Stargate Community : la grande destinée

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Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 4 : Révolution, première partie[/font]


Le vaisseau Atlas est en hyper espace en direction de cette belle planète : la Terre. Il avance à la lueur du tunnel hyper spatial. L'équipage va devoir traverser pas loin de 12 galaxies avant d’atteindre la Voie Lactée. Ils ont fais le plein de vivre sur la précédente planète avec les moyens et l’expérience dont ils disposaient. Pour certains, l'enseignement militaire les a bien aidé, pour d'autres, ils ont pu compter sur leurs nombreuses soirées à camper en montagne. Ce qui n'est pas surprenant, c'est que cette expérience n'a rien de comparable avec ce qu'ils connaissent, comme quoi, nous ne sommes jamais véritablement préparer à ce que l'avenir nous réserve. S’ils respectent leur plan de vol, ils devront trouver une autre planète habitable d’ici trois à quatre semaines sur la prochaine galaxie. Là encore, ils devront localiser la planète, s'y rendre, scanner sa surface, déterminer où trouver les ressources nécessaires puis suivront de nombreuses journées de collecte et d'étude.

Alors que la journée avait été éprouvante, à savoir la préparation du vaisseau pour son long voyage et le stock des dernières denrées alimentaires collectées sur la planète, son commandant avait pu regagner ses quartiers afin de bien se reposer. Isabelle partageant la chambre avec son amour, en avait profité pour confier ses craintes et ses émotions. C'est à ce moment-là que Christophe avait fait cette grande découverte : les conditions de leur capture. En effet, le processus d’imprégnation de la connaissance des Anciens est plus actif la nuit quand il dort ou quand il est dans ses quartiers. Il a également la possibilité de rechercher consciemment dans la base de données. Jusque-là, la plupart des captifs se rappelaient juste d’un rayon lumineux qui les avait englobés alors qu'ils vaquaient à leur quotidien.

Découvrant cela, Christophe a pris la décision de réunir ces amis ainsi que le lieutenant colonel Pears et le major Jeanet, pour leur faire part de sa découverte. Le lieutenant colonel est impatient de connaître la vérité. Pour lui, les choses sont obscures, pourquoi ces civiles ? Pourquoi eux, dans quel but ? Ils s’inquiètent également pour la Terre, avant sa capture, le système de commandement du système de défense terrien parlait d’un gigantesque vaisseau menaçant la flotte et les différents pays. Est-ce que la Terre a subi une cuisante défaite ? Ou a-t-elle su repousser la menace.

Christophe révèle que l’Atlas a été connecté à la station pendant des années. Durant cette période, l'ennemi avait étudié sa base de donnée et l'avait remis en état. Le contact avait permis également, au vaisseau, de récupérer des données chez l’ennemi. Il révèle aussi que la race qui les a capturé est moins évolué que les Anciens, mais que leur supériorité tient du fais qu’ils ont reçu l’aide d’un croiseur appartenant à une autre espèce très évolué. Aucune information ne parle de cette race uniquement qu’elle est un allié très puissant.


- Il y a donc deux races ? Demande Pears.

- En effet, réponds Christophe. Ceux qui nous ont capturés sont un peu comme des mercenaires. Ils ont été mandatés par une autre race pour nous capturer et de nous étudier. Cette race inconnu a prêté un croiseur gigantesque et nous amené là où nous étions.

- Nous avons déjà rencontré cette race, dit Jeanet. Du moins, l’équipe d’Atlantis. C’était dans une autre réalité alternative.

- Une quoi ? Demande Frédéric.

- Oubliez ça, dit Pears. Donc ces zombies aliens nous ont capturé, très bien. Et ensuite ? Des Borgs très moche nous ont maintenu en détention pendant 11 mois, nous rematérialise et c’est tout.

-Des Borg, les aliens de Star Trek la nouvelle génération, dit Jeanet. Je te conseille un autre nom si tu ne veux pas être ridicule.

- Tu préfère les trucs tout moche et pâle ? S’exclame Pears.

- Et pourquoi pas, les zombicollector, dit Frédéric.

- Moi, j’aurais dis, les Uglies, dit Noémie souriant et regardant autour d'elle le scepticisme de tout le monde. Bah ouais, le mot moche traduit en français avec un p'tit « ies » à la fin pour que cela ait de la gueule.

- Bon, très bien, dit Jeanet protestant avec les bras. On garde les Borgs en attendant de connaître leur nom. Que pouvez-vous nous dire sur eux.


Christophe explique que ces extraterrestres sont connus des Anciens. Il y a 10 000 ans, ces derniers sont apparus dans l’amas local et ont tenté de s’approprier les mondes humains de la Voie Lactée. L’empire Asgarde qui protégeait la région à l’exception des galaxies peuplé par les Anciens, Furlings et Nox, était dépassé. Ils ont été dans l'obligation de faire appel à l’ensemble de l’alliance des quatre pour les repousser. Après plus de deux milles ans de conflit durant lequel il eut des accalmies, l’alliance a pu savourer sa victoire aux prix de nombreux sacrifices. Les Furlings ont vu leurs forces partiellement décimées, les Anciens ont perdu Pégase et l'intégralité de leur structure qu'ils disposaient, les Nox ont amplifié leur politique d'isolation et de non intervention. L'empire Asgarde a subi de lourds dégâts, mais disposant de toutes les ressources adéquates, il pouvait se reconstruire.

Le major Jeanet pensait jusque là que les Anciens étaient restés coincés sur Pégase. La réalité était tout autre.


- Pas tout à fais major, dit Christophe. Les Anciens ont quitté la Voie Lactée pour Pégase, il y a environ 3 millions d'années pour se cacher des Oris. Voulant protéger l'amas local et ses environs, ils se sont alliés avec les Furlings qui ont joué le rôle protecteur. Puis se fut le cas des Nox et des Asgardes.

- Ca vous l'avez déjà dis, dit Pears.

- Ce que je n'ai pas dit, ajoute Christophe. C'est que les Anciens ont gardé une grande influence, et ont notamment contribué à l'apparition des humains sur Terre. Parmi les humains de la Terre, certains ont colonisé Pégase dans le but de satisfaire une expérience sociaux-culturelle gigantesque et d'autres sont allés sur des mondes de la Voie Lactée. Quand les Borgs, dit-il en faisant des guillemets avec les doigts, sont arrivés. Les Anciens ont mobilisé 80% de leur force contre eux. Puis sont arrivés les Wraiths.

- Ils n'étaient plus assez nombreux pour Pégase car ils étaient engagés dans un autre conflit, dit Pears. Donc, leur défaites tient à plusieurs facteurs différents alors.

- Et ces aliens, dit Jeanet. Que voulaient-ils ?


Christophe l'ignore. Mais il confirme que le conflit s'est terminé, il y a 8 000 ans. Les Borgs ont été repoussé et on n'entendit plus parler d'eux. Mais le mal était fais. La Terre était sous la domination d'aliens belliqueux. Les Asgardes n'avaient plus assez de force pour sécuriser toutes les galaxies. Ils sont donc allés au plus pressant.

Pears comprend alors que les Anciens et les Asgardes n'ont pas pu empêcher les Goa'ulds d'envahir la Terre et d'atteindre la puissance qui ont fais leur force pendant plus de 8 000 ans. De plus, les Asgardes ont mis longtemps à reprendre des forces et cela pour ensuite affronter la menace des réplicateurs. Le mystère est résolu. Pears et Jeanet comprennent alors que malgré les conditions particulièrement difficiles qu'à pu connaître la Voie lactée et Pégase, la situation aurait pu être bien pire que ce qu'ils avaient connu.

Christophe ajoute que l'ennemi n'a plus été vu jusqu'à disparaître de l'histoire. Mais après 8 000 ans d'absence, ils sont réapparus. Il ne sait pas pourquoi, mais un élément déclencheur les a mené à se réintéresser à la région. Toujours mandatés par cette autre race, les Borgs pensaient retrouver les Anciens pour leur barrer la route. Au lieu de cela, ils sont tombés sur des dizaines de milliers de monde humain. La découverte de l'Atlas n'est peut être pas inconnu à cela.


- Et en quoi la situation a changé, dit John. Je croyais qu'il était intéressé par les mondes humains.

- Très bonne question, dit Pears.

- Ce que je sais, c'est que les Borgs cherchent à répondre une énigme, dit Christophe. Ils devaient penser que les mondes humains y répondraient. La découverte de l'Atlas change tout ça. Ils sont persuadés que l'Atlas peut répondre à leur énigme et ils veulent se servir de nous pour cela.

- Encore des affreux qu'on va devoir repousser, dit Pears.

- Et qu'est-ce que la base de donnée à révéler ? Demande Jeanet. Ils ont trouvé quelques choses.

- C'est justement le problème, dit Christophe. La majorité de la base de donnée leur ait accessible mais le reste est crypté.

- Donc ils veulent décrypter la base de données du vaisseau, dit Jeanet. Les docteurs Jackson et McKay ont été capable de décrypter les données de Janus. Je ne comprends pas que…………

- Qui ? Demande Frédéric, interrompant le major Jeanet.

- Le docteur Jackson est à mi-chemin entre Indiana Jones et mère Térésa, dit Pears. Il nous a ouvert la porte des étoiles. Tandis que McKay c’est plutôt le scientifique convaincu de sa supériorité et près à n’importe quoi pour sauver sa peau.


Christophe révèle que la base de données a été décryptée par les Aliens mais que 10% de celle-ci résistait. La base de données est utilisable qu'à leur condition qu'on en connaisse l'ensemble. Le processus de cryptage n'est pas un problème en soit mais le vaisseau semble disposer de barrière mentale, à l'instar d'être vivant. Ces barrières sont suffisamment fortes pour ne transmettre aucune donnée.


- Le vaisseau ne veut pas en d'autres termes, dit Pears. Et depuis quand le vaisseau est en droit d'exprimer sa volonté.

- Il l'a fait en choisissant Christophe comme commandant, s'exclame Frédéric.

- Depuis qu'ils disposent d'une conscience, répond Christophe.

- Les Anciens disposant d'une intelligence artificielle dans un vaisseau, dit Jeanet. A part le Destinée, ça serait une première.


Christophe explique que les Anciens avait déjà eu recourt à l'intelligence artificielle par le passé, mais que l'utilisation d'une telle technologie les avait conduit à des dérives incontrôlable. Ces dernières furent capable de s'exprimer et de prendre des choix et notamment celui d'être libre. Ces dérives avaient conduit les Anciens dans une lutte armée gigantesque entraînant un conflit qui toucha toute la galaxie. Ne voulant pas risquer l'extinction, ils ont fais évoluer leur technologies de tel manière que seule leurs espèces puissent l'utiliser notamment avec la reconnaissance génétique.


- Bon très bien, dit Pears. Les Anciens ont subi l'effet terminator ou encore une guerre Cylon, comme vous voulez. Pourquoi alors, recréer une IA des millions d'années après avoir décidé de ne plus le faire.


Christophe révèle que l'Atlas dispose non pas d'une intelligence artificielle mais d'une conscience Ancienne téléchargé dans les réseaux informatiques. Il s'agirait de la conscience d'un enfant de huit ans, mourant. La seule solution de son salut était de télécharger sa conscience dans un ordinateur. Avec le temps, l'enfant a évolué dans un monde cybernétique. Suite aux différents conflits armés, les Anciens ont voulu augmenter leur chance de succès et au lieu de créer une IA qui pouvait se retourner contre eux, ils eurent l'idée de transférer cette conscience dans le vaisseau. Pears ne comprend pas ? En quoi les humains de la Terre peuvent changer le cour des choses.


- Nous avons été choisis en fonction de notre profil génétique, explique Christophe. Beaucoup d'entre nous sommes en mesure d'utiliser la technologie des Anciens. Je pense qu'il espère qu'on puisse décrypter la base de données manquante.

- Et nous le pouvons ? Demande Pears.

- Oui, je le peux et je le fais, répond Christophe.

- Et tu as appris quoi ? Demande Frédéric. Qu'est-ce qu'il y a de si important.

- Et bien, vous allez rire, dit Christophe. Rien sur leur énigme. Juste des connaissances, l'emplacement de base Ancienne et de colonies. Je sais aussi que j'ai quelques réponses concernant des projets Anciens secrets.

- Mais rien qui peut intéresser les Borg ? Demande John. Donc, nous sommes là car ils sont partis sur une mauvaise piste.

- Ca serait un comble, dit Gwilherme. Capturé à l'autre bout de l'univers car des aliens ont commis une erreur.


Christophe leur explique qu'il était peu probable que cela soit une erreur. Ils ne sont pas intéressés à la Terre à cause de l'Atlas. Cette rafle est probablement une manière pour eux d'atteindre la prochaine étape.


- Quelle étape ?

- Les Borgs sont mandatés par une autre race, dit Jeanet. Il y a un plan derrière tout ça. Vous savez ce qu'ils veulent.

- Non, répond Christophe. C'est très vague. C'est comme s'ils cherchaient à en savoir plus sur nous.

- Ils pensent peut être qu'on est une menace, s'exclame. Pears.

- Il y a 10 000 ans, dit Frédéric. Nous n'étions pas là. Ca cache forcément plus.


Tout le monde semble dubitatif face à la situation et à ses révélation. Jeanet exprime son scepticisme face à tout ça, et se demande si Christophe a bien compris ce qu’il avait découvert. Pour Pears, il ne cache pas ses craintes de voir arrivé sur Terre une menace plus grande encore.


- Rentrez sur Terre est peut être une erreur ? Dit Pears. J'ai de plus en plus l'impression qu'en arrivant sur notre monde, nous l'entraînions dans la nuit.

- Et que proposez-vous? Demande John. Que l'on reste dans ce vaisseau toujours en mouvement ou qu'on s'installe sur une planète paisiblement.

- Surtout que personne ici n'a rien demandé à personne, ajoute Guillaume. On mérite tous de se retrouver chez nous.

- Je pense qu'on est tous d'accord, ajoute Noémie.

- On a des êtres que nous aimons sur Terre, de la famille, des enfants, dit Isabelle. Je veux retrouver mon fils.

- Mon colonel ! Dis Jeanet. Je pense que notre devoir est de retourner sur Terre et de les prévenir. Si cette espèce inconnue s'intéresse à nous, notre monde est déjà menacé. Il faut les prévenir. De plus, si Christophe est en mesure de décrypter la base de données, il peut nous donner des informations sur des bases, des colonies ou même des armes anciennes que nous n'avons pas encore découvertes.

- Bon très bien, répond Pears du bout des lèvres, se résignant à l'avis général. Nous rentrerons. Mais je doute qu'ici, le savoir des Anciens puisse nous aider.


Christophe se rapproche de Pears et lui dit qu'il est d'accord avec lui. Le militaire exprime sont mécontentement face à la situation incertaine. En effet, il ne connaît pas tout les inconnus, il est donc difficile de prendre une décision réellement adaptée. Pour le moment, le plus logique était de rentrer surtout qu'ils en ont les moyens. Le retour sur Terre est peut être une erreur, mais avait-il d'autres choix. Mais le lieutenant colonel est un battant et surtout il aime connaître ce qui le menace pour répondre le plus efficacement. C'est alors qu’il eut une idée :


- Christophe, tu as dis que tu savais comment nous avions été capturé. Je pense que cela me serait très utile. J'aimerais en connaître d'avantage sur les Borgs.


Christophe explique alors que le vaisseau est en mesure de recréer par imagerie holographique des scènes d'actions. Un peu comme s'ils suffisaient de raconter une histoire pour en faire un film. Durant l'arrivé sur Terre, le vaisseau ennemi a scanné la planète, enregistré les conversations, enregistrés les actions sur les différentes zones où ils ont opéré. En se connectant à la station, l'Atlas avait été en mesure de les récupérer. Les deux militaires sont fortement intéressés par cela et demande immédiatement de voir ce qu'il a à proposer. Christophe s'installe sur le siège de contrôle et pianote sur quelques touches présentes sur les accoudoirs du siège.

La lumière de la salle de commandement s'éteint, plongeant tout le monde dans le noir. Une image holographique apparaît représentant la Terre vu de l'espace. L'image peut être qualité de très haute résolution. La belle planète bleue dominait la salle, c'était un peu comme si on pouvait admirer sa maison alors on l'a quitté depuis longtemps. Un brun de nostalgie touche l'équipage. Puis par un effet de zoom en avance rapide, on se rapproche de la Terre et plus précisément au-dessus de l'Atlantique offrant un spectacle de toute beauté. Puis dans un éclair, un vaisseau apparu, un gigantesque vaisseau ressemblant à une cacahuète grisâtre parsemé de multiples cratères. Malgré les apparences, il ne s'agissait pas d'un astéroïde mais belle et bien d'un vaisseau avec une surface métallique mimétisant parfaitement la surface d'un astre mort sans atmosphère comme la Lune. Il s'agissait du croiseur ennemi, le même qui avait tenté de les empêcher de fuir. Ce vaisseau, à en croire la base de données, n'appartient pas au Borg mais aurait été prêté par une autre civilisation plus puissante. L'équipage peut enfin admirer ce qui s'est passé, il maintenant presque un an.


Un an plus tôt, bien avant que nos héros se fassent capturer par les Borgs, la Terre jouissait d'une journée comme elle en a longtemps connu. Des gens mourant, d'autres naissant, beaucoup allant au travail, une journée quelconque en somme. Ce jour là, les membres d'équipage profitent d'une journée ensoleillée dans ce beau pays qu'on appelle la France. Et oui, la journée était ensoleillé ce qui était rare, je vous l'accorde. Christophe était chez lui avec Isabelle, tous les deux parlaient des travaux de leur maison car en effet Isabelle souhaitait faire quelques modifications dans l'une des chambres. Christophe était un jeune homme assez charismatique, à l'écoute des gens, rêveur, il avait choisi la comptabilité comme métier sur un coup de tête ce qui ne l'empêchait pas d'apprécier son métier. Son allure svelte et peu impressionnant cachait une grande nervosité ce qui lui permettait de manger des quantités énormes de nourritures sans prendre un gramme. Il s'était passionné depuis tout petit à l'astronomie lui apportant de large connaissance sur le sujet et indirectement sur des domaines touchant de près à l'univers et ses mystères. Depuis récemment, il s'entraînait quotidiennement au sabre via des vidéos sur le net ou à la boxe tai, c'était devenu pour lui une manière de canaliser et d'extérioriser ses multiples colères. Sa vie n'était pas simple. Isabelle était une jeune femme de 21 ans, son teint angélique, ses cheveux bruns et ses yeux bleus dévoilait une femme mure dans le corps d'une jeune fille. Maman à l'âge de 18 ans, elle avait toujours des difficultés à s'intégrer dans un groupe, toujours mis à l'écart sans doute par sa manière de voir le monde. Depuis qu'elle et Christophe s'étaient mis ensemble, ils ne rêvaient que de fonder une famille unie dans un petit nid douillé où leur amour pourrait s'épanouir sans soucis à l'écart des jalousies des autres.

Alors que le couple d'amoureux décidait de la marche à suivre pour la décoration, John et Noémie, situé à près 80 kilomètres de là, s'étaient réveillés à midi profitant d'une bonne grâce mâtiné bien mérité. John, tout gentleman qu'il ait propose à sa chérie de lui préparer à manger ce qu'elle le remercia d'un gros bisou sur la bouche et d'un très beau sourire. Noémie était une femme énergique, avec un humour sans égale, secrétaire de direction, elle était l'ami de Christophe depuis des années. Cette femme à l'allure sportive cachait bien des craintes qu'elle surmontait quotidiennement. Passionné de sport en salle et de moto, la jeune femme aimait son petit train-train quotidien. John lui était policier et de surcroit motard. Il avait transmis sa passion à son grand amour. Malgré sa taille pas très imposant, John était un véritable sportif, et surtout un homme de principe. Il profitait de leur journée tranquillement dans leur appartement en banlieue parisienne.

A une centaine de kilomètres de là, Guillaume, exploitant agricole, sortait de chez lui afin de monter dans son gros tracteur afin de préparer les premières moissons d'Août car le mois de Juillet n'avait pas été glorieux, pluvieux et surtout très humide. Cet homme d'une trentaine d'année, c'était récemment découvert une seconde jeunesse, en devenant motard. C'est devenu pour lui une véritable passion. L'homme était très réservé, calme ce qui ne correspondait pas trop avec son corps qui lui était plus imposant. Du haut de son 1m90 pour 85 kg, Guillaume était très costaud et physiquement très athlétique.

A plusieurs centaines de kilomètres de là, Aude profitait de l'air frais de la Bretagne, au bord d'une plage, elle contemplait, accompagné d'une cousine, la mer. Elle était à l'origine comptable, ami de Christophe depuis beaucoup d'années, elle était une femme très timide et réservé. Une fervente antipolitique dans l'âme, elle s'était passionnée pour le cinéma en devenant assistante scripte. Malgré sa beauté toute légère, elle se présentait de façon très classique. Elle et Guillaume s'était rencontré à une soirée d'ami commun, le courant était passé très vite. Mais il fallut attendre encore quelques temps pour qu'ils se fréquentent.

Frédéric et Sophie, eux profitèrent de la journée en se baladant dans leur banlieue parisienne avec leur gros chien, un peu fou voir même très fou. Frédéric était un ami de Christophe depuis une dizaine d'année, ce beau garçon était policier municipal, ancien gendarme, ce dernier n'en avait pas moins le charisme. Très libre dans sa manière d'être, il n'était pas gêné à s'exposer au public et a déconné comme jamais. Cet homme comique dans l'âme savait où était son devoir et ses responsabilités ce qui le laissait très proche des réalités. Sa compagne était en quant à elle très excentrique cachant au fond d'elle des blessures qui la rongeaient.

Gwilherme lui profitait de sa journée, enfermé dans son appartement, devant son ordinateur à jouer au poker en ligne, il tenait sa bière à la main et grignotait quelques cacahuètes, il n'avait pas dormi de la nuit et participait à un tournoi depuis près de huit heures. Cet homme était atteint par une maladie, une folie grandissante qu'on appelait joueur de Poker. Il était par apparence très grand mais aussi très mince, ce dernier avait pendant des années souffert de dépression et se raccrochait à des plaisirs bien masculins comme la moto, la mécanique. Célibataire, il aimait rester seul dans son coin car préférant la solitude à la présence de ses congénères humains.

De son côté Ophélie travaillait dans son service médicale, elle s'occupait d'apporter des soins à une vieille dame en phase terminale de son cancer. Agé de 35 ans, elle passait le plus clair de son temps avec ses deux filles dont l'une 18 ans plus jeune qu'elle. La vie ne l'avait pas épargné et elle avait du se débrouiller seul pour s'en sortir profitant du soutien de son plus proche ami Gwilherme.

A quelques centaines de kilomètres de là, dans le Sud, le lieutenant colonel Pears et le major Jeanet avaient pu profiter d'une perme bien mérité et avait décidé de rallier la France et sa côte d'azur si ensoleillé et chaude. Ils n'arrêtaient pas de se chamailler profitant par la même occasion de se moquer du genre français. Les deux militaires américains faisaient parti du programme secret de la porte des étoiles. Ils avaient fais parti de l'escadrille de F-302 qui avait lutté contre les armées Oris lors de la bataille d'Orilla qui s'était soldé par la disparition de la civilisation Asgarde. Il avait également participé à la bataille contre la super-ruche aux abords de la Lune. Récemment promu, ces derniers avaient décidé de profiter du charme français et de ses côtes. Amis de longue date, ils étaient devenus inséparable au point d'avoir perdu tout lien sociable avec les autres.

La journée était des plus estivales, tous profitèrent des moments de plaisir que procurait cette belle planète qu'est la Terre. Pourtant, ils ne pouvaient prévoir les évènements qui allaient suivre, à savoir l'arrivé d'un vaisseau inconnu en orbite autour de la Terre. Ce dernier s'était mis en orbite, dominant l'atlantique ce qui offrait un panorama des plus magnifique. Le vaisseau avait l'allure d'un cacahuète désolé, il se propulsait par quatre principaux propulseur de formes rectangulaires, la propulsion laissait jaillir un plasma bleuâtre. Non loin de ses propulseurs, une petite zone de quelques centaines de mètres laissait apparaitre un vide ou plutôt une ouverture, c'est de là qu'ils sont sortis : Des navettes. Ces dernières ressemblaient à des rochers avec un gros propulseur à l'arrière, et un disque rougeâtre sur leurs ventres. 17 navettes sortirent du gigantesque vaisseaux, 16 d'entre eux descendirent dans l'atmosphère terrestre tandis que le dernier partit en direction de la Lune.

A plusieurs milliers de kilomètres, le vaisseau Apollo, un vaisseau hybride créé par les terrien s'approche du vaisseau inconnu. Le vaisseau terrien est commandé par le colonel Elis qui se demandait d'où pouvait venir se navire de l'espace et qu'elle était leur intention. Le colonel prit donc la parole :


- Ici le colonel Elis du vaisseau terrien Apollo. Vous violez notre espace, nous vous demandons de vous identifiez et de définir vos intentions.

(a suivre)

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Chapitre 4 : Révolution, seconde partie[/font]

L'absence de réponse laisse l'équipage perplexe, le second apprend au colonel, que 17 navettes sont sortis dont une se dirigeant sur la station lunaire. Elis demande d'en informer le centre de commandement ainsi que la base lunaire. Sur l'écran apparait le général O’Neill, commandant des forces de défense terrienne qui lui demande de faire un rapport. Elis lui répond :


- Pour le moment, les navettes viennent de descendre dans l'atmosphère et le vaisseau inconnu n'a pas répondu à nos messages.

- L'Odyssée, le Dédale et l'Austerlitz sont trop loin. Le Hammond et l'Ariane ont été dérouté pour vous rejoindre, explique le général O'neill. Le Sun Tzu et le vaisseau Russe vont bientôt vous rejoindre.

- Les 3 Ha'tak jaffas de la délégation, nous ont proposé leur assistance, explique Elis. Leur aide sera précieuse. Pour le moment, les inconnus n'ont montré aucune hostilité. On attend les ordres.

- Continuez à essayer d'entrer en contact avec eux et au moindre signe de menace, vous attaquez, dit O'neill avant de couper la connexion.


Le colonel Elis ordonne à l'équipage de se mettre en alerte de combat. Il demande que toutes les escadrilles présentes suive les navettes ennemies.

Le vaisseau Apollo continue sa progression en direction de la face latérale droite du vaisseau inconnu. Pour le moment, la situation est calme sur Terre. L'une des navettes se dirige sur New York, une escadrille de huit F-302 la suive de près. Le chef d'escadrille tente d'entrer en contact mais la navette inconnue ne montre aucun son et aucune image. Le chef d'escadrille fait remarquer au colonel Elis que la navette est sur le point d'apparaitre aux yeux des américains. C'est alors que le Hammond et l'Ariane sorte de l'hyperespace. Cette arrivé déclenche un mouvement chez le vaisseau inconnu. Sur sa surface, des objets semblent se matérialiser comme s'ils se construisaient atomes par atomes. Les objets matérialisés ressemblent à des deux grands canons collés l'un à l'autre dominant une base en demi sphère. Le second du colonel Elis fait remarquer que les inconnus ont activé leur arme et qu'un signal d'énergie de haute intensité vient d'être enregistré par les instruments.

Le colonel Carter, commandant du Hammond, entre en contact avec le colonel Elis. Elle lui demande ce qui se passe. Ce dernier l'informe de la situation, il ajoute que d'ici quelques minutes, les New Yorkais seront en mesure de voir de leur propre yeux la navette alien. Il est raisonnable d'accepter le fait que l'information sera incontrôlable. Au-delà de l'arrivé d'extraterrestre, il faudra expliquer au monde pourquoi les gouvernements de la planète dispose de vaisseau hybride et qu'ils leur ont caché la vérité à propos des menaces venant de la galaxie. Selon le colonel Elis, l'arrivant ne sait pas montrer hostile car il ne les considère pas comme une menace. C'est alors que le colonel Picard du Ariane vient les interrompre :


- Je viens d'être contacté par le premier ministre Anglais, une des navettes vient de survoler Londres aux yeux de tous. Ils semblent que les inconnus font régulièrement du surplace.


Pendant ce temps, l'une des navettes arrive en vue de Manhattan, l'objet céleste passe à tout allure au dessus de la ville qui ne dort jamais. Les New Yorkais regardent avec étonnement, puis un mouvement de panique semble se faire sentir, les gens courent dans tout les sens afin de trouver un endroit où se cacher. Beaucoup de personnes descendent dans les métros espérant que l'endroit sera une bonne cachette. Les F-302 dominent la navette qui ne réagit toujours pas à leur présence. Puis, l'objet se retourne et file sur l'avenue principal de Times Square, le disque rougeâtre s'illumine et un rayon lumineux de même couleur apparait partant de la base du disque pour atteindre le sol. La navette avance avec le rayon actif. Durant l'avancé des extraterrestres, le rayon passe au dessus de beaucoup de personne sans rien faire. Les pilotes de F-302 pensent à un scanne des lieux ou des personnes. Puis soudainement, alors que le rayon est déjà passé au-dessus de plusieurs américains, une personne se retrouve dématérialiser, puis une deuxième. Durant cette rafle, seulement quelques personnes sont téléportées. Des caméraman enregistrent la chose en directe. Sur l'Apollo, on s'est branché sur les chaines d'informations et on constate avec impuissance la situation. Face à la téléportation d'américains, Elis ordonne à l'équipage de se tenir au combat, et ils informent les autres vaisseaux qu'il s'agit d'une sélection. Il envoie un dernier message au vaisseaux mère :


- Ici le colonel Elis du vaisseau terrien Apollo. Nous vous demandons immédiatement d'arrêter tout agissement et de regagner l'orbite. Si ces conditions ne sont pas respectées, nous ouvrions le feu sans sommation.


Le vaisseau et ses occupants ne réagissent toujours pas. Elis ordonne donc d'attaquer avec les phaseurs Asgardes. De nombreux tires de plasma bleus sortent du vaisseau et viennent percuter le bouclier verdâtre du vaisseau ennemis. Le Hammond et le Ariane font de même tandis que les vaisseaux jaffas tirent avec leurs canon longue distance. Le vaisseau inconnu devenu depuis quelques minutes un envahisseur et ennemis répliquent avec ses canons latéraux, deux petites rafales orangeâtes sortent des canons et viennent percuter les boucliers des vaisseaux terriens. Immédiatement, le second informe Elis de la situation, les tires semblent très puissant et viennent de faire tomber les boucliers à 90%. Les capitaines de vaisseaux ordonnent des manœuvres d'évitement. Pendant ce temps, sur Terre, les navettes continuent se téléporter des gens dans les grandes villes. A Londres, malgré la rafle de la navette, les gens restent calme et s'entraident à trouver des lieux où se mettent à l'abris. Les F-302, venus en renfort, poursuivent la navette et l'attaque. Les tires semblent inefficaces étant donné que l'ennemi dispose de bouclier, mais cela n'empêche pas la navette d'effectuer des manœuvres d'évitement.

En France, la population entre en panique quand ils voient la navette arrivé. Cette dernière a survolé à plusieurs reprises la ville de Paris. Puis change rapidement de position afin de rallier sa banlieue. Frédéric et Sophie sont près de leur appartement faisant se balader le chien. Ils retournent la tête et aperçoit la navette. Ne sachant pas comment réagir, ils restent immobilise et là regarde passer au dessus d'eux. Le rayon rougeâtre s'illumine et les voilà téléportés laissant le chien en panique et surtout seul. La navette continue son périple.

John et Noémie quand à eux regardent la télé et voit avec surprise que plusieurs navettes ont été détecté et quelles seraient d'origine extraterrestre. Le bulletin d'information mentionne également les chasseurs terriens secrets, les F-302. Alors que tout deux regardent avec étonnement la télé, ils se retrouvent également téléportés.

Ophélie, alors dans l'hôpital voit un nombre croissant de personnes arrivés, l'hôpital est saturé, la bataille entre les F-302 et la navette a provoqué beaucoup de blessé dans son secteur. Affecté dans le service de cancérologie, elle avait été appelée en renfort aux urgences. La jeune femme est très dévoué et très professionnel. Alors qu'elle pose une bande à une patiente, elle disparait aux yeux de tous créant un vent de panique retentissant dans les urgences, beaucoup fuit les lieux.

De son côté, Guillaume suit l'actualité avec son Iphone sur son tracteur, c'est alors qu'il voit la navette et se retrouve téléporter.

Gwilherm, toujours à fond dans son tournoi de poker n'est pas au courant de ce qu'il se passe sur Terre. Il est euphorique, il est parmi les 10 finalistes de son tournoi, et dans un crie de victoire, il disparaît à son tour.

Damien avec sa sœur est en voiture, ils venaient de regarder un film qui faisait sensation au cinéma. Il écoute avec étonnement la situation à la radio. Manon, ça sœur discrète et très sociable s'inquiète de ce qu'elle s'entend. Elle cherche du réconfort auprès de son frère. La navette passe au-dessus sans qu'ils s'en aperçoivent. Ils se retrouvent téléporter laissant la véhicule sans conducteur, la voiture ralentit progressivement jusqu'à atteindre qu'une dizaine de kilomètres à l'heure, elle tourne légèrement pour enfin terminer sa course dans le fossé ne provoquant aucun dégât sévère ni accident autre.

Christophe sort de chez lui, il n'a pas suivi les informations, alors qu'il est dans la cour, il entend des cris, se retournent, regardent dans le ciel, s'exclame, "vous voilà enfin" et disparaît téléporter à son tour, le rayon continue sa course en direction de la maison téléportant Isabelle devant le frigo buvant une bouteille d'eau.

La navette change de trajectoire et file sur la Bretagne. Poursuivit par une flotte de F-302, ces derniers usent de toute les manœuvres et du génie humain pour intercepter la navette sans réussite. Arrivé sur les côtes de Bretagne, la navette active son rayon de téléportation, Aude fera parti des otages à son tour.

La course poursuite continue, la navette se dirige vers le sud de la France, comme si elle avait localisé une cible. Cette dernière arrive dans la région où se trouve le colonel Pears et le major Jeanet, ces derniers ont été appelés en renfort. Ayant appris qu'une navette se dirigeait vers eux, ils tentent de mettre à l'abri un groupe d'enfant. Pears voit la navette arrivé au loin, il arrête de bouger


- Qu'est-ce que tu fais ? Demande Jeanet en anglais.

- Quelques choses me dit que c'est pour nous qu'elle vient, répond Pears dans la même langue.

- Arrête ! S'exclame Jeanet. Viens m'aider.


La navette se dirige vers les deux militaires, elle active son rayon en continue. Le colonel Pears regarde avec un sourire le major Jeanet, lui dit qu'il a raison et tout deux se retrouvent téléporter. La navette change de trajectoire et file dans l'espace. Toutes les navettes changent de trajectoire, comme si elles avaient fini de faire le plein.

Près des côtes de Palestine, une flotte de chasseurs F-302 accompagné de chasseurs des différents pays avoisinant Israël, Palestine, Syrie, Egypte, Arabie Saoudite, Jordanie, Iran, Irak ont formés une flotte très conséquente. Ironiquement, il aura fallu attendre l'arrivé d'envahisseur pour que ces derniers s'entendent. Jusque là, les navette ennemis n'avaient montré aucune agressivité et n'avaient cherché qu'à fuir. Ou plus précisément, on pourrait même dire que les occupants des navettes se désintéressaient de ce qui avait autour d'eux. Mais là, le danger était total. L'un des F-302 Israélien possédait une tête nucléaire. La navette entreprit donc un tire de barrage sur la gigantesque flotte de coalition Israélo-arabe. Beaucoup de chasseurs alliés se retrouvent détruit partant dans de formidable explosion, transformé en boule de feu incandescente. Puis le F-302 envoie sa tête nucléaire et frappe de plein fouet le bouclier de la navette qui ne put esquiver le coût. Peut être n'imagina-t-il pas que la puissance du missile était si puissante. La lumière est aveuglante, la déflagration percute certains chasseurs alliés qui sont alors en fuite. La navette est endommagé mais entière et tombe au sol, une seconde explosion apparaît, l'impact est si puissante que l'appareil extraterrestre explose dans une explosion similaire à une explosion atomique. L'entreprise est un succès mais il s'est soldé par la destruction de la flotte Israélo-arabe. Seul deux F-302 ont réussi à éviter la destruction. C'est une maigre victoire avec de grandes pertes.

En orbite, la flotte de 304 composé de l'Apollo, du Hammond et du Ariane accompagnés des vaisseaux jaffas sont dépassés, le vaisseau mère a déployé des chasseurs. Ils ressemblent à des petits vaisseaux monoplace au design simpliste avec un cockpit, des propulseurs visibles à l'arrière et des ailes rétractés sur les côtés. Malgré l'aide de F-302 et des planeurs de la mort, les 304 sont endommagés et les Ha’tak aussi. Le second de l'Apollo informe que les vaisseaux chinois et russes viennent les aidés mais il reste peu probable que les terriens prennent le dessus. Le second informe également que la station lunaire est attaquée et que beaucoup de militaires ont été capturé.

En effet, depuis le développement du programme porte des étoiles, et de la flotte terrien, ces derniers avaient une base sur la Lune où se trouvaient depuis la porte des étoiles. La navette dominait la base lunaire installé dans le fond d'un cratère sur la face caché de la Lune. La navette ennemi n'a jusque là fait aucun tire, contrairement aux terriens, qui depuis l'arrivé de la navette ennemi, tirent avec tout les canons disponibles. La station était une véritable pieuvre, composé d'un dôme central placé au centre du cratère, et de nombreux couloirs parcourant de nombreuses galeries souterraines. De nombreuses batteries de combat entouraient la station larguant des tires électromagnétiques de couleur jaunâtre. La navette qui était stationné au dessus de la base depuis 20 minutes finit par arrêté son surplace. Elle envoyait régulièrement des jets directionnels de téléportation, à chaque fois c'était des militaires ou des scientifiques qui disparaissaient. Enfin, de la même manière que les autres, la navette quitte les lieux afin de se diriger vers le vaisseau mère.

La flotte terrienne continue le combat, les cinq vaisseaux disponibles utilisent les canons électromagnétiques, les missiles longue portés et les phaseurs. Les jaffas sont toujours là, les vaisseaux se sont regroupés en formation serrés. Cette stratégie les rendait plus efficace mais facilitait également la tâche du vaisseau ennemi. L'erreur est totale, l'un des vaisseaux Jaffas explose. Le second d'Elis le prévient que les navettes sont de retour et que le vaisseau semble activer son moteur hyperspatial. Le colonel Elis demande l'état du vaisseau. Le second l'informe qu'ils ont de nombreux dégâts sur la coque, qu'ils n'auront bientôt plus assez d'énergie pour alimenter les phaseurs et que les boucliers sont chargés à moins de 10%. Le colonel Elis décide de tenter le tout pour le tout. Il demande au reste de la flotte de rester à bonne distance, il demande ensuite à son second de téléporter tout le personnel du vaisseau, seul lui serait au commande.


- Vous ne devez pas vous sacrifier, colonel, s'exclame le colonel Carter par écran interposé.

- J'ai pris une décision Sam, répond Elis. Ils ont capturé les autres et mon vaisseau est le plus endommagé. Major, vous êtes sur de vouloir rester, s'adressant à son second.

- Oui mon colonel, je vous suivrais jusqu'au porte de l'enfer, ajoute le second. En espérant les y mené avec nous.

- Ca sera presque ça, rétorque Elis.


C'est alors que l'Apollo utilise toute sa puissance sur ses propulseurs conventionnels. Elis ordonne de surcharger l'hyperpropulsion et de foncer sur les propulseurs du vaisseau. Les 16 navettes sont entrées dans le hangar, le vaisseau s'apprête à partir. L'Apollo entame sa course suicidaire, le colonel Elis a pris la place du pilote et le second informe de la distance restante. Il ne reste plus que deux milles kilomètres, autant dire rien dans l'immensité de l'espace. C'est alors que dans un flash bleuâtre, le vaisseau ennemis disparait en hyperespace. L'Apollo continue sa trajectoire. Malgré l'étonnement, le second a mis fin à la surcharge du réacteur. A l'écran de contrôle de l'Apollo, le colonel Carter prend contact avec Elis et lui demande s'ils vont bien. Elis lui répond que tout va bien mais qu'il ne comprend pas la situation. Carter l'informe de la destruction d'une navette par une coalition Israélo-arabe.


- Il était temps qu'ils s'associent ceux là, répond Elis se mettant la main sur son crâne en sang.

- La flotte est au complet, mais on a perdu deux Ha'taks. Les jaffas n'ont jamais vu de vaisseau comme celui-là.

- Qu'est-ce qu'on sait d'eux ? Demande Elis

- Pas grand chose, dit Carter. Par contre mes relevés indiquent qu'ils ont activé une hyperpropulsion intergalactique.

- Ils proviennent d'une autre galaxie ? Demande Elis. Pourquoi venir sur Terre.

- C'est toute la question, dit Carter. Ils ont fais de nombreux prisonniers y compris sur notre base lunaire. Dieu seule sait où ils les ont amené.


A bord du Atlas, l'écran holographique s'éteint sur l'image de la Terre. Frédéric est le premier à s'exprimer ne faisant que dénoncer la situation, ils sont capturés par un ennemi venu de nulle part.


- On a fui un ennemis qui a parcourt 20 millions d'années lumières, pour nous, s'exclame Pears. Je crains que mes doutes ne soient fondés.

- Il y a pire, ajoute Jeanet. Si cette simulation est la réalité, nous n'avons pas été choisis par hasard.

- Leurs trajectoire se faisaient en ligne droite, ajoute John. Le rayon est passé au-dessus de beaucoup et tous n'ont pas été téléportés. On n'a pas été sélectionné, ils sont venus nous chercher.

- C'est tout à fais ça ! S'exclame Christophe.

- Et il nous dit ça d'un naturel, dit Jeanet.

- Donc si j'ai bien compris, dit Aude. Ils ont capturé des dizaines de personnes sur Terre. Où sont les autres ? On est qu'entre français.

- Je te signale qu'il y a deux américains avec vous, attaque Pears. Alors ne me traite pas de français.

- Donc, il n'y avait pas que nous dans la station, ajoute Jeanet.


Christophe demande à tout le monde de se retourner et de regarder l'image qui allait suivre. L'écran holographique s'illumine faisant apparaitre le vaisseau mère ennemi en hyper espace. Il avait quitté la voie lactée pour rejoindre une galaxie au abord de l'amas de Cane 1 jusqu'à atteindre la station spatiale. La station orbitait autour d'une planète désertique, à sa surface se trouvait une gigantesque ville abandonné au allure antique. Les ruines étaient dominées par un gigantesque bouclier d'énergie bleuâtre qui s'étendait sur des kilomètres. Le vaisseau mère en forme de cacahuète s'était mis en orbite et des rayons de téléportation en sortirent pour ensuite atteindre la surface de la planète en direction de la ville en ruine. Puis les images holographiques montrèrent la salle où Christophe et ses amis étaient retenus captif. Puis en image rapide, on pouvait voir leur fuite jusqu'à ce que le vaisseau Atlas parte en hyperespace. L'image holographique se désactive alors. Christophe explique donc :


- En réalité, la vaisseau mère est parti une fois que les personnes sélectionnés ont tous été capturées. Puis ils ont entrepris un voyage de 3 mois pour rallier le lieu où nous étions. Ils ont attendu quelques mois et nous ont rematérialisé dans la salle où nous étions. Nous avons tous été capturé par la même navette.

- En d'autres termes, nous sommes plus d'un milliers à avoir été capturé peut être davantage, dit Jeanet.

- Tout à fais, répond Christophe. D'après le registre, 2 navettes pour les américains, une pour les Anglais, une pour les allemands, une pour les Italiens, une pour l'Espagne/Portugal, Une pour le Benelux, une pour l'Europe centrale, une pour la Russie, une pour le Brésil, une pour la Chine, une pour le Japon, une pour l'Australie, une pour l'Afrique du Sud et une pour la base lunaire. Sans compté la notre pour la France.

- Le compte est bon, ajoute Frédéric. Maintenant, en sachant, on peut se dire qu'est-ce qu'on doit faire ?

- Il a raison, dit John. On n'a pas un certain devoir vis-à-vis d'eux.

- Tu n'y penses pas, attaque Noémie. Ce n’est pas à nous de nous en charger.

- Elle a raison, dit Jeanet lucidement. Malgré la puissance de ce vaisseau, notre équipage n'a pas les compétences militaires pour réussir un sauvetage.

- Vous oubliez ce qui s'est passé sur la planète avec les dinosaures, dit Damien resté passif depuis.

- Il a raison, dit Pears. Et elle a raison. Ils sont compétents. Si ce n'était pas le cas, nous serions encore sur ce caillou. Mais il faut se mettre à l'évidence rien ne nous permettra de sauver les nôtres. Qui pourrait le faire ?

- Les Anciens, dit Christophe. Plus précisément leur flotte. La meilleur solution est de tenter un retour sur ce monde avec un véritable plan et le matériel adéquate.

- Mais, ce n'est pas notre rôle, ajoute Isabelle. Lequel d'entre nous en est véritablement capable.

- Totof, dit Noémie. Tu t'imagine ce que tu es entrain de nous dire. Tu veux nous amener à une mort certaine juste pour sauver des gens que l'on ne connait pas.

- Je ne parle pas forcément de vous, dit Christophe. Mais ce n'est pas à exclure non plus. Cette flotte pourrait être utilisé par les militaires terriens en vue d'un sauvetage.

- Vous avez parlé d'une flotte, dit Pears à Christophe.


Soudainement, Christophe tourne la tête. L'image holographique s'active et montre une zone d'étoile. Il s'avance sur l'image et clique sur une étoile avec sa main. Un système solaire apparait avec une étoile et un nuage en formation autour. Pears ne comprend pas mais Jeanet s'avance et dit avoir vu un objet en orbite autour d'une planète en formation.


- Il y a quelques choses dans ce système que vous voulez nous montrer ? Demande Jeanet à Christophe.


Christophe reste silencieux fasse aux interrogations de l'assemblée réuni autour de lui. Il navigue entre les consoles oubliant presque les autres sont autour de lui. Pears lui demande ce qu'il fait. Après quelques minutes, le vaisseau sort de l'hyperespace. Sur la baie vitre, on voit un nuage de débris avec au loin une étoile partiellement caché par des débris. Le major Jeanet regarde par la baie vitré et se retourne vers Christophe.


- Vous ne savez pas de quoi, il s'agit. Vous êtes peut être entrain de nous mettre en danger.


Le colonel Pears demande où le vaisseau s'est arrêté. Le major Jeanet explique qu'ils sont dans un système en formation. Christophe vient de les mener dans le système qu'il a montré sur le carte holographique. Pears n'est pas satisfais, pour lui, le commandant les met tous en danger.


- Avant de prendre une décision, vous devriez m'en informer. Je sais très bien qu'on a besoin de vous et que vous voulez faire au mieux mais.....

- Regardez ça, s'exclame Frédéric interrompant tout le monde.


Le jeune homme montre du bout de son doigt un objet. A travers la baie vitré, on pouvait observer un amas de poussière et une planète recouverte par du magma. Un objet est en orbite. L'Atlas poursuit son chemin dans le nuage d'accrétion en direction de l'objet. Il s'agit d'une station spatiale. Christophe semble savoir ce qu'il fait et montre un petit sourire de satisfaction. Il regarde Pears et ajoute :


- Cette galaxie devait être peuplée par les Anciens. Mais un fléau a ravagé leur plan. En général, les Anciens installent dans chaque galaxie, un monde neutre où négocier avec les peuples, une colonie et une base militaire. L'Atlas était le vaisseau-mère de tout une flotte et cette station était sa base d'attache.

- Elle est toujours opérationnelle depuis tout ce temps? Demande Jeanet.

- Les Anciens ont tenté de rallier la station mais ils en ont été empêchés, dit Christophe. L'Atlas a caché cette information à l'ennemi. Il est probable que cela soit la dernière base Ancienne opérationnel dans la région.

- Regardez-moi ça, s'exclame Pears voyant des vaisseaux arrimés à la station. Des croiseurs Aurore.


L'équipage regarde émerveiller par la baie vitré cette gigantesque station avec arrimé à elle, 6 croiseurs. Regardant la station à travers la baie vitré, Christophe s'exclame


- Maintenant, on va pouvoir avancer.


Pears tourne la tête en direction du commandant. A ce moment-là, il est persuadé que le jeune homme lui cache quelques choses. Il ne peut maîtriser aussi vite la connaissance des Anciens et encore moins l'exploité en fonction de ses besoins. Le militaire a pris l'habitude d'être méfiant, de ne pas trop vite se réjouir, cela lui avait à plusieurs reprises sauvé la vie. Aujourd'hui, c'était différent. D'un côté, il se réjouissait de cette découverte, une découverte qui pourrait peut être renforcé la défense de la Terre, changer l'équilibre et peut être apporté d'importante réponse. A l'opposé, il avait un civil devenu commandant dans des conditions obscures et désireux de se rendre utile. Avant de polémiquer, Pears décide d'apprécier ce qu'il voit. Les décisions suivront après. Après tout, c'est en avançant que l'on va quelques part.



Et voilà le chapitre 4 est terminé. Actuellement, je viens de poser les bases des personnages qui vont maintenant pouvoir évolué dans leur nouvel environnement. Prochainement, ils vont devoir apprendre à se familiariser avec ces nouvelles technologies au travers de situation compliqué. Ils vont également découvrir plusieurs secrets liés à leur capture et vont finalement prendre une direction inattendue dans leur voyage.

Spoiler

Chapitre 5 : La station : L'équipage découvre une station spatiale Ancienne dans un système solaire en formation. L'environnement local menace de détruire le vaisseau et la station.

[Eaglestorm78]

Donc si je comprends bien aprés avoir relu . Tes Aliens dirigée par les hostilien ont emprunter l'un de leurs vaisseaux pour enlever au moins un milliers de personne pour les "tester" et de pouvoir répondre une question crée par un auteur hostiliens et donc que je me pose ces question :
Dans quel but ils font ça ?
Les hostiliens ne sont ils pas un peuple pacifique ?
Quel est leur niveau technlogique (égale aux anciens , plus fort ou moins fort dans certains domaines) ?
Pourquoi Ellis a tenté de se suicider alors que le vaisseau ennemi se situait à deux milles kilomètres ?
Par contre t'es sûr que les phaseurs asgards ont une telle portée a moins que c'est une améliorations ou une nouvelle technlogie ?
Est ce que les hostiliens peuvent effectuer l'ascencion ?
J'ai lu ce chapitre et il me plaît .

[Spyce]

@Eaglestorm78 : Déjà je suis content qu'il t'est plu, j'ai essayé de prendre en compte toutes vos remarques. D'ailleurs à cause de ça, le chapitre s'est étoffé de deux pages.

Je vais essayer de te répondre sans trop en dire, sachant que vous en saurez davantage chapitre après chapitre.

Là, difficile de te répondre sans révélé plus. Disons que les gens capturés n'ont pas été choisi par hasard et qu'ils ont tous la capacité d'utiliser la technologie des anciens. Ensuite, suspense !!!

Les peuples Hostiliens sont pacifiques. Par contre leur armée a un rôle de protecteur... vois les un peu comme une agence de sécurité privé avec comme seul directive la protection des intérêts Hostiliens et cela par tout les moyens. La meilleur des défenses est l'attaque.

Les Hostiliens ont un niveau technologique supérieur aux Anciens et ils sont capable de faire l'ascension mais cela ne les intéresse pas. Ils préfèrent vivre selon leur valeurs et mourir avec une vie bien remplie. Plusieurs centaines de milliers d'années sont suffisant et il faut accepter qu'il y a une fin.

Ellis avait un vaisseau qu'ils considéraient comme perdu, au lieu que le vaisseau soit détruit inutilement il a préféré sans servir comme d'un projectile puissant. En tant que commandant du vaisseau, c'est à lui d'effectuer les manoeuvres de dernières secondes, il n'a pas à sacrifier son équipage si l'ordre vient de lui.

Pour les phaseurs, on ne connait pas trop la porté mais les distances dans l'espace sont plutôt relative mais on peut dire assez facilement qu'il peut être de plusieurs milliers de kilomètres.

[Eaglestorm78]

Juste une question qui me tracasse ?
Tu mettrais les anciens dans quel ordre de puissance ?
Ils seraient 3eme , 4 eme puissance dans ton univers ou plus .
Il y aurait-il d'autre peuple égales aux ancients (je veux comme reponse oui ou non pas besoin de me spoiler)
Est ce que les hostilliens connaissent les Anciens et est ce que ils connaissent la porte des étoile ou alors ils possédent une technlogie à vortex.

[Spyce]

Disons que pour moi, les Anciens sont la puissance dominante de l'amas local, mais il y a bien d'autres puissances bien plus évolué et surtout bien plus Ancienne ailleurs. donc oui, il y aura donc des civilisations au moins aussi évolué que les Anciens voir plus.

les Hostiliens connaissent les Anciens car ayant eu des rapports de mission d'exploration venant d'espèce allié étant proche de notre amas. Pour des raisons assez inattendu ils vont s'intéresser à notre galaxie alors que nous sommes bien éloigné de leur empire. Les Hostiliens utilisent une technologie similaire à la porte des étoiles dans leur monde et utilisent un moyen de voyage vortex pour leur vaisseau n'utilisant pas de porte. Mais ça tu le verras prochainement.

[Eaglestorm78]

En ce qui concerne des aliens mercenaires . Est ce que leur vaisseau est vulnérable à la technologie Asgards

[Spyce]

Non, justement le vaisseau des Aliens est très résistant face aux phaseur, il faudrait beaucoup de puissance pour seulement faire quelques dégâts.

Et pour répondre davantage à ta question de : pourquoi les Hostiliens font cela ?

Les Hostiliens sont curieux, et savent très bien que leur civilisation ne sera pas éternel.Ils essaient de la faire durer le plus longtemps possible. Et là, un ennemi leur annonce que leur civilisation va être remise en cause et peut être vaincu par un groupe d'humain dont les connaissances les surpasseront (oui, sans en dire plus, le groupe va se retrouver en possession de connaissance venant d'un autre univers, j'intègre le principe que notre univers est un monde parmis tant d'autres)... La curiosité va donc les pousser à rechercher cela. Comment vont-il être vaincu ? Par qui ? Comment ? un peu comme toi cherchant à comprendre ma fic. Tu veux savoir et tu te poses les questions. Là c'est la même chose

Je vous invite tous à revoir le Post de présentation afin de connaitre le plan de la première partie et ainsi trouver quelques réponses à vos questions.

[Spyce]

Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 5 : La station, première partie[/font]

Les récentes découvertes ont surtout apporté de nouvelles questions. C'est une véritable escalade qui s'annonce. L'Atlas vient d'arriver dans un système en formation. Dans le champs de vision du vaisseau, on pouvait voir une étoile rougeâtre partiellement masqué par un nuage dense de poussières et d'astéroïdes en apparence immobile. On aperçoit au loin une petite planète recouvert de magma, présentant ici et là des cratères d'impacts, probablement du à la collision récente de petits corps. En orbite, de cette planète en formation, se présente un objet tournant autour. Ce dernier était lisse, vêtu d'une surface métallique grisâtre, l'objet avait la forme d'un octaèdre régulier parfait, il présente de nombres aménagements notamment des strutures métallique sortant de chacun de ses côtés, il s'agit en réalité d'un ensemble de 3 canons acollés les uns aux autres. A plusieurs endroits, on pouvait distinguer des vaisseaux, des répliques de l'Atlas 3 fois plus petit, arrimés à des passerelles externes. On pouvait distinguer 6 vaisseaux, des croiseurs de comba très avancé appartenant à la civilisation des Anciens. Une flotte classique se composent généralement d'un vaisseau-mère et de six à sept croiseurs. Souvent, ils sont détâchés à une région précise dans le but d'agir efficacement. Pour compléter cette flotte, il y a souvent une station ou un port d'attache. Dans ce système, il y a la dernière flotte des Anciens, celle de l'Atlas. Le vaisseau n'était pas retourné dans le système depuis près de 8 000 ans.

A bord du navire du vaisseau mère, l'équipage regarde avec émerveillement le spectacle de la nature ici un système solaire en formation de seulement quelques dizaines de millions d'années. Christophe regarde avec intérêt par la baie vitré le spectacle cosmique s'émerveillant plus de la vue du disque d'accrétion que de la station. Son côté explorateur et surtout son attachement pour l'espace et ses merveilles prennent le dessus. Il n'aurait jamais pu espérer vivre une expérience pareil. Cela le comble de joie. Le major jeanet interrompte le silence :


- Il y a encore quelques minutes, j'étais persuadé qu'il ne restait plus que trois vaisseau Ancien dans tout l'univers : le Destinée, le Tria et l'Atlas.


Christophe explique qu'à l'origine, les Anciens avaient l'ambition d'être présent dans le plus grand nombre possible de galaxie se servant ainsi du pont de portes des étoiles de classe Destiné. Ils espéraient au fur et à mesure des génération atteindre cet objectif. Mais un fléau est venu les décimés, détruisant les colonies opérationnelles dans la Voie Lactée et les autres galaxies. N'étant plus en grand nombres, ils sont partis pour Pégase, recréer leur civilisation et peut être un jour reprendre l'idée une fois qu'il serait assez nombreux. Dans le plan initial, les Anciens installaient trois portes des étoiles de type Voie Lactée, l'un pour des négociations en terrain neutre, une base militaire et une première colonie. A partir de là, ils installaient progressivement des portes remplaçant ceux du Destinée et étendant leur influence dans la galaxie jusqu'à atteindre un nombre conséquent et commencer à coloniser la galaxie suivante. Cette galaxie était le plus lointain avant poste des Anciens et surtout la galaxie la plus lointaine sous protection des Anciens

- On sait que les Anciens ont subi une peste particulièrement néfaste dans la Voie Lactée, dit Jeanet. C'est le fléau que vous parlez ?

- En réalité, ce sont les Oris, qui ont déclenché le fléau, dit Christophe.

- Donc les Oris sont bien responsables et ont inocculé le virus qui a décimé les Anciens, ajoute Pears.

- Plus diverses attaques bactériologies et l'envoie d'insecte tueur, dit Christophe. Ils ont décidé de ravager tout les mondes dotés d'une porte des étoiles pour se venger des Anciens

- Et les Anciens ont créé l'arme de Dakara pour recréer la vie dans la galaxie, ajoute Jeanet. Et ils sont allés dans Pégase se cacher des Oris.

- C'est bien ça, dit Christophe. Ils ne se doutaient pas que leur action deviendrait si ironiquement dramatique mais quand même temps, ils permettraient la naissance d'une nouvelle espèce semblable à eux.

- Et les aliens qui nous ont capturé et les Wraiths ont réduit leur plan à néant, dit Pears. Les affaiblissant jusqu'à l'extinction.


Le lieutenant colonel Pears s'éloigne de tout le monde. Il réfléchit. Après tout, la menace était bien là. La civilisation Ori était responsable du déclin des Anciens. Malgré leur désir de survie, ils avaient fortement régressé militairement ne pouvant s'opposer à toutes les menaces. On peut y voir ici un acharnement du destin. Le militaire ne supporte pas l'idée que la Terre a elle aussi subit cela. Après tout, elle avait du se battre contre les Goa'ulds, l'alliance Luxienne, les réplicateurs, les Wraiths et maintenant cette espèce venue du fin fonds des étoiles. Sa population s'en était sortie grandi de chacune de ses épreuves mais pour combien de temps. A un moment donné, on trouve plus fort que soit et on se ramasse. Après sa longue réflexion, Pears sort de son silence. Il se décide à faire un discourt :


- Mes amis. Nous sommes dans la même galère. Notre souhait de rentrer sur Terre peut mener notre propre monde à la destruction. Je pense qu'il serait sage de ne pas y retourner. Mais j'ai bien compris votre message et notre devoir est de les prevenir. Nous avons le vaisseau Ancien le plus puissant et près de nous, il y a cette station et cette flotte. Si cela est possible, nous allons les récupérer et les ramener avec nous. Maintenant que l'humanité est au courant qu'elle n'est pas seul dans l'univers, je suis persuadé que les notre ont pris des mesures. Cette flotte des Anciens représente peut être notre dernière chance de survie. Alors, on va la saisir.


Pear se rapproche de Christophe et lui demande si le vaisseau peut s'arrimer à la station. Le lieutenant colonel est décidé à investir les lieux et qui sait y trouver de nombreuses réponses.

Alors que l'équipage discute de ce qu'ils peuvent faire, la vaisseau continue sa progression jusqu'à arriver au dessus de la station. C'est alors qu'un sas d'arrimage sors de la coque de la station pour s'arriver en-dessous d'Atlas. L'équipage n'en a pas conscience.Christophe informe de l'arrimage du vaisseau à la station. Il ajoute que plus les jours passent et plus il se sent à l'aise avec cette technologie. Il a l'impression d'être un nouvel homme.


- Vous êtes sur de vous sentir bien ? Demande Jeanet. Est-ce que cela n'est pas risqué que tout ce savoir s'impreigne en vous ?

- Le seul risque est de finir plus intelligent que vous tous réuni, répond amusé Christophe. Je ne suis pas inquiet. Je vis un rêve avec tout ça.

- Ca dépend pour qui ! S'exclame Noémie.


Subissant les railleries de certains de ses amis qui trouvent qu'il manque de modestie, Pears décide d'entrer dans la station avec un petit groupe, il donne ses ordres :


- Fini de parler. Sophie tu seras notre chargé de communication, tu reste avec le reste de l'équipage dans le vaisseau. Christophe, John, Frédéric, Guillaume, Jeanet avec moi. Pensez à vous équiper. Damien, Gwilherme vous restez ici pour la sécurité. Pour les autres, soyez sage, nous allons revenir.

- L'entrée s'effectue par les anneaux du vaisseau, explique Christophe. En donnant les bonnes coordonnés nous serons dans la station et pas dans le hangar du vaisseau.


Le lieutenant colonel Pears regarde Christophe d'une manière suspicieuse, pour le colonel, le jeune homme était difficile à cerner. Pour lui, un civil sans expérience ne pouvait pas avoir autant d'aptitude et surtout un tel sang froid. Christophe n'avait jamais été préparé à vivre ce genre de situation. Le militaire commence à avoir des doutes, le savoir des Anciens ne changerait-il pas cet humain trop ambitieux ?

Le groupe d'explorateur parcourt les couloirs du vaisseau jusqu'à la salle des anneaux, l'équipe en avait profité pour faire une alte dans la salle d'armurerie, afin de s'équiper le mieux possible pour pallier toute éventualité. Grace aux anneaux de transport, ils se retrouvent téléporter à bord de la station. L'équipe ne voit rien, la pièce est plongé dans le noir total. Pears fait immédiatement une remarque comme quoi, les Anciens ont oublié de payer la note d'électricité puis il demande à tous d'activer la vision nocture de leur interface visuelle notamment grace aux lunettes holographiques. L'équipe peut ainsi voir qu'elle est dans une impasse et qu'un seul couloir se présente devant eux. L'architecture interne est très semblable à celle de l'Atlas. Ils avancent lentement, d'un pas lourd l'arme au poingt tout en surveillant chaque côté du couloir. Jeanet tient dans sa main une petite tablette tactile des Anciens lui permettant de détecter source d'énergie et la présence d'être humain. C'est alors que la lumière apparait, le plafond s'illume. Tous sont éblouis et désactivent les lunettes holographiques. Le Colonel Pears fait l'allusion que la lumière faisait aussi mal que dès lendemain de cuite, Christophe qui est bien avancé dans le couloir lui rappelle qu'il n'a jamais pris de cuite.


- Vous ne savez pas vous amuser ?

- Et vous, lui répond Christophe. Vous ne savez pas vous amuser sans boire.


Christophe demande à ses coéquipier de le suivre.


- Vous avez trouvé quoi ? Demande Pears;

- De très long couloirs, répond Christophe. Je pense qu'il faut aller dans cette direction.


Pears passe en premier, restant sur ses gardes. Après avoir parcourut de nombreux couloirs, ils arrivent dans une gigantesque salle circulaire dominant la base supérieur de la station. Les murs de la salle sont dominés par de nombreux hublots très large laissant apparaitre l'un des flans du vaisseau Atlas et le disque s'accrétion du systèm solaire. Devant chaque hublot se présentaient des tables et un siège de contrôle dominait le centre de la pièce. Christophe range son arme et s'assoit sur le siège sans dire un mot. Le major Jeanet se rapproche de lui et lui demande ce qu'il fait. Il explique qu'il se connecte à la station pour que l'Atlas remète en fonction les systèmes. Le colonel Pears demande davantage d'explication. Christophe lui répond :


- Pour faire ça.


Tout à coup, des claviers holographiques apparaissent sur les tables présentent dans la pièce ainsi que des écrans holographiques. Puis la station se mit à s'illuminer d'un peu partout laissant entrevoir des probables hublots. Ensuite, la base centrale de l'octaèdre régulier se sépare laissant apparaitre tout une structure caché, ainsi une ceinture fait son apparition, on ne pouvait distinguer que très peu de détail, mais la base faisait penser à des cristaux . C'est alors que Christophe se relavant de la chaise leur explique la situation.


- J'ai fais une bref analyse, dit Christophe. La station présente quelques dégâts, certains impacts l'ont endommagé mais avec la réactivation de la station, les robots automatiques vont la réparer en partie. J'ai 6 croiseurs mais je ne connais pas leur états. Nous avons d'importante réserve d'eau dans la station et autour de nous aussi. L'Atlas est entrain de se connecter à la base de donnée dès qu'on a quelques choses d'intéressant, je vous dis quoi ?

- Vous me dites ce que je veux savoir, dit Pears. C'est tout bête.

- Vous êtes entrain de nous faire bienvenu chez les ch'tis, rétorque Frédéric. Cette expression signifie qu'il vous dira ce qu'il a trouvé dès qu'il aura trouvé quelques choses.

- Il a intérêt, dit Pears. Que voulez-vous dire quand l'eau est autour de nous ?

- Il veut parler des astéroïdes et des comètes, dit Jeanet. Ce sont d'important réservoirs d'eau. Plutôt difficile à exploiter quand on n'a pas les outils.

- C'est pas faux, dit Pears.

- Je suis d'avis d'informer l'équipage afin de les rassurer, dit Jeanet proposant des directives à suivre. J'irais avec Jean-Paul l'ingénieur faire un état des lieux des vaisseaux de classe Aurore.

- Aurore ? Demande Frédéric.

- C'est le nom d'un vaisseau Ancien que nous avons retrouvé dans Pégase, dit Pears. Ils ont les même caractéristique que ceux qu'il y a ici

- Sophie, dit John par l'interface neuronale. On revient. Il n'y a aucun danger, on vous expliquera tout à notre arrivé.


En apparence, la station semblait déserte et sans danger mais elle étaitsurtout très imposante. Ce sont des kilomètres de couloirs et de salles qui se cumulent. Autant dire qu'il sera très difficile de tout t'explorer surtout avec si peu d'effectif. Les systèmes de la station montrent qu'il n'y a pas d'anomalies et que les seules formes de vie, présentent, sont ceux venues dans l'Atlas. Le colonel Pears prend la décision de rentrer sur le vaisseau et de faire le point sur la situation. Le major Jeanet part avec l'ingénieur Jean-Paul pour faire un état des lieux des vaisseaux de classe Aurore. Ces vaisseaux, plus petit que l'Atlas, étaient bien connu du major qui avait étudié les plans dans la légendaire Atlantis, la cité des Anciens. Elle avait également participé à la réparation du vaisseau Orion, un vaisseau de classe Aurore que l'expédition Atlantis avait récupéré quelques années auparavant. Pour elle, il s'agissait d'un véritable plaisir, ces vaisseaux étaient un bijou de technologie et surtout cela lui permettait d'en savoir plus.

Le major Jeanet et Jean-Paul avaient travaillé toutes la journée pendant que l'équipage s'était occupé à ses activités habituelles. Après avoir inspecté les quatre premiers vaisseaux, elle se décide à continuer dans sa lancer et d'explorer le cinquième croiseur. Ils arrivent tout deux devant le sas d'entrée du vaisseau, la porte ne répond pas, empêchant les deux terriens d'entrer. Elle décide de demander de l'aide via son interface neuronale.


- Je n'arrive pas à rentrer dans l'un des croiseurs.


Après de nombreuses relances, Christophe apparait dans le couloir où était Jeanet et Jean-Paul et dit alors :


- Je suis là. Que voulez-vous ?

- Je ne peux pas entrer dans l'un des croiseurs, le sas est bloqué, répond Jeanet.

- Normal, le vaisseau n'est pas pressurisé, la coque a été endommagé lors d'une bataille, explique Christophe.

- Comment savez-vous cela ? Demande Jean-Paul.

- Grace aux registres de bord de la station, explique Christophe. Les 3 premiers croiseurs sont opérationnels et disposent de respectivement 95%, 87% 89% de réserves d'énergie. Le quatrième vaisseau dispose de 50% de ses réserves en énergie et a du faire face à un virus qui prenaient le contrôle du vaisseau. Ils ont vidé la base de donnée du vaisseau les obligeant à piloter le vaisseau en manuel. Ce vaisseau-ci a subi une bataille terrible. Sa coque est éventré en très grande partie et ne dispose pas de réserve d'énergie. Le dernier vaisseau à l'hyperpropulsion détruite, la propulsion est endommagé, plusieurs circuits d'énergie sont coupés et les sytèmes de survie de fonctionne pas.

- Quoi ? Dit Jeanet. Et vous aviez l'intension de me le dire quand.

- Eh bien, dit Christophe hésitant.

- Vous imaginez le gain de temps, dit Jeanet. La moindre information est cruciale pour notre survie.

- Je viens de le découvrir, dit Christophe désolé de la situation. Et je pensais que vous alliez revenir après l'étude du quatrième croiseur. Je ne peux pas penser à tout.

- Vous êtes le commandant après tout, attaque Jeanet. C'est votre devoir de penser à tout.

- Si vous voulez, dit Christophe sur la défensive. Mais si je dirigeais tout comme je voulais, je suis pas sûr que vous appréciriez le résultat.

- C'est une menace, attaque Jeanet énervé. Ne jouez pas ce petit jeu avec moi. Sinon je m'arrangerais pour qu'il y ait un autre commandant très vite.

- Vous me menacez, répond sèchement Christophe. Je vous rappelle que sans moi, nous n'aurions pas quitté la station ennemi et n'imaginez pas que vous prendriez le dessus. Je peux vous jurer que je cache bien mon jeu.

- Allez-y, dit Jeanet. Montrez-moi de quoi vous êtes capable

- Un homme de principe n'a pas à se justifier et n'agit que lorsque c'est nécessaire, répond très calme Christophe.


Jean-Paul regardant la situation s'écarte. C'est alors que le colonel Pears entre en contact avec Jeanet qui ne fait pas attention une seule fois aux différents appel de son supérieur. Jean-Paul qui était sur le même réseau répond à sa place.


- Euh colonel. C'est Jean-Paul. Elle est occupé à s'engueuler avec le commandant.

- Très bien, dit Pears par communication. Vous avez fais l'inspection des vaisseaux ?

- Trois sont opérationnels, deux sont endommagés et inutilisables et le dernier n'a pas d'informatique qui fonctionne suite à l'effacement de sa base de donnée, répond Jean-Paul. Et....

- Et Catherine... je veux dire le major Jeanet ? Demande Pears. Dites-lui de me rejoindre dans la salle de sport. J'ai à lui parler.


Jean-Paul hésitant s'avance vers le major Jeanet, l'appelant à plusieurs reprises, elle continue son débat corsé avec Christophe qui n'en démord pas. Après plusieurs tentatives. Jean-Paul leur crie : "fermez vos gueules". Le major Jeanet regarde Jean-Paul avec un regard très noir, puis très hésitant, ce dernier s'éloigne et se sent mal à l'aise, il informe le major que le colonel veut lui parler. Cette dernière agacé quitte le couloir laissant les deux hommes derrière qui se regarde et reste silencieux.

Le major avance dans les couloirs et rejoint la salle des anneaux afin de regagner l'Atlas. Durant le trajet, elle n'arrêtait pas de se poser des questions. Elle se torturait avec l'idée que Christophe était peut être plus qu'un inconscient mais peut être une menace à éliminer. Ce dernier a mentionné à plusieurs reprises l'envie de retourner sur ces pas, libéré les autres captifs. Pour elle, il n'y avait qu'une chose logique à faire : retourner sur Terre, attendre que le commandement prenne une décision et éventuellement faire un campagne de récupération des otages. C'était un militaire avertit, respectant la chaîne de commandement. Ses états de service étaient sans faille, un parfait soldat qui méritait à terme d'atteindre les sphères du pouvoir. D'ailleurs c'était une de ses ambitions. Une fois dans le vaisseau, elle rejoint le lieutenant colonel dans le quartier d'habitations du vaisseau. Elle entre dans la salle de sport, cette dernière est vide. Elle voit Pears allonger sur le dos avec de petites pastilles noir dans les mains. Ce dernier semble en difficultés, il fait des vas et vient avec ses bras de haut en bas comme s'il essayait de repousser un poid lourd. La militaire s'inquiète. Pears la rassure et soudainement, il se relève comme si de rien était. Il explique :


- Ce sont des poids. Ces petits pastilles posés sur tes mains se commandent par la pensée et tu peux leur donner la masse voulue. Ce sont des Altères version Ancien.

- C'est une salle de sport équipé ? Demande jeanet.

- On a les poids, le tapis roulant, et d'autres machines cachés dans le sol, explique Pears essoufflé. Bon qu'est-ce qui se passe ?

- Christophe connaissait l'état des vaisseaux sans m'en informer, répond Jeanet. Il dit qu'il vennait le découvrir.

- C'est sûrement vrai, ajoute Pears regardant attentivement Jeanet. Qu'est-ce qu'il y a Catherine ?

- Il nous cache quelques, répond Jeanet. J'en suis persuadé.

- La situation est compliqué, ce n'est pas un militaire et il doit faire face à un flot de données sans aucune mesure, dit Pears. Je comprends qu'il ne soit pas capable de réagir lucidement.

- Il semble maitriser la technologie mieux que personne, dit Jeanet. Il connait l'état des vaisseaux et attend avant de nous le dire.

- Il est relié aux vaisseaux, dit Pears. N'est-ce pas normal ?

- Ca se pourrait. Tu ne t'ai pas posé la question. Comment cela se fait-il que cette station soit dans notre trajectoire de retour.

- Je suis d'accord, dit Pears. Il y a beaucoup d'inconnu mais sans lui, nous ne serions pas là, nous serions peut être toujours sur cette planète.

- Il est un danger, dit Jeanet. Même si ce n'est pas intentionel, il est dangereux pour les autres et pour lui. Il se retrouve souvent seul et on ne sait pas ce qu'il fait.

- Tu pense qu'il faut le surveiller ? Demande Pears.

- Patrick, dit Jeanet. En près de 15 ans d'amitié, je ne t'ai jamais fais défaut. Je suis persuadé de ce qu'il se passe.

- Très bien, dit Pears. On va lui parler et demander plus de transparence.


C'est alors que Christophe et Isabelle arrive dans la salle de sport. Ces deux là se tournaient autour l'un de l'autre de façon très joyeuse et amoureuse. Apparemment, ils ne s'attendaient pas à tomber sur le lieutenant colonel et le major.


- Oh excusez-moi ? Dit Christophe. On croyait qu'il n'y avait personne.

- Il paraît que vous nous cachez des petits quelques choses, s'exclame très sarcastiquement Pears.

- C'est-à-dire ? Demande Christophe sur la défensive. Comme je les dis au major, j'ai découvert l'état des vaisseaux que bien après.

- J'ai une question simple, dit Pears.

- Vous nous avez fais venir ici délibérément, s'exclame Jeanet coupant de ce fait son supérieur militaire.

- C'est pas faux, répond Christophe.

- J'ai cru mal comprendre, répond Pears qui n'en croit pas ses oreilles. Vous
confirmez.

- J'ai localisé cette base alors que nous étions autour de la planète, répond Christophe. J'ai modifié légèrement le trajet de retour pour nous en rapprocher.

- Donc vous nous avez menti, dit Pears devenu bien sérieux. Pourquoi ça ?

- Je ne vous ai pas menti. Je ne pensais pas que j'aurais un quelconque appui, répond Christophe devenu hésitant.

- Mais tu as dis que les aliens s'étaient focalisés sur notre ADN pour notre capture, ajoute Isabelle. Donc c'est une bonne chose ce que tu as fais de nous amener ici.

- Ils se sont focalisés, dit Jeanet insistant sur le mot focalisé.

- Euh c'est-à-dire, dit Christophe devenu très hésitant. Je pense qu'ils se sont focalisés sur notre ADN. Me demander pas pourquoi mais leur stratégie et leur méthode de scanne tendent à prouver que j'ai raison.

- Comment aurait-il pu avoir notre ADN ? Demande Pears. Je me rappelle pas avoir été un cobaille ou enlevé .

- Ils ont notre ADN, c'est tout ce que je sais, répond Christophe. Je sais ni comment, ni pourquoi ?


Jeanet repense immédiatement à ce qu'a dis l'alien, à savoir que certains avaient un rôle à jouer et que les autres étaient là pour faire pression. Pears comprend alors qu'il est possible d'envisager que l'ennemi a méticuleusement préparé son coup. Un retour sur Terre serait donc stupide car pouvant être localisé facilement. Si l'ennemi l'avait fais une fois, il pourrait le faire une seconde fois. Cette réflexion remet en cause d'ailleurs les conditions d'évacuation. Peut être que les Borgs s'étaient arrangés pour que l'équipage du Atlas puisse s'échapper, cela fais d'ailleurs peut être parti d'un plan. Ces révélations ne font qu'embrumer la piste cohérente d'une capture pour l'exploitation d'un seul vaisseau.


- Il y a peut être un traçage sur le vaisseau, s'exclame Pears. Ils veulent peut être s'emparer de la station.

- Il n'y en a aucun, répond Christophe. J'en suis sûr.

- Et pourquoi en êtes-vous sûr, s'exclame Jeanet. Vous avez peut être une aussi grande maîtrise de cette technlogie.

- Non, mais je fais parti du vaisseau, dit Christophe. C'est comme si l'Atlas faisait parti de moi. Je ne pourrais pas l'expliquer. Mais je sais quand le vaisseau est abimé, s'il y a un manque d'énergie. S'il y avait un traceur, je le sentirais forcément.

- Liaison physique et psychique alors, dit Jeanet. Le commandant ressent le vaisseau comme un prolongement de son corps.


Depuis leur arrivé, Pears avait autorisé l'équipage à s'aventurer dans la station mais limitait les déplacements à une zone limité. Certains désireux de changer de lieux avaient donc décidé de rallier la station et de l'explorer. Faut-il rappeler que certains ne moquent clairement des ordres et ont décidé de pousser le champs d'exploration au-delà de la zone contenue. L'absence de personnel d'encadrement permet à chacun finalement de faire ce qu'il veut.

Cela fait près d'une heure que Guillaume, John, Noémie et Aude sont dans la salle de contrôle de la station. Ces derniers débatent sur le comportement de Christophe qui ne correspond pas du tout à ce qu'ils connaissaient de lui. Le ton est à la plaisanterie, Aude regarde les écrans de la station et explore les différents programme. Elle est sidéré de voir des programmes si complexe et s'émerveille de ce qu'elle voit. Noémie se moque gentillement de ce gain d'intérêt. Guillaume parle de son manque de sensation forte, la Terre et surtout sa moto lui manque. John considère la situation actuelle des plus passionnantes. Il ne pensait pas qu'un jour, il vivrait une telle expérience. Il ne se sent pas mal à l'aise et la Terre ne lui manque pas particulièrement.

L'ambiance amicale est très décontracté. Tellement décontracté que Guillaume s'installe sur le siège de contrôle sans comprendre que ce siège allait les pousser à leur perte. Le siège de contrôle s'initialise alors, la base s'illumine d'un bleu très vif. Tout à coup, un tremblement de Terre se fait sentir dans toute la structure. C'est la panique. Guillaume ne se relève pas et demande ce qu'il a fais ou ce qu'il doit faire. Sur la passerelle, Frédéric voit à travers la baie vitré que la station se déplace et les entraîne donc avec. Pears, par l'interface neuronale et catastrophé, demande ce qui se passe, Frédéric lui explique que la station s'est mis en marche et qu'elle se déplace.

Le militaire, accompagné du major Jeanet, coure dans les couloirs. Pears comprend qu'il se passe quelques dans la salle de contrôle de la station. Il demande à Christophe de le rejoindre.

(A suivre)

[Spyce]

Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 5 : La station, seconde partie[/font]

La Station se déplace et augmente sa distance par rapport à la planète où elle était en orbite. Le déplacement de la station modifie la trajectoire des poussières et des gaz environnant. Quelques collisions se produisent entre les roches. Puis, un astéroïde de deux mètres vient percuter la station sur le son côté latéral droite, produisant un gigantesque tremblement de terre, faisant tomber tout l'équipage au sol. L'alarme du Atlas s'active, la violente sonorité de l'annonce augmente la panique. Pears demande ce qui se passe, Frédéric se rapproche de la baie vitré et voit au loin un panache de débris. Frédéric lui répond :


- Je crois qu'un astéroïde est entré en collision avec la station. Je ne vois que des poussières d'ici.

- Ici John, qui utilise son interface neuronal. Guillaume est sur le siège des Anciens et a activé la station. Il s'est levé et le siège s'est désactivé, mais la station continue de bouger.

- Ici Christophe, dit ce dernier par son interface. Il faut qu'il se remète sur le siège et qu'il pense à faire redescendre la station. Au pire, il faut qu'il arrête les propulseurs de la station.


Dans la salle de contrôle, c'est la panique. Après quelques secondes d'hésitation, Guillaume s'installe sur le siège des Anciens et ferme les yeux. Pears, Jeanet, Isabelle et Christophe courent à toute allure dans les couloirs, ils arrivent à la salle des anneaux. Tous les quatre se téléportent et continuent, dès leur arrivé, à courir afin de rejoindre au plus vite la salle de contrôle. Arriver dans la salle, Pears demande vulgairement ce qui s'est passé, Noémie explique l'origine du problème. Jeanet se met sur un moniteur, tout près de Aude. Cette dernière explique :


- Nous arrivons dans une zone dangereuse. La station a subi deux impacts lourds mais la coque tient bon.


Pears se rapproche de Guillaume et lui demande de faire demi-tour de façon très vulgaire. Le militaire manque de diplomatie et coupe tout les moyens de Guillaume qui n'arrive pas à ce concentrer. Le militaire demande à Christophe de s'installer sur le siège à sa place avec incistement. Jeanet hurle sur Pears et lui explique qu'il n'aide personne comme ça. Christophe se met à genou devant Guillaume et lui parle calmement :


- Mon grand, tu vas te calmer et imaginer notre position dans le système solaire.


Après quelques secondes, une image holographique fait apparaitre une carte des étoiles. Christophe est ravi de la situation. Il continue alors, toujours avec une voix calme et apaisante :


- C'est bien. Maintenant, imagine que cette station a des moteurs fusées. Tu vas t'imaginer dans ta tête, que ces moteurs s'éteignent.


Toujours après quelques secondes, la station cesse de se propulser, mais elle continue d'avancer en s'éloignant de l'astre, à cause de la force inertielle déjà insufflé à la station à cause de l'allumage de la station. Christophe essaie alors une dernière chose :


- Maintenant, imagine ces mêmes propulseurs, tu vas t'imaginer qu'au lieu de te propulser dans un sens, il te propulse dans l'autre. Tu utilise une faible poussé.


La station se déplace et entâme une descente contrôlée vers la planète en formation. Mais c'est alors, que deux petits astéroïdes de quelques mètres entrent en collisions avec la structure principale de la station. De violentes secousses se font sentir, tout le monde tombe à terre. Le siège se déconnecte comme s'il n'était plus alimenté par du courant. Guillaume explique qu'il n'a plus accès à rien.


- Quoi ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Demande Pears.

- Les impacts ont abimé la station, explique Jeanet utilisant les moniteurs. Il est trop tôt pour s'avancer, mais je pense que le siège n'est plus connecté au réseau.

- On passe en manuel, s'exclame Pears.

- Je ne sais pas comment faire, dit Christophe. Et vous major ?

- Ca peut prendre du temps, dit Jeanet. Et on n'en a pas assez.

- Trop de temps à quoi ? Demande John.

- Guillaume a cessé notre avancé, répond Jeanet toujours sur les moniteurs. Il a même commencé à nous rapprocher de la planète. Mais ce n'est pas suffisant. Dans moins d'une heure, un astéroïde de 100 km va nous percuter.

- La station pourra résister ? Demande Pears à Christophe.

- J'en doute, dit Christophe. Malgré les ressources énergétiques qu'on dispose....

- L'impact n'empêchera pas la station de subir des surtensions, le bouclier cèdera très vite et la station sera pulvérisé par les multiples impacts des astéroïdes générés par la collision, ajoute Jeanet coupant Christophe dans son élant. On est mort.


La situation s'annonce passablement compliquer. Pears ordonne à l'équipage présent dans la station de regagner le vaisseau. Les personnes présentent dans la salle de contrôle regagnent tous la passerelle de l'Atlas. Pears demande à Christophe de déccrocher le vaisseau qui doit s'éloigner pour éviter la catastrophe. Ce dernier lui répond qu'il ne peut pas. Pour réactiver la station, il a connecté informatiquement la station au vaisseau Atlas. Les échanges de données ne peuvent être interrompu même en les forçant. Il faut attendre que la procédure cesse d'elle-même.


- Qu'avez-vous eu en tête ? Demande Pears en colère.

- Je ne sais pas contrôler la station, s'explique Christophe. Pour l'Atlas, je n'ai qu'à penser.

- Vous n'avez pas pensé à celle-là, je parie, s'énerve Pears. Vous avez réfléchi aux conséquences. Pourquoi ne pas nous en avoir parlé avant ?

- Vous vouliez accéder à la station, j'ai donc trouvé un moyen d'y parvenir, répond Christophe. L'Atlas était en mesure de la faire. On ne pouvait pas prévoir ce détail.

- Pas prévoir, dit Pears. C'est ce qu'il fait la différence entre vous, les civiles, et nous les militaires. Nous agissons vite, en réfléchissant. Vous, vous êtes trop lent.

- Attendez ! Dit Guillaume. C'est de ma faute.

- Je te le fais pas dire, dit Pears à Guillaume très en colère. Mais je m'occuperais de ton cas plus tard.


Le lieutenant colonel fait les 100 pas espérant probablement trouvé une échapatoire. Les minutes défilent et l'heure de collision approche à grand pas. Christophe s'est installé dans le siège de contrôle afin d'examiner la base de donnée. Il espère y trouver une solution. Jeanet et Frédéric sont penchés sur les moniteurs. Le temps défile et Pears s'impatiente. Christophe explique qu'il cherche une solution pour sauver la station et l'ensemble des vaisseaux. Pears n'est pas d'accord, pour lui, il devrait se pencher sur l'idée de désarrimer l'Altas.


- Cette flotte nous ait nécessaire, explique Christophe. Autant pour sauver ce qui sont restés là-bas que ceux qui sont sur Terre, dit Christophe. Mes intentions....

- Quel intention ? Demande Pears. Vous comptiez entrer en guerre avec eux.

- Ce n'est pas ce que j'ai dis, répond Christophe hésitant puis regardant le sol. Mais je reste persuader que l'on peut faire quelques choses.

- Faire quoi mener des civiles inexpérimentés dans un conflit spatial, dit Jeanet. Ce n'est pas un jeu. Il y a des professionnels pour ça.

- J'imaginais plutôt ramener le tout sur Terre et revenir avec un équipage expérimenté, dit Christophe. Je pourrais....

- Vous pourriez devenir un héros, interrompe Pears. Vous croyez vraiment que les défenses terriennes vous laisseront le commandement de toute une flotte. Soyez réaliste. Vous êtes pas malade dans votre tête.

- Eh oh, dit John. On pourrait faire quelques choses de constructif ?

- Ce n'est pas le moment, dit Jean-Paul très nerveux. Je suppose qu'on pourrait utiliser l'Atlas pour déplacer l'ensemble de la structure. Un système de contrôle manuel peut être ?


Christophe explique que le vaisseau n'est pas en mesure de bouger malgré les différents protocoles. Pour le moment, la station ne réagit pas à ce qui se passe car elle en plein échange de données avec l'Atlas. Elle est comme aveugle. Il ajoute que la station dispose d'un système automatique de réajustement de trajectoire et qu'il a très bien fonctionné jusque-là. Soudain, il se lève de son siège et s'exclame :


- On retourne sur la station. J'ai une idée.


Christophe se retourne, frôle John, et quitte la passerelle. Pears, Jeanet, Isabelle, John et Frédéric le suivent. Après plusieurs minutes, Christophe est dans la salle de contrôle de la station, et commence immédiatement à faire le point avec les moniteurs. Pears arrive et lui demande ce qu'il a en tête. Christophe lui explique que la station dispose de relai qui pourrait permettre de reconnecter le siège à la station. Il souhaiterait connecter ce dernier à l'ensemble du réseau. Pears se retourne vers Jeanet et lui fait remarquer qu'elle a travaillé à la réparation de l'Orion, un croiseur des Anciens.


- Tu veux parler du rafistolage, répond Jeanet. Il n'a pas survécu à sa première bataille. J'ai cru que mon jour était arrivé ce jour là.

- Et le Tria ? Demande Pears. Tu y a participé.

- Le Tria ? Demande Frédéric. C'est un vaisseau.

- Un vaisseau des Anciens retrouvés entre deux galaxies, répond Pears. Ses moteurs et son hyperespace avait complètement grillé.

- On a laissé le vaisseau dans le vide spatial pendant des mois, ajoute Jeanet. Puis on y a envoyé régulièrement du personnel pour étudier le vaisseau et tenté une réparation. Finalement, on a réussi à tracter le vaisseau avec l'un des notre. A ce que je sache, il n'est toujours pas réparé.

- Tu parle d'une galère, explique Pears. L'Ariane a mis presque 6 mois pour le ramener sur Terre.


Christophe se retourne et les informe qu'il a une solution. Il faut dérouter informatiquement certains relais ce qui permettrait de faire fonctionner les systèmes du vaisseau avec le siège. Le major Jeanet propose de l'aider à dérouter les systèmes. Pears ne comprenant pas ce qui se passe, il quitte la salle sans rien dire. Christophe propose aux autres de regagner le vaisseau. Pendant ce temps, il va expliquer à Jeanet la démarche à suivre et se hâter à la sauvegarde de la station.

Pears avance dans un couloir et est rejoint par Sophie qui lui demande si cela va bien. Pears lui pose une question :


- Votre ami Christophe, il est toujours comme ça ?

- Non, il a changé, répond Sophie. Mais il a toujours dis que nous ne le connaissions pas réellement. Il se traine depuis des années un mal être qu'il n'a jamais pu confié à personne. Dans le fond, c'est une personne très secrète.

- Je vois, répond Pears qui continue à s'avancer dans les couloirs sans rien dire.

- Eh colonel, dit Sophie le suivant. Ça vous fais quoi de savoir qu'on va rentrer sur Terre en héros et que vous n'aurez plus à vous cachez d'être un pilote de chasseurs hybrides

- J'suis tout dur rien que d'y penser, dit Pears. Je vois déjà les infos le soir. L'équipe Sg-12 vient de visiter la planète P4X-998, la mission n'a déploré aucune perte. La population locale est primitive mais très charmante. Info de dernière minute, le Dédale vient de rentrer de sa mission dans la galaxie de Pégase renouvelant une partie du personnel de la cité d'Atlantis. Ayons une pensée pour l'équipage du Destiné avec qui nous n'avons aucune nouvelle depuis 1251 jours.


Le temps file à toute vitesse. Christophe est maintenant sur la passerelle du Atlas, installé dans le siège des Anciens. Isabelle est à côté de lui. John, Noémie, Frédéric, Sophie, Guillaume et Aude assiste à la scène. Le colonel Pears demande ce qu'il fait. Le major Jeanet qui est alors sur l'un des ordinateurs, explique qu'il est connecté au vaisseau et qu'actuellement il applique une succession de programme. Elle est incapable de dire ce qu'il fait au juste et que cela va très vite. Alors que tous se demandent ce que Christophe fait; la lumière s'éteint partout dans le vaisseau et la station. Le colonel Pears annonce clairement, qu'il y a comme un problème. Puis la lumière revient, les portes se ferment dans tout le vaisseau et Christophe ouvre les yeux. A priori, il n'est pas content. Il les regarde tous et explique que sa tentative a échoué, le colonel lui demande des explications. Il explique qu'il a tenté d'utiliser les propulseurs de la station par l'intermédiaire du siège du vaisseau. Et là, il s'exclame :


- Bah on est dans le caca.

- Les moniteurs montrent un protocole de sécurité, dit Jeanet. Je ne sais pas ce que c'est.

- Le vaisseau s'est mis en quarantaine. En cas de risque d'explosion, chaque comportiment du vaisseau est isolé, offrant une meilleur sécurité pour l'équipage.

- Pourquoi n'a-t-il pas fais ça plus tôt ? Demande Jeanet.

- Ca vient de moi, avoue Christophe. En lisant dans mon esprit, le vaisseau s'est aperçu du risque...

- En d'autres termes, dit Pears coupant Christophe. Vous avez empiré la situation. Avant de faire quelques choses, demandez-le. Vous êtes irresponsable

- Dans moins de 10 minutes, la station va prendre un coup, dit Christophe. Je n'ai qu'une seule chose à faire. Faire exploser les séparations de la station et du Atlas mais je ne peux le faire qu'en manuel et à partir de la station.

- Vous voulez vous sacrifier ? Demande Pears.


Isabelle fonce vers Christophe encore assis dans le siège afin de lui éviter de tenter quoique ce soit. Jeanet interrompe tout le monde et s'exclame :


- J'ai une idée. Si j'ai bien compris le siège envoit des données et les systèmes de station les enregistrent et les exécutent.

- Oui c'est ça, répond Christophe.

- Donc quand le siège dit A A, dit Jeanet. La station doit interprêter A A. L'idée est tout simplement de reconnecter le siège à la salle de contrôle par un lien sans fil et de créer une macrocommande qui va traduire cela.

- Ca prend du temps de faire un truc comme ça, dit Frédéric. Et le flot de donnée peut être trop important pour être transmis en Wifi.

- Pas forcément, les systèmes existent déjà, il faut juste les mettre en relation, dit
Jeanet. De plus, les systèmes Anciens sont assez intuitifs.

- C'est risqué, répond Christophe. Il y a de nombreuses variables et le flot de données pourrait généré des surtensions dans les sytèmes.

- On n'a pas trop le choix ? Dit Jeanet. Soit vous mourrez en vous sacrifiant et on reste dans le pétrin, soit on s'en sort tous ensemble et on aura une petite chance de continuer l'aventure.


Christophe se lève de son siège, c'est alors qu'Isabelle le rattrape par la main, elle le regarde sans dire un mot. Christophe sert sa femme qu'il aime dans ses bras. Il lui dit que s'il lui arrive quelques choses, le vaisseau choisira l'un d'entre eux comme commandant et que dans tout les cas, ils surviveront. Les larmes coulent, Isabelle n'arrive pas à cacher sa peur. Christophe l'embrasse langoureusement puis, la sert contre lui et enfin part en courant. La porte s'ouvre devant lui, Jeanet, le suit ainsi que Jean-Paul et Frédéric. La porte se referme. Isabelle s'avance à son tour vers la porte qui ne s'ouvre pas. Pears lui explique que le protocole de sécurité les cantonne sur la passerelle. Ils sont seul dans cette maneoeuvre. Christophe court dans les couloirs, les portes s'ouvrent derrière lui et se referment après. Jeanet, Jean-Paul et Frédéric arrivent à le suivre voyant les portes se fermer après leur passage de justesse. Le commandant arrive dans la salle des anneaux devant les yeux d'un homme plutôt costaux et brun du nom de Zelko et accompagné par une jeune femme chatain d'une vingtaine d'année répondant au nom de Cindy. Les autres arrivent après lui. Le commandant est surpris par la présence de Jean-Paul et Frédéric. Jean-Paul explique qu'il est curieux et qu'il veut voir cela de ses propres yeux et Frédéric ajoute :


- Tu crois que je vais te laisser gérer ça, seul.


Une course contre la montre est engagé, ils se retrouvent téléporter dans la station. L'alarme de collision s'entend dans toutes la station. Christophe court, suivit de Jean- Paul, Frédéric et Jeanet. Les portes s'ouvrent les unes après les autres et se referment après leur passage. Leurs courses les mènent à un couloir, puis à un escalier, puis un autre couloir, ensuite tournent à droite manquant de se prendre le coin du mur, puis passent vers la gauche. Essouflé, et malgré l'impression qu'il va cracher ses poumons, Christophe s'installe sur le siège des Anciens qui ne montrait aucune forme de fonctionnement. Jeanet se pose devant un moniteur, Frédéric et Jean-Paul sont derrière elle. Elle manipule rapidement les programmes, elle demande à Frédéric se vérifier sur l'écran d'à côté la quantité d'énergie utiliser mais également la masse des flots d'informations qui vont être envoyer, Jean Paul se position sur le moniteur situé sur la droite de Jeanet, lui s'occupera de déterminer la distance de l'astéroïde. Après quelques manipulations, les ordinateurs de la salle s'active tous ainsi que le siège. Christophe est ravi, il ne voyait pas comment réussir si rapidement. La station s'illumine de nouveaux et se met à tourner sur elle même. Elle est de nouveau opérationnellle.

A bord du vaisseau, on s'aperçoit qu'il y a du changement. Pears sollicite Jeanet et Christophe qui se répondent pas. Ils sont à moins de deux minutes de l'impact. Le colonel Pears demande à tout l'équipage de se mettre à terre et d'éviter les murs. Jeanet informe que le réseau sans fil est actif mais qu'il faut limiter un maximum le flot de donnée. Christophe ferme les yeux. C'est alors qu'un gigantesque bouclier s'active autour de la station.


- Le bouclier ne sera pas suffisant. Il faut qu'on se déplace, s'exclame Jeanet.

- C'est mon intention, lui répond Christophe.


La station mesure près de 15 kilomètres pour près de 25 kilomètres de large, une taille bien insignifiante par rapport à l'astéroïde qui va les percuter. Frédéric s'écrit que la station vient de mobiliser près de 25 % de ses ressources en énergie et que le flot de donnée est à la limite du possible. Jeanet demande à Christophe de ralentir le débit.


- Je vous avais dis qu'il y avait des variables importante. Je fais, et vous filtrez autant que possible, on a pas le choix.


Soudainement, un bruit se fait entendre dans la station, c'est comme si un moteur s'était allumé. En réalité, la station dispose d'un moteur à distorse, ce moteur déforme l'espace autour de la station. L'idée est de compresser l'espace d'un côté d'un objet et de l'étirer de l'autre, créant un mouvement c'est l'un des principes de déplacement adopter par la station en plus des fusées compensations que Guillaume avait par inadvertance mis en marche. Christophe l'active devant les interrogations de Jeanet. Jean-Paul ajoute qu'ils sont à moins de 20 secondes de l'impact. Le moteur fait s'illumer la base inférieur de la station, un oeil extérieur verrait qu'il y a une déformation de l'espace formant ainsi tout un anneau autour de la structure. Frédéric informe une surcharge dans les émetteurs de la station, Jeanet s'écrie :


- On ne tiendra pas longtemps. Au train où vont les choses, la station risque de perdre tout ses systèmes.


La station commence à descendre de sa position évitant admirablement la collision. L'astéroïde frôle le dessus du vaisseau Atlas. Tous sont sauvés. Soudainement, l'impensable arrive. Une partie de l'astéroïde se retrouve dans la zone d'influence du moteur à distorsion. Le caillou céleste se disloque en partie produisant un nombre incalculable de débris. La violence du choc, détruit l'astéroïde a moitié, l'autre est expulsé dans le milieu interplanétaire. Une pluie de météroïte s'abat sur la station, une partie des objets sont détruis par la zone de distorsion, les plus gros objet eux, arrivent à percuter le bouclier de la station sans produire de dégâts. L'équipe peut alors entendre l'impact des débris sur le bouclier, tous sont inquiets. Les multiples impacts font s'intiller le bouclier et de nombreuses étincelles apparaissent dans la salle de commandement et dans toute la station. Celle-ci regagne peu à peu une force inertielle suffisante pour se maintenir en orbite. La manoeuvre a réussi. Le moteur se désactive, le bruit s'atténue mais l'intérieur de la station continue à projeter ici et là des étincelles.


- Le flot de donnée est revenu à un taux maîtrisable, s'exclame Fred. Et la consommation a beaucoup diminué.

- Je désactive la macro-commande, dit Jeanet.

- L'astéroïde resté intact fuit à une vitesse 100 kilomètres par seconde, dit Jean-Paul. De nombreux débris ont perturbé l'équilibre de la région mais cela reste mesuré.

- Ca va être bon, dit Jeanet. Le bouclier est toujours actif et on va le laisser ainsi. Ce qui m'étonne.....

- Il y a un problème ? Demande Frédéric. Pour moi, tout va bien.

- Les réserves en énergie de la station semble optimale, constate Jeanet. C'est comme si la station disposait d'une grande source d'énergie. Mais je ne sais pas ce qui la produit. 80% des systèmes ne me sont pas accessibles.

- On regardera ça plus tard, s'exclame Jean-Paul.



Tout le mond est soulagé. Frédéric en profite pour féliciter son ami. Jeanet utilise son interface et informe Pears que la station est en sécurité. C'est l'euphorie parmis l'équipage. Le colonel Pears répond que tout le monde va bien mais qu'ils ont eu une bonne frayeur. Et ajoute que ça serait marrant de recommencer, qu'il n'avait pas connu meilleur attraction de fête foraine que ça.


- C'est la méthode française, vous devriez vous en souvenir, répond Christophe.


Christophe arrête de sourire, ils pensent à quelques choses, son regard se perd dans le vide. Frédéric lui demande si ça va. Le commandant lui répond que oui. Frédéric saisit Jeanet dans les bras et la soulève. Quelques secondes plus tard, Jean-Paul regarde le siège de contrôle vide. Il demande où est passé Christophe. Tous regardent autour d'eux, le major Jeanet passe la porte de sortie resté ouverte, elle est suivit de Frédéric et de Jean-Paul. Au bout du couloir, il voit Christophe avancer. Malgré leur appel, Christophe ne dit rien, ils le poursuivent alors. Il atteint les anneaux de transfert et les active. Christophe disparait. Jeanet ne comprend pas son comportement. Elle essait d'activer les anneaux mais rien ne se passe. Le major demande à Pears si Christophe est entrain de les rejoindre. Ce dernier est incapable de répondre à la question ne contrôlant aucun système. Frédéric essait de joindre Christophe grace à son interface neuronale, sans réponse. Il entende une voix dans les communications.


- Ici Zelko. Je suis prêt de la salle des anneaux, j'suis coincé dans le couloir depuis tout à l'heure avec Cindy. Les anneaux ne se sont pas activés depuis que vous êtes parti sur la station.

- Vous êtes sûr ? Demande Pears.

- J'en suis sûr, dit Zelko. On est bloqué entre la porte et la zone des anneaux. Il n'y a rien.


Tout le monde se demande ce qui se passe. Pears change de ton, et s'énerve demandant ce que Christophe allait encore mijoter. Jeanet lui explique qu'elle n'en sait rien, qu'il n'a rien dis. Pour le moment, la procédure de quarantaine est toujours actif bloquant tout le monde là où il est. Christophe ne donne plus de signe de vie depuis plusieurs minutes, le major Jeanet essaie de le localiser avec son interface neuronale. En effet, cette technologie permet de localiser tout signe de vie sur des kilomètres. Elle explique à Pears :


- Les détecteurs de signe de vie n'arrivent pas à le localier. Je ne sais pas où il est. Je crois qu'il a quitté la station.


Christophe se rematérialise dans une salle obscure grace aux anneaux de téléportation. Après quelques pas, les lieux s'illuminent. Il est entouré de plusieurs interfaces et d'un écran en verre avec des icones et des lumières qui défilent dessus. Son arrivé, et le gêne qu'il porte, viennent de les activé. Il semble qu'il soit dans une salle de contrôle à l'intar de la salle de commandement du vaisseau Atlas ou de la station spatiale. Il n'y a que des interfaces à bouton sans siège. Au centre de la salle, on peut apercevoir une console avec de nombreux symboles dessinés sur les touches qui s'organisent en cercle. Le tableau est d'un noir éclairci avec des symboles, ressemblant à des constellations de couleurs jaune. Au centre, il y a une sorte de cristal rougeâtre en forme de demi-cercle. L'endroit semble dominer quelques choses d'encore plus grand, plongé dans l'obscurité. En réalité, une bonne partie de la zone est plongée dans le noir cachant ce qui s'y dissimule. Christophe se parle à lui même :


- Où suis-je ?

- A toi de le découvrir ! Je ne peux pas t'apporter toutes les réponses.

- Ca ressemble à une salle de recherche. Je me demande à quoi ça doit bien servir.

- Il y a un escalier par là-bas. Empruntes-le !
Il prend donc l'escalier menant sur une zone plus basse. Christophe descend marche après marche. Chaque pas qu'il pose, fait apparaitre des symboles, il s'agit de l'écriture des Anciens. Si un Ancien pouvait les traduire, cela dirait ceci, il faut le lire de bas en haut :


Bienvenu dans la station Longitanus le plus lointain avant poste militaire de l'empire. Veuillez-vous présenter au commandant officier et respectez les normes de sécurité en vigueur. L'exploration n'a pas de limite !


- On dirait un message adresser à des arrivants. C'est peut être une zone d'arrivage. Un Hangar ?

- La salle serait plus grande. Continue d'avancer, les réponses que tu cherches sont là.

- De quelles réponses veux-tu parler ?

Arrivé en bas de l'escalier, Christophe avance prudemment, la pièce obscure s'illumine à son tour, il regarde autour de lui comme cherchant d'où vient l'activité de la zone. C'est alors qu'en regardant en face de lui, il voit ce que la zone cache.


- Voilà. On y est.

- Quelle est la prochaine étape ? Je les préviens.

- Ce n'est pas encore le moment, cette découverte ne concerne que toi.

- Ils vont s'inquiéter si je disparais sans les prévenir.

- En effet. Mais l'avenir montrera que c'est nécessaire.

- Je l'ai attendu ce jour, tu sais. Je l'ai toujours su.


Christophe s'avance pas à pas regardant le fond de la salle, ces yeux pétillent, un sourire illumine son visage satisfait de cette découverte. Il s'exclame à haute voix :


- Je l'ai enfin trouvé. Il va falloir que j'y aille.

Spoiler

Chapitre 6 : Disparition inexpliqué : Après le sauvetage de la station, Christophe disparait mystérieusement, l'équipage est livré à lui-même sans être capable de faire fonctionner l'Atlas. Pears se remémore la bataille d'Orilla.

[Spyce]

Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 6 : Disparition inexpliquée, première partie[/font]

Isabelle ne comprend pas, l'homme qu'elle aime, a beaucoup changé. Lui qui prenait la mouche pour un rien, qui désespérait d'une vie plate et manquait cruellement de confiance en soit, a énormément changé. Il a cherché à protéger les autres au péril de sa vie, s'est retrouvé à commander un vaisseau spatial. Comment cela est-il possible ? N'est-ce pas un rêve, une chimère, un cauchemar. Son enfant, sa raison de vivre, est si loin, son monde s'est écroulé. Durant ces dernières minutes tout le monde est nerveux. La station a repris une orbite sécurité, de multiples roches viennent percuter le bouclier de la station. Tout cela est très obscur mais ils sont saufs. Tout le monde s'est réjoui mais maintenant il y a un malaise. Où est Christophe ? Il ne donne plus signe de vie depuis plusieurs minutes. Isabelle est inquiète, elle se pose un nombre incalculable de question.

Le couché de soleil laisse apparaître des teintes éblouissantes avec une domination vers le rouge. L'équipage partiellement amassé dans la salle de commande profite d'ailleurs de la vue, offrant une ambiance rougeâtre dans la salle. La tension est à son comble, toutes les portes du vaisseau sont bloquées depuis que le vaisseau est en mode de sécurité. Jeanet l'a expliqué, malgré que le danger soit écarté, le vaisseau a des difficultés à faire des actions simples. Il est pour le moment en phase de fusion avec la station. Le but rétablir les systèmes et permettre un contrôle total de l'installation. N'ayant personne capable de le faire rapidement, le commandant avait pris la liberté de laisser faire l'intelligence artificielle du vaisseau.

Le colonel Pears est agacé, il est rempli de rage, il a cette dégoûtante impression d'avoir donné sa confiance à un être qui ne le méritait pas. Le major Jeanet tente de l'apaiser par communication interposé et lui explique que cette trahison aussi détestable soit-elle, ne doit pas l'empêcher de penser à l'essentiel. Celui de la sauvegarde de l'équipage et de son retour sur Terre. Le militaire lui rappelle que le comportement de Christophe peut être annonciateur de bien des problèmes, il n'exclut pas l'hypothèse que Christophe était un cheval de Troie et que bientôt il reviendra avec les Borgs. Son instinct de militaire l'oblige à penser à toutes les situations et à agir en conséquence. Il faut prendre des mesures. Isabelle écoutant la conversation tombe à genou et se met à pleurer, s'en n'est trop, elle ne peut le supporter. L'homme qu'elle aime, l'a peut être abandonné, il se pourrait même qu'il soit son ennemi. Impossible, elle n'ose y croire, il y a une raison logique se dit-elle. Ces larmes coulent, Noémie, à côté d'elle, ne peut laisser son ami dans cet état, la jeune femme très sensible elle aussi n'a qu'un réflexe : elle s'agenouille et la sert contre elle. Elle lui parle doucement dans l'oreille, se voulant rassurante, elle ajoute qu'elle reste persuader que Christophe avait une bonne raison et qu'il reviendra bientôt. Pears continue d'insulter le comportement de Christophe ainsi que l'homme également, les récents événements le mettent hors de lui. Il fait les 100 pas, parle à la fois anglais et français, en général, il utilise la seconde des langues cités pour sortir tout un vocabulaire de mots grossier. En effet, il faut avouer que le français est l'une des rares langues pour aligner une multitude de jurons différents et semblable à la fois. Pears est entouré des amis et des connaissances de Christophe, cette assemblée n'en peut plus. Sophie est la première à exploser :


- Colonel. Stop. Vous nous saoulez là depuis tout à l'heure.

- Votre copain s'est bien foutu de nous, s'exclame Pears. On n'est bloqué, seul et sans défense. La situation ne peut pas être pire.

- Si vous connaissiez l'homme, vous ne diriez pas ça, s'exclame Sophie d'un ton bien offensif. Son ex-femme l'a abandonné, elle s'est moqué de lui, c'était un homme détruit, il aurait préféré mourir. Au lieu de ça, il s'est accroché sans oublier ses amis. Il est de ceux qui se lève en pleine nuit pour rejoindre une pauvre débile en pleure. C'est un véritable ami.

- Christophe n'a jamais agis contre nous, dit John. C'est un homme droit, et sa fiancée est là. Sans lui, nous serions encore prisonniers. Il y a une raison à tout ça.

- Il a risqué sa vie pour nous sauver, ajoute Guillaume. J'ai confiance en lui. Vous, je ne vous connais pas et pourtant j'ai confiance aussi en vous. Alors imaginez ce que je pense de Christophe aujourd'hui. Jamais il nous fera défaut, surtout pas en ce moment.

- Et depuis le début, il n'a jamais fais quelques choses contre nous, ajoute Noémie tenant toujours Isabelle dans ses bras. Bien au contraire.

Jeanet confirme qu'il n'a, en effet, jamais montré d’intention belliqueuse, ces nombreuses actions secrètes aussi agaçante soit-elle ne sont allés que dans un sens, leur survie. Mais elle ajoute aussi qu'il faut prendre en compte son changement de comportement. Frédéric intervient :


- Si j'ai bien compris, celui qui s'assoit sur un siège, peut en théorie avoir accès à la base de données de la zone qu'il contrôle. J'ai regardé Christophe sur ce siège. Il avait le regard de quelqu'un qui avait trouvé quelques choses.

- Tu penses qu'il a trouvé quelques choses pour nous aider ? Demande Jean-Paul. Ça lui ressemblerait bien. Il a toujours été curieux des choses. Il posait tout le temps des questions et tentait de trouver des solutions alors qu'il n'y connaissait pas grand chose.

- Peu importe ce que sont ses intentions, ajoute Jeanet. Il n'est plus là. Sans lui, nous ne pouvons rien contrôler ici. On est piégé.

- Je propose un truc au hasard, dit Frédéric. Au lieu d'accabler Christophe, et si on essayait de s'en sortir.


Pears se calme et reprend ses esprits. Il demande à Jeanet ce que nous savons pour le moment. Elle lui répond que les systèmes du vaisseau ne répondent pas. Pour le moment, ils ne seront en mesure de faire que des diagnostiques ou des prises d'informations, au mieux ils peuvent utiliser le système d'armement et les boucliers. Le vaisseau restera immobile et arrimer à la station sans qu'ils puissent faire quoi que ce soit. Le système de sécurité ne répond qu'à Christophe ce qui veut dire qu'ils sont piégés et surtout bloqués là où ils sont.


- C'est un peu comme la situation du Destiné, ajoute Jeanet. Nous n'avons pas accès aux systèmes principaux. Nous ne sommes que des passagers.

- Oui, mais sur le Destiné, il y avait un code maître, explique Pears. Se pourrait-il que nous puissions tout de même prendre les commandes.

- La situation est bien différente, dit Jeanet. Le vaisseau a une volonté propre et aucun code n'a été installé pour contrer cela.


Frédéric rappelle que le vaisseau est en pleine activité et qu'il est connecté au cerveau central de la station. Mais qu'une fois que le processus sera terminé, il se pourrait qu'il puisse de nouveau circuler librement.


- Qui vous a nommé expert de la connaissance des Anciens, s'exclame Pears de mauvaises humeurs.

- Le major et Christophe m'ont beaucoup aidé pour comprendre les systèmes des Anciens, répond Frédéric sur la défensive. Et j'suis un petit peu beaucoup calé en l'informatique.

- Ah bon, j'aimerais voir ça, s'exclame Pears.

- Je peux éventuellement faire une annonce sur un site de rencontre hot à votre encontre en passant par une dizaine de pays pour pas qu'on sache que c'est moi qui l'est posté, dit Frédéric.

- Passons à autre chose, dit Pears.

- Même si cela est vrai, dit Jeanet reprenant l'origine de la conversation. On a un problème de taille. Christophe est le seul à commander l'Atlas.

- Écoutez, s'insurge Pears. J'ai près de 20 ans d'expérience dans le corps militaire et j'ai retenu une chose. Un problème se solutionne toujours.


Le lieutenant colonel parle par expérience. Militaire dans l'air force depuis son plus jeune âge, il ne connaissait rien d'autres. Pour lui, il fallait obéir aux ordres. Le plus ironique dans tout cela, c'est qu'à chaque fois qu'il a passé outre les ordres d'un supérieur, il est monté en grande. Jusque là, il avait intégré l'Air Force pour piloter des avions de chasse, son rêve de petit garçon. Son ascension l'avait propulsé assez rapidement chef d'escadrille à bord d'un porte avion américain dans le pacifique, d'ailleurs c'est sur ce porte avion qu'il a rencontré Jeanet devenu son navigateur. Leur destin s'est retrouvé bouleverser par une attaque venue des étoiles.

C'était une journée bien belle, la vie sur le porte avion était plutôt routinière. Après des mois de mission et des semaines d'entraînement, il était, pour ces valeureux militaires américains, temps de rentrer en terre amical : les Etats-Unis. Jeanet alors simple lieutenant et Pears capitaine de son escadrille profitait d'un peu de repos dans le carré des officiers. Une partie de poker pimentait la situation. Au même moment, le président des Etats-Unis affrontaient sa première crise. Trois vaisseaux du Goa’ulds Anubis venaient d'arriver en orbite autour de la Terre. Pears et Jeanet insouciant de la situation plaisantaient de quelques situations cocaces énumérés par un jeune lieutenant présent dans l'escadrille depuis seulement deux mois.


- T'en fais pas jeunot, on n'oubliera pas de te border ce soir, dit Pears.

- Et si tu es sage, dit Jeanet se levant et prenant une posture sexy envers le jeune lieutenant, maman viendra te border.

- Ca me va lieutenant, dit le jeune homme tout excité. Je ne demande que ça.


C'est alors qu'un jet de plasma de la couleur du feu est venu déchirer le ciel percutant de plein fouet le porte avion où se trouvaient Jeanet et Pears. Le navire partit en morceau portant des milliers de tonnes de débris de métaux et de bétons dans l'océan. C'est alors que sortant des nuages, on aperçut un bombardier Goa'uld accompagné par cinq planeurs. La flotte se composait de deux destroyers. A la vue de l'ennemi, les batteries de dépense firent pleuvoir un nombre impressionnant d'obus. L'un des commandants de Destroyer en avertit le président Américain. Les chasseurs arrivaient sans mal a évité l'impact des tirs humains. Et puis, malgré toutes ses forces de défense déployée, les deux derniers bâtiments explosèrent simultanément abattu par un tir d’Alkesh. Dans les quelques secondes qui suivirent un dernier obus propulsé percuta un planeur Goa'ulds qui disparut dans une boule de feu incandescente. L'ennemi disparut en orbite lointaine afin d'éviter que les défenses terriennes répliquent.

C'était triste mais il n'eut que quelques survivants. Pears fut l'un deux. Après l'explosion des Destroyers, il fut surfasse. De nombreux débris l'entouraient, c'était un véritable carnage. Il criait le nom de Jeanet. Cette dernière était vivante et c'était placé sur un débris flottant : une table venant du carré des officiers probablement celle qu'il utilisait pour le poker. Après de longue brasse, Pears rejoignit Jeanet, il restait au bord de la table, fatigué. Alors qu'il demande s'il y a des survivants :


- Le petit jeune lieutenant est là-bas, désignant le corps d'un militaire flottant à la surface de l'eau. Tu sais ce qui est arrivé ?

- Je n’en sais fichtrement rien, dit Pears. Mais, ça ne semblait pas humain.


Suite à cette attaque, le président des Etats-Unis avait décidé de dédommager financièrement les survivants et leur demandant ce qu'ils souhaiteraient. Pears avertit de l'origine extraterrestre de l'attaque n'avait demandé qu'une seule chose : faire parti des défenses terriennes et du programme porte des étoiles. Face à cette détermination, personne ne pouvaient lui refuser cela. C'est ailleurs suite à cette décision qu'il est passé major. Jeanet ne pouvait le laisser seul, elle le suivit et prit le grade de capitaine.

Alors dans ces pensées, Pears reprend ses esprits. Jeanet l'interpelle, il faut réagir pour survivre. Le colonel a toujours en tête la possibilité de prendre le contrôle du vaisseau, pour cela il a besoin du major Jeanet, ingénieur de base, cette dernière aime lui rappeler qu'elle connaît très bien la langue des anciens et leur système d'exploitation. Il lui demande de trouver une solution à leur problème. Jean-Paul et Jeanet s'était déjà pencher sur le sujet et pour cela ils s'étaient connectés aux systèmes de la station. Les premières recherchent confirment ce que Jeanet pense. L'Atlas a quitté ses fonctions à bord du vaisseau afin de contrôler les systèmes de la station. Le but étant en premier de contrôler l'ensemble des systèmes mais également d'utiliser les fonctions de la station afin de la réparer. Jean-Paul informe que le processus ne sera bientôt terminé, il justifie ses dires par la présence de programme qui n'était pas encore fonction quelques minutes plus tôt. Actuellement, la station est autonome tout comme le vaisseau. Il ajoute qu'il pense avoir trouvé un sous programme qui lui permettrait de résoudre la situation. Pears lui demande si cela est sage et s'il est sûr de ses dires. Jean-Paul se montre hésitant :


- Euh comment dire ? Je dirais que oui.


C'est alors, que soudainement toutes les portes dans le vaisseau atlas s’ouvrent, de nombreux systèmes semblent comme se rebooter, des écrans holographiques s'activent un peu partout dans le navire mais aussi dans la station. Jean-Paul se recule de son écran comme justifiant qu'il n'y est pour rien. Pears demande des explications, Jean-Paul lui répond :


- Euh je crois que c'est moi.

- Qu'avez-vous fais ? Demande Jeanet.

- J'ai dis sur une commandant d'information que le vaisseau n'était plus en risque collision sans qu'il n'y ait rien, s'explique hésitant Jean-Paul. Mais quand tout est revenu, c'est cette même commande qui est revenu et pouf.

- Et pouf quoi ? Demande Jeanet.

- Et bien tout s'est réactivé, dit Jean-Paul.

- On vient vous rejoindre, dit Pears déjà entrain de se tourner vers la porte de sortie de la passerelle.

- Négatif, dit Jeanet regardant les écrans. La station ne répond pas à plusieurs protocoles. Pour le moment, le vaisseau vous permet de circuler dedans mais pas de le quitter. Les Jumpers sont désactivés tout comme les chasseurs, le vaisseau ne répond qu'aux systèmes de survie.


Jean-Paul ajoute que l'ordre d'activation est surprenant. Jeanet lui demande des explications. Il explique qu'il a écris une phrase et que le vaisseau l'a exécuté comme il l'avait déjà dis. C'est alors que Jeanet demande en quelle langue il s'est exprimé.


- En français.


A l'annonce ce cette réponse, Pears demande comment est-ce possible s'il s'agit d'une technologie Ancienne. Frédéric a eu une idée, le vaisseau semble agir consciemment à leur présence. Il décide de tester la chose plus loin. Il pousse Jean-Paul de sa place et écrit une phrase demandant la mise en fonction des systèmes de défenses du vaisseau. Une phrase apparaît sur l'écran holographique. Frédéric l'a lis :


- Réponse irrecevable.

- Écris, dit Jeanet pensant qu'une personne physique est derrière tout ça. C'est toi Christophe.

- Pourquoi ? Demande Frédéric. Vous croyez que Christophe fait parti du système.

- Le Destiné avait la possibilité de télécharger un cerveau dans la base de donnée mais également de faire disparaître un corps, dit Jeanet. Je veux vérifier cela.


Frédéric écrit la phrase et une autre phrase de réponse apparaît. « Non, je suis Atlas ». C'est une surprise. Le vaisseau semble être capable de communiquer directement avec eux, plus important encore, le vaisseau semble douer d'une forme de conscience. Pears demande des explications et Jean-Paul en donne une. Pour lui, l'Atlas est un Ancien dont la conscience a été installée dans le vaisseau. Ils ne sont donc pas en présence d'un ordinateur ou d'une intelligence artificielle mais d'un être conscient.


- N'ayant plus d'intermédiaire, comme c'était avec le cas avec Christophe, explique Jean-Paul. Il communique directement avec nous. C'est notre chance !!!


Frédéric et Jeanet semble perplexe. Une autre phrase apparaît : « Attendez encore un peu, c'est bientôt terminé ». Pears demande ce qu'il faut attendre, Frédéric dit simplement:


- C'est ce qu'on va voir.


Le temps est long, cela fait plusieurs dizaines de minutes que tout le monde attend. Pears marche sans trop savoir où il va. Il s'avance vers la baie vitré de la passerelle. Il regarde les débris de poussière et de glace autour de l'astre en formation. Son esprit vagabonde et il se replonge dans ses souvenirs. Il se souvient alors d'un moment fort de son existence. La bataille d'Orilla.

A cette époque, les Asgardes, de petits être gris et fébriles, avaient contacté les terriens concernant une nouvelle importante. Ils leur avaient proposé de faire leur premier pas dans l'alliance des 5 races. Leur rôle protégé l'amas local à leur place parce qu'ils en étaient incapable souffrant d'une maladie incurable. Pour les aider, les petits hommes offrirent leur connaissance via un noyau central mais également des technologies militaires et défensives. Au cours de cet échange, les Asgardes découvrirent qu'une flotte Ori imposante se dirigeait vers eux. Le but était évident : détruire la menace Asgarde. Pour les aider, les terriens proposèrent leur appui avec l'Odyssée et le Dédale venu en renfort.

Le colonel Pears qui était à l'époque major, venait de rejoindre depuis peu l'escadrille de F-302 du vaisseau terrien Odyssée. Son équipier, le capitaine Jeanet, l'avait suivi et était très fier de faire parti du programme. Ce jour là, les Asgardes avaient équipé le Dédale et l'Odyssée de leur technologie de pointe. Une matrice Asgarde rassemblant leur connaissance et leur armement de pointe y avaient été installés. Ces dispositifs avaient permis aux deux vaisseaux d'augmenter sensiblement leur puissance militaire. Les deux bâtiments étaient équipés d'un E2PZ, une génératrice de très haute puissance conçue par les Anciens. La Terre en disposait de trois, le premier alimentait la cité d'Atlantis, le second alimentait l'Odyssée afin qu'il puisse lutter contre les Oris et le troisième alimentait une arme défensive des Anciens en Antarctique. Provisoirement, ce générateur alimentait le Dédale pour la bataille. Les Oris descendaient d'une ancienne espèce humaine et avaient atteint l'ascension dans laquelle ils vivaient sous une forme de pure énergie. Eux et les Anciens avaient formé par le passé un seul et même peuple mais leurs divergences idéologiques les avaient poussées à la confrontation. Les terriens et les Asgardes avaient formé une flotte commune afin de repousser une attaque Ori constitué de sept croiseurs protégeant un huitième où étaient arrimés les constituants d'une super porte spatiale. Ce croiseur semblait comme disposé d'une très grosse carapace. Cette porte devait permettre aux armés Ori de détruire, Orilla, la planète Asgarde mais également de disposer d'un moyen rapide d'apporter des vaisseaux dans la galaxie Ida et mettre la main sur la clé des trésors infinis. Il s'agissait d'une base de recherche Ancien qui leur avait notamment permis d'étudier l'ascension. SG1 dirigé pour l'occasion par le général O'neill avait quitté la zone de combat pour mettre la main sur cet avant poste avant les Oris. Durant la bataille, l'Odyssée commandé par le lieutenant colonel Cameron Mitchell et le Dédale commandé par le colonel Steven Caldwell se sont démarqués en se mettant en avant, les E2PZ avaient fais de ces vaisseaux, les plus puissantes force de la flotte allié. L'une des escadrilles de F-302 équipé de technologie Asgarde et notamment de phaseurs et de propulseurs évolué avait été envoyé pour une mission délicate : détruire le vaisseau portant les constituants de la superporte. Cette escadrille était commandée par le major Pears.

A bord de son F-302, le major Pears homme d'une trentaine d'années, fier de sa posture et bien sur râleur professionnel, accompagné du capitaine Jeanet ingénieur de formation et navigatrice depuis des années, devait se résoudre à mener ses hommes face à une lutte sans merci. Cet ordre avait été envoyé par le lieutenant Cameron Mitchell commandant provisoire du vaisseau Odyssée. Cette fonction lui avait été donné par le général Jack O'neill qui était parti alors avec SG1 pour explorer la clé des trésors infinis.


- Qu'est-ce que tu en pense ? Demande le major Pears

- Je ne pense pas, répond le capitaine Jeanet. J'suis la seule nana de l'escadrille, tu devrais les avoir.

- Bon, écoutez tous, lance Pears à son escadrille de F-302. Le colonel Mitchell nous a donné l'ordre d'attaquer le vaisseau qui porte la super porte Ori. Essayez de distancer les chasseurs

- Distancez, major ? Demande Jeanet.

- Je sais, répond Pears. Mais en pilotant les F-16, j'avais l'habitude de dire ça. Bon, souhaitons-nous bonne chance.

- Je n’appellerais pas ça de la chance, rétorque Jeanet.


Ainsi l’escadrille composée d’une quinzaine de F-302 se dirigent alors vers le vaisseau Ori cible. Le déluge de feu qui se présente à eux est horrible. L'escadrille devait faire attention aux moindres centimètres cubes autour d'eux, entre les débris de vaisseaux, les tires des vaisseaux mères, les chasseurs passant comme des flèches de lumière, la tension était des plus critiques. Dans leur course à l'enfer, l'escadrille se retrouve à être la cible de l’ennemi. Une vingtaine de chasseurs Oris avaient décidé de leur faire la peau. Face à un ennemi les surpassant autant en technologie qu'en rapidité, les terriens ne pouvaient plus qu'espérer franchir les défenses du vaisseau et donner tout ce qu'il avait pour réussir et espérer avoir la vie sauve. Après avoir longé un vaisseau Ori, ils pouvaient voir en ligne de mire leur objectif. Le vaisseau Ori était des plus classiques mais la gigantesque structure de la super porte spatiale agissait comme une véritable carapace à l'instar des tortues de nos eaux si chaude ou de nos cours de jardin si campagnarde. L'espace l'entourant était particulière vide les autres vaisseaux étant bien loin maintenant grâce notamment à la coalition Terrien/Asgard. Pears informe ses pilotes :


- Messieurs nous voilà à porter de tirs, utiliser les phaseurs Asgardes.

- Monsieur, ici le lieutenant Grison. Nous sommes limités à quelques tirs monsieur. La réserve d'énergie est limitée.

- Il a raison, répond Pears à Jeanet. Nos chasseurs ne peuvent envoyer que 4 ou 5 tirs maximum.

- J'ai peut être une solution mais vous n’allez pas l'aimer, ajoute la jeune femme.

- Le générateur à naquadriah ? Demande Pears faiblement surpris.

- Il est connecté à l'hyperpropulsion mais je peux programmer une procédure connectant le générateur au reste des systèmes, explique Jeanet regardant déjà les systèmes du chasseur.

- Combien de temps ? Demande Pears.

- Quelques minutes ? Lui répond Jeanet.

- A toute l'escadrille, s'exclame Pears à ses coéquipiers. Nous allons brancher le générateur à naquadriah sur l'armement. Maintenez votre trajectoire.

A bord du vaisseau Atlas, les heures s'écoulent. Isabelle s'inquiète de ne pas avoir de nouvelles de Christophe. Aude lui parle afin de la rassurer. Pour Aude, Christophe semble avoir eu une bonne raison pour être parti, et que bientôt ils auront des explications. Guillaume cherche des réponses. Il appelle alors Jeanet et lui pose des questions et l'une d'elle semble plus précise que les autres :


- Vous avez perdu son signal ?

- Oui, dit Jeanet. Ses signes vitaux n'étaient plus détectés par les instruments dès le moment qu'il a activé les anneaux.

- Ca signifie qu'il a quitté le vaisseau ? Demande Guillaume.

- Pas forcément, interrompe Frédéric. Il a peut être atteint une zone qui brouille ses signes vitaux.

- Mais il peut avoir tout de même atteint une autre base ou un autre vaisseau, s'exclame Jeanet. On ne le sera que quand il reviendra. S'il revient

- Je reste persuader qu'en ce moment il cherche une solution pour nous aider, s'exclame Guillaume.


Isabelle écoute, ces mots la réconforte un peu mais en même temps, elle a du mal à comprendre son comportement secret, lui qui lui disait quasiment tout. La situation n'était pas claire. Pendant ce temps, dans la salle de contrôle de la station, Sophie rentre dans la salle comme si de rien était. Frédéric la voit étonner et lui demande comment elle a fais pour venir. Elle lui explique qu'elle a activé les anneaux. Frédéric s'empresse d'en informer Pears qui est ravis de la situation. C'est alors, que les lumières dans tout le vaisseau clignotent et le vaisseau semble comme reprendre vie. L'équipage s'étonne et s'inquiète. Pears est sur la passerelle avec Isabelle, John, Noémie, Guillaume et Aude et demande à Jeanet ce qui se passe. La jeune femme regarde les instruments et l'informe que le protocole entreprit par le vaisseau est terminé. De nombreuses machines de réparation se sont activées sur la surface de la station et de nombreux protocoles de réseaux lient maintenant le vaisseau à la station. C'est alors qu'une voix se fait entendre.


- En effet, le vaisseau est lié à la station.


C'est une surprise. Isabelle reprend le sourire et s'écrit « Christophe ». La voix lui répond :


- Le commandant Christophe est actuellement indisponible.

- Qui a dis ça, demande Jeanet grâce à son interface neuronal.

- Atlas. Vous êtes actuellement mes hôtes.


Pears regarde les autres avec un étonnement des plus déconcertants. Le militaire ne sait plus quoi dire. Jeanet s'étonne. Jean-Paul fait quelques recherches et démontre que de nombreux protocoles se sont activés. Pour lui, il est fortement probable que le vaisseau ne pouvait pas communiquer directement car de nombreux systèmes avaient été désactivés. Une image holographique apparaît sur la passerelle. Il s'agit d'un enregistrement vidéo représentant Christophe sur le siège des Anciens, Frédéric, Jean-Paul et Jeanet. On voit que tous s'extasie probablement grâce au sauvetage de la station. Christophe en retrait semble regarder au sol et avoir découvert quelques choses, ils quittent la salle et avance vers les anneaux. L'enregistrement semble le suivre. On le voit apparaît dans une salle avec des instruments. On voit ensuite, Christophe, de face, qui regard quelques choses. Son regard est surprenant comme s'il venait de découvrir un fait majeur. Puis l'image holographique disparaît :



- Donc Christophe s'est téléporté quelques parts, dit Pears. Et il a bien découvert quelques choses

- Le commandant Christophe, dit l'Atlas. Semble avoir une autre priorité pour le moment. Il m'a confié vos vies. Et c'est bien naturellement que je vais accéder à sa requête.


( A suivre)

[Eaglestorm78]

Euh je peux dire un truc grossier , non pas pour dire que c'est de la merde mais pour m'exprimer sur cette seconde partie de chapitre . Bon je me lance

Spoiler

What the fuck

.
C'est quoi cette soi-disante battaille d'Orilla , elle n'est jamais dit sur aucune des saisons stargate mais bon je connais déjà la réponse c'est que ta fic se déroule dans une réalité parallèle et je pense que la fameuse connaissance venue d'un autre univers soit en fait celle où se situe la vraie histoire de stargate .

[Spyce]

Euh je peux dire un truc grossier , non pas pour dire que c'est de la merde mais pour m'exprimer sur cette seconde partie de chapitre . Bon je me lance

Spoiler

What the fuck

.
C'est quoi cette soi-disante battaille d'Orilla , elle n'est jamais dit sur aucune des saisons stargate mais bon je connais déjà la réponse c'est que ta fic se déroule dans une réalité parallèle et je pense que la fameuse connaissance venue d'un autre univers soit en fait celle où se situe la vraie histoire de stargate .

La bataille d'Orilla, comment te dire, c'est ma vision du dernier épisode de la saison 10. Dans ma fiction, O'neill est parti avec l'Odyssée et et SG1 rencontré les asgardes. Grace à la base de donnée des asgardes, Daniel a localisé la clé des trésors infinis, une base des Anciens situé dans Ida, c'est un centre de recherche de haute technologie, il y a également dans ce complexe une machine a ascension.

Les Asgardes ont amélioré l'odyssé et le Dédale pour le coup. Ainsi les deux vaisseaux terriens (alimenté par un E2PZ chacun) ont formé une flotte avec celle des Asgardes contre une flotte Ori. c'est la bataille d'Orilla. Si tu veux en savoir plus, je te propose de lire cette fic que j'avais écri et posté sur mon blog l'année dernier.

Stargate SG1 - 10x20 : Destinée

Il s'agit de mon final de SG1 réécrit à ma convenance. Elle n'est pas forcément utile à ma fiction celle-ci mais j'y reprends quelques éléments. Mais je la trouve maladroite, beaucoup trop de faute, c'est en script, rien de comparable avec ce que je fais là

[Eaglestorm78]

Je sais j'avais lu ta fic mais je me demande si on va voir Les "Euros" de ta fic précedente étant donnée qu'elles sont liées; Et puis j'imagine qu'on va revoir les asgards . Par contre j'ai une question sur ta précédente fic . Les terriens possédent maintenant le savoir d'Atlantis ,Le savoir de la clevia machin infinitas et le savoir asgard donc j'imagine qu'ils sont en train d'étudier la méthode de création d'E2PZ.
En ce qui concerne des" Borgs" , leur niveau technlogique est comparable aux asgards si ce n'est plus mais pas au-dessus des Anciens .

[Spyce]

Je sais j'avais lu ta fic mais je me demande si on va voir Les "Euros" de ta fic précedente étant donnée qu'elles sont liées; Et puis j'imagine qu'on va revoir les asgards . Par contre j'ai une question sur ta précédente fic . Les terriens possédent maintenant le savoir d'Atlantis ,Le savoir de la clevia machin infinitas et le savoir asgard donc j'imagine qu'ils sont en train d'étudier la méthode de création d'E2PZ.
En ce qui concerne des" Borgs" , leur niveau technlogique est comaprable aux asgards si ce n'est plus mais pas audessus des Anciens .

Je vois que tu suis bien la chose, j'adore.

Pour la clé des trésors infinis, SG1 pour changer a décidé de détruire la base perdant une bonne partie de ce savoir. La Terre n'a pas vocation à être en mesure de créer des E2PZ, du moins dans ce tome. Mais un cross over avec SGA (dans les derniers chapitre) répondra à cette question. La terre va par contre progresser et prendre de l'ampleur dans la galaxie notamment à cause de la révélation du projet porte des étoiles suite à la capture des otages.

Les Euros seront effectivement là, d'ailleurs, ils joueront la pièce maitresse de la fin de la fic. Ils sont plus puissant que les anciens et capable de tenir tête à la nouvelle race ennemi à venir.

Les Asgardes feront leur retour dans un chapitre cross over avec SG1 : intitulé la cinquième race.

Les Borgs sont plus puissant que les asgardes mais moins que les anciens. par contre, bénéficiant du croiseur Hostilien, ils obtiennent un net avantage d'où la venue des Euros dans ma fic.

d'ailleurs si tu ne l'as pas vu, j'ai fais un plan de mes 25 chapitres sur mon premier post, ça peut t'aider sur l'évolution futur de la fic.

[Eaglestorm78]

Je te remercie de m'avoir donné des informations mais je veux pas que tu spoile .
Donc si on résume bien , les Euros sont peut-être la fameuse race qui a un savoir égale aux hostiliens voire plus et peut-être que tu nous donneras des indices sur le pourquoi ils ont crées les Anciens et pourquoi les Ancients ont crées les humains mais j'ai une autre question .
Puisque dans ta précedente fic tu as mis les asgards vivants qui sont partis vers une région inconnue où l'alliance des 4 races est toujours active donc ça voudrait dire qu'on verra peut-être des furlings , des Nox , des Asgards et même des Ancients.
J'ai aussi une autre question à te poser : Est ce que les pouvoirs psychiques dont les Anciens ont bénéficiés est dûe à une expérience ou à leur propre évolution qui leur a permis d'avoir des pouvoirs incroyables . Attention je te parle de l'ascencion mais des facultés qu'ils ont possédés avant leurs ascencions.

[Spyce]

Je te remercie de m'avoir donné des informations mais je veux pas que tu spoile .
Donc si on résume bien , les Euros sont peut-être la fameuse race qui a un savoir égale aux hostiliens voire plus et peut-être que tu nous donneras des indices sur le pourquoi ils ont crées les Anciens et pourquoi les Ancients ont crées les humains mais j'ai une autre question .
Puisque dans ta précedente fic tu as mis les asgards vivants qui sont partis vers une région inconnue où l'alliance des 4 races est toujours active donc ça voudrait dire qu'on verra peut-être des furlings , des Nox , des Asgards et même des Ancients.
J'ai aussi une autre question à te poser : Est ce que les pouvoirs psychiques dont les Anciens ont bénéficiés est dûe à une expérience ou à leur propre évolution qui leur a permis d'avoir des pouvoirs incroyables . Attention je te parle de l'ascencion mais des facultés qu'ils ont possédés avant leurs ascencions.

J'essaie de répondre aux questions, mais difficile de ne pas en dire plus.

Justement, on aura des réponses concernant l'origine des Euros, des Anciens et des humains en général.

Si j'évoque les Asgardes et que je les ai sauvé, effectivement, c'est pour refaire parler d'eux. On va voir l'ensemble de l'alliance et découvrir des détails sur les quatres civilisations. Par contre, je ne sais pas si je vais faire apparaitre les Furlings, je n'en suis pas encore là.

L'Ascension n'est pas naturelle dans ma fic, il s'agit d'une expérience. Les Anciens ont contribué comme d'autres races à développer leur ADN en y intégrant de nouvelles caractéristiques. Ils ont étudié longuement l'univers et ses multiples dimensions. Entre le savoir acquis et les modifications du code génétique, ils ont développé des capacités extra sensoriel. Pour moi, nous existons sur différents plan d'existence, celui du corps (notre dimension) et celui de l'âme (celle des ascensionnés), mais ils en existent d'autres. L'ascension est donc un moyen de franchir les différentes dimensions et plan d'existence pour n'en faire plus qu'un. Les Anciens de chaire et de sang arrivent grace à leur différent sens développé par leur structure génétique a percevoir ses différentes dimensions et les influencer : d'où l'apparition de "pouvoir"

[Eaglestorm78]

Je te remercie de m'avoir donné des informations mais je veux pas que tu spoile .
Donc si on résume bien , les Euros sont peut-être la fameuse race qui a un savoir égale aux hostiliens voire plus et peut-être que tu nous donneras des indices sur le pourquoi ils ont crées les Anciens et pourquoi les Ancients ont crées les humains mais j'ai une autre question .
Puisque dans ta précedente fic tu as mis les asgards vivants qui sont partis vers une région inconnue où l'alliance des 4 races est toujours active donc ça voudrait dire qu'on verra peut-être des furlings , des Nox , des Asgards et même des Ancients.
J'ai aussi une autre question à te poser : Est ce que les pouvoirs psychiques dont les Anciens ont bénéficiés est dûe à une expérience ou à leur propre évolution qui leur a permis d'avoir des pouvoirs incroyables . Attention je te parle de l'ascencion mais des facultés qu'ils ont possédés avant leurs ascencions.

J'essaie de répondre aux questions, mais difficile de ne pas en dire plus.

Justement, on aura des réponses concernant l'origine des Euros, des Anciens et des humains en général.

Si j'évoque les Asgardes et que je les ai sauvé, effectivement, c'est pour refaire parler d'eux. On va voir l'ensemble de l'alliance et découvrir des détails sur les quatres civilisations. Par contre, je ne sais pas si je vais faire apparaitre les Furlings, je n'en suis pas encore là.

L'Ascension n'est pas naturelle dans ma fic, il s'agit d'une expérience. Les Anciens ont contribué comme d'autres races à développer leur ADN en y intégrant de nouvelles caractéristiques. Ils ont étudié longuement l'univers et ses multiples dimensions. Entre le savoir acquis et les modifications du code génétique, ils ont développé des capacités extra sensoriel. Pour moi, nous existons sur différents plan d'existence, celui du corps (notre dimension) et celui de l'âme (celle des ascensionnés), mais ils en existent d'autres. L'ascension est donc un moyen de franchir les différentes dimensions et plan d'existence pour n'en faire plus qu'un. Les Anciens de chaire et de sang arrivent grace à leur différent sens développé par leur structure génétique a percevoir ses différentes dimensions et les influencer : d'où l'apparition de "pouvoir"

Hypothése sur ta fic : c'est que les euros sont aussi issues d'une autre race . Mais ce que je comprends pas c'est pourquoi ils font ça , dans quel but et surtout à quoi ça va servir de créer des congénères desévolués . De plus je me demande si les Euros sont égale aux hostiliens .

[Spyce]

Je te remercie de m'avoir donné des informations mais je veux pas que tu spoile .
Donc si on résume bien , les Euros sont peut-être la fameuse race qui a un savoir égale aux hostiliens voire plus et peut-être que tu nous donneras des indices sur le pourquoi ils ont crées les Anciens et pourquoi les Ancients ont crées les humains mais j'ai une autre question .
Puisque dans ta précedente fic tu as mis les asgards vivants qui sont partis vers une région inconnue où l'alliance des 4 races est toujours active donc ça voudrait dire qu'on verra peut-être des furlings , des Nox , des Asgards et même des Ancients.
J'ai aussi une autre question à te poser : Est ce que les pouvoirs psychiques dont les Anciens ont bénéficiés est dûe à une expérience ou à leur propre évolution qui leur a permis d'avoir des pouvoirs incroyables . Attention je te parle de l'ascencion mais des facultés qu'ils ont possédés avant leurs ascencions.

J'essaie de répondre aux questions, mais difficile de ne pas en dire plus.

Justement, on aura des réponses concernant l'origine des Euros, des Anciens et des humains en général.

Si j'évoque les Asgardes et que je les ai sauvé, effectivement, c'est pour refaire parler d'eux. On va voir l'ensemble de l'alliance et découvrir des détails sur les quatres civilisations. Par contre, je ne sais pas si je vais faire apparaitre les Furlings, je n'en suis pas encore là.

L'Ascension n'est pas naturelle dans ma fic, il s'agit d'une expérience. Les Anciens ont contribué comme d'autres races à développer leur ADN en y intégrant de nouvelles caractéristiques. Ils ont étudié longuement l'univers et ses multiples dimensions. Entre le savoir acquis et les modifications du code génétique, ils ont développé des capacités extra sensoriel. Pour moi, nous existons sur différents plan d'existence, celui du corps (notre dimension) et celui de l'âme (celle des ascensionnés), mais ils en existent d'autres. L'ascension est donc un moyen de franchir les différentes dimensions et plan d'existence pour n'en faire plus qu'un. Les Anciens de chaire et de sang arrivent grace à leur différent sens développé par leur structure génétique a percevoir ses différentes dimensions et les influencer : d'où l'apparition de "pouvoir"

Hypothése sur ta fic : c'est que les euros sont aussi issues d'une autre race . Mais ce que je comprends pas c'est pourquoi ils font ça , dans quel but et surtout à quoi ça va servir de créer des congénères desévolués . De plus je me demande si les Euros sont égale aux hostiliens .

Ah ah ah ! Dans l'univers Stargate, les civilisations humaines sont apparus de bien des manières : création des Anciens (expérience) et déportation d'une civilisation à partir d'une autre... sans oublié la colonie devenue indépendante. Là, je te laisse dans l'hypothèse, il y a toujours une origine quelques part mais à un moment donné, c'est l'univers lui-même qui est responsable de la première création. Ah mon sens, on ne crée pas une espèce moins évolué pour rien, il y a une raison... Et si l'expérience se répète génération après génération, c'est probablement pour les mêmes raisons. Pourquoi nous reproduisons-nous, en dehors du fait que c'est naturel. C'est une manière de transmettre et garantir une forme d'immortalité.

Ca si je dis que les Euros sont aussi fort, ou moins fort ou plus fort, c'est de la triche. Dis-toi juste une chose, les Euros ne seront pas la seule civilisation que je vais faire apparaitre en dehors de l'univers Stargate que je connais.

Je sens que tu vas adorer le chapitre 13, plein de révélation qui vont mettre en forme les informations laché ici et là au cours des 12 premiers chapitres.

[Eaglestorm78]

Bon bah je sens que ça va me plaire , vas-y déchaine ta fic (tout en restant cohérent ) .
Par contre , est-ce que les Euros ont des alliés , une alliance (un peu comme l'alliance des 4 races ) , De quoi ils sont capables même si je sais qu'ils sont plus fort que les Ancients
Par contre si ils sont capable de tenir tête aux Hostiliens ça va quand même dire qu'ils sont égale aux hostiliens .

[Spyce]

Je vais déchaîner l'univers de ma fic

C'est là que je veux en venir, les Euros ne sont pas seul, d'ailleurs parmis l'un de leur allié, je réserve une petite surprise. Pour ma part, sans m'étendre, une grande civilisation doit avoir de grands alliés.

Tu peux tenir tête de bien des manières :
- Tu es plus évolué mais en nombres inférieur (le cas Wraith et Lantien)
- Tu es moins puissant mais l'ennemi est mobilisé sur tellement de front qu'il ne peut pas exercer suffisament de force pour t'écraser (le cas des terriens avec les Goa'ulds)
- Tu es puissant mais tu as de nombreux ennemis qui se sont alliés contre toi (j'ai pas de cas en tête)

Donc t'inquiète, il y a des mondes à découvrir, de nouvelles technologies, de nouveaux mystères, des alliances, des découvertes et du pan pan pan, et boom boom boom sur terre et dans l'espace. Ensuite, il faut rester cohérent et c'est pas évident. Disons qu'on avance doucement, ça va stagner un peu, puis un élément va tout changer et ça va repartir de plus belle.