Stargate Community : la grande destinée

Répondre
Rufus Shinra
Avatar de l’utilisateur
Lieutenant Général
Lieutenant Général
Messages : 2885
Inscrit : 20 févr. 2006, 07:24
Pays : Equestria
Lieu : Voir ci-dessous

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Rufus Shinra »

Dernier message de la page précédente :

CITATION (Spyce,Jeudi 06 Décembre 2012 09h11) J'avais oublié ton "anti script-fic", je ne trouve pas ce mode de narration particulièrement gênante, mais c'est vrai que certains auteurs pourraient opter pour y ajouter plus de description.

Shep12, celui-là, je m'en rappelle pas trop, mais c'est devenu une référence autant que le poney.

J'aime bien les louanges à condition que c'est mérité et constructif... Le genre, "j'adore ta fic, à quand la suite, ça me laisse sur ma fin. A mon sens, même si une fic est géniale, il y a toujours des détails à améliorer. En tout cas, il n'arrive pas une seule fois où en relisant l'un de mes paragraphes, je sois obligé de changer des mots ou ajouter des phrases. Résultat, je passe de 9 pages Word à 10, 11 voir 12 pages par chapitres.
Le style "script" n'est pas adapté pour un travail purement écrit, puisqu'il manque alors au récit tous les éléments circonstanciels qui sont habituellement présents dans une narration romancée ou de façon visuelle ou auditive dans un film ou une pièce de théâtre. Tout se base alors sur les dialogues et donc, à moins d'être extrêmement compétent dans leur écriture, le texte sera très probablement plus faible que son équivalent romanesque.
Effet Papillon :
Un avenir possible, moins sûr et plus complexe pour des galaxies porteuses d'un mélange explosif : vide de pouvoir, héritages vivants et ambitions multiples.
Tomes I et II terminés, Tome III en cours

scifi-fanseries.forumpro.fr
Membre du Club des Anciens et maître Ad Hoc de la mythologie stargatienne.
Spécialiste incontesté du déploiement inapproprié de poneys pastel.

Rangil : Les lois de la logique sont les fesses de tout le monde, Rufus.

Ne cliquez pas sur mon nom !
Blackeagle
Avatar de l'utilisateur

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Blackeagle »

Je vais maintenant détailler mon analyse quant au contenu. Le post risque d'être assez long, je m'en excuse d'avance (également si je reprends des points déjà énoncés).
CITATION C'est ainsi qu'ils l'ont décidé. Les Hostiliens, une espèce forte et grandiose peuplant des millions de mondes à travers les étoiles et les galaxies. Prospérant sur des planètes, des lunes, des astéroïdes et des stations spatiales, respectant leurs équilibres écologiques, affranchit de tout idéal politique, économie, social, une société où règne l'ordre, le respect, l'égalité et la solidarité.
Première chose qui me gêne : le nom. Autant j'apprécie l'idée (j'y viens dans une minute) de cette société autant je trouve que le nom manque d'un travail de fond. Tu as une multitude de noms possibles et inimaginables, sers-toi des milliers de cultures qui ont existé sur Terre à un moment donné (ou qui existent encore) pour trouver un nom qui correspond au profil de la civilisation donnée. Hostiliens, c'est trop simple.

affranchit de tout idéal politique, économique ou social, une société où règne l'ordre, le respect, l'égalité et la solidarité. (oui, quand je dis que je fais attention à la structure des phrases, c'est dans les moindres détails ;-) ). Par rapport au style de société, elle me fait penser fortement aux Ames du livre de Stephenie Meyer, à l'antique civilisation de La Nuit des Temps de Barjavel et encore à d'autres conceptions d'une glorieuse civilisation. Le problème est qu'une civilisation aussi glorieuse ne sera fondamentalement pas hostile. Dans une société où le respect, l'ordre et la solidarité sont des notions primaires alors il en est de même pour la vision de l'autre. C'est ce que je reproche (globalement) à ces approches scénaristiques. Une civilisation si glorieuse (et en SF, ça ne manque pas : Forerunners, Prothéens, Asari, Lantiens/Anciens,...) perd de son sens dès qu'est dépeinte une certaine forme d'hostilité. Bref, complexifie l'histoire de cette civilisation sinon quand tu aborderas certains noeuds scénaristiques la mettant en scène, tu perdras en cohérence. Et la cohérence prime sur le reste.

Et cela se produit quelques lignes plus loin :
CITATION Cette espèce a su repoussé les limites de la mort à des centaines de milliers d'années, ne souffrant d'aucune maladie, d'aucun handicape, d'aucune dégénérescence. Ce monde de paix doit son salut à une évolution constante de près de 500 millions d'années d'histoire et à son armée. Une armée privée partant en campagne par delà les galaxies pacifiant les mondes par des accords ou par des guerres efficaces.
Bref, attention aux contradictions : ou tu glorifies et tu galères pour la mise en scène ou tu respectes un certain réalisme. Mais en l'état, ce n'est pas bon.
CITATION Ces actes, que beaucoup considéreraient comme inhumain, est justifié par un profond désir de garantir la paix et l'intégrité de milliards d'hostiliens et de centaines d'espèces qui ont décidé de vivre dans la plus grande des paix. La charte militaire n'avait qu'un but, protégé l'empire Hostilien.
Répétitions "Paix"..."Paix", protection...

Ils ne sont pas humains, comment peuvent-ils en exprimer cette conception ?
CITATION Ces actions de destruction poussèrent les peuples non hostiliens à s'unir et à entrer en guerre. Ces actes apportaient toute la légitimité de ses actions à l'armée Hostilienne. À travers les âges, des alliances sont tombées, des peuples se sont éteint et d'autres ont capitulé. Il ne reste désaprésent qu'une seule alliance, appelé les 5 piliers
--> fautes corrigées.
CITATION Cette gigantesque fédération se situe dans un amas d'une centaine de galaxie près de l'une des frontières de l'empire Hostlien
Ils ont changés de noms au passage ? :P

BTW, une civilisation aussi disparate connaitra certainement des (et c'est visible de nos jours) changements et influences de cultures extérieurs. Il est (juste) impossible qu'elle ait gardé un tel lien avec la civilisation "mère". C'est inhérent au concept d'autonomie des colonies.
CITATION Ils se font appeler les Scientas peuple des étoiles, les Rontoniens peuple des airs, les Océaniens peuple des mers, les Forestiens peuple de la nature et les Sétoniens peuple de la diversité. Tous unis contre un ennemi qui refuse d'entendre raison.
Encore une fois : les noms. J'ai l'impression d'être dans Pokémon que dans de la SF. Et nouvelle contradiction : un peuple si ouvert, avec de profondes notions de respect et qui ne peut dialoguer avec d'autres civilisations ? Incohérent.
CITATION Dans une galaxie fort lointaine, dans un système quelconques, le spectacle est saisissant, l'espace sombre est dominé par un épais brouillard, un pilier de la création aux couleurs multiples
--> corrigé
CITATION les teintes rougeâtre et verdâtre de la nébuleuse nous rappellent à quel point nous ne sommes rien face à de telles merveilles
--> corrigé
CITATION Face à la beauté, c'est la guerre
-> Rupture de la structure : "Face à la beauté, la guerre...." passe mieux.
CITATION En orbite autour d'une planète noire recouverte par des cratères de feu visible depuis l'orbite, trois vaisseaux mesurant 20 km de long, à la cuirasse épaisse, métallique et bien sombre, à l’allure irrégulière, allongé et harmonieuse sont positionnés en triangle dans cet espace tridimensionnel. Leurs canons latéraux, de gigantesque machine à détruire, propulsant d'intenses boules de plasma vert visent une zone confinée par cette formation en triangle. En réalité, ils détruisent un vaisseau devenu, depuis quelques minutes, un amas de débris. On ne peut y voir que l'embrasement des flammes signe qu'il reste encore de l'oxygène à brûler, et des milliers de débris de métaux connus et inconnus. Ce système est inhabitable, ou du moins, ne l'est plus, encore une victime de la guerre céleste.
--> corrigé.
CITATION Un quatrième vaisseau, identique aux trois autres, domine la scène profitant de ce spectacle macabre mais tout autant magnifique de par ces jeux de lumière.
Tonalité = musique
En gras, c'est une contradiction. Le reste de la phrase a été corrigé.
CITATION La créature a (= verbe avoir) la forme humanoïde faisait au moins 2m50 de haut, sa combinaison vraisemblablement un uniforme militaire noir, laissait apparaître ses muscles au niveau des bras, des jambes et du torse, le tout dans une imposante corpulence
En gras : inutile. Une créature de 2m50 a forcément une corpulence imposante. Evite les répétitions implicites ou explicites.
CITATION Se désignant comme le colonel Fragnar, il informe, ce qui semble être son supérieur, que la bataille est terminée et que la menace est une nouvelle fois écartée.
Concept purement humain. Pour cela que quand on parle de grades chez les aliens (Covenants par exemple), on utilise des classes, le titre de Commandant, Arbiter, etc.
CITATION - Il y a toujours une menace, l'Univers est vaste et nous n'en connaissons qu'un fragment.
--> corrigé.
CITATION - Commandeur suprême, dit humblement le colonel Fragnar. Je ne vois aucune puissance capable de vaincre notre armée.
Cf. Ce que j'ai dit plus haut, bon pour le premier mais tu peux zapper pour Fragnar. Je l'ai dit, je suis très attentif à la cohérence militaire...
CITATION Leur détermination auront raison de notre supériorité, cite l'alien puis reprenant son souffle.
--> Corrigé.
CITATION - Une prophétie ? Une fable contée par des créatures faibles voulant nous moraliser. Est-ce seulement possible ?
Parce qu'une civilisation prônant le respect, la solidarité,... n'a pas de morale ? Cette phrase détruit tout.
CITATION - Des humains façonnés par la Science, des connaissances provenant d'un autre Univers.
Ils le sont tout autant. Cette phrase en perd donc de son sens. Quel autre Univers d'ailleurs ? A moins que tu ne parles d'un univers parallèle, nous vivons tous dans le même Univers, seules les galaxies changent.
CITATION - Est-ce que le combat est justifié si on en connaît le dénouement ? Demande Fragnar, puis sortant d'un long silence, il ajoute. Autant refuser l'affrontement.

- Refuser l'affrontement, c'est refuser d'exister, c'est refuser ce que nous sommes.
En gros, un peuple soi-disant glorieux mais en réalité une belle bande de connards (désolé mais c'est l'impression que cette phrase me donne à chaud). ^_^
CITATION - Les mondes humains sont nombreux, certains évolués et d'autres beaucoup moins. Leurs mondes s'étendent dans de nombreuses galaxies bien au-delà des mondes contrôlables ou abordables par notre empire ou nos armées.
--> Corrigé
CITATION - De quel monde s'agit-il ?

- Les peuples non-unifiés de ce monde (pas de virgule) la nomment Terre !
Par ailleurs non-sens, les peuples humains proviennent de plusieurs planètes, la Terre n'est de plus pas la plus évoluée (mais la plus dangereuse). Il n'y a donc pas de centre politique (phrase corrigée).


Bref, il y a du boulot. J'ai fait une très très grosse relecture (y'a encore des fautes), beaucoup de répétitions et des fautes de cohérence, non respect des normes.
Dernière modification par Blackeagle le 06 déc. 2012, 19:22, modifié 1 fois.
Spyce
Avatar de l’utilisateur
Major
Major
Messages : 663
Inscrit : 20 juil. 2012, 10:57
Pays : France
Lieu : La Terre

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Spyce »

Blackeagle, c'est ce qui s'appelle du contenu. Je t'en remercie par avance. Il est un peu tard pour moi ce soir pour que je procède aux corrections, mais j'apprécie grandement cet effort de travail et je dirais même pour l'intérêt que tu m'as porté. Je prendrais en compte tes remarques et corrections et corrigerais en temps voulu ce prologue probablement après avoir publier le chapitre 1 . J'ai l'impression que tu me fais une faveur avec tout ce travail fourni et ça me motive davantage encore pour m'améliorer.

Concernant les noms des civilisations, je ne les changerais pas, non car je les trouve parfait mais par nostalgie. En effet, cela fait depuis l'adolescence que j'écris dans mon coin des petits essais et ces noms sont plutôt un héritage de cette période. Je sais, que cela ne fait pas top, mais je dirais que c'est un choix. Concernant la cohérence des civilisations, je dirais que le prologue ne reflète pas ce que je souhaite faire ressortir de ces dernières...

Ensuite, je n'ai pas dis que les Hostiliens étaient une civilisation maléfique, ce n'est ni les Goa'ulds, ni les Wraiths...

Encore merci, j'apprécie grandement.
Très amicalement, Spyce.

Fan Fiction : Stargate Community tome I : La grande destinée (Terminé)
Stargate Community tome II : Aboutissement (en pause)
Stargate Universe saison 3 : La galaxie de tous les dangers (Terminé)
Stargate Universe saison 4 : Convergence

Mon blog : http://sg-fic.skyrock.com/
brian norris
Avatar de l’utilisateur
Champion 2015 des pronostics Ligue 1
Messages : 2892
Inscrit : 06 avr. 2010, 16:11
Pays : France
Lieu : L.A.

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par brian norris »

CITATION (Spyce,Vendredi 07 Décembre 2012 00h29) En effet, cela fait depuis l'adolescence que j'écris dans mon coin des petits essais et ces noms sont plutôt un héritage de cette période.
Bienvenue au club ^_^
Dernière modification par brian norris le 06 déc. 2012, 23:16, modifié 1 fois.
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
-Jep Gambardella, La Grande Bellezza
Rufus Shinra
Avatar de l’utilisateur
Lieutenant Général
Lieutenant Général
Messages : 2885
Inscrit : 20 févr. 2006, 07:24
Pays : Equestria
Lieu : Voir ci-dessous

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Rufus Shinra »

CITATION (brian norris,Jeudi 06 Décembre 2012 23h33)
CITATION (Spyce,Vendredi 07 Décembre 2012 00h29) En effet, cela fait depuis l'adolescence que j'écris dans mon coin des petits essais et ces noms sont plutôt un héritage de cette période.
Bienvenue au club ^_^
Same here!
Effet Papillon :
Un avenir possible, moins sûr et plus complexe pour des galaxies porteuses d'un mélange explosif : vide de pouvoir, héritages vivants et ambitions multiples.
Tomes I et II terminés, Tome III en cours

scifi-fanseries.forumpro.fr
Membre du Club des Anciens et maître Ad Hoc de la mythologie stargatienne.
Spécialiste incontesté du déploiement inapproprié de poneys pastel.

Rangil : Les lois de la logique sont les fesses de tout le monde, Rufus.

Ne cliquez pas sur mon nom !
Everett
Avatar de l'utilisateur
Champion des pronostics Euro 2016
Messages : 2551
Inscrit : 26 déc. 2008, 19:13
Pays : Hiigara

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Everett »

CITATION (Rufus Shinra,Vendredi 07 Décembre 2012 01h23)
CITATION (brian norris,Jeudi 06 Décembre 2012 23h33)
CITATION (Spyce,Vendredi 07 Décembre 2012 00h29) En effet, cela fait depuis l'adolescence que j'écris dans mon coin des petits essais et ces noms sont plutôt un héritage de cette période.
Bienvenue au club ^_^
Same here!
As am I ! (dixit Teal'c) :lol:
Spyce
Avatar de l’utilisateur
Major
Major
Messages : 663
Inscrit : 20 juil. 2012, 10:57
Pays : France
Lieu : La Terre

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Spyce »

CITATION (Everett,Vendredi 07 Décembre 2012 00h26)
CITATION (Rufus Shinra,Vendredi 07 Décembre 2012 01h23)
CITATION (brian norris,Jeudi 06 Décembre 2012 23h33)
CITATION (Spyce,Vendredi 07 Décembre 2012 00h29) En effet, cela fait depuis l'adolescence que j'écris dans mon coin des petits essais et ces noms sont plutôt un héritage de cette période.
Bienvenue au club ^_^
Same here!
As am I ! (dixit Teal'c) :lol:
En effet :D

Il faut se l'avouer, en général, on n'a pas des envies d'écritures du jour au lendemain et nous avons quelques petites détails qui ne s'expliquent pas par la raison (tel que des noms). Ma chérie m'a fais une allusion très perspicace. Elle m'a sorti que j'étais bipolaire.... Je regarde la définition et je me dis.... ah ouais quand même, ça fais peur.. j'en suis pas loin. Et je vois, également, que 2/3 des écrivains, des artistes, souffrent de bipolarisation.... que le bipolaire est créatif... et là, j'ai envie de dire.... et vous, vous sentez comment ? :P
Très amicalement, Spyce.

Fan Fiction : Stargate Community tome I : La grande destinée (Terminé)
Stargate Community tome II : Aboutissement (en pause)
Stargate Universe saison 3 : La galaxie de tous les dangers (Terminé)
Stargate Universe saison 4 : Convergence

Mon blog : http://sg-fic.skyrock.com/
Everett
Avatar de l'utilisateur
Champion des pronostics Euro 2016
Messages : 2551
Inscrit : 26 déc. 2008, 19:13
Pays : Hiigara

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Everett »

CITATION (Spyce,Vendredi 07 Décembre 2012 15h05)
CITATION (Everett,Vendredi 07 Décembre 2012 00h26)
CITATION (Rufus Shinra,Vendredi 07 Décembre 2012 01h23)
CITATION (brian norris,Jeudi 06 Décembre 2012 23h33)
CITATION (Spyce,Vendredi 07 Décembre 2012 00h29) En effet, cela fait depuis l'adolescence que j'écris dans mon coin des petits essais et ces noms sont plutôt un héritage de cette période.
Bienvenue au club ^_^
Same here!
As am I ! (dixit Teal'c) :lol:
En effet :D

Il faut se l'avouer, en général, on n'a pas des envies d'écritures du jour au lendemain et nous avons quelques petites détails qui ne s'expliquent pas par la raison (tel que des noms). Ma chérie m'a fais une allusion très perspicace. Elle m'a sorti que j'étais bipolaire.... Je regarde la définition et je me dis.... ah ouais quand même, ça fais peur.. j'en suis pas loin. Et je vois, également, que 2/3 des écrivains, des artistes, souffrent de bipolarisation.... que le bipolaire est créatif... et là, j'ai envie de dire.... et vous, vous sentez comment ? :P
En espérant que cela ne conduira pas à une rupture entre vous !! Car, cela peut tout à fait en être une cause.

C'est vrai que les écrivains traversent des périodes vagues, des moments où l'excitation est telle qu'il y a un épanouissement dans l'écriture, le processus créatif ; à l'inverse, il y a des moments creux où, en plus d'être procrastinate, on exprime une quasi absence de motivation limite une légère dépression.
brian norris
Avatar de l’utilisateur
Champion 2015 des pronostics Ligue 1
Messages : 2892
Inscrit : 06 avr. 2010, 16:11
Pays : France
Lieu : L.A.

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par brian norris »

Ça dépend. Au début, mon perso principal était vraiment une extrapolation de ma personne, ce qui le rendait peu crédible pour ce qu'il était censé être. Après, avec les conseils de mon bêta lecteur, j'ai fait prendre son envol au personnage. Depuis il ne me ressemble que dans la manière de pensée (à vrai dire j'ai le défaut de penser à travers mes personnages, j'ai encore du mal à les faire penser eux même).
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
-Jep Gambardella, La Grande Bellezza
Blackeagle
Avatar de l'utilisateur

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Blackeagle »

CITATION J'ai l'impression que tu me fais une faveur avec tout ce travail fourni et ça me motive davantage encore pour m'améliorer.
C'est clair que je fais rarement des relectures aussi poussées.
CITATION Concernant les noms des civilisations, je ne les changerais pas, non car je les trouve parfait mais par nostalgie. En effet, cela fait depuis l'adolescence que j'écris dans mon coin des petits essais et ces noms sont plutôt un héritage de cette période. Je sais, que cela ne fait pas top, mais je dirais que c'est un choix.
Je comprends et personnellement cette justification me "va". Maintenant, ce ne sera pas au goût de tous, sache-le.
CITATION Ensuite, je n'ai pas dis que les Hostiliens étaient une civilisation maléfique, ce n'est ni les Goa'ulds, ni les Wraiths...
Non, mais tu explique durant une bonne partie du prologue que c'est une race où respect, solidarité, et d'autres valeurs de sagesse priment (la rendant meilleure que les humains) et par après tu nous montres les travers de cette civilisation qui n'est donc finalement, sans être maléfique, une race on ne peut plus guerrière. C'est contradictoire.

En gros, tu as commis la même erreur que le staff pour les Anciens (peuple glorieux mais qui finalement se comporte pas réellement avec sagesse; les Forerunners dans Halo, les Asaris et Prothéens dans Mass Effect etc.). J'ai des milliers d'exemples.

Il faut éviter de tomber dans ces clichés ou alors si tu y tiens, trouver des parades cohérentes. ;)
CITATION C'est vrai que les écrivains traversent des périodes vagues, des moments où l'excitation est telle qu'il y a un épanouissement dans l'écriture, le processus créatif ; à l'inverse, il y a des moments creux où, en plus d'être procrastinate, on exprime une quasi absence de motivation limite une légère dépression.
Nous développeurs de jeux, on a pas ce problème. :P
Si ce n'est l'écriture, y'a le code, le level design,... L'épanouissement peut être constant mais ça demande énormément de travail.
Dernière modification par Blackeagle le 07 déc. 2012, 19:15, modifié 1 fois.
Spyce
Avatar de l’utilisateur
Major
Major
Messages : 663
Inscrit : 20 juil. 2012, 10:57
Pays : France
Lieu : La Terre

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Spyce »

Stargate Community : la grande destinée

Chapitre 1 : la fuite, première partie[/font]


Toutes interrogations se mêlent à une situation. En l’occurrence, c'est le trouble qui se mêle à l'obscurité, le tout dans une incompréhension des plus déconcertantes. Que se passe-t-il ? Il commence à ouvrir ses yeux bleus. La lumière des lieux, bien que faible, l'éblouit. Il se sent lourd, il a l'impression que ses bras et surtout ses jambes n'ont pas la force de le porter. Il est allongé au sol, le visage dans la poussière, lui retirant tout charme. L'endroit ne lui est pas familier et ses souvenirs sont très obscurs. En se mettant à genoux, il regarde autour de lui essayant de trouver un repère, une indication, un signe. Une fois debout, cette homme d’une trentaine d’années se frotte le visage, la poussière tombe de ses courts cheveux blonds, il frappe son jean et sa chemise noire. Voilà, il se redonne un peu de style puis se retourne. Il constate avec stupeur qu'il n'est pas seul, il y a des dizaines de corps gisant au sol, des femmes et des hommes inconscients amassés par paquet. L'endroit semble venir d'un autre temps, on dirait un temple de l'Antiquité grecque, avec des colonnes et de la pierre ocres comme unique matériau constituant l'édifice. L'endroit a l'air bien ancien, il n'y a aucunes portes de sortie, aucunes fenêtres, aucune échappatoire possible. La lumière est produite par des dizaines de feu suspendus sur un plafond de pierre. L'endroit est particulièrement calme et inquiétant. Le jeune homme, alors le seul réveillé, se précipite sur une jeune femme brune. Il la connaît et la prend dans ses bras. Son cœur bas, il est soulagé, il l'appelle par son prénom : Isabelle. Elle reste inconsciente, il lui embrasse plusieurs fois les joues afin de lui montrer qu'il est là, protecteur et attentionné. A côté, il regarde le visage d'un autre homme, très grand et athlétique, cheveux courts et châtains, il l'appelle : Guillaume. A l'appel de son nom, l'homme, dans un état de semi-réveille, se relève et regarde autour de lui cherchant la voix qui l'interpelle et enfin voit son ami avec sa copine dans ses bras. Guillaume s'exclame d'une voix très douce : Christophe ?


- Tu vas bien, lui répond Christophe d'un air inquiet.

- Je crois, dit Guillaume toujours dans l'incompréhension. On est où ?


Les deux hommes se connaissent et se rassurent. Après plusieurs minutes, d'autres personnes se réveillent, la salle change d'ambiance, le ton monte et l'inquiétude aussi. Christophe est toujours au sol, tenant Isabelle inconsciente. Un homme de type caucasien cheveux très courts et une femme à lunettes aux cheveux clairs s'avancent vers lui, il les reconnaît tout de suite, il s'agit de Noémie et John, un couple d’amis proches de lui. Ils viennent voir si tout va bien. Au loin, Guillaume parle à de nombreuses personnes, des amis qui eux aussi ont été capturés. Noémie s'empresse de prendre des nouvelles d'Isabelle, l'inquiétude des lieux et de voir la jeune femme à terre lui donnent une petite voix, ce qui est surprenant quand on sait que Noémie est une femme pleine d'humour et de joie de vivre. Christophe la rassure lui expliquant qu'elle n'est que juste endormie. Il explique que l'on est tous différents face aux traumatismes et que le métabolisme réagit différemment selon les personnes.


- Je ne sais pas où on est mais toute la bande est là, explique Noémie.

- Pas simplement, rétorque Christophe d'une voix assurée, j'en connais beaucoup. En plus de la bande, je reconnais quelques anciens camarades de classe ou de simples connaissances.

- Tu les connais tous ? Demande John de manière suspicieuse.

- Non, pas tous, répond Christophe, caressant le visage de sa dulcinée. Mais j'en connais pas mal.


Noémie essaie de comprendre la situation à voix haute, pour elle, cela n’a pas de sens. Pourquoi eux, qu’est-ce qu’ils ont de spécial. Elle essayait de se rappeler les dernières heures. Ces derniers souvenirs étaient d'être avec John devant la télé alors que les chaînes d'informations diffusaient un flash spécial montrant des appareils inconnus, probablement d'origine extraterrestre, sur différents points de la Terre. Les informations expliquaient que des gens étaient capturés par une méthode qui relevait de la science fiction : la téléportation. Christophe n'ayant pas de réponse à leur donner, ne pouvait que raconter ce qu'il avait vu. Pour lui, il était dans sa cour, Isabelle dans la maison quand soudain un objet est passé au-dessus de lui, il a vu une lumière et s'est ensuite réveillé ici. Ironiquement, John fait la remarque que le hasard a voulu qu'il fasse partie de la rafle.


Alors que tous les trois essaient de trouver une explication à tous ces événements, Isabelle se réveille. Christophe plonge son regard dans les beaux yeux bleus d'Isabelle et la rassure, les deux amoureux sont comme seuls au monde, rien n'a plus d'importance. Le moment de sérénité est interrompu par la jeune femme qui demande des explications. Christophe lui explique qu'ils sont dans un endroit inconnu et qu'il semblerait qu'ils sont les otages d'une puissance extraterrestre. Guillaume se rapproche du groupe et explique que toute la bande va bien. Ils ont tenté de trouver une issue mais pas une seule fenêtre, pas une seule porte n'était visible. C'est alors que Christophe remarque un cercle de métal sur le plafond. Il ne l'avait pas remarqué jusque-là, il montre l'objet inconnu à ses amis. Le jeune homme pariant que la seule issue possible soit ce cercle. Dubitatifs, ces amis ne savent pas quoi répondre mais ce cercle reste tout de même un mystère.


Pourtant c'est quelques minutes plus tard que le cercle va leur montrer son utilité. Comme par magie, des anneaux du même diamètre que le cercle de métal descendent, cinq anneaux superposés les uns sur les autres de couleur grise, semblant comme flotter. Une lumière bleue apparaît à l'intérieur, et un bruit sourd se fait attendre. Trois êtres, d'environ 1m90 apparaissent, ils se sont téléportés. Leur allure humanoïde laisse apparaître une peau verdâtre leur donnant des allures de zombies. Leur crâne rasé fait apparaître un petit objet métallique comme si ces êtres étaient mi-organique, mi-robot. Avec effroi, les captifs reculent, certains cris de la gente féminine se font entendre. Les trois créatures humanoïdes portent une combinaison semblable au cuir, cet uniforme résistant de par sa composition est très sobre niveau couleur. Ces créatures semblent très proches de l'humain mais semblent beaucoup plus agressives et évoluées. Ces dernières s'avancent d'une seule ligne. Les créatures tendent leurs bras, à l'intérieur de leurs mains montrant un objet rond et lumineux juxtaposé dans le creux de leurs mains. Christophe s'exclame de façon humoristique que ça sent l'Iron man. Une décharge, provenant de leurs mains, fait éjecter des dizaines de personnes en arrière, la panique empoisonne l'ambiance, plus personne ne sait quoi faire. L'un des aliens s'approche, demande le silence de sa voix roque et menaçante et déclare en français :


- Nous sommes ici pour une raison bien précise. Lorsqu'un de mes semblables se présente à vous, vous vous agenouilliez au fond de cette salle. Aucun écart n'est toléré sous peine de mettre fin à votre existence.


Puis les trois aliens disparaissent de la même manière qu'ils étaient apparus par les anneaux de transport. Personne ne parle, on n'entend des gémissements, dans cette peur omniprésente, l'atmosphère est lourde. Christophe se relève et aide Isabelle à se mettre debout, la jeune femme a très peur et la panique l’imprègne. Il la sert contre lui et la rassure lui glissant des mots doux dans le creux de l'oreille. Puis, il la prend par la main et se dirige vers le groupe de personnes avec qui Guillaume discutait. Christophe prend de leur nouvelle, le jeune homme est inquiet de l'état de santé mentale de ses proches amis. On lui fait remarquer qu'il est particulièrement calme.


- Je ne vois pas pourquoi je paniquerais. Les choses seraient pires. Et on n’a pas besoin de ça.

- Tu te rends compte de ce qui se passe, lui dit Sophie, une jeune femme pas très grande, cheveux bruns courts en tenue d'agent de sécurité.

- Pas vraiment. Mais ce qui est étonnant c'est qu'apparemment on est important, rétorque Christophe, oubliant le danger et intrigué par tant de mystère. Il semblerait qu'il est prévu quelque chose pour nous.

- Tu penses qu'ils ne nous feront pas de mal, dit Frédéric, un homme aux cheveux châtains, corps élancé en tenue de policier municipal. En tout cas, on va devoir filer droit.

- Surtout si on tient à la vie, ajoute Noémie.


Christophe ajoute qu'il connaît beaucoup de monde dans la salle. Il propose à Isabelle de rester avec le groupe pour qu'il puisse parler à tout le monde et tenter de les rassurer. Christophe n'avait jamais rien eu pour se démarquer, il avait plutôt connu le rabaissement
qu'autre chose, mais ces dernières années lui avaient permis de grandir et surtout de prendre confiance en lui. Pour lui, rien n'était plus important que la femme qu'il aimait et ses amis. Isabelle n'est pas d'accord et s'accroche désespérément à lui, il ne sait pas quoi faire, il la sert donc dans ses bras. Il lui parle calmement et lui explique que quelqu'un doit le faire et ce rôle le concerne car il savait ce qu'il faisait. Il lui conseille de rester près de ses amis, et surtout de rester derrière les garçons. Il s'éloigne puis se retourne et finit par dire :


- Et si les anneaux se réenclenchent, vous faites ce qu'ils ont dit. De préférence les gars, placez les filles derrière vous.


Malgré le désaccord d'Isabelle, Christophe s'éloigne du groupe en marchant tranquillement. A chaque pas, il retrouve une ou deux connaissances. La peur laissait place à la surprise, à des sourires, une main tendue, une embrassade, le jeune homme offrait un peu de gaieté, ou de réconfort. Au final, on pouvait s'interroger sur la question. Pourquoi tant de monde se connaissent ?


Après plus d'une heure, et alors que Christophe n'a toujours pas retrouvé sa bande d'amis, les anneaux de téléportation se réenclenchent. Cette fois-ci, six créatures se téléportent, rien ne les distingue les uns des autres, ils se ressemblent fortement tels des frères. Ils se positionnent en cercle, entourant l’arrivée des anneaux qui s'activent une nouvelle fois. Un septième personnage apparaît. La combinaison de celui-ci est rouge et il porte un casque de métal jaune. Sur son torse, on pouvait apercevoir les traits d'une créature, probablement une créature mythique. Les otages s'étaient reculés et mis à genoux comme on leur avait conseillé lors de leur dernier passage. Le septième alien donnait une impression de supériorité, il ne serait pas étonnant de penser qu'il s'agit du supérieur, d'un leader voire d'un dirigeant. Il s'avance et dit d'une voix lente et en français :


- Peuple de la Terre, vous êtes ici pour répondre à une énigme. Peu importe votre force, votre volonté, vous accomplirez ce pourquoi vous êtes ici. Toute résistance sera inutile, vous ne pourrez aller nulle part.


Alors que tous sont à l'écoute de l'extraterrestre menaçant, un homme s'approche. Cet homme de la quarantaine, cheveux bruns, allure musclée et élancée se tient fier entre les otages et les aliens, ces habits montrent qu'il s'agit clairement d'un militaire en tenue officielle, c’est un officier américain.


- Je suis le lieutenant colonel Pears de la planète Terre, je suis détaché à l'escadrille américaine de F-302. Et je tiens à vous dire que je n'apprécie pas du tout vos méthodes.


Au loin, une jeune femme blonde, elle aussi de l'armée américaine à en regarder ces vêtements, semble inquiète et lui chuchote en anglais d'arrêter ses bêtises. Le lieutenant colonel continue d'ajouter :


- On n'en connaît des comme vous. Et ils sont tous tombés.

- Je suis Commander lui répond l'alien, froid à toutes les remarques du militaire.

- C'est un nom, se moque Pears.


Le commander fait un geste de la tête comme donnant un ordre à ses soldats. L'un d'entre eux tend la main et attire la jeune femme jusqu'à lui comme si cette dernière avait été attirée par un aimant. Essoufflée comme si elle avait été prise d'une grande frayeur, elle ne réagit pas quand le monstre de l'espace la saisit par le cou, la soulève dans les airs et la projette au pied du commander. Étourdie à son atterrissage, elle lève les yeux vers cet imposant chef. Pears prit de peur, lui demande en anglais si elle va bien, la réponse fut immédiate :


- Tu ne pouvais pas la fermer, lui répond-t-elle également en anglais.


Alors que le public regarde la scène en silence, un des soldats tend la main vers les otages. Soudainement, une arme se matérialise autour de son bras, l'objet semblait se construire atome par atome pour enfin former ce qui s'apparente le plus à une mitraille dominée par un gros canon à la mensuration démesurée. Sans somation, une décharge d'énergie bleuâtre sort de la base du canon et vient percuter un homme qui explose comme s'il était fait de poussière. Le lieutenant colonel Pears se sentant responsable s'exclame qu'il se rend mais que surtout ils arrêtent de faire du mal aux otages. Le commander, d'une voix arrogante et complètement désintéressée lui répond :


- Peu importe vos dires. Chacun d'entre vous accomplirez la tâche qui lui ait due et disparaîtra aussi rapidement qu'il est apparu dans cet univers.


Pears ayant compris que discuter ne servait à rien et que de toute manière, il ne pouvait rien faire, laisse un des soldats l'approcher. Ce dernier le force à se mettre à genoux. Un canon est pointé sur sa tête, c'est également le cas pour le major Jeanet, la coéquipière de Pears. Le Commander ordonne également de viser la foule et de se préparer à tirer. Le leader s'exclama :


- Par votre faute, nous allons montrer plusieurs exemples. Nous avons besoin de vous et de votre ami mais tous les êtres présents ici non pas autant d'importance.

- Pourquoi les avoir capturés ? Demande Pears cherchant à comprendre la situation.

- Vous êtes là pour une raison spéciale comme bien d'autres, explique froidement le Commander. Les autres sont là pour vous motiver.


La réponse inspire le dégoût, et surtout montre à Pears qu'aucune négociation n'est possible ce qui arrange le militaire, car la négociation n'est pas son fort. Les soldats extraterrestres visent la foule, pointant particulièrement les amis de Christophe. Ce dernier, positionné plus loin, regarde la scène impuissant. Les nombreux spectateurs se sont levés et ont reculé au fond de la pièce. Christophe regarde ses amis, des images défilent dans sa tête et la peur de voir ses proches mourir lui est insupportable, il est pétrifié sur place. La douleur le saisit et remplit son cœur, il ferme les yeux. Tout semblait comme avancer très lentement. Après s'être repassé un nombre incalculable de fois la scène de leur mort, une petite voix dans sa tête lui parle, lui demandant de réagir. Son esprit était submergé de pensée peu plaisantes, des scènes de guerre, de bataille, d'échange de coup de feu défilant à tout allure dans son esprit et surtout dans son imagination. C’est alors que s’installe une conversation dans sa tête avec lui-même :


- Qu’as-tu l’intention de faire ? Pourras-tu supporter leur disparition ?

- Bien sûr que non. Mais je ne peux rien faire. Je n’en ai pas la force.

- En es-tu vraiment sûr ? Tu sais qui tu es ? Tu sais ce que tu es capable de faire. Pourquoi rester cacher derrière un personnage que tu n’es pas ?

- Je n’en ai pas la force.

- Tu en as la force au contraire, tu le sais. Il est tant de t’affranchir de cette frontière que tu t’es constituée.


Christophe regarde ses amis avec attention, il concentre ensuite son regard sur les soldats et regarde une dernière fois sa chérie. Sa conversation intérieure fait monter une rage qu'il n'arrive pas à contrôler. Cette voix n’arrête pas de lui dire : « Agis, ils vont mourir. Fais quelque chose ». Par le passé, il avait toujours fui les conflits par peur. Devait-il faire quelque chose. Sa respiration s’intensifie, son regard devient subitement plus grave, il fixe l'alien visant ces amis. Que pouvait-il faire ? Ces êtres semblent très forts et surtout supérieurs en tous points. Il regarde la créature de haut en bas ce qui lui fait remarquer que ce dernier dispose d'un objet à la taille. Son regard devient de plus en plus grave, on sentait la colère monter, son esprit ne pouvait plus contenir cette rage alimentée par la peur de perdre ce qu'il aimait. Sa voix intérieure lui dit qu'il était temps, qu'il fallait faire abstraction de ses craintes, d’avancer. Et là, il perd toute raison, le temps semble comme s'accélérer, il perd tout contrôle.


Il se met alors à courir aussi vite qu'il le peut en se dirigeant vers le soldat menaçant ses amis. Tout le monde tourne la tête et assiste abasourdi à la scène. Isabelle n'arrive même pas à décrocher un mot tellement la surprise est grande. Et d'un saut en extension, Christophe touche l'alien par un coup de pied en hauteur, frappant le bras de la créature et tombe par terre. L'alien a juste bougé d'un mètre le temps de retrouver son équilibre. Le jeune homme ayant atterri, glisse vers l'extraterrestre, dégageant un petit nuage de poussière et saisit l'objet à sa taille. Il appuie sur le seul bouton que l'objet semblait faire apparaître. C'est alors qu'une lame se matérialise atome par atome pour former, à ce qui s'apparente à un katana. Le jeune homme, n'étant pas surpris par ce qu'il avait dans les mains, frappe de toutes ses forces contre les chevilles de l'alien avec sa nouvelle arme. Ce dernier se retrouve amputer des pieds et tombe à terre. Ne lui suffisant pas, le jeune humain enfonce le katana au niveau du cœur, ou du moins où il pensait que le cœur se trouvait. Les cris de l'alien font place au silence. Les autres extraterrestres regardent la scène surpris et incapables d'agir rapidement. Ne perdant pas de temps, Christophe saisit l'arme à feu de sa victime et vise un second alien qui tenait en joue le colonel Pears. L'alien prend une décharge et se retrouve propulsé en arrière, le corps inerte et fumant, et meurt. Le colonel Pears, faisant fonctionner son instinct de survie et surtout misant sur sa formation de commando, se saisit de l'arme de l'alien tué et tire sur le commander. Le tir est stoppé net par un bouclier d'énergie. Le colonel Pears ne peut s’empêcher de sortir une grossièreté. Le major Jeanet décide donc de déséquilibrer le commander en lui donnant un coup de pied dans les jambes, mais la tentative est stoppée, c'était comme si elle avait frappé dans un poteau de pierre. Ce dernier l'attrape par le cou et la lance sur plusieurs mètres. La jeune femme atterrit et essaie de reprendre tant bien que mal son souffle.


Le lieutenant colonel Pears s'avance sous les tirs ennemis en direction de sa subordonnée et se jette sur elle. Il lui demande si elle va bien. Pendant ce temps, Christophe continue ses tirs en direction des soldats détournant ainsi l'attention. Après avoir éliminé les deux premiers, il en élimine deux de plus. Mais la chance tourne et les deux derniers soldats activent leur bouclier individuel rendant l'assaut surprise inutile. L’issue semble fatale. Mais n'écoutant que son courage ou plutôt emprunt à une folie des plus déconcertantes, il active une nouvelle fois le Katana et décide d'affronter le commander tout en essuyant les tirs des deux derniers soldats.


Chose étonnante, le commander décide d'accepter le combat ce qui permet au terrien de ne plus subir les attaques des soldats. Après avoir échangé quelques passes, le commander confirme que Christophe a un bon niveau, mais qu'il n'était pas assez fort pour le vaincre car son espèce est trop faible. Le jeune homme redouble d'efforts cherchant à faire mentir l'alien arrogant. Il enchaîne sur une série de passes aussi soutenues que rapides, et continue successivement avec des attaques sur les flancs droit et gauche tout en tournant autour de lui. Le niveau de Christophe s'explique notamment par de nombreuses heures d’entraînements avec un professionnel mais également de ses multiples entraînements quotidiens. L’entraînement lui avait appris la patience, mais surtout qu'il ne fallait pas porter son coup trop fort afin de ne pas être déséquilibré.


Alors que Christophe joue les Highlander avec le commander, Pears et Jeanet essayent tant mien que mal de tuer les deux derniers soldats. Le major Jeanet reste surprise que des renforts ne soient pas encore arrivés. Tous deux, armés de canons empruntés à l’ennemi, concentrent leurs tirs sur l'un des soldats, et le tout sous les regards des dizaines d'otages. Les nombreux tirs de réplique de l’ennemi n'atteignent pas leur cible, étant donné que les soldats humains n'arrêtent pas de bouger. Le colonel Pears se décide à un corps à corps avec l'un des deux soldats, tandis que le major Jeanet continue de tirer sur l'autre alien sans résultat. Les impacts puissants du canon sont d'une telle violence que le soldat ennemi n'arrive pas à avancer. Ce dernier ne tire plus et semble s'amuser de recevoir des impacts.


Le colonel Pears n'arrive pas du tout à maîtriser son adversaire qui s'empresse à chaque instant de lui donner des coups ou de le projeter dans les airs. Autant dire que Pears n'est pas à la hauteur. Le soldat probablement déçu de ne pas avoir un adversaire à la hauteur, décide d'en finir assez vite. Alors que l'alien est sur le point d'écraser la tête du colonel, deux tirs à énergie viennent le percuter. L'impact est si fort que ce dernier recule. John et Frédéric, tous deux des amis proches de Christophe, avaient pris leur courage à bras le corps en ramassant des canons portables afin d'aider les soldats américains. Ils continuent de tirer en rafale, Pears ramasse l'arme qu'il avait laissée à terre et accompagne John et Frédéric dans leur exécution. Après des dizaines de tirs échangés, le bouclier ennemi se désactive et l'alien meurt dans un dernier impact. A plusieurs dizaines de mètres, le major Jeanet et le dernier soldat s'échangent des tirs. Ce dernier ne s'amusait plus de recevoir des tirs et avait donc décidé de reprendre les armes. John, Frédéric et le colonel Pears se mettent donc à tirer à leur tour. Le soldat submergé et attaqué de toute part, perd très vite son bouclier et finit par mourir.


Christophe lui continue sa lutte, il sait très bien que ses amis peuvent l'aider mais demande de ne rien faire. Malgré leur insistance, il leur dit qu'il peut le faire et qu'il va le bouffer. Le commander commence donc à comprendre que Christophe veut un combat à la loyale et surtout qu'il décide de combattre avec honneur ce qui n'était pas sans lui déplaire. Les échanges deviennent donc plus musclés, le jeune homme doit parer les coups forts et intenses de son adversaire, chaque coup était pour lui comme une grande épreuve qu'il parvenait à remporter de justesse. Après un nombre important d'échanges, le commander frappe au visage Christophe, qui est propulsé dans les airs à plusieurs mètres. L'alien avance, s'apprêtant à achever cet humain un peu trop confiant. C'est alors que des tirs en rafale venant des amis de Christophe se font sentir. Le commander se retourne, ne montrant aucune faiblesse, et ne réagissant que part à signe de mécontentement parfaitement lisible sur son visage.


Pendant ce temps, Christophe se relève, ramasse le Katana, l'active et annonce qu'il n'a pas encore perdu. L'alien se retourne et voit un être humain décidé, il sourit. Les tirs cessent à cause du risque de toucher Christophe qui attaque de nouveau. Le combat reprend. L'humain avait repris des forces, c'était comme si un nouveau guerrier était né. Christophe et le commander reprirent leur échange. Mais la supériorité de l'extraterrestre était là, il fallait se faire une raison. L’alien décide d'en finir rapidement, il pare donc la dernière attaque et d'un grand coup sec, éloigne le Katana de Christophe sur l'extérieur et dirige son arme droit vers la tête de Christophe, par son côté gauche. Alors que la lame se rapproche rapidement du cou du jeune homme, ce dernier dans un retournement de situation, passe son katana derrière lui et parvint in-extremis à parer l'attaque. Les deux lames frottent l'une contre l'autre. Avec sa main gauche, Christophe saisit l'avant bras du commander. Il est rouge comme exténué, et essaie de tenir le mieux qu'il peut face à cette créature bien plus forte que lui. La pression exercée sur son bras augmentait, son rythme cardiaque s'accélérait et l'envie de survie se faisait toujours plus forte. En somme, il rassemble ses dernières forces à l'instar de ces athlètes de haut niveau capables de faire appel à des réserves d'énergie insoupçonnées, poussant l'être humain à devenir quasiment des surhommes. Et là, surprise totale. Christophe désactive son arme et la lame disparaît. Au même moment, il se penche et lâche le bras du commander, le katana de ce dernier continue dans sa lancée initiale, frôlant de près le dessus de la tête de Christophe. Celui-ci réactive son arme, et alors que la lame se matérialise de nouveau, il coupe en diagonale l'extraterrestre partant du bas vers le haut. Dans une giclée de sang, l'extraterrestre tombe à terre, coupé en deux. Le jeune homme a réussi son combat. Il se penche sur le corps, ramasse le katana de son adversaire et son arme à feu, se relève et se tourne vers ses amis. Il est essoufflé et ne put décrocher que trois mots :


- On y va.

- Eh oh, doucement, on est pas dans un film, attaque Pears. Il faut réfléchir soigneusement avant d'attaquer.


Le major Jeanet propose de fuir par les anneaux de transport mais la manœuvre est difficile avec plus de quatre-vingt personnes. Pears voulant se montrer rassurant, propose de mener un groupe en repérage. Il propose immédiatement à John et Frédéric de le suivre. Il en profite pour connaître leur profession. John était policier de la route, et plus précisément motard. Quant à Frédéric, il est policier municipal, anciennement gendarme, et avait décidé de changer d'affectation pour des questions financières. Puis Pears s'adresse à Christophe qui lui répond qu'il est comptable. Pears, étonné, sort une petite boutade puis passe à autre chose. Le major Jeanet ramasse un bracelet présent sur la main du commander et s'approche de son supérieur pour lui dire :


- Ils ressemblent aux aliens décrits par Sheppard dans cette autre réalité.

- Tu as raison, répond Pears. On en informera le Centre de commande quand nous rentrerons.

- Ce bracelet commande les anneaux, explique Jeanet présentant l'objet.


Le militaire prend l'objet et ordonne au major de rester sur place puis il invite John, Frédéric et Christophe à le suivre. Ces derniers le rejoignent sous le cercle, le colonel leur demande de prendre position et d'être prêt à tirer si la situation l'exigeait. Pears active les anneaux et tous se retrouvent téléportés.


*******************************************************************

Cette première partie a été corrigée par thegatergod hier. Je l'en remercie grandement. Cette première partie nous permet de nous mettre en bouche avec de nouveaux personnes, même s'il paraît irréaliste qu'un comptable puisse faire preuve d'un tel héroïsme, on s'apercevra bien plus tard que les choses ne paraissent jamais être tel qu'on le pense.
Dernière modification par Spyce le 20 déc. 2013, 11:05, modifié 1 fois.
Très amicalement, Spyce.

Fan Fiction : Stargate Community tome I : La grande destinée (Terminé)
Stargate Community tome II : Aboutissement (en pause)
Stargate Universe saison 3 : La galaxie de tous les dangers (Terminé)
Stargate Universe saison 4 : Convergence

Mon blog : http://sg-fic.skyrock.com/
Spyce
Avatar de l’utilisateur
Major
Major
Messages : 663
Inscrit : 20 juil. 2012, 10:57
Pays : France
Lieu : La Terre

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Spyce »

Stargate Community : la grande destinée

Chapitre 1 : la fuite, seconde partie[/font]


Les anneaux les matérialisent dans une salle avec une seule porte d'accès. L'endroit est sombre, les lumières blanches offrent un éclairage des plus limités. Le colonel ne reconnaît pas les lieux et fait doucement remarquer qu'il n'a jamais rien vu de pareil même pas chez les Goa'ulds. Frédéric l'interroge sur ce qu'est un Goa'uld, le colonel leur demande :


- Vous avez déjà vu Wormhole X-Treme. Bah c'est pareil.

- Vous voulez dire la porte des étoiles, les aliens, les vaisseaux, réplique Christophe très intéressé.

- Vous êtes fans, dit Pears en souriant, puis reprenant son sérieux. Bon silence, on avance deux par deux. Toi le comptable avec moi. Vous deux, vous couvrez nos arrières.


Les quatre hommes parcourent le long couloir sombre, très austère. Christophe et le colonel Pears avancent prudemment, tandis que Frédéric et John avancent à pas de velours vérifiant qu'il n'y a personne.


- Ces couloirs me rappelle le Destinée, s'exclame Pears.

- Vous voulez parler de ce vaisseau ancien qui est à des milliards d'années lumières de la Terre, ajoute Christophe.

- Vous avez suivi la franchise vous, répond Pears.

- Alors, le programme porte des étoiles existe bel et bien, dit Frédéric. Vous lâchez des dossiers top secret sur les ondes pour rentabiliser vos projets secrets.

- Disons qu'un gus a pondu une série inspirée du programme et qu'on s'est servi de ça, pour habituer les gens à la réalité.


Les quatre hommes arrivent dans un couloir avec d'énormes baies vitrées donnant directement dans l'espace. A travers les vitres, on pouvait admirer le vide spatial avec ses multiples étoiles. En réalité, les anneaux de téléportation les avaient amenés sur une station spatiale en orbite autour d'une planète de type Terre. La station faisait plusieurs kilomètres carrés d'envergure, elle se présentait sous l'aspect d'un pavé rond plat d'une couleur grisâtre métallique. La vue nous permettait de voir un vaisseau spatial arrimé à la station. Ce dernier était de forme très allongé, sa taille était telle qu'on pouvait voir qu'une partie de la structure rendant difficile d'identifier l'origine du vaisseau. Pears, heureux de cette découverte, décide de rejoindre le vaisseau même s'il ne savait pas comment si rendre.


Le colonel Pears, accompagné de ses trois apprentis, se dirigent tant bien que mal vers le vaisseau inconnu. Ayant parcouru des centaines de mètres de couloirs sans avoir rencontré la moindre résistance, ils arrivent à un carrefour où se présente une grande porte. Malgré les nombreuses tentatives d'ouverture, le colonel n'arrive à rien et s'énerve en proférant des injures qu'il vaut mieux ne pas répéter. Christophe regarde attentivement la porte, se positionne au centre et attend. Cette dernière s'ouvre subitement. Les quatre hommes se mettent immédiatement sur leur garde, le colonel fait signe d'avancer. Ils sont apparemment rentrer dans le vaisseau, le design des murs a complètement changé, les couloirs sont plus clairs, la lumière plus vive. Le colonel fait signe que la passerelle est dans la direction qu'il indique. John, étonné de la familiarisation de Pears envers les lieux, le lui fait remarquer. Le militaire informe les garçons qu'il connaît l'origine de ce vaisseau et sait parfaitement ce qu'il fait. Après avoir parcouru plusieurs centaines de mètres dans des couloirs sombres et silencieux, ils arrivent devant une porte qui s'ouvre automatiquement.


Les voilà arrivés à la passerelle, une salle très spacieuse. L'environnement fait apparaître une gigantesque baie vitrée donnant une vue magnifique dans l'espace. Un siège est au centre de la pièce et tout autour des moniteurs. Pears pose sa main un peu partout et baragouine des mots incompréhensibles.

Ce dernier ne comprend pas, ses spécificités génétiques auraient du lui permettre d'activer au moins quelques systèmes. Face aux regards interrogatifs de ses nouvelles recrues, il explique qu'il a un gène spécifique permettant l'utilisation de cette technologie. Il ajoute que ce vaisseau appartient à la race des Anciens, une espèce humaine avancée qui serait à l'origine de l'humanité sur Terre et dans bien d'autres galaxies.


Une lueur apparaît du plafond, les quatre hommes pointent leurs armes dessus, on dirait une luciole verte. Christophe baisse son arme. La lumière fait le tour du colonel Pears, puis de John et enfin fait le tour de Christophe. L'étincelle inconnue stationne au-dessus de Christophe, puis subitement, dans un bruit très faible, la lueur disparaît et matérialise à la place, un petit objet. Cela ressemble à un bouton de pantalon, avec une lumière verte au centre. Le lieutenant colonel, très méfiant, demande de ne rien faire avant qu'il examine la chose. Lentement et malgré les protestations de Pears, Christophe saisit l'objet qui est alors en lévitation. Après l'avoir regardé dans tous les sens, le jeune homme voit des images dans sa tête et notamment son utilité et la manière de l'utiliser. Il pose alors l'objet sur son lob frontal. Un bruit électronique se fait entendre, l'objet s'est fixé. Christophe tombe à genoux, ses amis se précipitent sur lui. Le jeune homme les rassure, tout va bien. Tout à coup, tous les moniteurs s'activent, les lumières du vaisseau s'allument les unes après les autres, le vaisseau reprend vie. Au-dessus du siège principal, une image holographique apparaît présentant une sphère de couleur multicolore. Christophe s'exclame :


- Atlas.

- Vous allez bien, s'inquiète Pears pointant son arme en direction de l'entrée.

- Qu'est-ce que tu as dit ? Lui demande Frédéric inquiet pour son ami de lycée.

- Atlas, c'est le nom du vaisseau... Un vaisseau mère Lantien.... et oui je vais bien.

- Mais qu'est-ce que vous me racontez ? Demande le militaire ne comprenant pas ce qui se passe.

- C'est magnifique. Je ne pouvais pas espérer vivre ça un jour. C'est une interface neuronale. Je suis connecté directement avec le vaisseau. Je peux commander le vaisseau rien que par la pensée.

- Vous en êtes capable ? Demande Pears. Donnez-moi l'interface, je suis le plus qualifié pour cette mission.

- Le vaisseau m'a choisi. Je n'ai qu'à donner des ordres et il suivra. C'est une véritable intelligence qu'il y a tout autour de nous. Il ne peut y avoir qu'un seul commandant.


Malgré son scepticisme, Pears comprend qu'il n'a pas le choix, il demande si Christophe sera en mesure d'utiliser le vaisseau pour quitter le système. Ce dernier l’informe que malgré son manque de connaissances, le vaisseau n'aura qu'à obéir aux instructions et il s'exécutera. Pears difficilement convaincu, décide donc de repartir sur ses pas. Maintenant, il faut récupérer les captifs et fuir avec le vaisseau. Le plus étrange, c'est la non intervention de l'ennemi qui a pourtant rassemblé beaucoup de ressources pour les capturer. Les quatre hommes repartent dans l'autre direction et se redirigent très vite vers leur point de départ. Subitement, en pleine course, l'interface neuronale de Christophe émet un bip et une vibration. Son porteur réagit tout de suite, il appuie sur le bouton actif et voilà que se matérialise une oreillette, et une vitre holographique devant les yeux. Pears demande ce qu'est ce machin. Christophe l'informe que le vaisseau lui donne les moyens d'entendre très loin grâce à l'oreillette et de pouvoir voir à travers les murs grâce à de nombreuses applications.


- Évitez de me regarder avec. Je suis pudique, s'exclame Pears. Bon, je prends les anneaux, vous me couvrez.


Le colonel Pears empreinte les anneaux de transfert et revient parmi les otages. Le major Jeanet est heureuse de revoir son supérieur et comprend qu'il a trouvé un moyen de fuir. Elle lui explique que fuir avec tout le monde serait une entreprise délicate, elle en a donc profité pour armer deux hommes avec une arme lourde correspondant aux canons utilisés par les soldats et sept personnes avec des armes légères, armes également empruntées à l'ennemi. L'un des hommes disposant des armes lourdes était Guillaume qui portait habillement et fièrement l'arme, le second homme s'appelait Gwilherme qui était un ami d'enfance de Guillaume, un enfant de taille moyenne, avec peu de cheveux. Parmi les personnes ayant des armes légères, il y avait Damien, un homme très grand, mince, aux cheveux châtains, Noémie, Ophélie, une jeune femme pas très grande, très mince, cheveux mi-longs d'une trentaine d'années. Malgré les nombreuses questions du major, Pears n'avait qu'un objectif : sortir tout le monde de leur prison afin de fuir dans le vaisseau. Alors il prit la décision de laisser de côté les explications et de commencer l'évacuation. Il explique simplement que les garçons sont là-haut pour couvrir les arrières. Isabelle s'avance sur le militaire et demande que fait son fiancé. Il lui répond qu'il est monté en grade et que tout va bien.


- Bon. Je ne le dirais qu'une seule fois. Vous allez me suivre, deux de vos camarades et moi. Ceux qui ont des armes, vous vous positionnez sur les côtés du groupe. Je ne veux pas de bruit. Si vous avez besoin de crier, vous pouvez le faire....... mais en silence. Le premier qui ne respecte pas mes ordres, je le tue moi-même.... maintenant pressons.


Le major appréciait beaucoup son manque de tact surtout quand il s'agissait de sauver des gens. Elle désigna sept personnes afin de les placer dans la trajectoire des anneaux de transport qui s'activèrent dès que ces derniers furent placés en dessous. Arrivé dans la station, John se met en avant et fait signe de ne pas faire un bruit, il les fait avancer dans le couloir afin de libérer la place pour les nouveaux arrivants. Les anneaux de téléportation s'activent une nouvelle fois apportant un nouveau lot de prisonniers à secourir. La manœuvre se répétera ainsi plus d'une dizaine de fois. Le lieutenant colonel Pears et le major Jeanet sont téléportés avec les derniers captifs. A son arrivée, il ordonne à Frédéric et Christophe de rester en arrière afin de couvrir leurs arrières. Il prend la décision de donner la responsabilité à Christophe de signaler toute avance ennemie étant donné qu'il disposait d'instrument de détection avancée. Puis, Pears remonte le long du groupe d'humains où il rencontra Guillaume et Gwilherme. Il ordonne au premier d'aller en arrière et le second de le suivre. Puis, comme un seul homme, le groupe se met à avancer avec Pears à leur tête. Le groupe se met donc à avancer prudemment mais le groupe se déplace difficilement. Les membres du groupe restent calmes même si sur le visage de certains, on peut y lire la terreur.


C'est alors que Christophe se décide à rompre le silence informant tout le monde de l'arrivée des hostilités. Grâce à ses lunettes holographiques, ils pouvaient voir à travers les murs les soldats ennemis arriver. Une douzaine de soldats parcourent les nombreux couloirs, puis rejoignent le groupe de fuyard par l’arrière. Pears hurle donc de courir et surtout de rester debout. Christophe et Frédéric effectue un tir de barrage afin de limiter l'avancée ennemie. Le couloir est en arrondi offrant donc aux deux hommes la possibilité de se mettre à couvert. Le colonel Pears et John quant à eux courent toujours plus vite vers la vaisseau Ancien avec un groupe de personnes en proie à une panique grandissante. Arrivés au carrefour menant au vaisseau, ils sont accueillis par une douzaine de soldats tirant à vue. Le colonel Pears ordonne de reculer. Le major Jeanet fait la remarque qu'ils sont coincés des deux côtés. A l'arrière, Christophe et Frédéric sont rejoints par deux femmes armées de pistolets légers.


- On vient vous aider, s'écrit Noémie qui est très calme et surtout très déterminée.

- Restez bien sur les côtés les filles, rétorque Christophe. Isabelle reste bien collée à moi.

- On est coincé de l'autre côté, dit Isabelle. C'est chaud.

- Finalement, le Laser Game vous réussit, dit Frédéric cherchant à dédramatiser la situation. Vous tirez mieux !

- Euh, c'est une bonne idée, lance Christophe satisfait.

- Quoi ? S'exclame Isabelle.

- Ce n’est pas la mienne, répond Christophe. C'est la sienne.


Soudainement, une porte se ferme devant eux, les séparant ainsi des soldats ennemis. Le groupe est enfin protégé par l’arrière. Frédéric explique que maintenant, il faut être sûr que cette porte reste fermée et qu’il fallait absolument trouver une solution pour rejoindre le vaisseau. Christophe demande alors à Frédéric et aux filles de le suivre pour aider ceux qui luttent à l’avant. Tous s’avancent et rejoignent Pears. Le comptable informe Pears que le vaisseau est en mesure de fermer les portes. L'ennui c'est que l'ennemi bloque l'accès à l'entrée du vaisseau.


- Comment vous dites, vous les français, s'exclame Pears. On y va à l'arrache.

- J'aurais dit, on fonce dans le tas, réplique Frédéric. C'est une façon de voir.

- Bon, les enfants, dit Pears s'étant résolu à un assaut avec des novices. Tous ceux qui ont des armes lourdes se mettent en ligne et vous envoyez tout ce que vous avez.

- On risque d'avoir des pertes, lui explique Jeanet à voix basse.


Alors que Pears avait bien pris conscience des risques et ce que de sa décision allait générer, il se met en position. La situation désespérée l'obligeait à faire un sacrifice pour sauver le plus possible de civil quitte à en sacrifier quelques uns. C'est alors que John, Frédéric, Christophe, le colonel Pears, le major Jeanet, Guillaume et Gwilherme foncent dans le carrefour, se mettent à genoux en glissant tous ensembles et ouvrent le feu sur les soldats présents. Ces derniers n'ont pas le temps de réagir et sous l'impact des tirs, certains perdent leur arme des mains. Les tirs sont envoyés en rafale, le groupe d'humain à l'assaut sont aidés par ceux disposant d'armes légères qui se sont placés juste derrière eux afin de rester à couvert face aux éventuelles répliques ennemies. Devant cette attaque en force, et la surprise occasionnée, les soldats aliens n'arrivent pas à répliquer et reculent sous l'impact des tirs sur leur bouclier d'énergie individuel. Face à ce recul, le groupe se lève et avance tout en tirant. Les soldats se retrouvent dans le couloir principal du vaisseau. Alors qu'un second groupe de soldat ennemis arrivent par une autre issue, cette dernière est isolée grâce à la porte qui se ferme automatiquement. Le vaisseau connecté à la station pouvait voir les faits et gestes du groupe humain et avait compris qu'il devait les aider. La seule solution était la fermeture des portes afin d'isoler l'ennemi. Ces portes étaient infranchissables car à l'origine elles sont faites pour isoler chaque zone en cas de dépressurisation. Les détruire reviendrait à fragiliser la structure et mettre en péril la station.


Le groupe humain continue de tirer sur les soldats ennemis jusqu'à les faire reculer dans une salle du vaisseau Ancien. Une fois les soldats à l'intérieur, la porte se ferme automatiquement. Le colonel Pears s'exclame alors :


- Qu'il y reste.

- Le vaisseau va dépressuriser la salle, ils seront morts asphyxiés dans quelques minutes, explique Christophe.

- On ne connaît pas leur caractéristique, je ne sais pas combien de temps cela peut prendre, ajoute le major Jeanet. Ça peut prendre des heures.

- Et bien dans une salle sans oxygène, sans pression dans des conditions hostiles semblables au vide spatial, je doute qu'ils survivent longtemps, rétorque Christophe.

- Good ! Dit Pears. On arrête de parler et on me suit.


Pears et Jeanet viennent chercher le groupe d'humain resté dans la station, ces derniers étaient dans le couloir, isolés de tous. Pears leur ordonne de se presser et même si la situation semble en apparence aller en leur faveur, il faut se presser. En réalité, le militaire décide plutôt de jouer l'anticipation. Pour lui, une espèce capable de franchir les étoiles ne se laissera pas bloquer par une simple porte. La réalité était un fait, une fois dans le vaisseau, il pouvait s'isoler de l'ennemi et partir très loin. Le groupe est dirigé dans les couloirs du vaisseau jusqu'à la passerelle. Seul véritable lieu que l'équipage maitrise. La salle était assez grande pour accueillir tout le monde. Le colonel Pears, à son arrivée, ordonne de lui laisser le champ libre pour accéder aux consoles, le major Jeanet se met sur l'une des consoles proche du siège principal et elle explique :


- On est arrimé à une station spatiale. Je détecte un immense vaisseau. Je ne vois rien qui peut nous dégager de là.

- Vous le comptable, installez-vous sur le siège central et sortez-nous de là, dit Pears froidement et cherchant toutes les solutions possibles.

- Ils déploient des chasseurs, crie Jeanet. Je viens d'isoler le vaisseau de la station....... C'est le moment de partir.

- Qu'est-ce que vous attendez, hurle Pears attrapant le jeune homme par la chemise et le dirigeant vers le siège. Mettez votre cul sur ce siège.


Le jeune homme bousculé par les événements s'assoit dans le siège et ferme les yeux. Le siège se met alors à basculer en arrière. Il dit à voix haute :


- Désarrimage.


C'est alors que le vaisseau Ancien se déconnecte de la station, le pont connecté via le carrefour qu'ils venaient d'emprunter se replie dans la station, maintenant ils sont déconnectés de tout lien. Il devrait être tranquille, du moins en ce qui concerne l'abordage physique par des soldats.


- Activez les compensateurs inertiels et le bouclier, crie Jeanet. Vous savez comment faire ?

- Oui. J'active le bouclier et les absorbeurs inertiels, répète alors Christophe. Puis après un long silence, il ajoute : Propulsion conventionnelle pleine puissance.


Au moment où il énonce ces mots, le bouclier du vaisseau s'active, une gigantesque coquille d'énergie entoure le vaisseau. Les propulseurs s'activent et le vaisseau avance dans l'espace en pleine ligne droite. Des chasseurs monoplaces à l'allure irrégulière et à la couleur grise, attaquent le vaisseau avec leurs armes à plasma. Les tirs verdâtres percutent le bouclier du vaisseau Ancien qui commence à s'éloigner de la station. Les multiples attaques dévoilent un bouclier blanchâtre.


- On s'éloigne, dit Christophe.

- Allez, enclenchez l'hyper propulsion, dit Pears. Go Go Go.

- OK, répond Christophe calmement. Laissez-moi le temps.


Le vaisseau ancien s'éloigne de la station augmentant sa vitesse de façon exponentielle, les nombres chasseurs se positionnent autour du vaisseau tout en attaquant, faisant pleuvoir un nombre impressionnant de boules de plasma. Non loin de là, un gigantesque vaisseau se met dans la trajectoire de l’Atlas. Le vaisseau est gigantesque, il mesure plus de vingt kilomètres de long, sa structure est irrégulière, on dirait une cacahuète dans son écorce, sa surface est parsemée de cratères comme s'il s'agissait d'un astéroïde, mais malgré l'image naturelle qu'il dégage, on pouvait se rendre compte qu'il s'agit d'un effet de style, car la surface présente en réalité un matériau métallique inconnu d'une couleur grise très sombre révélant belle et bien une surface non naturelle. Le vaisseau, alors à distance optimale, matérialise de nombreux doubles canons sur tout un flanc de sa structure. Ces armes sont pointées en direction du vaisseau commandé par les humains.


- Vaisseau inconnu nous menaçant. On est à portée de tir, crie Jeanet. Ils font feux.

- Trajectoire calculée, dit Christophe.

- Allez on part, dit Pears voulant précipiter les choses. On se moque de l'endroit où nous allons. Entrez en hyperespace.

- On entre en hyperespace, répète Christophe.


Le vaisseau prend alors une forte accélération tout en se dirigeant très loin dans l'espace. On pouvait voir la planète où ils étaient prisonniers, une planète avec un important océan et un continent unique recouvert par un désert de sable. La station n'était quasiment plus visible, le vaisseau-mère ennemi, encore bien loin, continue son attaque tout comme les chasseurs qui essaient tant bien que mal à rattraper l'Atlas. C'est alors qu'un nuage blanchâtre est expulsé vers l'avant du vaisseau, le nuage de couleur violacée n'était pas très épais et permettait de voir ce qu'il y avait derrière, à savoir le ciel étoilé. Puis quelques secondes plus tard, l'Atlas prend une dernière accélération et disparaît alors dans le nuage. Le vaisseau est entré en hyperespace.


Le calme est revenu dans la passerelle, les tirs ne touchent plus le bouclier, le silence règne. Christophe est assis sur le siège de commandement, tout le monde regarde dans sa direction. Le jeune homme ayant sauvé tout le monde rouvre les yeux.


- Vous venez de sauver 83 personnes d'une mort certaine, s'écrit Pears. Souriez, on vous regarde.

- Moi ce qui m'étonne c'est qu'on s'en soit sorti, ajoute Jeanet. C'était trop facile.

- J'aime quand c'est facile, dit Pears. Tu penses qu'ils nous ont laissés nous enfuir ?

- Va savoir, répond le major Jeanet. En tout cas, ils ne vont pas en rester là.


Christophe se lève du siège qui se désactive alors. Puis, il avance en direction de la baie vitrée afin de regarder de plus près la vue. Il peut alors voir le vaisseau dans cet univers parallèle que l'on appelle le sub espace. On pouvait alors voir le vaisseau avancer dans un tunnel de matière et de lumière, la couleur bleue vive était particulièrement magnifique à regarder et tout à fait atypique pour quelqu'un qui voit ce spectacle pour la première fois. Christophe dit alors :


- On y est arrivé. Il dit à haute voix afin que le groupe l’entende. C'était plutôt sympa, on recommence.


Il se retourne alors et voit que tout le monde le regarde, sa blague n'avait pas l'air de plaire. Mais l'interrogation se lisait aussi sur leurs regards, comment Christophe, comptable de métier, avait pu réussir à se mesurer contre des aliens, participer au sauvetage de plus de quatre-vingt personnes et commander un vaisseau. Regardant tout le monde, le jeune homme ne sait plus où se mettre. Alors il dit la première chose qui lui arrive à l'esprit :


- Quoi ?


*******************************************************************


Je vous souhaite une bonne lecture et merci d'avance pour vos critiques ou vos louanges, les deux ne me gênent pas. Prochain chapitre dans deux semaines. Le chapitre a été corrigé par thegatergod que je remercie encore une nouvelle fois. En attendant le synopsis du chapitre 2.
Spoiler
Chapitre 2 : Exploration : le retour sur Terre savérant plus long que prévu, l'équipage va se familiariser avec le vaisseau
Dernière modification par Spyce le 25 déc. 2013, 00:03, modifié 1 fois.
Très amicalement, Spyce.

Fan Fiction : Stargate Community tome I : La grande destinée (Terminé)
Stargate Community tome II : Aboutissement (en pause)
Stargate Universe saison 3 : La galaxie de tous les dangers (Terminé)
Stargate Universe saison 4 : Convergence

Mon blog : http://sg-fic.skyrock.com/
bishop
Avatar de l'utilisateur
Soldat
Messages : 10
Inscrit : 31 juil. 2012, 19:31
Pays : France

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par bishop »

OMG, cette Fan fiction est une blague ou quoi...........

Bref passons sur le noms basiques des peuples que tu nous présente et aussi sur les nombreuses fautes d’orthographe.

On a l'impression que tu essaie de nous plonger dans un univers "Pan Pan boum boum, tu es mort vilain méchant"

Bon maintenant sur le fond, tu nous dit que la terre à été attaqué et que des humains on été kidnappé. Et que comme par hasard un comptable se retrouve à la tête d'un vaisseau ancien (qui au passage, on se sait même pas ce qu'il fait là celui là)

En plus de sa il y a des problème de manque de cohérence et une description un peu confuse des scènes d'action...

Bon je m’arrête là sinon j'en aurai pour 3 heures a faire mes critiques

Rufus, tu peut sortir les Poney cette fois
Dernière modification par bishop le 11 déc. 2012, 12:06, modifié 1 fois.
Rufus Shinra
Avatar de l’utilisateur
Lieutenant Général
Lieutenant Général
Messages : 2885
Inscrit : 20 févr. 2006, 07:24
Pays : Equestria
Lieu : Voir ci-dessous

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Rufus Shinra »

Je n'ai pas encore lu le chapitre en question, mais j'ai déjà, il me semble, indiqué ce qu'il en serait au niveau des équidés sur cette fic. Tout d'abord, ayant pu avoir des échanges pour le moins cordiaux et constructifs avec l'auteur, je ne suis pas vraiment porté sur l'emploi d'armes d'amitié massive. En outre, celles-ci fonctionnent sur le principe de la double clé, et il faudrait que tu convainques Tarkan de donner son aval. Plus de commentaires possibles après lecture du chapitre.
Effet Papillon :
Un avenir possible, moins sûr et plus complexe pour des galaxies porteuses d'un mélange explosif : vide de pouvoir, héritages vivants et ambitions multiples.
Tomes I et II terminés, Tome III en cours

scifi-fanseries.forumpro.fr
Membre du Club des Anciens et maître Ad Hoc de la mythologie stargatienne.
Spécialiste incontesté du déploiement inapproprié de poneys pastel.

Rangil : Les lois de la logique sont les fesses de tout le monde, Rufus.

Ne cliquez pas sur mon nom !
Spyce
Avatar de l’utilisateur
Major
Major
Messages : 663
Inscrit : 20 juil. 2012, 10:57
Pays : France
Lieu : La Terre

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Spyce »

Un poney tout de suite les grands mots. Bon, je peux reconnaitre que mon niveau ne soit pas terrible, qu'il y a des fautes, des maladresses... Le plus important, je dirais c'est pas en gros que c'est nul et plutôt me donner des faits concrets pour améliorer la chose. Ensuite, s'il s'agit de critiquer le fond de l'histoire avec mon concept de : humain normaux qui deviennent des humains extraordinaires, bon là je peux plus rien faire. Par contre, je ne peux pas répondre à toutes les questions tout de suite... Oui un comptable commande le vaisseau et alors. T'es-tu demander si "ce comptable" était juste là pour faire beau ou s'il n'a pas une double identitée ? Le vaisseau Ancien est là, et sa présence sera expliquée dans les prochains chapitres. je vais pas répondre à toutes les questions dès le premier quand même, j'aimerais créer une véritable trame et y répondre sur plusieurs chapitres à l'instar de SG1 qui a su étoffé son univers sur 10 saisons.

Et oui, nos échanges sont cordiaux et vous savez pourquoi ? Parce qu'on se respecte et que je suis demandeur de conseils, de critiques, et franchement j'ai vraiment envie de proposer un travail de qualité autant par ma bonne volonté que par mon implication. Je veux être respecté et je respecterais l'avis de tous... Et même si le premier ou deuxième chapitre sont nul, je continuerais à proposer afin d'obtenir des avis, toujours dans le but de m'améliorer...

Donc, envoyez la sauce : critique, conseil ou louange, peu importe j'suis demandeur. Comme on dit, tout est bon dans le cochon.

Par contre, je me suis rendu compte que mes chapitres sont très long (en moyenne 10 à 12 pages word par chapitres) ce qui fait très long comme post. Pour plus de visibilité et pour ne pas agresser les yeux de mes lecteurs, il est possible que je sois amener à publier une première partie une semaine et une seconde partie la semaine suivante. L'avantage, ça rend mon topic plus actif comme ça.

En tout cas Bishop, j'avais compris que tu n'avais pas apprécié et j'en suis désolé. Pour les autres, j'attends vos avis.
Très amicalement, Spyce.

Fan Fiction : Stargate Community tome I : La grande destinée (Terminé)
Stargate Community tome II : Aboutissement (en pause)
Stargate Universe saison 3 : La galaxie de tous les dangers (Terminé)
Stargate Universe saison 4 : Convergence

Mon blog : http://sg-fic.skyrock.com/
Blackeagle
Avatar de l'utilisateur

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Blackeagle »

Ouais nan mais c'est un aigri, à ne pas tenir compte. ^_^

Autant le fait que tes chapitres sont longs n'est pas en soi gênant si c'est bien fait (et pour le moment, ça va) mais par pitié n'utilise pas cette police, chaud de lire des pavés avec cette police à 23h. :D
Spyce
Avatar de l’utilisateur
Major
Major
Messages : 663
Inscrit : 20 juil. 2012, 10:57
Pays : France
Lieu : La Terre

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Spyce »

Tu n'aimes pas la police d'écriture, à zut, je la trouvais pas mal. J'en tiendrais compte sur les prochaines publication alors.

Pour la publication, je pense tout de même que c'est mieux de publier les chapitres en deux fois, ça permet au lecteur de faire une pause après une longue lecture et ce qui devrait rendre la lecture plus agréable, surtout quand c'est sur un PC et de plus sur un forum :P
Très amicalement, Spyce.

Fan Fiction : Stargate Community tome I : La grande destinée (Terminé)
Stargate Community tome II : Aboutissement (en pause)
Stargate Universe saison 3 : La galaxie de tous les dangers (Terminé)
Stargate Universe saison 4 : Convergence

Mon blog : http://sg-fic.skyrock.com/
Spyce
Avatar de l’utilisateur
Major
Major
Messages : 663
Inscrit : 20 juil. 2012, 10:57
Pays : France
Lieu : La Terre

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Spyce »

Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 2 : Exploration, première partie[/font]


Le majestueux vaisseau d'origine Ancienne file en hyperespace permettant ainsi au groupe d'humain de s'éloigner de la menace qui les avait capturés. Le vaisseau était de forme classique dans la même ligné des derniers vaisseaux de classe Aurore, c'était sa taille qui le différenciait des autres croiseurs. Il mesurait de 2,4 km de long, 250 mètres pour la hauteur de la proue et près de 400 mètres de large. Autant dire que le vaisseau était particulièrement volumineux et qu'il s'agissait à lui seul d'un monstre de guerre partant dans les dimensions parallèles de l'univers appelé hyper espace. A bord de la passerelle, tout le monde est surpris par la prestation de Christophe qui a su utiliser le vaisseau sans aucune difficulté. Alors qu'il contemple le tunnel de l'hyper espace, il se retourne et voit que tout le monde le regard.


- Quoi ?

- C'est juste qu'on est surpris, dit Noémie. Comment tu as fais ?

- Peu importe comment il a fais, répond Pears. C'est grâce à lui qu'on est sauf

-Pas mal pour un comptable, ajoute Jeanet d'un air sceptique. Vous avez des révélations à faire. Votre maîtrise de cette technologie semble parfaitement acquise.


Le jeune homme ne sait pas quoi répondre. Pour lui, il a répondu aux exigences de la situation, à savoir sauver tout le monde en suivant les ordres du colonel. Ces amis proches notamment, Frédéric et John, des hommes de l'ordre faisant parti de la police, lui rappelle qu'il a surpris tout le monde autant par le maniement des armes, que par la maîtrise de la situation et cela dans un calme des plus totale ce qui ne lui ressemblait pas, il était plutôt du genre, banal, sans trop se démarquer des autres et surtout pas très sportif. La situation aurait ébranlé tous le monde mais pas lui. Isabelle se moquait de ces questions, la seule chose qu'elle avait en tête, c'était prend l'homme de sa vie dans ses bras et l'embrassé, heureuse d'être saine et sauve avec celui qu'elle aimait tellement, ce qu'elle s'empressa de faire immédiatement. Pears, moins diplomate lui demande des explications. Hésitant et prit de court, Christophe répond :


- Euh. Cette interface neuronale, que j'ai là sur la tempe, me connecte directement à l'ordinateur central du vaisseau. C'est comme si je pouvais parler avec le vaisseau, mais sans aucun mot. J'ai accès à un savoir énormes.

- Vous voulez dire que le vaisseau vous transfère le savoir des Anciens dans le cerveau, lance Jeanet surprise et inquiète.

- Euh, je dirais plutôt le savoir qu'un commandant Ancien doit savoir surtout, répond Christophe. Le savoir des Anciens est trop lourd pour mon cerveau d'après ce que j'ai compris. Le vaisseau s'adapte à ma physiologie et me transmet les connaissances au fur et à mesure permettant à mon cerveau de modifier légèrement sa chimie et donc de supporter les données. Au rythme où ça va, je mettrais des années à intégrer toutes ses connaissances mais au moins je resterais vivant.

- Content pour vous, répond Pears. Et surpris que vous connaissiez les risques.


Pears ajoute que le général O'neill, un ancien membre d'une équipe d'exploration et commandant des forces du système de défense terrien, avait à plusieurs reprises eu accès à la connaissance des Anciens et qu'il avait failli mourir à chaque fois. Jeanet ajoute qu'il faudrait rester prudent, et qu'un retour sur Terre permettrait de mieux appréhender les risques.


Sur ces explications aussi longues que nécessaire. Le colonel Pears se met à changer rapidement de sujet, faisant le point sur une situation épineuse : leur survie. Plusieurs personnes avaient été blessées par les armes paralysantes et certains des otages étaient tombés durant leurs courses, ce qui avait occasionné une ou deux foulures. Pears, conscient de la situation et de ses nombreuses difficultés tentent de trouver des solutions. Il réunit un petit groupe composé de Christophe commandant désigné du vaisseau, John et Frédéric qui s'était illustré magnifiquement dans le sauvetage de tout les otages, Isabelle qui n'arrivait pas à se décrocher de Christophe et le major Jeanet qui était la mieux placé en tant que militaire expérimenté mais aussi par son baguage de connaissance sur la technologie extraterrestre


- J'ai une simple question : On fait quoi maintenant ? Et plus important que tout, où se dirige ce vaisseau ?

- On va s'arrêter près d'une planète habitable à près de 2 000 années lumières de notre point de départ, répond Christophe serrant Isabelle contre lui.

- Vous ne pouviez pas attendre de m'en parler ? Attaque Pears. Vous ne savez rien sur cette planète.

- Il a raison, ajoute Jeanet. On pourrait tomber sur l'ennemi qui nous a capturé ou pire encore ?

- Ne vous inquiétez pas, répond Christophe se voulant rassurant. La base de données révèle un monde vierge de civilisation. On est plus de 80 personnes, nous avons besoin d'eau et de nourriture.

- Comment tu peux savoir que cette planète n'est pas dangereuse, explique John. Tu as des infos sur ce monde.

- Et puis, il ne faut pas oublier que c'est une planète extraterrestre, ajoute Frédéric. Il est impossible de savoir ce qui est consommable. Et puis sans parler de la qualité de l'environnement qui peut nous rendre malade.

- Peut être. Mais il n’y a pas loin de 52 planètes habitables dans un rayon de 2000 années lumières, s'explique Christophe afin de justifier son choix. D'abord, j'ai voulu faire un bond de 2000 années lumières pour être en mesure de calculer sa vitesse de déplacement en hyperespace. De plus, on n'est pas dans notre galaxie, mais par chance les Anciens l'ont cartographié et ont localisé une partie des mondes habitables, c'est notre chance. Et je le redis, on n’a pas le choix.

- Combien de temps pour rentrer ? Demande Pears.

- Je ne sais pas, répond Christophe. Je crois qu'on est plus dans l'amas local, ça
veut dire au moins des mois de voyage assurés.

- Si on met des mois, on n’a pas le choix de trouver de la nourriture, ajoute Isabelle montrant une situation claire.


La situation ne pouvait pas être plus claire, perdu dans une galaxie inconnue, sans ressource et à la merci d'un ennemi hostile dont les intentions sont très obscures. Le major Jeanet propose alors d'explorer le vaisseau et probablement d'investir les lieux sachant qu'il pourrait très bien y rester un temps indéterminé. Pears avoue que les choix de Christophe était judicieux vu la situation et le félicite du bout des lèvres. Christophe le remercie et informe que le vaisseau est un vaisseau amiral et qu'il faisait parti à l'origine d'une flotte. Le major Jeanet justifie les faits trouvant logique que les Anciens disposaient de croiseurs et de vaisseau-mère pour les commander. Le colonel Pears demande pourquoi ce vaisseau Ancien était dans les mains d'une espèce extraterrestre inconnue.


- Le vaisseau a été endommagé lors d'une bataille spatiale, il y a 8 000 ans par les mêmes forces qui nous ont capturées. Le vaisseau a dérivé dans l'espace intergalactique et son équipage l'a abandonné grâce à des modules de survie disposant de l'hyper-espace. Le vaisseau a été retrouvé il y a quelques années par l'ennemi qui a commencé à reprendre position dans l'ancienne zone d'action des Anciens.

- Curieux, je croyais que les Anciens avaient disparu depuis 10 000 ans ?

- Je crois que tu oublie la mission de SG1 et la découverte de la clé des trésors infinis, dis Jeanet à Pears. Ces découvertes montrent bien que les Anciens étaient encore actifs après leur retour de Pégase.

- La clé des trésors infinis ? Demande Frédéric. C'est quoi ?

- Une base des Anciens découverte dans la galaxie d'Ida, répond Pears. C'était une base où les Anciens ont expérimenté de très importantes technologique. Elle a été détruite suite à un assaut Ori pendant la guerre d'Orilla.

- J'ai rien compris, répond Frédéric.

- Moi si, s'exclame Christophe. Il y avait notamment une machine permettant l'ascension. Un procédé donnant la capacité à l'esprit et le corps de ne faire qu'un et de vivre sous une forme de pure énergie.

- Un Ange en gros, répond Frédéric.

- Comment savez-vous cela ? Demande Pears à Christophe.

- C'est le savoir des Anciens, dit Jeanet. Il peut avoir accès consciemment à leur base de données. C'est plutôt remarquable.


Pears coupe court à la conversation qui s'éternise. Les seuls questions qui se posent en ce moment sont : Qu'est sont les ressources nécessaire ? Comment rentrer sur Terre ? Et qu'est-ce que le vaisseau peut apporter. Christophe comprend alors que le militaire s'impatiente et qu'il lui faut un dessin. Il se retourne alors et regarde au plafond. Il y avait comme un cercle blanc lumineux sur le plafond, l'objet s'illumine faisant apparaître au centre de la salle une image holographique du vaisseau. L'image était très détaillée avec une qualité qu'on aurait pu qualifier de très haute définition. Au fur et à mesure que Christophe explique les différentes configurations du vaisseau, l'image se modifie afin d'imager les explications. Ainsi Christophe révèle que la coque du vaisseau est composée de plusieurs couches et de différents alliages, la coque principale est très dense, composé de neutronium, naquadah et carbone. Les molécules sont alignés de tel façon que la coque est extrêmement fine mais aussi super résistante. La seconde partie de la coque qui était poreuse, permettant ainsi à l'eau de s'y infiltrer offrant une véritable barrière naturelle contre les rayons cosmiques. L'avantage d'une coque poreuse, c'était sa résistance. Lors d'un impact, l'énergie est répartie uniformément sur la zone touchée, ce qui lui offre une meilleure résistance. Le major Jeanet trouvait la composition fascinante. Christophe en profite pour parler des générateurs, sept réacteurs ioniques alimentant tout les systèmes du vaisseau. Ces réacteurs ont un cœur composé de naquadriah, une substance hautement radioactive produisant une grande quantité d'énergie.


- Cette substance est instable, s'exclame Jeanet. Se pourrait-il que les Anciens est trouvé le moyen de la stabilisé.

- Euh. Les rapports parlent de naquadriah stable, répond Christophe. Les Anciens ont créé de véritable mine de naquadah dans toute la voie lactée afin de garantir et surtout disposer de ressources nécessaires pour leur technologie. Puis, ils ont créé le naquadriah afin de produire de l'énergie en grande masse. Mais c'est vrai que sans technologie permettant de réguler l'énergie, l'énergie offre de quoi faire un beau feu d'artifice.

- Ca serait une révolution, dit Jeanet. Le naquadah est une invention Ancienne.


Puis Christophe continue de son exposé sans tenir compte de la remarque du major. Il explique maintenant la position de la passerelle par rapport au reste du vaisseau. Il indique également la position des quartiers permettant d'accueillir un équipage de plus de 300 personnes pendant un temps extrêmement long. Il explique que ces habitations sont au centre du vaisseau permettant de garantir la meilleure sécurité possible. Il indique également l'emplacement d'un hangar situé au niveau le plus inférieur du vaisseau où devrait se situer des chasseurs et des navettes. Et pour finir, il positionne la salle des machines situé vers l'avant du vaisseau. Pears interrompe Christophe, l'exposé l'ennuie. Il préfère faire un repérage visuel et se rendre compte rapidement de l'état des lieux. Pour lui la situation était clair, investir les quartiers d'habitations pour cela un groupe était nécessaire pour y aller en repérage. Il désigne ainsi John estimant qu'un policier était plus adapte à identifier ce qui était nécessaire pour la survie de réfugiés. Le major Jeanet était toute désigné pour la salle des machines afin de connaître l'état de vaisseau et son potentiel. Ensuite, investir le hangar et déterminé son potentiel était également une décision stratégique, Pears demande donc à Frédéric et Guillaume de l'accompagner. Étant le commandant, Christophe n'avait plus qu'à rester à la passerelle et attendre. Le jeune homme n'était pas d'accord, il était la clé de plusieurs systèmes stratégique.


- je suis la clé de tout le vaisseau. De nombreux systèmes nécessitent mon habilitation pour être ouvert, c'est le cas du hangar, de la salle des générateurs et des commandes du vaisseau. Je peux ouvrir l'accès aux habitations, à la salle des machines et bien d'autres sections rien que par mon interface. Malheureusement colonel, je dois venir avec vous.

- Sans blague ? Dit Pears. Et bien venez avec nous. Pour tous les autres, vous restez ici.

- Il a raison c'est mieux ainsi, s'écrit Christophe au reste de l'équipage. Noémie, tu te charges avec les patates de rassurer tout le monde, on reviendra très vite.


La jeune femme accepte la mission qu'il lui ait confiée. Pears, d'un air complètement à côté de la plaque demande à Christophe ce que c'est les patates. Le jeune homme répond :

- C'est le nom de notre bande

Le militaire dépassé et surtout ne comprenant pas pourquoi un tel surnom a comme un moment d'absence, l'air complètement ébahi. Puis, quand son cerveau repartit en action, il s'écrit :


- Bon. On y va. On ne reste pas absent plus d'une heure. Tout le monde reste sur ces gardes. Et surtout vous restez tous ici.

- Que faisons-nous des aliens bloqués dans la salle ? Demande Jeanet.

- Nous allons vérifier qu'ils soient morts et nous les éjecterons dans l'espace, répond Pears.


Tous se séparent laissant à la passerelle à des jeunes gens face à l'incompréhension de la situation. Il est vrai que quelques jours encore avant, ils étaient difficilement concevable que des vaisseaux et des extraterrestres pouvaient exister.


Le colonel Pears, Guillaume et Frédéric avance prudemment l'arme à la main dans les couloirs du vaisseau, tandis que Christophe lui était parfaitement décontracté et regardait avec curiosité le vaisseau. L'ambiance sérieuse n'empêchait pas de faire connaissance et de discuter.


- Alors colonel, la porte des étoiles existe ? Demande Christophe

- C'est top si je parle, je devrais vous tuer, sort le militaire d'un ton très sérieux. Mais vous avez accès à leur savoir, ajoute-t-il en souriant.

- Je trouve ça nul de cacher un programme top secret dans une série de basse qualité, dit Frédéric.

- On fait avec les moyens du bord et encore, il faut prendre la série avec le second degré, on y voit pas les morts, la douleur de perdre un compagnon d'armes et je trouve que les missions sont complètement dénaturés par la réalité des effets spéciaux, ajoute Pears. Ça en devient trop facile ou complètement aberrant.

- On peut en savoir plus maintenant, demande John. Ça serait bête de mourir con.

- C'est pas faux, répond Pears. Mais non.

- Et si c'est votre commandant qui vous l'ordonne, rétorque Christophe en souriant.

- Et qu'est-ce qui va me faire le commandant ? Dit Pears se mettant face à Christophe se montrant menaçant.


Pears est pris soudainement d'un fou rire. Puis reprenant son sérieux, il explique qu'il plaisantait et qu'au vu de la situation, ils méritaient de connaître la vérité. Il demande donc aux trois hommes de continuer leur chemin tout en restant sur leur garde et qu'il leur raconterait tout ce qu'il sait mais que pour le moment, il fallait se débarrasser des corps aliens, et atteindre le hangar.


Pendant ce temps, le major Jeanet accompagné d'un homme d'une trentaine d'année, brun aux yeux bleu rêveur, arpente les couloirs afin d'atteindre la salle des machines. L'homme, du nom de Jean-Paul Huchon, explique qu'il travaille au CNES comme ingénieur aérospatiale, et qu'il travaille notamment sur la conception d’Ariane 6 avec l'entreprise Astrium. Le major lui rappelle que s'il connaissait le potentiel caché au terrien, il trouverait son projet de fusée complètement dénuer de sens. Après quelques mètres, ils arrivent dans une salle relativement petite, il y un grand mur avec de nombreux tiroir gris, on trouve également une gigantesque console avec de nombreuses touches. Jeanet s'avance et pose ses mains sur la console, un écran holographique apparaît sous l’émerveillement de Jean-Paul. Le major Jeanet évoque différents point sur la situation du vaisseau tout en manipulant l'interface.


- Générateur plein à 10%. De nombreux dégâts sur la coque. Propulseur, OK. Système de survie, OK.

- Vous arrivez à lire ces symboles, major.

- Bien sûr, c'est l'essentiel pour toutes les équipes SG. Et puis, je me suis familiarisé à cette technologie à de nombreuses reprises.

- Regardez, dit Jean-Paul montrant l'image holographique. La forme des propulseurs est tout à fais étonnante. C'est une trouvaille qui peut tout révolutionné.


Pendant ce temps, John avance avec son équipe composé de trois de ses amis Gwilherme, Ophélie infirmière dans le milieu cancérologique et Aude, la fiancée de Guillaume. Tout les quatre s'avancent dans les couloirs avec leur arme, Gwilherme et John sont en avant et avancent prudemment, Ophélie derrière dispose d'une arme légère tandis que Aude, non armé, ne fait que suivre. Les filles parlent de la situation cherchant à comprendre. Gwilherme, agacé par tant de questions, qu'il trouve inutile vient les interrompre


- On se calme les meufs, vous n'allez pas nous saouler comme ça longtemps.


John s'arrête à un carrefour offrant plusieurs sorties, il arrête le groupe. Soudain, les lumières, des spots encastrés dans les murs et le plafond, s'activent. Passant d'une pénombre à un fort éclairage, le groupe humain put enfin savoir où ils étaient : le quartier d'habitation. L'endroit montrait un carrefour en cercle offrant 4 sorties en comptant celle qu'ils empruntaient. John s'avance vers une sortie sur la droite. Il pénètre dans une grande salle avec des tables et des bancs par dizaine. Ils étaient arrivés dans ce qu'il semblerait être la cafétéria. Au loin de la salle se présentait un bar avec différentes étagères vides. La salle était dominée par une gigantesque baie vitrée donnant dans l'espace.


- Ils servent quoi à boire ? Demande ironiquement Gwilherme.

- Le service est fermé, dit John. Noémie à tout bu.

- La vue est très belle, s'écrie Ophélie. C'est magnifique comme tout, je comprends pourquoi Christophe est attiré par l'espace.

- Ouais, je ne suis pas sur que ça soit utile dans un vaisseau de guerre, s'exclame Gwilherme. Un impact et on se retrouve aspirer dehors.

- On dirait la cafétéria, dit John l'arme au point et près à tout type de situation. L'endroit semble sur, on avance.


John voit un pilier avec une cuvette métallique, il profite alors pour appuyer sur le bouton du pilier. Un petit tuyau en sort et fait jaillir un fin filé l'eau se renversant dans la cuvette. John s'empresse de la boire confirmant qu'il s'agissait d'eau. A cette annonce, tous en profitent pour boire un peu. Après quelques minutes, John propose d'aller visiter les autres couloirs. Continuant leur marche, il constate qu'il y a de nombreuses ouvertures. En ouvrant une, il découvre avec surprise qu'il s'agit d'une chambre avec 2 lits superposer de chaque côté de la pièce qui ne devait pas faire plus de 15 m ². Chaque lit était comme intégré dans le mur avec un petit rideau pour cacher celui qui était à l'intérieur. Guilherme fait remarquer qu'ils ont découvert les chambres, et que l'endroit n'était pas des plus accueillants. John lui fait remarquer qu'il s'agit d'un vaisseau militaire et que cela n'a rien d'étonnant. Ophélie, alors dans le couloir, fait remarquer qu'il y a une grande porte quelques dizaines de mètres plus loin. Le groupe s'avance, Ophélie appuie sur le gros bouton situé sur la gauche de la porte, cette dernière fait un bruit mécanique et s'ouvre. Il découvre alors une grande pièce avec 8 lits alignés les uns à côté des autres. Les lits avaient la forme de cercueil avec à la base un matelas. Il s'agit de l'infirmerie, on pouvait y voir de nombreuses machines à l'instar d'équipements de radiologie.


- On a trouvé ton futur lieu de travail Ophélie, s'écrie Gwilherme. Heureuse.

- Ne parle pas de malheurs, j'espère qu'on a un médecin parmi le groupe, répond Ophélie. Je ne me vois pas avec vos vies entre mes mains.

- Moi, je dis qu’on n’en a pas, dit John. Je pense qu'on va devoir compter sur toi.

- On est dans de beau drap, s'exclame ironiquement Ophélie.


Puis, ils continuent l'exploration. Plus loin dans le couloir, ils découvrent une grande salle vide, personne ne sait à quoi elle sert, encore plus loin, l'équipe découvre un amphithéâtre capable de contenir deux cents personnes environ. John pariant que la salle servait de salle de conférence ou permettait au commandant de s'exprimer devant son équipage.


Pendant ce temps, le colonel Pears, Guillaume, Frédéric et Christophe continue leur avance. Ce dernier questionne Pears sur la réalité du programme de la porte des étoiles, d'Atlantis et du Destiné. Pears explique :


- Et bien. Actuellement, la Terre est en conflit ouvert avec l'alliance Luxienne qui prend de plus en plus de pouvoir. C'est un peu comme une mafia organisé à l'échelle galactique avec de gros moyens et bien évidemment peu de principes.

- Vous avez tenté de faire quelques choses, des négociations, les zigouiller ? Demande Frédéric. Apparemment, on a des moyens.

- Ils ont une flotte conséquente et ils se sont appropriés des technologies avancer, répond Pears. Les attaqués serait plutôt suicidaire et puis comme je l'ai dis, c'est une mafia. Coupé la tête, d'autres têtes repousseront.

- On a beaucoup de vaisseau ? Demande Christophe voulant connaître la situation caché à toute la population terrienne.

- Le Dédale, l'Odyssée, l'Apollo, le Hammond et le Phénix sous commandement américain, dit Pears mettant une main au cœur tel un patriote qui s'y croit. Le Sun Tzu pour les Chinois, j'ai cru comprendre qu'il essaie d'en créer un second. L’Austerlitz qui est Franco-anglais et modifié par ses derniers. L'Ariane pour l'Union Européenne et pour finir le Komarov russe qui sera bientôt en vole. Sans oublié la cité d'Atlantis et le Destiné qui appartiennent aussi à la Terre.


Guillaume fait remarquer que c'était pas mal pour une planète qui normalement avait du mal à envoyer un robot sur Mars laissant le militaire sans argument. Après quelques secondes de silence et surtout de prise de position. Pears continue sa présentation :

- La cité des Anciens a séjourné sur Terre suite à l'arrivé des Wraiths dans notre système solaire. Nous avons livré une véritable bataille entre nos croiseurs, la cité Atlante et l'équipe qui était infiltré à l'intérieur même du vaisseau ruche. La cité c'est posé sur la Lune, on l'a remise en état..... enfin avec nos moyens. Et elle a regagné Pégase.


- Pourquoi ça ? Une cité pareil sur Terre, ça aurait été le pied, rétorque Frédéric.

- Cette une race hostile, les Wraiths, se nourrissent de l'énergie vitale des êtres humains, répond Pears toujours attentive à la zone qu'il explorait. On a trouvé le moyen qu'ils se nourrissent normalement. Après quelques essais, disons infructueux, nous avons rendu efficace ce produit. Grâce aux médicaments et un allié Wraiths appelé Guide, toute une faction Wraiths a été transformée. Maintenant, Pégase est en proie à une guerre civile Wraiths. Et puis de nouvelles races de Pégase montre le bout de leur nez et en faite...

- En gros, vous avez remplacé une ère de terreur par une ère de chaos, ajoute Christophe.


Le colonel Pears ne répond pas laissant passé son silence par un échec cuisant de défendre une telle situation. Puis le militaire ajoute :


- Et puis quand la CIS a appris l’existence possible de 7 cités Ancienne dans Pégase, disons qu'ils ont renvoyé Atlantis là où elle était. Ça et la menace d'autodestruction d'Atlantis.

- C'est réjouissant, dit Christophe. Quoi d'autres ?

- Et le Destiné ? Demande Frédéric. Toujours dans leur congélateur ?

- Ah et j'allais oublier. Le Destiné, on a aucune nouvelle de l'équipage qui n'a pas du encore se réveiller. On n’a aucun contact avec eux depuis près de trois ans et demi. J'avais cru comprendre qu'on commençait à perdre espoir et que ce n'était qu'une histoire de mois avant de considérer l'équipage comme perdu en mission.


Alors que Pears entretient la conversation avec Frédéric et Guillaume, Christophe se perd dans son esprit. Il est emprunt au doute. S'engage alors une conversation avec lui même dans son esprit.


- Tu vois, tu as fais preuve de courage et tu as réussi. Te voilà dans un vaisseau très évolué.

- C'est vrai mais je ne sais pas où on est et encore moins ce que je dois faire. Pears m'a dis de faire ce qu'il fallait. Je n'ai eu qu'à dire au vaisseau ce qu'il devait faire.

- Regarde ce flot de connaissance, regarde ce savoir, c'est ce que tu as toujours voulu avoir : te démarquer des autres, te rendre utile.

- J'ai 82 personnes sous ma responsabilité, et je suis aussi perdu qu'eux.

- Ne t'en fais pas, ensemble nous y arriverons. Pour le moment, vous devez sécuriser le vaisseau.

- Tu as raison.

- Tu semble avoir une question ?

- Qui es-tu ? Je n’ai jamais eu à discuter avec moi-même de cette façon. On dirait que tu es....

- Je suis, toi, ni plus, ni moins. Je suis la partie de toi que tu rêve d'être. Tu as fais appel à moi face à tout ce stress.

- Et que dois-je faire ?

- Il faut trouver la salle des armes afin de vous apportez une protection maximale. Et puis, présentez à Pears les outils qui vous permettront de vous en sortir.


(La seconde partie disponible vendredi prochain)
Dernière modification par Spyce le 29 mai 2013, 22:17, modifié 1 fois.
Très amicalement, Spyce.

Fan Fiction : Stargate Community tome I : La grande destinée (Terminé)
Stargate Community tome II : Aboutissement (en pause)
Stargate Universe saison 3 : La galaxie de tous les dangers (Terminé)
Stargate Universe saison 4 : Convergence

Mon blog : http://sg-fic.skyrock.com/
brian norris
Avatar de l’utilisateur
Champion 2015 des pronostics Ligue 1
Messages : 2892
Inscrit : 06 avr. 2010, 16:11
Pays : France
Lieu : L.A.

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par brian norris »

CITATION L'homme, du nom de Jean-Paul Huchon, explique qu'il travaille au CNES comme ingénieur aérospatiale, et qu'il travaille notamment sur la conception d’Ariane 6 avec l'entreprise Astrium.
Il a la classe ton héros ^_^

Image

Sinon je pense que tu devrais réfléchir au temps de tes verbes pour tes parties narratives. C'est pas très agréable de passer du présent à l'imparfait ...

Tu devrais utiliser le passé pour tous ces verbes ...
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
-Jep Gambardella, La Grande Bellezza
Everett
Avatar de l'utilisateur
Champion des pronostics Euro 2016
Messages : 2551
Inscrit : 26 déc. 2008, 19:13
Pays : Hiigara

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Everett »

Je ne comprends pas l'intérêt d'évoquer dans Stargate des entreprises connues ni même des programmes spatiaux tel que Ariane si c'est juste pour faire "bon chic bon genre". Par ailleurs, fais gaffe aux noms des personnages que tu choisis... T'aurais pu trouver quelqu'un d'autre que ce bon vieux JP ;)
Spyce
Avatar de l’utilisateur
Major
Major
Messages : 663
Inscrit : 20 juil. 2012, 10:57
Pays : France
Lieu : La Terre

Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Spyce »

CITATION (brian norris,Samedi 15 Décembre 2012 22h29)
CITATION L'homme, du nom de Jean-Paul Huchon, explique qu'il travaille au CNES comme ingénieur aérospatiale, et qu'il travaille notamment sur la conception d’Ariane 6 avec l'entreprise Astrium.
Il a la classe ton héros ^_^

Image

Sinon je pense que tu devrais réfléchir au temps de tes verbes pour tes parties narratives. C'est pas très agréable de passer du présent à l'imparfait ...

Tu devrais utiliser le passé pour tous ces verbes ...
Oui, effectivement je remarque une petite gêne dans ma narration quand je la lis, sans vraiment savoir quoi. C'est marrant, j'avais beau lire et relire, je ne trouvais pas le petit quelques choses qui gênait. Je vais sûrement utiliser ton conseil et corriger les deux chapitres selon ta remarque. Merci.

Ouais en faites pour le nom, c'est plutôt caucasse. A l'origine, il s'appelait Paul... bon là, rien de particulier. Puis je me retrouve à écrire de deux ou trois pages d'un chapitre avenir. j'y vais non stop puis en me relisant, je vois Jean-Paul... Je me dis "bon, qu'est-ce que j'ai fais là"... j'approuve le changement et puis, je me dis, il manque quelques choses, le nom... Et là, naturellement, je mets Jean-Paul Huchon. je connaissais ce nom quelques part, moi qui m'intéresse à la politique, bon je n'approuve pas cet homme. Et puis finalement, Jean-Paul Huchon est resté ainsi. Ca s'est imposé naturellement et je n'ai pas souhaité changer pour des raisons que me sont obscures.

J'ai évoqué Stargate et le cas Ariane pour placer ma fic chronologiquement... Pour que vous sachiez quand nous étions et d'ici la fin du chapitre 2, vous serez où nous sommes. Puis, il arrivera dans les prochains chapitres des retours en arrière notamment le passé de Pears et Jeanet et tout simplement la capture même de l'équipage.

Jean-Paul Huchon quand j'y pense, je n'ai pas honte mais bon, j'aime bien déconner donc j'exprime "ma légèreté" par mes personnages... :D
Dernière modification par Spyce le 16 déc. 2012, 12:57, modifié 1 fois.
Très amicalement, Spyce.

Fan Fiction : Stargate Community tome I : La grande destinée (Terminé)
Stargate Community tome II : Aboutissement (en pause)
Stargate Universe saison 3 : La galaxie de tous les dangers (Terminé)
Stargate Universe saison 4 : Convergence

Mon blog : http://sg-fic.skyrock.com/
Répondre

Revenir à « Fan Fictions »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit