Stargate Community : Aboutissement[/font]
Chapitre 2 : La Colonie Centrale, seconde partie[/font]
********************************************************************
En quelques minutes seulement, un groupe d'hommes et de femmes s'engouffrèrent dans le couloir menant dans le hangar. Ce dernier n'avait rien d'extraordinaire, il était grand comme un stade de football, et présentait trois grandes ouvertures rectangulaires donnant dans l'espace et recouvert par un champ d'énergie bleuâtre servant principalement de barrière au vide spatial. Cette barrière n'empêchait aucun objet de passer au travers. Le colonel Fox était de la partie, lui qui s'était tellement battu ces jours précédents. Mais l'homme endurcit ne pouvait pas passer à côté de la menace. Lui et une trentaine de pilotes feraient la chasse à ses inconnus.
Ils entrèrent très rapidement dans les intercepteurs des Races-Unies, c'était le modèle de classe SI-200 pour Space Interceptor de classe 2. Ce modèle avait été pensé par Fox lui-même et amélioré par le savoir des Cosmoniens. Le principe d'un intercepteur est d'être le plus rapide possible afin d'intercepter un objet menaçant et le détruire. En temps normal, on pourrait tout simplement faire partir des drones afin de détruire la cible mais la question de la menace se posait. Que trois capsules quittent le vaisseau était une chose, mais connaître leur intérêt en était une autre.
Pears, Jeanet, Frédéric, Christophe et Atlas avaient rejoins le centre névralgique de la station en forme d'anneau. C'était une véritable tour de contrôle centralisant les autres zones. Elle était puissamment gardé par de nombreux canons en extérieur et le dôme en lui-même bénéficiait de la coque la plus poreuse et la plus sophistiqué. La salle de contrôle ressemblait à la passerelle d'un vaisseau doté ainsi d'une gigantesque baie d'observation. De nombreuses consoles physiques existaient avec des écrans positionnés sur du verre. La technologie holographique y avait été délaissée au profit d'instrument physique qui peut fonctionner sur des réseaux autonomes en énergies. C'est essentiel quand l'on veut palier aux moindres difficultés. L'homme d'expérience qu'était Pears recommanda auprès de Christophe de connaître l'objectif et les intentions des inconnus.
- J'ai vérifié le commandement sub-espace, expliqua Aurélie dans la salle de contrôle de la station. Il n'y a aucun vaisseau aux abords.
- Et au niveau de l'espace normal ? Demanda Christophe.
- Nous avons un vaisseau interstellaire en propulsion subliminique à 504 années lumières mais il s'agit d'une espèce qui tente de rallier une planète vierge de civilisations, répondit Aurélie. Ils n'ont pas la technologie de l'hyperespace.
- Si nous ne découvrons pas leur intention, nous ne pourrons pas palier la prochaine tentative, rétorqua Pears.
- On connaît déjà leur intention, ce sont les émetteurs de déphasage, lança Jeanet.
Fox, qui prit possession de son intercepteur, alluma immédiatement les consoles en faisant un geste de la main. L'ordinateur de bord reconnaît les traits du pilotes et active les systèmes. L'intercepteur avait une forme assez courte. Il avait les mêmes traits qu'un chasseur terrien conventionnel à ceci près que les ailes étaient raccourcies au minimum. Dans l'espace, elles sont inutiles, par contre, étant donné que ce genre d'intercepteur peut aussi agir dans l'atmosphère, elles peuvent se déployer afin de mieux s'adapter à l'environnement. L'appareil avait tout un chasseur aérodynamique avec un revêtement fantôme rendant la tâche difficile à l'ennemi pour localiser l'appareil. Les armes avaient la faculté de se matérialiser selon la volonté de pilote, cela pouvait passer du simple canons, aux phaseurs et même aux lances missiles. Les missiles des Races-Unies se matérialisent principalement sous le forme d'un objet circulaire déployant un bouclier d'énergie adaptative à l'instar des drones des Anciens. Le design y est légèrement différent mais le principe technologique reste le même. Une fois mit en place, les intercepteurs furent déplacer par des bras robotiques très rapidement. La fluidité de la machine était aussi réactive qu'un bras humain. C'était comme si un géant les déplaçait. Les appareils furent alignés afin qu'ils puissent tous partir en même. L'ordre de Fox engagea la propulsion initial et le début de la chasse.
Les chasseurs filèrent à toute allure dans le vide spatial, Fox avait donné la consigne de n'attaquer que si les inconnues attaquaient. L'un des pilotes informa qu'il était leur faudrait une bonne heure pour rejoindre les capsules.
- C'est bien pour ça que l'on va utiliser l'hyperespace, déclara Fox.
- Bien colonel, dit un lieutenant mettant en fonction l'hyperespace.
- Bon attention les enfants, leur position est incertaine, on a du mal à les repérer, expliqua Fox. On va se retrouver dans une zone définie dans l'ordinateur en calculant les coordonnées de leur dernière position connue avec précision.
Fox ordonna le passage en hyperespace. Les intercepteurs franchirent le nuage hyperspatial pour se retrouver la seconde suivante bien plus loin dans le système solaire. Les inconnus n'étaient vus ni visuellement, ni à l'aide des instruments.
- Les chasseurs sont en position, informa Aurélie. Mais pour le moment aucune trace des capsules.
- Des moyens de contre détection, dit alors Atlas. Je vais essayer de recalibrer les détecteurs par rapport aux informations que l'on a sur les objets.
- Regarde aussi dans la base de données, dit Frédéric. Il est possible que les Scientas nous aient donné les caractéristiques de ces modèles-ci.
Le geste approbateur d'Atlas avec la tête fut suivi par le lancement des commandes sur l'un des moniteurs de la tour de contrôle. L'être inorganique confirma que cela allait prendre quelques minutes. John et Guillaume arrivèrent et demandèrent immédiatement un rapide état de la situation. Christophe s'exécuta comme s'il n'était qu'un second. Guillaume proposa de se rendre immédiatement dans la zone de recherche.
- ça ne sert à rien, répondit Christophe. Nous ne savons pas où ils sont. Fox et ses hommes sont tout à fait compétents pour gérer cette crise.
- Il serait recommandable de mettre en isolement le vaisseau Hostilite, lança John.
- Le vaisseau est déjà isolé, rétorqua Pears. Nous devons nous concentrer sur les intrus, répliqua-t-il fier de son expérience.
- Le capitaine du vaisseau Hostilite a déjà entrepris un scanne complet de son vaisseau et interroge en ce moment même l'équipage, informa Aurélie.
- Dis à Sophie, Isabelle et Nort de rejoindre le vaisseau et d'interroger les cas considéré comme révélateur, ordonna Christophe.
- Nort n'est pas un interrogateur, dit alors Frédéric.
- Mais il a parfaitement bien gérer l'interrogatoire des Borgs prisonniers et gérer beaucoup de crise de ce genre. Aurélie, dis-lui qu'il a toute autorité.
La jeune femme relaya l'ordre immédiatement. L'avantage de l'interface neuronale, c'est qu'il s'agit de penser à une personne en particulier pour activer une conversation avec lui. Nort qui reçu immédiatement les ordres quitta alors son poste de commandant du secteur de la porte des étoiles. Il demanda à l'un des lieutenant technicien de faire venir Isabelle et Sophie en salle de téléportation.
Pendant ce temps, Atlas avait fini l'enregistrement des caractéristiques des capsules. Il confirma que la base de données Scienta disposait des informations voulus. Les détecteurs pouvaient maintenant analyser le système à la recherche des inconnus.
- Colonel, dit la navigatrice de Fox.
- Oui, Skarkes, dit-il l'appelant par son surnom.
- Je détecte six échos partant dans trois directions différentes, répondit-elle. Ils sont à neuf heures, dix heures et deux heures de notre position à environ 12 UA.
- Attention, les trois canards noirs se sont dédoublés, annonça Fox. Je vous transmets trois plans de vol différents. Faites un saut en hyperposition et ne les lâchez pas. Vous tentez un contact et vous relayez l'information en haut lieu.
L'escadrille se sépara en trois groupes de dix intercepteurs différentes. Le saut en hyperespace était la meilleure solution pour rattraper les intrus ce que ne manqua pas de faire la flottille.
Dans la tour de contrôle, on avait écouté l'information. La seule explication possible était que les capsules s'étaient séparées en deux.
- On connaît leur trajectoire ? Demanda Christophe.
- Affirmatif, répondit Frédéric. Ils vont en ligne droite.
Une image holographique représentant les confins du système solaire apparaît alors, l'image montre un nuage de débris entourant l'étoile. Les planètes n'y figurent pas car c'est un schéma où ces dernières sont noyées par l'image de l'étoile. Frédéric dessina à l'aide de son doigt les trois trajectoires.
- Deux d'entre eux mènent à un gros amas de débris, expliqua Frédéric.
- C'est déjà un amas de débris, rétorqua Pears.
- A ceci près qu'aussi étrange que cela puisse paraître, les comètes sont distantes de plusieurs millions de kilomètres les unes des autres voir même des centaines de millions de kilomètres, détailla Atlas sur la morphologie du nuage cométaire.
- Les cadrans visés comportent une concentration de comètes plus importantes, dit Frédéric. Chaque amas comporte une centaine d'entre elle sur un espace relativement petit.
- Laisses-moi deviner, des émetteurs-mères, proposa Pears.
- C'est tout à fais ça, répondit Frédéric. Ils sont plus importants et plus grand mais s'ils disparaissent le champ subsisterait quand même.
- Je doute que leur intention soit sa désactivation, rétorqua Atlas regardant attentivement l’image holographique.
- Qu'est-ce qui te fait dire ça ? Demanda Pears à l'être artificiel.
- La technologie Cosmonienne est vraisemblablement très résistante et ils doivent le savoir, dit Atlas. Je pense qu'il serait plus logique de l'étudier et de la répliquer pour eux.
Christophe attira l'attention sur le troisième groupe. Ces derniers semblaient se diriger vers une zone dépourvu de comètes. Un objet semble se matérialiser holographiquement.
- Il se dirige vers Mardouk, s'exclama Christophe.
- Qu'est-ce que cette naine brune peut leur apporter, il n'y a rien, rétorqua Jeanet.
- C'est faux, nous avons retrouvé les traces d'une ancienne civilisation, les Annunakis, expliqua Frédéric. C'est une civilisation éteinte.
En 30 ans, les Races-Unies se sont penchées sur la morphologie et l'histoire de leur système solaire d'accueil. Bien avant d'y parvenir, il connaissait déjà l'existence du système quadruple, ce système planétaire, monté de toute pièce par les Euros et leur soif d'expérimenter les lois de l'univers. Les Euros s'étaient satisfaits de créer un système dont l'équilibre gravitationnel pouvait durer des dizaines de millions d'années. En effet, sans une aide extérieur, ce type de système ne peut être viable. S'il était délaissé, il finirait à terme dans la plus destructrice des apocalypses. Mais le système présentait d'autres planètes intéressante tel que Vulcain. C'était une planète grande comme deux fois Mercure et qui orbitait autour de l'étoile en seulement 3 jours. Elle était si proche que sa surface ressemblait à une unique mer de lave dépourvu d'atmosphère à cause des vents solaires. A l'origine, la planète Tiamat, la plus importante du quadruple système tournait seul dépourvu de Lune et à une distance plaisante de son étoile, elle était la seconde planète en partant de l'étoile. Puis se présentait Hoth, une planète recouvert au trois quart par la glace. Pears avait lui-même imposé ce nom. C'était une super terre de sept masses terrestre distante de quatre unité astronomique. A cette distance, la quantité de lumière apporté par l'étoile est minime et pas suffisante pour maintenir l'eau à l'état liquide. Mais la masse importe de Hoth lui conférait un noyau interne très chaud, une activité volcanique importante et par conséquent la présence d'une atmosphère épaisse. De ce fait, un effet de serre suffisant permettait à la planète de bénéficier de température clémente à l'équateur. Elle était respirable et comportait une vie primitive plutôt riche. Des êtres tel que les humains ne pouvaient y vivre, la densité de l'air aurait tendance à comprimer le corps et à compliquer la moindre respiration et la forte gravité réduirait les déplacements. Malgré la présence d'oxygène et son habitabilité, cette planète n'était pas viable pour le genre hominidé. Le système solaire interne était peu peuplé en astre.
A près d'un milliard de kilomètre et à deux milliards se présentaient deux planètes gazeuses dont la masse était respectivement de deux et une fois la masse de Jupiter. Elle était entourée d'un cortège de lune très diversifié, certaines servaient d'avant-poste. Plus loin, on pouvait retrouver trois planètes gazeuses de classe Neptune et enfin une ceinture de comète et d'astéroïdes résultat d'un espace tampon soumis par la gravité combiné des planètes gazeuses. Cette zone servait s'extraction miniers pour concevoir outillages et véhicules. Mais la surprise se présentait au confins du système solaire. Dans sa jeunesse, le système a capturé une naine brune, une étoile manqué qui n'a pas pu entamer le processus de fusion de l'hydrogène pour devenir une étoile. Cette naine était plus vieille que le système solaire, c'était probablement un astre errant dans la galaxie. Avec le temps, elle s'est rapproché de l'étoile avant de s'en éloigné et de baigner dans l'espace intersidéral, donc l'espace non soumis par la gravité de l'étoile. Ce genre d'astre se refroidit inlassablement à mesure que sa structure interne se refroidit atteignant aujourd'hui les environs de 300 kelvins autant dire une température plaisante. Théoriquement, ce genre d'astre ne présente pas de surface solide étant donné qu'il présente plutôt de l'hydrogène compressé, la gravité y est proportionnelle à la masse et présente très souvent un cortège de planète. Mais Mardouk contredisait toutes les annonces scientifiques des terriens et cela à cause de la transformation par une espèce, présumé aujourd'hui disparu : les Annunakis. C'était une espèce plutôt reptilienne et très grande vivant sur des mondes où la gravité était supérieure à la Terre. Personne ne connaît leur origine, les seules choses que l'on savait sur eux, était les modifications apportés sur l'astre. Tout d'abord l'atmosphère était composée principalement d'hydrogène et de méthane en quantité suffisamment importante pour maintenir une pression égale à la Terre, une atmosphère que seul eux pouvait respirer. La température était maintenue grâce à des paillettes d'or envoyé dans la haute atmosphère. Le sol était un amas de terre composé de silicate, de fer et d'hydrogène compressé. La planète n'était plus qu'un monde désolé où la vie s'éteignait peu à peu, rare était les animaux qui vivaient à la surface et le monde végétal se composait essentiellement d'être unicellulaire regroupé en gélatine. La naine brune avait énormément perdu de sa masse, elle n'était pas plus grande que Jupiter. Cela résultat fut obtenu par des modifications importantes de sa structure et bien sûr de l'extraction de l'hydrogène comme carburant. La gravité y était 14 fois supérieure à celui de la Terre. On pouvait que dessus on y pèserait lourd.
- Qu'est-ce qu'ils vont faire là-bas ?
- Je l'ignore mais ça serait intéressant d'aller y jeter un coup d'œil, s'exclama Christophe.
- Je fais dépêcher un vaisseau immédiatement, dit Atlas commençant à avancer l'une des console pour organiser l'arrivé.
- Non, s'écria Christophe. Il faut y être discret.
- Il a raison, ajouta Frédéric. Ils savent qu'on les suit et ils auront vite fait de brouiller les pistes. Si leur but est d'aller à la surface de cette planète, nous ne pourrons pas les suivre.
- Et il est exclu de se téléporter dessus, on ne supporterait pas la gravité, dit Pears. Tu pèse combien ? Dit-il amuser et regardant Jeanet.
- Moins que toi, répondit-elle.
- Peut être mais une fois dessus, ta tonne te donnera tord, rétorqua-t-il.
- Tu penses à la même chose que moi, dit alors Frédéric à Christophe.
- Ton exosquelette fonctionne ? Demanda Christophe.
- Oui et j'en ai deux opérationnels et il est parfaitement adapté pour les fortes gravités.
- Ton prototype, s'exclama Pears. C'est dangereux d'essayer un appareil qui n'a même pas utilisé sur le terrain.
- On arrête de parler, dit Christophe. On agit.
- Bon, on y va, dit Frédéric.
Christophe et Frédéric quittèrent la pièce afin de rejoindre le laboratoire principale où ils aimaient tant passer de temps. John demanda ce qu'il allait bien pouvoir faire. Frédéric répliqua qu'ils n'avaient qu'à donner des ordres à partir de la salle de contrôle. C'était davantage une moquerie, qu'une véritable suggestion.
Bien loin de ce champ d'action, Nort, Isabelle et Sophie, qui avaient été téléportés à bord du vaisseau de transport Hostilite, furent invité à rejoindre les quartiers du capitaine. Ce dernier avait d'étonnante information à donner.
- Général Nort! Mesdames ! Salua le capitaine.
Il était dans une pièce bien sombre, rien pour s'asseoir, seul une plaque se trouvait en bout de pièce afin que le capitaine puisse s'allonger et se reposer. Autant dire que les lieux faisaient pitié pour une espèce aussi avancé.
- Nous avons procédé à un scanne neuronal minutieux de l'ensemble des individus présent dans ce vaisseau. Je vous présente Fistka. Son activité principale est le transport de personnes et de marchandises.
- C'est donc à travers vous que les Hostiliens ont pu s'infiltré dans le vaisseau, accusa immédiatement Nort.
- Général, elle n'est pas responsable bien qu'elle fut l'instrument de leur intrusion.
Le capitaine révéla que Fistka était une Hostilienne n'ayant jamais pris parti contre la fédération. Des militaires ont revendiqué son transporteur et l’ont contrainte de rejoindre la colonie Hostilite afin de l'infiltrer.
- Donc vous n'êtes pas ici de votre plein gré ? Demanda Sophie.
- Pour vous, nous sommes des ennemis, répliqua Isabelle.
- Je suis quelqu'un de très tolérante et considère ce conflit comme parfaitement infondé malgré la propagande, répliqua l'Hostilienne marquant bel et bien l’individualisme de sa pensée.
- Qu'est-ce que vous pouvez nous dire concernant vos passagers forcés ? Demanda Nort.
- Elle ne vous répondra pas, répliqua le capitaine. C’est une ennemie. Mais je peux répondre.
- Et pourquoi elle ne répondrait pas ? Demanda Sophie très naïvement.
- Parce qu'elle fait parti du camp adverse, répondit Isabelle.
- Elle est surtout loyale envers sa civilisation, répondit le capitaine.
- Passons, s’insurgea Nort estimant que l’on s’écartait de la mission.
Le capitaine révéla qu'il existe sur Mardouk une base où serait implanté le centre de contrôle des piliers de déphasages. La réponse intrigua Nort qui demanda immédiatement comment il pouvait bien le savoir. L’une des premières études, qu’avait faites l’armée naissante des Races-Unies, étaient d’étudier leur système solaire d’accueil. Seule la quadruple planète et les piliers de déphasage avaient été détectés. Le capitaine expliqua tout simplement le fonctionnement du scanne neuronale, l’une des raisons de ses découvertes. Le principe était simple, étudié la moindre information stocké dans le cerveau du sujet et faire ensuite une simple recherche par mot ou émotion clé. Fistka avait reçu, malgré elle, des informations que pouvaient détenir le commando infiltrateur. Ces derniers n’avaient pas jugé de lui cacher l’information étant donnée qu’elle était des leurs.
Isabelle regardait cet alien ne démontrant aucune expression faciale. Les secondes défilaient créant un client bien lourd, puis la jeune femme se lança dans son plaidoyer :
- Pourquoi vous agissez ainsi. Il y a des enfants parmi nous, vous vous permettez d’envahir planète après planète et vous leur ôtez toutes possibilités de liberté. Vous devriez avoir honte. Pourquoi vous faites tout cela.
Fistka resta passive, peut être se moquant de ce discourt dénué de profondeur. Mais elle prit tout de même le temps de répondre brièvement :
- Si vous connaissiez notre histoire, si vous l’aviez vécu, vous ne chercheriez pas autant à nous combattre.
Le capitaine Hostilite arrêta l’échange électrique des deux femmes. Ce genre d’agression verbale n’avait aucun sens. Pour lui, il y a plus important. Le scanne neuronal montrait tout la complexité de la mission des commandos Hostiliens.
- Dans environ 30 minutes, le portail spatial s’ouvrira pour faire passer les premiers colons Hostilite. La base sur Mardouk est en mesure d’agir sur le portail et le champ de déphasage. Si vous savez cela, il n’est pas difficile de comprendre les motivations de l’empire.
- Expliquez-vous, je ne comprends, indiqua Sophie bien loin de se douter de la révélation.
Nort regarda le capitaine et à son regard, on comprit très vite que ces éléments nouveaux prenaient tout son sens chez le général. Son premier geste fut celui de mettre le doigt sur son interface neuronal et d’appeler Christophe. Ce dernier était avec Frédéric, tout deux s’étaient équipés des exosquelettes et s’étaient rendu sur le port de lancement extérieur de l’une des nombreux plateformes de lancement. En effet, nombreux étaient les bâtiments offrant une plateforme ressemblant à la surface d’un porte-avion à ceci près qu’il donnait dans l’espace. Les deux hommes avançaient avec leur combinaison noire. Frédéric avait été des plus motivé dans la conception de ses exosquelettes. L’armure de métal entourait la moindre partie du corps offrant des articulations très souple afin de suivre parfaitement les mouvements du corps. Les bottes de métal offraient deux propulseur modulable. Dans l’atmosphère, l’air était transformé et servait de carburant pour propulser l’armure. Dans l’espace, les propulseurs se servaient de l’énergie du vide pour créer à la manière des Arcturus, des particules exotiques qui étaient ainsi expulsé générant une propulsion efficace. Ce système de propulsion modulable se retrouvait également dans les booster situé sur le dos du pilote mais également dans les gants. La paume présentait un propulseur de forme arrondi, des plus petits propulseurs se situaient au bout de chaque doigt. Ce système devait permettre au pilote d’ajuster sa trajectoire. A courte distance, il pouvait servir d’arme à feu capable d’occasion de lourds dégâts. L’armure disposait de la dernière génération de bouclier, sa forme violacé montrait qu’il s’agissait d’un bouclier modulable capable d’agir sur plusieurs dimensions à la fois offrant une protection considérable. L’armement se matérialisait par des canons laser situé sur les poignées capable d’agir en rafale ou de façon concentré au point de s’échauffer tel un plasma. L’exosquelette disposait également d’armement externe. Le pilote n’avait qu’à appuyer sur différentes fonction sur sa ceinture pour matérialiser un canon portable ou des armes plus petites. Pour couronner le tout, Christophe et Frédéric disposaient de leur sabre à plasma en complément. Dans sa forme classique, l’exosquelette ne présente pas de casque mais une visière translucide agissant comme une paroi énergétique. Cette paroi permettait de faire afficher des images tel que des scannes ou encore des plans de trajectoire. L’interface neuronale y jouait ici un complément technologique et fonction de paire avec l’armure pour faciliter le contrôle. En mode combat, un casque métallique apparaît protégeant la tête du pilote. Les deux hommes avançaient afin de commencer leur mission.
- Commandant, c’est un piège ;
- Et vous pensiez que c’était quoi au juste, dit Christophe. seul la base sur Mardouk est importante, les deux autres trajectoires sont des leurres ;
- Vous ne le saviez ? Demanda Nort.
- Ça paraissait évident, dit Frédéric. Mais je pense qu’ils vont essayer de détruire les piliers, voir si cela est possible.
- Ce n’est pas tout commandant, dit Nort. La base contrôle les piliers et elle est en mesure de se connecter au portail. Si mes craintes sont fondées, ils vont essayer de déterminer les fréquences et les transmettre à la fédération Hostilienne.
- Ce qui leur permettra sans compter d’avoir un accès direct à notre système mais également au micro-univers, dit alors Christophe allant dans la continuité de la réflexion de Nort.
- C’est exact commandant, dit Nort. Mais même si nous changeons les fréquences, ils seront en mesure d’en connaître les spécificités. Rien ne les empêchera de reproduire cette technologie ou d’en trouver une faille.
- John, tu as entendu cela, dit Christophe ;
Le commandant interpella John qui lui devait gérer la situation de crise. Le plan de Christophe était de réagir comme les Hostiliens pensaient qu’il allait agir. Pour cela, il ne fallait rien changer aux opérations, il fallait détruire les intrus se dirigeant vers les deux piliers maîtres et envoyer la première vague de réfugier sur la colonie centrale.
- Et tu penses rejoindre comme Mardouk ? Demanda Guillaume.
- Nos exosquelettes disposent d’un hyperpropulseur transdimensionnel, dit Frédéric. Ils ne pourront pas détecter notre sortie de l’hyperespace. De plus, malgré la gravité de la planète, notre absorbeur inertiel et nos moduleurs gravitationnels nous permettront de nous déplacer beaucoup plus facilement.
- Les Hostiliens peuvent supporter des gravités bien supérieur à ce qu’on peut endurer et on ne sait pas de quoi ils sont capables en moyen de défense, dit Christophe.
- Je comprends, dit John. Quelques choses te troublent ?
- Les Hostiliens connaissent cette base alors que même nos sondes et nos missions d’explorations n’ont rien vu, révéla Christophe. je veux comprendre c’est possible. La discrétion nous aidera probablement à y répondre.
- Alors bonne chance, dit John.
Christophe et Frédéric décollèrent de façon assez fluide de la plateforme spatiale, leurs exosquelettes semblaient très bien fonctionner. Malgré la mission, cela n’empêchait pas aux deux hommes de faire un parallèle sur le 20e Iron Man sortie dans les salles terriens deux ans auparavant. Le héros utilise d’ailleurs un hyperpropulseur avec son armure, cette scène, décriée par les critiques cinématographique, avait inspiré justement Frédéric dans l’élaboration de l’armure. L’échange tournait principalement autour de cela. S’éloignant peu à peu de la station, Frédéric fit un dernier rappel de leur équipement. Tout d’abord, il était essentiel se vérifier que les absorbeurs inertiels et la gravité artificielle fonctionnait bien. L’autre gros détail était le bon fonctionnement du bouclier, les propulseurs à énergie du vide pouvaient être dangereux et occasionné des dégâts importants du points de vue organiques. De plus, voyager en hyperespace avec une armure pareil, nécessité d’avantage de prudence. Le design permettait de tenir dans le sous-espace, le bouclier agissant comme une protection contre les fluctuations et les variations de l’environnement hostile du sous espace.
- Tout est dans le vert, dit Frédéric.
- Et bien, tu connais la musique, ajouta Christophe. passage en hyperespace.
Soudain, un nuage apparut devant les deux armures, une bref poussé venant des bottes offrit une vive accélération faisant disparaître les deux hommes dans les profondeurs de l’hyperespace.
Pendant ce temps, les intercepteurs continuèrent leurs courses folles afin de rejoindre et éliminer l’envahisseur. Malgré que le piège fût apparent, tous continuèrent tel que cela était prévu. John ordonna aux capitaines des deux Orions de s’apprêter à passer le portail spatial. Tout était fait pour maintenir l’illusion chez l’ennemi. Fox avait pris en chasse le premier groupe avec neuf autre intercepteurs, un seconde groupe suivait l’ennemi dans sa deuxième destination. Le troisième devait suivre celui en partance pour Mardouk, John avait cru bon de ne pas tenir au courant l’escadrille sur les récentes découvertes.
Dans la tour de contrôle du portail spatial, Aurélie attendait patiemment les ordres. La jeune femme avait pris l’initiative avec Noémie de diriger le premier transfert. Le portail spatial présentait chacun un tiers de cylindre s’opposant dans l’espace. Le design n’avait rien de comparable avec ce qui était connu. Leur aspect noir laissait discerner l’importante complexité de leur structure. Si on regardait de plus près, on s’apercevrait que la structure semble similaire à un granite noir. Ce matériau est en réalité du Solarien. C’est un métal étrange dont les propriétés physiques étaient en total contradiction avec les lois de la physique. Le docteur McKay avait d’ailleurs dirigé une équipe afin d’en étudier les caractéristiques, et à part en révélé les importantes propriétés du métal, il n’avait pas eu la chance d’en percer les secrets. Depuis lors, un groupe de scientifique entreprend depuis près de 30 ans l’étude de ce matériau. Les deux tiers de cylindre se maintenaient l’un l’autre par un champ magnétique stable.
- John, le premier groupe est près, informa aurélie.
- Bien, on commence la procédure, ordonna John.
- J’enclenche le protocole de sécurité, répliqua Aurélie.
Pendant ce temps, Fox engagea les hostilités avec les deux capsules. Leurs designs étaient très simple, voir même un peu trop. Les premiers diagnostiques de l’ordinateur révélaient qu’il n’y avait aucune vie à bord des appareils. Les pilotes sous entendaient que ces vaisseaux étaient probablement contrôler par des robots. Fox penchait plutôt par un pilotage automatique.
- Il n’y a aucun armement, détailla l’un des pilotes à Fox.
- Ces capsules sont des armes en elle-même, dit Fox. Détruisez-les
Les premiers furent lancés simultanément par les deux groupes. Peu importante ce qu’il y avait dans les capsules, ces dernières étaient bien pilotées pour éviter les impacts tout en continuant leur course.
Au même moment, le troisième groupe approchant de la naine brune Mardouk entame une lutte armée contre les envahisseurs. Ces derniers cherchaient à les fuir, se rapprochant de la surface de la planète. Cette dernière ressemblait à un désert sombre et aride, on pouvait voir des crevasses ou des montagnes, c’était un environnement hostile où la seule vie apparente se matérialisait sous forme visqueuse et dégoulinante. La course incessante des intercepteurs se dynamisa par les impacts de leur tirs sur la surface de la planète. La roche bien que touché n’était pas propulsé de la même façon que sur Terre par exemple. Les explosions étaient très peu violentes, et les débris quittaient difficilement la zone d’impact. Cet effet se tenait par la forte gravité de la planète et les caractéristiques de densité du sol de Mardouk. On pouvait penser que le sol absorbait littéralement les décharges alors qu’en réalité, c’était la force de propulsion qui était rattrapé par la gravité. On pouvait limite comparer le résultat des destructions avec des pétards mouillés. La course bien qu’impressionnante se solda par la chose la plus attendu, l’ennemi disparu. Le groupe d’hommes informa tout de suite John qui leur demanda un scanne complet de la planète.
Parallèlement, Frédéric et Christophe sortirent de l’hyperespace. Malgré qu’ils étaient dans le sous espace, ils avaient pu suivre avec précision l’évolution de la course poursuite.
- Tu sais où ils sont ? Demanda Christophe.
- Bien sûr, qu’est-ce que tu crois ? répliqua Frédéric. Ils ont appliqué un champ de déphasage et se dirige sur un important cratère.
- Ce n’est pas un cratère, lança Christophe. regardes.
L’image schématique apparaissant sur le casque de Christophe et Frédéric était des plus explicites. La zone était une gigantesque structure, le cratère n’était que la bouche d’entrée. L’architecture laissait penser à un gigantesque plateau désertique, alors qu’il s’agissait simplement d’un bâtiment se fondant dans l’environnement.
- Tu as vu, les détecteurs ne sont pas en mesure de scanner la structure, expliqua Frédéric.
- On trouva la raison plus tard, dit Christophe. On passe en mode occultation et on atterrit sur ce caillou.
Les deux amis se dirigèrent alors, propulser par leurs armures, en direction de ce qui ressemblait à un cratère. L’avantage d’une telle propulsion, c’est qu’elle permettait de facilement approcher la planète sans en subir l’importante gravité et cela en toute description. L’atterrissage fut très lourd bien que la poussière roula sur le sol au lieu de voler dans l’air. L’endroit était bien lugubre, l’atmosphère diffusait le peu de lumière que réfléchissait la naine brune autant dire que l’on ne voyait pas grand-chose. Les deux capsules étaient posées et inactives, leur occupant n’étaient vraisemblablement plus dedans. Au loin, on pouvait voir l’entrée d’une grotte, probablement la porte d’ouverture à la gigantesque structure. Christophe proposa de rentrer par cette entrée et de maintenir le camouflage optique.
De l’autre côté de l’espace, Fox conduit son escadrille en direction de l’amas de comète. Les capsules avançaient en ligne droite, ne cachant en rien leur objectif.
- Skarkes, tu en penses quoi ? Demanda fox.
- Ils maintiennent une allure maximale, répondit-elle. Ils représentent une menace balistique.
- Tu veux dire qu’ils vont s’écraser contre le pilier maître, dit alors un pilote.
- En tout cas, ils ne ralentissent pas malgré la proximité des piliers, rétorqua Fox
Fox mit en évidence à l’aide de Skarkes le plan Hostilien, ces derniers souhaitaient tout simplement entré en collision afin d’être certains de détruire la technologie Cosmonienne de déphasage. Fox en informa John avant d’ordonner la destruction des deux capsules. C’est alors que les capsules changèrent de trajectoire sans pour autant se détacher de leur mission. Les premiers tirs de plasma furent projeter de la base avant des intercepteurs, leur couleur bleuâtre venaient se perdre dans le lointain de l’espace alors qu’ils manquaient leur cible.
- Je détecte une suractivité de leur propulseur, informa Skarkes ;
- L’impact est imminent, décria Fox. Intensifier les tirs.
Les nombreuses manœuvres n’y faisaient rien, les capsules continuaient leur progression. L’un des pilotes de l’escadrille hurlait dans son cockpit, comme cherchant à exprimer sa rage, appuyant inlassablement sur la commande de tir. Sa témérité fut payante, l’un de ses tirs intercepta l’un des capsules qui perdit très vite sa trajectoire, le second tir le fit exploser. Le second ennemi continua son approche, les assauts de l’escadrille ni faisait rien.
- Attention, l’impact est imminent, dit alors Skarkes. L’explosion risque d’être colossale.
- Vous avez entendu les enfants, pleine puissance sur les boucliers, ordonna Fox.
On pouvait voir au loin une comète parfaitement paisible, à la surface se trouvait le pilier tant visé. Ce dernier ressemblait à une colonne, un cylindre recouvert par des lames aiguisées. Le design était très semblable à celui du portail spatial laissé par les Cosmoniens pour rejoindre le micro-univers. La capsule cessa les manœuvres d’évitement comme si cela n’avait plus aucun sens, l’escadrille changea immédiatement de trajectoire afin de s’éloigner de la zone d’impact le plus rapidement possible. C’est alors que l’impact se produisit, l’objet percuta de plein fouet le pilier. Une explosion se déclencha alors, l’onde de choc partie dans une sphère parfaitement lisse, la comète fut entièrement pulvérisée comme s’il s’agissait d’une vulgaire poussière de sable. L’onde de choc percuta les intercepteurs alors en fuite, la secousse, malgré son intensité, ne perturba en aucune façon leur trajectoire. Puis le calme revint.
- Nous n’avons reçu aucun dégâts, informa Skarkes. Par contre, la comète a été détruite. Les autres ont subi de nombreux dégâts et ont été éjecté leur position originelle.
- Et le pilier ? Demanda Fox.
- Il y a trop de débris pour que je détecte quoique se soit, répondit Skarkes.
- Vous avez vu cela, cria un pilote.
Un objet venait de frôler l’escadrille à une allure folle. C’était le pilier, ce dernier n’avait subi aucun dégât et se dirigeait dans le vide spatial.
- C’est le pilier, il n’a aucun dégât, il se dirige droit vers une autre comète, expliqua Skarkes.
- Comment est-ce possible ? demanda Fox. L’explosion a été terrible, il aurait dû être détruit.
- Ça, on n’en sait rien, dit Skarkes. On sait qu’ils ont la même composition que la porte spatiale et on sait que le matériau qui la compose à des propriétés que l’on ne retrouve chez aucun autre matériau connu, il est très résistant. Je pense que l’intelligence qui se situe dans le pilier, lui a choisi un autre socle.
John fut très vite informer de la situation. La seconde attaque sur l’autre pilier s’est terminé de la même façon, c’était clairement une attaque qui avait fini par un échec. Guillaume souleva une question, celle de l’intérêt de cette attaque suicide. John répliqua immédiatement par le fait qu’il n’y avait aucune vie dans les capsules, c’était donc une manière de détourner l’attention et probablement une mission teste afin de déterminer le comportement des piliers.
Sur la planète Mardouk, Frédéric et Christophe avançaient dans ce qui ressemblait à une grotte. Frédéric constata que les lieux n’avaient rien de Cosmonien même d’ailleurs n’avaient rien avoir avec une quelconque civilisation.
- On est sur un monde Annunakis et ils ont disparu depuis près de 500 milles ans, ça me parait un peu normal qu’il n’y a plus aucune trace d’architecture.
- Je détecte un signal énergétique dans cette direction, informa Frédéric à l’aide de son écran optique.
- On le détectait tout à l’heure ? Demanda Christophe.
- Non rien, dit Frédéric. Soit, il n’y avait rien, soit le signal ne passait pas au travers de la structure.
Les deux hommes avançaient très prudemment, aider de leur interface visuelle, ils pouvaient prévoir leur déplacement dans les lieux et détecter la présence des ennemis. Leur déplacement était aussi transparent que leur apparence, seul le bruit de leur pas sur le sol était discernable. Très vite, ils arrivèrent dans une immense cavité où se trouvaient deux Hostiliens. Ces derniers se situaient près de bloc de pierre simulant des ordinateurs venant d’un ancien temps. Malgré la présence extérieure de la pierre, on pouvait voir des claviers holographiques et des écrans holographiques apparaître sur la pierre.
En même temps, près de quadruple planète, on s’apprêtait à ouvrir le portail spatial. Dans la salle de contrôle, John, Guillaume, Pears et Jeanet attendaient que Christophe et Frédéric leur donnent un petit signe.
- Toujours pas de nouvelles des deux commandants ? demanda Pears ;
- Comme tu peux le voir, répondit Jeanet
- Si on ouvre le portail, il va se passer quoi ? demanda Pears.
- Il ne se passera rien, répondit Guillaume. Je doute que leur intention est un impact maintenant.
- J’suis assez d’accord, ajouta John. Ils sont là pour collecter des informations.
Atlas revint dans la salle de contrôle informant que le scanne neuronale des Hostilites présents dans les deux croiseurs n’avaient révélés la présence d’aucun ennemi.
- En gros, ils sont cleans, rétorque Pears.
- On peut donc les envoyer dans la colonie centrale, ajouta Jeanet.
- Donner l’autorisation de transfert à Aurélie, ordonna John.
Dans la salle de contrôle de la porte spatiale, Aurélie reçut l’autorisation d’ouverture du portail. Noémie approche de l’un des techniciens, lui posa la main sur son épaule et lui ordonna l’enclenchement de la procédure. Le technicien se déplaça et se positionna au centre de la pièce là où se trouvait une table de pierre, ayant la même composition que la superporte. En réalité, le portail spatial fonctionnait de paire avec cette console, créé par les Cosmoniens eux-mêmes et servant à l’activité du portail. Il avait été déplacé dans la station et ne pouvait à l’origine n’être utilité que par Christophe, John, Guillaume et Frédéric, cela était lié à la présence des nanites Cosmoniennes dans leur organisme. Mais grâce à des ajustements de la technologie, certaines personnes avaient été programmé dans la base de donnée pour des techniciens ou des cadres des races-unies puissent utiliser cette technologie via leur ADN comme clé d’activation. Le technicien était de ces personnes. Il posa sa main sur une interface physique, pouvant de ce fait détecter son ADN. Très rapidement, la table modifia sa surface par un écran noir et tactile physique.
- Nous sommes prêt madame, informa le technicien.
- Enclenchez les coordonnées, ordonna Aurélie.
Le technicien pianota alors sur les icônes représentant des formes ressemblant à des symboles. Ces derniers étaient tout simplement des syllabes dans la langue Cosmonienne qui ressemblait étrangement à un langage mathématique. La suite des coordonnées n’étaient rien de plus qu’un code permettant l’ouverture du vortex.
Après l’activation des dix coordonnées, le portail spatial s’activa alors. Les deux tiers de cylindre s’écartèrent lentement laissant apparaître une vive lumière. C’est alors qu’apparut une vague translucide, partant d’avant en arrière. L’horizon des événements était enfin stabilisé. Les tiers de cylindre s’écartèrent encore venant accroître davantage le passage.
- John, le vortex est formé, l’horizon est en taille optimal. On peut envoyer les croiseurs, informa Aurélie.
- Que les croiseurs le franchissent, ordonna John.
Sur Mardouk, et plus précisément dans la cavité apparut une image holographique représentant le portail spatial en temps réel. Ce dernier se situait au centre de la pièce n’ont loin des moniteurs de pierre où se trouvaient les deux Hostiliens. L’image montrait alors les deux vaisseaux se perdre dans l’horizon des événements.
- Regardes ça, dit Frédéric à voix basse. Ils ont un émetteur subspatial sur le bras.
- On n’a pas le choix, on attaque, ajouta Christophe. pas le temps d’informer les autres.
En effet, l’un des Hostiliens disposaient sur le bras d’une petite plaque flexible. En appuyant dessus, il pouvait transmettre des émotions, des mots ou même des informations enregistré par le nerf optique. Christophe se déplaça le plus rapidement possible. L’importante gravité empêchait les mouvements rapide qu’il savait tant faire, chaque geste était donc plus lent. La force surdéveloppée de Christophe et l’exosquelette permettait toutefois de s’affranchir de la difficulté de mouvement. D’un saut, Christophe trouva la force d’activer son sabre et de couper le bras de l’alien qui ne vit pas le commandant arrivé en raison de la présence de son camouflage optique. Le second geste fit entrer la lame de plasma en plein cœur. L’Hostilien tomba au sol. Le second réagit immédiatement, une lunette holographique lui permit très vite de localiser ce qui était invisible. Sa réaction fut sans appel, il ferma le poing et le rouvrit aussitôt, c’est alors qu’un champ de force quitta son corps partant dans en sphère. L’onde de choc expulsa Christophe sur un bond mètre ; Frédéric arriva aussitôt d’arrière et entraîna l’alien dans un combat au corps à corps. Les deux êtres se battaient luttant contre la gravité, chaque geste aussi lent qu’il soit était violent, créant des effets de reculs chez l’un et l’autre. Ils arrivaient à peine à quitter le sol. Christophe se releva, il voyait son ami se battre, mais pour lui, il était inconcevable de rester à l’écart. Il courut vers les deux combattants, à une vitesse très lente, pourtant, ce qui suivit, était en total contradiction avec la gravité. Christophe procéda à un immense saut, suivi d’un demi-tour qui le fit atterrir derrière l’Hostilien. Puis, d’un geste très rapide, il coupa en deux l’extraterrestre.
- Mais je le maîtrisais, rétorqua Frédéric.
Christophe avança sur la console de pierre. Son ami le questionna sur la raison d’un tel saut, cela l’intriguait. Christophe lui répondit qu’entre la présence du champ magnétique de la naine brune et les dons télékinésiques qu’ils disposaient, il ne pouvait pas éviter un tel exploit. Tout deux se penchèrent sur la console de plus près. La console avait un aspect étrange, on était en présence d’un socle de pierre, difficile d’imaginer qu’il s’agissait d’un ordinateur. L’écran et le clavier holographique réagissaient aux différentes actions des deux humains.
- Alors, tu arrives à comprendre, c’est de l’Annunakis, dit Frédéric.
- La base de donnée montre que la langue semble avoir des liens avec du Sumérien, révéla Christophe.
- Tu penses qu’ils sont venus sur Terre ces gusses là, ajouta Frédéric intrigué par ces similitudes.
- Pourquoi pas, il y a bien une naine brune à proximité de la Terre, répondit Christophe. Voilà, j’ai trouvé la commande, elle est inscrite en Cosmonien dans l’un des sous-programmes.
Christophe sélectionna le programme à l’aide de ses doigts. Mais l’impensable se produisit. Toute la salle fut plongée dans le noir.
- Oh je n’avais pas prévu ça, rétorqua Christophe.
Mais très vite, le noir laissa place à un flash de lumière. Pendant plusieurs secondes, Christophe et Frédéric ne pouvaient rien voir. Enfin, ils levèrent les yeux et constatèrent l’incroyable. La cavité avait changé, la pierre était recouverte par une image holographique qui couvrait le moindre centimètre carrés. Le sol et les murs étaient teintés d’un ciel étoilé, on avait l’impression que les deux hommes se perdaient dans le vide spatial.
- Regardes l’écran, la gravité est égale à 1, l’atmosphère est respirable, la pression est dans les normes de survie, informa Frédéric.
- Ça veut dire que l’on a plus besoin de cela, dit Christophe désactivant son casque, laissant ainsi sa tête à l’air libre ;
Frédéric fit de même, c’est alors que de nombreux moniteurs holographiques apparurent. La pièce semblait s’illuminer dans tout les sens.
- Tu sais quoi, je me sens dans mon élément, rétorqua Frédéric.
- C’est de la technologie Cosmonienne, répondit Christophe. tu m’étonne, tout répond à l’instinct, pas besoin d’appuyer sur quelques choses, ça réagit à la pensée.
- Regardes, les Hostiliens n’ont plus transmettre qu’une donnée, expliqua Frédéric. Ce sont des relevés.
Christophe se pencha sur l’image, les relevés étaient des mesures Cosmonienne, des relevés qu’ils pouvaient lire, il en avait la connaissance, c’était aussi le cas de Frédéric, de Guillaume et de John. Ces capacités étaient littéralement inscrites dans leur génome.
- Tu vois la même chose que moi, dit alors Frédéric très sérieusement.
- Oui, appel le commandement, ordonna Christophe. il faut que des techniciens viennent voir cela.
Bien des heures après, John, Guillaume, Pears, Jeanet, Aurélie et Nort embarquèrent à bord d’un vaisseau amiral afin de rejoindre Mardouk. Il était en communication avec Christophe. L’échange portait sur la révélation des chiffres.
- Comment ça, le champ est en décroissance ? Demanda Pears.
- Ce n’est pas une décroissance mais une alternance de cycle, répondit Frédéric lui-même connecté au système de communication externe.
- Le champ de déphasage ne peut fonctionner indéfiniment sur une si grande zone d’influence, expliqua Christophe. il fonctionne selon un cycle, la phase d’apogée a été atteinte depuis pas mal de temps et là, il est en phase descendante.
- Ça veut dire quoi ? Demanda Nort. Le champ va disparaître.
- On a combien de temps ? demanda Jeanet.
- On a 23 mois devant nous, répondit Christophe.
- Et je suppose que les Hostiliens ont transmis cette information, constata John.
- Ils n’ont que les mesures Cosmoniennes mais il est fortement probable qu’ils obtiennent les mêmes conclusions que nous, dit Frédéric.
Pears ne comprenait pas pourquoi le champ de déphasage ne pouvait pas tenir plus longtemps, et surtout quel était l’intérêt de le faire durée que quelques décennies. Christophe fit alors un cours sur le fonctionnement de la méthode de déphasage. Le concept consiste à agir sur la fréquence d’une particule. Ainsi, si l’on change la fréquence, elle n’est plus aligné avec les autres et ne peut donc par conséquent interagir avec les autres. Ainsi quand deux mains se touchent, les champs magnétiques présents dans les atomes réagissent et exercice une force. On a cette impression de toucher alors qu’à l’échelle subatomique, elle ne se touche jamais. Si on agit sur la fréquence, il est donc possible que les particules s’ignorent et se traversent. Le principe de déphasage prend tout son sens. Spyce et les Cosmoniens ont donc générer un déphasage sur une région d’environ une année lumière ce qui demande une quantité d’énergie colossale. Étant donné que l’énergie provient du vide de l’univers, le champ peut en théorie fonctionner indéfiniment.
- Si ce n’est pas un problème d’énergie, de quoi cela peut-il venir, questionna Pears.
- De l’équilibre gravitationnel, répliqua John.
- En effet, les étoiles génèrent une influence gravitationnelle constante, c’est le fondement même des galaxies, ajouta Guillaume.
- Donc, en déphasant le système solaire, les Cosmoniens ont retiré ce système de l’équation, constate Jeanet.
- C’est tout à fait, répondit Christophe. mais l’influence à l’échelle galactique est insignifiante. Il n’y a pas de perturbations quelconques. Dans quelques centaines d’années, ce système sera oublié de l’équation galactique.
- Et donc, c’est un problème, dit Nort.
- Vous oubliez l’éthique, dit Christophe.
Christophe expliqua que les Cosmoniens étaient d’une certaine façon des façonneurs d’univers, capable de créer des étoiles, des planètes et même des galaxies. Le micro-univers était le fruit de leur science. Mais ces derniers avaient aussi la volonté de laisser la nature s’autogérer. En laissant le système déphasé pendant 51 ans, ils ne perturbent pas l’environnement galactique durablement.
- Donc, ils vont rematérialiser le système dans l’espace normal afin qu’ils gardent sa place dans la grande équation de l’échelle galactique, dit Pears. C’est stupide ;
- Pas tant que ça, ils laissent la technologie en automatique et ça leur permet de ne pas intervenir après coût, constata Jeanet. C’est une preuve de sagesse.
- En gros, dans deux ans, on risque de se retrouver avec une armée de vilain parce qu’une race supérieur à décider de faire preuve de sagesse, lança Pears.
- D’un autre côté, ils ont transformé ce système en véritable forteresse pendant 51 ans, répliqua Nort constant le bilan positif de la situation.
John informa Christophe que le vaisseau était en orbite autour de Mardouk. D’après leur scanner, ils pouvaient détecter la présence d’une structure ce qui n’était pas le cas durant les passages précédents. En orbite, on pouvait voir un petit point brillant sur la surface de la naine brune. Christophe demanda que les techniciens se téléportent dans la base. Il était primordial de découvrir ce que pouvait révéler la base.
*********************************************************************
Bonsoir, oui j'ai peu de retard sur ma publication mais j'ai été très occupé samedi. De plus, j'ai voulu changer certains passages qui me plaisaient pas et qui auront une influence sur d'autres chapitres. Cette partie de chapitre vous offre deux grandes technologies, l'intercepteur et l'exosquelette, ça c'est pour le côté gadget. Ensuite, j'ai décidé de laisser place à un peu d'action tout en garantissant le suspense. Pour les trois prochains chapitres, nous allons voyager dans le temps retraçant les débuts des Races-Unies, chaque chapitre vont vous montrer qu'elles ont été les difficultés pour Christophe et ses amis de s'imposer. vous ne pensez pas qu'avec quelques gros vaisseaux et des hautes technologies, tous le monde allait les suivre si facilement, la politique est toujours bien plus compliqué que cela. Normalement, on va perdre en action, mais vous aurez le droit à des découvertes et pas mal d'intrigue et soulèvement de questions. On va passer dans une phase un peu plus intello.
Pour des raisons pratiques et à cause d'un emploi du temps compliqué, j'effectuerais maintenant mes publications chaque dimanche, de préférence en soirée. ça me laisse le temps d'effectuer quelques réajustement pendant le week-end avant chaque publication. Cela veut dire que la première partie du chapitre 3 sera publié le dimanche 16 février, suivra ensuite la seconde partie le dimanche 23 février.
Comme vous le savez, je publie en parallèle SGU, il est probable que je publierais l'épisode 3 les deux week end suivant avant d'attaquer la publication du chapitre 4 de SG-Com. Merci encore pour votre fidélité en espérant que mon travail continue de vous plaire.
Chapitre 3 : Terre d'accueil : 30 ans auparavant, la petite flotte des Races-Unies tentent de percer les mystères révélés par la structure Cosmonienne.
Très amicalement, Spyce.
Fan Fiction : Stargate Community tome I : La grande destinée (Terminé)
Stargate Community tome II : Aboutissement (en pause)
Stargate Universe saison 3 : La galaxie de tous les dangers (Terminé)
Stargate Universe saison 4 : Convergence
Mon blog : http://sg-fic.skyrock.com/