Stargate Community : la grande destinée

[Spyce]

Dernier message de la page précédente :

Je vais déchaîner l'univers de ma fic

C'est là que je veux en venir, les Euros ne sont pas seul, d'ailleurs parmis l'un de leur allié, je réserve une petite surprise. Pour ma part, sans m'étendre, une grande civilisation doit avoir de grands alliés.

Tu peux tenir tête de bien des manières :
- Tu es plus évolué mais en nombres inférieur (le cas Wraith et Lantien)
- Tu es moins puissant mais l'ennemi est mobilisé sur tellement de front qu'il ne peut pas exercer suffisament de force pour t'écraser (le cas des terriens avec les Goa'ulds)
- Tu es puissant mais tu as de nombreux ennemis qui se sont alliés contre toi (j'ai pas de cas en tête)

Donc t'inquiète, il y a des mondes à découvrir, de nouvelles technologies, de nouveaux mystères, des alliances, des découvertes et du pan pan pan, et boom boom boom sur terre et dans l'espace. Ensuite, il faut rester cohérent et c'est pas évident. Disons qu'on avance doucement, ça va stagner un peu, puis un élément va tout changer et ça va repartir de plus belle.

[Blackeagle]

Pour le coup, j'ai pas la force de tout corriger (oui, y'a pas mal de fautes). Attention aux tournures de phrases aussi et à l'emploi des temps. Et vraiment, utilise la police par défaut, ça fait mal aux yeux.

Je me recite, pas la force de me répéter et j'ajoute que tu dois faire attention au réalisme de tes scènes. Un gars qui dit à un colonel de la fermer, euh....Ouais.

Et vraiment, attention à l'orthographe et au style. Cela fait trois fois que je le répète et plus je le dis, plus je trouve de fautes. Prend le temps de te relire et de corriger.

[Spyce]

@Blackeagle : mais tu me saoule avec l'orthographe, t'aime pas ma fic..... Je plaisante biensûr. Oui effectivement, je te le concède, l'orthographe est moi ça fais deux. Malgré tout, cet exercice a amélioré mon niveau en la matière. Ensuite, si je devais donner du crédit à mon oeuvre, je te dirais : je relis tellement et tellement mes chapitres que je ne vois plus les fautes. Mais bon, sache que cela n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd.

J'ai déjà pris en compte pas mal de vos remarques à tous, ce qui m'a occasionné des corrections importante, je partais sur une fic avec 10 pages A4 par chapitre, là je tends vers 14 voir même 15 maintenant et je ne parle par de deux chapitres qui sont montés jusqu'à 18/19. J'ai essayé de donner davantage de profondeur à l'histoire. Pour l'orthographe, après coût, je retrouve des erreurs et les corrige... mais à un moment donné, quand tu vois que Word te corrige plus, tu te dis bon j'ai fais l'essentiel.... la preuve que non. Mais c'est psychologique après.

Mon temps pour la correction est bien présent, je me relis mais je vois que c'est pas assez suffisant. J'en arrive peut être à mes limites.

[Blackeagle]

Oui effectivement, je te le concède, l'orthographe est moi ça fais deux.  Malgré tout, cet exercice a amélioré mon niveau en la matière. Ensuite, si je devais donner du crédit à mon oeuvre, je te dirais : je relis tellement et tellement mes chapitres que je ne vois plus les fautes. Mais bon, sache que cela n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd.

C'est normal. C'est pour cela qu'on a inventé le système de bêta lecture (faut trouver un relecteur, sur des sites comme http://www.fanfiction.net/ tu en trouveras plusieurs).

Pour le reste, n'oublie pas : cohérence. Respecte les rapports hiérarchiques, la manière dont une bataille, une scène d'espionnage peut être contée etc. Sois cohérent avec ton univers, la série mais aussi avec (un minimum) la réalité (c'est le moins évident, je le sais).

[Spyce]

Oui effectivement, je te le concède, l'orthographe est moi ça fais deux.  Malgré tout, cet exercice a amélioré mon niveau en la matière. Ensuite, si je devais donner du crédit à mon oeuvre, je te dirais : je relis tellement et tellement mes chapitres que je ne vois plus les fautes. Mais bon, sache que cela n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd.

C'est normal. C'est pour cela qu'on a inventé le système de bêta lecture (faut trouver un relecteur, sur des sites comme http://www.fanfiction.net/ tu en trouveras plusieurs).

Pour le reste, n'oublie pas : cohérence. Respecte les rapports hiérarchiques, la manière dont une bataille, une scène d'espionnage peut être contée etc. Sois cohérent avec ton univers, la série mais aussi avec (un minimum) la réalité (c'est le moins évident, je le sais).

Justement j'ai vu ça sur fanfiction.net, c'est pas mal. Je vais peut être publier mon oeuvre dessus et me faire corriger par un bêta lecteur. Ca élargira le nombre de lecteur et peut être avoir davantage de critique. De plus, ça ne serait pas plus mal pour améliorer mon niveau et continuer de progresser.

Le rapport hiérarchique n'est pas trop présent pour le moment, après tout, je n'ai que deux militaires (qui sont très amis) avec une bande de civile. Donc qu'un type dise "ferme-la" à un militaire, c'est largement possible. Pour le moment, les personnages doivent trouver leur marque et s'organiser. C'est le souk pour le moment. La hiérarchie reprendra le ton à partir de la seconde partie de la fic avec l'arrivé du corps militaire et le changement de direction des événements.

Je pense que la cohérence par rapport à la série est bien présente, juste que je manipule un peu l'univers des Anciens que l'on connait pour imposer ma vision des choses. D'ailleurs quand je fais appel aux univers de SG1, bientôt SGA ou encore aussi SGU, je m'arrangerais pour qu'on y retrouve l'ambiance. Par rapport à mon univers, il est justement entrain de se construire et d'imposer sa forme mais vous le constaterez tous avec les prochains chapitres. L'histoire des Goa'ulds, des Oris, des Wraiths et même de l'alliance luxienne sont révolus dans mon univers, tout est à construire, ennemis, mythologie.

Pour la réalité, j'a suffisament de connaissance en science pour savoir ce qui est possible ou pas, ensuite d'autres peuvent ne pas être d'accord. Après tout, toutes les grandes théories scientifiques ont leurs partisans mais aussi des opposants. Un "civil" qui pilote un vaisseau c'est une chose mais il ne faut pas oublier que ça se commande par la pensée, 11 mois se sont écoulés entre leur capture et leur fuite, des choses, n'ont encore expliqué aujourd'hui, ont pu arrivé. Ca ne retire en rien la cohérence de l'histoire. Et si je dévoilais toutes les subtilités dans le premier et deuxième chapitres, ça serait dommage, ça éviterait pas mal de question. Si les personnages étaient des militaires d'une base terrienne, là, on ne se soucierait pas que ça soit cohérent où pas.

Mais Stargate se sont des êtres normaux qui font des choses extraordinaires. Et parfois, ces êtes normaux deviennent extraordinaire pour faire des choses normales vu le contexte de leur histoire.

Mais ton conseil sur le bêta lecteur de fanfiction.net est une bonne idée, je me pencherais dessus et vous aurez probablement tous un retour de ma part suite à cela.

[Blackeagle]

Justement j'ai vu ça sur fanfiction.net, c'est pas mal. Je vais peut être publier mon oeuvre dessus et me faire corriger par un bêta lecteur. Ca élargira le nombre de lecteur et peut être avoir davantage de critique. De plus, ça ne serait pas plus mal pour améliorer mon niveau et continuer de progresser.

Indeed, tu as des talents sur ce site. Et si l'anglais ne t'effraie pas, je t'invite à te rendre sur http://forums.spacebattles.com/ certaines discussions sont très pertinentes (un post qui fera plaisir à Rufus ).

Pour le reste, c'était plus un conseil général qu'une remarque basée sur ton texte.

[Spyce]

Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 6 : Disparition inexpliquée, seconde partie[/font]

Le colonel Pears est de nouveau plonger dans son histoire passé. La Capitaine Jeanet a fais ce qui faut pour que l'escadrille puisse brancher le générateur a naquadriah afin d'alimenter plus durablement l'armement. Alors que le capitaine Jeanet met en place les protocoles de sécurité, son escadrille poursuit sa course tout en essayant d'éviter les tirs ennemis de ses poursuivants mortels. La tension est forte surtout quand on regarde le spectacle saisissant des vaisseaux se faisant la guerre si violamment. On peut notamment voir le Dédale répliqué avec de nombreux tirs de phaseurs sur un vaisseau Ori dont la coque présente des départs d'incendies. Le major Pears est inquiet, l'attente est longue et la menace toujours aussi soutenu. C'est alors que le capitaine Jeanet, le rassure, le protocole est terminé, ils n'ont plus qu'à télécharger le nouveau programme. Après quelques minutes, le générateur alimente les systèmes du chasseur. Jeanet informe qu'il ne faut pas trop solliciter le générateur car il ne dispose de dispositifs capables de gérer les fortes tensions énergétiques. L'escadrille est donc à porter de tir depuis quelques minutes. Le chasseur leader du major envoie donc une décharge. Le tir continu de couleur bleu, un plasma a haute énergie, vient percuter le bouclier blanchâtre du vaisseau Ori. Suivant leur leader, les autres chasseurs de l'escadrille font de même. Alors que chaque chasseurs ont envoyé une salve, une mauvaise surprise les attend. En plus de leur poursuivant, un autre groupe de chasseurs ennemi arrivent en face et les attaquent. Le major Pears s'écrit alors :

- Rupture de la formation. Vous avez ordre de tirer à volonté, je répète vous avez ordre de tirer à volonté...

C'est alors que deux chasseurs présent de part et d'autres du F-302 leader explosent percuter par une arme à énergie venant des chasseurs. Pears s'écrit « c'est la poisse ». Alors que les F-302 cherchaient à détruire le vaisseau mère avec leur arme à plasma, l'équipage de l'Odyssée commandé par le lieutenant colonel Cameron Mitchell, découvre que le vaisseau portant la super porte est près à tirer sur la planète Asgard afin qu'elle s'effondre sur elle-même. Le but de la manœuvre ennemi est d'envoyer un rayon d'énergie sur la planète afin qu'elle s'effondre sur elle même pour créer un trou noir et ainsi alimenté la superporte. Le major Pears entendant cela veut absolument faire quelques choses avant que l'irréparable n'arrive. Mais le capitaine Jeanet l'informe qu'ils n'ont plus la possibilité de sollicité le générateur à naquadriah sans qu'il explose. Le major Grison informe le major que son chasseur est touché. Pears lui ordonne de regagner l'Odyssée. Grison lui répond :

- Négatif, major. Je n’ai pas l’intention de mourir sans les envoyer en enfer.
- Lieutenant, qu'allez-vous faire ? Demande Pears très inquiet. Revenez sur l'odyssée c'est un ordre

Le F-302 du lieutenant Grison se dirige alors vers le vaisseau mère Ori, le lieutenant évite tant bien que mal les assauts des chasseurs ennemis. Le lieutenant à surcharger son générateur à naquadriah, son navigateur est mort, le sacrifice utile est à ses yeux plus importants qu'une mort à son sens inutile. La console indique que le générateur va exploser d'ici peu. Alors que les kilomètres se réduisent et que le vaisseau domine totalement la vue du pilote, ce dernier hurle "Ici le lieutenant Grison de la planète Terre". Et sur ces derniers mots, le F-302 vient percuter le bouclier du vaisseau mère Ori, déclenchant une explosion aveuglante. A la surprise générale et sans prévenir, un second F-302 vient percuter le vaisseau Ori déclenchant ainsi une seconde explosion aveuglante. Les deux explosions simultanées sont si puissante que le vaisseau mère Ori se met à trembler, et les composants de la super porte Ori finissent par se détacher comme s'il n'était plus alimenté par le maintient magnétique qui les tenaient jusque là. Jeanet rappelle à Pears qu'ils ont dernier chasseur opérationnel.
Jeanet, Frédéric et Jean-Paul viennent de rejoindre les autres sur la passerelle de l'Atlas. Elle demande ce qu'ils ont appris de plus. John explique que le vaisseau leur parle depuis tout à l'heure et qu'il tente de les rassurer sur la situation. L'ordinateur dit alors :


- Je suis un Ancien. Je contrôle le vaisseau Atlas.

- Comment cela se fait ? Demandes sans diplomatie Pears.

- Alors que je n'étais qu'un enfant, mon corps est mort et ma conscience fut transférée dans un ordinateur, explique Atlas. J'ai progressé dans un monde virtuel. Au lieu d'intégrer un nouveau corps, mon peuple a pris la décision de m'intégrer dans les systèmes du vaisseau une fois ma maturité confirmée.

- Pourquoi n'êtes-vous pas entré en contact plus tôt ? Demande Jeanet.

- Je ne le pouvais pas, dit-il. Les nombreuses manipulations ennemies sur ma base de données m'ont coupé de nombreux accès. Mais en ayant un commandant, je pouvais tout de même communiquer avec vous d'une certaine façon.

- Qu'avez-vous fais ? Demande Pears.

- Le commandant Christophe était persuadé qu'en me connectant avec la station, dit Atlas. -

- Je pourrais remettre en fonction des systèmes désactivés par l’ennemi.

- Qu'est-ce qu'ils ont désactivés ? Demande Pears.

- Mon processeur vocal et de nombreux systèmes de fonctionnement de mon être, dit Atlas. Le but étant de réduire mes fonctions afin d'accéder à ma base de données. Mais j'ai résisté.

- Christophe nous a parlé d'une base de données crypté qu'ils n'ont pu atteindre ? Demande Frédéric. Il s'agit de quoi ?

- Il s'agit de cartes galactiques transmis par les poseurs de porte de la mission Destiné, dit Atlas. Avec les doutes derniers recherchent sur la structure située dans le fond diffus cosmologique.


Pears ne comprend pas pourquoi de tels éléments puissent avoir autant d'importance. Atlas révèle également que la base de données secrète dispose d'informations importantes concernant un événement qui s'est déroulé, il y a dix milles ans. Jeanet en demande l'origine. Atlas leur répond que c'est une information qu'il ne révélera pas. Pears demande si Christophe connaît le contenu de cette base de données ?


- Depuis les premières heures, répond Atlas.


C'est la stupeur. Christophe est bien au courant d'éléments et a choisi délibérément de ne pas les révéler. Pourquoi ? Avait-il ses raisons demandent certains ? Jeanet rétorque que maintenant ils n'en seront rien puisse qu'il a disparu et probablement mort.


- Le commandant Christophe n'est pas mort, révèle Atlas. Un lien psychique nous lie et sur des distances énormes à l'instar des capacités des pierres de communications des Anciens.


Pears est d'autant énervé, pour lui ils sont bloqués sans ressource, sans moyen de transport. Et surtout à la merci de n'importe qu'elle menace. Atlas révèle surtout que ce lien ne pourra se rompre qu'à la mort du vaisseau ou de Christophe.

Le colonel Pears se souvient alors de ce dernier moment durant la bataille Ori/Asgard, ce moment où ils ont bien failli mourir. Alors qu'il ne restait plus qu'un chasseur et que les autres étaient soit mort, soit c'étaient sacrifié pour une noble cause : la survie de la planète Asgard. Pears propose de faire également le même sacrifice. Jeanet finit par le convaincre de regagner l'Odyssée. Le F-302 du major Pears change de trajectoire et se dirige droit vers l'odyssée qui essuie continuellement les tirs ennemis. Le vaisseau terrien en difficulté se retrouve aider par le Dédale, les deux vaisseaux souffrent de nombreux avaries, beaucoup voit la fin arrivé. Le F-302 rescapé est en approche du hangar qui vient d'ouvrir ses portes. Dans son approche, le F-302 est touché par l'arrière à cause d'un débris dans l'espace et se retrouve à dévier de trajectoire, de la fumé sort par l'arrière. Jeanet lance un SOS et informe l'Odyssée de leur situation. Le générateur à naquadriah est sur le point d'exploser. Pears est en colère et est prêt à tout pour sauver leur vie, lui qui quelques minutes auparavant était prêt à se sacrifier. Le F-302 reprend la trajectoire d'entrer, toujours poursuivit par des chasseurs ennemis. Le chasseur avance à pleine puissance. Les vaisseaux Oris concentrent tout leur tir sur les vaisseaux terriens.

C'est alors qu'une fenêtre de l'hyperespace s'ouvre et un vaisseau de classe Aurore apparaît. Il s'agit de SG1, ces derniers s'étaient rendus sur la clé des trésors infinis. La mission s'était soldée par la destruction de la base Ancienne et de deux vaisseaux Oris, pris dans le souffle de l'explosion. SG1 avait récupéré le vaisseau Ancien et s'était attelé à revenir aider l'alliance Terre/Asgarde. L'arrivé du nouveau vaisseau, permis de donner un répit à l'Odyssée qui pouvait désactiver son bouclier pour laisser passé son chasseur. Alors que le vaisseau Ancien subit de nombreux tirs ennemis, le F-302 de Pears n'est plus qu'à quelques kilomètres du hangar. Le Major prit la décision de ralentir brutalement à la surprise générale, déconcertant les chasseurs ennemis. Le chasseur arrive alors aux portes de l'hangar, et son pilote tente un ralentissement impossible. Pendant ce temps le bouclier de l'Odyssée se réactive, entrainant la destruction des chasseurs Oris qui le percutent de plein fouet. Le capitaine Jeanet se voit déjà morte. Le F-302 percute alors le sol, et se met à tourner dans tout les sens, une des ailes est parti en éclat lors de l'impact, le chasseur glisse le long du hangar et vient percuter violemment le mur du fond explosant la dernière aile. Les deux militaires sont alors secoués dans tout les sens. Le major Pears relève la tête, enlève ses sécurités et se retournent vers le capitaine. Pears demande à Jeanet comment elle va, elle lui répond


- J'ai réussi à déconnecter le générateur à naquadriah, la surcharge ne se produira pas.

- Par contre, terminé notre chasseur hybride Asgarde. Pas sûr qu'on en recrée un autre sans leur aide.

- Je vous ai demandé si ça va ? Demande Pears.


Les deux militaires s'entraident pour sortir du vaisseau en épave. Une équipe d'infirmier arrive avec des valises de secours. Le capitaine se retourne devant l'épave du F-302 :


- On s'en est sorti comment ?

- Je n’en sais fichtrement rien, répond Pears. Mais ce chasseur est bon pour la casse. On recommence quand vous voulez

Isabelle montre un large sourire même si l'homme, qu'elle aime a disparu, il est toujours vivant. Le colonel Pears, quant à lui, est beaucoup moins ravi. Même s'il ne souhaite pas la mort de Christophe la situation n’est guère profitable, estimant qu'il est le mieux placé pour commander. Attendre Christophe est-il donc l'unique possibilité ? Inacceptable. Néanmoins, rester sur place à attendre n'est pas non plus dans ses habitudes. Le militaire, qu'il est, se doit de trouver une solution à cet ennuie. L'idée vient de Frédéric précisant qu'il y a plus d'un vaisseau arrimé à la station. Sous l'impulsion de cette nouvelle idée, le colonel Pears prend une décision :


- Ecoutez-moi ! Nous ne sommes peut être pas en mesure d'utiliser l'Atlas mais nous pouvons utiliser cette station pour rentrer chez nous.

- Et pour Christophe, dit Isabelle. Si quand il revient, il n'y a plus de vaisseaux. Il fait comment ?

- Il a pris une décision, dit Pears. Nous devons prendre les nôtres.

- Seulement, Atlas est connecté à la station, dit Frédéric. Donc ni l'un, ni l'autre ne bougeront sans Christophe.

- Il reste les croiseurs, dit Jeanet. Je connais bien cette technologie. Dès que j'aurais calculé notre trajectoire de retour nous serons en mesure de rentrer. Et si Christophe revient un jour, l'Atlas sera là.


Les deux militaires semblent être d'accord et sont bien décidés. Mais pour Pears, laissé la flotte Ancienne ici, c'est faire un beau gâchis. Jeanet lui explique qu'ils seront en mesure de retrouver cette zone et de récupérer la flotte le moment venu. Elle ajoute que trois croiseurs sont opérationnels, ils pourront donc partir avec plus d'un vaisseau. En réalité, ça serait compliqué. Il faudrait confier les commandes des vaisseaux à des civiles sans garantir qu'ils feront ce qu'il faut. Il faut réfléchir.

Pendant ce temps, Isabelle s'éloigne du groupe et se rapproche de la baie vitré afin de contempler le spectacle qu'offre le système solaire en formation. Aude la rejoint et lui demande si elle va bien. Isabelle lui rappelle que son fils lui manque, mais que l'absence de Christophe est également insupportable à ses yeux. Elle sait maintenant qu'il lui faut les deux. Elle s'était posé la question plus d'un millier de fois, mais maintenant qu'elle vit la séparation, celle d'être loin de l'homme qu'elle aime, c'est un déchirement. Aude la regarde et sourit en lui expliquant que même s'ils rentrent sur Terre, Christophe a toujours la possibilité de nous rejoindre. Les deux jeunes femmes échangent quelques anecdotes concernant Christophe, c'est alors qu'Isabelle repense à ce que son amoureux lui avait dis. Rentrer sur Terre sans savoir ce que l'on fait peut mener directement à la catastrophe. Puis, elle se retourne, et dit alors :


- Vous vous partez. Moi, je reste ici.

- Vous voulez attendre votre amoureux, dit Jeanet. Mais lui vous a abandonné. Alors n'attendez plus.

- Votre fils ne vous a pas vu depuis plus d'un an, dit Pears. Vous ne voulez pas le rejoindre ?

- Vous le savez aussi bien que, dit John. Retourner sur Terre est potentiellement dangereux pour notre planète. Donc revenir c'est mettre en danger les nôtres. Par ailleurs, vous pensez la même chose colonel.

- C'est exact, dit Pears. Mais la majorité est pour se retour. Il faut se ranger du côté de la majorité, on est un groupe après tout.

- Christophe a agis dans notre intérêt, dit Isabelle. J'en suis sûr. Mon fils n'a pas vu sa mère pendant un an, et il faudra des mois avant que je le retrouve encore. Donc que j'attends un mois de plus, ça se change rien. Surtout si Christophe a trouvé le moyen de protéger notre monde.

- Elle a raison, dit Atlas venant interpeller l'esprit de tous. Vous pensez agir pour le mieux.
Revenir et retrouver un homme, un enfant, une famille, c'est certes très motivant. Mais vous les perdrez par la suite. Autant leur garantir une existence paisible et sacrifier ce en quoi vous espérez.


John se pose une question. Est-ce qu'un retour est si dangereux ? Pour lui, la réponse est évidente mais l'intervention de l'Atlas n'est pas anodine. C'est alors qu'il se met devant le cercle de projection holographique et il dit alors :


- J'ai une question ? Pourquoi j'ai été capturé ? Moi en particulier mais aussi ma femme, et tous les autres. Y a-t-il une raison particulière.

- C'est la question à vous posez, répond Atlas. Sachez une chose, vous avez été téléporté en fonction de votre profil génétique. Vous avez tous été choisi et ce n'est pas un hasard.

- Choisi pourquoi, dit Pears. On a été choisi, ça me fait une belle jambe. Mais je ne vois rien de logique dans tout ça. Craquez la base de données du vaisseau, très bien, j'suis un soldat, pas un cerveau.

- On avait remarque, s'exclame Frédéric. Ce qu'on a vu, c'est que la Terre n'a pas pu tenir face aux Borgs. Pourquoi ça changerait ?

- Rien ne les empêchera, s'exclame Atlas. D'ailleurs ce n'est pas leur première venue dans la région, s'ils l'ont fais deux fois, ils le feront une troisième.


Le lieutenant colonel Pears comprend alors qu'un retour sur Terre n'est pas d'actualité. Le danger est apparemment plus important qu'il ne le pensait. La dernière phrase d'Atlas soulève également de nombreuses questions. Pears demande donc à Atlas de lui dire ce qu'il sait de la menace Borg. L'ordinateur principal du vaisseau décide alors de leur révélé une histoire méconnue de la civilisation des Anciens.

En des temps passé, Oris et Anciens ont formé un seul et même peuple. Un schisme les a déchirés produit par des divergences philosophiques émanant de l'étude d'un signal découvert dans les profondeurs du fonds diffus cosmologique. Afin d'éviter une guerre, les Anciens ont fuis dans les profondeurs de l'espace en quête de réponse jusqu'à atteindre la Voie Lactée. Il y a 3 millions d'années, les Oris ont découvert l'empire des Anciens. La guerre a décimé de nombreuses colonies dans les galaxies de l'amas mais aussi dans la Voie lactée. Les Anciens sont sortis vainqueur du conflit. Mais dans une ultime mesure de représailles, les Oris ont lancé successivement des armes bactériologies, sous forme de virus, de bactéries mais également d'insecte se nourrissant en masse de viande.


- Donc les Anciens ont créé l'arme de Dakara, détruit le fléau avec leur armes ont recréé la vie dans la galaxie, dit Pears. Et son allé se cacher dans Pégase pour reconstruire leurs civilisations.

- On a vu les rapports dans votre base des trésors infinis, explique Jeanet. SG1 nous a relaté tout ça.

- Vous parlez de quoi ? Demande Noémie.

- Une base des Anciens situé dans Ida créé pour faire des recherches très importante. Ils ont trouvé notamment le moyen de devenir des êtres de pure énergie grâce à leur recherche entrepris dedans. Durant la guerre Oris/Anciens, la base a été découverte, sa technologie d'ascension volé et la planète détruite. La base est restée intacte, d'ailleurs les Anciens l'ont utilisé jusqu'à, il y a 8 000 ans. SG1 l'a découvert, ainsi qu'un croiseur Ancien. Les armées Ori l'ont découvert, SG1 n'a eu d'autres choix que de la détruire.

- Et pourquoi ça ? Demande Frédéric.

- Les armées Oris voulaient s'emparer de la machine à ascension et s'en servir à leur avantage, dit Pears. SG1 l'a détruite et c'est emparé du croiseur Ancien.

- Vous en avez combien de croiseur Anciens ? Demande Frédéric curieux.

- Nous n'en avons qu'un, le tria, explique Pears. Celui de la base a été détruis durant la bataille d'Orilla.

- SG1 détruit tout, rétorque ironiquement Frédéric.

- Où voulez-vous en venir Atlas ? Demande Jeanet. On savait plus ou moins tout ça.


Atlas continue son récit. Il explique que l'arme de Dakara a conduit aux développements de la vie mais aussi à de profonds changements sur les espèces déjà existantes notamment sur les hominidés de la Terre. Selon les rapports Anciens, l'espèce humaine est apparue grâce aux effets de cette technologie. Cette grande découverte a conduit aux projets Pégase. Le concept consistait à transporter des milliers d'humains de la Terre sur Pégase et de les étudier et d'influencer leur développement.


- D'où la présence du jeu sur Atlantis, dit Pears. Ils jouaient les oracles et aidaient des civilisations a prospéré et à se développer.

- Une sorte de Sims grandeur nature, s'exclame amusé Noémie.

- Ca ne nous avons pas, dit Pears. Je ne vois toujours pas le rapport.

Ces agissements ont attiré un terrible ennemi, ceux responsable de la capture de l'équipage. Ces derniers, agissant pour le compte d'une plus grande civilisation, sont à la recherche d'une espèce humaine spécifique. Pensant que les Anciens correspondaient à ce profil, ils ont tenté d'envahir l'amas local et les amas de canes, territoire de protection de l'alliance des 4 races.


- C'est le but de l'alliance ? Demande Pears.

- Il ne s'agit pas d'une alliance mais plutôt d'une transmission entre race, explique Atlas. L'ensemble des amas cités étaient sous influence Ancienne. Suite aux grands fléaux, les Anciens ont failli disparaître. Ils ont du laissé ce rôle de protection aux Furlings une race amie apparu à l'époque du Fléau. Plus tard, ces dernières transmirent cette fonction de gardien aux Nox et enfin aux Asgardes.

- Donc chaque race préside l'alliance en quelques sortes, dit Jeanet. Mais les Asgardes sont morts, ajoute cette dernière dénonçant ne situation dramatique.

- Les Asgardes vous ont transmis ce rôle, dit Atlas. En vous donnant leur savoir, ils vous ont désigné comme les nouveaux protecteurs.

- Protecteur, dit Frédéric. On arrive même pas à protéger notre monde.


Atlas explique que malgré la présence dominante des Asgardes, ces derniers ont eu besoin de l'ensemble des forces de l'alliance. La victoire a fini par être obtenu dans la douleur détruisant plus 80% des forces militaires Ancienne et Furlings, le traumatisme des Nox les a conduits dans un mouvement ultra-pacifique. Seul les Asgardes ont su tenir, c'est le nombre qui les a fais tenir.

- Donc les Borgs ont mis à mal la civilisation des Anciens, constate Frédéric. Ils ont du combattre sur deux fronts dont l'un avec les Wraiths. C'était trop pour eux.

- Les Furlings ont probablement disparu, dit Pears. On en a jamais entendu parler et les Asgardes se sont lancés dans une quête qui a eu raison d'eux notamment avec les manipulations génétiques.

- Vous avez complètement cerné la situation, dit Atlas.

- Et qu'est-ce qui fait que les Borgs sont revenus ? Demande John. C'est vrai, je croyais qu'il avait perdu.

Atlas explique que ces derniers se sont fais à l'idée que les Anciens n'étaient pas la civilisation humaine tant recherché. Ils étaient trop évolués pour correspondre à leur attente et les mondes de Pégase, sous leur protection, étaient plus ou moins unis. Ils cherchaient un monde humain isolé. Mais depuis, cela a changé. Des indices présents dans notre galaxie et la zone où elle est située tendent à prouver que ce sont les humains de la Terre et ses descendants qu'ils recherchent. Leur investiture s'est produite 10 000 ans trop tôt.

Pears n'en croit pas ses oreilles, l'humanité joue un rôle qui la dépasse totalement. Ces révélations montrent que malgré leur infériorité technologique et l'indifférence de nombreuses espèces extraterrestres à leur égard, les terriens ont bel et bien un rôle, une destinée comme certains auraient aimé le dire. C'est alors qu'il se fait une réflexion à haute voix:

- Les Anciens nous aident à créer notre civilisation. Les Goa’ulds nous envahissent et nous déportent. On se libère. On découvre la porte des étoiles, on acquiert de nouvelle technologie. La victoire contre les Goa'ulds, les Oris. Notre maîtrise de la cité d'Atlantis et du Destinée. Se pourrait-il que ça ne soit pas qu'une coïncidence ?

- Vous essayez de trouver une logique où il n'y en a pas, dit Noémie. Il n'y a pas de destin.

- C'est un fait, dit Pears. Avant même que les Anciens reviennent sur Terre, des aliens nous cherchaient. Ce n'est pas moi qui le dis.

- C'est vrai que c'est étrange, dit Isabelle. C'est comme avoir été choisi 10 000 ans avant sa naissance.


Pears regarde Jeanet et fait un sourire. Cette dernière comprend immédiatement, il a pris une décision. Il se retourne vers les autres, active son interface neuronale et demande à Atlas de le connecter aux réseaux de communications du vaisseau. Ce dernier approuve. Le colonel s'exclame :


- J'ai pris une décision. Les récentes découvertes me mènent à penser que toutes l'histoire sur notre capture n'a pas été élucidé. Il est probable que nous trouverons nos réponses que si nous restons avec l'Atlas. Je suis intimement persuadé que l'humanité est à un tournant de son histoire qu'elle a commencé en explorant l'univers avec la porte des étoiles. Je suis conscient que beaucoup veulent rentrer chez eux et je ne m'y opposerais. J'ai décidé de rester sur le vaisseau à attendre Christophe, je sais que je ne serais pas seul et j'espère qu'on sera nombreux.


Jeanet s'avance, et tente de dire quelques mots pour lui faire changer d'avis, il tend la main l'empêchant de prononcer un mot. Le militaire a pris une décision et Jeanet le sait. Elle cesse de bouger, regarder les autres autour d'elle et le laisse finir son discourt.


- Nous allons rentrer sur Terre, je vous le garantie. Mais vous n'êtes pas tous prêt à faire un tel sacrifice. Le major Jeanet va commander un croiseur des Anciens qui vous ramènera sur Terre. C'est un officier digne de confiance et je sais qu'elle sera vous ramené chez vous. Mais avant cela, il nous faut survivre. Je commanderais une expédition afin de rassembler des vivres pour les deux équipages. D'ailleurs, j'apprécierais que certaines personnes se désignent pour m'aider dans cette entreprise. Mon instinct ne m'a jamais trompé et je vous garantie qu'on n'en sortira que plus fort.


Le militaire cesse sa plaidoirie. Il informe les personnes présentent qu'il va utiliser l'un des croiseurs et qu'ils comptent bien avoir un équipage dans l'heure. Il regarde Jeanet et lui demande de trouver un monde habitable capable de répondre à ses exigences et lui demande de rester abord du vaisseau pour préparer leur retour mais également déterminer ceux qui restent et ceux qui partent.

Une heure plus tard, Pears est installé dans le siège de contrôle d'un des croiseurs Anciens. Autour de lui, il retrouve Guillaume, Gwilherme, Sophie et Frédéric. Près d'une 20 vingtaine de personnes s'étaient désigner afin de collecter des vivres. Jeanet a passé l'heure entière à scruter la base de données des Anciens en vue de trouver un monde habitable et riche de vie. La candidate fut toute trouvé, non loin de là, elle avait les même caractéristique que la Terre et ne présentait pas de menace particulière, c'était la candidate idéale.

Le voyage peut commence. Le croiseur Ancien, sous l'impulsion de l'esprit de Pears, se désarrime de la station. La manœuvre se fait lentement sur plusieurs centaines de mètres, puis le vaisseau pivote sur la droite et une courte et puissante impulsion le fait avancer. Le navire de l'espace s'éloigne de la station et des multiples débris du système solaire. Pears informe Jeanet qu'ils vont passer en Hyperespace, elle leur souhaite bonne chance. Le vaisseau s'éloigne en accélérant progressivement et finit par ouvrir une fenêtre hyper-spatiale. Le vaisseau vient de quitter le système solaire en formation.

Spoiler

Chapitre 7 : Thérapie génique : Alors qu'ils Craignaient une épidémie, l'équipage découvre que le peuple alien qui les a capturé à procéder à de nombreuses expériences génétiques sur eux. Pears, aidé par des volontaires, part sur une autre planète collecté des vivres avec un vaisseau de classe Aurore.

[Spyce]

Bonjour. Pour faire suite à ce que Blackeagle m'a dis, mon compte sur fanfiction a été créé, il faut juste que je prenne le temps de publier sous un format HTML mes 6 précédents chapitres et de demander l'aide d'un bêta lecteur. Pour le moment, je continue la publication de mon travail dans l'état (tout en sachant que c'est déjà de longue d'heures de travail, un chapitre peut demander plus deux semaines de travail). Une fois, les précédents chapitres corriger, je ne manquerais pas de les corriger ici.

Voici le chapitre 7 première partie, certains d'entre vous ont montré beaucoup d'intérêt à ma fic, donc n'hésitez pas à envoyer des commentaires ou des MP, ça fais plaisir. je vous remercie par avance de votre suivi et de vos encouragements (et des critiques aussi ). Suite à une petite remarque, maintenant, je mettrais un petit résumé des chapitres précédents. Bonne lecture !


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Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 7 : Manipulation génétique, première partie[/font]

Précédemment dans Stargate Community

Toujours en fuite, l'équipage du Atlas découvre une station spatiale situé dans un système solaire en formation. Après avoir évité une collision mortelle avec un astéroïde, Christophe disparaît laissant ses amis dans le désarroi et l'ensemble de l'équipage, sans aucun moyen de contrôler le vaisseau-mère des Anciens et encore moins la station. Le vaisseau entre en communication direct avec l'équipage, ils savèrent que l'intelligence artificiel est en réalité un Ancien téléchargé dans la base de donnée du vaisseau. De nombreuses révélations sur le passé des Anciens et des Borgs sont révélées. Finalement, il est décidé d'utiliser un croiseur Ancien pour rentrer sur Terre. Pears et quelques autres volontaires veulent attendre le retour éventuel de Christophe. Pears et un groupe de civil embarque à bord d'un croiseur afin de récupérer des vivres situé sur une planète dans un système voisin.




La routine, c'est le mot le plus adéquate pour décrire la situation. Une station Ancienne en orbite autour d'un planétoïde en formation, la réalité et les faits se limitent à cela. Le temps semble comme figer quand on regarde les poussières, les gaz et la glace se mêler. La nature est si belle mais également si lente. Le major Jeanet dirige cette routine alors que son supérieur est parti à bord d’un croiseur des Anciens afin de trouver des vivres nécessaire à la survie de plus 80 personnes. Un étrange calme règne à bord du vaisseau et de la station. Seule la salle de sport semble active. Il y a des membres d’équipages qui se hâtent à utiliser les machines de musculation créé par les Anciens. D’autres se plaisent à faire des pompes ou des séries d’abdominaux. Finalement, ils s’occupent comme ils peuvent.

Le major Jeanet s’occupe à ce qu’elle sait faire le mieux : étudier, analyser, comprendre. Elle occupe le plus clair de son temps a étudié les systèmes de la station. Elle n’a pas de but particulier à part satisfaire sa curiosité. Ses yeux sont rivés sur les multiples écrans de la salle à la recherche de réponse sur les Anciens afin de comprendre leur technologie, leur ambition ou tous éléments qui pourraient servir à la survie de groupe.

Le groupe des patates comme ils aiment se faire appeler se sont réunis à la cafétéria. Ils profitent de leur journée pour passer un moment tous ensembles. Ils semblent beaucoup s'amuser et plaisantent de n'importe quoi. Ils ont comme oublié le lieu où ils sont se penchant sur l’essentielle, les relations humaines. Le groupe est néanmoins réduit certains sont partis avec Pears, c’est notamment le cas de Frédéric, Sophie et Guillaume. John et Noémie, eux, sont restés dans leur quartier, profitant d’un autre type de relation humaine dites aussi relation physique : la passion et l’amour sont les seuls mots d’ordre. Alors que tous vaquent à des occupations diverses et variés et souvent en groupe, une seule reste à l’écart : Isabelle. Elle vadrouille dans les couloirs de la station. Elle avance, les yeux dans le vide, on pourrait la croire au bord du désespoir, limite dépressive. Elle avance sans but, son amour a disparu, abandonné. Dans sa solitude, elle s'arrête devant un hublot, regardant si elle ne voit rien dans l'immensité de l'espace, puis continue sa marche. Elle s'arrête devant les anneaux de transport et ne bouge plus. Elle se torture l'esprit, se demandant où Christophe est parti. Une silouette arrive derrière elle. C'est un homme, ce dernier arrive peinement à mettre un pas devant l'autre. Cette homme d'une trentaine d'année, à l'allure svelte, brun de cheveux, ne semble pas aller bien, il est en sueur et n'arrive quasiment pas à prononcer un mot. Il tombe à terre, Isabelle entend la chute, se retourne et court dans la direction de celui-ci. Elle l'appelle par son prénom : Quentin. Il ne réagit pas, il a du mal à respirer, et il est au bord de la conscience. Isabelle pose le doigt sur sa tempe pour activer son interface neuronale et appelle Ophélie lui précisant que Quentin ne va bien et lui décrit les faits. Dans la salle du réfectoire, Ophélie accompagné du reste de la bande, reçoit le message. Elle demande à Isabelle où elle est, ce que cette dernière fait. Ophélie court dans les couloirs et empreinte les anneaux de transport. Aude, Damien et Manon la suive, l’infirmière leur dit de ne pas la suivre, ça peut être dangereux. Elle active les anneaux et se rematérialise non loin d'Isabelle. L'infirmière osculte Quentin, elle regard ses yeux, ses mains, prend son poul. Elle l'appelle par son prénom. Aucune réaction. Ophélie regarde Isabelle et lui demande :


- Tu n'as rien vu de particulier ?

- Non, il est tombé derrière moi, répond Isabelle. Et je t'ai appelé.

- Tu l'as touché ? Demande Ophélie.

- Oui, car il ne réagissait pas ? Répond Isabelle.

- Et bien, dit Ophélie. On est en quarantaine jusqu'à ce que j'en apprenne plus.


Plusieurs dizaines de minutes plus tard, Jeanet toujours dans la station et l'ensemble du groupe des patates situé maintenant sur la passerelle du Atlas essaient de comprendre la situation. Jeanet demande s'il s'agit réellement d'une épidémie. Ophélie n'en sait rien mais elle ne veut pas prendre de risque. Le major lui demande s'ils ont besoin d'aide. Ophélie lui répond :


- Je me suis familiarisé avec différentes technologies médicales à l'infirmerie comme des scanners ou des analyseurs de sang. La station dispose d’un centre médical aussi complet un hôpital. Je vais m'y rendre. A partir de là, j'essaierais de voir si nous pouvons tenter quelques choses.


L'Atlas les interrompe. Il est en mesure d'aider les filles. Depuis sa récente connexion, il peut intervenir dans la station. Il propose à Ophélie son assitance. Pour le moment, les capteurs épidémiologiques n'ont rien détecté, il est donc peu probable que le sujet puisse transmettre ce qu'il a. Mais Ophélie affirme qu'elle ne veut prendre aucun risque. La communication se termine. Jeanet discute avec John par les moyens de communication et explique que leur dernière excursion sur une planète remonte à plus d'un mois :


- Quentin faisait parti de la mission, répond John. S'il est tombé malade là-bas, toutes les personnes présentes sur cette planète sont peut être contaminé.

- Nous avions besoin de ses vivres, explique Jeanet. Le SG-C a fais voyager des milliers de personnes à travers la porte des étoiles. Le risque est nécessaire. Je vais analyser les instruments de détection biologique, voir s'il n'y a pas un défaut.


Alors que John propose d'isoler toutes les personnes qui sont allées sur la planète, Ophélie et Isabelle tirent Quentin a travers les couloirs. Difficilement, elles parcourent les couloirs le trainant à terre. Ophélie explique que le centre d'habitation ressemble à une véritable ville, on peut y trouver de tout, habitation, restaurant, et hopital. Parcourant l'un couloir, les filles arrivent devant une grande porte. Ophélie appuie sur le bouton situé sur la droite de la porte qui s'ouvre alors. Elles entrent dans une gigantesque pièce. L'endroit est très lumineux, il s'agit de l'infirmerie. La pièce est d'un blanc imaculé, on y aperçoit de nombreux instruments ainsi que de nombreux lits. Ophélie propose de le poser sur le premier lit disponible. Une voix se fait entendre, c'est Atlas. Il explique qu'en l'installant sur le lit, Ophélie sera en mesure d'utiliser le scanner pour analyser ses cellules. A ce moment là, ils pourront déterminer ce qui le touche.

A des centaines d'années lumières de là et ignorant ce qui se passe sur l’Atlas, Pears et son équipe recherche les denrées alimentaires tant convoité. Le croiseur Ancien est resté en orbite autour de la planète, une planète bleue. Alors que trois personnes jouant aux cartes sont restés sur le vaisseau, le reste de l'équipage est sur la planète. Ils sont descendus avec deux Jumpers empruntés aux Atlas. Ces deux derniers sont posés dans une clairière, le sas arrière ouvert afin de permettre plus facilement d’y déposer les caisses de nourriture. Tous travaillent à la cueillette de ressource nutritionnelle. Guillaume, Gwilherme et Frédéric sont partis à la chasse. Ils ont repéré depuis plusieurs jour, un troupeau d'animaux ressemblant à des chevaux. Pears déplace des caisses vides qui permettront de transporter de nombreux kilos de fruits. Sophie vient l'interrompre :


- Patrick ! On a bientôt terminé.

- Très bien, dit Pears. J'apporte ses caisses et nous pourrons repartir. Des nouvelles de nos chasseurs.

- Pas depuis hier, répond sophie.

- J'espère qu'ils auront récupéré d'avantages de viande, dit Pears. On a eu de la chance, des fruits, des légumes, des crustacés et même du poissons. Cette planète est particulièrement riche en ressource.

- Ça fais quand même cinq sites sur la planète que l'on a exploité, dit Sophie. On s’en sort bien.

- Tu as une question ? Demande Pears à Sophie voyant qu’elle recherche des réponses.

- Toi et Frédéric avait décidé de rester sur la station, dit Sophie. Mais j'hésite encore.

- Tu n'as pas hésite, dit Pears. Sur Terre, je suis considéré comme mort ou capturé et je n'ai pas grand chose qui est a moi là-bas. Le programme porte des étoiles m'a permi de donner un but à ma vie. Donc mon choix est logique. Si tu as quelques choses qui te retient sur Terre, tu dois y retourner.

- Et bien, je crois que je vais rester, dit Sophie. La seule chose que j'ai, c'est Fred. Je l'ai déjà perdu une fois, je vais pas recommencer.


Pears fait un signe de tête lui signalant qu'il a compris. Puis, il lui demande si elle veut bien l'aider à transporter les caisses ce que la jeune femme accepte.

Sur la station, Jeanet n'a pas quitté la salle de commandement de la station. Elle est en attente des résultats. Quentin est allongé sur un des lits de l'infirmerie, Isabelle et Ophélie regarde le scanner passé au dessus de lui. Il s'agit d'une imposante machine blanche, une lumière la domine faisant s’illuminer chaque partie du corps du patient malade. L'examen est terminé, Ophélie regarde le moniteur holographique présent à côté. On y voit une représentation détaillé du corps du patient. De nonbreux points rouges apparaient sur l'image. L’infirmière n'arrive pas à interprêter les éléments qu'elle voit, pour elle, il n'y a aucune trace d'infection mais les autres éléments sont pour elle complètement inconnu. Atlas intervient et fait son rapport :


- L'examen ne révèle aucun agents infectieux. Le sujet est parfaitement sain.

- Alors qu'est-ce qu'on voit à l'image ? Demande Ophélie. On dirait que c'est....

- Des nanites ? Répond Atlas.


Jeanet entend la conversation et demande à Atlas s'il y a risque de contamination. Ce dernier lui répond que non, c'est alors que le militaire quitte son poste afin de rejoindre l'infirmerie de la station. Elle court très rapidement et de façon régulière. Après quelques minutes, elle rejoint le groupe à l'infirmerie et souhaite immédiatement analyser les résultats. Elle pianote sur le moniteur et voit plus en détails l’une des nanites qui se présentaient sous forme d’une sphère avec des connexions en pointe. Et elle s'exclame :


- Bon ce ne sont pas des réplicateurs. Quoique la technologie et la composition est similaire.

- Un réplicateur ? Demande Isabelle. Ce ne sont pas plutôt des crabes qui dévorent tout.

- Nous avons découvert des réplicateurs composés de cellule capable à leur tour d'infecter un être humain, répond Jeanet. Ils ont même réussi à modifier des êtres humains pour reproduire la personnalité de certains membres d'Atlantis.

- Ces derniers sont inactifs, dit Atlas. Ils sont soit en sommeil, soit désactiver. La signature que j'ai enregistré montre qu'ils ont été actif pendant quelques heures. Je vais analyser plus en détails ses éléments. Il me faut un prélèvement.


Ophélie annonce qu'elle va s'en charger, elle saisie un petit objet en cylindre avec une petite pointe au bout pas plus épaisse qu’une aiguille, d'une simple pression dans le bras, le sang rempli le cylindre transparent. Une fois retiré, on ne peut voir sur le bras du patient qu'une petite marque rougeâtre à l'instar des piqures de moustiques. Jeanet demande ce qui met le met le patient dans cette état. En effet, si ce dernier ne présente pas de trace de maladie, et que les nanites sont désactivées, il devrait aller bien. Atlas révèle un mauvais fonctionnement de certains gènes qui semblent comme inactif alors qu'ils sont essentielles dans la production de certaines protéines, parallèlement, d'autres gênes, qui ne devraient pas fonctionner, sont actifs. Jeanet demande à Atlas s'il peut lui permettre d'avoir accès à la base de donnée relatif aux informations échanger avec la station ennemi. Elle pense y trouver les traces d'une manipulation sur des sujets humains. Cette annonce ne rassure pas Isabelle et Ophélie.

Pears et son équipage ramène les dernières caisses dans les Jumpers. Pears entrenant la conversation avec Sophie reçoit un appel de Frédéric. En effet, ils viennent de faire plusieurs prises, et ne peuvent pas les transporter sur les nombreux kilomètres qu'ils ont parcourut, il demande qu'on vienne les chercher. Pears explique qu'ils sont chargés, ils vont d'abord ramener les vivres à bord du vaisseau et il reviendra personnellement les chercher. Il leur demande d'attendre une bonne heure et donc de faire preuve de patience. A des kilomètres de cela, Frédéric rejoint Guillaume et Gwilherme qui ont pris position sur le cadavre trois grands animaux, animaux ressemblant à des cheveux, avec de longs poils gris et un museau très allongé. Gwilherme s'extasie face à cette prise puis leur fait remarquer que ça va lui manquer cette grande aventure quand il sera rentré sur Terre. Frédéric lui dit :


- Bah t'as qu'à rester.

- C'est pas pour nous cette vie, dit Gwilherme. On a de la famille, des proches qui nous attendent.

- Du travail, des impôts, des taxes, dit Frédéric. C'est le pied. Et toi Guillaume, tu t'es décidé.

- Je vais attendre d'en parler avec Aude, dit Guillaume. Je ne suis pas particulièrement proche de ma famille et tout mes amis ont été capturé, donc s'il reste sur cette station j'aurais de grande raison de rester.

- Moi, je trouve ça super, dit Frédéric. On fait ce qu'on veut, on a accès à une super technologie, on peut se nourrir à l'oeil et on a tout l'univers à explorer.

- Tu te prends pour Christophe ou quoi, s'exclame ironiquement Gwilherme. Je comprends pas ce type. Il a une maison, un travail, des gens qui l'aiment et lui, se morfondait parce que sa femme l'avait abandonné. Il critique la société mais adhère à un parti politique qui pensent qu'aux riches. Et là, ils nous abandonnent sans raison.

- Je ne pense pas, dit Frédéric. Ça ressemble plutôt à un rêve pour lui. N'oublie pas qu'il a les connaissances d'une civilisation de plusieurs millions d'années en avance sur nous. Il doit être le seul d'entre nous à ne pas être perdu. Je pense que sa disparition a un sens et quand il reviendra, on n'en sera plus.

- Il a toujours été là pour nous, dit Guillaume. J'en connais pas beaucoup qui te gardent dans ses amis même quand sa meilleur ami te laisse tomber. Et combien d'aller retour il a fais en plein milieu de la nuit pour rendre service ou consoler. Il n'a pas disparu pour rien à mon avis.


Gwilherme est sceptique et surtout il n'arrive pas à entendre raison. Les trois hommes continuent leur conversation alors que Pears et les autres s'embarquent à bord des deux Jumpers pour rejoindre le croiseur en orbite.

Jeanet s'est installé sur l'Atlas. Ce dernier lui a proposé d'aller sur le siège des Anciens afin de se documenter sur les données collectés chez l'ennemi. Mais la recherche des informations la mènent à se documenter sur d'autres sujets. En utilisant le siège des Anciens, les informations défilent dans sa tête beaucoup plus rapidement que sur un moniteur, des milliers d'images sont analysés et des milliers de pages de texte traduits dans sa langue. Ce flot de donnée lui est instantanément proposé ce qui lui permet d'accélérer grande ses recherches. Elle converse avec Atlas par la pensée. Bien loin de ce qu'elle recherche, Atlas lui révèle l'origine des Anciens.

Il lui explique qu'un peuple appelé les Euros ont quitté leur galaxie ravagé par une guerre qui l'a rendu complètement stérile. Ces derniers ont atteint une galaxie situé dans un autre amas, ils étaient des humains très évolués ayant développé la technologie de la porte des étoiles. Installé dans leur nouvelle galaxie, cette espèce humain très avancé s'est développée et a prospéré. Pourtant en paix, le taux de fécondité à fortement chuté faisant craindre une extinction de leur espèce Afin d'enrailler le risque d'extinction, ils créèrent des êtres humains plus primitif, mettant en sommeil de nombreux gênes et les guidèrent grâce à leur savoir. Avec le temps, les Euros ont détecté une structure cohérente dans le fond diffus cosmologique. Étrangement, cette information a poussé les Euros a quitté la galaxie sans donné d'explication. Certains pensent qu'ils ont tenté de trouver l'origine de ce signal, d'autres pensent qu'ils sont repartis dans leur galaxie d'origine. Les êtres humains restés sur place tentèrent d’interpréter ce signal. Les uns y voyaient la preuve de l'existence d'un être tout puissant et créateur de l'univers et d'autres la preuve d'une civilisation avancé alors que l'univers était né depuis seulement quelques centaines de milliers d'années. C'est ainsi que naquit les courants Oris et Altérans. Ces analyses contradictoires menèrent un conflit. Une guerre a menacé l'harmonie qui existait entre les humains. Afin d'éviter un conflit qui aurait mené face à un gigantesque génocide, les Altérans créèrent un gigantesque vaisseau impliquant les ressources de tout une génération. Finalement, ils quittèrent la galaxie Origine. L'étude du signal a permis de localiser des coordonnées et de déterminer une trajectoire. Le voyage a duré des milliers d'années obligeant les Altérans à faire face à de nombreux danger et à créer de nombreux vaisseaux pour se défendre. Les coordonnées les menèrent dans la voie lactée, à leur arrivé, ils n'ont rien trouvé. Les voyageurs épuisés d'un si long voyage décidèrent de s'installer sur la nouvelle galaxie. Mais n'ayant pas abandonné le signal caché dans le fond diffus cosmologique, ils le réanalysèrent de façon directe cette fois. Ils déterminèrent de nouvelle coordonnées situé cette fois-ci à plus de 14 milliards d'années lumières.


- Vous voulez dire que le signal n'a pas donné les mêmes coordonnées entre la galaxie Ori et la voie lactée, dit Jeanet par la pensée. Comment est-ce possible ?

- L'explication la plus logique et accepté par les Anciens, dit Atlas. Est qu'il faut partir de la voie lactée pour rejoindre l'origine du signal.

- Donc le point d'origine est la voie lactée, dit Jeanet.

- Le point d'origine est la Terre, dit Atlas. La mission destinée devait répondre à plusieurs questions notamment pourquoi la Terre était le point d'origine.


Atlas poursuit son récit, les Altérans ont créé un vaisseau et une station spatiale et ont recyclé les vaisseaux créé durant leur épopée pour répondre aux multiples questions de ce signal. La mission du destiné était née installant des portes de première générations à travers l'univers. Puis, les Altérans sont devenus les Anciens, et reproduisirent la technologie de la porte des étoiles des Euros afin de créer un réseau dense sur la voie lactée puis sur Ida, Andromède et bien d'autres.


- La porte des étoiles d'Antarctique a été créée par les Euros ? Demande Jeanet.

- En effet, explique Atlas. Une vingtaine de portes des étoiles ont été récupérées des Euros, les autres ont commencé à être créer en masse une fois arrivé dans la voie lactée, il y a 10 millions d'années.


Les Anciens ont créé un gigantesque empire et maintenu la paix dans tout l'amas local faisant prospérer l'amitié entre les espèces et réprimandant les espèces hostiles. Puis vinrent les Oris décidé à vaincre leur frère. C'est d'ailleurs à ce moment là, que les Anciens ont décidé d'utiliser leur ADN pour protéger leur technologie. Malgré leur similitude, le patrimoine génétique des Oris et des Altérans diffèrent. C'est alors que Jeanet ouvre les yeux et se lève du siège des Anciens, se retourne et regarde le siège. Atlas lui demande :


- Vous n'étiez pas en mesure d'utiliser notre technologie auparavant ?

- Comment vous le savez ? Demande Jeanet. Je viens d'y penser.

- Je suis connecté à tout les membres d'équipages ce qui me permet de mieux vous comprendre mais également, d'apprendre de vous, dit Atlas.

- Comme le Destinée, dit Jeanet. Si je peux utiliser ce siège, c'est qu'il y a eu manipulation.


Le major décide donc de quitter le vaisseau Atlas afin de rallier l'infirmerie de la station. Le déplacement dure plusieurs minutes. John et Noémie la voient, ils la suivent, John lui demande ce qu'elle a sans aucune réponse. Jeanet est arrivé dans l'infirmerie, elle s'installe dans sur l'un des lit, et demande à Ophélie de la scanner. Ophélie demande pourquoi tandis que Jeanet lui répond de le faire s'en attendre. Ophélie s'exécute. John et Noémie arrive, le policier demande des explications. Isabelle leur explique la situation. Quelques minutes plus tard, les résultats sont sans appel, il y a des traces de nanites dans son organisme. Jeanet ordonne que John, Isabelle, Noémie et Ophélie fassent les mêmes examens. Ce qu'ils font. A chaque analyse, le résultat est le même, des traces de nanites. Jeanet leur dit alors :


- Ces nanites ont modifié notre patrimoine génétique. Les Anciens protègent leur technologie avec des clés génétiques. Certains gènes sont nécessaires pour utiliser la technologie des Anciens. Certains humains ont les gênes, soit par sélection naturel soit parce qu'ils ont un lointain ancêtre qui était Ancien. Jusque là, je n'ai jamais eu la capacité à utiliser la technologie des Anciens. J'ai pu utiliser le siège des Anciens ce qui n'aurait jamais pu se faire.

- Tu penses qu'ils ont manipulé nos gênes, dit Ophélie. Une thérapie génétique n'aurait pas été suffisante ? Demande-t-elle.

- L'ennemi utilise la nanotechnologie pour utiliser de nombreuses technologies par la pensée et se soustraire de gadgets, dit Atlas. C’est l'une des bases de leur technologies.

- Atlas, dit Jeanet. Je veux que tu trouves toutes informations concernant des manipulations génétiques. Avec ce que nous avons découvert, il est probable que cela réduise le champs de recherche.


L’atlas s'exécute. Ophélie regarde les résultats de Quentin, le garçon est de plus en plus mal en point. Elle ne pense pas qu'il passera la nuit.

Pendant ce temps, Pears, à bord d'un Jumper, a récupéré Guillaume, Gwilherme et Frédéric. Ces derniers discutent de la décision prise par Pears, celle de rester à bord de la station alors qu'ils sont entrain de regagner le vaisseau. Pears révèle que le projet porte des étoiles est nécessaire à survie de l'humanité et qu'en réalité, si nous n'avions pas eu la curiosité d'utiliser la porte des étoiles, il est probable que la Terre se serait fais envahir tôt ou tard.


- Gwilherme, dit Pears. Je sens que tu n'es pas d'accord.

- Prendre des décisions sans consulté ou informé la population, c'est grave, dit-il.

- Les gens sont cons, rétorque Pears. On se serait retrouvé avec des politiques faisant de lourd discours, je vous dis pas les difficultés de contrôler la population en cas de menace. Non, je pense que c'était la meilleur solution.

- Surtout de mettre tout le monde devant le fait accompli, dit Frédéric. Moi j'adore.

- Je trouve aussi, répond Pears.

Le Jumper entre dans l'hangar du croiseur. Pears continue sa plaidoirie tout en avançant dans les couloirs du vaisseau. Arrivant dans la salle de commandement, ils voient Sophie regardant dehors. Pears lui demande ce qu'elle regarde. Elle lui répond qu'elle a vu un objet se déplacer et qu'il est apparu de nulle part. Pears se positionne dans le siège des Anciens et rend le croiseur invisible. Il fait remarquer à Sophie qu'il fallait l'en avertir immédiatement, ils pourraient s'agir d'un ennemi. Puis une image holographique représentant la planète et l'objet apparaissent au dessus du siège. Guillaume dit alors :


- ça n'a pas l'air bien grand.

- Peut être un chasseur ou une sonde en repérage, s'exclame Pears.


Pears se lève alors et annonce qu'il va prendre un Jumper en mode furtif, il demande à Frédéric de l'assister, il se pourrait qu'il est besoin d'un copilote et demande à Guillaume de prendre les commande du croiseur. En cas de problème, ce dernier a ordre de regagner la station. Guillaume n'est pas rassuré et le fait savoir à Pears.


- Tu as commandé la station, c'est le même principe. L'esprit fait le reste.

- C'est différent pour voyager et s'arrimer, s'exclame toujours hésitant Guillaume.

- Tu penses à la station et tu y seras, dit Pears. Tu feras de ton mieux. Au pire, Jeanet pourra t'aider une fois arrivé. N'est pas peur ?


Pendant ce temps, Jeanet, John, Noémie, Isabelle, Ophélie et Quentin attendent dans l'infirmerie. Ce dernier s'est réveillé, il a de grands difficultés à respirer, toujours en sueur, Ophélie lui donne à boire. Atlas a trouvé un rapport. Il semblerait que l'utilisation de la technologie des Anciens était d'une importance capitale. L'ennemi a donc procédé à l'implantation de certains gênes. Ces manipulations génétiques spécifiques semblent entrer dans un plan plus large de manipulation. Jeanet se demande ce qu'il en est. Atlas s'explique donc :


- Un Ancien et un humain sont très proches génétiquement rendant les deux races compatibles. Ce qui diffère de beaucoup, c'est l'application de certaines protéines capable d'influencer sur la chimie du cerveau et le fonctionnement des cellules.

- Tu veux parler de vos pouvoirs, dit Jeanet.

- Quel pouvoir ? Demande Ophélie.

- On sait qu'en fonction de certains paramètres un Ancien est capable d'hiberné pendant des millions d'années dans la glace, de vivre plus longtemps, de développer des dons extra sensoriels, comme la télépathie, la télékinésie, le don de guérir, explique Jeanet. Les Anciens en sont capables.

- Donc, ceux qui nous ont capturé, chercheraient à nous faire évoluer pour devenir aussi évoluer que les Anciens, dit Ophélie. Quel intérêt ? Ca n'a pas de sens ?

- Surtout qu'on pourrait les surpasser, dit John. On pourrait devenir ainsi des ennemis surpuissants et efficace.


Atlas explique que l'être humain est une espèce particulière. La combinaison de ses gênes lui permet une évolution quasiment infini. Beaucoup d'espèces évolués n'arrivent pas à atteindre de tel capacité. En étudiant le genre humain et en explorant ces possibilités, ils se pourraient que les Borgs cherchent tout simplement à s'attribuer des caractéristiques qui les rendraient supérieur. Il ajoute que les manipulations sont spécifiques à chaque individu, c'est-à-dire que l’ennemi à modifier la génétique de tous en fonction de leur propre patrimoine génétique. Ophélie demande des explications et dans quel mesure cela pourrait les affecter. Jeanet lui répond :


- La base de données d'Atlantis nous a révélé que chaque individu possède dans son bagage génétique les ressources de l'évolution de sa propre espèce. A chaque fois qu'on a des enfants, ces derniers acquièrent de potentiel génétique. Mais à chaque génération, il y a comme un brassage, et finalement seule les caractéristiques générales de l'ensemble du groupe ressortent. Si j'ai bien compris, les Borgs se sont servis de chacune de nos spécificités pour les pousser davantage.

- Tu veux dire par là, dit Noémie. Qu'on pourrait avoir évolué de plusieurs générations.

- Chaque individu est capable de porter en lui les capacités qui pourraient s'implanter à l'ensemble de l'espèce, dit Atlas. Les manipulations, aussi importante sont-elles, pourraient vous rendre chacun aussi différent qu'un Ori et un Ancien.

- Ça serait révolutionnaire, dit Ophélie. Chaque individu pourrait donner naissance à sa propre race. Et que faisons-nous des impasses évolutives ?

- Une impasse évolutive ? Demande Noémie.

- Disons que certains pourraient évoluer mais que leur nouvelles caractéristiques ne serait pas intéressante pour le groupe les obligeant à régresser à acquérir d'autres caractéristiques plus utiles, explique Ophélie.

- Vous en avez une, dit Atlas. Juste-là. Dans le cas présent, l'évolution a conduit à un dysfonctionnement du corps. Dans la nature, l'espèce aurait disparu ou se serait adapté autrement mais comme le processus a été accéléré artificiellement.

- Donc, nous sommes tous potentiellement capable de souffrir des mêmes symptômes que Quentin, dit John. On a comme une bombe à retardement dans nos gênes.

- On peut inverser la solution ? Demande Noémie.

- Christophe m'a parlé d'une machine capable de manipuler les gênes, dit Isabelle. On pourrait l'utiliser.

- Pour cela, il faut connaître les paramètres d'origine de nos gênes, dit Jeanet.


C'est alors qu'Ophélie remarque que Quentin ne réagit pas. Elle pose les doigts sur son cou pour déterminer le pou, regarde ses yeux, puis elle regardent les autres et dit qu'il est tombé dans le coma. Atlas leur informe que les signes vitaux de Quentin s’affaiblissent.

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(la suite le 8 mars 2013)

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Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 7 : Manipulation génétique, seconde partie[/font]

Pendant ce temps, Pears et Frédéric sont abord d'un Jumper en mode furtif. Il avance prêt de l'objet apparu en orbite autour de la planète. L'objet ressemble à une sphère parfaite et semble se déplacer très rapidement et avec une grande fluidité. Sa couleur grisâtre le rend à peine perceptible dans l'espace. Pears explique à Frédéric qu'il semblerait s'agir d'une sonde qui transmet d'importante donnée notamment sur les conditions d'habitabilité de la planète. L'objet continue sa course folle, et le Jumper le suit. Pears a délibérément coupé les communications avec le croiseur afin de ne pas risque d'être localisé par ce qu'il qualifie de sonde. Frédéric lui demande son avis.


- La sonde émet des signaux similaires à celui des autres affreux

- Tu parles des Borg, dit Frédéric. Il nous recherche alors

- C'est une chance, dit Pears. Il s'intéresse aux mondes habitables.

- Et ça nous avance à quoi ? Demande Frédéric.

- Le fait qu'il s'intéresse à des mondes habitables montre qu'ils ont exclu les systèmes en formation. Et donc, peu de chance qu'ils nous recherchent là où nous sommes.

- C'est plutôt un bond point. Il ne reste plus qu'à ne pas nous faire détecter.

- Une chose m'intrigue. On a changé de galaxie. Et ils ne sont pas très loin de la station. Un traite ?

- Je vous arrête tout de suite, ca ne peut pas être Christophe.

- N'empêche, il n'est pas là. Et eux, ils sont là. Etrange coïncidence.

- Si Christophe était responsable, ils ne chercheraient sur des mondes habitables. Ils seraient déjà à la station. Et le rapport d'hier, nous montre qu'ils vont bien.


C'est alors que la sonde change de cap et tire dans l'espace en direction du Jumper. L'objet semble générer comme une masse d'énergie tout autour d'elle comme un bouclier puis le projette pour générer un tire concentré sur une zone précise. La sonde continue de tirer continuellement obligeant Pears a repassé en mode visible pour disposer du maximum de ressource pour échapper à l’assaut. C'est la panique, la sonde les a repérées malgré le champs de camouflage. Pears annonce qu'il faut absolument la détruire sinon, ils se pourraient qu'une véritable flotte ennemi arrive menaçant l'équipe duAtlas mais également celui du croiseur Ancien. Guillaume assit sur le siège regarde la scène à l'aide des détecteurs. Sophie propose d'attaquer. Guillaume lui révèle que c'est ce qu'il essai de faire sans rien pouvoir faire, il n'arrivera tout au plus qu'à faire avancer le vaisseau.


- J'ai une idée, s'exclame Sophie. Il y a un autre siège dans le vaisseau destiné uniquement à l'envoi des armes. Je m'en charge.


La jeune femme quitte la salle de contrôle et part en courant dans cette fameuse zone qu'elle a mentionné. Pendant ce temps, Pears au commande du Jumper, cherche encore à maintenir de la distance par rapport à la sonde espérant un retournement de situation qui lui sera favorable pour détruire la sonde. Malgré les différentes manœuvres d'évitement, la sonde arrive à les toucher sans occasionné beaucoup de dégâts. Ils font à plusieurs reprises le tour de la planète, mais l'ennemi n'en démord pas.

Sophie arrive enfin dans une petite salle, où sont situés quelques interface et un siège de contrôle des Anciens. Elle s'installe dans le siège et demande à Guillaume de se rapprocher de la zone. L'agriculteur, installé dans le siège, fait avancer le vaisseau à la force de l'esprit. Le navire des étoiles quitte l'orbite et sort de son mode invisible, son commandant provisoire rapproche le vaisseau de la sonde et du Jumper en fuite. Guillaume tant bien que mal a ordonné au vaisseau de faire ce qu'il en attend. Alors que Pears pense que la sonde aura raison d'eux, tôt ou tard, il voit le croiseur avancer vers eux, il se dirige alors dessus.


- Les enfants depuis quand je vous ai donné le droit de prendre les clés de la Mercedes.

- Depuis que tu m'as dis prendre les commandes si cela bardait ;

- Tu as activé les boucliers ? Demande Pears à Guillaume.

- Affirmatif, lui répond-t-il ? Sophie s'occupe de l'armement.

- Epatant ces petits jeunes. S'exclame Pears. Bon, je vais pouvoir faire ça.


Le pilote du Jumper décide de se protéger en utilisant le croiseur pour se couvrir. La navette longe le croiseur tandis que la sonde continue d'attaquer. Mais cette fois-ci, elle s'attaque aux croiseurs, probablement en attaquant le plus menaçant. Les tirs sont absorbés par le bouclier, à l'intérieur, personne ne semblent remarquer que le vaisseau est attaqué. Pendant ce temps, Pears profite de sa manœuvre pour récupérer une position plus favorable. La sonde change de trajectoire et attaque directement les propulseurs du vaisseau. Sophie est installée dans le siège des Anciens, la base du siège s'illumine d'un bleu vif. Par la pensée, elle envoi deux drones ressemblant à des boules de lumières. Ces derniers quittent le dessus du vaisseau pour disparaître dans l'espace. Pears fait le tour du croiseur avec son Jumper se retrouvant face à la sonde qui effectue un tire de barrage comme voulant se protéger. Le militaire envoi un drone qui se fait détruire par l'arme à énergie de la sonde. Cette dernière se déplace et frôle le Jumper qui effectue à la dernière seconde un réajustement de trajectoire évitant la collision. Dans son élan, la sonde fait demi-tour et attaque une nouvelle fois le Jumper. Pears envoi de nouveau deux drones qui se font immédiatement détruire par l'arme à énergie. Finalement, les deux drones envoyé par Sophie, finisse par toucher la sonde et la détruise à la grande surprise de tous et probablement de la sonde elle-même qui n'a pas du tout pu réagir. Pears se demande ce qui s'est passé. Sophie leur explique qu'elle vient d'attaquer avec les drones du vaisseau.


- Si je m'attendais à ça. J'ai de bon petit soldat, on dirait.

- Guillaume, on regagne le vaisseau, dit Frédéric. Tu nous ouvres la porte.


Le Jumper regagne le vaisseau. Pears et Frédéric regagne la passerelle, retrouvant Guillaume et Sophie. Le colonel est ravi et propose donc de quitter la zone. L'équipage de l’Atlas les attend probablement. Quelques minutes plus tard, le vaisseau entre en hyperespace avec Guillaume au commande. Pears est plutôt satisfait de la réactivité de Guillaume et Sophie, il sait dis que cela serait une bonne chose de laisser l'agriculteur s'occuper du voyage de retour, histoire de voir s'il en est capable. Le croiseur Ancien quitte donc la planète avec à son bord nourriture et eau nécessaire à la survie des deux équipages.

Dans la salle de l'infirmerie, tout le monde assiste aux dernières instants de vie de Quentin. Ce dernier s'est réveillé depuis quelques minutes. Le jeune homme s'éteint dans un dernier soupir créant une très grande émotion autour de tout le monde. Avant de mourir, Quentin a réussi à dire ses mots « bonne chance ». Jeanet est en colère. Ophélie se rapproche d'elle et lui tient se discourt :


- Catherine. Calmez-vous ? Vous n'y êtes pour rien. On ne pouvait pas savoir ça. On ne pouvait rien y faire.

- Tu n'imagines pas la chose, nous sommes des bêtes de laboratoire. Ce qui est arrivé à Quentin, peut arriver à tout le monde. On est probablement tous condamné.

- Christophe aura peut être une solution, s'exclame Isabelle entrant dans la conversation.

- Tu crois ça ma petite, dit Jeanet. Ton homme nous abandonné. Il souffre peut être du même mal que Quentin.

- Ce n'est pas le cas, dit Atlas. Christophe ne présente aucune anomalie génétique.

- Et qu'en savez-vous ? Demande Ophélie.

- En scannant le commandant, j'ai su qu'il avait un patrimoine parfait et qui serait parfaitement compatible avec ma technologie. S'il y avait eu des nanites, je les aurais détectés.

- Donc Christophe est un peu comme Shepard, dit Jeanet. Naturellement apte à utiliser la technologie des Anciens.

- Il est né ainsi avec un patrimoine riche, dit Atlas. Ces parents lui ont légué les bons gênes, il est...

- Plus évolué, dit Ophélie. Il a ce qu'il faut, comme il faut pour se tourner dans la voie évolutive des Anciens.

- En effet, dit Atlas. J'ai eu l'occasion d'analyser plusieurs d'entre vous. Et sur la dizaine que j'ai étudiée, seule votre ami Guillaume semble révéler les caractéristiques similaires à Christophe.

- Si vous en avez étudié une dizaine, dit Isabelle. Vous auriez pu savoir s'ils avaient des robots dans le corps.

- Jusque-là je n'avais pas les moyens d'imaginer qu'il y avait une menace, dit Atlas, les nanites étaient inertes. Mais en reprenant mes anciennes analyses et en connaissant les variables actuels, je peux vous dire que sur 12 personnes analysé, 2 seulement n'ont pas de nanites.

- Donc on fait quoi ? Demande Isabelle.

- Je recommande une étude de chacun d'entre vous en infirmerie, dit Atlas. Ophélie et moi allons déterminer si votre fonctionnement génétique est correct. Si je détecte des gênes défectueux, je le saurais et nous éviterons peut être que quelqu'un d'autres ne meurent comme Quentin.


Quelques heures plus tard, le croiseur Ancien est enfin de retour. Guillaume accomplit personnellement l'arrimage du vaisseau à la station sous les conseils éclairés de Pears. Puis l'équipage commence à décharger les caisses de vivre. Pears et Frédéric arrive dans la salle de contrôle de l'Atlas. Jeanet est connecté au siège des Anciens. Le lieutenant colonel l'interrompe :


- Alors, on se repose.

- J'épluche les données relatifs à notre capture, dit Jeanet. Nous avons fais une terrible découverte.

- C'est-à-dire ? Demande Pears.

- Quentin est tombé malade, dit Jeanet. On a pensé à une maladie et on a donc pris les précautions nécessaires. Il s'est avéré que Quentin a été manipulé génétiquement.

- A quelle fin ? Demande Pears. Est-il le seul ?

- Tout le monde, répond Jeanet. Les Borgs nous ont manipulés afin que nous ayons les capacités génétiques pour utiliser la technologie des Anciens. Mais ce n'est pas tout.

- Il y a pire que ça, s'exclame Frédéric.

- Ils en ont profité pour manipuler les sujets humains plus en profondeur selon leur profil ADN, dit Jeanet. Dans le cas de Quentin, cela a conduit à de nombreux erreurs. Son corps ne fonctionnait plus correctement, il est tombé dans le coma, il s'est réveillé et il est mort quelques minutes plus tard.

- Et vous avez vérifié si d'autres étaient concerné ? Demande Pears.

- Affirmatif. Isabelle, Noémie, John et Ophélie ont été les suivants, comme bien d'autres. Le résultat est sans appel, présence de nanites. Je fais tester l'ensemble de l'équipage.

- Et vous en avez découvert davantage ? Demande Frédéric.

- Guillaume et Christophe sont les seuls à ne pas avoir eu de manipulation, dit Jeanet.

- Pourquoi ça ? Demande Pears.

- Ils avaient naturellement les caractéristiques voulu, dit Jeanet Comme Shépard.

- Donc j'ai des mini robots dans le veine, dit Frédéric.

- Tu es sur la base de données, dit Pears. Tu as trouvé quelques choses ?

- La situation est simple, répond Jeanet. Notre capacité d'apprentissage est la première chose que les rapports mentionnent, pour certains, la force et la réactivité a été amélioré. Ils ont voulu notre rendre meilleur. Il est probable que les effets soient déjà présents et pour d'autres cela devrait suivre.

- Vous pensez aux pouvoir des Anciens ? Demande Frédéric. On pourrait devenir comme eux ?

- On pourrait mourir comme Quentin, ajoute Jeanet. Mais tout cela n'a pas de sens, c'est limite un cadeau ce qu'ils nous ont fais.

- Un cadeau empoisonné, dit Frédéric. Cela explique que j'arrive à comprendre rapidement la technologie des Anciens et leur système de base.

- Comment ça ? Dit Jeanet.

- Je m'y connais en informatique, dit Frédéric. Mais pas à ce point. J'ai fais des choses que je n'aurais même à eu l'idée de faire avant. Et puis regarder Sophie qui utilise des drones, ou Guillaume pilotant le croiseur.

- Il a raison, dit Pears. Il progresse très vite même trop vite.

- Guillaume n'est pas concerné, dit Jeanet. Atlas l'a testé lui-même, il n'a pas subi de manipulation.

- D'un autre côté commandé un vaisseau des Anciens quand on a les gênes pour, ce n'est pas franchement compliqué, dit Pears. Mais bon, la situation se complique. Nous avons également fais une découverte.


Le lieutenant colonel Pears explique leur mésaventure avec la sonde. Pour lui la situation est claire, l'ennemi est proche. Il faut accélérer la procédure de départ afin que tout ceux qui le souhaite regagne la Terre. Jeanet s'inquiète. Elle explique que le danger est total et que ceux qui resteront pourraient se faire capturer. Pears lui explique que si Christophe n'est pas revenu, il prendrait des mesures drastique afin de détruire la station et l'Atlas et qu'il se servirait des croiseurs restant pour renter. Pour lui, attendre est une nécessité, les manipulations génétiques sont un argument de plus dans cette quête de la vérité ; Et si Christophe est aussi bon que ses amis le prétendent, ce dernier s'est probablement absenté afin de leur donner une chance supplémentaire pour s'en sortir. Pears n'est pas le genre d'homme à avoir la foi, mais il a le sentiment que le commandant disparut est la clé de tout.

Les heures défilent. Le croiseur Ancien dispose des vivres nécessaire pour entamer un voyage de retour. Très peu de personnes ont décidé de rentrer, seule, Guillaume, Aude, Frédéric, Sophie et Jean-Paul ont décide de rester avec Pears. Noémie a réussi à faire changer d'avis John qui lui s'était décidé à rester mais pour contenter sa femme, il est revenu sur son choix. Jeanet est dans la salle de commandement avec ceux qui ont décidé de rester. Elle leur souhaite bonne chance. Elle a apprécié vivre cette aventure avec eux et elle espère pouvoir les revoir très bientôt. Gwilherme arrive par la porte d'entrée, il regarde ses amis et leur dit :


- Oui, je sais, j'suis un boulet. Mais je viens de comprendre que j'ai probablement perdu tout mes gains au poker. Au lieu d'être dégoutté, je préfère rester un peu avec vous.


Isabelle arrive également derrière. La jeune femme est hésitante. Puis, elle s'explique :


- Je n'ai qu'une envie revoir mon fils. Mais l'expérience avec Quentin m'a confirmé que j'ai plus de chance de le mettre en danger si je le retrouve maintenant. Je suis un danger pour lui tant que je ne serais pas ce qui m'attend. Et Christophe n'est pas de retour, je vais donc l'attendre.

- Ne t’en fais pas Isa, dit Frédéric. On va prendre soin de toi.


Soudain, un appel de secours se fait entendre par les voies de communication. John explique qu'un Borg est présent dans la station. Pears comprend alors que la sonde n'en était pas une et qu'il s'agissait probablement d'un chasseur monoplace d'exploration. Il ordonne à tous de rester dans leur quartier. Il ordonne à Jeanet de le suivre et qu'il faut prendre des armes à l'armurerie. Guillaume regarde Aude et lui fait comprendre qu'il faut qu'il les aide, Frédéric regarde les filles et leur dit de ne surtout pas sortir de la passerelle, Gwilherme les suit. C'est une course contre la montre, les deux militaires prennent ce qu'il faut en arme tout comme Guillaume, Frédéric et Gwilherme.


- Qu'est-ce que vous foutez ? Demande Pears.

- C'est notre vaisseau, dit Guillaume. On vient vous aider.

- Et puis la dernière fois, dit Frédéric. On était tous ensemble contre les soldats Borgs et ont été plutôt efficace.

- Eh oui, dit Gwilherme. On ne change pas une équipe qui gagne.


Pears apprécie le geste et décide donc de s'occuper du groupe comme s'ils étaient en présence de militaire. Il explique qu'il faut rester très prudent et surtout ne pas sous estimer l'ennemi. Un soldat seul peut être la pire des armes et faire d'énorme dégâts. Par communication, Pears demande un rapport sur la situation. John, qui est tout près, lui répond à voix basse qu'il est actuellement entrain de poursuivre le soldat ennemi. Il ajoute que pour le moment, il n'a pas fais de victime, seul quelques blessés à déplorer mais Ophélie s'en charge. Tout le monde peine à justifier la présence de l'ennemi. En réalité, ce dernier s'était suffisamment rapproché pour se téléporter à bord du croiseur avant la destruction de son vaisseau. Malgré la présence du bouclier du croiseur, le champs de téléportation a pu faire correctement son travail. Mais le soldat ennemi a pris beaucoup de risque s'il s'était trompé, il serait mort en même temps que la destruction de son chasseur. Suite à sa rematérialisation dans le vaisseau, l'ennemi a fais preuve de patience puis en est sorti lorsque le vaisseau s'est arrimé. John, disposant d'une arme légère, le suit discrètement.

Sur la passerelle, Aude et Sophie se demande ce qu'elles peuvent faire. Atlas leur explique que le lieutenant colonel va savoir gérer la situation. De part sa fonction et son expérience, ils estiment qu'il a toute les cartes en main pour gérer cette crise. Isabelle est persuadé qu'elles peuvent quelques choses. Soudain, une idée lui vient.


- Atlas, on peut avoir une reconstitution de la station et localisé les personnes qui circulent dedans.

- C'est en effet possible, dit Atlas.

- Et on peut dissocier humain et extraterrestres ? Demande Isabelle.

- On peut le faire, dit Atlas. Vous avez ça dans la seconde.

- Patrick, ici Sophie, dit-elle grâce à l'interface neuronale. On va pouvoir suivre les déplacements de l'ennemi grâce aux capteurs.


Pears est ravi de la situation. L'image holographique représentant la station apparaît au milieu de la passerelle, on y voit notamment les représentations détaillés des couloirs et un point représente une personne. La couleur rouge ici représente l'Alien. Atlas informe que le point bleu correspond à John qui suit l'Alien patiemment. En regardant les écrans, Sophie explique la progression de l'alien à Pears mais également au reste l'équipage. Certains sont dans la station, elle veut éviter une rencontre difficile. Deux jeunes femmes et un homme avancent calmement dans les couloirs. Leurs bonnes humeur les rendent complètement indifférent à la menace qui ne peuvent pas percevoir. L'Alien arrive dans leur direction et court. Sophie ne peut les prévenir car ces derniers n'ont pas d'interface de communications. Les jeunes femmes hurlent et courent pour fuir l'alien. Le jeune homme du nom d'Arnaud espère profiter de sa corpulence assez imposante pour faire barrage. L'alien le saisit par la gorge et le propulse contre le mur. Sophie voyant le point bleu devenir plus faible, demande à Atlas ce que cela veut dire. Ce dernier lui répond que les fonctions vitales du sujet faiblissent, il est probable que le choc les rendu inconscient et l'a très probablement blessé. Les deux jeunes femmes continuent de courir, apeurer, elles hurlent. John continue de suivre la créature et décide d'attaquer avec son arme. Les tires viennent percuter un bouclier verdâtre, le Borg se retourne arrêtant donc sa poursuite et tire sur John. Un échange de tirs s'opèrent donc entre les deux êtres. Isabelle remarque qu'ils ne sont pas loin des anneaux et que les manœuvres de l'Alien tende à s'en rapprocher.


- Je crois qu'il veut utiliser les anneaux ! S'exclame Aude.

- Il veut sûrement utiliser les anneaux pour rejoindre l'Atlas et prendre le contrôle du vaisseau, dit Sophie.

- Atlas ! On peut diriger les anneaux sur un autre secteur ? Demande Isabelle appuyant sur son interface neuronal. Colonel, l'alien va utiliser les anneaux, soyez sur vos gardes.


Sophie fait la remarque qu'il y a beaucoup de monde près des anneaux. Pendant ce temps les deux militaires et leur trois recrus se mettent en position devant la salle des anneaux. John continue ses échanges de tirs. La créature arrête ses actes défensifs et s'empressent d'atteindre les anneaux. Les anneaux s'activent faisant disparaître les Aliens. Pears, Jeanet, Frédéric, Gwilherme et Guillaume attendent patiemment devant les anneaux sans que rien apparaissent. John, lui, n'attend pas. Il se dépêche de se mettre en position afin d'être téléporté par les anneaux bien décidé à mettre en hors d'état l'Alien.

Ne voyant rien, Pears se demande ce qui se passe. Sophie lui explique que l'Atlas a fais se diriger les anneaux dans la salle de l'hangar. L'alien y est piégé. Jeanet a subitement une idée. Elle demande l'ouverture de l'hangar et de dépressuriser les lieux. Atlas répond que cela est impossible, John a rejoins l'alien et s’attarde à le mettre hors d'état. Pears, agacé, demande que tout le monde se mettent en position. Tous se positionnent, l'arme au point. Pears active les anneaux et tous se retrouvent téléporter dans la salle. A l'heure arrivé, il voit John caché derrière un Jumper et le Borg caché derrière un autre. L'extraterrestre voyant le groupe humain apparaître, montre son mécontentement et cherche à se cacher.

Tous prennent position prêt des Jumpers et commencent à échanger des coups de feu l'alien est isolé mais s'il trouve une bonne position il peut très rapidement prendre l'avantage. Sur la passerelle, les lumières de la passerelle clignotent quelques secondes, Isabelle demande ce qui se passe à Atlas qui ne répond pas. Aude fait remarquer qu'un point bleu est apparu sur la station et qu'il se déplace très vite. Isabelle pense que l'individu veut se rendre utilise en rejoignant la passerelle. Sophie active les communications interne de station et s'exclame :


- J'appelle la personne qui est entrain de courir. Ne cherchez pas à rejoindre les autres.

- Encore un ennemi ? Demande Aude.

- Non, ça apparaît en bleu, dit Isabelle. C'est sûrement un humain. En tout cas, il ne répond pas.

- Il se dirige vers les anneaux, dit Sophie. Il va rejoindre les autres. Et il se déplace vite.


De nombreux coup de feu sont échangés. Le Borg, en continuel mouvement, arrive à saisir Jeanet par le cou, la jeune femme ne peut plus bouger, ni respirer. Il ne s'arrête pas de bouger utilisant le major comme bouclier humain empêchant Pears et les autres de lui tirer dessus. Le lieutenant colonel s'approche de la créature pour un autre corps à corps. De son autre main, il frappe Pears qui est propulsé contre un des Jumper. Guillaume et Frédéric saisissent la créature qui n'a plus d'autres choix que de lâcher le major. Mais en un clin d’œil, l'alien se débarrasse de ces deux humains qui ont tenté de s'opposer à lui. Jeanet tente de retrouver son souffle tout comme Pears, Guillaume et Frédéric reprennent doucement leur esprit. John et Gwilherme tirent sans cesse contre l'Alien avec leur armes légère. Gwilherme s'exclame :


- Que cela ne servira à rien. Ils n'ont pas l'armement suffisant. J'aurais du prendre plus gros

- Tu as raison, cri John. Nos armes sont trop légères. Attends, les leur sont plus grosses.


John et Gwilherme avance sous les tirs du Borg, ils se jettent au sol afin de saisir une des armes lourds apporter par le premier groupe. Au même moment, les anneaux de téléportation s'active, on peut entendre le bruit qu'ils font quand ils fonctionnent. Le Jumper bouche la vue à tous. Le Borg encaisse les tirs de Gwilherme qui s'est positionné sur le côté. Sans broncher, le Borg avance vers ce dernier décidé à le tuer tendant son arme sur l'homme bien téméraire. John tente de se rapproche d'une des arme lourde. Soudain, c'est la surprise. Un homme habillé tout en noir des pieds à la tête se jette sur le Borg. Il le frappe et pare ses coups de poings. L'extraterrestre se semble pas en mesure de dominer le nouveau protagoniste qui semble bien fort. L'arrivant saisie l'ennemi par les épaules qui en fait de même, les deux individus essaient de dominer l'autre.

C'est alors, que le groupe d'humain découvre stupéfait qu'il s'agit de Christophe. Après 10 jours d'absence, ce dernier est revenu. Hormis son changement vestimentaire, Christophe a le visage plus grave, et ses cheveux sont maintenus par une grosse épaisseur de gel. Toujours maintenu par les épaules, Christophe envoi un gros coup de genou dans le flanc droite du Borg qui recule, vraisemblablement surpris par l’attaque. Le coup a probablement touché un point sensible comme une zone de nerf ou encore une zone plus fragile donnant accès aux organes. L'alien menace Christophe son arme, mais en une seconde de réaction, ce dernier fait un saut en extension dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Il s'élève de plus d'un mètre au dessus du sol tout en s'avançant dans les airs vers la menace. Arrivant à la fin de son tour, Christophe met en avant son poing et frappe au visage le Borg qui tombe à terre complètement assommé. Ce dernier se relève, ouvre bien grand la bouche montrant ses affreuses dents, il ne semble pas être très content. Le commandant matérialise à son poing une des mitraillette portable Ancienne et s'en sert. D'important tirs à énergie viennent s'abattre sur le bouclier de l'extraterrestre. Les nombreux impacts le font reculer, puis le bouclier cède et s'alien se retrouve propulser par les derniers tirs. Christophe s'avance voyant la créature agonisée. Ce dernier le regard et s'exprime en français d'une voix grave et meurtrie :


- Vous ne savez pas qui vous êtes mais eux le savent. Et quand ils viendront, ça sera pour vous anéantir, vous et vos semblables.

- Qui viendront ? Demande Pears se relevant difficilement.

- Une race beaucoup plus évolué et beaucoup plus puissante que tout ce que vous connaissez, répond l'Alien. Cela fait bien longtemps que nous vous cherchons.

- On verra bien, dit Christophe.


Suite à ces mots, Christophe tire une dernière fois, explosant le crâne de l'alien. Puis, il dématérialise son arme la réduisant à une arme légère. Pears lui demande très agressivement pourquoi il a fait cela, Jeanet ajoute qu'il aurait pu s'avérer d’une source d'information très utile. Christophe leur répond.


- La bombe qu'il s'apprêtait à utiliser, aurait également fais avancer les choses.


Jeanet regarde l’alien et le dispositif sur sa poitrine, sa main est juste posé à côté. Elle comprend que Christophe n’avait pas le choix. Elle explique alors :


- Il a raison, Regardez ! Shepard a expliqué que l'un d'entre eux s'était autodétruit. Il a pris la bonne décision.


Sophie demande des explications via les communications, John se relève et explique à l'intéressé que l'alien est mort. Elle le félicite. John ajoute que Christophe s'en est chargé personnellement. Le visage d'Isabelle rayonne, l'être, qu'elle aime, est de retour, elle quitte la salle en courant pour les rejoindre. Toujours dans le Hangar, le groupe est éparpillé autour de Christophe. Ils ne comprennent pas la situation. Le colonel dit alors :


- Mais où étiez-vous ?

- Comment êtes-vous devenu aussi fort ? Demande Jeanet.

- Franchement, je n’en sais rien, dit Christophe.

- Vous n'en savez rien ? Demande Pears. 10 jours, ça ne s'oublie pas.

- Que vous souvenez-vous de ces derniers jours ? Demande Jeanet.

- Pas grand chose, des briques d'images, dit Christophe. Je pensais avoir fais une découverte dans la station, j’ai activé les anneaux… et après, tout était différent et j’ai entendu qu’il avait un problème, alors je suis venu vous rejoindre.

- Et tu es venu nous rejoindre comme ça, dit Frédéric.

- J'ai entendu qu'il y avait un problème, c’était logique, dit Christophe. Je ne vois pas quoi vous dire.

- Et c'est tout, dit Pears. Après tout ça et aucune réponse.


Christophe est incapable de répondre aux questions. Il se sait quoi dire. La journée a été rude. L'équipage a du absorbé le fait qu'ils ont été manipulés génétiquement pour des raisons toujours assez obscure, que les Borgs sont toujours à leur recherche et qu'ils sont très près d’eux. Et là, le retour de Christophe. Autant dire qu'il n'y a pas de réponse et toujours plus de questions.


*******************

J'espère que ce chapitre vous aura plu, le chapitre 8, première parti, sera publié vendredi 15 mars 2013. Il offriera les bases d'une nouvelle impulsion jusqu'au très important chapitre 9 qui marquera un tournant décisif et l'amorce de la trame de la seconde partie.

Spoiler

Depuis son retour, Christophe est incapable de se souvenir de ce qu'il a fais durant son absence. Pourtant, l'équipage a constaté un grand changement dans son comportement et s'inquiète de le voir entreprendre un plan de sauvetage pour les humains toujours captifs.

Je fais régulièrement des mises à jours sur mon premier post, rappelant l'état de mon avancement, mettant les raccourcis sur les différentes publications afin de facilité l'accès aux chapitres et donnant des informations sur les prochains chapitres. N'hésitez pas à le consulté.

[Eaglestorm78]

Euh oulà le petit comptable a fait un entrainement en art martiaux ou quoi . Sinon très bon chapitre et j'aime vraiment la réference de l'alien aux hostiliens
Mais je me demande pourquoi les hostiliens veulent détruire les terriens , qu'est qu'ils ont faits ?
Que veut dire l'alien quand il dit "qu'on ne sait pas qui on est " ? Est ce que c'est pour cette raison que les hostiliens veulent détruirent La Terre ? Quel secret cache inconsciement l'humanité ?

[Spyce]

Euh oulà le petit comptable a fait un entrainement en art martiaux ou quoi . Sinon trés bon chapitre et j'aime vraiment la réference de l'alien aux hostiliens
Mais je me demande pourquoi les hostiliens veulent détruire les terriens , qu'est qu'ils ont faits ?
Que veut dire l'alien quand il dit "qu'on ne sait pas qui on est " ? Est ce que c'est pour cette raison que les hostiliens veulent détruirent La Terre ? Quel secret cache inconsciement l'humanité ?

Oui, il a mangé du lion au petit déjeuner Tu auras un début de réponse dans le chapitre suivant, t'en fais pas.

Ai-je parlé de destruction ? Il ne faut pas voir les Hostiliens comme une race belliqueuse mais plûtôt comme une race très méfiante et prudente. J'avais lu un article, style complot mondial, ça parlait d'EBE, l'extraterrestre survivant du crash de Roswell. Enfin de l'hypothétique, pseudo, on ne sait pas, crash de roswell. L'alien a vécu pendant des années en captivité, il parlait avec les humains et mêlaient vérités et mensonges, après il serait mort de maladie. Je joue donc sur ce tableau là, les Hostiliens sont clairement l'ennemis, ça reste, mais leurs intensions seront plutot ambigue, à a fois légitime, humain et déconcertant, illogique.

Vois plutôt les Hostiliens comme un chasseur voulant tuer un tigre, un gros prédateur (une menace) mais conscient que ce n'est pas moral de tuer toutes la race des tigres. Enfin voilà.

Enfin, tu auras des petits indices ici et là, et LA révélation chapitre 13, d'ailleurs, c'est mon plus gros chapitre. Du lourd

[Eaglestorm78]

Ouais mais c'est bizarre ce qu'a dit l'alien
Je cite "Vous ne savez pas qui vous êtes mais eux le savent. Et quand ils viendront, ça sera pour vous anéantir, vous et vos semblables."
Qu'est ce que l'alien veut dire par "Vous ne savez pas qui vous êtes mais eux le savent "
"Vous ne savez pas ce qui vous êtes" veut aussi dire "Vous ne savez pas ce que vous êtes "
Est ce que ce serait lié à l'origine des Humains , Anciens et Euros ? Est ce que les terriens appartiennent à quelque chose que les Hostiliens n'ont jamais vu ?
Tu vois, je me pose ces questions sur ta fic parce que justement ça me plaît .
Quand est ce que on reverra nos chers petits grisgris et gluant aliens si tu vois de quoi je parle?

[Spyce]

Ouais mais c'est bizarre ce qu'a dit l'alien
Je cite "Vous ne savez pas qui vous êtes mais eux le savent. Et quand ils viendront, ça sera pour vous anéantir, vous et vos semblables."
Qu'est ce que l'alien veut dire par "Vous ne savez pas qui vous êtes mais eux le savent "
"Vous ne savez pas ce qui vous êtes" veut aussi dire "Vous ne savez pas ce que vous êtes "
Est ce que ce serait lié à l'origine des Humains , Anciens et Euros ? Est ce que les terriens appartiennent à quelque chose que les Hostiliens n'ont jamais vu ?
Tu vois, je me pose ces questions sur ta fic parce que justement ça me plaît .
Quand est ce que on reverra nos chers petits grisgris et gluant aliens si tu vois de quoi je parle?

Les Borgs sont une race mandatée, ils ne connaissent pas forcément les intensions des Hostiliens, ils ne font que supposer qu'à partir de ce que ces derniers leur ont confié. Mais ils savent certaines choses quand même.

ah les origines humaines, c'est une grande question, ça ! Le serons-nous vraiment un jour ? ahaha

Oui, je vois ça, et d'ailleurs, ça me fait plaisir de voir que tu y portes de l'intérêt, et c'est difficile de ne pas en dire plus, je t'assure.

Les petits gris, qui ne sont plus si petit apparaitrons dans le chapitre 20 et continuerons de faire parler d'eux jusqu'aux chapitres 25.

[Eaglestorm78]

Justement à propos des grisgris , est ce que ils reprendront le savoir qu'ils nous ont filé et est ce que le programme est révelée ?
Pour les origines des Euros , des Ancients et des Humains je sens que tu vas nous faire un truc complétement timbré

[Spyce]

Justement à propos des grisgris , est ce que ils reprendront le savoir qu'ils nous ont filé et est ce que le programme est révelée ?
Pour les origines des Euros , des Ancients et des Humains je sens que tu vas nous faire un truc complétement timbré

Pourquoi reprendre un savoir si le but était de faire progresser l'humanité ? Pour moi, la question se pose même pas : nous sommes la cinquième, alors on garde tout et au pire, on est suffisamment armé pour les empêcher de reprendre ce qui leur appartient... Et puis donner, c'est donner, reprendre c'est voler

Un truc timbré, tout de suite, à non, j'aurais dis tordu moi. Pour moi, c'est un truc très sérieux et réfléchis, ensuite, ce que les autres en penseront... bah j'espère que je prendrais pas de tomates

[Spyce]

Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 8 : Le plan, première partie[/font]

Prédécemment dans Stargate Community :

Toujours en fuite après leur capture sur Terre, l'équipage de l'Atlas découvre une station spatiale Ancienne. Ils s'y établissent. Après avoir sauvé la station d'un impact avec un astéroïde, Christophe disparait mystérieusement. L'équipage découvre que le vaisseau a une conscience et qu'il peut communiquer directement avec eux. Un membre de l'équipage, Quentin, tombe malade. Ophélie, l'infirmière et Atlas découvre que les Borgs ont procédé à de nombreuses manipulations génétiques permettant ainsi une maîtrise de la technologie des Anciens, ce dernier meurt. Les manipulations restent obscures et laissent l'équipage dans l'ignorance quant aux futures évolutions possibles et les impacts que cela pourraient occasionner. Pendant ce temps, Pears et d'autres collectent des vivres dans un système voisin et découvre un chasseur Borg qu'ils éliminent. Alors qu'ils entâment les préparatifs de départ pour un retour sur Terre, un Borg s'infiltre dans l'Atlas. L'équipage tente de le maîtriser en vain; contre toutes attentes, Christophe réapparait et élimine la menace. Il semble de pas se rappeler ce qui s'est passé durant son absence.

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Le vaisseau Atlas est toujours arrimé à la station dans un système solaire en formation. Une météorite vient de percuter le planétoïde éjectant des milliers de tonnes de magma dans l'espace offrant un beau spectacle à celui qui a pu voir l'évènement. Dans la salle de l'infirmerie du vaisseau, on peut notamment apercevoir quelques jets de matières expulsées à travers les hublots. Durant ces dernières heures, l'équipage a du faire face à une menace : un Borg a infiltré la station. John, Guillaume, Gwilherme, Pears et Jeanet ont assisté à l'intervention rapide de Christophe. Le jeune homme et commandant du vaisseau est de retour à la grande surprise de tous. Suite à ces évènements, Pears a ordonné que Christophe aille à l'infirmerie faire un bilan d'examen complet. Pears, Jeanet, Isabelle, John, Frédéric et Guillaume sont débout devant Christophe qui est assis sur un lit de l'infirmerie. Tout le monde regarde le changement esthétique du commandant. Ses cheveux sont coiffés en pic, avec un effet mouillé qui font paraitre ses cheveux plus foncés. Il est vêtu d'un uniforme, il semblerait que cela soit un uniforme militaire de couleur bleu marine foncé. Sur son torse on peut y apercevoir un petit rectangle rouge avec des symboles semblable à l'écrire des Anciens. Autour de sa taille, on peut voir un ceinturon avec un pistolet ancien accroché sur le coté. Il porte maintenant des chaussures style rangers, de couleur noir, elle offre en apparence un effet cuir reflétant la lumière environnante, c'était comme si elles étaient toutes neuves. L'interface neuronale est toujours accrochée à sa tempe. Christophe a le regard davantage sérieux, plus grave, plus déterminé. Ophélie arrive avec une tablette tactile dans les mains et elle s'exclame :


- Bon. Il est en parfaite santé, tout va bien. Il a également des nanites présentes dans l'organisme. Elles sont un peu différentes, je ne sais pas si cela veut dire quelques choses.

- Je croyais que lui et Guillaume n'avaient pas subi de manipulation, dit Jeanet.

- Apparemment, Atlas a du se tromper, s'exclame Ophélie. Il a bien des nanites.

- Donc cela explique votre force de tout à l'heure. Dit Pears.

- C'est-à-dire ? Demande Christophe intrigué.

- Nous avons découvert que les Borgs ont manipulé nos gênes afin que tout le monde puisse se servir de la technologie des Anciens, ils ont allé plus loin encore mais nous ne savons pas ce que cela implique, dit Ophélie.

- Les rapports que j'ai lus parlent d'un meilleur apprentissage et d'augmentation de la force, dit Jeanet.

- Ils veulent nous rendre plus dangereux, dit Christophe.

- Vous allez bien ? Demande Pears. Vous êtes différent, limite, ça me donnerait envie de vous faire confiance.

- Non pas plus différent, répond Christophe. Juste en meilleur forme.

- Et vous ne vous rappelez de rien ? Demande Jeanet. De quoi vous souvenez-vous ?

- Après le sauvetage de la station j'ai découvert quelques choses d'important, répond Christophe. Ne me demandez pas quoi, je ne m'en rappelle pas. J'ai utilisé les anneaux mais ensuite le noir total. Ensuite j'ai des briques d'images, une planète autour d'une géante gazeuse, un temple, une pièce obscure. Puis, je me rappelle mettre rematérialisé dans les anneaux. Je savais que j'étais parti depuis plusieurs jours. J'ai entendu Sophie et vos conversations et j'ai donc suivi.

- Bon, dit Pears. Un traumatisme.

- Donc, dit Jeanet. Vous avez probablement quitté la station pour rejoindre une planète.

- Il y a un danger, dit Pears. Surtout s'il ne souvient de rien. Il ne l'aurait pas fais consciemment.


Pears s'éloigne de Christophe et semble comme s'adresser au plafond.

- Atlas, vous m'entendez.

- Effectivement, s'exclame l'ordinateur central. Que voulez-vous ?

- Seriez-vous expliqué le comportement de Christophe.

- Pas vraiment, répond Christophe. Je constate un changement dans la chimie du cerveau de commandant. Il assimile davantage les connaissances qu'avant. D'ici peu, il pourra intégrer le savoir des Anciens dans sa totalité.

- Et ces connaissances ne l'ont pas dirigé sur une autre planète ? Demande Jeanet.

- Normalement non, dit Atlas.

- Normalement, dit Pears. Il faut en être sûr.

- Un fragment de la base de donnée ne met pas accessible contrairement au commandant, dit Atlas. On ne peut exclure que ces données inconnues l'ont manipulé du moins inconsciemment.

- Je n’y crois pas, dit Pears. J'ai le cerveau qui va exploser. Je ne pige rien. C'est quoi se délire ?

- Je propose qu'on laisse Christophe se reposer, dit Ophélie. Avec un peu de chance, il retrouvera la mémoire.


Tout le monde semble d'accord. Christophe quitte l'infirmerie accompagné d'Isabelle, Frédéric et Guillaume. Pears regarde Jeanet et lui parle en Anglais. Il lui explique que la situation n'est pas tolérable et qu'il faut garder un œil sur Christophe. Il n'a pas, du tout, confiance en lui. Ophélie les regarde, elle a parfaitement compris, elle se retourne et range les objets qu'elle a sortis. John propose à l'infirmière de l'aider. Les deux militaires quittent la salle. John remarque qu'Ophélie est préoccupée :


- Qu'y a-t-il ?

- Ils n'ont pas confiance en lui, dit Ophélie. Ils veulent le surveiller.

- Je sais. Mais ça reste Christophe, je veux lui laisser le bénéfice du doute.

- Je n'ai pas tout dis, dit Ophélie d'une voix basse. Atlas ne s'est pas trompé, Christophe et Guillaume n'ont pas eu de nanites implantés par les Borgs

- Pourquoi avoir menti ?

- Ils sont déjà méfiants. Christophe présente des nanites différentes et apparemment plus évolués que les nôtres et Atlas m'a fais comprendre que c'était une bonne chose.

- Donc Christophe est allé quelques parts et a reçu d'autres nanites. C'est dangereux pour nous.

- Atlas a juste dis que Christophe sera plus amène de nous aider maintenant.

- Tu fais confiance au vaisseau ?

- Il m'a appris énormément de chose. Et j'ai envie de lui faire confiance. De toute manière, ma loyauté envers Christophe ne sera pas différente.

- Je vais parler à Christophe en tête à tête. Et si j'en sais plus, je te préviens.
Christophe et Isabelle avance le long des couloirs du vaisseau main dans la main. Frédéric et Guillaume les ont laissés afin qu'ils puissent rester entre eux. Les deux amoureux rentrent dans leur quartier. Isabelle se blottit dans les bras de Christophe et l'embrasse fougueusement. Le jeune homme lui a manqué, elle fond en larme, elle croyait ne jamais le revoir. C'était terrible pour elle, elle avait la sensation qu'on lui enlevait une partie d'elle. Christophe s'éloigne d'Isabelle, cette dernière lui demande ce qu'il a, il lui répond :

- Je sais où j'étais, je me souviens de tous.

- Pourquoi avoir menti, s'exclame Isabelle très active. Tu as des raisons.

- Ce n'est pas le moment. Il faut que je gagne leur confiance avant.

- Qu'est-ce qui t'est arrivé ? Tu es parti de ton plein gré.

- Je suis désole chérie, mais oui.

- Tu me raconte ?

- J'ai découvert une porte des étoiles dans la station. Et je l'ai utilisé.


Christophe explique qu'il s'est rendu dans la Voie Lactée sur une planète situé à près de 22 000 années lumières de la Terre. Il y a découvert un temple où il a trouvé de nombreuses réponses. Maintenant, il sait ce qu'il doit faire. Il lui révèle également qu'il n'a pas été très sincère. Depuis des années, il avait dans sa tête l'image de symboles, il s'agissait en faite des coordonnées qu'il a activé pour rejoindre la planète, il révèle également qu'il savait qu'un jour des aliens viendraient le chercher et que sa vie en serait bouleverser. Il ajoute également que lorsqu'ils étaient tous prisonnier, un flot de connaissance s'est comme activé dans son cerveau, c'est arrivé au moment même où il a crains pour leur vie. A ce moment précis, et en seulement quelques secondes, il a su comment retourné les armes ennemies contre eux. S'il avait été aussi efficace contre ces soldats c'était uniquement du à ce savoir.


- Tu veux dire que ce savoir t'a rendu plus fort.

- Pas vraiment, j'ai vaincu l'ennemi plus par ruse et maîtrise que par ma force. De toutes manières, je ne pouvais pas rivaliser. J'ai donc gagné autrement.

- Si j'ai bien compris. La station dispose d'une porte des étoiles et on peut retourner dans la Voie Lactée. On peut rentrer sur Terre. C'est génial, s'enthousiaste-t-elle.

- Oui. Mais c'est plus compliqué. J'ai découvert que très prochainement les autres restés captifs seront transportés ailleurs. Il faut les libérer, sans ça, les conséquences peuvent être très fâcheuses.

- Ils veulent les transporter où ?

- Les Borgs sont mandatés par une autre civilisation. C'est là-bas qu'ils seront transportés. Et je peux te jurer que c'est très loin.

- Qu'as-tu l'intension de faire ?

- Libérer les otages, utiliser la porte des étoiles pour ramener ceux qui ne sont pas essentiels et retrouver les Euros, les ancêtres des Anciens. Avec eux, nous aurons une chance.

- Tu sais comment faire ?

- En quelques sortes, mais j'aurais besoin de toutes les patates pour ça.

- Pourquoi nous ?

- Et si je te disais que c'était la destiné de tous nos amis. Et qu'ensemble, on peut accomplir de grandes choses.

- Je dirais que c'est impossible et je ne suis pas la bonne personne pour ça.


Christophe saisit Isabelle par la taille et l'embrasse fougueusement. Il l'a regarde ensuite dans les yeux et lui dit "oh que si". Puis, il lui montre quelques choses du bout de son doigt. Isabelle regarde au fond de la pièce avec étonnement, elle regarde ensuite son homme. Et il lui dit :


- Les choses ont déjà changé.


Les heures défilent. Christophe s'est isolé avec Isabelle dans ses quartiers. Jeanet a reporté le départ du croiseur, elle estime que le retour du commandant mérite une seconde réflexion avant toute action nouvelle. L'ambiance dans le vaisseau est calme. Pears rentre dans la cafétéria et voit Christophe accompagné d'Isabelle, Aude et Guillaume. Le commandant est assis sur sa chaise avec une tablette tactile ne présentant qu'un unique écran transparent. Ce dernier discute avec ses amis tout en faisant quelques manipulations sur sa tablette. Pears vient les voir et demande ce qu'ils font.


- On discute, dit Aude. Vous voulez vous joindre à nous.

- Non, je ne veux pas gêner, répond Pears. Je venais juste prendre quelques choses à grignoter. Alors commandant, votre mémoire revient.

- Pas plus qu'en arrivant, répond Christophe les yeux fixés sur ta tablette.

- Vous faites quoi ? Demande Pears intrigué.

- J'établie un plan de sauvetage pour ceux qu'on a laissé.

- Vous êtes sérieux, s'exclame Pears.

- Christophe, tu plaisante ? Demande Aude.

- Non, s'exclame Isabelle. Quand on est rentré dans nos quartiers, il s'est reposé, on a discuté puis il s'est occupé de son plan.

- Et qu'as-tu l'intension de faire ? Demande Aude.

- Vous le serez le moment venu, s'exclame Christophe.


Puis, Christophe se lève, il explique qu'il doit rejoindre la passerelle, il a des diagnostiques à faire. Il propose à Isabelle de le suivre, la jeune femme accepte sans hésiter. Il s'excuse et part. Pears regarde Guillaume et Aude et quitte la salle à son tour.

Plusieurs dizaines de minutes plus tard, Pears rejoint la passerelle accompagné de Jeanet, de John et Noémie. Frédéric est déjà présent avec Isabelle, Aude et Guillaume. Christophe travaille depuis qu'il a quitté la cafétéria. Frédéric explique à Pears que Christophe a procédé à de nombreuses manipulations via les moniteurs et le siège de contrôle. Tout le monde regarde le commandant qui ne semble pas se soucier de ses observateurs.


- Fais ton rapport Atlas, dit Christophe.

- Je contrôle dès à présent les systèmes de la station. J'ai commencé à procéder aux transferts d'énergie. De nombreux systèmes secondaires sont inopérants mais avec le temps, ils devraient reprendre leurs fonctions.

- Tu as pu réparer les vaisseaux endommagés ? Demande Christophe.

- Négatif. Je me suis occupé de différents systèmes afin de satisfaire les besoins immédiats de l'équipage. C'était nécessaire pour la mission de réapprovisionnement.

- Dans quels états sont les systèmes offensifs et défensifs ? Demande Christophe.

- Tout est opérationnel à 100% commandant, répond Atlas. Les croiseurs sont quasiment rechargés. La procédure de mises à jour des croiseurs est avancée à 50%. Nous serons bientôt opérationnels.


Tout le monde regarde la situation sans y croire. Christophe semble sûr de lui et se comporte comme un vrai commandant. Malgré les interrogations, tout le monde le laisse faire sans l'interrompre. Le lieutenant colonel Pears et le major Jeanet reste à l'écart se demandant tout de même pourquoi tant de mystère. Pears qui a bien l'intension d'en découdre avec le jeune homme avance parmi le groupe et demande :


- Que faites-vous ?

- Je supervise ma flotte, répond Christophe regardant l'un des écrans de la passerelle. On a beaucoup de travail.

- Vous pourriez nous regarder quand on vous parle, dit Jeanet.


Christophe s'éloigne de l'écran, s'approche de Pears et de Jeanet alors que tout le monde les regarde. Le jeune homme leur demande ce qu'il se passe. Les militaires sont méfiants et la tension monte. Ces derniers ont l'impression que Christophe joue avec eux et qu'il mijote quelques choses dangereuses. Ce dernier regard Pears dans les yeux à moins de deux mètres de lui et dit :


- Je suis le commandant, je n'ai aucun compte à rendre à personne. Je me soucis uniquement des intérêts de l'équipage.


Pears n'y en croit pas ses oreilles. Le militaire voit rouge et ne peut contenir son agressivité. C’est alors que prit de rage, il s'avance rapidement sur Christophe, l'attrape par les épaules et cherche à le propulser en arrière. Le jeune homme résiste et retire les mains du colonel en poussant ses bras. Ce dernier, continuant dans sa foulé, ferme son poing et le dirige droit sur la tête du commandant. Christophe saisit d'une main le poing à la surprise de tous, puis lâche la main du militaire demandant d'en rester là. Pears ne s'avouant pas vaincu ressaisit les épaules de Christophe, une fois de plus, le commandant retire les mains de Pears de ses épaules puis d'une manière très fluide, il donne un coup de tête au colonel qui tombe alors à terre, complètement assommé. Le major Jeanet se jette alors sur son ami colonel et regarde si tout va bien.


- On en reste là, dit Christophe. Je n'agis pas contre vous. Bien au contraire.

- Qu'est-ce qui vous prend ? Demande Jeanet.

- Si j'avais des réponses, je vous le dirais, répond Christophe. J'en sais rien, dit-il en parlant avec ses bras. Je n'ai que des bribes d'images, je sais juste que maintenant, je suis comme ça. Quand j'en serais plus, je vous le ferais savoir.

- Et quelles sont vos intentions ? Demande Pears se relevant.

- Très simple comme question, répond Christophe. Téléportation, s'écrit-il.


Une partie de l'assemblée disparait dans un éclair bleuâtre notamment Guillaume, Frédéric, Aude, Isabelle, Jeanet et Pears. Jean-Paul assiste stupéfait à leur téléportation, lui qui venait d'arriver par la porte d'entrée. Le voilà seul, ne comprenant pas ce qui se passe. Il décide de quitter les lieux et de rejoindre des présences amicales oubliant ce qu'il venait faire sur la passerelle. Les autres réapparaissent avec Christophe dans une salle obscure. L'obscurité est vite remplacée par une pleine lumière. La salle domine le dessus du vaisseau Atlas, on a une vue panoramique sur 360°, les baies vitrés laissent une large vision dans l'espace. Au centre de la pièce, il y a une grande table avec un écran blanc, au dessus de cette table écran, il y a un cercle blanc, en apparence, on ne sait pas à quoi il sert. Dans la salle, on peut ainsi voir qu'il y a davantage de personne que dans la salle de commandement notamment Sophie, Damien, Manon, Gwilherme et Ophélie. Tous sont prêt de Christophe à l'exception de Pears et Jeanet qui se trouvent à l’opposer de la table centrale. Ce dernier présente cette pièce comme la salle des opérations tactiques. En général, le commandant et ses seconds, l'utilisaient afin d'établir les plans d'attaque et parfois diriger des batailles spatiales. Pears regarde Christophe avec mépris et lui demande :


- On part en guerre ?

- C'est une mission de sauvetage. Plus d'un milliers des nôtres sont encore dans ce monde.

- Et vous voulez attaquer avec nous tous ? Demande Jeanet. C'est de la folie. Aucun n'a l'expérience militaire et ceux qui s'en démarquent n'ont pas les aptitudes pour engager des conflits de cette importance.

- Le temps de rentrer et d'attendre que la bureaucratie se décide à entamer un plan d'attaque, il sera trop tard, s'indigne Christophe. Il faut agir.


Christophe explique à l'assemblé qu'il veut agir vite. En effet, il rappelle les dire du Borg avant qu'il ne meurt. Un ennemi encore plus puissant s'intéresse à eux. Il ajoute également,


- Vous estimez que nous avons une chance ? Demande Pears curieux de la réponse et d'un ton ironique.

- Vous savez piloter les chasseurs, les Jumpers. Plusieurs d'entre vous, ont essayé de diriger les drones. Et pendant mon absence, vous avez su utiliser les systèmes du vaisseau. Et d'après les rapports d'Atlas, votre dernière mission montre que vous savez faire preuve de professionnalisme.

- Vous ne vous rendez pas compte de ce que vous nous demandez, s'exclame indigné Jeanet. Il faut piloter un vaisseau contre un monstre de puissance qui a surpassé toute la flotte terrienne. De récupérer plus d'un millier de personnes et le tout à plus d'un million d'année lumière de distance.... C'est irréalisable.

- Vous avez vraiment l'esprit limité, dit Christophe. J'ai un vaisseau mère, 4 croiseurs et une station spatiale. J'ai déjà tout prévu.

- Vous avez un plan, dit Pears curieux. Montrez-moi ça que je rigole.


Jeanet est surprise de l'attitude de Pears. Ce dernier donne l'impression de lui laisser une chance de s'expliquer. Le lieutenant colonel lui explique qu'il veut en savoir davantage concernant son plan, c'est une nécessité selon lui. Le silence se fait alors entendre. La pièce s'assombrit d'un coup et la table au centre de la pièce s'illumine. On y voit en image holographique la station spatiale en orbite autour du planétoïde en formation. Alors qu'il expose les faits, les images évoluent montrant parfaitement ce que Christophe raconte :


- La station dispose d'une hyperpropulsion, d'un bouclier et de canons de défense ainsi qu'un arsenal de drone. Nous disposons actuellement de l'Atlas, de trois croiseurs opérationnels et de deux croiseurs en mauvais état. Le dernier ne dispose pas de système d'exploitation. L'Atlas prend les mesures adéquates afin de résoudre ce problème.

- Ce sont les forces dont nous disposons, dit Pears regardant l'image. Où voulez-vous en venir ?

- La station dispose d'un moteur vortex. Cela consiste à faire un bon dans un trou de ver, on se retrouve immédiatement téléporté d'un point à l'autre de l'univers. Les calculs sont complexes et ne nous permette pas de faire un bond de plus d'1,5 millions d'années lumière d'un coup.


Jeanet pensait que cette technologie n'était pas aboutie et que la cité d'Atlantis était la seule à en posséder un. Atlas intervient lui-même expliquant que les Anciens ont installé le moteur sur la cité Atlante afin de quitter Pégase et éviter les tirs des armes Wraiths. Mais l'utilisation du moteur sous l'eau posait problème et rendait difficilement possible la manœuvre. La station est restée actif deux milles ans après le retour des Lantiens sur Terre. Cette dernière en a été dotée. Pears propose d'utilisé le moteur à vortex afin de regagner la Terre et récupérer des forces supplémentaires. Christophe explique que la station dispose de 5 E2PZ ce qui étonne apparemment Jeanet. Malgré cette importante source d'énergie, le retour sur Terre va épuiser énormément d'énergie. Une fois de retour et s'ils organisaient une mission de secours, la station ne disposerait plus d'assez de puissance pour refaire le chemin inverse. Cela serait donc une bêtise stratégique et un suicide. Il évoque aussi un danger non négligeable, celui d'être suivi.


- En effet, le danger est très grand, dit Pears. Il envoi des chasseurs et explorent les mondes habitables.

- On a parcouru plus d'un millions d'années lumières, dit Frédéric. Et leur chasseur s'est retrouvé à moins de deux cents années lumières de nous.

- C'est un fait, dit John. Le risque est là. Il est probable que si nous regagnons la Terre, ils nous suivent.


Christophe demande à Atlas de détailler la zone de capture. Ce dernier s'exécute et présente une image holographique d'une vieille cité.


- Vous étiez dans une vieille cité d'une civilisation maintenant disparu. Comme vous pouvez le voir à l'image, la cité s'étend sur des kilomètres. Chaque navette a téléporté ses otages dans différents bâtiments accessible par anneau de transport. Une station est en orbite et un seul vaisseau mère est présent en orbite. Ils disposent d'une flotte de plusieurs dizaines de chasseurs et plusieurs centaines de drones.

- Je précise que le vaisseau Borg ne leur appartient pas. Il appartient à la civilisation qui les a engagés. Il s'agit d'un croiseur et à ce que montrent les rapports sa coque et son armement sont très sophistiqué.


Christophe explique qu'il a l'intention de téléporter la station de l'autre côté de la planète avec le moteur à vortex. Ensuite, il utilisera tout les vaisseaux disponibles pour tenter un sauvetage. Pears demande alors à Christophe s'il veut récupérer les otages de la même façon qu'ils ont fuis. John estimant cette option comme particulièrement ardu mais surtout impossible à reproduire. Pears estime que la seule possibilité est de les téléporter.


- Les Anciens semblent disposer d'une téléportation similaire aux Asgardes apparemment. Ca serait la plus logique chose à faire.

- Vous voulez m'aider, s'exclame d'un ton ironique Christophe. C'est impossible. La cité est protégé par un bouclier, seul les anneaux sont en mesure de les franchir car ayant des variateurs de fréquences implanter dans le dispositif


Atlas révèle que la cité dispose de 74 émetteurs permettant ainsi de mettre en place le bouclier infranchissable par les téléporteurs. L'image holographique décrit très bien la situation. Il faut pour cela les détruire.


- C'est là que la flotte entre en jeu, dit Christophe tendant la main vers l'écran holographique. L'Atlas et les quatre croiseurs opérationnels vont se désarrimer de la station. Deux d'entre eux partiront sur le côté ouest de la planète et les deux autres du côté Est. Moi, je partirais avec l'Atlas part le pôle nord. Je ferais mon petit spitch pour gagner du temps, un maximum de temps. Ensuite, comme ils ne voudront rien entendre, bien évidemment, ils vont nous faire leur blabla de supériorité numérique et de puissance et nous attaquer. On se positionnera en position latéral comme sur l'écran et on effectuera un feu nourrit en direction du vaisseau mère. On visera principalement ses canons.


Le major Jeanet trouve l'entreprise trop ambitieuse estimant que l’ennemi pourrait très bien avoir des renforts. L'Atlas explique qu'il n'y a qu'un seul vaisseau mère, les Borgs n'ont pu en mobiliser qu'un seul pour cette mission. Le croiseur étant très performant, l'ennemi n'a pas jugé utile d'en mobiliser un autre. Il ajoute que les boucliers de la station seront suffisamment puissant pour ne pas être inquiéter par l'attaque de ce vaisseau, il propose donc de transférer l'équipage non essentiel dans la station pour plus de sécurité.


- La station est en réalité un astéroïde qui a été creusé, dit Christophe. Le quartier d'habitation est gigantesque et protéger par une coque imperméable. Si la station est détruite, le cœur de la station lui résistera de par son blindage. Le protocole de sécurité fera faire un bond à la station en direction de la Terre. Atlas se charge de tout. Le système d'alimentation de la station est très sophistiqué et produit une énergie considérable via son générateur et les 5 dispositifs E2PZ.

Christophe continue d'expliquer la manœuvre. Les croiseurs seront sur une orbite très basse, à raz de l'atmosphère. Cette manœuvre ne sera possible que s'il y a des commandants pour ces vaisseaux. Pendant ce temps, des personnes chargées du système d'armement des croiseurs utilisable par un siège des Anciens, dirigeront des drones en direction des émetteurs.


- Si le drone ne traverse pas le bouclier, ce n'est pas grave, dit Christophe.


- En effet, dit Jeanet. Le drone est en réalité un missile avec un bouclier. Il ajuste sa fréquence en fonction de son bouclier. Si les premiers drones n'atteignent pas leur but, ils transmettent la nouvelle fréquence du bouclier aux autres qui eux feront mouche.

- Et en cas de bouclier adaptif comme ceux des Asgardes et des Anciens ? Demande Pears.

- Ne vous inquiétez pas, dit Christophe. Les drones accompliront ce pourquoi ils sont. Un bouclier adaptif est une barrière technologique pour un drone mais en fonction des protocoles intégrés dans son système, il peut également agir sur un large champ d'actions, ça demande juste plus d'énergie et un programme spécifique.

- Les Lantiens ont mis en place se procéder peu de temps avant d'avoir quitté Pégase, explique Jeanet; D'ailleurs, c'est pour ça que les drones Asuras ne pouvaient pas traverser nos boucliers, ils n'ont pas ce programme.


Le commandant mentionne par contre, que l'énergie pourrait diminuer fortement lors de la bataille, il faudra donc faire vite. Il ajoute qu'en détruisant près de 80% des émetteurs, les téléporteurs pourront enfin traverser les boucliers. L'Atlas protègera les croiseurs durant toute la manœuvre. Une fois les émetteurs suffisamment réduits en nombre, le vaisseau-mère Ancien passera sur une orbite basse et trois des croiseurs couvriront ce dernier. Un quatrième restera en orbite basse afin de protéger le vaisseau par en dessous.


- Vous n'allez pas désactiver les boucliers ? Demande Pears.

- Ca serait dangereux, s'exclame Christophe. Je vais juste désactiver le bouclier sur une zone de 5 mètres carrés en dessous du vaisseau d'où l'appui d'un croiseur. A ce moment là, nous téléporterons chaque chambre les une après les autres. Gwi et Ophélie, vous serez à bord. En cas de blesser, je pense qu'Ophélie pourras gérer

- Ouais, si on veut, dit-elle. Tu veux m'embarquer dedans ? Sans me demander mon avis.

- Tu me vois en assistante, dit Gwilherme en rigolant. Je n'ai pas dis que j'acceptais d'entrer dans ce plan stupide.

- Pourtant, je compte sur vous, dit Christophe. Il faudra accueillir les nouveaux entrant dans la salle de l'amphi. Grâce à vos interfaces neuronales, vous serez en mesure de comprendre leur différente langue. Vous aurez des interfaces à donner aussi, à vous de choisir à qui les donner. Normalement, il y aura des militaires venant de la base lunaire. Eux savent parfaitement ce qui se passe. Identifiez un haut gradé et vous le mettrez au parfum.

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( La suite sera publiée le 22 mars 2013)

[Eaglestorm78]

Pas mal ce chapitre qui est entièrement axé sur le plan de bataille . Pour le moment je n'ai pas trouvé de faute d'orthographe mais j'ai une question :
Si c'est bien un croiseur hostilien qui sera de la partie comment vont-ils réussir à le détruire ?
Quand est ce que on reverra les Hostilliens et quand est ce que on verra les Euros?

[Spyce]

Pas mal ce chapitre qui est entièrement axé sur le plan de bataille . Pour le moment je n'ai pas trouvé de faute d'orthographe mais j'ai une question :
Si c'est bien un croiseur hostilien qui sera de la partie comment vont-ils réussir à le détruire ?
Quand est ce que on reverra les Hostilliens et quand est ce que on verra les Euros?

Oui effectivement, un petit chapitre de transition, avec ici et là des éléments qui arriveront que bien plus tard.

Pour l'orthographe, il y en a surement, malgrés mes multiples vérifications (ça en devient même une obsession)

Tu sais, il s'agit d'une mission de sauvetage, rien ne dis que le croiseur pourra ou sera détruit. En tout cas, j'ai rarement vu une bataille spatiale se passer comme prévu, il y a toujours des surprises. Affaire à suivre !


Les Euros et Hostiliens apparaitront dans la seconde partie. Tout d'abord, il y a certaines choses à régler au seins même de l'Atlas, après je vous réserve un gros chapitre de révélation (chapitre 13) sur l'un et l'autre. Ce n'est qu'àprès qu'ils appraitront, tout d'abord les Hostiliens et enfin les Euros.

[Spyce]

Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 8 : Le plan, seconde partie[/font]

Christophe ajoute que lorsque les otages seront récupérés, il faudra penser à rentrer. Atlas ajoute que durant la bataille, la station sera mise sur orbite autour de la planète et qu'il lui faudra 30 minutes pour atteindre la zone de combat. Pour repartir, les vaisseaux devront se diriger vers la station et harmoniser leur bouclier pour traverser celui de la station.


- Quand tout les vaisseaux seront dans la bulle d'influence de la station, on fera un bond qui nous mettra à l'abri, s'exclame Christophe;


Le silence règne. Christophe et Atlas viennent de proposer un plan étonnamment réfléchi bluffant de surcoût pour Pears et Jeanet. Le commandant explique également que ce plan ne peut réussir sans la présence d'un nombre suffisant de volontaire. Pears prend la parole :


- Je retire ce que vous avez dis. Vous êtes fou.

- Comment allez-vous générer les vaisseaux ? Demande Jeanet.


Christophe révèle qu'il ne contrôle que l'Atlas. Il faudra 4 commandants et quatre personnes qui se chargeront de commander les drones grâce aux sièges Anciens. Il faudrait bien évidemment compté sur quelques autres membres présents afin de garantir plus de sécurité en cas d'abordage. Il ajoute que pour l'Atlas, la procédure sera plus simplifié car il commande le vaisseau par une interface neuronale mais aussi car le vaisseau dispose d'une conscience propre.


- Et la station ? Demande Pears.

- Elle sera en position automatique dès notre arrivé, répond Atlas. Elle sera mise en orbite. Puis, son bouclier sera activé et son armement mis en tire automatique. Il n'y aura que les chasseurs pour l'attaquer. Elle ne sera pas inquiéter. Et en cas d'impossibilité de communiquer avec la station, cette dernière partira sans prévenir via les protocoles de sécurité.

- D'autres questions ? Demande Christophe.

- Comment comptez-vous faire pour les équipages ? Demande Jeanet.


Christophe révèle qu'il espère tout simplement compter sur leur bon vouloir. Il estime que Pears, John, Frédéric et Guillaume feront de très bon capitaine. Ils ont su se démarquer par leurs forces mais également par leur maitrise de la technologie des Anciens. Ensuite l'intervention de Sophie, Isabelle et Aude a su montrer qu'ils avaient un très bon sens de l'observation, elles peuvent aisément accompagné les pilotes. Sophie, Damien, Aude ont montré une belle maîtrise des drones, leur place est toute trouvé : celui des sièges de contrôle . La présence de Gwilherme et d'Ophélie pour accueillir les nouveaux arrivants sera essentielle. Pears est bluffé de l'analyse de Christophe. Mais il garde tout de même ce goût amer dans la bouche, celui de l'incompréhension. Il reste persuader que Christophe lui cache quelques choses pourtant il se résigne à l'aider.

Pears et Jeanet désapprouve, d'ailleurs, ils ne reconnaissent pas l'autorité du commandant. Le lieutenant colonel ordonne donc d'oublier cette manœuvre, personne ne suivra selon eux. C'est là que tout changea. John s'avance d'un pas et dis qu'il va suivre malgré la protestation de Noémie. Cette dernière estime que c'est dangereux et qu'il serait logique de retourner sur Terre dans leur petite vie tranquille. John désapprouve. Il se sent capable de commander un vaisseau et d'appliquer le plan. Ils ont un devoir vis-à-vis de ceux rester chez l'ennemi.


- Et si les rôles étaient inversés. Tu n'aimerais pas qu'on vienne te délibérer par tous les moyens possibles.

- Mais, j'ai peur, répond Noémie après avoir laissé un blanc de quelques secondes.

- Oui, mais on en est capable, répond Guillaume. Je l'ai fais avec Sophie.


Guillaume s'avance et dit qu'il sera donc le second commandant, Frédéric lui emboite et confirme qu'il sera le troisième. Isabelle regarde Christophe, elle lui dit qu'elle n'a pas le choix de le suivre et qu'elle lui fait confiance. Aude et Sophie s'exclame qu'elles suivront. Noémie, toujours hésitante, décide de suivre John. Elle ne pourra pas envoyer de drones mais elle le protègera à la force d'une arme à feu. Damien qui reste toujours passive dit alors :


- Il parait que je suis bon en jeu vidéo. Je vous suivrais sans hésiter. Mais je ne veux pas que ma sœur fasse parti de la mission.


Manon regarde son frère, et lui dit que s'il y va, elle le suivra. De toutes manières, tous ses amis font partis de la mission. Christophe regarde Manon et lui dit qu'elle assistera Gwilherme et Ophélie. Ces deux derniers n'ont pas encore donné leur accord.


- Je ne viens pas alors. C'est trop dangereux, vous êtes des fous.

- Je viendrais, dit Ophélie. On a fais confiance à Christophe durant tout ce temps, je vais continuer encore aujourd'hui.

- Bon, d'accord, dit Gwilherme. Vous voulez que je vienne, je suivrais le mouvement.


Pears regarde l'assemblée et comprend qu'il ne pourra pas les empêcher de faire cette mission. Au lieu de rester à l'écart, il s'exclame :


- Très bien, nous partons, dit Pears. Je ne peux pas vous laisser seul. Mais, j'aimerais être tenu au courant de ce qui se passe. Une forme de respect à mon encontre.

- C'est légitime, dit froidement Christophe. Je suis d'accord.

- Tu n'es pas sérieux, s'exclame Jeanet. Ce plan est réfléchi, il n'y a pas à dire mais on va pas faire ça.

- Catherine, dit Pears. J'ai fais mon choix, ça sera plus simple si tu viens avec nous. J'ai d'ailleurs besoin de quelqu'un pour contrôler mes drones. Nous ne pouvons pas laisser y aller seul. Je ne reviendrais pas sur ma décision.

- J'ai une autre question, dit Jeanet. Pourquoi nous ? Pourquoi cette capture.

- Ils ne sont intéressés aux peuples de Pégase, dit Christophe. C'était il y a 10 000 ans. Il recherchait un monde humain isolé, ça ne correspondait pas à la définition mais la guerre a eu lieu tout de même. Peut être pour une simple conquête. Ils sont revenus car maintenant ils sont certains que ce sont nous


Pears veut savoir ce qui les a amenés à revenir. Christophe explique qu'il y a une anomalie temporelle dans l'univers. Cette anomalie représente une bulle de 240 millions d'années lumières de rayon et cela dans une sphère parfaite. Dans cette bulle, le temps est inférieur de 34 ans terrestre à la seconde prêt. Le simple fait que cette anomalie existe et que la date soit parfaitement ronde prouve que l'anomalie est artificiel. Jeanet explique que les Anciens ont procédé à ce genre d'expérience sur 14 mondes disposant d'une porte des étoiles, elle ajoute que l'énergie qu'il a fallu déployer était considérable alors elle n'ose même pas imaginer l'énergie nécessaire pour une si grande zone. Christophe révèle qu'aucune civilisation connue n'est en mesure de faire cela. Mais le plus révélateur, c'est le centre de cette sphère. Il s'agit de la Terre. Grace à des reconstitutions, l'ennemi a pu déterminer le centre précis et la date précise du moment. Pour le reste de l'univers, il s'agit du 1 janvier 2034 terrestre, pour ceux présent dans la sphère, il s'agit de 1 janvier 2000.


- Il y a quoi au centre de cette sphère? Demande Pears.

- Malgré qu'elle a bougé depuis 14 ans, dit Christophe. Il s'agit de la Terre. Le point précis localise une zone en surface à seulement quelques kilomètres de chez moi.


Tout le monde retient son souffle. La raison est évidente, la Terre est au centre d'une anomalie cosmique, une anomalie artificielle. De part cette prouesse, la Terre attire l'attention. Le peuple qui a mandaté les Borgs considère donc la Terre comme une menace non négligeable. Christophe change de sujet et ajoute que le peuple Euro, les ancêtres des Anciens, est connu de l'ennemi et qu'il repousse depuis l'envahisseur lui tenant tête ainsi depuis des millénaires. Pears estime que cette information n'est pas à prendre à la légère. Cela pourrait être une avancé considérable, trouvé le peuple qui a créé les Anciens et s'en faire un allié. S'il est possible de localiser ce peuple, il serait logique d'entamer un voyage pour les rejoindre au lieu de rejoindre la Terre et la mettre en danger

Jeanet coupe court à la réflexion de Pears et estime que la mission n'a aucune chance de se préparer sans entrainement. Elle est d'accord pour les aider et peut être à terme localiser les Euros et comprendre cette anomalie mais sans entraîner l'équipage, c'est perdu d'avance. Christophe leur explique que le vaisseau dispose d'une méthode d'apprentissage. Le sujet rêve et vie en réalité une simulation


- Je connais, dit Jeanet.

- Le colonel Young à bord du Destinée a vécu une chose similaire, dit Jeanet. Il a rêvé à plusieurs occasions que le Destiné allait être détruit. Ce programme devait permettre de déterminer son aptitude à commander.

- Ce programme est similaire, dit Atlas. Néanmoins, il s'agit tout simplement d'un simulateur permettant de vivre les mêmes conditions physiques créant ainsi chez le sujet tout les réflexes nécessaires et acquises en simulation.

- Vous voulez dire que si je rêve que je peux un stage commando, dit Pears.


Atlas lui confirme cela. Il ajoute que quand ils dormiront , le programme leur fera vivre un épisode de combat similaire à ce qu'ils vont vivre durant la réalité prochaine. En seulement quelques heures, ils peuvent vivre des jours, des semaines voir même des mois d'entrainement. Jeanet y voit donc une lueur d'espoir. Après l'approbation de tous, Jeanet propose pendant ce temps d'aider aux transfert de l'équipage afin d'être le plus vite opérationnel.

Plusieurs heures plus tard, les commandants désignés des vaisseaux et leur second font le point dans la salle de stratégie. Pour Jeanet, le colonel prenait trop à la légère les nouvelles fonctions de Christophe et les acceptait trop rapidement. En réalité, les choix de Christophe l'avaient tout bonnement pris de court. Voyant qu'il n'aurait pas le dessus sur le jeune homme, il prit la décision de se soumettre jusqu'à ce qu'une porte de sortie s'ouvre à lui. Après le petit débriefing dans lequel ils ont déterminé le rôle de chacun et le déroulement des prochains jours, la porte de sortie s'ouvre alors, Christophe les invite à sortir. La salle se vide, Pears sort dans le couloir accompagné du major. Alors qu'ils essaient de retrouver des lieux connus, le major Jeanet lui dit qu'il le prend plutôt bien.


- Oui, dit-il. Finalement, il n'est pas si con. On va enfin pouvoir avancer.

- A d'autres.

- La situation est catastrophique. Je ne vois pas comment prendre le dessus sur lui et on dirait qu'il est devenu plus fort.

- C'est vrai, dit-elle se remémorant des scènes du passés. Il avait une certaine aisance surtout quand il t'a mis à terre. Et puis, il a pris de la musculature, on pouvait entre à percevoir ses jolies muscles sous sa ......

- Tu veux que je t'organise un rencard, dit-il énervé.

- Tu ne serais pas jaloux...... Je plaisante sauf pour les muscles. Il a changé autant dans son comportement que physiquement. Tu penses que les manipulations génétiques y soit pour quelques choses

- Ca où le savoir des Anciens. Ou un mixte des deux

- Le savoir a permis au général O'neill de pouvoir guérir les gens et à Jackson de déplacer les éléments.

- Epargnes-nous ça. Un super humain. Autant dire qu'on serait foutu.


Le major et le colonel continue leur conversation. John, Frédéric et Guillaume discutent quant à eux de leur nouvelle responsabilité. Tous semblent plutôt enthousiaste en apparence. Mais en réalité, personne ne comprend réellement pourquoi ils ont acceptés si facilement. C'était comme si Christophe était entré dans leur tête et avait décidé à leur place.

Les heures qui suivent, sont importantes. Les commandants de vaisseaux ont choisi leur équipage, ou plutôt, ils se sont contentés des volontaires, du peu de volonté qu'il y avait. L'ingénieur Jean-Paul s'était refusé à entrer dans la bataille, c'était avant tout un homme de réflexion, il détestait la violence, refusait de faire des sports trop physique et plus que tout n'avait jamais eu à se battre depuis la maternelle. Afin de rester utile, il avait pris la décision de diriger l'évacuation de l'équipage non essentielle. Malgré le désaccord de beaucoup, les membres d'équipage acceptent de s'installer dans la station. Mais le mécontentement est de courte durer surtout quand ils voient les lieux, une véritable croisière déguisé; L'équipage peut enfin profiter d'appartement individuel, certes pas très grand, mais suffisant pour apporter leur dose de réjouissance et aussi intimité. Au cours de leur exploration, l'équipage peut constater qu'il y a plusieurs zones sportive, plusieurs restaurant, un bar, une piscine et même une serre semblable au projet terrien Biosphère 2 qui consistait à reproduire en serre un environnement autonome de vie avec des végétaux et des insectes. En 8 000 ans, la nature aurait pu tout envahir mais les contrôles internes de la station contrôlaient toutes les fonctions permettant de rendre les lieux agréable, un vrai petit paradis avec ici et là des animaux mangeurs d'insectes ou végétariens. Des robots automatiques principalement volant viennent procéder ici et là à quelques coupent afin de réduire la pousse des plantes et des arbres. La Serre est autonome et cela depuis au moins 8 000 ans.

En deux jours, les choses progressent à pas de géant. Profitant de ces avancés, Christophe demande à ses commandants de le rejoindre en salle de réunion tactique. Il les informe que dans 5 jours, ils pourront quitter le système et entrer en guerre. Pears émet des réserves sur le temps restant mais Christophe tente de le rassurer. John fait part de son expérience. Aucune des batailles n'a été remportée et ils se rappellent même que sa mère était apparue lors de l'une de ses missions. Christophe lui explique qu'il y arrive parfois que les souvenirs se mêlent et que cela pouvait mener à des incohérences. Guillaume s'extasie face à l'absence d'équipage dans le vaisseau, trouvant les lieux plus calme.


- Ouais, dit Frédéric. On a le calme, la paix... Ils ont leur piscine, leur resto, leur chambre.

- Leur bar ! S'exclame avec envie Pears.

- Tu parle même pas de Ricard, ou de Vodka, rétorque Frédéric. C'est un bar sans alcool avec des cocktails aliens façon jus de chaussette.

- C'est sûr avec ce qu'on a ramené de la planète, dit John. Il ne fallait pas avoir trop d'espoir.

- J'ai testé moi-même le simulateur, dit Pears. C'est très réaliste.

- C'est le but, je crois, dit Frédéric. Quoi que parfois trop réaliste.


Christophe tente de les rassurer, et les invite à retourner à l'entrainement. Les commandants improvisés doivent donc partir dormir. Alors que le colonel Pears ouvre la porte, Christophe demande à John, Guillaume et Frédéric de rester une minute. Pears demandant ce qui se trame et pose la question "pourquoi lui n'y ait pas convenu", Christophe lui répond tout simplement, "c'est de l'ordre privé car il a besoin du conseil de ses amis". Les quatre homme restent discuter, personne ne connaitra le sujet de conversation.

Les heures défilent alors que l'équipage découvre avec des yeux d'enfants les merveilles de la zone d'habitation de la station. Les autres, ceux qui vont prendre part au combat et risquer leur vie pour sauver des inconnus, se dirigent chacun dans leur chambre. Certains comme John ou Frédéric vont rejoindre leur copine, les autres dormiront seul. Christophe estime ne pas avoir besoin de se reposer et de simuler la bataille et reste donc à se balader dans les couloirs du vaisseau.

Le colonel Pears entre dans sa cabine où il rejoint Jeanet déjà allongé. Après s'être mis à l'aise et surtout en sous-vêtement, il s'assoit dans sa couchette. Il se demande ce que cela va faire, il est emprunt à une incertitude, le combat immédiat est-il la meilleur solution et pourquoi Christophe a changé si vite. Finalement, il s'allonge, ferme les yeux et attend que le sommeil l'emporte ce qui ne va être facile, car depuis son arrivé dans le vaisseau, il n'arrive pas à trouver le sommeil.

John, quant à lui, vient rejoindre Noémie dans le lit. Ils s'embrassent et se disent des mots doux. Après une petite blague pour détendre l'atmosphère, John ferme les yeux, tend son bras vers l'extérieur de sa couchette et jette un objet sous le lit comme si de rien était. Noémie lui fait la réflexion d'arrêter de planquer des choses sous le lit et qu'il y a des poubelles pour ça.

Frédéric est seul dans sa chambre. Sophie ne l'a pas encore rejoins. Cet homme plein d'humour, une fois seule, retire son masque celui d'un homme sérieux, emprunt aux doutes et surtout torturé dans son esprit. Il retire ses vêtements et jette un objet dans la poubelle présent dans un coin de la chambre. Il s'assit dans son lit, l'esprit rêveur, il se tient l'avant bras. Après quelques secondes, il s'allonge dans son lit et ferme les yeux.

Guillaume est lui aussi seul dans sa chambre. D'habitude, il y a deux autres personnes avec lui et Aude mais l'équipage étant maintenant sur la station, il peut enfin profiter d'une chambre rien que pour lui et sa belle. Un objet se trouve sur la table, il le prend et s'assoit au bord de sa couchette après avoir enlevé ses vêtements. Puis d'une pression, il place l'objet contre son avant bras gauche. On entend un petit bruit. En réalité, il s'agit d'une seringue à pression. L'homme finit par lancer la seringue dans la poubelle, puis s'allonge et à son tour se laisse doucement porter vers les portes du paradis.

Christophe et Isabelle regarde le couché de soleil à travers la nébuleuse, ils sont dans la salle des opérations tactiques. Ils sont blottis l'un contre, il faut avouer qu'ils n'ont pas eu beaucoup de temps pour eux. Il profite ainsi pour se retrouver. Isabelle le questionne mais il n'arrive pas à lui expliquer ce qu'il a vécu. Il lui rappelle que les choses sont plus compliquées et que même s'il se racontait tout, les autres ne seraient pas près à l'entendre. Il lui révèle cependant qu'il vient de trouver un but à sa vie, qu'il vient de trouver des réponses à toutes ses questions. Maintenant, il a un objectif celui d'avancer tout en la protégeant.

Une bataille spatiale fait rage. Le croiseur Aurore de John est en orbite autour d'une planète désertique, recouvert en grande partie par un sable jaune. Ce dernier est assis sur le siège des Anciens dans la salle de commandement accompagné par deux hommes et Noémie armés d'armes Anciennes. De nombreuses étincelles jaillissent un peu partout dans la salle. Le vaisseau est entrain de se faire bombarder par le gigantesque vaisseau mère appartenant aux Borg. Le navire ennemi en forme de cacahuète s'est positionné latéralement par rapport à la planète, effectuant un tir nourrit avec ses batteries de surface sur le vaisseau Atlas et les 4 croiseurs Aurores. Les tirs jaunâtres tombent sur les boucliers et s'étalent à l'impact. Damien, dans le siège de contrôle des drones, précisent qu'il n'a quasiment plus de munition. Christophe se satisfait de la mission, l'intégralité des otages est à bord, il propose alors de prendre la fuite. Le commandant détecte d'importante source d'énergie emmenant du vaisseau ennemi. Il en informe sa flotte, pour lui c'est un signe avant garde de l'utilisation d'une arme de plus grande capacité destructrice. Christophe ordonne une manœuvre de replis en direction de la station.

A peine l'ordre donné, que trois tires ennemis viennent percuter simultanément les propulseurs de trois croiseurs Aurores. L'impact est fatal, les vaisseaux explosent. L'impact a généré une succession d'explosions partant des propulseurs jusqu'au nez du vaisseau, emportant les vaisseaux dans une boule de feu incandescente. Les débris viennent percuter l'Atlas et le croiseur de John générant d'importante secousse dans les deux vaisseaux. Le commandant John est paniqué, il a peur, il respire très fort et il est tout en sueur. Face à l'effroi du spectacle et de la perte de leur ami, les survivants continuent leur manœuvre de replis. Le vaisseau cacahuète, après avoir pris position, charge son canon principal situé à l'extrémité de celui-ci, puis un gigantesque tire de plasma vert continue partit du nez du vaisseau et vint percuter le vaisseau Atlas par l'arrière stoppant net ses propulseurs. L'Atlas ne peut plus avancer gardant tout de même l'inertie initial. Christophe s'alarme, il n'a plus de bouclier, les propulseurs sont morts, un autre impact leur sera fatal. L'ennemi engage un second tire qui détruit d'une traite le vaisseau Atlas. Les débris partent dans tout les sens générant un panache de poussière éblouissante; Le croiseur de John est malmené par l'explosion qui a rapproché le vaisseau de la planète. Ne restant que 5% du bouclier, John continue de se concentrer pour ramener son vaisseau vers la station, il ferme les yeux et donne tout ce qu'il a. Noémie se tient à son siège et lui dit qu'il va réussir. Le vaisseau avance à pleine puissance en direction de la station qui pointe le bout de son nez depuis l'horizon de la planète. Un nombre important de chasseurs attaquent la station. Le vaisseau mère ennemi attaque simultanément la station et le croiseur. Malgré la distance, les tirs ennemis touchent la station faisant apparaitre à chaque impact un bouclier blanchâtre. Alors que les derniers centaines de kilomètres ne vont plus être qu'un souvenir, la station disparait dans un éclair bleu livrant le croiseur rescapé au vide de l'espace et surtout à la merci d'un ennemi redoutable. Attaqué de toute part par une flotte de chasseur s'élevant à plus d'un millier, les boucliers tombent laissant la coque perméable aux tires de ces derniers. Plusieurs zone du vaisseau se dépressurisent, de multiples explosion ont lieu à l'extérieur et à l'intérieur du vaisseau. John ne peut que constater l'impact des tirs sur la coque. Dans quelques secondes, ils ne seront plus. Le dernier commandant d'un vaisseau Ancien tourne la tête afin d'admirer le visage de la femme qu'il aime avant de disparaitre dans une ultime explosion. Au lieu de voir Noémie, John voit un tyrannosaure extraterrestre dans la salle, ce dernier a dévoré l'un des hommes chargé de la sécurité, le second est écrasé sous sa patte tandis que Noémie est absent des lieux. L'animal, plus petite en apparence que sur la planète, approche dangereusement sa tête du visage de John générant un cri des plus terrible. A l'extérieur, les multiples explosions ont raison du dernier croiseur Anciens qui explose à son tour dans un flash éblouissant.

Soudain, John ne réveille dans sa couchette en sursaut et transpirant à grosse goutte. Il regarde autour de lui afin de se rassurer, ce n'est que la simulation qui a une nouvelle fois mal tourné. Il est seul dans son lit, il s'exclame à haute voix : "C'était violent".

En salle de commandement, Ophélie discute avec Pears, Jeanet et Christophe, elle fait part des analyses qu'elle a faite. La situation est préoccupante, John, Guillaume et Frédéric ont de la fièvre. Jeanet a peur qu'ils ne subissent le même sort que Quentin. Pour elle, il se pourrait qu'il s'agisse tout bonne d'un déséquilibre génétique.


- Ils sont les seuls ? Demande Jeanet

- Oui, répond l'infirmière. Personne d'autres n'est malade. J'ai exclu l'alimentation et l'environnement. Je ne pense pas qu'il s'agisse de troubles génétiques, je penche plutôt à une suractivité du cerveau.

- Personne n'est malade, dit Christophe se voulant rassurant. Ce sont des symptômes d'hyper activité du cerveau comme Ophélie la souligné. Le vaisseau influence directement leur cerveau et augmente sa rapidité de fonctionnement. C'est le prix d'un apprentissage intensif.


Atlas informe les personnes présentent que les sujets ont beaucoup d'information à intégrer. Contrairement au lieutenant colonel Pears, ils ne connaissent quasiment pas la technologie des Anciens et doivent apprendre beaucoup de points en très peu de temps. De plus, leur chimie de cerveau est différente de celle des Anciens, le tout cumulé engendre une suractivité de leur onde cérébrale. Certains sujets accentuent davantage cette effet de stress comme John qui se retrouve à mêler réalité et souvenir. Pears comprend qu'ils n'y peuvent rien. Christophe quant à lui, regarde Ophélie et lui explique qu'elle fait très bien son travail. Il ajoute que si la situation s'aggrave, il retarderait la mission afin que ces derniers puissent récupérer. Puis, il quitte la pièce. Il avance lentement regardant la structure des couloirs. Puis, il rejoint la salle de sport, retire sa veste laissant apparaitre son T-shirt noir. Christophe pose la main contre un mur. C'est alors qu'apparait des étagères coulissantes faisant apparaitre des petits objets qui était en réalité des poids modulables. Le sujet pouvait ainsi augmenter la densité des poids et se muscler en conséquence. Christophe enchaine deux séries de 50 abdominaux, puis deux séries de 50 pompes. Autant dire qu'il est en forme. Sur Terre, le sport se limitait au sabre et au sac de frappe, mais il n'y avait jamais donné autant d'importance. Là c'était différent, il a une motivation. Pour terminer, il saisit un bâton blanc de deux mètres vingt. Le saisissant par le centre, il se place au centre de la pièce, et fait tournoyer le bâton autour de sa main. Il enchaine différente passe, une à droite, une à gauche. Il présente une grande maîtrise de cet art. Soudain Ophélie entre dans la salle et dit alors :


- Tu es impressionnant. Tu maîtrise bien la chose.

- Merci, dit-il un peu gêné.

- Je n'ai pas tout dis concernant les analyses de John, Frédéric et Guillaume, dit Ophélie.

- Ah bon ? Qu'y a-t-il d'autres ?

- Ils subissent des mutation génétiques, ces mutations se produisent à cause de nanites... les mêmes que les tiennent.

- Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?

- Tu n'as pas subi de manipulations comme nous. Tes nanites sont différentes et plus sophistiqué déjà par leur composition. Je ne l'aurais pas vu si Atlas ne l'avait pas remarqué. C'est durant ton absence que tu les as eu. Et même les garçons ont la même chose que toi. Tu es responsable.

- C'est dans l'ordre des choses. Ils deviendront meilleur.

- Tu veux dire comme toi.... Je ne te dis pas ça pour te faire chanter; Si tu me dis que c'est pour leur bien ou le notre, je te suivrais

- C'est le cas, répond Christophe. Je vais avoir besoin de leur aide. Cela est nécessaire pour s'opposer à ce quoi nous allons devoir affronter.

- Je comprends. Tu as appris cela d'un allié, une civilisation de l'univers très évolué.

- En quelques sortes, mais ils ne sont pas de notre univers


Christophe pose son bâton blanc, son entrainement est terminé. Il regarde Ophélie et lui dit qu'il sait qu'elle gardera cela. Elle, Isabelle, John, Guillaume et Frédéric sont les seuls à partager son secret. Il informe Ophélie qu'il va prendre une douche, il quitte donc la place laissant seul Ophélie seul dans la salle de sport.


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Et bien voilà un chapitre de transition posant la trame des prochains événements. Le prochain chapitre sera plus lourd et vous aurez une véritable bataille spatiale à vous mettre sous la dent. La première partie paraitra le vendredi 29 mars 2013. A bientôt !

Spoiler

Chapitre 9 - Débarquement : L'équipage, aidé par la flotte Ancienne, tente de libérer les terriens captifs

[Eaglestorm78]

Ok pour le moment je vois bien où le scénario va et je comprends les Hostiliens veulent attaquer la voie lactée et plus précisément la Terre . Mais ils se sont probablement rendu compte que la terre n'a pas le niveau technologique pour créer une telle structure de 246 millions al de confinement temporel . D'ailleurs pourquoi la Terre .
Estce que ça signifie que la Terre était habité avant les Anciens et probablement les Euros , Est ce que ce peuple en question à des liens avec les Euros , les Ancients et les Humains .
Quel est le niveau technologique des Euros par rapport aux hostiliens .

[Spyce]

Ok pour le moment je vois bien où le scénario va et je comprends les Hostiliens veulent attaquer la voie lactée et plus précisément la Terre . Mais ils se sont probablement rendu compte que la terre n'a pas le niveau technologique pour créer une telle structure de 246 millions al de confinement temporel . D'ailleurs pourquoi la Terre .
Estce que ça signifie que la Terre était habité avant les Anciens et probablement les Euros , Est ce que ce peuple en question à des liens avec les Euros , les Ancients et les Humains .
Quel est le niveau technologique des Euros par rapport aux hostiliens .

Les Hostiliens ne veulent pas précisemment attaquer la Terre mais elle est le foyer de bien des mystères et ils se sentent menacer par rapport à ses mystères. Plus tard, tu en apprendras un peu plus sur leur civilisation, et tu comprends mieux leur motivation.

Le champs de dilatation qui a pour la Terre comme centre est le fruit d'une technologie très avancé, je te donne un indice : les hostiliens, les humains et les anciens/Euros n'y sont pour rien.

Hostiliens et Euros sont différents et ont un acquis technologie similaire, mais l'un à un avantage que l'autre n'a pas. tu le verras par la suite.

Le chapitre 9 est l'aboutissement de la trame des 8 premiers chapitres, et il posera les bases des suivants, le chapitre 13 répondra à beaucoup de tes questions et lancera la trame et le rythme des chapitres suivront et cela jusqu'à la fin.

Je me suis dis qu'il fallait que je pose l'histoire calmement faisant avancer les choses par petit bout, histoire de ne pas aller trop vite et en faire absorber trop d'un coup. Mais je t'avoue que depuis l'écriture du chapitre 13, j'ai l'impression que l'histoire avance à un rythme bien plus soutenu, d'ailleurs, j'ai bien l'impression que vous allez découvrir des choses que vous ne vous attendiez même pas à voir, car moi-même je les avais pas prévu comme ça à l'origine.

Tiens pour éveiller ta curiosité, j'suis dans l'écriture du chapitre où l'on rencontre enfin les Euros. Le plus déconcertant, c'est que ce chapitre va mettre beaucoup de temps à s'écrire, car je dois détailler vraiment les Euros dans ma tête. Jusque-là, je les voyais plus comme la civilisation des Anciens en plus évolué, maintenant, je sais que c'est une civilisation assez complexe que je dois détailler : science, technologie, philosophie, art et plus les relations qu'ils peuvent avoir avec les autres espèces. je ne veux pas faire la même erreur que les scénaristes de Stargate qui nous ont pondu une civilisation des Anciens super évolué où on a l'impression que tous sont des surdoués capable de développer des technologies folles. une civilisation digne de ce nom doit être plus que ça.