cas.

- Colonel, elle refuse de porter un gilet par balle, expliqua Scott.

- Et ça vous étonne, répondit Young s'engageant dans la navette.


A l'inverse des trois militaires, Eli et Camille étaient resté en habille civil, ils s'agissaient pour eux, de rester eux-mêmes et surtout de ne pas créer un climat de non confiance. Young ordonna à Scott de rester sur ces gardes et de pallier en conséquence. Il ajouta qu'il avait ordonné à James de faire un rapport au commandement planétaire. Puis, il se dirigea vers le siège de pilotage puis ferma la porte du sas alors que le capitaine le regardait encore.


- Le commandement planétaire n’a pas approuvé cette mission je suppose, répliqua Camille.

- Ils ont décidé de me retirer le commandement mais jusqu'à ce que Telford remonte à bord, je reste le seul maitre à bord.

- Ça ne sera plus pareil avec vous, je commençais à apprécier votre commandement, s'amusa Camille.


Young, après avoir sourit à Camille, prit le siège du pilote de la navette et commença son désarrimage. Après quelques poussés, la navette s'éloigna du Destinée et avança très simplement vers le vaisseau. Ce dernier était aussi imposant que le Destinée mais également plus compact. L’approche se fit tout en douceur, la navette se mit à pivoter en approche des coordonnées localisant l’accès sur une zone positionné sur la partie latérale droite du vaisseau matérialisé par une série de petit cercle. Après une marche arrière contrôlé parfaitement, la navette s’arrima au vaisseau Novus.

Le sas arrière de la navette venait de s’ouvrir, offrant ainsi un aperçu de l’intérieur du vaisseau Enterprise. Le design était très clairement terrien, la première image que l’on avait était celle d’un couloir au mur de métal arrondi, laissant cette impression de tunnel ou de silo à missile. Le sol était recouvert d’une grille métallique très reconnaissable visuellement mais également aux bruits des pas que pouvaient faire la douzaine de soldats s’étant mis en position dans le couloir. Ils étaient positionnés en deux groupes de 6, l’un à droite du couloir, l’autre à gauche. Ils menaçaient l’équipage de la navette avec leurs armes, probablement des armes à projectile reconnaissable à leur voisine terrienne : une crosse, une gâchette et un canon. La tenue des soldats était quasiment identique à celle du colonel Young et du capitaine Cadman : c’est-à-dire noir avec le gilet par balle sur la partie supérieur du corps. A part l’écusson, rien ne pouvait les distinguer, comme si les descends de Novus avait copié à l’identique leurs uniformes. Les 12 hommes tenaient en joue l’équipage, l’un deux s’avança, et leur demanda leur identité :


- Mais capitaine, on dirait… dit l’un des soldats ?

- Silence caporal, pas un mot, répondit le capitaine avant de reposer la même question à l’équipage du Destinée.

- Colonel Young, commandant du Destinée, et voici le capitaine Cadman, le sergent Greer, Eli Wallace et Camille Wray.

- Maintenant, vous allez nous suivre, ajouta le capitaine menaçant toujours Young et ses hommes. Et déposez vos armes pendant que vous y êtes.

- Ça, il en est hors de questions, répondit Young.

- Eh bien dis donc, c’est comme ça que vous accueillez les personnes qui viennent vous secourir, ajouta Cadman.

- Colonel, on attend vos ordres, dit Greer près à faire feu de son arme.

- Attendez colonel, interrompit Camille. Déposez-les armes. On ferait pareil à leur place.

- Dit la diplomate, répondit Young.

- Faites-moi confiance, ajouta Camille.

- Je vais essayer, répondit Young avant de demander à tout le monde de se rendre.


L’équipage de la navette se déchargea de ses mitraillettes, de ses pistolets et de ses couteaux. Chaque échange d’armes se solda par un regard les yeux dans les yeux et cela dans une tension de méfiance. Le capitaine ordonna ensuite à Young et ses hommes d’avancer droit devant eux sans parler à personne, sans regarder ce qu’il y avait autour.

Le Kino dans la navette filma la scène sous le regard de Scott, Rush et Brody en salle de l’interface.


- On fait quoi ? Demanda le capitaine Scott.

- Et vous feriez quoi ? Demanda Rush à Scott.

- On attend d’avoir des nouvelles, répondit Scott et on avise.

- Combien de temps ? Demanda Brody.

- Laissons-leur deux heures, répondit le capitaine.

- Je vais sur la passerelle préparé les boucliers et l’armement, répondit Rush. Juste au cas où.

- J’suis pas certains que cela soit nécessaire, répondit Scott.

- On ne sait pas ce qui se passe dedans capitaine, répondit Rush. Il peut très bien y avoir une mutinerie, une infiltration, un agent extraterrestre contrôlant leur esprit et millions d’autres possibilités que je n’ai même pas pu envisager.

- Vous avez raison, constata Scott. Faites-le !

- Bien chef ! S’amusa assez froidement Rush avant de quitter la pièce.


Scott et Brody se regardèrent avant que ce dernier se proposa d’aider Rush dans sa tâche tandis que Scott semblait alourdit par la tâche qu’il incombait.

Sur le vaisseau Novus, Young et ses hommes attendaient patiemment dans une pièce de taille modeste dominée par une grande table de métal. On pouvait aisément voir la symbolique du Destinée dessiné dessus. Le groupe était gardé par deux hommes positionnés de chaque côté de la porte de sortie. Cette dernière s’ouvrit faisant apparaître trois officiers. Celui du milieu, un homme pas très grand, aux cheveux bruns se présenta, il était le capitaine du vaisseau Ronon Young. Puis, il présentant son compagnon de droite, un homme très chauve et d’un âge avancé : il s’appelait Dale Brander. Le dernier était une femme d’une quarantaine d’année portant le simple nom de Rose Bean. Young s’approcha et s’identifia.


- Je sais qui vous êtes colonel. C’est un plaisir de vous rencontrer. Je n’imaginais pas un jour rencontré mon ancêtre.

- C’est bien la preuve que nos écris disent la vérité, lança le second.

- Ne faites pas attention à lui, les futuriens ont tendance à jouer dans le mélodramatique.

- Votre équipage est composé des deux nations de Novus, répliqua Eli.

- Vous m’impressionnez, répondit le capitaine. Est-ce que vous avez rencontré l’une de nos colonies.

- C’est exact, répondit Camille. En explorant une planète, nous sommes tombés sur une colonie coupé de Novus. Nous les avons déposés sur la planète où vous deviez vous rendre avec vos vaisseaux.

- Donc vous êtes allé sur Novus ? Demanda le second. Comment était la planète ?

- C’était l’enfer, répliqua Eli.

- Alors vous avez des problèmes avec votre vaisseau ? Demanda le capitaine Cadman.


Le commandant Ronon Young demanda à Cadman qui elle pouvait être. Le colonel expliqua rapidement l’arrivé de Cadman et la raison de sa présence avec eux.


- En effet madame, nous avons un problème avec ce vaisseau.

- Un sabotageur, répliqua Rose Bean. Une véritable trahison.

- Vous avez découvert qui c’était ? Demanda Eli.

- Pas encore ? Répondit le capitaine. Mais ça ne serait tardé.

- Vous êtes là depuis combien de temps ? Demanda Greer.

- Depuis près de trois ans, répondit le second.

- Mais comment avez-vous fait pour survivre aussi longtemps, coupé de tout ? Demanda Camille.

- Nous ne sommes pas coupés de tout madame Wray. Nous avons la porte des étoiles qui nous donne accès à trois mondes dont deux exploitables.


Eli intrigué demanda comment il pouvait disposer d’une porte des étoiles sachant que celle de Novus avait été détruite. Ronon Young expliqua que leur désir de survivre les avait contraint à étudier différentes pistes, tel que le transfert de leur population sur d’autres planètes, la création de vaisseau interplanétaire et la conception de porte des étoiles. Surprise, Camille leur demanda de confirmer qu’il était en mesure de créer des portes des étoiles, ce que le chef de la sécurité Rose Bean confirma. Une jeune femme entra par la porte, elle avait le style rat de bibliothèque, cheveux blond attaché en queue de cheval, lunette, tenue militaire.


- Nous voulions à l’origine développer le réseau de porte des étoiles. Il est plus intéressant d’avoir un réseau dense qu’un couloir de porte.

- Je vous présente notre chef scientifique Elisa Wallace.

- Alors j’suis votre grand-père, sourit Eli.

- Non ! Mon grand-père est mort et enterré depuis pas mal de temps, dit la jeune femme très sèchement. Mais si vous voulez parler d’un ancêtre de ligné direct. C’est exact.

- Prenez place ! Demanda Ronon Young à la scientifique. Elisa est celle qui a développé notre hyper navigateur.

- Vous avez l’hyperpropulsion ? Demanda Young. Alors qu’est-ce que vous faites ici ?

- Elisa va vous expliquer, répondit le commandant de l’Enterprise.


Elisa Wallace expliqua que Novus était une terre magnifique. De nombreux tremblements de terres étaient à déplorer et cela depuis le début de l’installation de l’équipage du Destinée. Grâce aux équipes d’explorations de l’époque, quatre portes étaient connus et accessible depuis Novus dont une seule habitable. Au cours des générations, les tremblements de terre sont devenus plus violent et plus répétitif, il était devenu de plus en plus évident qu’il fallait quitter la planète. Grâce à la seconde planète, Novus a pu avoir accès à d’autres portes des étoiles. En seulement, cinq cent ans, près de huit colonies ont été créé et encore plus d’avant-post. Près de la moitié des habitants de Novus avait rejoint les colonies quand sa porte a été détruite dans un gigantesque tremblement terre.


- Et vous avez construit des vaisseaux, répliqua Eli.

- Ce n’est pas comme ça que ça a commencé, répondit le second. N’ayant pas les moyens techniques, Futura a décidé de créer de petits vaisseaux capables de transporter des portes des étoiles sur d’autres planètes.

- Les futuriens ont découvert comment créer des portes juste après que Novus ait perdu la sienne, expliqua Rose Bean.

- Et pourquoi ne pas avoir utilisé l’une des porte créée pour rejoindre vos colonies ? Demanda Camille Wray.

- Nous ne parvenions pas à connecter les nouvelles portes aux réseaux, répondit Elisa Wallace.

- Donc vous avez créé des vaisseaux sans hyperpropulsion et vous vous êtes retrouvé 20 ans après dans une autre galaxie.

- Colonel, s’exclama Ronon Young. Vous venez de nous apprendre que nous venions de changer de galaxie.


Tous furent étonnés de l’annonce. Elisa Wallace expliqua qu’en l’absence de porte fonctionnel, il fallait évacuer la planète de façon ambitieuse. C’est à ce moment-là que futurien et ténéran ont uni leur connaissance pour produire treize vaisseaux dont seulement douze sont sortis des usines.


- Mais sans propulsion VSL et ni hyperpropulsion, constata Eli. J’ai étudié vos archives.

- Bien sûr. Nos vaisseaux étaient capables d’avancer à 70% de la vitesse de la lumière et nous comptions sur nos capsules de stase pour tenir un voyage de plusieurs centaines d’années, répondit le second. Chaque vaisseau est composé à 50% de ténéran et 50% de futurien et disposent également d’une porte des étoiles au cas où l’un d’eux venaient à tomber en panne.

- Mais il y a six ans, je suis parvenu à créer un hyperpropulseur, répliqua Elisa Wallace.

- Toi, mais tu avais quel âge ? Demanda Eli.

- Techniquement je suis né, il y a 52 ans mais en termes de continuité temporel, j’ai approximativement 22 ans.

- Nous passons le plus clair de notre temps dans les capsules, répondit le commandant. Quand Elisa a découvert l’hyperdrive, j’en ai immédiatement fait part à l’ensemble de la flotte. Nous nous sommes donc arrêtés près de trois ans en orbite autour d’une planète flottante.

- Qu’est-ce que c’est ? Demanda Camille.

- C’est une planète née dans le vide interstellaire ou qui a été éjecté de son système solaire, répondit Eli. Elle est perdue dans l’espace interstellaire ou intergalactique.

- Nous avions de la matière première, du temps et de la détermination, ajouta le commandant. Une fois la flotte équipé nous sommes reparti.

- Et vous êtes retrouvés ici, ajouta le colonel Young.

- Ce n’est pas comme ça que ça s’est passé, répliqua le commandant.


Il expliqua qu’avec l’hyperespace, une hyperespace interstellaire, il était en mesure de parcourir les 270 années lumières en seulement quelques semaines. Young s’étonnait de la lenteur du voyage plus vite que la lumière mais Elisa Wallace rappela qu’il s’agissait d’une technologie jeune en comparatif de celle présente dans la Voie Lactée.


- Et qu’est-ce qui vous a mené ici ? Demanda le colonel Young.

- Une anomalie spatiale, répliqua le commandant. Nous avons détecté une activité anormale sur notre trajectoire, nous avons donc décidé d’aller jeter un coup d’œil.

- Et nous sommes tombés sur un trou de ver, ajouta le second.

- Vous voulez dire un trou noir, enchaîna Eli.

- C’est ce que nous avons pensé en le voyant, enfin, en ne le voyant pas, dit la scientifique. Notre flotte était attiré par la singularité, on pensait que tout était perdu jusqu’à que l’on se soit retrouvé ici.

- Notre flotte est arrivée non loin d’ici, on a commencé à chercher une direction à prendre afin de trouver un monde habitable.

- Chercher un monde habitable sans hyperpropulsion était impensable mais l’hyperespace nous permettait un champs de possibilité plus large. Donc, l’amiral a décidé d’explorer les systèmes voisins, expliqua le second. Nous avons visité 32 systèmes potentiellement intéressant mais aucun monde habitable.

- Ça devait être décourageant, s’exclama Camille.

- Il y avait de bon moment, répliqua Elisa. On a trouvé une planète qui avait été habitable dans le passé, la faune et la flore y avaient été très développés et on a constaté avec surprise la complexité génétique d’un monde…

- On a compris, lança le commandant Young. Notre flotte tentait d’atteindre une zone plus prometteur en système solaire. Puis, durant le voyage, le vaisseau a subitement quitté l’hyperespace, les propulseurs ont été endommagé par une série d’explosion, les systèmes sont devenus défaillant et depuis nous sommes piégés ici, à la dérive.

- Les vôtres ne vous ont pas secouru, s’exclama Young.

- Je pense qu’ils ne le peuvent pas, répliqua le commandant. Nous n’avons pas de détecteur longue porté capable de détecter des vaisseaux. L’espace est immense surtout que notre sabotageur s’était arrangé pour changer notre trajectoire de voyage sans que l’on s'en aperçoive. Mais grâce à l’ingéniosité d’Elisa Wallace, elle est parvenue à connecter notre porte aux réseaux de porte des Anciens. Et depuis plusieurs mois, nous avons envoyé des expéditions à travers les portes des étoiles pour retrouver les nôtres. Sans succès, je l’avoue.

- Vous êtes un génie, lança Eli à Elisa.

- Oui, en effet, répondit-elle.

- Vous pouvez nous aider ? Demanda Rose Bean.

- C’est bien possible, répliqua Camille. Amanda Perry est une experte en hyperpropulsion intergalactique et sa conscience est justement implantée dans notre vaisseau. Sans compté Brody qui a d’excellente connaissance en technologie extraterrestre. Et il y docteur Rush aussi.

- Le docteur Rush, s’exclama le second en se levant. Il est ici.

- Ça va recommencer, lança le commandant Young.

- Vous doutez de nos croyances, s’exclama le second. Pourtant le Destinée est toujours là, et à son bord, le docteur Rush. Et comme promis, il revient pour nous sauver.

- Eli Wallace a également prédit le retour possible du Destinée, répliqua Rose Bean.

- Ne nous éparpillons pas, s’exclama Camille. Je vous garantie que vos conflits n’ont pas lieu d’être. Vous êtes les descends de l’équipage du Destinée. Un équipage totalement uni, pourquoi vous ne feriez pas de même.

- Totalement uni, fit la grimace Greer. Mais sur quel vaisseau vous êtes tombés.

- Tout ce que je demande, c’est que mon vaisseau soit réparé, répliqua le commandant.

- C’est ce que l’on va tenter.


Ronon Young esquissa un petit sourire avant de regarder son second et son chef de la sécurité.

C'est en un battement de cils que le second de l'Enterprise et Elisa Wallace débarquèrent sur le vaisseau. En réalité, cela avait pris cinq minutes en navette et un passage à l'infirmerie. Une procédure normale en cas de visiteurs ou d’exploration planétaire. Après le passage formel, Eli s’était proposé à faire visité les lieux à leur deux invités. Leur parcours les avait mené jusqu’à la passerelle où se trouvait Rush au niveau du siège de contrôle et Volker au commandement de pilotage.


- Et voici la passerelle.


Rush se leva afin de saluer, à sa manière les invités, quand soudain Dale Brander se mit à genou tout en baissant la tête.


- C’est quoi cette farce ? demanda Rush.

- Et il recommence, vous êtes pas entrain d’abuser, dit Elisa dépité. Ce n’est pas un dieu.

- Relevez-vous major, s’exclama Rush. Ce n’est pas nécessaire.

- Vous ressemblez trait pour trait à votre statue, dit le second se relevant et serrant la main que Rush lui tendait.

- Vous voyez, je suis un être de chair et de sang comme vous, lui expliqua Rush. Et surtout, ne recommencez jamais, ajouta Rush sur un ton bien plus sérieux.

- Une statue, s’exclama Eli.

- Oui, les futuriens ont édifié de nombreuses statues dont la plus grand fait près de 50 mètres de hauts, répliqua Elisa. Vous vous rendez compte de l’absurdité.

- Sans dec, s’étonna Eli.

- Donc vous êtes la descendante de ce cher Eli, s’amusa Rush. La ressemblance n’est pas si frappante.

- Le contraire serait étonnant après 2 000 ans et les nombreuses diversifications génétiques que notre environnement ont pu produire sur notre code génétique.

- J’suis étonné que vous ne me preniez pas….

- Pour le diable, compléta Elisa interrompant Rush. Je suis une scientifique et par conséquent je raisonne ainsi. Nos ancêtres étaient des humains de chaires et de sang, il serait donc étonnant que vous soyez différent.

- C’est bizarre, on dirait une sorte d’Eli ayant fusionné avec Rush, conclut Volker. Ça fout les chtons.

- En quoi, vous pourriez nous aider docteur ? Demanda Elisa.

- J’ai déjà réfléchis à votre problème. Si vous avez la matière et des pièces de rechange, nous serons en mesure de réparer vos propulseurs, booster votre hyperpropulsion sur un modèle intergalactique et peut être même doté votre vaisseau de détecteur longue porté basé sur celle du Destinée.


Elisa Wallace se mit à rigoler comme si Rush venait de lui dire ce qu’il allait lui offrir à noël. La jeune femme était enchantée et le courant semblait bien passer avec le scientifique en chef du vaisseau. Mais Rush souleva un problème : celui du sabotageur. Selon lui, le travail ne servirait à rien, si la ou les personnes responsables du premier incident n’était pas retrouvé.


- Ça c’est certains mais notre chef de la sécurité le trouvera bien. C’est une coriace.

- Seigneur Rush, s’exclama le second.

- Docteur Rush, répliqua le scientifique. Traitez-moi comme n’importe qui sinon je vais commencer à m’énerver.

- Comment voulez-vous transférer votre équipe, par navette.

- Nan, je pense que nous devrons faire un bon de quatre heures et se retrouver à la limite pour la connexion par la porte des étoiles.

- Vous voulez utiliser leur porte, répliqua Volker comme l’autre Destinée.

- A ceci près que le vaisseau ne risque pas de se faire engloutir dans une étoile, répondit Rush. Et puis, le transfert sera plus rapide.


Volker constata la bonne solution par un petit geste de la tête accompagné d’une petite grimace. Rush et Elisa quittèrent la passerelle en parlant déjà de l’état de l’hyperpropulseur. Le second regarda Volker un peu hébété.

Camille Wray arpentait les couloirs avec Young et ils parlaient de l’opportunité de rejoindre les vaisseaux de Novus. Le débat était bonne enfant et chacun parlait après l’autre. Selon Camille, leurs descendants pourraient déjà être en mesure de leur fournir les éléments nécessaires à la réparation du vaisseau. Il pourrait même s’arrêter le temps de générer une connexion stable avec la Terre dans les deux sens.


- Vous oubliez la mission du Destinée ?

- Vous voulez parler d’un signal mythique et d’un trou noir stable auxquels personne ne comprend quoique se soit.

- C’était l’objectif du projet Icare, je crois. Mais votre idée de retrouver la flotte de Novus est intéressante. Ils ont des connaissances qui nous intéressent comme par exemple comment guérir TJ. Pour le reste, apportons déjà notre aide et ensuite nous aviserons.

- Comme vous voulez, mais j’imagine que le commandement planétaire s’intéressera au cas de Novus.

- Ils ont eu l’occasion de s’en intéresser la dernière fois, et ils ne l’ont pas fait. Qu’est-ce qui vous dit que ça sera différent ?


Le Destinée s’éloigna de l’Enterprise par ses simples propulseurs subliminiques avant de quitter la zone en VSL. Cadman et Greer étaient restés à bord du vaisseau Novus afin d’en apprendre un peu plus notamment sur les conditions des sabotages. Sur la passerelle, Rush avait expliquer la manœuvre à Elisa Wallace qui trouvait le vaisseau époustouflant. D’ailleurs, certains systèmes lui donnaient des idées à intégrer sur leur propre vaisseau. Elle se demanda ensuite comment il allait pouvoir résoudre le problème d’hyperpropulsion ainsi que celle des propulseurs classiques. C’est alors qu’Amanda apparut et annonça qu’elle s’était déjà mis à la tâche. Surprise, Elisa lui demanda qui elle pouvait bien être, ce que la jeune femme fit immédiatement.


- Vous parlez surement avec Amanda.

- Vous ne pouvez pas la voir ? Demanda Elisa.

- Elle se focalise sur les ondes cérébrales, une sorte d’hallucination contrôlée.

- Et comment vous pensez nous aider ? Demanda Elisa à Amanda.

- J’ai scanné votre vaisseau et il en ressort que vos propulseurs ne sont pas endommagés, il y a par contre des défaillances dans certaines pièces contrôlant ces systèmes. Je pense que le problème est ici.


Elisa ne comprenait pas, les ordinateurs montraient des dommages importants au niveau des propulseurs. De plus, les nombreuses sorties avaient confirmés les dégâts visuellement. Rush demanda qui avait pu faire ces analyses et notamment les hommes et les femmes concernés.


- Ce ne sont pas des êtres humains mais des drones télécommandés.

- Donc l’image a pu être fossé, répliqua Amanda. C’est très clair, votre informatique est compromise.


Rush comprit la même chose qu’Amanda, selon lui, si l’informatique était ainsi faussé, il se pourrait qu’aucune réparation soit nécessaire. D’ailleurs, apporter des modifications sur l’hyperespace ne serait pas très judicieux.

A bord de l’Enterprise, Greer, Cadman et le commandant Young s’amusaient du nom donné au vaisseau. Ce dernier expliquait qu’Eli Wallace était en plus d’être l’inspirateur du modèle éducatif de Novus, un auteur avertit. Il était l’auteur d’un nombre important d’histoire de science fiction.


- Quand je dis que le gosse passait trop de temps à regarder la télé et pas assez à chahuter les filles, plaisanta Greer.

- Vous vous rendez compte qu’il s’est inspiré de plusieurs auteurs et réalisateur ? Demanda Cadman.

- Il ne l’a jamais caché mais n’empêche, il a inspiré des générations de Novusiens. Ce vaisseau et les autres sont inspirés de ces travaux.

- Vous plaisantez ? Demanda Cadman.

- Les informations étaient fragmentaires mais le design, et beaucoup de systèmes sont inspirés de ce qu’il nous a légué.

- Il m’impressionnera toujours, constata Greer.

- Revenons à votre ou vos sabotageurs, s’exclama Cadman. Vous dites que tout le monde est suspect mais que personne n’a rien vu.

- En effet, nous avons constaté des avaries à l’aide de notre ordinateur, et des séries d’explosions ont été recensé sur plusieurs niveaux y compris sur les propulseurs. J’étais sur la passerelle à ce moment-là, je m’occupais de calmer une querelle entre un lieutenant ténéran et futurien. C’est fréquent et encore plus depuis que nous sommes isolés ici.

- Et vous avez constaté ces explosions ? Demanda Greer.

- Nos équipes de maintenance ont maitrisé le feu sur les différentes zones et nos drones se sont occupés de la partie extérieur.

- On pourrait avoir accès à vos ordinateurs, comme par exemple, ceux de la salle des machines ? Demanda Cadman.

- Vous pensez y trouver quelques choses en particulier. Nous avons tout contrôlé.

- Eh bien contrôlons une fois de plus, s’exclama Cadman. Pardonnez-moi commandant, mais j’aimerais m’assurer que les données que vous avez récolté soit les bonnes et quelles ne soient pas celle données par les sabotageurs.

- Bon, je n’insiste pas mais les chef Gary et Peter, un futurien et un ténéran vous assisteront.

- Vous n’avez pas confiance ? Demanda Greer.

- Ce n’est pas la question, nous sommes un équipage composé de deux états que tout oppose, on fait systématiquement tout en double, tenant informé chacune des parties.


Cadman salua le commandant avant de le quitter accompagner de Greer.


- Qu’est-ce que vous en pensez capitaine ?

- Que je vais bien m’amuser, répondit-elle.

- Vous allez les piraté ?

- Et je connaitrais bientôt tout leur petit secret.

- Si vous avez besoin de moi.

- Je comptais là-dessus, il me faut un homme capable de les contenir si ça venait à dégénérer.

- Je ne vois pas comment faire dans les tuer ?

- Et avec ça ?


Cadman souleva sa veste afin de montrer son dos et révélé la présence d’un Zak. Greer sourit et la félicita.


- Vous savez comment ça marche.

- Un tir, je fais mal, deux tirs, c’est terminé et troisième….

- Bon, la salle des machines est par là.

- Comment vous savez ?

- J’ai regardé autour de moi pendant qu’ils nous transportaient jusqu’au commandant et puis on ne fait que ça, se balader sur ce vaisseau.


Cadman actionna le bouton poussoir sur le côté de la porte mais avant qu’elle ne s’ouvre, une voie se fit entendre.


- Qu’est-ce que c’est ?

- Le capitaine Cadman et le sergent Greer du Destinée. Votre commandant devait vous avertir de notre arrivé.


La porte s’ouvrit et dévoila un homme un peu glauque, légèrement dégarnit et en uniforme.


- Il vient de le faire à l’instant mais on devait venir vous chercher.

- On s’est débrouillé pour venir seul, répliqua Cadman.

- Nous voyons ça, s’exclama un second homme aux cheveux long et au regard un peu fou.

- Je parie sur un futurien, s’exclama Greer.

- Tu vois, on vous reconnait tous au premier coup d’œil.

- Ça va, n’en rajouta pas toi.


Gary, le Ténéran et donc celui qui venait de les accueillir leur présenta la console de la salle des machines. D’une certaine façon, elle faisait penser à celle du Dédale. Elle dominait une pièce fermé et se présentait par une console unique en demi-cercle. Un écran holographique se tenait au-dessus et offrait une vue plongeante sur les plans du vaisseau. Peter se proposa afin d’expliquer les commandes.


- Nan, ça ira. Elle n’a pas l’air si compliqué.

- Vous rigolez, vous avez vu tout ces boutons qui pourraient s’y retrouver, s’exclama Greer.

- Probablement quelqu’un comme moi, répondit Cadman bien sûr d’elle. Bon voyant ça.


Peter et Gary s’amusèrent de voir Cadman manipuler les boutons persuader quelle serait vite perdu et pourtant, en seulement quelques minutes, leurs regards se décomposèrent quand ils virent le capitaine vogué de programme en programme jusqu’à atteindre le code de programmation.

- Et oui les mecs, cette nana a peut être un grain mais elle sait y faire, ricana Greer amusé de voir les deux hommes déconcertés.


Le Destinée était en VSL, Young, Eli et Camille discutaient avec le colonel Telford dans la salle des communications. Le jeune homme expliquait la marche à suivre pour modifier le vaisseau Enterprise. David ne comprenait pas, le rapport du lieutenant James établissait que le vaisseau de Novus était endommagé autant dans sa propulsion que dans son système hyperdrive.


- C’est ce qu’on croyait mais les dégâts ne sont pas si important, d’ailleurs, il n’aurait jamais du empêcher le vaisseau d’avancer.

- On apprit que les sorties extravéhiculaires s’effectuaient au travers de robot autonome, ajouta Young. Vraisemblablement, les machines donnaient des images erronés.

- Ils n’ont pas tenté de faire de sortie avec des hommes ? Demanda Telford.

- Leurs protocoles laissent davantage de place aux drones pour les réparations, expliqua Eli. Et de toutes manières, il n’y avait pas de raison d’envisager un tel scénario.

- Et j’imagine que les multiples explosions à l’intérieur du vaisseau les ont confortés dans la thèse de l’accident, supposa Camille.

- Donc un ou plusieurs traites se trouvent parmi l’équipage ? Demanda Telford. On peut donc exclure ceux présent en hibernation depuis le début.

- Ça paraîtrait logique, dit Eli secouant la tête.

- Donc il n’y a plus qu’à booster leur hyperpropulsion, trouver les traites et nous pourrions rencontrer le peuple de Novus.

- Et sans compter mettre la main sur les données concernant la maladie de TJ, ajouta Eli montrant tout les points positifs de la situation.


Rush débarqua à la petite réunion, le colonel Young lui demanda si les modifications ne seraient pas trop contraignantes. Le scientifique évoqua les difficultés qu’avait Amanda, en effet, elle jugeait leur hyperdrive bien trop primitive pour passer au modèle intergalactique.


- Primitive ? S’amusa Telford. La seule raison pour laquelle la notre est plus évolué, c’est qu’une race avancé nous en à fait cadeau.

- En effet, répliqua Rush. Mais quand je dis primitive, je parle d’une hyperpropulsion bien moins sophistiqué que n’était la première version du Prométhée. Il y a des tas d’éléments qui n’ont pas été ajouté tel qu’un compensateur de variation de puissance efficace.

- Ils n’en n’ont pas ? Demanda Eli.

- Si, mais elle ne couvre pas l’ensemble des protocoles comme les ondes gravitationnels, ou encore les flux des particules interstellaires.

- Et c’est un problème ? Demanda Telford.


Eli ricanait à la remarque de Telford, et Rush répliqua par un « pas pour un génie tel que moi ». Telford n’appréciait pas l’attitude des deux scientifiques, même si Eli n’en avait pas le titre, il n’en avait pas moins les qualités. Eli s’excusa immédiatement, gêné, et rappela immédiatement que le voyage en hyperespace, ou même tout procédé permettant de s’affranchir des énormes distances dans l’univers ne pouvait pas intégrer de systèmes protégeant le vaisseau et son équipage. Les vaisseaux de Novus n’en étaient pas équipés et pour la simple raison que l’équipage devait voyager en hibernation, dans des capsules protégés et blindés contrairement aux vaisseaux qui donnent lieux à toutes sortes de danger de par sa masse, l’agencement des pièces et de leur façon de communiquer ensemble.


- Mais, vous en faites pas colonel. Eli et moi sommes des spécialistes. En d’autres termes, on va gérer, termina Rush avant de quitter la salle.


Camille fit un sourire un peu gêné et regard Young comme cherchant un peu d’aide. Eli, toujours aussi gêné proposa d’aller rejoindre Rush.


- Ce n’est pas tout d’être des génies, il faut le prouver de temps en temps, s’expliqua Eli avant de partir à son tour.


Sur l’Enterprise, Greer et Cadman continuèrent d’explorer les données de l’ordinateur quand soudain un bruit sourd se fit entendre accompagner par des secousses violentes. Il s’agissait vraisemblablement d’une explosion. Le sergent s’avança immédiatement dans le couloir avec les deux novusiens. Il demanda au capitaine de le rejoindre mais cette dernière resta plonger la tête dans l’écran. Greer insista plus lourdement.


- Attendez, je vérifie quelques choses.


Après quelques secondes, elle quitta l’ordinateur et ordonna à Greer de la suivre. Ce dernier avança sans discuter, il avait compris que sa supérieur venait d’entrer en possession de faits nouveaux.


- Ce n’est pas par là, s’écria Greer, c’est vers l’autre direction.

- Et comment vous savez où je veux aller ?

- La passerelle où est le commandant est dans cette direction, répondit-il. Moi aussi, je comprends vite. Et je suis un homme, le sens de l’orientation, ça nous connait.

- Très bien playboy, je vous suis, dit-elle suivant le sergent. Une dernière chose, encore une remarque sexiste, et je vous garantie une humiliation public entouré de tout vos mâles.


Cadman aussi charmante que séduisante était avant tout un militaire très compétent. Et ses dernières années d’infiltration au sein de l’alliance n’avait que renforcer ses atouts et en avait développé d’autres. Même au sein du SGC, ses frères d’armes avaient pour habitude de la traité comme n’importe quel homme, laissant de côté l’origine sexuel. Elle savait imposer le respect. Leur course effréné les menèrent très vite à la passerelle qui sur bien des points ressemblaient au vaisseau Enterprise de Star Trek.


- Non de dieu, s’étonna Cadman. On se croirait chez le capitaine Kirk.

- Le gosse est entré dans les détails, répliqua Greer ?


En effet, la passerelle présentait le siège du capitaine, une console pour deux personnes et un ensemble d’ordinateur sur tout le tour. Ronon Young donnait déjà les ordres à ses membres d’équipages afin d’enrailler les départs de feu.


- Ah vous voilà, vous devriez rester ici. La situation se complique comme vous le voyez.

- Contrôlez essentiellement les dégâts à l’intérieur du vaisseau, réagit Cadman et surtout, n’envoyez aucun drones de réparations à l’extérieur.

- Et pourquoi ça, s’arrêta Young.

- Votre informatique est compromise. J’ai détecté des algorithmes fonctionnant en parallèle de vos systèmes. Ils transforment les données ainsi que les images que vous recevez.

- Il est possible que votre vaisseau ne soit pas réellement endommagé, conclut Greer.

- C’est impossible.

- Vos lignes de code sont très claires, vous avez un problème. Ayez confiance en moi.

- Vous pouvez faire quelques choses ? Demanda le commandant à Cadman.

- Je peux déterminer les informations bonnes et les mauvaises. Mais je n’ai pas les qualités requises pour supprimer ce qui a été fait, expliqua Cadman.

- Eli pourra le faire, selon Greer.


Young demanda à Cadman de rejoindre la salle des machines et de l’informer de la moindre chose suspect. Greer se proposa pour aider la maintenance à circonscrire les départs de feu, le commandant demanda à l’un de ses hommes de l’y mener. Avant de quitter la passerelle, Cadman rappela que le Destinée serait à porter de leur porte d’ici quelques minutes et qu’il faudrait par conséquence les prévenir de la situation.


*******************************************************************

Eh bien, ce fut long mais voilà la première partie du l'épisode 10. Il s'agit de notre second lien avec Novus que je n'ai pas souhaité laisser de côté dans l'arc scénaristiques. Les bases sont posés afin de terminer sur une fin d'épisode plus musclé ou la véritable menace sera révélé. Là encore j'innove sans innové en piochant dans la SF en générale. Attention, il ne restera plus que deux épisodes avant de clôturer cette saison 3. La suite parviendra la semaine prochaine afin de maintenir le suspense.
Très amicalement, Spyce.

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Re: SG-U saison 3 : La galaxie de tous les dangers

Message non lu par Thor94 »

tres bonne histoire.
l'influence d'Eli sur le peuple de novus est vraiment énorme (lol, l'enterprise).
je me demande quel sera le véritable rôle de notre geek en tant que gardien du Destinée.
Et a propos d'Eli, je me demande ce qu'est devenu ce nakai qui semblait vraiment intéressé et curieux sur la vie et les accomplissements du jeune génie (comme les secrets du vaisseau ou le magnifique jardin qu'il a crée et impressionner les aliens pour sa beauté) au point d'envoyer bouler son supérieur. sa pourrait être intéressant de voir ce nakai interagir avec Eli.
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Message non lu par Spyce »

CITATION (Thor94,Jeudi 24 Septembre 2015 22h57) tres bonne histoire.
l'influence d'Eli sur le peuple de novus est vraiment énorme (lol, l'enterprise).
je me demande quel sera le véritable rôle de notre geek en tant que gardien du Destinée.
Et a propos d'Eli, je me demande ce qu'est devenu ce nakai qui semblait vraiment intéressé et curieux sur la vie et les accomplissements du jeune génie (comme les secrets du vaisseau ou le magnifique jardin qu'il a crée et impressionner les aliens pour sa beauté) au point d'envoyer bouler son supérieur. sa pourrait être intéressant de voir ce nakai interagir avec Eli.
Salut ! Merci mais cette histoire est particulièrement complexe, la suite a été une vraie galère à écrire, il fallait que je joue sur les effets de surprise tout en créant une certaine tension et du suspense. C'est d'ailleurs pour ça, que je la modifie encore et que tu n'as pas eu la suite.

Le rôle de gardien est simple : imagine un échiquier, il y a des pions, un roi, une reine, des tours, ect... Le rôle d'Eli est simplement l'une de ses pièces. Sans l'hsitoire et les autres, il n'est rien et inversement. Je réponds pas à ta question mais l'idée est là.

Alors, franchement le Nakais s'étant penché sur Eli, j'avais complètement laissé de côté. j'avais attiré l'attention deçu, pour offrir une dimension un peu humanisé des Nakais. Mais j'avais pas prévu de développer cela d'avantage. Je vais développer plus tard l'arc des Nakais, j'ai déjà posé quelques pierres à l'édifice notamment avec le vaisseau mère Nakai que l'équipage du Destinée ne connait pas. Pour l'instant, je reproduis un peu l'erreur des scénaristes avec les Goa'ulds, les Oris ou encore les Wraiths. Mes Nakais sont fades et manque d'envergure, la civilisation, qu'il représente, reste très peu développé. Pour l'instant, ils aident quand c'est possible mais ils ne sont pas assez développés. Cela devra changer
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Message non lu par Spyce »

Stargate Univers : saison 3[/font]

Episode 11 - Nom de code Enterprise, seconde partie [/font]



******************************************************************

Le docteur Rush fut le premier à franchir la porte suivit ensuite d’Elisa Wallace, d’Eli et de Volker. La porte des étoiles était stockée dans un hangar à la taille modeste. De nombreuses passerelles longeaient les murs où se trouvaient une dizaine d’hommes, l’arme aux poings. L’arrivé de Rush avait particulièrement été attendu, notamment par des adorateurs venant du milieu scientifique et militaire. Beaucoup d’entre eux, des futuriens, se mirent à genoux tout en baissant la tête. Le scientifique leva les yeux au plafond se demandant bien ce qu’il faisait ici. Le colonel Young, Camille et Brody franchirent à leur tour la porte des étoiles créant là encore une surprise au niveau des futuriens. Brody était le père fondateur de leur nation. Cette dernière avait vu le jour à cause de divergence menant certains membres d’équipages du Destinée, rassemblé autour de Brody, a pensé que Rush reviendrait un beau jour pour les sauver. Bien que simple, cette seule pensée avait créé une scission idéologique menant peu à peu à créer une religion d’ordre scientifique dont l’incarnation divine était celle du docteur Rush.

Rush, exaspéré, demanda la télécommande de la porte afin de regagner le Destinée. Young essaya de contenir son hostilité lui rappelant qu’il était là pour aider cet équipage. Il lui rappela également qu’ils pouvaient, tous, y gagner beaucoup et cela pourrait même devenir un atout pour solutionné l’énigme de la mission du Destinée. Le scientifique fit un timide ok. Puis, il se tourna et d’une voix bien portant fit une remarque :


- Bon que les choses soient clair, oui je suis le docteur Nicholas Rush et oui comme promis, je suis là pour vous sauver. Mais il est hors de question de se mettre à genou, de m’appeler maitre, dieu ou mon seigneur. Je me suis bien fait comprendre.


Young baissa la tête cachant son envie de rigoler. Rush toujours remonté lui demanda d’arrêter de se moquer de lui. Ellisa Wallace guida donc le groupe en direction des zones destinées aux travaux faisant abstraction de la scène. Elle estimait que la futilité de la situation n’avait pas sa place.

Un homme à la peau foncé bordé d’un uniforme de capitaine s’approcha de Young et lui demanda où était le second. Le colonel lui répondit qu’il était resté à bord du Destinée. En effet, ce dernier avait émis le souhait d’en apprendre plus sur le vaisseau et enquêté sur les sabotages de l’Enterprise à travers les instrument du vaisseau Ancien.


- Cela pose un problème ? Demanda Camille.

- Un nouveau sabotage vient de secouer le vaisseau ? Répondit le capitaine. Sa présence serait plus que souhaitable.

- Il y a des blessés ? Demanda Camille nerveusement.

- Nous avons une dizaine de techniciens déjà à l’infirmerie madame. Mais comme la plupart des membres d’équipage sont dans les capsules de stase, ça aurait pu être bien.

- Où sont mes hommes ? Demanda Young.

- Le capitaine Cadman est retenu dans la salle des machines, répondit le capitaine.

- Ça tombe bien, avec Eli, monsieur Brody et monsieur Volker, nous devons nous rendre là-bas sans plus attendre, lança Rush.


Le capitaine regarda avec méfiance Rush, puis Young lui confirma que tout irait bien. Alors le militaire fit un geste de la tête à deux de ses hommes pour les accompagner à destination. Alors que le groupe fit quelques pas, le militaire rappela de les garder sous surveillance. Pour finir, il ne put donner aucun état concernant Greer. Le colonel demanda à rejoindre le commandant, ce dernier lui proposa donc de l’escorter.

Sans plus attendre, Young conversa avec son descendant demandant un rapide tour des évènements. Ce dernier lui détailla la situation. Il expliqua également que Cadman avait réussi à prouver que les informations transmisent par l'ordinateur via les équipements automatiques étaient fausses. Le colonel Young émit immédiatement l'hypothèse d'une attaque coordonnées dans le but d'immobiliser le vaisseau sans le détruire. Le commandant de l'Enterprise estimait que cette stratégie de manipulation de données ne collait pas avec les groupuscules présent sur Novus. Tous étaient d'accord pour sauver la population et quitté la planète.


- Et jamais personne n'a contesté la destination ou le mode opératoire ?

- Nous avons veillé à ce que Futurien et Ténéran n'est pas le sentiment d'être laisé. C'est d'ailleurs pour cette raison que nous disposons d'un équipage mixte.

- Donc, quelqu'un cherche à prendre le contrôle du vaisseau et il n'y a aucun suspect.

- Personnellement, en tant que Ténéran, j'accuserais volontier les Futuriens. Mais objectivement, il en va de notre survie, ce genre d'attaque n'est pas fondé. Mon second était aussi perplexe que moi. Le ou les sabotateur fonctionnent dans une logique qui nous échappe.


Dans l'un des couloirs du vaisseau, le lieutenant Evans, officier de l'Enterprise, conduisait Camille afin que cette dernière puisse rejoindre Greer. Le lieutenant bordé de son uniforme devançait la représentante de la CIS, cette dernière fixait le balotage de la queue de cheval du militaire et notamment une petite broche symbolisant une barque sur une plage. Elle souriait à la vue de ce petit bijou qui représentait ni plus ni moins le tableau présent dans sa maison sur Terre qu'elle avait redessiné sur le Destinée. Evans amorça la conversation :


- Vous vous inquiétez toujours pour Greer, c'est remarquable. Je regrette que certains de mes camarades n'est pas cette même attention à mon égard.

- Greer a la sale manie de se mettre toujours dans des situations pas possible, il faut bien être parfois la voix de la raison.

- Ce genre de camaradrie est agréable à voir, j'imagine que vous êtes très proche.

- Greer ? S'amusa Camille. Non, on ne peut pas parler de proximité.

- Pourtant, vous étiez considéré comme de vrais frères et soeurs sur Novus.

- C'est vrai ? Dit Camille surprise.

- Ah nous voilà arrivé.


Le couloir était rempli de fumée épaisse. Greer tenait un jeune enseigne sur son épaule, il le posa au sol. Camille Wray se précipita vers les deux soldats.


- Greer toujours à vous mettre en danger.

- Et vous, toujours à me le faire remarquer.

- Comment va-t-il ?

- Rien de méchant. Il a le bras cassé et a avalé beaucoup de fumée.

- Il y a d'autres personnes ? Demanda le lieutenant Evans.

- Nan c'était le dernier. Vos hommes ont éteint le feu, je leur ai dis de partir sur l'autre zone d'incendie. Je vais y aller.

- Pas question, répliqua Camille tenant Greer par le bras. Vous avez avalé beaucoup de fumée, vous devez reprendre un peu votre souffle.


Greer s'assit par terre à côté de l'enseigne qui tentait de reprendre doucement son souffle. Le jeune homme demanda s’il s'avait qui avait pu s'aboter le vaisseau. Le sergent expliqua qu'il s'agit de contrôle informatique, les saboteurs ont prévu depuis longtemps cette attaque.


- Comment vous pouvez le savoir ?


Greer expliqua que Cadman avait pu déterminer la présence dans l'ordinateur du vaisseau , un algorithme intelligent, une sorte de virus multiusage. Ce dernier était le seul responsable des sabotages.


- Donc ils peuvent être en stase voir même dans un autre vaisseau, conclut Evans.

- C'est bien ça, répondit Greer.

- Ça ne colle pas, reprit l'enseigne. Les sabotages étaient rare et peu violant, là ils se sont produits quelques semaines après le dernier et jamais aussi violent.

- Donc ça veut dire que le saboteur est conscient et anticipe notre intervention, comprit Camille.

- Impossible, répondit Evans. L'ensemble de l'équipage est passé au détecteur de mensonge.


Camille en conclut que le détecteur de mensonge ne devait pas être assez efficace ce que contesta le lieutenant. Il ne s'agit pas ici d'un test répondant à des questions mais d'un scanne du cerveau capable de lire les souvenirs du sujet.


- Mais le matériel peut être aussi compromis par ce virus, s'exclama Greer. Ça ne veut rien dire.

- Impossible, le matériel a sa propre mémoire et peut être déplacé facilement. Il n'est même pas connecté au réseau.

- Les Ténérans avaient peur qu'on manipule les résultats si le détecteur de mensonge étaient connecté au réseau, répondit l'enseigne serrant les dents alors qu'ils tentaient de bouger son bras droit.


Wray et Greer conclurent alors que le ou les saboteurs étaient probablement en stase. Le lieutenant estima que cela était très probable puisque seul l'équipage en stase n'avait pas été testé.


- Quelle chambre visée ? Demanda Evans.

- C'est simple, celle situé près d'un terminal réseau et de l'armurerie, proposa Greer.

- Je sais laquelle, répondit l'enseigne.

- Quel est votre nom ? Demanda Camille.

- Matt Gorman, répondit-il.

- Vous tiendrez le coup ? Demanda Greer.

- Est-ce que j'ai le choix ?


L'enseigne se releva difficilement à cause de la douleur de ses brulures et proposa la direction à prendre. Greer appela par radio le colonel Young.


- Colonel, nous partons en direction des chambres de stase, il se pourrait que les saboteurs y soient. Permission d'y aller.


Le colonel Young regarda le commandant de l'Enterprise qui donna son accord. Everett donna également son accord tout en leur rappelant de rester méfiant, selon lui, les saboteurs agissent sans raison apparente ce qui est un soit un facteur de danger très puissant.

Rush et son équipe entrèrent dans la salle de commande, le scientifique en chef donna comme consigne à Ellisa Wallace de conduire Volker et Brody à l'hyperpropulsion. Les deux responsables, Gary et Peter, virent l'arrivé de Rush avec étonnement. L'un y voyait le démon tandis que l'autre y voyait la providence. Dès lors, ils commencèrent à se chamailler.


- Eh oh les filles, s'insurgea Cadman. Il faudrait peut être bien travailler pour s'en sortir vivant, je crois.

- Oui madame, répondit les deux hommes ensemble avant de rejoindre Ellisa, Brody et Volker.

- Qu'avez-vous découvert capitaine ? Demanda Rush

- Un algorithmes séquentiel, répondit Cadman. Il est responsable de tout ces sabotages. Mais il y a quelques choses de bizarre.

- Comme quoi ? Demanda Eli.

- Ils semblent comme s'effacer.

- C'est une bonne chose, non ?

- Eli, à raison. Ça devrait faciliter notre travail.

- Et vous ne vous demandez pas pourquoi ? Demanda la militaire.

- Probablement pour qu'on ne remonte pas à celui qui a fait ça, en conclut Eli.

- Ça, je ne crois pas.


Cadman montra l'étendu de sa découverte à Eli qui se mit immédiatement à lire les lignes de code. Rush ouvrit son ordinateur portable afin de le connecter à l'ordinateur de la salle des machines.


- Rush ? S'écria Eli.

- Je suis un peu occupé Eli.

- L'algorithme se réécrit à mesure qu'il s'efface.


En effet, Cadman avait mis la main sur quelques choses d'énormes selon Eli. Selon lui, le virus a été installé très facilement et probablement dès l'élaboration du système d'exploitation,. En d'autres termes, le sabotage a commencé sur Novus. Rush en conclut que le virus était fait pour fonctionner en parallèle avec le système d'exploitation du vaisseau de tel façon que l'un et l'autre ne pouvait se dissocier. Eli ajouta que depuis leur arrivé sur le vaisseau, le virus a entrepris une phase de supression réécriture. Mais à chaque réécriture, l'algorithme cesse de contrôler certains systèmes pour en contrôler de nouveau.


- Mais je ne comprends pas pourquoi il fait ça.

- Capitaine, dites-moi si les systèmes contrôlés par le virus sont identifiques avant et après la dernière explosion ? Demanda Rush qui semblait comprendre ce qui se passait.


Très vite, la militaire confirma que le virus s'était réécrit juste après l'explosion. Eli découvrit aussitôt que le virus semblait répondre à un séquensage dégressif modulé. Cela voulait dire qu'il y avait une cohérence dans la réécriture et son volume.


- Dans combien de temps sera-t-il entièrement effacé ? Demanda Rush.

- 12 heures tout au plus, répondit Eli. Non, arrêta-t-il.

- 11 heures et 46 minutes, ajouta Cadman.

- C’est précis, dites-moi, rétorqua Rush.

- C'est clairement un compte à rebours, ajouta Eli. On est dans de sale drap.


A bord du Destinée, l’ambiance sur le vaisseau était plutôt calme, voir même routinier. Scott prenait des nouvelles auprès de James et Lisa situé sur la passerelle. Il s’était déplacé probablement une manière de se rassurer et de ne pas rester seul. Ces dernières confirmèrent que pour le moment, il n’y avait rien de nouveaux. Scott rappela que Barnes n’avait eu aucun retour de connexion de la porte des étoiles.


- J’espère que tout va bien se passer.

- Ne t’en fait pas Matt, ils ont rencontré pire, rassura James.

- Docteur Park, que faites-vous ? Demanda Scott intrigué par le comportement de la jeune femme qui pianotait nerveusement sur les touches des commandes.

- Le Destinée est entrain de lancer des diagnostiques au niveau de l’armement et des boucliers et je ne sais pas pourquoi ?

- C’est nous qui l’avons mis en place, dit une voix.


Giin apparut aux yeux du capitaine Scott, elle lui expliqua que les instruments du Destinée ont détecté une signature par radiation non naturel. Par précaution, Amanda et elle ont lancé les processus du diagnostique en vue d’une bataille.


- Vous auriez pu demander l’autorisation avant.

- C’était une urgence, révéla-t-elle.

- Qu’est-ce qu’il y a Matt ? Demanda James à Scott alors qu’elle ne pouvait pas voir Giin.

- Rien. Le docteur Perry et Giin sont responsable de ces diagnostiques. Elles ont détecté une menace potentiellement menaçant non loin du Destinée.


C’est alors qu’Amanda apparut aux yeux de Lisa. Cette dernière demanda de tourner les instruments de détection sur une région précise de l’espace. Elle le fit sans discuter et c’est alors que la jeune femme comprit ce que les filles avaient bien pu voir.


- Elles ont raison, nos capteurs détectent les radiations d’une fenêtre hyperspatiale

- Ils viennent vers nous, s’inquiéta Scott tout en s’avançant vers Lisa.

- Impossible à dire, je ne connais que la zone de départ, répondit-elle. Leur destination reste un mystère.

- Est-ce que l’on peut détecter ces vaisseaux dans l’hyperespace ? Demanda James.

- Pas avec l’équipement dont on dispose, les Anciens n’avaient pas incorporés ce type de technologie sur le Destinée, probablement parce qu’il ne maîtrisait pas cette science lors de son lancement, révéla Lisa.

- Avec Giin, nous allons modifier les détecteurs afin de sonder le sub-espace, répliqua Amanda à Lisa.

- Vous pouvez faire ça ?

- Quoi ? Question Scott. Qu’est-ce qu’elle a dit, ajouta-t-il puisqu’il ne pouvait n’y entendre, ni voir Amanda Perry.

- Elles vont convertir les détecteurs du Destinée pour sonder le sub-espace, répondit Lisa. Le docteur Perry m’a expliqué que cela serait relativement facile d’opérer ce changement, elle a travaillé sur les détecteurs Asgardes.

- Et moi, je me suis familiarisé sur ceux des Goa’ulds. Avec le docteur Perry, nous devrions avoir des réponses assez rapidement, ajouta Giin à Scott.


Très rapidement, Amanda et Giin disparurent de la passerelle. Une autre question méritait d’être soulevé, fallait-il prévenir le colonel Young. Le lieutenant James estimait que malgré l’absence apparente de menace, elle n’en restait pas moins une menace. Cela pourrait très bien être le frémisse d’une attaque sur le Destinée ou même sur l’Enterprise qui était stationné sur sa position depuis quelques temps maintenant. Le capitaine Scott confia les commandes de la passerelle à James tandis qu’il prit l’initiative de rejoindre la porte des étoiles afin d’en informer son supérieur.

Camille, Greer et les deux membres d’équipages de l’Enterprise arrivèrent près d’un sas d’une taille assez imposante. L’enseigne se tourna vers le capitaine et lui rappela que seul un officier pouvait ouvrir la porte. La jeune femme se tourna alors sur une petite tablette vidéo sur le côté de la porte et dessina un symbole avec son doigt puis posa sa main dessus afin que le système de sécurité puisse identifier ses empreintes. Le sas s’ouvrit et ils entrèrent dans la chambre de stase. La zone était immense et semblait former une sorte de cylindre long de plusieurs centaines de mètres. Les capsules de stase formaient comme des coquilles d’œuf entreposé les uns à côté des autres, un peu comme un essaim.


- Waouh c’est impression, s’exclama Camille. Et il y en a combien ?

- Un peu plus de 26 000 personnes, répondit Evans.

- Je n’avais pas l’impression qu’il y en avait autant, constata Greer regardant avec curiosité les lieux.

- C’est parce que les capsules de stase sont rangés à la fois de façon aligné et sur plusieurs étages mais il y en a aussi derrière ceux que l’on se voit pas.

- Et j’imagine que ça serait la galère de sortir tout le monde de stase ? Question Greer.

- Les personnes les plus importantes sont situées généralement en première ligne et les moins importantes derrière, expliqua l’enseigne. Une fois que l’on aura trouvé un monde habitable, nous ferons sortir de stase la première rangée, ensuite un système de drone les délogera afin de laisser la place à ceux qui sont derrières.

- Donc si vous sortez tout le monde de stase, il est impossible de les y remettre, du moins si vous sortez vraiment tout le monde, comprit Camille.

- C’est pour ça que l’on doit être sûr du monde sur lequel on doit s’installer.


Evans expliqua que pour contrôler chaque capsule, ils pouvaient utiliser les nombreuses interfaces présentent ici, elles aussi sont isolées du reste du vaisseau. L’idée était de rendre autonome les chambres de stase et d’éviter tout intrusion extérieur. Bien qu’ayant décidé de s’allier, le conflit liant les ténérans et les futuriens n’avait pas écarté la méfiance d’où de telles mesures.


- Bon, on regarde les capsules une à une, proposa Camille.

- J’ai pour quelques mois à contrôler chacune des capsules, je crois, lança Greer.

- Soyez un peu sérieux, s’alarma Camille.

- On peut utiliser les interfaces, proposa l’enseigne.

- Elles sont faites pour ça, ajouta Evans.

- Désolé, mais votre informatique n’est pas fiable, répliqua Camille. On pourrait passer à côté des coupables.


Greer suggéra que Cadman leur offre de l’aide, ce qu’il s’empressa de demander par radio. C’est Eli qui répondit expliquant la tournure des événements et son association avec Cadman dans le but d’éradiquer le sous-programme


- Eh bien, on attend, s’écria Greer.

- Et c’est tout, lança Evans.

- Nan, je vais faire une petite balade, ajouta-t-il déconcertant les personnes présentent avec lui. Vous, vous regardez sur les ordinateurs, après tout c'est votre vaisseau.


Camille se tourna alors vers l'interface, se montrant ainsi plus diplomate. Elle demanda immédiatement comment cela pouvait bien marcher. Evans ordonna à l'enseigne Gorman de l'aider à se familiariser avec leur programme, pendant ce temps, elle se pencherait sur la seconde console et commencerait le contrôle.


Dans la salle des machines, Rush se satisfit de l’avancée des travaux en regardant son ordinateur portable emprunté aux personnels de Novus. Eli remarqua qu’il avait laissé Volker et Brody, alors que les modifications apportées à l'hyperpropulsion étaient le fruit de son travail. Rush répliqua qu’ils pouvaient très bien se débrouiller surtout qu’ils étaient en compagnie d'Elisa Wallace. Cadman ne fit pas attention aux remarques de Rush et proposa une solution pour éradiquer l’algorithme, sa manière de s’exprimer et son ton grave, montrait qu’elle ne jouait pas.


- Non c’est impossible. C’est une véritable IA ce truc. Ça anticipe toutes nos actions, accusa Eli. On se croirait dans un jeu d’échec, c’est affreux.

- C’est vrai que tu es parfaitement médiocre dans ce genre de jeu.

- Ce n’est pas le moment, s’énerva Cadman. Ce truc ne répond à aucune logique. C'est presque comme si...

- C’est normal, c’est basé sur un ordinateur quantique, interrompit Eli avant de s’interrompre pendant un instant lui-même. Attendez, j’y crois pas.

- Quoi ? Demanda Cadman.

- C’est crypté, pas étonnant qu'on arrivait pas à le comprendre.

- Et en avons-nous le temps ? Demanda Rush.

- Comment ça ? Demanda Eli.

- Le compte à rebours, dit Rush. J'imagine que quand il se terminera, il se passera quelques choses.

- Ça craint ! S'exclama Eli


Cadman ne comprenait pas que le programme puisse à la fois être crypté, et se réécrire heure par heure. Selon elle, l'inconnu se donnait bien du mal à dissimuler son identité. Pour Rush, il s'agissait tout simplement d’une manière de brouiller les pistes, probablement une manière de gagner du temps en les mettant sur des fausses pistes.


- Alors s'il s'agit d'une fausse piste, il doit y avoir une cohérence dans la ligne de code, dit le commandant Ronon Young arrivant dans la salle des machines, accompagné de son ancêtre.

- On vient d'être prévu par le Destinée que des vaisseaux croisent non loin de nous en hyperespace, ajouta le colonel Young.

- Comment ils ont pu le savoir ? Questionna Cadman.

- Le docteur Perry et Giin ont reparamétré les capteurs du Destinée, elles en seront bientôt plus.

- Donc, il s'agit d'un prélude à une attaque, conclut Rush.


Le responsable scientifique en chef comprit immédiatement que leur arrivé avait précipité les événements. Cette arrivée future souleva beaucoup de question, et notamment pourquoi attendre 4 heures pour attaquer alors qu'il pourrait le faire en quelques minutes. Le commandant Young constata qu'il était plus facile d'attaquer quand le terrain était préparé. Soudain, Eli s'extasia d'avoir trouvé la clé pour décrypter le sous-programme. Rush lui demanda comment il avait pu le faire aussi rapidement.


- Les deux Young m'ont mis sur la voie, il y a effectivement une cohérence dans le cryptage et notamment une série de symbole qui se répètent sans cesse. Je n'ai eu qu'à appliquer mon algorithme pour...... oh non non non, dit-il catastrophé.

- Quoi ? Demanda Cadman.

- Regardez par vous-même, dit-il montrant le résultat à Rush.

- C'est pas possible, c'est le même langage que celui des drones.

- Les drones que l'on a rencontrés dans cette galaxie ? Demanda le colonel Young.

- Non ceux qui nous ont pourchassés, répondit Rush.

- Ça confirme ma théorie, reprit Eli. On se doutait que les drones de cette galaxie et de l'autre étaient liés. Maintenant c'est confirmé.

- Alélouya, tu auras le droit au prix Nobel de « comment identifié une menace dans deux galaxies, lança Rush avec sarcasme.

- Vous pouvez remédier au problème ? Demanda le commandant Young.

- Je peux mettre en place des pare-feu qui vont empêcher l'IA se faire des dégâts, répondit Eli. Maintenant, que je peux interpréter ce langage.

-Tu es sûr ? Demanda Rush.

- J'ai passé trois ans à relire et relire les codes pendant que vous dormez et grâce à McKay et ma récente création avec les insectes réparateurs, je peux le faire.

- Maintenant, reste à rétablir l'hyperpropulsion avant l'arrivée des drones, ajouta Cadman


Cadman ajouta que même si le problème du sous-programme était en passe d'être sous contrôle, et que les drones étaient belle et bien la menace armée qu'il faudrait redouter, il restait encore une possibilité que ceux qui ont installé ceci soit toujours à bord quelques parts. Le commandant Young contacta son personnel afin d'effectuer une fouille minutieuse du vaisseau. Mais Cadman l'arrêta et suggéra que la menace pouvait très bien avoir été mise en stase afin de donner le change. Le colonel Young proposa alors à son descendant de l'accompagner dans la salle des congelés et demanda à ce que l'équipage du Destinée soit prévu de l'arrivée imminente de l'ennemi.

A bord du Destinée, l'alarme retentit prenant tout le monde par surprise. Scott débarqua sur la passerelle accompagné du caporal Barnes.


- Que se passe-t-il ?


Lisa et James étaient incapables de répondre à la question et les instruments ne montraient aucun danger apparent. Les deux jeunes femmes pianotaient sur l'ensemble des touches les entourant, cherchant les raisons d'une telle activité.


- Nan, je suis désolé, répondit James. On a rien. Tout est parfaitement normal.


Scott regarda au plafond comme cherchant quelqu'un en particulier. Il hurla le nom de Giin puis celui du docteur Perry. C'est cette dernière qui se présenta à lui. Pour la première fois, Scott put voir la jeune femme sous sa véritable apparence. Elle portait généralement les traits des autres contrairement à ce moment-là.


- Docteur Perry ?

- Oui Matt. C'est Giin qui l'activé afin de vous mettre en alerte.

- Contre quoi ? Demanda Scott alors que James et Park le regardaient discuté dans le vide.


Amanda révéla que la modification des capteurs avait été un succès et qu'ils ont pu scanner le sub-espace environnant. D'ailleurs, elle fit un petit aparté en rappelant les éléments inimaginables que l'on peut trouver dans le sub-espace, selon elle, c'était comme découvrir un nouvel univers. Le capitaine lui demanda de ne pas s'écarter des priorités.


- Ils viennent ici.

- Qui vient ici ? Ceux qui sont partis en hyperespace ? Demanda Scott

- Ils viennent ici, s'alarma Park.

- Ils se sont séparés en deux groupes distincts, l'un vient ici et l'autre sur l'Enterprise. Il faut se préparer.

- Caporal Barnes, vous partez à la porte des étoiles, et vous informez le colonel Young de la situation.

- La dégressivité de l'algorithme n'est rien qu'un compte à rebours, expliqua Amanda Perry. Je crois que notre arrivé à précipiter l'attaque.

- Et pourquoi ça ? Demanda Scott.

- C'est évident, conclut Amanda. Ils recherchent des technologies avancés à détruire mais si l'Enterprise est bloqué dans l'espace, il n'est plus une menace.

- Alors ils vont au plus urgent, s'exclama Scott.

- Qui va au plus urgent ? Demanda James. Qu'est-ce que ça veut dire ?


Soudain, une voix se fit entendre, c'était la voix de Giin matérialisé par les systèmes de communication du vaisseau. Elle était parvenue à synthétiser sa voix à travers les haut-parleur, elle pouvait ainsi communiquer avec tout l'équipage sans avoir à se matérialiser. Cela présentait l'avantage de pouvoir discuter à plusieurs interlocuteur.


- Elle est futée celle-là, s'amusa Amanda. Je n'aurais même pas pensé faire ça.

- Ecoutez, on est parvenu à identifier la force qui se présente à nous. Il s'agit des drones, expliqua Giin.

- Nan, ce n'est pas possible s'assit James. Ils nous ont poursuivis.

- Pas forcément, corrigea Scott. On a découvert un monde où les drones étaient construits et ils ont fui ensuite dans l'espace. Il s'agit peut-être des mêmes.

- En tout cas, les drones découvert dans cette galaxie ou dans la précédente ont les mêmes caractéristiques de base, expliqua Amanda.

- Quoi qu'il en soit, c’est une gigantesque flotte qui vient à nous. Il faut fuir, accusa le coup Giin.

- Ils continueront de nous suivre comme avant, c'est une lutte impossible, en conclut Lisa. Comment nous allons faire ?

- Pas forcément, Eli a étudié la base de donnée qu'il avait pu récupérer des drones à l'époque et son étude sur les insectes est plutôt concluante, expliqua Giin


Giin ajouta également qu'Eli avait pas mal étudié le programme des drones durant sa longue isolation, cela expliquait notamment sa maitrise pour produire les insectes qui aujourd'hui, naviguent dans les zones endommagés du vaisseau pour les réparer.


- Il ne faut pas oublier les nombreux passages de McKay, ajouta Scott, c'est un spécialiste de la programmation des réplicateurs. Je sais que lui et Eli ont pas mal discuté sur le sujet.


Scott décida de prendre les choses en main. Il activa les communications interne du vaisseau et commença à donner ses ordres. Il ordonna en urgence que le personnel non essentiel se rassemble dans les zones de sécurité et de garder le personnel adéquate dans les zones de sécurité. James et Park garderaient leur poste tandis que lui se mettrait aux sièges de commande. Il regarda Amanda et lui demanda ce que Giin et elle pouvaient bien faire pour les aider.


- Giin pourrait s'occuper de gérer les flux d'énergies tout analysant l'espace environnant et de permettre d'anticiper les assauts ennemis, exposa Amanda. De plus, avec le contrôle sur les communications internes, ça sera plus facile pour vous. Et je pourrais me charger de sécuriser les zones et d'ajuster les manœuvres

- Si tout se passe bien, on aura pas besoin d'en arriver là mais dans le doute, il est bon de se tenir prêt. Si le compte à rebours colle avec l'arrivé des drones, nous en avons pour quatre heures. Espérons que l'on sera parti d'ici là. Je dois m'entretenir avec Carla Meurêt. Il faut qu’elle me donne un compte rendu sur l'état de la structure du Destinée.

- Les Nakais pourraient nous porter assistance, proposa James.

- Très bien, aller me chercher Chloé et dites-lui de s'entretenir avec eux. Mais je doute qu'il soit chaud, leur unique bataille leur a fait perdre deux vaisseaux en une dizaine de minutes, termina Scott avant de quitter la passerelle. Et à oui, et ensuite, vous lui dites de se mettre dans le siège du pilote.


Alors qu'il sortit de la passerelle, le second de l'Enterprise l'interpella expliquant que le caporal Barnes venait de l'avertir de la menace imminente. Scott lui expliqua qu'il allait vers la porte des étoiles pour expliquer sa stratégie au colonel Young. L'homme d'expérience rétorqua que c'était une bêtise, la transmission radio pouvait très bien être intercepté et permettre à l'ennemi d'ajuster sa stratégie. Il proposa plutôt de diffuser l'information en direct.


- Vous vous proposez d'être volontaire.

- Je dois de toute manière regagner mon vaisseau et combattre avec les miens, je transmettrais le plan à votre commandant en chef.

- C'est entendu. Venez avec moi.


Sur l'Enterprise, Camille faisait défiler les visages et les noms des membres en stase. Les signes de vies étaient en arrière-plan et laissaient sous-entendre que les capsules disposaient bien plus que des données sur les sujets.


- ça va durer combien de temps comme ça. J'ai l'impression qu'on passera dessus, sans vraiment l'identifier.


Camille Wray se stoppa net et vit un sujet où le rythme cardiaque était complètement plat. Elle demanda confirmation à Evans qui vint sur sa console. Très vite, elle regarda l'antériorité et vit que les fonctions viables n'avaient pas changés au cours des dernières semaines.


- Les sorties ne correspondent pas aux actes de sabotages mais si ces données sont bonnes, même en stase le corps aurait dû commencé à se dégrader. Ce n'est pas le cas.

- L'ordinateur aurait dû identifier que ce gars-là était mort, répliqua l'enseigne.


Camille saisit la radio et informa le colonel Young de sa découverte. Eli qui entendit la conversation expliqua qu'il avait mis en fonction une série de pare-feu qui empêchait le sous-programme d'activer des fonctions ou de transmettre des données erronés. La responsable des ressources humains comprit qu'elle avait à faire à une autre nature de drone, elle se tourna alors :


- Greer, j'ai trouvé où vous pouvez pointer votre flingue.


Le sergent se retourna et apprécia la manière de parler de la Camille, enfin, elle avait su trouvé les mots pour le motiver. Il courut armant son arme lourde, c'est alors que l'individu ouvrit les yeux et défonça la porte de sa capsule. Le sergent suivit de Evans n'attendirent pas pour réagir, ils firent feu sur lui, les premières balles ricochèrent sur l'inconnu en le contraignant à quelques pas de recul.

A bord du Destinée, les soldats courraient encourageant les civils à rejoindre les zones de sécurité, l’alarme du vaisseau retentissait et la pénombre s’installait. Le caporal Barnes était installé sur le moniteur de la porte des étoiles et était accompagnée par deux militaires. Elle attendait impatiemment que la porte des étoiles s’active.

Matthew Scott était dans le siège de commande et écoutait Lisa lui détaillé la situation :


- Les drones viennent de sortir de l’hyperespace, je calcule le temps d’interception.

- James, Varo, tenez-vous prêt à ouvrir le feu, ordonna Scott. Chloé éloigne le vaisseau à pleine vitesse.

- Attendez, si on fait ça, on empêche les autres de se connecter à la porte, expliqua Lisa.


Face au ton interrogatif du capitaine, Lisa rappela que la porte reste joignable tant qu’elle reste dans une zone prédéfinie. Chloé avança l’idée que la porte du Destinée avait nature à se réactualiser couramment par rapport aux autres portes. Le docteur Park remit en avant ses connaissances rappelant que la réactualisation ne pouvait s’opérer que quand le Destinée changeait de localisation. Elle admit cependant que le programme permettait de corriger la dérive de déplacement du vaisseau.


- Alors qu’est-ce qu’on fait ? Demanda Scott.

- On peut déplacer le vaisseau mais à seulement 40% de sa vitesse maximale. Sans ça, la dérive ne sera par gérable à cause de notre trop grande vitesse.

- Mais ils vont nous rattraper, répliqua Varo.

- On reste hors de porter des drones encore une vingtaine de minutes à ce train-là. Au-delà…

- Il faudra s’en remettre à la chance, termina Scott.

- Et pour les Nakais ? Demanda James.

- Ils ont la consigne de voler en formation avec le Destinée, répondit Scott.


Greer et les deux soldats de l'Enterprise enchaînèrent tirs après tirs sur la créature d'apparence humaine. Notamment à cause des impacts de balles, on pouvait deviné le caractère robotique de la chose en distinguant le métal grisâtre Une seconde capsule vola en éclat faisant sortir un autre androïde à la couleur noir.


- Attention, il y en a un autre, s'écria Camille caché derrière la console avant qu'un troisième androïde ne se jette derrière elle.


Elle poussa quelques cris avant d'attirer l'intention de Greer qui cessa les tirs et se jeta contre l'androïde afin de protéger Camille Wray.


- Vous pourriez pas vous éloigner c'est un peu dangereux.


La responsable au ressource humaine s'éloigna avant de ramasser l'arme de Greer qu'il avait lâché en commençant le combat dans le début de sa lutte. Le marine usait de tout son potentiel pour maîtriser la menace mais chaque coup était maîtrisé, paré et généralement suivi d'un coup bien plus fort. Autant dire que Greer n'avait pas le dessus. Le lieutenant et l'enseigne visaient chacun l'un des androïde délaissant la scène qui se passait derrière eux. C'est alors que le commandant et le colonel Young débarquèrent et tirèrent à leur tour sur les androïdes. Malgré l'afflux des tirs, les machines avançaient peinement mais avançaient. Finalement, la situation prit un ton plus dramatique quand l'une des créature s'arracha la main droite afin de mettre à découvert ce qui s'apparenterait à une arme intégré à lui-même. Très vite, il fit feu sur le lieutenant Evans qui n'eut juste le réflexe que d'esquiver le tir. Puis, il s'en prit à l'enseigne avant de viser à son tour les deux Young.

L'ensemble du personnel se mit à couvert afin d'éviter les tirs et répliquèrent immédiatement quand cela put être possible. Camille prit bien en main l'arme de Greer et assista à l'échange de coup de l'homme contre la machine. Le sergent n'avait peur de rien, il lui sautait dessus, tentant de trouver le moindre point faible, la moindre faille avant de se faire jeter à terre à chaque fois. L'androïde finit par s'acharner sur Greer donnant coup de poing et coup de pied, le militaire sentit la douleur augmenter coup après coup, il sentait peu à peu la mort s'approcher de lui. Alors que l'androïde allait porter un coup fatal à l'aide de ses ongles métalliques qu'ils venaient de déployer, Camille envoya une salve en pleine poitrine. La machine recula sous l'étonnement de Greer qui prit une fraction de second de réflexion avant de reculer en position assiste. Sous les encouragement du sergent, Camille Wray tira une nouvelle fois et insista encore et encore. Tant que l'arme avait des munitions, elle continuait inexorablement de tirer, les décharges de tirs ne faisaient que faire reculer la machine ennemi tout en poussant la délégué aux ressources humaines à se contenir. En effet, l'arme envoyait des tirs plutôt puissant, il était difficile pour quelqu'un qui n'avait pas d'entraînement de garder le contrôle d'une telle arme sans tomber ou voir sa trajectoire varié. Très vite, elle n'eut plus de munition.


- Greer, qu'est-ce que je fais, hurla Camille.


Le sergent se jeta sur celle-ci afin qu'elle ne soit pas la cible d'une quelconque réplique ennemis. Dans un premier temps, il la remercia, lui rappelant qu'une fois de plus, il lui devait la vie. Greer prit l'une de ses réserves et rechargea son arme et redégaina son arme sur l'ennemi.

Le colonel Young ordonna un repli alors qu'ils se faisaient tirer dessus. Un second androïde s'arracha la main afin de faire ressortir son arme intégré. La pluie de tirs empêchait tout mouvement.


- Impossible de les faire sortir, hurla le colonel au commandant.

- Il faut les faire reculer avec du très lourd. J'ai une idée.


Le commandant Young ordonna aux personnels de sa passerelle d'activité les défenses automatique de la salle de stase et de programmer l'ordinateur pour qu'il attaque les trois androïdes simultanément. Assez rapidement, un grondement se fit entendre et sortit alors six gros canons. Ils étaient apparus après l'ouverture de plusieurs portes situé en hauteur dans les murs. La manœuvre attira l'attention de tous avant que ne se déchainent les armes.


- C'est du gros calibre ? Demanda le colonel.

- Je n'ai rien de plus gros en stocks, répondit le commandant. Dès que ça commence, il faut qu'il passe la porte derrière nous.


Soudain, les armes se mirent à parler engageant la lutte sur les trois androïdes. Chaque impact retirait des matériaux et noyait la cible dans un déluge de feu qui le faisait presque disparaître. Le colonel hurla à Greer et Camille de passer la porte derrière lui. Dans leur course, Greer aida à se relever l'enseigne Gorman en le soutenant avec son épaule. Evans recula de sa position pointant son arme en direction des machines qui ne pouvaient plus attaquer. Après l'évacuation de tout le monde, le commandant Young sortit de sa poche un petit dispositif qu’il actionna par un bouton. Un petit bruit se faisait entendre.


- Passerelle ici Young, protocole de sécurité au niveau des capsules.


On voyait alors les capsules s'enfoncer dans le sol, le commandant regarda le colonel et l'informa qu'il ne serait pas bon de rester en ces lieux. Il lança alors le dispositif au pied de l'un des androïdes et les deux hommes coururent dans le couloir alors que la porte se referma derrière eux.

Dans la salle de chambre de stase, le dispositif explosa en une lumière bleuâtre époustouflante, soufflant alors les trois androïdes. Le bruit était assourdissant, créant un fort tremblement autour de l'explosion qui fut ressenti des dizaines de mètres autour.

La voix du docteur Perry se fit entendre à travers les systèmes de communication du Destinée. Elle expliqua que les drones venaient de se matérialiser près de l’Enterprise mais qu’elle n’était pas en mesure de connaitre l’état de la situation là-bas. James proposa de partir en VSL et de rejoindre le vaisseau de Novus ce que Scott réfuta immédiatement. Le colonel Young leur a donné la consigne de les attendre et qu’ils rentreraient par la porte des étoiles.

Les drones ainsi que deux vaisseaux-mère se matérialisèrent à distance convenable. Le pilote du vaisseau en charge de la passerelle ordonna la levé du bouclier et la mise sous tension des armes. L'un des officier, une jeune femme blonde informa que l'ennemi serait sur eux d'ici 10 minutes. Ellisa Wallace attrapa sa radio et informa le pilote du vaisseau qu'il pouvait se déplacer.


- Les avaries ne permettent pas le déplacement.

- Les membres d'équipage du Destinée viennent à l'instant de brouiller les effets indésirables du sous-programme. Les dégâts n'étaient pas si importants.

- Pilote, propulsion conventionnel pleine puissance, reprit Cadman à la radio. Sa fonctionnera.

- Il faut nous faire gagner du temps, insista Rush. Chaque minute est précieuse.

- En effet, major, répliqua Elisa Wallace qui écoutait tout le monde parlé, éloignez-vous de l'ennemis, nous avons presque fini de réparer l'hyperpropulsion.

- Entendu, répliqua le major.


Le major activa les fonctions de propulsions et indiqua aux personnels de la passerelle de vérifier les niveaux d'énergie. Ayant à peine commencer la manœuvre, le pilote expliqua son action au commandant Young.


Dans le couloir, Ronon Young expliqua qu'il était temps pour eux de regagner chacun leur place. Le colonel Young prit sa radio et ordonna à l'ensemble du personnel du Destinée de rejoindre la salle d'embarcation.

Eli se rapprocha de sa descente et lui souhaita bonne chance.


- Désolé grand-père, je ne peux pas t'embrasser mais le cœur y ait, répondit Elisa qui étaient en train de bricoler l'hyperpropulsion elle-même.

- Bonne chance mademoiselle Wallace. Vous avez les clés en main pour trouver votre nouveau chez vous.


Cadman remballa l'ordinateur portable de l’Enterprise et le prit avec elle, elle fut suivi par Volker et Brody.


- J'suis pas sûr, mais je crois que les prochaines minutes, vont être particulièrement pénible, constata Brody.


Rush et Eli suivirent à leur tour avant qu'Eli se retourne une derrière fois, regardant sa jeune descente en plein travail. Tous coururent très vite dans la salle d'embarcation.


La porte des étoiles de l’Enterprise venait de se désactiver. Le second du vaisseau ordonna aux personnels présent dans les lieux de maintenir sous contrôle les zones stratégiques du vaisseau. Alors que les premiers soldats quittèrent la salle, deux androïdes arrivèrent et les exécutèrent sans aucune forme de procès. L'ensemble du personnel répliqua et le second informa le commandant de la situation.

Inquiet, le colonel Young ordonna à tout le monde de rejoindre la salle d'embarcation.


- Comment c'est possible, s'écria Camille, je croyais qu'on les avait détruit.

- On les a peut être juste amocher, répliqua Evans.

- Il n'y a pas de temps à perdre, on y va, lança Greer.


Tous coururent alors que Camille Wray derrière faisait déjà la grimace. Elle était avant tout une diplomate, bon à faire des discours, l'action n'était pas du tout son registre. Très vite, ils arrivèrent dans la salle d'embarcation et attaquèrent les deux androïdes. Ironiquement, pour être en sécurité, ils devaient braver une fois de plus le danger en s’y jetant dedans.


- Il y en a que deux ? Demanda Gorman.

- Vu comment ils sont amochés, répondit Greer, le troisième a probablement été détruit.

- Il faut en être sûr, ajouta Evans.


Le commandant Young prit sa radio et demanda que deux soldats rejoignent la salle de chambre de stase pour vérifier si l'un des androïde était bien détruit.

Dans la salle d’embarcation, Volker, Eli, Brody, Rush et Cadman accourent dans la salle d’embarcation de la porte des étoiles comme leur a ordonné le colonel Young. Ce dernier était toujours en train d’affronter les deux androïdes avec l’aide de Greer, du lieutenant Evans et d’une partie des militaires de l’Enterprise présent. Cadman ordonna à Rush d’ouvrir la porte des étoiles.

Bien qu’inférieur en nombre, les deux androïdes avaient du répondant et ripostaient facilement aux attaques humaines. Les canons affectés dans leurs membres montraient une puissance de feu bien supérieur aux armes humaines, ces derniers n’avaient pas d’autres choix que de se mettre à couvert afin d’échapper à la pluie de feu qui s’abattaient sur eux. A part les androïdes, personnes n'étaient en mesure du bouger de sa position tellement le danger était présent. Camille Wray s'était positionné près de Volker, Eli et Brody tandis que Cadman était venu assister ses équipiers afin de pouvoir couvrir Rush qui s'était emparé de la télécommande d'activation de la porte.

Le commandant Young, le descend du colonel, prit une balle dans la jambe suite à un ricocher. La douleur le fit basculer en avant. Son second, non loin de là, se jeta sur la lui, manquant de peu de se faire toucher à son tour. Puis, il le traîna à terre jusqu'à un endroit suffisamment à couvert. Il commença immédiatement à lui faire un garrot.


- Vous y croyez ça, un fils Futurien en train de me sauver la vie, on aura tout vu, s’exclamait Ronon Young serrant les dents afin de contenir sa douleur.

- Vous en faites pas, moi non plus, j’ai jamais pu me saquer, répliqua le second en faisant une grimace.

- Merci mon ami, fit Young posant sa main droite sur l’épaule droite de cet homme qu’on lui avait imposé comme remplaçant à l’époque. Merci.

- On s’occupera de la nuit de noce plus tard, venez, il faut vous déplacer, les tirs continuent de me chatouiller les cheveux.

- Un comble pour un homme chauve, s'amusa le commandant.


Cadman fit le tour de la zone de combat afin de couvrir Greer qui s'était mis dans une position très délicate. Elle enchainait tirs après tir avec son Zat, voulant explorer la piste de la potentielle désintégration après trois tirs. Finalement, elle n'obtenait qu'une immobilisation momenté après chaque décharge. Sa position n'était guère enviable à celle du Greer qu'elle rejoignit aussitôt.


- Capitaine, à quoi vous jouer, lança Greer.

- J’ai tenté un truc qui n’a pas marché, répliqua-t-elle considérant comme second le risque de s’être fait tuer.


Rush hurla à Cadman d’attirer l’ennemi vers la porte des étoiles montrant la tablette. Le capitaine fit signe au sergent de la suivre. Les deux individus tirèrent sur l’un des androïdes de façon plus intense courant vers une autre caisse de métal, se rapprochant toujours un peu plus de la porte. L’ennemi se déplaça peu à peu et en binôme, chacun couvrait l’autre obligeant sans cesse les humains à rester à couvert. Les quelques tirs qui parvenaient à toucher les robots ne faisaient que déchiqueter la chaire qui les recouvraient encore, il y a quelques heures. Ils ressemblaient de plus en plus à des cadavres sortit tout droit d’un film d’épouvante.


- Couvrez Greer et Cadman hurla le colonel Young afin d’attirer l’attention de l’ensemble du personnel militaire.


Au même moment, les premiers drones arrivèrent à porter de tirs de l’Enterprise, déversant les premiers tirs sur le bouclier. Quelques étincelles apparurent dans la salle des machines. Elisa Wallace prit sa radio et demanda des informations à la passerelle, le pilote du vaisseau confirma l’attaque et ajouta que davantage de vaisseau ennemis étaient sur le point d’être à porter de tirs.


- Patientez encore quelques minutes, dit la jeune descente d’Eli. L’hyperpropulsion sera bientôt disponible.

- On fera de notre mieux madame.


Le pilote ordonna à la jeune femme situé derrière lui d’armer les tourelles automatiques et de déployer les missiles afin d’effectuer un barrage de protection sur la zone des propulseurs et sur l’avant du vaisseau.

Le vaisseau continuait dans son allure mais il était devenu évident que continué à gaspiller de l'énergie sur les propulseurs n'étaient pas une situation. Il avertit immédiatement les personnes l'entourant des manœuvres de rotation.


- Madame, je ne peux vous faire gagner que quelques minutes, ce vaisseau n’est pas fait pour le combat, c’est un vaisseau de transport.

- Tenez bon, dès que j’aurais fini, n’attendez pas pour partir en hyperespace.


De l’autre côté de l’espace, le Destinée essuya ses premiers frappes. Varo et James contrôlèrent les tourelles de défense. Contrairement aux attaques précédentes, les drones ne parvenaient pas aussi facilement à toucher le vaisseau. Cela tenait au fait qu’Eli avait doublé la capacité d’attaque des armes et que cette fois-ci, il y avait deux tireurs au lieu d’un.


- On arrive à les contenir mais l’ensemble des drones sont sur nous et la flotte Nakai, hurla Lisa.

- Je ne peux pas me déplacer plus vite, ajouta Chloé.

- Alors arrêtes de pousser les moteurs, laisses notre inertie faire le reste, ordonna Scott. Docteur Park dirigé toute l’énergie sur les boucliers et les armes

- Les Nakais me disent qu’ils ne pourront pas maintenir cette position bien longtemps, ils risquent de décrocher.

- Il y a trop d’espace vide, répliqua Lisa. Les drones se faufilent entre nous, ça laisse moins de liberté pour attaquer.

- On s'en occupe, s'écria la voix de Giin dans les hauts parleurs.

-Et comment ? Demanda Scott.

- Nous allons faire fluctuer les zones du bouclier qui se font percuter par les boucliers, ça nous fera économiser les boucliers, répondit-elle.

- Ils veulent lancer leur navette, répliqua Chloé. Ils estiment qu'ils pourront mieux contenir les poches de vide.

- C'est une bonne idée, répondit Scott.


Dans l'espace, on pouvait assister à la sortie des navettes Nakais prenant en chasse les drones. Lisa proposa d'envoyer les chasseurs Anciens mais Scott réfuta cette possibilité. Trop peu était capable de piloter les chasseurs et les trois meilleurs étaient soit sur la passerelle soit sur l'Enterprise. Pour le moment, il fallait compter sur la puissance du Destinée, l'habileté des navettes Nakais et le soutien de leur croiseur.

Sur l'Enterprise, les tirs de drones faisaient trembler le vaisseau tout entier, on entendait les tirs dans la salle d'embarcation. Les deux androïdes continuaient de faire des victimes parmi les soldats. Le colonel Young n'arrêtait pas d'hurler qu'il ne fallait pas quitter les positions. Les androïdes ne semblaient ne rien craindre, on n'en oublierait presque leur visage humain qui a laissé placer au métal et aux différents artifices qui les composaient. La porte des étoiles était en cours d'activation, Rush actionnait chacun des chevrons avant d'ouvrir un vortex vers le Destinée.


- Continuez Sergent, ils sont presque en position, hurla Cadman.

- On ne va plus rien avoir pour se couvrir, répliqua Greer.


Les deux militaires venaient de passer le cercle, passant littéralement de l'autre côté attirant toujours plus près les robots.


- Bon, il est peut-être temps de leur dire au revoir, dit Rush.


Finalement, Rush actionna le dernier chevron, activant alors la porte des étoiles et faisant déferler la grande vague instable sur les deux machines qui furent littéralement noyer. Une fois le vortex stabilisé, le calme reprit, et seul les jambes des deux androïdes subsistèrent. Greer et Cadman firent le tour de la porte des étoiles. Young ordonna à tous de regagner le Destinée alors qu'on sentait les impacts des tirs ennemis sur les boucliers. Volker, Brody et Rush franchirent la porte, suivit immédiatement par Eli. Young aida son descend à se relever.


- Vous devriez rentrer chez vous. C'est inutile que l'on meure tous ici.

- Ne vous en faites, répliqua le second au colonel Young. La gamine était sur le point d'activer notre hyperpropulsion, on va retrouver les nôtres.


Greer et Camille Wray saluèrent le lieutenant Evans et l'enseigne Matt Gorman juste devant l'horizon des événements.


- Faites attention à vous les jeunes, salua Greer avec un large sourire.


Camille franchit la porte des étoiles tandis que Young et Cadman se rapprochaient de la porte. Soudain, contre tout attente le troisième androïde débarqua faisant pleuvoir un tir nourrit. Les coups partaient de son bras à l'instar de ces semblables récemment détruits. Il ne restait plus grand chose de son enveloppe mise à part la mécanique et le sang dessus. Les premiers tirs touchèrent la porte des étoiles, par instinct Greer poussa de justesse les deux Novusiens dans l'horizon des évènements. Et heureusement, à une fraction de seconde près, ils se seraient fait touché par les tirs. Greer franchit la porte des étoiles à son tour sous l'ordre de Young qui insista à deux reprises. Le second regarda le colonel et lui hurla de partir, qu'il allait se débrouiller. Après un petit regard, le colonel traversa à son tour la porte des étoiles alors que sa dernière vision de l'Enterprise était ces militaires tirant sur l'androïde.

Arrivé sur le Destinée, Barnes hurla à la radio que tout le monde était rentré. Le capitaine décida donc de quitter la zone de combat alors que les boucliers venaient de descendre sous la barre des 30%.


- Chloé, dis au Nakai qu'ils peuvent partir, on couvre leur retraite.


On pouvait assister à changement tout net de trajectoire de la part des navettes Nakais. Elles filaient tel un essaim vers les croiseurs qui essuyaient les attaques incessantes des drones. Très rapidement, les croiseurs partirent dans l'hyperespace un à un.


- C'est bon, tous les croiseurs Nakais viennent de quitter la zone, annonça Lisa.

- Capitaine, ils sont tous sur nous, enchaîna James.

- Il est temps de partir, ajouta Varo.

- Chloé n'attend pas, fais nous partir immédiate, ordonna Scott.


Soudainement, la profonde poussé d'énergie propulsa le Destinée plus vite que la lumière détruisant au passant des dizaines de drones situés dans la trajectoire.

Au même moment, à plusieurs centaines d'années lumières d'ici, Ellisa Wallace annonça à la passerelle d'enclencher le moteur hyperespace. L’Enterprise générant alors une fenêtre de l'hyperespace et disparut dans le sous-espace alors que les tirs et les cris se faisaient entendre dans les couloirs du vaisseau.

Bien des heures plus tard, le colonel Young réunit les deux Novusiens, Cadman, Greer, Scott, Eli, Rush et Camille Wray. Ce dernier venait d'apprendre de la bouche du docteur Park que l'Enterprise avait pu filé dans l'hyperespace ce qui rassura tout le monde.


- Eh bien, mademoiselle, monsieur, il semblerait que vous êtes bloqué avec nous le temps que l'on retrouve les vôtres.

- Je suis désolé, ajouta Greer, mais si je ne l'avais pas fait.

- Nous serions mort, termina l'enseigne Gorman.

- On ne vous reproche rien, répliqua Evans.

- Et qu'est-ce qu'il va advenir de nous ? Demanda Gorman.

- Il est évident que vous êtes les bienvenus et connaissant le colonel, il vous inclura volontiers dans la hiérarchie militaire du vaisseau.

- Pour une fois, je trouve que c'est une excellente idée, répondit Young. Vous avez des connaissances que nous n'avons pas, vous êtes déjà des militaires.

- Et on pourrait en apprendre plus sur Novus en plus, ajouta Eli.


Young lança ensuite un nouveau débat, celui des drones. Rush en conclut que les drones ont surement été développés par une race technologiquement avancé et peut être même toujours en vie actuellement. Ces arguments étaient étayés par la programmation révélé par Cadman , Eli et la nature très semblable des technologies qu'ils avaient pu rencontrer dans les deux galaxies.


- Donc vous voulez dire qu'on s'est mis en stase pendant trois ans pour échapper à un problème que l'on finit par rencontrer de nouveau ici, en conclut Greer.

- Cela implique quoi ? Demanda Young.

- Ça implique qu'il faut revoir notre stratégie, s'exclama Cadman.

- Le commandement planétaire va bientôt nous permettre d'avoir une tête de pont et de quoi régler le problème, exposa Camille.


Rush exaspéré ne manqua pas de rappeler à Camille Wray qu'elle n'avait rien compris. Quoiqu'ils fassent, ils seront confrontés à la menace des drones dans cette galaxie comme dans la précédente et probablement dans la suivante. Il ajouta qu'il était prêt à parier que l'espèce qui a créé les drones existait toujours et que c'était potentiellement un formidable ennemi. Pour lui, une race capable d'imposer une telle force sur plusieurs galaxies à la fois, ne pouvait être qu'un redoutable adversaire. Il fallait obligatoirement repenser leur manière d'anticiper la menace, renforcer leur défense mais également leur attaque. Cette bataille était probablement le prélude d’un conflit bien grand encore.

***************************************************************

Désolé pour cette publication bien tardive mais j'ai rencontré de nombreuses difficultés notamment dans la rédaction de se texte que j'ai du reprendre 4 fois pour que l'histoire est un véritable sens. Au delà de ça, j'ai déja bien avancé l'épisode suivant, avec un peu de chance vous aurez une publication en mars. Pour en revenir à l'épisode, il est évident qu'on entendra parler des Novusiens. Il reste 2 épisodes encore, le suivant offrira pas mal de révélation sur la mission du Destinée. Enfin, elle donnera des éléments supplémentaires.
Dernière modification par Spyce le 15 févr. 2016, 01:53, modifié 1 fois.
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Re: SG-U saison 3 : La galaxie de tous les dangers

Message non lu par XRW64 »

Bonjour/Bonsoir ,

Tout d'abord ; Bravo !
En un mot : Bravo . Bravo pour l'histoire que tu nous transmet. Tu nous as fait découvrir une nouvelle face de Stargate Universe. Tu nous fais vivre de ses émotions de fous !
Mais, je pense que tu devrais plus jouer avec les relations psychologiques des personnages ( Eli et sa Mère , Young et Rush ... )
Et le pire, c'est que tu écris depuis fin 2013 / début 2014 ! Et tu n'a pas abandonné comme certains !

Je peux juste de demander de continuer, car ton histoire est énorme !
Il ne faut pas prendre la peau de l'urs, avant d'avoir tué le poisson et pris le pot de miel !
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Message non lu par Spyce »

Bonjour. j'suis tombé sur ton message hier et j'ai été super touché.

Eh oui, je continue toujours bien que j'ai réduis énormément la cadence. D'ailleurs, je vais pas tarder à poster la suite. Les épisodes ne seront plus en 2 parties mais en 4 parties donc plus petit. Plusieurs lecteurs trouvaient que c'était trop lourd à lire d'un coup, réduire les posts devraient donc vous permettre un meilleur confort de lecture, je l'espère.

J'ai essayé de retranscrire l'environnement de SGU et je pense que je me suis pas trop loupé. Et je pense que mon adaptation de la série est plutôt apprécié.

Pour information, l'épisode suivant sera carrément un fil conducteur rouge dans laquelle je m'approprie SGU afin de la faire évoluer dans mon sens. Je parlais d'une saison 4 et 5, je pense plutôt faire qu'une seule saison 4 plus longue que la saison 3.

Merci encore pour ton commentaire, c'est très appréciable.
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Re: SG-U saison 3 : La galaxie de tous les dangers

Message non lu par XRW64 »

En espérant que c'est le "début" ( enfin on c'est compris ) d'une longue histoire :)
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Message non lu par Spyce »

Stargate Univers : saison 3[/font]

Episode 12 - Généalogie, première partie [/font]



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Dans un calme apparent, une décharge d’énergie perça soudainement les feuilles d’une forêt boisée. On pouvait entendre des cris demandant de courir plus vite sous couvert de quelques décharges de tirs à projectile. Les chaussures de ranger venaient écraser la flore de la planète, l’équipe humaine fuyait très clairement une menace hostile technologiquement avancé. Jamais une équipe d’exploration du Destinée n’avait eu l’occasion de tomber sur un monde habité, qui plus est, un monde extraterrestre non humain.

Chloé et Eli furent les premiers à sortir de la forêt, fuyant aussi vite qu’il pouvait. Volker n’était pas loin derrière, trébuchant sur le premier obstacle devant lui. Greer qui fit son apparition l’aidant à se relever.


- Je vous avais dis qu’il fallait se méfier, s’exclama Volker.

- C’est pas le moment, il faut regagner vite la porte des étoiles, répliqua Greer.

- On est d’accord.


Les deux hommes reprirent la course alors que le capitaine Scott prit position pour couvrir la fuite de ses coéquipiers. Une fois que l’équipe s’éloigna suffisamment, Greer s’arrêta et couvrit le capitaine afin que ce dernier puisse arrêter de tirer et venir les rejoindre. Chacun leur tour, Greer et Scott tirèrent sur leur poursuivant, un ennemi qu’on ne pouvait qu’entre apercevoir. Les tirs à énergie augmentèrent en intensité, trahissant l’augmentation importante des poursuivants.

Eli et Chloé arrivèrent devant la porte des étoiles, cette dernière hurlait à Eli de se dépêcher de l’activité.


- Oui, oui ça vient.


Il regarda immédiatement sa télécommande afin de faire apparaître les différentes coordonnées. Après avoir localisé celle du Destinée, il commença immédiatement à encoder les différents chevrons alors que l’anneau tourna à chaque progression. Volker essoufflé s’arrêta à côté d’Eli et demanda à la porte d’aller plus vite.


- Vous avez raison, ça la fera aller plus vite, s’amusa Eli.


C’est alors qu’une armée de plusieurs dizaines de créatures jailli de la forêt avec des lances courtes dans les mains. C’était clairement des êtres à la forme humanoïde, de longues jambes, de longs bras et une peau épaisse et jaunâtre couvert par ce qui s’apparenterait à des vêtements de cuirs.

Alors que le dernier chevron allait être activé, la porte ne répondit plus. L’interrogation fut de mise créant l’interrogation chez Eli. Scott et Greer arrivèrent aussitôt.


- Pourquoi vous n’avez pas encore ouvert la porte des étoiles, hurla Scott.

- Elle ne répond plus, répondit Eli.

- Pourquoi ça ? Demanda Greer visant derrière eux.

- L’équipe de Rush est sûrement entrain de l’utiliser, répondit Chloé.

- C’était bien le moment, ajouta Volker.

- Il faut attendre, répliqua Eli. Et on réenclenche la porte.

- Heu, les amis, ils sont là, dit alors Chloé apeuré.


Scott hurla à tous de se mettre à couvert, il y avait près d’eux un cratère ou une sorte de creux dans le sol. Tous s’engagèrent dans cette petite dépression tandis que Greer et Scott déchargèrent leurs armes sur l’ennemi qui gardait alors ses positions. Les deux militaires rappelèrent qu’il fallait vite trouver une solution car ils n’avaient presque plus de munition.

A des années lumières d’ici, les pas de Rush le conduisit dans la salle d’embarquement du Destinée. Sa mission avec le lieutenant James était enfin terminée. Young était là pour le l’accueillir.


- Alors bonne pêche ?

- Le sergent Greer devrait apprécier le geste, lança Rush levant un sac plastique hermétique avec des petits poissons dedans où il y en avait tout au plus une vingtaine.

- Pas de quoi faire un grand repas, répondit Young souriant.

- Attendez de les voir adulte, j’en ai vu qui faisait au moins 60 centimètres.

- Alors lieutenant, mission accompli ? Demanda Young à James.

- Affirmatif colonel, nous avons ramené des vivres, des échantillons de sol pour le docteur Morrison, de nouvelles graines pour le labo hydroponique et environ dix milles litres d’eau.

- Bien sur ça ne sera pas suffisant pour accroître de façon substantiel nos réserves en eau mais avec le retraitement des déchets, ça ne sera qu’un plus, répliqua Rush. Les bassins de Greer sont assez gourmand d’autant plus.


Young se retourna et demanda au caporal Barnes quand l’équipe du capitaine Scott allait les rejoindre. Cette dernière répondit qu’ils devaient reprendre contact au maximum dans une heure. Rush quitta la salle d’embarcation avec Young tandis que James supervisa le transfère des vivres avec le personnel militaire et civil situé autour d’elle. Le docteur Rush expliqua que la tension énergétique émanant de la planète venait de sa ionosphère, il n’y avait donc aucune présente de race technologiquement avancé sur la planète.

L’équipe du capitaine Scott maintenait ses positions, Scott ordonna à Eli d’enclencher une autre série de coordonnées, de là, ils utiliseraient cette nouvelle planète pour rejoindre le Destinée quand celui-ci serait de nouveau accessible. Le jeune homme commença à regarder différentes adresse quand l’une d’elle l’interpella.


- L’une des adresse apparaît en surbrillance, je sais pas pourquoi, hurla Eli.

- Peu importe, répliqua Greer. Prends-en une au hasard et fais-nous dégager de cet enfer.


Eli hésita quelques secondes quand soudainement il activa les coordonnées de cette étrange porte. Une force intérieure lui recommandait de le faire. C’était aussi tentant que dire à un enfant de ne pas faire une bêtise. Une fois les chevrons encodés, la porte s’ouvrit. Le capitaine Scott ordonna immédiatement de franchir le vortex.


- On devrait pas envoyer un Kino ? Demanda Chloé.

- On n’a pas le temps, partez, hurla Scott.


Greer et Scott se relevèrent et envoyèrent une salve de tirs plus intense permettant à Chloé, Eli et Volker de quitter leur position et de disparaître dans le vortex.


- On n’a pas le temps, ils arrivent, hurla Scott.


Les deux militaires fuirent leur position sous le feu ennemis jusqu’à disparaître totalement dans le vortex. C’est alors que l’armée extraterrestre apparut, elle qui trahissait jusque là, sa présence au travers de ses tirs. Les créatures, tout au plus deux bonne dizaines, s’arrêtèrent. Le premier d’entre eux, un peu plus imposant que les autres, reprenaient son souffle, l’arme au poing. L’air entrait et sortait par ses nasaux, son regard fixait la porte des étoiles, et son grognement ruisselait au travers de son imposante mâchoire avec des incisives qui descendaient et d’autres qui remontaient. Le tatouage tribal qu’il portait au visage était le signe distinctif de sa position dans la hiérarchie militaire. Il n’était pas du tout content.

Le lieutenant Scott et Greer sortirent brutalement du vortex comme s’ils en avaient été expulsé de force. Après avoir roulé sur plusieurs mètres, ils se relevèrent aider par Eli, Chloé et Volker. Quand ils reprirent leur esprit, ils découvrirent avec stupeur l’étrangeté du paysage. Il ne faisait pas nuit, mais pas tout à fait jour non plus, le ciel montrait une imposante nébuleuse blanchâtre parsemé d’étoile de toute taille. Certains semblaient démesurés. La surface de la planète était tapis d’un sable semblable à du plâtre, de nombreuses structures jonchaient la surface sans que l’on puisse déterminer avec exactitude s’il s’agissait de végétaux ou de minéraux.

Une petite vibration se fit entendre et la porte disparut comme si en quelques secondes, on l’avait effacé de la réalité. Chloé fit la réflexion évidente face à cet événement. Scott demanda à Eli où il avait bien pu les amener.


- J’ai encodé les coordonnées étranges, répondit-il.

- Il y a fallu, réprima Greer. Tu trouves un truc louche et tu sautes dessus.

- J’y suis pour rien, se défendit Eli. J’ai pris une décision.


Tandis que le petit groupe essayait de comprendre la disparition de la porte des étoiles, le docteur Volker regarda la voûte céleste pendant un long instant alors que le sergent le rappela à l’ordre, mais le scientifique ne répondit pas. Le capitaine l’appela à son tour plusieurs fois mais aucune réponse.


- Attendez les gars, finit-il par sortir. Il y a un truc étrange.

- Quoi docteur Volker, répondit Scott.


Le scientifique tendit le doigt vers le ciel et expliqua que la disposition des étoiles n’était pas possible. Il y avait des incohérences énormes dans leur organisation et leur taille apparente.


- Ce ciel est très beau, je vois pas ce qui cloche, ajouta sceptique Greer.

- Vous ne comprenez pas. Certaines étoiles sont trop grosses où trop près, des dispositions de système pareil n’a aucun sens, ce monde n’aurait jamais pu avoir cette stabilité.

- D’ailleurs c’est plus qu’étrange, dit Eli. Des tels amas d’étoiles auraient été détecté par nos instruments de navigation.

- Précisément, enchaîna Volker. On devrait avoir un ciel classique à l’instar des milliers de planètes que l’on a déjà vu. Là ce n’est pas le cas.

- Quoi c’est une illusion ? Supposa Chloé. Un effet d’optique. Un tableau que l’on aurait mis devant les yeux


C’est alors qu’un trou se forma non loin d’eux, perçant le tissu même de la réalité. L’endroit semblait d’un noir très obscur qu’on aurait même qualifié de parfait.

- ça c’est bizarre, lança Eli.

- On dirait un passage, comprit Scott.

- Pour aller où ? Demanda Chloé.

- Trouver des réponses, proposa Volker.

- Où tomber dans un piège, accusa Greer. On va pas entrer là dedans. Ça ressemble à un trou noir. Regardez ma lampe, elle n’éclaire rien du tout.

- Est-ce qu’on a le choix ? Questionna Chloé.

- Toi, tu découvres un truc pareil et tu veux t’engouffrer dedans, répondit Eli.

- Et tu proposes quoi ? On découvre un monde et la porte disparaît étrangement, aussi étrangement que ce trou est apparu. C’est pas une coïncidence


Le capitaine Scott estima qu’ils n’avaient pas trop le choix. La surface de la planète ne semblait guère hospitalière bien qu’aucun danger ne semblait se présager. La porte avait disparu, ils ne leurs restaient plus qu’à sauter dans l’inconnu. Scott expliqua que Chloé avait peut être raison, ce trou semblait être un passage destiné à leur attention. Greer, pour donner le pas, se dirigea vers l’anomalie et disparut. Les autres n’avaient plus vraiment le choix de le suivre. Bien que curieux, ils disparurent les uns derrière les autres de façon prudente.

Sur le Destinée, Young avançait dans les couloirs. Le caporal Barnes l’informa, par radio, que l’équipe d’exploration n’avait pas repris les communications dans les délais donnés.


- Activer la porte des étoiles caporal et tenez-moi informer.


Camille Wray interpella le colonel alors que sa conversation se terminait avec le caporal. Elle le questionna quant à la procédure entrepris pour que la Terre puisse entrer en contact avec le vaisseau.


- Le général O’Neill veut que toutes les conditions soient optimales pour la première connexion.

- Je croyais qu’il suffisait de faire les coordonnées.

- Apparemment, le colonel Carter et le docteur McKay ne sont pas d’accord. Nous devons opérer quelques réglages et réparations sur le vaisseau afin de facilité la connexion.

- Vous êtes sûr ?

- Vous me connaissez, je ne suis pas dû genre à comprendre grand-chose. Mais apparemment, l’explication se tient en une seule raison : La porte des étoiles du Destinée.

- Elle est différente de celle de la Voie Lactée.

- Précisément. Jusque-là nous pensions que la porte du Destinée était une première version et que celle de la Voie Lactée n’était qu’une version plus performante et plus récente. Mais les archives d’Atlantis ont tout chamboulé. La première version de porte des étoiles semble avoir été remis au placard, remplacé par celle que nous connaissons de la Voie Lactée.

- Et celle du Destinée ?

- C’est une version qui a évolué en parallèle de celle de la Voie Lactée, moins sophistiqué à cause des matériaux qui la compose mais tout aussi récente. Néanmoins, le Destinée dispose de l’appareillage compensant le défaut de la porte.

- Donc, il faut régler le vaisseau pour sécurisé d’avantage le monde d’où partira l’équipe terrienne.

- En tout cas, une fois que nos équipes auront terminé, un premier contingent avec à sa tête mon remplaçant débarquera avec des vivres et du matériel en vu de restaurer le vaisseau.


Camille posa sa main sur l’avant bras du colonel afin de connaître l’état psychologique du militaire face à cette situation qui verra son commandement remis à un autre.


- L’important pour moi c’est que notre équipage soit en sécurité. Si cette connexion assure la pérennité de cette mission, des hommes et des femmes à bord de ce vaisseau, ça me va.

- Et si les choses n’évoluent pas dans le bon sens.

- Je connais un scientifique qui se fera un plaisir de trouver une solution.

- Vous ne pensez pas à une mutinerie ?

- Bien sûr que non. En tout cas, toute mon histoire m’a mené à ce moment. Commander le vaisseau et me perdre dans l’inconnu de l’univers.

- On croirait entendre Rush.


Young esquissa un sourire avant de partir la laissant seul dans le couloir. Très vite, Young arriva en salle d’embarcation alors que la porte était active. Le caporal Barnes informa le colonel que l’équipe d’exploration ne répondait pas à leur appel.


- Envoyez un Kino, lança Young.

- C’est déjà fait, répondit Barnes. Je ne détecte pas leur présence. Il y a pire encore.

- C’est-à-dire ?

- Le Kino ne détecte pas de télécommande. On dirait qu’ils ont quitté la planète.


L’équipe d’exploration était dans un noir total se plaignant de ne jamais pouvoir s’en sortir. Eli était particulièrement agaçant, le jeune homme ne trouvant que cette simple solution pour maîtriser son stress. L’obscurité finit par laisser place à des images tout à fait folles. Le tissu de la réalité fit apparaître en quelques secondes une gigantesque cité avec des immeubles de verres et de métal fuyant dans les nuages, le sol était recouvert d’un matériau rocheux grisonnant et de nombreux arbres tout aussi gigantesque que magnifique embellissait la ville. Quelques machines volaient dans le ciel ne faisant aucun bruit, et des être humains avançaient paisiblement vivant leur vie avec une sérénité et un large sourire.


- On est où là ? Questionna Greer

- On est dans une ville, on dirait, répondit Volker.

- Ça on le voit bien docteur Volker, lança Scott. Mais on est où ?

- Je pense que c’est une illusion, suggéra Chloé.


C’est alors qu’une femme vêtu de vêtement léger et blanc traversa le corps de Greer.


- Je confirme. C’est une illusion, répondit-il.

- Pourquoi nous montrer ça ? Demanda Scott. Novus ?

- Aucune chance, répliqua Eli face au scepticisme de Scott. L’architecture nous est inconnu mais apparemment c’est une civilisation technologiquement, bien plus avancé qu’eux.

- Qu’est-ce qui te fait dire ça ?


Eli montra du doigt une place où se situait une porte des étoiles en activité. Cette dernière avait des traits similaires à celle de la Voie Lactée mais sa couleur d’un blanc immaculé la différenciait totalement. Le DHD devant était lui aussi bien différent. On y retrouvait les touches classiques mais un écran holographique se présentait au dessus affichant une carte de la galaxie.


- Ce sont des Anciens, déclara Chloé.

- La porte des étoiles est le fruit de leur technologie donc j’imagine que oui. Mais aucun rapport avec les Anciens de notre galaxie. L’architecture et le design de la porte ne concorde pas, constata Volker.

- Quoi ça serait une autre civilisation des Anciens ? Demanda Chloé.


C’est alors que Scott suggéra qu’il puisse s'agir d’une civilisation Ancienne installé très loin dans l’univers.


- Quoi ? Les Anciens auraient colonisé la Voie Lactée, lancé la mission du Destinée et finalement colonisé un monde très loin dans l’univers, expliqua Eli en rebondissant sur l’argumentation de Scott.


Volker avait quant à lui une autre idée. Selon lui, il s’agirait plutôt des Euros. Il rappela que les Alterans ont quitté la galaxie Origine pour fuir leur semblable mais également résoudre l’énigme du Destinée. L’étude du fond diffus cosmologique a créé une fracture dans leur civilisation. C’est ainsi que les Anciens et les Oris se sont séparés idéologiquement. Les Anciens ont voyagé des milliers d’années entre les galaxies espérant rejoindre l’origine de ce signal.


- C’est ce qui les a amené dans la Voie Lactée, ajouta Eli.

- C’est exact, répondit Volker. Après ils ont lancé la mission du Destinée afin d’éviter d’airer pendant un nombre d’année incertain. Mais à l’origine, les Altérans ont été créé par les Euros comme ce que les Oris et les Anciens ont pu faire avec notre espèce.

- Ca c’est une supposition, rétorqua Greer.

- Ça ne colle pas, interrompit Chloé. La clé des trésors infinis révélés par le docteur Jackson, nous a permis de comprendre que la porte des étoiles de l’Antarctique n’a pas été créé par les Anciens, il y a 50 millions d’années mais par les Euros. Les Anciens ont recréé cette technologie une fois arrivé dans la Voie Lactée, il y a 10 millions d’années.

- Alors où on est ? Et pourquoi on nous montre ça ? Demanda Scott.

Le flou était totale, l'équipe commença à avancer dans la rue où ils étaient. Ils avançaient tel des spectres dans une cité pleine de vie. Ils s'émerveillaient pour chaque chose qu'ils pouvaient voir. Ils avaient déjà côtoyés des technologies extraterrestres, voir même pour des aliens mais jamais ils n'avaient pu appréciés les splendeurs d'une civilisation avancées. La cité offrait un design artistique époustouflant voir même culotté. L'un des immeubles se présentaient comme une pyramide de verre inversé, d'autres disparaissaient dans les nuages. Pour Greer, il ne serait pas étonnant que certains immeubles puissent atteindre l'espace.


- Regardez, interloqua Chloé.


Elle désignait avec son doigt une place où la verdure et les plantes étaient particulièrement présents et au centre un obélisque assez sombre rappelant celui de la planète Eden.


****************************************************************

Comme je l'ai dis récemment, certains repprochent le côté trop long de mes publications. Afin de facilité votre lecture, et donc votre confort, je publierais maintenant en 4 parties. ça a l'avantage de permettre de multiplier le nombre de publication. Pour le moment, j'ai posé les bases de l'épisode, la seconde partie et la troisième sont déjà terminées, la quatrième est en-cours.

Je commence à poser mes petites bases personnelles et donc ma mythologie de l'histoire. Cette épisode donnera la direction que je souhaite prendre.
Dernière modification par Spyce le 31 mars 2016, 15:04, modifié 1 fois.
Très amicalement, Spyce.

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