Stargate Community : la grande destinée
Chapitre 1 : la fuite, seconde partie[/font]
Les anneaux les matérialisent dans une salle avec une seule porte d'accès. L'endroit est sombre, les lumières blanches offrent un éclairage des plus limités. Le colonel ne reconnaît pas les lieux et fait doucement remarquer qu'il n'a jamais rien vu de pareil même pas chez les Goa'ulds. Frédéric l'interroge sur ce qu'est un Goa'uld, le colonel leur demande :
- Vous avez déjà vu Wormhole X-Treme. Bah c'est pareil.
- Vous voulez dire la porte des étoiles, les aliens, les vaisseaux, réplique Christophe très intéressé.
- Vous êtes fans, dit Pears en souriant, puis reprenant son sérieux. Bon silence, on avance deux par deux. Toi le comptable avec moi. Vous deux, vous couvrez nos arrières.
Les quatre hommes parcourent le long couloir sombre, très austère. Christophe et le colonel Pears avancent prudemment, tandis que Frédéric et John avancent à pas de velours vérifiant qu'il n'y a personne.
- Ces couloirs me rappelle le Destinée, s'exclame Pears.
- Vous voulez parler de ce vaisseau ancien qui est à des milliards d'années lumières de la Terre, ajoute Christophe.
- Vous avez suivi la franchise vous, répond Pears.
- Alors, le programme porte des étoiles existe bel et bien, dit Frédéric. Vous lâchez des dossiers top secret sur les ondes pour rentabiliser vos projets secrets.
- Disons qu'un gus a pondu une série inspirée du programme et qu'on s'est servi de ça, pour habituer les gens à la réalité.
Les quatre hommes arrivent dans un couloir avec d'énormes baies vitrées donnant directement dans l'espace. A travers les vitres, on pouvait admirer le vide spatial avec ses multiples étoiles. En réalité, les anneaux de téléportation les avaient amenés sur une station spatiale en orbite autour d'une planète de type Terre. La station faisait plusieurs kilomètres carrés d'envergure, elle se présentait sous l'aspect d'un pavé rond plat d'une couleur grisâtre métallique. La vue nous permettait de voir un vaisseau spatial arrimé à la station. Ce dernier était de forme très allongé, sa taille était telle qu'on pouvait voir qu'une partie de la structure rendant difficile d'identifier l'origine du vaisseau. Pears, heureux de cette découverte, décide de rejoindre le vaisseau même s'il ne savait pas comment si rendre.
Le colonel Pears, accompagné de ses trois apprentis, se dirigent tant bien que mal vers le vaisseau inconnu. Ayant parcouru des centaines de mètres de couloirs sans avoir rencontré la moindre résistance, ils arrivent à un carrefour où se présente une grande porte. Malgré les nombreuses tentatives d'ouverture, le colonel n'arrive à rien et s'énerve en proférant des injures qu'il vaut mieux ne pas répéter. Christophe regarde attentivement la porte, se positionne au centre et attend. Cette dernière s'ouvre subitement. Les quatre hommes se mettent immédiatement sur leur garde, le colonel fait signe d'avancer. Ils sont apparemment rentrer dans le vaisseau, le design des murs a complètement changé, les couloirs sont plus clairs, la lumière plus vive. Le colonel fait signe que la passerelle est dans la direction qu'il indique. John, étonné de la familiarisation de Pears envers les lieux, le lui fait remarquer. Le militaire informe les garçons qu'il connaît l'origine de ce vaisseau et sait parfaitement ce qu'il fait. Après avoir parcouru plusieurs centaines de mètres dans des couloirs sombres et silencieux, ils arrivent devant une porte qui s'ouvre automatiquement.
Les voilà arrivés à la passerelle, une salle très spacieuse. L'environnement fait apparaître une gigantesque baie vitrée donnant une vue magnifique dans l'espace. Un siège est au centre de la pièce et tout autour des moniteurs. Pears pose sa main un peu partout et baragouine des mots incompréhensibles.
Ce dernier ne comprend pas, ses spécificités génétiques auraient du lui permettre d'activer au moins quelques systèmes. Face aux regards interrogatifs de ses nouvelles recrues, il explique qu'il a un gène spécifique permettant l'utilisation de cette technologie. Il ajoute que ce vaisseau appartient à la race des Anciens, une espèce humaine avancée qui serait à l'origine de l'humanité sur Terre et dans bien d'autres galaxies.
Une lueur apparaît du plafond, les quatre hommes pointent leurs armes dessus, on dirait une luciole verte. Christophe baisse son arme. La lumière fait le tour du colonel Pears, puis de John et enfin fait le tour de Christophe. L'étincelle inconnue stationne au-dessus de Christophe, puis subitement, dans un bruit très faible, la lueur disparaît et matérialise à la place, un petit objet. Cela ressemble à un bouton de pantalon, avec une lumière verte au centre. Le lieutenant colonel, très méfiant, demande de ne rien faire avant qu'il examine la chose. Lentement et malgré les protestations de Pears, Christophe saisit l'objet qui est alors en lévitation. Après l'avoir regardé dans tous les sens, le jeune homme voit des images dans sa tête et notamment son utilité et la manière de l'utiliser. Il pose alors l'objet sur son lob frontal. Un bruit électronique se fait entendre, l'objet s'est fixé. Christophe tombe à genoux, ses amis se précipitent sur lui. Le jeune homme les rassure, tout va bien. Tout à coup, tous les moniteurs s'activent, les lumières du vaisseau s'allument les unes après les autres, le vaisseau reprend vie. Au-dessus du siège principal, une image holographique apparaît présentant une sphère de couleur multicolore. Christophe s'exclame :
- Atlas.
- Vous allez bien, s'inquiète Pears pointant son arme en direction de l'entrée.
- Qu'est-ce que tu as dit ? Lui demande Frédéric inquiet pour son ami de lycée.
- Atlas, c'est le nom du vaisseau... Un vaisseau mère Lantien.... et oui je vais bien.
- Mais qu'est-ce que vous me racontez ? Demande le militaire ne comprenant pas ce qui se passe.
- C'est magnifique. Je ne pouvais pas espérer vivre ça un jour. C'est une interface neuronale. Je suis connecté directement avec le vaisseau. Je peux commander le vaisseau rien que par la pensée.
- Vous en êtes capable ? Demande Pears. Donnez-moi l'interface, je suis le plus qualifié pour cette mission.
- Le vaisseau m'a choisi. Je n'ai qu'à donner des ordres et il suivra. C'est une véritable intelligence qu'il y a tout autour de nous. Il ne peut y avoir qu'un seul commandant.
Malgré son scepticisme, Pears comprend qu'il n'a pas le choix, il demande si Christophe sera en mesure d'utiliser le vaisseau pour quitter le système. Ce dernier l’informe que malgré son manque de connaissances, le vaisseau n'aura qu'à obéir aux instructions et il s'exécutera. Pears difficilement convaincu, décide donc de repartir sur ses pas. Maintenant, il faut récupérer les captifs et fuir avec le vaisseau. Le plus étrange, c'est la non intervention de l'ennemi qui a pourtant rassemblé beaucoup de ressources pour les capturer. Les quatre hommes repartent dans l'autre direction et se redirigent très vite vers leur point de départ. Subitement, en pleine course, l'interface neuronale de Christophe émet un bip et une vibration. Son porteur réagit tout de suite, il appuie sur le bouton actif et voilà que se matérialise une oreillette, et une vitre holographique devant les yeux. Pears demande ce qu'est ce machin. Christophe l'informe que le vaisseau lui donne les moyens d'entendre très loin grâce à l'oreillette et de pouvoir voir à travers les murs grâce à de nombreuses applications.
- Évitez de me regarder avec. Je suis pudique, s'exclame Pears. Bon, je prends les anneaux, vous me couvrez.
Le colonel Pears empreinte les anneaux de transfert et revient parmi les otages. Le major Jeanet est heureuse de revoir son supérieur et comprend qu'il a trouvé un moyen de fuir. Elle lui explique que fuir avec tout le monde serait une entreprise délicate, elle en a donc profité pour armer deux hommes avec une arme lourde correspondant aux canons utilisés par les soldats et sept personnes avec des armes légères, armes également empruntées à l'ennemi. L'un des hommes disposant des armes lourdes était Guillaume qui portait habillement et fièrement l'arme, le second homme s'appelait Gwilherme qui était un ami d'enfance de Guillaume, un enfant de taille moyenne, avec peu de cheveux. Parmi les personnes ayant des armes légères, il y avait Damien, un homme très grand, mince, aux cheveux châtains, Noémie, Ophélie, une jeune femme pas très grande, très mince, cheveux mi-longs d'une trentaine d'années. Malgré les nombreuses questions du major, Pears n'avait qu'un objectif : sortir tout le monde de leur prison afin de fuir dans le vaisseau. Alors il prit la décision de laisser de côté les explications et de commencer l'évacuation. Il explique simplement que les garçons sont là-haut pour couvrir les arrières. Isabelle s'avance sur le militaire et demande que fait son fiancé. Il lui répond qu'il est monté en grade et que tout va bien.
- Bon. Je ne le dirais qu'une seule fois. Vous allez me suivre, deux de vos camarades et moi. Ceux qui ont des armes, vous vous positionnez sur les côtés du groupe. Je ne veux pas de bruit. Si vous avez besoin de crier, vous pouvez le faire....... mais en silence. Le premier qui ne respecte pas mes ordres, je le tue moi-même.... maintenant pressons.
Le major appréciait beaucoup son manque de tact surtout quand il s'agissait de sauver des gens. Elle désigna sept personnes afin de les placer dans la trajectoire des anneaux de transport qui s'activèrent dès que ces derniers furent placés en dessous. Arrivé dans la station, John se met en avant et fait signe de ne pas faire un bruit, il les fait avancer dans le couloir afin de libérer la place pour les nouveaux arrivants. Les anneaux de téléportation s'activent une nouvelle fois apportant un nouveau lot de prisonniers à secourir. La manœuvre se répétera ainsi plus d'une dizaine de fois. Le lieutenant colonel Pears et le major Jeanet sont téléportés avec les derniers captifs. A son arrivée, il ordonne à Frédéric et Christophe de rester en arrière afin de couvrir leurs arrières. Il prend la décision de donner la responsabilité à Christophe de signaler toute avance ennemie étant donné qu'il disposait d'instrument de détection avancée. Puis, Pears remonte le long du groupe d'humains où il rencontra Guillaume et Gwilherme. Il ordonne au premier d'aller en arrière et le second de le suivre. Puis, comme un seul homme, le groupe se met à avancer avec Pears à leur tête. Le groupe se met donc à avancer prudemment mais le groupe se déplace difficilement. Les membres du groupe restent calmes même si sur le visage de certains, on peut y lire la terreur.
C'est alors que Christophe se décide à rompre le silence informant tout le monde de l'arrivée des hostilités. Grâce à ses lunettes holographiques, ils pouvaient voir à travers les murs les soldats ennemis arriver. Une douzaine de soldats parcourent les nombreux couloirs, puis rejoignent le groupe de fuyard par l’arrière. Pears hurle donc de courir et surtout de rester debout. Christophe et Frédéric effectue un tir de barrage afin de limiter l'avancée ennemie. Le couloir est en arrondi offrant donc aux deux hommes la possibilité de se mettre à couvert. Le colonel Pears et John quant à eux courent toujours plus vite vers la vaisseau Ancien avec un groupe de personnes en proie à une panique grandissante. Arrivés au carrefour menant au vaisseau, ils sont accueillis par une douzaine de soldats tirant à vue. Le colonel Pears ordonne de reculer. Le major Jeanet fait la remarque qu'ils sont coincés des deux côtés. A l'arrière, Christophe et Frédéric sont rejoints par deux femmes armées de pistolets légers.
- On vient vous aider, s'écrit Noémie qui est très calme et surtout très déterminée.
- Restez bien sur les côtés les filles, rétorque Christophe. Isabelle reste bien collée à moi.
- On est coincé de l'autre côté, dit Isabelle. C'est chaud.
- Finalement, le Laser Game vous réussit, dit Frédéric cherchant à dédramatiser la situation. Vous tirez mieux !
- Euh, c'est une bonne idée, lance Christophe satisfait.
- Quoi ? S'exclame Isabelle.
- Ce n’est pas la mienne, répond Christophe. C'est la sienne.
Soudainement, une porte se ferme devant eux, les séparant ainsi des soldats ennemis. Le groupe est enfin protégé par l’arrière. Frédéric explique que maintenant, il faut être sûr que cette porte reste fermée et qu’il fallait absolument trouver une solution pour rejoindre le vaisseau. Christophe demande alors à Frédéric et aux filles de le suivre pour aider ceux qui luttent à l’avant. Tous s’avancent et rejoignent Pears. Le comptable informe Pears que le vaisseau est en mesure de fermer les portes. L'ennui c'est que l'ennemi bloque l'accès à l'entrée du vaisseau.
- Comment vous dites, vous les français, s'exclame Pears. On y va à l'arrache.
- J'aurais dit, on fonce dans le tas, réplique Frédéric. C'est une façon de voir.
- Bon, les enfants, dit Pears s'étant résolu à un assaut avec des novices. Tous ceux qui ont des armes lourdes se mettent en ligne et vous envoyez tout ce que vous avez.
- On risque d'avoir des pertes, lui explique Jeanet à voix basse.
Alors que Pears avait bien pris conscience des risques et ce que de sa décision allait générer, il se met en position. La situation désespérée l'obligeait à faire un sacrifice pour sauver le plus possible de civil quitte à en sacrifier quelques uns. C'est alors que John, Frédéric, Christophe, le colonel Pears, le major Jeanet, Guillaume et Gwilherme foncent dans le carrefour, se mettent à genoux en glissant tous ensembles et ouvrent le feu sur les soldats présents. Ces derniers n'ont pas le temps de réagir et sous l'impact des tirs, certains perdent leur arme des mains. Les tirs sont envoyés en rafale, le groupe d'humain à l'assaut sont aidés par ceux disposant d'armes légères qui se sont placés juste derrière eux afin de rester à couvert face aux éventuelles répliques ennemies. Devant cette attaque en force, et la surprise occasionnée, les soldats aliens n'arrivent pas à répliquer et reculent sous l'impact des tirs sur leur bouclier d'énergie individuel. Face à ce recul, le groupe se lève et avance tout en tirant. Les soldats se retrouvent dans le couloir principal du vaisseau. Alors qu'un second groupe de soldat ennemis arrivent par une autre issue, cette dernière est isolée grâce à la porte qui se ferme automatiquement. Le vaisseau connecté à la station pouvait voir les faits et gestes du groupe humain et avait compris qu'il devait les aider. La seule solution était la fermeture des portes afin d'isoler l'ennemi. Ces portes étaient infranchissables car à l'origine elles sont faites pour isoler chaque zone en cas de dépressurisation. Les détruire reviendrait à fragiliser la structure et mettre en péril la station.
Le groupe humain continue de tirer sur les soldats ennemis jusqu'à les faire reculer dans une salle du vaisseau Ancien. Une fois les soldats à l'intérieur, la porte se ferme automatiquement. Le colonel Pears s'exclame alors :
- Qu'il y reste.
- Le vaisseau va dépressuriser la salle, ils seront morts asphyxiés dans quelques minutes, explique Christophe.
- On ne connaît pas leur caractéristique, je ne sais pas combien de temps cela peut prendre, ajoute le major Jeanet. Ça peut prendre des heures.
- Et bien dans une salle sans oxygène, sans pression dans des conditions hostiles semblables au vide spatial, je doute qu'ils survivent longtemps, rétorque Christophe.
- Good ! Dit Pears. On arrête de parler et on me suit.
Pears et Jeanet viennent chercher le groupe d'humain resté dans la station, ces derniers étaient dans le couloir, isolés de tous. Pears leur ordonne de se presser et même si la situation semble en apparence aller en leur faveur, il faut se presser. En réalité, le militaire décide plutôt de jouer l'anticipation. Pour lui, une espèce capable de franchir les étoiles ne se laissera pas bloquer par une simple porte. La réalité était un fait, une fois dans le vaisseau, il pouvait s'isoler de l'ennemi et partir très loin. Le groupe est dirigé dans les couloirs du vaisseau jusqu'à la passerelle. Seul véritable lieu que l'équipage maitrise. La salle était assez grande pour accueillir tout le monde. Le colonel Pears, à son arrivée, ordonne de lui laisser le champ libre pour accéder aux consoles, le major Jeanet se met sur l'une des consoles proche du siège principal et elle explique :
- On est arrimé à une station spatiale. Je détecte un immense vaisseau. Je ne vois rien qui peut nous dégager de là.
- Vous le comptable, installez-vous sur le siège central et sortez-nous de là, dit Pears froidement et cherchant toutes les solutions possibles.
- Ils déploient des chasseurs, crie Jeanet. Je viens d'isoler le vaisseau de la station....... C'est le moment de partir.
- Qu'est-ce que vous attendez, hurle Pears attrapant le jeune homme par la chemise et le dirigeant vers le siège. Mettez votre cul sur ce siège.
Le jeune homme bousculé par les événements s'assoit dans le siège et ferme les yeux. Le siège se met alors à basculer en arrière. Il dit à voix haute :
- Désarrimage.
C'est alors que le vaisseau Ancien se déconnecte de la station, le pont connecté via le carrefour qu'ils venaient d'emprunter se replie dans la station, maintenant ils sont déconnectés de tout lien. Il devrait être tranquille, du moins en ce qui concerne l'abordage physique par des soldats.
- Activez les compensateurs inertiels et le bouclier, crie Jeanet. Vous savez comment faire ?
- Oui. J'active le bouclier et les absorbeurs inertiels, répète alors Christophe. Puis après un long silence, il ajoute : Propulsion conventionnelle pleine puissance.
Au moment où il énonce ces mots, le bouclier du vaisseau s'active, une gigantesque coquille d'énergie entoure le vaisseau. Les propulseurs s'activent et le vaisseau avance dans l'espace en pleine ligne droite. Des chasseurs monoplaces à l'allure irrégulière et à la couleur grise, attaquent le vaisseau avec leurs armes à plasma. Les tirs verdâtres percutent le bouclier du vaisseau Ancien qui commence à s'éloigner de la station. Les multiples attaques dévoilent un bouclier blanchâtre.
- On s'éloigne, dit Christophe.
- Allez, enclenchez l'hyper propulsion, dit Pears. Go Go Go.
- OK, répond Christophe calmement. Laissez-moi le temps.
Le vaisseau ancien s'éloigne de la station augmentant sa vitesse de façon exponentielle, les nombres chasseurs se positionnent autour du vaisseau tout en attaquant, faisant pleuvoir un nombre impressionnant de boules de plasma. Non loin de là, un gigantesque vaisseau se met dans la trajectoire de l’Atlas. Le vaisseau est gigantesque, il mesure plus de vingt kilomètres de long, sa structure est irrégulière, on dirait une cacahuète dans son écorce, sa surface est parsemée de cratères comme s'il s'agissait d'un astéroïde, mais malgré l'image naturelle qu'il dégage, on pouvait se rendre compte qu'il s'agit d'un effet de style, car la surface présente en réalité un matériau métallique inconnu d'une couleur grise très sombre révélant belle et bien une surface non naturelle. Le vaisseau, alors à distance optimale, matérialise de nombreux doubles canons sur tout un flanc de sa structure. Ces armes sont pointées en direction du vaisseau commandé par les humains.
- Vaisseau inconnu nous menaçant. On est à portée de tir, crie Jeanet. Ils font feux.
- Trajectoire calculée, dit Christophe.
- Allez on part, dit Pears voulant précipiter les choses. On se moque de l'endroit où nous allons. Entrez en hyperespace.
- On entre en hyperespace, répète Christophe.
Le vaisseau prend alors une forte accélération tout en se dirigeant très loin dans l'espace. On pouvait voir la planète où ils étaient prisonniers, une planète avec un important océan et un continent unique recouvert par un désert de sable. La station n'était quasiment plus visible, le vaisseau-mère ennemi, encore bien loin, continue son attaque tout comme les chasseurs qui essaient tant bien que mal à rattraper l'Atlas. C'est alors qu'un nuage blanchâtre est expulsé vers l'avant du vaisseau, le nuage de couleur violacée n'était pas très épais et permettait de voir ce qu'il y avait derrière, à savoir le ciel étoilé. Puis quelques secondes plus tard, l'Atlas prend une dernière accélération et disparaît alors dans le nuage. Le vaisseau est entré en hyperespace.
Le calme est revenu dans la passerelle, les tirs ne touchent plus le bouclier, le silence règne. Christophe est assis sur le siège de commandement, tout le monde regarde dans sa direction. Le jeune homme ayant sauvé tout le monde rouvre les yeux.
- Vous venez de sauver 83 personnes d'une mort certaine, s'écrit Pears. Souriez, on vous regarde.
- Moi ce qui m'étonne c'est qu'on s'en soit sorti, ajoute Jeanet. C'était trop facile.
- J'aime quand c'est facile, dit Pears. Tu penses qu'ils nous ont laissés nous enfuir ?
- Va savoir, répond le major Jeanet. En tout cas, ils ne vont pas en rester là.
Christophe se lève du siège qui se désactive alors. Puis, il avance en direction de la baie vitrée afin de regarder de plus près la vue. Il peut alors voir le vaisseau dans cet univers parallèle que l'on appelle le sub espace. On pouvait alors voir le vaisseau avancer dans un tunnel de matière et de lumière, la couleur bleue vive était particulièrement magnifique à regarder et tout à fait atypique pour quelqu'un qui voit ce spectacle pour la première fois. Christophe dit alors :
- On y est arrivé. Il dit à haute voix afin que le groupe l’entende. C'était plutôt sympa, on recommence.
Il se retourne alors et voit que tout le monde le regarde, sa blague n'avait pas l'air de plaire. Mais l'interrogation se lisait aussi sur leurs regards, comment Christophe, comptable de métier, avait pu réussir à se mesurer contre des aliens, participer au sauvetage de plus de quatre-vingt personnes et commander un vaisseau. Regardant tout le monde, le jeune homme ne sait plus où se mettre. Alors il dit la première chose qui lui arrive à l'esprit :
- Quoi ?
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Je vous souhaite une bonne lecture et merci d'avance pour vos critiques ou vos louanges, les deux ne me gênent pas. Prochain chapitre dans deux semaines. Le chapitre a été corrigé par thegatergod que je remercie encore une nouvelle fois. En attendant le synopsis du chapitre 2.
Chapitre 2 : Exploration : le retour sur Terre savérant plus long que prévu, l'équipage va se familiariser avec le vaisseau
Très amicalement, Spyce.
Fan Fiction : Stargate Community tome I : La grande destinée (Terminé)
Stargate Community tome II : Aboutissement (en pause)
Stargate Universe saison 3 : La galaxie de tous les dangers (Terminé)
Stargate Universe saison 4 : Convergence
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