De plus Ba'al revient avec son "vaisseau parfait" comme prévient son clone dans Stargate Continuum.
____________________________________________________
Prologue :
Dans une base militaire semblable au SGC, les chevrons de leur Porte des Etoiles s'activent, le centre de la Porte devient tout blanc, puis une sorte d'énorme écume blanche jaillit avant de retourner dans le centre de l'anneau qui devient semblable à la surface d'un océan illuminant d'un reflet bleuâtre toute la salle d'embarquement et la salle de contrôle où trois hommes et deux femmes en vêtements civiles regardent bouche bées à travers la vitre par-balles, un homme dans une armure verte d'apparence futuriste taillée pour le combat et une sorte de reptile bipède dans une armure évoquant celle des jaffas. L'armure de l'humain comporte un casque avec une casquette intégrés, des lampes de chaque côtés, et une visière semblable à celle d'un casque d'astronaute. Le reptile bipède possède une bouche non pas en deux partie comme les notre, mais elle en plus fendue au milieu ce qui lui donne une bouche formée de quatres mandibules, trois griffes crochues aux quatres membres. Les portes blindés de la salle d'embarquement s'ouvrent et une trentaine de soldats s'engouffrent dans la pièce. Un homme en uniforme de l'armée de l'air entre et se poste à environ cinq mètres des arrivants, la Porte se désactive.
-Colonel Buffalo, armée de l'air des États-Unis, commandant de cette base. Qui êtes-vous et comment avez-vous eu le code d'identification de l'équipe SG-1 ?

Chapitre 1 :
Dans une pièce sombre, avec deux lits superposés, les deux nouveaux arrivants semblent attendre assis sur le lit.
-Cela doit bien faire une demi-journée militaire que nous sommes-là, remarque l'être à l'apparence de robot.
-Pourquoi avoir dit que vous étiez une machine ? Vous n'avez donc pas eu à manger.
-J'avais peur qu'ils m'obligent à enlever mon armure, nous n'avons aucune idée de l'endroit où nous avons atterris et ils étaient trop nombreux. De plus j'ai des poches de nutriments et d'autres poches pour mes déchets, ce qui me permet vivre plus d'une semaine en pleine forme.
Une secousse se fait sentir, le reptile bipède regarde au plafond, l'air inquiet.
-Qu'est-ce que c'était ?
-Aucune idée.
Une dizaine de minute plus tard, quelqu'un dit derrière la porte :
-C'est là qu'ils gardent leurs prisonniers.
La porte est défoncée par deux jaffas et leurs lances prêtes à faire feux.
-J'ai jamais vu ça de ma vie ! s'écrie l'un d'eux.
-Qui êtes-vous ? dit l'autre.
-Leur langue m'est inconnue, avoue une voix féminine sortie de nulle part.
Les deux jaffas entrent dans la pièce, regardant avec curiosité les deux prisonniers, en particulier le reptile habillé presque comme eux.
-Qui êtes-vous ? dit l'un des jaffas.
-Cree ! dit l'autre en tapant avec sa lance derrière le genou de l'homme prisonnier qui ne vacille même pas.
-Ils n'ont pas l'air très commode, dit l'homme dans l'armure verte.
-Je commence à en avoir assez de leurs cris, continue le reptile.
-Qu'est-ce que vous dîtes ? crie justement l'un des deux anciens soldats Go'auld.
Le bout de l'une des lances s'ouvre en faisant un bruit électrique. Le jaffa les tient en joug avec la lance. Mais l'homme casqué la lui saisie, la tire vers lui et lui met une droite en pleine tête, il s'écroule, mort. Le reptile prend la lance du second et le transperce avec. Les deux prisonniers sortent de la cellule avec leurs nouvelles armes. Un militaire est dans le couloir, il semble effrayé en les voyant.
-Vous êtes attaqué ? demande l'homme dans l'armure verte.
-Oui... répond le militaire. Par l'alliance luxienne.
-Nous n'en avons jamais entendu parler.
L'homme tire vers le soldats et touche un jaffa juste derrière lui qui tombe au sol.
-Où sont les autres humains ? demande le reptile.
-La plupart sont partis par la Porte des Étoiles, les autres sont prisonniers au réfectoire.
Ils traversent plusieurs couloirs avant de tomber sur des hommes de l'alliance luxienne, les tires des lances touchent le militaire dont la peau est brûlée à l'endroit de l'impacte sur l'épaule gauche. Il se couche en gémissant pendant que les deux autres tuent les huit jaffas, des boucliers semble les protéger des tirs des assaillants. L'homme en armure casquée se penche vers le militaire :
-Quel est votre nom ? demande-t-il.
-John, Smith. Caporal John Smith.
-Vous savez combien ils sont ? demande l'homme à l'apparence de machine.
-Au moins une centaine.
-S'ils sont tous armés de ses lances, se seras facile, dit le reptile avec ses quatres mandibules.
-Ah oui, on est que deux et demi contre cent, sourit le caporal.
-J'ai déjà fait pire, rassure l'homme venu par la Porte des Etoiles.
Peu après au réfectoire, deux soldats luxiens gardent la porte, des militaire et des civils sont eux assis par terre, au milieu des tables et des chaises. Les nouveaux venus défoncent la porte, entrent et se retourne pour tirer sur les soldats qui sont tués. Ils lâchent leurs armes et se tournent vers les otages.
-Si seulement c'était toujours aussi simple... dit le reptile.
-C'est fini, ils ont été repoussés... rassure son acolyte.
Chapitre 2 :
Plusieurs heures plus tard, les deux étrangers sont dans une salle de briefing, assis l'un en face de l'autre à une des extrémitées d'une longue table noire ornée d'un liseré rouge. Un soldat arrive dans la pièce et dit avant de se retiré :
-Voici le général Jack O'neill, de l'US Air force.
Un homme au cheveux blancs habillé en uniforme bleu foncé, le képi sous le bras, arrive dans la pièce et s'assoit, de manière perpendiculaire à l'homme casqué et au reptile, au bout de la table.
-Bonjour messieurs, dit-il d'un ton solennel. J'ai eu vent de votre exploit, nous aurions perdus cette base sans vous. Comment vous remercier ?
-Nous avons été questionnés, maintenant, c'est notre tour, déclare l'homme.
-Que voulez-vous savoir, John, c'est ça ?
-Où sommes-nous exactement ? Pour quel gouvernement travaillez-vous ?
-Vous êtes sur le site delta, planète minière d'où l'on extrait du naquadah. Et je travaille pour les États-Unis d'Amérique sur la planète Terre.
À ce dernier mot, les extra-terrestres se regardent.
-Quoi ? J'ai dit une bêtise, un gros mot dans une de vos langues ? s'inquiête le général.
-En quelle année terrienne sommes-nous ? demande le reptile.
-Chez nous on est en 2012...
-L'anneau nous a fait voyager dans le temps ? s'étonne l'alien.
-Comment ça ? Vous venez du futur, Thel', c'est bien votre nom ? dit le général O'neill intrigué.
-2553, répond l'homme.
-Ouah, ça fait loin, dit O'neill en souriant. Ben... Bienvenue au club, ça m'était aussi arrivé.
-Et comment avez-vous fait ? demande le reptile.
-On a fait le chemin inverse, le problème c'est que c'est pas toujours aussi simple. Je demande des preuves de ce que vous avancez.
-Quel genre ? demande John.
Le général lève les yeux aux ciel, réfléchissant, avant de lancer d'un air complice :
-Il me manque pas mal d'argent pour m'acheter un petit yacht, j'aimerais bien pêcher au grand large... Vous auriez les résultats des match de football ?
-Ça peut se faire, répond l'homme. Mais nous voulons aller sur Terre, pour vérifier ce que vous nous avez dit.
-Comment aurions-nous remonté le temps ? demande Thel'.
-Une éruption solaire lorsque vous avez passé le vortex, et ça lui a fait quelque chose qui vous a renvoyé dans le temps. Faudrait que vous demandiez à quelqu'un de plus compétant que moi dans ce domaine. Et vous, dit-il en regardant l'alien, vous avez peu parlé, vous êtes timide ?
-Vous comprendrez qu'il faut que je reste discret à mon sujet, répond-il.
-Ne pas changer le cours des choses, c'est ça ? Je comprend, j'ai aussi été à votre place. Et ces résultats de match, quand est-ce que je peux les avoir ?
Plus tard, le général revient dans la pièce en souriant :
-Vous venez sur Terre avec moi.
-Qu'est-ce qui vous a fait changer d'avis ? demande Thel'.
-Parce que j'ai appris par la Porte des Étoiles que vous m'aviez fait gagner cinq cent vingts dollars.
L'alarme retentit soudainement. Une voix dans des hauts-parleurs dit :
-Activation non-programmée de la Porte des Étoiles.
-Venez avec moi, dit le général.
Ils viennent dans la salle de contrôle de la Porte, les techniciens présents regardent d'un air étrange les deux visiteurs. Un militaire est assis dans une chaise, tandis que le colonel Buffalo est debout à côter de lui. De l'autre côté de la vitre la Porte est acitve mais le centre est obstrué par un iris de métal.
-Alors colonel ? demande le général O'neill.
-On ne sait pas, il n'y a pas de code d'identification, répond-il.
Un grand choc retentit contre l'iris, puis la Porte se désactive. Le général se tourne vers les visiteurs, jouant le guide touristique.
-C'est une sécurité que nous avons mis en place, seules nos Portes en sont équipées. Avant de revenir sur une de nos planètes vous devez nous envoyer un code d'identification, si vous envoyer un code correct on vous ouvre l'iris fait de trinium pur. Ou alors, si vous traversez sans code, vous vous « écrasez » contre l'iris, explique-t-il fièrement. Et quelque soit l'objet, même une bombe destructrice est arrêter car elle n'est pas rematérialisée par la Porte.
Finalement ils traversent la Porte et se retrouve dans une autre base, quasiment identique de celle d'où ils viennent, sauf que des sortent de « pinces » rouges semblent tenir la Porte des Étoiles. Des soldats armés guettent le moindre comportement hostile des visiteurs en les regardant comme des bêtes de foire. Un second général est au pied de la rampe de la Porte, O'neill lui dit en souriant :
-On va faire un petit tour à la surface, Hank, ils veulent s'assurer que c'est bien la Terre.
-Ah oui ? s'étonne le général Landry.
-Apparement la dernière fois c'était une planète peuplées de robots, un peu comme dans Transformers.
-Enchanté messieurs, Je suis le général Landry de l'US Air Force, commandant du SGC, dit Hank en regardant les nouveaux venus.
-Thel 'Vadamee, je suis l'Arbiter, chef des Sangheili, se présenta-t-il en serrant la main du général.
-John 117, Spartan officier major de l'UNSC, fit-il de même.
Ils se retrouvent devant l'entrée d'un tunnel orné de l'inscription « Complexe de la Montagne Cheyenne ».
-Alors ? C'est la Terre ? demande O'neill en connaissant d'avance la réponse.
-Il semblerait, dit le major.
-Bien, on peut rentrer à l'intérieur alors ?
-On peut, répond-il.
Le général rentre dans le tunnel, suivit par l'Arbiter et le Spartan trois mètres derrière lui.
-C'est bien la Terre ? demande l'élite à Sierra 117.
-J'ai eu un message d'un allié en orbite sur une fréquence sécurisée que seuls nous, nous utilisons. On la rejoindra dans quelques heures et quitteront cette planète.
-Alors, endormons leur méfiance en attendant...
Chapitre 3 :
Le soir venu, John et l'Arbiter sont enfermés dans leurs quartiers, debout tous les deux.
-C'est le moment... dit le Spartan à l'élite. Attention, on sort ! crie-t-il.
-Ouais c'est ça, et si en passant vous pouviez me ramener des...
Le major défonce la porte et projette le garde qui était juste devant.
-Nous l'avions prévenus, se dit l'élite.
Ils se penche vers lui et le fouille, ils ne trouvent qu'un 9 mm, un talkie-walkie et deux Zat. L'Arbiter le manipule jusqu'à ce que le Zat forme une sorte de Z, le Spartan le regarde, intéressé, il continue et une décharge électrique s'échappe de la partie ressemblant à une tête de serpent.
-Foutue machines, se plaint le Spartan.
Au claire de lune, ils sortent dans une forêt par un puits et cours à travers les bois.
-On dirait qu'on a jamais quitter cette planète, remarque la voix féminine venus du casque de John 117.
Au SGC, un homme toque au bureau du général Landry.
-Oui ? dit-il assis entrain de remplir des papiers.
Un homme entre dans la pièce.
-Ils se sont enfuis...
Les deux super soldats finissent par arrivés à une station service à l'aube. Ils entrent dans le petit bâtiment en cassant la porte. Ils regardent les étagères pleines de sucrerie d'un côté et de bidons d'huile de l'autre. Le major avance jusqu'au comptoir, pendant que l'Arbiter goûte des fraises tagada.
-Cortana, tu peux pirater la caisse enregistreuse et accéder à leur réseau ?
-Je peux toujours essayer.
Il pose une disquette creuse sortie de l'arrière de son casque à coter de la caisse, un hologramme de femme bleue pratiquement nue y apparait alors et semble étonnée :
-Il n'y a pas de microprocesseur dessus !
Dans un Hummer militaire, Mitchel qui conduit, Daniel en passager et Vala qui regarde un ordinateur portable.
-Vala, il est où ? demande Daniel.
-La station service à gauche, répond Vala.
-On fait ça en douceur, dit le colonel Mitchel. Daniel, vous allez rester avec la voiture au cas où ils sortent, Vala vous passez par derrière.
-Et vous Mitchell ? demande l'égyptologue.
-Je passe par devant.
Derrière la station, Vala ouvre la porte de derrière, entre dans une petite pièce servant de stockage, la traverse et ouvre une seconde porte débouchant sur un comptoir et le magasin étonnamment désert. Elle semble déçue, elle appuie sur un bouton de son talkie-walkie sur son torse.
-Il est pas dans la station, faîtes gaffe...
Elle relâche le bouton et semble attendre une réponse. Elle rappuie sur le bouton et dit inquiète :
-Mitchel, Daniel, répondez...
Un moteur vrombit, elle saute par-dessus le comptoir et sort de la station juste à temps pour voir le Hummer militaire s'enfuir à toute allure.
-Oh non...
Peu après, un fourgon noir arrive, elle monte et se retrouve avec le général Landry.
-On vous ramène à la base, dit-il.
-Et pour Daniel et Mitchel ?
-Un OVNI est entré dans l'atmosphère il y a une dizaine de minutes. On pense que c'est leur taxi.
Au beau milieu d'un champs de maïs, le Hummer roule, Mitchel et Daniel se réveillent sur la banquette arrière.
-Ici Sierra 117, nous sommes en position, à vous.
-Cela doit bien faire sept ans que j'attends enfin de la visite, dit une voix féminine dans une radio.
-L'anneau nous aurais gardés sept ans ? demande l'Arbiter.
-Moi qui croyais l'avoir fait exploser, je n'ai aucune idée de ce que ce fichus anneau nous a fait, mais tant qu'on rentre à la maison.
-Vous n'irez pas loin, bégaye Mitchel.
-Vous devriez nous relâcher, balbutie Daniel dont le nez est cassé.
-On parie ? dit le Spartan.
Le 4X4 s'arrête, un gigantesque avion de chasse évoquant un Blackbird américain se pose dans le champs. Sa porte arrière se rabat et un second Spartan en armure descend dans le champs...