Stargate Community : la grande destinée

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Spyce
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CITATION (Eaglestorm78,Vendredi 22 Mars 2013 22h18) Ok pour le moment je vois bien où le scénario va et je comprends les Hostiliens veulent attaquer la voie lactée et plus précisément la Terre . Mais ils se sont probablement rendu compte que la terre n'a pas le niveau technologique pour créer une telle structure de 246 millions al de confinement temporel . D'ailleurs pourquoi la Terre .
Estce que ça signifie que la Terre était habité avant les Anciens et probablement les Euros , Est ce que ce peuple en question à des liens avec les Euros , les Ancients et les Humains .
Quel est le niveau technologique des Euros par rapport aux hostiliens .
Les Hostiliens ne veulent pas précisemment attaquer la Terre mais elle est le foyer de bien des mystères et ils se sentent menacer par rapport à ses mystères. Plus tard, tu en apprendras un peu plus sur leur civilisation, et tu comprends mieux leur motivation.

Le champs de dilatation qui a pour la Terre comme centre est le fruit d'une technologie très avancé, je te donne un indice : les hostiliens, les humains et les anciens/Euros n'y sont pour rien.

Hostiliens et Euros sont différents et ont un acquis technologie similaire, mais l'un à un avantage que l'autre n'a pas. tu le verras par la suite.

Le chapitre 9 est l'aboutissement de la trame des 8 premiers chapitres, et il posera les bases des suivants, le chapitre 13 répondra à beaucoup de tes questions et lancera la trame et le rythme des chapitres suivront et cela jusqu'à la fin.

Je me suis dis qu'il fallait que je pose l'histoire calmement faisant avancer les choses par petit bout, histoire de ne pas aller trop vite et en faire absorber trop d'un coup. Mais je t'avoue que depuis l'écriture du chapitre 13, j'ai l'impression que l'histoire avance à un rythme bien plus soutenu, d'ailleurs, j'ai bien l'impression que vous allez découvrir des choses que vous ne vous attendiez même pas à voir, car moi-même je les avais pas prévu comme ça à l'origine.

Tiens pour éveiller ta curiosité, j'suis dans l'écriture du chapitre où l'on rencontre enfin les Euros. Le plus déconcertant, c'est que ce chapitre va mettre beaucoup de temps à s'écrire, car je dois détailler vraiment les Euros dans ma tête. Jusque-là, je les voyais plus comme la civilisation des Anciens en plus évolué, maintenant, je sais que c'est une civilisation assez complexe que je dois détailler : science, technologie, philosophie, art et plus les relations qu'ils peuvent avoir avec les autres espèces. je ne veux pas faire la même erreur que les scénaristes de Stargate qui nous ont pondu une civilisation des Anciens super évolué où on a l'impression que tous sont des surdoués capable de développer des technologies folles. une civilisation digne de ce nom doit être plus que ça.
Très amicalement, Spyce.

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D'accord donc le niveau technlogique des Euros et des Hostiliens sont du même niveau .
En ce qui concerne du confinement temporelle, pourquoi vraiment la Terre ?
Comment les Euros voient les Humains sur Terre ? Est ce que ils ont eu un contact avec les Asgards ?
A propos des Asgards , qui les a sauvé de la destruction de leur planète ?
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Re: Stargate Community : la grande destinée

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CITATION (Eaglestorm78,Samedi 23 Mars 2013 15h43) D'accord donc le niveau technlogique des Euros et des Hostiliens sont du même niveau .
En ce qui concerne du confinement temporelle, pourquoi vraiment la Terre ?
Comment les Euros voient les Humains sur Terre ? Est ce que ils ont eu un contact avec les Asgards ?
A propos des Asgards , qui les a sauvé de la destruction de leur planète ?
Pourquoi la Terre ? Parce que ! Disons que quelques choses s'est passée et que quelqu'un a voulu tout effacé, ou plutôt tout recommencé, à savoir pourquoi, bah tu le seras plus tard.

Les Euros sont bien loin, aucun contact avec l'alliance des 4 races, aucun contact avec les humains de la Terre. Delà à voir ce qu'il en pense, pareil, à suivre.

A priori, dans ma revisitation de l'épisode final de Stargate SG1, je pensais être clair, les Asgardes se sont sauvés eux-même, ils ont juste souhaité s'isoler laissant la Terre joué son rôle de cinquième race.
Très amicalement, Spyce.

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Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 9 : Débarquement, première partie[/font]

Précédemment dans SG-COM

Un groupe d'humain a été capturé sur Terre. A l'aide du vaisseau Atlas, un vaisseau des Anciens, ils parviennent à fuir. Ils découvrent avec un étonnement que plusieurs nations ont été concernées par la sélection et que de nombreux captifs sont toujours au main de l'ennemi. Durant leur voyage de retour sur Terre, ils s'emparent d'un avant post spatial des Anciens avec une flotte au complet. Christophe a disparu pendant 10 jours laissant l'équipage sans commandant. L'équipage fait une effroyable découverte, l'ennemi a procédé à des manipulations génétiques sur eux et ces derniers les recherchent activement. A son retour, Christophe arrive à convaincre les membres d'équipages d'organiser une campagne de sauvetage pour les humains toujours captifs.


************************************************

Le débarquement du 6 juin 1944 est l'une des dates édifiantes de l'humanité. Des milliers d'hommes ont risqué leur vie afin de garantir la liberté et la paix. Des fils, des frères, des cousins ou simplement des amis sont morts mêlant leur sang dans une cause qu'ils considéraient comme juste. Pourtant à l'aube de ce débarquement, personnes n'auraient pu dire si les alliés allaient réussir leur coup. L'idée était là, mais il s'est avéré que ce sont les hommes qui ont été déterminant dans ce conflit. Une nouvelle journée vient de commencer dans le système solaire en formation baptisé par les Anciens d'un nom qu'on ne pourrait prononcer sans l'écorché. La station effectue une nouvelle orbite autour du planétoïde en formation. Actuellement, il est entouré d'un nombre impressionnant de débris de poussières diffusant la lumière de l'étoile de part et d'autres. La vue visible de la station se compose d'un magnifique anneau de poussières, de glaces et de gaz en orbite autour de la jeune étoile rouge. Au sein du centre d'habitation de la station, la lumière simulant le jour montre timidement son arrivé. On peut voir dans le centre biosphère 2, une zone de plusieurs centaines de mètres reproduisant un parc vert avec un petit bois. Des courageux font leur jogging profitant d'une magnifique journée ensoleillé, enfin ensoleillé si on peut dire. D'autres sortent doucement de leurs chambres afin de rallier le restaurant, cette unique salle ouverte. Un groupe s'est accaparé les lieux, ils ont récoltés quelques nouveaux fruits et légumes venant de la serre et ont décidé de se hâter à la tâche afin de nourriture tout le monde.

Bien loin de la station, l'Atlas et les croiseurs Aurore naviguent dans un réservoir de comètes. L'étoile paraît bien minuscule maintenant de là où ils sont. En réalité, ils se trouvent à 9 milliards de kilomètres de l'étoile et se situe dans une ceinture de comète similaire à Kuiper. En apparence, une ceinture de comètes ressemble à un amas de débris continue, dans la réalité, les comètes sont distances de plusieurs centaines, milliers voir millions de kilomètres. Comme la majorité de l'univers, une ceinture est constituée principalement de vie. Depuis leur entrainement grâce aux systèmes de simulations, le groupe a beaucoup progressé notamment leur capacité mental leur permettant d'utiliser la technologie des Anciens. Face aux nombreuses journées d'entraînements par simulation, il fallait passer au réel : c'était le but de la manœuvre. Les commandants respectifs des navires ont du s'entraîner durement et réaliser différente figure. Christophe a notamment proposé de propulser les croiseurs à très grande vitesse dans la ceinture de comètes, le but étant pour les commandants d'anticiper les manœuvres et éviter les impacts. Chaque commandant a pu ainsi montrer le fruit de son travail, la propulsion maximale, ma manœuvre latérale mais également des positionnements offensifs qui leur seront nécessaire durant une grande bataille spatiale. En effet, Pears a justifié l'intérêt du vol en formation. L'idée est que chaque vaisseau soit en mesure de se protéger mais également de protéger les autres. Entre simulation et les conditions réelles, John, Guillaume, Frédéric et Pears ont appris à connaître la façon de fonctionner de chacun afin de mieux répondre aux besoins du groupe. Christophe reste un peu solitaire dans la manœuvre. Avec l'aide de l'Atlas, il a montré sa parfaitement maîtrise des tactiques militaires et des capacités du vaisseau.

Depuis quelques heures, et sous l'impulsion de Jeanet, les responsables de l'armement et notamment des drones doivent prouver leur compétence. Pour l'exercice, Jeanet a réussi Damien, Aude, Sophie à bord d'un des croiseurs. Actuellement, c'est Aude qui est dans le siège de contrôle.


- Bon, jeune fille. Je veux que tu mettes en morceau une seule comète avec un seul drone, dit Jeanet.

- Je dois viser une zone précise ? Demande Aude les yeux fermés.

- L'interface neuronale te montre l'ensemble de la comète et sa structure, dit Jeanet. A partir de cela, tu dois en déduire le point optimal.


Aude se concentre et visualise l'astéroïde dans sa tête grâce notamment aux instruments du croiseur. Après une courte hésitation, elle envoi un drone. Le missile qui le dessus du croiseur et file à toute vitesse dans le vide spatial. Il se rapproche seconde à après seconde, l'objet visé. Ce dernier ne doit pas mesurer plus de 40 mètres d'envergure. Le drone touche la comète qui explose en morceau.


- Ils sont trop gros, dit Jeanet. Tu as mal visé.

- Pourtant elle a détruit la comète, s'exclame Sophie.

- Et les morceaux sont trop gros, dit Jeanet. Si elle avait du sauvé la Terre d'un impact, elle aurait limité les dégâts mais de nombreux fragments auraient pu brûlés dans l'atmosphère et touché de sol. Peut être sur des habitations. Tu vas ressayer Aude. Cette fois-ci tu vas le faire sur cette autre comète, elle est plus grosse.


Grosse était loin de la vérité. Jeanet demande à Aude de viser une comète qui mesure près de 600 mètres d'envergure. La jeune femme demande comment elle va faire avec un drone. Le militaire lui répond de tenter avec plusieurs drones à la fois mais il faut le faire avec le minimum de munition. Aude prend son temps, et analyse longuement le corps glacé. C'est alors qu'elle propulse trois drones. Ces derniers avancent en formation filant très loin dans l'espace. L'objectif est à plus de 92 000 kilomètres autant dire qu'il va falloir de la précision. Les drones se rapprochent fortement de l'objectif, sur les dernières centaines de mètres, ils se séparent et viennent percuter la comète en trois points différents. La comète explose en millier de morceaux. Cette fois-ci les débris sont plus petit que durant le premier essai fait alors sur un corps bien plus petit.

- Tu vois, tu as réussi, dit Jeanet.

- Bravo Aude, dit Sophie. T'es trop forte.

- J'ai réussi ? Demande Aude. Sur ce coup-ci, j'ai remarqué des zones plus fragile, ça m'a paru évident de les viser.

- Le vaisseau dispose de moyen d'analyser qui sont ensuite transmis dans le cerveau, dit Jeanet. Il nous apporte une sorte d'assistance. Ce qui est remarque c'est que vous maitrîsez tous ces fonctions. C'est rarement le cas normalement. Autant dire que les manipulations génétiques y sont pour quelques choses. Ca devient presque naturel.


Christophe demande à Jeanet si cela avance. Le major lui répond que oui. Elle regarde Damien et lui demande de prendre place dans le siège des Anciens. Ce dernier n'est pas rassuré, il sait qu'il maîtrise cette technologie mais l'ensemble du groupe autour de lui l'intimide. Il se sent comme en condition d'examen.

La journée a été longue et l'entraînement plutôt rude. Pears et Christophe en conclut que l'équipage est prêt. Le commandant propose de propulser la flotte au maximum de ses capacités afin de rallier la station comme cela sera le cas durant la bataille qui s'annonce. Tout le monde est à son poste. Christophe est debout face au siège des Anciens sur la passerelle de l’Atlas. Il est tourné vers la baie vitré, Isabelle est derrière regardant une console, cette dernière à ses deux mains posées dessus.


- Bon mesdames, mesdemoiselles, messieurs. Je n'ai qu'une seule chose à dire, s'exclame Christophe. Propulsion conventionnelle pleine puissance.


La flotte des Anciens quittent la zone où elle est afin de rallier la station. Non loin de là et quand même à plusieurs milliards de kilomètres de là, Jean Paul regarde les moniteurs de la station afin de se familiariser avec les systèmes. Un homme plutôt costaux et avec un peu de barbe entre dans la salle, c'est Zelko.


- Ils sont rentrés, demande-t-il ?

- Pas encore, dit Jean Paul. Mais il ne devrait pas tarder. Que voulez-vous ?

- Certains membres demandent si ce n'est pas dangereux d'aller chercher tout les autres, dit Zelko.

- Et vous en pensez quoi ? Demande Jean-Paul.

- Je n'en sais trop rien. Christophe est un ami mais il ne m'a pas trop habitué à ça. Ma copine est enceinte, j'aurais préféré la préservé de tout ça.

- Ne vous en faites pas. Cette station dispose d'une énergie sans précédente bien plus puissant que la flotte réunit. Et j'ai moi-même programmé à ordre de replis automatique.


Soudain, Jean-Paul s'arrête de parler et regarde son moniteur. Il annonce à Zelko qui vient de détecter des vaisseaux en approche rapide. Ce dernier demande s'il s'agit de vaisseau ennemi, il s'avance vers la porte de sortie prêt à bondir à la moindre alerte.


- Il s'agit de notre flotte. Il avance très vite. Quelques choses doit les poursuivre mais je ne vois rien.


La flotte Ancienne continue sa folle course en direction de la station. Chaque commandant de vaisseau est concentré sur son siège. Christophe demande de se mettre dans la zone d'influence de la station le plus rapidement possible. Un écran holographique apparaît alors dans sur la passerelle du Atlas. Il montre la station et délimite une bulle tout autour. Les vaisseaux Anciens y sont également représentés. Les navires avancent toujours aussi vite, Jean Paul se demande ce qui se passe, ce dernier est inquiet pensant au pire. Les vaisseaux se rapprochent très vite de la station puis ils entament alors une brutale décélération. Les compensateurs des vaisseaux rendent la manœuvre imperceptible pour les équipages. L'Atlas arrive juste au-dessus de la station, tandis que les croiseurs arrivent tout autour de la station. L'image holographique les représente à l'intérieur de la bulle simulé.


- On est dans la bulle les amis, s'exclame Christophe. Vous pouvez vous arrimer.


Les vaisseaux entament alors une manœuvre lente d'arrimage sur leur sas respectif. L'entrainement est terminé. Jean-Paul reste toujours dans le flou, il ne semble pas y avoir de menace. Zelko demande à Jean-Paul ce qui se passe alors. Pourquoi toutes cette histoires.


- Ici Jean Paul, dit-il via les communications. Qu'est-ce qui se passe ?

- On vient de terminer l'entraînement, répond Pears. Qu'est-ce que vous croyez qu'on faisait.

- Vous êtes arrivé si vite, dit Jean Paul. Vous n'étiez pas poursuivi.

- On tentait une manœuvre d'approche dans des conditions similaires à ce qu'on devra prochainement faire, dit Christophe. On a réussi du premier coup.


Zelko regarde Jean-Paul, secoue la tête en faisant non et quitte la salle. Zelko ne veut pas se casser la tête, la seule chose à retenir, c'est que tout allait bien. Il décide donc de rejoindre le centre des habitations. Christophe et l'ensemble des équipages des vaisseaux quittent leur poste. Il utilise les communications pour féliciter tout le monde pour le travail remarquable qu'ils ont accompli. Tout en tenant Isabelle par la main, il s'exclame :


- Vous avez la journée pour en profité. Demain nous entrons en guerre.


Soudain le regard de chacun se décompose. Ils y sont, finalement, ils n'arrivent pas y croire. Ils se sont pourtant entraînés, c'est un fait mais maintenant c'était une réalité. Le commandant a donc décidé d'attaquer estimant que la menace était réelle. Il avait trouvé un appui sans prendre véritablement conscience de l'ampleur de leur décision. Demain, ils mettront en jeu leur vie et leur avenir.

Tous finissent la journée, s'isolant comme ils peuvent, certains trouvent du réconfort au bras de leur moitié et d'autres s'enferment ressassant leur choix tout en trouvant une logique dans ce qu'ils font. Tout le monde a bord du vaisseau Atlas est conscient que demain rien ne serait plus pareil. Ils se couchent tous avec le même sentiment du stress. Dans sa chambre, Christophe veut se montrer rassurant, pour lui ce combat est une manière de prouver qu'ils en sont capable. Demain, ils libéreront plus d'un millier de personnes.

Le lendemain se lève. La journée semble commencer comme la précédente. Mais on sent que l'environnement est différent, les gens semblent anxieux, ils réfléchissent et au fond d'eux, ils ont peur. Dans l'Atlas, l'équipage semblent s'organiser, tel une routine pesante : ils se lèvent, s'habillent et se mettent un coup sur le visage. Toutes les pensées sont tournées vers la bataille spatiale qui s'annonce. Des gens venant de milieux de la finance, du spectacle, de l'assistance à la personne ou du maintien de l'ordre public vont devoir devenir, pendant un temps, des soldats commandant des armes lourdes et des navires de guerre plus puissant que ce que l'on connaissait jusque là. Ce sont d'énormes responsabilités qui sont porté sur leurs épaules, autant dire que la pression est énorme. John, Pears, Frédéric et Guillaume, les commandants des quatre croiseur, ainsi que leur second responsable du pilotage des drones, Sophie, Aude, Damien et Jeanet sont réunis dans la salle d'organisation stratégique avec Christophe qui est accompagné d'Isabelle. Ce dernier leur fait un dernier briefing sur la mission, leur rappelant les consignes, l'organisation mais également le comportement à avoir durant la mission. Malgré l'assurance de Christophe, les autres restent plutôt sceptique sur l'issu de cette mission de la dernière chance.

Alors que Christophe demande si tout a été intégré, John prend la parole et émet une réserve, ce dernier pense manquer de compétences requises pour accomplir une telle mission. Il ajoute également que pour la plupart, ce sont des responsabilités qu'ils n'ont jamais pensé occuper un jour. Christophe comprend que tout le monde est emprunt au doute, pourtant quelques jours auparavant, ils ne tenaient pas le même discourt. Il veut se montrer rassurant d'autant que les simulations en condition réelle, ont porté leur fruit et permis d'acquérir des automatismes. Les quelques heures de fonctionnent sur les vaisseaux dans le monde réel, ont pu confirmer qu'ils y avaient tous de véritable acquis.


- Oui, dit Sophie. Mais on s'est fais tué plus d'une fois dans ces simulations.

- C'est le but d'une simulation, rétorque Pears voulant rassurer le groupe. Apprendre de nos échecs afin de ne pas les répéter dans la réalité. De plus, vous avez été confronté à la mort, un commandant se doit de prendre cette option et apprendre à y faire.

- Il a raison, s'exclame Christophe. Il faut savoir que le vaisseau ne vous a pas testé uniquement dans des conditions réelles, mais également en fonction de votre psyché respective. Certaines simulations étaient partagés et d'autres unique pour chacun. Vous avez été testé également face à des situations dépassant toute réalité, on a voulu voir comment vous alliez réagir face à la mort et face au devoir se sacrifice.


Pears s'avance et demande que tout le monde l'écoute. Il décide de mettre en avant son expérience militaire mais également ce qu'on lui a appris.


- Un soldat agit, il n'a pas peur. Et vous savez pourquoi ? Parce qu'un bon soldat a compris qu'il est sur cette terre en sursis ou dans ce monde comme vous voulez. Que vous mourriez dans la seconde ou dans un millier d'année, la fatalité sera toujours la mort. Vous devez dépasser votre condition de simple mortel. Vous devez accepter que votre vie puisse cesser à tout moment. Vous devez vous considérer comme déjà mort, ainsi vous cesserez d'avoir peur et vous serez libéré. A ce moment là, vous deviendrez des soldat prêt à tout.

- J'ajouterais, dit Christophe voulant argumenter leur action futur. De notre vie, de notre sacrifice peut dépendre la vie de centaines, de milliers, de millions d'autres. Comprenez bien que chaque décision que vous prenez, le monde s'en retrouve à jamais changer. Vos actions sont à chaque instant importante et celle-ci plus que d'autres. Rien qu'en tentant cet exploitant, vous pouvez d'ores et déjà vous considérer comme des héros.


Les discours ne semblent pas enthousiasmer le groupe. Beaucoup doutent encore de cette intervention et surtout de leur efficacité. Mais le choix de prendre les armes, ils l'ont pris, tous ensemble. John regarde les autres :


- J'ai peur. Mais j'ai décidé que je le ferais. Parce que c'est une bonne cause.


Christophe fait un signe de la tête montrant qu'il approuve. Il explique qu'il a confiance en eux, sinon, il ne leur demanderait pas de faire cela ; Puis, après un petit silence, il demande à chaque commandant de regagner son vaisseau avec son équipage. Il rappelle une fois de plus les consignes. Tout le monde se sépare et quitte la pièce. John, Pears, Guillaume et Frédéric vont dans l'armurerie et se changent. Ils en profitent pour changer de vêtement. Il décide de porter en réalité l'uniforme des commandants Ancien. Un uniforme bleu marine, avec un petit rectangle posé sur le torse de couleur rouge, de grosses bottes noires avec des semelles compensées, une ceinture portant leur arme de poing. L'uniforme portait également des épaulettes noires avec des symboles Anciens dessus. L'uniforme est similaire à celui de Christophe. Les quatre hommes se serrent la main afin de se souhaiter bonne chance et se séparent. Christophe qui a déjà quitté le groupe après le débriefing, est accompagné d'Isabelle, ils rejoignent ensemble la salle de commandement. Isabelle demande à Christophe s'il a peur. Le jeune homme se montre rassurant et lui répond qu'il ne ressent aucune crainte. La jeune femme est terrifié et surtout, elle ne comprend pas. Elle ne comprend pas le changement d'attitude de l'être qu'elle aime. Ce dernier a changé, devenu plus calme, plus reposé, ces éléments ne retirent en rien l'attirance qu'elle peut éprouver à son égard mais pour elle, ce changement est trop brutal, pas naturelle. Il lui révèle qu'il a toujours été ainsi mais qu'il manquait d'assurance pour l'exprimer. Mais pour la première fois de sa vie, Christophe sait ce qu'il veut et ce qu'il doit faire. Ces nouvelles responsabilités lui offrent des opportunités et surtout lui permette d'accomplir un vieux rêve : s'émancipé de la société pour laquelle il avait tant de mépris, tant de dégoût. Il ajoute que si ça ne tenait qu'à lui, il ne reviendrait pas sur Terre. Christophe lui fait une seconde révélation :


- Je t'ai déjà dis ce que cela impliquait mais si je te disais que toi, moi et nos amis avions attendu ce moment toute notre vie. Le doute, la dépression, la solitude, on l'a tous ressenti, parce qu'on avait un manque. C'est notre destin !

- Et tu penses à mon fils ? Il me manque. Ma destiné est de vivre loin de lui ?

- Pas forcément, s'exclame Christophe. Comprends que tout ça va plus loin que le sauvetage de plusieurs inconnus. Mets toi la tête que nous faisons ça pour nous, pour notre famille, pour ton fils. Des vies dépendent de nous sur cette planète et probablement sur Terre et d'autres. Je me sentirais bête de ne rien faire aujourd'hui, et qu'il arrive quelques choses demain. Ils sont venus sur Terre pour nous, on n’est pas arrivé ici par hasard. On n'a pas été choisi par hasard, c'était nous qu'il venait chercher.

- Tu veux dire, que toi et moi, on a été capturé par eux exprès. Pourquoi ?

- Toutes civilisations possèdent un pouvoir. Et en général quand on a un pouvoir, on a peur de le perdre. Ils craignent pour leur avenir, ils craignent qu'on leur retire la possibilité d'être maître de leur destin. Tout est lié, le passé, le présent et le futur. Nous faisons parti d'une histoire qui a débuté bien avant notre naissance et maintenant nous en sommes les acteurs principaux.

- On n'a pas le choix, dit-elle. Donc selon toi, il faut accepter.


Christophe et Isabelle arrive dans la salle de commandement. Pendant ce temps, John entre dans le vaisseau accompagné de deux hommes armés se dirigeant vers la salle de commandement. Arrivé à un croisement, il salut Damien et lui demande de faire de son mieux. Les deux homme se séparent. John parle avec Noémie, elle aussi fera parti de l'équipage et plus précisément de la défense interne du vaisseau. Une petite discussion s'établit entre eux, ils se convainquent que tout se passera bien et qu'ils ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre. Après un dernier et long baisé amoureux, les deux amoureux arrivent sur la passerelle de leur vaisseau. Damien est arrivé dans la salle de contrôle, il voit le siège et quelques consoles inactives qui bordent le côté de la pièce. Il pose ensuite la main sur le siège regardant l'instrument qu'il va devoir manipuler... puis après quelques secondes il s'assoit dans le siège, qui se penche légèrement en arrière et dont la base s'illumine d'un bleu lumineux. Les consoles de la pièce s’activent et un écran sur une vitre apparaît. Damien est prêt. John et Noémie rejoignent la salle de commandement. La pièce immense est dominée par une grande baie vitrée montrant la vue saisissante du vide spatiale. Le commandant fraîchement élu s'assoit sur le siège dominant la pièce. Les consoles de la salle de commandement s’illuminent. Les deux hommes accompagnant John chargent leurs armes, Noémie quant à elle, s’avance prêt du siège, pose sa main sur le dossier et attend le début des hostilités.

Pears et Jeanet regagne leur vaisseau. Le silence de Pears est interrompu par la voix de Jeanet qui lui demande si tout va bien. Le colonel devenu maintenant commandant d'un croiseur lui répond qu'il n'a jamais été aussi sur de lui et que la décision du commandant Christophe aussi étonnant soit-elle est finalement ce qu'il désirait le plus. Jeanet ne comprend pas le changement de comportement de son supérieur qui a décidé comme ça de suivre un commandant inexpérimenté et dangereux selon eux. Le commandant Pears ajoute que bientôt les militaires de la base lunaire seront bientôt libres et qu'il faudra s'attendre à des changements d'ici leur retour sur Terre. Puis les deux militaires se séparent après s'être souhaité bonne chance. Chacun s'assoit sur leur siège respectif activant de fait les systèmes du vaisseau.

Frédéric est accompagné de Sophie. Les deux amoureux s'étonnent de la tournure de la situation. Sophie rappelle à Frédéric qui le trouve changer depuis quelques jours, il lui trouve un air plus grave, plus sérieux. Frédéric lui rappelle qu'il a de grosse responsabilité et que cela influence fortement son comportement. La vérité est là, ils vont livrer un combat qu'il ne pensait jamais livrer et que maintenant qu'il doit faire face, il doit agir en conséquence. Sophie lui vole un baisé avant de le quitter rejoindre son poste. Dans la salle de commandement, Frédéric arrive à grand pas son équipe de protection, deux hommes plutôt fébrile et une jeune femme répondant au nom d’Aurélie l’attendent. La jeune femme semble à l’aise, notamment avec son arme au poing. Frédéric lui fait la remarque que l’arme est un peu disproportionné par rapport à sa carrure, Aurélie lui répond que ce n’est pas la taille qui compte. Le commandant sourit et lui propose de se rapprocher du moniteur sur le côté, il pourrait par moment lui demandé des informations permettant de le renseigner sur la situation. Puis il s'installe sur le siège de commandement.

A bord du vaisseau de Guillaume, Aude rappelle toute les difficultés qui se présentent à eux. Guillaume la stoppe et lui rappelle que la situation est en réalité imprévisible mais qu'il fera tout son possible pour sortir de la bataille vivant. Aude lui dit qu'il a changé, qu'elle ne le reconnaît plus et que pour la première fois de sa vie, il arrivait à la rassurer malgré le danger. Puis elle sert très fort son homme et lui dis bonne chance. Guillaume, fidèle à lui-même, baisse les yeux intimidé puis se retourne afin de rallier son poste.

Dans la salle de commandement, Christophe s'avance et pose le doigt sur son interface neuronal afin d'activer les hauts parleurs des vaisseaux et de la station. L'ingénieur Jean-Paul est dans la salle de commandement de la station accompagné de Zelko et de Cindy, la copine enceinte de ce dernier. Les différents membres d'équipage sont dans leur vaisseau à leur place respective. Le reste des occupants de la station sont dans l’un des restaurants ou sur la place public, une sorte de jardin pavé de gris, avec des jardinières géantes vide de plantes, avec ici et là des bancs, ils sont réunis en masse attendant la fin des hostilités avenir. Christophe prit une grande inspiration et en utilisant les systèmes de communication s'exclame dans un beau et long discourt :


- Mesdames, mesdemoiselles, messieurs. Nous avons pris la décision de libérer les nôtres. Dans quelques minutes, nous allons faire un bond dans un système hostile. J’aimerais dire que l’on va tous s’en sortir, mais je ne le peux. La station est programme pour un bond d’urgence si nous échouons. Jean-Paul sait parfaitement ce qu’il doit faire. Les différents commandants et leurs équipages se sont entraînés durement pour être le plus efficace possible. Nous comptons sur eux, je sais qu'ils ne nous décevront pas. Bientôt nous serons en orbite autour d'une planète, nos vaisseaux livreront une lourde bataille, l'Atlas sera en première ligne. Si nous réunissons, ce soir, nous serons plus d'un millier d'être humain qui se dirigeront alors vers la Terre. Je ne vous dis pas que ça sera facile. Mais si nous nous serrons les coudes, nous aurons réussi un fait admirable. Aux yeux du monde, nous sommes mort il y a 14 mois, j'espère leur donner tord.... Mes amis, préparez-vous, nous partons.


C'est alors que Christophe se positionne devant le siège de contrôle, et demande à Atlas de se préparer à effectuer un bond grâce au moteur à vortex de la station. Le temps semble comme se ralentir, l’attente est longue. Après quelques secondes, la station se met à vibrer, on entend comme un petit grésillement, le moteur s’active. Si nous pouvions voir au cœur de la station, on s'apercevrait qu'il s'illumine d'une lumière blanche éclatante libérant de grandes quantités d'énergies mais également de radiation contenu dans un bouclier d'énergie. Christophe fait alors le décompte.

A cinq, les commandants de vaisseaux se serrent à leur siège regardant tout autour d'eux, certains ferment les yeux, d'autres respirent un grand coup. Les questions se bousculent, malgré leurs préparations, le doute est bien présent.

A quatre, Isabelle se rapproche de son amour, elle lui tient la main et le regarde diriger les opérations d’une poigne de fer. Gardant le silence et malgré la peur, elle reste admirative et pleine de fierté.

A trois, Jeanet, sur le siège des Anciens, se demande quand ils vont y aller, la jeune femme trouve stupide de faire un décompte alors qu'il suffit d'un ordre, un seul pour activer la commande.

A deux, la pression, parmi les équipages et les gens restés sur la station, monte d'un cran. Personne ne sait ce qu'il va se passer, la peur les submerge, l'incertitude est totale. Les questions se multiplient

A un, la station tremble, on a du mal à voir les étoiles autour, c'est comme si tout devenait trouble, lointain, on a du mal à percevoir les choses, les cœurs battent fort, mais que va-t-il arriver ?

Puis Christophe annonce, "on fait le bond". Et la station s'illumine d'un blanc très vif, elle semble comme s'effacer de la réalité, en une fraction de seconde, elle disparaît ne laissant que le vide dans un système rempli de débris et de poussière. Christophe entame une discussion avec lui-même :


- On y ait. C’est excitant.

- Je ne sais pas si tes conseils sont vraiment juste. Je les mène dans la gueule du loup. C’est de la manipulation.

- C'est nécessaire. Tu ne peux pas accomplir ton rôle avec seulement une poignée d'hommes et de femmes. Il faut être plus nombreux encore.

- Faut-il encore qu'ils soient d'accord pour nous suivre. La majorité quittera cette station dès qu'ils le pourront.

- Chaque chose en son temps. Ce qui est possible aujourd'hui, ne le sera pas forcément demain. Les circonstances. N'oublie jamais ce mot, les circonstances.

- Que veux-tu dire par là ?


Dans l'espace, tout est silencieux, c'est un peu comme si nous étions seule au monde. On se laisse bercer par l'immensité des cieux, à la lueur des étoiles. La station se matérialise, déchirant le vide de l'espace, tout près d'un astre, une planète. À la surface de cette dernière, on peut y voir un immense océan bleu laissant apparaît ici et là des traînés blanchâtres, il s'agit de nuages. Christophe constate qu'ils ont changé de lieu et se félicite d'avoir calculé les bonnes coordonnées à 1 500 kilomètres près. Isabelle lui dit que cette distance est importante mais Christophe lui rappelle que dans l'immensité de l'espace cette distance revient à dire qu'on y est dessus. Pour lui, atteindre une telle marge d'erreur à partir d'un système situé à 1,2 millions d'années lumières reste un exploitant. Ce dernier prend les communications et décide de faire un état de la situation, déjà pour se rassurer que tout le monde va bien mais également pour poursuivre la mission. John, Pears, Guillaume, et Frédéric répondent à l'appel et indiquent que tout est nominal. Christophe annonce à l'ingénieur Jean-Paul qu'il est maintenant seul pour les prochaine 29 minutes.


- N'oublie pas une chose Jean-Paul, dis alors Christophe. Tu as le choix d'être défensif ou offensif. Tu es le seul maître à bord ;


Christophe ordonne ensuite le désarrimage de la flotte opérationnelle, il en profite pour souhaiter bonne chance à tous.

L’Atlas se désarrime en premier de la station, le pont d'accès n'est plus relié au vaisseau. A la force de son esprit, son commandant ordonne à l'Atlas de se propulser de l'autre côté de la planète. Pendant ce temps, les croiseurs se désarriment doucement mais sûrement. Les navires pivotent formant deux formations parallèles puis ils sont propulsés en direction de la planète. Les deux formations prennent deux trajectoires, de part et d'autres de la planète, à son niveau équatorial. Les commandants de vaisseaux assis sur le siège activent les boucliers et propulsent leurs vaisseaux autour de la planète tout en se rapprochant le plus possible de l'atmosphère. Pendant ce temps, Christophe demande à Ophélie alors à l'infirmerie avec Gwilherme et Manon d'accueillir du mieux qu'ils veulent les arrivants. Le vaisseau mère Ancien passe par dessus le pôle de la planète, dominant ainsi une vaste région blanche probablement une banquise situé sur une immense océan.

Un grand vaisseau est détecté par les détecteurs, il s'agit du vaisseau-mère en forme de cacahuète, celui qui a permis lutter contre la flotte terrienne et qui a amené les otages terriens sur cette planète, bien loin du monde qui les avait vu naître. Ce vaisseau est commandé par les Borgs mais il n'appartient pas à leur civilisation. Les archives du vaisseau Atlas révèlent qu'il s'agit d'un croiseur d'une très grande puissance appartenant à une civilisation très puissante et inconnue. Ces derniers ont mandaté les Borgs pour accomplir cette mission de capture. L'équipage n'est pas en mesure de savoir si les Borgs savent utiliser ce vaisseau avec l'intégralité de son potentiel, ils sont juste assurés que ce vaisseau les surpassera militairement. Christophe se rapproche de la baie vitré, admirant la planète et le vaisseau ennemi. Il demande à Atlas de le mettre en communication avec le vaisseau-mère. Le vaisseau quant à lui continue sa progression le long de la planète pour finalement se stationner au-dessus de la planète, dominant une grande étendue désertique. La station Ancienne où était arrimé l'Atlas à l'origine n'est pas présente à la surprise d'Isabelle qui regarde les moniteurs. Christophe suppose qu'elle n'est plus nécessaire et qu'ils ont du la déplacé. Il décide de s'adresse à l'ennemi grâce aux systèmes de communications externes :


- Mon nom est Christophe, je suis le commandant suprême de la dernière flotte des Ancien. Nous sommes venus récupérer les terriens que vous gardez contre leur grès..... Toute attaque sera considéré comme hostile et nous répliquerons immédiatement........ Nous ne souhaitons que récupérer les notre et partir en paix.


Le commandant Pears, accroché à son siège, écoute amuser le discours de Christophe et n'ayant que pour seul phrase :


- La vache ! Il s'y croit trop. J'adore


Après quelques secondes de silence, le vaisseau-mère ennemi envoi un tir de plasma vert en direction de l'Atlas sans le touché, probablement un avertissement. Christophe interprète ce geste comme un avertissement et reprécise à l'ennemi qu'ils n'ont pas d'intension hostile. Pendant ce temps, les croiseurs Aurore arrivent de l'autre côté de la planète, en orbite basse et se rejoignent sous l'Atlas à plusieurs centaines de mètres. Ils pivotent pointant leur nez en direction de la planète. Voyants la manœuvre, Christophe leur demande de présenter leur côté latéral pour ne pas que les propulseurs soient dans la visé ennemi. Ils précisent que les drones peuvent être lancés dans n'importe quel sens vu qu'ils sont autoguidés. L'ennemi effectue un second tire de prévention. C'est alors Christophe les recontacte et leur précise :


- Nous sommes déterminés à récupérer les nôtres et ne partirons pas sans eux.


Le silence est toujours maître, l'ennemi ne semble pas enclin à communiquer. Après réflexion, Christophe demande à ses commandants de commencer l'attaque sur les émetteurs du bouclier de la cité. Aude, Sophie, Damien et Jeanet, assis sur leur siège, doivent maintenant tenir leur rôle. Ils se concentrent et envoient deux drones par vaisseaux. Les armes télécommandés quittent le dessus des vaisseaux et s'enfoncent dans l’atmosphère de la planète, se frottant aux premières couches de l'atmosphère, puis traversant les quelques nuages présent ici et là. Les drones aux allures de pieuvres de lumière jaunâtre descendent à des vitesses bien supérieur à celle du son. Les armes Anciennes, au bruit imperceptible, se rapprochent fortement de la vieille cité, une cité, composé de granite et de pierre blanchâtre inconnu, s’étendant à perte de vue. Beaucoup de bâtiments sont debout mais ils ont été ravagés par le temps, ils sont usés, parfois incomplet. Rien ne laisse penser que la civilisation qui a bâti cette cité n'est dépassé la technologie de la route. Les drones finissent leurs courses en direction d'émetteurs aux allures d'antenne relais sophistiqué. Dans leur élan, ils sont stoppés net par un champs d'énergie blanchâtre. Jeanet, au commandement d'un des sièges des Anciens, s'exclame :


- Ne vous en faites, on savait que cela allait arriver. On recommence.


C'est alors que de nouveau drones quittent les croiseurs, toujours deux par vaisseaux. L'ennemi ne réagit pas, Christophe reste attentif. Il demande à Isabelle se vérifier les ponts d'envoles, il s'attend à la moindre seconde, de voir débarquer les chasseurs ennemis. Les boules d’énergie, ayant quitté leur plateforme, fusent dans une descente qui aboutira par la destruction de ces derniers. Un à un, les drones percutent le bouclier disparaissant dans une explosion sans dommage. Finalement, le dernier drone franchit le bouclier et vient percuter un émetteur qui disparaît dans une explosion des plus classiques. Aude ravit d'avoir atteint sa cible ne s'en cache pas.


- J'ai réussi. Il est passé. J'ai réussi.

- Parfait, maintenant, envoyez un drone par émetteur et rester sur vos gardes les enfants, dit alors Jeanet ravi de la tournure des événements.


Alors que le premier drone fait mouche, le vaisseau-mère montre du mouvement, il pivote montrant son côté latéral droite, la manœuvre est rapide, très fluide. Christophe sentant que le plus dur ne va pas tarder, fait pivoter à son tour l'Atlas montrant le côté latéral gauche au vaisseau ennemi. L'Atlas protège de sa longueur les croiseurs Anciens qui se trouvent en-dessous de lui. Les croiseurs Anciens continuent leur attaque aux comptes gouttes lançant un à un les drones permettant ainsi d'économisé le plus possible les munitions.

Tout à coup, le vaisseau-mère ennemi déploie une masse d'énergie importante, détecté par les instruments de l’Atlas et annoncé par ce dernier. De nombreux canons se matérialisent alors sur la surface lisse du vaisseau-mère montrant un véritable arsenal de guerre. Des centaines de batteries de tirs font leur apparition, transportant la structure en véritable plateforme de guerre. En quelques secondes, l'ennemi déploie un feu nourris, en direction de l’Atlas, les projectiles prennent la forme de boules d'énergie jaunâtre. Suite aux premiers impacts sur son bouclier, l'Atlas déploie ses canons, Les armes sortent de trappes situé un peu partout sur sa coque, envoyant un nuage d'énergie ionique dans la direction de son attaquant. Christophe donne ses ordres très rapidement :


- Atlas, on attaque les batteries de combat les plus lourdes et tentent d'intercepter certains tirs, n'hésite pas envoyer des drones. Isabelle met toi sur la console au fond là bas, tu verras le degré d'avancement de l'affaiblissement du bouclier. Tu me l'annonce à chaque fois qu'il descend de 5%, reste attentive à la moindre situation suspect Messieurs, faites attention, ils vont bientôt lancer les chasseurs, les responsables des drones vous restez fixer sur vos objectifs, vos commandants utiliseront les batteries présentent sur les croiseurs. Faites attention à la puissance de vos bouclier.


- Les boucliers sont à 99% commandant, énonce le Atlas.

*****************************************************

(Contrairement à mes habitudes, la suite ne sera pas la semaine prochaine mais le lundi 1 avril 2013, j'ai plutôt pas mal d'avance sur ma fiction, je peux donc vous faire grâce d'une semaine d'attente).
Dernière modification par Spyce le 29 mars 2013, 10:46, modifié 1 fois.
Très amicalement, Spyce.

Fan Fiction : Stargate Community tome I : La grande destinée (Terminé)
Stargate Community tome II : Aboutissement (en pause)
Stargate Universe saison 3 : La galaxie de tous les dangers (Terminé)
Stargate Universe saison 4 : Convergence

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Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Spyce »

Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 9 : Débarquement, seconde partie[/font]

C'est un véritable déluge de feu que se livrent le vaisseau-mère et l'Atlas. Malgré toutes les bonnes volontés, l'Atlas n'est pas de taille et Christophe en a conscience, le vaisseau recule sous le nombre d'impact à énergie percutant son bouclier. Atlas informe Christophe qu'il compense la dérive lié aux impacts grâce aux propulseurs latéraux et que la tactique qui consiste à couvrir les croiseurs Aurore est un véritable succès. Très peu de tirs parviennent à toucher les croiseurs alors occupé à détruire le bouclier de la cité. L'ennemi, dominant indiscutablement la situation continue son attaque. Isabelle informe Christophe que l'ennemi déploie des chasseurs en très grand nombres et qu’ils envoient des centaines de drones sans pilotes. Ces derniers ont quitté le vaisseau-mère et filent, tel une nué d'abeilles, vers les croiseurs longeant l'Atlas pour enfin arrivé à porter de tirs. La flotte de chasseurs, véritable modèle réduit de leur vaisseau-mère attaquent activement la flotte Ancienne. Christophe, demande à l'Atlas de déployer les batteries inférieurs, celle situé sous la coque afin défendre les croiseurs. Isabelle informe Christophe :


- Bouclier à 75%. On recharge moins vite le bouclier. A cette allure-là, le bouclier ne tiendra qu'une quinzaine de minutes.

- Oui. En gros, on va être serré, répond Christophe.

- Qu'est-ce qu'on fait ? Demande Isabelle.

- Continue de m'informer des événements, on va se donner un peu plus de puissance.

- J'active l'E2PZ, dit alors Isabelle.

- Oui, j'avoue que ton idée n'était pas mauvaise finalement. Utilisez l'un des E2PZ de la station nous sera très utile. Atlas ! Bombardement plus lourd sur les batteries de combat. Je m'installe dans le siège, je vais commander les drones seul.


Isabelle fait quelques manipulations sur son écran activant la source d'énergie supplémentaire, celle de l'E2PZ. L'objet est situé en salle des machines, sous l'ordre d'activation, il s'illumine d'un jaune vif. Soudain, un grésillement se fait entendre dans tout le vaisseau, les lumières clignotent. Christophe confirme que le vaisseau dispose d'une très grande puissance. Sous cette prise de décision, le vaisseau gagne d'avantage en défense et en attaque, les tirs sont plus rapide et plus puissant. Cette puissance se démontre par l'importance de la taille des tirs à énergie qui sont deux fois plus gros. Le bouclier est très imperméable aux déferlement des impacts. Le choc des deux feux nourris que se livrent les vaisseaux est impressionnant, empêchant tout chasseur de naviguer dans cette zone. Beaucoup de tirs ennemis sont interceptés par les tirs de l'Atlas. Dans ce genre de cas, les deux jets d'énergies se percutant génèrent une boule partant en explosion et s'évanouissant dans le néant sur plusieurs dizaines de mètres. Christophe assit sur le siège d'interface, envoi des centaines de drones. La flottille de missiles d'énergie, s'évaluant à plusieurs dizaines, quittent l'Atlas, évitent les tirs ennemis en les frôlant ou en passant littéralement entre eux, pour ensuite percuter le bouclier ennemi. Les premiers tirs sont stoppés net par le champ de protection, mais les suivants arrivent à passer. Quelques batteries de combats disparaissent dans de très forte explosion. A bord, les Borgs sont surpris, aucune arme n'a pu traverser le bouclier, ils ne savent pas trop comment l'en empêcher. Ne pouvant contrer l'attaque, les Borgs décident une autre stratégie. De nouvelles batteries se matérialisent atomes par atomes augmentant davantage encore la puissance offensive. L'Atlas informe que de nouvelles batteries se matérialisent, il conseil d'intensifier le feu nourrit ce que Christophe accepte sans discuter. La meilleur solution est de limiter la capacité d'attaque pour tenir le plus longtemps possible. Isabelle informe Christophe que le bouclier de la cité s'est affaibli de 60%, il lui dit alors :


- Je n’ai pas le temps de m'en occuper. Un programme va s'activer, il va t'indiquer si les téléporteurs vont pouvoir être utilisable. Tu me dis quand c'est possible

- Je le ferais, répond Isabelle regardant attentivement les chiffres présent sur le moniteur.


Pendant ce temps, les croiseurs sont sous le feu des chasseurs qui naviguent à de grandes vitesses tout autour d'eux. Il est difficile pour les batteries latérales de faire le ménage mais ici et là, des chasseurs ennemis tombent quand même. Le major Jeanet demande aux chargés des drones s'accélérer la cadence et de rester précis. Isabelle continue d'informer Christophe sur la situation du bouclier de la cité, malgré la panique qui l'envahit, la jeune femme reste calme sursautant tout de même à chaque étincelle apparaissant dans la salle de commandement. En effet, depuis quelques minutes, le vaisseau souffre de surcharge, la demande en énergie pour le bouclier et celle de l'armement sont trop important. L'équipement commence à saturer. Néanmoins, le feu nourrit effectuer par l'Atlas contre le vaisseau-mère est un succès, cela lui permet d'encaisser moins de tirs, et donc de limiter la besoin en énergie.

Le combat ressemble plus à une défense qu'une attaque en bonne et due forme, c'est alors qu'Isabelle s'écrit :


- L'ordinateur indique qu'on peut traverser le bouclier. Il s'est affaibli de 78%


Christophe se lève immédiatement de son siège tandis que l'Atlas cesse toute les hostilités envers le vaisseau-mère et basculent l'ensemble des ressources énergétique sur le bouclier. L'impact des tirs, aussi impressionnant soit-il, continue sans cesse avec une intensité tel que les propulseurs latéraux du Atlas ne puissent compenser la dérive. Christophe active les communications et prend la parole avec un très grand entrain :


- Ici Christophe. Nous pouvons téléporter les autres. Pears, Guillaume, Frédéric vous nous couvrez. Effectuez des manœuvres d'évitement. John, maintiens ta position et tu nous couvre. Gwi, Manon, Ophélie allez dans l'amphi, c'est à vous de jouer.


Christophe regarde alors les deux hommes présent dans la salle avec lui et Isabelle,


- Vous deux, vous le rejoignez et l'aidez.

- Ce n’était pas prévu, dit l'un deux.

- J'suis le comandant, obéissez.


Les deux hommes se protestent plus et quittent la passerelle en courant. Isabelle reste devant le moniteur et informe Christophe que les boucliers sont descendus à 40%, l'E2PZ n'est plus en mesure de recharger le bouclier assez vite, l'énergie est consommé plus vite que le rechargement. Le jeune commandant, assuré de ce qu'il fait, ordonne par la pensée au vaisseau Atlas de se déplacer et de se mettre dans une position tel que le ventre du vaisseau soit penché du côté de la planète. Le vaisseau change ainsi de position, après avoir légèrement pivoté sur lui même afin de présenter sa face supérieur en direction du vaisseau mère, il se déplace avec ses propulseurs latéraux en direction de la planète afin d'être au limite de son atmosphère. La manœuvre le fait se positionner à quelques centaines de mètres du croiseur de John, autant dire que les deux vaisseaux étaient collés à l'échelle de l'univers. Durant cette manœuvre, les trois autres croiseurs Anciens enclenchent leur propulsion convention et se dirigent vers le vaisseau-mère ennemi. Une fois qu'ils se sont mis en place, ils déchaînent les armes. Les nombreuses batteries envoient des salves par centaine en direction de l'arsenal menaçante, de nombreux tirs interceptent les tirs ennemi, il ne s'agit pas d'un choix voulu parle les responsables des armes, mais bien d'un hasard total. Les drones sont également sollicité afin de limiter l'impact de l'attaque ennemi. Le déluge de feu augmente d'autant le risque pour les croiseurs d'être endommagé, eux qui avait été couvert depuis le début par l'Atlas. Christophe, assis sur le siège des Anciens, désactive une partie du bouclier situé sur le ventre du vaisseau, la surface désactivé ne mesure pas plus de six mètres carrés. Les détecteurs du vaisseau ont déterminé l'emplacement des otages, le commandant entame la phase de téléportation.

Dans la salle, de l'amphithéâtre, Gwilherme, Manon et Ophélie assistent à l'arrivé par téléportation de corps, des otages. Les premiers arrivant sont asiatiques au vu de leur peau. Gwilherme se rapproche du premier venu et colle une interface neuronale sur ce dernier, c'est un homme plutôt jeune, avec les cheveux teints en bleu.


- Tiens prends ça, dit-il lui mettant l'interface sur la tempe. Tu me comprends

- Oui. Je vous comprends, dit l'homme.

- On vient vous libérer, dis aux autres de s'éloigner vers les couloirs.

- D'accord, dit l'homme.


La traduction instantanée fonctionne, et facilite la communication. Manon réplique la même chose sur une des arrivantes, la femme aux yeux amendes et à la chevelure particulièrement longue prend peur et réagit avec stupeur quand elle reçoit son interface. Manon veut se montrer rassurant, Gwilherme lui demande de passer à autres choses, d'autres vont arriver.

Dans la salle de commandement, Christophe continue son entreprise. Alors que de nombres chasseurs attaquent l'Atlas de toute part, le croiseur de John le couvre avec ses armes. De nombreux chasseurs sont détruis avec les drones s'approchant de trop près du ventre du vaisseau. Le vaisseau-mère ennemi s'est déplacé le mettant à porter de tire de l'Atlas qui encaisse de nouveau à un feu nourrit. Les étincelles apparaissent plus fréquemment dans le vaisseau, Isabelle cri à Christophe que les boucliers sont tombés à 20%. Ce dernier proférant des insultes envers l’ennemi décident de lancer toutes les batteries de défense sur l’ennemi ainsi que les drones. Christophe prend le choix d'attaquer tout en accomplissant sa mission de sauvetage. Cette fois-ci, les tirs de défenses partent du dessus du vaisseau, l'Atlas calcule soigneusement chaque trajectoire de tirs afin d'éviter de toucher les vaisseaux alliés.

Non loin de là, la station Ancienne continue son orbite. Jean-Paul est accompagné de Zelko et de Cindy. Ces derniers discutent :


- Ils en ont encore pour combien de temps ? Demande Cindy.

- On sera à porter de tirs ennemis dans quelques minutes, dit Jean-Paul.

- Attends ! S'exclame Zelko. L'écran montre quelques choses.

Jean-Paul n'en revient pas, une flotte d'une centaine chasseur ennemi vient dans leur direction. Il en conclut qu'ils les ont détecté. Zelko demande ce qu'il faut faire, Jean-Paul lui répond qu'ils n'ont rien à faire. Les chasseurs filent dans l'espace très rapidement, lorsqu'ils arrivent à seulement quelques centaines de mètres, ils attaquent déployant une nuée de tirs à énergie. Le bouclier est submergé de tirs. Cindy panique, à travers les hublots, on voit les chasseurs attaquer et le bouclier illuminer la passerelle de la station a chaque impact. Elle a peur et se raccroche à Zelko.


- Il faut faire quelques chose, s'exclame Zelko.

- Le bouclier est actif, on est à 100 % de nos capacités, dit Jean-Paul. Ils ne sont pas une menace.

- Et pour la flotte, il faut bien qu'elles reviennent ici, dit Zelko.

- Ils vont harmoniser les boucliers et le franchir sans résistance, dit Jean-Paul. Rassurez-vous.

- On devrait aider la flotte, dit alors une voix.


Une femme entre dans la salle, elle est brune, un peu forte, et répond aux noms de Sandrine.


- Tu veux les aider comment ? Demande Jean-Paul.

- Si on détruit les chasseurs, il y aura moins d'ennemi autour de nous pour attaquer les vaisseaux en approche.

- Elle a raison, dit Zelko. Tu as dis qu'on risquait rien. Mais, ce n'est pas le cas de la flotte, même une si petite chose soit-elle peut faire la différence.

- Tu as raison, dit Jean-Paul.


L'ingénieur s'approche d'un des moniteurs et s'écrit :


- Armement activé.


C'est alors que les batteries de combat de la station s'activent et pivotent projetant des grades quantités de plasma sur les chasseurs explosant à l'impact. Les chasseurs essaient tant bien que mal d'éviter les tirs, mais ces derniers sont trop nombreux. Jean-Paul est ravi et continue d'explorer les systèmes offensifs de la station via le moniteur.

Jeanet assit dans son siège informe Pears qu'elle n'a quasiment plus de drone. Celui-ci propose de se rapprocher et d'envoyer des tires plus concentré et de se servir du canon latéral principal. Il lui rappelle que ce type de canon est plus puissant et qu'avec l'expédition Atlantis avait réussi à détruire un vaisseau ruche avec. Le croiseur de Pears se propulse donc en direction du vaisseau-mère, les manœuvres d'évitement n’empêchent pas le croiseur d'encaisser de nombreux tirs. Le vaisseau Ancien une fois à porter de tire, envoi un faisceau de plasma jaunâtre sur la base du vaisseau entraînant une très lourde explosion. Les batteries de combat cessent de tirer et reprennent quelques secondes plus tard. Pears agacé propose de tirer une seconde fois. Mais Jeanet lui rappelle qu'ils n'ont plus que 10% de bouclier et qu'il faut penser à se replier.

John voit la manœuvre du vaisseau de Pears et demande ce qu'il fait. Aurélie, non loin de là, l'informe que le vaisseau attaque à l'aide de son canon principal.


- Il a occasionné de lourd dégâts dès son premier tir, s'exclame-t-elle.

- Bien Pears, dit John. On peut faire pareil.

- Je ne sais pas, dit Aurélie. Je peux juste te dire que notre bouclier perd de plus en plus en pourcentage.


C'est alors qu'en pleine bataille spatiale, la station apparaît, cette dernière est entouré d'une nué de chasseurs. Le temps que Christophe s'était accordé pour la bataille est écoulé. Ce dernier continue de téléporter au fur et à mesure les otages tout en donnant des ordres d'attaque. Dans l'amphithéâtre, les derniers téléportés sont des militaires. Gwilherme, homme qui se permet tout, trouve le premier homme qui a l'air important et lui pose une interface neuronale sur la tempe. Manon et Ophélie continue de diriger les anciens aux otages dans les couloirs afin de vider la salle de l'amphithéâtre, elles sont aidées par les deux envoyés par Christophe. Gwilherme est toujours avec le personnage qu'il trouvait important. Il s'agit d'un général d'une cinquantaine d'année en uniforme américain. Gwilherme lui demande :


- Vous venez de la station lunaire terrienne.

- Affirmatif répond le général dans sa langue. Que se passe-t-il ?

- Nous tentons un sauvetage, répond Gwilherme. Nous sommes des anciens otages, on est revenu pour vous

- Je vois, dit le général. Attendez.


Le général se retourne vers d'autres militaires et leur demande de veiller sur les civiles présent dans le vaisseau. Puis demande à un colonel, un homme très grand et brun de venir avec lui. Puis le général demande à Gwilherme de l'amener à la passerelle. Gwilherme s’exécute. Les trois hommes essaient de passer tant bien que mal à travers le champs d'hommes et de femmes amasser dans les couloirs. Ophélie interpelle Gwilherme pour savoir ce qu'il fait. Il lui répond qu'il les amène à la passerelle. Ophélie regarde le colonel et lui pose une interface.


- Vous en aurez besoin, s'exclame-t-elle.


L'intérieur du vaisseau tremble de partout, on entend les tirs percuter le bouclier, le bruit est de plus en plus fort, les étincelles de plus en plus spectaculaire, les gens paniques, ils se serrent les uns les autres, tentent de se rassurer. Sur la salle de commandement, Christophe se met debout et annonce que tout le monde est à bord, il demande via les communications à Ophélie si tout se passait bien. La jeune femme lui répond que pour le moment rien d'important, juste quelques petites brûlures et elle ajoute qu'un médecin civil Japonais et un docteur militaire américain viennent d'arriver. Elle ne sera plus toute seule.

Christophe satisfait de la nouvelle ordonne à la flotte de se replier vers la station fraîchement arrivé. Frédéric est soulagé, son vaisseau est lourdement endommagé, beaucoup de ses batteries de combat ont été neutralisé. Guillaume et Aude n'ont plus de drones à envoyer depuis plusieurs minutes. Il avait tenté par plusieurs fois d'utiliser le canon principal, mais le vaisseau se répondait pas aux ordres. Il est probable que l'appareil soit endommagé. Pears lui est toujours en première ligne face à l'ennemi, son professionnalisme est bien présent mais il a préféré laisser la notion de sacrifice passé en premier. Mais l'ordre de repris sonne comme une délivrance. Les vaisseaux Anciens stoppent leur armement et dirigent toutes leurs énergies sur la propulsion et les boucliers. John propose de maintenir les batteries automatiques de défense afin de limiter les attaques de chasseurs. Isabelle informe Christophe que le bouclier du vaisseau est chargé à moins de 5% et que tout les croiseurs, ont leur réserve en énergie inférieur à 10%. Et là, c'est le drame, Christophe explique qu'ils n'ont plus assez d'énergie pour moduler les boucliers et passer à travers celui de la station.

Pendant ce temps, le vaisseau-mère s'est mis à pivoter et à poursuivre la flotte alors en fuite. Isabelle regarde ses instruments avec attention :


- Chérie. Je détecte un astéroïde, dit-elle.


Le caillou de l'espace est détecté par les scanner, ce dernier mesure plus d'une centaine de mètres. Christophe surprit par l'arrivé de l'objet constate qu'il se dirige vers une trajectoire de collision avec la station :


- C'est enfoiré dirige un astéroïde vers la station, dit-il.

- Le bouclier de la station n’y résistera pas ? Interroge Isabelle.

- C'est étrange !


Le général, le colonel et Gwilherme regarde la scène de la passerelle. Il voit alors les chasseurs ennemis passer, mais également les éclairs de lumière déchaîner par l'armement ennemi lorsqu'il touche le bouclier du vaisseau. Le général dit alors à Christophe surprit de le voir :


- Qu'est-ce qui est étrange ? Je suis le général Nort. Qu'est-ce qui se passe ?

- Un astéroïde incroyable dense se dirige vers la station, répond Christophe. L'impact risque d'être catastrophique. Laissez-moi gérer et n'intervenez pas.


Le général essaie quand même de poser un mot ce que Christophe ne le laisse pas faire. Il active par la pensée l'écran holographique faisant apparaître la zone de combat, on y voit le vaisseau-mère ennemis, la flotte Ancienne, la station et l'astéroïde. Christophe s’attarde sur l'astéroïde en faisant un zoom.

C'est alors que par la plus grande des surprises, les chasseurs ennemis cessent d'attaquer et reviennent vers le vaisseau mère ennemi. Seul le vaisseau ennemi continue d'attaquer et cela s'en ralentir la cadence de ses tirs. La nuée de chasseurs disparaît des instruments. Christophe en informe la flotte. La situation reste incertaine, les vaisseaux vont bientôt perdre leur bouclier. Et c'est alors qu'une voix se fait entendre via les communications externe, il s'agit de l'ingénieur Jean-Paul rester dans la station.


- Ici Jean-Paul. Vous me recevez !

- Affirmatif, répond Christophe.

- Je viens de suivre les événements, vous n'avez plus assez d'énergie pour moduler la fréquence de vos boucliers. Je vais désactiver le bouclier juste le temps que la flotte puisse entrer dans le champs d'action. L'ordinateur a enclenché la commande, ce n'est qu'une histoire de minute.

- Jean-Paul, s'exclame Christophe. Maintenez le bouclier magnétique collé à la station comme je vous l'ai déjà montré, il faut limiter les dégâts sur la station.

- Je sais, répond Jean-Paul. Préparez-vous ! Je détecte une masse d'énergie inquiétant provenant du vaisseau-mère ! Attention !


Le vaisseau-mère ennemi continue de tirer inlassablement sur la flotte Ancienne quasiment à l'article de la mort. Suite à l'annonce de Jean-Paul, le nez du vaisseau ennemi se met à s'illuminer. Quelques secondes après, un tir continu jaunâtre quitte le nez du vaisseau pour ensuite percuter l'astéroïde. Dans un premier temps, l'astéroïde semble absorber le tir, puis quelques secondes après, l'objet se brise en millier de morceau. Les spéculations vont bon train, le général estime que l'ennemi ne voulait pas voir l'astéroïde détruire la station, Christophe émet plutôt l'hypothèse d'une entourloupe monumentale qui va leur faire très mal.

Ces propos sont suivis d'une chose étrange, les débris de l'astéroïde semblent être attiré sur un point unique. La matière de l'astéroïde se comprime pour former un objet beaucoup plus dangereux que tout :


- Un trou noir, s'écrit Christophe. A toute la flotte, on se dépêche.


La flotte Ancienne arrive près de la station toujours sous les tirs de l'ennemi, alors que prêt de leur position, un trou de forme et grandit jusqu'à en devenir visible de part son disque d'accrétion. L'ingénieur Jean-Paul désactive le bouclier de la station qui subit également les tirs du vaisseau. Le bouclier désactivé, les vaisseaux se rapprochent dangereusement de la station. L’Atlas, le vaisseau le plus rapide est le premier à arriver, il est suivi par le croiseur de John, de Frédéric et de Guillaume. Aurélie regarde John et lui dit d'une voix soulagé :


- On y ait enfin


Le vaisseau de Pears se traîne un peu car plus endommagé, de nombreux feu se sont déclarés à sa surface. Isabelle informe Christophe qu'il leur reste 1% de bouclier et que Pears n'est pas encore en position. Le vaisseau vient de perdre ses boucliers, le prochain tir risque de leur être fatale. Mais la chance est de leur côté, ils sont maintenant dans la zone d'influence de la station. Zelko alors avec Jean-Paul s'exclame :


- Ils sont tous là. Vite ! Vite! Réactive le bouclier.

- On y va alors.


Le bouclier entour de nouveau la station évitant de justesse le vaisseau de Pears d'encaisser son dernier tir ennemi. Le militaire remercie la divine providence :


- Merci maman.


La flotte est protégé dans le bouclier de la station mais cette dernière subit très fortement les impacts de tirs du vaisseau-mère. Les Borgs à son bord décident d'utiliser leur arme principale. Un faisceau d'énergie quitte donc le vaisseau pour percuter le bouclier de la station. Puis, un second tir les percutes et enfin un troisième. L'impact est très violant, les vibrations sont si forte que tout le monde dans la station perd l'équilibre tombant à terre ; C'est la panique, tout le monde se demande ce qui se passe. Zelko aide à se redresser Cindy. Jean-Paul se cramponne à la première console. Il se relève et active le processus du moteur à Vortex. L'instrument indique clairement en Ancien : Singularité.


- C'est quoi ce mot, dit Jean-Paul.

- Attends je regarde, dit Zelko poussant Jean-Paul. Ca dit, alerte singularité.

- Tu sais ça comment ? Demande Cindy.

- J'arrive à comprendre cette écriture, dit Zelko. Je sais pas pourquoi mais j'y arrive.

- Je ne sais pas ce que cela implique mais on n'a pas le choix, dit Jean-Paul.


Il active alors le protocole du bond vortex. La station se met alors à vibrer, et son cœur à s'illuminer. L'espoir de quitter la zone de combat est grande mais le danger lui augmente de minute en minute. La station commence à être attirer par le trou noir grandissant. Jean-Paul s'écrit dans les communications.


- Nouvelle attaque ennemi.


Le vaisseau-mère ennemi décharge une nouvelle fois trois tirs successive sur la station. La panique reprend dans la station, c'est effroyable, tout le monde panique. Les vibrations se font même ressentir dans la flotte qui n'est pas encore arrimé à la station. Christophe s'écrit :


- Pas le temps de s'arrimer, le protocole est en marche.

- Tu es sûr ? Demande Isabelle.

- Il suffit d'être dans la zone téléporté, lui répond Christophe.


De nombreuses étincelles apparaissent dans la passerelle. D'un vaisseau à l'autre, les instruments dégagent de la fumée, c'est une question de temps avant qu'il ne lâche. Le général Nort attrape Christophe et lui demande ce qu'il va faire. Le commandant le repousse et énonce à haute voix le décompte final, un décompte commençant par trois cette fois :

A trois, la station tremble et son cœur s'illumine. Les vaisseaux flottent librement dans le bouclier de la station. La station encaisse un nuage de tirs.
A deux, les cris des otages récemment arrivé s'entendent dans tout le vaisseau, la panique prend de l'ampleur. A bord de la station, le calme revient, c'est silencieux, l'équipage entend les tirs ennemis ce qui les rend particulièrement attentif, tous attendent.
A un, les personnes présentent dans la salle de commandement du Atlas s'accroche à ce qu'ils peuvent. Christophe lui reste debout au milieu de l'image holographique, il fait dos à tous.

Christophe s'écrit : « Tout monde est prêt, on fait le bond ». La station s'illumine, elle n'est pas très loin du trou noir, elle semble comme évoluer au ralenti. Une intense lumière bleuâtre l'entoure, cette image est celle de la station se téléportant. Puis, elle disparaît comme aspirer dans un trou situé au centre d'elle. L'ensemble de la structure disparaît emportant avec elle, la flotte de vaisseaux qui n'a pas eu le temps de s'arrimer. La station a laissé place au vide, le vaisseau-mère cesse son attaque. Une sérénité règne dans l'immensité de l'espace. Le trou noir lui a cessé de grandir, il est toujours actif. Le vaisseau ennemi fait face au trou noir. Rien ne se passe.

Quelques part dans l'univers, le vide spatial se retrouve percer et déchirer. La station spatiale apparaît de nulle part quittant une zone de combat des plus tumultueuses. A leur arrivé, l'équipage croit être sauvé mais les effets ne sont pas ceux qu’ils croyaient. Les vaisseaux se mettent à trembler faisant tomber tout le monde à leur bord, des moniteurs explosent, des étincelles jaillissent de partout. C'est le chaos. Le bouclier de la station se désactive disparaissant comme un brouillard qui s'évapore. Les vaisseaux perdent également leur bouclier, leurs propulseurs s'éteignent, les navires s'éloignent de la station, flottant librement et tournant sur eux même. C'est l'anarchie, rien ne les commande.

Christophe est à genou sur la passerelle, il est l'un des rares à ne pas être tombé. Il a su trouvé l'équilibre. La lumière de la passerelle s'illumine de nouveau, elle qui s'éteint éteins à leur arrivé. L'orgueil de Christophe lui offre un délicieux goût de victoire, son plan à fonctionner. Isabelle court dans les bras de l'homme de sa vie et le sert contre lui. Le félicitant, elle n'a jamais été aussi heureuse, aussi vivante. Le général, un peu bousculé par les événements demande un rapport au commandant. Christophe s’exécute :


- Si vous voulez général. Il y a plus de trois mois, nous avons fui à bord de ce vaisseau.

- Qui ça nous ? Demande le général Nort.

- Environ 80 civils et deux militaires américains du programme porte des étoiles, répond Christophe. Nous avons appris à utiliser le vaisseau. Par la suite, nous avons découvert la station spatiale et sa flotte de croiseur Aurore. Depuis nous avons monté un plan pour vous secourir. Maintenant nous sommes presque sauf.

- Je vois, dit le général, puis prenant tout le monde de dos, il ajoute. Je suis le plus haut gradé, je vous demande de me rendre compte de tout les éléments qui relèvent de ce vaisseau. Je prendrais les décisions qui s'y rapportent.

- Rêve, répond Christophe. Je suis commandant suprême, donc c'est moi le plus haut gradé. Vous êtes sur mon vaisseau, c'est ma flotte et ma station. Si on doit tenir compte de quelques choses à quelqu'un... C'est moi.


Le commandant bien énervé par ce militaire arrogant, se retourne et constate que la flotte est dans un état bien lamentable. Les peu d'informations qu'il reçoit le rend perplexe, les informations arrivent dans sa tête au compte goutte. Le vaisseau et l'ensemble de la flotte est très endommagé, les réseaux peines à récupérer la moindre information.


- Atlas. Je ne vois que très peu d'étoiles. On est où ?

- Excusez-moi commandant, dit Atlas d'une voix de synthèse partiellement perturbé. Je n'arrive pas à déterminer notre position.

- Bon ! Fais-moi un rapport dès que possible.

- La station est intact, informe Atlas. Les impacts n'ont occasionné aucun dégât. Le bouclier a lâché. Trois croiseurs sont inopérants. Ils ont perdu leur bouclier, leur navigation et l'hyperpropulsion. Le système de survie fonctionne sur la réserve. Seule le croiseur du commandant John est opérationnel mais ses systèmes de survie sont faible et ses boucliers mettront du temps à se recharger.

- Et pour ce qui concerne ta situation ? Demande Isabelle curieuse.

- Bouclier détruit, hyperpropulsion déconné, propulsion conventionnelle peine à se rétablir.

- Des solutions ? Demande Christophe.

- Je devrais être en mesure de rétablir les systèmes une fois que nous serons reconnectés à la station. Ces systèmes nous permettront de restaurer au moins 80% des capacités directes de la flotte.


A bord de la station, l'équipage se demande ce qui se passe. Jean-Paul a pris la liberté de leur dire qu'ils sont arrivés à destination et qu'aucun ennemi n'est visible. Tout le monde se réjouit, se prenant dans les bras l'un de l'autre, s'embrassant. Sur la passerelle, Zelko sert très fort Cindy tandis que Jean-Paul regarde les instruments de navigation. C'est alors que Jeanet entre en communication avec Jean-Paul.


- Tout va bien ? Demande-t-elle.

Oui, répond-t-il. Pas de soucis. Attends une minute, je regarde quelques choses.


Jean-Paul pianote sur le moniteur, il ne comprend pas, les instruments lui montrent des données alarmistes. Il demande à Jeanet de jeter un œil pour en être sûr. Il transfert les éléments sur l'interface visuel de Jeanet qui est toujours sur le siège des Anciens. Elle ferme les yeux et les analysent. Quelques instants plus tard, elle recontacte Jean-Paul :


- je dois en faire part à Christophe.

- C'est ce que je crois, dit Jean-Paul.

- J'en sais rien, dit Jeanet. Je crois qu'on est perdu.


A bord du Atlas, l'image holographique du vaisseau se met en fonction faisant apparaître le major Jeanet sur son siège de contrôle. Elle révèle avoir fais des relevés topographiques des alentours avec Jean-Paul, elle souhaite en faire part à Christophe.


- Christophe. Nous sommes dans le vide galactique à environ 50 000 années lumières de la plus proche galaxie. Mais si je regarde de plus près les relevés. Nous ne sommes plus dans l'amas de Cane, l'ordinateur est perdu.

- Comment est-ce possible ? Demande Christophe. Nous n'étions pas en mesure de faire un bond de plus de 1,5 millions d'années lumière.

- On a fais un bond plus élevé ? Demande Isabelle. Combien ?

- J'ai noté une source d'énergie importante, s'exclame Frédéric grâce au interface de communication individuel.


Frédéric explique que le trou noir a perturbé fortement la région a cause de ses ondes gravitations. Selon lui, elle aurait pu alimenter le moteur à vortex ou du moins perturbé son fonctionne. Jeanet fait un parallèle avec une mission de SG1, ces derniers ont quitté un système solaire à bord d'un vaisseau disposant de l'hyperpropulsion interstellaire. Le système a disparu dans une supernovæ. Le major colonel Carter à l'époque avait supposé que les ondes gravitationnels générées et couplées à l'énergie de l'explosion avaient donné un apport suffisant au vaisseau. Il avait alors parcourt 4 millions d'années lumière en quelques secondes. Selon Jeanet, cette situation est peut être similaire. Frédéric ajoute que c'est même probable, il a noté des fluctuations étranges quelques avant de quitter la zone.

Au vue de ces informations, le jeune commandant ferme les yeux et s'éloigne des gens présent. En réalité, il analyse par lui même les informations récoltés par l'Atlas et la station. D'ailleurs c'était l'une des rares choses qui pouvaient encore analysé vu l'état de la flotte. Après quelques secondes, il ouvre les yeux et regarde Isabelle, il vient de découvrir le problème révélé par le major Jeanet. Christophe prend sa femme par la main et il la regarde. Elle le regarde à son tour, et une petite larme coule le long de son œil. La jeune femme sait ce que Christophe va dire. Le couple se tourne alors vers l'équipage présent dans la salle de commandement. Christophe prend une grande inspiration et active les communications interne de la flotte et dit alors :


- Nous sommes sein et sauf et nous n'avons a déploré aucune victime pour le moment. Nous sommes dès à présent 1 424. Vous vous êtes tous battu comme des lions. Je suis fier de ce que vous avez accompli. C'est un honneur d'avoir servi avec vous. Je ne vais pas vous cacher la vérité. La flotte est en mauvaise état mais cela est réparable.

Le général Nort avance d'un pas et demande à Christophe de se presser et d'aller à l'essentiel. Le commandant regarde Nort d'un regard méprisant et continue son discourt.


- Les Anciens ont cartographié, jadis, près de 35 millions d'années lumière d'espace autour de la voie lactée. Il s'agissait à cette époque du territoire qu'ils s'étaient donné pour mission de protéger, dont l'amas local, l'amas de Cane 1 et 2. Nous ne sommes plus dans cette espace connu malheureusement. Le plus proche amas non cartographié est celui de la Vierge situé à environ de 50 millions d'années lumières. Ce qui signifie que nous sommes au minimum à 50 millions d'années lumière de notre monde d'origine dans l'espace qui sépare les galaxies. Ce bond nous empêche de retourner chez nous avec les ressources dont nous disposons notamment en énergie. Tant que nous ne savons pas où nous sommes, nous pouvons nous considérer comme perdu.


Le silence règne, le petit discourt de Christophe vient de refroidir tout le monde notamment dans la station où pourtant l'ambiance était plus humaine quelques minutes auparavant. La nouvelle catastrophique qu'il vient de découvrir ne peut pas tomber plus mal. La flotte est maintenant perdue dans un coin de l'univers inconnu à l'écart de tous. Christophe lève les yeux, il se souvient alors de sa discussion avec lui-même, discussion qui s'était déroulé alors qu'il faisait le bond.


- C'est ça que tu parlais : les circonstances.

- Les prochains jours vont être difficile et ton autorité remise en question.

- Tu avais prévu tout cela.

- Je n'ai rien prévu, les choses se passent ainsi. Maintenant, tu as le temps.

- Le temps de quoi ?

- Le temps d'amener les autres à te suivre.


Christophe regarde Isabelle, il a le regard inquiet, la jeune femme ne comprend pas mais elle lui demande du réconfort. Il la sert contre lui, son regard se perd dans le lointain, l'incertitude le saisie. Que va-t-il faire maintenant ?


*************************************************

Voilà, la première partie de Stargate Community est terminée se clôturant par une belle bataille spatiale et une issue incertaine pour l'équipage. Cette seconde partie sera marquée par l'arrivée de nouveaux personnages et de nombreuses révélations. Le chapitre 13 sera d'ailleurs LE chapitre des révélations, on en apprendra davantage sur l'histoire des Anciens, la porte des étoiles sera enfin utilisée et nous rencontrerons enfin les Hostiliens et les Euros. Je vous promets d'ailleurs plus d'actions et de surprises.

Ayant une avance confortable, je publierais exceptionnellement le chapitre 10 intégralement ce vendredi 5 avril 2013 et reviendrais ensuite au principe de première partie et seconde partie pour les chapitres suivant.
Spoiler
chapitre 10 - Perdu dans l'espace : L'équipage est perdu dans le vide galactique et recherche un monde habitable alors que les ressources sont bien limitées, l'autorité militaire pose des problèmes et rejète le pouvoir en place.
Dernière modification par Spyce le 01 avr. 2013, 02:19, modifié 1 fois.
Très amicalement, Spyce.

Fan Fiction : Stargate Community tome I : La grande destinée (Terminé)
Stargate Community tome II : Aboutissement (en pause)
Stargate Universe saison 3 : La galaxie de tous les dangers (Terminé)
Stargate Universe saison 4 : Convergence

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Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Spyce »

Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 10 : Perdu dans l'espace[/font]

Précédemment dans SG-COM

Un groupe d'humain d'origine française s'empare d'un vaisseau-mère des Anciens afin de fuir un ennemi qui les a capturé sur Terre. Il découvre que bien d'autres terriens sont toujours captifs. Après avoir découvert une station des Anciens et une flotte de croiseurs, le commandant Christophe décide d'organiser une campagne de sauvetage afin de récupérer les otages terriens. Aider de ses amis, de deux militaires américains du programme porte des étoiles et d'une flotte de vaisseaux, ils entament un bras de fer avec leur ancien preneur d'otages. Alors que la mission était quasiment terminée, les Borgs font s'effondrer un astéroïde très dense pour qu'il donne naissance à un trou noir. De justesse, la flotte parvient à quitter la zone de danger en faisant un bond avec le moteur à vortex de la station. La flotte est très endommagé et l'équipage ne parvient pas à déterminer leur position par rapport à la Terre.

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L'univers est vaste et nous sommes si petits. C'est avec cette phrase que nous pourrions caractériser le vide qui sépare les galaxies. Si l'on voulait rester dans un macro environnement, on pourrait dire que l'univers est composé de galaxie et de vide froid et stérile. Mais comme, on aime être précis, on va ajouter à cette vérité que le vide galactique n'est pas si stérile que cela. Il abrite ici et là de nombreux étoiles, des étoiles expulsés par les galaxies lors de fusion où d'événements majeurs. C'est dans cet environnements, malgré tout hostile, que la station et la flotte Ancienne ont débarqué. La violence de la mission de sauvetage a été si intense que les appareils Ancien sont sans dessus, dessous. Autant dire, que le commandant de la dernière flotte des Anciens a mobilisé toutes les ressources qu'il avait pour réussir là où personne n'avait vraiment foi. Durant leur fuite, ils sont arrivés là, dans le vide qui sépare les galaxies à près 50 000 années lumières de la plus proche. Les croiseurs et le vaisseau Atlas flottent librement autour de la station comme inanimés, suspendu dans le vide de l'espace agonisant après une lourde bataille. Sur la passerelle, le commandant Christophe découvre qu'ils sont bien loin de leur objectif, perdu.

Isabelle, inquiète de cette nouvelle, s'approche de lui et demande à son aimé de lui donner plus de détails, elle s'inquiète. Elle a peur que ces derniers espoirs soient partis en vrille. Christophe la rassure et lui explique que tout n'est pas perdu. Le général est lui bien plus pessimiste et n'a pas peur de le montrer :


- C'est une réussite, dit-il d'une voix bien arrogante. Vous nous avez condamnés à une mort certaine.

- Vous étiez peut-être bien mieux là où vous étiez général, rétorque agacé Christophe. Mes hommes et moi vous avons libéré d'un ennemi plus puissant que vous ne l'imaginerez pas.


Isabelle vient dans les bras de Christophe comme voulant être rassuré. La tension sur la passerelle est lourde et trois autres militaires en uniforme de terrain arrivent. Le général se retourne et présente, le colonel Komarov, un homme brun, très grand et très costaud. Il s'agit d'un colonel Russe entraîné pour des missions que personnes ne peut réussir. Ensuite, le major Logan, un homme de taille moyenne, brun. Il a intégré les forces du Royaume Uni pour des raisons personnelles, sans doute l'ambition. Cette homme spécialisé dans la diplomatie n'a aucune famille et ami et concentre le plus clair de son temps à son travail. Et pour finir, le capitaine Ronson, une jeune femme blonde d'environ 30 ans, elle est la scientifique spécialisé actuellement en technologie extraterrestre, elle a travaillé de nombreuses années sur Atlantis et cela dès les premiers jours de l'expédition. Le général vantant leurs mérites explique que ces personnes ne sont montrées parfaitement digne, il ajoute :


- Je veux que le capitaine Ronson puisse utiliser les instruments du vaisseau pour localiser notre position. Le colonel Komarov va coordonner avec le major Logan les civiles et faire le point sur la situation. Il faut également....

- ….Stop, interrompe Christophe. Je suis le commandant de cette flotte et je donne les ordres.

- C'est ce que vous croyez, répond le général. Ce n'est pas un civil qui va faire la loi.

- Nous savons ce que nous faisons, répond le colonel Komarov. C'est dans nos cordes.

- Le vaisseau a choisi son commandant, moi, s'exclame énergiquement Christophe. Il m'a choisi, je suis le seul à contrôler ses systèmes principaux.

- Le vaisseau peut choisir ? Demande Ronson. C'est possible.

- Le vaisseau dispose de la conscience d'un Ancien, dit Isabelle. Je dirais qu'il est vraiment le seul à être à sa place dans ce vaisseau.

- Le commandant suprême Christophe a été choisi en fonction de plusieurs critères que je considère comme valable, explique Atlas qui intervient afin de résoudre le conflit tout en créant l'étonnement du personnel militaire

- Est-ce vraiment possible, déclare Nort. Un vaisseau doit-il vraiment nous dire ce que nous devons faire.

- Il faut trouver une solution, s'exclame Ronson. Sinon, nous serons dans une impasse et on n'avancera pas.

- J'apprécie vos initiatives capitaine, dit alors le général Nort. Mais je suis le plus habilité à décider de ce qui est bon et ce qui ne l'est pas.

- L'autorité du commandant n'est pas à remettre en cause, dit Atlas. Les règles sont fixées, si elles ne sont pas respectées, je prendrais des mesures qui s'imposent. J'ai un leader, sa position est indiscutable.

- Je suis d'accord avec le capitaine, dit Komarov. Nous sommes arrivés après. La négociation est peut être la seule solution.

- Très bien, répond le général énervé et influencé par son subordonné. Que proposez-vous commandant ?


Christophe se retourne et avance vers le siège, il explique que pour le moment, il doit connaître la situation dans son ensemble avant de s'avancer. Il se tourne alors vers son interface neuronale afin de communiquer avec les différents vaisseaux. Christophe demande alors, à tous, de faire un rapport de leur situation.

John explique que le vaisseau répond difficilement aux ordres et qu'il a probablement subit des dégâts important mais qu'il n'en ait pas sur. Selon lui, il peut immédiatement s'arriver à la station. Cette dernière sera en mesure de réparer les zones endommagés. Christophe lui explique que pour cela il faut avoir accès à des matières premières. Guillaume et Frédéric expliquent qu'il leur faudra encore quelques minutes avant que les systèmes répondent. Ils ont subi de graves avaries, les zones endommagés ont été isolé. Ils seront bientôt en mesure de s'arrimer. Le colonel Pears est plus alarmiste. Sa campagne consistant à mettre en avant son vaisseau s'est soldée par la mise hors d'état de près de 80% du vaisseau. Son vaisseau présente des dépressurisations importantes, il a des départs de feu un peu partout, avant de tenter quoique se soit, il doit y remédier. Christophe lui donne carte blanche et le laisse prendre les décisions nécessaires à sa convenance. Pour finir, l’Atlas ajoute qu'il est endommagé mais qu'il a déjà commencé à consolider la coque. Les boucliers sont détruits, les émetteurs ont surchauffé mais ils peuvent être réparés, les propulseurs fonctionnent par intermittences mais bientôt ils seront fonctionnel ce qui lui permettra de s'arrimer à la station.


- Bien. Messieurs, dit Christophe. Dès que cela sera possible, vous vous arrimez à la station. Je veux que les commandants de vaisseau me rejoignent dans la salle de stratégie.


Christophe cesse les communications, il regarde Nort et lui explique que le mieux à faire pour gérer la situation, c'est de s'entre aider. Ils ont tous intérêts à coopérer. Le général en est conscient et approuve. Il a du mal à cerner ce commandant bien jeune. Mais avant de ce prononcé, il veut lui donner une chance de s'expliquer. Après tout, grâce à ce plan, lui et plus d'un millier d'autres ont été sauvés. Christophe s'adresse à Isabelle :


- Ma chérie, tu vas te rendre avec Manon dans la station au poste d'observation dès que ça sera possible. Je demanderais à Aude de te rejoindre. Il faudrait déterminer où nous sommes et voir s'il n'y a pas une planète habitable où nous pourrions faire le plein.

- Très bien, dit Isabelle. Ca sera fait.

- Attendez, dit le général. Que compte-vous faire ?

- Pour le moment Isabelle et quelques autres personne vont localiser notre position. Ils savent se servir de ces instruments, explique Christophe. Pendant ce temps, nous allons faire un point ensemble.

- Je pense que le mieux est d'installer les civiles dans un lieu plus adéquate, s'exclame Komarov

- La station, dit Isabelle. Il y a un centre d'habitation, assez nombreux pour une population de plus plusieurs milliers.

- Les lieux sont accueillants ? Demande le major Logan. Y a-t-il assez de ressources pour tout le monde ? Si tel est le cas, les gens se sentiront plus en sécurité. Cela nous aidera à la contenir.

- L'Atlas a produit un nombre important d'interface, dit Gwilherme qui est silencieux depuis le début. On pourrait en distribuer à la majorité. Ca serait plus facile pour communiquer.

- C'est une très bonne idée, dit le capitaine Ronson. Si j'ai bien compris, la traduction instantanée est très efficace. Cela facilitera la communication.

- Je propose que le personnel militaire aide au transfert, s'exclame le général Nort.

- Gwilherme et Ophélie vont vous aider, dit Christophe. Je vais demander à Jean-Paul de vous assister. Il est à bord de la station.

- C'est une excellente idée, rétorque le général.


Sur la station, Jean-Paul regarde avec attention les moniteurs, ce dernier suit la trajectoire des vaisseaux. Zelko s'inquiète, ils n'ont plus de nouvelles de l'Atlas depuis plusieurs dizaines de minutes :


- Calmes-toi Zelko ? Dit Jean-Paul voulant se montrer rassurant. Les militaires sont entrés en jeu, maintenant, ils vont chercher à jouer un rôle prépondérant.

- Donc Christophe pourrait ne plus donner les ordres, constate Cindy.

- Ah ça, je crois qu'ils vont pouvoir se la mettre derrière l'oreille, répond Jean-Paul. Le vaisseau a choisi Christophe et n'en démordra pas. Christophe va garder son pouvoir, mais les militaires vont chercher à l'influencer. Ca c'est sûr.

- Tu les connais bien, dit Zelko.

- Il m'est arrivé de travailler dans certains projets militaires français, dit Jean-Paul. On peut dire que je les connais bien.

- Tu regardes quoi ? Demande Cindy.

- Je regarde la flotte, répond Jean-Paul ; Elle a subi de lourds dégâts. Ils ont rétabli leur position, ils ne flottent plus librement. Celui de Pears est vraiment dans un sale état.

- Jean-Paul, dit Christophe via les communications. Quel est l'état de la situation ?

- Elle est bonne commandant, dit-il. Les systèmes fonctionnent comme il se doit. Les impacts sur le champ magnétique de la station ne l'ont pas endommagé, le bouclier s'est désactive suite à une impulsion inconnue ce qui a momentanément désactivé tout les systèmes. On a eu des surtensions mais la station est entrain d'y remédier seul.

- Bon, dit Christophe. Dès que ça sera possible, les croiseurs et l'Atlas vont s'arrimer. Nous allons transférer les rescapés sur la station, il faudrait les accueillir.

- Christophe, c'est Zelko. Je vais me charger de prévenir les autres. On va essayer de s'organiser.

- C'est parfait, répond le commandant. Je compte sur vous deux.


Les communications cessent. Zelko regarde Cindy et lui dit de rester avec Jean-Paul, il va prévenir les autres. La jeune femme le regarde et lui dit qu'elle va venir les aider. Jean-Paul les informe qu'il a certaine chose à faire sur les systèmes et aider à l'arrimage des vaisseaux. Il pense les rejoindre une fois que tout cela sera terminé.

Sur la passerelle de l’Atlas, Christophe semble comme avoir l'esprit ailleurs. Il se parle à lui-même


- On est perdu. C'est ce que tu avais voulu.

- Je n'ai rien voulu à part le progrès.

- Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?

- Le principal, rétablir le vaisseau, trouver un monde habitable et s'organiser.

- C'est logique, je ne suis pas trop sûr de ce qui va arriver mais je sens que ça va être dur pour moi.

- A toi de te démarquer. Bientôt, tout sera révélé.

- Qu'est-ce qui doit être révélé ?

- Et bien la vérité.


Le commandant est interrompu par Isabelle lui demandant ce qu'il attend. Le général Nort le regarde avec interrogation. Christophe regarde sa femme et lui explique qu'il a du travail. Après lui avoir dis ça, il s'assoit sur le siège des Anciens et ferme les yeux. Le siège bascule en arrière et ses fonctions s'activent. Tout le monde assiste à la scène sans savoir ce qui se passe vraiment. Des images holographiques du vaisseau défilent montrant différent plan technique du vaisseau. Le capitaine Ronson approche des images :


- Qu'est-ce qu'il fait ? Demande Nort à son capitaine.

- Il semble qu'il réorganise les systèmes du vaisseau, dit-elle.

- Il sait ce qu'il fait ? Demande Komarov

- S'ils en sont tous là, dit Logan. C'est probablement grâce à lui. Je ne sais pas si on peut lui faire confiance.

- Ce n’est pas mon cas, rétorque Nort.

- Tu entends, dit Isabelle à Christophe d'une voix basse. Ils n'ont pas confiance en toi.

- Je sais, répond Christophe, les yeux fermés et à haute voix.

- Je pense qu'on en a pour quelques heures, informe Ronson.


Bien des heures après, dans l'espace galactique, le vaisseau Atlas se déplace au-dessus de la base ancienne, son commandant souhaite l'arrimer à la station. Les manœuvres sont précises et lente. Actuellement, les croiseurs de Frédéric, John et Guillaume sont arrimés. Pears et Jeanet sont toujours à bord de leur vaisseau endommagés. Ils sont sur la passerelle accompagné de deux hommes armés et d'une jeune femme. Jeanet est penché sur les moniteurs.


- Bon, tu es prêt.

- On n'est jamais prêt, lui répond Pears. Donc si j'ai bien compris, tu vas dépressuriser tout le vaisseau sauf la passerelle.

- Oui, lui répond-t-elle. Je ne vois pas d'autres solutions pour arrêter les feux. Tiens-toi prêt.

- Les enfants, restez sur vos gardes, dit Pears à leur trois membres d'équipages.


Soudainement, l'air environnant dans le vaisseau se déplace créant de grandes traînées blanchâtre. De nombreux sas extérieurs sont ouverts laissant sortir de l'air. Les feux s'éteignent tous très rapidement. Le vaisseau est entièrement dépressurisé à l'exception de la passerelle. Puis Jeanet informe son supérieur qu'elle réactive les systèmes de vie, le vaisseau sera bientôt respirable. Elle en profite pour condamner les zones endommagés.


- On va pouvoir avancer quand ? Demande Pears.

- Les propulseurs sont intacts mais pas ses connexions aux systèmes informatiques, répond Jeanet. Je vais procéder à une dérivation dans la salle des machines. Les boucliers commencent à se recharger, l'hyperpropulsion ne répond pas. Mais avec les propulseurs nous pourront regagner la station. C'est d'ailleurs plutôt une bonne chose.

- Comment ça ? Demande Pears.

- Ce sont les militaires qui vont faire la loi maintenant, lui répond-t-elle. Ce n'est pas plus mal.

- Ou ça peut être le cas inverses, répond Pears. Nort est un bon général, mais il veut tout contrôler, je n’ai pas l'impression qu'il va vouloir aller dans le sens de Christophe.

- Ce n’est pas ce qu'on voulait, ajoute Jeanet. Mettre quelqu'un de confiance sur le siège.

- Leur intention n’est pas claire, explique Pears passionné par ce qu'il dit. Le commandant sait ce qu'il fait et même si ce n'est pas toujours clair, ses intentions sont les même que les nôtres, la survie du groupe et l'intérêt de la Terre.

- Voilà une première, se moque Jeanet. Tu prends sa défense, toi...

- j'ai compris, coupe Pears. On a tous vue sa transformation, et il a mené cette bataille admirablement. J'admets que je me suis trompé sur son compte.

- On dirait que tu l'admire, s'exclame Jeanet.

- Ce n'est pas de l'admiration, dit Pears. Plutôt une approbation de ses choix.


Le temps défile. Le vaisseau de Pears peut enfin s'arrimer à la station. L'appareil Ancien est sévèrement endommagé, Jeanet n'est pas en mesure de savoir s'il sera apte à d'autres combats. Le lieutenant colonel Pears part rejoindre les autres commandants et la délégation militaire dans la salle de stratégie tactique. Il a demandé à Jeanet de venir avec lui malgré que seul les commandants des vaisseaux soient conviés. Ils arrivent devant la porte de la salle de stratégie, la surprise est totale. Christophe est prêt d'une des baies vitrées, le colonel Komarov, le major Logan, le capitaine Ronson, John, Frédéric, Guillaume et le général Nort attendent autour de la table des organisations stratégiques. Jeanet regard son ami et lui souhaite bonne chance avant de fuir les lieux, le soldat se retourne, il n'y croit pas, elle vient de s'enfuir. Pears entre dans la salle et est immédiatement interpellé par le général Nort :


- Lieutenant colonel Pears. Je comprends mieux pourquoi ce groupe a tenu si longtemps.

- Mon général, dit Pears en le saluant militairement.

- Repos. Pourquoi avoir laissé la situation aux mains d'un civil inexpérimenté, attaque immédiatement Nort.

- Il s'est avéré que la situation soit peu enclin à d'autres possibilités, répond Pears. Le commandant Christophe s'est montré particulièrement habile à gérer la situation et grâce à lui, nous sommes tous là.

- On verra. On verra.


Christophe rejoint le groupe autour de la table, il est temps d'exposé les différents points. Le général demande d'attendre quelques minutes, il a convié une autre personne à la réunion. C'est alors que la porte s'ouvre, on peut y voir deux soldats monté la garde. Une jeune femme en blouse blanche entre dans la salle. Cette dernière a les cheveux brun très long, attaché par une queue de cheval, elle n'est pas très grande mais elle offre aux militaires un spectacle des plus sympathique de part sa très grande beauté. Le général la présente comme étant le docteur Lakmayer, physicienne et ingénieur allemande.


- Et quelles sont ses spécialités ? Demande Christophe.

- Je touche à toutes les sciences, répond le docteur Lakmayer. Mais appelé moi Rachelle. J'ai une spécialité prononcé en physique quantique, en aérospatiale, j'ai aidé aux développements du vaisseau mère BSC-305 du nom de Voyager.

- Très bien, prenez place, je vous prie, dit Christophe tendant sa main vers la table. Nous allons faire le point.


Christophe est particulièrement calme et ne semble pas du tout impressionné par les militaires présents autour de la table. Frédéric se lève alors :


- Je m'excuse mais je pense avoir autre chose à faire.

- Comme quoi ? Demande intrigué Nort.

- La flotte est dans un sale état, répond Frédéric. Je pense être plus utile ailleurs.

- Je vais en faire de même, s'exclame Guillaume qui se lève aussi. Il y a des réparations à faire. La diplomatie, la politique c'est mon truc.

- De toutes manières, vous ne nous êtes pas utile ici, dit Nort.


Pears regarde Christophe resté impartial. Ce dernier laisse ses deux commandants et ami partir. Faisant comme si de rien était, il pose la main sur la table qui s'illumine alors et montre une galaxie spirale. Un point rouge apparaît aux abords de la galaxie dans le vide. Christophe explique qu'il s'agit de la position de la station situé à 50 000 années lumière de la galaxie.


- Actuellement, j'ai une équipe est à la recherche d'une planète habitable. Ils vont rechercher parmi les étoiles proches de nous.

- Pourquoi ne pas quitter notre position et rejoindre la galaxie ? Demande le colonel Komarov. Les détecteurs trouveront davantage de planètes potentiellement habitables. Nous sommes dans une région vide.

- Pas tout à fais, répond le capitaine Ronson. Le vide entre les galaxies est peuplé par de nombreuses étoiles qui ont sûrement été éjecté des galaxies. Ce qui fait que le vide galactique n'est pas si..... vide.

- Vous pensez trouver une planète autour d'une de ses étoiles, questionne le docteur Lakmayer. Les chances d'y trouver une planète habitable est encore plus faible que dans une galaxie.

- On verra bien, répond Christophe. Mon souci est la survie de tous et de partir au plus urgent

- D'après le major Jeanet, ajoute Pears. Il faudra des jours de réparations. La bataille a été rude. Je crains que la flotte ne récupère pas le niveau qu'elle avait acquis.

- Pour le moment, être hors de la galaxie augmente nos chances de survie, ajoute John. Ce n'est pas négligeable. Cela va être difficile pour nous localiser.


Le général Nort reste surpris par l'évolution de la situation. Tous semblent s'organiser sans qu'il n'en soit avisé ce qui lui déplaît fortement. Ce dernier est général depuis des années, on lui a confié le commandement de la base lunaire pour ses excellents états de service. Autant dire qu'il se sent régresser et ranger au second plan. Pourtant avoir le commandement de la station lunaire, ça veut dire : avoir une main sur les docks de la flotte terrienne, un contrôle sur la porte des étoiles, c'est beaucoup de pouvoir entre les mains d'un seul homme.

Dans la station spatial, les couloirs sont remplis de civils, ces derniers sont conduis de l’Atlas au centre d'habitations de la station. Le cœur de la station est une véritable ville, un endroit de paix, de convivialité et de confort. Les Anciens en avaient décidé ainsi d'ailleurs, afin de garantir un bon état d'esprit. Les militaires ainsi que des membres déjà présent sur la station aident à contenir les centaines de mètres d'être humain. Des dizaines de militaires et de civiles disposent d'interfaces de communications. Ces dispositifs permettent une traduction en temps réel, autant dire que ce genre de technologie sur Terre supprimeraient les cours de langue et libéreraient les élèves. Cela serait que du bonheur. Jeanet assiste au spectacle et le subit à la fois, elle essaie de se frayer, tant bien que mal, un chemin ce qui n'est pas une mince affaire. Elle a décidé de gagner la salle d'observation de la station afin de se rendre utile et fuir face à ses politiques bureaucratique qui consiste à quoi faire. Ouf ! Elle arrive enfin à destination. Un dôme transparent domine la salle, on n'y voit que la noirceur de l'espace et le scintillement des étoiles et des galaxies. L'endroit présente de nombreux moniteurs et interfaces isolé les uns des autres ainsi qu'un gigantesque instrument en forme de tuyau large dont le diamètre ne doit pas mesure plus d'un mètre. L'instrument est si long qu'il part du sol jusqu'à atteindre le haut du dôme. Il s'agit en réalité d'un télescope. Frédéric assit devant une interface est entouré d'Aude et de Isabelle. Ce dernier semble être très occupé.


- T'es déjà là, dit-elle à Frédéric.

- La discussion n'est pas mon fort, dit-il. Je vois que tu as été très courageuse. Tu t'es cassé sans donner ton reste.

- Le mot le plus adapté c'est fuir, dit Jeanet. J'imagine que mes raisons sont les mêmes que toi. Alors vous en êtes où ? Et où est Manon.

- Elle est partie aider Gwilherme et Ophélie. Nous ici, on a commencé à comprendre comment utiliser les instruments, répond Aude. Ce n’est pas évident.

- On a encore rien trouvé, ajoute Isabelle. Mais je crois que sans Frédéric, on serait encore entrain de chercher le bouton

- Tu semble à l'aise, dit Jeanet. Tu démontre une forte habileté à utiliser la technologie des Anciens.

- Si tu compte que je suis un geek, dit Frédéric. Et mes nombreuses heures d'entrainement sur simulateur, je pense que OUI, je suis très compétent.

- Et modeste, dit Aude. Vous n'êtes pas resté avec Pears pourquoi ?

- Les militaires vont vouloir contrôler le groupe, explique Jeanet. Christophe y sera opposé et Pears est parti pour le suivre. Ça n'annonce plutôt....

- .... un gros caca qui va nous tomber dessus, s'exclame Frédéric.

- Comme tu dis, dit Jeanet. On se retrouve avec deux autorités, l'une va devoir céder, l'autre l'aura mauvaise.


Frédéric oublie un peu le dialogue qui semble s'installer entre Aude et Jeanet. Isabelle regarde ce que fait Frédéric. La jeune femme le regarde avec attention. Elle ne peut que se montrer admiratif face au travail accompli par Frédéric. Mais là encore, quelque chose lui paraît étrange. Depuis l'entrainement, Frédéric est différent. Elle a l'impression qu'il est entrain de devenir comme Christophe.


- Intéressant ? Dit Frédéric.

- Quoi ? Demande Isabelle.

- J'ai réussi à scanner une zone de 86 000 années lumière autour de nous. Si j'exclue les étoiles de la galaxie, j'ai 3 000 étoiles dans le vide galactique.

- Autant que ça ! Dit Jeanet surprise. Et combien intéressante ?

- Et bien selon les rapports, 55% d'étoiles rouges, 22% d'étoiles jaunes et 23% d'étoiles bleues.

- Bon, on exclue les bleues et les rouges, dit Jeanet convaincu de ce qu'elle dit.

- Pourquoi exclure les rouges ? Demande Frédéric. La vie peut s'y présenter différemment et nous pouvons y trouver tout de mêmes des ressources intéressantes pour nous.

- Et depuis quand tu t'y connais en étoiles ? Demande Jeanet.

- Depuis que Christophe m'a demandé de regarder les étoiles rouges et jaunes, répond Frédéric. Et il est un peu plus caler que nous en matière d'étoiles.


Isabelle semble surprise de la tournure des événements. Pour elle, il n'y a plus de doute, Frédéric a changé et pour les mêmes raisons que Christophe. Afin de le vérifier, elle pose une question à Frédéric.


- Tu penses qu'on va trouver l'oasis qui nous manque pour reprendre notre voyage ?

- Je n'en sais rien, répond Frédéric. Tout dépend du voyage.


Elle le regarde droit dans les yeux, Frédéric sourit. Plusieurs secondes s'écoulent alors que Frédéric et Isabelle se regarde dans les yeux. Elle lui fait un clin d'œil. Frédéric comprend alors qu'il partage un secret en commun.

A bord d'Atlas, Jean Paul est en salle des machines afin de faire un état des lieux. Ce dernier penché sur une console discute avec Atlas :


- Et tu es sûr que ces relevés sont exacts. Si j'avais pu imaginer produire autant d'énergie, j'aurais réglé le problème de réchauffement planétaire moi-même.

- L'E2PZ a rechargé tout les systèmes, explique Atlas. Mais des sections sont endommagées créant des fuites en énergies. Pour le moment ses zones sont isolées en attendant que les réparations se terminent.

- Sur Terre, on aurait mis des années à réparer cela et avec une moins grande qualité, dit Jean Paul. D'après ce que je vois, nous n'avons pas assez de ressource en matières premières pour réparer la coque et les systèmes. Je préconise de concentrer les réparations sur les systèmes internes et d'isoler pour le moment les zones externes du vaisseau.

- Correct, répond Atlas. Vous voyez qu'il n'est pas difficile de vous acclimatez


Guillaume vient interrompre Jean Paul qui est en plein travail. Il lui demande où cela en est. L'ingénieur français lui explique qu'il ne dispose pas de ressources suffisantes pour réparer les vaisseaux et qu'ils vont même devoir en prendre une partie sur la station spatiale. De part son immense taille, l'exploitation de ressources sur la station seront négligeable voir carrément inexistante. Néanmoins, il ne manque pas de rappeler que le principal problème est l'approvisionnement en eaux. Les vaisseaux en ont besoin afin de refroidir les systèmes et malgré les supraconducteurs, cette quantité ne sera pas suffisante surtout avec l'arriver de nouveaux résidents. Écoutant le discours de Jean Paul, Guillaume l'interrompe :


- Et pourquoi pas, utiliser les canons pour synthétiser les matériaux nécessaires ?

- Parce que nous manquons de matières, répond Jean Paul.

- Je veux dire, pourquoi pas utiliser les atomes d'une roche, d'un astéroïde pour les transformer en un autre atome, cherche à expliquer Guillaume.

- Vous voulez parler de la nucléosynthèse, dit Jean Paul tout excité. L'ennuie, dans le cas d'une nucléosynthèse d'ordre primordial, il faut faire fusionner des atomes simples à très haute température, on va dire plusieurs centaines de millions de degrés. Et l'ennuie c'est que j'ai pas de centrale à fusion nucléaire sous la main, ironise-t-il tout en se mettant à rigoler.

- Il y a d'autres solutions, dit Guillaume.

- Pour les éléments plus lourd que le fer, dit Jean-Paul redevenu sérieux, il faut avoir recourt à la nucléosynthèse stellaire dites aussi explosive et là, seule les supernovae en sont capable. A moins que....

- C'est une solution envisageable, s'exclame l'Atlas. Les canons de téléportation peuvent être modifiés afin de synthétiser les atomes nécessaires. Brillante trouvaille commandant Guillaume.

- Sérieux, vous pouvez faire ça, dit Jean Paul stupéfait par cette annonce. Vous pouvez produire des atomes lourds de cette manière là.

- Je rappelle que les Anciens ont un niveau technologique très important, explique Guillaume.

- En effet, répond Atlas. Nous pouvons également produit des atomes hyper-lourd capable de satisfaire nos besoins

- ça existe des atomes hyper-lourds ? Demande Jean Paul. C'est théorique ça, non. Tu y comprends quelques choses toi.

- Un peu, répond Guillaume restant évasif.


Toujours en réunion, Christophe veut faire valoir ses droits. L'assemblée militaire refusant toute autorité venant du commandant. Ce dernier cherche à se justifier


- Je comprends votre besoin de contrôler les choses. Il suffit juste de négocier afin de garantir des droits pour tous.

- Je veux ramener ces vaisseaux sur Terre, répond le général. Il n'y a pas à discuter.

- Et aussi son équipage, ajoute John comprenant que le général s'intéresse principalement aux caractéristiques matérielles.

- Bien évidemment ! Dit le général.

- Nous avons découvert que les Borgs nous ont choisi selon des critères spécifiques que nous ne connaissons pas, dit Pears. Rentrer sur Terre serait une belle bêtise et dangereux pour les nôtres.

- Vous n'avez aucun élément concluant, dit Nort.

- Où avez-vous appris cela, dit Logan. Le vaisseau peut être.

- Ce dernier est resté connecter à la station ennemi pendant des années, dit John. Il y a donc eu échange de données. Il nous a aussi montré le jour de notre capture. Les forces de la Terre n'ont rien pu faire.


Le général veut voir ses données lui-même, l'Atlas lui explique qu'il lui en fournira une copie dans ses quartiers. Le général continue à s'entêter malgré la bonne foi de tous. Il veut rentrer sur Terre malgré la menace. Vis-à-vis de ce qu'à trouver Christophe, Pears montre rigoureusement son désaccord. Nort n'en a que faire. Le colonel Komarov souhaite passer à un tout autre débat, délaissant le premier sujet de conversation comme si de rien était.


- Je suis d'avis que les civiles restent limiter à la station spatiale et principalement dans les zones d'habitations, dit-il. Et le personnel militaire prendra le contrôle des vaisseaux de combats. Il faudrait remettre en état la flotte et....

- Et c'est tout ? S'exclame John. On n'a pas notre mot à dire.

- Etant donnée la situation, dit Nort. C'est à nous, militaire de prendre le commandement des opérations et cela pour votre sécurité.

- Bon j'en ai assez entendu, s'agace Christophe qui se met debout et s'appuie sur la table. J'ai un équipage qui fonctionne. J'ai quatre commandants maîtrisant les croiseurs Ancien et d'un équipage compétent. Vous êtes sur ma flotte.

- Seulement parce qu'un ordinateur en a décidé ainsi, ajoute le général.

- Comprenez que nous savons ce que nous faisons car nous le faisons depuis plus de 20 ans, explique le major Logan. Vous devriez tenir compte de notre expérience. C'est mieux pour tout le monde

- Vous vous êtes fais capturé par les ennemis, vous aussi, dit John. Nous, on a réussi à s'enfuir seul, et on est revenu pour vous libérer. J'estime que vous devriez nous témoigner un certain respect.

- Je tiens à dire mon général, dit Pears. Que cet équipage inexpérimenté comme il semblerait que vous le qualifiez, a su se défendre face à l'ennemi avec un grand professionnalisme. Ils sont digne de la place qu'ils ont maintenant.

- Atlas est un Ancien, ce vaisseau et cette flotte sont à lui et son espèce, explique Christophe.

- La civilisation des Anciens est morte, disparu, s'exclame Logan.

- Et pourtant un Ancien m'a confié le commandement, répond Christophe. C'est comme si cette flotte était mon héritage. En partant de là, cette flotte est à moi. Souhaitez-vous me la voler ?


Personne ne répond. Christophe agacé s'éloigne de la table et se retourne vers l'une des baies vitrées. John le rejoint tentant de rassurer son ami.

Pendant ce temps, Frédéric fait de nombreux calculs cherchant une solution à leur problème. Aude l'aide sur une autre interface pendant que Jeanet discute avec Isabelle.


- Effectivement, il a énormément changé, répond Isabelle. Mais il a l'air heureux dans ce rôle. Il m'a avoué qu'à la différence de tous, ils se sentaient à l'aise et qu'il avait enfin l'impression d'être utile.

- On voit ça, dit Jeanet. Il a gagné en assurance. Mais sa disparition et sa transformation restent mystérieuses. C'est une chose à éclaircir

- Et quand tu dis qu'il a changé, dit Frédéric se retournant de son dossier. Est-il devenu un meilleur coup ?

- Je n'ai qu'une chose à te dire, répond Isabelle. LOL.

- J'ai trouvé quelques choses, dit Aude regardant fixement son écran. Fred, tu viens voir.


Frédéric se lève et vient rejoindre Aude suivit de Jeanet et d'Isabelle. Ce dernier regarde l'écran et pianote sur plusieurs touches. Un long silence s’installe puis Frédéric, regarde Aude et lui explique fièrement qu'elle vient de trouver leur localisation.


- C'est bien Aude.

- La distance est colossale, dit Jeanet analysant les données. J'suis étonné que tu es trouvé ça toutes seules.

- Je sais pas, dit Aude. Je comprends la langue et les systèmes de plus en plus facilement.

- Les manipulations génétiques y sont pour quelques choses, explique Frédéric. Tu es une mutante, souri-il fièrement.

- Je me demande ce qui s'est passé pour qu'on en arrive là, dit Jeanet.

- C'est pas le plus important, dit Frédéric. Il faut prévenir Christophe.


Par l'interface neuronale, Christophe est prévenu par Frédéric de cette découverte. Il propose au commandant de regarder les informations directement par l'écran de la salle. Jeanet assiste tel un spectateur regardant la scène. Maintenant, elle en est sûr. Christophe et Frédéric sont devenus différents, dans leurs attitudes, leurs manières de se tenir, elle en devient admirative. Pendant ce temps, entouré des militaires et de John, Christophe se déplace et active l'écran holographique de la salle situé sur la table des gestions tactiques. Tous, regardent la magnifique image holographique représentant les galaxies puis les amas de galaxies. Le regard de Christophe se change, il ferme les yeux et reste ainsi pendant plusieurs secondes. En réalité, il se connecte aux systèmes du vaisseau afin de lire les données rapportés par la découverte d’Aude et de Frédéric. Puis il ouvre les yeux, désactive l'écran holographique et remercie ses amis. Le général Nort demande ce qu'ils ont découvert :


- On vient de localiser notre position par rapport à la Terre.

- Et bien, dit le général Nort. A combien sommes-nous de la Terre.

- On est vraisemblablement dans l'amas du Centaure, répond Christophe embêté. Ce qui fait qu'on est à plus ou moins 150 millions d'années lumières de la Terre.

- Tu en es sûr ? Demande John. Ca fais une trotte. Nous n'avions pas l'énergie pour un tel voyage et pas en si peu de temps.

- Les données d'Aude sont formelles, répond Christophe se grattant l’œil. Elle a localisé l'amas local, l'amas de Cane et celui de la Vierge. Les relevés gravitationnels d'Atlas et les calculs des ordinateurs sont clairs... 155 millions d'années lumière environ.

- Près de milles jours de voyage en utilisant l’hyperpropulsion à pleine puissance, dit John. Les E2PZ ne seront pas suffisant pour alimenter le moteur à vortex. Et au vue des avaries.....

- Qu'est-ce que vous en savez ? Demande le général Nort. Vous êtes un scientifique.

- Moi j'en suis une, dit le docteur Lakmayer. Je ne peux que confirmer leur crainte. J'ai compris que la station dispose d'un moteur à vortex opérationnel. Sur Atlantis, ne serais-ce que la ramener dans Pégase, à demander une quantité d'énergie énorme. Déjà qu'en rentrant de notre lieu d'incarcération...

- On aurait vidé nos réserves d'énergie, dit Christophe.

- Nous mettrons 3 ans en hyperespace, dit Komarov. C'est faisable.

- Vous ne semblez pas comprendre ! Explique le docteur Lakmayer. Si nous sommes bien dans l'amas du Centaure, nous aurons des centaines galaxies à traverser mais aussi des vides galactiques gigantesques. La population recensé est de 1 534, toutes ses variables rendent difficile un voyage de retour.

- Ce n'est pas plutôt l'énergie qui va faire défaut ? Demande Logan.

- Nous avons des 5 E2PZ et voyager pendant 3 ans ce n'est pas sorcier, ajoute le colonel Komarov.


Christophe perd patience. Il ne comprend pas, ces militaires sont censés être les meilleurs et ils n'arrivent pas à imaginer les difficiles conditions de retour. Il leur explique alors


- Vous êtes dans une station spatiale destiné à vivre et non voyager. Pour cela, elle doit maintenir les systèmes de survie, le bouclier active tout en faisant fonctionner ses très puissants hyper-propulseurs. Pour déplacer une masse comme celle-là, il faut consommer une quantité importante d'énergie. De plus, plus la station va fonctionner en hyper espace, et plus la quantité d'énergie demandées sera importante. Ce qui signifie qu'il faut optimiser le voyage et donc avancé à moins grande vitesse...

- On parle de combien d'années de voyage ? Demande Nort.

- Ca sera difficile à dire, s'exclame John. La station n'a subi aucun dégât contrairement aux boucliers, et à la propulsions qui ont subi eux des surtensions. On ne le sera pas avant fais des analyses et des réparations.

- On peut compter 10 ans, répond le docteur Lakmayer. Sans compté les arrêts.

- On peut remédier aux problèmes, dit Nort. On met tout le monde en stase.

- C'est un solution, dit Komarov. Cela a très bien fonctionné pour le Destiné

- Et vous n'avez plus eu de contact avec eux, dit Pears. L'affaire est réglé.

- Nous allons étudier la question, dit Christophe. Mais là encore, l'inconnu est là.


Toujours penché sur leur écran, Aude et Isabelle discutent. Jeanet et Frédéric concentrent leur recherche sur le télescope de la station afin de localiser un monde habitable. Tout les deux sont penchés sur la même console respective depuis des heures.


6 Bon, cette étoile jaune est à exclure. Les planètes sont trop proches de leurs étoiles, dit Jeanet. Probablement à cause des géantes qui se sont perturbés mutuellement expulsant les planètes potentiellement habitables. Et ce système est aussi à exclure, l'étoile n'a que 100 millions d'années, même une planète, situé dans la zone habitable, ne ressemblerait qu'à un vaste océan de Magma.

6 Et bien, je tente sur cette étoile rouge, dit Frédéric. Ça fera que ma vingtième tentative.


Agacé, Jeanet penche la tête ne croyant pas que l'obstination de Frédéric va payer. Les étoiles rouges sont trop différentes pour pouvoir habiter des formes de vies comme on les attend, pour Jeanet, c'est un fait acquis. Soudain, Frédéric s'enthousiasme. Il a trouvé un corps intéressant. Il pointe les instruments, sur l'écran on peut y voir l'image d'une étoile rouge, avec le passage de deux planètes de petites tailles. Frédéric fait la liste de ce qu'il détecte.


- C'est une planète de roche situé dans la zone finale de la zone d'habitation. Elle a 3 masses terrestres pour un rayon de 1,7 fois de la Terre.

- C'est une super-Terre, explique Jeanet. Il peut y avoir de la vie, mais rien de ce que l'on cherche et l'environnement doit être hostile.

- La température en surface varie entre 5°C et 35°C, dit Frédéric. Et il y a un océan d'eau.

- Quoi ? S'exclame Jeanet. Oxygène à près de 22%, dioxyde de carbone de 0,3%. C'est énorme.

- Ouais mais l'activité volcanique est plus importante, avec une masse planétaire pareille, dit Frédéric. Et elle présente toutes les caractéristiques de la vie. Il semblerait y avoir une vie végétale. Les bio-signatures correspondent.

- D’après le spectre de l’étoile, dit Jeanet. Cette dernière a 8 milliards d’années, s’il y a de la vie, elle est plus ancienne que sur Terre.

- Je préviens Christophe, dit Isabelle qui était resté silencieuse à l'annonce de toutes ces informations.


Christophe en salle de briefing est informé de la situation. Il se connecte aux réseaux du vaisseau par son interface neuronale, analyse les données puis il se retourne vers le groupe et s'exclame :


- On a découvert une planète habitable à environ 18 000 années lumières. La masse y est importante, on s'y déplacera plus difficilement mais elle est habitable

- Pouvons-nous entrer en hyperespace ? Demande le général Nort.

- Pour le moment, et vue la distance, c'est faisable. Répond John.

- La distance est courte, s'exclame le docteur Lakmayer. On n'aura pas à solliciter les hyperpropulseurs longtemps.

- Il faut envisager des groupes pour ravitailler, dit le capitaine Ronson. J'ai vu des Jumpers.

- Trois fonctionnent, dit John. Vous avez des techniciens pour réparer les trois autres.

- Nos hommes vont réparer les Jumpers endommagés, dit Nort. Je veux que mes hommes se chargent seul de la mission de ravitaillement.

- Pourquoi, les miens sont tous à fais capable, rétorque Christophe. Ils pourront assister vos hommes.

- Je dirige les opérations, s'exclame Nort.

Pears regarde la situation en spectateur, il comprend le comportement de ses collègues militaires mais leurs réactions ne sont plus légitimes selon lui. Christophe a su durant ces derniers jours, lui donner confiance, le militaire est confus et ne sait pas quel camps choisir : celui du lieutenant colonel bravant les missions au péril de sa vie ou le commandant Pears bataillant avec des civils.


- Écoutez. Comme le disent si bien les français, coupons la pierre en deux, dit Pears suscitant l'incompréhension face à cette expression. Les militaires veulent jouer un rôle et c'est normal. Mais en tant qu'officier, je peux vous certifier que vous aurez besoin du groupe de civil qui jusque-là a fais un travail exemplaire. C'était les mauvaises personnes aux mauvais endroits mais elles sont maintenant devenues des personnes nécessaires

- Très bien, dit le général Nort. Que proposez-vous lieutenant colonel Pears.

- C'est commandant Pears du vaisseau Ancien, Polaris, s'exclame John.


John considère Pears comme l'un des siens. Il ne supporte pas le comportement du général, pourtant lui mieux que personne sait qu'il faut respecter la chaine de commandement. Pears comprend l'attitude de John, il lui fait signe de la main afin de calmer l'ardeur de ce dernier :


- Il faut se ravitailler. On n'a pas le choix. Mais notre position est compromise. L'ennemi est peut être toujours là, quelques part.

- Le personnel militaire doit diriger ce groupe, dit Logan. C'est une situation de crise, c'est d'ailleurs la solution la plus logique.

- Durant ces trois derniers mois, vous n'étiez pas là, expose Pears. Je dirigeais les opérations avec le major Jeanet et le commandant Christophe. Nous nous sommes organisés et par deux fois nous nous sommes ravitaillés. A chaque fois, nous avons du faire face à des menaces, la première était animal, le groupe est resté soudé, et nous avons survécu. La seconde fois, nous sommes chargés d'un chasseur Borg. Ce sont des conditions que vous auriez pu gérer, mais là c'était eux. Et je n'ai pas vu la différence... ou presque dit-il avec sourire.

- On comprend que vous avez du passé des épreuves, s'exclame Nort. Je le comprends parfaitement.

- Un groupe s'est créé, dit Pears. Il y a un commandant suprême, quatre commandants et des hommes et des femmes qui ont contrôlé la flotte durant cette grande bataille. Franchement malgré l'état de la flotte, c'est une victoire que nous pouvons leur attribué.


Le major Logan se lève, il explique que chacun des camps à des arguments convainquant. Les paroles de Pears l'ont convaincu.


- Il a raison. Ils se sont accaparés la flotte mon général. D'ailleurs, il y a un commandant désigné. Envisageons donc une coopération réciproquement profitable.

- Approfondissez major, s'exclame Nort intéressé.

- Nous avons une équipe déjà en place, dit Logan. Laissons là, et intégrons à cette équipe nos hommes. Ils apprendront les uns des autres. Vous général, vous gardez le commandant des militaires, et vous commandant Christophe, vous gardez le contrôle de vos hommes.

- Si je comprends bien ce que vous voulez, dit le capitaine Ronson. Vous voulez partager les pouvoirs. Mais pour que ça fonctionne, il faudrait un leader pour les civiles.

- Exactement, dit Logan. Coupons la poire en trois, dit-il faisant un clin d'œil à Pears. Nous aurons besoin de la coopération de tous et tous le monde doit jouer le jeu. Pour le moment, cette planète nous apporte ce que nous avons besoin. Ensuite, nous débattrons tout bonnement des étapes suivantes.

- L'autorité militaire ne doit pas être remise en cause, dit Komarov. Imposons, voilà tous.

- Difficile d'imposer sa loi à plus de 1 500 civiles, dit le docteur Lakmayer.

- Je trouve que c'est une bonne idée, dit John. Cette campagne nous permettra de travailler ensemble et de se faire confiance. Après on verra.


Le général réfléchit, Christophe donne son approbation, tous sont plutôt d'accord à l'exception de Komarov. Nort n'est pas enthousiasme mais il se résigne à accepter l'accord félicitant Logan de son intervention. Après ce débat plutôt compliqué, Christophe explique qu'il va regagner la passerelle et lancer la station en hyper espace. Il demande ensuite au général d'organiser ses hommes afin ensuite de les mettre en relation avec son équipe. John explique que l'Atlas dispose de chasseurs, selon lui, ils seront très utile dans la protection de la flotte. Komarov propose immédiatement de créer une patrouille qui fera des rondes autour du complexe Ancien.


- Pour la flotte, je connais quelques personnes qui seront très utile pour les réparations.

- En attendant, je souhaite organiser l'expédition qui se chargera de collecter des vivres ? Demande Nort.

- Ca ne me gêne pas, dit Christophe. Vous avez toute ma confiance.


Le général sourit et regarde autour de lui. Christophe quitte la salle accompagné de Pears, de John et du docteur Lakmayer. Cette dernière pose énormément de question à Christophe. Elle souhaite en savoir plus sur la flotte et la station. Elle est tout excité à l'idée de vivre à bord de la station et de pouvoir analyser les systèmes des Anciens. Pour elle, c'est un peu comme avoir découverte un nouveau fleuron de la technologie des Anciens. Le commandant lui explique qu'il se fera un plaisir de lui expliquer ce qu'elle veut savoir. Pears ajoute que le major Jeanet a passé des heures à analyser les systèmes et que si elle souhaite de l'aide, le major se fera sûrement un plaisir de l'aider. Après plusieurs centaines de mètres de parcourt, ils arrivent tous à la passerelle où Frédéric, Jeanet, Aude et Isabelle les attendent. Christophe les félicite.


- J'en ai profité pour mettre les coordonnées dans l'ordinateur de l'Atlas, dit Frédéric. Les scanners vont cartographier la zone.

- Pour le moment, avertit Jeanet. L’Atlas se concentre pour réparer les systèmes internes, Jean Paul encadre l'ensemble des opérations. Par contre, je vous préviens qu'on ne peut avancer pour le moment, qu'à 1% des capacités d'hyperespace, l'énergie de la station est concentrée sur les systèmes des vaisseaux pour réparation. On mettra donc près de dix heures pour atteindre notre objectif.


Christophe prend sa chère Isabelle dans ces bras et l'embrasse. Puis, il la regarde avec un regard un peu moqueur et s'écrie "Hyper-espace". Il fait sursauter Isabelle.

La station réagit alors, elle stoppe sa rotation, et se charge en énergie. Puis, elle génère un gigantesque nuage bleuâtre, des tremblements léger se font sentir dans toutes la structure. Dans l'espace, on peut voir la station disparaître dans le nuage en emportant avec elle, la flotte arrimée à elle.

Dans la salle de stratégies, les militaires présents à la réunion continuent de discuter. Pour le général Nort, il est inadmissible qu'un civil inexpérimenté prenne le contrôle. Le major Logan rappelle que c'est grâce à ce civil qu'ils sont enfin libres, selon lui, pour le moment, la coopération est la meilleur solution.


- Certes, répond Nort. Avant de prendre ma décision. Je veux savoir ce qu'ils ont fais depuis leur départ jusqu'à notre arrivé.

- Quelles décisions ? Demande Logan attentif.

- La décision qui s'imposera le moment venu, répond Nort. Je n'ai pas confiance.

- Vous voulez prendre le contrôle de la station ? Demande Komarov. Il peut y avoir des victimes, des dommages collatéraux. C'est plutôt risqué.

- Ils n'ont rien fais de mal, bien au contraire, rétorque Logan. Laissons-leur une chance.

- C'est ce que je leur accorde, s'exclame Nort. Mais si je dois prendre des solutions drastiques, je le ferais. Profitez-en pour en savoir davantage sur la position du major Jeanet et du lieutenant colonel Pears


Pears avait raison, l'arrivé des militaires ne sera pas une chose anodine. Le major Logan, grand diplomate interplanétaire, s'inquiète d'en arriver à de tel propos. Mais le général Nort est quelqu'un d'aviser et pense être la meilleur des solutions pour ramener tout le monde chez eux. Le général demande a resté seul, le colonel Komarov et le major Logan le salue et quitte la salle. Le militaire vieillissant est maintenant seul, il se tourne vers l'un des hublots regardant la dimension de l'hyperespace dans toute sa splendeur. La station file à sa prochaine destination.

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Et voilà le premier chapitre de la seconde partie. Exceptionnellement, il a été publié dans son intégralité. Le prochain chapitre sera un cross-over avec Atlantis, où nous verrons des passages de la bataille de la super-ruche revisité par mes soins. Le chapitre 11 première partie sera publié le 12 avril 2013. Les chapitres vont commencer à être plus lourd, j'suis de plus en plus inspiré :rolleyes:

Spoiler
Chapitre 11 : Ennemi à la porte : Alors qu'ils sont a proximité d'une planète pour faire le plein de vivre, Pears et Jeanet se remémorent avec leurs anciens coéquipiers la bataille de la super-ruche arrivé sur Terre. Pendant ce temps, les militaires collectent des informations sur le vaisseau, la station et Christophe
Très amicalement, Spyce.

Fan Fiction : Stargate Community tome I : La grande destinée (Terminé)
Stargate Community tome II : Aboutissement (en pause)
Stargate Universe saison 3 : La galaxie de tous les dangers (Terminé)
Stargate Universe saison 4 : Convergence

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Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Spyce »

Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 11 : Ennemi à la porte, Première partie[/font]

Précédemment dans SG-COM

L'équipage du Atlas a affronté le croiseur Hostilien commandé par les Borgs. Durant la bataille, ils ont libérés la totalité des otages. Alors qu'ils tentent de fuir, l'ennemi fait s'effondrer un astéroïde sur lui-même créant un trou noir. La station réussit à faire un bond évitant la dramatique situation. La flotte est sans dessus dessous, elle est gravement endommagé. Une horrible découverte est faite, ils sont maintenant à 150 millions d'années de la Terre. Les militaires négocient pour imposer leur autorité ce qui est rejeté par Christophe. Un monde habitable est détecté non loin de leur position, ils décident donc de s'y rendre afin de collecter des vivres et les matières premières nécessaire à la réparation de la flotte.

*****************************************************

Le voyage a été dur et bruyant, l'équipage s'en est plaint d'ailleurs et on pourrait même dire, s'en est inquiété. La station s'est très vite mise en orbite autour de la super-terre. Christophe en a décidé ainsi, il voulait que la station puisse bénéficier des forces gravitationnelles de la planète afin d'économiser un maximum d'énergie. Les réparations sont gourmandes. La station est positionnée à 42 000 kilomètres de la planète et pourtant l'astre domine largement l'horizon. Cette planète est 1,5 fois plus grande que la Terre avec une densité 3 fois plus importante que sur Terre. Résultat, sur cet astre, vous êtes 3 fois plus lourd. La planète présente un gigantesque et unique continent, dont les tons sont un peu violacés, le reste de la planète est recouvert par l'eau et l'atmosphère est chargée de nuage, des épais nuages colorés. A la limite de l'horizon, on peut apprécier le levé du soleil, un soleil rouge. Ce système solaire offre des qualités bien différentes à ce que le genre humain est habitué. Autour de la station, on peut apercevoir quatre chasseurs Anciens faisant une patrouille. Depuis quelques minutes, un Jumper a quitté l'atmosphère de la planète. Son pilote n'est autre que Komarov, il discute fièrement avec les membres présents dans la navette Ancienne.

- Eric est à l'infirmerie. La planète l'a complètement usé, dit un lieutenant.

- Eric, le grand effilé qui fume comme un pompier, s'exclame Komarov. Ca ne m'étonne pas de lui, ce crétin n'a pas su gérer ses forces. Un environnement si différent demande beaucoup de prudence.

- Mon colonel, dit alors un sergent. Il n'y a que très peu d'animaux sur planète. Il n'y aurait pas un moyen plus rapide de collecter les légumes et les fruits.

- Les téléporteurs sont mobilisés dans la réparation de la flotte camarade, dit Komarov. Pour le moment, nous allons compter sur vos bras.

- Vous ne nous aidez pas mon colonel ? Demande le lieutenant.

- Je suis colonel, dit-il. Je donne des ordres. Vous allez vous épuiser à ma place.

- Ca a ses avantages mon colonel, dit le sergent.

- Da, dit colonel Komarov. Quand vous aurez fais plus de 100 heures d'essais sur des appareils expérimentaux, et participé à de nombreuses campagnes militaires, peut être arriverez-vous à donner des ordres à des soldats comme vous.

- Regardez-moi ça.


La navette des Anciens arrive à raz de l'océan. L'environnement est plutôt sombre, les vagues sont particulièrement fortes et haute. Le Jumper se dirige vers une plage où un autre Jumper est déjà posé. On y voit des hommes avancés difficilement sur la plage. La navette se pose, le sas arrière s'ouvre et les hommes sortent. Komarov est au milieu de ses hommes, et s'exclame :


- Je me sens lourd.

- Ah mon colonel, dit un homme.

- Major Faith, dit-il. Content de remonter.

- Affirmatif, je me sentirais plus léger, dit-il. Mes hommes sont épuisés.

- Il est temps d'échanger, dit le colonel. C'est à mes hommes de se tuer à la tâche

- Je viendrais prendre la relève dans 6 heures avec une autre équipe, dit le major.

- Vous vous plaisez ici, dit le colonel Komarov.

- Non, répond-t-il ? Mais les propriétés de cette planète y sont étonnantes. Vous saviez que cette planète doit au bas mot avoir 7 milliards d'années. La vie y est plus ancienne que sur Terre et pourtant pas une seule trace de vie intelligente.

- On en reparlera, dit Komarov souhaitant coupé court à la conversation.


Les heures défilent, les vaisseaux grouillent d'hommes et de femmes arpentant les couloirs. Christophe, John, Frédéric et Guillaume sont dans la salle de sport. La salle est vide, ils ont gardé leur pantalon de militaire Ancien. Les exercices étant épuisant, ils ont opté pour le T-Shirt noir, Guillaume lui est beaucoup moins sexy avec son marcel et contrairement aux autres, ils semblent plus fourni en muscle. Christophe est entrain de faire une série de pompe, il en est à sa troisième série de cinquante. Depuis son retour, il s'est attelé à un entrainement quotidien, pompe, course, série d'abdominaux, musculation avec les poids modulables, et entrainement au combat avec une barre en bois longue. Dans son choix de renforcement, il a attiré ses trois amis, depuis ils s'entrainent dès qu'ils en ont le temps. Tandis que John, allongé au sol, est entrain de soulever des poids modulables, que Guillaume fait des séries d'abdominaux, Frédéric s'arrête de s'échauffer et demande à Christophe comment ils vont gérer la venue des militaires.


- Les militaires veulent nous protéger mais surtout contrôler. D'autant plus qu'une fois rentrée sur Terre, ils espèrent s'emparer de ces appareils et en exploiter les technologies.

- Donc tu penses qu'ils agissent ainsi par intérêt ? Demande John essoufflé et tout en faisant ses exercices.

- Qu'est-ce qu'on va faire ? Demande Guillaume s'arrêtant sa série d'abdominaux. On n'a pas l'intention de retourner sur Terre tout de suite.

- Il faut voir la situation comme une situation anthropologique, dit Christophe.

- Mais où tu vas chercher ça ? Demande Frédéric. Je sais que tu as de l'avance sur nous, mais les changements qui se sont opérés en toi ne peuvent pas être aussi flagrant.

- Écoute ! S'exclame Christophe. Ce que je suis devenu et ce que vous êtes entrain de devenir n'a pas d'importance dans l'immédiat mais cela va nous permettre de prendre position et de contrôler à terme la situation.

- Je te rappelle que personne ne sait ce qui se passe ici, dit John. Je ne peux même pas tenir au courant Noémie. D'ailleurs, je ne suis pas certain qu'elle comprendrait.

- Tu dis ça, dit Frédéric. Mais Isabelle est au courant.

- Tu lui en as parlé ? Demande John.

- Elle a été la première personne à être au courant, répond Christophe. Comment l'as-tu su ?

- Je l'ai lu dans ses pensées, dit Frédéric. Elle a fais exprès de me parler dans sa tête. Elle comprend vite.

- Ca y est, tu sais lire dans les pensées, dit Christophe. Ca va faciliter les choses, on pourra tous communiquer à distance comme ça.

- Et tu penses les avertir quand ? Demande Guillaume soulevant quelques poids.

- Actuellement, dit Christophe. Nous sommes seuls face à notre mission. Mais le but est de confronter tout le monde à la situation. Ils verront qu'ils n'ont pas le choix. Ca implique de laisser les choses s'envenimer.

- Tu veux que la situation soit pire encore ? Demande Frédéric. T'es un ouf.

- Anthropologiquement, nous étions un groupe social, dit Christophe. De part mon changement, je perturbe la cohésion de notre groupe social. De nouveaux groupes apparaissent et notamment un groupe qui veut prendre l'ascendant sur les autres. Laissons-les venir, laissons-les prendre leurs aises et faire ce qu'ils veulent. Et quand on sera au bord de l'explosion, on prendra des mesures.

- Tu espère dire la vérité quand tout ira mal, dit John. Pourquoi pas maintenant ?

- Ils ne sont pas prêt, ce n'est pas dans l'ordre des choses, explique Christophe.

- Tu veux les manipuler, dit Guillaume.

- C'est exact, dit Christophe. Je veux les mener sur mon terrain. Je suis seul à leurs yeux.


Pendant ce temps, le général Nort, le major Logan et le capitaine Ronson se réunissent dans la chambre du colonel. L'endroit est étroit est très austère, l'endroit n'est pas trop adapté à un général. Le groupe est accompagné du docteur Josh, un scientifique d'une cinquantaine d'années, plutôt petit habillé en chemise blanche et spécialisé dans la physique théorique et le docteur Coton, médecin généraliste de la base lunaire, c'était une jeune femme d'une trentaine d'année, blonde. Le général Nort explique qu'il a besoin de prendre une décision : intervenir contre l'autorité en place ou tenter un retour de force. Le docteur Josh est plutôt sûr de lui et dit au général :


- Général, j'espère ne pas vous manquez de respect mais ce commandant inexpérimenté vient d'organiser un plan de bataille qui s'est soldé par notre sauvetage.

- Notre position montre clairement que nous avons eu de la chance, dit Nort. Nous sommes perdus avec un retour incertain.

- Il ne pouvait pas prévoir ce qui arriverait, dit Josh. J'ai pu examiner ce qui s'est passé. L'ennemi a utilisé une arme à vortex.


Le général est perplexe et demande des explications. Le docteur Josh propose sa théorie car le rappelle-t-il, la situation n'est pas très claire. Jusque là, il expose le fait que très peu de méthode de voyage plus vite que la lumière existe, du moins sont connus. L'hyperespace stellaire permet de voyager entre les étoiles, l'hyperpropulsion galactique permet, quant à elle, de voyager entre les galaxies, et cela grâce à des applications de champs magnétique spécifique. La vitesse supraluminique permet de voyager plus vite que la lumière en espace conventionnel grâce notamment à la distorsion de l'espace et récemment découvert : le moteur vortex. Cette technologie permet de se téléporter dans un vortex et se rematérialiser dans un autre point. Les calculs précis que cela occasionnent, doivent tenir compte des distances dans l'espace, du temps mais également de l'énergie.


- On sait déjà cela, dit Nort. Atlantis a utilisé ce modèle pour quitter Pégase et y retourner.


Le scientifique explique que le moteur à vortex est très gourmand et jusqu'à présent, il ne leur avait pas permis de faire un bond de plus de 1,5 millions d'années lumières. Toutefois, il pense que l'ennemi identifié sous le nom de Borg utilise cette technologie mais de façon différente.


- Je les croyais moins évoluer que les Anciens cela, dit Ronson.

- Il ne faut pas vendre la peau de l'Ours, dit le major Logan. De ce que j'ai pu voir d'eux, c'est une race guerrière mais ils savent clairement tenir tête aux Anciens. Selon ce que j'ai appris ces dernières heures, les Anciens ont été attaqué il y a 10 milles ans par cette race. L'alliance des quatre a du utilisé toutes ses ressources pour les repousser et d'ailleurs il est probable que cela est la cause de leur défaite face aux Wraiths.

- D'après Pears, dit Nort. Les Borgs sont dirigés par une autre espèce et ils ont emprunté leur vaisseau.

- Je pense que l'espèce dominante à laquelle vous faites référence est très loin dans l'univers, dit Josh. Ce qui expliquerait qu'il ne soit pas intervenu eux-mêmes. Le trou de ver devait être un moyen de transport pour aller chez eux.

- Excusez-moi docteur, dit le capitaine Ronson. Donc ils ont fais s'effondrer l'astéroïde, non pas pour s'en servir comme arme, mais comme moyen de transport.


Le docteur Josh est stupéfait que le capitaine Ronson est identifié cela également. Il explique que l'ennemi a envoyé un astéroïde et qu'il a délibérément tiré dessus pour que l'astéroïde s'effondre sur lui-même créant un trou noir. Ce trou noir avait les caractéristiques similaires à un vortex de porte des étoiles.


- La porte des étoiles n'a pas de propriété d'absorption de la matière, dit Logan. On passe pour voyager, on n’est pas absorbé.

- C'est la porte qui gère ça, dit Ronson. Elle crée un passage artificiel dans l'espace afin de réunir deux points définis, tandis que le trou de ver est une déchirure de l'espace lui-même.


Continuant son exposé, Josh ajoute que cet élément a contribué à perturber le bond vortex de la station contribuant à déséquilibrer les rapports : énergie, temps et espace. Il craint que la chance soit la seule réponse à leur survie. Il aurait pu atterrir n'importe où : dans une étoile, au cœur d'une planète, pire peut être même dans un trou noir. Mais quand on regarde l'importance du vide spatial, les risques sont présent mais proche de zéro. D'ailleurs, la chance a voulu qu'ils réapparaissent dans le vide galactique, le plus important de tout l'univers. Il y a beaucoup d'astres errants dans ce vide comme l'étoile autour de laquelle ils sont en orbite mais il aurait pu très bien être à un million d'année lumière du premier objet céleste. Il ajoute qu'en réalité, l'ennemi voulait très certainement les attirer dans un vortex menant dans un système contrôlé par les Borgs voir même pire contrôlé par cette race inconnue qui a mandaté ces derniers.


- Et le commandant Christophe le sait ? Demande Nort.

- Probablement, dit Josh. Il m'a parlé d'une densité anormale de l'astéroïde. Pour moi, son discourt ne fait aucun doute.

- Donc ce commandant sait ce qu'il fait, dit Nort. Comment est-ce possible ? C'était un civil lambda avant.

- Il y a autre chose, ajoute le docteur Coton. Une chose qu'on nous à pas dis. Je discutais avec l'infirmière Ophélie. Cette dernière m'a révélé que les Borgs ont pratiqué des manipulations génétiques sur chacun d'entre eux. L'un d'eux est mort probablement d'un déséquilibre génétique qui a fais s'arrêter ses fonctions vitales. D'après la base de données, le but était de faire en sorte que les sujets sachent utiliser la technologie des Anciens tout en leur offrant une amélioration sensible de leur capacité. L'ennemi espère atteindre les capacités dormantes que l'humain possède comme la télékinésie, la télépathie ou le don de guérir. Enfin, c’est une supposition.

- C'est un danger, s'exclame Nort. Ils sont potentiellement dangereux alors.

- Nous le sommes tous, dit Coton. L'ennemi utilise les nanites pour se procéder. Je me suis scanné moi-même, j'ai subi également ces manipulations. En réalité, je suis presque sûr que nous l'avons tous été.

- Donc nous sommes tous potentiellement dangereux, constate Logan.

- La situation se complique, dit Nort. Il y a beaucoup de variable.


Le général Nort constate que beaucoup de choses restent encore à élucider. Il demande au docteur Coton d'en savoir un peu plus sur les manipulations génétiques. Étant donné que c'est sa spécialité, il lui propose d'approfondir l'étude de ce programme alien afin d'en déterminer les conséquences. Ensuite, il se tourne vers le major Logan afin qu'il continue à superviser le transfert des civiles. Il lui demande également d'établir un profil psychologique de tous les membres d'équipages non militaire.


- Je vais en profiter pour demande au colonel Komarov quand il sera revenu d'en apprendre un peu plus sur les lieutenants colonel Pears et major Jeanet. Le lieutenant colonel m'inquiète de par son comportement. Il est...

- .... différent, s'exclame Logan. Vous trouvez qu'il a passé trop de temps avec eux

- faites-le S'exclame Nort. Il faudrait trouver aussi Néo, enfin le sergent Reeve. Je pense que ses talents de pirates nous serons utile dans les prochains jours.


Les militaires saluent le général et tous quittent la salle.

Six heures se sont écoulés. Le colonel Komarov revient à bord d'un des Jumper qu'il pilote lui-même. Le militaire est fatigué, il n'en peut plus. Ces six heures passés sur la planète l'ont achevé. Contrairement à ce qu'il a dis, il s'était hâté aux tâches dévolus à la main d’œuvre, la cueillette, le ramassage de la nourriture, le transporte des conteneurs, autant dire que le grade n'a pas été très représentatif sur cette planète. Komarov était un militaire russe de haute renommé. Son intégration dans les forces terriennes l'avait contraint à revoir totalement son jugement vis-à-vis des militaires américains. A ses yeux, la Terre n'avait plus qu'une seule armée, c'était la sienne et elle était commandée par le système de défense terrien. Le militaire déambule dans les couloirs de l'Atlas croisant quelques militaires qui le saluent avec respect. Malgré sa grande fatigue, le général Nort lui a confié une mission : évaluer Pears et Jeanet. C'était deux militaires reconnus dans le programme porte des étoiles et il les connait chacun personnellement. Pauvre de lui, maintenant, il doit oublier le sommeil et se hâter sur sa nouvelle mission. Pensant à celle-ci, il entend alors des rires provenant du réfectoire de l’Atlas. Un groupe de militaire se divertissent racontant leur exploit mais également les situations plus cocasses qu’ils ont vécu. Les fables et les plaisanteries de Pears vont bon train. Ce dernier devient pendant quelques heures, une véritable star. Pears est assis sur une chaise très décontracté, Jeanet est à coté avec le major Fox, un homme d'une trentaine d'année, brun, plutôt costaux. Il a servi durant la bataille de la super ruche Wraiths au côté de Pears et de Jeanet. Le trio est entouré par de jeunes militaires, un caporal afro-américain, un capitaine japonais, deux lieutenants anglais et un technicien belge. Komarov se joint à eux, ce dernier leur demande de rester au repos, il n'a pas la force de soulever sa main pour rendre leur salue, par contre, un verre lui ferait du bien. Un froid s'installe dans l'assemblée, le colonel boit avec passion son verre et en redemande un autre.


- C'est bon. Il s'agit de quoi au juste ?

- C'est une boisson faites à partir d'un légume ressemblant aux poireaux, dit Jeanet. Le colonel Pears connaît un rayon dans la distillation des légumes, dit-elle ironiquement.

- A plus d'une centaine de millions d'années de chez nous et on arrive encore à trouver de quoi se rincer la bouche, s'exclame Fox un peu allumé. Merci à vous colonel.

- Qu'est-ce qui vous amène auprès de vos chères subordonnées ? Demande Pears. Vous ne devriez pas vous reposer. Il parait que ça pèse lourd sur ce caillou.

- Très drôle colonel, dit Komarov. Je suis quelqu'un de résistant. Votre comportement m'a surpris durant la réunion, j'avais le sentiment que vous n'étiez pas avec nous.

- Je ne sais pas que je devais choisir un camp, dit Pears. Je croyais qu'on était tous dans la même galère.

- Qu'un civil contrôle la flotte n'est pas à mon sens un choix judicieux, s'exclame Komarov. J'aurais cru vous connaitre mieux que ça.

- Probablement parce que vous ne me connaissez pas, dit Pears. J'estime faire ce qui est mieux. Aujourd'hui, c'est la coopération et la fraternité qui doivent primer.

- Je connais votre réputation Pears. Fonceur, vous êtes de toutes les batailles. Orilla, l'attaque de la super-ruche. D'ailleurs sur la dernière, vous avez fonctionné en solo. C'était impressionnant.

- Merci, dit Pears. Mais sans l'intervention d'Atlantis et du commando dans la ruche, je ne pense pas que cela aurait changé, quoique se soit que j'intervienne ou pas.

(Flashback)

C'est alors que Pears se remémore cette journée survenu il y a quelques années. A cette époque, les membres de l'expédition d'Atlantis venaient d'apprendre qu'un Wraith avait réussi à utiliser un E2PZ pour alimenter son vaisseau. En temps normale, ces deux technologies sont incompatibles mais après de lourde recherche, l'ennemi reçut enfin le résultat escompté. L'association d'une énergie supplémentaire permit aux vaisseaux ennemis d'accroitre sa taille et sa puissance de feu. En effet, pour qu'un vaisseau puisse fonctionner, il doit respecter un certain équilibre : structure, énergie. Les Wraiths n'avaient pas la capacité d'augmenter la densité de leur vaisseau sans que ce cela ne lui soit fatal en hyperespace ou simplement en espace conventionnel. Mais avec une source d'énergie plus importante, ils pouvaient alors repousser les limites techniques et ainsi permettre aux vaisseaux de disposer de plus de puissance gonflant alors les propulseurs, les générateurs et l'armement. Le premier contact s'était soldé par l'incapacité du Dédale à détruire le vaisseau ennemi malgré son armement Asgarde. Les tirs avaient percuté une coque plus dense qui était capable de se régénérer plus vite. La confrontation avait endommagé le vaisseau terrien qui n'avait plus la possibilité de voyager entre les galaxies. Faible de cette défaite, la CIS avait mandaté l'Apollo et les Sun Tu pour détruire la super-ruche qui s'était alors arrêté entre les deux galaxies. La bataille s'était soldée par des dommages sur les deux navires et la poursuite du voyage pour le vaisseau ennemi. Lors de cette seconde rencontre, l'expédition Atlantis, les défenses terriennes et la Terre découvrirent avec la plus grande horreur, que ce n'était pas un vaisseau qui se dirigeait sur Terre mais une flotte. Le lieutenant colonel John Shepard dû rentrer sur Terre afin de contrôler le siège de défense Ancien situé en Antarctique. Ses attributs génétiques le rendaient le plus amène à maitriser cette technologie. Pendant ce temps et grâce à l'appuie de 3 E2PZ supplémentaire offert gracieusement par Todd, un Wraith désireux de prendre sa revanche contre l'un de ses lieutenant, permit à la cité Atlantis d'entreprendre un long voyage de retour sur la Terre avec le Dédale arrimé à elle afin de lutter contre la menace. Cependant, ayant un moteur vieillissant, la cité d'Atlantis se retrouve à mis chemin dans l'incapacité d'atteindre sa destination. Les docteurs McKay et Zelenka les deux spécialistes de la cité, ne s'avouant pas vaincu, décident de mettre en fonction le moteur à vortex de la cité malgré les risques. Après une semaine de voyage, la super-ruche est arrivée dans le système solaire et plus précisément près de l'orbite de Neptune. Sous l'impulsion du lieutenant colonel Shepard, une flotte de F-302 s'est équipée d'armes nucléaire. Ce dernier a prétexté qu'il ne fallait pas attendre l'arrivé sur orbite. Ce dernier voulut faire parti de l'escadrille d'interception ce qui lui a été refusé, son rôle sur le siège des Anciens était plus important. Contre toutes attentes, le l’Apollo et le Sun Tzu sont arrivés à proximité des vaisseaux ennemis et engagent le combat. Pears et Jeanet à bord de leur F-302 et commandant la flotte de chasseurs découvre la situation :


- Mes instruments détectent quelques choses, dit Jeanet regardant ses écrans. L’Apollo et le Sun Tzu sont arrivés. Ils engagent le combat.

- Je les croyais perdu depuis dans le vide galactique, dit Pears. A toute l’escadrille, Papa et Maman viennent de rentrer à la maison. Ils vont mettre une raclé au cambrioleur.


C'est alors qu'apparaissant de nulle part, d'autres escadrilles de F-302. Ces derniers viennent s'ajouter aux leur. Le capitaine Kacov entre en communication avec Pears et l'informe que la flotte des F-302 Russes, Français, Chinois, Anglais et Canadien viennent leur porter assistante. Pears apprécie grandement leur intervention. Le capitaine Seguin Paul l'informe d'une autre nouvelle :


- Les détecteurs Asgardes situé sur une sonde en orbite Saturnienne nous informent que les deux vaisseaux américains sont en difficultés. D'après mes analyses, la super ruche n'est pas seule, on a également deux vaisseaux ruches et quatre croiseurs.

- Il a raison major, dit Jeanet. C'est une flotte qu'il y a là-bas.

- Les vaisseaux ruches n'ont pas les moyens de voyager entre galaxie, dit Pears.

- Vous vous trompez major, dit le major Fox. Todd a eu à sa disposition le Dédale pendant plusieurs heures, ils ont donc pu récupérer les plans de notre hyperpropulsion. Et comme la première fois, ils ont du l'adapter à leur technologie.

- C'est bien notre veine, dit Pears. On n’est pas sûr de vaincre un vaisseau dopé.

- Ne vous en faites pas, dit le capitaine Seguin. L'Ariane et l'Austerlitz se préparent avec un peu de chance, ils pourront être de la partie. Même sans hyperpropulsion, ces vaisseaux peuvent se défendre.

- Sans oublier l'arme en Antarctique et l'appelle de l'Odyssée, ajoute Fox. Dès qu'ils le pourront, ils nous rejoindront.

- Nous n'abandons jamais les notre, dit le capitaine Seguin. Nous sommes une seule armée aujourd'hui.

- Bien dit, s'exclame Pears.



Sur l'Atlas, le docteur Coton étudie des prélèvements sanguins. Elle regarde avec attention les constations fait par l'ordinateur. Ophélie, intrigué par ce qu'elle fait, lui pose des questions.


- J'essaie de déterminer les modifications apportées à notre génétique en dehors de l'activation du gène des Anciens. C'est étonnant, les nanites sont en sommeil et ressemblent à si méprendre à celle des réplicateurs.

- Je n'ai pas suivi la série et je ne sais pas vraiment de quoi vous parlez, dit Ophélie.

- Un réplicateur est à l'origine une cellule robotisé composé d'un métal appelé le neutronium, dit Coton. Les Anciens cherchaient une arme capable de vaincre les Wraiths. Cette arme est devenue pour eux trop ambitieuse et surtout elle est allée trop loin. Les réplicateurs prirent en un rien de temps forme humaine, du moins en apparence. Ces mêmes cellules réplicateurs peuvent également servir médicalement.

- Ca serait une avancée gigantesque pour nous, dit Ophélie. On peut leur commander ce qu'on veut alors ?

- C'est ce que j'essaie de déterminer, dit Coton.

- Et vous avez découvert quoi ? Demande Ophélie intriguée.

- Ces nanites pourraient tout simplement servir de systèmes immunitaires, dit Coton complètement ravi. Un ordre et ils vous guérissent Mais ce n'est pas le plus fabuleux. Ces nanites sont intelligentes et capable de s'adapter en fonction de son hôte. Dans mon cas, je crois qu'ils m'ont rendu plus intelligente.

- Comment ça ? Demande Ophélie. Ça peut faire ça.

- Je vois des choses que je n'aurais jamais vues auparavant, dit Coton tout exciter. La technologie des Anciens répond très vite à mes ordres. Cela n'a jamais été le cas, il fallait que je me concentre. Vivement que je puisse guérir par la pensée.

- Je vois que ça ne vous fait pas du tout peur, dit Ophélie. Moi un peu, je me demande si je serais la même quand je reverrais mes filles.

- Ça change votre corps, votre cerveau, dit Coton se voulant rassurante. Pas ce que vous êtes.

- Atlas a expliqué que cela peut mener à des impasses évolutives, dit Ophélie. On pourrait très bien mourir comme Quentin.

- J'ai vu votre rapport, dit Coton. Effectivement, mais je pense que c'était un cas isolé. Pour le moment, il faudrait faire un prélèvement de tout le monde.

- On est nombreux, s'exclame Ophélie. Ca va demander des années de travail.

- La station dispose d'éléments importants, dit Coton. Le plus long sera les manipulations avec les instruments. Les analyses se feront avec l'informatique; je pense qu'on va parler plutôt de quelques semaines et en comptant l'étude.


Alors que Christophe commande l'Atlas vers la ceinture d'astéroïde et qu'une vingtaine d'hommes foulent le pied de la super-terre en quête de ressource, Jean-Paul se retrouve questionner par le capitaine Ronson sur leur manière de fonctionner. L'ingénieur est particulièrement mal à l'aise, la jeune femme se montre des plus agressives offrant un décolleté qui le déconcerte totalement Jean-Paul. Ce dernier s'éloigne et lui explique tout en parlant très vite :


- On a un rythme très soutenu, on regarde les ordinateurs, on fait la conversation avec Atlas qui se charge vraiment de tout.

- Vous êtes mal à l'aise, dit Ronson d'une voix sensuel.

- Moi, non, dit Jean-Paul. J'suis juste tout seul avec une magnifique femme. Qui me....... enfin. Sachez que le vaisseau est entièrement automatisé. Même les Borgs n'ont pas réussi à contrôler son ordinateur principal. C'est peut être parce qu'Atlas est un Ancien

- Un Ancien ? Demande Ronson. Un vrai ?

- Oui, dit Jean-Paul retrouvant ses idées. C'était un enfant de 8 ans dont le corps est mort, on a téléchargé sa conscience dans un ordinateur, puis un autre et enfin dans ce vaisseau. Il a grandi dans le monde cybernétique. Depuis sa connexion avec la station, il nous parle, nous raconte des histoires, des blagues, enfin tout et tout.

- Et vous connaissez quelques dans ce vaisseau ? Demande Ronson.

- Je passe des heures entières à tout analyser, dit Jean-Paul. Plus le temps passe et plus je me dis que les manipulations génétiques qu'on nous a fais, mon rendu plus intelligent. J'arrive à réparer les Jumpers, comprendre le mode de fonctionnement du vaisseau. J'ai l'impression de devenir un autre.

- Peut être un Ancien, dit Ronson en riant.

- De ce que j'ai appris de ces gens là, dit Jean-Paul. Ca serait la meilleure des choses.

- Parlez-moi de vous Jean-Paul. En dehors d'être un brillant ingénieur et un homme plutôt séduisant ? Vous avez quoi d'autres à me dire sur vous.

- Euh ! Vous allez bien, capitaine, s'exclame ahuri Jean-Paul.

- Non, dit Ronson. Ca fait des heures que je répare avec vous ces systèmes. Et vous n'avez quasiment pas parlé. J'suis entouré de soldat, des gars qui voient une nana une fois par semaine. Un homme cultivé comme vous ça change.

- Oh et bien, dit tout intimidé Jean-Paul. J'ai la trentaine, ingénieur au CNES, je travaille actuellement à l'élaboration d'Ariane 6. je n'ai personne dans ma vie depuis.... depuis en faites toujours.

- Oh que c'est triste, dit Ronson.

- Et vous ? Demande Jean-Paul.


Le capitaine Ronson est surprise. Jean-Paul a l'impression d'avoir posé une question importante pourtant elle est si simple cette question. Ce qui étonne Ronson, c'est qu'aucun homme ne lui a posé de questions sur elle simplement. Toujours une question précise : ce qu'elle a mangé, ce qu'elle fait, qu'elle préfère comme position. En réalité, elle en est arrivée à la conclusion que les hommes ne posaient des questions que par intérêt. Là, Jean-Paul n'a uniquement retourné que sa question et dans un ton des plus innocents, intéressé par l'être humain avant tout et non par la femme.


- Et bien, je suis entré dans les ordres dès ma majorité suivant les traces de mon défunt père. J'ai fais mes classes en tout bon soldat me spécialisant dans le domaine scientifique. Et puis j'ai fais parti du programme porte des étoiles. Je me suis rendu utile.

- Ca s'est ce que vous faites, rétorque Jean-Paul. Mais la femme que vous êtes, qui est-elle.

- Je dois dire que je n’en sais rien, dit Ronson. Je suis entré très jeune dans le programme porte des étoiles et depuis c'est mon unique vie. Pas de petit ami, des histoires courtes, pas d'animaux de compagnie et je ne parle presque pas à ma famille.

- Bienvenu au club, s'exclame Jean-Paul. D'ailleurs, je me demande pourquoi j'ai envie de retrouver la Terre. Ma vie a été plus excitante ici que durant mes 32 premières années réunis.

- Vous voulez rester ici sur cette flotte, s'exclame intrigué Ronson.

- On n'est beaucoup dans ce cas là vous savez, explique Jean-Paul. Ces vaisseaux et cette vie nous sont plus agréables et nous rendent plus vivant; et puis, j'estime qu'au vue de ce que nous savons, c'est-à-dire pas grand chose, ça serait une stupidité de rentrer sur Terre. Surtout si on prend en compte que nous pourrions trouver des alliés de tailles telles que les Euros.

- Les Euros ? Ceux qu’ont créés les Anciens et les Oris ? J'ai vu le rapport. Vous voulez les retrouver.

- Ca serait l'une des choses des plus intelligente à faire, s'exclame Jean-Paul. Du moins, c'est le seul chemin qui se présente à nous à part de rentrer.

- Je dois vous laisser Jean-Paul, j'ai également du travail.

- Quoi ? Mais.


La jeune femme s'éloigne et Jean-Paul la regarde fixement, étonné, incapable de comprendre ce changement de comportement. Mais alors qu'elle s'éloigne, le capitaine Ronson se retourne puis elle arrive devant Jean-Paul. Elle le regarde dans les yeux, lui ne sait pas quoi faire. Elle descend davantage la fermeture de son uniforme offrant ainsi un décolleté plongeant. Jean-Paul devient tout rouge, elle l'attrape et l'embrasse fougueusement. Après quelques dizaines de secondes d'intense baiser, elle arrête de l'embrasser, l'ingénieur est complètement déboussolé. Ronson referme entièrement son décolleté, fais un petit soupire, un sourire et lui dis :


- Ne changez pas, vous êtes très bien comme vous êtes.


Puis elle s'en va. Jean-Paul ne sait plus où se mettre. Il est perdu mais à grandement apprécier l'échange.

Dans la salle du réfectoire, Komarov boit une boisson fait à partir de légumes récolter sur la dernière planète, un autre cocktail signé "made in Pears". Le militaire veut de l'alcool, du pur, trouvant cette nouvelle boisson complètement infecte. Jeanet lui répond que techniquement ils sont en service et malgré les recherches entrepris par Frédéric, ils n'ont pas d'alcool à bord mais que les cocktails ici présent, apporte un très bon substitue. Pears regard Komarov, il n'arrive pas à le cerner.


- Colonel, vous voulez quoi au juste ?

- Je veux juste discuter avec deux héros, dit Komarov. Après tout votre acte de bravoure a permis à presque une centaine d'otages de fuir et ensuite un millier d'autres après. Ce n'est pas rien.

- C'est un devoir, dit Jeanet. On n'est pas payé pour des prunes.

- D'ailleurs de retour à la maison, j'espère avoir une prime conséquence, s'amuse Pears.

- Vous avez reçu une médaille suite à la bataille de la super-ruche je crois.


Pears replonge dans à cette période, étrange comment les souvenir avancent. Incapable de savoir ce qu'il a mangé la veille et pourtant, cette bataille, il s'en rappelle comme si celle s'était passée hier.

(Flashback)

L'Apollo et Sun Tzu ont engagé le combat contre l'ennemi mais ce dernier étant plus nombreux que lors de la première attaque, ils ne font pas le poids. Etrangement, les Wraiths ne les ont pas achevés. Pourquoi le mystère reste entier et pourtant cela aurait été facile, les deux vaisseaux sont très endommagés. La super-ruche, les deux vaisseaux ruches et deux croiseurs quittent le combat laissant derrière deux croiseurs pour achever les vaisseaux terriens. Malgré leur grave avarie, les deux capitaines de vaisseaux décider de tenter une tactique de la dernière chance. Le vaisseau chinois n'ayant plus son armement en fonction se met en avant afin de couvrir l'Apollo qui n'a quasiment plus de bouclier mais dont l'armement est toujours opérationnel. Dans leur manœuvre, les capitaines utilisent les chasseurs F-302 pour gagner du temps. Finalement, les derniers assauts couplés par les deux flottes de F-302 permettent de mettre à mal les deux croiseurs qui perdent hyper-propulsion et armement. Dans ces dernières tentatives de défense, le vaisseau Chinois perd ses boucliers, les quelques tirs qui ont percuté la coque du vaisseau lui fond perdre ses réserves d'air. Pendant ce temps, l'Apollo puise dans ses réserves d'énergie pour détruire les croiseurs. En seulement quatre tirs, les deux croiseurs disparaissent dans une boule de feu. L'Apollo a sacrifié ses dernières réserves en énergie, il n'est plus en mesure de se déplacer encore moins de se défendre.

A bord de son F-302, Pears apprend la nouvelle avec soulagement, les deux équipages sont en vie. L'Apollo ayant toujours ses systèmes de vie en fonction, téléporte le personnel chinois à son bord. Il espère tenir suffisamment de temps pour que la Terre leur apporte de l'aide. Pour le moment, ils devront assister de loin à la bataille qui se profile. Mais la situation n'a rien de bien satisfaisant pour autant. Le capitaine Jeanet informe que des objets sont en approche rapide.


- Des darts ? Demande Pears.

- Affirmatif major, répond Jeanet. J'en détecte plusieurs dizaines.

- Les enfants, dit Pears. Une flotte de chasseurs Wraiths va tenter d'affaiblir nos défenses. D'après leur trajectoire, il vise l'avant post en Antarctique. Alors faites de votre mieux.


Les F-302 sont en orbite basse près à intercepter l’ennemi. Les Darts filent à une allure resplendissante à la surprise de tous. Ces appareils extraterrestres sont très maniable et surtout très rapide. Les Wraiths doivent affronter une escadrille de plusieurs dizaines de F-302, une flotte bien supérieure en nombres. Malgré le combat spatial, Fox attire l'attention sur un groupe de Darts qui a réussi à passer en dessous des lignes de défenses et se dirige droit vers l’avant poste. Le colonel Carter avertit le colonel Shepard qui utilise alors les drones contre les chasseurs. Le major Fox dirige l'escadrille internationale contre la flotte Dart positionné en Antarctique. Au même moment, Jeanet avertit l'escadrille de l'arrivé imminente de deux croiseurs Wraiths. Pears avertit ses collègues précisant que l'ennemi va sûrement mesurer les défenses de l'avant post Ancien. Les croiseurs ennemis sont arrivés en orbite basse, ils sont couvert par une nué de chasseurs Wraiths cette fois-ci plus importante que la flotte de F-302. L'ennemi a réussi s'adapter ne voulant pas répéter l'erreur des deux autres croiseurs partis en morceau quelques minutes auparavant. Les quelques tirs de F-302 sur les croiseurs n'occasionnent pas assez de dégâts, d'ailleurs ils n'ont touché aucun point stratégique. Le lieutenant colonel Shepard doit choisir entre détruire les croiseurs voulant attaqués l'avant post ou détruire les chasseurs non contenu par la flotte F-302 tout sachant que ces derniers cherchent à détruire l'avant post eux aussi. Malgré les tentatives terriennes pour les contenir les Wraiths dominent le combat. De nombreux autres Darts viennent soutenir la première vague, les F-302 n'ont quasiment plus de munition. C'est alors que Pears fait une remarque :


- Le chasseur F-302 hybride aurait été utile dans ce cas là.

- Vous avez détruit le dernier exemplaire, dit Jeanet.

- Je sais, dit Pears.

- Presque tous les chasseurs ont usé leurs munitions, dit Jeanet.

- Qu'ils évacuent sur la base alliée la plus proche, dit Pears. Ou qu'ils servent de cible vivante pour l'ennemi.

- Vous êtes sérieux monsieur ? Demande Jeanet.

- Je plaisante, dit Pears. Enfin, à moitié.


Les croiseurs ennemis ayant acquis l'orbite basse se mettent à tirer sur l’avant poste. Les quelques missiles de F-302 restant viennent percuter les deux croiseurs sans faire de lourds dégâts. Shepard n'a plus de choix, ils envoient de lourde vague de drones sur les croiseurs. Au même moment, l'avant post est percuté par des tirs ennemis. Une lourde explosion apparaît dans le désert de l'Antarctique, l'avant post est détruit, les drones ne sont plus alimentés, ils finissent alors par se désactiver et retomber au sol alors qu'ils étaient en pleine ascension. Pears n'en croit pas ses oreilles, le colonel Carter les informe que l'avant poste est détruit et que rien ne viendra s'opposer à l'attaque Wraiths.


- Bon. Il faut prendre des décisions.

- On peut surcharger les générateurs à naquadriah et foncer sur les vaisseaux, dit Jeanet.

- Elle a raison, dit le capitaine Hitowoka de la flotte japonaise. Notre sacrifice pourrait nous permettre de sauver notre planète.

- Je garde ça en réserve, dit Pears. Quelqu'un a une autre idée.


Soudain, une voix se fait entendre. Jeanet intercepte une conversation avec le SG-C. C'est Shepard, lui et d'autres membres de l'avant post ont été téléportés à bord de l'Austerlitz. Le capitaine Picard, colonel de l'armée français propose aux derniers chasseurs dans l'espace de rejoindre leurs bâtiments afin de les recharger en munition. Pears décide d'accepter. Les deux hangars s'ouvrent afin de recevoir la trentaine de chasseurs. L'Austerlitz est accompagné du Ariane, le vaisseau Européen, tout deux prennent d'attaque les croiseurs Wraiths et leurs chasseurs. Après plusieurs minutes, Pears et Jeanet atteignent la passerelle où il retrouve le colonel Picard et le lieutenant colonel Shepard.


- Colonel, c'est un plaisir.

- Major Pears, dit Picard. D'après nos relevés, l'ennemi n'a quasiment plus de Darts.

- Pardonnez-moi, dit le capitaine Jeanet. Je pense que la super-ruche doit disposer de plus de Darts. Si elle a pu se renforcer grâce à un E2PZ, elle a très bien pu renforcer sa flotte de chasseur.

- L'Apollo et le Sun Tzu sont gravement endommagés, dit Picard. Nous savons que l'Odyssée a intercepté notre message et qu'ils ne vont pas tarder. Les chasseurs peuvent attendre.

- Les deux croiseurs sont détruis, dit le second.

- Bien, dit Shepard ravi. Il ne reste plus que deux vaisseaux ruche et la super-ruche.

- Nous pouvons faire le poids contre deux ruches mais pas contre la super ruche, dit Picard.

- Je vais prendre un F-302, dit Shepard. Grace à une surcharge du générateur à naquadriah nous pourrions faire détruire la super-ruche de l'intérieur.

- Négatif, dit Pears. Nous avons plus de chance sur des frappes externes.

- Colonel, dit Picard. L'Austerlitz est un vaisseau franco-anglais et la plus part des systèmes ont été amélioré par nos équipes. Vous aimeriez essayer notre F-303.

- Il est prêt ? Demande Jeanet.

- Vous voulez dire ce chasseur sans aile utilisant la technologie de propulsions Asgardes, dit Pears. Vous en avez beaucoup ?

- Les deux chasseurs sont arrimés à l'Austerlitz, dit Picard.

- Merci colonel, dit Shepard qui quitte les lieux.

- Mon colonel, dit Pears. On pourrait avoir le deuxième.

- Accordez, dit Picard. Dans quelques minutes, tous les chasseurs seront rechargés. Nous comptons sur vous major Pears.


********************************************************

(La suite sera publiée le dimanche 14 avril)
Dernière modification par Spyce le 12 avr. 2013, 20:03, modifié 1 fois.
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Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par rogaf »

Tu dis que se sont les Euros qui on crée la porte des étoile d’Antarctique ?

Alors pourquoi cela dans L'arche de vérité Image
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Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Eaglestorm78 »

Rogaf je crois que tu n'as pas compris sa fic . Sache que sa fic est une histoire dérivée de l'histoire originale et que selon moi elle me parait vraiment plus cohérent par rapport à la série . Ensuite ,il faut aussi lire ses précedentes fiction pour mieux la comprendre .
Spyce: Ce chapitre est vraiment sympa et l'histoire me plaît de plus en plus . J'ai juste une question qui est par rapport aux alliés des Euros . Tu m'avais dit que ce sera une surprise par rapport à un de ces peuples . Est ce que ça signifie qu'on les à déjà vue dans la série ?
Ensuite il y a quelque chose qui me tracasse par rapport à l'arme qu'a utilisé les Borgs , Tu dis qu'ils ont réussi à créer un trou noir en compactant la masse d'un astéroïde mais un astéroïde n'a pourtant pas une masse suffisante pour créer un trou noir . J'aurais mis plutôt mis une étoile ou à la limlite une grosse planète au moins 3 fois plus grande que Jupiter pour arriver à créer ce genre d'évènnements . Peux tu m'éclairer ma lanterne sur ça parce que j'ais pas trop compris ce passage sachant qu'il est incohérent par rapport à la physique ? (attention je dis pas que c'était mauvais sur ce passage , je dis juste que pour qu'un astre doit créer un trou noir , elle doit posséder une masse et une gravité capable de faire ce type de procédé )
Sinon continue comme ça même si j'ai réperé des petites fautes d'orthographes que j'espère que tu vas le corriger bientôt .
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Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Spyce »

CITATION (Eaglestorm78,Dimanche 14 Avril 2013 08h37) Rogaf je crois que tu n'as pas compris sa fic . Sache que sa fic est une histoire dérivée de l'histoire originale et que selon moi elle me parait vraiment plus cohérent par rapport à la série . Ensuite ,il faut aussi lire ses précedentes fiction pour mieux la comprendre .
Spyce: Ce chapitre est vraiment sympa et l'histoire me plaît de plus en plus . J'ai juste une question qui est par rapport aux alliés des Euros . Tu m'avais dit que ce sera une surprise par rapport à un de ces peuples . Est ce que ça signifie qu'on les à déjà vue dans la série ?
Ensuite il y a quelque chose qui me tracasse par rapport à l'arme qu'a utilisé les Borgs , Tu dis qu'ils ont réussi à créer un trou noir en compactant la masse d'un astéroïde mais un astéroïde n'a pourtant pas une masse suffisante pour créer un trou noir . J'aurais mis plutôt mis une étoile ou à la limlite une grosse planète au moins 3 fois plus grande que Jupiter pour arriver à créer ce genre d'évènnements . Peux tu m'éclairer ma lanterne sur ça parce que j'ais pas trop compris ce passage sachant qu'il est incohérent par rapport à la physique ? (attention je dis pas que c'était mauvais sur ce passage , je dis juste que pour qu'un astre doit créer un trou noir , elle doit posséder une masse et une gravité capable de faire ce type de procédé )
Sinon continue comme ça même si j'ai réperé des petites fautes d'orthographes que j'espère que tu vas le corriger bientôt .
@rogaf : effectivement, j'ai opéré quelques changements sur l'histoire originel. Regarde notamment ma première fic test, attention, c'est du script avec image Stargate SG : 10x20 - destinée



@Eaglestorm78 : merci de ton intervention. Je suis d'accord avec toi, un astéroide qui s'effondre ne peut produire de trou noir, mais comme le héros l'indique tout comme le docteur Josh, l'astéroïde était incroyablement dense. De plus, le peuple hostilien a des connaissances bien supérieur capable d'agir au niveau subatomique. La masse de l'astéroïde composé d'un matériaux au propriété étonnante, couplé avec le rayon laser qui est en réalité autre chose, donne la possibilité de créer un trou noir.... ou plus précisément dans le cas de l'histoire, un trou de ver, ensuite ce dernier s'autoalimente pour grandir suffisamment pour être visible.... Oui, c'est une technologie Hostilien, les Borgs non pas le niveau technoligique pour créer cela.

Oui, l'un des alliés des Euros a déjà été vu dans Stargate, d'ailleurs, je vais mentionner leur nom dans le chapitre 13 et là surprise....

Pour les fautes, je me rappelle encore en avoir corrigé juste avant la publication, à mon niveau, je les vois plus trop..... mais j'aurais bientôt un bêta lecteur capable de me corriger tout ça, et ça sera sur l'ensemble de la fiction.
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Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Spyce »

Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 11 : Ennemi à la porte, seconde partie[/font]

Sur la station spatiale Ancienne, le major Logan discute avec Aude et Noémie. Il est étonné par leur maitrise de la technologie des Anciens, ces dernières s'occupent de formaliser certain secteurs d'habitations qui n'étaient pas actif jusque là. Aude révèle que cela n'a pas été une tâche difficile mais grâce au conseil d'Atlas et le temps, ces technologies leurs sont accessibles et ils les comprennent de mieux en mieux.


- Et ce siège sert à contrôler toute la station ? Demande Logan.

- Mais la station a subi d'énorme dégât, dit Noémie. Christophe va tenter de la réparer. Mais pour le moment, le siège ne peut pas remplir toutes les tâches.

- Et comment est alimentée cette station ? Demande Logan.


C'est alors, que le docteur Josh arrive et il s'exclame qu'il aimerait bien le savoir. Il avance sur l'un des moniteurs et fait une découverte.


- C'est incroyable. Cela n'est pas possible.

- Vous avez trouvez quoi ? Demande Aude déconcerté;

- La station est alimentée par plusieurs générateurs ioniques comme les vaisseaux Anciens. Mais, certains systèmes sont alimentés par une source d'énergie déjà connu, explique Josh.

- Un E2PZ, dit Logan tout sourire.

- Bah ça on savait déjà, s'exclame Aude. D'ailleurs, l'Atlas en a disposé d'un pendant le bataille. Il y en a 5 en tout.

- Vous le saviez ? Demande Logan à Aude et Noémie. Pourquoi ne rien avoir dit ?

- Mais vous le saviez, s'exclame Noémie. John m'a dis que cela avait été évoqué durant la réunion. Pour nous, ce n'est pas un secret

- Donc, il vous a tout dis, s'exclame Logan. C'était une réunion a huit clos donc top
secret.

- Et en quoi, dit Noémie. On est tous concerné, je crois.


Le major Logan est sceptique, le docteur Josh examine les moniteurs et notamment la consommation en énergie. Après quelques minutes de recherche, le docteur Josh a constaté quelques pics anormaux :


- Sur ces périodes, et vu les dates, je dirais que ces deux pics correspondent aux bonds Vortex de la station et celui-ci la demande en énergie durant la bataille, constate Josh. Et ça ?

- Ca correspond aux déplacements de la station, répond Aude. Elle a été déplacée par erreur et remis sur sa bonne trajectoire.

- Et ce pic juste après ? Demande Josh.

- Je ne sais pas, dit Aude.

- Il est revenu deux fois, s'exclame Josh. A une dizaine de jours d'intervalles.

- 10 jours ? Demande Logan. Dans le rapport de major Jeanet, il a été fais mention de la disparition du commandant pendant 10 jours. Cela doit correspondre à sa disparition et son retour.


Josh regarde une vidéo enregistrée, elle représente les couloirs de la cité et un point bleu en schéma. Josh demande aux filles s'ils savent ce que c'est.


- Il y a quelque semaine, un Borg est entré dans la station alors qu'une équipe rentrait avec l'un des croiseurs, dit Noémie. On a utilisé les capteurs pour déterminer où l'alien était. C'est surement un enregistrement. Ce point c'est sûrement Christophe quand il est réapparu.

- Réapparu ? Demande Josh.

- Son signal apparait de nul part, s'exclame Logan. Une seconde, il n'y a rien, une seconde après, il est là.


Les filles se regardent un peu déconcerté, elles ne savent pas quoi dire et surtout quoi faire.


- J'ai détecté une zone active quelques minutes avant dans un autre secteur de la station, s'exclame Josh.

- Nous allons l'explorer, s'exclame Josh. Vous serez dans mon équipe docteur.


Pears continue de discuter avec ses coéquipiers. Le militaire se sent un peu seul malgré l'amas de ses semblables autour de lui. Les nombreuses questions du colonel Komarov le déconcertent ainsi que ses réflexions.


- Que voulez-vous mon colonel ?

- Je suis là pour discuter, lui répond le colonel Komarov.

- J'ai l'impression d'assister à un interrogatoire, s'exclame Jeanet.

- Major, je peux me renseigner un peu, dit le colonel lentement. Après tout, nous sommes une équipe.

- Douteriez-vous de notre loyauté ? S'exclame Pears. Vous vous demandez dans quels camps nous sommes ?

- Après tout, vous avez vécu trois mois avec ces français, s'exclame Komarov.

- Mon colonel l'intégrité du major Jeanet et du lieutenant colonel Pears sont des valeurs sûres, ajoute le major Fox. Je pense...

- ... je ne vous ai pas demande de penser, major, dit Komarov.

- J'en ai assez entendu, s'exclame Pears se mettant debout. Si ma loyauté est à remettre en cause, autant démissionné et demander ma retraite. Excusez-moi, je vais vous laisser, ajoute-il tout avançant d'un pas.

- Restez-là lieutenant colonel Pears, ordonne Komarov. C'est un ordre.

- Bien mon colonel, répond Pears reprenant sa place.


Pears ne dit plus rien, le groupe de soldat quitte la salle du réfectoire laissant Fox, Jeanet Pears et Komarov seule.


- Avez-vous déjà désobéis à un ordre direct ? Demande Komarov.

(Flashback)

La cité d'Atlantis est perdu entre les deux galaxies, elle flotte librement dans l'espace. McKay et Zelenka ont décidé d'appliquer la technologie du moteur à vortex. Leur étude les ont conduis à tester cette technologie sur un Jumper expérimental quelques semaines auparavant, d'ailleurs juste avant que Todd ne viennent interrompre la routine de la cité Atlante. La situation étant devenue critique, ils ont décidé de l'appliquer à la cité d'Atlantis elle-même. Le but : débarqué en orbite terrestre et détruire le vaisseau ennemi. Cette technologie y est déjà présente mais inachevé, il ne reste plus qu'à y planifier les nombreux calcules nécessaires au bond. Alors que l'expédition essaie d'informer le SG-C par la porte des étoiles, ils découvrent qu'ils sont en réalité connectés à la super-ruche qui dispose également d'une porte des étoiles rendant celle de la Terre inutilisable. Le major Lorne propose d'envoyer une tête nucléaire ou un générateur à naquadah pour faire exploser la ruche de l'intérieur.


- Ca serait une erreur, s'exclame McKay.

- Pourquoi ça docteur ? Demande Woolsey. Ca serait notre unique chance de sauver la Terre.

- On ignore les effets que cela pourrait avoir sur la super-ruche, répond McKay. On pourrait générer une explosion si puissante qu'elle pourrait détruire la moitié du système solaire.

- Nous n'avons pas d'autres choix monsieur, s'exclame Lorne. Nous devons nous infiltrer dans la ruche et déconnecter l'E2PZ. On pourra envoyer notre bombe après.

- Et vous ferez comment pour sortir du vaisseau ? Demande très nerveuse McKay.

- C'est une question que je ne me suis pas posé, répond major.

- Accordez ! Répond Woolsey.

- Docteur, je ne voudrais pas à avoir à vous supplier, dit Lorne à McKay.

- J'ai compris, ça sera plus efficace avec moi, dit McKay. Qui autre que moi peut sauver la Terre.


Alors que Lorne et plusieurs équipes se préparent, les vaisseaux ennemis se sont rapprochés de la Terre derrière la Lune. La manœuvre est évidente : ils veulent s’assurer que la Terre ne dispose pas de ressources qui réduiraient leur travail à néant. Les Wraiths ont fais beaucoup trop de sacrifice pour rater et cela aux portes de la Terre. Les deux bâtiments terriens ont anéanti les deux derniers croiseurs sans trop de mal, maintenant ils ont la lourde tâche d'attaquer les trois vaisseaux dont la super-ruche. Le colonel Picard n'a jamais participé à aucun combat spatial, celui-ci sera comme son baptême en quelques sortes, il espère que ses états de services et ses qualités de stratèges feront la différence. A bord de l'Austerlitz vaisseau franco-anglais et secondé par l'Ariane, vaisseau européen, ils décident d'adopter une manœuvre discrète afin de prendre les vaisseaux au dépourvu. Il a pris compte tout les cas de figures et il a décidé d'oublier de foncer dans le tas ne répétant donc pas les erreurs des commandants des croiseurs Dédale, Apollo et Sun Tzu. Les deux vaisseaux sortent à peine des chantiers navals. L'Ariane est un BSC-304 construit par les américains et acheté par les européens, tandis que l'Austerlitz est un vaisseau créé par les anglais et les français en coopération totale. Le transfert de technologie a été des plus efficaces. L'avantage d'avoir créer leur propre vaisseau est qu'ils ont pu l’adapté à la besoin. Le savoir militaire franco-anglais ont permis aux vaisseaux d'obtenir des petites améliorations non négligeable notamment dans l'utilisation des batteries de combat plus nombreuses et plus modulable. L'Ariane a été le premier vaisseau dont à disposer l'Europe, sa première mission : explorer Tollana. Le résultat a été ce jour là sans appel, des survivants cherchant à reconstituer une cité détruite. Après tant d'année, le SG-C n'a jamais pensé explorer le monde de leur ancien allié. L'aide de l'Europe accordé à Tollana permis de récupérer les plan d'un canon à ion, canon qui maintenant équipe l'Austerlitz. Pour son capitaine, c'était un atout de tailles. Il espère faire la différente. Les deux vaisseaux sont accompagnés par une flotte de F-302 et de deux F-303 expérimentaux, la fierté du contingent anglais, qui ont construit presque à eux seul ce chasseur.


- Bon. Nous allons tenter une approche direct, s'exclame Shepard.

- De toutes manières, nous n'avons pas la possibilité de nous cacher, dit Jeanet.

- Erreur, s'exclame la voix de Picard. Colonel Shepard, sur votre écran va apparaître un programme.

- Oui, je vois ça, s'exclame Shepard. Camouflage !

- En effet, votre chasseur dispose d'un bouclier de dissimulation à l'instar des Jumpers. Ils sont moins efficaces, mais ça reste un avantage.

- C'est génial, je commence à apprécier ce chasseur, dit Shepard. Dommage qu'il fasse le détruire.


Le colonel Shepard tente d'infiltrer la super-ruche avec le F-303 prêté par l'Austerlitz afin d'y déposer une bombe nucléaire renforcé aux naquadriah. Afin de dissimuler la tentative d'infiltration, la flotte de F-302 va tenter de détourner l'attention. Le chasseur de Shepard disparait visuellement, tandis que les chasseurs terriens affrontent de plein fouet la nué de Dart. Le colonel Shepard profite de la sortie des Darts pour entrer dans la plateforme d'envole. Il avance le long des tunnels pour ensuite atterrir dans un coin de la plateforme.

Pendant ce temps, le colonel Picard dirige le combat. Les deux vaisseaux sont restés en orbite basse autour de la Lune. Cette vaine tentative est d'ailleurs inutile, les vaisseaux ruches se dirigent vers eux. L'attaque commence. Picard demande sans cesse des manœuvres d'évitement, l'avantage du croiseur de classe Dédale est bien ça manœuvrabilité. Les quatre vaisseaux se rapprochent seconde après seconde, pour le moment, les terriens semblent avoir l’avantage. Et Pourtant, c'est là que les ennuis commencent. La super-ruche entre dans le combat, les tirs arrivent simultanément sur les deux croiseurs rendant la situation des plus critique. Les F-302 commandé par Pears à bord de son F-303 s'attaquent aux chasseurs Wraiths restant. La lutte est rude.


- C'est le pied ce chasseur, dit Pears.

- Tu t'amuse bien, dit Jeanet.

- On est plus rapide, on a plus de puissance, dit Pears. Et les phaseurs Asgardes connectés dessus, facilite nos attaques.


Le chasseur noir, ressemble davantage à F-302 sans aile, à ce petit détail prêt, il est deux fois plus long. Il est propulsé par deux petits propulseurs empruntés à la technologie de propulsion subliminique Asgarde. Le chasseur dispose également d'un arsenal terrien mais également de deux petits phaseurs de faible capacité. Les multiples manœuvres de Pears rendent le chasseur intouchable. Malgré cette avance, les F-302 lapident rapidement leur munition entre l'attaque sur les vaisseaux ruches et les Darts. D'ailleurs, l'escadrille a beaucoup rapetissé, ils ne sont plus que dix contre une trentaine auparavant. Pears leur demande de quitter la zone de combat de regagner la Terre. Le major fox demande alors :


- Pears. Tu ne vas pas les affronter seul.

- Je ne suis pas seul, répond celui-ci. Le capitaine est avec moi.

- D'ailleurs je proteste, vous me mettez toujours dans les situations les plus improbable, s'exclame Jeanet.

- Major, c'est un ordre, ordonne Pears. C'est un ordre, répète-t-il.


Le major Pears dispose toujours de ressources, malgré l'absence de missiles, il peut compter sur les phaseurs. Il ne reste plus que 5 darts, il pense pouvoir les maitriser. D'ailleurs c'est ce qui l'a motivé à continuer le combat. Jeanet l'informe qu'une équipe d'Atlantis s'est infiltré à bord du vaisseau ruche et qu'ils vont tenter de retirer l'E2PZ avant d'utiliser l'arme nucléaire de Shepard. Ce dernier est dans le vaisseau, il a manipulé son arme nucléaire quand soudain, il entend des voix dans la radio :


- McKay.

- Quoi répond celui-ci à la radio. Vous êtes où ?

- A bord de la ruche Rodney, s'exclame insistement Shepard.

- Ca tombe bien nous aussi, dit McKay par radio.

- Je vais faire exploser le vaisseau avec une tête nucléaire, dit Shepard.

- Ne le faites pas tout de suite, dit McKay. Il faut qu'on déconnecte l'E2PZ sinon c'est très mauvais pour les nôtres.

- Ne bougez pas, dit Shepard. Je vous rejoins.


Le groupe de Lorne compte au bas mot, une quinzaine d'hommes dont Ronon, Lorne, McKay et Teyla. Alors qu'ils attendent à couvert, des Wraiths pointent leur nez. Les échanges de tirs fusent. Ronon ordonne à tout le monde de s'éloigner. L'ensemble du groupe l'écoute mais ce dernier rencontre un soldat Wraith qui le poignard dans l'estomac. Il ne l'a pas vu venir. Teyla décharge son réservoir de balle dans le Wraith. Elle assiste désespérer à la mort de son ami. Lorne l'attrape par l'épaule et lui demande de partir. Elle voit alors un autre Wraiths arrivé, elle reprend ses esprits et déchargent son chargeur sur lui, puis un seconde et un troisième. Elle ramasse l'arme de Ronon et s'en va. Après un assaut répété des Wraiths, Shepard débarque par une issus apportant son lot de surprise. Les Wraiths ne peuvent réagir, ils sont littéralement exécutés. Teyla regarde Shepard et lui donne l'arme de Ronon. Le lieutenant colonel comprend alors :


- Bon, il ne sera pas le seul si on reste là.


Dans l'espace, les bâtiments terriens sont dépassés, l'un des vaisseaux ruche n'a plus la capacité de d'attaquer. Le colonel Picard s'est souvenu d'un des rapports d'Atlantis. Les dommages collatéraux sur la plateforme d'envole des Darts avaient généré l'incapacité des armes ennemis à fonctionner. Pariant sur cette même manœuvre mais à plus grande échelle, il a ordonné un assaut sur la plateforme se soldant par un grand succès. Le second vaisseau ruche concentre ses tirs sur l'Ariane tandis que la super-ruche quitte lentement la zone de combat pour rejoindre l'orbite terrestre. En effet, les vaisseaux terriens sont très endommagés, l’ennemi a considéré que sa présence n’était plus nécessaire. L'Austerlitz, plutôt mal à point, doit faire des manœuvres afin de se rapprocher de l'Ariane et le secondé. Contre toute attentent, l'Odyssée commandé par le colonel Mitchell sort de l'hyper espace à seulement quelques centaines de kilomètres de la bataille spatiale. Le navire arrive très vite près de l'Ariane pour le secondé, le vaisseau européen n'a plus d'arment fonctionnel. Le colonel Picard ravit de cette arrivé, ordonne à son second de concentrer ce qui leur reste d'énergie pour détruire le vaisseau ruche dépourvu d'armement et ordonne au commandant de l'Ariane de dégager la zone de combat. L'Odyssée attaque simultanément le second vaisseau ruche et la super-ruche qui est entrain de quitter l'horizon avec ses canons électromagnétique. La super-ruche cesse de se propulser, laissant les vaisseaux terriens se rapprocher.


- Colonel Mitchell, ici le colonel Picard. Merci de votre intervention

- C’est un plaisir colonel. Vous vous en sortez comment ? Demande Mitchell.

- Pas trop mal, répond Picard. Le seconde ruche n'arrive plus à attaquer, laissez-nous, nous en charger.

- Vous pensez être capable de détruire les deux ruches ?

- C'est ce qu'on va voir. Votre vaisseau est le seul capable de repousser la super-ruche. Je vous préviens, nous avons des hommes à bord. Ils n'ont pas donné signe de vie depuis qu'ils y sont entrés

- J'ai compris. On se charge de la super-ruche.


L'Odyssée cesse d'attaquer la ruche bien endommagé et change sa trajectoire pour attaquer la super-ruche. Les tirs partent du vaisseau de Mitchell pour percuter l'arrière du vaisseau ennemi. La super-ruche pivote pour présenter sa face latérale.

Pears effectue un nombre important de manœuvre afin d'esquiver les tirs des chasseurs. Il se retrouve très rapidement dans la ligne de feux croisés entre l'Odyssée et la super-ruche. Dans ses manœuvres, trois darts sont détruits. Après avoir quitté la zone de danger et par un retournement de situation, le F-303 finit par dominer les deux derniers darts en les pulvérisant à l'aide des tirs à plasma. S'étant débarrassé des Darts, Pears propose à Jeanet d'attaquer l'armement du vaisseau ruche qui est toujours en mesure d'attaquer l'Ariane.


- Je ne pense pas qu'il soit en mesure de détruire les deux ruches sans aide.

- Tu parles de l'Austerlitz, dit Jeanet. Ce vaisseau a de quoi rentrer dans l'histoire, il a tenu plus que n'importe quel autre.

- Ouais, comme quoi on aurait du laisser les anglais et les français bidouillés nos vaisseaux plutôt.

- Maintenant, ils auront un argument de poids, s'exclame Jeanet;

- Si on s'en sort. Je t'invite sur la côte d'Azur. Durant l'été, c'est magnifique


Changeant sa trajectoire, le F-303 se rapproche très vite du vaisseau ruche, puis Pears attaque à l'aide des phaseurs impactant les armes ennemis. En quelques secondes, on observe de multiple explosion sur le vaisseau, l'armement est inopérant. Pendant ce temps, l'Odyssée concentre alors ses armes sur la super-ruche.


- Colonel, dit le second. Notre armement n'arrive pas à pénétrer leur carapace.

- Concentrez vos tirs sur une zone précise, de préférence vital, dit Mitchell. Ca serait sympa.

- Alors Cam, de retour, dit Carter par communication interposé.

- Oui Sam, s'exclame Mitchell. La planète au naquadriah est à nous, nous avons détruit l'avant post Goa'ulds qui y était établi. Votre étude du neuvième chevron va pouvoir commencer. Mais pour le moment, on va se défouler sur ce gros vaisseau Wraiths.


L'Austerlitz a réussi à détruire le vaisseau ruche à l'aide de multiples tirs à plasma, mais il est en grave difficulté, beaucoup de section sont endommagés, les propulseurs présentent une fuite ralentissant la vitesse des manœuvres et les boucliers sont à un niveau critique. Le commandant ordonne de s'approcher du second vaisseau ruche malgré ses avaries. Les assauts de l'Odyssée sur la super-ruche ne sont pas très efficaces, les dégâts restent minimes. L'avantage s'inverse, et l'ennemi reprend sa position submergeant l'Odyssée de tirs à plasma. Les multiples impacts affaiblissent grandement les boucliers du vaisseau. Les boucliers sont tombés à 47%. C'est une chance, l'Odyssée est le plus puissant des vaisseaux terriens, notamment grâce à la présence d'un E2PZ. Mais la supériorité de la super-ruche n'est plus à déterminer.

Pendant ce temps Pears et Jeanet concentre leurs tirs sur la surface du vaisseau ruche restant affaiblissant considérablement sa structure. Alors que l'avantage Wraiths reste des plus certains, une surprise de taille arrive. La cité d'Atlantis apparait dans un flash de lumière. Elle prend position entre la Lune et la super-ruche. Le docteur Carson est dans le siège des Anciens et contrôle sous les ordres de Woolsey des dizaines de drones qui viennent s'abattre sur la super-ruche. Atlantis ne charge seul de la super-ruche. Le colonel Mitchell s'exclame alors :


- On peut faire quelques choses ?

- L'Austerlitz a de très grave avarie, dit le second.

- J'ai compris, on va les aider, ordonne Michell.


En effet, l'Austerlitz est en difficultés et les nombreuses avaries n'arrangent rien. Les attaques du F-303 de Pears ne suffisent pas à détruire ce dernier. L'Odyssée vient donc assister l'Austerlitz, les tirs combinés des deux vaisseaux détruisent le dernier vaisseau ruche, dans un panache éblouissant de débris.

Atlantis se charge seul du vaisseau ruche depuis quelques minutes, les multiples drones ne produisent que très peu de dégâts dans la coque tandis que les tirs Wraiths sur le bouclier d'Atlantis sont apparemment plus efficaces. Les impacts la font reculer, la rapprochant très vite de la surface lunaire. Pendant ce temps, le colonel Caldwell ordonne de quitter la cité et d'attaquer le vaisseau Wraiths :


- mon colonel, le vaisseau n'est pas en état, s'exclame le second.

- Je sais mais on n'a pas le choix, répond le capitaine du vaisseau.


Le Dédale quitte la protection du bouclier de la cité pour attaquer le vaisseau Wraiths. Les tirs visent essentiellement la cité, cette dernière présente une plus grosse menace. Woolsey demande à Carson de continuer de tirer malgré que ce dernier proteste, il ne peut compenser la descente et l'attaque. Il risque de s'écraser sur la Lune.


- Si c'est ce qui doit arriver, s'exclame, dit Woolsey. Donnez tout ce que vous avez. On ne sera pas venu pour rien.


A bord de la ruche, l'équipe humaine inonde de tirs la salle où est stocké l'E2PZ.


- Voilà, je l'ai, s'exclame McKay.

- Et maintenant ? Demande Shepard.

- L'idéal serait de quitter ce vaisseau le plus rapidement possible, dit McKay.

- Et on fait ça comment, Dit Teyla.

- La porte des étoiles, dit McKay. En la reconfigurant,

- Le vaisseau attaque encore, constate Lorne.

- Bien sûr, dit McKay. Le vaisseau s'est renforcé grâce à l'E2PZ et ses générateurs aussi. Pour le moment, ils n'ont rien perdu de leur puissance. Mais au stade où vont les choses, ils auront tout consommés. Et là...

- .... plus d'E2PZ pour compenser, dit Shepard. On dégage.


Le groupe composé d'une dizaine d'humains parcourent les couloirs. Il voit au sol Ronon se faisant interrogé par l'ennemi. Shepard exécute littéralement le Wraiths.


- Pourquoi vous n’êtes pas mort, s'exclame ahuri McKay.

- Ce Wraiths m'a ramené à la vie pour m'interroger, grommelle Ronon.


Shepard presse le groupe de regagner la porte des étoiles. McKay procède à quelques manipulations sur le DHD de la porte alors que l'ensemble du groupe maintient ses positions en mettant à distant l'ennemi avec ses armes à feux. Ronon toujours blessé lutte contre la douleur tout attaquant avec une grande dextérité les armes avec son pistolet projetant des boules de lumières rouges. Puis, après une bonne minute, McKay énonce fièrement qu'il a réussi. Il active les 7 chevrons nécessaires à l'activation de la porte. L'ensemble du groupe humain court en direction de la porte. Un soldat est touché par un tir de blaster, Shepard et Lorne le porte et franchissent la porte des étoiles. McKay active le détonateur de la bombe, Ronon lui fait une tape sur l'épaule et tout les deux franchissent la porte des étoiles. La cité D'Atlantis continue ses tirs répétés, tout en se rapprochant de la surface de la Lune. Ses boucliers viennent de tomber à un niveau critique, un impact encore et s'en est fini, la cité va se dépressuriser. Et quelques secondes plus tard, une gigantesque explosion nucléaire éventre la super-ruche, mais cette dernière n’est toujours pas détruite. Pears s'exclame :


- Ils ont réussi. Mais le vaisseau n'est pas détruit. Et en plus, il tire encore.

- Sa superstructure a absorbé les chocs de l'explosion, dit Jeanet. En y mettant du sien, on peut le détruire.


Pears engage son F-303 et vers la super-ruche. Les tirs de plasma viennent percuter différents structures près de la partie éventrée du vaisseau, les impacts collatéraux produisent de multiples explosions éventrant davantage le vaisseau.


- C'est l'hyperpropulseur, dit Jeanet.

- Ici Pears, dit-il par les moyens de communication. Nous venons de mettre à nu la zone contenant l'hyper-propulseur. Voici les coordonnées. Faites-vous plaisir.


La cité d'Atlantis est maintenant très basse, les tirs ennemis la frôlent percutant la surface lunaire, toujours piloté par le docteur Carson, ce dernier projette des dizaines de drones sur la zone indiqué. L'Odyssée, le Dédale et l'Austerlitz concentrent leurs tirs à plasma sur des zones secondaires du vaisseau. Finalement, le vaisseau explose en de multiples points et disparait dans une dernière explosion le consumant, les débris partent dans toutes les directions, certains objets créent de nouveau cratères sur la Lune lors de leurs impact. La victoire est totale.

Toutefois, la cité d'Atlantis présente des difficultés, le docteur Carson explique que la cité ne répond pas bien. Il peut déplacer la cité mais n'arrive pas à la faire s'éloigner de la Lune. Woolsey après une longue réflexion demande à Carson de poser la cité sur la Lune. Soudain, un technicien de la base d'Atlantis dit détecter une base sur la surface de la Lune semblable à l'avant post des Anciens.


- Quoi ? Carson, il y a un avant post Ancien, vous devriez être en mesure de le détecter. Dirigez-vous sur ce point.

- Je vais essayer, s'exclame paniqué Carson.


Woolsey justifie son acte par la présence non accidenté des lieux ce qui permet d'obtenir la meilleur stabilité pour l'alunissage. La cité descend trop vite s'alarme Zelenka. Carson ajoute que les propulseurs vont bientôt lâcher car ils ont été abimés durant l'attaque. La cité descend et n'est plus qu'à quelques mètres de la surface lunaire au-dessus d'un avant post, très certainement Ancien de par son apparence. Les vaisseaux en orbite n'ont plus de contact avec la cité, de là où ils sont, ils détectent un grand nuage de poussière s'élevant. L'inquiétude règne. Les détecteurs ne trouvent rien à cause des poussières perturbant la zone. Mais après quelques minutes, Woolsey vient rassurer tout le monde, la cité est intact.


- Tout le monde est sain et sauf. Nous avons bien alunis au-dessus de l'avant post.


Dans la salle de réfectoire, le colonel Komarov considère leur intervention comme simplement secondaire. Jeanet défend la situation, pour elle, leurs interventions ont permis à l'Austerlitz de résister à la bataille et de permettre la destruction finale de la super-ruche. Le major Fox ajoute :


- Heureusement qu'ils ont trouvé l'avant post Ancien sur la Lune. Ce dernier a détecté la cité et a permis de créer un champ d'absorption qui l'a ralenti.

- C'était une grande bataille, dit le colonel Komarov à Pears.

- On a fait de notre mieux, dit Pears. Jusqu'à ce que la CIS décide d'activer le programme des 12 cités menaçant la cité d'exploser.

- Sans ça, Atlantis n'aurait pas regagné Pégase et l'expédition ne serait pas à la recherche des autres cités, constate Komarov. Au final, l'incompétence de la CIS s'est rendue utile.


Pears se lève et regarde Komarov.


- Vous direz au général Nort que je suis fidèle aux intérêts de la Terre et que je respecterais la chaîne de commandement même si cette dernière prend des décisions idiotes.


Le colonel quitte la salle agacée. Le major Fox et le major Jeanet salue le colonel Komarov avant de quitter les lieux. Le colonel est soulagé, il est seul, il n'arrive plus à garder les yeux ouvert. Il s'exclame à haute qu'il va aller se coucher.

Dans l'un des couloirs de la station, Logan et Josh accompagné de trois militaires arpentent les lieux. Une salle représentant les anneaux de transport se présente à eux. Le docteur Josh explique que c'est à partir de là que le commandant Christophe a été détecté. Il procède à quelques manipulations sur la commande des anneaux. Puis, il s'exclame :


- On est bon.


Le major Logan armé d'une arme légère demande de se mettre en position. Les anneaux de transport s'activent et téléportent les 5 hommes. A leur arrivé, ils apparaissent dans une salle obscure. Après quelques pas, les lieux s'illuminent faisant apparaitre des interfaces et des écrans physiques. Au centre de la salle, on peut apercevoir une console avec de nombreux symboles dessinés sur les touches qui s'organisent en cercle. Le major Logan regarde la console et s'exclame :


- On dirait un DHD

- Qui dit DHD, s'exclame Josh.

- Oui, ça parait évident.


Deux des militaires qui les accompagnent descendent prudemment un escalier où apparaissent des mots Anciens. Arrivé en bas de l'escalier, ils se retournent :


- Tu sais ce que ça veut dire, dit-il.

- Je ne sais même pas ce que veulent dire ceux d'Atlantis dans la salle d'embarcation.


La pièce obscure s'illumine à son tour, les deux soldats se retournent, leur regard traduisent l'étonnement, ils se regardent. L'un deux appelle le major. Ce dernier relève la tête et regarde au loin. Le docteur Josh regarde à son tour, la surprise est totale :


- La porte des étoiles, dit-il. Elle est là.


La porte des étoiles se tient face à eux, son imposante structure de noir faisant apparaitre ses 7 chevrons orangeâtes nous offre un spectacle à couper le souffle. Le docteur Josh avance vers le major Logan et explique :


- Le commandant Christophe est allé dans ces lieux. J'en ai la preuve.

- Alors, il nous a menti, dit le major Logan.

- Ce n'est pas tout, dit Josh. J'ai découvert que cette salle a été active.

- Il a utilisé la porte des étoiles ? Demande le major Logan.

- Très certainement, dit Josh. Il n'y a aucune trace de coordonnées. Mais la quantité d'énergie utilisée est très claire.

- Quelle quantité d'énergie a-t-il utilise ? Demande le major Logan se retournant vers le docteur.

- Eh bien, dit Josh se retournant vers Logan. Assez pour un voyage galactique.


Les militaires admirent encore la porte des étoiles, le modèle classique et standard. Maintenant, les militaires savent ce que Christophe a dissimulé.


**********************************************************

Et voici un chapitre de clôturer où j'ai pu redonner ma vision révisiter du final de Stargate Atlantis. Ce chapitre n'offre comme unique avancer que la découverte de la porte des étoiles par les militaires. Biensûr cela aura des effets importants. Le chapitre 12 sera publié intégralement le vendredi 19 avril. En prenant les chapitres suivants déjà écris, ça me laisse une marge de 14 semaines pour terminer les 6 derniers chapitres.
Spoiler
Chapitre 12 : Mutinerie : Suite à la découverte de la porte des étoiles, les militaires décident de prendre le contrôle des opérations et de renverser le commandant Christophe.
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Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Eaglestorm78 »

Intéressant ce chapitre même si je me suis douté qu'une station de cette magnétude possèdait une porte des étoiles .
A propos de la Station , quelle taille elle fait ?
Les alliés des Euros sont-ils aussi puissants qu'eux et vu que les Euros sont à un pied d'égalité avec les hostiliens .
A propos de l'austerlitz , tu dis qu'il est équipé au moins d'un canon à ion qui je pense à été amélioré . Sinon j'imagine que ce vaisseau est équipé d'un armement équivalent à la classe dédale
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Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Spyce »

CITATION (Eaglestorm78,Mardi 16 Avril 2013 10h38) Intéressant ce chapitre même si je me suis douté qu'une station de cette magnétude possèdait une porte des étoiles .
A propos de la Station , quelle taille elle fait ?
Les alliés des Euros sont-ils aussi puissants qu'eux et vu que les Euros sont à un pied d'égalité avec les hostiliens .
A propos de l'austerlitz , tu dis qu'il est équipé au moins d'un canon à ion qui je pense à été amélioré . Sinon j'imagine que ce vaisseau est équipé d'un armement équivalent à la classe dédale
Pour la station, je t'avouerais que je n'ai pas trop pensé à ses dimensions. Mais étant donnée la taille des lieux d'habitations dans ma tête, le fait que c'est une base militaire, qu'il y a de nombreux laboratoires mais aussi des zones d'incarcérations, je lui donnerais aisément une hauteur de 7 à 8 kilomètres pour environ 3 à 4 à kilomètres de largueur, je parle à sa base la plus large biensûr.

Après on est dans Stargate, il fallait bien que je mentionne la porte des étoiles. A ce sujet, ça sera plus développer par la suite et elle sera davantage exploiter. Elle sera un moyen de déplacement plus qu'une nécessité d'utilisation.

Sans entrée dans les détails, les Euros sont les plus évolués, un seul de leur allié peut éventuellement rivalisé car ils sont capable de mobiliser plus de moyen. Les autres sont moins avancés mais ont des caractéristiques spécifiques qui finalement les complètes tous. C'est une alliance de nécessité avant tout et non parce qu'ils voulaient un rapprochement culturel.

Pour l'Austerlizt, il a été avant tout europanisé si on peut dire. Le canon à ion a surtout été adapté à la technologie du BSC-304 et à son type d'énergie, sinon le principe reste le même. Il reste très semblable aux autres vaisseaux de classe dédale. Il dispose de canon électromagnétique en plus grands nombreux et comme cela a été indiqué, on a modifié leur caractéritisques de manoeuvrabilité. Les phaseurs Asgardes ont été biensûr adapté. Et à l'instar du Phénix, la matrice Asgarde est sur la passerelle.
Très amicalement, Spyce.

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Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 12 : La mutinerie[/font]

Précédemment dans SG-Com

La flotte et la station sont sans dessus dessous, mais l'équipage a trouvé un système solaire où se ravitailler et faire des réparations. Le personnel militaire mène son enquête sur Christophe et les récentes découvertes faites sur l'Atlas. Durant leur investigation, ils découvrent la porte des étoiles.

*******************************************************

La station est en orbite autour de la super-terre dans un silence typique des profondeurs de l'espace. Cette dernière est réparée, le dernier passage dans la ceinture d'astéroïde a permis de récupérer les constituants nécessaires à sa consolidation mais également à ceux de la flotte. Grâce l'accroissement du personnel compétent, les réparations vont plutôt vite. Qui a dit que les militaires ne servaient à rien. D'ailleurs, les croiseurs endommagés, qui n'ont pas pu prendre part au combat, font eux aussi l'objet de réparation. Pour le moment ces travaux se limitent à l'étanchéité de la coque et le bon fonctionnement des systèmes de vie. Le personnel militaire continue de faire la navette avec les Jumpers pour récupérer des vivres mais aussi des ressources tel que du sable, de la terre, de l'eau, ainsi que des plantes fruitières considérés comme étonnante de part leur composition et de leur apport en nutriment.

Le mouvement du personnel est à son plus haut, le général Nort mobilise l'intégralité des ressources militaires pour accomplir les différentes tâches escomptés. Sur la station, les civiles profitent des lieux et désespèrent en même temps du rationnement imposés alors que la nourriture est bien présente. Le colonel Komarov profite d'un sommeil bien mérité. Il a eu la chance d'obtenir une chambre seul, malgré l'aspect austère de l'endroit, il se satisfait des quatre couchettes superposés en parallèle, de la table grisâtre et du petit hublot donnant dans l'espace. On toque à sa porte ce qui le sort de son sommeil bien mérité. Il s'assoit sur le rebord de son lit et demande ce qu'il y a. Une voix explique que le général Nort veut le voir immédiatement. Le militaire enfile un pantalon, remet ses chaussures et rentre ses plaques d'identification sous son T-shirt. Puis il ouvre la porte et demande au soldat de le mener jusqu'au général.

Durant le parcourt, il ne peut s'empêcher de bailler et de regarder autour de lui cherchant encore où il est. Il se téléporte à l'aide des anneaux dans la station. Un autre soldat les attend.


- Alors, on va où maintenant, s'exclame-t-il.

- Veuillez patientez ici mon colonel, répond le caporal. Je dois reconfigurer les anneaux. On vous renvoi ailleurs.

- Je vois, répond Komarov.


Le caporal pianote sur l'interface des anneaux, puis ces derniers s'activent de nouveau emportant Komarov et le soldat venu le chercher. Ils se matérialisent alors dans une salle bordée de moniteurs. Il est accueilli par le général Nort. De nombreux militaires sont présents. Alors qu'il est pour demander des explications au général, Komarov aperçoit la porte des étoiles.


- Vous l'avez trouvé ?

- Il n'y a pas que nous, s'exclame Nort. Le commandant s'y est déjà rendu et la même utilisé, apparemment.


Les deux hommes avancent en direction de la porte, descendant tout d'abord les escaliers. Pendant ce temps, le capitaine Ronson et le docteur Josh analysent les ordinateurs de la salle. Le capitaine confirme la précédente analyse, la porte a bien été utilisée mais sa destination reste incertaine. Ronson se demande si elle doit prévenir le général, ce dernier se montre des plus hostiles envers le commandement déjà en place, elle a peur d'envenimer la situation. Le docteur Josh lui conseille de faire son rapport, il vaut mieux éviter les cachotteries. Elle prend donc son courage à deux mains et vient rejoindre ses deux supérieurs positionnés en dessous de la porte des étoiles.


- Mon général, les premières analyses sont correctes. La porte des étoiles a été utilisée et tout laisse à penser qu'il s'agissait d'une connexion extragalactique.

- La porte a été utilisée durant la période d'absence du commandant ? Demande le général Nort.

- Affirmatif, répond le capitaine nerveusement. Je pense qu'il y a une explication.

- La porte des étoiles dispose de l'énergie de la station, s'exclame Komarov. Il pouvait voyager à n'importe quel endroit. La Voie Lactée est la destination logique.

- Vous avez raison colonel, ajoute Nort.

- On peut l'utiliser pour rentrer sur Terre ? Demande Komarov.

- C'est à exclure, s'exclame le docteur Lakmayer arrivant derrière eux. Josh fait de son mieux, d'ici peu de temps, nous pourrons connaître sa destination. Notre chance est que le DHD enregistre les 50 dernières adresses. La signature énergétique des 49 premières remontes à près de 8000 ans, il ne sera pas difficile de déterminer la dernière destination.

- Pourquoi est-ce que nous devons exclure le retour sur Terre ? Demande intrigué Komarov

- Les portes des étoiles maintiennent à jour leur position par rapport aux autres, dit Lakmayer. Cette fonction ne pose aucun problème au sein d'une même galaxie, ensuite d'une galaxie à l'autre, il faut des programmes spéciaux. Mais là, nous avons été coupés de tout lien sur le réseau à cause de notre bond. Et déterminer notre position par rapport aux autres portes des étoiles sera très compliqué. Surtout en l'absence de base de référence.


Le général avance vers la porte des étoiles comme s'il voulait la franchir. Après une longue réflexion, il se retourne. Pour lui, Christophe n'a cessé de prendre des décisions inconsidérées, et il a délibérément caché ses informations. Il estime l'homme comme dangereux.


- Nous allons prendre le contrôle des opérations.


Pour lui, l'entreprise n'est pas très risqué, il dispose d'un corps militaire parfaitement entraîné, l'essentiel des civiles est situé dans la station ce qui réduit le risque en perte humaine. Komarov se demande comment prendre le contrôle du vaisseau. C'est alors qu'intervient le major Logan.


- Vous n'êtes pas sérieux, s'exclame-t-il. On parle de coopération et vous, vous voulez une mutinerie. Nous avons tout intérêt à se faire confiance.

- Vous voulez faire confiance à un homme qui ment, dissimule la vérité et pousse tout une flotte a sa perte, s'exclame Nort.

- Nous n'avons pas l'intention de le tuer, mais de commander, répond Komarov.

- Encore heureux, dit Logan.

- Je suis d'accord avec le major, ajoute le docteur Lakmayer. Christophe a accès à l'ensemble des systèmes, il a montré des capacités hors du commun dans la maîtrise de cette technologie.

- Et où est-il allé ? Demande Nort. Il a délibérément caché la porte des étoiles et s'en est servi pour son bien personnel. L'équipage a confirmé un changement graduel de son comportement. Tant que nous ne savons pas de quoi il en retourne, il représente une menace non négligeable.

- De plus, ses plans ne s'accordent pas avec les nôtres, commente Komarov. Il faut prendre des mesures.

- Major, docteur, dit Nort. Je vais vous donner l'ordre de mener à bien se retour au pouvoir et cela en évitant les victimes.


Le major Logan réfléchit. En effet, les arguments allant à l'encontre du commandant sont importants et rien ne justifie tant de secret. Mais, il comprend bien que le général est un homme influent et respecté, ses hommes n'hésiteront pas un seul instant. Vaut mieux participer et limiter les dégâts :


- Pour prendre le contrôle du vaisseau, il faut que l'équipage soit de notre côté. Leur parler de la porte des étoiles et leur dire que Christophe n'a jamais voulu rentrer sur Terre est peut être la chose la plus judicieuse à faire, dit Logan pas trop convaincu.

- Merci major, dit Nort. Avant tout, il nous faut un spécialiste qui va mettre en d'états le vaisseau. Néo est l'un de nos plus brillants soldats, sa connaissance informatique est sans appel.

- Tout comme sont CV, dit Komarov. Pour un sergent, il a autant des rappels à l'ordre et de blâme que moi de PV. Mais on ne peut nier l'évidence, celui qui peut percer un système informatique Ancien, ça ne peut être que lui.

- Le séparé du vaisseau est la meilleur solution, dit Lakmayer. Mais est-ce vraiment utile. Retournez tout le monde contre lui, l'isoler. Je n'approuve pas.

- Moi non, s'exclame Josh arrivant. Sans lui nous serions toujours sur cette planète à la merci de dieu je ne sais quoi. Nous avons une dette envers lui.

- Je n'ai pas cette décision à la légère, dit Nort. C'est nécessaire voilà tout.

- Et ce n'est qu'un homme, un homme seul, dit Komarov. A moins, qu'il ne soit devenu plus fort qu'une armée, nous devons le maîtriser pour rentrer chez nous.


Le major Logan est vraiment contrarié, le docteur Lakmayer refuse et elle le dit haut et fort qu'elle ne participera pas à ce genre d'action. Elle quitte les lieux préférant se hâter à la réparation de système clés de l'Atlas.

Pendant ce temps, Christophe se félicite de l'avancer des préparatifs en vu de quitter le système stellaire. Jean-Paul qui est alors sur la passerelle avec Christophe, Isabelle et Noémie se demande quelle sera la prochaine étape. Christophe révèle qu'il serait judicieux de se rendre sur la galaxie voisine. Noémie en demande la raison. Mais la situation est des plus clairs, ils ne peuvent rester dans le vide galactique, une galaxie offre davantage de ressources. Le docteur Lakmayer arrive alors sur la passerelle


- J'ai une autre destination à proposer. La galaxie Origine.

- La galaxie des Oris ? S'exclame Christophe. Vous l'avez localisé ?

- En effet, dit le docteur.

- On y gagnerait quoi à aller sur cette galaxie ? Demande Jean-Paul.

- Il y a une superporte répond Christophe. Elle pourrait permettre aux vaisseaux de revenir dans la Voie Lactée en quelques secondes.

- Et où se trouve-t-elle ? Demande Isabelle.

- Selon mes calculs et ils sont toujours correct, dit Lakmayer, nous sommes à environ 16 millions d'années lumière de cette dernière.

- Avec les vivres que nous avons, se réjouit Noémie. Nous pourrons faire le voyage d'une seule traite. Cela raccourci le voyage !


Le commandant se penche sur les écrans holographiques et demande à Atlas de lui fournir la trajectoire du vaisseau Destiné ainsi que celle des poseurs de portes. Ce dernier lui répond qu'il n'aura les résultats de la simulation que d'ici une bonne heure. Le docteur Lakmayer lui demande pourquoi une telle recherche. Ce dernier ne souhaite pas répondre tout de suite. Isabelle lui prend la main et lui demande :


- Vas-y dis le nous. Tu as une idée derrière la tête.

- Vous pensez au réseau de porte du Destiné, dit le docteur Lakmayer. Pourquoi ?

- Je pense plus loin, dit Christophe.


Le jeune homme se tourne vers l'imagine holographique et avec son doigt il dessine une ligne rouge traversant plusieurs galaxies et s'explique. Pour lui, les poseurs de portes, le Destiné et la station Infinus ont suivi une trajectoire partant de la Voie Lactée jusqu'à leur trajectoire actuelle. Cette trajectoire a été calculée depuis bien longtemps par les Anciens avant même qu'il ne lance le projet. Le commandement Ancien voulait découvrir l'origine de la structure du fond diffus cosmologique mais également créer un véritable pont de portes d'une galaxie à l'autre. A l'heure actuel et avec les indications données, le Destiné à parcouru près de 13 milliards d'années lumière et va bientôt passé derrière l'horizon de l'univers visible. Il existe donc un pont de portes des étoiles sur 13 milliards d'années lumières. Les Anciens n'ont pas rejoins la mission Destinée pour deux raison : la première est qu'il voulait que le vaisseau est parcourut suffisamment de distance pour commencer à en exploiter la base de donnée, la seconde raison est que le Destinée devait passer tout près de la galaxie Origine.


- Donc, si j'ai bien suivi, cette galaxie pourrait avoir en son sein des portes des étoiles de classe Destiné vieille de 10 millions d'années, s'exclame Lakmayer. Quelle utilité?

- Oui, j'suis d'accord avec elle, s'exclame Jeanet qui vient d'arriver. Les portes Destinée sont limités en distance, on ne pourrait que faire des sauts de puce dans la galaxie sans pouvoir la quitté.

- Les poseurs ont fais mieux que ça, explique Christophe.


Il révèle que les Anciens avaient mis en place un projet des plus ambitieux. Les poseurs collectent des informations et des matières premières pour créer des portes des étoiles, le but étant d'en créer un nombre incalculable en transportant le minimum de ressource. Le naquadah n'existant pas à l'état naturel, les portes ont donc besoin de matériaux plus simple ce qui rend la porte moins performante. Mais certains poseurs sont partis avec des portes des étoiles composés de naquadah donc des portes capables de franchir les galaxies.


- Vous voulez me faire croire qu'il y a peut être sur l'une des galaxies proche de nous une porte des étoiles de type Voie lactée opérationnel, s'exclame Jeanet.

- Opérationnel, je ne sais pas, s'exclame Christophe. Mais on pourrait découvrir une porte et en connaître l'étendu du réseau.

- Cela nous servirait à quoi ? Demande Noémie. On a une flotte pouvant rejoindre n'importe quelle galaxie.

- Avec ces portes des étoiles, on pourrait localiser le premier monde colonisé par les Euros, dit Christophe.

- Ces humains qui ont permis l'apparition des Anciens et des Oris, dit Lakmayer. Qu'est-ce que cela peut nous apporter de plus.

- Les Anciens étaient persuadés que les Euros avaient regagné leur ancienne galaxie, dit Christophe. Et les rapports que l'Atlas a volé, nous rappelle qu'il y a une espèce d'humain très puissante qui a su tenir tête à la race qui a orchestré notre capture.

- Une fois sur Origine, nous pourrions localiser ce monde aussi, dit Jeanet.

- Et bien, c'est une idée, dit Christophe. Mais la porte nous y mènerait directement.

- Donc votre but est de faire un détour monumental à l'autre bout de l'univers afin de trouver une espèce qui a peut être disparu ? Demande Lakmayer.

- Il a raison, s'exclame Pears arrivant dans la salle. Trouvez les Euros seraient pour nous un avantage tactique sans précédent. C'est comme trouver des Anciens dès notre première mission d'exploration. Cela aurait réglé pas mal de soucis.

- On ne vous a rien demandé Pears, s'exclame Lakmayer.

- Désolé docteur, dit Pears. Ce n'est pas parce que j'ai refusé vos avances il y a quelques années, que je ne peux pas me permettre de garder la langue pendue. C'est un fait, retourner sur Terre, c'est dangereux pour les nôtres. On a constaté que les Borgs étaient tout proche de découvrir la station. A ce que l'on sait, ils sont associés à une espèce qui nous cherche depuis des années et qui contrôle un empire immense. Un allié de taille même si loin soit-il serait un atout inestimable. Peut être même la clé de notre avenir et de notre survie.


Christophe regarde Pears. Son observation tende à prouver que le militaire n'est pas très en harmonie avec le corps militaire. C'est alors que Christophe s'engage dans une conversation avec lui-même :


- Il y a quelques choses d'étranges, il va dans mon sens.

- La raison est simple. Il pense la même chose que toi et tu as su conquérir son respect en sauvant tout le monde avec ton plan.

- Tu veux dire notre plan. Si nous n'avions pas décidé cela ensemble, nous n'aurions pas réussi la moitié.

- Tu avais besoin d'allié en voilà un de plus. Tu sais très bien qu'à un moment donné, le corps militaire se retournera contre toi. Le nombre des alliées s'agrandit autant en profité.

- Tu as raison.


Pears demande à Christophe ce qu'il a à le regarder ainsi. Christophe lui répond qu'il est parfaitement d'accord avec lui. C’est alors qu'une voix se fait entendre, c'est John. Il vient de demander l'ouverture des portes du hangar via les communications. Ce dernier aidé de Guillaume est venu aider les militaires sur la planète. Maintenant que la mission de ravitaillement est terminée, les six Jumpers retournent au bercail.

Les six Jumper quittent la planète teintée de violet afin de regagner l'Atlas. Les soutes des navettes sont pleines de ressources nécessaires à la survie de l'équipage qui s'est en grande partie agrandi. C'est une véritable communauté qui prend forme. A l'instar d'un groupe balnéaire, les civiles peuvent profiter de tout le confort. Sous une directive ordonnée par Christophe tout le monde doit avoir un rôle à tenir dans l'entretien des lieux, la préservation des systèmes ou encore la restauration de l'équipage. Quelques civiles notamment quelques scientifiques ou ingénieurs ont demandé à intégrer l'équipage des vaisseaux afin d'apporter leur savoir faire dans la réparation des systèmes et la compréhension de cette technologie avancée.

Dans la salle de stratégie tactique, le général Nort parle à quelques officiers tel que le capitaine Ronson, ou encore les major Fox et Logan. Ce dernier tente de mobiliser les troupes militaires. Il exprime son plus grand désarroi concernant la situation actuelle, il révèle la découverte et l'utilisation de la porte des étoiles. Le général fait son exposé, il satisfait de l'écoute apporté par ses hommes satisfaisants son égaux de général. C'est un homme de pouvoir qui aime contrôler. C'est une manière d'éviter la peur pour lui. Le major Fox exprime un mécontentement :


- Pour le lieutenant colonel Pears et le major Jeanet, ils ne vont pas prendre part.

- J'aimerais vous dire que ces deux là vont nous suivre, dit Nort. Mais je ne sais plus quoi penser à leur sujet. Plusieurs, d'entre vous, ont exprimé leur mécontentement, mais je sais que vous obéirez aux ordres. Il n'y a plus qu'à espérer qu'ils en feront de même.


Le major Fox est sceptique, pour lui, c'est une entreprise risqué mais aussi une trahison vis-à-vis de ce qu'il croit. Il est entré jeune dans le programme portes des étoiles. A la fois pilote d'essai, il a participé à plusieurs missions d'exploration à travers la porte des étoiles. Son regard a franchement changé aux contacts des multiples cultures de la Voie Lactée et d'ailleurs, sa façon de s'engager militairement s'en est retrouvé affecter. Le général Nort précise que le colonel Komarov veut se charger de l'équipage de l'Atlas, le but étant de les retourner contre le commandant.


- Vous espérez que ses amis se retournent contre lui, demande le major Fox.

- Je les ai observés, dit le major Logan. Ils sont soudés et cette expérience l'a fais d'autant plus.

- Et rien nous dis qu'il ne leur a pas dis la vérité, dit Ronson. Du moins quelques uns.

- Sa propre femme n'attend qu'une chose retournée sur Terre, dit Nort. Vous croyez qu'une mère peut supporter cela. Je ne crois pas. Il ne faut pas sous estimer l'envie de chacun. Ils étaient tous bien dans leur petite vie. Leur petit cocon sécurisé.

- C'est un pari audacieux mon général, dit Fox. J'espère que nous ne le regretterons pas.


Au réfectoire, Pears mange avec l'ensemble des patates sont John, Guillaume et Christophe. Il s'amuse de voir Aude manger un trognon de pommes violette.la jeune femme se fait littéralement les dents sur ce fruit qui s'apparente à la forme de ma sa forme mais au goût bien différent. Tout le monde raconte sa journée ou bien quelques anecdotes. C'est alors qu'arrive Komarov. Le silence s'installe, il se retourne et appuie sur le bouton de la porte qui se ferme. Pears le salue et s'exclame :


- Qu'est-ce qui vous amène ici ? Besoin de nous parler.

- Je pense que je dois vous mettre au courant de la situation, s'exclame le colonel d'un ton grave. Vous êtes en droit de savoir ce qui se trame.


Le colonel Komarov s'avance vers le bar et s'appuie dessus.


- Je tiens à vous dire que je respecte profondément tout ses sacrifices. Je n'aurais jamais cru cela si je ne l'avais pas vécu. Ce que je vais vous révéler est grave même très grave.


Le colonel russe explique que le général Nort veut tenter une mutinerie. Il veut prendre le commandement pensant être la meilleure personne pour cela. Immédiatement, Pears choqué s'exclame :


- J'ai tenté une fois de m'opposer à Christophe. Je n'ai pas réussi. Puis, il a montré qui il était durant cette bataille et j'ai compris une chose. Il faut le suivre.

- J'aimerais dire la même chose colonel Pears, répond le russe. Mais il vous a menti, il vous a tous menti


Le colonel explique alors leur découverte : la porte des étoiles, le voyage galactique qui suppose s'être passé sur la Voie Lactée. Pour le colonel, il ne fait aucun doute, le commandant Christophe est un menteur et un manipulateur. Il n'a pas l'intention de repartir sur Terre. Il ajoute également qu'il l'accuse d'avoir saboté la station pour faire un bond bien loin dans l'univers. Tout le monde réagit, préférant dans un premier temps réfuté l'accusation. Cela ne pouvait pas être possible. Isabelle regarde les autres avec attention, tout comme Frédéric. Contrairement à son habitude, il reste discret. Ophélie écoute mais elle aussi reste passive, avec tout ce qu'elle sait.


- Il n'aurait pas fais ça, dit Sophie défendant son ami. Il ne pouvait pas prévoir l'évolution de la bataille. Personne ne s'y attendait.

- Il y a un fait non négligeable, expose Pears. La porte pouvait nous ramener sur la Voie Lactée. Il nous a bel et bien menti.


Cette fois-ci, Christophe redescend dans l'estime de Pears. Les vieilles rancœurs de la semaine passée reviennent, ils tombent encore plus bas.


- Vous vous ralliez à nous Pears, demande le russe d'un ton bien ironique. Vous allez faire votre devoir.

- Si les ordres sont de tirer un commandant de son commandement en ne prenant pas en compte les différentes aides qu'il a apporté, dit Pears. Je ne peux que suivre. Je dois respecter la chaîne de commandement.


Komarov comprend que Pears ne s'opposera pas à leur tentative de prendre le pouvoir, il a bien l'impression que quelques choses s'est brisé en Pears. Pourtant il garde un œil méfiant sur le lieutenant colonel qui est considéré comme une tête brûlée, qui a la fâcheuse tendance à avancer sans qu'on ne lui en donne l'ordre. Sa méfiance augmente d'autant que cette fois-ci, ils sont bien loin de la Terre. Noémie réfléchit à haute voix posant le pour et le contre, ses amis l'écoutent et de part sa stature, elle sait qu'elle sera écouté.


- Nous avons toujours voulu partir, Christophe a montré le contraire. Je crois, qu'il a fais ça pour ne pas rester seule. Tant pense quoi Isabelle.

- J'en pense rien, répond-t-elle.

- Tu l'as attendu, attaque Noémie violemment. Tu te rends compte que toutes ses décisions nous ont éloignés de chez nous. De ton fils.


Noémie continue sa plaidoirie sur Christophe. Elle n'hésite pas, elle fonce, elle en rajoute, exposant les faits qu'ils lui sont posés. Isabelle tombe en larme, elle quitte la salle ne pouvant supporter la vérité des faits. Frédéric se met en colère, il n'accepte pas cela.


- Voilà. Près à lui tirer dans le dos. Sans lui, nous serions tous sur cette planète. Vous me dégouttez.


Komarov attrape Frédéric par le bras alors que celui-ci s'en va. Frédéric le regarde d'un regard bien sombre, il lui somme de le lâcher. Le colonel Komarov sent, que quelques choses, ne va pas. Il ressent une grande force physique qui se dégage de se bras. Frédéric continue d'avancer, le russe lui dit de garder cette réunion secrète.


- Cela serait dommage que des proches subissent un petit accident, rajoute Komarov.


Frédéric s'arrête de marcher, il ne bouge pas pendant quelques secondes, et repart dans les couloirs du vaisseau. Ophélie s'avance vers Pears, elle l'informe que Christophe n'a jamais eu de nanites implanté par l'ennemi. Ce dernier les a reçus au cours de son absence. La technologie qui compose des mini robots est différentes et plus sophistiqué.


- Pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt, s'exclame Pears.

- J'avais confiance en Christophe. Mais moi, aussi j'ai envie de retrouver mes filles. Si Christophe ne le veut pas, je ne lui fais donc plus confiance.


Tout le monde rajoute son désaccord ou cherche à défendre les raisons qui ont pu pousser Christophe. Komarov esquisse un léger petit sourire de satisfaction. Son but n'est pas forcément de rallier l'équipage à sa cause mais au moins de faire en sorte qu'ils ne défendront pas Christophe le moment venu.

Dans la salle de sport, Christophe s'entraîne avec un bâton composé d'une sorte de plastique blanchâtre. Il s'amuse en le faire tournoyer de plus en plus rapidement autour de lui. Guillaume, à côté le regarde avec attention tandis que John fait une série d'abdominaux. Guillaume sourit et de vante de pouvoir faire la même chose, ce que d'ailleurs il ne manque pas de faire. Mais très rapidement, le bâton lui échappe des mains. En moins d'une respiration, le bâton part dans la direction de John qui le stoppe net en l'attrapant par le bout alors que l'objet fonçait sur sa cage thoracique. John le regarde comme un père peut regardant son fils faire une bêtise. Puis, il relance le bâton à Guillaume lui demandant de faire attention. Frédéric rentre énerver dans la salle de sport, il frappe un bon coup dans le mur :


- Cela se passe, s'exclame Christophe. Ils en sont où ?

- Bientôt, on pourra accrocher ta tête sur un pique, s'exclame Frédéric énervé et agacé. Le pire s'est que mimi entre dans son jeu.

- Il retourne l'équipage contre nous ? Demande John.

- Contre moi, ajoute le commandant. Contre moi uniquement, n'oubliez pas. Vous n'êtes pas dans la confidence, tout se passe bien.

- Et l'autre qui s'imagine qu'il va pouvoir gérer ça, affirme Frédéric toujours bien remonté.


Christophe reprend son exercice souriant. Ces trois amis ont du mal à le cerner. Ils ne savent pas trop où il veut en venir. Ses intentions sont obscures. Malgré ce que Christophe leur a révélé, ils ont l'impression qu'il leurs cache encore quelques choses. C'est assez mystérieux. Soudain, Ophélie entre calmement dans la salle. Frédéric ne dit pas un mot, tout le monde reste silencieux cessant l'activité qu'ils entreprenaient.


- J'ai raconté ce que je savais des nanites. Je sais que vous les avez tout les quatre.


Frédéric, Guillaume et John n'en reviennent pas, ils ne savent pas quoi dire. Christophe regarde Ophélie et fait un hochement de tête. John est le premier à s'exprimer posant qu'une question traduisant son incompréhension. Ophélie ne lui répond pas, elle regarde Christophe et lui dit :


- J'imagine que tu voulais que je fasse ça


Christophe lui explique que c'était la meilleure chose à faire. Que tout le monde doit apprendre la vérité sur ceux mais en la découvrant. Selon lui, c'est la meilleure solution pour que les gens puissent se faire une opinion. Ils vont se poser des questions, peser le pour et le contre. C'est aussi une façon de déterminer ce qui sont dans le camp et ceux qui ne le seront pas.


- C'est aussi la meilleur façon de pousser à la mutinerie, s'exclame Frédéric. Mais j'imagine que t'y à penser.

- Tu te prends pour un seigneur noir des Siths, ironise Guillaume. Tu nous prépare un plan pour prendre le contrôle de l'empire.

- Pas du tout, s'exclame bien confiant Christophe. C'était une étape nécessaire. Laissez-moi gérer cela et vous, restez dans l'ombre. Il n'y a que moi qui suis remis en cause.


Sur un moniteur en salle des machines, un homme d'une vingtaine d'année travaille sur des moniteurs Anciens. L'homme est debout, portant un treillis classique, sur ses bras, on peut voir dessiné de multiples formes représentant l'infini ou encore le chaos. Le général Nort arrive seul et surprend le jeune sous-officier.


- Sergent ? Cela avance.

- Très mon général, répond le militaire. Pour le moment, j'ai déterminé des failles dans la base de données. Elles ont servi jusque là à réduire les fonctions de l'Atlas.

- Probablement pour l'empêcher d'agir quand les Borgs ont sondé sa base de données, constate Nort.

- C'est bien ça. Je vais donc les exploiter et pousser les blocages bien plus loin. Si je me débrouille bien, le vaisseau perdra toute volonté et il sera à nous.

- La mesure sera permanente ?

- Hélas non, mais j'ai une astuce. Je pense pouvoir reprogrammer le système de telle sorte à ce qu'un nouveau capitaine de vaisseau soit désigné.

- Ça sera moi.

- Bien sûr mon général. C'est là où je voulais en venir.


Le jeune homme continue ses manipulations, tandis que Nort regarde ce qu'il fallait. Le jeune militaire se sent un peu mal à l'aise, il se sent épier. Finalement, il rompe le silence :


- Mon général, allons-nous vraiment le faire ?

- Pourquoi nous ne le ferions pas ?


Le jeune militaire ne sait pas quoi répondre, le général Nort écrase totalement le peu de confiance qu'à le jeune sous-officier.


- Mon argumentation se repose sur le fait que nous sommes les seuls habilités à gérer ce genre de situation. Il nous a caché la porte des étoiles et beaucoup encore. Il est dangereux pour tout le monde.

- Et une fois la mutinerie, que ferons-nous ?


Le général pose sa main sur l'épaule du sergent :


- Nous avons découvert que nous n'étions pas loin de la galaxie Origine. La superporte est donc tout proche. Nous l'emprunterons donc pour rentrer sur Terre.

- Donc, nous pourrions laisser le commandant. Il a tout tenté pour nous sauver, et il a réussi. Si son désir et de nous ramener chez nous, il n'y a pas de crainte.

- Il a utilisé la porte des étoiles et aurait pu tous les ramener, il ne l'a pas fais. Néo, l'ordre que j'ai donné, sera respecté. Terminez votre travail.


La bande des patates est entièrement réussi, à l'exception de Christophe. Tous se sont réunis dans la salle de sport afin de s'isoler. La discussion va bon train, tous sont maintenant conscient qu'une prise de pouvoir venant des militaires est inéluctable. John a essayé depuis plusieurs minutes de raisonner Noémie qui n'en démorde pas : Christophe leur a menti, il aurait pu rentrer chez eux, et il ne l'a pas fais. Pour elle, il ne veut pas rentrer. Il faut donc lui retirer son commandement. Isabelle regarde la scène passivement, elle a demandé depuis le début de la conversation de rester à l'écart. C'est alors que Jeanet ouvre la porte et d'avance vers eux. Le major avance d'un pas prudente, elle referme la porte sur elle, elle se retourne et s'exclame :


- Je sais ce que vous pensez. On va prendre le contrôle du vaisseau. Je n'en suis pas fier.

- Pourquoi ne pas l'empêcher ? Demande Frédéric. Christophe a une très bonne raison de faire ce qu'il fait.

- Pour l'instant, il ne fait rien, constate la militaire. On est perdu et veut partir dans une quête pour sauver l'humanité. Il n'en a pas les épaules. D’autres le feront à sa place.

- Et donc notre intervention c'était quoi, attaque John. Il a dirigé cette flotte contre l'ennemi, on a réussi grasse à son plan et à son organisation. L'ennemi est pourtant supérieur à nous.

- Et j'ose rappeler qu'il a réussi à s'opposer à un Borg et à le vaincre, expose Guillaume calmement. Personne d'autre n'a réussi à faire ce que lui a fais.

- Je comprends bien, explique Jeanet. Je ne vous demande pas de prendre parti pour les militaires. Mais le jour où ils interviendront, je veux que vous ne participiez pas. Restez à l'écart. C'est la meilleure chose à faire.

- Et vous dans l'histoire ? Demande John serein et regardant Jeanet d'un regard glacial.

- J'ai demandé de ne pas faire parti de la mutinerie si elle devait avoir lieu, répond Jeanet. Je suis trop impliqué pour cela. Cela ne serait pas professionnel.


La jeune femme se retourne et ouvre la porte. Elle fait ensuite quelques pas à l'extérieur de la salle, elle s'arrête et dit alors ces mots :


- L'affrontement serait une bêtise.


Puis, elle enchaîne très rapidement,


- Je ne demande pas à ce que vous me compreniez. Sachez juste que je suis avec vous.


Sur la passerelle de l'Atlas, Pears vient rejoindre Christophe, le docteur Lakmayer et Jean-Paul. Le lieutenant colonel est tiraillé dans sa tête. Il souhaite rester respectueux envers le corps militaire auquel il a fais allégeance par le passé, mais il souhaite rester fidèle aussi envers le commandant de l'Atlas, celui qu'il a appris à respecter. Depuis plus d'une heure, Jean-Paul, Christophe et Lakmayer cherche une trajectoire qui pourrait leur permettre de rejoindre la galaxie Ori ; En parallèle, Christophe a cherché la trajectoire du Destiné et des poseurs afin de localiser une porte des étoiles. Christophe se retourne et voit Pears resté à l'écart.


- Approchez. Qu'est-ce que vous avez à rester seul dans votre coin ?

- Que faites-vous ? Demande Pears regardant et balayant de sa main l'image holographique de la pièce représentant des galaxies.

- Nous avons localisé la galaxie Origine, dit Lakmayer. Nous pourrions rentrer sur Terre plus vite que prévu.


Malgré la nouvelle Pears ne montre gère un bel emballement, limite, la découverte lui passe par dessus la tête. Quand on le regarde, on a l'impression de voir qu'il déprime.


- Qu'avez-vous Pears ? Demande alors Christophe.

- Ils ont découvert la porte des étoiles ! Il pense que vous êtes un danger.

- Et vous en pensez quoi ?

- Vous êtes un danger ! Mais vous avez compris l'ampleur de la situation mieux que personne. Je ne sais pas si vous êtes un menteur, mais sachez que je ne peux vous suivre.

- Ce n'est pas ce que je demande ! Je vous apprécie beaucoup et si je devais faire confiance en un seul militaire, ça serait forcément vous.


Pears ferme les yeux. On n'arrive pas à déterminer si cette remarque lui est passée par l'oreille droite et en est sortie par l'oreille gauche, ou est-ce qu'elle l'a touché. Le militaire semble emprunt à un conflit intérieur assez pesant. Il se retourne et commence à quitter la pièce.


- Il y a des gens qui veulent votre perte. Faites ce qui est le mieux pour vous et tout le monde.


Le militaire commence à quitter les lieux. Christophe l'informe qu'ils ont localisé la trajectoire du Destiné, et qu'il y a très probablement un réseau de porte des étoiles de classe Destiné âgé de 10 millions d'années dans la galaxie voisine. Pears s'arrête et se retourne, la nouvelle l'interpelle. Christophe s'exclame donc :


- Ce réseau peut nous permettre de localiser une porte précise dans la galaxie Origine. Notamment le premier monde colonisé par les Euros.


Pears s'avance donc vers Christophe. La nouvelle semble l'intéresser.


- Nous pourrions donc localiser la galaxie d'origine des Euros, s'exclame-t-il.


Soudain, l'écran holographique s'éteint. Jean-Paul le fait remarquer à Christophe ; Ce dernier constate quelques bugs dans le fonctionnement du vaisseau. Atlas informe que plusieurs sections perdent de l'énergie. Jean-Paul recommande un diagnostique complet des systèmes. Pears regarde fixement Christophe, ce dernier n'en dit rien, mais il a compris. Ces pannes ne sont pas dues à des problèmes internes au vaisseau. Mais il décide de ne rien faire paraître laissant la tempête venir à lui.

En salle des machines, Néo vient de valider l'envoi de son programme. Il est entouré du major Logan, Fox, du colonel Komarov, et du général Nort. Le général tapote sur l'épaule du sergent satisfait du commencement des opérations.


- Bien. Combien de temps cela prendra ?

- D'ici une dizaine de minutes, les principaux systèmes seront affectés et le vaisseau ne sera plus en mesure de recevoir des ordres et encore moins de réagir.


Le général regarde ensuite ses subordonnés. Il demande à ce que chaque militaire impliqué dispose d'une arme lourde ou légère. Selon lui, la meilleure situation est de prendre chaque pont du vaisseau et de garantir son contrôle. Il demande également de neutraliser les civiles qui pourraient nuire et de confisquer les armes. Néo explique également que l'accès à l’Atlas sera également bloqué comme le général en avait donné l'ordre.


Bien loin du stratagème, les amis de Christophe veulent des réponses. Certains comme Damien ne veulent pas en savoir plus. Il préfère regagner la station et attendre l'évolution des choses. D'autres comme Noémie veulent des réponses et les veulent tout de suite. Par courant les couloirs, la masser humaine s'avance inexorablement tel un ruisseau se déversant dans une rivière. La passerelle qui est bien vide, ne va plus l'être bien longtemps. Noémie arrive en première, elle y voit notamment Christophe discuté avec Pears, tandis que Lakmayer et Jean-Paul se sont hâtés sur les moniteurs pour trouver la panne. La jeune femme semble bien déterminer, elle est suivie par John, Frédéric, Guillaume, Aude, Sophie. Isabelle a suivi le mouvement, mais elle reste à l'écart, Gwilherme et Ophélie arrivent bien après. L'ami souhaite faire changer d'avis Ophélie qui considèrent que la situation lui va très bien. Cette dernière défend l'action de Christophe tandis que Gwilherme estime qu'il les a bien eus et qu'il mérite des représailles. A son arrivé, Christophe regarde Gwilherme terminé son discourt, le gars cesse une fois qu'il a compris que l'avancer les a mené à bon port. Le commandant le regarde et se tourne comme indifférent à ce qu'il vient d'entendre. Il regarde ensuite le plafond, fermant les yeux. Il essai de se concentrer, persuader qu'il se passe quelques choses. Les détecteurs internes ne fonctionnent plus.


- Qu'est-ce qui se passe ? Vous avez découvert quelques choses ?

- Il attaque, s'exclame. Lakmayer, la mutinerie a commencé.


Noémie regarde Christophe et lui demande ce qui lui a pris de diriger leur vie. Le jeune homme ne fait pas attention. Il préfère se diriger vers les différents moniteurs. Le docteur Lakmayer précise qu'un programme désactive les uns après les autres les fonctions du vaisseau.


- Christophe. Je suis déçu, dit Noémie.

- J'ai fais ce que j'avais à faire. A preuve du contraire, tu es là.


La jeune femme continue à rester sur ses positions, elle continue à l'attaquer verbalement.

Près du système des anneaux de transport, un groupe de militaire sillonne les couloirs, ils maintiennent leur armes en joues, ils avancent prudemment. Zelko et Cindy sont positionnés près des anneaux, ils viennent d'arriver de la station. Ils voient le groupe avancé. Zelko, dans un esprit de méfiance, prend Cindy par la main et fais demi-tour, selon lui, il vaut mieux ne pas rester là. Il active les anneaux, ces derniers ne s'activent pas. Il essaie une seconde fois, toujours rien. Le colonel Komarov voit les deux jeunes gens passivement, il décide de leur tirer dessus. Les deux individus tombent au sol, inanimé. Le tir est un tir paralysant, on pouvait justifier de cela par l'apparence bleuâtre du tir lors de l'impact. Le major Logan avance vers Zelko et Cindy, il vérifie leur pouf, cherchant à se rassurer. Il regarde Komarov et s'exclame :


- Ils n'étaient pas armés. Et celle-là est enceinte.

- Il faut éliminer la moindre menace, s'exclame Nort. Il a mon parfait soutien.


Le groupe avance de nouveau, chaque homme prend position dans les couloirs, chaque intersection est analysé, scruté. Logan assiste au départ du groupe, il reste là, planter pendant quelques secondes, il ne soutient vraiment pas du tout cette opération.

Les militaires avancent d'un pas léger, élimant les menaces présentent. Chaque civil croisé dans les couloirs se solde par un tir paralysant. Certains ont une arme légère, les militaires la retirent et font grossir leur arsenal.

Sur la passerelle, Atlas exprime son dégoût. Ses systèmes fonctionnent de moins en moins bien, ils accusent les militaires d'avoir implanté un programme qui le désactive minute après minute. Noémie et Gwilherme continue de proférer des insultes à l'encontre de Christophe. Le docteur Lakmayer regarde une caméra interne qu'elle a réussi à activer. Elle y voit Zelko et Cindy à terre, selon elle, ils ne sont pas en danger. Christophe demande à avoir l'image du moniteur sous image holographique. Puis, il traverse l'image qui semble comme s'épanouir à son passage, il regarde Noémie et crie alors :


- Moi ! Je ne vous ai fais au mal, je vous ai tous protégé du mieux que je pouvais. Eux, voilà ce qu'ils font !


La jeune femme n'ose plus répondre. Et lui somme de dégager de son passage. Il décide d'aller vers un moniteur, tout le monde le regarde perdre progressivement le contrôle de la situation. L’Atlas n'arrive plus à aligner des mots simples, la synthèse vocale se transforme en yaourt, incompréhensible par les membres d'équipage. Jean-Paul s'exclame qu'ils vont bientôt arriver. Il y a deux personnes encore sur leur passage selon eux, ensuite ils auront un accès direct à la passerelle. Lakmayer n'en démord pas, elle veut se rendre utile et plus important que tout, elle s'est rangé du côté de Christophe. Elle propose d'enclencher le système de quarantaine afin de réduire leur avancer et peut être leur laisser le temps de reprendre le contrôle du vaisseau. Elle estime que plus le temps passe, et plus, ils perdent des commandes. Christophe lui dit de continuer et approuve son idée. Frédéric resté passif, s'installe devant un moniteur, il pianote sur l'écran et fait apparaître plusieurs programmes. Pears reste immobile, il assiste tel un spectateur à la scène. Doit-il intervenir ? Ne Doit-il rien faire ? Ces questions sont les deux principales qu'ils se posent.

Christophe semble paniquer, Isabelle l'a bien vu, elle ne comprend pas son comportement. Jusque-là, il a montré une parfaite maîtrise de la situation, rien ne le perturbe. Elle se rapproche de lui et lui touche l'épaule. Soudain, il se retourne et voit Jeanet arrivé :


- Christophe, ils vont bientôt débarquer. Si tu te rends tout de suite, ils auront moins de crédit à ton en contre. C'est ta meilleure chance de t'en sortir.

- Pourquoi ? Ils vont me tuer, s'exclame Christophe. Je les attends.


Malgré son discourt tout le monde voit bien qu'il n'est pas serein. Noémie et Gwilherme ont cessé de l'attaquer. Jean-Paul, le docteur Lakmayer et Frédéric sont penchés sur leur moniteur respectif, le reste de l'assemblée attend.

Sur leur trajet, les militaires tombent sur Damien et sa sœur Manon. Dans un premier temps, un des soldats tir sur Manon qui s'effondre. Komarov pose sa main sur l'arme du soldat qui a tiré lui montrant d'arrêter. Le soldat pose son arme. Damien se penche sur sa sœur, le général Nort approche, il est le seul à ne pas avoir d'arme :


- Elle va bien, tir paralysant.

- Pourquoi vous faites ça ? Demande Damien calmement.

- Votre copain est un menteur, il est temps de redresser cela.


Le général demande de tenir Damien et l'amener avec eux. Il demande également de transporter Manon avec eux, et surtout d'être délicat. Ils sont là en ami.

Sur la passerelle, on voit la porte s'ouvrir, Jeanet s'écarte de l'entrée, laissant passer le groupe de militaire. Trois soldats débarquent tenant en joue l'ensemble de l'assemblée. Le colonel Komarov entre à son tour et pousse Damien sur le côté afin que le jeune soit là sans qu'il assiste réellement aux événements. Le général Nort arrive alors et se tient devant Pears, la salle se remplit par une vingtaine de militaire qui prennent possession des lieux et se positionnent tous autour de Christophe. Toutes les armes sont pointées vers lui. Ses amis le regardent se demandant quoi faire, ils assistent impuissant à la prise de contact. Le général Nort déclare alors :


- Moi, le général Nort des forces de défense terrienne vous relève Commandant Christophe pour manquement à vos devoirs et pour trahison.


Puis, il regarde Pears dans les yeux et lui demandent s'il est avec lui.

- A vos ordres mon général, s'exclame Pears.


Mais dans les yeux du militaire, on sent très bien le désaccord. Pears n'arrive pas à accepter cela, pour lui cela n'a aucun sens. Rien ne prouve la trahison, il s'agit assez yeux que d'un acte politique qui n'a aucun sens. Christophe reste passif, le regard surpris et pour la première complètement désemparer. Il est isolé de tous, au milieu de la pièce. Lui qui voulait un jour attiré l'attention de tous, c'est fait. Il s'engage avec un monologue intérieur avec lui :


- On y ait.

- C'était vraiment nécessaire. J'ai l'impression que je vais passer pour un salaud.

- Tu crois ! Avec ce que tu leur réserve, ils comprendront qu'ils étaient bien bêtes.

- Mais là, je ne parle pas d'eux. Je parle des amis. Je ne suis pas sûr que tout le monde va me suivre.

- Ophélie a montré son double jeu. Elle leur a donné des informations pensant que c'est ce qu'il fallait faire pour que tu puisses tirer avantages de la situation. Isabelle, John, Frédéric, Guillaume leur loyauté n'a pas d'égale.

- Que dois-je faire maintenant ?

- Maintenant ! Tu vas enfin pouvoir te déchaîner. Tu vas pouvoir montrer à l'univers entier qui tu es.


Christophe regarde le sol se demandant probablement ce qu'il fait ici. Soudain, son regard est interloqué, il voit Pears saisir son arme et pointé la tête du général Nort. Le colonel Komarov pointe son arme sur Pears sans réfléchir, le major Fox suit derrière et pointe la tête du colonel Komarov. D'autres militaires pointent leurs armes sur les deux militaires mutins.


- Que faites-vous colonel Pears ?

- C'est commandant Pears, dit-il ? Je n'ai plus de compte à vous rendre. Vous êtes entrain de menacé le commandant suprême, mon supérieur hiérarchique direct.

- Pears posé votre armé immédiatement, je n'hésiterais pas à tirer.

- Je connais vos états de service colonel. Contrairement à vous, je ne suis pas en mode paralysant. Si vous me tirez dessus, j'explose la tête du général et Fox explosera la votre. Vous voulez en arriver à de sombres extrémités.


Le major Jeanet regarde la scène sans y croire. Elle ne voulait pas intervenir, elle ne pouvait prendre parti, elle demande à Pears ce qu'il fait. Selon elle, il doit cesser cette mascarade. Celui-ci lui explique que leur but est de trouver la civilisation des Euros, pas de rentrer sur Terre.


- Si on rentre, on sera responsable de leur mort. Tu comprends ça ?

- Je te comprends ! Je t'assure. Mais nous devons respecter les ordres.

- J'ai suivi les ordres pendant des années. J'ai tué au nom de mon très cher pays. En intégrant le programme porte des étoiles, je suis devenu citoyen terrien. Je le fais pour l'ensemble de mon peuple.


Christophe regarde hébéter la situation. Pears a montré son véritable visage. En plus d'être intègre, il est loyal. Mais le commandant ne peut pas laisser faire ça. Il regarde le général d'un regard bien fixe, sérieux, d'ailleurs, on a l'impression qu'il devient complètement quelqu'un d'autres.


- Pears, Fox ! Posez vos armes. Vous n'êtes pas comme ce débile de général ! Merci mes amis. Je suis assez grand pour me défendre.

- Vous défendre, s'exclame Komarov. Vous n'êtes pas en position de force.

- Votre vaisseau ne répond plus, vous n'êtes pas armé et nous, c'est le contraire, se vante Nort. Maintenant, vous allez nous suivre, une cellule vous attende.


Soudain les portes se ferment. Le général Nort se tourne vers Néo et lui demande ce qu'il se passe. Le soldat n'a pas d'explication, l'Atlas est en sommeil. Christophe fait un sourire.


- Vous croyez contrôler la situation mon pauvre. Atlas est un Ancien, c'est une conscience, pas un programme informatique. Il n'a pas de limite. Les Borgs ont limité son sommeil mais depuis il a repris toutes ses forces. Vous ne l'arrêterez jamais.


Soudain, les moniteurs s'éteignent, et les lumières clignotent créant un vent de panique dans le vaisseau. Komarov tire alors une décharge vers Christophe. Ce dernier se retourne avant que le tir ne le touche. Le projectile d'énergie bleuâtre se dissipe tel l'azote jeté au sol. Christophe a réussi à parer le coup. Komarov ordonne un tir en rafale immédiatement. Mais c'est encore une entreprise veine. Les tirs percutent un bouclier à l'aspect verdâtre, les nombreux projectiles d'énergie ne font que percuter un champ de force sans que Christophe n'en soit inquiété. Celui-ci se retourne, riant d'un rire forcé, il regarde Nort et s'exclame :


- Atlas remise en fonction des systèmes. Enclenchement de l'hyper-espace au coordonnés déterminé par le docteur Lakmayer.


De l'espace, on voit l'ensemble des hublots laisser passé la lumière signe de leur réactivation. Le station commandé par l'Atlas prend soudainement une forte accélération et disparaît en hyperespace. Le contingent militaire est surpris, Komarov n'apprécie pas du tout. Il attrape donc Christophe par les épaules et s'exclame :


- Votre bouclier ne m'empêche de vous attraper.


En effet, Komarov a pu saisir Christophe par ses vêtements. Mais celui-ci, l'attrape rapidement par ses bras avant de le projeter d'une traite par dessus plusieurs soldats de l'autre côté de la passerelle. Komarov se cogne contre un des murs, il est assommé et ne peut se relever. L'ensemble des soldats comprennent qu'ils ont à faire à un homme plus fort qu'eux et la présence du bouclier les empêche de le neutraliser. Christophe se retourne, il donne un coup avec son poing droit sur son pectoral gauche.

Soudain, ses vêtements semblent comme se recombiner atomes par atomes. L'uniforme se redessine, offrant une allure plus classe, plus brillante et surtout plus esthétique mettant en valeur la forme musclé de son porteur. Le commandant se présente avec une nouvelle tenue, en apparence plus légère. Il est maintenant vêtu tout en noir, la texture semble similaire à de la soie, son bras gauche présente une sorte de long bracelet gris avec un écran tactile dessus. Un mode veille semble fonctionner se traduisant par un amas de galaxie en mouvement. Sur sa main droite, on peut apercevoir une chevalière couleur or gris. Il porte une ceinture où semble apparaître un objet cylindrique avec des ornements non rectiligne en relief. Il saisit l'objet de sa main droite et semble comme appuyer sur un petit creux se présentant dans l'objet, une lame se matérialise atome par atome présentant une longueur d'un bon mètre. Puis un sifflement se fait entendre, et la lame se met à briller faisant apparaître un plasma verdâtre très clair. Le plasma englobe littéralement la lame. Christophe est en possession de la version amélioré du sabre laser. Il s'avance d'un pas extrêmement rapide vers Nort et lui positionne la lame non loin du cou. Il le regarde, le militaire sent la chaleur se dégagé de l'arme, les militaires tournent leur arme à feu sur Christophe.


- Vous allez dire à vos hommes se poser leur arme, sinon, je vous tranche la tête. Très lentement !


Tout le monde assiste à la scène sans y croire. Christophe regarde John qui regarde à son tour Guillaume qui regarde à son Frédéric. Ce dernier se lève de sa chaise, il frappe tout les trois de poing droit sur leur pectoral gauche. A leur tour, leurs uniformes se changent présentant le même que celui de Christophe. Ils dégainent à leur tour leur sabre à plasma. Noémie regarde son homme sans y croire, elle se demande ce qui se passe.


- Il se passe que nous avons un rôle à tenir. C'est mon cas comme le leur.

- On n'a choisi en connaissance de cause, s'exclame John à Noémie.

- Pourquoi tu ne m'as rien dis ? Demande Noémie. Tu pouvais tout me dire.

- J'ai lu dans tes pensées et comme d'autres, tu n'étais pas prête, lui répond John. Tu n'imagine pas à quel point notre rôle est important.

- Et il ne parle que de nous quatre, ajoute Frédéric prenant la suite de la phrase de John. Tout le monde ici est important.

- Qu'est-ce que vous racontez ? Demande Nort.


Soudain Christophe désactive son arme et la repose à sa taille complètement éteinte. Il avance quelques pas en faisant un cercle, puis il tend sa main vers Nort qui se retrouve décoller du sol sans qu'on le tienne, il lévite littéralement dans l'air. Les militaires pointent une nouvelle fois leur arme sur Christophe. Ce dernier appuie avec l'aide de son doigt sur sa chevalière. Un objet se matérialise atome par atome autour de sa main et de son poignée. L'objet ressemble à gros œuf présentant un canon d'un côté et un orifice permettant de la tenir de l'autre.


- Si vous ne posez pas vos armes, je tire un plasma qui va traverser la coque du vaisseau et nous donner une porte ouverte dans l'espace.

- Ou tu pourrais éventuellement tous les téléportés dans l'espace, on gagnerait du temps, dit Frédéric.


Christophe ferme les yeux, son interface neuronale s'illumine. C'est alors que les armes de tout les soldats se retrouvent téléporter. Ces derniers regardent leur main sans se méfier. Christophe tout en maintenant Nort dans les airs, fait un grand geste vers les militaires sur sa droite et sur l'arrière de lui ; ces derniers se retrouvent projeter sur les murs comme si un vent violent les avait balayé. Les autres militaires, présent parmi les amis de Christophe, restent passifs. Christophe fait ensuite le tour de Nort toujours suspendu dans les airs.


- Alors mon général, vous ne vous y attendiez pas à celle.

- Les aliens vous ont manipulé....

- Je vous arrête tout de suite. On ne parle pas des mêmes.

- Les Borgs sont la race vassale qui nous a amené dans cette tourmente, s'exclame John.

- Les Hostiliens comme les a appelé Christophe sont ceux qui les ont mandaté pour nous capturer, s'exclame Frédéric. Les Hostiliens nous cherchent depuis près de 200 000 ans.

- Mais ceux qui nous ont fais ça, n'ont rien d'hostile, s'exclame Christophe.


Christophe repose à terre Nort. Qui reprend son souffle. Le général demande ce qui lui est arrivé. Il ne veut plus de cachotterie, de mensonge, il veut la vérité. Christophe explique que ceux qui leur ont fais ça, s'appelle les Cosmoniens. Cette espèce ne vient pas de notre univers.


- Vous voulez dire un univers parallèle ? Demande Jeanet.

- Non, répond Christophe. Un autre univers semblable au notre, avec un autre espace temps, d'autres mondes. Un autre univers constituant de notre multivers.

- Ça serait la preuve qui nous manque si vous dites vrai, s'exclame Lakmayer. Mais...

- Ils ne nous aideront pas, si c'est ce que vous insinuez, répond Christophe. Ils s'avèrent qu'à un moment donné, ils interviennent dans notre histoire mais ensuite chacun sa route.


Komarov arrive à se relever et avance en boitant. Ce dernier n'y croit pas et ne se prive pas pour le dire. Christophe doit donc les convaincre. Il prend alors son sabre de plasma et montre le manche parfaitement constitué. Il explique que le métal qui compose ce sabre n'a rien de comparable. Le métal qui le compose réagit à l'énergie et produit à son contact un champ de force. Ce champs de force contient le plasma qui si dégage. Selon Christophe, ce sabre peut témoigner de l'avancer prodigieuse de cette civilisation.


- Ce métal ne devrait pas exister, du moins pas dans cet univers. Cette espèce a réussi à concevoir un sabre fonctionnant avec des lois de la physique différentes de la notre.

- C'est impossible, défend le docteur Lakmayer. Si ce que vous dites est vrai, ce sabre devrait disparaître une fois dans notre univers car incompatible avec notre physique.

- Cette espèce en est capable, raconte Christophe. Mais le plus étonnant, c'est l'énergie utilisé.


Il explique que c'est l'énergie la plus puissante jamais exploitée. Frédéric s'avance et demande à l'assemblée présente s'il connaisse le projet Arcturus :


- Vous voulez parler de cette expérience des Anciens qui consiste à exploiter l'énergie du vide de l'univers ? Demande Jeanet. Ce sabre utilise cette énergie.

- Si cela est vrai, cela en fait la technologie la plus puissance de l'univers, dit Lakmayer. Elle fonctionne comment ?


Christophe explique qu'il y a un cristal dans le manche appelé micronium, ce dernier permet de canaliser l'énergie, de la stocker et de l'exploiter. Les particules exotiques s'y comportent différemment et son recyclé afin de produire le plasma de l'arme. Nort comprend alors que Christophe ne plaisante pas. Komarov reste impassible, le regard noir et perçant. Il s'est trompé, il voulait prendre le commandement. Mais ils s'avèrent que maintenant ils n'ont plus le contrôle. Christophe ajoute également :


- Cette flotte est à moi car je l'ai vu en première. Je vais l'utiliser à mon profit et celle de l'intérêt de tous.

- Nous voulons retrouver les Euros ? S'exclame John. Ils peuvent nous aider.

- Ces derniers ont beaucoup de réponse dont certaines que nous nous posons, ajoute Guillaume.

- Nous ne sommes plus humains et plus non plus des terriens, dit Frédéric. On fait le choix de quitter notre berceau la Terre pour jouer un rôle plus important qui vous dépasse tous.

- Seulement, nous ne serons pas seul, s'exclame Christophe. Vous serez là avec nous, à nos côtés. C'est un choix que vous avez déjà prix mais vous ne le savez pas encore

- je ne vous suivrais pas, s'exclame Komarov. Vous mentez, vous manipulez, et vous espérez que nous allons vous suivre.

- Dites-nous ce que vous savez ! S'exclame Nort. J'ai bien compris que les choses m'échappent, je voulais le commandement pour ramener tout le monde à la maison contrairement à vous.

- C'est l'ordre des choses, dit alors Christophe faisant quelques pas sur la droite.


Le commandant devient bel et bien maître de la situation. Il les regarde tous et leur explique qu'il a bel et bien menti. Il sait parfaitement ce qu'il s'est passé durant ses 10 jours d'absences. Il l'a expliqué à John, Frédéric, Guillaume et Isabelle. Mais à sa décharge, il ne leur a pas tout dis non plus. Mais maintenant, c'est différent. Il va leur expliquer car c'est l'ordre des choses, il voulait en arriver à là, à ce moment précis, pour leur raconter l'ampleur de la situation.


- Vous êtes prêt à l'écouter. Je vous préviens, tout ce que vous allez apprendre est la stricte vérité. Votre monde n'est pas celui que vous croyez et aujourd'hui, vous êtes parfaitement à votre place. C'était notre destiné !




********************************************************

Et voilà, le chapitre 12 qui vous prépare doucement au gros chapitre 13 qui marquera un tournant dans la fiction. La première partie du chapitre 13 sera publié le vendredi 26 avril 2013.
Spoiler
Chapitre 13 : Révélation : Christophe révèle ce qui s'est passé durant sa disparition, l'équipage va de surprise en surprise
Très amicalement, Spyce.

Fan Fiction : Stargate Community tome I : La grande destinée (Terminé)
Stargate Community tome II : Aboutissement (en pause)
Stargate Universe saison 3 : La galaxie de tous les dangers (Terminé)
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Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Eaglestorm78 »

Ce chapitre est excellent et me permet de mieux comprendre ta fic . Il a aussi des fautes d'orthographes que j'espère tu vas les corriger .
Sinon j'ai une question à te poser.
Est ce que ce sont les Cosmoniens qui ont crée le confinement temporel ? D'ailleurs comment ils ressemblent ces Cosmoniens ?
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Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Spyce »

CITATION (Eaglestorm78,Samedi 20 Avril 2013 12h21) Ce chapitre est excellent et me permet de mieux comprendre ta fic . Il a aussi des fautes d'orthographes que j'espère tu vas les corriger .
Sinon j'ai une question à te poser.
Est ce que ce sont les Cosmoniens qui ont crée le confinement temporel ? D'ailleurs comment ils ressemblent ces Cosmoniens ?
Merci, c'est gentil. ça les faute, je ne me répèterais jamais assez, mon bêta lecteur n'est pas encore arrivé à ce chapitre.

Pour la création du confinement temporel, je ne répondrerais pas, la réponse est dans le chapitre suivant. Ensuite, les Cosmoniens n'apparaitront pas dans ce tome, mais ce que je peux dire c'est qu'ils ont une allure humanoïde, il y a plusieurs coulours de peaux et leur tailles est supérieur d'un mètre par rapport à la moyenne humaine. Ils ont des dons extra-sensorirels et ce sont des machines créatures. On en apprendra un peu plus sur eux, toujours chapitre 13.
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Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Spyce »

Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 13 : Révélation, première partie[/font]

Précédemment dans SG-Com :

Le personnel militaire et l'équipage en place trouve leur marque. A leur plus grande surprise, les militaires découvrent la porte des étoiles et qu'elle a été utilisée par Christophe qui n'en a rien dis. Ils décident donc de prendre le contrôle du vaisseau et de destituer Christophe de son commandement. Alors que la victoire leur semblait acquise, Christophe, John, Frédéric et Guillaume révèle leurs vraies natures. Ils ont maintenant des pouvoirs et n'ont jamais perdu le contrôle du vaisseau. Christophe décide de raconter toute la vérité.

**************************************************

Je savais ce moment inéluctable, je m'y étais préparé et pourtant étais-ce vraiment le cas ? Voir tous ces visages d'amis et de connaissances se retourner contre moi. Comme quoi la confiance se base sur de peu de chose. Ils avaient été manipulés par un pouvoir qui ne voulait satisfaire que ces propres besoin. S'il savait. Il y a quelques jours, les militaires posaient beaucoup de question sur la nature du vaisseau, sur la station et sur moi-même. Je leur avais menti à tous, la porte des étoiles était bel et bien sur la station. Si je voulais, ils auraient pu tous rentré sur Terre depuis longtemps. Mais je savais au plus profond de moi que cela était impossible et qu'une autre voie s'était dessinée devant eux. Je ne leur ai donc pas donné le choix. Heureusement que j'avais préparé la situation, je me rappelle encore de ce moment, où j'ai demandé à Frédéric, Guillaume et John de rester avec moi prétextant que j'avais une chose personnelle à leur dire. Ce pauvre Pears ne comprenait pas qu'en réalité, j'allais leur faire une sacrée révélation.

Je venais de leur raconté la vérité. Tous les trois étaient surpris de cette révélation et ne savait pas quoi dire. John fut le premier à s'exprimer :


- Si on a autant de responsabilité. Pourquoi ne pas dire la vérité aux autres ?

- Pour le moment Pears et Jeanet vont poser problème. Je dois leur montrer que je sais ce que je fais. Cette libération sera à la fois un moyen de récupérer les autres mais également de prouver ce que l'on est capable de faire.

- Pourquoi "On" ? Demande Guillaume. Tu veux que l'on t'aide.

- En effet, répondis-je montrant dans mes mains des seringues à pression. Vous voyez cela. Ce sont des nanites, des nanorobots qui vont vous transformez. Bientôt vous serez plus fort, plus résistant et capable de développer des capacités dépassant tout ce que vous croyez possible.

- On parle de quelle capacité ? Demande Frédéric septique.

- Télékinésie, télépathie, capacité de guérison, plus grande intelligence, détaillais-je avec entrain. Vous serez de nouveaux hommes. Bientôt, plus personne ne sera capable de vous dominer. Ils ne pourront rien faire.

- Je reste sceptique, dit Guillaume. C'est dangereux. Nous avons déjà subi des manipulations génétiques. Es-tu sûr que cela est sans danger.

- J'en suis persuadé. J'ai la connaissance de l'espèce qui nous à réserver ce cadeau et je peux vous jurer qu'avec ces connaissances, je sais parfaitement de quoi ces robots sont capable.

- Tu as raison sur un point, dit John. Nous ne suffirons pas à cette guerre. Nous ne sommes que quatre, il faut que d'autres suivent.

- Je vous rappelle l'importance de la chose. La réalité est là. Je ne peux pas le faire tout seul. De plus, ces nouvelles capacités nous donneront un atout non négligeable dans cette bataille spatiale. Et quand, nous serons à nouveau tous réuni nous pourrons avancer loin de la Terre dans l'intérêt de tous.

- Tu n'as pas l'intention de rentrer sur Terre, me dit Frédéric. Tu as pensé à Isabelle.

- Je l'ai déjà prévenu, je sens qu'elle a des réticences mais elle a compris qu'elle n'a pas le choix. Elle a un enfant à retrouver. Mais elle a compris aussi que rentrer, le mettrait en danger. Donc laissons-lui le temps de prendre une décision. Mais je dirais que si je ne faisais pas ce pourquoi je suis destiné, tout n'aura aucune importante.

- Très bien, dit John. L'enjeu est là. Nous jouons pour l'existence même de l'humanité. Dans tout les cas, la décision, je l'ai déjà prise si je suis là aujourd'hui. Je vais t'aider.

- Je ne sais pas trop où on va, dit Guillaume. Mais je suis d'accord avec John, on n'a pas le choix, c'est une décision qui a déjà été prise. Il faut l'accepter.

- L'aventure nous attend mes amis, dit Frédéric. J'suis comme toi, Christophe. Maintenant qu'on est là, j'ai plutôt envie de choisir cette vie. Donc j'en suis.


De cette décision, les choses s'étaient précipitées. Ils avaient changé pour devenir comme moi, le résultat avait été sans appel : ils ont mené une lutte sans merci pour récupérer les otages. Et alors qu'un complot se tramait, ils m'informaient de la situation par télépathie. Le plus dramatique, c'était qu'on était 4 contre tous avec ici et là des amis fidèles. Ce qui m'avait le plus frappé, c'était Pears qui s'était rebellé devant l'appareil militaire pour me défendre. Et Isabelle qui m'avait prévenu du risque. Sur ce coup là, elle avait joué l'agent double à la perfection mais cela ne lui avait pas empêché de remettre en cause mon choix lors de l'une de nos conversations. Je me rappelle de la dernière, dans notre chambre, peu de temps avant les derniers événements. Elle était agacée et me disait alors :


- Tu t'imagines qu'ils vont te renverser. Ils vont manipuler Atlas pour qu'il ne puisse pas te venir en aide. Même avec John, Frédéric et Guillaume, tu ne pourras rien faire. Je sais que tu es plus fort mais tu ne peux pas battre un équipage de 1 400 personnes.

- Chérie. Tu as vu toi-même le changement. Je ne suis pas simplement plus fort. J'ai un bouclier individuel, des armes plus perfectionnées, mais également la possibilité de déplacer les objets par la pensée. Imagines un être vivant capable de soulever tout le monde dans une pièce d'une simple pensée pour ensuite les assommés en quelques secondes. C'est de ça que je suis capable.

- Je sais bien cela, dit-elle. Mais tu imagines piloter ce vaisseau avec nous 5. Et peut être d'autres derrières. Les autres, tu en feras quoi, tu vas les menacer ? Les mettre en prison ? Il faut leur expliquer.

- Ils ne sont pas près. Il faut les mettre devant le fait accompli.


Alors que j'allais quitter la pièce pour regagner la passerelle, Isabelle m'interpella et me rétorqua :


- Donc quand nous avons découvert la station, nous aurions pu rentrer chez nous tout de suite.

- Oui, dis-je en me retournant. C'est vrai. Mais le danger était trop grand. Tu le sais. Je ne risquerais pas la vie de ce que j'aime si je n'étais pas certains que notre retour les condamnerait à mort. Surtout si on peut l'éviter.

- Tu as une solution ? Demande Isabelle.

- Je t'avais dis, il y a quelques temps, que j'avais l'impression que je devais faire quelques choses d'important maintenant je suis certains de ce que c'est. Et nous le vivons à l'heure actuelle.

- Je suis contente pour toi, dit Isabelle. Sincèrement. J'espère que ton rêve ne va détruire les autres.


C'était une vérité en somme, j'avais vraiment l'impression de vivre ce pourquoi j'étais. Maintenant, tous me regardent avec peur, une frontière et une incompréhension déconcertante s'est installée. Personne ne sait quoi dire. Les militaires sont persuadés de posséder les clés de la vérité et de la raison mais ils n'en sont plus si sûrs. Tout le monde me regarde. Depuis quelques secondes, j'ai reposé le général Nort à terre. Je leur dis que maintenant, je peux leur expliquer la vérité, qu’ils sont prêt.. La question qui revient le plus : Est pourquoi maintenant et pas avant. Je n'ai pas de réponse logique à leur donner, uniquement qu'il fallait en arrivé à une crise sans précédente. Je décide donc de prendre une grande inspiration et d'essayer d'être le plus clair possible.


- Je ne vous ai pas menti, je vous ai dissimulé une simple vérité. Les Borgs comme vous le savez répond aux ordres d'une super civilisation appelé Hostilien. Ce n'est pas espèce maléfique. Vous pouvez vous ôter cela de la tête. Leur compréhension de l'univers et du vivant nous montre qu'ils n'ont rien à attendre de nous. Seule leur survie est importante à leurs yeux. Ils font suite à un traumatisme remontant à leur premier pas. Sans cesse, leur espèce a été menacé et sans cesse ils ont du se battre, survivre. Ils ont acquis une telle puissance et une telle sagesse, que maintenant ils décident les choses en maître de l'univers. Mais nous, et je parle de cette équipage, menaçons ce qu'ils ont créé si durement.

- Où voulez-vous en venir ? Demande Nort.

- Il y a 200 000 ans, le peuple Hostilien s'est livré à une grande bataille spatiale. Une bataille qu'ils ont remportée face à des humains.

- Humain ? Demande Pears. Les Anciens ?

- Non, pas vraiment. Les humains peuples l'univers depuis très longtemps. Ce sont des centaines voir des milliers de galaxies qui sont peuplés par notre espèce. Les Anciens, les Oris et même nous, représentons qu'une petite partie du nombre totales d'humain.

- Comment est-ce possible ? Demande Nort.

- Il est difficile d'imaginer que l'humanité se soit développé à plusieurs endroits à la fois, dit le docteur Lakmayer. C'est statistiquement improbable.

- Serait-il possible que tous les humains que vous mentionnez soient liés d'une manière ou d'une autre ? Demande le major Logan jusque là rester en retrait car ne voulant pas participer à ce conflit qu'il considérait comme absurde.

- J'y viendrais. Ce qui est le plus déterminant c'est pourquoi les Hostiliens s'intéressent à nous. Et la réponse vient tout simplement d'une prophétie racontée par le commandant de la flotte humaine.

- Laquelle ? Demande Nort.

- Des humains façonnés par la science et la connaissance universelle auront raison de la race la plus puissante de tout l'univers. Ils viendront d'un monde humain non unifié sur une planète riche en vie situé au centre d'une sphère où le temps s'est écoulé différemment. Ils appelleront leur monde Terre.

- 200 000 ans ? Demande Jeanet. Une prophétie alors que l'être humain existait à peine sur Terre.

- C'est ce qu'ils ont mis pour trouver notre monde. 200 000 ans. Durant tout se temps, ils ont appris énormément de chose dont les différents acteurs de cette prophétie. A savoir nous. Grace à notre ADN, ils nous ont étudié, ont déterminé nos liens sociaux et nous ont capturé.

- Je ne comprends pas en quoi vous et les autres devez servir une grande cause, s'exclame Nort. C'est aberrant. Un comptable, des policiers, des informaticiens, rien ne fait de vous des être exceptionnels.


Voyant le scepticisme de chacun, je décide donc de raconter ce qui s'est passé durant mes 10 jours d'absence. Le général Nort trouve que c'est un bon début pour instaurer un début de confiance, je trouve aussi. Maintenant reste à les convaincre, je pense que mon histoire va complètement leur retourné le cerveau.

Quelque semaines auparavant, je venais de déplacer la station afin quelle n'entre pas en collision fatale avec des astéroïdes. Alors que j'étais connecté au siège des Anciens, j'ai découvert l'emplacement de la porte des étoiles dans les fichiers, ma voie intérieure me disait de quitter les lieux et de m'y rendre. J'ai donc décidé de la rejoindre, j'étais attiré par une force si importante, que rien n'aurait pu m'en détourner. J'en avais oublié mes amis et même la femme que j'aimais. J'en avais profité pour donner certaines consignes à Atlas, notamment : cacher ma découverte et de prendre soin de l'équipage, j'agissais comme un militaire et non comme un civil, d'ailleurs, je ne me suis pas reconnu moi-même ce jour-là. Ma matérialisation dans la salle de la porte était plutôt mystérieuse. Je pouvais y voir des ordinateurs désactivés et surtout une pièce bien sombre. En avançant pas à pas, les ordinateurs et la salle s'activèrent, ce qui ne m'avait pas étonné, d'ailleurs j'attendais ce genre de spectacle. J'avais l'impression de participer à un film ou une série de science fiction, où le héros découvre une pièce secrète, tout s'active par magie, la caméra pivote un peu partout attirant l'effet de surprise et le mystère. Puis, au fond de la salle, je pouvais y voir la porte des étoiles, cet anneau qui était la base de l'exploration de centaines d'espèces dans l'univers. Fan de la série Wormhole, je ne pouvais rêver mieux comme spectacle. C'était comme découvrir que le père noël existait et que mes parents ne m'avaient jamais menti. Un vrai cadeau. Dans la salle de commandement, il y avait un écran où étaient représentés des symboles qui était en réalité des constellations. Avec le temps, je découvris que ces constellations n'en était pas vraiment, il s'agissait en réalité de symbole représentant des créatures mythiques lorsque les Anciens étaient, tout comme les terriens, une espèce primitive. Un héritage de leur passé et de leur culture naissante. Ils ont transmis dans notre culture l'utilisation des constellations afin de nous mettre sur la voie pour utiliser et comprendre la porte des étoiles. C'était un héritage, la première vraie leçon des Anciens pour le genre humain. Encore un mystère résolu, je connais des archéologues qui en seraient ravis. Etrangement, les symboles ne mettaient pas inconnu, j'avais même en tête toute une série. Je me demandais pourquoi, c'est alors que la voix de la raison est intervenue :


- Tu connais les symboles alors tapent-les.

- Où vais-je aller ? Qu'est-ce que cela me réserve ?

- C'est ton destin ou plutôt le chemin que tu devais suivre.

- Comment puis-je savoir tout ça ?

- Tu le sais très bien. Ces informations t'ont été implantées depuis bien longtemps, tu ne fais que découvrir une évidence. Ce n'est pas le fruit du hasard, tu le sais très bien.

- Es-tu vraiment moi ?

- Une fois que tu auras franchi la porte des étoiles. Tu auras de nombreuses réponses. Hâtes-toi.


A ce moment là, j'ai pris une grande inspiration et de manière hésitante, j'ai encodé les symboles. A chaque mouvement, un chevron s'activait sur la porte des étoiles, indiqué par l'allumage d'une lumière orange. Je savais que pour voyager entre les étoiles, il fallait six symboles et le point d'origine et que pour changer de galaxie, il en fallait 7. Après avoir encodé, les sept symboles, j'actionnais le bouton central, signe du point d'origine. C'est alors que la porte s'activa, éjectant une gigantesque vague translucide à travers le cercle. En réalité, c'est une illusion d'optique, la vague est une zone d'instabilité lors de l'ouverture du vortex, tandis que la flaque qui en résulte n'est pas réellement là. C'était comme si la nature voulait nous cacher l'image du trou de ver que nous devions emprunter. Je m'avançais prudemment, je savais déjà où ce vortex allait me mener : A 22 000 années lumières de la Terre, sur une planète tellurique semblable à mon monde d'origine. Ces informations étaient dans ma tête depuis bien longtemps mais je les découvrais au fur et à mesure que j'avançais. C'était comme si je savais quelques choses depuis longtemps et que je venais de m'en souvenir. Arrivé devant la porte, je mettais mes mains dans le vortex, je sentais comme quelques fluctuations, des ondes touchant la surface de mes mains ce qui n'avait rien avoir avec un liquide. J'avais beaucoup de question, mes jambes tremblaient, j'étais perdu et pourtant je savais qu'il fallait avancer. Puis, je franchis cette porte. Mon corps se dématérialisa et fut convertit en énergie. Cette masse d'énergie fut ensuite propulser dans un trou de ver à la vitesse de la lumière. En quelques secondes, ma signature énergétique parcourra 19 millions d'années lumières. Puis, mon énergie fut de nouveau convertit en matière et réassembler à ce que j'avais toujours été : moi.

J'étais arrivé dans une grande prairie. Il y avait des montagnes au loin, on pouvait apercevoir les neiges éternelles sur leur sommet. J'avais l'impression d'être revenue sur Terre. La nature dans toute sa splendeur ; depuis que j'avais quitté la planète ennemie, c'était la première fois que je marchais sur une exoplanète, je me sentais un peu comme un explorateur. Un pilier se présentait sur la planète, un pilier avec des écritures Anciennes, d'une taille peu imposante, j'imagine qu'il ne faisait pas plus de 4 ou 5 mètres de haut. Je l'ai observé longuement, tournant tout autour. Soudain, un cristal apparut sortant de sa base minérale et granuleuse, il s'illumina d'un rouge vif puis un rayon me fit disparaître et réapparaître ailleurs, dans une nouvelle prairie. En réalité, le pilier m'avait téléporté sur des milliers de kilomètres à travers la planète. En me retournant, le spectacle était autre. Je pouvais admirer un gigantesque palais ayant les traits d'un temps grecs et d'une pyramide Egyptienne. De magnifiques colonnes blanches formant un édifice gigantesque. Le temple était dominé par une pyramide parfaitement lisse mais également d'un blanc immaculé. En m'avançant, je vis une gigantesque ouverture. C'était une merveille d'architecture, elle semblait comme neuve, je m'attendais à tout instant y trouver les ouvriers responsables de cette construction. Je n'avais à la main qu'un des pistolets des Anciens. Imitant le lieutenant colonel Pears, j'adoptais une approche prudente, avançant lentement et me retournant tout les cinq secondes afin d'éviter de faire face au même endroit tout le temps. Pears m'avait souvent répété que dans l'inconnu, il fallait toujours faire face au danger. La voix dans ma tête me disait d'avancer, que tout me serait révélé. Je pensais qu'en réalité, j'étais devenu fou. Qu'à force d'être plongé dans mes illusions, ces dernières avaient eu raison de moi. Pendant un court instant, je me disais que j'avais fais la plus belle bêtise et que cela allait me mener à ma perte. Malgré le danger de l'inconnu, je décidais de pénétrer dans le temple par sa grande ouverture. Fichu pour fichu, je devais agir.

Alors que je la franchis, tout devient noir. En réalité, un champs d'énergie était apparu à mon passage et me fit pénétrer dans la pyramide elle-même. Je découvris plus tard que la seule personne pouvant entrer de cette manière, c'était moi. Mon ADN avait été enregistré comme clé. Quand on y pense, un seul être dans l'univers pouvait y entrer et c'était moi, ça de quoi faire peur surtout que à l'époque, je n'avais pas l'impression d'être exceptionnel, c'était même le contraire, je préférais vivre pour les autres considérant mon existence comme inutile et sans intérêt. Parfois, je me surprenais à considérer le suicide comme la réponse. J'avais intégré une belle philosophie, le but de toute vie est de mourir. Le suicide était donc une réponse largement logique mais en moralisant cela, on s'aperçoit que malheureusement, on ne vit jamais pour soit, on vit dans l'ombre de quelqu'un, on vit pour quelqu'un ou pour quelques choses, alors autant avancé et laisser la mort nous saisir le moment venu. J'étais plonger dans le noir ; au loin une lumière apparut. Je m'avançais vers elle, intrigué mais rassurer, je n'avais plus peur. La lumière illuminait un pilier de pierre noir, représentant un lion qu'on aurait contenu dans un rectangle de verre. La base était illuminée d'un blanc éclatant, un objet lévitait au-dessus. Il s'agissait d'un pommeau, le pommeau de mon sabre. Avec prudence, j'avais décidé de prendre l'objet avec ma main droite. Ce fut la surprise. Au moment même où je saisissais l'objet je reçus comme une décharge électrique traversant tout mon corps. Un observateur extérieur aurait vu comme un champ d'énergie bleuâtre passant à travers mon corps. Le pommeau était recouvert par un gel, j'en avais plein les mains. Je trouvais ça répugnant et me dépêchait de secouer ma main et de m'essuyer sur moi. Trop tard. Le gel renfermait en réalité des millions de nanites, elles avaient pénétrées mon corps et s'étaient déjà hâtées à ma transformation. Une transformation qui m'était obscure à ce moment là. Quelques secondes après avoir saisi l'objet, une image holographique de très bonne qualité apparut. Il s'agissait, selon moi, d'un homme en tenu noir avec une cape. Il portait un casque de métal de couleur Or. Un symbole ornait sa poitrine, il s'agissait d'une planète avec un anneau à la forme irrégulière. Ce symbole m'était familier, je le reproduisais souvent dans mes dessins, ou mes notes. J'aimais ce symbole. Je ne savais pas si l'individu était humain mais son apparence, quant à elle, était bien humanoïde. Il me parlait en français et ses mots furent les suivant :


- Bonjour Christophe. Mon nom est Spyce, je suis l'empereur des Cosmoniens. Si tu es là aujourd'hui, c'est que tu es à la croisée des chemins. Mon ami, je ne t'ai pas choisi personnellement, c'est le destin qui l'a fais. J'aurais rêvé d'une vie de paix pour toi mais l'histoire doit avancer. Tu es présent dans un temple appartenant à une civilisation qui a décidé de vivre dans une autre dimension de l'univers. J'ai restauré ce lieu afin de te conditionner et te préparer à ce qui va t'arriver. Il y a ici 7 piliers en comptant celui-là. Chacun raconte une histoire et surtout chacun raconte une triste vérité. Tu n'as pas le choix. Je t'invite à t'approcher du second pilier qui vient de s'illuminer.


Ce message attirait en moi une grande curiosité. J'étais comme un gosse devant la télé découvrant une nouvelle histoire. En réalité, les nanites agissaient en moi et provoquaient en moi une libération d'hormone sans précédente. J'avais chaud, je me sentais faible et pourtant j'arrivais à rester debout. Mais pour combien de temps ? Je m'avançais vers le second pilier, me traînant sur mes jambes devenu lourde. La base du pilier ressemblait à un singe de pierre lui aussi de forme rectangulaire. Un objet l'évitait au-dessus du pilier, de manière hésitante, j'avançais ma main pour le saisir. Cela ressemblait à une télécommande plate avec un écran digital, je ne savais pas ce que c'était, d'ailleurs aujourd'hui encore cela m'ait totalement obscure. Une image holographique apparut. Elle présentait une galaxie, une galaxie sphérique, les étoiles étaient facilement distinguable les uns des autres. La voix de Spyce m'expliquait alors :


- Il existait autrefois un univers composé d'une seule galaxie mesurant près de deux milliards d'univers. C'est celle que tu vois à l'image. Un peuple très évolué y ait apparu. Beaucoup suppose que ce peuple provienne d'un autre univers, les conflits intérieurs les ont poussés à se trouver un nouveau monde. Pour des raisons techniques, il m'est impossible de te donner un ordre temporel. Chaque univers évolue avec ses paramètres qui lui sont propres, alors que certains évoluent de plusieurs milliards d'années, d'autres évolues de quelques centaines de milliers d'années. Si on se place sur ta ligne de temps, cette histoire a commencé, il y a 80 milliards d'années. Ce nouveau peuple à coloniser cette galaxie et à prospérer en entrant en contact avec les différentes civilisations. Les contacts permirent de créer de grandes zones de libres échanges. Avec le temps, il a été révélé que l'univers lui-même était le fruit des connaissances d'une civilisation inconnue aujourd'hui probablement éteinte. Au cours des âges, les différentes formes de vie intelligente se sont hybridées soit naturellement, soit par la science. Jusqu'au jour où une seule espèce est apparue : Les Cosmoniens.


Je ne pouvais croire ce que je voyais. Il m'était difficilement concevable d'entendre cela, moi qui est toujours refusé la possibilité qu'un être tout puissant soit le créateur de notre univers. Et là, j'apprends que des civilisations entières en ont la capacité. La voix de Spyce continue son récit :


- L'empire Cosmonien vivait en parfaite harmonie. Leur technologie était si évolué qu'il pouvait créer des étoiles, éviter l'explosion de certaines, ils pouvaient créer ce qu'ils voulaient sans limite renouvelant des systèmes mourants, la vie pouvait contrôler le monde. Mais un beau jour, une civilisation humaine venant d'un autre univers est apparue. Elle a apporté chaos et désolation. Après des années de guerre, l'empire Cosmonien remporta la guerre et l'ennemi disparut. Le peuple Cosmonien perdit durant la guerre des chefs et des guerriers incomparables. Puis le calme revient. Un empereur, commandant des forces militaires fut proclamer par une élection libre. Il s'appelait Spyce. Il brillait par ses capacités et ses ressources. Alors que l'empire Cosmonien évoluait dans une paix, l'ennemi est revenu et ses infiltrés. Et par sournoiserie, l'empire Cosmonien fut touché en plein cœur. L'envahisseur détruisit le trou noir central de la galaxie, détruisant la stabilité gravitationnelle de la galaxie mettant en péril des milliards de système. Une nouvelle guerre s'orchestra. Le peuple Cosmonien n'eut d'autres choix que de s'exiler dans un autre univers voyant le sien se détruire. Spyce et sa force armée ont lutté pendant des années pour enfin tomber à leur tour. L'univers Cosmonien tel qu'il était connu fut détruis par la nature.


En regardant l'équipage, je compris que j'avais dis quelques choses qui pour eux était incompréhensible. Le général Nort s'exclame surpris :


- Ils ont détruis un trou noir galactique. Comment ?

- Jusque-là, je ne savais pas que cela était possible. Mais si une telle civilisation en est capable, c'est effroyable.

- Cette civilisation peut-elle nous menacer ? Me demande Logan

- Attendez, dit Frédéric. Les piliers répondent à cette question.


En effet, la suite est des plus extraordinaires. Après avoir entendu cette histoire, je ne pouvais imaginer que la suite serait encore plus incroyable encore. Le second pilier livra sa dernière information :


- L'univers Cosmonien était entré dans un chaos total, le tissu même de l'espace était affecté. Finalement, l'univers s'effondra sur lui-même. Ce qui suit est des plus étonnant, l'univers s'effondrant, un autre est venu le remplacé. C'est l'univers dans lequel tu vies tout les jours.


Le second pilier s'éteint alors et un troisième, quant à lui, s'alluma. Autant dire que c'était une surprise, des univers qui meurent et donnent naissance à d'autres. C'est un pan de notre histoire entier recyclé ne laissant comme unique trace le témoignage d'une civilisation qui a réussi à se sauver en intégrant un autre univers. Plus j'en écoutais, et plus je voulais en savoir. Je m'avançais. Je ne pouvais imaginer entendre de telles révélations. Il y a des scientifiques sur Terre qui aurait été ravis d'être à ma place. Le troisième pilier représentait un éléphant cette fois-ci contenu dans une forme carré. Sur la base, il y avait trois pommeaux de sabres, ce sont ceux que j'ai donné à John, Frédéric et Guillaume. L'image holographique fait apparaître Spyce toujours vêtu de la même façon :


- Un homme seul ne peut rien faire. Choisis bien les porteurs, ils seront tes alliés et probablement les seuls capable de comprendre ce qui se présentent à toi. Tu les considéreras comme ta famille et ils t'éviteront de t'enfoncer dans la solitude.


Puis l'image change, elles montrent des effets de couleurs, puis des étoiles et des galaxies se former. En réalité, il s'agissait tout bonnement de l'évolution de notre univers depuis sa naissance jusqu'à aujourd'hui. L'image montre la Terre et en orbite un objet, semblable à un astéroïde. La voix de Spyce me révéla :


- L'ennemis qui avait jadis détruis l'empire Cosmonien est revenu sur la Terre en l'an 2007. Des dizaines de vaisseaux sont venus envahir la Terre, en quelques jours, la Terre n'avait quasiment plus aucune force, son peuple a perdu le contrôle de son monde natal. Après 20 ans d'invasion, la Terre n'était peuplé que par un milliard d'être humains. Cette civilisation humaine prit position sur la Terre où de nombreux terriens ont collaboré. Ils attaquèrent tout peuple dans la Voie lactée, tous tombèrent face à une puissance les plus ravageuses. Pourtant, une lueur d'espoir est venue emplir notre cœur. Le SG-C avait formé une résistance aidé par la civilisation Cosmonienne. Ces derniers tout comme l’ennemi avait découvert une intense énergie. Pour les Cosmoniens, il s'agissait tout simplement de l'âme de leur empereur Spyce qui s'était réincarné.


Encore une révélation, la réincarnation. Le message du pilier révélait qu'en faite, Spyce s'était élevé, et certains prétendaient qu'il aurait influencé l'effondrement de l'univers lui et d'autres encore. Mais sa défaite cuisante et la perte de ces êtres chères n'avait pas soulagé son fardeau. Les Cosmoniens soupçonnaient Spyce de s'être réincarner dans un humain dans le but de se venger satisfaisant ainsi une volonté primaire. Dans la civilisation Cosmonienne, l'individu doit accepter l'ensemble de l'être qu'il est : à savoir son être de matière, sa conscience et ses multiples formes prenant place dans les nombreuses dimensions qui composent l'univers. Tristement, il est probable que la vengeance, de cet ancien empereur, est attiré l'ennemi désolant la Terre et sa galaxie.


- Le SG-C et l'aide Cosmonienne permirent de créer un plan génial qui consistait à s'infiltrer parmi l’ennemi. En effet, certains collaborateurs humains étaient modifiés génétiquement afin d'être capable d'utiliser cette technologie si avancé. Malgré notre retard technologie, l'ennemi était confiant, après tout comment une civilisation voyageant entre galaxie pouvait-elle rivaliser contre civilisation à la culture vieille de centaines de millions d'années et capable de voyager entre les univers. Après des décennies d'application, la résistance réussit à contrôler un tiers de la flotte ennemi positionné autour de la Terre. La manœuvre consistait à atteindre la passerelle et être en mesure de téléporter l'équipage dans l'espace malgré les multiples protocoles de sécurités. Après près de 56 heures de bataille spatiale, les terriens avaient remporté leur première victoire. Il avait réussi à prendre le contrôle d'un autre tiers de la flotte et à repousser les autres. Utilisant la flotte ennemis, et grâce aux connaissances Cosmonienne, la Terre disposa alors d'un bouclier gigantesque protégeant la planète bleue. Aucun vaisseau ne pouvaient franchir le bouclier même pas en hyperespace.


C'était une certitude, l'humanité avait bénéficié pendant un laps de temps court, de la plus puissante flotte de tout l'univers. Là aussi je compris une chose essentiel, même si dans notre ligné temporel, 80 milliards d'années c'était écoulé, pour d'autres peuples venant d'autres univers, l'évolution temporelle pouvait être différent. Je compris très vite que l'ennemi avait évolué de seulement quelques milliers d'années alors que notre univers en comptait déjà 14 milliards; C'est une notion plutôt complexe, le temps. Le message révéla également que cette victoire avait permis d'identifier la réincarnation de Spyce qui joua un rôle des plus important lors de la bataille. Avec le temps, les Cosmoniens proposèrent leur aide direct. Pour cela, ils voulaient retrouver la réincarnation de Spyce afin de révéler les traits de leur ancien empereur. Grâce à la technologie, l'âme de Spyce renaît de son ôte, les deux personnalités se mêlèrent pour n'en faire plus qu'une. Spyce était renaît de ses cendres. Par la suite, ce dernier disposa de la flotte Cosmonienne et entreprit une croisade pour détruire l'envahisseur qui avait tué femme, enfants, familles et amis. C'est une campagne galactique qui s'enchaîna sur plusieurs années. Grace à la technologie, les Cosmoniens avaient réussi à influencer l'évolution d'un univers en formation reproduisant l'univers Cosmonien, cet univers composé d'une unique galaxie de deux milliards d'années lumière. En seulement quelques centaines de millions d'années, ils avaient réussi à refaire renaître ce monde issu d'un autre temps. Les Cosmoniens sont devenus à leur tour des façonneurs d'univers. Finalement dans une bataille spatiale épique, l'empire Cosmonien détruisit totalement les forces ennemies. Mais le mal était là, la Voie lactée était devenu partiellement inhabitable, des milliards d'être était mort, des peuples s'étaient éteint, des mondes étaient devenus stériles. C'était une situation similaire à celle qu’avaient connu les Anciens après la guerre et le fléau des Oris. Mais contrairement aux Anciens, la technologie Cosmonienne pouvait corriger cela.

Noémie a une question des plus légitimes. Si ces événements s'étaient réellement passés, pourquoi étions-nous là ? Et tout simplement pourquoi ne nous en souvenions pas ? La question est pertinente mais si elle ne m'avait pas interrompu, elle aurait eu sa réponse très vite. Spyce m'avait expliqué avec ses mots :


- A la fin de la guerre, nous étions fatigué, épuisé moralement, le temps n'était pas à la victoire. Tout comme moi, nous avions perdu tellement. J'avais perdu ma fiancé, mes parents, ma sœur, ma famille, mes amis. Je t'avais perdu toi.


Cette phrase m'avait immédiatement interpellé. Spyce était un être humain de la Terre et il était probablement possible que je le connaissais. Etais-ce un ami, un cousin, un membre de la famille, je n'arrivais pas à me décider. C'était dur, je lisais la tristesse dans les mots qu'il prononçait. Ça me touchait au plus profond du cœur comme si je savais de quoi il parlait.


- J'ai pris donc une décision. J'ai décidé de tout effacer. La technologie des Cosmoniens m'a permis de créer une machine temporelle sur Terre. Cette dernière ne consistait pas à voyager dans le temps mais à l'inverser. Le but était de revenir en arrière, effacer tout et t'offrir la vie que tu n'avais pas eue.


Une fois la machine opérationnelle, la moindre particule de la zone visée changea sa trajectoire pour regagner sa place initiale. Les événements passés furent reproduis à l'inverse, et le temps changea donc sa course. La machine Cosmonienne était si efficace que cela fut inversé sur 240 millions d'années lumière de rayon, ainsi le temps était passé du 31 décembre 2033 au 1er janvier 2000. Toutes les guerres, les malheurs, les pertes furent effacées. Tous pouvaient recommencer à zéro et sans le savoir. Avant de terminer son message, Spyce me dit alors qu'il s'était téléporté dans le chemin derrière chez mes parents. Il avait son bouclier d'invisibilité et il regardait en direction de la maison, c'est alors qu'il a eu la chance de m'observer. Semblerait-il que j'ai regardé dehors et que pendant quelques secondes, nous nous étions tous deux regardé les yeux dans les yeux.


- A ce moment là, je n'avais qu'un souhait mon ami, que ta vie soit longue et heureuse... Mais le destin en a décidé autrement.


Le pilier numéro trois s'éteint et le quatrième s'éclaira, ce dernier représentait un dragon crachant des flammes contenu en rectangle. Le pilier faisait apparaître des capsules. Ces dernières contenaient en réalité, des nanites à injecter, c'est d'ailleurs ce que j'ai donné à Guillaume, John et Frédéric. C'est notamment pour cela qu'ils ont fais une poussé de fièvre et que je ne m'étais pas inquiété à l'époque. Ophélie connaissait cela, les nanites étaient différentes de celle insufflé par les Borgs.

Alors que je continue mon récit, cette dernière me regarde me montrant que maintenant elle a compris. Celle-là, jamais elle ne m’a fais défaut.

Le quatrième pilier parlait de nos ennemis : les Hostiliens. Contrairement à leur nom, ils n'étaient pas un ennemi impitoyable, belliqueux et désireux de détruire les espèces inférieures, d'ailleurs j'utilise la notion d'ennemi alors qu'aucun conflit n'a commencé entre nous. La seule espèce, ayant montré de l'hostilité envers nous, c’étaient les Borgs. Jusque-là, je restais septique face à ce prétendu ennemi déjà catalogué mais je ne connais pas non plus leur motivation à l’époque. Spyce m'expliquait alors :


- Le peuple Hostilien est issu d'une espèce aujourd'hui disparu qui vivait sur une planète semblable à la Terre. D'ailleurs, ce peuple était semblable aux humains en tout point. Leur histoire a commencé il y a près de 500 millions d'années. En ce temps, ils exploraient les mers de leur monde et avaient une technologie semblable aux années 1920. Sur une planète deux fois plus grosse que la Terre, la gravité ne leur avait pas permis de naviguer facilement entre les continents sans développer une technologie mécanique. Alors qu'ils découvraient différents continents, les deux grandes civilisations de ce monde se sont rencontrées. Et une guerre mondiale éclata. Le conflit dura des années et se termina par un cessez-le-feu à l'instar de ce qui a été décidé durant la première guerre mondiale. Les deux grandes civilisations dominaient chacun un continent à la manière des Européens : de multiples états coexistant avec d'autres sur leur terre. Leur désir d'expansion leur permirent de coloniser deux continents chacun. Ces derniers furent séparés par un mur semblable à la muraille de Chine. Lentement mais surement, une guerre froide s'instaura.


Nort ne voit pas trop l'utilité de connaitre la genèse des Hostiliens. Je lui réponds que c’est important de connaitre son ennemi, aussi puissant soit-il, afin de le comprendre et de lutter efficace. John, Guillaume et Frédéric connaissent déjà l'histoire et ils ont vite compris son importance, peut être parce qu'ils ne m'avaient pas interrompu quand je leur avais raconté. J’essaie tant bien que mal d’expliquer ma position au général, il semble de pas trop m’accordé de crédit, je rêve de le mettre en pièce celui-là. Mais, il faut être sage alors que me décide à raconter ce que Spyce m'avait dis :


- La guerre froide s'est transformée en course à l'armement. Ayant acquis une technologie similaire à celle du début de 21e siècle, une nouvelle guerre mondiale éclata. Elle avait lieu dans les mers, sur les terres, dans les airs et même dans l'espace. Le conflit stoppa net quand la population des colonies se rebellèrent désespéré de voir tout le monde lutter et sa haïr. En effet, ces derniers voulaient vivre en paix et finalement, les colons tous ensembles proclamèrent leur indépendance. Finalement, la planète fut peuplée par 4 civilisations : le Nord, le Sud, l'Est et l'Ouest. Avec le temps, il était devenu respectueux les uns des autres mais restèrent méfiant. L'ouest et le Nord se sont rapprochés pour développer leur politique de conquête spatiale, ils avaient des stations spatiales, des bases sur des astéroïdes et des lunes mais ils avaient également commencé une terraformation rudimentaire d'une planète de leur système solaire. Puis la guerre éclata de nouveau mille ans plus tard. Le continent du Nord et de l'Ouest voyant le conflit interminable décidèrent de quitter la planète. Leurs villes étaient construites sur de véritables vaisseaux géant ce qui leur permirent de quitter la planète. Ce groupe déchaîna les armes atomiques sur leur propre terre mais également sur celle de leur ennemi. Cette attaque nucléaire massive rendit la planète inhabitable. Le peuple du Nord et de l'Ouest colonisèrent une planète situé à seulement 10 années lumières de leur planète. Les survivants n'eurent d'autres choix de quitter leur planète natale pour rejoindre une planète en cours de terraformation n'offrant que très peu de ressources.


Le général m’interrompt encore ne voyant pas l'utilité, il me demande d'abréger. Son comportement m'exaspère, j'ai bien envie de le cogner mais mon sens moral me dit de prendre sur moi et de continuer mon histoire. L'histoire du pilier révéla que le peuple du Sud et de l'est donna naissance, bien plus tard, aux peuples Hostiliens. Ce dernier développa une technologie hyper spatiale afin de rallier un monde habitable. C'était devenu une obsession pour eux. Le peuple du Nord et de L'Ouest donnèrent naissance à la civilisation des Scientas. Malgré leur histoire, le peuple Scientas et Hostiliens évoluèrent pacifiquement et parallèlement sans se rencontrer. Leurs désirs d'expansions les firent se rencontrer de nouveau. Les Hostiliens avaient diabolisé les Scientas, c'était même devenu un mode de culture de les détester. La rancœur réveilla une blessure qui aurait du resté éteinte. Une nouvelle guerre éclata entre eux. Le conflit dura des siècles et entraîna avec eux de nombreux autres peuples. Hostiliens et Scientas finirent par entraîner la galaxie entière dans un conflit de guerre civile et cela millénaire après millénaire. Limité à seulement quelques dizaines d'années lumières, l'ampleur du conflit atteignit une zone se comptant en milliers d'années lumières en seulement quelques siècles. Après 13 milles ans de guerre, c'était une galaxie de 150 000 années lumières de long qui fut touché. Finalement, c'est la civilisation Hostilienne et ses alliés qui remportèrent la guerre. Le peuple Scienta n'eut la possibilité que de s'exiler dans une galaxie lointaine perdant dans la foulé leur alliés qui s'était retourné contre eux. Maîtrisant peu le voyage intergalactique, leurs courses les arrêtèrent dans un autre amas de galaxie, des centaines de milliers d'années plus tard. Ils avaient erré dans des vaisseaux habitations entre les espaces intergalactiques. Parfois, ils trouvaient une oasis de vie mais pas assez suffisante pour un peuple qui cherchait absolument à grandir. Finalement, le nouvel amas galactique fut atteins et ils y reconstruisirent leurs civilisations. Pendant ce temps, l'alliance des Hostiliens permirent de créer une galaxie paisible. Les instabilités politiques internes de certaines planètes créèrent quelques conflits créant et renouvellement sans cesse de nouvelles constitutions. Avec le temps, une solution fut trouvée. La politique fut dissoute et la société gérer par des lois et une constitution sans qu'un individu contrôle les autres. Pas de présidents, pas de députés, pas de rois, tous égaux. Une armée privée fut développé et imposa dès sa création le respect : son but protégé le territoire Hostilien et ses alliés.

Le général Nort ne comprend pas pourquoi une telle civilisation pacifique en est arrivée là. John intervient expliquant qu'il s'agit des circonstances. Frédéric ajoute que cela n'explique en rien ce besoin de supériorité. Guillaume, qui agit jusque-là qu'en simple observateur, intervient à son tour.


- N'oubliez pas qu'ils pensent aux intérêts de leur peuple avant tout. Ils font juste preuve de logique. Ils se sont également affranchis d'une hypocrisie qui nous fait tant défaut.


Je ne peux qu'approuver le raisonnement de Guillaume et je décide donc de raconter l'avènement du super empire Hostilien. Ces derniers, vivants paisiblement dans leur galaxie, se sont retrouvés à plusieurs reprises attaquer par des peuples venant d'autres galaxies. Des êtres belliqueux souhaitant agrandir leur domaine, leur empire et piller des ressources qui leur faisaient défauts. Malgré les victoires des Hostiliens, les ennemis revenaient sans cesse. Finalement, l'armée Hostilienne organisa une grande campagne militaire hors de leur galaxie et terrassa les ennemis chez eux. Ils prirent position dans les galaxies ennemies afin de maintenir leur passivité. Les armés étaient dissoute et la population pacifié par une force d'occupation. Ils eurent les mêmes droits que le peuple Hostilien avec la contrepartie qu'il serait protégé et qu'ils vivraient en paix. Avec le défilement des générations, les peuples envahit acceptaient leur destin. Leur action ont intéressé de nombreux autres peuples et finalement l'armée Hostilienne fut mandaté pour satisfaire les intérêts de peuples extérieurs en proie à des ennemis redoutable. Malgré les exploits des Hostiliens et leur désir de pacifier les mondes, ils trouvèrent très vite leur limite : le nombre. L'armée Hostilien était grande mais pas assez pour répondre à la demande. Ils ont finalement lancés une gigantesque campagne de recrutement, attirant toutes personnes désireuses de vivre une grande aventure. Le mouvement devint rapidement un effet de masse et avec le temps, c'est entré dans la culture populaire : celle de donner quelques unes de ses années pour l'armée.

Nort me demande de quelle façon. Frédéric s'empresse de répondre à ma place précisant que toutes civilisations, aussi évolué soit-elle, doit répondre à des instincts animales, de férocité. Ce sont les caractéristiques de chaque espèce, ses besoins primaires doivent être satisfaite, même si une civilisation évolué cherche sans cesse l'amélioration, elle doit également accepter ses origines et instincts.


- Le peuple Hostilien ne connaît pas la faim, la pauvreté, ni le crime. Leurs actions violentes sont canalisées par leur campagne de guerre. L'avantage s'est qu'ils font des choses atroces sur le champ de bataille et pas avec les leur. C'est efficace, ajoute Frédéric.


En écoutant cela, une certaine fierté rempli mon cœur, j'avais transmis à mes plus proches amis certaines de mes valeurs mais aussi la compréhension de ce qui se passait. Chaque intervention de mes amis me montrent peu à peu, que j'avais bien fais de les choisir. A cela, j'ajoute que les Hostiliens, avaient profondément changé leur civilisation, et qu'ils étaient allés toujours plus loin. Ils ont développé une confédération aliens très évolués et très pacifique positionné sur le modèle culturel des Hostiliens. En quelques millions d'années de temps, ils avaient pacifié une centaine de galaxie. Plus ils contrôlaient de monde, et plus on les sollicitait. La guerre avait rendu le peuple Hostilien très puissant et très évolué, les nouveaux contacts leur ont permis d'acquérir des technologies très avancé et différente. Le brassage des connaissances fut un très grand atout dans cette expansion. Puis le commandement militaire prit une décision. John décide d'expliquer cette décision :


- Ils ont décidé de localiser les peuples potentiellement menaçant et de les tuer dans l'œuf. Ils localisent donc une espèce primitive, l'étudient et s'ils estiment quel est un danger, ils l'exterminent en influençant la nature ou interviennent directement en la détruisant ou en influençant leur évolution.

- Autant dire que sur Terre, nous sommes dans ce cas de figure, explique Guillaume. La présence de nos armes nucléaires, la destruction de l'environnement, pourraient pousser les Hostiliens à nous détruire.

- Vous oubliez la présence de nos vaisseaux, dit Komarov. Nous avons montré que nous étions une espèce pacifique qui savons se défendre.

- Certes, mais nous avons caché notre potentiel au reste de la population, dit Logan. Autant dire que nos intentions ne sont pas totalement pures. Et puis, on a rendu la Voie Lactée instable, tout comme Pégase. Il n'y a pas de quoi être fier.

- Qu'est-ce qui empêcherait les Hostiliens de nous attaquer ? Demande Nort.

- La distance, dit Frédéric. Leur empire est situé à un peu plus d'un milliards lumière. Ils peuvent explorer notre monde, mais une campagne militaire si loin n'a aucun sens pour eux car ne menaçant pas leur intérêt direct.


Ce dialogue m'énerve un peu, il me coupe la parole sans cesse, je n'apprécie pas vraiment. Faisant comme si de rien était. Je racontais que ces mesures préventives poussèrent des civilisations évolué à agir. Elles formèrent des alliances et attaquèrent directement l'empire Hostilien. Ces derniers, aussi puissant étaient-elle, furent renversé, leur armée détruite, et les populations limitées à un nombre très petit. Finalement, une seule alliance subsiste encore aujourd'hui : l'alliance des 5 piliers.


- Qui sont-ils ? Demanda Nort.

- C'est une alliance de 5 races, dit John. Ils sont aussi pacifique que nous, et cette alliance a été créé à l'initiative d'un ancien ennemi des Hostiliens : les Scientas.

- Ce peuple a évolué et est technologiquement aussi évolué que les Hostiliens, dit Frédéric. Mais leur nombre est limité. Aujourd'hui, l'alliance des 5 piliers protègent une centaine de galaxie alors que les Hostiliens en contrôle un bon million.

- Et on ne parle pas des dizaines de millions de galaxie où ils sont en conflit direct, dit Guillaume.

- Qu'est-ce que vous savez de cette alliance ? Demande Komarov.

- Pas grand chose, répondis-je. Je sais que les Scientas sont l'espèce dominante, ils sont très semblables à nous, vivant dans des villes, des vaisseaux.

- Les Nakai sont une espèce fragile, dit Frédéric. Ils mesurent 2m20 en moyenne, ils vivent dans l'eau et ont une peau bleu transparent.

- Ca me parle ça, s'explique Jeanet. Votre description correspond à celle que nous avons d'une espèce d'alien qui a voulu envahir le Destiné.

- C'est étrange, expliquais-je. Le destiné est bien loin de leur zone d'influence, peut être une espèce qui leur ressemble.

- Le peuple Rontonien, dit Guillaume, sont des descendants d'oiseau. Ils n'ont pas de plumes et planent avec leurs longues ailes. Ils vivent essentiellement dans leur cité volante et les montagnes. C'est une espèce pacifique mais très puissante physiquement.

- Les Forestiens sont une espèce mi-animale, mi-végétale, dit John. Ils sont en parfaite communiions avec la naturelle. Ils vivent essentiellement dans les forêts ou des arches spatiales reproduisant les milieux naturels. Ils sont pacifiques et interviennent dans l'alliance dans le cas de sauvetage mais en aucun ils attaquent ou se défendent.

- Les Sétoniens sont une sorte d'espèce humaine ultra évoluée, expliquais-je. Différentes races extraterrestres ce sont hybridés afin d'acquérir les caractéristiques physiques de certaines espèces. Ils mesurent en moyenne 2m50, ont principalement la peau blanche et les femmes ont deux paires de seins.


Là, je sens immédiatement une interrogation autour de moi. J'ai le sentiment que l'on ne me croit pas. Limite, je dirais qu'ils pensent que je me moque gentiment d'eux. Pears me regarde et me dit qu'il comprenait que je dispose de ces connaissances mais John, Guillaume et Frédéric quant à eux, c'était discutable. En effet, il ajoute que ces derniers n'étaient pas avec moi. Je lui réponds tout simplement que les manipulations génétiques ne sont pas l'unique changement et que des connaissances ont été implantées dans notre cerveau. C'est notamment le but de la manipulation, c'est-à-dire être en mesure d'exploiter des connaissances grandissantes qu'un cerveau humain primitif n'aurait jamais pu encaisser sans entraîner la mort. Ensuite, je continue le récit raconté par le quatrième pilier. Spyce m'avait informé de l'existence de cette alliance et qu'elles étaient toujours actives.

Nort reste prudent quant à mes propos, difficile à croire que tout cela soit possible. Serait-il concevable que tout ce qui a été vu par le genre humain ne soit rien à côté de ce qu'il y a bien au-dessus. Je leur explique que le cinquième pilier m’avait révélé un fait des plus étonnants et que cela nous concernait directement.

Le pilier cinq ressemblait à un oiseau et plus précisément au Phénix, cette fois-ci, le pilier animal n'était plus contenu dans une forme géométrique. D'ailleurs, la statue semblait comme vivante, c'était étrange. La base du pilier faisait apparaître, en lévitation, un petit diamant verdâtre. En réalité, il s'agissait d'une technologie de matérialisation. Cet objet m'avait permis notamment de changer ma tenue devant tout le monde quelques heures auparavant. Le concept était simple, le porteur pense à une tenue, une technologie et le cristal le matérialise. Dans mon cas, il s'agissait d'un uniforme et de mon équipement. Chose qu'on ne voit pas c'était une sorte de bracelets souple sur mon avant bras gauche. Il s'agit en réalité d'un écran digital et en fonction des différents ordres que je lui donne par la pensée ou le touché, il peut matérialiser un objet comme un ordinateur. Spyce se matérialisa au-dessus du pilier sous forme holographique comme durant ses autres apparitions.


- Christophe. Ce pilier est important car lié directement à la mission que je te confie. Notre espèce, je veux parler de l'espèce humaine, est beaucoup plus ancienne que tout ce que tu peux connaître. L'humanité est apparue, il y a 500 millions d'années dans un système situé aujourd'hui à 14 milliards d'années lumière de la Terre.

************************************************************

Oui, j'avoue, j'ai un peu innové pour ce chapitre souhaitant changer un peu le style utilisé. Cela sera spécifique à ce chapitre, j'ai voulu essayer quelques choses de différents déjà pour raconter ce chapitre mais également pour m'essayer à d'autres manières de raconter. D'ailleurs si je pouvais avoir votre avis pas simplement sur l'histoire mais aussi sur ma manière t'utiliser la narration à la première personne, ça serait sympas. Bon, il y a pas mal de grandes révélations, mais celles de la seconde partie sont encore encore plus incroyable. Vous n'êtes pas à l'abris de vos peines et de vos surprises. La seconde partie sera publiée le vendredi 3 mai 2013.

Merci de votre fidélité.
Très amicalement, Spyce.

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Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Atlante987 »

Bonjour,

Alors pour commencer, je tiens à te féliciter pour ta fan fic qui au fil des chapitres devient de plus en plus intéressante.

Je reconnais qu'au début je ne la trouvais pas passionnante mais depuis que l'Atlas et la plate forme sont entrés en scènes je la suis assidûment.

Je n'ai pas compris quelque chose par contre, qui est cette étrange voix qu'entend Christophe dans certains passages?

Aussi, est ce qu'Atlantis lors de sa construction aurait subi certaines influences dans sa technologie autres que celles des anciens.

J'ai vu aussi dans ton sommaire que il y aura un chapitre sur des êtres ascensionnés, je me demande bien qui sont ces étranges personnages que l'on connait apparemment.

Voila ++

ps : j'ai hate de voir la suite
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Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Eaglestorm78 »

Salut Spyce , j'ai lu ce chapitre et il m'a paru un peu ...extravageant mais il est super .Beaucoup de révelations
A ce que je vois , tu t'es mis en empereur à ce que je vois (tu t'es mis en mode mégalomane)
Sinon à propos des cosmoniens ? Ca veut dire qu'ils étaient des alliés à la terre avant l'inversement temporelle . J'ai juste une question à te poser . Est ce que ça signifie que les civilisation humaines avancés qui ont combattu les hostiliens sont des terriens qui sont partis avant que le confinement est activé . Est ce que les anciens ou les Euros connaissent cette histoire ? Est ce que ils ont déjà rencontré les cosmonians ? et Est ce que les Euros est la première civilisation humaine à moins qu'il en à une au dessus d'eux ?
Verra-t-on l'alliance des 5 pilliers se joindre à la Terre ou aux Euros ?
Quel est la race humaine qui a combattu les Hostiliens ?
Est ce que l'ennemi des Cosmoniens va revenir et sera en fait l'ennemie principal ?
Je te pose ces questions car ta fic me plaît même si il a des fautes d'orthographes
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Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Spyce »

@Atlante987 : Je voulais démarrer doucement ma fic avec des bases solides. Maintenant, j'ai été suffisamment prudent pour accélérer le mouvement. Je suis bien content que cela te plaise, d'ailleurs vous êtes plusieurs à me complimenter où me poser des questions par commentaires mais plus souvent par messages et j'en suis ravi. Je ne te cache pas que ce genre de retour me motive et que c'est une véritable thérapie face aux difficultés que je rencontre personnellement.

Pour la petite voix, je vais rester vague. Cela me permet de montrer une autre facette de Christophe, ses craintes, son humanité, ses doutes.... tu auras un début de réponse plus tard.

Atlantis est le fleuron de la technologie des Anciens mais effectivement, il y a une influence : les Euros.

Pour les êtres ascensionnés, et bien réponse chapitre 15. Je commence, en réalité, à poser les bases d'un éventuel tome II. Je trouve donc important de faire intervenir d'autres personnages qui seront amenés à faire évolué l'univers Stargate.

@Eaglestorm78 : Oui, on pourrait le dire extravagant, mais j'aimerais plus le qualifié d'ambitieux. Maintenant reste à être à la auteur de cette ambition.

Pourquoi empereur, mon chat s'appelle Spyce aussi. :P

Oui, tu as bien compris, les Cosmoniens étaient des alliés des terriens avant l'inversement temporelle. Mais c'est un peu plus subtile que ça. Cette autre race et les Cosmoniens sont ennemis, la Terre a été entraînée malgré elle dans le conflit.

Le confinement temporel n'a que 34 ans d'écart avec le reste de l'univers, l'origine de la prophétie est bien antérieur encore à ça. Mais là, pour tes prochaines questions, je ne répondrais pas car tu auras la réponse dans la seconde partie qui est d'autant plus révélatrice de ma mégalomanie ambitieuse :D

Nous ne verrons pas tous les membres de l'alliance des 5 piliers dans ce tome. Nous ne verrons pas les Cosmoniens et nous ne rencontrerons pas cette autre ennemi.

Comme je l'ai déjà évoqué, je réfléchis très clairement à écrire un tome II, la suite existe, ça c'est clair. Ensuite avoir l'ambition de l'écrire et de prendre une année de plus en est une autre. Mais si je devais faire une révélation : on rencontrerait les Cosmoniens dans le tome II et cette autre ennemi n'apparaîtrait que dans un éventuel tome III.

Aller, vendredi la suite et ensuite en route vers la nouvelle impulsion de ma fiction. Et je vous assure, vous ne vous attendez pas du tout à la suite.
Dernière modification par Spyce le 29 avr. 2013, 16:29, modifié 1 fois.
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Re: Stargate Community : la grande destinée

Message non lu par Spyce »

Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 13 : Révélation, seconde partie[/font]

En écoutant cette histoire, je ne pouvais qu'être en admiration face à une telle révélation mais je n'étais pas non plus surpris. La connaissance des Anciens m'a apporté tout un tas d'éléments notamment le programme des Anciens qui avaient contribué à l'apparition de l'humanité sur Terre et Pégase. Quand on sait que les Anciens et les Oris sont eux aussi les créations de la civilisation Euros, plus rien ne peut nous étonner. A ce moment-là, l'absence de surprise laissait place à la fatigue et à la chaleur. Je n'en pouvais plus. Les nanites modifiaient mon corps contribuant ainsi à ma mutation, mon amélioration mais également à mon affaiblissement. C'est à ce moment là que je suis tombé et que je me suis évanoui. Le pilier se désactiva alors me laissant dans un noir peu encourageant.

Puis, je me suis réveillé. Toujours fatigués et en sueurs, je me demandais ce qui s'était passé. Je regardais ma montre et découvrit que je m'étais endormi depuis deux jours. Le pilier s'illumina de nouveau, puis non loin de moi, j'entendis de l'eau coulé. Etrange, je ne l'entendais pas jusque là. Malgré l'absence de lumière sauf près du pilier, je me dirigeais sans trop de mal réussissant à avancer sans gêne jusqu'à la source d'eau. Contre les murs, il y avait comme un canal fabriqué dans la pierre, contenant le précieux liquide nécessaire aux développements de la vie comme on la conçoit. J'avais soif, je me suis penché et bu en abondance une eau si pure, j'en avais jamais bu d'aussi agréable. Après mettre passé un coup d'eau dans sur le visage, je m'aperçus que je ressentais l'environnement différemment. Ma vue était bien meilleur et mon ouïe aussi. Mon retour près du pilier actif se fit très simplement et logiquement. L'image holographique réapparut comme si on savait que j'étais disposé à entendre la suite :


- Le peuple humain est apparu non sur une planète mais en orbite autour de celle-ci. Ils étaient à bord d'une flotte de transport, la population humaine s'élevait à un peu plus de 2 millions. Avec leurs ressources, ils s'installèrent sur la planète et la colonisèrent. Cette planète faisait parti d'un système multiple à 8 étoiles. Sept d'entre elle était des géantes rouges en fin de vie, la huitième était une étoile de type solaire positionné à bonne distance des sept autres.


Ecoutant cela, j'en déduisais logiquement que la huitième étoile ne pouvait s'être formé avec les sept autres. La logique voulut que cette étoile fût capturée par la gravitation des autres. Le message de Spyce révéla que le peuple humain s'est étendu dans toute la galaxie au-cours des millions d'années créant un réseau dense de porte des étoiles. Leur civilisation fut aussi riche que celle des Anciens. Elle fut l'unique race intelligente de la galaxie d'ailleurs. Spyce m'expliquait qu'à cette époque les espèces intelligentes commençaient à peine à exister. Il a fallu du temps pour que l'univers soit en mesure de développer des espèces intelligentes. En effet, le processus de complexification de la matière est plutôt lent. Cela commence par l'apparition de l'hydrogène et de l'hélium puis les premières étoiles naissent permettant d'obtenir à leur fin de l'oxygène, du carbone jusqu'à l'atome de fer. Les explosions de supernovæ quand à eux, permettent de créer des atomes plus lourd comme l'uranium ou l'or. Il faut un nombre important d'atomes de masses différentes pour constituer la molécule d'ADN et il faut d'avantage encore pour qu'elle soit en quantité importante pour donner naissance à un écosystème viable. En d'autres termes, même s'il a fallu un milliards d'années pour que la molécule du vivant apparaisse, c'est 13 milliards d'années qu'il aura été nécessaire pour faire apparaître l'intelligence. En d'autres termes, les premières civilisations ne sont apparues qu'il y a 700 ou 800 millions d'années dans l'univers. Je compris alors que les Hostiliens étaient probablement l'une des civilisations les plus anciennes de l'univers. Les colonies humaines s'étendirent sur un amas entier de galaxie qui comptait une bonne soixantaine. Le besoin d'exploration de l'espèce humain, et le fait que le nombre était toujours plus important, les conduisirent à créer de nombreuses flottes d'explorations et de colonisation. Ainsi de nombreux groupes décidèrent de partir dans l'univers en quête de connaissances et de nouvelles terres. C'est alors que les propos de Spyce devinrent intéressants :


- Parmi ces peuples humains et les civilisations qu'ils créèrent certaines ont disparu à cause des éléments de la nature ou par des guerres entre espèce. Mais l'une d'entre elle a une histoire particulièrement intéressante. Un groupe d'explorateur s'installèrent dans une galaxie situé aujourd'hui à 12 milliards d'années lumières d'ici. Cette colonie était magnifiquement grande mais leurs soifs de progrès les conduisirent à la destruction. La galaxie et ceux environnantes sont devenus partiellement inhabitable, du moins pour une espèce comme la leur. Ils entreprirent alors un voyage en quête d'une nouvelle galaxie.


Le message commençait à prendre forme. Spyce expliquait que ce groupe de colons trouva une nouvelle galaxie et qu'ils la colonisèrent. Leur civilisation atteignit une certaine apogée avant d'entrer dans le chaos, arrivant au bord de l'extinction. S'en suivit alors un exil afin de tout recommencer ailleurs. Un cycle s'est organisé ainsi : une arrivé, une installation, un apogée, une destruction et un exode. Ce groupe d'humain avait été confronté à des menaces pandémiques, des machines s'étaient retourné contre eux, ils ont du faire face à des civilisations hostiles, ils avaient même été concerné par des guerres civiles autodestructrice. Le cycle a été perpétué pendant des centaines de millions d'années et sur des milliards d'années de distance. Parfois, le nombre des survivants se soldaient à quelques milliers et parfois à des millions; Cette histoire m'a fais doucement sourire, elle me rappelait la série Battlestar Galactica. Des humains qui ont quitté le paradis d'une planète appelé Kobol pour coloniser 12 colonies. Au final, on s'aperçoit que leur planète d'origine, qui a subi l'horreur de la guerre, était elle aussi la colonie d'un ancien monde humain. Un cycle s'était installé, l'humanité faillit à chaque fois disparaître, un exode s'en suivit et il repartait de plus belle, répétant un cycle de création et de destructions. C'est de cette branche humaine que viennent les Euros. Ces derniers avaient du fuir une galaxie décimée par un ennemi intergalactique. Malgré la victoire, la galaxie et ses voisines ont été ravagées. La seule manière de rétablir l'équilibre de la vie était de la recréé grâce notamment à une machine capable d'influencer les acides aminés. L'entreprise ayant réussi, ils durent laisser le temps faire son travail, c'est ainsi qu'ils atteignirent la galaxie Origine. Ils y prospérèrent pendant des millions d'années mais une autre menace vinrent les guettés. La baisse de la fécondité et la réduction de leur population. Pour pallier à cela, ils créèrent une humanité moins sophistiqué génétiquement et capable de mieux s'adapter c'est ainsi que naquit les Oris et les Altérans. Spyce enchaîna sur une phrase qui m'a marqué.


- Malgré cette longue histoire, les Euros connaissent leur origine. Contre toutes attentes, ils détectèrent, une structure même dans le fond diffus cosmologique. Une structure non naturelle qui était en réalité un message. Ce message avait été envoyé par la première colonie humaine. C'était une invitation à les rejoindre, à retrouver leur origine.


Le mystère entourant le Destiné était partiellement résolu. En réalité, les premiers humains peuplant l'univers était toujours vivant. C'est étonnant mais ils n'ont pas suivi le destin de leurs différentes colonies. Cherchant à renouer avec leur frère et sœur de l'univers, ils avaient envoyé dans les profondeurs de l'espace, une invitation retranscrivant les coordonnées du lieu où se rendre. L'humain recherche sa part d'humanité dans tout l'univers, c'était la vérité. Mais là encore, Spyce m'avait surpris. Je croyais avoir tout entendu, nos origines étaient bien plus lointaines.


- Les Euros connaissaient l'origine de ce signal et savait qu'il ne leur était pas destiné. Au lieu de s'y rendre, ils décidèrent de regagner leur ancienne colonie où la vie s'était reconstruite. Ils laissèrent leur création sur place, malgré le risque d'extinction.


L'annonce de Spyce montrait que les Euros étaient une espèce en voie d'extinction. Contre toute logique, ils avaient abandonné leur création s'exposant à leur propre extinction. Et pourtant, ils existent toujours. Depuis 10 millions d'années, ils ont formés une véritable institution politique entre les différents peuples de la galaxie à l'instar de l'univers fictive de Star Wars. Une véritable politique galactique afin de lutter contre les tensions internes et lutter plus efficacement contre les menaces extérieures. Leur puissance est si importante qu'ils sont devenus membre de l'alliance des 5 piliers devenant ainsi la sixième.

Spyce m'expliquait que le signal avait été analysé par les Euros et transmis à leur progéniture humaine qui n'avait pas les outils pour le détecter eux-mêmes. Les Euros avaient volontairement faussé l'analyse déterminant une autre trajectoire que celle donner par la première espèce humaine. Le conflit Altérans/Oris obligèrent les premiers à quitter Origine et retranscrire les coordonnées du message. Les Euros voulaient diriger volontairement les Altérans sur la Voie lactée. Une fois les milliers d'années d'errances, les Altérans sont devenus les Anciens et sont arrivés à destination. Ne comprenant pas l'absence de réponse, et ayant acquis les outils, ils analysèrent le signal directement et par eux-mêmes. C'est à ce moment là qu'ils découvrirent les coordonnées du premier monde humain retranscris dans la structure caché du fond diffus cosmologique ce qui provoqua le lancement de la mission Destiné. L'histoire était déjà des plus fantastiques. L'origine de notre espèce était là, d'ailleurs en racontant cette histoire, je voyais bien que personne autour de moi n'arriveraient à comprendre l'ampleur de la chose. Le cinquième pilier se désactiva me laissant dans le noir. Je ne pouvais voir que l'eau coulé contre le mur et illuminé par une lumière bleue. Le sixième s'activa à son tour.

Le pilier ressemblait à une étoile incandescente, sa base laissait apparaître, en lévitation, une petite bille lisse et argenté. Je ne savais pas ce que cela était mais c'est en le saisissant qu’une image holographique de Spyce apparut pour me dire :


- Ce qui suit est là raison pour laquelle tu es là aujourd'hui ainsi que tes amis. Depuis 500 millions d'années, les peuples humains se transmettent cette histoire. Il s'agit en réalité de la genèse de l'humanité. Un jour, alors que son vaisseau venait de perdre ses bouclier, un commandant humain de la flotte spatiale Euro, révéla une phrase transmis à travers les âges : Des humains façonnés par la science et la connaissance universelle auront raison de la race la plus puissante de tout l'univers. Ils viendront d'un monde humain non unifié sur une planète riche en vie situé au centre d'une sphère où le temps s'est écoulé différemment. Ils appelleront leur monde Terre.


En ayant redis ces mots, l'équipage semble plus enclin à l'écoute, je pense enfin les avoir capté, ce n’est pas trop tôt. Ce que j'approuve totalement, j'ai moins l'impression de parler pour rien dire. Je continue donc mon récit. Spyce révéla ces mots ce qui était étrange, qu'on parle de notre monde alors que notre propre civilisation n'hésitait pas encore. Spyce ajouta :


- Les Hostiliens sont très intelligents. Ils ont pris la menace très aux sérieux et ont fais de nombreuses recherches. Ils ont mandaté de nombreux vaisseaux d'explorations et ceux de leurs alliés même le plus lointain pour répondre à cette énigme. Avec le temps, ils eurent des réponses.


Entendant ces mots, je fus étonné mais surtout excité. Enfin, j'allais connaitre la réponse ce n'était pas trop tôt. Et là surprise. Les nombreuses prospections sur l'empire Euro leur permirent de récupérer des éléments et notamment les clés génétiques d'humains dont les miens. C'était étonnant. Les Euros utilisaient mon ADN sous forme de clés numérique pour protéger leur plus important secret. Spyce expliqua qu'il s'agissait qu'une partie de mon ADN. Puis, il me demanda de poser ma main en direction du pilier dans la partie holographique. C'est alors qu'un scanne fut effectué. L'image holographique changea subitement faisant apparaître une image avec des tableaux et des graphiques. C'était écris dans une langue indéchiffrable, ça ressemblait à des petits points, ou tirés, alignés les uns les autres avec parfois quelques variations de la hauteur. C'était clairement un langage semblable à une écriture informatique. En réalité, c'était l'écriture des Cosmoniens que je pus lire contre toute attente. L'image montrait deux colonnes, la première révélait la concordance de mon ADN passé avec celle que les Hostiliens connaissaient. La différence était importante mais elle révélait surtout une chose : c'était bien moi, mais avec une codification bien distinct. La seconde colonne montrait la concordance avec mon ADN actuelle, c'est-à-dire après les manipulations génétiques insufflées par les nanites Cosmoniennes. Le résultat était sans appel, elles correspondaient à 100%. Et là, je compris une chose essentiellement. Le peuple Hostilien et plus encore le peuple Euros et les premiers Humains disposaient d'une bribe de mon patrimoine génétique. La seule conclusion, étant donné que les modifications venaient de se faire, étaient que dans le futur, j'allais transmettre d'une manière où d'une autre mon ADN à la civilisation humaine apparut il y a 500 millions d'années. Malgré que je commence à me douter de la réalité des choses, Spyce acheva son exposé :


- Le peuple Hostilien a mandaté certaines espèces dont une qui vous capturera. Ces derniers attaquèrent la Voie lactée car y détectant des formes humaines : Les Anciens. L'alliance des quatre races sacrifia toutes ses ressources pour repousser l'ennemi qui n'avait alors aucun soutien militaire de la part des Hostiliens. L'histoire aurait pu s'arrêter là. Mais en l'an 2010, deux vaisseaux mère Hostiliens sont arrivés dans la Voie lactée. Après quelques heures, ils sont entrés en contact avec un vaisseau mère humain. En moins de 5 minutes, ce vaisseau mit en pièce les deux vaisseaux-mère. Ce vaisseau humain appartenait à l'espèce venant d'un autre univers qui avait envahi la Terre et la désola. Les Hostiliens n'ont jamais rencontré de puissance militaire capable de les dominer surtout pas si rapidement. Avec le temps et par analyses, les Hostiliens découvrirent une bulle dans l'espace correspondant à la distorsion temporelle que j'avais provoqué. Déterminant qu'il s'agissait d'une sphère parfaite, ils en déterminèrent très facilement le centre : la Terre. Difficile de ne pas faire le rapprochement avec la prophétie.


C'était une réalité, Spyce avait voulu effacer les maux de la Terre, mais en provoquait de nouveaux. Ma première réaction fut d'essayer de trouver où était Spyce et sa flotte mais là, il fallait se rendre à l'évidence. Ce dernier était dans un autre univers et je ne pouvais le contacter. Je le compris quand Spyce ajouta ces mots-ci :


- J'ignore quel est ma tâche dans cette entreprise et je ne sais pas si tu trouveras ce temple avant ces événements. Mais je sais que je ne dois pas intervenir maintenant. Ce n'est pas l'ordre des choses.


Cette phrase a littéralement cassé mon moral. C'était horrible de voir qu'un peuple était en mesure de m'aider et qu'il décidait de ne rien faire. Mais la fin de son récit me rassura et m'étonna fortement :


- Tout ce que je peux te dire c'est l'origine des humains dans l'univers. Elle n'est pas passé mais futur. Alors que le conflit Hostilien prendra une autre tournure et que tu seras directement concerné, la Terre sera devenue véritablement le centre de la galaxie. Malgré son infériorité militaire, elle sera en mesure d'accéder au véritable rang de l'alliance des 5 races. Dans leur d'expansion, ils coloniseront de nombreux mondes. Mais l'un va s'avérer des plus intéressants. La mission Destiné va vous conduire sur le monde d'origine des humains devenus aujourd'hui une planète de feu. Grace à une porte des étoiles géantes, de nombreux vaisseaux quitteront la Terre pour rejoindre cette galaxie et entrer en contact avec ces lointains cousins. Une flotte destiné à la colonisation, avec à son bord près de deux millions d'âmes, vont s'approcher du monde d'origine des humains. Alors qu'ils voyageront en hyperespace dans la zone aux 7 étoiles devenus depuis des pulsars, la flotte va se retrouver piéger. Les pulsars vont entrer en vibration tous ensemble, chose qui se produit une fois tout les centaines de millions d'années. Ils ne pourront plus voyager en hyper espace. Le danger de mort étant imminent, le commandant de la flotte ordonnera de faire un bon avec le moteur à vortex. Les perturbations seront-elles qu'ils vont altérer les coordonnées d'arrivé. Ils auront voyagé 500 millions d'années dans le passé dans la même zone, à cette époque, il n'y avait rien à craindre.


Et là, je mis une main sur le cœur. Est-ce vraiment possible ? Le premier monde humain de l'univers était en réalité une colonie terrienne. Nous sommes nos propres ancêtres, nous sommes responsables de notre propre apparition. Spyce ajoutait que la déformation temporelle n'avait en rien altéré la cohérence du temps, juste qu'il fallait la prendre en considération.

Le général Nort ne me croit pas et m'insulte. Qu'est-ce qu'il peut m'agacer celui là. Je ne peux plus le supporter. Agacé, je sors un objet de ma poche : c'était une petite sphère grisâtre pas plus grande qu'une bille, je l'avais récupéré sur le pilier. Alors que je regarde Nort avec le plus grand mépris, je serre l'objet de toutes mes forces pour ensuite le lancer derrière moi dans les airs. La sphère se maintient en lévitation et fait apparaître une image holographique.

L'image montre un poste de pilotage gigantesque, dominé par des teintes noir gris. La vision panoramique du poste de pilotage nous donne une vue plongeante dans l'espace faisant apparaître un bout d'une planète. On y voit des formes rectangulaires au loin, c'était des vaisseaux rassemblés en flotte. Sur l'image, on y aperçoit de nombreuses personnes en uniformes, des militaires commandant un vaisseau, manipulant des images holographiques par la pensée sans la présence d'outils sur eux. On entend, à l'image, une journaliste américaine commenté la situation :


- La flotte Hostilien vient de débarquer sur la colonie centrale. La flotte vient de mobiliser toutes ses ressources depuis plusieurs heures. Le commandant suprême vient de former un groupe afin d'infiltrer l'ennemi, nous sommes sans nouvelle de lui depuis plusieurs heures. Le commandant suprême secondaire, quatrième dans l'ordre hiérarchique, va commander une bataille qui risque bien d'être sa dernière.


Le son se brouille et c'est alors qu'on y voit en première ligne, Isabelle en uniforme, et Aude, elle aussi en uniforme devant une image holographique représentant un graphique. L'équipage est surpris. Nort demande ce qu'il voit.


- C'est le dernier enregistrement télévisé de la Terre avant que la flotte colonisatrice ne quitte la Terre pour un système situé à 14 milliards d'années lumière, déclarais-je.

- Mais c'est moi, dit Isabelle. Ce n’est pas possible, je rêve.

- L'uniforme que tu porte est en tout cas atypique, dis-je avec un sourire. Si on regarde ton torse, il s'agit du grade de commandant suprême. Sur la vidéo, c'est toi qui commande la flotte contre les Hostiliens.

- Quoi ? Me dit-elle. Ce n’est pas possible.


Malgré l'indignation de Nort et de son personnel, je lui explique qu'Isabelle aura un jour un grade plus important que lui. Ca me faisait plaisir de lui démontrer cela, rabaisser ce militaire pour lui redonner le sens des réalités. J'ajoute que cette vidéo ne sera pas tourné avant 30 ou 40 ans mais pour moi, cette vidéo est sans appel : nous aurons au-cours des prochaines années à jouer un rôle important.

Puis, je termine mon récit. La surprise du septième pilier. Contrairement à d'autres, c'était la pièce entière qui était le dernier pilier. Aucun objet ne fut matérialisé contrairement aux autres, une simple image holographique de Spyce apparut.


- Christophe, j'ai décidé que c'était toi qui arpenterais cette mission. Autant te dire que tu vas réussir. Le simple fait que je peux te faire découvrir ces éléments montre que tu réussiras. Je ne sais pas si une victoire est possible avec les Hostiliens, tu le découvriras bien assez tôt, ils respectent une loi de la nature qui peut se généraliser partout dans l'univers : la loi du fort. Mais saches que tu n'y arriveras pas seul, il faudra compter sur les gens qui sont avec toi.


Malgré le discourt rassuré de Spyce, je ne voyais pas comment réussir un tel résultat et là il m'a tout expliqué.

- A ton arrivé, tu as reçu des nanites qui t'ont profondément changé. Tu dispose d'une force étonnante, de capacité sensorielles extraordinaires, télékinésie, télépathie, guérison, tu pourrais à terme influencer les atomes pour leur dictée ce que tu veux. Ta capacité de régénération va te procurer une vie longue approchant les 360 000 ans, tu pourras résister aux infections, survivre là où aucun être humain survivra. Une 24e paire de chromosomes t'a été implanté. Dans ces gênes, tu tiens les clés de la réussite mais également le savoir du peuple Cosmonien. Les ressources de ton monde ne pourront les exploiter, il faudra chercher une autre solution. Mais mon expérience m'a montré que plus on a d'allié et plus, il est possible d'aller loin. Dans cet univers, il y a des races amicales qui pourront t'aider et ensemble vous pourrez constituer une alliance si importante quelle imposera le respect. Ne reste plus qu'à les découvrir.


L'équipage comprit alors que j'étais devenu un OGM. Je n'ai en réalité plus rien d'humains. Je ne peux même plus me nourrir normalement. Il m'est impossible de m'alimenter avec de la nourriture solide. Par chance, je dispose d'une technologie capable d'extraire les nutriments nécessaires à ma survie. Le seul déchet que mon corps peut rejeter c'est l'urine, véritable filtre des corps étranger. Ceci permet à mes cellules de mieux s'alimenter et de satisfaire mes besoins nutritifs. Puis, je termine sur les dernières phrases de Spyce :


- Pourquoi toi ? Et bien c'est l'ordre des choses. Je ne voyais qu'une seule personne capable de faire cette mission et c'était toi. Je t'ai vu grandir et diriger les hommes au combat. Ton sacrifice méritait le respect. Maintenant une seconde chance se présente à toi. Peu de temps après le déplace temporel, je t'ai rendu visite et tes implantés des connaissances. Ces connaissances te guideront et ne se réveilleront qu'en cas d'extrême urgence. Tu les as acquis dans ta précédente vie, tu les interpréteras comme une partie de toi. N'oublie pas mon ami : la force est sans importance, c'est la connaissance qui prime sur tout.


Mon récit est terminé. Tous me regardent, j'ai l'impression de leur avoir raconté une fable. Je vois bien que certains militaires se méfient encore, par contre mes amis ont changé radicalement de ton. Je pense qu'ils ont cru mon histoire, ça fait chaud au cœur de voir ce spectacle humain. Malgré mes impressions, je sais qu'il me faut encore un petit effort de plus pour les convaincre. Alors que tous me fixent du regard, la sphère que j'avais lancée devant tout le monde se réactive montrant l'image holographique de Spyce comme je l'avais toujours vu. Son visage toujours masqué.


- Vous êtes ici tous responsables face à votre destin. Croyez-le ou pas, certains d'entre vous sont la clé de l'avenir et du passé. C'est un choix que vous avez déjà fais. Je ne peux garantir votre survie mais l'existence de votre famille, de vos amis, dépendent de vous. Christophe est votre ambassadeur, les connaissances qu'il a, ont déjà commencé à vous faire avancer. D'autres seront choisi par ses soins pour devenir comme lui. La force est sans importance, c'est la connaissance qui prime sur tout. Vous êtes bien plus qu'un être de matière mais avec le temps, vous le comprendrez. Mes amis, je sais que vous ferez de votre mieux. Un beau jour nous rencontrerons et à ce moment, vous ne serez plus les êtres que vous avez été. Bonne chance


Spyce termine sa prestation par un signe de la main bien terrien puis l'image s'évanouit. J’ai fini de raconter mon périple. Après avoir regardé le dernier pilier, je fus une nouvelle fois téléporté. Je savais maintenant quoi faire, la connaissance dans mon cerveau, me faisait voir les choses autrement. Ne serait-ce que voir un arbre bouleversait tout ce que je savais. Je pouvais y voir le génie de la nature dû à une évolution lente et méthodique qui avait pris des milliards d'années à ce façonné. Je pris le petit médaillon et le serra très fort dans mes mains. Je fermais les yeux imaginant un uniforme, des armes, des technologies. Après avoir posé le médaillé contre ma poitrine je le frappai d'un bon coup. Mon uniforme, celui que je venais de présenter à tout les membres présent de la passerelle, se matérialisa autour de moi. Mais je ne pouvais me présenter ainsi, je compris qu'il fallait faire autrement. La petite voix dans ma tête me disait de dissimuler l'information le temps que tout se mette en place. Je repris le médaillon et pensait très fort à une tenue Ancienne. Je raccrochais l'élément sur mon torse et l'activa. J'étais habillé d'un uniforme Ancien, le même que j'avais à mon retour. Un rayon d'énergie me téléporta face à la porte des étoiles, j'entrais les symboles sur le DHD. Pour voyager entre les espaces galactiques, je savais qu'il me fallait une quantité d'énergie supplémentaire. Mais je savais aussi que Spyce avait permis le transfert d'une quantité d'énergie entre le temple et la porte des étoiles et cela après mon passage dans le temple. Une fois, le dernier symbole enclenché, la porte s'ouvrit. Sans attendre, j'ai emprunté la porte pour regagner la station. J'avançais dans cet endroit qui me semblait familier, ce lieu où je m'étais rendu 10 jours auparavant. Je ne savais pas quoi faire, mes amis et ma propre femme se poseraient forcément des questions. Arrivé près des anneaux, les ordinateurs et la salle se désactiva comme je l'avais ordonné à Atlas. J'entendis des conversations via l'interface neuronale. Un ennemi avait pénétré dans le vaisseau, il fallait que j'aille les aider. C'est ainsi que mes 10 jours se sont déroulés.

L'assemblé situé sur la passerelle me regarde. Le lieutenant colonel Pears avance vers moi, il pose sa main sur mon épaule et me dit :


- Commandant, j'ai peut être eu des doutes sur vous, mais aujourd'hui, plus que jamais, vous avez ma confiance. Je vous suivrais au bout de l'univers si c'est nécessaire.


John regarde Guillaume et Frédéric, il s'avance de quelques pas et me dit alors :


- Tu nous as fais confiance et nous a offert un véritable cadeau. Nous ne t'avons jamais fais défaut, ce n'est pas aujourd'hui que cela commencera.


Le major Jeanet reste sur sa position entouré de ses camarades et s'exclame alors :


- Tu es content, tu as ce que tu voulais. Je suis avec toi. Si tu avais pris soin de m'en parler plus tôt, je t'aurais suivi sans discuter.


Le major Logan s'avance vers moi, il me tend la main afin de montrer qu'il se rallie à moi. Le général Nort refuse, et dit alors :


- Ma conviction est de retourner sur Terre avec les plus brillants cerveaux et hommes de notre monde. Vous voulez sauver la Terre et bien cela se fera avec les meilleurs. Vous êtes des civiles, vous n'êtes pas fais pour le combat, certains d'entres vous ne connaissent pas l'horreur de la guerre et ses conséquences. Nous ne sommes pas des soldats fais pour tuer mais bel et bien des êtres penseurs, capable de juger de ce qui est nécessaire.

- Pardonnez ma franchise mon général, dit alors le major Logan. Le lieutenant colonel Pears est un militaire remarquable. Il peut témoigner de ce qu'il a vu et approuvé ce que je vais vous dire. Ces civils nous ont sauvés, engageant le combat admirablement et sans aucune perte. Ils étaient 82, il y a quelques jours et tous ensembles, ils ont sauvés tout le monde.

- Major, dit Komarov. Nous ne remettons pas en cause leur vaillance mais leur place.

- Leur place est là où elle est aujourd'hui, dit le major Logan. Nous avons 4 personnes dotés de connaissances extraordinaires. Imaginez le savoir d'une espèce de milliards d'années d'expériences. Cela force le respect. Un être supérieur leur a confié une mission et nous faisons parti de cette mission. Les Hostiliens n'ont pas capturé un ennemi mais des êtres capables de leur tenir tête. La guerre qui s'annonce n'est pas une guerre comme nous avons toujours connu, mais bien une bataille où l'un arrivera à influencer l'autres. J'invite dès à présent le personnel militaire et civil à rejoindre le commandant Christophe dans son épopée.


Isabelle regarde la situation attentivement. Elle a attendu que le major Logan termine son discourt et se met en avant :


- Ecoutez-moi tous. J'ai un fils sur Terre et mon plus grand bonheur serait de le retrouver. Mais je sais que cela n'est pas possible. Si je reviens, je risque de le mettre en danger. Et l'histoire, que Christophe a raconté, est sans appel; nous n'avons pas le choix. Si nous ne cherchons pas une solution, mon fils n'existera jamais, je n'existerais pas tout comme vous. Si nous sommes là aujourd'hui c'est bien pour une grande raison. C'est une mère qui vous parle. Je vais suivre Christophe parce que je n'ai pas le choix et j'espère que vous en ferez autant.


Je suis fier de la femme que j'aime. Après un long silence mes propres amis me disent qu'ils me soutiennent, je me sens tout de suite rassuré. Plusieurs militaires me font un salut de la tête, choisissant de me suivre mais tous ne montrent pas le même enthousiasme. Le colonel Komarov et le général Nort regardent autour d'eux et se regardent mutuellement. Soudain, une voix se fait entendre :


- Nous aussi, on te suit. Nous aussi.


C'est Aurélie. Cette dernière n'ayant pas eu des nouvelles du vaisseau depuis le début de l'opération de mutinerie, avait décidé d'investir la salle de commandement de la station. Elle avait réussi à activer les communications internes. Au début, c'était pour connaitre l'état de la situation, mais avec le temps et le début de mon histoire, elle souhaitait tout bonnement le partagé avec le reste de la population. Toujours en communication, elle s'exclame :


- J'ai de nombreux échos, ça sent bon pour toi mon neveu. Je pense qu'on va avoir un ou deux récalcitrants, mais quelques électro chocs et il n'y paraîtra rien.

- C'est ta tante ? Demande Pears.

- Non pourquoi ?

- Pour rien, me répond-t-il.


La nouvelle est plaisante. Me voilà soutenu peut être par une majorité de gens, moi qui a toujours voulu être influençable, c'est chose faite. Le général Nort coupe l'enthousiasme de tous et prend la parole :


- Je vois que je n'ai pas le choix. Pourtant, je ne veux pas rester à l'écart, en tant que général, j'ai du savoir faire. J'espère être sollicité dans votre projet qu’importe où il nous mène.


Voilà, je peux maintenant avancer selon mes plans et pourtant je ne sais pas quoi faire. La petite voix dans ma tête tente donc de me diriger :


- Tu as un plan.

- J'en ai un.

- Le réseau de porte du Destiné. Retrouves une des portes et tu localiseras une dès porte lactéenne. A partir de là, tu pourras te rendre sur Origine.

- Tout à fais. C'est étrange mais après cela, je ne sais pas vraiment quoi faire.

- L'idée est de trouver le premier monde colonisé par les Euros et localisé leur galaxie. Nous n'aurons plus qu'à prendre le chemin pour les rejoindre.

- Cela a l'air de te réjouir, que je pense la même chose que toi. Mais cela ne me dit pas ce que je dois faire.

- Pour faire une guerre, il faut une armée et des armes. Procédons pas étape, localisons le monde des Euros et le moment venu, nous nous adapterons à la situation.

- Tu es Spyce.

- Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

- Tu me conseille, tu ne peux pas être une partie de moi.

- Détrompes-toi, je suis une partie de toi. Disons que nous sommes plus qu'un corps et une âme.

- Qu'est-ce que tu es alors ?

- Je suis toi avant que tu ne sois toi. Chaque conscience vie plusieurs existences.

- Tu veux parler de la réincarnation.

- C'est ça. Vois-moi comme ce que tu as été avant d'être toi.

- Tu serais moi avant ma naissance.

- Peu importe ce que je suis, je suis là pour t'aider et je serais toujours là pour toi.


Nort m'interrompe et me demande mes prochains ordres. Je me retourne et décide de regarder l'espace à travers la baie vitré de la passerelle. J'aime regarder l'espace, j'adore s'être impression d'infini, j'adore les couleurs, le style de la création, ça en devient artistique. Soudain, une secousse se fait sentir, puis un bruit et la station sort de l'hyperespace au grand étonnement de tous. J'en ai donné l'ordre à Atlas, nous voilà dans l'espace normal, l'espace interstellaire, celui qui sépare les étoiles. Mon but, utilisé les instruments de la station pour localiser des mondes habitables dans la trajectoire prédéfinis pour le Destiné. Je souhaite retrouver les portes des étoiles. Chaque poseur déposait une porte des étoiles et repartaient pour en déposer une autre plus loin. Le processus est rodé mais à chaque pose, le vaisseau procède à l'ajustement de la programmation afin de connecter la porte aux autres portes des étoiles environnante. Chaque porte est donc capable de communiquer avec les portes voisines. Parmi les portes déposés, certains correspondent à des portes lactéennes, elles sont composés de naquadah et peuvent donc en principe voyager entre les galaxies. Notre porte ne peut pas le faire pour le moment, car elle est désynchronisée par rapport aux autres. Localiser ce type de porte est essentiel pour rejoindre Origine.

Pour le moment, je sais quoi faire à court terme. Dans ma tête, une petite idée apparaît, je n'ai plus qu'à faire une chose. Je me retourne fièrement démontrant mon statut de commandant suprême, les premiers mots qui me viennent à l'esprit sont :


- Localisons une porte de type Destiné


**********************************************************

Et voilà ce chapitre est enfin clos et permet maintenant de prendre une autre direction. A partir du chapitre 14, nous aurons deux groupes bien distinct vivant chacun leur propre aventure avant bien sûr de se rejoindre. A la clé, de l'explorations, de nouvelles révélations sur les Anciens et les Oris, un premier affrontement avec les Hostiliens et l'apogée : la rencontre avec les Euros et tout ça, en 5 chapitres.
Spoiler
Chapitre 14 : D'un monde à l'autre : Une équipe d'exploration tente de rallier la galaxie origine grâce au réseau de porte des étoiles
Très amicalement, Spyce.

Fan Fiction : Stargate Community tome I : La grande destinée (Terminé)
Stargate Community tome II : Aboutissement (en pause)
Stargate Universe saison 3 : La galaxie de tous les dangers (Terminé)
Stargate Universe saison 4 : Convergence

Mon blog : http://sg-fic.skyrock.com/
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