Stargate Community : la grande destinée

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Eh salut .Ce chapitre est excellent . On voit bien que tu maîtrise beaucoup mieux l'écriture . Pour le moment je n'ai pas repérer des fautes d'orthographe .
J'ai juste une question : Quelles sont les autres couches de l'univers que tu en as parlé et que les Euros et les Hostiliens utilisent ? Quelles sont les autres armes que possèdent les Terriens ?

Oui, sur ce chapitre là, il y a eu du gros travail, déjà rien que pour le penser et ensuite pour l'écrire. Et comme vous m'avez fais la réflexion sur le temps, je me dis que j'allais entièrement le reprendre pour le coup. Donc, si tu aime bien dans cette manière là, c'est que je l'ai pas fais pour rien.

Alors, quand je parle de sous-couche de l'univers. C'est de la science et non une interprétation. On l'oublie vite mais l'univers à différence dimension, les dimensions spatiales, une dimension temporelles et des dimensions cachés au sein même de l'infiement petit déterminant la fréquence des cordes et donc la nature de tel ou tel particule. Mais on oublie aussi que l'univers est une superposition d'univers, notamment par exemple notre univers physique tel que nous le connaissons mais également par exemple les fondements physiques qui font le trou de ver qui en réalité emprunte un univers que nous ne pouvons pas percevoir. Dans Stargate, on y fait souvent référence, le plan d'existence des élevés, l'hyperespace, les vortex ou même, les insectes interdimensionnels et même le déphasage façon technologie de Merlin.

Donc, quand je parlais de sous-couche, j'exprimais ce petit point de la physique que l'on oublie assez souvent. Et je trouvais que c'était une manière plus poétique d'exprimer le principe de voyage d'une galaxie à une autre en utilisant le moteur à vortex.

Pour les autres armes défensives et offensives terriennes, je l'évoque dans la seconde partie justement et on les verra en action dans la troisième partie.

[Spyce]

Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 25 : Crossroads, seconde partie[/font]



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Très vite, le second détecta sur son écran des objets massives se diriger vers eux alors que l'ennemi était à porter de tirs. Carter comprit que leur position était désespéré et qu'à tout moment, ils pouvaient partir en poussière. Les objets détectés par le second ne pouvait être que la flotte des races-unies se rapprochant des lignes de défense allié. Pour le moment, personne ne semblait s'intéresser à ces nouveaux vaisseaux entrant dans la dense funeste. Effectuant une percée, le navire de Christophe lança un drone orange XXL. L'engin guidé par la pensée était un drone explosif de grandes tailles destiné à la destruction de vaisseaux de tailles imposant. L'arme franchit les différents obstacles avant de venir percuter les propulseurs du croiseur Hostilien. Sans aucune résistance, il parvint à franchir les boucliers et percuter le vaisseau entraînant une explosion colossale. La caractéristique, des drones, est qu'ils sont en mesure de communiquer les uns avec les autres et avec ceux des autres vaisseaux. Ici, la chance a voulu que les drones de l'alliance transmettre l'harmonique du bouclier à ce drone-ci.


- Intensifié les tirs sur ce vaisseau, phaseurs pleine puissance, ordonna Christophe.


Le SW-01 déchargea deux salves de plasma à la teinte verdâtre. Le premier tir percuta le bouclier ennemi le soufflant littéralement, un peu comme une bulle qu'on aurait balayé avec de l'air. Le second tir percuta l'avant du vaisseau dépourvu maintenant de bouclier. L'impact du drone avait été si violente qu'il avait endommagé les principaux réseaux de distribution d'énergie tout en détruisant très largement l'arrière du vaisseau. Le croiseur Hostilien n'était plus qu'une boule de feu incandescente et brûlante, éjectant les multiples matériaux de la coque et calcinant les centaines de Borgs à son bord. Surprise par cette destruction, Carter demanda ce qui se passait, elle regardait l'écran mais rien n'apparaissait. D'une part, cela tenait du fait que l'explosion dégageait un très grand nombre de particule qui brouillait leur détecteur mais cela s'expliquait également par l'aspect furtif des vaisseaux des races-Unies. La coque en elle-même était capable d'absorber 100% des particules émises et le bouclier avait la faculté de ne dégager aucune signature énergétique. Ce prodige résidait dans la possibilité de générer un bouclier multicouche capable d'agir dans plusieurs gammes de fréquences mais également sur plusieurs gammes dimensionnelles. Ainsi l'énergie émise pouvait être dégagé dans une autre dimension de l'univers et donc ne pas émettre dans l'univers conventionnel. Le second ne savait pas quoi dire, Jonas ne pouvait que rappeler l'évidence, quelques choses étaient bien à l'origine de cette destruction. C'est alors qu'il vit le colosse SW-01 de Christophe passé devant eux, la structure submergeait littéralement la baie d'observation surprenant tous le monde.


- Vous avez vu ça, s'exclama Jonas.

- Madame, je ne détecte pas ce vaisseau, il est comme... furtif, expliqua le second.

- Essayez d'en apprendre un peu plus, ordonna Carter regardant Jonas avec scepticisme.


Bien au delà de toute interrogation, la flotte des Races-Unies balaya, sur une ligne longue de 100 000 kilomètres, toutes les forces ennemies présentes sur sa trajectoire. Les multiples tirs et drones envoyé obligea l'ennemi à se replier. Les impacts sur les boucliers et les coques de vaisseaux créaient de véritable feu d'artifice laissant sans voix les membres d'équipage qui avait la possibilité de voir la scène par les baies d'observation. Dans la violence de l'action qui n'avait duré que quelques minutes, les Borgs perdirent trois vaisseaux, c'était autant de vaisseaux détruit que le tableau de chasse des terriens et de ses alliés sur les vingt dernières minutes de bataille. Les Borgs changèrent de formation couvrant leur arrière en tirant avec leur arme principale sur les vaisseaux des Races-unies qui ne semblaient en aucun cas inquiété.


- Mais qu'est-ce que c'est que ça ? Demanda O'neill.


A bord de l'Odyssée, le colonel Mitchell ne savait plus trop quoi penser. L'ennemi était entrain de fuir et des tirs semblaient comme venir de n'importe où. Malgré la taille des vaisseaux des races-Unies, il était plutôt difficile de voir un vaisseau sans les capteurs, un peu comme les sous-marins obligés d'utiliser leur sonars pour attaquer ou l'localisé un ennemi. Le lieutenant colonel Marks, second du colonel Mitchell, expliqua que plusieurs capitaines de vaisseaux ont aperçu de gigantesque appareil attaquant l'ennemi.


- Pourquoi nos capteurs ne voient rien ? Demanda Mitchell

- Je ne sais pas colonel, on a eu plusieurs visuels mais aucun écho que cela soit sur les radars ou les détecteurs Asgardes, répondit le second aussi sceptique que Mitchell.

- Il y en a combien ?

- On parle de six et ou sept vaisseaux. Attendez colonel, le capitaine Kélia nous informe qu'elle a un visuel de la flotte arrivant, leur scanner ne détectent rien non plus mais elle est presque sûr qu'il s'agit de la flotte des Races-Unies.

- Ça expliquerait beaucoup de chose, répondit Mitchell. Nort nous a dit que la flotte était furtif.

- Colonel, les Borgs se sont repliés en masse près de la fac visible de la Lune, ajouta Marks. Les attaqués avec cette configuration serait très risquées

- C'est pour mieux contre-attaquer, s'exclama Mitchell. Un contact de nos nouveaux amis ?

- Négatif, ils ne répondent pas aux nombreux appelle de la flotte, répondit Marks. Pourtant on envoie des signaux dans toutes les fréquences possibles.

- Faites un diagnostique du vaisseau et recharger le plus possible le bouclier, ordonna Mitchell. La bataille est loin d'être terminé.


La flotte des Races-Unies continuait son déplacement de façon latérale. La formation adoptée permettait ainsi de générer une ligne de défense unique comme une frontière physique entre la Terre et la flotte ennemie. Progressivement, les navires de Races-unies se mirent en position s'éloignant peu à peu de la flotte alliée et s'éloignant dans le même cas de la Terre laissé en arrière plan. De nombreux débris de vaisseaux percutaient les boucliers ou étaient broyés par le champ de distorsion entourant les vaisseaux. Christophe ordonna un tir de barrage avec les canons électromagnétique et les armes à énergies. Pour le moment, il souhaitait freiner la pression des combats afin d'établir sa propre stratégie et le plus rapidement possible afin que les Borgs n'ait aucune possibilité de s'adapter à celle-ci. Christophe était conscient de la supériorité de sa flotte mais il voulait avant tout protéger et limiter les pertes chez les alliées. Malgré la distance, les armes arrivaient à toucher leur cibles sans créer de dégâts apparent, ce n'était pas non plus le but. Parallèlement, la flotte contrôlée par les Borgs répliquaient laborieusement avec ses batteries de défenses. Quelques vaisseaux lançaient tout de même des tirs venant de l'arme principal qui avait tant fait défauts au vaisseau Atlas. Par chance, les tirs de la flotte arrivaient à les contenir soit par ses boucliers, soit en les interceptant avec les canons venant ainsi affaiblir le tir. Sur la passerelle du vaisseau de Christophe, Atlas débarqua, connecté aux systèmes du vaisseau. Les têtes pensantes de la communauté avaient reposés leur stratégie sur Atlas. Son corps réplicateur et sa pensée, qui avait été pendant tant d'année enfermé dans un cerveau artificiel, lui conférait un lien privilégié avec la technologie. Il était le seul être capable d'interagir et d'utiliser toutes les pleines capacités des vaisseaux pour collecter des informations et faire changer certains paramètres en tant réel. Les capitaines de vaisseaux en avaient la capacité notamment grâce à l'interface neuronale mais ils n'étaient pas aussi performant qu’Atlas. Avec tous ces éléments, il était en mesure d'apporter des réponses sur la stratégie adopté par l'ennemi.


- L'ennemi s'est mis hors de portés de tirs venant de la flotte alliée mais nos armes à énergie arrivent tout de même à les toucher. Nous les avons dérouté mais leurs positions font craindre une nouvelle attaque en force.

- Certains vaisseaux commencent déjà à utiliser leurs armes principales, ajouta Damien penché très sérieusement sur ses moniteurs. Nous pouvons absorber leur attaque mais j'suis pas certains que la flotte tienne le coup si nous ne les protégeons pas comme nous le faisons maintenant.

- Notre flotte tiendra, pas celles des autres, c'est un fait, rétorqua Christophe. Pourtant une solution existe. Il faut que j'entre en contact avec la flotte alliée.


Atlas expliqua qu'il devait prendre quelques minutes pour se focaliser sur l'ensemble de la flotte regroupé autour du globe. Christophe proposa quant à lui d'utiliser tout les moyens de communication de la planète pour envoyer un message unique.


- Vous envisagez les satellites, les connexions RSS, ça va bloquer tous moyens de communication venant de leur part, répondit Atlas qui ne voulait pas paralyser les alliés.

- Pas ceux de la flotte, répondit Christophe, et puis il faut montrer à l'ensemble de la population que nous sommes là maintenant.

- Ça veut dire quoi concrètement ? Demanda Damien ne voyant pas où Christophe voulait en venir.

- L'ensemble des radios, télévisions et d'internet vont être monopolisé, répliqua Atlas. C'est bien ça.

- A quand même, s'exclama Damien. Tu fais pas dans la petite mesure.


Sur l'Armstrong, O'neill demanda à Daniel présent sur l'Odyssée de chercher à entrer en contact avec les nouveaux arrivant. Ils pouvaient tous voir au loin la flotte des races-Unies illuminé par les tirs qu'elles propulsaient. Daniel ne savait pas comment faire, et les nombreuses tentatives de communications s'étaient jusque là soldées par des échecs. Alors comment pouvait-il faire ? O'neill savait que son ami était le plus apte à trouver un moyen de communiquer, c'était d'ailleurs pour cela qu'il lui avait demandé personnellement cette tâche. Toujours était-il que les moyens manquaient. C'est alors que l'ensemble des moniteurs des vaisseaux se mirent à grésiller et à présenter des parasites. Les images holographiques se brouillaient comme si on essayait de pirater leurs systèmes. Sur Terre, les gens cachés dans leur sous-sol ou simplement réfugier dans leur demeure constataient les mêmes effets sur leurs ordinateurs, leurs télés et même leurs téléphones portable.

Puis l'image devenait beaucoup plus montrant Christophe sur sa passerelle, en arrière plan, on pouvait voir Atlas se tenant debout à côté du siège de Damien. Le commandant souhait donc parler à toutes personnes présentes dans le système. Grace à un programme de traduction instantané, l'ensemble de la population pouvaient l'entendre et le comprendre. Sa voix de français serait ainsi couverte sur plusieurs centaines de langues différentes. Christophe n'avait jamais été doué pour les langues, la technologie avait réduit cela. Maintenant, cette frontière de la langue ne le concernait plus. Il se tenait face à l'image, bien droite et sérieuse offrant aux yeux de tous les traits d'un leader confiant. Sur les milliards de personnes recevant le message, il y avait très probable des amis, de la famille ou même de simple connaissant qui pouvait le reconnaître. On pourrait même parier qu'aucun ne pouvait imaginer qu'il deviendrait si important.


- Mon nom est Christophe, je suis le commandant suprême de la flotte des Races-Unies, nous sommes là pour vous aider. Je demande à prendre le commandement total de l'ensemble des forces allié en présente. Un numéro de code sera attribué à chaque bâtiment et des consignes seront transmises. Je vous demande de les respecter à la lettre.


Son discourt était courte, simple et très autoritaire n'offrant aucune liberté ou alternative. Christophe se comportait un peu avec l'alliance comme il se comportait avec sa propre communauté. Très vite, un capitaine de vaisseau appartenant à l'alliance Luxienne demanda pourquoi il devrait le suivre.


- Ma flotte est en mesure d'anéantir l'ensemble de la flotte ennemie mais je ne peux garantir l'attaque et votre défense. Il nous faudra donc voler en formation et attaquer tous ensemble. L'armada ennemi ne pourra pas résister et nous seront en mesure de limiter les risques et donc la perte d'éventuel vaisseau.

- Qui êtes-vous pour donner des ordres ? Demanda O'neill cherchant non pas à remettre en cause sa demande de commandement mais à forcer le jeune militaire à donner plus d'information sur son action. O'neill avait été averti des avancés de la communauté des Races-Unis et leurs origines.

- Nous faisons parti des otages terriens capturés, il y a deux ans. Nous sommes ceux qui sont entrées en contact avec les Euros, général. Je pensais qu'en évoquant les Races-Unies, vous seriez à quel camp nous appartenions.

- Il nous sera très difficile de vous laisser le commandement, dit le Zeus à bord de son vaisseau. Nous sommes une coalition, pas une armée unique.

- Ecouter ! S'exclama Christophe. Vous n'avez de compte à rendre à aucun gouvernement, aucun chef d'Etat, aucune autorité, vous êtes au coeur de l'action. C'est ensemble que nous devons avancer. J'ai des amis sur cette planète, j'ai de la famille et notamment un petit bout qui n'a pas vu sa mère depuis deux ans.


Beaucoup se montraient hésitant ce qui était particulièrement absurde quand on savait que le combat avait encore lieu. Malgré la réticence de beaucoup, une voix s'éleva :


- Ici le chancelier Bratac de la nation démocratique Jaffa, je naviguerais sous votre autorité.

Le chancelier Bratac était un très vieil homme de 153 ans, grâce à la trétonine, il pourrait espérer vivre encore des dizaines d'années. Selon les membres de la Tok ‘ra, beaucoup de jaffas pourraient même atteindre l'âge de 200 ans. Ce chancelier éclairé et sage avait vu au cours de son existence de nombreuses merveilles qui lui avait rappelé à mainte reprise que nous étions peu de chose face à l'immensité de l'univers. Ces merveilles lui avaient apporté également la sagesse, agissant ainsi, il espérait être pris en exemple car il ne voyait pas d'autres alternatives.

Très vite, le colonel Shepard apporta également le soutien contre l'avis du général O'neill.


- Colonel, qui vous a dis que vous pouviez prendre parti, rétorqua O'neill.


Todd fut admiratif face à un tel discours et savait tout de suite reconnaître en Christophe les traits d'un leader implacable. Sa nature de Wraiths, lui garantissait une autre approche bien différente des humains. Il décida d'engager sa flotte sous l'autorité de celle des Races-Unies. O'neill, bien qu'il en avait fait la remarque à Shepard, n'hésita pas trop longtemps à répondre. Sa réponse fut positive, là aussi c'est l'homme d'expérience qui parlait mais le fait de retrouver un peu de sa jeunesse, lui rappelait combien il était important d'agir rapidement. Sous l'effet de masse, l'ensemble des représentants militaires de la flotte décidèrent de se soumettre à l'autorité du jeune commandant suprême. Christophe imaginait déjà le regarde émerveillé de sa famille regardant en direct leur fils contrôlé la plus grande force militaire qu'avait connu cette région de l'univers. Il ne se prendra pas pour autant la tête, il avait d'autres objectifs en tête, des objectifs qu'ils n'avaient partagé avec personne car savant que personne ne le suivrait s'il en parlait. Encore une fois, il devra agir seul et être rejoint par la suite.
Christophe demanda de cesser le tir de barrage et de faire pivoter les vaisseaux de 90° afin que les armes principales de la flotte soient pointés en direction des vaisseaux ennemis.


- Un code d'identifiant est en ce moment téléchargé dans votre base de données, suivez les ordres et préparez-vous au feu de l'enfer. Respectez scrupuleusement la trajectoire et la distance de sécurité avec le vaisseau référant, trop près, vous pourriez être disloqué par le champ de distorsion.


Ce rappel était nécessaire, un vaisseau SW-01 et même SW-02 n'utilise pas de propulsion conventionnel mais bel et bien le système de distorsion. Le vaisseau peut ainsi voir l'espace autour de lui se déformer, plus il se déplace vite, et plus l'espace déformé est important. L'avantage de se déplacer à seulement quelques dizaines de pourcentages de la vitesse de la lumière génère qu'une fine distorsion, ne dépassant pas une épaisseur de plus de quelques dizaines de mètres. Aucuns objets physiques ne pouvaient donc atteindre le vaisseau sauf s'il disposait d'un bouclier protégeant de ces effets physiques. Par contre, les drones et les armes à énergies ne peuvent pas être inquiéter par ce type de déformation, étant donné leur vitesse et les propriétés physiques qui les composent.

Dans un premier temps, la flotte SW-01 avança augmentant progressivement sa vitesse permettant à la flotte allié de la rattrapé et de voler en formation selon un schéma très précis. Le but était de permettre à l'ennemi d'être incapable de toucher les vaisseaux satellisés autour du croiseur des Races-Unies. John était l'investigateur de ce modèle de formation. Il avait décidé de répartir l'ensemble des vaisseaux de part leur tailles et leurs puissance afin de respecter une certaine homogénéité. Par exemple, il a été décidé que le vaisseau de Christophe soit entouré du Armstrong un vaisseau 305, d'une super ruche, d'un croiseur Ancien, d'un vaisseau Asgarde, de l'Austerlitz un 304, et de quelques Ha'taks.

Toutefois, la flotte alliée présentait de nombreux vaisseaux fragilisés par la bataille, ces derniers, sous l'ordre de Christophe, avaient ordre de rester en arrière, et plus précisément en orbite basse, loin de la zone de combat. Le but de la manœuvre était de garder une défense arrière qui allait s'occuper des chasseurs et des navettes, des vaisseaux bien moins menaçants pour des navires de guerre interstellaire. Cette flotte resté en arrière, se composaient essentiellement d'Ha'tak Jaffas, Tok ‘ras et Luxien, de vaisseaux de classe BC-303 et de vaisseaux Nox dont l'unique but était de téléporter les membres d'équipages dont le vaisseau serait détruit. Il n'était pas très logique de faire appel aux vaisseaux dans une contre-attaque. De plus, le SW-01 dispose de téléporteur capable de percer les boucliers et donc de remplacer la tâche dévolue aux Noxs jusque-là.

Les vaisseaux alliés en formation autour des SW-01 suivaient une trajectoire en tourbillon. A l'instar des tirs bouchant ils tournaient autour du vaisseau tout en s'avançant sans jamais le dépassé. La vue était impressionnante, et la taille des vaisseaux par rapport au SW-01 était bien disproportionné. Même les supers-ruches et les vaisseaux Furling qui étaient jusque-là les vaisseaux les plus imposant de la flotte allié, n'arrivaient à les dépassé. Tout au plus, leur taille ne représentait que les deux tiers. Dans un premier temps, seule la flotte des races-Unies était autorisé à riposter. Christophe souhaitait attirer les tirs ennemis sur eux et n'ont sur la flotte autour.


- On attaque essentiellement les vaisseaux les plus proches, phaseur principaux charger. Que les responsables des drones visent principalement les propulseurs arrière. La tactique de nos alliées sur ce point là est parfaite.

- Christophe, la flotte suit parfaitement les ordres, s'exclama Damien montrant que tout se passait comme prévu. Je viens de recevoir un signal, la super porte s'active.

- Et bien, John fera parti de la fête dans quelques minutes, répondit Christophe bien concentré sur ce qu'ils font.


A bord de l'Armstrong, O'neill s'était positionné près de la baie vitré afin d'admirer l'immense croiseur qu'ils escortait, sa trajectoire lui permettait tantôt de voir le vaisseau, tantôt le vide spatial et les autres vaisseaux de la flotte avançant en parallèles.


- Qu'est-ce qu'ils attendent pour nous donner l'ordre d'attaquer, s'agaça O'neill.

- Mon général, ils nous demandent sans cesse des accélérations et des décélérations, ça devient pénible à supporter, expliqua le pilote du croiseur.

- Ils s'arrangent pour que l’ennemi ne puisse pas être en mesure de prédire nos mouvements, ajoute le second.

- Des mouvements aléatoires, s'exclama O'neill. Futé le bonhomme.


Les phaseurs principaux de la flotte Orion percutaient violemment les boucliers des vaisseaux contrôler par les Borgs, ces derniers n'avaient, jusque-là, jamais cessé de riposter avec leur multiples batteries de combats.


- Il y a une violente poussée d'énergie, s'exclama Damien.

- Dispersion de la flotte en 7.4A, ordonna Christophe confiant qu'une attaque, sur sept flancs différents, aboutiraient mieux. Et que les contrôles des champs de forces réduisent la quantité d'énergie émis sur la zone visée.

- Si on réduit l'afflux d'énergie nous seront moins protégé, rétorqua immédiatement le pilote.

- Pas du tout, nous seront suffisamment protégé lors de l'impact pour ne subir aucun dégât, et cela évitera de gaspiller de l'énergie inutilement, expliqua Christophe. Damien active l'image holographique devant moi. Je veux voir l'état de la bataille.


Très vite, la passerelle fut plongé dans une pénombre où seules les consoles holographiques pouvaient être visibles. Christophe put admirer la bataille spatiale en direct, un peu comme un dieu invisible flottant parmi les vaisseaux. La qualité des images étaient stupéfiantes, on avait cette impression de réalisme même les tirs semblaient comme capable de toucher l'équipage. Quelqu'un qui ne serait pas habitué, aurait du mal à ne pas avoir un mouvement de recul.

La poussée d'énergie indiquée par Damien se traduisait par l'utilisation de la puissance pour activer les armes principales. Contrairement à avant, c'était toute la flotte ennemie qui avait recourt à cette arme. Le sentiment d'impuissance face aux nouveaux vaisseaux ne leur donnait pas trop le choix, c'était plus une mesure désespéré qu'un véritable plan d'envergure pour reprendre l'avantage. Dans la représentation holographique, on vit les premiers tirs s'enfoncer et manquer leur cible fuyant dans l'espace lointain. Les manœuvres d'évitement étaient d'autant plus facile qu'ils n'étaient pas à porter de l'ennemi, ces derniers tiraient avec une probabilité, inférieurs à 10%, de toucher une cible. Par contre, le fait que la coalition allié s'avance, augmente les probabilités d'impact. C'était étrange pour l'équipage de voir les tirs principaux s'enfoncer dans le vaisseau comme essayant de toucher une console alors que le tir n'était qu'une représentation holographique.


- Dites à Orion 6 de réajuster sa trajectoire de 22°, ordonna Christophe. Et dès que les chefs artilleurs auront été mesures d'analyser les points d'affaiblissements de la flotte ennemie, ordonnez à la flotte alliée d'attaquer.


Dans l'espace, les sept flottes s'étaient séparées et attaquaient simultanément plusieurs vaisseaux à la fois. En agissant ainsi, cela obligeait les Borgs à se diviser pour attaquer perdant en efficacité. La supériorité de défense des Races-Unies étaient un véritable atout. Ces attaques en plusieurs points obligeaient les Borgs à riposter mais également à établir des successions de corrections de trajectoires ralentissant ainsi leur capacité d'actions.


- C'est bon, on a l'ordre d'attaquer, s'exclama le lieutenant colonel Marks.

- C'est pas trop tôt, rétorqua Mitchell qui en avait marre de ne faire que des manoeuvres. Que les phaseurs touchent les zones indiqués.

- Monsieur, s'alarma Marks. Une seconde vague de chasseurs nous attaquent.

- Canons électromagnétiques pleine puissance, on donne tout ce qu'on a, dit Mitchell bien motivé à mener à bien sa mission.

- Bouclier à 32%, informa Marks.

- Tu es sûr qu'il sait ce qu'il fait, s'exclama Vala à Daniel. Parce que de là où je suis, on va y passer.

- C'est Christophe qui commande, réaffirma Daniel. Et apparemment, il sait ce qu'il fait, je pense qu'on a pas trop à s'inquiéter.... enfin pour le moment.


Suite à ces mots, des étincelles surprirent l'équipage à bord. Marks indiqua que l'étanchéité des boucliers n'étaient plus assurés, les chasseurs étaient en mesures de touchés la coque.


- Que l'on fasse des loopings tout en maintenant notre trajectoire, ordonne Mitchell.

- Vous êtes sérieux, s'exclama le pilote pas très confiant dans ce genre de manœuvre. C'est un croiseur, pas un chasseur.


Mitchell ne supportait pas qu'on lui dise que quelques choses étaient impossible à faire. Son vaisseau et son équipage étaient menacés, il ne pouvait donc ne pas agir. Il prit la place de son pilote lui demandant bien gentiment de s'écarter.


- Je vais vous montrez ce que c'est que du vrai pilotage. Marks compensateur et gravité artificiel en position nominal, ordonna Mitchell déjà entrain de se hâter sur les commandes.


Sous les commandes de Mitchell, l'Odyssée effectua plusieurs loopings à la grande surprise de tous. Malgré les manœuvres, les batteries automatiques continuèrent de répliquer contre les chasseurs qui jouaient les petites bêtes perturbatrices tandis que Mitchell s'occupait personnellement des tirs à plasma visant les zones indiqués par le navire amiral. Christophe vit le vaisseau faire ces figures à travers la représentation holographique.


- C'est pas bête, se disait-il.


Aussi étrange qu'elle pouvait être, cette manœuvre permettait aux chasseurs ennemis d'avoir plus de difficultés à toucher une zone stratégique et donc garantissait au vaisseau une survie plus longue.


- Damien, que l'ensemble de la flotte dont les vaisseaux sont inférieur à 900 mètres d'envergures, effectue des manœuvres d'évitement semblable à celle de L'Odyssée.


Malgré le scepticisme de Damien, ce dernier relaya l'ordre. Après plusieurs dizaines de secondes, le second de Christophe lui révéla qu'une grande partie des navires effectuaient la manœuvre de façon épisodique. Tous n'avaient pas les talents de pilotage de Mitchell qui était pour beaucoup considérer comme une tête brûlée. Il informait aussi que près de 20% de la flotte ennemi avait été détruite.


- Vous avez eu une bonne idée, s'exprima Marks à Mitchell.

- Ça aurait été plus facile si nous pouvions savoir où se trouvait leur vaisseau par rapport aux nôtres, rétorqua Mitchell. Je suis obligé de naviguer avec la contrainte de leur trajectoire.


La flotte Orion continua son attaque éclaires en direction de la flotte de croiseurs ennemis, les nombreux phaseurs percutaient les boucliers générant de grandes secousses. Inversement, les Borgs n'avaient d'autres choix que d'attaquer les Orion, beaucoup plus menaçant. Cela ne voulait pas dire pour autant que la flotte alliée n'était pas une menace, bien au contraire. Rassemblant leur force de façon structurée et attaquant des zones stratégiques tout en bénéficiant de la défense des croiseurs SW-01, les alliées étaient redoutable. Leurs pertes diminuaient, du moins sur le plan matériel. De nombreux Ha'tak ont eu des capitaines trop confiant, leurs nombres à considérable diminuer. Par chance, la proximité des croiseurs des Races-Unies rendaient les pertes en vie quasi nul, la téléportation y jouant le mettre d'œuvre.

Alors que la flotte déplorait la destruction d'un deuxième vaisseau Asgarde, Thor vit ses écrans se brouiller. Il avait modifié la sensibilisation de ses capteurs afin de détecter des fenêtres de l'hyperespace approchante ou encore les bonds vortex typiquement utilisé par la flotte des Races-Unis. Cela ne voulait dire qu'une seule chose.


- Attention, je détecte plusieurs distorsions pluridimensionnels, s'exclama Thor à l'ensemble de la flotte alors que ce dernier dirigeait son vaisseau seul du haut de sa commande.


Soudain, de l'autre côté de la flotte Borg, des flashs de lumières se succédèrent. De nombreux objets étaient apparus et une nouvelle fois, les instruments de l'alliance était incapable de les détecter. Et pourtant, cette arrivée était bel et bien une bonne nouvelle. C'était la flotte de John qui venait participer aux festivités de la guerre. Sans sommation, ce dernier ordonna l'attaque immédiate. C'était une pluie de phaseurs et de drones qui s'abattirent sur l'arrière des vaisseaux ennemis. L'attaque surprise qu'espérait John et Christophe fonctionnait. Sans que l'ennemi ne puissent réagir, il avait pu disparaître près d'une douzaine de ses croiseurs. De loin, on ne pouvait que constater une succession d'explosion et de débris partant dans tout les sens. La manœuvre était une surprise, les Borgs ne s'y attendaient pas et le manque de détection par les scanners s'arrangeaient rien. Les voilà prit en tenaille.

- Alors, vous m'attendiez, s'exclama John grâce aux communications.

- Déploies immédiatement tes chasseurs et demandent leur de soutenir la flotte alliée, o ordonna Christophe à John le regardant par image holographique. C'est Aurélie qui te seconde ?

- Oui, c'est moi, dit-elle. Les autres ont mieux à faire !

- Ils étaient temps qu'ils prennent des initiatives, rétorqua Christophe.

- J'étais sûr que ça te plairait mon neveu, dit Aurélie à Christophe. Je viens de donner l'ordre de déploiement au colonel Fox.

- Quoi c'est ta tante ? Demanda Damien à Christophe bien surpris de cette révélation alors que ça faisait deux ans qu'il la côtoyait.

- Non, pourquoi ? Demanda Christophe très normalement.

- Non pour rien, répondit Damien secouant la tête.


En réalité, Christophe et Aurélie jouaient comme un petit rôle l'un avec l'autre, offrant des liens familiales alors qu'il n'en était rien, c'était juste des amis proches, encore plus depuis ces dernières épreuves. De multiples chasseurs quittèrent les zones de lancement. Pour y parvenir, les appareils empruntaient de gigantesques tubes qui passaient de la zone de stockage des chasseurs à l'extérieur du vaisseau. Ainsi, au lieu de franchir une porte qu'il était de nécessaire de protéger par un champ de force, le chasseur était attaché par un fil métallique en nanocarbone puis tracté à très grande vitesse dans le tube de lancement sur plusieurs centaines de mètres. Après quoi, le chasseur était expulsé à la vitesse du son hors du vaisseau et n'avait plus qu'à utiliser sa propre propulsion. Cela avait l'avantage de mieux protéger la structure lors d'un combat, de protéger par champ de force de plus petites zones et d'impulser une vitesse initiale pour chaque chasseur octroyant en plus une économique d'énergie.


- Bon, les enfants, nous allons offrir un soutien logistique à la flotte en attaquant les chasseurs qui les mitraillent, expliqua Fox. Echo 1, 2, 3, 4 et vous me suivez, nous secondons la flotte. Echo 6 et 7, vous rejoignez l'orbite basse et vous arrangez pour mettre hors d'état les ennemis qui tentent de pénétrer l'atmosphère.


Très vite, les multiples flottes de chasseurs se séparèrent en deux groupes distincts. Chaque chasseur était suivi par une vingtaine de drones ressemblant aux chasseurs mais en plus petits. Une telle configuration permettait à chaque chasseur leader d'avoir un appui logistique sans précédent. L'autre caractéristique et bien, elle était très simple. Lors d'une bataille, il est plus facile de sacrifier un drone, qu'un chasseur avec des pilotes. Fox dirigea ses escadrilles sur la flotte allié, se soutient, n'était pas sans conséquence, il permettait aux vaisseaux attaquant de nécessaire de se défendre et de concentrer son énergie sur ses boucliers et ses armes offensives principales. Le second groupe plus réduit n'avait qu'une seule chose à faire, éliminer tout ce qui n'était pas un allié.


- On a des renforts, avertit le second du général O'neill.

- Ordonnez à l'ensemble de la flotte terrien de concentrer ses réserves d'énergie sur les phaseurs et les boucliers, s'empressa de répondre O'neill.

- Mon général, dit Carter. Je pense que le mieux serait de balancer tout ce qu'on a y compris les missiles.

- Ça sera fait, dit O'neill de cherchant même pas le pourquoi du comment. Vous avez entendu la dame, on largue tout ce qu'on a.


Très vite, la flotte terrienne cessa de se défendre avec les canons électromagnétiques, la fréquence des tirs de chasseurs ayant diminué, ils pouvaient donc se concentrer sur plus important. Les capitaines des vaisseaux terriens ordonnèrent d'augmenter la cadence des tirs aux plasmas, les premiers missiles conventionnels de types mark 8 furent envoyés également. Leurs puissances avaient peu évolué, par contre, leur design, leur rapidité, c'était une autre chose. Le colonel Carter avait elle-même œuvré dans le développement des missiles dits interplanétaire. La seule raison pour laquelle l'ogive était toujours appelé Mark 8, c'était tout simplement sa capacité de destruction massive. Malgré ce perfectionnement technologique, certains sont détruis bien avant d'atteindre leur cible, par contre pour les autres, elles offrent de magnifique explosion bleuâtre à l'impact.


- Commandant suprême Christophe, s'exclama Todd. L'un de mes lieutenant m'a inverti qu'un croiseur ennemi à perdu toute sa puissance et ne semble plus en mesure de riposter. Je propose de l'investir.

- C'est une excellente idée, qu'un contingent très lourdement armé pénètre le vaisseau, ordonna Christophe.

- J'organise cela tout de suite, répondit Todd.


A bord du Tria, Ronon et Teyla continuaient de rester là, planter comme de simple spectateur. McKay n'arrêtait pas de passer de console en console, nerveusement, il n'arrivait pas à faire confiance aux techniciens autour de lui, pourtant très compétent. Il lui fallait sans cesse contrôler l'information pour se sentir rassurer, ou presque.


- C'est pas vrai, tu as utilisé tout les drones.

- Il le fallait bien, répondit Shepard montrant qu'il n'avait pas d'autres choix.

- On n'a plus rien pour attaquer, dit McKay complètement hystérique.

- On se calme, il reste toujours le canon principal, expliqua Shepard. J'allais commencer à le mettre en marche.

- Je l'avais oublié celui là, répliqua McKay redevenu un peu plus calme, la bataille le rend bien tendu.


Soudain, Todd apparut à l'image et expliqua qu'ils allaient investir un croiseur Hostilien. Pour cela, il lui faudrait du personnel compétent, capable d'exploiter la technologie en cas de besoin. Rodney refusa la proposition de Todd considérant que sa place est à bord de ce vaisseau.


- Ce n'est pas à vous que je faisais référence, mes hommes sont tout à fait apte à s'en charger.

- Je viens avec vous, il me faut de l'action, répliqua Ronon dégainant son arme de poing.

- Je crois que je devrais l'accompagner, ajouta Teyla. Nous serons plus utile là-bas.

- Soyez prudent, demanda Shepard à Teyla. On vient seulement de rassembler la famille.

- Entendu John, dit-elle avant de quitter la passerelle.

- Quoi ? Dit Shepard à McKay.

- Il ne reste plus que nous, répondit McKay inquiet.

- En effet, dit Shepard. Enfin, si on compte tout ses membres d'équipages qui sont avec nous.

- Oh, je les avais oublié ceux-là.


A bord du vaisseau-mère Jaffa, Teal'c expliqua à Bratac qu'il allait lui même diriger le contingent jaffa qui irait à bord du croiseur en perdition. Bratac y voit dans cet investissement un bon moyen d'en apprendre sur l'ennemi mais également un risque non négligeable en perte de vie. Teal'c lui rappela qu'à de nombreuses reprises, ils ont livré des batailles à l'issus incertaine. Bratac fit un hochement de tête en signe de respect, Teal'c lui retourna cette marque de respect. Pour rallier le vaisseau, les équipes terriennes n'auront pas le choix d'utiliser les téléporteurs Asgardes, technologies dont disposent les vaisseaux terriens mais également les croiseurs Lantiens sous contrôle humain. Les Jaffas et les Wraiths n'ayant pas cette technologie, n'auront d'autres choix que de s'y rendre en vaisseau de transport ou en chasseurs.

La bataille continuait de s'intensifier, les flottes respectives se côtoyaient, et les décharges d'énergies investissaient l'espace les séparant tous. Il y avait autant d'armes que de types de vaisseaux, œuvrant côte à côte. Par endroit, les SW-01 chargeaient quatre croiseurs Hostiliens à la fois, déchaînant explosion après explosion.

Le personnel de la cité lunaire restait pour le moment en stand by, ils leur avaient été demandés de rester sur leurs gardes et de rester brancher sur les détecteurs afin de prévenir toutes nouvelles arrivés ennemis. L'avant post en Antarctique tiraient de temps à autres quelques drones afin d'aider la flotte resté en orbite basse, leurs utilisations étaient sommaire, il ne fallait pas pour autant gaspiller les munitions si précieuse que représentaient ces drones. Les différents satellites de défense qu'ils soient terrien ou Anciens étaient pour le moment hors de porté de la bataille bien qu'ils avaient été très utile lors de la première phase de la bataille. Pour le moment, à la surface de la Terre, on déplorait de nombreuses victimes qui se comptaient en millions. C'était encore plus important sur des territoires comme la Chine ou l'Inde où les régions étaient plus densément peuplé. Ces zones dévastées avaient malheureusement été le fruit de tirs perdus, des dizaines de milliers ont touché la surface de la planète, pour beaucoup, ils ont touché des océans ou des déserts. Par contre, on dénombre pas loin d'une vingtaine de zones d’activités ennemies matérialisées par des troupes laissées au sol disposant d'un appui aérien. Rare étaient les chasseurs qui avaient pu descendre dans l'atmosphère mais ils étaient bien présent et comme l'ensemble des forces sont mobilisées dans l'espace justement pour ne pas aggraver la situation, et bien ces quelques chasseurs ne rencontrent pas vraiment beaucoup de résistance. Ce n'est pas pour autant qu'elles n'hésitaient pas, elles étaient bien présent mais en nombres moins conséquent. Ces zones ennemies se situaient principalement sur des zones stratégiques comme les capitales occidentales et asiatiques.

Bien loin de la planète bleue, Christophe se satisfaisait de la situation. Ils arrivaient à contenir l'ennemi et réduire son nombre de façon significative. Ce n'était plus qu'une question de quelques dizaines de minutes avant de voir le conflit avec les croiseurs se terminer.

Plusieurs contingents jaffas, Wraiths et terriens se côtoyaient dans les immenses couloirs métalliques et cylindriques du croiseur Hostiliens. A plusieurs reprises, ces races s'étaient réunis sur le champ de batailles et avaient œuvré à faire de grandes choses. Chose qu'ils les surprenaient, c'était l'absence de grandes résistance. Leurs avançaient été bien trop rapide, Ronon avait déjà eu à faire à cette race. La rencontre s'était déroulé dans un univers alternatif alors qu'il était piégé dans une version du Dédale capable de voyager d'univers parallèle en univers parallèle. Cette race était particulièrement difficile à vaincre. Contrairement aux forces rencontrées par Christophe et ses amis, ces derniers étaient dépourvus de bouclier individuel mais leur résistance face aux tirs à énergie et les armes à projectile n'étaient plus à faire.


- Il faut faire attention aux blessés, expliqua Ronon. Ils n'hésitent pas à s'autodétruire.

- Comment le savez-vous Ronon Dex ? Demanda Teal'c visant de sa lance serpent un autre membre d'équipage.

- Nous avons déjà affronté ce genre de créature dans une autre réalité, informa Teyla. Il ne laisse aucune chance à leur adversaire.

- Je vois, répondit Teal'c stoïquement.

- Certains disposent de bouclier individuel, s'alarma le colonel Reynolds. Ils sont plus difficile à faire tomber. Cela doit être des officiers.

- Mon colonel, dit alors un lieutenant disposant d'un détecteur de signe de vie Ancien. On a une grande pièce dans cette direction, le nombre des Borgs semblent plus conséquent.

- Il manigance quelques choses, s'exclama Reynolds. Bon, on se tient prêt. Prenez position.

- On va réduire ce nombre, dit Ronon dégainant son arme et prêt à tirer dans le tas.

[Spyce]

Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 25 : Crossroads, troisième partie[/font]



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Dans l'espace et malgré la perte de deux BSC-304, deux vaisseaux Asgardes et d'un vaisseau Furlings, les tirs s'étaient intensifiés. Les combats étaient plus rapprochés et donc les risques plus grand. Christophe ordonna l'utilisation de drones bleus malgré la protestation de Zeus qui avait immédiatement protesté. Le général Ancien avait conscience de l'importance de cette arme et ces derniers contacts avec les Euros lui en avaient appris tellement. Il expliqua que si le drone était touché avant qu'il ne touche sa cible, il pourrait générer une explosion colossale qui pourrait nuire au plus fragile des vaisseaux de la flotte. Christophe était prêt à en prendre le risque, plus le temps défilait et moins ils auraient de temps pour accueillir la flotte Hostilienne qui ne devrait plus tarder à arriver. De plus, à l'aide d'Atlas, il pense être en mesure de minimiser les risques.

Sans sommation, et surtout sans tenir compte des avis des autres, Atlas déploya six drones bleus XXL. Ces derniers mesuraient deux mètres d'envergure, ils étaient très rapide et aussi maniable qu’un chasseur. Le champ d'énergie qui entouraient ce type d'arme était suffisamment sophistiqué par ne pas craindre les petits tirs. Les objets quittèrent le croiseur de Christophe par le dessus sortant d'une zone de stockage via des tubes de lancement similaire à ce que l'on pouvait rencontrer dans les sous-marins, contrairement au fait que les drones se chargeaient automatique. Ils étaient téléguidés par l'une des plus performantes intelligences de la flotte : Atlas. Les drones en formations serrés évitaient tant bien que mal les chasseurs et les multiples débris générés par la destruction de vaisseaux. Autant dire que la pollution de l'espace par les terriens ces dernières années, ne seraient rien comparées à celle qui se profilaient. Par chance, la Terre disposait maintenant de technologie permettant de nettoyer l'espace. Probablement une tâche, que l'agence spatiale mondiale, allait devoir gérer. Les drones rompirent leur formation, l’un d'eux percuta le propulseur arrière d'un croiseur Hostilien. La matière arrachée fut si conséquente que le vaisseau perdit la moitié de sa masse dans l'explosion, détruisant dans la foulé le bouclier d'énergie. Malgré cette colossale explosion, la flotte du œuvré en commun pour éliminer ce qui restait du navire. Par la suite, et selon le même processus, les drones percutèrent chacun un croiseur obligeant par la suite, le reste de la flotte a achevé l'épave. Le sixième drone n'eut pas le même destin. Sa trajectoire étant plus accessible pour les tirs ennemis, il fut détruis dans sa course gérant une formidable explosion. Cette dernière partit en une sphère parfaite de particule à haut densité énergétique. La sphère brûlante et d'un bleu vif balaya le vaisseau ennemi le plus proche, affaiblissant que légèrement ses défenses, l'onde de choc n'épargna pas la flotte alliée, allant jusqu'à défier de leurs trajectoires les vaisseaux les moins grands. La chance ne les vit pas détruire mais cela les avait considérablement fragilisé. Pourtant, cela n'allait plus avoir trop d'importance.


- Christophe, il ne reste plus que deux croiseurs, informa Damien. Le premier est entrain de se faire investir par un contingent de soldats Wraiths, terriens et Jaffas. Le second a été soufflé par l'onde de choc de l'explosion, ses défenses se sont affaiblies et la cadence de ses tirs ont ralenti

- Mets-moi sur leur fréquence, ordonna Christophe à Damien.


Damien s'exécuta comprenant que Christophe voulait communiquer avec l'ennemi afin de leur proposer leur réédition, après tout, une guerre ou une bataille ne peut pas se finir uniquement par l'extermination de l'un des deux camps.


- Ici Christophe, commandant suprême de la flotte des Races-Unies. Votre flotte est détruite, continuez le combat et vous assurez votre propre mort. Rendez-vous ! Il ne vous sera fais aucun mal, nous vous poserons des questions et nous pourrions même vous ramenez parmi les vôtres. C'est une promesse.

- Il cesse leur attaque, s'exclama Damien sourcillant les sourcils.

- Ordonnes-leur de désactiver leur bouclier et de déposez leur armes, ordonna Christophe à son ami. Qu'une équipe de 20 commandos intègrent le vaisseau et qu'une délégation de Borg s'apprête à quitter le vaisseau par navette pour une entrevue.


Soudain, un petit bip retentit sur la console de Damien, ce dernier avertit qu'il reçoit un signal du vaisseau Armstrong. Sur l'image, le général O'neill apparût félicitant Christophe et sa flotte pour leur intervention.


- On a défendu notre monde, répondit Christophe. Vos remercies sont superflu.

- J'avais bien compris, rétorqua O'neill. Le général Nort souhaite s'entretenir avec vous.

- Commandant, nous avons reçu un message par la porte des étoiles, s'exclama Nort sans perdre de temps. Les nôtres nous avertissent que nos craintes étaient fondées, quatre vaisseaux-mères se dirigent bien vers nous.

- Ce n'est pas une surprise, rétorqua Damien. Et maintenant ?

- Nort, vous allez regagner mon croiseur afin de soutirer des informations de la délégation Borg qui va bientôt débarquer, ordonna Christophe. Général O'neill, est-ce qu'ils seraient possible de mobiliser vos équipes SG. Pears et Barnes m'ont rappelé à plusieurs reprises les compétences de vos équipes. Nous les ferons monter à notre bord dès que possible.

- Est-ce que cela veut dire que votre flotte n'est pas de taille ? Demanda O'neill craignant que cette victoire obtenu dans la douleur n'était qu'un début.

- Nous attendons des renforts mais il faut mettre également toutes les chances de notre côté, répondit Christophe. Nous allons aborder un vaisseau-mère pour l'occasion.

- Il faut se dépêcher, dit Nort. Il devrait arriver dans approximativement 88 minutes.

- C'est plutôt court pour se préparer, ajouta O'neill. On va faire de notre mieux. Fin de communication.


A bord de l'Odyssée, l'équipage avait suivi les échanges entre le commandant suprême, le général Nort et le général O'neill. Mitchell regarda alors Vala et Daniel. Il est persuadé que sa place n'est ailleurs.


- Tu commande ce vaisseau, s'exclama Daniel.

- Et nous avons besoin des meilleurs, répondit Mitchell. J'ai tout fais pour faire parti de SG1. Et je suis persuadé que je serais plus efficace avec eux.

- Je viens avec toi, dit Vala.


La jeune femme était devenue une terrienne dans l'âme après toutes ses années, elle avait assimilé la culture de la société de consommation à merveille. Au-delà de l'aspect futile de ses remarques, c'était une femme avec un grand coeur et surtout très intelligente.


- Mon colonel, s'exclama Marks. Qui va diriger le vaisseau ?

- Et bien vous, répondit Mitchell tapant sur l'épaule du lieutenant colonel. Vous avez toutes les qualités pour faire un excellent capitaine. Je vous en confie le commandement. Ne me décevez pas.

- Bon, je viens avec vous, ajouta Daniel. Il faut bien que quelqu'un vous surveille.


Sur l'écran, Carter informa Mitchell que le croiseur de Christophe avait transmis la fréquence de leur bouclier. Ainsi, ils pouvaient être en mesure de se téléporter à bord du vaisseau grâce à leur propre équipement. Le colonel assista, surprise à la préparation de Mitchell, de Vala et Daniel. Elle leur demanda ce qu'ils avaient l'intention de faire. Mitchell ne se démonta et lui expliquait simplement ce qu'il avait l'intention de faire. Le commandant du Hammond décida de se joindre à eux. Selon les dires de Christophe, la flotte des Races-Unies n'est pas en mesure de s'opposer à quatre vaisseaux-mères, alors comment eux le pourraient-ils. Infiltrer le vaisseau et le détruire de l'intérieur, elle connaissait et se sentait donc plus utile à participer ainsi qu'à rester à attendre sur la passerelle de son vaisseau.


- Bon, vous savez ce que ça veut dire, s'exclama Mitchell tout joyeux. SG1 repart en mission.

- C'est ça, dit Daniel quittant la passerelle afin de prendre de l'équipement à l'armurerie.

- C'est vrai, rétorqua Vala tapant sur l'épaule de Mitchell. Il y a des bonnes choses que l'on ne peut pas se passer.


A bord, du croiseur Hostilien investit par une coalition jaffa/Wraith/terrien, les dernières poches de résistance furent éliminés. Contrairement à l'autre vaisseau, les membres d'équipages n'ont pas souhaité se rendre préférant combattre jusqu'à la mort. Très peu de victimes étaient à compter dans les rangs jaffas et Wraiths et aucun chez les terriens qui avaient une nette tendance à privilégier les attaques dissimulés que de plein face. Le dernier membre d'équipage se heurta à la fougue et la violence de Todd qui démontra son étonnante force en frappant autant qu'il le pouvait le Borg. Finalement, c'est en lui brisant la nuque, qu'il l'acheva.


- Je détecte d'autres signes de vie, dit un soldat. Mais ils sont piégés dans les sections endommagés du vaisseau.

- On devrait les éliminer sans plus attendre, rétorqua froidement Todd conscient que la seule solution de ne pas avoir de perte inutile était de détruire la menace sans faillir.

- Avec plaisir, ajouta Ronon qui avait depuis ces derniers temps de plus en plus d'affinité avec Todd.

- On devrait peut être les faire prisonnier, proposa Teyla qui se voulait moins cruel.

- Elle a raison, dit Reynolds. Il faut qu'on en apprenne plus sur cet ennemi.


Soudain, O'neill entra en contact par radio avec Reynolds


- Reynolds, où vous en êtes ?

- Le vaisseau est sécurisé. Je pense que nous devrions y ramener du personnel pour prendre le contrôle du vaisseau.

- J'ai une autre mission pour vous, dit O'neill. Quatre vaisseaux-mères Hostiliens vont débarquer dans plus d'une heure. Notre commandant suprême veut organiser une armée pour s'infiltrer à leur bord. J'ai proposé votre candidature pour cette mission.

- C'est très d'honneur à vous mon général, rétorqua Reynolds très ironiquement.

- Rejoignez immédiatement le croiseur du commandant. On vous envoie un rayon.

- A vos ordres, dit Reynolds. Vous avez entendu, on a un autre front.

- On vient avec vous, dit Teal'c.

- Il est hors de questions que vous alliez vous amuser sans nous, ajouta Todd.

- Plus, on est de fou, plus on rit, s'amusa Ronon.


Tous se rapprochèrent de Reynolds. Ce dernier saisit sa radio et informa le général O'neill qu'ils étaient tous près à être téléporté. En un éclair tous furent matérialisé à bord de l'Odyssée puis expédié instantanément sur le croiseur de Christophe. Nort et O'neill avait entrepris une longue conversation notamment savoir ce qui devait ou ne devait pas être fais. Le général O'neill expliqua à Nort qu'il était avant tout un homme de terrain et la fougueuse qu'il a repris grâce à l'assistant médical n'a cessé de s'exprimer. Ce n'était pas lui ça, enfermé dans un bureau à prendre des décisions. Sous les ordres, d'O'neill, lui et Nort furent téléportés aux coordonnées qu'on leur avait préalablement transmis. Ils arrivèrent sur la passerelle face à Christophe et Damien.


- Et bien, vous ne faites pas dans la demi-mesure en terme de décoration, s'exclama O'neill regardant autour d'eux. J'adore !

- Que faites-vous ici ? Demanda Damien à O'neill.

- Je viens vous aider, s'exclama O'neill. Vous aurez besoin des meilleurs pour cette mission.

- Et vous pensez que vous faites parti des meilleurs, rétorqua Damien à O'neill.

- Le général O'Neill a participé à de nombreuses missions classées confidentielles par le passé et a été un officier des plus importants pour l'exploration de la galaxie, expliqua Nort. Sa place, parmi nous, est parfaitement légitime.

- J'ai vu le film, répondit Christophe. Et bien, vous êtes le bienvenu. Général Nort, la délégation Borg est déjà à bord. Ronson et Logan vous attendent.

- Bien commandant, dit Nort qui part immédiatement.

- J'ai jamais vu Nort avoir autant de respect pour un homme avant vous, dénonça O'neill. C'est assez déroutant.

- John. Tu prends le commandement de la flotte, ordonna Christophe. Et avant de vouloir m'aider, saches qu'il faut absolument quelqu'un de compétent en termes de commandement.

- J'avais compris, répondit John apparaissant en image holographique. Je te conseille de les équiper avec notre armement, ça sera mieux que leur P-90 ou leur lance bâton.

- C'est pas faux, répondit Christophe avant de voir l'image de John disparaître.


Christophe quitta la salle en laissant les commandes du vaisseau à Damien devenu pour les prochaines heures, commandant de navire. Bien sûr, John sera le seul à diriger la flotte. O'neill ne pouvait que suivre le commandant suprême. En tant que général, il avait pris l'habitude qu'on le suive, que l'on exécute les ordres et de n'avoir que comme seul supérieur le président de sa chère nation. Là, il avait l'impression d'être redevenu colonel et de suivre un supérieur prestigieux tel qu'un George Hammond. Christophe traversait les couloirs tandis que le général regardait avec intérêt la décoration intérieure du vaisseau. Il ne pouvait que constater l'aspect futuriste des zones et leur supériorité technologique. Très vite, ils arrivèrent dans une immense salle, ressemblant à un pont d'envole de chasseurs. Cette zone devait servir à l'origine de zones de transport pour d'éventuelle rescapés où pour parler à l'ensemble de l'équipage dans certaines occasions lors de commémoration, de cérémonies diverses où tout simplement quand le commandant du vaisseau voulait parler directement à son équipage. Dans les lieux, on pouvait retrouver les 12 unités SG d'élites. Le programme porte des étoiles en comptait d'avantage mais les autres étaient plus spécifique, certaines étaient adaptées dans l'archéologie, la diplomatie, ou le médical. Ici, le général O'neill avait décidé de réunir les unités de combat, celle que l'on envoie sur le terrain. Ces 12 équipes rassemblaient l'élite militaire de 12 nations majoritairement et sous contrôle américain. Il y avait également des troupes Wraiths et Jaffas ainsi qu'une douzaine d'hommes et de femmes appartenant à la très réduite armée de terre des Races-Unies commandé par Barnes et Firths. Le nombre de soldat n'étaient pas impressionnante mais s'élevait tout de même à 92. Un rayon de téléportation apporta les dernières recrues pour l'abordage, les personnes concernées furent accueilli avec une grande surprise.


- Des Vanirs, s'exclama Ronon.


Barnes se tourna vers Ronon et lui dit qu'il était à côté de la vérité. Il était vrai que cela pouvait prêter à confusion. Ces individus portaient des combinaisons, de véritables armures équipés d'armes et de boucliers individuels, que seul les Vanirs portaient. Ces derniers étaient les représentants d'une faction Asgarde autonome installé dans Pégase. L'un d'eux portait une combinaison avec un design un peu différente notamment par son côté plus sombre mais pas encore noir de la couleur de sa combinaison. Il commandait une élite de dix combattants. Il retira son casque, le visage de l'alien ne faisait aucun doute, ce n'était pas un Vanir mais bel et bien un Asgarde de la nouvelle génération.


- Les Asgardes, sourit O'neill.

- Il est peu probable que les Vanirs viennent vous aider, expliqua Todd. Ils n'ont que très peu de vaisseaux capables de franchir les galaxies et leurs positions bien trop fragiles pour apporter un soutien pareil.

- Je suis le capitaine Hönir, le commandant suprême Thor a reformé les soldats d'élites de Ases.

- Ases, je connais ce mot, rétorqua Daniel faisant appel à sa connaissance linguistique.

- On s'en fiche de ça, dit O'neill. On a une mission plus importante à faire.


Thor était présent dans les lieux depuis plusieurs minutes et Christophe avait souri à la remarque du général O'neill. Le colonel Barnes avait profité de ces dernières minutes pour équipés l'ensemble des combattants présent des armes des Races-Unis. Ainsi le contingent disposera d'un bouclier individuel, d'une interface neuronale de communication capable également de créer un écran holographique offrant différente vision tel que les rayons X ou infrarouges. De plus l'interface neuronale serviront de guide afin de s'orienter dans le vaisseau et de localiser les différents ennemis à travers les murs épais du navire. Barnes révéla également que l'interface neuronale s'imprègne de son porteur et qu'elle ne sera utile qu'à celui qui l'a activé. Il ajouta également, que l'interface dispose d'un localisateur multi-espace permettant une téléportation à n'importe quel moment.

Atlas avait expliqué jusque là sur l'utilisation des armes qui étaient plutôt instinctif. Puis, il s'attarda sur la présence d'un nouveau dispositif, d'inspiration Cosmonienne. Ils se présentaient sous forme de deux bracelets métalliques épais et souple qui se posaient sur les avant bras. Un écran digital dominait la face supérieure de chaque bracelet et permettait de disposer d'un véritable ordinateur portable. Au-delà de l'aspect scanner, détecteur ou de traitement de l'information, le porteur pouvait modifier sa combinaison et la variation de puissances de ses armes et de ses dispositif de défense. Les bracelets pouvaient générer d’intenses tirs à énergie modulable et contrôlable par l'esprit. Une chevalière leur avait également été transmise, ainsi ils disposaient tous d'une arme multi-usage identique à celle utiliser par Christophe, John, Guillaume et Frédéric. C'était un avantage de pouvoir passer d'une arme à projectile à celle d'énergie aussi rapidement.

Christophe s'avançais vers le groupe et demanda à être écouté. Tous savait qu'ils devaient aborder l'un des quatre vaisseaux Hostiliens atteindre la salle des machines. La tâche n'était pas si ardu étant donné qu'ils atterriraient directement dedans. La difficulté était la présence de l'ennemie dans les lieux. L'avantage de porter un bouclier individuel est qu'ils ne pouvaient pas être évacué par téléportation. Si l'ennemi voulait les vaincre, ils seraient obligés de faire cela à l'ancien. Le corps à corps et les échanges de coups de feu seraient donc au rendez-vous. La difficulté de la manœuvre est d'éliminé la menace présente et de tenir les positions contre les nouveaux arrivants. Pour ne pas rendre la mission plus compliqué, le colonel Barnes activera un bouilleur empêchant tous ennemis de pénétrer les lieux par téléportation. Ne pouvant pas compter sur des explosifs ou une bombe pour détruire le vaisseau de l'intérieur à cause d'absorbe à énergie, Christophe et ses amis ont imaginé un autre plan. Ce plan découle directement de leur étude de la technologie des Hostiliens. Atlas expliquait que le vaisseau Hostilien était alimenté par un gigantesque E2PZ et que l'énergie était véhiculé par un circuit de distribution aussi complexe que le cerveau humain. Comme pour la cité d'Atlantis, ils existent de nombreuses sécurités pour réguler l'immense quantité d'énergies. Atlas se connectera donc au réseau d'énergie grâce à sa nature réplicateur et infiltrera son informatique afin de réécrire les programmes et désactiver les contrôles. Lors d'une bataille spatiale, un vaisseau doit autant utiliser son bouclier que son armement demandant donc une importante charge d'énergie. Christophe espère donc voir arriver le SW-02 à temps pour que l'attaque précipite la surcharge et face exploser le vaisseau.


- C'est un plan ingénieux, quoi qu'un peu osé, s'exclama O'neill. Vous êtes sûr que votre ami sera capable de faire ce qu'on attend de lui.

- J'ai étudié la technologie Hostilienne grâce aux bases de recherche Euros et j'ai mémorisé une grande quantité de leur algorithme, répondit Atlas avec passion.

- Admettons que l'on arrive à détruire un seul de ces vaisseaux. J'ai cru comprendre que l'explosion qui en découlerait serait colossale. Suffisante pour souffler notre atmosphère, constata Carter toujours très attentive aux moindres rapports

- Ça serait pas quelques choses à éviter, dit Vala. Non ?

- Et si on le déplaçait derrière la lune, dit Shepard. On demande à la cité spatiale d'élargir son champ de force. Et le tour est joué.

- Je doute que nous puissions faire de tel manœuvre, répondit Atlas ramenant tous le monde à la réalité. Mais nous avons imaginé un autre plan. Le commandant suprême en second John déploiera une flotte de satellite émetteur. Ils seront en mesure de déployer un bouclier sur près de 100 000 kilomètres de large. Ils seront suffisamment près pour que l'explosion soit contenu évitant de faire des dégâts trop importants.

- Donc ce bouclier sera partiel, s'exclama Carter.

- La moindre quantité d'énergie s'expulsant sur les côtés pourraient être dévastateur pour la planète, constata McKay toujours bien alarmiste.

- Nous avons élaboré avec les Anciens et les Asgardes un bouclier satellite, informa Carter. Les satellites servent d'armes et disposent de leur propre bouclier.

- Elle a raison, dit McKay. Si on reprogramme les émetteurs ils seront en mesure de créer un vaste bouclier planétaire. On pourrait avoir une protection maximale. Votre bouclier contiendra la majeure partie de l'explosion tandis que le notre fera le reste.

- Nous savons tout le cela, docteur McKay, rétorqua Atlas. C'est d'ailleurs pour cela que nous avons piraté votre réseau pour que vous soyez en mesure d'effectuer les modifications avec notre matériel.

- Je vois que vous avez tout prévu, constata O'neill. Non, que je sois d'accord que l'on pirate notre propre système de défense. Vous pensiez nous prévenir quand ?

- Vous êtes ingénieux, nous savions que vous le proposeriez de vous même évitant toute
politique de perte de temps, répondit Christophe.

- J'adore sa façon de faire, s'amusa O'neill. On perd pas de temps, j'suis content.

- Je vais avec Rodney, dit Vala regardant l'équipe SG1. Le piratage, ça me connaît.


Après que McKay et Vala aient quitté la salle. Christophe expliqua de nouveaux le danger et le risque de ne pas revenir vivant. Une fois en surcharge, ils vont devoir maintenir leurs positions pour que l'ennemi ne puissent pas être en mesure d'empêcher les nouveaux protocoles.


- On parle d'un délai de combien ? S'inquiéta O'neill

- 10 secondes, répondit Atlas.

- J'ai une autre question, dit Jonas. Vous voulez vous rendre sur ce vaisseau mais ses boucliers seront activés et je doute qu'il soit possible de les franchir avec la téléportation.

- Nous allons utiliser un autre moyen de transport, répondit Christophe sortant une télécommande accroché autour de sa taille. Un vortex capable de nous envoyer d'un point A à un point B et cela sans porte des étoiles et avec seulement cette petite télécommande.


Christophe présenta l'objet qui intrigua particulièrement Carter. L'ouverture d'un vortex dans l'espace demande une grande maîtrise des lois de l'univers et surtout une quantité d'énergie gigantesque. Comment un si petit objet peut-il permettre cela ?

Soudain, l'alarme du vaisseau retentit, John informa l'ensemble de la flotte, par les communications internes, de l'arrivé de quatre vaisseaux-mère Hostilien. Dès leur arrivés, ils se déployèrent à 800 000 kilomètres de la Terre, bien au-delà du cercle lunaire. John ordonna à la flotte allié de se replier en orbite basse et de recharger le plus possible leurs boucliers. Pour le moment, il décida que seul la flotte des races-unies, interviennent. Les 14 croiseurs attaqueraient seul les envahisseurs.


- Qu'est-ce qu'on va faire ? Demanda Aurélie à John.

- On va gagner du temps, dit John. Les Hostiliens n'attaqueront pas si nous ne les attaquons pas. On va engager le dialogue et leur faire part que nous ne souhaitons pas un conflit militaire entre eux et nous.

- Et ça va marcher ? demanda Aurélie avec un sourire.

- Je ne sais pas, dit John. Mais ne nous comportons pas comme la menace que nous semblons être à leurs yeux. J'ai l'impression qu'une partie des Hostiliens ne veulent pas de ce conflit et les autres cherchent un prétexte pour engager plus de ressource contre nous.

- Autant ne pas leur en donner une, dit Aurélie. On va donc attendre qu'ils nous attaquent et nous défendre légitimant notre action


Très vite, sur la passerelle, une jeune femme aux cheveux mi-longs portant un tailleur gris et un homme portant une casquette et en jean décidèrent d’investir les lieux. C'étaient des journalistes. John ne pouvait y croire, comment avait-il pu monter à bord. La journaliste expliquait qu'il était arrivé avec le dernier contingent du vaisseau Mercury. Le BSC-304 avait de graves avaries aux niveaux de sa coque et ses équipements de vie avaient été affaiblis considérablement. John avait donc proposé de récupérer une partie de l'équipage non essentiel pour que les autres puissent rapatrier le vaisseau dans l'atmosphère terrestre en limitant les pertes s'ils devaient y en avoir. La jeune journaliste confirma à John qu'ils ne seraient pas une gêne pour lui et son équipage et qu'elle comprenait l'importance d'être discrète. La jeune femme dégageait autant de professionnalisme que de lucidité. Elle avait certes devoir d'information mais pas au détriment de la sécurité. Malgré sa réticence intérieur, John n'avait aucun argument valable pour l'exclure de la passerelle, mise à part à la mauvaise foi ce qu'il se gardera de faire.


- Et vous diffusez en direct ? Demanda Aurélie point du doigt le caméraman.

- En effet, répondit la journaliste montrant une petite caméra ronde aussi gros que le poing.

- Eh Flo, je t’aime toujours mon chéri, dit Aurélie faisant signe à la caméra désireuse de monter à l'homme qu'elle aimait que rien n'avait changé dans son coeur.

- Aurel, tu veux que je t’aide, dit John. Pas de distraction, soit un peu sérieuse.


Aurélie s’excusa faisant un clin d'œil à la caméra discrètement, John s'avança vers le centre de la passerelle et demanda de se mettre en alerte maximale. Ce dernier souhaite effectué une trajectoire d'interception, la seule solution pour que l'ennemi n'est pas le choix d'écouter. John demanda à la flotte des races-Unies de se mettre en mode défensif. Ce mode consistait à mettre toute la puissance dans les boucliers et de désactiver l'armement. La procédure ne se contentait pas simplement de cela, le premier bouclier était également entouré par un second champ de force, les deux bulles d'énergies se retrouvaient, par ailleurs, séparé par un champ d'antiparticule.


- Et c'est quoi ce mode ? Demanda la journaliste d'une voix timide

- Nous activons deux boucliers d'énergies séparés par un champ d'antiparticule, expliqua Aurélie. En cas d'attaque, l'ennemi doit passer les deux boucliers et le champ d'antiparticule s'il veut espérer toucher le vaisseau. L'ennemi utilise parfois ce même procédé, ça ne le rend pas invulnérable mais ça augmente de façon sensible sa durée de résistance.


Ceci permet aux vaisseaux de résister plus longtemps à un bombardement de feu nourrit. En appliquant cette tactique, John espérait envoyer un message aux Hostiliens qu'ils comprennent que les choses avaient changé plus vite qu'ils ne l'avaient prévu. De plus, le commandant en second espère, qu'en agissant de la sorte et à la condition que l'ennemi attaque, que cela puisse laisser le temps nécessaire à Christophe et sont équipes pour accomplir leur plan. John espérait aussi que le SW-02 puisse apporter le soutien que tout le monde lui porte.


- Le protocole de défense est respecté, dit Aurélie regardant sa console. S'ils gardent cette allure et nous la notre, nous les intercepterons dans 12 minutes.

- Et c'est pas un peu lent ? Demanda la journaliste.

- Pourquoi madame, vous avez un rendez-vous, répondit froidement John.

- Je m'appelle Katie, commandant, je ne voulais pas me montrer irrespectueuse, dit-elle.

- Alors restez-silencieuse, dit John, puis se tournant vers Aurélie. Dès qu'ils auront attaqué, tu donnes l'ordre à Christophe et ses hommes de se déployer.

- Ils vont faire quoi ? Demande Aurélie.

- Katie, désactivé la caméra un instant ? Demanda John. C'est top secret.

- Oui tout de suite, dit-elle se tournant vers son caméraman. Aller, faites-ce qu'il dit.

- Merci, répondit John beaucoup moins froid.

- Voilà c'est fait, on vous écoute commandant, lança Katie.

- Le WormHole est très discret et nos hommes disposeront de camouflage optique, expliqua John à Aurélie. Normalement, ils ne devraient pas être détecté, ils prendront leur marque et attendront.

- Tu veux dire attendre que les autres attaques pour qu'on ne nous reproche pas d'avoir déclenché le conflit dans le futur, dit Aurélie,

- C'est ça, répondit John. Dès qu'ils commenceront à nous attaquer, nos hommes apparaîtront et attaqueront, basculant de l'occultage au bouclier. Et ils n'auront plus qu'à accomplir la mission comme c'était prévu.

- Prévu, vous nous avez pondu ce truc au dernier moment, constata Aurélie.

- Il y a encore 10 minutes, on ne pensait même pas se camoufler, révéla John.


John informa Christophe que l'ennemi était en position, il n'avait plus qu'à infiltrer le vaisseau comme convenu. Christophe reçut les coordonnées du vaisseau visé par Aurélie. La technologie du Wormhole était simple dans la pratique beaucoup moins dans la technique. Le vortex entrant et sortant s'établissent selon des coordonnées précises points 11 dimensions différentes. Si par exemple, la dimension temporelle n'était pas respecté et bien le vortex ne s'activerait pas au moment de son ouverture mais 10 ans plus tard par exemple. C'était donc très important d'avoir des coordonnées précises. Autre fait particulier, le vortex qu'il soit entrant ou sortant restent fixe dans l'univers. En d'autres termes, s'il s'établie sur une planète ou un vaisseau en mouvement, ce dernier sera comme en mouvement. Ce qui est illusoire, en réalité le vortex ne se déplace pas, c'est l'objet sur lequel nous sommes qui se déplacent. Heureusement, des compensations existent, mais elles restent limiter. La chance veut que les vaisseaux-mères Hostiliens ne se déplacent qu'à une vitesse relativement lentement d'un million de kilomètres à l'heure. A une telle vitesse, ils sont en mesure de rejoindre l'orbite terrestre entre une trentaine de minutes à partir de leur point d'arriver.


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Voilà, je n'ai pas eu le choix de publier en deux fois cette publication, c'était beaucoup trop lourd pour que le post puisse accueillir l'ensemble du texte et cela coupait complètement dans l'enchaînement de l'action. J'espère que cette partie vous a plu. Comme vous pouvez le constaté, la flotte des Races-Unies est enfin en action, j'ai cherché ici à décrire le côté tactique et combat tout en décrivant l'ensemble des forces alliés en action. cette partie sert d'introduction à cette nouvelle force. La quatrième et la cinquième parties qui paraîtront donc le vendredi 25 octobre 2013 continueront de maintenir la pression engagé par les trois premières parties. je vous réserve d'ailleurs de surprenante révélation et même davantage encore.

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Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 25 : Crossroads, quatrième partie[/font]






La flotte terrienne et ses alliées ne sont pas arrivés à tenir tête à l'armada de croiseurs Hostiliens commandés par les forces militaires Borgs. Mais par chance, deux flottes des Races-Unies sont venues à la rescousse et ont éliminé la menace. Mais la pire crainte s'est avérée fonder, quatre vaisseaux-mères Hostiliens sont arrivés près de la Terre et Christophe reste persuader que leurs croiseurs n'arriveront pas à bout de ces derniers. Par chance, il a un plan et pour cela il réclame l'aide des unités commando du SG-C, des Wraiths, des Asgardes et de ses propres unités. Mais un gros soucis se présente à eux, même s'ils arrivent à détruire un vaisseau Hostilien, l'explosion pourrait souffler l'atmosphère de la Terre. Alors que faire ?

Toutes les forces alliées confondues vont se mêler afin d'entreprendre la mission la plus compliquée et la plus dangereuse qui ne se soient présentées à eux en attendant l'arrivé du vaisseau-amiral des Races-Unies. Une chose est certain, Christophe et ses amis ignorent beaucoup de choses sur leurs ennemis qui leur réservent encore beaucoup de surprise. La flotte Hostilienne va-t-elle être vaincu ? Quel est l'ampleur du complot qui se présente à eux ? Le vaisseau-amiral et le reste de la communauté vont-il arriver à temps ? De nouveaux alliées peuvent-ils encore arriver ?

Vous le découvrirez vendredi 25 octobre dans la quatrième et cinquième partie du chapitre 25 de SG-Com.

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Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 25 : Crossroads, quatrième partie[/font]


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Christophe ne voulait plus attendre, il était temps d'agir. Il tendit sa main où il tenait la télécommande du Wormhole. Très vite, l'environnement sembla comme se tordre. Une marre fluctuante apparut à la plus grande stupéfaction de Carter qui voyait en cela, une véritable domination de la physique de l'univers. Christophe activa son camouflage optique et chargea son arme de poing avant de franchir le vortex sans frémir et sans que personnes autour de lui ne le voit. Barnes et Firth demandèrent à l'ensemble des hommes, femmes et aliens d'activer le camouflage optique et de franchir le vortex. Une fois dissimulé, ils seront en mesure de voir ceux qui sont sous le même état de dissimulation qu'eux. Très vite, la petite armée franchit le vortex.

L'arrivé fut des plus mouvementés. Contrairement à une porte des étoiles, il n'y a rien pour compenser les fluctuations de rematérialisation. De plus, le vaisseau était en mouvement, ce qui donnait l'impression que le vortex était en déplacement. Ce dernier se déplaçait à une vitesse de plus ou moins cents kilomètres heures dans le vaisseau alors que celui-ci dépassait le million de kilomètres heures, la dérive était réduit donc de 10 000 fois. Pourtant, même si on a l'impression que 100 kilomètres heures ce n'était rien, un corps humain projeté à une telle vitesse peut difficilement survivre. L'avantage du camouflage optique, était qu'il offrait une protection supplémentaire d'amortissement, un peu comme un absorbeur inertiel. Alors qu'un bouclier stoppe l'inertie, le champ d'occultation le compense. Le groupe, arrivant aussi spectaculairement que furtivement aux yeux de l'ennemi, prit vite ses positions s'éparpillant dans une salle des machines grandes de plusieurs centaines de mètres carrés. La zone était dominé par une gigantesque tour large de plusieurs dizaines de mètres, c'était le générateur. Au-dessus de ce complexe, on pouvait apercevoir de multiples éclairs défilant tel un orage silencieux sans nuage. Grâce à leur état d'occultation, ils pouvaient se voir et se donner des consignes via des signes bien connus des militaires. Très silencieusement, les différents responsables de groupes se donnèrent visuellement des consignes de la main afin de répartir leurs hommes. Atlas s'était rapproché de la console, attendant derrière un Hostilien qui utilisait les protocoles de maintenance. Malgré le calme apparemment, une vingtaine d'Hostiliens animaient tout de même l'endroit. La petite armée attendait patiemment tandis que Christophe restait au milieu de tout ça, silencieux et immobile, les armes baissées comme attendant en méditation.


- Ne fais pas de folie ! S'exclama la voie dans la tête de Christophe.

- Le monde est déjà fou, pourquoi pas moi ?

- C'est un travail d'équipe, vous vous débrouillez parfaitement bien. Mais attention, les Hostiliens sont ingénieux et coriace.

- On verra ça.

- Ton esprit m'est fermé. Que caches-tu ?

- Peu importe. Tout ceci n'est qu'un piège grossier. La Terre n'a rien d'une menace.

- Ils vous ont attiré dans un piège ! C'est ce que tu veux dire.

- C'est bien trop simple. Il aurait attaqué la galaxie Euro que nous aurions agis pareil. Ils ont besoin d'un prétexte pour attaquer la Terre et le pire c'est que nous n'avons pas le choix de tomber dedans. Et ils le savent.

- Je ne peux t'aider. Je suis un façonneur d'univers, mes interventions se limitent à celle que je me suis imposé.

- Mon initiation.

- C'est exact ! Je reste droit dans le plan que j'ai établi. Je n'interférerais pas au-delà.

- Comme tu veux ! Mais je sens que ton plan pour rétablir l'équilibre parmi les univers, va être perturbé par celui des Hostiliens.

- Tu es capable de lire en moi de mieux en mieux, tandis que tu protège de plus en plus ton esprit de moi et des autres. Tu m'impressionne mais tu es bien loin de tes ambitions.

- On verra cela. Il faut donner un message.


Dans l'espace, les deux flottes se rapprochaient l'une de l'autre, créant une vive tension assez pesant. Le combat s'annonçait comme inéluctable, beaucoup le sentaient et beaucoup connaissaient la puissance de l'ennemi. C'était plutôt déconcertant, l'Origine s'était sacrifié en faisant qu'abîmer la partie supérieure de l'un des vaisseaux, et une nova n'avait même pas eu raisons de deux d'entre eux. Comment cela pouvait-t-il tourner à leur avantage.


- Je me sens pas rassuré, s'exclama Aurélie inquiète alors qu'elle regardait les données sur son écrans.

- On est en mode défensif, on est en mesure d'absorber 5 ou 6 tirs de leurs armes principales, dit John voulant se montrer rassurant.

- Ça ne me rassure pas plus, répondit Aurélie.

- Aller, mets-moi en communication avec eux, demanda John à Aurélie.


La flotte des Races-Unies poursuivaient sa progression appliquant une formation en forme de losange. Pour le moment, aucun des deux camps ne se montraient menaçant. La question était sur toutes les lèvres : qui commenceraient les hostilités.


- Ici John, commandant suprême en second de la flotte des Races-Unies. Vous approchez de l'espace Terrien qui est sous notre protection. Veuillez décliner votre identité, vos intentions et cessez votre progression. Nous n'avons pas l'intention de nous montrer hostile.

- Et qu'avez-vous l'intention d'être commandant suprême en second John, s'exclama Fragnus apparaissant en image holographique sur la passerelle du vaisseau commandant.


Fragnus, de part sa carrure imposante, déclarait, d'une voix très calme et inquiétant, être là en allié des Borgs. Ils s'amusaient à dire que les Borgs leur avaient demandé un soutien logistique après la disparition de l'un de leurs croiseurs dans l'espace de l'amas local. Ces derniers, pensant qu'une menace se profilaient, ont préféré venir dans la zone avec un contingent suffisamment large pour pallier toute menace. Cependant, durant ces dernières heures, ils se sont inquiétés de l'absence de communication avec leur allié.


- Vos alliés ont attaqué ce monde. Leurs troupes et leurs chasseurs continuent à l'heure où nous parlons. Nous n'avons eu d'autres choix de détruire cette menace, s'exclame John.

- C'est ce que dise nos rapports, dit Fragnus. Vous confirmez donc être une menace pour nos intérêt.

- Nous n'avons en aucune façon menacée vos intérêts, dit John très explicitement. A chaque fois que nous avons du attaqué, c'était pour nous défendre et nous avons très régulièrement eu recourt à la fuite. Nous ne devons pas être ennemi.

- Et qu'avons-nous l'intention d'être ? Demanda Fragnus à nouveau. Vous allez me dire que cette puissance remarquable que vous avez récemment acquise sera utilisé dans l'intérêt de tous alors que votre première intervention est guerrière.

- Nos attentions ont été guerrières car vous ne nous avez pas laissé le choix, dit Aurélie se levant de sa console. C'est comme si vous cherchiez à faire de nous cette menace que soit disant vous redouter. Qu'est-ce que vous cherchez à faire ? Vous avez besoin d'un prétexte pour que les vôtres nous attaquent. Vous ne seriez pas entrain de manipuler votre propre peuple.


Soudain, Fragnus cessa toute communication, on ne pouvait dire s'il était agacé ou percé à jour. John supposait simplement que les communications étaient enregistrées et qu'ils seraient envoyés en copie dans leur monde. Cette supposition lui était immédiatement venu en tête qu'à ils ont appliqué le même procédé pour leur flotte. On peut aisément penser que les accusions proférées par Aurélie sont vrais et le commandant Fragnus ne souhaite pas qu'elle en dise d'avantage. John regarda Aurélie et l'informa télépathiquement que l'alien n'avait pas du tout apprécié son intervention. Le confronté à la réalité et cela devant son équipage et probablement sa population de façon ultérieur était soit un affront, soit la meilleure manière de perdre leur légitimité dans cette campagne. Il ajouta qu'il avait apprécié se sursaut spontané quoique maladroite dans le sens que cela avait coupé court aux communications et par la même conséquence précipité le conflit guerrier. John ajouta à haute voix d'être mis en communication avec la flotte.


- Damien que ta flotte reste en mode défensif. Je veux quelle détourne leur attention.

- Tu veux qu'on soit des vaisseaux cibles ? Demanda Damien comprenant que l'idée était de gagner du toujours plus de temps.

- C'est un peu ça, répond John. Aurélie que notre flotte se tienne en stand by et qu'à mon ordre elle se mettre attaquer selon les différents points que j'indiquerais.


Sur le coup, John montra clairement son assurance, il avait tellement progressé depuis deux ans, rien à voir avec le policier de la route parcourant les villes de Paris sur sa moto, il était devenu un vrai leader. Mais intérieurement, il était emprunt au doute, à l'incertitude et peut être même au stress, il aurait fait n'importe quoi pour que Frédéric soit là, une sorte de soutien, un alter égaux. Pour John, Frédéric était le plus qualifié des quatre pour localiser les zones à fragiliser, lui qui avait mémorisé par cœur les plans des vaisseau-mère.

A bord de son vaisseau-mère, Fragnus semblait plutôt nerveux, ses réactions l'humanisait presque, il faisait parti de l'élite Hostilienne et plus particulièrement de l'élite militaire. Il faisait parti des secrets que beaucoup cherchait à dissimuler. Mais de son action, tout dépendait. Ne pas agir et encaisser un revers qui pourrait fragiliser sa position dans l'armée ou agir aux risques de perdre mais tout en garantissant leur plan de grande ampleur. Pourtant, malgré les nombreuses questions, il n'hésite pas à seul moment. Sans dire un mot, et en utilisant la voix télépathique, il ordonna à l'ensemble de la flotte d'attaquer celle des Races-Unies. Fragnar n'était pas de son avis même si son frère était le commandant de la mission, il estimait avoir un devoir moral. Pour cela, il décida de passer par communication direct.


- Mon frère. Nous ne pouvons attaquer ce monde, lança Fragnar. Ils sont insignifiant, nous pourrions les balayer d'un revers de main.

- Mais la flotte des Races-Unies est une menace, expliqua Fragnus. Ils ont anéanti très facilement nos croiseurs.

- Ils se sont défendus, nous en aurions fais de même pour nos mondes. Attaquer serait renié nos valeurs. Nous ne pouvons détruire un monde qui n'a rien fais.

- Tu sais aussi bien que moi qu'ils seront dans l'avenir plus puissant, dit Fragnus. Ils nous l'ont montré.

- Le protocole de pacification stipule de proposer un accord de paix avec les races que nous rencontrons et seulement si c'est le cas, de détruire la menace sans en exterminé la population, expliqua Fragnar défendant leur code de déontologie.

- Les races-unies nous en empêcheront.

- Je les ai vu agir. Ils sont intelligents, ils sont fort et n'attaquent jamais, ils ne font que se défendre. Leurs valeurs ne sont pas si différentes des nôtres. Je t'ai laissé agir durant nos compagnes en parallèle mais je suis obligé de montrer notre désaccord.

- J'ai donné un ordre, en tant que chef de cette mission nous allons détruire la flotte des Races-Unies et pacifié ce monde. Tu parles comme un Hostilite.


Malgré les arguments de Fragnar, ce dernier n'avait d'autres choix que d'obéir à son commandant supérieur, tel en avait décidé la hiérarchie militaire. Mais Fragnar était un être d'honneur, il avait des valeurs chères à la civilisation Hostilienne, valeurs qui se faisaient de plus en plus oublié par le corps armé. Le commandant regarda son équipage qui agissait étrangement. Tous se regardaient, se demandant si cette campagne était bien justifiée. Il faut se rappeler qu'un vaisseau-mère Hostilien est peu comme une maison et que l'équipage représente un vrai cercle social qui pourrait s'apparenter à une famille. En général, les équipages restent des décennies, voir même des siècles parfois, ensemble, ils vivent les combats, les explorations comme un seul être. En général, quand un vaisseau-mère Hostilien est détruit, on parle du cercle social désigné par le nom du vaisseau, on démontre leur volonté, leur courage et leur exploit pour la paix Hostilienne, il n'est jamais évoqué le nom des membres d'équipages car la gloire c'est l'équipage. Ainsi, il est très fréquent que les valeurs sont partagés entre le commandant et son équipage. Puis, se résignant à l'ordre qu'il lui avait été donné, Fragnar ordonna de faire parler les armes. L'énergie s'accumulait dans les batteries latérales, Aurélie en mesura la fréquence via ses instruments. John ordonna par conséquent le passage au mode offensif et de déployer la flotte selon l'une des tactiques entrepris par le groupe de leader de la flottes.


- Il s'apprête à tirer, s'exclama Aurélie. Armement latérale dans notre position, les deux principaux vaisseaux viennent de pivoter face à face.


En effet, les deux premiers vaisseaux avaient chacun pivoté lentement afin que le nez de chacun pointe vers l'autre permettant à la multitude de Canons d'envoyer un véritable déferlement de tirs à énergies. Les deux autres étaient en arrière sur un plan légèrement supérieur afin, probablement, de pointer leur armes principales en direct de la flotte allié. Très vite, les canons envoyèrent une pluie de feu, pas un seul kilomètre carré n'étaient épargnés. Dans l'espace, un tel exploit se traduirait par une véritable colonne de mort. Les premiers tirs percutèrent la première ligne de vaisseaux des races-Unies.


- On riposte. Feu à pleine puissance, ordonna John.


Les premiers tirs furent concentrés sur un seul vaisseau, ils étaient inutiles d'attaquer plusieurs vaisseaux à la fois surtout que ça reviendrait à diviser la force de frappe par quatre. La seule solution était donc de procéder à des manœuvres d'évitement et d'attaquer un seul navire ennemi. Utilisez les canons latérales étaient inutiles, la seule arme véritablement efficace était l'arme principal, cet unique canon qui était aussi l'arme principale des croiseurs de classes Orion. John ordonna une formation hybride delta deux. Le principe consistait à réunir deux croiseurs en phase défensive protégeant un troisième croiseur en phase offensive. Pour le coup, cela formait pas loin de quatre formations et deux croiseurs restant sur l'arrière à défaut qu'il y en manque un quinzième. Les SW-01 effectuaient une véritable chorégraphie autour d'un des croiseurs ayant pivoté. Ils tournoyaient les uns par rapport aux autres passant successivement de sa base supérieur à sa base inférieures, c'est étrangement comme le monde spatial et le monde marin peut être commun. On avait l'impression de voir une nuée de petits prédateurs nageant autour d'une grosse proie. Les Hostiliens ne restaient pas inactif, les canons latéraux tentaient par tout les moyens de les intercepté. A cause de la proximité, impossible d'utiliser le canon principal, le rapprochement à courte distance était la seule solution. John ordonna d'effectuer une série de tir sur des zones stratégiques qu'il avait au préalable indiqués. Après une mise en position rapide et l'encaissement de plusieurs tirs sur leur bouclier, quatre SW-01 envoyèrent une salve trois tirs.


- Le bouclier a à peine fluctué, informa Aurélie regardant attentivement son écran holographique. Et si on utilisait les drones bleus.

- Excellente idée, rétorqua John qui voyait son second agir comme ce que l'on attend d'un second. Qu'on libère une trajectoire sécurisé et qu'on envoie successivement 6 drones bleus XXL.


Le drone bleu était une pure merveille de technologie mais surtout une arme de destruction massive sans précédente. Utilisé une telle puissance revenait à tenter le tout pour le tout. Pour cette manœuvre, John ordonna une formation bêta quatre. Ici, il s'agissait de maintenir une certaine distance suffisamment pour être à porter de tirs mais pas trop pour ne pas ressentir l'onde de choc de l'explosion. Pour le coup, c'est quatre vaisseaux qui devaient se mettre en phase défensive. Pour seulement trois croiseurs allaient utiliser ses drones. Là encore, un croiseur manquait à l'appelle. John révisa immédiatement son jugement demandant aux derniers groupe de quatre croiseurs de viser une formation bêta trois, c'est-à-dire trois vaisseaux en phase défense et un autre en phase offensive à distance moyenne. L'ennuie avec ce genre de position, était que la flotte ennemie était capable d'utiliser davantage ses ressources offensives et notamment son arme principale. Avant de penser utiliser une arme de grande destruction, il fallait être sûr de percer le bouclier. Dans un premier temps, John ordonna aux vaisseaux en phase défensive d'envoyer une nuée de drones jaune classique. Ainsi, plusieurs centaines de drones furent déployé. Malgré les commandes d'évitement beaucoup sont interceptés par les tirs Hostiliens créant de toutes petites explosions. Pourtant, une dizaine d'entre eux réussirent à atteindre leurs objectif s'écrasant tous sur le seul vaisseau-mère visé.


- Aucun drones n'aient passé, constata Aurélie. Nous n'avons pas encore la fréquence.

- Que l'on redéploie une autre salve, ordonna John.

Une nouvelle flottille de drones est envoyé, de la même façon que la première lancé, beaucoup son intercepter et détruit. Cette fois-ci, toute chance. Beaucoup de drones s'abattirent sur le bouclier générant de petites zones instable au niveau du bouclier, tellement insignifiante qu'elles sont à peine perceptible. Mais l'espoir voulu que trois drones franchissent le bouclier et percute quelques canons qui furent détruit lors de l'impact. Immédiatement, d'autres se matérialisèrent.


- Trois drones sont passés sans faire de dégâts, démontra Aurélie. J'envoie l'ordre aux croiseurs d'envoyer des drones bleus.

- Qu'ils soient commandé par la pensée et non en mode en automatique, ordonna John.


Au lieu de déployer des centaines de drones, les quatre croiseurs n'en déployèrent que trois chacun. Ces derniers ne différaient pas des autres modèles à ceci près que leurs couleurs étaient différentes et leurs tailles aussi imposant qu'un chasseur tel que le rafale français. Les douze drones se frayèrent un chemin entre les tirs de barrages. Ici la rapidité était aussi stratégique qu'important. Etant commandé par des officiers Hostiliens, la fréquence du bouclier pouvait très rapidement changer et donc rendre inefficace l'attaque. Les capitaines de vaisseaux des Races-Unies étaient installés dans le siège de commandement à l'instar de John. Ils prenaient en compte toute la difficulté de la manœuvre mais par chance, leur entraînement avait été efficace, ils les pilotaient aussi facilement que les pilotes dans leur voiture F1. Malgré l'insistement des canons de défenses ennemis, les drones réussirent non seulement à franchir le bouclier mais également à percuter la coque. Beaucoup de drones s'abattirent sur les canons latéraux et les propulseurs arrières générant de violentes explosions d'un bleu éclatant visible en plein jour sur la Terre. Au sol, on n'avait à peine aperçu l'explosion des croiseurs Hostiliens mais dans ce cas-là, l'image était très nette. La bataille spatiale était bien, en plus du direct à la télé, une vision offerte à tous. John avait contourné l'ensemble du vaisseau-mère afin de percuter la zone de l'arme principale limitant ainsi la capacité de destruction. Mais ce contournement lui avait fais perdre du temps et finalement le bouclier a été réajusté. Les drones percutèrent le bouclier faisant trembler toute la structure du vaisseau et l'illuminant dans sa totalité. Le choc avait été si violent qu'elle avait même fait se déplacer le navire visé dans l'espace.

- Ils ont atteins leur cible, de gros dégâts en surface. Les zones en questions ont perdu leur système de batterie de défense, les drones n'ont pas réussi à atteindre la zone de l'arme principale, le bouclier a tout encaissé, enchaîna dans les détails Aurélie. De nombreuses batteries se rematérialisent mais en moins grand nombres. Les variations d'énergies dans leur bouclier a légèrement diminué de 5% mais rien de conséquent.

- Ouais, en gros ça leur a rien fait, tout juste de quoi gagner du temps, se désola John. Manœuvre d'évitement, tout le monde passe en mode offensif, et formation delta 0, on vise principalement la passerelle et leur propulseur.


La formation delta 0 consistait donc en une attaque très rapproché sans aucun appuie de défense. La flotte des races-unis se déployaient tout autour du vaisseau qu'il avait jusque-là attaqué. Ils étaient inutile de diviser leurs forces. Leurs petites tailles leur conféraient un avantage sensible en terme de manœuvrabilité, ce qui leur permettait de n'être visé que par les canons latéraux des vaisseaux-mères. Ceci ne cachait en rien la difficulté et les écarts de puissance de feu, la flotte des Races-Unies n'étaient clairement pas de tailles.

A bord de l'un des vaisseaux, les unités ont cessé d'être invisible depuis que l'attaque à commencer. Ils sont passés de l'occultation aux champs d'énergies individuels. Tous avaient déjà pris position derrière une console, ou un pilier, autant dire que leur apparition soudaine avait été d'une grande surprise. L'attaque éclaire s'était soldé par l'exécution pure et simple du personnel Hostilien. Sans aucun remord, ils avaient été éliminé par des tirs à énergies. Sans se préoccuper d'une infiltration qu'ils considéraient comme impossible, les Hostiliens n'avaient pas trouvé bon d'activer leurs boucliers autonomes. Le colonel Barnes était le seul de toutes les unités à n'avoir tiré aucun coup. Le militaire avait une tâche plus importante encore. Alors que les techniciens se faisaient éliminer, il s'était hâté à mettre en place un dispositif de brouillage. L'objet se présentait sous forme d'une petit pilier d'un mètre de couleur gris et portant sur sa surface des strasses irrégulières. Atlas expulsa difficilement le dernier technicien militaire qui était entrain de faire des manipulations sur la console qui voltigea tout de même sur près de trois mètres.


- Attention commandant, ils ont plus fort que vous, s'écria Atlas.


Christophe dégaina son sabre au plasma et coupa la tête de l'Hostilien qui venait à peine d'atterrir au sol. Puis, il s'avança vers Atlas.


- T'inquiète, j'ai l'arme absolu, répondit Christophe. Alors, tu peux y accéder.


Christophe désactiva son sabre et constata que la main d'Atlas pénétrait déjà l'interface de la console. Ce dernier lui révéla que le programme était aussi complexe qu'ils le pensaient et que cela prendrait plusieurs minutes pour accéder aux paramètres voulu. Le général O'neill, ordonna à ses hommes de rester sur leurs positions et de guetter l'arrivé imminente des troupes ennemis. Son regard se porta très vite vers la grand porte principale qui était ouverte.


- Arriver ennemi ! Hurla-t-il tirant immédiatement avec son arme.


Ses premiers tirs, des décharges énergétiques, percutaient les premiers soldats se déployant. Ces derniers n'avaient rien à craindre pour le moment, leurs boucliers les protégeaient. Les unités du SG-C furent les premières à réagir. Les tirs groupés n'empêchaient la progression de l'ennemi.


- Arme supérieur, s'exclama Mitchell. Ça n'a aucun effet sur eux.

- Pour ça, il faudrait peut être leur tirer avec la phase plasma pour faire sauter leur bouclier, expliqua Firth.

- Attention à 6 heures, hurla Shepard.


Un second groupe d'ennemi débarqua par l'autre côté. Les unités Wraiths et Asgardes s'occupèrent de cette nouvelle vague. Barnes ordonna à ses troupes de venir appuyer les unités et de couvrir Atlas. Christophe restait derrière Atlas et encaissait déjà de nombreux tirs. Son bouclier était très efficace mais il ne voulait pas continuer à servir de bouclier humains.


- Commandant, ne vous en faites pas mon corps Quarkonium et mon bouclier individuel me protégerons, expliqua Atlas. Faites votre devoir, commandant.


Christophe ne dit pas un mot, il matérialisa son arme de poing et déchaîna une salve à feu nourrit sur l'un des groupes Hostiliens. Etant le seul qui n'était pas à couvert, il était un cible de choix. La petite voix dans sa tête lui expliquait qu'il aurait plus de succès avec son sabre. En effet, la particularité du sabre à plasma est qu'il peut traverser n'importe quel matériau mais également n'importe quel champ de force. Cela se justifie par la densité de la lame du sabre et de la densité du plasma qui l'entoure. Désactivant son arme, Christophe dégaina son sabre et fit un majestueux saut de près de cinq mètres de longueur pour se rapprocher de l'ennemi. Après quelques pas rapides, il trancha l'arme actif du premier soldat proche de lui, pour ensuite enchaîner par un coupure net au niveau du torse. Le soldat tomba déversant le liquide métallique qui le compose.


- C'est étrange ça, s'exclama Mitchell.

- Le soldats Hostiliens sont des robots composés d'un métal liquéfiable, expliqua Carter.

- Un peu comme dans Terminator 2, répondit Mitchell faisant par de sa culture cinématographique. J'espère qu'il va se relever.

- Impossible, expliqua Hönir tirant de courte rafale avec son arme emprunté aux Races-Unies. L'arme du commandant génère à l'impact une décharge qui empêche la recombinaison du métal, c'est pour cela qu'il coule.

- Chouette explication, lança O'neill. Mais pour le moment, on est entrain de se faire prendre en tenaille.

- Mon général, hurla Barnes. Passez en mode plasma et vider à bout portant le soldat voulu. Quand ils auront plus de bouclier, ça sera plus facile.

- Vous oubliez que c'est la meilleure façon de se faire tuer, s'écria Shepard.

- Il faut repenser notre tactique, ajoute Teyla.

- Nous avons des boucliers, il faut juste éviter de se faire toucher trop longtemps, ajouta Firth.

- Ce qu'elle me dit me va, dit Ronon.


Le Satedien se leva alors qu'il était jusque là caché par l'un des dizaines de piliers composant la salle des machines. Il fonça vers un groupe d'Hostilien qui lui tirait dessus. Les décharges à énergies faisait s'illuminer d'un bleu scintillant son bouclier. Il enchaîna quelques coups de poings qui n'eurent aucun effet sur ceux qui les recevait. L'un des soldats répliqua par un seul coup de poing qui expulsa Ronon sur plusieurs mètres en arrière. Puis, un autre soldat tendit son arme sur Ronon espérant peut être lui donner le coup de grâce. Mais malgré sa position fragile, l'humain tendit son arme et tira une décharge de plasma sur le soldat Hostilien qui recula. Ronon enchaîna avec un second tir faisant reculer de plus belle le soldat et faisant disparaître le bouclier. Le troisième tir déchiqueta littéralement la carcasse de la créature de l'espace qui tombe net à terre. Sans aucun réaction des autres soldats pour cette perte, ces derniers voulurent en finir avec le Satedien mais c'était sans compter sur les amis de ce dernier. Teyla et Shepard enchaîna plusieurs tirs à plasma sur les soldats ennemis qui reculaient face à cet assaut brutale. Plusieurs unités SG sortirent de leur point de protection pour venir en aide à l'équipe d'Atlantis. Les premiers arrivant de soldats ennemis tombèrent très vite mais c'était sans compté l'arrivé d'unité encore plus nombreuses. Todd ne cacha pas son scepticisme face à la difficulté de la chose. Christophe lui ne se préoccupait même pas des unités, il enchaînait tirs à plasma avec son arbre et découpage au sabre. D'ailleurs, ils mettaient à profit les différentes techniques d'art martiaux qu'ils avaient appris, lui permettant d'esquiver très rapidement les attaques rapprochés de ses ennemis tout en arrivant à leur donner quelques coups pour les déstabiliser.


- J'aimerais l'avoir comme ennemi celui, dit alors O'neill regardant la prestation de Christophe.

- En effet, ajoute Teal'c. C'est un grand guerrier.

- C'est surtout un p'tit con qui sait ce qu'il fait, dit Barnes. Je n'aurais jamais cru être sous le commandement d'un gosse aussi efficace


Dans l’espace, la flotte des Races-Unies continuaient d'attaquer un seul des quatre vaisseaux-mère. A l'inverse, c'était l'ensemble de la flotte ennemi qui les attaquaient les bombardant sans répit.


- Bouclier à 67%, s'écria Aurélie. On a des tensions dans le réseau l'alimentation mais sinon on encaisse bien les chocs

- C'est quoi ce bip, s'exclama John alors qu'un signal retentit sur la console d'Aurélie.

- Augmentation de la masse d'énergie, répondit Aurélie. Cela touche l'ensemble des vaisseaux ennemis.

- On passe en mode delta quatre, ordonna John.


John craignait que les Hostiliens puissent envoyer une décharge énergétique partant de leur bouclier. Le risque dans ce genre d'attaque défensive est l'application d'une onde spécifique qui obligerait un redémarrage des systèmes. Même si leurs vaisseaux en étaient protégé cela pourrait nuire sur la performance de leur bouclier. Reprenant une distance suffisamment large tout en mettant majoritairement la flotte en défense.


- Je détecte un accroissement d'énergie dans les armes principales, informa Aurélie.

- Manœuvre d'évitement, ils vont utiliser canons principales, hurla John dans les communications.


La flotte des Races-Unies rompit sa formation alors que les deux vaisseaux-mères restés en arrière chargèrent leurs armes. En quelques secondes, ils génèrent deux salves successivement d'un tir de plasma à la couleur verte entouré un halo blanchâtre. La machine de guerre percuta successivement deux croiseurs des Races-Unies. L'impact fut si violent que l'équipage ne put se maintenir debout. L'un des croiseurs étaient immobilisés incapable de faire des manœuvres, le second eut le temps de se mettre en mode défensif et de se propulser à vitesse réduite. Les deux vaisseaux retentèrent une attaque sur le vaisseau immobilisé. Finalement, après cinq tirs successif, le bouclier céda et le vaisseau se disloqua en six gros morceaux s'éparpillant dans tout les sens. Les multiples explosions collatérales entraînèrent quatre des principales parties dans une explosion extraordinairement lumineuse éparpillant métaux et corps calciné. Le dernier morceau, plus imposant fut propulsé plus loin encore. La voix paniqué de John ordonna la téléportation des éventuels survivants. Le second vaisseau, ayant été percuté, tenta une manœuvre d'évitement mais ses déplacements réduits ne lui conférait aucune chance.


- Envoyez une salve de drone bleu sur les vaisseaux attaquant, ordonna John dans la précipitation.

- Il n'y a que nous qui sommes en mesures d'attaquer, répliqua Aurélie. Ils ont attaqué les deux seuls vaisseaux en mode offensif à part le notre, expliqua Aurélie.

- Que la flotte reste en mode défensive, je m'en charge, répliqua John assit sur son siège.


Six drones bleus de tailles maxi quittèrent leur position pour se lancer dans la direction des deux vaisseaux-mères utilisant leurs armes principales et meurtrières. Ces derniers enchaînèrent tirs sur tirs sur le croiseur en perdition. A présent, il était plus difficile de détruire le croiseur qui maintenant avait activé ses deux boucliers. Le capitaine du vaisseau, un italien anciennement policier demanda que ses systèmes de distorsion soit rétabli.


- Ils font ce qu'ils peuvent, expliqua le second, un homme avec une épaisse barbe et des cheveux longs. Bouclier supérieur à 28%, bouclier inférieur à 64%. On ne va pas tenir longtemps.

- Préparez-vous à harmoniser le bouclier pour téléporter l'équipage.

Les drones bleus commandé par John percutèrent les boucliers ennemis tout près de leur nez, les explosions colossales ne firent que trembler le bouclier sans occasionné aucun dégâts. Finalement, les derniers tirs détruisirent le croiseur. Par chance, l'équipage avait pu être téléporté à temps à l'exception du capitaine, du pilote et de son second. John décida d'envoyer plusieurs salves de drones afin d'abîmer, voir même, détruire ces armes si puissante. Alors qu'il tenta une nouvelle attaque, son attention fut dirigé vers quelques d'autres. Des sensations étranges envahirent son corps, tout son être vibrait comme si quelque chose lui disait qu'il arrivait.

La flotte alliée observait depuis plusieurs dizaines de minutes ce combat étrange, il avait l'impression de voir quatre gigantesques astéroïdes se faire piquer par des petits insectes insignifiant. C'était un fait, la flotte des Races-Unies, aussi puissante était-elle, n'était pas à la hauteur. Malgré le danger, le commandant suprême Thor ne voulait pas rester dans rien faire. A plusieurs reprises, il avait procédé à des mesures pour trouver un point faible sans aucun résultat. La nouvelle condition physique de Thor le rendait moins impatient et surtout il contrôlait beaucoup moins ses émotions, il se rapprochait de l'humain. Zeus lui conseillait d'agir comme John l'avait ordonné, c'est-à-dire, rester en arrière et attaquer les forces ennemis toujours présentes sous forme de chasseurs, bombardier et de troupes au sol. Zeus n'avait pas tord, en effet, leurs interventions ne feraient que gêner le déroulement des opérations, cela rendrait leur sacrifice inutile.

A bord du Dédale, la tension était à son plus haut niveau, beaucoup voulait aider bien que conscient qu'il ne serait pas très utilise. Ils étaient complètement à la ramasse. C'est alors que le second du colonel Caldwell détecta un étrange phénomène.


- C’est-à-dire, soyez plus claire ? Demanda Caldwell.

- Je détecte des flux d'énergie étranges entre la flotte Hostiliennes et ça augmente de façon exponentiel, ajouta le second.

- Vous pensez qu'ils vont tenter quelques choses ? Demanda Caldwell.

- Non, ça ressemble à un bond vortex, répondit-il.


Soudainement, l'espace présentant entre les quatre vaisseaux Hostiliens se remplit d'une lueur blanchâtre aveuglante. En quelques secondes, un vaisseau flash de lumière matérialisa un vaisseau gigantesque. Le design était identique à celui des croiseurs de classe Orion mise à part que sa taille en était huit fois plus importante. La coque du vaisseau semblait plus épaisse et par endroit très lisse présentant ici et là quelques boursouflure rougeâtre sur une coque parfaitement noir. Les boucliers s'activèrent et des milliers de canons se matérialisèrent sur sa coque. En seulement quelques secondes, de gigantesques masses d’énergie blanchâtre quittèrent chaque côté du navire pour venir percuter les boucliers des vaisseaux ennemis.


- Le vaisseau de classe Atlas vient de se matérialiser, dit Aurélie tout excité.


John eut également un grand sourire. La journaliste fit signe à son caméraman de se rapprocher des instruments, c'est alors qu'une image holographique fit apparaître Guillaume.


- Salut ! Dit-il. On est arrivé à temps. On s'occupe de tout, mets-toi en position.

- Très bien, dit John. Que la flotte quitte ses positions et mette en place le bouclier satellite, ordonne-t-il par communication interne.


Au loin, le colonel Caldwell vit l'immense SW-02 qui était à lui seul aussi vaste que les quatre vaisseaux Hostiliens. Le second confirma qu'il ne voyait pas ce vaisseau sur les écrans. Le capitaine du Dédale en conclus que le vaisseau avait les mêmes capacités de furtivité que les croiseurs des Races-Unies.


- On dirait le même design que celui des croiseurs, ça doit être leur vaisseau-amiral.

- Je détecte d'importante fluctuation énergétique à l'intérieur de la zone de la flotte ennemi, dit le second. Ils vont les attaquer en même temps.

- Ils sont ambitieux, s'exclama Caldwell. Gardons notre position et voyons ce qui se passe.


A bord du croiseur de John, McKay bidouillait les instruments holographiques avec Vala. Sur l'image était représentée le réseau des satellites terriens, une petite fenêtre montrait une série de ligne d'équation. Vala regarda autour d'elle comme interloquer par des sensations étranges quel pouvait ressentir.


- Qu’est-ce qui se passe encore ? Demanda McKay agacé par la situation stressante.

- C’est la guerre Rodney. Tu as bientôt terminé.

- Oui, dit-il très agacé. Avec nos instruments j'en aurais eu pour des heures même peut être des journées. Par chance, leur technologie est extrêmement évoluée. J’ai fais des copies dans mon ordinateur, dit-il tout sourire secouant sa tablette.

- C’est pas vrai, dit Vala regardant le moniteur holographique. Il est énorme.

- Qu’est-ce qui est énorme ? Demanda McKay regardant son entre jambe.

- Leur vaisseau-mère est arrivé, dit-elle montrant la baie d'observation. Il doit être au moins trois plus gros que ceux des Hostiliens.

- Ce n’est pas la taille qui compte, répondit McKay. Moi, je dirais quatre fois plus.

- C’est toujours la taille qui compte, dit Vala regardant McKay dans les yeux.

- J’ai fini, conclu-t-il très gêné. On peut regagner la passerelle, je pense. Oh, oh, ajouta dit-il regardant ses instruments.

- Quoi ?

- Mes instruments ne le détecte pas.

- Pourtant, il est bien là. Il doit être furtif comme les croiseurs.

- Oh, j'avais oublié ce petit détail, dit McKay faisant une petite grimace dont il était le seul à en connaître les secrets. Bon, on y va.


A bord du vaisseau Hostilien, le groupe allié se déchaînait tel une armée sur un champ de bataille, l'ennemi débarquait des à présent de tout les côtés. Contrairement à d'autres armées déjà rencontrées, ces derniers se mettaient à couvert cherchant à limiter le nombre d'impact sur leurs boucliers. Agissant ainsi, ils perdaient peu de soldats mais ils y en avaient déjà qui traînaient quand même sur le sol. Rares étaient tombés des tirs alliés, pour la plupart, c'était des victimes du commandant suprême qui n'arrivait pas à tenir en place. Les Wraiths semblaient montrer une très grande habileté à tenir tête physiquement aux Hostiliens au corps à corps. C'était des créatures extrêmement violentes et habilles, mais malgré tout, ils restaient bien inférieur aux Hostiliens. Pourtant, Todd était celui qui semblait le plus s'amuser. Il enchaînait coup sur coup, avant de déployer ses tirs en rafales afin d’achever ses victimes robotiques. D’ailleurs, la dernière lui a laissé quelques traces de métal liquide sur son uniforme et son visage. Après l’avoir rué de coup et lui avoir détruis son bouclier à l’aide d’un tir à plasma, le soldat Hostilien s'était jeté sur Todd qui a achevé sa victime par un dernier tir ce faisant donc éclaboussé.

- C’était bon ? Demanda Ronon entrain de tirer non loin de lui.

- Je n’ai pas l’habitude de consommer ainsi, répondit-il. Mais j’suis prêt à recommencer encore.

- Ça tombe bien, d'autres arrivent, rétorqua Ronon.


Ronon avait toujours détesté les Wraiths, et à juste titre, pourtant un feeling s'était plus ou moins installé entre eux deux, une sorte de respect guerrière. Christophe continuait ses nombres attaques avec par ses tirs, ses coups de poings et son sabre. Malgré ce débordement musclé, il ne lui avait pas manqué que le vaisseau amiral était arrivé l'obligeant à précipiter leurs actions. Il se rapprocha d’Atlas qui avait toujours ses mains mêlés avec l’ordinateur du vaisseau.


- J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle, s'exclama Atlas.

- Je t’écoute, dit le commandant éliminant les cibles dépourvus de bouclier se rapprochant d’eux.

- On va mourir, rétorqua Atlas d'un ton bien amusé.

- Et quoi d’autres ? Répondit Christophe froidement.

- J'ai coupé les sécurités d'alimentations. L'attaque de notre vaisseau va précipiter la surcharge, expliqua Atlas. J'ai accès également à la navigation.

- Tu peux le faire entrer en collision. ? Demanda Christophe pensant déjà au moyen que leur offrait le contrôle de navigation.

- Je me suis déjà hâté à la tâche, l'impact aura lieu dans trois minutes. J'ai déjà calculé la vitesse nous permettant de fendre la coque du vaisseau visé.

- Tu as pensé au bouclier ? Demanda Christophe coupant la tête à un énième soldat s'étant rapproché trop près d'eux.

- Je l’ai harmonisé avec celui des autres. Si on s’organise bien, le vaisseau va pénétrer le champ de force de son voisin, envoyer une décharge sur la coque et la puissance de l’impact devrait éventrer la zone du vaisseau visé.

- Ce qui aura pour conséquence la destruction des deux vaisseaux, conclut Christophe. C’est parfait. Mais on ne mourra pas.

- Vous pensez au Wormhole commandant. Même en compensant la dérive, la vitesse de déplacement sera trop importante pour qu'on puisse le pénétrer…

- Laisses-moi gérer ça. Tout est bon, ajouta Christophe toujours concentré dans la bataille.


A bord du vaisseau-mère, on appliquait les différents protocoles d'attaque et de contre mesure. En effet, Guillaume avait ordonné d’attaquer successivement les deux vaisseaux situé en parallèle de leur position. Leurs canons latéraux faisait pleuvoir une quantité énorme de plasma. Les Hostiliens n'avait trop d'autres choix que d'en faire de même. Guillaume savait très bien que cette attaque surprise allait conduire les deux autres vaisseaux, positionné devant eux, à pivoter afin de les frapper de plein fouet avec leurs armes principales. Contre toute attente, le second de Guillaume était Isabelle, Frédéric et Pears avait décidé de rester dans le système Euro afin d'accroître les forces qui leur faisaient défaut. La jeune femme, ayant dépassé la condition de simple humain, sentait la présence de Christophe situé dans l'un des vaisseaux face à eux. Ce dernier commençait à se déplacer vers l'autre vaisseau situé face à lui. Elle décida d’entrer en contact télépathiquement avec lui afin de savoir comment cela avançait. Cette initiative imprévu ne pouvait qu'arranger Christophe qui voyait la meilleure solution pour adapter la situation à son plan. Très vite, il lui expliqua ses intentions ce qui paniqua la jeune femme. Il fallait agir vite, elle était autant inquiète que le temps leur faisait défaut mais surtout que Christophe pouvait ne pas revenir vivant.


- Guillaume ! Christophe veut qu’on se mettre au centre et qu’on attaque successivement les quatre vaisseaux. Je nous mets en communication avec John.

- Ça va nous promettre une viré d'enfer, répondit Guillaume.


Guillaume demanda à Zelko, qui était le pilote du vaisseau, de déplacer le vaisseau au centre des quatre vaisseau et surtout de garder le même sens pendant ce temps, il contrôlera l’armement par la pensée. Le vaisseau ne disposait pas de propulsion convention mais d'une distorsion de l'espace. Même si le vaisseau semblait ne faire aucun mouvement, il se rapprochait lentement de la position voulu. Les tirs ennemis semblaient comme se tordre lorsqu'ils se rapprochaient du vaisseau ce qui avait pour conséquence une perte d'efficacité. Guillaume entreprit alors l'envoie de phaseur dimension dans la direction dès deux navires situés face à eux, l'un d'eux était attaqué de l'intérieur par les unités commandé par Christophe. Très rapidement, les tirs principaux percutait le bouclier des deux vaisseaux, chaque impact générait de lourde variation du bouclier avec des zones d'impact dépassant le kilomètre. Sur Terre, plusieurs explosions de lumières étaient visible.

A la surface de la planète, rien ne va plus. Des chasseurs ont déjà commencé à bombarder plusieurs villes comme Pékin, Hong Kong, Tokyo, Los Angeles, New York, Washington ou encore Paris, Londres, Madrid. Les villes attaqués étaient principalement situé près des côtes, pour le moment les villes situés dans l'intérieur des terres restaient calmes. Des armées ennemis avaient commencé à se matérialiser dans les villes où étaient implanté des Canons à Ions. Eliminer ses canons, assureraient un ciel moins dangereux pour les chasseurs. Des unités Borgs et mêmes Hostiliens parcouraient les villes se heurtant à l'armée et à des civiles munis d'armes à projectile ou Goa'ulds. Leurs actions étaient peu efficace mais ils pouvaient compter sur leurs nombres qui n'étaient pas négligeable.

Isabelle entra en communication avec Aurélie et John. Elle apparut, avec Guillaume et Zelko, en image holographique sur la passerelle aux yeux de l’équipage présent et surtout des journalistes présent qui filmait son intervention.


- John, on s’occupe des quatre vaisseau. Christophe veut que tu positionne ton vaisseau sur les coordonnées que je t’envoie. Il a précisé de ne pas fluctuer de plus d’un ou deux mètres ta position. Ça pourrait être dramatique pour lui et les autres sinon.

- Le WormHole ? Dit alors John.

- C'est exact, répondit Isabelle.

- Le bouclier est opérationnel ? Demanda Guillaume à John.

- Notre bouclier est opérationnel et prêt pour la manœuvre, répondit John.

- Le notre aussi, dit alors McKay apparaissant sur une autre image holographique.

- Très bien, que toute la flotte reste en orbite basse alors, ordonna John. Nous serons les seuls devant la ligne de démarcation. Fin du communication.


Isabelle n’en avait pas eu conscience qu’elle avait été filmée et que son intervention avait pu être vu par l’ensemble des terriens qui suivaient la bataille spatiale en direct. Il était donc très probable que son fils, maintenant âgé de 6 ans, l'ait vu et donc constatait que sa mère était toujours là, vivante et mobilisant tout ce qui était possible pour lui garantir la vie sauve.

Le vaisseau de classe Atlas était donc maintenant dans la position voulu, Guillaume attaquait successivement les quatre vaisseaux. Les canons latéraux continuaient de viser les vaisseaux Hostiliens positionnés à l’arrière, pour un effet optimal. Il demanda à Zelko d'envoyer des drones en grande quantité. Par ailleurs, ils attaquaient également les deux vaisseaux Hostiliens positionné respectivement sur ses 11 heures et 1 heure. L'arme principale déchargea une quantité importante de plasma vert et jaune à travers un rayon continu. De l’extérieur de la zone de combat, on voyait littéralement que leur position était submergé. Malgré sa supériorité apparente, le SW-02 n’était pas de tailles à affronter quatre vaisseaux-mères Hostiliens en même temps, la stratégie de Christophe semble vouer au suicide, mais tous décidaient de lui faire confiance.

La violence de la bataille était impressionnante, les vaisseaux Hostiliens envoyaient de très nombreuses escadrilles de chasseurs. Guillaume n'étaient pas en mesure d'en faire de même tant que le vaisseau était en mouvement. Le champ de dilatation mettrait en pièce les chasseurs qui en sortiraient.


- Guillaume, les vaisseaux positionnés en arrière vont décharger leur canons principales sur nous.

- Et bien, on va voir si nous en mesure de résister longtemps, dit alors Guillaume.

Les deux vaisseaux ennemis envoyèrent simultanément des tirs que le vaisseau SW-02 ne peina sans mal à les absorber. Isabelle annonça qu'il avait encore 98% de leur bouclier.


- Tu vois, on tient le coup.

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[Spyce]

Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 25 : Crossroads, cinquième partie[/font]

(la précédente partie est juste au dessus)

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Les échanges de tirs entre les unités alliées et les Hostiliens sont toujours aussi importante. Atlas qui avait terminé sa tâche affrontait également les Hostiliens. Christophe l'interpella en lui lançant la télécommande du Wormhole.


- Détermine le point d'impact et aux quels moment on doit ouvrir le vortex, ordonna Christophe à Atlas alors qu'il vint à l'instant de tuer un autre soldat.

- C'est impossible commandant, le vaisseau sera en déplacement, dit Atlas se penchant sur une console pour se protéger.

- Tu oublie que l'on peut ouvrir un vortex dans n'importe qu'elle point de l'univers et à n'importe qu'elle moment, rétorqua Christophe.


C'est alors qu'Atlas comprit l'idée de Christophe. Le but était d'ouvrir un vortex en différer. Ainsi même s'il activait le vortex maintenant, il pouvait le programmer pour qu'il apparaisse plus tard et à un autre endroit.


- Mais je ne pourrais pas totalement compenser la vitesse de déplacement. Le vortex s'ouvrira peut être au bon moment mais il faudra être en mesure de le franchir alors qu'il franchira des vitesses de l'ordre de plusieurs centaines de kilomètres heures. Nous sommes trop nombreux pour ça.

- Pas si je vous téléporte dans ma zone de stockage.

- Il faut être très rapide commandant.

- Ça ira tant fait pas, ajouta Christophe montrant son pouce vers le haut.

- C'est terminé, hurla Atlas relançant la télécommande à Christophe. Je vous télécharge les informations à vos nanites. Comme ça, vous serez au bon moment quand l'activé et quand le vortex s'activera. Mais je ne peux vous laisser faire ça seul, vous ne tiendrez pas.


Très vite, Christophe appuya sur un cristal situé sur son poignée faisant se téléporter, d'une lumière bleue, les unités Jaffas, Wraiths, Terriens, Asgardes et celle des races-unies. La matière téléportée se dirigea vers le petit cristal qui resta illuminer d'un bleu scintillant. Atlas faisait parti également des téléportés malgré ses derniers revendications négatives. Christophe se retrouvait donc seul face à une armée de robot Hostilien qui le dépassait en très grand nombre. Sa voix intérieure ne pouvait s'empêcher de lui donner des conseils.


- Active ton sabre et utilise tes armes de poing, n'hésite pas à repousser l'ennemi de tes dons télékinésiques.

- Je sais cela. La force est avec moi, dit-il à haute voix amusé.

- Triste constatation que de se reporter sur une œuvre cinématographique.

- C'est mon choix maintenant à mon tour de tenir mes positions.


Christophe appuya sur l'une des nombreuses fonctions de son bracelet se retrouvant ainsi téléporté à l'autre bout de la salle des machines. Il prit le Wormhole et activa le protocole d'ouverture du vortex. Une quantité d'énergie quitta la télécommande pour ensuite percuter le tissu de la réalité mais rien ne se produisit. Christophe dégaina alors son katana à plasma et activa ses armes de poings matérialisé par les deux bracelets qu'ils portaient. Une formation irrégulière apparut sur chacun d'eux Il réappuya sur son bracelet se rematérialisant près de la console qu'Atlas avait manipulé. C'était la clé de toute la mission. Atlas n'avait pas simplement manipulé le programme, il y avait également connecté une petite interface qui empêcherait toute correction de donnée. L'objet n'était pas visible, il s'agissait d'une série de nanites implanté dans la console elle-même. Ainsi, il espérait ralentir les tentatives de corrections de navigations et de contrôle des sécurités d'énergies. Christophe, positionné face à la console, se mit en position et pointa ses deux bracelets en direction des premiers Hostiliens se retrouvant face à lui. Ces derniers furent propulsés avec violence, faisant s'illuminer entièrement leurs boucliers individuels, qui avait été transpercé comme une simple bulle d'eau. L'énergie du tir, bien qu'amoindrie, avait très lourdement blessé l'un des Hostiliens dont la plaie artificiel fumait, les trois autres avaient été plus près, l'impact était donc plus important, la surface des corps avaient fondu laissant se déverser le métal liquide qui les composaient.


- Alors on s'y attendait pas à ça. Les Cosmoniens sont à la pointe de l'armement.


Christophe continuait à s'extasier devant ses actes, tirant à droite, puis à gauche, évitant un tir puis un autre. Il n'arrêtait pas, sans cesse, de demander aux soldats Hostiliens de faire mieux. On pouvait dire, sans grossir les choses, qu'ils avaient la rage de vaincre. Par contre, il était peu probable que ses mots pouvaient impacter sur de tels guerriers, des armes de guerres dotées d'un programme rivalisant avec les consciences des êtres de chairs et de sang, mais qui avait la caractéristique de ne connaître si la peur et ni la compassion. Malgré son habileté au tir, ses positions furent très vite submergés. L'un des soldats s'étaient dangereusement approché de lui par derrière, mais son action fut veine, il fut mis hors d'état de nuire par un simple coup de katana. La densité de la lame et du plasma mêlé suffisait à traverser le bouclier et le corps sans aucune résistance. A peine le coup était fini, qu'il dut effectuer une pirouette aérienne afin de couper en deux un second soldat arrivé trop près de lui mais cette fois-ci par la droite. Christophe n'avait aucun moment de répit, il fallait réfléchir peu, agir vite et bien.

Le SW-02 commandé par Guillaume était submergé de toute part, pas un seul mètre carré du bouclier n'était pas percuté par un tir. A l'arrière, les Vaisseaux-mères Hostiliens continueraient eux de bombarder avec leurs armes la plus efficaces. Guillaume ordonna d'intensifier davantage les tirs sur les zones stratégiques.


- L'un des vaisseaux-mères ennemis fonce sur le second, constata Isabelle sur son moniteur holographique. Ils ont réussi.

- Parfait, ils seront incapable d'utiliser leurs armes principales. Intensifions les tirs sur ces deux là. On vise l'arrière des deux vaisseaux.

- Tu vas mettre en danger la vie de Christophe, s'exclama Isabelle.

- C'est déjà le cas, mais à ma place, il ferait la même chose. Il faut affaiblir le plus possible les vaisseaux.

- Nos boucliers sont à 67%, s'exclama Isabelle. Ça descend, on ne tiendra pas des heures comme ça. John, la collision se fera dans 30 secondes, ajouta-t-elle par communication interposés.

- Prépares-toi à passer en mode défensif à mon ordre, dit Guillaume afin de la préparer.


Christophe, de son côté, continuait d’enchaîner ses tirs de rafale et ses coups de sabre face à des soldats devenus désespérément inférieur à lui. En soit, un soldat Hostilien est une merveille de technologie, capable de s'auto-réparer à volonté même si les connaissances des Races-Unies avaient réussi à les mettre chaos rapidement. Malgré sa caractéristique mécanique, le soldat était inférieur à l'Hostilien de chaire et de sang, qui disposait d'exosquelette et de toutes une panoplie de gadget à l'instar des élus que représentaient Christophe, John, Guillaume et Frédéric. Cette supériorité, Christophe en avait bien conscience, la connaissance Cosmonienne en la matière l'avait grandement façonné mais son entraînement avec les quelques maîtres Euros y étaient aussi pour beaucoup. Sa voix intérieur continuait de le guidé, agissant comme elle l'avait toujours été, un guide. Cette voix, qui était en réalité celle d'un façonneur d'univers, avait tellement appris à Christophe pourtant, cela ne l'empêchait pas d'être surprise par le résultat qui allait bien au-delà de ce qu'il espérait, il ne pensait qu'il aurait fait autant de progrès.

Le vaisseau-mère, dans lequel il se trouvait, finit par se rapprocher très dangereusement du second à une vitesse relativement élevé, un impact à trois million de kilomètres heure, ça devient tout de suite non négligeable. Dans un premier temps, le second navire n'avait pas fait attention à se rapprochement, son attention s'était porté sur la flotte des Races-Unies et leur vaisseau amiral lors de son arrivé. Cependant, quand ils virent le rapprochement dangereux et l'impossibilité pour l'équipage d'empêcher l'impact, ils ont cherché à s'éloigner. La chance a voulu que le SW-02 submerge ses positions rendant difficile toutes manœuvre, les ralentissant dans cette tentative pour éviter le pire. Les vaisseaux-mères s'étaient éloignés, le second n'ayant qu'une seule direction pour la fuite, les options étaient limités.

Finalement, l'impact ne peut plus être empêché, et l'œuvre de destruction pouvait enfin naître. Dans un premier temps, les champs de force des deux vaisseaux se rencontrèrent sans ressentir la moindre résistance. Ils semblaient comme se fondre l'un dans l'autre pour n'en faire qu'un. Atlas avait mis en place un véritable programme de verrouillage, contrôlant ainsi la navigation et les sécurités du générateur, il était donc impossible de gérer l'immense quantité drainé par la version géante de leur E2PZ. Mais Atlas ne s'en était pas arrêté à là, il avait entreprit d'implanter un cheval de Troie dont le but était l'envoie d'un tir unique avec l'arme principale lors de la rencontre des deux boucliers. C'est ainsi, contre toute attente, qu'un tir à énergie de forte intensité se déchaîna de la pointe du vaisseau pour percuter le second. Les dommages étaient considérables, noyant dans une éblouissant explosion, la zone touchée, à savoir ici le nez du vaisseau portant le canon principal. Puis, les deux vaisseaux entrèrent en collision, les secousses étaient terribles pour les deux appareils, faisant tomber la plupart des membres d'équipages. Christophe ne dérogeait pas à la règle. Le combat cessa immédiatement, il ne s'agissait plus de mettre hors d'état l'intrus mais également de survivre. Un soldat, aussi robotique qu'il soit, était programmé pour survivre. Au final, ils n'étaient pas si différent des êtres provenant du règne animal.

A la vision de la situation, Guillaume ordonna à Isabelle, le déploiement du mode défensif, activant ainsi un second bouclier sur le second et cessant le fonctionnement des armes d'attaques et de défense. SW-02 se faisait toujours attaquer, mais cette phase de défense lui garantissait une protection accrus. De son côté, John ordonna l'activation du bouclier satellite de la Terre mais également le bouclier qui avait conçu grâce à leurs satellites. L'activation au dernier moment était nécessaire, ce genre de bouclier consomme énormément d'énergie, l'utilisé trop longtemps avant pouvait réduire à néanmoins le besoin de survie.


- Bon. Maintenant, je ne veux plus que l'on bouge d'un seul centimètre, on garde cette position, dit John.

- Mode défensif activé, pleine puissance sur les boucliers et les systèmes de distorsion, annonça Aurélie.

- Monsieur, je ne suis pas sûr de pouvoir compenser la dérive suite à l'impact de l'onde de choc surtout que nous ne serons pas protégés par le bouclier satellite, dit alors le pilote.

- Fais de ton mieux, rétorqua John. La survie des nôtres en dépend.


Ce n'était plus qu'une question de seconde avant que le générateur E2PZ n'explose à cause de son manque de régulation. L'impact avait gravement endommagé l'avant des deux vaisseaux, dont de la manière commençait à s'échapper pour s'enfoncer dans l'espace relativement lointain. De multiples explosions se déclenchèrent près zone sinistré. Christophe savait que l'explosion finalement allait arriver d'un moment à l'autre. Mais sa mort n'était pas annoncé, le vortex programmé apparut dans la salle des machines, il s'agissait d'une pure merveille. Ouvrir un passage à un endroit et un moment prédéterminé ne pouvait que combler la joie de celui qui voulait survivre pour continuer à se battre. Même si les vaisseaux étaient entrés en collision, le déplacement de ces derniers n'avait pas cessé, la preuve était, le vortex se déplace à une vitesse proche des 500 kilomètres à l'heure, passant à côté de nombreux soldats Hostiliens tombés à terre et cherchant à se relever. Il fallait réagir vite, Christophe courut vers le vortex qui se dirigeait vers lui à une vitesse hallucinant, le moindre faut pas pouvait soit le coupé en morceau lors de sa pénétration dans le vortex, soit carrément passé à côté. En effet, le corps doit entièrement pénétré le vortex si le voyageur espère arriver entier. Par chance, les réflexes supérieurs de Christophe lui vaudra son salut. D'un saut, il pénétra dans le vortex la tête la première après avoir tenter une roulade aérienne.

A bord du vaisseau de John, la tension était montée à son comble, on pouvait voir le choc de l’impact et toujours aucune nouvelles des hommes et des femmes envoyer à bord. L’image désolante des vaisseaux s’enfonçant l’un en l’autre fut très vite remplacé par une gigantesque explosion provenant du centre du navire où se trouvait Christophe. Le timing avait été parfait, au moment même où le vortex l’avait récupéré, le générateur E2PZ a atteint son seuil critique. Ne pouvant plus contenir les variations importantes d’énergie, l’explosion s’est produite. Très vite, la boule de feu s’élança dans toutes les directions, venant s’engouffrer vers l’intérieur du second vaisseau. La déflagration parcourra très vite les différents niveaux, propulsant les sas d’ouvertures qui pouvaient séparer les pièces. De multiples explosions internes se succédèrent jusqu’à atteindre la salle des machines. Très vite, le générateur explosa à son tour déclenchant une seconde colossale explosion. De l’extérieur, on pouvait voir deux boules de lumière grossir éjectant les multiples matériaux dans tout les sens. Tous s’inquiétaient de ne pas avoir de nouvelles des unités. C’est alors que le tissu de la réalité, sur la passerelle de John, se mit à fluctuer. Un vortex s’ouvrit ! John ordonna de ne pas bouger malgré l’avancer de l’explosion.


- Bouclier au maximum, hurla John.


Tous regardaient autant le vortex que l’avancé de l’explosion à travers la baie d’observation. C’est alors que Christophe en sortit. Il fut projeté très rapidement contre le mur au fond de la passerelle. Il n'eut le temps que de mettre ses mains devant lui afin de ralentir sa vitesse grâce à ses dons. Hélas, la vitesse, a compensé, était trop important, il percuta le mur violemment. Vala et McKay qui étaient sur la passerelle se penchèrent sur lui.


- Vous allez bien ? Demanda McKay à Christophe. Vous êtes toujours vivant.

- Oui, répondit le commandant suprême se tortillant dans tout les sens de douleur.

- Vous êtes seul s'alarma Vala. Où est mon Daniel.

- Nous sommes au complet, répondit Christophe serrant les dents.


Ce dernier frappa sur son bracelet d’un coup sec, très vite se matérialisa l'ensemble du personnel militaire sur la passerelle, éparpillé un peu partout et dans la position où ils avaient été téléportés. Tous furent très surpris du changement de décor. Pendant ce temps, les deux explosions successives continuèrent leur progression inexorablement. John hurla de quitter la zone avant qu’il ne soit balayé. Au lieu d'appliquer un demi-tour logique, le pilote décida tout bonnement de faire marche arrière en utilisant les champs de distorsion. Leur course, afin d'éviter le plus gros de l'impact, les mena derrière le bouclier satellite qui reçut de plein fouet l'explosion. Au même moment, le SW-02 de Guillaume encaissa également la grosse déflagration, par chance, leur bouclier put tenir sans frémir. Malgré le dispositif de nombreuses quantités d'énergie passèrent sur les côtés de l’immense bouclier et se dirigeaient vers la Terre. La puissance étant atténué largement, le champ d'énergie entourant la Terre réussit sans mal à contenir la dangereuse masse incandescente.

Pendant plusieurs minutes, rien n’était discernable dans l'espace à cause de la violente explosion, paralysant tout le monde par son intense luminosité. Sur Terre, on pouvait apercevoir une lueur éclairant autant la face jour que la face nuit. Des aurores boréales apparaissaient à de multiples en droit sur la planète, et à des latitudes peu communes et les communications furent coupées. Tous le monde, enfermé dans son vaisseau se demandaient comment était la situation actuel. Ce problème se ne posait pas pour Isabelle, Damien, Guillaume et John qui étaient en mesure de discuter, malgré les interférences, par télépathie. Vala et McKay demandait à Christophe s'il allait bien. Le commandant se releva avec leurs aides.


- C'est extraordinaire, il n'a rien, s'exclama Vala.

- J’suis étonné, vous avez vu comment vous avez embrassé le mut, ajouta McKay. Une crêpe n’aurait pas fait mieux ;

- Pas du tout, j'ai freiné mon arrivé avec ma force de répulsion, répondit Christophe. Mais pas suffisamment on dirait.

- Ça aurait moi, j'aurais fini en bouilli contre le mur, dit McKay.

- Ça va, j’ai pas trop à me plaindre, quelques côtés cassés et ma commotion commence déjà à se résorber.

- Ah, oui j’avais pas vu que vous saigniez, dit Vala. Faites attention.


Christophe déambula en direction du siège de commandement de John, sous le regard de l’équipage et des journalistes. John lui conseilla de prendre quelques minutes pour se rétablir.

- On n'a pas le temps, lança Christophe. Il reste encore deux vaisseaux à détruire. J’ai peut être un plan.

Le SW-02 est intact, il a perdu 40% de ses boucliers, expliqua John. L’ennemi a cessé de les attaquer probablement pour encaisser l’onde de choc.

- Mon neveu tu va bien ? Demanda Aurélie à Christophe, tu sembles vraiment affaibli.

- Oui tata, répondit Christophe tournant la tête vers la jeune femme. Je survivrais, ce n’est rien.

- On est à nouveau en direct, s'exclama la journaliste montrant à con cameraman de se rapprocher.

- Si vous vous approchez davantage et malgré qu'il y a liberté de la presse sur ce monde, j'explose votre gadget à la gueule, s'énerva Christophe.

- Il y a des blessés et des morts, dit Aurélie regardant les hommes et femmes qui avaient été téléporté. Je les téléporte en salle d'infirmerie. On va les soigner.


La téléportation fit disparaître bon nombre de soldats, John ordonna aux autres de quitter la passerelle qui commençait à accueillir beaucoup trop de monde. Seule Todd, les membres de sG1 et de SGA restaient. Barnes se tourna vers les autres et leurs proposèrent de le suivre. O'neill, décida de changer l’ambiance en posant une simple question.


- Il y a quoi d’autres au programme, il nous reste encore des méchants à zigouiller.


Christophe demanda un rapport à Guillaume qui apparut holographiquement. Ce dernier révéla que le vaisseau était intact malgré la perte sensible en énergie de ses boucliers. Ils sont restés en mode défensif et depuis deux minutes, les deux vaisseaux ont recommencé à les attaquer. Christophe ne voyait aucune autre solution dans l’immédiat.


- On a qu’à recommencer de la même façon, proposa O'neill. J’suis encore chaud.

- C’est une solution mais peut probablement que l’ennemi rentre à nouveau dans la combine sans s’y adapter, rétorqua John ;

- Non, attendez, stoppa Guillaume. Nous avons un autre plan, il va vous plaire.


Très vite, Christophe et John relevèrent leurs têtes, ils ressentaient encore cette étrange vibration électrisée leurs corps.


- C’est confirmé, on a une arrivée imminente, s’exclama Aurélie.

- Vous m'avez fais une surprise, lança Christophe avec un grand sourire.


Soudainement, deux vaisseaux de classe SW-02 apparurent derrière les vaisseaux-mères Hostiliens. A peine les flashs furent dissipés, que les nouveaux arrivants attaquèrent avec leurs canons principaux. De nombreux chasseurs quittèrent les deux navires et vinrent intercepter les nombreux chasseurs Hostiliens qui venaient à leur rencontre.


- Je confirme deux vaisseaux SW-02 viennent de se matérialiser. Je détecte aussi 14 signaux trans-espaces qui arrivent, s'exclama Aurélie.

- Alors, tu aimes notre flotte, s'exclama Frédéric apparaissant en image holographique.

- On a chacun son commandement, ajouta Pears apparaissant également holographiquement et se présentant assis sur un siège de contrôle.


Christophe était ravi de la tournure des événements. Ils espéraient secrètement que ses amis ne suivent pas ses recommandations et qu’ils fassent preuve d’initiative, cela était chose faite. Frédéric, Guillaume et Pears avaient profité que Christophe soit parti pour accélérer la bulle temporelle et produire de nouvelles ressources. Très vite, les deux heures, qui s’étaient écoulées, avaient permis de voir le temps évolué de près de cinq ans. C’était largement suffisant pour produire de nouveaux navires. Cette fois-ci, toute la communauté était rassemblée à bord des navires pour livrer cette importance bataille. Ils étaient en effectif réduit, mais les avancées technologiques des vaisseaux permettaient de travailler malgré un contingent faible. Jeanet rappela qu'ils ont donné l'ordre de désactiver la bulle temporelle à leur départ, mais il était probable que le temps que les habitants réagissent à l'intérieur, il ait pu s’écouler encore quelques années de plus.

Christophe s'adressa à Guillaume et lui demanda de faire un bond d’urgence car leur position était compromise. Ce dernier pensait plutôt faire pivoter le vaisseau rapidement et attaquer. Mais Christophe n'était pas d'accord, il risquait de perdre trop d’énergie durant la manœuvre ce qui pouvait les affaiblir encore plus. Il espérait plutôt le voir faire un bond et revenir dans la bataille et dans une position plus favorable.


- Isabelle, je te donne l'ordre de faire un bond espace temps, ça t'évitera de devoir faire un second bond pour revenir. N'écoutes pas Guillaume. Dégagez. C’est un ordre.


Isabelle ne répondit pas mais on pouvait très bien voir qu'elle s’était déjà mit à la tâche pour le départ. L’avantage d’un tel bond, était qu’il n’était pas nécessaire de désactiver les boucliers, ce qui n’offrait que des avantages. Guillaume essayait, tant bien que mal, de l'en empêcher, mais très vite, le vaisseau se retrouva pris dans une lumière éblouissante et disparut du champ de bataille, ou plutôt de l’espace de bataille.


- Les gars intensifié vos tirs, nous restons à bonne distance, s’exclama Christophe à Pears et Frédéric. Je dois tenter quelques choses.

- Qu’est-ce que tu veux dire par là ? Demanda Aurélie.

- J’ai ressenti des tensions dans le commandement Hostilien quand nous sommes arrivés furtivement. Je crois que j’ai découvert une porte dérobée.


Soudain, Christophe ferma les yeux et se concentra. McKay se rapprocha du commandant et le regarda avec étonnement. Il demanda à John ce qu’il pouvait bien faire. Vala estimait qu'il était entrain de méditer. Daniel attrapa la jeune femme afin de l’éloigner.


- Si c’est le cas, laissons-le au calme, ajouta Daniel.


La caméra de la journaliste se centra sur Christophe qui pouvait ainsi être observé par la Terre entière. John ne vit qu’une seule explication :


- Il essaie de communiquer télépathiquement avec l'ennemi.

- Il peut faire ça ? Demanda Carter. Leurs réseaux neuronaux sont compatibles pour une communication.

- Quoi ? Demanda O'neill qui ne voyait pas en quoi il y avait un problème.


Carter expliqua, au général, que chaque espèce utilise un réseau électrique pour communiquer. Il est donc très facile pour un humain de pouvoir communiquer télépathiquement avec un autre humain qui parle une langue étrangère car ce domaine se passe par sensation et l’échange d’information et non par le langage. Bien sûr, quand elle dit facile, c’était à la condition que les deux humains soient doués de dons télépathique. La communication entre un humain et un Anciens ou un Asgarde, par ce procédé, ne doit pas trop poser de problème car ces derniers sont extrêmement semblables. Par contre, il est très difficile pour un humain de communiquer avec un animal qui n'a pas la même manière t’interpréter les signaux. Le système neuronal est souvent bien moins développé.


- En gros là, il va communiquer avec quelqu'un qui n'a pas le même dictionnaire que lui, répliqua O'neill.

- Je me demande bien ce qu'il a l'intention de faire, ajouta Mitchell.

- On prend les paris, dit Shepard.

- Ça ne serait pas très professionnel, rétorqua Teal'c. Mais je parie sur une réédition complètement de l’ennemi.

- Je tiens le parie, lança Ronon regardant Teal'c dans les yeux avec un regard moqueur.


Loin de cette discussion de second degré, la bataille faisait rage. Les vaisseaux-mères Hostiliens s’étaient mis en mode défensif car incapable de répliquer contre les vaisseaux des Races-Unies. Cette fois-ci, les rôles s’étaient inversés et les envahisseurs étaient donc la position difficile. Les vaisseaux commandés par Pears et Frédéric répliquaient seconde après seconde contre l’ennemis, les deux flottes Orion qui étaient arrivés en complément firent de même. On pouvait grossièrement dire que les Hostiliens avaient chaud aux fesses. Pour palier cette position qui n’étaient pas à leurs avantages, Fragnus ordonna que les deux navires pivotent et qu’une fois dans la position optimale, ils repassent en mode offensif. Que cela soit John, Guillaume, Frédéric ou Pears, aucun n'était en mesure de dire s'ils pourraient ou pas, vaincre les deux vaisseaux. Christophe préférait tenter une autre voie, celle de la diplomatie. Jamais, il n’avait essayé de comprendre l’action des Hostiliens et ces derniers n’avaient encore moins été enclin à discuter d’égale à égale. Les derniers actions pouvaient changer la donne. Ici, Christophe décida de porter son attention sur Fragnar qui s'était vivement opposé à attaquer les terriens car estimant qu'il ne montrait aucune menace. Ce commandant n’était pas une cible fragile que l’on pouvait manipuler mais plutôt celui, le plus apte à trouver une solution diplomatique.


- Commandant Fragnar, s'exclama Christophe par la pensée.

- Parfaitement, nous ne sommes pas si différent commandant.

- Cessez cette attaque. Nous ne faisons que nous défendre, nous n'avons aucune envie de remettre en cause la pérennité de votre peuple, s’empressa d’expliquer Christophe.

- C'est une décision qui ne m'appartient pas et si je m'oppose à cela, je serais considéré comme un traite au même titre que les membres du mouvement Hostilite.

- Hostilite ?

- C’est un mouvement civil qui a souhaité dissoudre le commandement militaire. N’étant pas écoutés, ils ont commencé par des actions de dégradations interne à notre fédération. Puis le mouvement s’est radicalisé prenant les armes contre le pouvoir militaire en place. Depuis lors, toute personne contestataire est suspectée de filiation.

- Pourquoi attaquer notre monde ?


Fragnar expliqua qu'ils sont venus à l'origine en observateur et que son frère a décidé, de lui-même, d'attaquer ne respectant pas leur charte de défense. Cette explication ne suffit pas à Christophe qui estimait que les agissements de l'empire Hostilien ne s’étaient révélés qu'être que de la provocation dans le but de créer le conflit qui les lie. Il ajouta que même s'il ne l'avait pas voulu, son frère avait tout mis en œuvre pour planifier cette attaque. Fragnar, bien que cherchant une excuse justifiant l’action de son frère, ne put qu’être d'accord avec cela. C’est alors, qu’il lança un pavé dans la mare, ces différentes actions trouvent leurs origines non pas dans la volonté du peuple fédéré de l’empire Hostilien mais dans l’influence d'un nouvel allié.


- Un allié ? Demanda Christophe bien intrigué et surpris que les Hostiliens puissent avoir une telle aide.


Fragnar révéla qu’une race inconnue était entrée en contact avec eux, il y a un million d’année terrestre. Dans un premier temps, il pensait que cette race inconnue était responsable de la destruction de la plus puissante flotte des Hostiliens. Mais après un rendez-vous au sommet avec ces derniers, ils découvrirent que la flotte avait été faite prisonnière sans qu’aux membres n’aient été tués. Ces derniers souhaitaient tout bonnement montrer leur puissance. Puis avec le temps, ils proposèrent une aide logistique afin de les faire progresser afin d’entreprendre une campagne de pacification des territoires de plusieurs mondes ;

- Pourquoi ne pas l'avoir refusé ? demanda Christophe.

- Ils estimaient que nos valeurs permettraient à terme de pacifier les mondes et que cela était nécessaire pour que l'univers perdure encore et encore. C'est d'ailleurs à cause d'eux que nous avons entrepris cette croisade.

- Je croyais qu'elle avait été entreprise à cause de la prophétie ?

- Nous sommes en guerre avec les mondes humains et bien d’autres encore, depuis bien avant que nous connaissions votre existence. Cette prophétie nous a révélé l'origine du danger pour lequel nous avons été préparé.

- Qui est cette race ?

- Il s’agit d’humains très évolué appartenant à une société organisé, c’était la confédération de Terra. Je ne sais pas qui ils sont, seul l'élite du programmes militaires est au courant et depuis le début, lui confère une confiance totale.

- Les peuples de Terra ? s’alarma Christophe.

- Il ne faut pas les confondre, les peuples de Terra regroupent des milliers de systèmes humains que nous connaissons bien. La confédération de Terra est plus mystérieuse et plus évolué, nous ne connaissons pas leur galaxie mère mais elle est bien loin de notre zone d’influence et très probablement bien loin des mondes peuplés par les Terra.


Christophe comprit alors que tout les peuples humains, descendant des Primas, ne s’étaient pas rassemblé en une seule union. Il est probable que les galaxies peuplés par des humains soient encore plus nombreuses qu’il le pensait et que cette confédération inconnue faisait parti de ces peuples humains perdus dans l’immensité de l’espace qui restait à découvrir. Par contre, l’ironie du sort a voulu qu’un groupe d’humain descendant de la Terre cherche à détruire le monde d’où leur espèce provient. La lumière sur ces derniers et leurs motivations restaient à faire. Christophe voulait précipiter les choses, il ne voyait qu’une seule solution pour convaincre Fragnar. Le commandant suprême rappela l’histoire des Hostiliens et leur traumatisme qu’il avait vécu à l’aube de leur existence. Il rappela qu’Hostilien et humain n’étaient pas si différent et comme eux ils cherchent la paix et le moyen de s’épanouir. Fragnar expliqua qu'il était tenu de respecter la chaîne de commandement malgré ses propres désirs de cesser cette bataille inutile.


- Jadis, une race humaine appelé les Universatis a détruis tout un univers où vivait une grande civilisation : les Cosmoniens. De cet univers mourant est né le nôtre. Alors que la vie peupla cet univers, les Universatis sont revenus et ont envahi la Terre et toute la Voie Lactée. Dans leur contrôle galactique, ils ont détruis en cinq minutes deux vaisseaux venus en exploration, c’était les vôtres.

- Cela répond à bien des questions.

- Et la dilatation que vous avez enregistré est une régression du temps entrepris par les Cosmoniens pour faire fléchir le temps et effacé toute trace d'une période où la galaxie a complètement été ravagé.

- Les Cosmoniens ont voulu effacé leur passage et celui de leur ennemi, conclut Fragnar. Ce sont ceux qui vous ont mandaté, cette race qui vous a apporté la connaissance provenant d’un autre univers. Pourquoi ont-il fait cela ?

- Préserver la vie sous toutes ses formes et avant tout avec respect, énonça Christophe. Il est hors de question que nous entrions dans votre politique interne. Nous souhaitons qu'une harmonisation soit possible.


Soudain, l'un vaisseau-mère Hostilien cessa de pivoter et se déplaça vers l'extérieur. Christophe rouvrit les yeux et demanda que l'on cesse d'attaquer le vaisseau se mettant à l'écart et de concentrer les tirs sur le dernier vaisseau encore actif.


- Qu'est-ce que tu fous ? Demanda très surpris John.

- Commandant Fragnar, nous avons enregistré votre souhait de cesser les hostilités. Nous vous demandons de vous déporter hors de la zone de combat et de mettre vos boucliers au minimum conventionnel.


Puis, Christophe se mit en avant sur la passerelle, et à l'aide de son interface neuronale, ordonna à tout les vaisseaux disponibles de concentrer leur puissance de feu sur le dernier vaisseau Hostilien.

Très vite, les vaisseaux de classe Atlas et les quatorze vaisseaux Orion se retrouvèrent aider par 12 autres croiseurs SW-01 et toutes la flotte allié terrienne. Ils déchargèrent l'ensemble de leurs armes sur le vaisseau ennemi restant.


- Christophe, les fluctuations énergétiques réduisent très peu l'étanchéité du bouclier. A cette allure, nous mettrons une bonne heure avant de faire tomber le bouclier, s’exclama Aurélie.

- Et elle n’a pas mentionné le temps pour franchir la coque, ajouta John.


Soudainement, Christophe releva la tête et constata l'arrivé imminente du vaisseau commandé par Guillaume. Tout son être ressentit cette arrivée tombant extrêmement bien. Pour mener au mieux la compagne, il demanda à Damien et à plusieurs autres capitaines de vaisseaux de gérer le trafic qui était devenu très imposant. Il ajouta comme demande qu’on libère une voie d’accès situé sur le dessus du vaisseau ennemi.

Un flash de lumière déchira l’espace dans une position des plus atypiques, le vaisseau de classe Atlas semblait comme pointer la tête vers le bas dominant de ce fait l'ensemble de la flotte et de la cible. En réalité, il s’agissait du vaisseau de Guillaume qui n’avait pas vu le temps passé. Quand Isabelle a exécuté l’ordre de Christophe, elle effectué un bond dans l’espace et dans le temps. Ainsi, quand ils ont quitté leur position, c’était pour atteindre celle qu’ils venaient de prendre à l’instant. Guillaume n’attendit par les ordres, il attaqua immédiatement le vaisseau avec le canon principal et les batteries de défenses qui pouvaient alors viser la cible.


- Christophe, les fluctuations s'accentuent, informa Aurélie.

- Attention, dit Fragnar apparaissant sur l'image. Ils vont surcharger le générateur.

- Qu’est-ce qu’il nous veut celui-là, dit alors Pears surpris qu’un Hostilien les informe d’un danger. Nous allons appliquer un bouclier protecteur comme la dernière fois, proposa Pears.

- Il ne s'agit pas des protocoles que vous avez appliqué lors de votre infiltration, s'alarma Fragnar. Mais bel et bien d'un désir de générer une colossale explosion, aussi importante qu'une supernovæ.

- On n'a pas le choix alors, dit Christophe. Intensifiez les tirs, on largue tout ce que l'on a. Si on détruit le générateur, il ne pourra y avoir de surcharge, et l'explosion sera moins importante. Frédéric, prépares-toi à envoyer les émetteurs boucliers.


Très vite, c'est une nuée d'armes à énergies, de tirs de phaseurs, de missiles ou encore de drones qui se déversèrent sur la coque, le but était simple, détruire la membrane énergétique protectrice par tout les moyens. La difficulté était quel était double étant donné que le vaisseau est en mode défensif. Contre toute attente, le second vaisseau Hostilien se mit pivoté et a enclenché son armement dans la direction du vaisseau ennemi.


- Cessez l'attaque, ordonna Christophe ne souhaitant pas que Fragnar et ses hommes prennent partis. C'est notre guerre.

- Notre armée est manipulée sur des valeurs contraires à la pensée Hostiliennes, dit Fragnar. Laissez votre monde et votre flotte se faire détruire de la sorte est contre notre déontologie. Alors écartez-vous, c’est notre devoir de vous aider.


Une voie d'accès fut libérée afin de permettre au vaisseau Hostilien de prendre une bonne position et d'attaquer à son tour. Christophe ordonna aux flottes Orion de mettre en réseau leurs armes. La manœuvre consistait à se mettre en formation hexagonal et à une distance identique selon un point central fixé dans l'espace. Une fois en formation, les vaisseaux pouvaient envoyer un faisceau continu de plasma sur le point central. En fonction du synchronisme, les faisceaux s'interceptent mutuellement et forment une masse d'énergie globale. Un septième croiseur n'a plus qu'à se mettre face à la masse et à tirer à son tour pour la faire dévier de trajectoire, en général sur un objectif à atteindre. Contrairement à des conditions normales, le tir ne s'arrête pas après quelques minutes, il reste en continu pendant aussi longtemps que nécessaire. La particularité est que l'énergie propulsée est moins importante qu'un tir normal, mais cette procédure à pour objectif d'accélérer progressivement les particules qui deviennent peu à peu plus dangereuse pour un bouclier ou une zone ciblé. C'est dans ce contexte que deux flottes Orion composés chacun de 7 croiseurs et deux flottes Orion composé de six croiseurs vont tenter de mettre en place le protocole. Assez rapidement, et après avoir prit position, les navires envoyèrent une salve continue de plasma illuminant la zone. Puis, chacune des formations propulsèrent la masse cohérente avec le tir des derniers croiseurs. Ainsi, quatre zones bien distinct furent touchées, principalement au niveau de la passerelle positionné sur la partie supérieur du vaisseau, sur l'arrière visant la zone des propulseurs et enfin deux points distants de seulement quelques centaines de mètres visant la zone où le générateur se trouvait.

Isabelle avertit que le bouclier Hostilien faiblissait considérablement c’était le cas du premier bouclier mais également du second. Cela demandait aux générateurs de donner toujours plus de puissance. John proposa à Christophe d'effectuer un tir continu avec les vaisseaux-mères.


- C'est risqué, l'armement n'est pas prévu pour cela en temps normal, on risque d’exploser à notre tour.

- Je pense bien, dit John. Mais étant donné l'urgence.


Christophe prit alors les communications et ordonna à Pears, Frédéric et Guillaume d'effectuer un tir continu sur les zones déjà visés. L'ordre fut très vite appliqué. Le déferlement d'armes énergétiques et à plasma étaient si intense que l'on ne pouvait plus voir les astres à cause de l’éblouissement. Sur Terre, la zone de combat se matérialisait par la présentant d’une étoile dix fois plus grosse que le soleil. La population retenait son souffle, grâce ou à cause des journalistes, la population terrienne savait parfaitement ce qu'elle risquait d'autant qu'il avait été révélé que le bouclier satellite programmé par McKay ne permettrait pas de résister à une seconde onde de choc. Si la flotte des Races-Unies n'accéléraient pas le mouvement, le ciel verrait apparaître une supernovae qui ne soufflerait pas simplement l'atmosphère terrestre mais qui pourrait également déchiqueter la surface terrestre et cela sur plusieurs centaines de kilomètres de profondeur.


- Bouclier numéro un désactiver, s'exclama Aurélie. On a passé le premier niveau.

- Et quand est-il du champ d'antiparticule ? Demanda Christophe.

- Inexistant, répondit Aurélie. Il a disparu en même que le bouclier.


En réalité, les deux boucliers sont séparés par un grand vide où les antiparticules peuvent subsister sans entré en contact avec de la matière ou des particules positives. Dès lors que le bouclier supérieur disparaît, le vide est soumis au vide environnant et donc aux milliards de particules et rayon qui traversent le cosmos rendant ce champ de particule parfaitement neutre. A l'instar de la flotte Cosmonienne, le protocole cesse la productivité d'antiparticule car coûteux en énergie en l'absence de bouclier supérieur. Christophe encouragea davantage l'armada afin d'accélérer le plus possible le mouvement.

Certains vaisseaux comme les vaisseaux Terriens ou Jaffas ont puisé tellement d'énergie qu'ils ont une grande difficulté à tirer car leurs réserves leurs faisaient défauts. Pour la flotte Ancienne et Euros, ils étaient obligés, depuis plusieurs minutes, d'avoir recours aux phaseurs étant donné que leurs stocks de drones étaient épuisés. Pour ce qui était du reste de la flotte allié, les difficultés commençaient aussi à ce que cumuler, beaucoup souffraient de problèmes énergétiques et certaines coques avaient perdu de leur intégrité. La cité spatiale était, depuis le début de l'arrivé des Hostiliens, complètement inactive tout comme l'avant poste en Antarctique. Les chasseurs Hostiliens ont tous été mis hors d'état nuire par les chasseurs des Races-Unies. Quelques uns subsistaient encore dans l'atmosphère terrestre mais agissant plutôt en chasseurs solitaires et attaquant de manières très spécifiques afin d'éviter toute chance d'attirer l'attention. Ils avaient en quelques sortes appliqués un modèle guérilla.


- Bouclier ennemi à moins de 20%, s'exclama Aurélie. Les tirs commencent à toucher la coque.

- Que l'on concentre les tirs essentiellement sur les points en surtension, expliqua Christophe.


Très vite, la trajectoire des tirs se mirent à changer et percuter les zones des générateurs et des propulseurs, ils s'agissaient des zones que le commandant Fragnus avait décidé de surcharger simultanément pour faire son explosion cosmique. Voyant les impacts de tirs, Fragnar demanda la modification de trajectoire des tirs, il expliqua que cela ne servait à rien de détruire les propulseurs, il fallait mieux toucher les zones de distribution qui allaient sur ces derniers. Il ajouta également, que les surcharges du générateur ne s'effectuaient pas sur le générateur lui-même mais sur plusieurs points qui entouraient la zone du générateur. Sur ces dires, la flotte dévia ses tirs.


- Heureusement qu'on les a, dit Isabelle à Guillaume.

- On n'a pas encore fini, s’exclama Guillaume. On est à moins de 3 minutes de l'explosion.

- Le bouclier est détruit, informa Isabelle très rapidement. On commence à arracher les matériaux de la coque.


En effet, en l'absence de champ de force, il ne restait plus qu'à traverser la coque épaisse du vaisseau-mère Hostiliens, les différentes couches et les alliages, qui se superposent, rendaient très difficile la percer. A courte distance, on pouvait voir des morceaux de métaux sous forme de roches être éjecté de la zone d'impact. Frédéric se penchait sur Sophie qui le secondait dans l’établissement du réseau satellite du bouclier afin de savoir si cela avançait, cette dernière lui confirma qu’il n’avait plus qu’à lancer les satellites. La flotte alliée continuait à faire pleuvoir encore et encore ce déchaînement d'énergies et de destructions, arrachant peu à peu la peau de ce vaisseau de plus en plus amoché. En temps normal, un vaisseau-mère Hostilien en mode défensif face à un vaisseau amiral des Races-Unies pouvait tenir des jours et des jours. Contre une flotte, le temps de destruction pouvait être ramené à une douzaine d'heures. Mais là, étant donnée le caractère important de la situation, ils n'avaient d'autres choix que d'affaiblir considérablement leur position aux risques de se faire détruire à leur tour.


- Attention, nous y sommes presque, s'exclama Fragnar à la flotte allié.

- Fred, prépares-toi à déployer le bouclier, n'attends pas mon ordre, ajouta Christophe via les systèmes de communication.


Alors que les satellites prirent position, de multiples explosions collatérales apparurent tout autour des zones visées. Puis un bref flash vert scintilla au niveau de la zone ciblé du générateur, l’explosion était imminente. C'est alors que Frédéric ordonna à Sophie l'activation du bouclier. Les satellites triangulaires s'enclenchèrent. Ils envoyèrent de violents jets d'énergies jaunâtre percutées d'autres satellites similaires qui répliquèrent à leur tour la même manœuvre. En quelques secondes se forma une gigantesque bulle de plusieurs dizaines de kilomètres de diamètres frôlant une partie des vaisseaux alliés particulièrement proche du vaisseau ennemi.

La zone du générateur semblait comme s'aspirer de l'intérieur, et implosa subitement avant de générer une déflagration colossale diffusant de l'énergie à l'aspect bleuâtre dans toutes les directions. Le bouclier en tremblait et s'illuminait de part et d’autres. Sophie analysait particulièrement les valeurs d'énergies afin d'être sur que le bouclier ne cèderait pas. Pendant plusieurs minutes, l'explosion illuminait le système Terre-Lune offrant comme une deuxième étoile au Terrien. Les matériaux qui constituaient le vaisseau fondait à mesure que la chaleur augmentait, plus rien ne subsistait du vaisseau pourtant grand d’une vingtaine de kilomètres de long. La carcasse en forme d’astéroïde irrégulier n’était plus La zone dangereuse finit par se refroidir, Christophe ordonna alors la désactivation du bouclier satellites et demanda à l'ensemble de la flotte de se préparer à ressentir des secousses.

L'énergie emmagasiné n'avait pas été entièrement absorbée par le bouclier, une partie de cette ressource y restait piéger, la contenir ne suffisait pas. La seule solution était de la libéré. Par chance, sa puissance de destruction était très largement atténuée et sa force cinétique quasiment nul, la flotte ne risquait pas de dégâts. Le bouclier se désactiva et un épais brouillard de matières s'évacua, venant ainsi s'entrechoquer contre la flotte situé tout autour de la zone d'activité. C'était soudainement l'euphorie à bord des vaisseaux, une grande bataille venait d’être remportée. Malgré la réussite de l'opération, Christophe était le seul à ne pas s'enthousiasmé. Isabelle cherchait à le joindre pour lui expliquer qu'il avait eu raison sur toute la ligne et depuis le début. Mais alors qu’elle vit l’image holographique représentant Christophe, son regard se décomposa en même temps qu’elle vit celui de son aimée.


- Qu'est-ce qui ne va ? Tu as l'air bizarre, s’inquiéta-t-elle.

- Fragnar, le commandant Hostilien ne répond, répondit Christophe cherchant à comprendre le silence.

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Et voilà, une très grosse partie vous a été dévoilé aujourd'hui, j'espère qu'elle vous a plu et qu'elle vous a soulevé beaucoup de questions. Je préviens tout de suite, vous aurez la plupart de vos réponses dans le tome II, donc va falloir attendre. Bon, la menace ennemi est terminée. Ah bon, pourtant la dernière partie n'a pas encore été publiée. Qu'est-ce que vous croyez, il y a encore de gros éléments que je dois développer, ça mérite bien encore quelques dizaines de pages supplémentaires. Petit indice, Christophe et ses amis vont devoir transmettre un message au commandement Hostilien et à ses alliées mystérieux. Ah, non ils ne vont pas envoyer une bouteille dans l'espace. Plus sérieusement, j'espère que le changement de style vous plaît, me concernant, je trouve qu'on gagne en maturité dans la manière de raconter. Et bien maintenant, vous attendrez le vendredi 1 novembre pour lire la sixième et septième partie. Et oui, c'est trop long, obligé de couper pour que tout soit disponible.

[Eaglestorm78]

Laisse moi deviner sur qui est la mystérieux race qui s'est alliée aux Hostiliens ?
Première Hypothèse : Ce sont les Universatis mais ça ne peut pas vraiment coller puisqu'ils sont la race qui a détruit en à peine quelques minutes des vaisseaux Hostiliens
Seconde Hypothèse : C'est la menace qu'affronte les Terrans et donc ils s'allient avec les Hostiliens puisqu'ils ont un niveau technologique supérieur à eux . Donc la mission du Destinée est d'affronter cette race .
Troisième hypothèse : C'est la race qui a faillie détruire les Euros et donc veulent se venger de toutes les pertes en attaquant leurs cousins ou leurs descendances .
Quatrième Hypothèse : Ce sont des Primas qui veulent tester tous les peuples humains . C'est un peu tordu

Sinon continue comme ça . Par contre relie toi j'ai repérer quelques fautes d'orthographe.

[Spyce]

Laisse moi deviner sur qui est la mystérieux race qui s'est alliée aux Hostiliens ?
Première Hypothèse : Ce sont les Universatis mais ça ne peut pas vraiment coller puisqu'ils sont la race qui a détruit en à peine quelques minutes des vaisseaux Hostiliens
Seconde Hypothèse : C'est la menace qu'affronte les Terrans et donc ils s'allient avec les Hostiliens puisqu'ils ont un niveau technologique supérieur à eux . Donc la mission du Destinée est d'affronter cette race .
Troisième hypothèse : C'est la race qui a faillie détruire les Euros et donc veulent se venger de toutes les pertes en attaquant leurs cousins ou leurs descendances .
Quatrième Hypothèse : Ce sont des Primas qui veulent tester tous les peuples humains . C'est un peu tordu

Sinon continue comme ça . Par contre relie toi j'ai repérer quelques fautes d'orthographe.

Sympas tes hypothèses quoi que tu oublie que je suis un peu tordu. Mais j'ai bien précisé que ce sont des humains : la confédération de Terra. Leur motivation, leur plan sont bien à eux et n'hésite pas à utiliser la manipulation pour arriver à leur fin. Mais j'aime bien tes hypothèses; en somme, je peux dire que ce groupe d'humain trahis leur semblable par vengeance. a savoir laquelle, réponse tome II. Même fin du tome II^^

niveau relecture, je pense avoir fait bien plus que mon compte, j'ai écris l'histoire et je relisais chaque paragraphe avant de passer à l'autre. Puis, j'ai procédé à une autre relecture après avoir terminé. Après quoi sous vos conseils à tous, je suis passé en mode présent ce qui a considérablement étoffé mon chapitre par la suite et donc j'ai procédé à une autre relecture. Et avant chaque publication, je la relie. c'est pas faute de chercher les erreurs d'orthographe et de grammaire. mais tu conviendras que plus le texte est important et plus il est difficile de retrouver toutes les fautes qui sont noyées dans la masse. mais je fais de mon mieux sur le sujet.

En attendant, j'ai encore la dernière partie à relire et à corriger. après quoi l'épilogue et vous aurez l'oeuvre presque complète. je dis presque, parce que je serais amener à modifier toute la fic par la suite pour la faire changer de temps et probablement l'étoffer au niveau description. mais ça, c'est une autre histoire.

[Eaglestorm78]

Ok donc c'est une vendetta entre les nations humaines qui se jouent dans ta fic .
Leur niveau technologique doit être plus évolué que les Hostiliens pour qu'ils puissent faire prisonniers leur équipages sans détruire les vaisseaux . Puisque il est plus facile de détruire ces vaisseaux que les faire prisonniers .
Mais pourquoi la Terre . Qu'elle a-t-elle avoir avec cette vendetta ? Surtout qu'ils ont failli créer un paradoxe si ils avaient envahis la Terre ou la détruire ?

[Spyce]

Ok donc c'est une vendetta entre les nations humaines qui se jouent dans ta fic .
Leur niveau technologique doit être plus évolué que les Hostiliens pour qu'ils puissent faire prisonniers leur équipages sans détruire les vaisseaux . Puisque il est plus facile de détruire ces vaisseaux que les faire prisonniers .
Mais pourquoi la Terre . Qu'elle a-t-elle avoir avec cette vendetta ? Surtout qu'ils ont failli créer un paradoxe si ils avaient envahis la Terre ou la détruire ?

Vendetta, oui j'adore ce concept. Mais, tu sais bien, j'suis tordu, alors c'est bien plus que ça.

Oh que oui, il est très évolué. Quoique pas besoin de technologie supérieur pour capturer un vaisseau, regarde les Wraiths contre les Lantiens. Mais bon.

A ça, l'histoire des paradoxes, j'adore. Mon but est de froler avec le génial. Nan, plus séreusement, là, impossible de dire ne serais-ce qu'une petite phrase sans te mette sur la voie... Alors, je vais faire comme les élevés.. je ne vais pas intervenir pour te guider.

[Eaglestorm78]

Euh t'en est où pour le prochain chapitre . Sous quelle façon la communauté va recruter?

[Spyce]

Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 25 : Crossroads, sixième partie[/font]



******************************************************************

Christophe restait silencieux tentant d'entrer en contact télépathiquement avec Fragnar. Ne réussissant à rien, il tenta d'entrer en contact avec un autre membre de l'équipage mais aucun n'était réceptif. Ne voulant prendre aucun risque, il demanda à O'neill, Todd, Barnes et Hönir de préparer leurs unités au combat, ils vont investir le dernier vaisseau-mère.


- Cette fois-ci John, tu viens avec moi. Fred, Guillaume pareil pour vous, on se rejoint sur le vaisseau-mère de Fragnar, ordonna Christophe avec ses différents systèmes de communications.

- La téléportation va fonctionner ? Demanda John se levant et venant rejoindre Christophe.

- Apparemment, ils ont ajusté la fréquence pour nous permettre de faire une intrusion, informa Aurélie.

- Commandant suprême, pouvons-nous vous rejoindre ? Demanda la journaliste. On reste à l'écart de tout.

- Vous pouvez, répondit John à la place de Christophe malgré que ce dernier montrait plutôt une belle réticence visuelle.


John confia le commandant de la flotte de croiseur à Aurélie. La jeune femme fut surprise à cette annonce et surtout elle n'a jamais été préparée à ce genre de responsabilité qui lui tombe dessus sans prévenir. Il la rassura lui expliquant que Pears restait le seul commandant de l'armada tout entière.


- Attendez une minute, s'exclama O'neill. Nous avons perdu de nombreux hommes et femmes. Nous seront en effectif réduit.

- Pas du tout, répliqua Christophe. Nous les avons tous soigner à l'infirmerie même les morts.

- Vous pouvez faire ça ? Demanda Jonas. Comment est-ce possible ?

- Comment les Goa'ulds et les autres races sont parvenues à soigner leurs blessés ? Lança John montrant que c'était une technologie maîtrisé par d'autres.

- Vous oubliez que cette technologie est néfaste, répliqua Daniel connaissant bien limite de ce tel dispositif.

- Nos connaissances permettent de pallier les désordres chimiques du cerveau, expliqua Aurélie. On peut tout soigner et faire repousser les membres.

- Vous pouvez aussi soigner mes douleurs dans les genoux, je prends une séance dès que possible, s'exclama O'neill. Et bien c'est génial tout ça. On n'a plus à se plaindre de nos pertes.

- Seule les morts cérébrales ne peuvent pas être ramené, ajouta John. Enfin, ils peuvent être ramener à la vie mais bon nombre d'informations sont perdues dans le cerveau changeant totalement la personnalité du sujet voir même l'obligé à tout reprendre dès le début comme une coquille vide.

- Bon, c'est bien pour ces explications, les hommes à l'infirmerie ont été débriefés, les vôtres sont près, dit alors Christophe plutôt impatient d'investir le vaisseau. Aurélie téléportation.


D'un geste de la main, Aurélie activa la téléportation de l'ensemble des unités d'élites ayant participé à la destruction des deux premiers vaisseau-mères. A bord du SW-02, Guillaume donna à son tour le commandement à Isabelle qui, bien qu'elle avait enfin pris en assurance, elle n’était pas du tout rassuré à une telle responsabilité. Frédéric transmit le commandement à Noémie, Sophie pourra la secondé.

Le rayon de téléportation les menèrent tous à la salle des machines qui étaient la zone la plus sécurisé du vaisseau et surtout la plus vaste. Les lieux étaient vides. Christophe fit immédiatement son rapport à Pears et en profita pour lui ordonner de prendre le commandement de l'ensemble de la flotte. Mais Pears était fidèle à lui même, malgré son passé de pilote, il était avant tout un homme de terrain, donc il s'empressa de demander à Christophe de les rejoindre.


- J'ai besoin de toi, tu es le plus expérimenté pour diriger la flotte. Je te laisse libre de tes choix mais je te conseille de surveiller le vaisseau avec deux SW-02. Aux moindres signes de menace, tu as ordre de le détruire, que l'on soit revenu ou pas.


Pears respecta la demande son commandant et regarda Jeanet avec attention, afin de voir la réaction de son bras droit. Puis, il prit les communications et contacta Isabelle, leurs deux vaisseaux amiraux resteront près de celui des Hostiliens prêt à parer à toutes éventualité. Ensuite, il donna ses consignes aux restes des capitaines de la flotte, qu'il soit allié ou appartenant aux Races-Unies. Pears veut que l'ensemble de la flotte aille sur l'orbite basse de la Terre afin de détruire les petites poches de résistance. De nombreux chasseurs et quelques bombardiers appartenant à la première vague sont toujours là et n'hésitent pas à détruire ce qui passe devant eux. Les Borgs étaient des mercenaires et la notion de sacrifice était quelques de bien imprégné en eux. Mourir pour une cause futile était une chose mais étant donné qu'ils ne pouvaient plus rien faire que de se faire capturer, ils préféraient mourir en faisant le plus de dégâts. Pour les pilotes Hostiliens, la notion de survie était plus importante. De plus certaines de leurs troupes sont toujours sur la planète, ils n'abandonnent jamais les leurs. Ici, il s'agissait plutôt de sécurisé les troupes restés au sol afin de les évacuer ou peut être de viser une zone stratégique.


- Tous vaisseaux non paré aux combats, restent dans la zone d'éliminer sur l'écran. Des vaisseaux Nox resteront avec eux afin d'aider aux différents secours, expliqua Pears continuant de donner ses ordres.

- Qu'est-ce qu'on fait ? Demanda Isabelle à Pears voulant qu'on lui confirme ses doutes.

- Ce que j'ai ordonné comme ordre à l'instant, on attend, dit Pears restant très évasif quant à l'issu possible.

- Isa, pour le moment procède à un diagnostique des systèmes et un audit de la bataille par les équipes de maintenance, dit Jeanet. Il faut déterminer les points importants à révéler de la bataille. Tu restes à l'écoute, je te guiderais


Jeanet regarda Pears et lui expliqua qu'Isabelle n'était pas une militaire et qu'elle n'avait encore moins autant de responsabilité. Bien qu'elle soit débrouillarde, la guidé ne serait pas une mauvaise idée.


- J'suis persuadé qu'elle se débrouillera très bien Après, elle sera dans le futur commandant suprême par intérim, dit alors Pears faisant référence à la vidéo du futur révélé par Christophe.

- Mais d'ici là, des années d'apprentissages seront nécessaires, expliqua Jeanet. Ils ne sont pas tous comme Christophe, Guillaume, John et Frédéric. Ils ont encore beaucoup de chose à apprendre. Nous serons là pour les aider.

- Admettons, dit Pears. La communauté que Christophe a souhaité créer à parfaitement accompli ce qu'il devait faire. Il peut être fier ce petit gars, sans lui, on aurait jamais réussi ça.

- C'est vrai, dit Jeanet. Même si au début de l'aventure, je n’aurais jamais parié que la situation évoluerait ainsi.


A bord, du vaisseaux-mère, les unités avançaient lentement à bord du vaisseau. Quatre hommes armés faisaient quelques pas protégé par ceux derrière eux. Puis, quatre autres hommes repassaient devant toujours près à agir. A l'arrière, on répliquait la même chose afin d'être sur que tout allait bien. Tous avaient des détecteurs de signes de vie, mais Christophe était conscient que s'ils pouvaient se rendre indétectable, les Hostiliens le pouvaient aussi. Guillaume expliqua que la passerelle n'était pas loin de leur position. John, très attentive avec l'arme au poing, s'étonnaient de ne voir personne même pas un soldat. Christophe lui avançait avec Frédéric, très détendu et sans arme. Le groupe de tête informa qu'un androïde inactif était au sol. Christophe leur ordonna de continuer la progression. Les unités avançaient jusqu'à ce que Christophe arriva au niveau de l'androïde. Il se pencha. Le colonel Carter et le docteur McKay se penchèrent sur le corps.


- Je détecte des signes résiduels, à part ça, on peut le considérer comme virtuellement mort, expliqua Carter.

- Il a été frappé par des armes Hostiliens, expliqua Carter. J'ai l'impression qu'il y a une mutinerie.

- Moi, ce que je constate c'est qu'il n'y a que des corps de robot partiellement liquéfié, dit alors Mitchell.

- Le groupe de tête explique qu'il y en a encore d'autres, dit Shepard.

- Bon, je suis d'avis d'aller sur la passerelle, on en apprendra plus, dit O'neill.

- C'est certain, il y a eu des combats ici, dit John. Qui sait, il y aura des Hostiliens de chaires et de sang pour tout nous expliquer.

- On devrait faire exploser ce vaisseau, dit Todd approchant l'arme baissé au sol. Il faut éviter tout risque. La menace est au plus bas. On se téléporte et on explose le vaisseau. Cela évitera des pertes inutiles.

- Il serait plus judicieux de s'emparer des vaisseaux et d'éliminer la menace qui pourrait s'y enfermer, dit Ronon.


Le groupe d'assaut avança dans les couloirs avec davantage d'attention, le moindre centimètre carré de leur avancé était couvert. L'immense couloir, autant de par sa longueur, que par sa hauteur et sa largeur, devait les mener à la passerelle mainte fois vu à travers les différentes communications. Durant le parcourt, plusieurs soldats se trouvaient au sol, on pouvait aussi voir de flaques de métal. Jonas se pencha sur le sol.


- Je me demande ce que cela peut être. On dirait le métal qui compose les soldats.

- Métal liquide façon Terminator, dit Shepard.

- Ouais, celui-ci c'est mon préféré, dit Mitchell.

- On dirait que leurs soldats se sont entièrement liquéfiés, dit McKay. Toujours de l'énergie résiduelle.

- C'était un soldat ça ? Demanda Teyla.

- C'est comme s'il avait reçu l'ordre de se désactiver, dit Carter.

- Comment ça peut être possible ? Demanda O'neill

- On arrête de bavarder, allons sur la passerelle, dit Christophe. On reste sur nos gardes. On aura nos réponses par là. Je détecte des signes de vie.


Avançant encore, le groupe de militaire arriva sur la passerelle. Christophe ordonna de la sécurisé. Cette dernière n'était pas très exotique. L'endroit était dépourvu de siège, c'était une gigantesque salle noire complètement vide dominée par une baie d'observation aussi large que la passerelle. Les consoles holographiques étaient toujours actif, plusieurs corps d'Hostilien jonchaient sur le sol, cette fois-ci, les corps étaient organiques. Certains Hostiliens sont toujours vivant, penchés sur les leurs. Allié et Hostilien se menacèrent de leurs armes mais sans tirer un seul coup. Le commandant Fragnar était allongé au centre de la pièce, il était blessé à plusieurs endroits par des armes à énergies, on peut y voir son sang vert coulé à travers sa carapace. Un Hostilien était penché sur lui, probablement un médecin ou un infirmier. Christophe s'empressa de se pencher sur Fragnar désactivant l'arme. Les Hostiliens tenaient en joue le commandant suprême mais comme ce dernier ne montrait aucune menace, ils ne tentèrent rien.


- Baissez vos armes, ordonna Fragnar. Ce sont des amis.

- Baissez vos armes, ordonna Christophe à son tour. Ce sont des alliés.


Christophe activa un petit objet en forme de cercle positionné dans le creux de sa main afin de diagnostiquer l'état des blessures de l'Hostilien. Le médecin demanda à Christophe ce qu'il faisait, ce dernier lui répond qu'il veut faire un diagnostique.


- Si vous demandez pourquoi je fais ça, c'est parce que votre commandant a agit comme un ami. Je réagis donc de la même façon à son encontre.

- Le commandant survivra à ces blessures. Dans quelques heures terrestres, il sera rétabli pour le moment, je calme la douleur, expliqua le médecin.

- Avec de l'homéopathie, dit Frédéric regardant les plantes présentent dans la main du médecin.

- Il ne faut pas renier ce que la nature a à offrir, répondit l'Hostilien. Le tout technologie n'est pas nécessaire.


O'neill s'étonna de comprendre ce que pouvait dire les Hostiliens. Mais Carter qui lui expliqua que c'était grâce aux interfaces neuronales implanté sur leur tempe qu'il pouvait les comprendre.


- J'en prendrais une douzaine, s'exclama O'neill.


Fragnar, était très faible, mais malgré la réticence de son médecin, il ne pouvait pas se taire. Il expliqua que son frère, Fragnus, a quitté son vaisseau bien avant qu'il n'explose et s'est infiltré à leur bord. Considérant qu'il avait trahi, celui-ci espérer s'emparer du vaisseau et tuer son commandant.


- Je ne le reconnais plus, la famille est un socle social de notre civilisation. Il a transgressé également cette valeur. Pourtant, chaque équipage fonctionne comme une véritable famille, expliqua Fragnar, montrant un aspect bien plus proche de l'être qu'humain qu'il n'y paraît.


S'emparer du vaisseau n'était pas chose facile, une clé génétique de fonctionnement empêche toute personne en dehors du commandant de prendre le contrôle de l'ensemble des systèmes, c'est une protection contre d'éventuelle mutinerie. Très vite, le médecin ajouta que les hommes de Fragnus avait mise en place une série de virus, ce qui était particulièrement interdit. Ainsi en éliminant le commandant, il s'assurait la prise de contrôle du vaisseau étant donné que leur ADN est très proche. Les virus ont retourné les soldats contre les mutins, à savoir eux. Mais par chance, l'un de leur technicien est parvenu à désactiver les soldats.


- Ce sont les flaques de métal que l'on trouve un peu partout, dit Mitchell.

- Vous n'êtes pas beaucoup ? Demanda Daniel. Où sont les autres ?

- Il y a eu beaucoup de mort, expliqua le docteur. Nous les avons mis en caisson afin de les ramener à la vie plus tard.

- De plus, les vaisseaux Hostiliens sont principalement peuplés par des androïdes, dit John. Les supprimant, ils ne restent grand monde.

- Je vois que vous nous connaissez bien, dit Fragnar parlant difficilement. Je regrette l'ampleur de la situation. Maintenant, il est trop tard.


Soudain, une image holographique apparut montrant un vaisseau, en forme de pavé et au design Hostilien, et se dirigeant vers la Terre. Un technicien légèrement blessé s'approcha de l'image et expliqua que le bombardier se dirige vers la zone du point d'origine : le zéro tempus. O'neill demanda en quoi cette zone était si importante et ce qu'il avait l'intention de faire. Todd s’employa à la traduction latine du terme tempus, mais Shepard rappela que cette explication ne les aiderait pas spécialement.


- Le zéro tempus est le point d'origine de la dilatation du temps, expliqua Frédéric.

- C'est exact, répondit Fragnar.

- Et en clair, ça veut dire quoi ? Demanda O'neill.

- Le temps a fléchi, passant du 31 décembre 2033 au 1 janvier 2000 sur des centaines de millions d'années lumières de rayon, expliqua Christophe. Aujourd'hui, le point central de cette sphère est situé probablement dans le vide spatial. Mais si on remontre au 1 janvier 2000 à minuit, le point central était sur Terre.

- Et plus précisément, à la surface de la planète, ajouta Fragnar.

- Et où ça ? Demanda O'neill.


Soudainement, la Terre fut représentée holographiquement, puis un zoom très rapide nous plongea sur la surface terrestre jusqu'à arriver sur une zone connue aux yeux du monde entier. On peut y voir des bâtiments partiellement détruis, de la fumée et des voitures retournés ou exploser.


- Vous plaisantez, les champs Élysée, dit O'neill. Ils se rendent là-bas.

- Il veut y faire quoi au juste ? Demanda Carter.

- J'imagine que ce n'est pas pour faire la tournée des magasins de luxe, ajouta Mitchell.

- Accomplir sa mission que vous avez avorté, répondit le médecin.

- Mais n'ayant plus les ressources adéquates, il pense probablement utiliser le bombardier et détruire l'environnement de la planète en éliminant son atmosphère, dit le technicien Hostilien.

- Le seul moyen de parvenir à cela sans détruire le vaisseau, est d'utiliser les gaz à hyperespace, expliqua Atlas. En les diffusant dans l'atmosphère et en appliquant un effet thermodynamique, il pourrait produire un vortex instable qui aspirera globalement les gaz à la surface de la planète.

- J'ai compris, dit alors Christophe regardant Fragnar. Nous allons nous rendre là-bas et les provoquer.

- Vaut mieux y dépêcher un vaisseau, dit Shepard. Je doute que l'on puisse s'emparer du bombardier par la force.

- C'est ce qu'on va faire, dit John. Mais je crois que tu as autre chose en tête Christophe.

- Le commandant Christophe a lu dans mes pensées, dit Fragnar. Nous sommes une espère fier et agissant avec honneur. Et nous avons pallié nos insuffisances physiques par notre intelligence mais aussi par le génie génétique. Nos corps sont devenus résistant, puissant et des exosquelettes renforcent encore plus cette supériorité. Hélas, vous lui avez prouvé que vous étiez bien plus fort encore. Mon frère ne supporte pas l'idée que vous le surpassiez. Il veut vous attirer dans un combat au corps à corps.

- On va s'en charger, dit O'neill très sérieusement.


L'assemblée regarda O'neill qui se sentit très vite visé par tout ces regards, aurait-il dit une bêtise ?


- Quoi ?

- Vous avez dit que les soldats étaient fort mais que les Hostiliens de chaire et de sang étaient encore plus puissant et disposant de technologie individuel supérieur encore. Comment voulez-vous que l'on arrive à les battre ? Demanda Carter.

- Elle a raison, sans le rayon anti-prêcheur, ces derniers nous foutaient une grosse raclée, ajouta Mitchell.

- Moi, ils ne font pas peur, je les affronterais, dit alors Ronon.

- Nous serions deux mon ami, dit Todd se moquant avec le terme ami. Je manque un peu d'exercice.

- On est deux, dit Ronon regardant de travers Todd.

- Cela ressemble plus à un piège, rétorqua Daniel.


Christophe prit un ton bien alarmiste fustigeant que cette histoire était un piège depuis un million d'année. Il évoqua alors l'arrivé de ces humains inconnus dans l'échiquier. Ces derniers ont poussé les Hostiliens a entré dans une croisade les obligeant peu à peu à renier leurs propres valeurs moral. Ces derniers contrôlaient de plus en plus de monde mais par des méthodes plus douce via le dialogue et la négociation. Les contacts guerriers n'avaient lieu que contre les races belliqueuses. Et très vite, les nouveaux arrivant les ont poussés à revoir leurs copies. Fragnar expliquait alors que depuis ce moment là, ils n'ont cessé d'être en guerre et que le nombre galaxie où ils interviennent n'a cessé d'augmenter.


- Vous avez des chiffres à donner ? Demanda Daniel.

- Nous sommes actifs dans près de 2 000 galaxies différentes rassemblant 7 amas différents, expliqua le technicien.

- Avant nous étions actif dans moins d'une dizaine de galaxie, ajouta Fragnar, essentiellement dans les galaxies avoisinant notre fédération.


Christophe n'en avait pas terminé avec ses explications. Alors que le conflit Hostilien aurait pu durer éternellement, il a fallu qu'une prophétie humaine s'ajoute à l'équation, obligeant les Hostiliens a cherché les éléments qui pourraient les nuire dans le futur. Agissant ainsi, ils ont précipité leurs vaisseaux loin dans l'univers, bien trop loin de leur zone d'influence.


- Et comme par hasard, deux vaisseaux Universatis les détruisent justifiant la fameuse menace humaine qui n'aurait jamais eu lieu s'ils n'étaient pas intervenus.

- C'est vrai ça, dit Frédéric ayant une véritable révélation. Si nous n'avions jamais été capturé, tu n'aurais jamais pu te rendre sur cette planète car n'ayant aucun moyen pour t'y rendre. On n’aurait jamais eu la connaissance des Cosmoniens et on n'aurait jamais eu cette flotte.

- Et tu oublie, la libération des nôtres, notre enfoncement dans l'univers, loin de la Terre, la bataille de Cunae, la rencontre avec les Euros.

- Et vous oubliez que nous sommes responsable de la destruction d'un croiseur Hostilien ce qui a précipité d'autres forces ici, ajouta Teal'c.

- Ça ressemble à une théorie du complot bien plus tordu que celle de Roswell, dit Mitchell. Un million d'année pour arriver à cela. C'est un peu gros quand même.

- Si nous empêchons le commandant Fragnus d'agir, cela confirmera d'autant la menace, ajouta John.

- Et si on les laisse faire, il n'y a plus de Terre, termina Guillaume.

- Ils recherchent quoi à votre avis, dit Shepard.

- C'est évident, ils veulent le conflit, répondit Ronon.


Fragnar s'assit très difficilement, aider par son médecin de bord. L'attention médicale dépassait de loin, le lien patient et corps médical. Cela s'apparenterait plus à de l'attention que peut porter un enfant à son père. Fragnar reprit une grande inspiration et révéla que le complot était peut être plus important encore. Durant des années, il a accompli son devoir de soldat sans se poser la moindre question. Dans sa jeunesse, il plaidait pour la suprématie de sa race dans l'univers, mais avec les années et l'expérience, il a gagné en expérience.


- C'est bien connu, les hommes sages ont toujours une longue barbe blanche, s'exclama O O'neill attira immédiatement l'intention avec sa petite phrase.


Fragnar ajouta qu'au fil des années, il a vu le corps militaire œuvré dans un seul sens : celui de leur contrôle absolu. Ils ont atteint un tel degré de puissance politique, que la population ne fait que suivre alors qu'elle devrait prendre des décisions.


- Votre peuple prend les décisions ? Demanda Daniel. Comment est-ce possible ?

- Notre fédération est dirigée par le peuple. Nos dernières instances politiques ont établi nos lois, notre constitution et répartit les pouvoirs. En général, si des lois sont votées ou modifiés, le peuple vote grâce à ses interfaces, expliqua le médecin.

- Et tout le monde vote ? Demanda Mitchell

- C'est exact, répondit le médecin.

- Waouh, on devrait leur demander comment ils font, dit Mitchell. En 35 ans, mes voisins n'ont jamais voté.

- C'est formidable, ils ont trouvé l'équilibre politique parfait sans que cela nuise à l'individu, s'enthousiasme Daniel.

- Mais pas si parfait, si votre armée prend le contrôle, dit Vala.

- En effet, les menaces augmentant, le pouvoir militaire peut prendre les décisions qui s'imposent sans forcément demander l'avis du peuple, répond Fragnar.

- Et comme, il y a l'alliance des sept piliers, celle des Races-Unies et la Terre, ils ont toujours plus de pouvoir, constata Shepard.


Fragnar expliqua qu'il y pensait depuis plusieurs décennies mais que ces derniers temps, tout conclut dans cette hypothèse. Le corps de l'élite militaire n'a pas changé sa politique en un million d'année. Hors avec des représentants différents selon les générations, il devrait y avoir ne serait-ce que quelques latitude. Certains représentants des mouvements Hostilites soupçonnent l'armée d'avoir recourt aux transfert de conscience et de garder ainsi les mêmes chefs depuis un million d'année.

- La reproduction de corps asexué, dit Hönir. Comme ce que l'on a pu faire par le passé.

- On parle de clonage, c'est exact, s'exclama Christophe. Mais comment est-ce possible, je croyais qu'une clé de cryptage par ADN déterminait les fonctions de chacun.

- Vous pensez bien mon ami, dit Fragnar. Le clonage n'est pas l'unique solution pour avoir un nouveau corps. Les Hostilites estiment qu'ils se confectionnent génération après génération de nouveaux corps et donc avec une clé ADN différent à chaque génération. Créer un corps pour vivre indéfiniment est une pratique interdite parmi les nôtres.

- Cette pratique est considérée comme contre nature, expliqua le médecin Hostilien voyant le scepticisme de leur invité. Nous estimons que nous atteignons l'immortalité à travers deux formes. La première en faisant des enfants qui s'avèrent n'être qu'une transformation de nous même sous une forme différente mais aussi par la réincarnation où notre esprit fusionne avec un nouveau corps à chaque renaissance.

- Vous considérez que rester plus d'une vie est déjà en immense cadeau, rétorqua Guillaume comprenant mieux le positionnement de la fin de vie des Hostiliens. Donc vous refusez l'ascension volontaire.

- C'est parfaitement cela, dit Fragnar. Nous respectons la vie mais depuis que cette race est venue nous guider, nous renions nos valeurs générations après générations.


Christophe savait que la race inconnue était humaine mais il voulait en savoir plus sur ces derniers. Mais McKay prit les devants. Il s'approcha de Fragnar et lui demanda qui pouvait être cette race qui les aurait détourné du droit chemin. C’est alors que le commandant Hostilien jeta un pavé dans la marre, surprenant tout le monde.


- Ce sont des humains.

- Quoi ? Dit O'neill. Des humains ?

- Ce sont des humains demandant à attaquer d'autres humains, s'exclama Mitchell. C'est pas un peu tordu comme histoire.

- Qui sont-ils ? Demanda Jonas. Qu'est-ce qu'ils ont à y gagner dans cette histoire

- Ce sont des humains se disant descendant de la civilisation des Primas, répondit le médecin. Il estime que les peuples de l'univers ne devraient pas avoir d'instance politique et donc aucun gouvernement représentatif. Ils veulent qu'une seule armée peuple l'univers dans le but de protéger les civilisations des menaces intérieurs et extérieur à cet univers.

- Des peuples de terra orchestrant cela, ça dépasse tout entendement, dit John. Il attaquerait la Terre et tout ce qu'elle représente pour les terras et les primas. Ce n'est pas logique.

- Ils ne sont peut être pas au courant de leur origine. Après tout, des civilisations humaines perdues dans l'univers pourraient très bien oublier d'où elle vient, expliqua Frédéric.

- Et l'idéal Hostilien est similaire aux concepts que cette civilisation prône, c'est peut être pour ça qu'ils se sont adressés à vous, dit Daniel.

- Je pense que c'est plus complexe que ça, docteur Jackson, dit alors Christophe. Quand on regarde les actions de cette civilisation, elle a plus créé le chaos qu'autres choses.

- Oui, leurs voix sont impénétrables, dit Mitchell.

- Qu'est-ce qu'on fait alors ? On a un bombardier qui veut détruire notre planète ? Demanda Shepard.

- On retourne sur Terre et on empêche leur attaque, dit John. C'est aussi simple que ça.


Christophe n'en disait pas plus, mais la machination entreprit par cette race humaine devait cacher bien plus que ce qui venait d'être révélé. Mais pour le moment, il y avait plus important : un bombardier allait détruire l'atmosphère terrestre, il n'y avait donc qu'une seule solution, provoqué Fragnus pour un corps à corps afin de faire diversion. C'était risqué et ramené un être évolué à des instincts de basse évolution, mais c'était pour eux la meilleure solution d'enrailler cette crise. La journaliste qui les avait accompagné, s'avança vers Christophe.


- Commandant, excusez-moi de vous interrompre, mais j'ai été contacté par ma chaîne de télévision. Des collègues français disent qu'une armée aliens se trouve précisément sur les champs Élysée et qu'ils éliminent un à un les passant et les constructions.

- C'est un message, dit Christophe mettant la main sur l'épaule de la journaliste en signe de reconnaissance. Ils veulent qu'on aille à leur rencontre. Le jeu commence.


Fragnar attira de l'attention de Christophe lui précisant qu'ils sont une espèce de valeur mais surtout d'honneur, c'est l'une des raisons pour lesquels les officiers utilisent le sabre à plasma pour se défendre ou attaquer. O'neill ne comprit pas l'utilité d'avoir une telle arme quand on pouvait disposer de vaisseaux et d'armes de poings aussi sophistiqué. Les batailles sont bien plus efficace en terme d'avancer. Fragnar estimait que leur espèce était bien mal comprise mais ne chercha pas à défendre plus ses valeurs car le temps pressait. Il répéta une nouvelle fois à Christophe qu'ils sont une espèce d'honneur et qu'ils savent respecter un vrai guerrier.


- Ces trois hommes viendront avec vous, dit Fragnar montrant des officiers. Ce sont de très bon éléments et ils seront vous guider à l'envahisseur. N'ayez aucune pitié car eux n'en auront pas.


Christophe inclina la tête montrant qu'il comprenait, puis il tapa sur son épaule et lança soudainement la téléportation. L'ensemble des unités se téléportèrent accompagner de trois soldats Hostiliens. Le faisceau téléporteur traversa le vide du système terre-lune et rejoignit la surface terrestre et plus précisément les champs Élysée. A leur arrivé, ils ne virent qu'un paysage de guerre, les routes étaient défoncés par des impacts de tirs à énergies, plusieurs monuments étaient à terre, la tour Eiffel n'était plus visible vu de leur position alors qu'ils auraient du voir au moins la pointe. L'objet centenaire était en faite partiellement détruit par des tirs tout comme l'Arc de Triomphe qui n'était plus qu'un tas de gravats. De nombreux immeubles s'étaient effondrées, les voitures calcinées ou retournées. Sur le sol, on retrouvait quelques corps et parfois des ombres, montrant qu'une victime avait été littéralement désintégrée. L'un des soldats les accompagnant se pencha sur une ombre non loin de lui. Son analyse ne pouvait que conclure à la triste vérité, les soldats avaient exécutés des civiles en détruit leur corps avec des tirs en puissance maximale.


- C'est charmant, rétorqua Mitchell

- J'ai une question. Pourquoi être venu avec nous. Ce sont vos compatriotes qui ont fait tout ça ? Demanda O'neill à l'Hostilien penché sur le sol.

- On vient de se retourner contre le pouvoir en place, blasé par les agissements de notre propre élite militaire, dit-il. Notre peuple vaut bien mieux que cela. Beaucoup hésitaient à agir mais maintenant, l'arrivé du commandant suprême Christophe montre que la prophétie n'est pas là pour détruire notre civilisation mais juste la ramener dans le droit chemin. Nous sommes maintenant des Hostilites.

- Ce sont des Hostiliens renégats, dit Christophe regardant O'neill.

- Comme les Tok‘ras pour les Goa'ulds, fit le parallèle Carter.

- Si nous mourrons, c'est en sachant que nous combattrons avec des êtres qui partagent des valeurs semblable aux nôtres, ajouta le second Hostilien.

- Je crois que l'on vient de trouver de nouveaux alliés, dit John.


Christophe resta silencieux et s'avança parmi les ruines. La zone était plutôt silencieuse, encore des mois auparavant, elles étaient remplies de voitures klaxonnant et polluant la ville par ses gaz à effet de serre. L'endroit était encore fumant, mais au loin, on pouvait apercevoir du mouvement. Peu à peu, la présence de l'armée se dessina. Elles se composaient d'un contingent de plus ou moins une centaine d'Hostiliens organiques, principalement des officiers. L'ennuie avec ce genre de créature, était qu'ils étaient mieux protégés et mieux équipés que les soldats Hostilien robotiques. Ils disposaient, en plus de leurs équipements technologiques, de certains dons qui pourraient s'apparenter à des pouvoirs magiques pour les cultures en développement. En dehors de sa capacité de régénération, une telle créature disposait de ton télépathique, télékinésiques et d'une prédisposition à la précomniscience. Ce contingent était accompagné par une centaine de soldats de base, vraisemblable, les seuls qu'ils aient pu emporter avant la destruction de leur vaisseau. Très vite, John proposa d'avoir recourt à un soutien aérien, entreprendre un combat au corps à corps serait des plus stupide et surtout inutile selon lui. Cette réflexion était tout à fait justifié, en soit, ils étaient quelques dizaines de militaire devant vaincre une armée supérieur en nombre, en puissance et en efficacité. Frédéric ne se posa même pas la question, il appela Pears afin que ce dernier dépêche des vaisseaux dans l'atmosphère terrestre. Ce dernier expliqua que la flotte était déjà monopolisé dans la sauvegarde de la défense de la basse orbite. Frédéric proposa immédiatement, de ramener son vaisseau et celui commandé par Isabelle pour l'opération.


- Nous surveillons le vaisseau Hostilien, répondit Pears.

- On peut le laisser de côté, le vaisseau est ami et sous contrôle de la flotte des Races-Unis, trois dès leurs sont même descendu sur Terre avec nous, dit Frédéric. D'ailleurs entreprends une descente en atmosphère afin d'avoir recours aux téléporteurs pour mettre hors d'état les poches de résistances.

- On vous rejoint, répondit alors Pears.

- Pears, ici Christophe. Il y a contre ordre, tu peux entreprendre tout ce que tu veux mais tu nous laisse la zone des champs Elysées. On va se charger de cette affaire.


Très vite, John monta sur ces grands chevaux. Il estima à juste titre qu'ils étaient inférieurs en nombreux et que l'ennemi ne ferait qu'une bouché d'eux. Christophe ne réagit même pas à son intervention. Frédéric en rajouta une couche, lui rappelant qu'il fallait accepter d'avoir des limites et qu'une bataille à l'ancienne ne ferait que des victimes inutiles dans leur rang. Guillaume rappela que pour vivre et faire survivre une cause, il fallait parfois entreprendre uniquement les combats que l'on pouvait gagner. Intérieurement, Christophe voulait justifier et peut être trouvé un soutien auprès de ce façonneur d'univers qui l'avait tant aidé.


- Ils ont raison, patience. Ce n'est pas aujourd'hui que vous serez en mesure d'exploiter tout votre potentiel.

- A ma place, que ferais-tu ?

- J'attaquerais comme si j'étais une armée.

- C'est ce que j'ai l'intention de faire.

- Par le passé, j'ai agis plusieurs fois ainsi, mais parce que j'étais prêt. Tu as peut être beaucoup progressé, et intérieurement je t'en ai appris beaucoup, mais tu n'es pas prêt, il est encore trop tôt. Patience.

- C'est là toute la différence entre toi et moi. Tu parles, j'agis... ce sont des êtres d'honneur qu'il faut remettre à sa place. Il faut créer la méfiance, délivrer un message autant à leur élite, qu'à ce qui les ont manipulé pour arriver à cette ampleur.

- Et tu penses qu'en te battant au sabre à plasma, tu vas réussir à les rendre méfiant.

- Je me rappelle d'une image qui m'a marqué. Cet homme se dressant devant un char. Ce jour là, il n'a pas réussi à faire gagner son mouvement, mais c'est devenu tout un symbole aux yeux du monde.

- Être un symbole ne peut te garantir la victoire que tu t'es fixé. Ça serait présomptueux.

- Je dois leurs montrer notre potentiel. Ils me respecteront après ça, c'est ce que Fragnar voulait dire. Faire quelques choses qu'il ne s'attendrait pas de voir à l'instar des multiples fois où tu as surpris tes ennemis te liguant contre des armées entières de soldats et de vaisseaux. Après tout, tu n'es pas devenu un façonneur d'univers pour rien.

- Comme peux-tu savoir tout ça. Je perçois quelques choses en toi, que me dissimules-tu ?


Frédéric et Guillaume continuaient de raisonner Christophe qui s'avançait pas à pas vers l'armée. Ils n'écoutaient plus. Son instinct lui avait toujours démontré qu'il avait fait le meilleur choix et une fois encore ses amis n'étaient pas là pour le soutenir. Peut être dépité par ce discourt protectionniste, Christophe n'entrevoyait qu'une seule solution : agir et montrer que c'était eux qui s'imposait des limites. Combattre seul et diriger les autres étaient une chose, mais il était temps qu'ils comprennent que ce qu'il était capable de faire, ils en étaient capable aussi. John remarqua assez rapidement l'expression du visage de Christophe et maintenant leur tournait complètement le dos, il avait pu voir ce visage qui lui rappelait tant. Frédéric et Guillaume s'avancèrent afin d'empêcher physiquement leur ami de faire quelques choses, qui selon eux, étaient une bêtise monumentale. John, lui, avait compris la leçon, Christophe était décidé et rien ne pouvait l'en empêcher. Alors il leur conseilla de le laisser faire et qu'il était aussi déterminé que la dernière fois qu'il les avait combattu tous à la fois


- Il a le même regard que la dernière fois, conclut John une nouvelle fois.

- Il va se tuer, dit alors Guillaume tournant sa tête vers John.

- Je n'ai pas dis qu'il ne fallait pas le raisonner, répondit John. Juste qu'on ne pouvait plus l'empêcher de faire quoique ce soit.


Christophe n'écoutait plus ce qu'on lui disait et cela depuis plusieurs minutes. Il avait le regard figé sur l'ennemi et plus précisément sur Fragnus. Les caméras cernaient la zone, plusieurs télévisions couvraient l'information en plus des journalistes américains qui avaient décidé de faire le voyage. Christophe n'en avait conscience car ça lui sortait complètement par la tête, mais il était très attentivement suivi par sa propre famille et ses quelques amis restés sur Terre. Plus de deux ans, qu'il n'avait pas foulé le sol de cette chère Terre et finalement, il revient comme un simple étranger. Beaucoup de choses avaient changés en deux ans, notamment l'expression de son visage, son assurance, sa connaissance et bien sûr sa détermination. Christophe demanda télépathiquement à Fragnus de quitter cette planète avant qu'il ne s'occupe de lui et de ses hommes personnellement. Mais rien ne se passait, le commandant ennemi se moque des menaces, probablement parce que ce dernier se sentait en position de force mais aussi parce que la zone était encore habité par des civiles que les Races-Unies et leurs alliés se refuseraient de sacrifier. Peu à peu l'armée ennemi sembla comme s'étoffer et se rapprocher de Christophe qui lui avançait toujours pas à pas. Puis, la zone devint très vite silencieuse, le vent balayait la poussière et les petits débris, les unités militaires alliés, portant l'arme aux poings attendaient tout en restant attentive aux moindres signes hostiles. C'était tout un symbole, une armé d'un côté face à un seul homme de l'autre. Beaucoup se demandaient ce qui pouvait se passer, le temps s'écoulait sans que rien ne se passe.

Puis, Christophe saisit son sabre alors que ses amis lui hurlait d'arrêter, la voix dans sa tête en fait de même lui répétant qu'il n'était pas prêt. A travers la télévision, c'était des milliards d'humains qui suivaient second après second l'action à travers leur poste de télé, leur téléphone portable où même simplement leur radio. La flotte en orbite était connectée sur les systèmes de communications de la Terre, ils pouvaient donc voir ce qui se passait.


- Il ne va pas faire ça, s'exclama Jeanet à Pears.


Ce dernier resta figer sur l'écran tout en restant pensif. Le militaire comprit à travers le regard de Christophe qu'il était bien décidé et qu'il savait parfaitement ce qu'il faisait. Pears dit à Jeanet de regarder ce qui allait se passer avant de juger.


- Il nous a montré tout le potentiel que l'on avait. Faisons lui confiance.

- C'est une folie, rétorqua Jeanet.

- Il a comprit les règles du jeu, répondit Pears. Les Hostiliens sont venus en force avec leurs technologies et ces alliés humains inconnus suivent probablement ce qui se passe. Ce n'est pas avec la technologie que nous arriverons à les impressionner. Si Christophe est en mesure de vaincre le groupe rien qu'avec son sabre et ses dons, il sera en mesure de leur montrer que la menace qu'il peut représenter est plus importante qu'il ne le pensait. Il pourrait même leur faire peur. C'est devenu un vrai soldat, il mérite pleinement son rôle de commandant suprême, termina Pears montrant une fierté de servir sous le commandement de cet homme.


Les amis, mais également la famille de Christophe regardaient ce commandant si fier, restant droit et serein devant l'ennemi. Il était impressionnant rien que par son comportement. Isabelle ne cachait pas son inquiétude, Pears essaya de la rassurer plaidant pour un commandant qui savait ce qu'il faisait. Puis, Christophe rompit le silence, s'exprimant à haute voix. Ses premiers mots s'adressèrent à Guillaume, Frédéric et John.


- Vous me décevez. Vous n'avez rien compris. Regardez qui vous êtes.


Très vite, il attira, grâce à ses dons télékinésiques, le sabre de Frédéric. C'était assez amusant, l'objet convoité se déplaça comme si un aimant l'avait attiré et cela à la grande surprise de Frédéric. Puis, restant toujours très concentré, il activa successivement les lames des deux sabres, tenus par chacune des deux mains. Immédiatement, les unités se regardèrent, étonner par l'évolution de la situation, c'était tellement irréaliste qu'ils pensaient même rêver. Même le général O'neill, par nature très dédramatisant, restait étonnant sérieux. Christophe plia ses deux genoux, une position bien connu chez les boxeurs professionnels avec un pied plus avancé par rapport à l'autre et tout en restant parallèle. Il se pencha en avant tout tendant ses fesses plus vers l'arrière. Après avoir légèrement incliné les sabres, il activa les deux autres lames disposant ainsi de deux double sabres. John eut un effet, je ne tiens pas en place, il avait envie de courir et sauter sur son ami, afin de l'arrêter. Mais son fond intérieur, lui disait de lui faire confiance, finalement il savait peut être ce qu'il faisait. Christophe fit tournoyer les deux double sabres afin d'obtenir la meilleure position possible, il était positionné de tel manière qu'il donnait l'impression de vouloir s'élancer d'un seul bond. On continuait de lui hurler d'arrêter, mais en empêche pas une tête de mule de faire ce qu'il veut. L'armée ennemi restait plutôt attentive, les officiers avaient déjà entreprit l'activation de sabre de plasma comprenant que le commandant suprême allait s'opposer à eux au corps à corps. Christophe enchaîna par l'activation de ses deux armes bracelets, il les avait déjà utilisé à bord du vaisseau. L'avantage d'une telle arme était qu'il pouvait être commandé par la pensée et déchargé une intense quantité d'énergie qui pouvait traverser les boucliers les plus perfectionnés des Hostiliens. La source d'énergie était la même que celui des sabres, à savoir le vide de l'univers. Encore une technologie Cosmonienne qui rendait Christophe bien mieux équipé que ses ennemis. Enfin, le commandant suprême activa le plasma de ses armes. Aux yeux de tous, il était équipé de deux doubles sabres lasers même s'il s'agissait en réalité d'un plasma contenu dans un champ de force. Christophe s'adressa une dernière fois à Fragnus, mais cette fois-ci à haute voix, et ce, malgré les 15 mètres qui les séparaient.


- Je n'ai pas de raison d'exister et d'aimer la vie. Mais aujourd'hui si je meurs, c'est en sachant que je vous aurais mené en enfer avec moi.


Cette phrase horrifia la plupart des gens, il était clair que Christophe combattrait jusqu'à la mort s'il le fallait. Enfin, il n'eut qu'une dernière pensée à exprimer vocalement avant de se jeter dans le combat

- Kyle, Isabelle, je vous aime, hurla-t-il en pensant à la femme qu'il aimait et à son beau fils qu'il chérissait comme son propre enfant.


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Salut, à tous, excusez-moi, j'ai eu une semaine chargée et pas trop de temps de faire mes correction. Hier, j'étais pas disponible pour faire la publication. Donc voici, avec une journée de retard, la suite. N'ayant pas eu le temps de corriger la dernière partie, je la publierais probablement demain. Mais, ça m'a fait plaisir de voir que beaucoup ont réagit assez vite pour que je publie la suite.

[Eaglestorm78]

je croise les doigts que Christophe ne meurs pas parce que c'est tout de même le héros principal . Bon sinon Comment va s'organiser le recrutement en masse que va faire la communauté des étoiles ?
J'ai juste une théorie sur la puissance des vaisseaux Universatis et Cosmonien .
Pour les Universatis , étant considérer comme la deuxième race la plus avancé de ta fic . J'imagine qu'ils seront capable de survivre à des Hypernovas voire même et peut être des explosion d'une taille galactique . Leurs armes seront beaucoup plus puissante que les Hostiliens et seront capable de vaporiser un continent de la taille de L'Europe voire même de L'Asie . Si les vaisseaux Hostiliens sont capable de détruire des villes de taille métropole voire mégalopole en un coup alors les Universatis seront plus que capable de faire ce type de dommage et ça rien qu'avec des armes secondaires . Ils pourront même avoir des armes types baryoniques (neutron ou proton comme constituants énergétique majeur de leur projectile )ou même un mélange ingénieux de plasma et d'antimatière extrêmement massive en quantité mais condensé dans une autre couche de confinement magnétique et ensuite entouré par du plasma . Leur Hyperdrive seraient capable de surmonter une distance de 5 milliard année lumières en à peine quelques minutes et leur moteur à vortex pourraient traverser l'univers sans trop de problème ou de baisse d'énergie . J'imagine que leur source d'énergie serait un arcturus mais qui puise son énergie dans le multivers . Leur coque pourrait être capable de faire une régénération structurelle complète en à peine quelques secondes et hyper résistante et d'une densité inégalable hormis par les Cosmonien . Leur système de téléportation serait capable de traverser des distances interstellaires voire intergalactiques .

Pour les Cosmonien, je les vois bien avoir des boucliers pouvant résister à des explosion d'une taille du groupe local voire même des amas beaucoup plus grands .Leur armes secondaire pourrait traverser probablement facilement l'écorce terrestre et même d'atteindre le manteau supérieure . Bref ils ont comme les Universatis mais en 1 millions de fois plus puissants et peut être avec des technologies qui serait totalement nouveau pour les Universatis .
J’émets des hypothèses parce que ta fic commence à être génial mais attention il faut pas que ce soit comme même du grand n'importe quoi

Sinon Bon chapitre . On voit bien que t'as régler beaucoup de défauts qu'il y avait dans le début de ma fic . Mais tu n'as pas régler tous les défauts qui pourrait traîner

[Spyce]

bon, ayant moins de temps cette dernière semaine, j'ai décidé d'attendre vendredi pour publier la dernière partie du chapitre 25 et en puis, ça fait monter le suspense. résultat SG-com tome I, durera une semaine de plus.

Christophe est le héros du tome I, rien ne l'empêche de mourir, de s'élever ou de disparaître pour devenir l'exemple à suivre dans le tome II. Une sorte de modèle spirituel.

Ah quelle belle imagination, c'est bien d'imaginer une civilisation hyperpuissante mais tu oublie une chose, pourquoi détruire une planète avec ses habitants quand on peut détruire les habitants en les détruisant moléculairement afin de garder la planète saine. J'aime penser qu'une civilisation très évolué, est aussi très morale et n'utilise pas sa puissance pour tout détruire. Donc, tu as raison Universatis et Cosmonien sont très pruissant, mais surtout, ils n'ont pas besoin d'un gros canon pour détruire, le plasma est dépassé, il existe des armes beaucoup plus évolué, et très destructrice comme par exemple : ...................... surprise. mais petite indice, l'arme de Dakara va dans ce sens.

Oui, je sais qu'il y a un changement notable entre le début et maintenant, c'est ce que je recherchais après tout et c'est en s'entraînant et en écoutant les critiques et les conseils que l'on s'améliore, mais aussi en prenant d'autres comme exemple, je pense notamment à Brian Norris qui fait un excellent travail et je pense aussi à leflicdecbs qui a un bon potentiel, d'ailleurs c'est en travaillant ensemble sur SGU qu'il a déclenché en moi un petit tilt, maintenant, j'espère que ça va continuer que le tome II sera encore plus ambitieux dans le scénario, dans les échanges avec les personnages mais aussi dans la qualité du texte. mon but transmettre des émotions dans mes phrases, histoire que les personnes deviennent encore plus concret dans votre tête.

Aller, la suite vendredi

[Spyce]

Stargate Community : la grande destinée[/font]

Chapitre 25 : Crossroads, septième partie[/font]



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Jusque-là, Christophe avait nettement dissimulé ses sentiments afin de se préserver jouant le rôle de guide et non d'amis qu'il était. Cette manière d'agir avait toujours été en lui mais elle était ressortie dès le moment où il avait dû jouer les protecteurs le jour où leur aventure a réellement commencé. Les fractions de secondes défilaient lui permettant ainsi de se concentrer et de remarquer de lieu de sa première attaque. Tous ses sens s'étaient aiguisés, il savait que l'ennemi le dominerait s'il ne prenait pas garde. Une seule solution s'offrait à lui, laisser exploser ses dons.

Après une dernière inspiration et un regard aussi sombre que la plus noire des nuits, il passa à l'attaque. Une brève impulsion, poussées par ses jambes et renforcée par sa capacité de répulsion, le propulsa sur les quinze mètres qui le séparaient de l'ennemi. Cette première action surprit l'ensemble des spectateurs qui le vit littéralement survoler le sol. A son atterrissage, réceptionné en premier lieu par le pied gauche, il se pencha en avant et fit tournoyer ses doubles sabre autour de lui, le premier enchaînement se concrétisa par un demi-tour coupant en deux, les deux soldats Hostiliens. Le métal liquide commençait déjà à se verser le sol, alors que Christophe s'occupait déjà de parer simultanément les trois officiers Hostiliens munit de sabre au plasma. Les sabres du commandant semblaient comme tournoyer à la vitesse du vent autour de lui bloquant chaque attaque ennemi. Il était très rapide et très fluide. Ne cherchant en aucun cas un moyen de se délivrer de ses attaquants, il fit un saut passant à l'horizontal au-dessus de l'un de ses trois adversaires tandis que l'armée regardait surprise et déconcerté. A son passage, l'Hostilien perdit la tête qui roula alors entre les jambes d'un groupe de soldat pointant Christophe de leurs armes à énergie. Ils ne pouvaient tirer sans gêner les officiers au combat. Il atterrit ensuite sur ses deux jambes, légèrement plié amortissant le choc de l'atterrissage. Il enchaîna ensuite une succession de passe avec une telle violence que les soldats furent incapables de la contenir. De son bras droit tendu, il envoya plusieurs salves de tirs sur les soldats proche de lui, les quelques impacts, si près des cibles, les propulsèrent alors en arrière déchiquetant l'armure qu'ils portaient. Les armes bracelets étaient d'origine Cosmonienne, les équipes Euros n'avaient pas pu déterminer la nature même de la décharge, ils ne savaient pas s'il s'agissait d'un plasma ou d'une décharge électrique modulée. Mais le projectile inconnu était efficace vu qu'il traversait en grande partie, mais pas dans sa totalité, le bouclier Hostilien. Le groupe de 200 soldats Hostilien semblaient pris au dépourvu, cela se traduisait par une anarchie dans leur organisation, chose qu'ils n'étaient pas habitués montré. John, Guillaume, Frédéric et l'ensemble des unités ne purent qu'admirer la prestation de ce commandant suprême plein de surprise.

Christophe ne se ménageait pas, chaque coup traduisait une fureur monstre, et une puissance déconcertante. La raison de cette puissance était simple Sa force naturellement supérieur à un être humain normal lui conférait déjà de grand atout. A cela, venait s'ajouter les connaissances Cosmoniens sur les différentes méthodes de combat mais aussi les très lourds entraînements qu'il avait effectués avec certains maîtres en art martiaux Euros. De plus, chose qui n'était pas négligeable, Christophe avait retenu la remarque de Guillaume sur Cunae, utilisé les dont télékinésiques afin de renforcer leurs attaques physiques. Cette technique, il la maîtrisait de mieux en mieux, devenant peu à peu un véritable expert. Ses dons agissaient littéralement comme de nouveaux muscles et un second corps. Pour finir, il avait la rage de vaincre. Les Hostiliens menaçaient de détruire la Terre. Ce n'était pas pour lui, une planète d'innocent mais juste le monde où sa famille vivait. C'était en leur nom qu'il combattait. S'il faiblissait, il pouvait risquer de tout perdre. La vision d'horreur voyant Paris dévasté par la guerre, n'était que la représentation imagée de ce qu'il pouvait perdre encore plus. Donc, chaque attaque était en réalité une mesure désespérée pour vaincre à tout pris. Dans sa succession d'attaque, Christophe effectua un second saut, et plus précisément une pirouette aérienne, qui lui permit de décapiter deux autres ennemis. Reprenant le planché des vaches, il enchaîna avec un tir de son bras gauche, puis de son bras droit, se donnant ainsi un micro-répit pour attaquer encore plus d'ennemi.


- Et ben dis donc, celui il ne faudrait pas qu'il soit contre nous, lança Mitchell.


Les Hostiliens ne mirent pas longtemps à se réorganiser. Leurs capacités télépathiques leur permirent de se replacer les uns par rapport aux autres. Les premiers tirs ennemis percutèrent le bouclier individuel de Christophe, qui s'efforça tant bien que mal d'éviter les tirs et d'enchaîner les attaques avec son arme à plasma. Il lui fallait pour cela gagner de l'espace. Il lança, tel un boomerang l'un des double sabre, qui dans sa folle envolé coupa en deux une bonne dizaine de soldats. L'arme partit très haut dans le ciel avant de revenir vers son lanceur. Christophe continuait de parer les attaques d'officier Hostilien. Quand il ne devait pas contrer les attaques venant de face, il devait contrer celle venant derrière lui, ou celle venant de droite ou encore celle de gauche. On pouvait dire que sa position était compromise. John bouillonnait à l'intérieur, il fallait qu'il vienne aider son ami. Ce dernier s'était toujours montré secret mais à chaque fois cela allait dans le bon sens pour eux. Christophe ne pouvait pas vaincre une armée seule, c'était impossible dans sa tête, quoique, il était parti pour faire ainsi. Bien plus loin encore, le général O'neill ordonna aux hommes, femmes et aliens de charger leurs armes.


- Vous n'avez pas l'intention d'attaquer, dit McKay. C'est de la folie.

- Euh si, ils sont à 1 contre 200, répondit O'neill. Ça ne peut pas durer.

- J'aurais dis, 1 contre 180, euh 179, dit Shepard voyant un autre soldat se faire percuter par l'une des armes bracelets de Christophe.

- Il ne faut pas attaquer de front, lança Mitchell. Le mieux est de les contourner.

- C'est une excellente idée, dit Teal'c. Ils ne s'attendront pas à notre attaque. Je suis d'avis que l'on utilise les véhicules pour se couvrir.


O'neill fit le signe de dispersion. Qu'ils soient Terriens, Jaffas, Asgardes, Wraiths, ou même appartenant aux Races-Unies, tous obéissaient au général des défenses terriens qui étaient naturellement un leader. La contestation n'avait pas de sens, il fallait attaquer, c'était même très logique. La stratégie a adopté, était des plus simples. Les différentes unités, se servaient du terrain et notamment des débris et des carcasses de véhicules afin de masquer leurs approches. Ils devaient ainsi s'approcher et se maintenir à couvert jusqu'à attaquer tous ensemble. O'neill espérait profiter de la diversion du commandant pour surprendre l'ennemi et en faire tomber un maximum très vite. Une telle attaque pourrait, le souhaite-t-il, redonner l'avantage à Christophe qui était le plus adapte à les éliminer au corps à corps. John, Guillaume et Frédéric ne réagissaient pas, regardant l'attaque sans trop y croire, restant bloquer sur ce qu'ils devaient faire.

Le double sabre revint dans les mains de Christophe, qui déchaîna une succession de tirs avec ses bracelets et ses attaques frontales. Voyant son flanc droit dépassé, il fit un geste comme voulant lancer son bras, expulsant, par sa force de répulsion, l'ennemi qui recula, tout en perdant l'équilibre, de plusieurs mètres. L'une des armes à plasma ennemi vint frôler la joue de Christophe dessinant un net trait rougeâtre au couleur du sang. C'était sa première cicatrice du combat, d'autres suivraient probablement. Les premiers coups de poings s'échangèrent, au-delà des attaques de sabre. Autant dire que les capacités de guerrier étaient fortement sollicitées. Contre toute attente, Christophe fut expulsé par la force de répulsion d'un Hostilien. En effet, les Hostiliens sont, eux aussi, capable d'avoir recourt à un tel don. Sur le papier, le mode de fonctionnement d'un cerveau Hostiliens ne diffère pas trop de celui d'une autre espèce, il était donc normal quand faisant évolué leur cerveau, ils disposent à terme de ces dons. Christophe était très surpris, il ne s'attendait pas que les Hostiliens puissent avoir de tel capacité. En réalité, il ne s'était même pas posé la question. Alors qu'il tentait de se relever, un autre officier l'expulsa avec ses dons de répulsions, surprenant d'autant Christophe qui commençait à souffrir de toutes ses attaques. Il était peut être fort mais pas suffisamment pour vaincre une armée évolué. Il propulsa alors ses deux doubles sabres sur les côtés, blessant ou tuant quelques soldats tandis que les officiers eurent le réflexe de les esquiver en se penchant ou en sautant. Cette attaque éclaire, aussi efficace était-elle, le rendait plus vulnérable. Dépourvu de sabres, il était une cible plus facile à approcher.

C'est ainsi qu'il fut agripper par trois Hostiliens, ils n'étaient plus libre de ses mouvements se débattant, ils ne pouvaient, tout au plus, envoyer des décharges de tirs avec ses bracelets. John ne supportait plus la situation, ces interrogations ne lui laissaient qu'une seule alternative, il fallait qu'il se lance dans la bataille. Si Christophe était en mesure de combattre ainsi, il le pouvait également. Il s'avança de quelques pas avant d'activer son sabre. Guillaume comprenait pleinement la réaction de John, c'était probablement lui qui avait raison. Le commandant suprême en second, se mit en position, afin d'effectuer également le même saut d'extension que Christophe lors du début du combat. Très rapidement, il se propulsa survolant à son tour le sol, mais avec la maîtrise en moins, il ne parcourra que cinq mètres. Déçu par son action, il releva la tête subitement sentant une poussée d'énergie gigantesque. Christophe se débattait, faisant appel à toutes ses forces, réussissant finalement à se débloquer en effectuant une pirouette le ramenant sur ses deux pieds. Libérer, il récupéra les deux doubles sabres avant de lancer une attaque des plus dévastatrice. Il commença par faire un saut arrière en extension tout en pointant sa main vers le sol. Le saut parfaitement accompli, qui semblait comme se dérouler au ralentit, se clôtura par un atterrissage déployant une masse difforme de l'air. En effet, au fur et à mesure qu’il atterrit, l'air en-dessous de lui semblait comme se comprimer en un point. Alors qu'il toucha le sol, avec la main droite à plat, le pommeau du sabre reposant par terre tout en tenant de la main gauche, l'autre double-sabre qui protégeait ses arrières, une gigantesque vague à peine perceptible visuellement s'échappa de lui, déployant un mouvement de l'air sur une demi sphère parfait. C'était une véritable bulle qui l'entourait et qui gonflait jusqu'à éclater. Le choc était sans appel, des dizaines d'Hostiliens furent expulsés volant dans tous les sens. C'était un peu comme si Christophe avait fait exploser une bombe.


- Oh la vache, c'est Starkiller, s'exclama Frédéric.

- Qui ? Demanda Guillaume.

- C'est l'apprenti de Dark Vador dans le pouvoir de la force, répliqua Frédéric.


Christophe avait gagné quelques secondes de répit avec cette attaque dévastatrice. John, surpris mais aussi appréciant le spectacle, quitta sa position en courant et rejoignit Christophe. A son arrivé, il dut faire une esquive frottant ses jambes sur le sol tout en étant penché en arrière, évitant ainsi le coup de sabre qui aurait du le coupé en deux. Il passa ensuite son sabre sur le côté, afin de couper les jambes de celui qui avait intenté à sa vie, avant de l'achever d'un coup de sabre au visage. Sa tenue n'avait même pas les traces du sol, le textile, qui composait sa combinaison, s'apparentait à du cuire. C'était une tenue à la pointe de la technologie résistant au choc, aux différences de températures et au choc électrique.


- Bouges plus, lança-t-il à sa victime.

- Tu as décidé d'arrêter de te voiler la face, dit Christophe alors entrain de combattre.

-Tu couvres mes arrières et je couvre les tiennes, répliqua John ne voulant pas s'éterniser dans une conversation qui n'avait pas sa place dans un champ de bataille.


Les deux hommes affrontaient l'ennemi l'un à côté de l'autre, on pourrait même dire, dos à dos. Quand ce n'était pas un coup de sabre qu'il fallait parer, c'était un tir qui venait explosé la cage thoracique d'un des aliens ennemi. Tout deux étaient complémentaires, protégeant l'autre tout en se répartissant les soldats. Il n'en fallut pas plus pour que Guillaume décide de joindre aux festivités. Il activa son sabre et courut jusqu'au champ de bataille, commençant dès son arrivé à effectuer des passes avec l'un des officiers. Ce dernier aimait utiliser ses dons de répulsions, c'était d'ailleurs son jeu favori. Il paraît un coup, puis il expulsait quelques soldats, ensuite, il paraît un autre coup et expulsait d'autres soldats. Le trio s'efforçait de combattre. L'ennuie dans ce genre de situation, c'est qu'il faut être attentif aux attaques ennemis mais également à ses alliés. Au début, Christophe n'avait qu'à ce déchaîner, peu importe, la victime serait forcément une victime, là il fallait être attentif.

Pendant ce temps, Frédéric se demandait comment intervenir efficacement sans son sabre. Christophe lui avait pris, utiliser seulement les bracelets pour se défendre, c'était nul, se disait-il. Mais il remarqua très vite que Christophe prenait un plaisir à lancer les double-sabres comme s'il s'agissait de boomerang, il y voit donc un très bon moyen de récupérer son arme. Frédéric regarda avec attention l'arme qui l'intéressait, et cherchant à anticiper les gestes de Christophe, il prit une décision. Puis, il s'élança sur le champ de bataille, engageant le combat au corps à corps. Il enchaîna, une droite, puis un coup de pied, ensuite, une autre droite, avant de parer un soldat ennemi cherchant à tirer sur Guillaume avec son arme à énergie. Puis, dans un dernier regard, il sauta aussi rapidement et aussi haut qu'il le pouvait afin d'intercepter en plein vol son sabre partant alors dans les airs. Il saisit alors l'objet par le pommeau, puis dans une roulade, il désactiva le double-sabre, se remit debout et réactiva son double-sabre tuant au passage deux officiers Hostiliens.


- C'est à moi ça, s'exclama Frédéric.


Les quatre amis étaient maintenant réunis au combat. Une fois de plus, Christophe était l'exemple à suivre, celui qui montre le chemin et qui n'a pas peur de repousser les frontières. Mais, le changement était pour maintenant, Guillaume, Frédéric et John l'avaient bien compris, d'ailleurs c'était pour cela qu'ils combattaient à côté de lui. Pour plus de facilité, ils étaient passés au sabre à plasma simple, ils n'étaient plus nécessaires de se déchaîner. Le combat était devenu très complice, chacun prévenant les autres d'une l'attaque. Par exemple, on avait le cas très concret de Frédéric qui demanda aux garçons de se pencher afin d'inonder de décharge à énergie l'ennemi.


- Attention, les mecs, j’envoie, dit Frédéric.


Très vite, Frédéric fit un saut en extinction, Christophe, John et Guillaume se penchèrent au sol, et propulsant de son point, le jeune d'homme déchargea un rayon laser de couleur rouge continu. Il élance son bras sur un arc de 180° découpant en deux tout ce qui se présentaient que cela soit une tête, un torse ou même un pied.


- Ils sont impressionnants, dit Mitchell caché derrière une voiture avec le reste de SG1.

- En effet, rétorqua Teal'c.

- Bon, les enfants. Ils sont placés au centre de la zone de combat alors on ne vise que les soldats situés sur la périphérie, expliqua O'neill à SG1 tout en lançant le message aux autres unités par radio.


Plus loin, l'équipe du colonel Shepard et Todd qui était caché derrière les ruines d'un bâtiment, se mirent en position. Il était plus calme sauf McKay qui montrait une grande angoisse.


- Aller Rodney, tu vas réussir, tu en as vue d'autres, expliqua Shepard.

- Je ne me rappelle pas avoir combattu des armées dotées de bouclier infranchissable avec nos armes, disposant de pouvoir et douer d'une grande férocité.

- Rodney, regardez-moi, dit Teyla se montrant des plus rassurante. Vous souvenez quand nous nous sommes fait capturer et que la commissions à refuser de venir nous sauver. Qu'avez-vous fait ?

- Je suis venu vous aider, répondit McKay.

- Vous avez risqué votre vie, voler un Jumper et affrontez plusieurs dizaines de Wraiths à vous tout seul et on est là grâce à vous, énonça Teyla.

- Je me demande toujours comment il a réussi ce coup là, dit Ronon.

- C'était facile, je n'ai pas eu à les affronter, dit McKay. J'avais du matériel technologique, des super pouvoirs.

- McKay. Votre force, c'est votre intelligence, vous allez réussir, croyez-moi, dit Shepard rassurant son ami.


Plus loin Hönir, organisa les soldats Asgardes en combinaison. Ils n'avaient pas combattu depuis des millénaires à cause de leurs formes trop fragile mais ce regain de force depuis leur résurrection et l'aide de leurs armures leurs montraient bien qu'ils avaient perdu tellement en cherchant le moyen de prolonger leurs existences

Le colonel Barnes et le major Firth cogéraient les unités des Races-Unies qui se déployaient de part et d'autres de la zone. Ils n'attendaient plus qu’un ordre, celui de leur ancienne nation. O'neill attendait patiemment le moment le plus propice, à savoir la convergence totale des forces Hostiliennes sur les quatre élus. Le moment tant attendu était arrivé. Chaque membre des unités avec correctement paramétrés son équipement prêté par la flotte des Races-Unies, autant dire qu'ils fonctionnaient avec le plus évolué équipement en dehors de celui dont disposait Christophe et ses trois amis. D'un hurlement d'O'neill, et les unités sortirent de leur cachette faisant pleuvoir du plasma sur les soldats Hostiliens. Les boucliers absorbèrent sans mal les décharges qui n'étaient pas assez puissante. Pour cela, il y aurait fallu concentrer d'avantage les tirs affaiblissant d'autant l'effet de surprise. Dans le cas présent, les tirs gênent les mouvements des soldats. En effet, il faut tout de même prendre en compte l'importance cinétique des décharges sur le bouclier qui exercent une force contre laquelle il faut lutter.

Bien loin, du champ de bataille, les caméras du monde entier diffusaient la bataille épique contre l'armée Hostilienne. Autant dire que l'humanité avait le droit à sa première guerre téléréalité, probablement un concept que les chaînes de télévision n'avaient pas encore pensé. Tandis que les unités tiraient sur l'ennemi, les quatre commandants continuèrent de se battre, se protégeant mutuellement. Les premiers soldats Hostiliens tombèrent sous l'importance des tirs réduisant d'autant l'armée qui étant tombé en dessous des cents êtres. Bien sûr, tout Hostilien qui se doit ne va pas laisser la situation à son désavantage. Les soldats répliquèrent en tirs en rafale obligeant les unités alliés à se disperser pour éviter d'être tué. Malgré la présence de leur bouclier individuel, ils se devaient se faire attention car celui-ci n'était pas éternel.

McKay sauta dans le premier trou qu'il vit, découvrant le corps d'un Hostilien de chaire et de sang tuer par Christophe. Ce dernier avait du être projeté par l'onde de choc effectué par le commandant suprême. Le scientifique se pencha sur le mort et en retira le bracelet de commande.


- Alors mon intelligence fait tout, dit-il. Que vais-je pouvoir trouver ?


C'était plutôt compliqué pour lui de chercher une solution dans une telle zone de combat. L'assaut ennemi entreprit dans le but d'écraser l'attaque initiale des unités alliés les obligèrent à se replier submerger par une armée beaucoup plus puissante quelle malgré un nombre relativement similaire. Le colonel Carter se jeta à son tour dans le trou où s'était réfugié McKay. Elle y attira Daniel et Vala. L'arme au poing, elle demanda à McKay ce qu'il pouvait bien faire.


- J'ai trouvé l'harmonique de leur bouclier.

- Qu'est-ce que ça peut faire ? Demanda Vala. Nos armes ne gèrent pas la fréquence des boucliers.

- Oh que si, nos boucliers le peuvent, répondit McKay.

- Quoi, vous voulez améliorer nos boucliers, rétorqua Daniel tirant de sa position.

- Je veux me servir de notre bouclier, pour désactiver les leurs, lança McKay.

- Vous voulez utiliser l'émetteur de notre bouclier pour émettre une onde qui va neutraliser leur bouclier, répondit Carter toujours entrain de tirer.

- Et comme on a la fréquence de leur bouclier, ça va désactiver les leurs et pas les nôtres, dit Vala.

- C'est ingénieux Rodney, dit Daniel. Et ça en est où ?

- C'est déjà finit, il ne reste plus qu'à lancer le programme, répond McKay.


Carter dit alors à McKay qu'ils vont le couvrir alors que ce dernier pensait qu'un autre effectuerait la manœuvre. Le colonel lui expliqua qu'étant donné qu'il avait lui-même paramétrer son émetteur, c'était à lui de s'en charger. Carter sortit donc de son trou demandant à ceux présent non loin d'elle de couvrir McKay. Pour le coup, le docteur peureux allait accomplir un véritable acte de bravoure. Il sortit du trou, rampant dans un premier temps sur le sol pour ensuite se relever et courir alors que SG1, Ronon et quelques Wraiths le couvraient. McKay avait saisi son arme tirant sur les soldats ennemis proche de lui, il se pencha au sol voyant les tirs passer à côté de lui. Malgré la nervosité et la peur, il s'empressa de pianoter sur son bracelet de contrôle gracieusement offert par les Races-Unies. Très vite, le bouclier de Rodney s'illumina d'un bleu, renforçant pendant quelques secondes sa puissance puis une vague d'énergie s'échappa se diffusant dans toutes les directions. Il ne se produisit rien dans un premier temps jusqu'à ce que les tirs des alliés percutèrent les Hostiliens qui avaient perdu pour leur coup leur bouclier.


- Vous êtes un génie, dit Carter à McKay. Vite, revenez vers moi.


McKay se retourna et prit une décharge d'énergie sur l'épaule ce qui le blessa.


- J'ai plus de bouclier, panique McKay.


Sur le repli stratégique, Shepard et Teyla agrippèrent McKay afin de le mettre à l'abri. Les alliés reculèrent aussi malgré qu'ils disposaient maintenant d'un net avantage. Christophe continuait de combattre avec ses amis, il avait entre aperçu la manœuvre de McKay, c'est alors qu'il eut une idée.


- John derrière toi, lui cria Christophe.


Christophe montrait une voiture calciné, cette dernière avait été probablement détruite lors des premiers assauts.


-Tu veux que l'on envoie sur eux, répondit John.


Le hochement de tête de Christophe était révélateur. Très vite, John et Christophe tendirent leurs mains en direction du véhicule et se soulevèrent dans les airs, puis à une allure de plus en plus rapide, la carcasse de la voiture fut projetée sur les soldats Hostilien qui se retrouvèrent littéralement écrasé. La violence de l'impact et l'absence de bouclier les tuèrent sur le coup.


- Attends, on fait pareil, s'exclama Frédéric.


Guillaume et Frédéric répliquèrent la même stratégie tuant au passage plusieurs Hostiliens. Les soldats n'étaient plus, entre les assauts alliés et ceux des élus, ils étaient tous hors d'état, ils ne restaient plus que les officiers Hostiliens nettement plus puissant que leurs répliques robotiques. Grâce à l'intervention de McKay, Christophe avait trouvé la bonne stratégie. Deux parts deux, ils saisissaient la carcasse d'une voiture et la projeta sur l'ennemi surpris par la manière. La petite armée allié dut se reculer de la bataille voyant, une à une, les voiture s'écraser sur l'ennemi. John regarda Barnes lui lançant un message télépathique. Ce dernier avait très bien compris. Il interpella les personnes près de lui :


- Général O'Neill, colonel Mitchell, major Firth préparez-vous à tirer.


Les quatre amis voulurent terminer par une sorte de bouquet final, les ennemis étaient maintenant cantonné devant eux, ils ne restaient plus qu'une seule chose à faire. Un camion citerne se trouvait non loin d'eux, la cabine était dans un mauvais état mais le réservoir, lui, semblait intact. Ils soulevèrent, à la force de leurs esprits, le poids lourd qui contribuait au réchauffement planétaire de par sa nature de déplacement et par la marchandise qu'il transportait. Le moyen de transport bien que plus lourd fut projeté sur ce qui restait de l'armée Hostiliens, tout au plus une vingtaine d'officiers. Ces derniers tendirent leurs mains afin de stopper l'objet dans sa projection par leurs dons télékinésiques. Mais ils ne s'attendirent pas à ce qu'il allait arriver. Barnes, Firth, O'neill et Mitchell tirèrent sur le réservoir du camion qui explosa, éjectant des litres de carburant inflammable sur les officiers qui perdirent leurs moyens alors que leur corps brûlait. Le camion finit sa course comme c'était prévu. L'impact se solda par une grande explosion.


- Vous méritez la palme du combattant, s'exclama Fragnus, le sabre au poing.


Ce dernier n'avait pas participé au combat, il avait assisté comme simple spectateur.


- Vous avez détruit notre flotte, retournez les nôtres contre nous et mit hors d'état mon armé. Vous êtes vraiment la menace qu'on nous a décrite.

- Et vous croyez à ce mensonge, lança Frédéric.

- Votre peuple se fait manipuler par des Terra, ajouta Guillaume

- Si vous saviez, dit-il d'un ton bien ironique. Les choses ne sont jamais ce qu'ils semblent être.


Ce dernier s'élança d'un saut vers Christophe afin de le tuer. Mais, John et Frédéric eurent le réflexe de le parer. Ils tendirent leurs mains vers l'avant, et envoyèrent plusieurs coup de projection produisant des petites explosions d'airs, à peine perceptible près du torse de Fragnus, mais suffisamment puissante pour le faire reculer doucement. Le but était de le faire prisonnier, non de le tuer. Le bruit semblait similaire à celle d'un ballon gonflable qui aurait explosé. Guillaume, en élançant simplement le bras dans les airs, expulsa l'arme des mains de Fragnus qui tomba au sol à plusieurs mètres de lui. L'alien regarda son arme non loin de lui.


- Tuez-moi. Je ne cesserais jamais de vous nuire. C'est soit vous qui mourrez, soit moi.


Christophe comprit que Fragnus ne pouvait pas être prisonnier et qu'il serait une menace tant qu'il serait vivant. Alors il tendit sa main et son bras vers le commander Hostilien tout en le fixant dans les yeux. Christophe dirigea très vite sa main contre son torse ce qui a pour conséquence d'attirer Fragnus vers lui. Les deux êtres ne trouvaient à moins d'un mètre l'un de l'autre. Fragnus était surpris, il vit le poing de Christophe se fermer, il ne fit rien. Le commandant suprême frappa littéralement, de toutes ses forces, dans la cage thoracique de Fragnus. L'élancement du poing vint travers les côtes de la créature avant de broyer les organes internes et ressortir de l'autre côté du corps à l'air libre éjectant à la sortie des débris de carapace, d'os, d'organes et de fluides divers. Christophe retira son bras alors recouvert de sang vert, Fragnus n'eut la possibilité de ne dire qu'une phrase :


- Pardonnez-moi ! Je n'avais pas le choix! Il ne faut pas qu'ils s'en tirent.


Fragnus s'écroula au sol perturbant Christophe par ses propos. Les unités alliés et les amis de Christophe le regardaient, toujours avec un regard bien grave et sérieux. Ils pouvaient voir le sang coulé le long de son bras. Christophe s'arrangea avec ses pouvoirs pour que le sang glisse comme si son bras état imperméable.


- Et il y a maire Parisien qui ne voulait plus de voiture ici, elles se sont montrés bien utile aujourd'hui, s'exclama Frédéric.

- Tu vas bien ? Demanda John à Christophe.


Christophe avait eu une révélation, Fragnus faisait parti du complot mais comme son frère, il désapprouvait. Ne pouvant pas lutter contre le pouvoir en place, il avait décidé d'agir autrement. En somme, il avait forcé les Races-Unies à devenir la menace tant espérer. Mais le but n'était probablement pas la destruction des Humains. Les propos de Fragnar résonnaient dans sa tête comme quoi les Hostiliens étaient une race d'honneur et qu'ils savaient respecter un vrai guerrier. N'était-il pas possible que Fragnus ait cherché à développer un conflit d'une telle ampleur pour que Christophe et les autres élus imposent le respect à la communauté Hostilienne ? Le but n'était-il pas de délivrer un message ? Impossible de le savoir, les véritables intentions de Fragnus ont disparu en même temps que lui. L'ensemble de la bataille avait été retranscrit en direct, une véritable guerre réalité avait été diffusée. C'est une victoire, l'ennemi était vaincu et beaucoup s'extasiaient face à cette épreuve. Mais les quatre élus restaient aux aguets tandis que les unités alliés s'amassaient près d'eux se félicitant pour cette victoire. On leur avait parlé d'un petit vaisseau, vaisseau qui n'avait pas encore montré le bout de son nez. La population parisienne s'était rapprochée de la zone de combat comme voulant apprécier la vue des héros de la journée. Très vite, un pincement dans l'air se fit entendre, le bombardier Hostilien, à la forme d'un palet noir, apparût sortant de son occultation ou plus précisément de son déphasage. Afin de gagner du temps, ce dernier avait été mis hors de phase, il n'y avait donc plus qu'à accomplir leurs missions.


- Les enfoirés, dit Frédéric.

- Les gars attentions, hurla Christophe.


Une lumière intense apparut au nez de l'appareil. Les quatre amis se retournèrent et tendirent leur deux bras vers l'amas que représentaient les unités. Unis en une seule force, les expulsèrent les dizaines de soldats sur plusieurs dizaines de mètres en arrières. L'impact fut compensé par le bouclier. C'est alors que du nez du bombardier sortit un tir de plasma qui vint inonder la zone où se trouvaient Christophe, John, Guillaume et Frédéric. Le tir les avait littéralement englobés. L'impact avait été si violant, que tout fut détruit sur un diamètre de 20 mètres expulsant débris de voitures et de bitumes


- Oh mon dieu, s'horrifia Carter.

- Personne ne peut survivre à ça, dit O'Neill.

- On est foutu, s'angoissa plus loin McKay se faisant soigner par Vala utilisant un dispositif Goa'uld de guérison. Eux deux, Teyla et Daniel étaient restés plus loin et n'avait pas fait parti de ceux expulsés par les élus.


Très vite, à travers la fumée, la poussière et la roche en fusion, on put distinguer quatre silhouettes allongé au sol. C'était une surprise, ils étaient vivants et sans aucune égratignure même la blessure au visage de Christophe avait quasiment disparu. L'équipage du bombardier, voyant que l'effet voulu n'était pas escompté, effectuèrent un second tir aussi puissant que le précédent créant un cratère encore plus profond. Un troisième tir en guise d'achèvement vint complémenter les deux autres. Alors que la fumée se dissipa, on ne pouvait que constater l'heureux dénouement, ils étaient toujours vivants. Les trois impacts les avaient sonné, ils étaient comme aplatis sur le sol, un sol brûlant et rougeâtre simulant à la lettre : la description de l'enfer. Christophe se mit à genou à genou, ses mains entrain littéralement dans le sol en fusion, il essaya de se relever conscient que l'ennemi n'arrêterait pas là. C'était comme s'il avait un éléphant sur les épaules, il tendit ses mains vers le sol. Le capitaine Hostilien décida d'envoyer des tirs plus concentrés sur chacun des élus, persuadé qu'ils finiront par avoir raisons de leur bouclier individuel. Chose qu'ils n'avaient pas prévu, était que les boucliers étaient d'origine Cosmonienne, se nourrissant de l'énergie du vide de l'univers. Par ce procédé, le bouclier pouvait durer indéfiniment, il protégeait des impacts violent, des armes à énergies, des coups, seul les sabres à plasma pouvaient espérer les franchir à cause de leur haute densité. Du bombardier était expulsé, de plus petites tirs de couleur bleu, afin de percuter individuellement Christophe, John, Frédéric et Guillaume. Les tirs les assommaient, les trois acolytes de Christophe n'arrivaient même pas à se relever. Pour ce qui était de Christophe, c'était une autre affaire. On entendit une petite une voix électronique, celle de son dispositif interne, dire : « Force gravitationnel compensé »

Un autre tir percuta Christophe alors qu'il se relevait mais cette fois-ci, il tenait bon. Grâce à son bouclier, il avait pu modifier les conditions de protection le rendant plus imperméable et surtout capable de compenser l'énorme pression du tir. Le capitaine Hostilien ne pouvait que s'insurger, une telle chose relevait du domaine de l'impossible, il demanda l'intensification des tirs sur Christophe.


- Il ne va pas tenter ce que je crois, dit Frédéric dont la voix est partiellement cachée par le bruit d'un nouvel impact.


Christophe était dos au bombardier, on vit très vite comme des petites particules se former devant lui d'amassant ensuite derrière lui. En réalité, Christophe avait réussi là une prouesse. Il avait réussi à modeler son bouclier, particule par particule, déroutant le flux d'énergie l'entourant afin qu'il ne le protège que d'un côté. Très vite, les particules d'énergie s'amassèrent formant comme un parapluie derrière lui. Très vite, son bouclier d'énergie perdu sa capacité d'individualité créant une véritable demi-sphère de deux mètres cinquante de rayon le protégeant des impacts. Les tirs s'écrasèrent sur ce nouveau bouclier tout en diffusant l'énergie sur les côtés. Christophe se retourna faisant face au bombardier, puis il avança afin de quitter le cratère laissant John, Frédéric et Guillaume libre. Ces derniers se mirent sur leurs genoux essayant de retrouver leurs esprits. Christophe, toujours très sérieux, s'arrêta de marcher et tendit ses mains vers le vaisseau. La petite voix dans sa tête lui disait qu'il ne pouvait déplacer le vaisseau sur la pensée, qu'il y avait un ordre de grandeur à respecter, ordre de grandeur qui jouait en sa défaveur. Mais très vite, l'un des tirs du bombardier loupa sa cible de plusieurs dizaines de mètres


- Ils ont loupé leur cible, dit alors Shepard constant les faits.

- Erreur de visé ? Demanda O'neill.

- Ou détournement par la force, dit Mitchell attirant les regards.

- Il ne va pas tenter de se faire scratcher le vaisseau seul, dites-moi, dit Carter.

- On va de surprise en surprise, dit Barnes. Qui sait ?


Un second tir quitta le vaisseau avant de toucher une construction faisant s'effondrer plusieurs tonnes de pierres. Le vaisseau ennemi se maintient dans les airs mais ne sembla plus adapte à attaquer. Christophe continua de maintenir ses bras en avant, tout en regardant le vaisseau. Le bombardier finit par entamer une manœuvre de descente comme si la gravité le rattrapait. A son bord, les Hostiliens étaient en alerte, leurs programmes informatiques ne répondaient pas, les images holographiques ne cessaient de clignoter, l'armement, la propulsion ne répondaient plus, les différentes tentatives pour reprendre le contrôle finissaient par des échecs.


- Tu ne vas pas me dire qu'ils déplacement le vaisseau par la pensée, dit Guillaume tentant de se relever.

- Quand je te dis que c'est Starkiller, dit Frédéric toujours branché sur son histoire de jeu vidéo.

- C'est impossible, son champ magnétique n'est pas assez développé pour ça, s'étonna John.

- Les nanites ! S'exclama Frédéric


Frédéric avait vu juste. A l’origine, des nanites avaient été implantées en eux dans le but de les modifier génétiquement. Ces robots, aussi petits que des molécules et aussi perfectionnés que le vivant lui-même, avait une seconde fonction, celui de seconder les défenses immunitaires des élus. Malgré qu’ils avaient un système de régénération évolué, ces nanites pouvaient les soigner encore plus vite, elles avaient également un protocole de sauvegarde. Si l’un des élus mourrait, tout son savoir était téléchargé dans le sub espace afin d’être transféré aux autres qui étaient encore vivant. Atlas avait révélé à Christophe que ses nanites pouvaient être commandé comme n’importe quels organes du corps, il en avait donc trouvé la meilleure utilité qu’il soit. Le commandant suprême se servait de ses nanites pour communiquer avec l’informatique du vaisseau, déployant des séries de commande venant perturbé les systèmes, un peu comme le ferait un virus. Tous le monde pouvait voir le bombardier descendre mètres après mètres, ils ne savaient pas comment cela était possible, mais ils étaient persuadés que Christophe en était le responsable. Mais ce dernier avait surestimé ses capacité ou peut-être sous estimé les multiples fonctions du bombardier. En effet sur Terre, on avait eu du mal a dépassé, avec l’informatique, les capacités du cerveau humain, ce qui n’était pas le cas des Hostiliens qui avaient nettement d’avance sur le sujet. Leurs systèmes informatiques étaient si complexes qu’ils dépassaient les capacités cérébrales de bien des espèces. Christophe sentait que sa tête allait exploser, il serrait les dents de plus en plus fortes, son visage était rouge et du sang coulait de son nez, traduisant une suractivité qui pourrait très bien lui être fatal. On pouvait dire qu’il avait dépassé ses limites mais en avait-il le choix. Ce vaisseau menaçait de faire disparaître l’atmosphère. La voix du façonneur d’univers encourageait Christophe à tenir. Même s’il estimait qu’il n’était pas prêt à une telle épreuve, il ne pouvait que le soutenir pour qu’il tienne. Mais il fallait être lucide, Christophe allait échouer, son corps allait bientôt lâcher et l’absence de bouclier permettra au bombardier, lorsque l’équipage aura récupéré les commandes, de l’éliminer par un simple tir.


- Tu n’y arriveras pas, dit le façonneur.

- Je n’ai pas le choix, répondit Christophe tremblant de partout.

- Ton corps et ton esprit sont aptes, prépares-toi à l’ascension. Ce n’est pas ce que j’avais prévu tout de suite, mais on n’a pas le choix.

- Je refuse, hurla Christophe. Je dois tenir.


Christophe voulait absolument réussir, de son action dépendait la vie de tous, et en effectuant l’ascension, il perdait la capacité d’agir dans le monde physique, ce qui lui était intolérable. Les règles se n’étaient pas pour lui. Puis, il entendit comme des bruits de pas dans ce tumulte de son qui se déployait du bombardier. C’était John qui s’était mis à sa hauteur. Ce dernier tendit les mains vers le bombardier et ferma les yeux.


- Je m’occupe de contrôler l’armement et les boucliers, dit-il.

- Merci, répondit Christophe.

- Tu peux compter sur moi, je serais toujours là, lança John.


Puis, vint Frédéric se mettant à droite de John, il mit ses mains en avant et ferma les yeux, il comprit très vite quoi faire. S’en était fini les contestations, il fallait suivre l’exemple quoi qu’il en coûte. Ils n’étaient pas des héros, mais des soldats luttant pour une cause juste.


- Je vais surcharger les systèmes afin de les empêcher de reprendre le contrôle, dit-il.

- Courages-les amis, dit Christophe sentant le poids des difficultés s’alléger depuis que John et Frédéric soient venus le soulager.


Guillaume contacta Pears lui disant qu’il leur faudrait des émetteurs satellites dans le but d’emprisonner le bombardier dans un bouclier. Puis, il s’avança et se mit à la gauche de Christophe, tendit les mains et ferma les yeux.


- J’ai contacté Pears, il va déployer les émetteurs.

- Il faut faire exploser le vaisseau, dit Christophe.

- Alors je m’occupe de surcharger le générateur, répondit Guillaume.


Les quatre amis étaient alignés les uns à côté des autres, ils usaient de toutes leurs capacités cérébrales pour contrôler à distance le bombardier afin de le détruire. Christophe continuait de contrôler les systèmes d’hyperpropulsion et de propulsion afin de le faire s’écraser au sol. John contrôlait l’armement afin que ce dernier ne puisse pas attaquer, il s’occupait également des boucliers, il ne fallait pas que ces derniers soient actif si leur tentative de surcharge échouait. Pour le moment, la flotte des Races-Unies n’était pas disponible, l’intégralité de la flotte était dans l’espace ou sur différente s régions de la planète afin de détruire les dernières poches de résistance qui se matérialisaient par des armées ou des flottes de chasseurs. Les vaisseaux amiraux d’Isabelle et de Pears quant à eux, tentait de descendre dans l’atmosphère terrestre. La manœuvre était plutôt compliquée pour des vaisseaux de cette taille. Le plus près était Pears, son navire survolait la France, mais il lui faudrait plusieurs minutes pour rejoindre Paris. Frédéric s’était mis en tête de surcharger les systèmes informatiques afin que les membres d’équipages ne puissent pas être en mesure d’interfacer leurs esprits afin de contrôler l’intervention des quatre élus. Guillaume avait désactivé les protocoles de sécurité du générateur, il devait lutter pour qu’il ne soit pas rétabli par l’ennemi, de plus, il s’occupait de mettre en fonction des systèmes secondaires afin que le générateur soit davantage sollicité pour déclencher la surcharge qui exploserait le bombardier.


A bord du bombardier, c'était la panique, l'armement ne répondait plus, donc impossible d’attaquer physiquement les quatre élus, les systèmes ne répondaient plus donc impossible de se téléporter ou de lancer des contres mesures en vue d’enrailler la crise. Ils ne pouvaient plus rien faire malgré leurs multiples tentatives de connexion neuronales. Ils ne pouvaient que voir leur bombardier se rapprocher du sol, sans se douter que leurs systèmes allaient déclencher une surcharge faisant exploser le vaisseau. En effet, n’ayant pas accès aux systèmes, impossible pour eux d’analyser ou de gérer quoique se soit. Alors que le vaisseau amiral tentait sa descente en Atmosphère, Pears se rapprocha de son siège de contrôle.


- On a encore des satellites boucliers ?

- Non aucun, on les a tous utilisé répondit Jeanet. Je viens de calculer le temps restant avant l’explosion du bombardier, on a 36 secondes.

- Pears, les émetteurs satellites sont toujours opérationnels dans la zone de destruction du dernier vaisseau mère Hostilien, dit Isabelle en communication. Tu peux les contrôler ?

- Je crois bien, dit Pears. Ça va être chaud niveau temps ;


Le commandant Pears s'assit sur le siège de commandement, fermant les yeux afin de prendre le contrôle des satellites par la pensée. Dans l'espace, les émetteurs boucliers qui avaient été utilisés pour contenir l'explosion du vaisseau-mère Hostilien s'illuminèrent et se déplacèrent à vivre allure en direction de la Terre. Des chasseurs les prirent en chasse.


- Fox, escadrilles ennemis, ils prennent en chasse nos satellites, tu peux t'en charger ? Demanda Aurélie

- Oui, mademoiselle, c'est comme si c'était fait, s'exclama Fox.


Plusieurs dizaines de chasseurs des Races-Unis interceptèrent les chasseurs ennemis non loin d’eux C’était comme si les pilotes Hostiliens avaient découvert les intentions des élus. Pour remédier aux problèmes en étant sûr de ne pas détruire les satellites, Fox et son escadrille utilisèrent les drones jaunes. Avec seulement quelques salves, plusieurs chasseurs ennemis explosèrent libérant la voix des émetteurs propulsés dans l’atmosphère terrestre. L’escadrille ennemie n’avait plus le choix que d’envoyer des contremesures afin de ne pas être détruits par l’escadrille de Fox.


- Bravo Fox. Surcharge dans 20 secondes, dit Jeanet.

- Il en reste encore, dit Fox, mais il ne menace plus les satellites.


Les satellites entrèrent dans l'atmosphère mais Pears rencontra un problème de tailles, ils les commandaient bien mais il était incapable de les orienter précisément vers la cible. Il n’avait qu’une image dans la tête, celle de leur avancé, on pouvait dire qu’il voyait ce que les satellites voyaient mais difficile de trouver le bon chemin dans la vaste atmosphère terrestre. Il pouvait s’orienter dans une galaxie mais à son échelle humaine, les distances sur Terre semblait énormes.


- Si tu te concentre bien, tu devrais détecter la surcharge d'énergie, pointes-les par là, hurla Jeanet.

- Je ne suis pas sourd, répondit-il calmement ?

- Surcharge dans 6 secondes, annonça Jeanet.


Finalement, il parvint à trouver le moyen de les faire atteindre leur cible. Les satellites longeaient les nombreux champs non loin de la ville de Paris, ils avançaient à des vitesses qui dépasseraient n’importe qu’elles machinent terrestre. Autant dire que dépasser la vitesse du son n’était rien là. Pears finit par atteindre Paris, faisant avancer toujours plus vite les objets entre les ruelles parisiennes s’approchant inexorablement des champs Elysées. Le bombardier n’était plus qu’à un mètre du sol, les quatre élus toujours alignés continuaient leur œuvre de destruction sous le regard des milliers de parisiens les regardant et probablement des centaines de millions ou même des milliards de terriens les observant à la télé.


- Surcharge dans 2, 1 dit Jeanet.


Très vite les satellites entourèrent la zone du crash, Pears cria : « déploiement », ces derniers s’organisèrent tout autour du bombardier qui percuta le sol. La vitesse de l’impact étant négligeable, le bombardier n’eut aucun dégât, il ne faisait qu’écraser le bitume et les débris au sol. De plus, sa coque très résistante lui garantissait une intégrité totale. Finalement, la surcharge se produisit, déchaînant une énorme quantité d'énergie mais également un gigantesque flash lumineux éblouissant suivit par un tremblement de terre perceptible dans toute la capitale. Les satellites commandés par Pears étaient enfin en position, Jeanet activa personnellement le bouclier. Les décharges d’énergies s’enchainèrent à la vitesse de la lumière créant le bouclier tant espérer, contenant l’explosion naissante. Ils étaient saufs. Guillaume, John, Frédéric et Christophe baissèrent leurs bras et firent face à 'explosion, la regardant, sans être gêné par l'éblouissement.

Le flash lumineux était contenu par le bouclier, mais il fallut plusieurs minutes pour que les boucliers absorbent l’énergie. Finalement, Jeanet désactiva le bouclier, estimant que les radiations étaient dans la norme, un fort vent fut libéré, balayant la poussière sur le sol. O'neill repoussa son bras, n’étant plus gêner par le flash, il vit alors une gigantesque aurore dans le ciel parisien.


- C'est fini, dit O'neill. Ils ont réussi.

- Ils savent ménager leur effort, dit Mitchell.

- Il vaut mieux les avoir dans notre camp ceux-là, dit Shepard.

- En effet, dit Teal'c.


L'ensemble de l'action avait été filmé par les caméras présentes à travers le monde entier et même ailleurs dans la galaxie. On pouvait voir nos quatre héros faire face à ce qui était la zone de combat. Le tableau était des plus épics. Christophe tomba à genou, rattraper par John et Guillaume, il avait fait énormément d’effort aujourd’hui, le corps ne pouvait plus suivre, il méritait bien une journée de repos et un petit relâchement ;


- Oh, tu vas bien, dit John tenant son ami.

- Oui oui, vous en faites pas, dit Christophe. Juste...

- Juste que tu as fais un effort de tout les diables, dit Guillaume. Vas-y doucement.

- Tu as réussi, lança Frédéric ;

- On a réussi, je n’y serais pas arrivé sans vous tous, répondit Christophe très humblement mais aussi en ne faisant que constater la réalité. Vous voyez ce que vous êtes capable de faire, je ne suis pas unique. Vous avez le même pouvoir que moi, seulement moi, je n'ai pas peur de repousser mes limites.

- Si tu n’avais pas repoussé tes limites, cette planète ne serait plus habitable, dit John. Tu es le vrai héros

- Si j'avais été seul, elle n'aurait pas été habitable, mes amis, dit Christophe. Je ne suis pas un héros, j'ai fais mon devoir, c'est ma raison d'être.

- Arrêtes tes conneries, dit Frédéric. Nous sommes tous des héros, nous 4, Pears, Jeanet, Isabelle, Sophie, Noémie, Aude, Aurélie, tous les membres des Races-Unies, les Terriens, les Anciens, ainsi que tous ceux ayant combattu l’envahisseur.

- Tu as raison, dit Guillaume. C'est notre victoire.

- Si ça ne vous gêne pas, on va rejoindre les autres là-bas et regagner le vaisseau, dit Christophe. Avant que la foule ne s'amasse vers nous.


Christophe se remit debout sous la surveillance de ses trois amis. Il avait encore un peu de ressource pour marcher. Après un petit échange chaleureux avec Pears, il lui ordonna d'utiliser les canons de téléportations pour réparer la ville.


- Il nous prend pour qui, dit Pears. Des constructeurs.

- Arrêtes de râler, nous sommes au dessus leur zone, on va s'en charger, dit Jeanet.

- De plus, il était prévu que l'on répare les zones sinistrées, dit Lakmayer. On en a les moyens logistiques et ça nous prendra que quelques minutes surtout

- En plus, on va améliorer les fondations et mettre à jours la zone, dit Jeanet. Paris sera bientôt une ville aussi belle qu'évoluer technologiquement.

- D'accord, mais n'oublie pas ce que je fais pour Eiffel, répondit Pears.


Le SW-02 s’approcha lentement de Paris partiellement en ruine, les quelques baies d'observations en-dessous permettaient d'apprécier la vue de la ville. Les quatre commandants avançaient sur les champs Elysées, à la vue des caméras du monde entier et des quelques personnes présents qui restaient distante pour le moment. Ils avançaient à un rythme régulier et d’un pas sûr et fier alors que Paris s'éveillait et que le vaisseau-mère des Races-Unies réparaient ce qui avait été détruis. Les quatre amis n’étaient plus qu'à quelques dizaines de mètres de l'élite alliés qui jusque là leur avait été d'un très grand soutien.


- Regardes-moi ça s'est frimeur, dit Pears regardant les images télévisés sur un écran holographique.


Christophe se rapprocha d'O'neill qui lui serra la main le félicitant de ce que, lui et ses hommes, ont accomplis. Au loin, on pouvait voir le SW-02 reconstruire, à l'aide de ses canons, la tour Eiffel.


- Patrick, on t'a dis de la reconstruire, pas de l'agrandir, dit Jeanet.

- Il l'a agrandit de combien ? Demanda Lakmayer.

- Plus de 3 fois, répondit Jeanet.

- Une tour Eiffel de plus d'un kilomètre, ça le fait. Techniquement Eiffel n'en aura conçu qu'un tiers. La tour de Pears, c'est pas mal comme nom, qu'ils retiennent ça les petits franchies.


Au sol, on pouvait voir la gigantesque structure dominer largement le paysage, chose que l’on ne pouvait pas voir, c’était que Pears avait fait graver, si l’on peut dire, son nom tout en haut de la tour. Ainsi, il pouvait immortaliser son nom sur le monument. Christophe et O'neill regardèrent autour la foule qui commençait à s'approcher d'eux.


- Je n’aime pas la foule, dit O'neill.

- Vous savez quoi, répondit Christophe. Moi non plus.


Christophe cligna des yeux et soudainement, l'ensemble des hommes, des femmes et des aliens disparurent dans un rayon de téléportation alors que la foule voulait les rejoindre afin de saluer leur sauveur. Ils ne pouvaient maintenant que se tourner vers l'immense vaisseau long de 60 kilomètres qui était entrain de reconstruire ce qui avait été détruis. Et


- Bon à l’arc de Triomphe maintenant, s’extasia Pears. On l’agrandit de combien ?

Jeanet et Lakmayer regardèrent Pears l’air déconcerté, celui-ci en avait fini par en faire un jeu. L'architecture française allait en prendre un coup avec le made in Pears.


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Et voilà le chapitre 25 de terminer, enfin. celui-ci aura vraiment été à la fois le plus gros et le plus important. J'ai préparé l'intégralité de ma fic pour faire ce chapitre là.... un véritable parcourt initiatique autant pour les personnages que pour moi. Bien sûr, il s'agit pas de la fin, je dirais même qu'on est au début d'une gigantesque épopée. Maintenant, je peux répondre à la question.... Non Christophe ne va pas mourir, et de toutes manières, le pourrait-il. Je sais que ce tome I répond à une partie des questions mais qu'il en laisse bien d'autres sans réponse et c'est d'ailleurs le but afin de laisser la place à un tome II. J'effectuerais d'ailleurs un autre topic pour le tome II, histoire ne pas mélanger. cela ne veut pas dire que celui-ci sera inactif, il y aura des mises à jour ainsi qu'un peu d'actualité. Bon, j'ai une grande nouvelle... ce n'est pas le dernier chapitre, il reste l'épilogue qui paraîtra vendredi prochain, il sera plus court que les autres chapitres mais il permettra de bien mettre en place le tome II mais de prolonger la fic sur d'autres points.

Comme vous l'avez remarqué, durant les chapitres, je me suis efforcé de vous tenir au courant sur les autres univers de Stargate comme celui de SG1, de SGA et même de SGU, ce n'est pas anodin. Je considère l'univers SG1 comme clos, quoique il resterait comme certains détails à ajouter.

Concernant SGA, je vous démontre clairement qu'il y a quelques choses à raconter. Atlantis est revenu dans Pégase, les Anciens reviennent peu à peu sur notre plan d'existence et les Wraiths sont devenus des alliées (enfin une partie). Je vous démontre donc que j'ai déjà pas mal d'idée concernant cet univers, quoiqu'il ne mérite pas plusieurs saisons d'écritures. Quelques gros épisodes tout au plus. Ce projet est toujours d'actualité et sera publié de façon très dispersé dans le temps souhaitant m'investir grandement dans SG-com tome II. d'ailleurs, je vous ai révélé l'acte de bravoure de McKay qui apparaîtra dans le second épisode de SGA que j'ai l'intention d'écrire.

Le projet SGU n'est pas en reste et je vous ai démontré que bien des choses avaient été vécues par l'équipage. pour le moment, le projet fonctionne au ralentis, ce n'est pas de mon fait mais de mon associé qui a vécu des choses dans sa vie privée qui lui ont fais délaissé le projet par obligation. Je reste toujours dans l'espérance de publier au moins deux épisodes de SGU d'ici la fin de cette année.

ces écritures secondaires vont venir étoffer l'univers de SG-com tome II qui sera finalement le point de convergence de tout ça... avant je l'espère de bifurquer sur le tome III qui verra la réponse sur toutes vos questions.

[Spyce]

Stargate Community : la grande destinée[/font]

Epilogue[/font]



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Jusque-là, beaucoup pensait que l'histoire avait commencé, il y a des centaines de milliers, alors qu'un commandant humain révélait les frasques d'une prophétie remettant en cause l'hégémonie future de la civilisation Hostilienne. Cette continuité de mots n'avait pas été prises à la légère engageant de nombreuses ressources afin d'en percer les mystères. Mais là encore, ce n'était qu'une pierre sur un édifice, ou quelques choses que l'on pourrait bien considérer comme un leurre. L'histoire commença réellement, il y a des millions d'années, quand un groupe humain plus évolué que les Hostiliens entra en contact avec eux. Un pacte obscur fut élaboré et s'ensuivit alors une machination qui prit du corps de génération en génération. La question était de savoir qui étaient ces humains et qu’elles étaient leurs intentions. Les Hostiliens, à travers Fragnar, ne savaient que très peu de chose à leur sujet dont notamment leur origine présumée : c’était des descendants des Primas, la première espèce Humaine ayant peuplé l’univers. Les Primas étaient en réalité des colons terriens ayant voyagé 500 millions d’années dans le passé. Apparemment, seule l’élite militaire Hostilienne en savait plus, mais l’information ne filtrait pas dans les classes inférieures. Si ce groupe d’Humains avait poussé les Hostiliens à attaquer la Terre et ses alliées, cela voulait dire qu’ils étaient des ennemis naturel, une branche autonome des peuples de terra qui s’est détaché et qui a pourri comme s’amuserait à dire le général O’Neill.

Christophe, le premier, pensait que cette machination cachait bien plus qu’il n’y paraissait, cela n’était pas logique. Pourquoi attaquer ses propres ancêtres. Mais un fait était établi, on ne change pas le passé. Il n’existe qu’une seule ligne temporelle. A chaque fois que SG1 ou Atlantis pensait changer le temps, il faisait en réalité l’expérience d’une réalité irréalisée. Ce concept de la physique théorique stipulait qu’il existe une infinité de variation au sein d’un même univers. Le changement de l’écoulement du temps et les mondes alternatifs n’étaient qu’une application réelle de cette théorie. Il existait toutefois un autre moyen de changer l’écoulement du temps, ce qu’on appelle des boucles rétroactives, ainsi le temps s'écoulait puis se repliait sur lui-même c'est ainsi que Spyce, l'empereur des Cosmoniens a procédé. Le temps s'est écoulé normalement jusqu'à régresser de 34 années. L'événement s'est pourtant déroulé mais aucun moyen de revenir dessus. Bien des choses se sont déroulés depuis et notamment la naissance de la communauté des races-unies. Actuellement sa flotte se compose de trois vaisseaux amiraux et de 26 croiseurs restant en orbite terrestre. La grande bataille qui s'était conclu par la défaite des Hostiliens n'avaient laissé comme trace que les vaisseaux alliés éparpillés dans l'espace Terre-Lune et les débris de la bataille. De nombreux morts ont été ramenés à la vie grâce aux téléporteurs des vaisseaux et de nombreux villes reconstruites de part le monde, hélas bien des victimes vont restés éteintes à jamais. Quand le bombardier ennemi a explosé de façon très spectaculaire autant par le flash que par la situation, les soldats Hostiliens se sont empressés de quitter la planète. Beaucoup avaient des bracelets téléporteurs, ainsi ils avaient pu s'enfuir grâce aux quelques bombardiers toujours présents et aux dizaines de chasseurs. Ces chasseurs ont une capacité d'hyper-espace limité, ils pourront tous au plus navigué dans l'amas mais pas au-delà.

Alors que la victoire était acquise, Christophe avait eu un moment de faiblesse, à trop forcer avec ses capacités extraordinaires, il ne tenait plus debout, d'ailleurs ces amis l'avaient empêché de tomber au sol. En réalité, Christophe avait eu les félicitations du façonneur d'étoiles :


- Je ne sais pas comment mais tu as réussi, dit-il.

- Je n'étais pas seul, j'ai dépassé mes limites, ils m'ont suivi.

- A jamais tu leur as donné une leçon.

- C'était ce que je voulais.

- Mais un fait reste étrange, tu es allé bien au-delà de tout ce qui était possible. J'avais moi-même mis des siècles à atteindre ce niveau.

- Je sais, répondit Christophe qui alors était aidé par ses amis à se remettre correctement debout.

- Je n'ai plus grand chose maintenant à part continuer mon enseignement, tu n'as plus besoin d'être guidé, tu connais ta voie, je le sens.


Ce fut à ce moment-là que Christophe releva les yeux et le vit. C'était un petit objet rond, navigant comme un gros insecte. Il s'agissait d'une sonde volante de conception Hostilienne. Ces derniers, à un milliard d'année lumière, avaient assisté à la bataille. Christophe savait que d'une manière ou d'une autre, l'élite verrait ce qui se passait et que ces alliés humains le verraient aussi. Dès lors où il décida de combattre seul contre l'ennemi, il avait agit dans ce but : les impressionnés. Personne ne comprenaient pourquoi un tel agissement de la part de Christophe, car finalement, dominant la scène, le bombardier aurait pu être détruis très facilement avec quelques tirs, et l'ennemi aurait été téléporté et emprisonné. Mais le but était vraiment de montrer ce que les quatre élus étaient capable de faire. Maintenant, que les Hostiliens avaient vu le côté force physique et les interactions avec l'environnement, le trouble devait probablement les gagner. S'ils n'imaginaient pas que des Humains soient capables de faire de tel prodige, ils pouvaient très bien avoir sous-estimé la menace qu'ils avaient contribué à faire naître. Dans un dernier regard, Christophe avait transmis par ces nanites, un dernier message :


- Ce n'était qu'un aperçu et n'oubliez pas de dire à vos alliés Humains qu'ils ne gagneront pas cette guerre car nous ne nous laisserons pas faire. Peu importe les sacrifices.


Puis, la sonde quitta sa position et monta dans le ciel s'extirpant peu à peu de l'atmosphère pour s'enfoncer dans le vide spatial interplanétaire. La sonde frôla la flotte des Races-Unies situé en orbite basse, puis longea de nombreux vaisseaux alliés tel que des Vaisseaux Aurore ou encore des BC-306 très endommagé. Enfin, elle tourna très vivement autour d'elle avant de disparaître dans un flash de lumière, le message avait été envoyé de part et d'autres du champ. La guerre entre les Hostiliens et les Races-Unies venaient de commencer.

Près d'une semaine avait été nécessaire pour reconstruire les villes détruites ou soigner les blessés et les morts qui pouvaient être ramené. Jeanet avait même entrepris un vaste programme de dépollution de la Terre. Les satellites morts ou les débris de vaisseaux avaient été téléportés nettoyant l'orbite, des zones maritimes avaient vu leurs détritus disparaître, les décharges à ciel ouverte avaient été remplacées par des parcs verdoyant, c'était comme si on offrait un second souffle à la Terre. Une vaste campagne de modification du climat avait également été entreprise, les Races-Unies offrant en cadeau des centaines de piliers qui permettraient à terme de contrôler le temps et l'évolution des températures. Au-delà de l'aspect pratique, de nombreuses cérémonies avaient eu lieu un peu partout sur Terre, des feu d'artifices avaient été lancés, des bals avaient été organisée, et des litres d'alcool s'étaient évaporés dans l'espace ou dans la vessie d'une population fière et surtout très heureuse de pouvoir contempler une nouvelle fois les lueurs du levé de soleil. Pour la première fois dans toute l'histoire de l'humanité, c'était des journées de fête et de paix qui s'étaient succédé laissant de côté les querelles qui entachaient la paix mondiale. Ils seraient utopiques de dire que tout était beau, ils y avaient toujours les engueulades de couples, des femmes pour critiquer le bonhomme qui n'aurait pas baissé le siège des toilettes ou encore parce qu'une femme aurait refusé de porter son voile. Afin de garder en mémoire cette journée de victoire, où l'humanité avait combattu d'une seule force, un gigantesque monument de pierre de 1,5 km de haut avait été érigé sur une île de l'océan à Atlantique. Elle représentait, à elle seul, le symbole de cette bataille déjà appelé la bataille extragalactique. Le monument, ressemblait à un gigantesque menhir, plusieurs scènes phares du combat comme l'arriver de la flotte de croiseurs ennemis, l'arriver des croiseurs des Races-Unies, ou la destruction du bombardier par seulement quatre hommes, avaient été gravés profondément sur la base inférieure qui supportaient le menhir. La pierre, en elle-même, était recouverte par le nom des 96 millions de femmes, d'hommes, d'enfants et d'aliens mort durant cette bataille.

Malgré cette nouvelle ère, il était temps pour la flotte de partir vers de nouveaux horizons. La communauté avait tellement à faire et Christophe en avait dessiné les grandes lignes. Une fois n'était pas coutume, une dernière réception animait la veille du départ. Beaucoup profitaient de ces derniers instants pour remettre en cause leur rôle ou leur action passée. Les festivités se déroulaient à bord de l'un des vaisseaux amiraux dont la salle de réception avait été aménagée. Les lieux étaient marbrés d'un jaune pâle, le tout dominé par une coupole montrant les splendeurs de l'espace. Ils devaient y avoir tout au plus deux cents personnes rassemblant l'ensemble des races alliés et notamment leurs élites en plus de l'élite des Races-Unies. Seul les humains bien terrien profitaient des festivités tel que la danse, les rires, d'autres comme Todd préférait engloutir les plateaux repas. D'ailleurs une sorte de compétition s'était installé entre le Wraith et Ronon. D'autres comme Thor s'essayait à la danse avec le colonel Carter. Chance pour l'Asgarde, le fait de retrouver le même corps d'il y a trente milles ans lui permet de garder une taille relativement proche de l'humaine et des réflexes qu'il n'avait pas eu de tellement longtemps. Enfin d'autres se contentaient de rester debout à regarder autour et à parler peu comme par exemple les membres de la délégation Furlings. Finalement, les peuples humains ou du moins humanoïde étaient plutôt dans leur élément. Alors que beaucoup profitaient des banales futilités de civilisation et d'interaction sociale, Christophe restait très silencieux à regarder, à travers l'une des nombreuses baies d'observation, le vide spatial. Fragnar était à sa droite, les deux êtres étaient silencieux, puis vint Todd venant avec sa grosse cuisse de dindes. Le nouvel arrivant ne perturbait en rien le silencieux calme qui se dégageait. En réalité, il s'était dégagé depuis plusieurs jours un rapprochement entre Wraiths, Races-Unies et Hostiliens renégats. Le silence fut enfin interrompu par Fragnar qui s'adressa à Todd.


- J'ai cru comprendre que votre espèce cherchait un but dans son existence.

- Nous n'avons connu que la guerre et encore aujourd'hui elle reste notre raison d'être, réaffirma Todd ayant la bouche pleine.

- Votre prestation a été particulièrement utile, flatta Christophe regardant droit devant lui. Vous avez permis de prendre le contrôle d'un croiseur ennemi et vous vous êtes illustrés, vous et les vôtres, lors de la destruction des deux premiers vaisseaux-mères. Je pense que j'ai une raison d'être qui peut vous intéresser.

- Auriez-vous besoin de nos services ? Demanda Todd.

- On en reparlera, vous avez encore beaucoup à faire dans Pégase, dit Christophe. Mais je pense que vous aurez très bientôt un rôle plus important à offrir dans l'avenir pour ma communauté.


Très vite un lieutenant Wraith vint chercher son supérieur qui jeta alors l'os de dinde à terre comme si de rien était. L'objet fut téléporté immédiatement afin de ne pas salir les lieux, il s'agissait d'une procédure automatique et interne au vaisseau. Puis, Todd salua Christophe en se penchant légèrement en avant à la plus grande surprise de son lieutenant. Jamais, il n'avait vu son supérieur être aussi humble devant qui que se soit, même pas devant les Atlantes. Christophe exprima une dernière fois sa volonté à Todd stipulant qu'ils auront besoin très prochainement d'eux.


- Vous pensez qu'une race aussi brutale pourrait être utile ? Demanda Fragnar.

- C'est une race d'être vivant, qui n'a connu que la guerre pour une question de survie, dit Christophe. Pour le moment, les Humains les utilisent comme des mercenaires, cela ne peut être le cas indéfiniment. Nos liens futures avec eux, ne sera peut être pas différent mais je suis persuadé que je peux leur donner une autre raison d'être dans le futur. Probablement avec le temps.

- Vous ne faites pas confiance en votre race ? Demanda Fragnar d'un ton bien ironique.

- Je n'ai jamais fait confiance au genre terrien même quand j'en faisais parti. Maintenant que je ne suis plus vraiment un humain, je sais que je ne peux me fier qu'à mes prétentions.

- Pour la première de notre existence, moi et mon équipages n'avons plus de chez nous, s'alarma Fragnar recentrant l'attention sur sa position.

- Là où nous allons, vous ne pouvez nous suivre mais je ne vous laisserais pas pour autant. Si un complot existe au sein de votre civilisation, je le déjouerais et cela ne se fera pas sans vous.

- Et que proposez-vous ?

- Contactez les membres des Hostilites et tentez de nous rapprocher d'eux.

- Je ne peux vous aider, il n'y a pas si longtemps, je les considérais encore comme un traite.

- Nous avons bien d'autres choses à faire avant, vous savez.

- Je vais regagner mon vaisseau et j'attends vos instructions. Mon vaisseau et mon équipage, vous seront loyaux.

- Merci commander Fragnar.

- Merci à vous commandant, peut être que grâce à vos actions, je cesserais d'avoir honte de mes choix récents.


Isabelle salua le commandant Fragnar qui s'éloigna, puis elle se plaça à côté de Christophe et resta silencieuse. C'était comme si l'un hésitait à parler à l'autre. Au loin, Aude et Guillaume les regardaient se demandant s'ils allaient se remettre ensemble.


- Ils devraient s'envoyer en l'air, dit Pears buvant son verre de bière à côté d'eux.

- Ce n’est pas une mauvaise idée, dit Jeanet. Ça te dit de recommencer avec moi et Susan, rajouta-t-elle faisant référence à la lui qui ont passé ensemble, enfin le croit-il.

- Elle s'appelle donc Susan, dit Pears ayant une révélation.

- C'est ça mon gros minou, dit Lakmayer tout en rigolant, entraînant Jeanet dans sa moquerie.

- Vous savez quoi ? Lança Pears. Je peux lire dans vos pensées et je sais que je n'ai jamais couché durant cette nuit où j'étais drogué. Par contre, j'ai couché avec chacune d'entre vous, pas en même temps et vous avez toutes les deux appréciés.


Pears s'éloigna des deux jeunes femmes fier d'avoir lancé sa bombe verbale, l'ancien colonel et maintenant commandant était beaucoup manipulation qu'elle le pensait et surtout il venait de montrer qu'il n'avait rien d'un sot. Les deux femmes se regardèrent bien sérieusement.


- Tu as couché avec lui ? Demanda Lakmayer très froidement.

- Pas qu'une fois, répondit Jeanet très froide elle aussi. Apparemment, tu m'as caché ce détail toi aussi.

- Tu es jalouse ? Demanda Lakmayer.

- Tu as couché quand avec lui la dernière fois ?

- Il y a trois deux ans. Et toi ?

- Ça dépend des périodes mais la dernière, c'était il y a 6 mois.

- Il te plaît encore ? Demanda Lakmayer posant le petit couteau qu'elle tenait sur la table tout en fixant Jeanet.

- Pas vraiment, dit Jeanet.

- Moi non plus.

- Tu mens !

- Toi aussi !


Les deux femmes devinrent tout d'un coup d'une froideur l'une envers l'autre, chacune venant de découvrir qu'elles étaient intéressées par le commandant Pears. Elles étaient jusque des amis, mais en quelques secondes, ils se pourraient que maintenant elles soient des rivales. Pears avait retourné le jeu à son avantage, à trop vouloir s'amuser de lui, cela s'était finalement retourné contre eux. A-t-il compris ce qu'il venait de déclencher ? Difficile à dire. Sur la baie d'observation, Isabelle coupa le silence et d'exclama de manière très distante.


- J'ai vu Kyle, il a bien grandi.

- Il va comment, dit Christophe regardant le ciel étoilé.

- Il est en forme, il s'est jeté sur moi en me voyant. C'était trop bon de le revoir.

- Qu'as-tu l'intention de faire ? Demanda Christophe très évasivement.

- Tu veux que je reste ou je parte ?

- C'est un choix qui t'appartient. Tu es libre.

- Cette vie est dangereuse, est-ce seulement bon pour mon fils ?

- Le bébé de Cindy et Zelko était à bord de ce vaisseau durant la bataille, lança Christophe.

- Je vais poser la question autrement. Est-ce que tu m'aimes ?

- Oui, dit-il très franchement et très froidement. Je donnerais ma vie pour toi.


Isabelle s'éloigna ne disant aucun mot, laissant Christophe dans sa noirceur, une sorte de masque qu'il s'était habitué à présenter.

Lors d'une réunion rassemblant l'élite des Races-Unies, du SG-C, et des alliés, Christophe avait révélé l'emplacement d'un système solaire déphasé dans la galaxie d'Andromède. Selon lui, ce système solaire détiendrait la clé permettant d'accéder à un micro-univers créé par les Cosmoniens eux-mêmes. Il estimait qu'il était donc nécessaire de rallier ce monde s'ils voulaient en savoir un peu plus sur les Cosmoniens et leur intention. Le général O’Neill avait souhaité une dernière réunion avec les cadres de la flotte des Races-Unies avant qu’elle ne quitte le système. Le docteur Elizabeth Weir avait souhaité faire parti de la réunion qui se composait du commandant suprême Christophe, de ses quatre commandants en second, John, Frédéric, Guillaume et Pears ainsi que le général Nort. Ils étaient autour de la mythique table de Briefing du SG-C implanté depuis quelques années sur la Lune.


- Et vous pensez y trouver quoi ? Demanda O’Neill.

- C’est toute la question, dit alors Pears. On ne sait pas.

- Moi je sais, répondit Christophe ;

- Comment ça ? Demanda Weir. Le commandant Pears a pourtant dit….

- Ce n’est pas parce qu’ils ne savent pas ce qu’il y a là-bas que c’est pareil me concernant, répondit Christophe toujours aussi évasivement.

- Mais encore, rétorqua O’neill ;

- La colonie centrale est un système quadruple. Sur l’un de ses mondes se trouve la porte spatiale permettant d’accéder à ce micro-univers

- Si j’ai bien compris, vous voulez aller là-bas, utiliser une porte spatiale pour aller dans un autre univers et puis quoi après ? Demanda O’Neill.

- Cet univers se compose d’une galaxie d’un millier d’étoiles environ, expliqua Christophe.

- C’est peu rétorqua O’Neill ;

- Qu’avez-vous l’intention de trouver là-bas ? Demanda Weir ;

- Des planètes habitables, des cités Cosmoniennes pouvant nous accueillir et des ressources qui nous font défaut pour le moment.


Les amis de Christophe étaient étonnés de cette annonce, ils n’en savaient rien, encore des secrets lâchés par surprise. Mais pour une fois, ils cesseront de demander des explications. La leçon a été rude, longue et pénible, mais elles avaient été essentielles, Christophe était un guide qui avait prouvé sa valeur mais également sa fiabilité. La réunion bifurqua ensuite sur les futurs relations entre la Terre et les Races-Unies.


- Comprenez bien général, nous sommes vos alliés mais en aucun cas nous vous tiendrons de compte, expliqua Christophe. Même si nous avons une origine terrienne.

- Pour le moment, nous devons rejoindre ce système déphasé, c’est notre priorité, ajoute John.

- Et vous ferez comment ? Vous avez parlé d’un système déphasé, dit Weir.

- Nous ne pouvons accéder physiquement à ce système, mais par bond vortex, c’est possible, dit Christophe.

- Un bond vortex nous oblige à déterminer des coordonnées spatiales et temporelles, mais aussi dimensionnelles. Ainsi, nous pouvons accéder à des zones de l’univers que peu connaissent ou difficile d’accès comme ce système, expliqua Frédéric. On va tout simplement faire un saut dedans

- C’est d’ailleurs pour cela que les Hostiliens et les Wraiths ne pourront pas nous suivre, ni personnes d’autres d’ailleurs, dit Christophe.

- Commandant, vous êtes sûr que ce sont des alliés sur lesquels il faut se reposer ? Demanda O’Neill bien sceptique.

- Pour le moment, ils se sont montrés très fiable, dit John.

- Nous allons partir pour Andromède, pendant ce temps, ils nous attendront sur Pégase, répondit Guillaume.

- Général, je serais votre intermédiaire, dit Nort. Pour le moment, chacun partira dans son coin. Mais le jour viendra où nous reviendrons.


La réunion continua encore plusieurs minutes avant qu’ils ne se séparent. Mais Elizabeth Weir avait une tout autre raison d’être là. Il fallait absolument qu’elle parle à Christophe. D’ailleurs, la fin de la réunion lui permit de l’accosté dans l’un des couloirs du SG-C.


- Commandant, attendez-moi, dit alors la jeune femme.

- Je ne vous ai pas oublié docteur, répondit Christophe stoppant sa marche et se retournant.

- Mon équipe est entrain de rentrer sur Atlantis avec nos vaisseaux à l’heure où nous parlons. Et les Wraiths vont s’allier à vous délaissant la galaxie de Pégase.

- Je vous arrête tout de suite docteur. Les Wraiths n’ont pas fini leur tâche dans Pégase et j’ai d’abord beaucoup de chose à penser avant de m’occuper de votre galaxie. En temps voulu, nous nous tournerons vers vous.

- C’est une promesse ?

- C’est l’une de nos missions.

- Et bien bonne chance commandant.

- Merci docteur Weir, à vous aussi.


La flotte des Races-Unies naviguaient selon une trajectoire irrégulière fuyant vers l'extérieur du système terre-lune. Cette flotte se composait des trois vaisseaux amiraux et des 26 croiseurs. Elle se complétait aussi par la présence du vaisseau mère Hostilien et des deux croiseurs qui avaient été arraché aux Borgs. Bien plus loin, on pouvait apercevoir les vaisseaux Asgardes, Anciens, Furlings, Nox, Euros, Wraiths, Jaffas, Hébridans et Luxien. Certains étaient très endommagés, sous l’impulsion de la flotte terrienne et des connaissances Anciens, des petites soucoupes naviguaient entre les vaisseaux, utilisant les champs de téléportation pour effectuer les réparations des coques. Beaucoup s’apprêtaient néanmoins à regagner leurs mondes respectivement quitte à laisser leurs vaisseaux endommagés en orbite terrestre, le temps des réparations.

Sur la passerelle de l’un des vaisseaux amiraux, Christophe et ses amis attendaient impatiemment de commencer leur nouvelle mission : celui d’atteindre la planète quadruple dans la galaxie d’Andromède. Malgré l’arrêt du champ de dilatation temporel dans la galaxie Euro, de nouveaux vaisseaux avaient été produit, à savoir deux vaisseaux amiraux et deux flottes Orion. Christophe a mandaté le général Nort et les colonels Ronson et Logan pour commander cette nouvelle flotte qui devait rejoindre Atlantis ainsi que les flottes Wraiths et Hostilienne renégats. Pour produire, cinq vaisseaux amiraux et cinq flottes Orion, il y aura fallu près de 25 ans. Bien sûr, grâce au champ de dilatation, cela n’aura duré que deux semaines dont seulement deux jours dans lesquels 20 ans avait été condensé. Toute la communauté des Races-Unies, à savoir ceux qui avaient été capturé par les Borg, n’avait pas tous participés à la bataille, certains étaient restés dans le champ de dilatation. De ce fait, ils ont eux des enfants qui sont devenus adultes ou presque. La population des Races-Unies s’élevaient maintenant à près de 2000 âmes contre moins de 1 300 quand ils sont arrivés dans la galaxie Euros. Christophe restait silencieux face à la baie d'observation, il était perdu dans ses pensées, la vue de l’espace le berçait et surtout lui permettait de réfléchir. Contre toute attente, un rayon de téléportation se matérialisa sur la passerelle. C'était Isabelle tenant par la main un petit garçon blond de 6 ans qui s'appelait Kyle. Christophe se retourna et vit la femme qu'il aimait se diriger vers lui.


- Alors, tu ne dis pas bonjour à ton beau fils, dit-elle avec un large sourire.


Christophe se pencha vers Kyle et lui dit bonjour. Le petit garçon lui tendit immédiatement les bras. Il avait reconnu ce beau-père qu’il n’avait pas vu depuis plus de deux ans. Christophe vit les bras de Kyle, et se remémora immédiatement ces gestes que le jeune garçon avait pris l’habitude d’effectuer. Christophe saisit le jeune garçon et le serra dans ses bras, puis il l’embrassa à plusieurs reprises sur la joue. Isabelle émut, lâcha quelques petites larmes et vint serrer les deux hommes de sa vie. Elle embrassa alors Christophe lui disant que plus rien ne pourrait les séparer.


- J'ai ma petite famille pour moi, s'exclama Christophe vraisemblablement heureux.

- Je t'ai jamais vu comment ça, dit Pears. Finalement, il te reste encore un peu d'humanité, se moqua-t-il.


Christophe sourit à Pears et posa Kyle lui expliquant qu’il allait bientôt partir. Isabelle prit son garçon par la main et s'installa devant la console de navigation lui montrant ce qu'elle allait faire. Kyle se montrait particulièrement curieux et posa plusieurs questions. Sa mère n'attendit pas pour lui répondre, son fils se montrait très intéressé, et encore, il ne pouvait imaginer ce qui pouvait l’attendre encore. Christophe marqua un net sourire à la vue de la situation, puis il s’avança de nouveau vers la baie d’observation. Sa voix intérieure lui rappela les points positifs de cette aventure.


- Tu n'as rien perdu dans l'histoire, tu as tout gagné. Tu as confiance en toi, tu es plus fort que j'avais et tu n'es pas seul. Tu as une famille qui t'aime.

- C'est vrai que j'ai besoin de ce petit bout de choux et de cette femme. Je n'ai jamais rien eu de plus beau.

- Ta famille s'est aussi ses hommes et ses femmes présent sur cette passerelle et dans ce vaisseau.

- Je sais. Pour le moment, nous n’avons effectué que la première étape.

- Et ça t'a fais quoi de voir tes proches ? Demanda l’être dématérialisé ayant les traits de Christophe.

- C'était assez étrange. Contrairement à la plupart des autres, je sais que je ne verrais pas ma famille avant longtemps et pourtant cela ne me touche pas plus que ça. J'ai soigné mes parents, augmenté l’espérance de vie de toute ma famille avec la formule.

- Ils sont donc maintenant des votres.

- Pas pour le moment, chaque chose en sont temps. J'ai déjà vu la fierté dans leur yeux avec ce que j'ai fais. Je vais leur laisser le choix mais pour le moment, ils ont des choses à terminer sur Terre.

- Tu t’octroie un petit plaisir.

- Beaucoup d’humains appartenant aux proches de la communauté sont maintenant des nôtres comme tu dis. Mais ils ont une tâche essentielle à terminer sur Terre. Celle qui aboutira à la naissance des Primas.


En arrière plan, Pears s'impatienta, il voulait partir vers de nouveau Horizon, il voulait voir cette quadruple planète, pour lui c’était une étrangeté de l’univers qu’il fallait absolument voir. Jeanet lui rappela qu'il avait beaucoup changé et qu'elle l'appréciait encore plus comme ça.


- C'est vrai qu'il est mignon comme ça, dit Lakmayer regardant Jeanet avec un petit sourire moqueur.


Le groupe sentit très vite qu'une rivalité commençait à naitre entre Lakmayer et Jeanet, Pears lui souriait bien content de ce qu’il avait lâché. Il avait compris qu’en agissant ainsi, les filles allaient se bouffer le nez et cela l’amusait, cela flattait son égaux. Aurélie arriva sur la passerelle afin de prendre ses fonctions, Frédéric lui demanda si elle avait mis à coucher son homme qui à rejoint l'équipage comme bien d'autres.


- Je ne suis pas le seul à avoir récupérer son chéri.

- Oui, on a tous récupéré des amis, des frères, des sœurs ou encore des enfants, dit Frédéric. Mais tu es la seule à avoir tenté de violer ton mec devant tout le monde.

- Si je n’avais pas eu la présence d'esprit de vous téléporter, j'suis sûr que l'on aurait eu le droit à un porno en direct sur la table de réception, dit Guillaume.

- Ça va, je l'ai juste embrassé un peu fougueusement, dit Aurélie.

- Ouais, la dernière fois qu’on m’a embrassé fougueusement comme ça, j’suis tombé enceinte de ma dernière, dit Ophélie.

- Bon, Jean-Paul t'a donné des nouvelles ? Demande John à Aurélie changeant de conversation revenant dans un cadre plus professionnel.


La jeune femme révéla que Jean-Paul avait personnellement supervisé la création des deux dernières flottes, qui étaient maintenant sous le commandement de Nort. Mais l’ingénieur s’inquiétait du manque d’effectif, en cas de conflit avec les Hostiliens, cela pouvait être un problème.


- Ce n'est pas grave, dit Frédéric. Près de 700 bébés devenus adultes sont venus agrandir nos rangs.

- Tu oublie que l’on a récupéré près de 800 personnes sur Terre issus des relations des membres d’équipages, dit Guillaume,

- Plus les milliers de personnes qui ont subi la thérapie et qui seront amenés à nous rejoindre plus tard, dit John.

- J'ai dis à Jean-Paul d'envoyer les deux flottes complet près du point de rassemble sur Atlantis, dit Aurélie.

- C'est parfait ! Répondit John ;


Christophe continua de discuter avec sa voix intérieure qui le félicitait délaissant la conversation qui se passait derrière lui. L’être dématérialisé rappela la pertinence de son initiation, toutefois, la bataille avait révélé des points qui normalement n’auraient dû être maîtrisé que bien plus tard et surtout avec plus de temps.


- Ça semble t’étonner ?

- C’est exact. Quel est ton plan ?

- Nous allons rejoindre la colonie centrale, activé le portail spatial nous permettant de rejoindre le micro univers. Après quoi, il faudra entrer en contact avec les membres originaires de l'alliance des 5 piliers.

- Je perçois une zone d'ombre dans ce que tu dis.

- Pourtant j'ai été très clair.

- Non, c'est au niveau ressenti, il y a quelques choses en toi que je n'arrive pas à percevoir. Une chose que tu me cache. Tu pense utiliser le portail spatial pour atteindre les autres univers.

- C'est vrai que le portail spatial peut nous permettre de découvrir beaucoup d’univers dont celui des Cosmoniens mais pour l’instant, un seul m’intéresse. J’attends ce jour depuis très longtemps.

- Que veux-tu dire par là ?

- Un comptable comme moi n'a pas vocation à faire ce que j'ai fais. C'est une initiation que j'ai vécu, une initiation que j'ai attendu depuis si longtemps.

- Comment ça si longtemps ?

- Tu le seras en temps voulu Wuniver Sum. Tu le seras en temps voulu.

- Cela fait si longtemps que je n’ai pas entendu mon nom raisonné ainsi, dit ce dernier très déconcerté.

- Je sais bien des choses, rétorqua Christophe.


Wuniver Sum demanda à Christophe comment il pouvait savoir cela, Christophe se retourna avec un petit sourire sans lui répondre. Puis, il demanda à l'ensemble de la flotte de se préparer à faire un bond.


- Mes amis, on y va.


Soudain, tous se préparèrent pour de nouvelle aventure. Dans l’espace, la flotte alliée quitta sa position accélérant fortement comme voulant rattraper la flotte des Races-Unis. Très vite, de multiples fenêtres de l’hyperespace s’ouvrirent faisant disparaître cette flotte qui s’était uni dans la diversité pour contrer un ennemi surpuissant. Puis, ce fut au tour de la flotte Hostilien de disparaître dans l’hyperespace. Au loin, on pouvait encore voir des vaisseaux terriens mais aussi des vaisseaux alliés incapable de quitter pour le moment le système solaire. Puis, ce fut autour de la flotte des Races-Unis. Les Orion étant plus petit, ils quittèrent la zone par des flashs à peine perceptible, pour ce qui était des SW-02, le flash était plus lumineux et surtout plus aveuglant. Un à un, ils disparurent dans les sous-couches de l’univers. De grands mystères s’offraient maintenant à eux, ils ne restaient plus maintenant qu’à les dénicher.


FIN

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Et bien voilà, le tome I est terminé. J'espère que cette aventure initiatique vous a plu. je viens de soulever de nombreux points qui feront parti de la trame général du tome II. Vous n'apprenez pas grands choses dans ce chapitre sauf peut être quelques indices sur le pourquoi du comment. Et bien, j'attends vos questions, vos remarques.

Concernant la suite à donner, comme je l'ai déjà dis, j'aimerais sortir deux chapitres de SGU d'ici noël et je commencerais à publier le tome II dès le mois de décembre. je commencerais par l'ouverture du topic annonçant la date à laquelle paraîtra le prologue. Merci encore pour votre soutien, votre attention et vos multiples remarques qui m'ont permis de progresser. j'espère vous offrir une suite bien meilleure encore.

[Eaglestorm78]

Salut excuse moi de n'avoir pas commenté sur ces 2 derniers chapitres . Je m'occupais de mes révisions sur la structure de la matière qu'on a en université (attention pas des maths sup)
Pour la septième partie du chapitre 25 et l'épilogue : Bon chapitre . Du point de vue sur l'histoire, on voit bien que tu arrive à atteindre que ce tu as vraiment voulu . Tu suis bien le scénario que t'avait prévu . Christophe et donc les 4 autres commandants seraient donc capable d'atteindre le cyberspace (espace numérique ) vu qu'ils ont des nanites et qu'ils ont réussis à faire crasher un bombardier .
Bon Pears qui agrandit au moins 3 fois les mouvements historiques comme la Tour Eiffel et l'arc de Triomphe . Il va un peu fort
On a enfin le nom du Cosmonien qui entraîne Christophe . Par contre Comment Christophe connaît son nom ? Ça prouve que j'avais raison . Le Christophe Mort dans le futur s'est réincarné vers les Christophe du Présent .Ce qui signifie que ce Cosmonien était présent dans la Guerre contre les Universatis qui ont occupé la Terre.

Je n'ai repéré aucune fautes d'orthographes sur tes 2 derniers chapitres . Ça prouve que tous les conseils qu'on t'a donné commence à porter ses fruits . Continue comme ça pour le Tome II

[thegatergod]

Et bien voilà, le tome I est terminé. J'espère que cette aventure initiatique vous a plu. je viens de soulever de nombreux points qui feront parti de la trame général du tome II. Vous n'apprenez pas grands choses dans ce chapitre sauf peut être quelques indices sur le pourquoi du comment. Et bien, j'attends vos questions, vos remarques.

C'est vrai que ton histoire est très prenante.
Le fait que tu écrives une histoire originale par rapport à l'Univers SG te poussent à être très imaginatif et tu le réussis fort bien.
C'est une qualité que j'admire chez toi.

Concernant la suite à donner, comme je l'ai déjà dis, j'aimerais sortir deux chapitres de SGU d'ici noël et je commencerais à publier le tome II dès le mois de décembre. je commencerais par l'ouverture du topic annonçant la date à laquelle paraîtra le prologue. Merci encore pour votre soutien, votre attention et vos multiples remarques qui m'ont permis de progresser. j'espère vous offrir une suite bien meilleure encore.

Je te conseille vivement de prendre ton temps et ne pas être obligé de poster absolument toutes les semaines un chapitre.

Le fond de ton histoire est très intéressant mais au niveau de la forme, tu dois grandement relire tes publications ou être aider par une personne ou un logiciel voire les deux.

Je n'ai repéré aucune fautes d'orthographes sur tes 2 derniers chapitres . Ça prouve que tous les conseils qu'on t'a donné commence à porter ses fruits . Continue comme ça pour le Tome II.

Malheureusement, il y en a beaucoup trop.
Ne serait-ce que relire pour éviter d'oublier des mots serait très utile pour ton tome II.
Et peut-être publier un chapitre tous les 15 jours pour prendre le temps de corriger tes chapitres.
Et bien évidemment, le faire pour ton tome I.

L'histoire, les personnages et les cross-overs sont de qualité et s'ils continuent dans cette voie, il progressera encore.

Au final, les conseils, il n'en a pas vraiment besoin sur son histoire parce qu'il maîtrise parfaitement ce terrain-là mais je pense qu'il a besoin d'aide pour des corrections au niveau du français.
C'est vraiment le talon d'Achille de Spyce, c'est dommage.

Prends ton temps, c'est le seul conseil que je peux lui donner.

Bonne chance pour la suite.

[Spyce]

Salut excuse moi de n'avoir pas commenté sur ces 2 derniers chapitres . Je m'occupais de mes révisions sur la structure de la matière qu'on a en université (attention pas des maths sup)
Pour la septième partie du chapitre 25 et l'épilogue : Bon chapitre . Du point de vue sur l'histoire, on voit bien que tu arrive à atteindre que ce tu as vraiment voulu . Tu suis bien le scénario que t'avait prévu . Christophe et donc les 4 autres commandants seraient donc capable d'atteindre le cyberspace (espace numérique ) vu qu'ils ont des nanites et qu'ils ont réussis à faire crasher un bombardier .
Bon Pears qui agrandit au moins 3 fois les mouvements historiques comme la Tour Eiffel et l'arc de Triomphe . Il va un peu fort
On a enfin le nom du Cosmonien qui entraîne Christophe . Par contre Comment Christophe connaît son nom ? Ça prouve que j'avais raison . Le Christophe Mort dans le futur s'est réincarné vers les Christophe du Présent .Ce qui signifie que ce Cosmonien était présent dans la Guerre contre les Universatis qui ont occupé la Terre.

Je n'ai repéré aucune fautes d'orthographes sur tes 2 derniers chapitres . Ça prouve que tous les conseils qu'on t'a donné commence à porter ses fruits . Continue comme ça pour le Tome II

@Eaglestorm78

oui, c'est exact, je suis arrivé à ce que je voulais, cette première phase était nécessaire avant maintenant de prendre un autre rythme beaucoup plus prenant. Tout à fais, ils atteignent le cyberespace. ce n'est pas le cas, mais je veux montrer que nos héros sont bien plus que des OGM, ce sont des êtres accomplis qui à terme pourront jouer sur mes biens des niveaux.

Pour Pears, il fallait bien y ajouter un peu d'humour quand même, mais à travers, cette transformation de la tour Eiffel, je voulais montrer que la reconstruction des villes humaines, s'est accompagné par des améliorations et notamment une sorte de redémarrage à zéro pour les Terriens qui vont prendre un chemin à 180 °C maintenant.

alors, le façonneur d'univers est lié au Cosmonien, mais ce n'est pas un Cosmonien mais là c'est une autre histoire. Wuniver Sum n'était pas présent avant le déplacement temporel son origine est plus ancienne encore. ensuite, le côté réincarnation de Christophe du futur, non, c'est encore autre chose. Mais content que tu n'es pas encore trouvé, ça montre que la surprise est totale.


c'est vrai que j'ai écouté les conseils mais les erreurs sont encore là et doivent continuer à me servir pour progresser.


@thegatergod

Disons que j'ai pas mal d'idée et je l'avoue franchement, je pensais pas que ça donnerait ce genre de rendu mais, bon bientôt la suite et j'ai bien l'impression que je peux aller encore plus loin.


J'ai de l'avance tu sais, le chapitre 25 était écris depuis deux mois, et je procède à plusieurs relectures et correction avant chaque publication. C'est juste que comme tu l'as souligné, j'ai besoin d'un correcteur, je connais tellement mon texte que parfois je lis des mots que j'ai oublié d'écrire, et j'suis pas un as en orthographe.


Actuellement, le prologue et le chapitre 1 du tome II sont écris, donc d'ici un mois, ça va le faire. Normalement, je devrais avoir un mois d'avance par publication ce qui n'est pas négligeable du tout. par contre, je peux déjà dire que le prologue va vous dérouter. j'ai l'intention non plus de tourner l'histoire comme une initiation mais vraiment un peu comme un policier ou une aventure avec une quête. disons que chaque chapitre va permettre de découvrir des mystères qui misent ensemble permettront de décider la fin du tome II. là, j'ai bien l'intention de prendre un fil conducteur à la lost

[Eaglestorm78]

Quoi alors Wunivers Sum serait la race qui a créer l'univers des Cosmoniens ou alors appartenant à une race alliée aux Cosmoniens . Ou mieux un Terrien Du futur qui s'est loupé dans les voyages temporelles et qui a du faire l'ascension

[Spyce]

Quoi alors Wunivers Sum serait la race qui a créer l'univers des Cosmoniens ou alors appartenant à une race alliée aux Cosmoniens . Ou mieux un Terrien Du futur qui s'est loupé dans les voyages temporelles et qui a du faire l'ascension

Ce qui est dommage pour toi, c'est que tu le découvrira dans 10 mois environ. Mais ce que je peux dire c'est qu'il est bien lié aux Cosmoniens mais ça veut pas dire pour autant que c'est Cosmonien