L'ennemi intérieur

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Cet épisode est canon.
L'ennemi intérieur (Saison 1 de Stargate SG-1)
Titre original :
The Enemy Within
Épisode :
#102
Date de diffusion :
01 août 1997
Chaîne de première diffusion US :
Showtime
Chaîne de première diffusion FR :
M6
Audiences US :
3,50 millions de téléspectateurs
Réalisateur :
Dennis Berry
Scénariste :
Brad Wright
Acteurs principaux
Richard Dean Anderson (Colonel Jack O'Neill), Michael Shanks (Dr. Daniel Jackson), Amanda Tapping (Capitaine Samantha Carter), Christopher Judge (Teal'c), Don S. Davis (Major General George S. Hammond)
Acteurs invités
Jay Acovone (Major Charles Kawalsky/Charles Kawalsky's Goa'uld), Kevin McNulty (Dr. Warner), Gary Jones (MSgt. Walter Harriman), Alan Rachins (Colonel Kennedy), Warren Takeuchi (Dr. Nimzicki)
Synopsis
Lorsque le major Kawalsky est pris comme hôte par un Goa'uld, le SGC tente l'impossible pour extraire ce symbiote sans entraîner la mort de son hôte.

Moments clés

- Prise de contrôle du major Kawalsky par une larve goa'uld
- Décès du major Kawalsky
- Intégration de Teal'c à l'équipe SG-1

Références culturelles

Le magicien d'Oz - « That's right, Dorothy, it was all a dream » [O'Neill]

Défauts visuels et incohérences

[02:02] - Bien que la porte des étoiles se soit refermée, on peut voir quelques secondes plus tard la lumière bleue du vortex éclairer le mur de la salle d'embarquement.
[06:33] - Lorsque O'Neill rend visite à Teal'c en cellule, on peut voir que le tatouage du Jaffa est inversé. Il le sera également dans plusieurs autres scènes de l'épisode.
[38:56] - Lorsque Teal'c sort de l'infirmerie pour poursuivre Kawalsky, on peut remarquer que deux boîtes à mouchoirs tombées au sol dans la fuite du Goa'uld ont disparu.
[39:18] - Au moment où Kawalsky baisse le volet de protection, on peut entendre le bruit d'activation de la porte. Or, cette dernière ne s'ouvre que lorsque le Goa'uld entre dans la salle d'embarquement.

Notes sur l'épisode

- C'est le premier épisode dans lequel le peuple de la Terre est identifié comme étant les Tau'ri.
- La diffusion en syndication de cet épisode est la première fois que le générique de début avec les principaux acteurs de la série est utilisé.
- Il s'agit du premier des deux épisodes de Stargate SG-1 réalisés par Dennis Berry.

Secrets de tournage

- Dans le guide Stargate SG-1 : The Illustrated Companion, Thomasina Gibson recueillit de nombreuses révélations sur la conception de cet épisode :  

Jay Acovone a été ravi mais surpris lorsqu'on lui a annoncé qu'on lui proposait le rôle de Kawalsky. "La directrice de casting, Mary Jo Slater, a appelé mon agent et je me suis rendu à l'audition dans le bâtiment de la MGM à Santa Monica", se souvient l'acteur. "J'ai fait ce que je pensais être un assez bon travail et je suis rentré chez moi. Je me suis dit qu'ils prendraient une décision très rapidement, alors quand je n'ai pas eu de nouvelles pendant deux semaines, j'ai été déçu, mais j'ai mis ça sur le compte de l'expérience et j'ai oublié l'affaire. Trois semaines plus tard, ils m'ont appelé et m'ont dit : "Nous voulons que vous jouiez Kawalsky". Ce n'était censé être qu'un seul épisode, mais je n'arrête pas d'y apparaître". Lorsqu'on lui demande s'il a une idée de la raison pour laquelle son personnage a été éliminé si tôt, l'irrépressible M. Acovone répond : "On m'a dit qu'ils voulaient le gars qui l'a joué dans le film, mais apparemment il ne voulait pas faire une série. Ils lui ont alors dit : "Et si on tuait Kawalsky dans la première série ? Lorsque je suis arrivé à bord, je leur ai dit que je voulais vraiment faire une série, mais les producteurs n'avaient pas l'autorisation de faire quoi que ce soit d'autre, alors j'ai été tué. C'est mon histoire et je m'y tiens !"

Malgré sa disparition, Kawalsky revient hanter son vieil ami O'Neill dans "Le maître du jeu" et dans "De l'autre côté du miroir" de la troisième saison. Après s'être "éclaté" dans les épisodes qu'il a tournés jusqu'à présent, l'effervescent M. Acovone n'a qu'une envie : demander aux scénaristes "Quand est-ce que je reviendrai ?" Le directeur Robert Cooper lui répond de manière rassurante : "Personne ne meurt jamais dans la science-fiction".