La chute du diable

[Blaise]

NB : Copyrights : Mon but est de raconter l'histoire de la Voie Lactée pré-stargate et donner l'envie à d'autres auteurs, éventuellement des scénaristes, de créer des développements de l'histoire de cette période qui pourrait être passionnante. Pour ça, il me serait utile qu'on la reprenne et la répande. Je n'ai ni la volonté ni le temps de faire ce travail moi-même, donc j'abandonne volontiers tout droit d'auteur sur cette fanfiction. Vous êtes libres de la copier et de la publier ailleurs si ça vous chante, de la traduire en anglais ou dans une autre langue et même d'y signer votre nom si vous la traduisez.

L'action se passe à la fin de l'époque où Sokar régnait en maître sur tout l'empire goa'uld. Après des siècles de lutte intestine entre goa'uld, il avait imposé sa loi et sa terreur sur la Voie Lactée. Certains grands maîtres se levèrent pour s'opposer à lui...

An de grâce 818, quelque part dans des Catacombes sous le hameau de Firenze en Italie

Unas : Comment t’appelles-tu humain?

La créature des ténèbres avait prononcée cette question d’une telle façon qu’on aurait dit que l’enfer parlait à travers sa voix gutturale. Jacob déglutit avec peine et répondit :

Jacob : Jacob. Les miens serviront votre maître mais certains prêtres commencent à craindre les hommes du pape et demandent l’asile et aussi…

Unas : Silence! Mon maître ouvrira le passage quand il lui plaira et pour qui lui plaira. Il peut très bien se passer des incapables de ta race s’il le désire. Mais vous lui serez utiles au combat et c’est la seule raison pourquoi il accepte de vous laisser la vie sauve.

Jacob se questionnait sur la vraisemblance des propos de la créature. Son maître avait requis de plus nombreux et plus fréquents tributs depuis les derniers mois et semblait si impatient de voir arriver davantage de guerriers qu’il avait plutôt un air désespéré et affamé que l’indifférence affectée par la créature. Les autorités de la ville se questionnaient sur la disparition d’un si grand nombre de pèlerins pauvres qui arrivaient à Firenze d’un peu partout mais ni eux, ni même le pape où le roi des Francs ne pouvaient rien contre une si grande puissance. Si seulement ils savaient. Mais de toute façon, les cultes au diable eux-mêmes semblaient les déranger davantage que la disparition de ses adeptes qui, au fond, les arrangeait. La créature poursuivit :

Unas : Vous traverserez le chapaï et ferez ce qu’on vous dit. Ensuite, comme convenu, vos familles seront libèrées et auront la chance de vivre un peu plus longtemps.

Jacob : Nous vous en sommes reconnaissant

La créature fit un geste que Jacob ne comprit pas et les lumières commencèrent à s’allumer autour de cet étrange anneau que la créature nommait chapaï.

Pendant ce temps, à des dizaines d’années-lumières de là

Les soleils se levaient à l’horizon et leurs rayons commençaient à propager leur chaleur et leur lumière sur ce monde étonnement froid durant la nuit. Mais déjà on entendait le bruit des coups de marteau sur le fer et on voyait les esclaves s’activer pour le service de leur Dieu. Tant mieux pour eux, leur misérable espérance de vie ne s’en porterait que mieux.

Apophis tourna les yeux du ciel et porta finalement son attention vers l’interlocuteur qui attendait patiemment et visiblement effrayé que son divin maître lui fasse savoir ses nouvelles volontés.

Apophis : Jaffa, tu dirigeras les tiens en mon nom sur ce monde jusqu’à ce qu’ils aient terminés mon palais royal et jusqu’à l’arrivée de mon Prima avec le reste de mon armée. Ton monde sera ma nouvelle résidence.
Troznor : Au nom des habitants de Chulak, je vous remercie de cet honneur, monseigneur.
Apophis : Va dire aux tiens que je recevrai les offrandes quand les soleils seront au zénith.
Troznor : Bien seigneur. Si je puis me permettre…
Apophis : Qui a-t-il, racaille?
Troznor : Beaucoup des miens ont eu vent de votre défaite et ont peur depuis la destruction de votre base sur Cimmeria et…
Apophis : INSOLENT!

La douleur était si vive que Troznor se recroquevilla sur le sol. Apophis l’avait touché avec un étrange bâton.

Apophis : Comment oses-tu douter de ton Dieu? Quand le moment sera venu, je vaincrai le démon et ses serviteurs et tous paieront de leur âme la témérité qu’ils ont eue en s’attaquant à moi.
Troznor : Oui maître, pardon maître.

Apophis voulait achever le jaffa mais retint son bras. Il manquait de troupes et devait diminuer les sacrifices. C’est que le misérable n’avait pas tort. Apophis venait de perdre sa capitale aux mains du Grand Maître suprême, Sokar, et il avait eu la maladresse de perdre 3 ha’taks stationnés au sol dans la bataille. Le coup d’état qu’il avait si soigneusement planifié avec l’aide de Ra et de Cronos avait lamentablement échoué et Sokar semblait prêt à se servir d’eux comme exemple pour refroidir les ardeurs des autres grands maîtres et mieux assurer sa domination qui durait depuis trop longtemps déjà. Rien ne semblait vouloir arrêter l’avancée de ses troupes qui, chaque jour, gagnaient du terrain simultanément contre les 3 grands maîtres rebel.

Apophis se questionnait. Il connaissait les planètes du domaine privé de Sokar, il savait, pour avoir étudié la question dans tous les sens, le nombre de guerrier que Sokar était en mesure d’opposer lors des batailles au sol. Pourtant, Sokar avait contre-attaqué avec un nombre incalculable d’esclaves, au moins 3 fois supérieurs à ce qu’avait prévu Apophis. Où prenait-il tant d’humains? Se pouvait-il qu’il ait mis la main sur un monde densément peuplé à l’extérieur du domaine goa’uld?

Chaque jour qui passait amenait son lot de défaites et de jaffas loyaux qui mourraient. Apophis ne voyait pas d’issue possible autre que la défaite ou l’exil. Il avait de la difficulté à comprendre l’assurance de Ra qui affirmait détenir le moyen de détruire Sokar. Ce genre d’arrogance était commun parmi les Grands Maîtres, mais cet espoir semblait illusoire à ce jour. Apophis n’allait pas abandonner sans combattre jusqu’à la fin de toute façon.

La principale base militaire de Sokar se trouvait en orbite autour de l'étoile du système de Centurio. Sokar y avait installé une station spatiale d’où il commandait à tout son empire et à une flotte d’environ 200 ha’taks. Ladite flotte était présentement dispersée à travers la galaxie pour éradiquer les forces squelettiques de la coalition des grands maîtres rebels mais la vingtaine d’Ha’tak qui y était toujours stationnée était plus que suffisante pour repousser toute tentative d’attaque frontale. Et l’absence de chapaï rendait impossible une attaque par des troupes à pied. De toute façon, Sokar avait bien prouvé, lors de la bataille de Bedrosia, qu’il n’y avait pas d’espoir de le vaincre au sol non plus : ses innombrables esclaves avaient rapidement submergés les forces de la coalition, un escadron cernait le chapaï pendant qu’une autre horde descendait par les anneaux des ha’tak, à un point tel où même Néfertum, n’a pu s’échapper. L’imbécile est probablement déjà prisonnier dans l’enfer de Sokar où il finira par mourir et disparaître, si ce n’est déjà fait. Ra semblait étrangement confiant pour un grand maître qui venait de perdre l’un de ses principaux vassaux.

Troznor : Puis-je retourner à mes fonctions seigneur? Demanda-t-il avec toute la dévotion que 140 ans au service des goa’ulds inculquaient aux êtres.

Apophis avait oublié le vieux jaffa.

Apophis : Oui jaffa. Et veille à ce qu’il n’y ait pas de retard dans la construction de mon palais ou toi et ta famille souffriront.

Troznor se retourna et s’éloigna, un peu plus rapidement qu’il ne l’aurait dû.

Plus tard le même jour

Apophis entra les coordonnées d’Abydos. Il se surprit à penser qu’il aurait bien aimé ravir cette planète à son rival et allié du moment, Ra. Les mines de Naquadah y étaient toujours riches malgré une exploitation qui durait depuis une douzaine de siècles mais il y avait plus. Les humains qui s’y trouvaient avaient une certaine force qui plaisait à Apophis, un grand potentiel qui pouvait en faire d’excellents hôtes, le plus grand honneur auquel un humain puisse aspirer.

Apophis passa le chapaï accompagné des quatres jaffas de sa garde personnelle. Ils ignoraient où ils allaient et pourquoi, et c’était très bien ainsi. Les jaffas n’avaient pas besoin de savoir. D’autant plus que dans ce cas-ci, il serait difficile de les contraindre à ne pas avoir de doute en leur Dieu s’ils apprenaient que celui-ci allait rencontrer ses alliés dans une tentative désespérée de sauver ce qui pouvait encore l’être.

Les humains esclaves de Ra reçurent Apophis avec les convenances qui lui étaient dûs puis le conduisirent vers le repaire souterrain de Ra situé dans le désert à quelques kilomètres du Chapaï. Apophis ordonna à ses gardes de garder l'entrée. Inutile de leur laisser connaître les délibérations des grands maîtres.

Ra : Nous te saluons, Apophis, mais tu es en retard.
Cronos : « Je suppose que le seigneur de la nuit a des préoccupations plus importantes que le contrôle de la galaxie », dit ironiquement Cronos.
Apophis : Au cas où l’incompétence de tes soldats t'aient échappés, je te signale que j’ai un domaine à reconstruire suite à notre défaite sur Cimmeria. Les renforts que Sokar m'a envoyé auraient dû être morts dès la bataille de Antak, n’eut été l’incompétence et la couardise de tes troupes.
Cronos : Mes vassaux et leurs soldats ont dû faire face à un grand nombre imprévu. Il semble que l’on ne puisse plus se fier aux rapports de vos espions Ashrak, grand seigneur de la nuit.

Cronos martellait le titre d’Apophis pour le décontenancer. Il aimait à rappeller qu’Apophis avait dû piler sur son orgueuil pour s’associer à Ra, Dieu du soleil et son rival de toujours. Apophis ignora la dernière remarque (il n’avait rien à répondre, les forces déployées par Sokar ne correspondaient pas, en effet, aux informations qu’il avait reçues sur ses planètes, il était aussi aveugle que ses alliés à ce sujet)

Apophis : Les stocks de naquadah que vous nous avez promis depuis des lustres seront-ils livrés dans les délais?
Cronos : 3 teltaks font présentement route vers Chulak avec la livraison promise et seront arrivés dans 2 jours, tel que convenu. La même quantité a déjà été livrée sur Abydos, comme vous avez pu le remarquer en arrivant si vous n’êtes pas aussi aveugle que vos espions, grand Dieu de la nuit. Ra intervint au bon moment :
Ra : Nous pourrons donc disposer de 13 ha’taks et 38 Alkeshs fonctionnels d’ici 5 jours. L’attaque contre la station Centurio pourra avoir lieu comme prévue.

Apophis ne pouvait croire que Ra venait de prononcer une phrase aussi sotte.

Apophis : Auriez-vous oublié, mon ami, que nos attaques préliminaires ont échouées sur tous les fronts, que la flotte de Sokar est intacte et qu’elle attaque nos planètes en ce moment même? Nous ne pouvons retirer nos forces de la ligne de front sans perdre davantage de ressources. Le moment est plutôt mal choisi pour réunir notre flotte pour une attaque de front contre l’escadron principal de Sokar et le cœur de son empire
Ra : Pas si nous remportons la victoire. Sokar mort, ses jaffas à bord de ses vaisseaux tomberont comme des marionnettes sans maître. Ce qu’ils seront exactement.
Apophis : Est-ce que le Dieu du jour est ébloui par sa propre lumière? Sokar détient, seulement à Centurio, une flotte deux fois supérieures à toutes les forces que nous pouvons réunir.
Cronos : « Si vos informations sont exactes pour une fois, Maître de la nuit, » dit ironiquement Cronos.
Ra : Sokar a commis une erreur cruciale en baissant sa garde, Centurio n’a jamais été aussi peu gardée, nous ne retrouverons pas un meilleur moment pour attaquer.
Apophis : Et nous l’aiderons à remporter une victoire plus rapide. Nous nous battrons à 1 contre 2.
Ra : C’est le pauvre Sokar qui se retrouvera à 1 contre 2. Je dispose d’une puissance que vous ne soupçonnez pas et que je mettrai en œuvre au moment opportun.

Ra expliqua son plan à ses deux alliés. Apophis écouta attentivement du début à la fin. Il dut avouer qu’il s’attendait à bien des choses de la part de Ra, mais ce dernier réussit à le surprendre. Ce qu’il lui apprit ce jour-là risquait de bouleverser pour toujours l’équilibre des forces dans la galaxie.

Une semaine plus tard

Le vaisseau amiral avançait inexorablement dans l'hyper-espace vers l'étoile qui était sa cible. Centurio. Apophis jetta un coup d'oeil à ses détecteurs. La situation s'annonçait meilleure qu'il n'avait prévu : ses 3 autres Ha'tak et les alkash suivaient toujours. En espérant qu'il leur reste assez de carcasse pour servir au combat. Apophis avait beau approuvé le plan de Ra (avait-il le choix), il n'aimait pas l'idée d'amener ce qu'il lui restait de flotte au combat si tôt après des réparations rapides et, disons-le, bâclées.

Plirano : 1 minute avant la sortie d'hyper-espace monseigneur.

Apophis réagit avec dédain en entendant la voix fluette du jeune jaffa. Si jeune. Il y a encore 6 mois, il aurait été impensable de trouver un seul jaffa aussi inexpérimenté à bord du vaisseau amiral d'Apophis. Les temps changeaient et la nécessité dictait des actions.

Le vaisseau quitta l'hyper-espace et Apophis activa les boucliers. Aussitôt, l'intercom sonna. Sokar avait la chance de disposer de jaffa rapides et efficaces.

Sokar : Je vois que la raison t'es revenue et que tu viens pour te rendre, traître.

Apophis fut surpris d'entendre la voix sombre de Sokar lui-même. Il se reprena.

Apophis : Non démon. La guerre civile est terminée. Je suis venu rétablir l'ordre dans la galaxie. Rend-toi maintenant et ta vie sera peut-être épargnée.

Au même moment, Apophis jetait un coup d'oeil sur ses détecteurs. Les vaisseaux de Cronos et Ra approchaient par des vecteurs différents et seraient là d'une seconde à l'autre. Mais s'il le savait, Sokar ne pouvait pas l'ignorer.

Sokar : Imbécile! Si tu crois que le vol du chapaï de la Tauri suffira à m'affaiblir au point de perdre face à des fourmis de votre espèce tu vas vite t'apercevoir de ton erreur.

Ces mots ne faisaient pas de sens pour Apophis. La Tauri? Ce monde a été perdu il y a des millénaires, depuis que Ra a été incapable d'empêcher la rébellion des humains et que ceux-ci ont enterré leur chapaï. Les goa'ulds maîtrisaient à peine les voyages inter-stellaires à cette époque et ils ne purent jamais retrouver la Tauri par après, quand cette technologie fut perfectionnée. Ils avaient fait bien des recherches dans le cadran de la galaxie où il savait que la Tauri devait se trouver, sans succès. Apophis savait que Ra et puis Anubis ont longtemps cherché et ont perdu beaucoup de temps dans la quête de ce qui semblait aujourd'hui être un monde mythique.

Le démon ne perdit pas de temps. Tous ses ha'tak faisaient feu. Apophis eut à peine le temps de remarquer que Cronos et Ra étaient arrivés du côté opposé de la station et que Sokar avait divisé ses forces en conséquences. Apophis ne faisait face qu'à 9 ha'tak et une poignée d'Alkesh.

Ce qui, normalement, aurait dû être suffisant.

Apophis ordonna à ses troupes de concentrer 60% de la puissance dans les boucliers et de bouger constamment pour déjouer les tirs ennemis. Puis, il envoya ses escadrons de planeur contre les Alkesh et déploya ses ha'tak de façon à ce qu'ils concentrent leurs tirs sur le même ha'tak ennemi, celui qui s'était le plus approché.

Apophis constatait que son vaisseau amiral ne recevait aucun tir. Sokar était fidèle à lui-même : il voulait que son ennemi voit ses armées disparaître avant de l'abattre. Cette habitude constituait une faille, qui pourrait lui être fatal.

Un premier Ha'tak de la flotte d'Apophis fut neutraliser. Il n'était pas encore détruit et ne le serait probablement pas dans l'immédiat : Sokar avait ordonné à ses troupes de cesser le feu sur celui-là pour qu'il dérive vers le soleil de Centurio, de façon à laisser la nature faire son travail. Les boucliers de tous les autres descendaient sous la barre des 30%. Du côté de Ra et Cronos, la situation ne semblait guère mieux.

Apophis eut à peine le temps de remarquer les vaisseaux étrangers sur ses détecteurs que ceux-ci sortirent de l'hyper-espace. 6 grands vaisseaux d'une forme longue et arrondie vers l'arrière, une construction qu'il n'avait jamais vu auparavant. Pour la première fois de la journée, Apophis eut un doute. Si c'était là tout ce que les étrangers pouvaient envoyer, la bataille n'était pas gagnée. Sokar pouvait bien contenir 6 vaisseaux de plus et il pouvait appeller du renfort. On ignorait l'emplacement de plusieurs vaisseaux de sa flotte.

C'est à ce moment que l'enfer se déchaina. Les vaisseaux étrangers se séparèrent en 2 groupes et creusèrent un sillage meurtrier à travers les forces de Sokar. 2 tirs suffisaient à abattre les boucliers des ha'tak de Sokar, un troisième achevait la structure à lui seul. Sokar concentra ses forces à tenter d'entâmer les boucliers de ses nouveaux ennemis, mais en vain. Ses appareils, Ha'tak comme Alkesh, tombaient comme des mouches devant la puissance et la précision imparable de ces étranges vaisseaux.

Quelques minutes plus tard, c'était fini. Les vaisseaux de Sokar étaient tous détruit. Seul Les ha'tak restant des goa'ulds de la coalition étaient visible, avec les vaisseaux étrangers. La station Centurio semblait lourdement endommagée et sans défense. Apophis se réservait ce plaisir :

Apophis : Jaffa! Toute la puissance vers les canons, feu à... (BEAM et Apophis disparut)

Ra : Je vous salue à nouveau, commandant de la flotte Asgard, et je vous remercie cette fois au nom du conseil des grands maîtres que vous avez généreusement contribué à restorer.

Apophis se tenait sur la passerelle de ce qui devait être l'un des 6 vaisseaux "alliés" qui étaient venu à leur rescousse, à en juger par la vue qu'il avait à travers l'énorme baie de transparacier. Un être gris de petite taille se tenait devant lui. Ra et Cronos étaient à ses côtés.

Thor : Notre aide n'était pas généreuse mais s'inscrivait dans le cadre de notre entente, que vous allez respecter, goa'uld.

Ra : C'est entendu commandant. Aucune armée goa'uld n'approchera plus des planètes dont nous avons convenus.

Apophis eut un rictus de dédain. Ra n'avait jamais parlé d'une contrepartie en échange de l'aide de ces étranges Asgards. À l'air qu'avait l'autre, Apophis devinait que Cronos non plus n'avait pas été informé de ce détail.

Thor : Ce traîté devra être respecté par l'ensemble des goa'ulds et vous y verrez. À défaut, je crois que vous avez pu constater aujourd'hui que nous disposons des moyens pour vous faire respecter votre parole si besoin est. Au moindre appareil goa'uld qui approche de l'une des planètes protégées, notre réponse sera rapide et décisive.

Ra : C'est compris commandant.

L'asgard fit apparaître un traîté écrit en goa'uld sur lequel on pouvait voir la liste des deux douzaines de planètes dont Ra et l'asgard avaient convenus. Apophis constata que Ra s'était révélé pitoyable négociateur : bien que la plupart de ces planètes étaient situées dans l'espace voisinant les terres de Baal, elles étaient tout de même très riches en ressources et en populations humaines. D'un autre côté, pouvait-on négocier avec une espèce capable d'aligner une telle puissance? Mais le pire...

Apophis dût retenir une exclamation. Cimmeria était sur la liste. Ra avait gracieusement accepté que la capitale d'Apophis soit sortie de l'empire goa'uld. Il le paierait cher.

Thor : Ce traîté sera valide à compter de maintenant et ne sera modifié que si le haut conseil asgard l'approuve.

Apophis : D'où vient votre espèce... commandant?
Thor : Cette information ne vous est pas utile, goa'uld.
Apophis : Comment pourrai-je communiquer avec vous? Vous pourriez avoir besoin d'un deuxième avis sur les actes de mes... congénères.
Thor : Nous savons où vous trouver, c'est tout ce qui importe.
Cronos : Qu'adviendra-t-il de Sokar?
Thor : Son sort est entre les mains des asgards. Il demeurera notre prisonnier pour l'heure.

Le lendemain, dans la galaxie d'Ida

Thor : Puis je les ai téléporté dans leurs vaisseaux respectifs et j'ai amené Sokar sur une planète située à l'écart, où il pourra longtemps échapper à la vengeance des grands maîtres.
Haut conseiller Freyr : Êtes-vous convaincu que les goa'ulds ne constituent plus une menace à notre galaxie? Leur flotte complète aligne une considérable puissance de feu.
Thor : Comme j'ai déjà dit, avec la chute de Sokar, leur flotte est divisée. Les goa'ulds sont maintenant dirigés par un Triumvirat où les dissensions ne tarderont pas à apparaître, si ce n'est déjà fait. De plus, j'ai supprimé la source principale d'esclave humains dont ils disposaient en reprenant la porte des étoiles que Sokar avait installé sur la Terre. Les goa'ulds ignorent toujours sa position, quand ils la trouveront nous pourrons toujours l'ajouter au traîté des planètes protégées. De plus, Sokar recouvra éventuellement des forces et constituera un pion de plus dans le désordre qui règne au sein de l'empire goa'uld.
Haut conseiller Freyr : Le haut conseil Asgard se questionne sur la pertinence de ce traîté des planètes protégées. N'aurait-il pas mieux valu d'attendre que nous soyons en mesure de protéger toutes les planètes de la Voie lactée et non seulement quelques-unes?
Thor : Nous ignorons le délai dont nous aurons besoin à cet effet. Pour l'heure, l'importance est de limiter la puissance des goa'ulds. Avec ce traîté, nous leur avons retiré l'accè à des planètes riches des ressources naturelles qu'ils utilisent dans leur technologie, sans compter les populations humaines non négligeables de ces mondes. En attendant de pouvoir éliminer la menace goa'uld, nous devons limiter son développement autant que nous le pouvons.
Haut conseiller Ragnarok : De toute façon, bientôt les monstres mécaniques auront été éradiqués et nous pourrons nous occuper de ces goa'ulds maléfiques et rétablir l'ordre dans la Voie lactée.

Thor eut un soupir. Il ne partageait pas l'optimisme de Ragnarok. À plus d'une reprise déjà, il avait cru avoir éradiqué ces monstres réplicateurs mais chaque fois ils étaient revenus, plus nombreux et plus fort. Ils représentaient maintenant un réel danger pour presque tout un cadran de la galaxie d'Ida.

D'un autre côté, ils ne pouvaient abandonner les humains de la Voie Lactée. Depuis l'ascension des derniers anciens, la disparition des Furlings et l'instauration de la politique de non-intervention et d'isolement des Nox, les Asgards se sentaient responsable d'eux. Ils étaient maintenant leur seule protection contre tous les dangers que recellait l'univers.

Ils ne les laisseraient pas tombés. Jamais.

[Blaise]

En espérant que vous aimerez. Ceux qui ont lu auront compris : il ne faut pas attendre de suite, c'est une short-story stand alone.

Je n'étais pas certain si la bataille de Centurio est crédible au vue des forces qu'on connait aux vaisseaux impliqués. Je suis volontairement vague sur le nombre pour éviter de me gourrer mais je crois être cohérent avec la série. En tout cas, c'était le but. Pour ça, et toute l'histoire, j'ai tenté de mettre une explication, qui pourrait très bien être la bonne, du comment Sokar avait été renversé par Ra et Apophis. (comme Teal'c le mentionne à la saison 2 de SG-1).

[Yan]

C'était très bien! Si les scénaristes pouvaient écrire des épisodes comme celui-ci, ce serait parfait. Malheureusement, ce n'est pas le cas. J'ai trouvé ça très intéressant que tu te bases sur des faits de la série pour écrire l'histoire de Sokar lorsqu'il a été rayé de la carte. Ton histoire reste très fidèle à la série. Toutes les félicitations!

J'aurais aimé voir un épisode ou des Beliskner Asgard attaquent des Ha'tak. Dans la série, on a voulu sous-estimer la puissance des Asgard en les faisant perdre contre une race peu avancée telle que les Goa'uld. M'voyez, les Asgard maîtrisent les voyages interstellaires depuis environ 45 000 ans et maîtrisent les voyages intergalactiques depuis une époque indéterminée (sûrement depuis environ 15 000 ans). Donc on peut dire qu'ils possèdent facilement 30 000 ans d'avance technologique sur les Goa'uld. Quand on voit qu'un seul projectile du canon à ions Tollan, qui n'ont que 300 ans d'avance sur les Goa'uld, peut détruire un Ha'tak, un seul vaisseau Asgard serait bien assez fort pour se taper à lui tout seul une flotte d'environ 15 Ha'tak traditionnels.

[jumper01]

J'ai bien aimé et je me demandais si tu allais écrire d'autres petites histoires brèves comme celle-là,par exemple la chute d'Anubis.En tout cas,je l'espère.

[EvilLoki]

Très bonne histoire et très originale comme scénario.

Je l'ai lu avant de voir ton message et j'espérai une suite, tant pis.

je me demandais si tu allais écrire d'autres petites histoires brèves comme celle-là

Et bien je me le demandais aussi.

[Blaise]

Merci c'est très apprécié!

je me demandais si tu allais écrire d'autres petites histoires brèves comme celle-là

En fait j'espérais surtout donner le goût à d'autres d'en faire en exploitant l'histoire des goa'ulds, qui est pleine de sujets non exploités.

Mais oui, je crois que je vais tenter d'en faire une ou deux autres.

[Fredator]

J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ton histoire

[massalia]

Il est mal vu de remonter des anciens topic. Mais je voudrai juste donner aussi un avis.

Tout d'abord salut à toi Blaise.
Ensuite :
Tu vois, ton idée d'explorer l'histoire de la voie lactée et notamment celle des goa'ulds est très intéressante.
Elle donne en effet envie d'en écrire soi même. (En admetant qu'on ai les connaissances nécessaire pour le faire.)
Mais j'admet, que ce serait bien si tu avait un peu de temps pour te consacrer toi même à un autre texte.
Cette fic (tout comme le Goa'uld qui devient dieu) donne vraiment l'impression de découvrire une partie de la série.
Tu écris très bien et l'envie de te demander une autre me démange les doigt. Tout comme l'envie de savoir ou en est celle que tu nous a proposé d'attendre il y a un moment déjà.
Savoir si tu l'a abandonné, si elle est en stand-by ou si tu a eu le temps de t'y consacrer (je me rappel les problèmes que tu m'a évoqué mais je me demande si tu les a surmontés.)

[Blaise]

C'est apprécié Massalia!

J'avais commencé une nouvelle fic pas longtemps après les 2 dernières, qui d'ailleurs était un peu plus ambitieuse (plus longue et faisant allusion à davantage de concepts venant de la série).

Mais entre-temps j'ai arrêté de regarder tout ce qui est lié à Stargate. La saison 5 de SGA ne m'a pas intéressé, et je n'ai pas accroché à SGU non plus. Du coup, l'intérêt pour la fanfic a disparu aussi.

Mon idée pour la prochaine fanfic était liée à Omoroca (l'amoureuse du monstre bizarre dans Feu et eau saison 1). L'histoire se serait déroulé dans l'ancienne babylonie (sur Terre donc), où un conflit aurait eu lieu entre le peuple d'Omoroca et au moins Marduk le goa'uld. Vu le lien entre Marduk et le goa'uld qui avait l'oeil de Tiamat (il y a longtemps que j'ai fouillé ça, mais il y avait eu un topic ici là-dessus il me semble), l'oeil de Tiamat aurait été impliqué.

Et une idée un peu louche de finale "punch" m'était passée à l'esprit. On sait qu'Omoroca meurt, je me suis dit qu'un ancien serait passé par là pour lui accorder l'ascension. Une fois élevée, elle commence une nouvelle existence et abrège son nom pour devenir "Oma".

(...)

Mais bon, je ne terminerai jamais cette histoire-là.

[massalia]

Vraiment dommage mais bon, au moins je sais que tu ne la continue pas.