et voilou ma partie 1
I :
Libération
Orilla, zone de détention de Haute Sécurité
Hogun parcourait avec lassitude la base de données Asgard. Comme à chacune de ses gardes, rien ne se passait dans cette prison à l’atmosphère sinistre. De plus, aujourd’hui, le chef de la protection Asgard, Heimdall n’était pas venu. Au moins quand il est là, il y a de quoi s’occuper. Son absence était vraiment intrigante, mais aussi inquiétante. Seul lui possède les codes d’ouverture et de fermeture des cellules où sont détenus les prisonniers et les codes d’activation et de désactivation de brouilleurs d’ondes. Pour tout dire, sans Heimdall, la prison était plus vulnérable que jamais. Les autres gardes ne servant que de soutiens en cas de problèmes (quasi-inexistants d’ailleurs). Heureusement que les Berserkers déambulaient en permanence dans les quelques couloirs de la prison.
Cette prison, si petite en comparaison du reste de la structure qui l’abritait. Ce complexe servait à la fois de prison et de laboratoire de recherche de niveau maximal. Chose paradoxale certes, mais le gouvernement Asgard n’a pas eut le temps de reconstruire plusieurs complexes de Haute sécurité à sa réinstallation sur Orilla. Heimdall étant le scientifique le plus créatif et performant, la sécurité de la prison et du laboratoire de recherches lui avait été confiée.
Au crépuscule, un autre asgard, Volstagg, pénétra dans le complexe de détention. Hogun, ravi de voir arrivé son collègue, présent pour le relayer, ouvrit les politesses :
« -Haaa ! Volstagg, Je t’attendais avec impatience mon ami !
-Salutations Hogun ! Que s’est-il passé de notable aujourd’hui ?
-Tu connais déjà la réponse ami.
-Rien présume-je. dit Volstagg, l’air blasé. Où est Heimdall ?
-Et bien je ne sais pas. J’ai passé la journée seul, assis devant mon écran de surveillance.
-Etrange. As-tu prévenu le Haut-Conseil ?
-Non, j’ai pensé qu’il serait plus sage d’attendre une absence de deux jours consécutifs.
-En effet. Au plaisir Hogun.
-Au plaisir mon ami. »
Alors qu’Hogun était sur le point de franchir la porte de sortie, Volstagg, installé à l’écran de contrôle l’interpella :
« -Hogun !!! Approche !!!
-Que se passe-t-il ? demanda l’asgard étonné.
-Regarde ! dit Volstagg en désignant l’écran de sa petite main grise.
-Un vaisseau ? dit Hogun, interloqué. »
Un vaisseau spatial de taille moyenne se tenait au dessus du complexe. Bien que l’architecture asgard soit clairement reconnaissable, ce vaisseau avait un style différent des autres. Hogun établi alors un communication avec l’appareil :
« -Ici la sécurité du complexe Yggdrasil. Vous avez pénétré une zone aérienne de haute sécurité. Déclinez votre identité et quittez la place. »
Aucune réaction visible de la part du vaisseau, toujours en stationnement au dessus du complexe.
Hogun reprit la parole : « Dernière sommation. Déclinez votre identité et partez immédiatement !
-Mais que fait-il ? questionna Volstagg
-Je ne sais pas, mais cela est plutôt inquiétant.
Soudain, Volstagg eut un sursaut.
-Regarde. Dit-il à son ami. Nos interfaces codées anti-intrusion sont scannées. Les occupants du vaisseau sont entrain de changer les codes !
-Mais comment ? Seul Heimdall pourrait faire ça !
-Je ne comprends pas plus que toi ami.
-Préviens le Conseil, déclara Hogun, nous avons un problème ! »
Alors que l’énervement et l’excitation étaient plus grands que jamais chez les deux asgards, l’alerte était donnée dans tout le bâtiment. Tous les Berserkers se tenaient près à intervenir à tout moment, et une patrouille asgard ne devait pas tardée. Qui commandait ce vaisseau ? Pourquoi n’avait-il pas été repéré par les radars ? Que faisait-il ? Et surtout, comment ?
Soudain, un faisceau d’énergie fut projeté du mystérieux vaisseau. Il pénétra la structure sans aucune difficulté : les brouilleurs d’ondes ne fonctionnaient plus, ou du moins, sur une autre fréquence. Le vaisseau pouvait téléporté n’importe quoi dans et depuis la prison, tandis que les autorités asgards étaient bloquées.
« -Nos ordinateurs détectent une activité anormale dans la cellule 17. s’inquiéta Hogun. »
Dans la cellule 17, l’asgard se leva de son siège. Confiant, il attendait comme s’il savait ce qui se passait. A l’extérieur de la cellule, un Berserker s’activait.
Dans la salle de contrôle, Hogun décida d’utiliser la force. Il ouvrit la cellule 17, laissant le champ libre au robot. Celui-ci se précipita alors sur le détenu, tentant de le sortir de la pièce. Mais le faisceau de téléportation engloba alors l’asgard, et disparu avant que le Berserker ne puisse saisir le prisonnier.
Au dessus du complexe, le vaisseau quittait sa zone de stationnement. Il s’éloigna de quelques mètres avant de faire volt-face.
Dans le bâtiment, Volstagg ne comprenait pas.
« -Mais que font-ils ? Ils ont ce qu’ils veulent. »
Un grondement sourd déchira alors le ciel de la planète.
« -Oh non ! s’écria Hogun. Les boucliers sont-ils activés ?
-Oui, ils le sont. Quel est donc ce grondement ? demanda Volstagg, inconscient.
-Ils chargent leur tir Volstagg ! Ils chargent ! cria Hogun, affolé. Vite, les passerelles de téléportation ! »
La salle de contrôle était impénétrable de tout faisceau, seules ces passerelles permettaient une fuite rapide.
Quittant l’écran de contrôle, d’où ils observèrent l’appareil inconnu, Hogun et Volstagg se précipitaient maintenant vers leur seul espoir de survie, alors qu’au dessus d’eux, le mystérieux vaisseau cracha enfin un puissant rayon orangé, traversant sans mal les boucliers protégeant le bâtiment, avant d’ébranler toute la structure alentour.
Tandis que le rayon se déplaçait sur le complexe, faisant voler en éclat la construction asgard censée être l’une des plus résistantes, les deux surveillants couraient du mieux qu’ils pouvaient vers les passerelles. La peur au ventre, Volstagg vit son ami atteindre leur but, et disparaître dans un tourbillon d’énergie. Il ne lui restait que quelques pas à parcourir. L’air était de plus en plus chaud, derrière lui, tout explosait et partait en branle. Le rayon détruisait toute l’installation avec une facilité étonnante, à chaque seconde, une partie du bâtiment disparaissait. Pensant une dernière fois à sa vie si longue, répétée des dizaines de fois par clonage, Volstagg comprenait maintenant que son heure était venue. Sentant une vive douleur parcourir son corps, il ferma les yeux et espéra une dernière fois, que s’il existait bien des dieux, ceux-ci, peut-être, l’accueilleraient-ils dans leur Valhalla…
A plusieurs dizaines de mètres plus hauts, le vaisseau cessa le feu. Toute la cible avait été rasée. L’appareil changea de direction et parti avec une vitesse impressionnante.
A l’intérieur de l’engin, l’ancien détenu arriva sur le pont du vaisseau.
« -Enfin, je suis sorti de cette geôle. Et grâce à toi, mon fils, Jormungand, je te remercie. »
Le pilote se retourna et s’agenouilla devant son congénère.
« -Ce fut un honneur mon père. Je me devais de laver l’affront que t’avait fait subir le Haut Conseil.
-Oui, grâce à toi Jormungand, je suis libre à nouveau. Et tous auront bientôt à craindre l’ultime vengeance de Loki… »
à suivre...
la partie 2 ici, si ça interresse:
http://stargate-fanseries.forumactif.fr/vi...forum?p=300#300