Vengeance

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zona
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Vengeance

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Vengeance
Nom de l’auteur :zona
Email :zona@cegetel.net
Titre :Vengeance
Saison :après la 8
Genre :action, humour…
Résumé :C’est vachement simple…Comment expliquer…heu…bon d’accord. Une personne d’un passé oublié refait son apparition.
Disclamer :Les personnages et les photos ne m’appartiennent pas…


18h15, parking de la base.
Cela faisait plus d’une minute que Sam tentait désespérément de faire démarrer sa voiture. Mais rien à faire.
Sam :Bon sang, mais c’est pas vrai !
Elle sortie vivement de sa Volvo et claqua la portière avant d’ouvrir le capot une énième fois. Elle plongea ses mains dans le moteur.
Une voiture s’arrêta à ses côtés.
?:Un problème colonel ?
Sam :Mon général ! Heu…oui, elle ne veut pas démarrer.
Jack :Si vous voulez, je peux servir de taxi.
Sam :Je ne voudrais pas vous déranger.
Jack :Bah, je ne savais pas quoi faire.
Sam :Vous ne vouliez pas aller à la pêche ?
Jack :Je ne vais pas vous laisser comme ça quand même. Montez.
Elle fit le tour du 4/4 de son supérieur et monta sur le siège passager avant. Elle posa sa veste juste derrière elle.
Jack :Vous allez où ?
Sam :Heu…chez moi.
Jack :A vos ordres.
Et il démarra. Ils roulèrent quelques minutes, puis le général engagea la conversation.
Jack :Dîtes-moi, c’est pas votre jour aujourd’hui.
Sam :Pourquoi vous dîtes ça ?
Jack :Daniel m’a dit que votre étagère s’était cassée la margoulette ce matin.
Sam :Ah oui, j’ai passée une demi heure à tout ranger.
Jack :Mais il y a aussi sur P5T-897. Rappelez-moi ce que vous avez fait.
Sam :Je me suis étalée dans une marre de boue.
Jack :Carter, je sais que la boue c’est très bon pour la peau, mais un peu de retenu quand vous êtes en mission.
Sam :Je le retiendrais pour la prochaine fois.
Jack :J’aurai aimé être une mouche pour voir ça.
Elle le regarda d’un air noir.
Jack :Pour empêcher Daniel de se moquer de vous…Evidemment.
Sam :Evidemment.
Il arrêta enfin la voiture devant la maison de la jeune femme. Elle descendit.
Jack :Si vous avez besoin de quelque chose, n’hésitez pas.
Sam :Merci beaucoup. Vous voulez boire un coup ?
Jack :Non merci. J’ai encore de la route devant moi. Bonne soirée Carter.
Sam :Bonne soirée mon général.
Et elle ferma la portière. La voiture s’en alla. Sam ouvrit sa boîte aux lettres en passant. Elle n’y trouva rien. Elle décida de rentrer pour téléphoner à un dépanneur. Après quelques minutes, elle raccrocha et s’effondra sur son canapé. « Pas avant Lundi » ! Comme si un dépanneur avait un emploi du temps de ministre. Elle préféra oublier. Cette semaine ne devait être que du repos. Le général lui avait défendu de toucher à son réacteur sous prétexte qu’elle avait travaillé d’arrache pieds pendant plus d’un mois et qu’il lui fallait du repos. Quel « père couveur » celui-là alors ! Jack avait donné une semaine de congés à SG1. Bien sûr, il en avait profité pour prendre les siens en même temps…
Soudain la sonnette la fit sortir de ses pensées. Elle se dirigea vers la porte d’entrée, tourna la serrure et fut violemment projetée à travers le hall. La porte avait frappée sa tête de plein fouet. Elle se redressa un peu sonnée.
Sam :Qui êtes-vous ?
?:Allons Sammy, tu ne me reconnaît pas ?
Sam :Sortez immédiatement de chez moi.
?:Hé, c’est moi, Jeff.
A ses mots, le visage de la jeune femme s’assombrit. Elle le connaissait. En effet, Jeff était un jeune homme qu’elle avait connu peu de temps avant d’entrer dans l’USAF.
Sam :Comment tu m’as retrouvée ?
Jeff :Tu n’as pas changée de nom.
Il ferma la porte d’entrée à double tour et se retourna vers Sam.
Jeff :Alors, tu fais quoi en ce moment ?
Sam :Ne joue pas à ça avec moi. Je me suis rangée. Je fais partie de l’armée de l’aire maintenant.
Jeff :Ne me dit pas que tu as arrêtées !
L’homme s’avançait au fur et a mesure que Sam reculait.
Sam :Je viens de te le dire.
Jeff :Toujours aussi têtue ?
Sam :On ne change pas une équipe qui gagne.
Jeff :Gagner ! Tu as tout gagné toi. Tu as joué, tu as gagné. J’ai joué, j’ai perdu, mais je n’ai pas eu le droit à un Joker moi. Pourquoi tu m’as laissé tombé ?
Sam :Je n’avais pas le choix
Jeff :Il y a toujours une solution pourtant, mais toi, tu t’es pas cassée la tête.
Sam :Je ne pouvais pas risquer de me faire prendre. Mon père m’aurait tué.
Jeff :Et moi, tu y as pensée ? Pendant 20 ans j’ai revu cette scène. Il y avait des millions de possibilités pour nous sortir de ce pétrin. Et toi, tu t’es cassée.
Sam :Je n’ai pas eu 20 ans pour réfléchir, mais juste quelques secondes.
Jeff :Rassure-toi, en 20 ans, j’ai aussi eu le temps de réfléchir à ma vengeance. Je vais te faire souffrir autant que tu me l’a fait.
Sam :Tu ne me fais pas peur.
Jeff :Sammy, allons, tu ne crois quand même pas que je vais me démonter au bout de 20 ans d’attente ?
Sam :Laisse-moi tranquille.
Jeff :N’y compte pas.
Au même moment quelques carrefours plus loin.
Jack cherchait désespérément sa bouteille d’eau. Il l’avait mise derrière, mais impossible de remettre la main dessus. Il se retourna et vit immédiatement la veste en Jeans de Sam qui gisait sur la banquette arrière. Elle l’avait oublié. Il décida de renoncer à sa bouteille et de retourner chez son second.
Quelques minutes plus tard, devant chez Carter.
DING DONG.
Au bout d’un moment, Sam finit par venir ouvrir la porte.
Sam :Mon général !
Jack :Carter…Vous allez bien ?
Il venait de remarquer l’hématome sur le front de la jeune femme.
Sam :Oh, oui, je me suis pris…un placard, une porte de placard.
Jack :C’est vraiment pas votre jour.
Sam :Non, en effet. Vous vouliez quelque chose ?
Jack :Oui, vous l’aviez oublié.
Il lui tendit la veste qu’elle prit délicatement.
Sam :Je ne m’en était même pas rendue compte. Merci.
Jack :Oh, mais de rien. Vous devriez aller vous occuper de ça.
Il désignait du doigt le front de la jeune femme.
Sam :Je vais aller le faire tout de suite.
Jack :Bon et bien bonne soirée Carter.
Sam :Bonne soirée mon général…Mon général !
Jack se retourna et attendit la suite.
Sam :Non rien.
Il fronça les sourcils.
Jack :Vous êtes sûr ?
Sam :Oui oui, bonne soirée.
Et elle ferma la porte. Jack restait perplexe. Que voulait-elle lui dire pour avoir prit la peine de le rappeler ? Après quelques minutes de réflexions, il finit par remonter dans son 4/4 et s’en aller.
Pendant ce temps, chez Sam.
Jeff :C’était qui ?
Sam :Un collègue.
Jeff :Qui ?
Sam :Mon supérieur.
Jeff :Et que vient faire ton supérieur ici ?
Sam :Il est venu me rendre ma veste.
Jeff :Passons. Maintenant, tu vas faire tout ce que je te dis, si non…
Sam :Si non quoi ?
Il sortit un pistolet de sa poche.
Jeff :Si non, mon gros calibre va faire usage.
Sam :Tu es complètement fou.
Jeff :Va préparer mon lit.
Sam :Ton lit !
Jeff :Et oui, je dors ici, comme au bon vieux temps.
C’est avec le canon sur la tempe que Sam obéit.
19h30, salle à manger.
Ils commencèrent à dîner. Jeff avait posé son arme sur la table et mangeait avec appétit. Le colonel n’avait pas faim. Elle se contentait de loucher de temps en temps sur le 9 millimètres de Jeff.
Jeff :En prison, je me suis fait un potte…Karl…Il est allé en taulle pour un braquage de tabac…Dire que nous on se faisait les bijouteries et des fois des banques…Remarque, si Léo ne s’était pas fait descendre, on aurait continué, pas vrai Sammy ?
Sam :Arrête de m’appeler Sammy.
Jeff :D’accord Sammy. En tout cas, Léo, c’était le boss…Tu te rappels la fois où on est allés à New-York…Le saut qu’on a fait pour échapper aux flics…Combien il faisait ?…12-13 étages…On avait dû attendre Ben. Il était toujours en retard celui-là. Lui aussi il était bon…mais pour moi le meilleur, c’était toi.
Sam :Arrête, je vais rougir.
Jeff :T’as des nouvelles de Sid ?
Sam :Elle est morte .
Jeff :Quand ?
Sam :L’année dernière.
Jeff :Comment ?
Sam :Un cass qui a mal tourné.
Jeff :Comment ?
Sam :Elle a attaqué une banque. Elle a pris des otages et s’est réfugiée dans une voiture.
Jeff :Et alors ?
Sam :La voiture était piégée.
Jeff :…En fait, il ne reste que nous deux.
Alors que le jeune homme buvait, Sam plongea sur le revolver.
Sam :Les mains en l’aires.
Jeff :A quoi tu joues Sammy ?
Sam :Tes mains.
Jeff :Ok.
Sam :Lèves-toi.
Il obéit calmement.
Jeff :Je crois que tu as oublié.
Sam :De quoi ?
Jeff :La fois où je me suis battu avec un flic.
Sam :En effet, j’ai dû oublier.
Jeff :Je t’explique. C’était à Colorado-Springs. Le flic s’amène et il me sort : « Vous êtes en état d’arrestation… ». Il a même pas eut le temps de finir que je lui faisait ça…
Jeff donna brusque ment un coup de pieds dans le pistolet, qui tomba des mains de Sam. Il se jeta sur elle. La jeune femme esquissa plusieurs coups, mais fut violemment projetée contre un mur. Il ramassa tranquillement le gros calibre et la tint enjoue.
Jeff :Tu as oublié que j’était un champion de Karaté.
Sam :J’ai cru une seconde que c’était de danse classique.
Jeff :Te fous pas de moi.
Elle se releva péniblement.
Jeff :Ne recommence jamais ça.
Sam :Tu sais, à l’armée on m’apprend plein de trucs.
Jeff :Je n’en doute pas.
Sam :Du genre…
A son tour, elle fit tomber le revolver des mains de Jeff. Elle voulu le rattraper, mais il fut plus rapide qu’elle et lui tira une balle dans la jambe gauche. Elle s’effondra.
Jeff :Je t’avais prévenu Sammy. J’espère qu’à l’armée, ils vous ont appris à supporter la douleur.
Il la prit dans ses bras et l’emmena dans sa chambre. Il la laissa seule. Au bord de l’inconscience, elle se traîna jusqu’à son armoire d’où elle sortit un foulard rouge qu’elle utilisa comme garrot. Elle se posa quelques instants. Il fallait qu’elle sorte et vite. La fenêtre ! Elle se leva et l’ouvrit. Lentement, elle passa une jambe, puis l’autre et se retrouva dehors. Elle se dirigea vers la cabine téléphonique de la rue, entra à l’intérieur, enfonça une pièce dans la fente et composa un numéro. Ca sonne. Elle jeta un coup d’œil vers sa maison pur vérifier que Jeff ne l’avait pas suivie. Tout juste, elle était seule.
?:Taxi Yaco j’écoute.
Sam :Venez tout de suite au 365 Baker Street.
Yaco :J’y serais dans deux minutes.
Elle raccrocha le combinet, sortie de la cabine et alla s’asseoir derrière un arbuste, à l’abris des regards indiscrets. Elle vérifia que Jeff n’était pas sortit. Le taxi arriva quelques instants après. Elle monta derrière. Le chauffeur se retourna.
Yaco :Où-va-t-on M’dame ?
Sam :Dans le Minnesota. 18 Canyon Street.
Yaco :Oula, ça va faire un double tarif si on sort du Colorado.
Sam :Vous y allez ou pas ?
Yaco :C’est parti !
Et il démarra. Sam enleva sa chemise et la mit sur la banquette. Elle posa sa jambe dessus.
Yaco :Vous savez, il y a un hôpital à Colorado-Springs. Ca ferait moins loin.
Sam :Je sais.
Yaco :Que vous est-il arrivée ?
Sam :Si on vous le demande, vous direz que vous ne savez pas.
Yaco :Vous au moins, vous avez de la répartie. Et je vous assure que c’est pas le cas de tout le monde. La semaine dernière, j’avais un client qui ne savait même pas ou il allait. On a fait tout le tour de Colorado-Springs pour enfin trouver sa maison. Il avait oublié. De nos jours, il y a de plus en plus de gens qui sont malades. C’est assé embêtant. Moi je pense que toutes ses maladies viennent de l’espace. Si non, on serait immunisé depuis le temps qu’elle tournent en ronds. Quand je dis ça, la moitié de mes clients me prennent pour un fou. En attendant, peut-être que dans des millions d’années les extra-terrestres vont venir et nous dire que se sont eux qui nous apportaient ses maladies. Et à ce moment là les scientifiques diront : « Yaco avait raison. ». Non, là je rigole, mais je suis sûr que les extra-terrestres nous espionnent. Bien sûr, peut de…
Il s’interrompu en voyant par le rétro-viseur que Sam s’était endormie.
9h30, dans le taxi.
Elle ouvrit les yeux. Tout était encore très flou. Elle perçu quand même un homme. Un black. Moustache grise, béret marron à rayures. Sa veste était rouge et jaune. Ses lèvres bougeaient. Il parlait. Tout lui revient en mémoire.
Yaco :…Vous voulez que j’appel une ambulance ?
Sam :Non, merci.
Elle se détacha et sortie du véhicule.
Sam :Combien je vous dois ?
Yaco :Je vais vous faire une fleure parce que vous n’êtes pas en forme et surtout pas très bavarde. On va dire 15 $.
Elle lui tendit un liasse de billets.
Yaco :Merci beaucoup. Vous êtes sûr que ça ira ?
Sam :Oui, au revoir.
Yaco :Bonne journée quand même M’dame.
Et elle regarda la voiture jaune s’en aller au loin. Elle était fatiguée, épuisée, comme si elle avait couru toute la nuit. Elle se retourna et vit le magnifique chalet en bois du général. Elle s’avança dans l’allée. Soudain, un vertige la pris. Sa blessure la faisait souffrir. Elle tituba. Un dernier effort. La sonnette. Elle appuya intensément sur le bouton.
De son côté, Jeff n’en avait pas raté une goutte, il avait suivie le taxi jusqu’au chalet du général.
9h40,chalet de Jack.
Le général préparait tranquillement son petit déjeuné avant de passer à une partie de pêche. La sonnette retentit.
Il ne prit pas la peine de se déplacer et hurla de la cuisine :
Jack :Entrez, s’est ouvert.
Sam qui avait entendu son supérieur, pénétra dans la hall.
Sam :Mon général…
Jack :Carter !
Il était encore dans la cuisine. Il se dirigea vers l’entrée. La première chose qu’il vu se sont les chaussures marron surplombée d’un Jeans assé large où la jambière gauche était parsemée de sang, beaucoup de sang. Le tee-shirt noir sortit du pantalon mettait bien en valeur la tête de son second. Elle était pâle, essoufflée et commençait à trembler. Il resta bouche bée devant le spectacle qui s’offrait à lui. Il en fit tomber son chiffon à carreaux. La jeune femme s’appuya contre un mur avant de se laisser glisser à terre. Jack se précipita sur elle.
Jack :Carter, restez avec moi….Que vous est-il arrivée ?
Sam :…revenu…tiré…enfuie…mal…
Jack :Vous êtes venu jusqu’ici ?
Sam :…retrouver…il va me…retrouver…
Jack :Je vous emmène tout de suite au SGC.
Elle s’évanouit dans ses bras. A cette vue, il la porta, mais en voulant sortir, Jeff lui barra la route en le menaçant avec son arme.
Jeff :Demi-tour, en avant marche.
Le général obéit sans rien comprendre à ce qui lui arrivait. Il posa la jeune femme sur le tapis du salon.
Jack :Es-ce que vous pourriez m’expliquer ce qui ce passe, parce que là…j’avoue que je suis un peut perdu.
Jeff :C’est très simple. Sammy et moi faisions parti d’une bande qui faisait des cass…
Jack :Des cass !
Jeff :On braquait des banques. Un jour je me suis fais prendre et Sammy m’a laissé tomber. Elle doit payer.
Jack :Et vous croyez monsieur…
Jeff :Jeff.
Jack :…Jeff, que s’est en lui mettant une balle dans la jambe, que vous allez vous venger ?
Jeff :Non, elle l’avait cherchée, je lui réserve bien pire pour demain.
Jack :Elle va être contente de l’apprendre.
Jeff :Vous êtes comique monsieur…
Jack :O’neill, général Jack O’neill avec deux « l ». J’y tiens.
Jeff :Vous êtes aussi un ami de Sammy ?
Jack :Aussi…
Jeff :Alors on se tutoie.
Jack :Déjà !
Jeff :Oui, tu connais l’expression : « L’ami de mon amie est mon ami ». Non ?
Jack :Si, mais l’expression la plus appropriée serait : « L’ennemi de mon amie est mon ennemi ». Non ?
Jeff :Tu ne sais pas à qui tu as à faire.
Jack :Si, à un dégénéré qui n’a rien dans la tête.
Jeff :Changeons de sujet avant que je ne m’énerve. Tu faisais quoi ?
Jack :Des toasts.
A ses mots, Jeff entra dans la cuisine, laissant les deux militaires. Sam était toujours inconsciente. Jack s’approcha d’elle.
Jack :Carter !
Elle bougea les paupières.
Jack :Carter, réveillez-vous.
Sam (voulant se lever):…Mon général…
Jack :Non, restez allongée.
Dans la cuisine.
Jeff fouillait dans tout les tiroirs. Il sortit un rouleau de scotch de l’un d’eux. IL retourna au salon où il trouva les deux militaires.
Jeff :Tiens, Sammy, tu es réveillée.
Il lança le rouleau à Jack qui le rattrapa.
Jeff :Attache-lui les mains et les pieds.
Jack :Pourquoi ?
Jeff :Parce que si non…
Il le visa avec le revolver.
Jack :D’accord.
Jeff :Sage décision.
Jack :Que comptez-vous faire maintenant ?
Jefff :Me débarrasser de vous deux.
Jack :Et comment ?
Jeff :A ma façon.
Sam :Non, Jeff…laisse-le partir…il n’y est pour rien.
Jeff :Je ne prendrais pas le risque de le laisser en vie.
Jack venait de terminer d’attacher les membres de Sam. Il se retourna vers Jeff.
Jack :Voilà, et ensuite ?
Jeff fit de même sur le général. Une fois terminé, il s’accroupit devant la jeune femme.
Jeff :Tu ne peux pas savoir le nombre de fois dont j’ai rêvé de ce moment.
Sam :Si ça peut te rassurer…je m’en fou complètement.
Jeff :Excuse-toi.
Sam :…Je m’excuse…
Il donna un violent coup de poing dans la cuisse de Sam. Elle se tordit de douleur devant les yeux impuissants de son supérieur.
Sam :…Qu’est-ce que tu veux que je te dise de plus ?
Jeff :Des excuses sincères.
Sam :…Je suis sincère.
Jeff :Mensonge.
Il pointa son arme sur l’autre jambe de Sam.
Sam :Qu’est-ce que tu veux que je te dise pour que tu me crois.
Jeff :Trouve vite avant qu’un autre coup ne parte.
Jack :Arrêtez, laissez là tranquille.
Jeff :Tais-toi. J’attend Sammy.
Sam (paniquée):Je suis désolée, je m’excuse, pardonne-moi !
Jeff :Tu vois quand tu veux.
C’est alors qu’il enleva le garrot de Sam.
Sam :Qu’est-ce que tu fais ?
Jeff :Je te prépare une mort lente et douloureuse.
Sam :Non, arrête, je t’en supplie, ne fais pas ça, non…
Jeff :Je vais me gêner.
Il se releva. Les regarda tour à tour avant de donner un violent coup de pied dans la jambe de la jeune femme. La blessure se rouvrit.
Sam :AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHH !!!!!!!!!!!
Et il se retira de la pièce sans un mot.
Jack rampa comme il peut jusqu’à Sam qui souffrait le martyre.
Jack :Carter, je sais que ça va être dur, mais retournez-vous.
Elle s’exécuta. Jack baissa la tête au niveau des mains liées de son second et entreprit de mordre le scotch pour qu’ils puissent se détacher.
Sam :…mon général…je suis désolée…pour ce qui se passe…
Jack :…hum…
Sam :…Je n’aurai jamais dû venir…
Jack :…hum…
Il se redressa enfin.
Jack :Au contraire, vous avez bien fait. Ca à mis de l’ambiance ici.
Ils se détachèrent et Jack aida Sam à se relever. Elle s’appuya sur son épaule.
Jack :Alors comme ça, vous avez un passé chargé ?
Sam (rougissant):…Heu…oui…
Jack :Au fait, que voulait-il dire par se débarrasser à sa façon ?
Sam :Au mon dieu…il faut partir tout de suite.
Jack :Pourquoi ?
IL se retourna et vit avec stupeur que sa cuisine était en feu.
Jack :Mon chalet !
Ils voulurent sortir par la porte d’entrée, mais le feu leur barrait la route.
Jack :Montons à l’étage.
Une fois en haut, ils se retrouvèrent face à Jeff qui les attendait.
Jeff :Tiens tiens, comme on se retrouve.
Jack :Vous êtes complètement fou.
Jeff :Entrez.
Ils obéirent, mais quand Jeff voulu les enfermer, Jack lâcha Sam et se jeta sur le jeune homme. Un combat acharné commença. Crochés du gauche, coups de pieds, crochés du droites, esquives…Tout cela s’enchaînait sous les yeux de Sam qui n’avait même plus la force de tenir debout. Sa blessure saignait de plus en plus. La pièce commençait à tourner, sa tête aussi. Pendant ce temps les deux hommes se rapprochaient du feu. Jack, en un effort sur-humain poussa Jeff dans les escaliers. Il, le vit dévaler les marches et tomber dans le feu. Essoufflé, le général regardait le corps du jeune homme se consumer dans le feu parmis les tapis, les meubles, le blouson de Sam…SAM !Comment avait-il peut l’oublier. Il se précipita dans la chambre où il vit son second un peut dans les vaps. Il s’approcha d’elle.
Jack :Carter…
Sam :…Mon…général…
Jack :C’est fini.
Sam :…Désolée…
Jack :Pourquoi ?
Sam :…Chalet…
Et elle s’évanouit dans les bras de son supérieur. Il l’allongea, sortit son téléphone portable et composa un numéro.
Jack :Allez Daniel, répondez.
Daniel :Allô.
Jack :Daniel, ici O’neill, venait à mon chalet avec des pompiers et le docteur.
Daniel :…Mais…
Jack :Il n’y a pas de mais. C’est un ordre.
Il raccrocha.
Jack :Tenez bon Carter, on va s’en sortir.
Une odeur de cramé lui envahi soudain les poumons. La porte !Il se précipita sur celle-ci pour la fermer avant que le feu n’entre dans la pièce. Il alla ouvrir la fenêtre, se pencha et constata la hauteur du saut qu’il envisageait. Faisable, pas faisable ?Telle était la question. La fumée entrait par la fente, sous la porte. Il fallait qu’ils partent avant qu’il ne soit trop tard. Il prit Sam dans ses bras. Enjamba la fenêtre, inspira, expira et se laissa tomber dans l’herbe où ils s’écrasèrent brutalement. Il se dégagea de son second et vérifia son pouls. Faible, très faible. Il jeta un coup d’œil à la fenêtre d’où ils avaient sauté. De la fumée en sortait. Ils étaient partis au bon moment. La main de Sam bougea dans la sienne.
Jack :Carter, ça va ?
Sam :…
Jack :Les secours vont arriver.
Et comme pour confirmer ses propos, un hélicoptère arriva. Il les embarqua et les emmena au SGC.
Lendemain, 13h45, infirmerie.
Sam était allongée dans un lit. Jack veillait sur elle. Daniel entra dans la salle. La première chose qu’il remarqua, se sont les mains des deux militaires. Elles étaient jointes. L’archéologue échappa un sourire. Il se retira, préférant les laisser seuls.


16h18, infirmerie.
Sam ouvrit les yeux. Tout était flou et sombre. Elle distingua quelqu’un. Ca y est, tout est net. C’est Jack. Il lui sourit, elle lui rend.
Jack :Alors, comment va mon cambrioleur adoré ?
Sam :…Bien…
Jack :Vous auriez dû m’en parler.
Sam :J’ai eu peur.
Jack :Je crois que dans mon rapport, j’ai omis de faire référence à ce lourd passé.
Sam :Merci.
Jack :C’était un plaisir.
Sam :Et pour votre chalet ?
Jack :A oui, vous me devez 1 000 000 $ de frais de réparation.
Sam :1 000 000$…
Jack :Je plaisantais, vous ne me devais rien.
Sam :Je suis désolée.
Jack :Il ne faut pas. Bon bah, je vais vous laisser vous reposer.
Sam :Heu…mon général. J’en ai pour combien de temps ?
Jack :Le docteur à dit au moins 30 ans.
Sam :Très drôle.
Jack :3 mois.
Sam :Et moi qui pensait continuer mes expériences.
Jack :Je vous rappel que vous êtes toujours en vacances colonel, donc pas de labo. Bonne journée.
Et il se retira un petit sourire aux lèvres.
Sam :Je ne vois vraiment pas ce qu’il y a de marrant !
FIN
J.O'Neill
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Re: Vengeance

Message non lu par J.O'Neill »

à part quelques petites fautes d'orthographes, c'est une superbe histoire
Bravo ;)
Jack
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Re: Vengeance

Message non lu par Jack »

Félicitation, super histoire. Continue comme ça !!! :)
biG-replicaTHOR
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Re: Vengeance

Message non lu par biG-replicaTHOR »

bravo, j'aime bien ! :D
ps : je n'aime pas lire en général, mais là j'ai pris du plaisir, continu ;) !
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