Voyage en Terre Moyenne!

leprechaun
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Voyage en Terre Moyenne!

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Prologue :

Si la terre moyenne m’était Comté !



« Qui veut voyager loin ne sait pas
à quoi il s’expose »

Proverbe de la terre moyenne



Le présent récit va traiter des pérégrinations d’un groupe hétéroclite d’individus afin de détruire l’anneau de puissance forgé jadis par le seigneur des ténèbres, Mouron, dans le lointain pays du Mordorir. Nous allons en un petit rappel livrer quelques indices indispensables à la bonne compréhension du présent récit.

Aux commencements du monde, la terre moyenne était peuplée d’hommes, de hobbits, de nains, d’orques, de sorciers ; la magie était dans les vents, dans les arbres, les feuilles, les rochers, dans les torrents…. Le monde transpirait de magie. Les détenteurs du savoir magique étaient les mages et les elfes. Ceux-ci étaient également habiles de leurs mains. Ils enfermèrent leur puissance et leur savoir dans des anneaux qu’ils portaient au doigt. Les anneaux leur permettaient de commander aux choses, aux bêtes, aux éléments. Bref, ils étaient des instruments de pouvoirs. Or le désir corromp le cœur. Un puissant mage du nom de Mouron était jaloux du pouvoir des elfes et désirait plier les différentes races à sa volonté. Dans son cerveau maléfique germa une idée diabolique. Il lui fallait forger un maître anneau, qui permettrait l’assujettissement des hommes, des elfes, et des nains à son pouvoir.

Ainsi fut fait. Il fondit ses dents en or en une bague étincelante. Aucune pierre précieuse n’y était sertie. C’était ce qui la distinguait des autres anneaux. Le bijou était d’une simplicité et d’une beauté remarquables. Nul artifice, nulle gravure. Il avait été poli et l’on pouvait s’y mirer comme s’il s’agissait d’un simple miroir. Mais, lorsqu’il était plongé dans le feu, une inscription apparaissait. C’était écrit avec des lettres elfiques, mais en langage du Mordorir. Cela disait :

« Un anneau pour les dérouiller tous, un anneau pour les tuer,
Un anneau pour les dézinguer tous et les traîner
Au pays de Mordorir où règnent les cendres »

La volonté de Mouron était diaphane. Il s’agissait de conquérir le monde. C’est pourquoi on le surnommait aussi Cortex. Il mit dans cet anneau toute sa haine, sa ruse, sa puissance.

Nous allons passer sur des milliers d’années de luttes entre forces du bien et armées de Mouron. A la fin du deuxième âge eut lieu une bataille en Mordorir entre les forces humaines et elfiques d’une part et les forces du mal d’autre part. D’un coté comme de l’autre, on tombait comme des mouches. En fin de bataille, Mouron intervint en personne. Il fit un véritable carnage. Mais le fils du roi du Grondor, Lésoeufsdur, parvint à arracher l’anneau à la main de Mouron, ce qui anéantit ce dernier. Lésoeufsdur refusa de jeter l’anneau dans les entrailles de la montagne de feu, au grand désespoir du prince elfe Elrond. Cet anneau serait l’héritage de son royaume.

Lésoeufsdur tomba peu après dans un guet apens tendu par des orques. L’anneau fut perdu pendant des centaines d’années, jusqu’à ce qu’un certain Gouloun le retrouve. Gouloun le garda avec lui des centaines d’années. Pourtant, un jour, il le perdit. Ce fut un hobbit, Bilboquet, qui le trouva. C’est pourquoi Gouloun ne put dès lors plus le saquer, lui et les gens de sons espèce ! Le hobbit pris l’anneau chez lui, à Hobbitville. Cinquante ans s’écoulèrent. Un jour, Bilboquet décida de quitter son logis pour passer ses dernières années chez son ami Elrond, à Fondcav. Il légua l’anneau à son fils adoptif, Fronton. Mais l’ennemi, qui n’était pas mort, mais seulement diminué, était à la recherche de son anneau. Un grand ami de Bilboquet, le magicien Grandebaf, conseilla au jeune hobbit de partir pour Fondcav afin de discuter avec Elrond du destin de l’anneau.

Fronton parti donc pour Fondcav, accompagné de Samagace Gabégie, son jardinier, ainsi que de deux amis, Pinpin, et Méchoui, nommé ainsi parce qu’il était doux comme un agneau. Mais des serviteurs de l’ennemi rodaient dans le pays hobbit. Il était donc nécessaire de se montrer extrêmement prudent. Ils voyageaient hors des sentiers fréquentés afin de rester inaperçus. Après quatre jours de marche, ils atteignirent la petite ville de Braie, où ils décidèrent de passer une nuit de repos bien mérité. Ils repérèrent une sympathique auberge nommée « Au Poney flagellant ». Nos quatre amis se restaurèrent et burent autant qu’ils purent, de sorte qu’à dix heures du soir, ils étaient ronds comme des barriques. Il s’en fallut de peu qu’on les expulsa de l’auberge pour conduite scandaleuse.

Qui plus est, Fronton prétendit être magicien, comme son cousin Willow, et se volatilisa. Les clients de l’auberge en restèrent comme de ronds de flan. Fronton avait trouvé spirituel de disparaître en mettant l’anneau au doigt. Il courait vers sa chambre lorsque quelqu’un le saisit au collet. Fronton était perdu. Qui le tenait en son pouvoir ? Pourquoi ? Qu’allait il devenir ?
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Chapitre 1 : A l’auberge du Poney Flagellant


« Moi ? Me mettre la pression ? Naaaaaan !
La pression, je la bois dans un grand verre,
avec beaucoup de bulles et des glaçons ! »

Extrait de « vie et mort d’Albicore, Roi
du Grondor »


L’étreinte se fit plus ferme. Fronton sentit qu’on l’emmenait dans sa chambre. Il fut jeté à terre. Il enleva son anneau et dévisagea avec crainte l’étranger qui l’avait amené là. L’étranger prit la parole :

« Prenez garde ! L’anneau n’est pas un jeu, Fronton. C’est un instrument de pouvoir. Les serviteurs de Mouron rodent dans les environs, à sa recherche. Ils se sont assurés de la collaboration de certains simples d’esprits du village. Il se peut qu’il y ait des espions dans l’auberge. Le tenancier, Prosper Completementbeurré, n’est pas un modèle de finesse. Il n’est pas à la solde de l’ennemi mais ne tient pas à abriter sous son toit des personnes risquant de compromettre la tranquillité de son établissement. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’anneau est de nature à fiche la pagaille. »

Fronton, ayant repris son souffle, demanda à son interlocuteur qui il était.

« On me nomme Grand Bas. Je suis un rôdeur, et, souvent, je cherche à passer inaperçu. Je cherche à ne pas être reconnu. Du coup, je suis souvent obligé de me travestir en femme. Lorsque je me déguise, je fais particulièrement attention à ne pas filer mes collants et mes bas. D’où mon surnom.
Quant à mon vrai nom, il vous importe peu pour l’instant. Seul compte pour le moment votre sécurité. Car vous êtes en danger ici ! Il nous faudra demain partir pour Fondcav où nous serons tranquilles. Nous serons au cœur de la forêt, sous la protection des elfes. Je vais chercher vos trois amis, et nous discuterons ensuite de l’itinéraire à prendre. »

Il s’absenta et revint trois minutes plus tard, tenant Pinpin et Méchoui par le col. Ils avaient quelque peu abusé de la bonne bière du patron, et ne tenaient pas sur leurs jambes. Sam suivait d’un pas incertain, tour de Pise ambulante. Grand Bas grommela :

« Sont ce là les compagnons que vous avez choisis pour votre voyage ? Une cuite est elle une bonne façon de commencer une quête ? ».

Il ne reçut aucune réponse. Fronton avait sombré dans un coma éthylique profond, tandis que Méchoui et Pinpin étaient partis aux toilettes soulager leurs vessies trop pleines. Grand Bas leva les yeux au ciel et tapa du pied. En attendant que les deux compères reviennent des commodités, il jeta un coup d’œil par la fenêtre. Le temps était épouvantable. Un temps à ne pas mettre un nazgul dehors. Il pleuvait en effet des trombes, et un très fort vent soufflait, de sorte que si les hobbits s’étaient trouvés dehors avec leurs parapluies, ils auraient vite imité Mary Poppins et l’on aurait pu ajouter aux différentes espèces connues la race des hobbits volants. Le rôdeur cherchait à repérer un éventuel serviteur de l’ennemi. Son attention fut retenue par un groupe de cavaliers vêtus de noirs qui paraissaient être en quête de ses nouveaux amis.

Méchoui et Pinpin choisirent ce moment pour revenir. Ils avaient profité de l’inattention de Grand Bas pour aller picoler derechef et danser la macarena avec deux nains particulièrement doués en chorégraphie. Le rôdeur leur intima à tous de rester dans la chambre pendant qu’il irait discuter avec le propriétaire de l’auberge. Il revint un quart d’heure plus tard, une bouteille en mains. Il dit :
« Voici une bouteille de « Debout les morts ». C’est une liqueur d’échalote, aromatisée au piment rouge et au paprika. Cela devrait réveiller Fronton et vous tenir d’attaque toute la nuit. Nous ne devons pas dormir. L’ennemi est dans le village et nous traque. J’ai par ailleurs acheté à un bon prix ces quelques frusques.»

Pinpin manqua de s’étouffer. Méchoui avait les yeux ouverts et ronds comme un cul de chaudron. C’étaient des habits de femme. Ils veillèrent toute la nuit. Vers six heures du matin, Grand Bas les secoua et leur donna une bonne lampée de Debout les morts. Les hobbits commencèrent à s’habiller lorsque Grand Bas sortit. Il revint avec une corbeille de fruits. Elle contenait essentiellement des melons, des pamplemousses, et quelques pêches.

« Des fruits ? » demanda Pinpin, « Pourquoi faire ? ».

« Ayez confiance en mon art » répondit Grand Bas, d’un ton de défi. « Vous allez mettre ces fruits dans vos corsages pour simuler une poitrine. Sam, vous êtes assez…comment dire….charpenté. Prenez donc ces deux melons. Fronton et Méchoui, prenez donc des pamplemousses. Pinpin, qu’est que vous êtes maigre ! Prenez donc ces clémentines. ».

Ils s’habillèrent, non sans mal d’ailleurs. Avec leurs cheveux bouclés et soyeux et leurs robes, ils ressemblaient à de vraies hobbites. Ils savaient que l’ennemi était à la recherche d’hommes. Ils se sentirent soulagés. Ils sortirent de la chambre en rang d’oignon, et suivirent Grand bas. Arrivés à la salle des repas, ils s’assirent pour prendre un petit déjeuner. Grand bas, qui n’en prenait pas, sortit pour faire le guet. Il avait été convenu qu’il sifflerait dans le cas où l’ennemi approcherait. Vers sept heures et demie, un sifflet retentit. Grand Bas entra en trombe et dit à nos trois hobbits, hors d’haleine : « L’ennemi approche. Il va certainement pénétrer dans l’auberge pour la fouiller. Il le fait pour toutes les autres maisons. Donc pas d’écart ! Gardez un profil bas et ne parlez pas de l’anneau. ».

Un quart d’heure plus tard, les cavaliers noirs firent leur entrée. Tous les clients de l’auberge tremblèrent. Le chef du groupe commanda neuf tisanes à la camomille. Pinpin se retint de rire. Grand Bas lui donna un coup de coude dans les côtes. Vers huit heures, les hobbits se levèrent et demandèrent l’addition. Ils payèrent et prirent le chemin de la sortie. Mais, Pinpin, enhardi par la liqueur « Debout les morts », s’approcha d’un des cavaliers. Il avait décidé de taquiner un des ennemis pour voir jusqu’à quel point il pouvait aller.

« Quel beau jeune homme ! Vraiment ! » dit il « Et quelle élégance ! Me donnerez vous au moins, si ce n’est votre main à baiser, l’adresse de votre coiffeur ? Et celle de votre couturier ? ».

Le cavalier se passa la main sur la cagoule comme pour mettre les cheveux en ordre et s’inclina profondément. Il dit :

« Je m’habille de même que mes camarades chez un petit créateur inconnu, dans une petite échoppe, près de Barad Dur. Karllagerfaeld, qu’il s’appelle. Tenez ! Voici ma carte. Et dites lui que vous venez de ma part. Peut être vous fera t il une petite ristourne. ».

Taquin, Pinpin répondit :

« Quel charmant homme ! Permettez que je vous baise le front. »

Il monta sur un tabouret et se pencha sur le front du cavalier. Le cavalier le remercia, et la salua de nouveau. Cependant la situation faillit dégénérer. En effet, Sam manqua de perdre un melon qu’il avait mal calé dans son soutien gorge. Un cavalier avait remarqué son petit manège et le regardait d’un air soupçonneux. Grand Bas retint son souffle. Mais aucun autre incident ne survint. Ils sortirent et se dirigèrent vers l’écurie. Ils montèrent leurs chevaux et partirent au triple galop. Ils commencèrent ainsi leur long voyage vers Fondcav. Le temps était clément et les oiseaux chantaient. Le voyage s’annonçait sous d’excellents auspices. Mais nos quatre amis ne courraient ils pas vers le danger ?
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Chapitre 2 : voyage au bout de la nuit




L’air avait la fraîcheur d’une pastille à la menthe. Une petite pluie fine leur tombait sur le visage. Un petit soleil pâle commençait à poindre derrière les nuages. Bref tout allait pour le mieux. Ils avaient cent cinquante milles à parcourir pour gagner Fondcav. C’est dire qu’ils n’étaient pas sortis de l’auberge…Enfin si, quelques milles auparavant, mais bon, on ne va pas jouer sur les mots, hein ? Le voyage leur prendrait trois à quatre jours, à condition de ne pas lambiner. A la fin du deuxième jour, ils parvinrent au mont ouraganesque. Ils y passèrent la nuit, à contempler les étoiles. Les chevaux galopaient dans le pré aux alentours. Le jour avait succédé à la nuit. Ils allaient repartir après avoir pris un solide petit déjeuner. Malheureusement le poney de Fronton trouva spirituel de se déboîter une patte. Il trébucha et se prit un arbre entre les deux yeux. Le cheval tituba puis s’écroula.

Nos cinq amis étaient bien emmerdés. Comment allaient ils faire ? Ils furent soudain sauvés.

« Heureusement que j’ai passé mon brevet de secouriste ! » dit Grand Bas. « Prenez ses constantes, Glasgow à quinze, crépitants du côte gauche ! Doug, un pansement ! »

« Doug ????????? » dirent en chœur les quatre hobbits.

« Scusez moi » dit Grand Bas « Je me suis laisse emporter. » Il prit la patte gauche du cheval qu’il commença à tapoter. « Courage, ami quadrupède. Nous allons te soigner ! »

Le cheval hennit de douleur puis s’évanouit : Grand Bas lui tapotait la patte blessée. Il entreprit un massage cardiaque. Un, deux, trois…. Un, deux, trois. Puis il ordonna à Fronton de lui faire du bouche à bouche. Fronton refusa. Grand Bas se fâcha et lui déclara que c’était son cheval et que s’il ne le ranimait pas, les trois hobbits et lui-même iraient à cheval, tandis que Fronton irait à pieds ! Fronton s’exécuta de mauvaise grâce. Il appliqua sa bouche sur celle du cheval et souffla. Celui-ci se réveilla en poussant un hennissement horrifié. Il partit au triple galop, comme si sa patte n’avait eu aucune blessure. Il faut dire que pour son petit déjeuner, le hobbit avait pris des toasts de pain grille avec une confiture d’anchois et d’oignons, du bacon, et une purée d’épinards assaisonnée d’une bonne mayonnaise. Il avait une haleine à réveiller les morts. Et ce jour là, ce n’est pas un humain qu’il ramena à la vie mais un cheval.

Ils repartirent sur le champ. Il leur restait encore une trentaine de milles à faire pour atteindre Fondcav, la terre promise. Ils seraient donc si tout allait bien chez le seigneur elfe Elrond à la fin de la journée. Cette seule pensée les rendait joyeux. Ils étaient presque au bout de leurs peines. Ils ne savaient pas qu’un grand danger les attendait dans la forêt. Celle-ci se rapprochait de plus en plus, noire, maléfique, menaçante. Elle résonnait de bruits et de hurlements lugubres. Ils y pénétrèrent. Des chauves souris saturaient l’air. Fatman était leur chef. Heureusement, elles ne se préoccupaient pas d’eux. Elles voletaient de ci de là, à la recherche de pitance. Et les hobbits et les humains ne faisaient pas l’affaire. Elles aimaient le sang d’orque.

Nos cinq amis étaient fort peu rassurés. Cette forêt était l’endroit idéal pour un guet appens. Ils craignaient de se faire attaquer par les esprits de l’anneau. Leur crainte se révéla justifiée par la suite. Mais pour l’instant, reprenons notre récit. Hum hum… Or donc, les chauves souris volaient en tout sens. Fatman leur apprenait à battre des ailes. En haut en bas, en haut en bas…. Les hobbits demandèrent à Grand Bas de faire une pause. Leur ventre criait famine. Ils s’assirent sur une plate étendue de mousse, au pied d’un vieil arbre moisi. Ils virent Fatman se poser sur une branche. Celui-ci était en train de rentrer sa chemise dans son pantalon. Il caressa le ventre proéminent qui lui avait valu son nom.

Les quatre hobbits venaient de sortir leur casse dalle lorsqu’ils entendirent un craquement sinistre suivi d’un hurlement. La branche avait cédé, et le superbléraut …pardon…le super héros était tombé sur Grand Bas. Lorsque Fatman se releva, Grand Bas avait la tête enfoncée dans le sol moussu. Ils la sortirent du sol. Les hobbits le réveillèrent à coups de baffes. Il cracha de la terre pendant près d’un quart d’heure. Il remercia ensuite ses compagnons et botta le cul du super héros, ce qui eut pour effet de le placer sur orbite et de lui épargner de nombreux efforts pour prendre de l’altitude. Fatman remercia et s’envola maladroitement, en zigzag, ballon de baudruche ambulant, ou plutôt volant.

Après une heure de repos, ils repartirent. Ils sellèrent leurs chevaux et hue ! Le soleil déclinait dans le ciel. L’ambiance était lugubre. Les bêtes infernales commençaient à rôder. Ils étaient entoures d’ennemis. Soudain, les noirs cavaliers surgirent de derrière les arbres. Nos amis éperonnèrent leurs chevaux, leur donnant des coups de talon dans le ventre. Ils n’avaient guère plus de deux cents mètres d’avance. Et celle-ci fondait progressivement. Ils aperçurent à moins de deux milles une rivière qu’il leur faudrait traverser. Celle-ci les séparait de Fondcav, la demeure d’Elrond, le semi elfe. Encore un effort et tous leurs soucis prendraient fin. Les esprits accéléraient, signe de leur empressement à attraper Fronton. Ils aient peu être peur de la rivière. De fait, celle-ci était contrôlée par Elrond. Mais pour le moment l’elfe ne pouvait les aider. Il récupérait d’une nuit de ripailles et était profondément endormi.

Nos amis parvinrent à la rivière. Ils trouvèrent le gué et entrèrent dans Rivendell, la combe enchantée, dans laquelle ils étaient à l’abri de Mouron et de ses serviteurs. Les chevaux des esprits refusèrent de passer la rivière, ce qui obligea leurs propriétaires à descendre. Ils entreprirent de la traverser à la nage. Mais alourdis par leurs armures, ils coulèrent et se noyèrent … dans un cours d’eau qui ne faisait pas plus de trente centimètres de profondeur !!!!

Les cinq compagnons hurlèrent de joie. Ils repartirent au galop. Fronton, d’un air de défi, se retourna et brandit le poing dans leur direction. Il se mangea une branche d’arbre dissimulée par l’obscurité nocturne. Lorsqu’il reprit conscience, trois jours plus tard, il était dans un lit aux draps de satin. Sa tête reposait sur des coussins moelleux. Il se trouvait dans une chambre aux décors boisés et particulièrement raffinés. Un type bizarroïde, aux vêtements chelous et aux oreilles pointues, se tenait devant son lit. Il était à Fondcav et l’homme bizarroïde n’était autre qu’Elrond, le maître des lieux.


« Bienvenue à Fondcav, ami des elfes, O Fronton. Reposez vous bien et mangez à volonté. Le conseil d’Elrond n’aura lieu que demain matin. Ne soyez pas en retard. Il se fera dans la cour du palais, à neuf heures précises. »

« Moué ! Okay, ça marche. » dit Fronton.

Elrond tourna les talons et le laissa seul. Il se prit les pieds dans sa robe et tomba face contre terre. Il se releva avec difficulté et prit le chemin de la sortie en se tenant les reins.

Fronton était émerveillé par la richesse et la beauté des lieux. Il passa sa journée à visiter le palais. Le lendemain, de nombreuses décisions d’importance seraient prises. Etait avec raison qu’il était anxieux ?
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Laissez vos impressions. Merci! ;)

Au staff: desole de l'accumulation des posts. :unsure:
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Re: Voyage en Terre Moyenne!

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Bon bon je viens de finire de lire, c'est bien que j'aie vu ça, je m'embettais au boulot... :P
En tout cas pour l'instant c'est excellent! J'attends avec impatience la suite! Tu as prévu de faire beaucoup de chapitres?
CITATION C’est pourquoi on le surnommait aussi Cortex.
CITATION Des chauves souris saturaient l’air. Fatman était leur chef.
:lol: :lol:
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Re: Voyage en Terre Moyenne!

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Merci! :P

Il devrait y avoir une bonne vingtaine de chapitres, pas moins. Il est clair que par rapport au SDA, cela ne fera pas beaucoup.... :lol:

Le conseil d'Elrond devrait être un festival de conneries. ^_^
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Re: Voyage en Terre Moyenne!

Message non lu par Atchoum »

CITATION (leprechaun,Jeudi 13 Avril 2006 à 14h14) Il devrait y avoir une bonne vingtaine de chapitres, pas moins. Il est clair que par rapport au SDA, cela ne fera pas beaucoup.... :lol:
Ah quand même 20chapitres! Ben ça fait du boulot! Mais ça en vaut la peine!
Et bon si tu devrais faire aussi long que le sda je crois que t'es pas près de finir :P

CITATION Le conseil d'Elrond devrait être un festival de conneries. ^_^
Tiens je ne sais pas pourquoi mais je m'y attendais un peu :P :lol:
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Re: Voyage en Terre Moyenne!

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Chapitre 3 : Le conseil d’Elrond


« La discussion, c’est un savant mélange entre Ta gueule et T’as raison »


Proverbe du pays de Fang



Les soucis empêchèrent Fronton de dormir. Lorsqu’un elfe vint le chercher le lendemain matin, il faisait la gueule. Des indiens miniatures jouaient du tam tam à l’intérieur de son crâne. Et point d’aspégic pour faire passer son mal de tête. Ceci aura quelque importance par la suite. Mais pour l’instant, reprenons le fil de notre récit. L’elfe l’emmena prendre le petit déjeuner dans la salle à manger. Ses amis l’y attendaient déjà. Pinpin, Sam, et Méchoui se caressaient le ventre, manifestement repus. Ils avaient englouti deux ours à la bière, six brioches beurrées et recouvertes de miel, et vidé trois tonneaux de bières, ce qui fait que l’entrée de Fronton fut saluée, non de Bonjours, mais de trois Buuuuuuuuuuuuurps retentissants. Grand Bas s’était levé de très bonne heure et se trouvait actuellement en grande discussion avec la fille du maître des lieux, Serleena. Elrond était dans son laboratoire, à étraîner son coffret du Petit Chimiste, que sa fille lui avait offert pour noël. Fronton en était à son quatrième café (il lui faudrait en effet tenir le coup, les réunions entre elfes, nains, et hommes étant réputées pour être particulièrement laborieuses) lorsqu’une forte explosion se fit entendre. Il vit des elfes courir avec un brancard en direction du laboratoire d’où sortait une fumée noire, et en repartir, chargés d’Elrond, au triple galop. Ils l’emmenèrent à l’infirmerie. La salle fut baptisée Tchernaubhill, ce qui en sindarin de l’est signifie « Feu d’artifice ».

A huit heures et demie, une cloche sonna. C’était le signal annonçant le début du conseil. Nos quatre amis se levèrent et se dirigèrent avec solennité vers la salle du conseil . Ils croisèrent dans les couloirs de nombreux elfes, accompagnés d’hommes. Des nains arrivaient d’un autre couloir et prenaient bien garde à ne pas approcher des Belles Gens. Ils pénétrèrent dans une salle richement décorée. On leur ordonna de s’asseoir autour de la table ronde située au milieu de la pièce. Ils entendirent du bruit. Un nain et un elfe se disputaient pour savoir lequel d’entre eux pénètrerait en premier dans la pièce. Ils commencèrent à se battre. L’elfe lui donna un coup de genou dans le nez. Le nain, quant à lui, donna un coup de tête à son opposant. L’elfe étant très grand, il reçut la tête du nain dans les testicules. Il hurla de rage et de douleur. On leur dit que la réunion avait pour but de fédérer toutes les races de la terre moyenne. En conséquence, ils ne devaient pas se battre. Ils décidèrent que l’ordre du passage serait décidé à shifumi. Pierre…cailloux….ciseaux. Pierre…cailloux…ciseaux. Mais le conflit s’envenimait : les règles n’étaient pas les mêmes chez les nains et chez les elfes. Pour le nain, la pierre couvrait le puis, au grand dam de l’elfe. Ils jouèrent ensuite à Je te tiens, tu me tiens….. Cela était d’autant plus facile pour l’elfe que la barbe du nain était fort longue.
Je te tiens, tu me tiens par la barbichetteuuuuuuuuu…. Le nain ne put s’empêcher de penser à une blague que son oncle lui avait racontée la veille. Il éclata d’un grand rire. L’elfe prit son élan. Il mit une claque au nain. Mais celui-ci se baissa et en profita pour passer en dessous de l’elfe. Il se dirigea vers la porte. Il se retourna vers l’elfe et mis son pouce au niveau du menton et dit : « Bisque bisque rageuuuu ! ». Ce faisant, il continuait de marcher. Il se prit le montant de la porte et se retrouva le cul par terre. L’elfe improvisa un petit chant.

« Les nains sont tous idiots
On ne peut être plus bas
Les nains sont tous trop gros
On ne peut être plus gras
Ha ha !

Les elfes sont les plus grands
Les nains sont tous petits
Les elfes sont tous marrants
Les nains tous abrutis
Hi hi !
»

Il entra dans la pièce et s’assit sur un trône doré. Le nain proférait nombre de gros mots que nous ne retranscrirons pas ici, car ce n’est ni le lieu, ni le moment. Ne manquait plus que le maître des lieux. Celui-ci fit son entrée, la démarche incertaine. Il avait le visage noir de suie. Une fiole lui avait explosé à la figure et il n’avait pas eu le temps de se nettoyer avant de venir.

Il s’éclaircit la voix et déclara :

« Amis qui venez de loin, commençons ! Si vous êtes ici, nains, hommes, elfes et hobbits, c’est parce que le sort de la terre moyenne est en jeu. Nous devons décider de ce qu’il convient de faire de l’anneau de pouvoir. S’il tombe entre les mains de Mouron, tout est fini. Le seigneur des ténèbres prendra possession de vos maisons, des vos terres, de vos forêts… »

Les hommes réagissaient avec violence et trépignaient sur leurs trônes. Les elfes s’arrachaient les cheveux. Les yeux des hobbits flamboyaient. Mais les nains ne réagissaient pas. Ils semblaient ne pas comprendre l’effet que pourrait causer la découverte de l’anneau par l’ennemi. Elrond décida de leur parler de choses susceptibles de les toucher.

« Il exploitera vos cavernes…. Il baisera vos femmes ! »

Les nains jurèrent.

« Ca…Jamais…. Il ne touchera pas à nos femmes. Nous le tuerons avant. »

Elrond répliqua :

« Vous ne pourrez le tuer s’il porte l’anneau au doigt. Le seul moyen de détruire le seigneur des ténèbres, c’est de détruire son anneau. »

Fronton jeta un coup d’œil rapide aux autres membres de l’assemblée.
De l’autre côté de la table étaient les seigneurs nains. Leurs têtes dépassaient à peine de la table. Elrond avait du leur faire apporter des piles de coussins afin qu’ils soient visibles. Le chef de la délégation était Grogn. Nos amis lecteurs doivent le connaître. Il faisait partie des douze nains qui chevauchèrent avec Bilboquet vers la Montagne solitaire, afin de tuer le dragon et de récupérer le trésor des nains. Il était accompagné de son plus jeune fils, Grumbly.
Celui-ci avait été nommé ainsi en raison de son humeur grognonne et de sa pilosité développée. Il était plus petit que les autres nains. Il aimait faire des blagues à deux balles, qui irritaient ses congénères. On lui tapait toujours sur la tête en lui intimant l’ordre de se taire. Avec le temps et les coups, il s’était tassé. Et il était comme on dit verticalement concentré.

A gauche des hobbits étaient les hommes. Leurs visages étaient nobles mais empreints de tristesse. Leur civilisation était en déclin. Ils craignaient, à juste titre d’ailleurs, d’être envahis sous peu par les forces obscures. Il y avait notamment Vladumir, du Grondor. Il prit la parole :

« Je suis originaire du Grondor. Mon nom est Vladumir et…… »

- « Vladumir pour faire la vaisselle ! Mouahahahahaha » fit la voix de Grumbly.

Un Poc et un Ouille s’ensuivirent. Vladumir foudroya le nain du regard et reprit :

« Or donc, c’est notre peuple qui contient les forces du Mordorir. L’anneau nous serait d’une aide précieuse dans cette lutte. »

« L’anneau n’obéit qu’à son maître. Il aurait vite fait de vous faire basculer dans l’ombre. Il convient de le détruire» coupa Grandebaf, « et on ne peut le faire qu’en le jetant dans la montagne où il a été forgé, le mont Toutenruine. »

Une dispute s’ensuivit. Les nains voulaient se charger de l’anneau, mais les elfes refusaient cette idée, connaissant l’amour des nains pour l’orfèvrerie et leur avidité. Les hommes souhaitaient se servir de l’anneau afin de défendre le Grondor contre le Mordorir. Elrond soupira : « C’est fou ce que l’anneau me cause comme mouron ! ». On convint de faire une pause pendant laquelle aurait lieu un concours de poésie. Celui-ci calmerait les esprits. Les hommes refusèrent toutefois de participer.

C’est à Grumbly que revint l’honneur d’ouvrir le concours de poésie. Il monta sur la table, toussota, et chanta la chanson qui suit :

« Mon ancêtre Thorin
M’a conté la geste
Du grand combat des nains
Contre des gobelins la peste

Frères nains, à la barbe blanche,
Découpons tous les gobelins
En de très fines tranches !

Nous étions dans les mines
A briser les rochers
Nous avions sale mine
On avait rien trouvé

Frères nains, à la barbe blanche,
Découpons tous les gobelins
En de très fines tranches !

Nous étions sur le point de quitter
Cette mine cent fois maudite
Quand des gobelins par milliers
Nous poussèrent à la fuite

Frères nains, à la barbe blanche,
Découpons tous les gobelins
En de très fines tranches !

Ils nous avaient encerclés
Quand ils lancèrent l’assaut
Certains utilisaient l’épée
Et d’autres le lasso

Frères nains, à la barbe blanche,
Découpons tous les gobelins
En de très fines tranches !

Dans le gouffre de Helm
Nous fumes repoussés
Nous lancions des anathèmes
Aux ennemis qui restaient

Frères nains, à la barbe blanche,
Découpons tous les gobelins
En de très fines tranches !

L’endroit était très terne
‘Reusement y avait Gurdil
Qu’éclairait la caverne
De son froc en mithril

Frères nains, à la barbe blanche,
Découpons tous les gobelins
En de très fines tranches !

A gauche et puis à droite
Nous frappons ces guignols
Nous nous prenions les pattes
Dans les cadavres au sol

Frères nains, à la barbe blanche,
Découpons tous les gobelins
En de très fines tranches !

Puis le combat prit fin
Et nous pûmes compter
Les corps de 3000 gobelins
On piqua leurs épées

Frères nains, à la barbe blanche,
Découpons tous les gobelins
En de très fines tranches !

On accrocha leurs têtes
En guise de chandeliers
Aux murs d’la salle des fêtes
Pour pouvoir l’éclairer

Frères nains, à la barbe blanche,
Découpons tous les gobelins
En de très fines tranches !

On en fit une chanson
Qu’on apprend à l’école
Et pis, l’on fout des gnons
A tous ceux qui rigolent

Frères nains, à la barbe blanche,
On les enfin découpées
Toutes ces faces de tanches !
»

Un long silence suivit la récitation. Les nains avaient les larmes aux yeux, mais elfes et homme se mordaient le poing pour ne pas éclater de rire. C’était là la fameuse poésie des nains ? Jamais ces chansons ne resteraient dans les mémoires. Elrond, quant à lui, était resté de marbre. Ce fut au tour des elfes. On désigna Lagodas, fils du roi Tumétroduil, de la forêt noire. Lagodas se leva et déclara qu’il allait composer une ode en l’honneur du maître des lieux. Il s’inclina devant Elrond, sortit une harpe miniature et se lança :

« Au creux des montagnes,
bordée de torrents et de rivières,
environnée d’arbres et de mousses,
se trouve Imladris
la demeure du demeuré
seigneur elfe Elrond.

Chuchotant aux oiseaux,
jouant aux pétanques
avec les pierres,
il va,
commandant aux éléments,
sans soucis ni tourments.

O Elrond, Elrond,
petit pat’apon,
trublion des bois,
tu te roules dans les feuilles,
et t’écorches dans les buissons
bonjour rougeurs et démangeaisons !

Tu embrouilles l’esprit
des autres
et le tien par la même occasion,
tu prends la robe de ta fille,
tu t’écroules dans l’escalier,
faisant tomber tes serviteurs,
tel le chien dans le jeu de quilles !

Elbereth, O Elbereth,
Gil Galad,
que n’êtes vous parmi nous
au lieu de siéger parmi les étoiles,
regardez Elrond,
se prendre la tête dans les toiles
d’araignées !

Seigneur Elrond,
sans égale est ta puissance
sans égale ta sagesse,
sous le ciel étoilé
dis moi seigneur
dis moi mon destin !

Grande est ta clairvoyance,
elle le sera d’autant plus
quand tu penseras à l’utiliser
au lieu de la laisser
en dormance,
seigneur Elrond, écoute moi !

Au creux des montagnes,
bordée de torrents et de rivières,
environnée d’arbres et de mousses,
se trouve Imladris
la demeure du demeuré
seigneur elfe Elrond

Et si l’ennemi n’en a pas
encore pris possession,
peut être est ce
parce que tout y est plus chaotique
qu’au pays de Mordorir,
Revenez, pitié, et guidez nous, seigneur Mithrandir !


Lagodas salua, et se rassit. Les nains se tapaient sur les cuisses et sur le ventre. Les elfes pleuraient (encore). On ne sut jamais si c’était d’émotion ou de honte. Elrond avait changé de couleur. Il avait pris la couleur du homard qui sort juste de la cocotte minute. Il fusillait Lagodas du regard. Il se jura que cela se paierait un jour ou l’autre. Il se leva et déclara qu’il était temps de reprendre les discussions. A peine avait il dit cela que les insultes fusèrent, que l’on s’empoigna. Bref, les engueulades recommençaient. Fronton qui avait mal au crâne n’en put plus. Il hurla plus fort que tout le monde qu’il irait, et que le plus vite possible serait le mieux. Pinpin, Sam et Méchoui se joindraient à lui. Rusés, filous, et courageux, ils l’aideraient dans sa quête. Grand Bas se proposa comme compagnon de route. Lagodas, Vladumir, Grumbly et Grandebaf se joignirent à la compagnie.

Elrond déclara qu’il y avait désormais de l’espoir là où il n’y en avait plus quelques heures auparavant. On se mit d’accord pour partir une semaine plus tard, le temps de fourbir les épées, de polir les boucliers, et de préparer provisions et chevaux. Quel danger les attendait ? Comment s’en sortiraient ils ?
Dernière modification par leprechaun le 16 avr. 2006, 18:46, modifié 1 fois.
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Chapitre 4 : Un anneau complètement à l’ouest



« En fait, Mouron est le roi des cons. Il aurait mis son anneau à sa narine au lieu de le mettre à son doigt, jamais il ne l’aurait perdu ! »


« Parabole du Crapaud d’airain »

par Eurk Le Crasseux,
orque de seconde classe




Une semaine plus tard, les préparatifs étaient terminés. C’était le moment de partir. Les quatre hobbits s’étaient rassasiés tandis que Grand Bas et Lagodas avaient médité toute la nuit. Grumbly ronchonnait, arguant qu’il n’avait pas eu ses vingt quatre heures de sommeil quotidiennes, et se frottait les yeux. Grandebaf faisait un enchaînement de combat au bâton, ce qui, il faut l’admettre, lui permit de se tirer de bien mauvais pas par la suite. En l’espace de cinq minutes, il avait envoyé une quinzaine d’elfes au tapis ! Vladumir astiquait son bouclier et affûtait la lame de son épée. La cloche sonna, indiquant le moment du départ. On chargea les mules (l’écurie ayant été mal fermée, les chevaux s’étaient fait la malle pendant la nuit, bien avant leurs propriétaires) de nombreux paquets. Nos neuf héros se mirent en selle.

C’est ce moment que choisit Elrond pour apparaître et leur faire ses adieux (« avec une telle clique et une aventure aussi mal barrée, je ferais mieux de leur dire « Adieu » plutôt qu’ « Au revoir », se dit il). Il était tout vêtu de vert et de blanc. On eut dit une gigantesque endive ! Il était accompagné de ses deux chiens, deux roquets lamentables, Guy et Marco. Les chiens étaient assez différents l’un deux l’autre. Marco était petit, nerveux, agressif. Il aboyait pour un oui pour un non. Il avait la bave aux lèvres et les yeux injectés de sang. Guy paraissait plus tranquille. Pantouflard même. Il avait abusé de la bonne chère, ce qui lui valait une importante surcharge pondérale et une somnolence quasi constante. Il avait des bas joues. Son poil était gris et ses yeux intelligents. Son aboiement était rauque et puissant. Il mordait peu, mais bien. Il était véloce et précis. Bon nombre d’orques à la voix de castrat pourraient vous le témoigner. Elrond leur fit un émouvant discours. Les chiens avaient la larme à l’œil, sans qu’on sache si c’était l’effet du discours ou celui du pollen, qui en cette naissance de printemps commençait à saturer l’air. Le semi elfe les regarda et se dit qu’il faudrait les emmener encore une fois chez le vétérinaire. Il aurait été fort aise, pour parler vrai, qu’on les pique. Mais la terreur qu’ils inspiraient aux orques qui s’aventuraient dans les parages lui interdisait de les faire euthanasier. Il avait tellement peu d’atouts dans sa manche qu’il ne pouvait se permettre de s’en priver. Il soupira. Il donna l’ordre du départ et fit aux neuf compagnons un signe de la main.

Ceux-ci partirent, incontinents….non qu’ils aient des problèmes de fuites, ceux-ci ayant été réglés depuis longtemps chez eux (quoique……), mais parce qu’ils étaient pressés. Pressés de partir à l’aventure et de revenir dans leurs foyers. Ils firent une halte trois heures plus tard. Les hobbits en profitèrent pour demander à Grandebaf quel serait leur itinéraire. Le magicien leur répondit qu’il leur faudrait passer par la trouée du Conan, puis par le Grondor, pour finir par arriver au Mordorir. Les hobbits déglutirent avec difficulté en apprenant les dangers qui les attendaient. Mais les semi hommes aimaient les voyages. C’était pour eux un hobbit…pardon…un hobby (veuillez excuser cette misérable faute de frappe, due à la trop forte consommation de liqueur de patate par l’auteur du présent récit). Ils allaient repartir après avoir fait une pause d’une heure lorsqu’ils virent un noir nuage avancer contre le vent. Lagodas, dont les sens étaient aiguisés comme des couteaux, l’avait repéré de loin. Les nuages bougeaient de manière inhabituelle et anarchique. Il ne s’agissait hélas pas d’un nuage. C’était une formation très compacte d’oiseaux, espions du magicien blanc! Ils ressemblaient à de noirs corbeaux, croassant et painchocolatant.

« Des Crétins du pays d’Odin ! » hurla Lagodas.

« Il nous faudra changer d’itinéraire alors. Cela prouve que la route du Conan est surveillée.
Je pense que c’est le moment de vous expliquer pour quelle raison je me suis absenté pendant une semaine. » dit Grandebaf. « Je suis parti voir le supérieur de mon ordre. C’est un puissant magicien qui est extrêmement versé dans la science des anneaux.

« Je lui dit : « Serumen ? Etes vous donc sourd ? N’avez-vous point écouté les misères du monde, et les crimes de Mouron ? ». Mais Serumen avait les oreilles bouchées par la violence. Il s’était depuis longtemps rallié à Mouron. Celui-ci lui avait présenté la terre moyenne comme un gigantesque gâteau. Il en donnerait la moitié à Serumen. Le magicien qui était gourmand comme pas deux n’avait pas refusé l’offre du maître du mal. Il me fit prisonnier et me mena en haut de la tour, qui domine ses terres, l’anneau de Misengarde. Heureusement pour moi, vint à mon secours le seigneur des aigles. Serumen était monté au sommet de la tour afin de me narguer. Mais j’entendis soudain un cri aquilin ! Puis le hurlement du vent, fouetté par de gigantesques ailes. Soudain, je le vis, magnifique. Je me rapprochais du bord de la tour, me retournais et dis à Serumen : « ce n’est pas aujourd’hui que vous me vaincrez, suppôt de Satan ! ». Puis je sautais, les bras en croix, d’un élan qui m’aurait valu une super note lors d’un concours de saut en piscine. Je vins me fracasser trois cent mètres plus bas. L’aigle me pris dans ses serres et m’amena chez lui afin de me soigner. Je lui reprochais de ne pas m’avoir pris dans les airs, ce à quoi il répondit que je n’avais qu’à pas sauter trop tôt ! Il me mit dans son nid. Il énuméra mes blessures : « Côtes cassées, bras cassées, chevilles en compote, et la tête….alouette… Mouahahahah ! » Son humour était pourri mais ses soins étaient satisfaisants. Au bout de deux jours, j’étais complètement retapé. Il me pris et vint m’emmener chez Elrond. C’est là que je vous ai retrouvé. » Ainsi prit fin l’histoire de Grandebaf.

« Oh, le maroufle, le félon, l’en***** (censure) ! » hurla Lagodas.

« Allons » dit Grand Bas, « Allons, mon ami ! Gardez votre calme. Grâce à cette mésaventure, nous savons maintenant que Serumen nous a trahis. »

« Exact ! » rétorqua Grandebaf. « Mais il nous faudra changer d’itinéraire. Nous ne pouvons plus passer par le Conan. Nous devrons passer le col du Cadenas, que nous voyons là bas. C’est dangereux mais moins que de passer près de la Misengarde ! »

Ils repartirent. Après deux jours de voyage, ils parvinrent au Cadenas. Le froid les glaçonnifiait. Leurs nez coulaient. Le froid les transformait lentement mais sûrement en stalagmites. Surtout Grandebaf, qui était vêtu d’une peau de bête. La neige l’avait totalement recouvert, lui donnant l’air d’un gros monstre blanc poilu. Un des habitants des montagnes le vit Grandebaf, marchant de manière quelque peu anarchique, recouvert de neige, et grommelant dans sa barbe, laquelle semblait composée de mini stalactites. L’habitant crut voir un monstre des montagnes, à la fourrure blanche, et à la voix grognonne. Il hurla de peur et alla raconter sa mésaventure à ses amis. C’est ainsi que naquit la légende du Yeti. Mais ceci est une autre histoire. Revenons à notre récit. Le cri du montagnard déclencha une puissante avalanche. Des blocs de glace se fissurèrent et commencèrent de tomber. Un gigantesque bloc tomba sur le sentier, le rendant impraticable et dangereux.

Grandebaf n’avait plus le choix. Il devait leur faire rebrousser chemin…et passer par les mines de la Mourir. Celles-ci étaient un repère de nains, domaine du seigneur Brelan. Il se tourna vers eux et dit :

« Le col du Cadenas est verrouillé. Et je n’ai point la clé de la réussite dans cette affaire. Nous n’avons plus qu’à passer par les mines de la Mourir ! C’est dangereux mais nous n’avons plus le choix ».

« Ouéééééééééééééééééé ! » beugla Grumbly, qui avec la neige ressemblait à un ours polaire. « Les mines de la Mourir appartiennent à mon cousin Brelan. Il nous donnera à boire et à manger. Surtout à boire ! ». Un petit bloc se détacha au hurlement de Grumbly et lui tomba sur le crâne. Il s’enfonça de trois mètres dans la neige. Nos huit amis durent creuser la neige avec leurs épées pour le sortir de là. Un nain leur serait bien utile dans les mines. Un hibernatus nanus ne leur serait d’aucune aide. Grumbly s’était transformé en statue. Vladumir le prit sur ses épaules. On entreprit de descendre. On avait cependant décidé de laisser le nain congelé. Dans cet état, au moins, il serait silencieux, ce que tous pensaient être une bonne chose. Et votre serviteur aussi, vu qu’il aura moins de dialogues à écrire.

Trois heures plus tard, ils étaient en bas du Cadenas. Ils le contournèrent par l’Est. Et une heure plus tard, ils se trouvaient face à un gigantesque mur de granit brut.

« Les murs de la Mourir » s’enthousiasma Grumbly, qui entre temps avait dégelé. Dans quelques heures, nous serons devant un bon feu à picoler et à nous remplir la panse. Grandebaf ne répondit point. Il cherchait la porte dans ce mur apparemment lisse. Soudain, la lune surgit de derrière les nuages, inondant le mur de lumière. Une ligne se dessina avec lenteur mais art dans le granit.

« De l’Ithildin ! » cria Grandebaf. Il lut « Ici est la demeure du seigneur Brelan, as parmi les nains. Parler Ami et entrez ! »

« Ami ! Ami ! » cria Grandebaf. « Dis donc, saleté ! On ne s’est pas donné la peine de faire des centaines et des centaines de lieues pour que tu restes fermée. Ouvre toi sinon je te défonce. »

« Comment dit on « Ami » en elfique ? » dit Fronton.

« Ayé ! J’ai trouvé ! Pastèque, ouvre toi ! Pastèque !!!!! Nom de la barbe du magicien noir, tu vas t’ouvrir, saloperie ! Pastèque ? C’est pas ça ! Concombre ! Courgette !!!! C’est ça ! Courgette ! Courgeeeeeeeeeeeeeette ! C’était pourtant ça…. C’est un nom de cucurbitacée ! Ah ! Je me remets. Ami, c’est Melon ! Melon, ouvre toi »

A ces mots, la porte s’ouvrit. Ils entrèrent. Mais un éboulement vint obstruer la sortie. Il n’était désormais plus question de rebrousser chemin. Ils devaient aller de l’avant. Le danger les attendait mais ils l’affronteraient avec courage
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Re: Voyage en Terre Moyenne!

Message non lu par Colonel Cameron Mitchell »

C'est cool !!! Bien écrit et remanié !!! Je te mets un A+ et un 20/20 !!! Qu'est ce qui t'a donné l'idée d'écrire cela ?
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Re: Voyage en Terre Moyenne!

Message non lu par leprechaun »

20/20???? :huh:


Merci! ;) T'es gentil mais faut pas exagérer. ^_^

En fait j'aime bien écrire des petits contes. J'en avais déjà posté un ici, le conte médiéval (sur les chevaliers de la table ronde).

http://www.stargate-fusion.com/forum-stargate/index....wtopic=4709&hl=

Certains utilisateurs m'ont demandé d'en écrire un autre. Donc, j'ai fait celui là. Un ptit hommage à la plus grande saga livresque de tous les temps et au mec qui a le style le plus brillant que j'ai jamais vu. :P Voili voilou!
Dernière modification par leprechaun le 29 avr. 2006, 20:06, modifié 1 fois.
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Re: Voyage en Terre Moyenne!

Message non lu par leprechaun »

Chapitre 5 : Mourir ou ne pas Mourir ? Telle est la question !



« - Au sommet de la chaîne de l’évolution est l’orque, comme vous pouvez le voir sur ce schéma.
- Navré de vous vexer, Chef ! C’est le contraire ! Vous tenez le livre à l’envers !
- Ah oué ! Merde ! »

Extrait de : « le meilleur des blagues orques »
Par Tommy Verdâtre.





Aucune lumière n’habitait les lieux, ce qui poussa Grandebaf à les éclairer de son bâton. Ils se trouvaient dans une salle exigue d’où partait un long couloir de pierre. Ils le prirent. Ils arrivèrent à une large plateforme. De nombreux ponts de pierre y menaient et en partaient. Les ponts enjambaient de profondes crevasses et quelques rivières de lave. C’était le plus important nœud de communication de toute la mine. Grandebaf décida qu’ils prendraient le pont menant vers l’est. Ils marchèrent dix heures durant. Ils n’étaient accompagnés que du bruit des gouttes d’eau tombant sur le sol et de celui de leurs bottes. Le chemin les mena à un carrefour. Ils firent une halte. Grandebaf se gratta la tête. Il ne savait plus quel chemin prendre. Il faisait des ronds de fumée pour se détendre.


Pinpin et Méchoui trouvèrent un jeu pour s’occuper. Ils ramassèrent des cailloux. Et ils s’entraînèrent au lancer. Ils visaient un caillou rond et visqueux à une soixantaine de mètres, qui luisait à la lumière du bâton du magicien. Poc ! Trop à droite ! Poc ! Trop à gauche ! Poc ! Dans le mille ! Un cri étouffé se fit entendre. Puis une voix mauvaise.


- « Vilains petits hobbits ! Sssssales petits morveux ! Ils prennent le crâne du pauvre Gouloun pour un vil caillou. Jamais cela n’était arrivé auparavant, mon trésssor ! Jamais encore on avait pris mon trésssor pour une pierre.»



Puis ils l’entendirent pousser des jurons. Le narrateur de cette histoire tient à nuancer le propos de Gouloun. On avait déjà pris sa tête pour autre chose. Il avait été libéré de la tour de Banan Mûr, siège principal de Mouron. Pendant dix jours il avait vadrouillé dans le Mordorir, à la recherche de la sortie. Un jour, il s’était réfugié dans une taverne remplie de gobelins. Elle était composée d’un bar, d’une salle et d’un bowling. Il vit un plat d’œufs d’autruche. Il adorait ça ! Il vint se planquer parmi les œufs. Il s’apprêtait à piquer un œuf lorsqu’un joueur de bowling vint le prendre par les trous de nez. Il avait pris le crâne chauve et blafard de la créature pour une boule. Le gobelin, complètement bourré, mis deux doigts dans les narines de Gouloun, et un troisième dans sa bouche. Il ferma un œil pour mieux viser et prit son élan. Gouloun roula sur la piste et renversa toutes les quilles. Le gobelin fut fêté par ses camarades et paya une tournée générale. Gouloun en profita pour sortir de la taverne.


Mais revenons à notre histoire. Grandebaf poussa un cri de victoire. Il venait de se souvenir du chemin à prendre. Il donna le signe du départ. Il prit le chemin de gauche. Il prit Pinpin par l’épaule et lui dit : « Quand vous ne savez quel chemin emprunter, suivez toujours votre nez ! ». « Mais comment pourrai je faire autrement ? » répondit Pinpin. « Sachant que mon nez est situé sur l’avant de mon visage, je ne peux que le suivre. A moins de marcher à reculons, peut être ! Mouahahaha ! » Poc ! Ouille ! « Crétin de Took ! Pourquoi perds je donc mon temps à essayer de vous enseigner des choses ? ». Maussades, nos neuf amis descendirent un escalier. Au bout de mille cinq cent marches, ils parvirent à une gigantesque salle.


Il régnait un silence de mort. Tout bruit de pas était amplifié, signe de la grandeur du lieu. Grandebaf éclaira l’endroit en faisant apparaître des torches magiques. Tous poussèrent un cri de stupéfaction. La salle faisait deux mille mètres de long sur six cent de large. Elle était soutenue par de très grandes arches de pierre magnifiquement ouvragées. C’était la salle de réception de la cité de Cavavin, royaume du nain Brelan. Grumbly remarqua une petite salle qu’éclairait un fin rayon de lumière. Il se précipita. « Grumbly ! » hurla Grandebaf, « attendez nous ! ». Ils galopèrent à la suite du nain. Lorsqu’ils le retrouvèrent, il était en larmes. Il s’était mis à genoux devant une pierre plate. Des runes naines y étaient gravées. Le magicien lut : « Ici repose Brelan, roi de la Mourir, tué par des orques maléfiques». Le nain s’arrachait des poils de barbe en signe de deuil. Ses yeux étaient bouffis par les larmes.


Voici l’histoire de la mort de Brelan. Le roi des nains de la Mourir avait été invité par le roi des orques. Ils jouaient aux cartes. Ils en profitèrent pour s’en mettre plein la lampe. Ils commencèrent leur jeu à neuf heures. A trois heures du matin, leurs nez avaient pris une teinte violette. Ils avaient la langue pâteuse. Ils décidèrent de se faire un strip poker. Ce que l’orque ne savait pas, c’est que Brelan était un expert. Il avait appris à tricher dans une ville lointaine. Lasvegas qu’elle s’appelait, la ville.


Au bout d’une heure, le troll avait perdu son casque, sa côte de maille, son épée, son arc, son bouclier, sa paire de bottes et ses chaussettes, tandis que le nain avait perdu sa hache et sa ceinture seulement. Il ne restait au troll que son pantalon. On était près de la fin. Vers cinq heures du matin, l’orque était ravi. Il avait en main un carré de valets, ce qui aurait du théoriquement lui permettre de gagner. Mais encore une fois, le nain tricha. Il puisa dans sa réserve de bonnes cartes. Il finit par avoir une Quinte Flush ! Cette fois ci encore, il gagna.


Et par voie de conséquence, l’orque perdit son pantalon. Il se retrouva en string de soie rose ! Sur sa fesse gauche était écrit « Mum for ever ». Son torse était couvert de tatouages. C’était des noms de femmes. L’orque était un chaud lapin ! Mais ceci est une autre histoire. Le nain se frotta les yeux afin d’être sur de ne pas être victime d’une hallucination. Mais non ! C’était bien un string en soie, et des tatouages portant des noms de femmes. Il hurla de rire. L’orque craignit que Brelan ne raconte son secret à tout le monde. Il perdrait toute sa crédibilité. Il lui donna un coup de tête. Et le larda de vingt cinq coups de couteau. Il se rhabilla. Il enveloppa le nain dans un drap et vint le déposer dans le secteur nain de la ville. On le découvrit une heure plus tard. Et ce fut la guerre.


Mais revenons à notre histoire. C’était là le tombeau de Brelan, lointain cousin de Grumbly. Il se lamentait bruyamment. Grandebaf dit : « C’était ce que je craignais. L’ennemi a pris possession de la mine. Il nous faudra redoubler de vigilance ! ». Soudain, Lagodas se figea. Il déclara avoir entendu le bruit lointain d’un tambour. De fait, les Boms se rapprochaient et devenaient de plus en plus distincts. Nos neufs amis devaient se préparer au combat. Ils entendirent les ricanements de hyènes des orques. Ils étaient menés par un guerrier petit et trapu. Il avait la bave aux lèvres et les yeux féroces. Les orques furent sur eux avant qu’ils aient eu le temps de fermer les portes de la salle.


Le chef des orques, un dénommé Willy, se lança sur Grumbly. Ses cent quarante congénères le suivirent. Fronton, Sam, Pinpin et Méchoui se lancèrent dans la bataille. Leur taille avait ses inconvénients et ses avantages. Ils avaient peu d’allonge, ce qui les forçait à se placer très près des orques pour frapper. Mais du fait de leur petite taille, ils pouvaient se glisser entre les bras de leurs ennemis avec une grande facilité. Ils étaient idéalement placés pour les cogner à l’entrejambe. C’est à cette bataille que fait allusion le morceau de Tchaïkovski intitulé « Casse Noisettes ». Grumbly faisait un immense carnage. De ses coups de hache, il avait massacré vingt cinq orques. Grandebaf, de son côté, en avait tué dix, Grand Bas quinze, Vladumir douze, Lagodas treize. Les orques se replièrent mais nos neufs héros encerclèrent le chef des créatures maléfiques. Vladumir et Grand Bas fermèrent la porte.


Le chef des orques se défendait avec courage et fureur. Ils entendirent les orques crier et pester. Ceux ci allaient donner un nouvel assaut. Ils tambourinaient contre la porte. Un des chefs orques beugla : « Sauvons notre chef ! Il faut sauver Willy ! ». C’est à ce moment que les membres de la communauté découvrirent une porte dissimulée par une tenture. Ils s’enfuirent. Inutile de dire que les orques découvrirent leur chef en bien mauvais état.


Grandebaf hurla : « Dépêchons nous ! Il nous faut prendre le pont de Râzâd Rhum. Nous y sommes presque. ». Les orques grouillaient. Ils sortaient des trous du sol, descendaient des piliers, semblaient même apparaître comme par magie. Ils finirent par encercler leurs ennemis. Mais un bruit immense s’échappa d’une ouverture. Le sol se mit à trembler. Les orques semblaient terrifiés. Ils s’enfuirent. Les neuf compagnons se demandaient ce qui avait poussé les orques à la fuite. Grandebaf se concentra. Lagodas cria d’effroi : « Un balrog ! Le fléau des elfes ! Fuyez ! Cet ennemi est trop fort pour nous !!! ».

Ils fuirent, empruntèrent divers couloirs et finirent par aboutir au fameux pont de Râzâd Rhum. Le balrog surgit de derrière un gigantesque pilier, comme s’il était à une partie de cache cache. Il se mit à jouer avec son fouet enflammé. Grandebaf ordonna à ses compagnons de prendre le pont et leur interdit de l’attendre. Ce qu’ils firent. Ils se retrouvèrent face à face, comme dans les bons westerns. Le magicien s’engagea, à reculons, sur le pont. Le balrog le suivit. Les orques les observaient, fascinés. Grandebaf le défia : « Je suis serviteur du feu sacré et je te défie, serviteur des puissances obscures. Un défi à la danse ! ».

« Défi relevé » répondit le balrog. Il posa son fouet sur le sol. Grandebaf sortit de son manteau une banane. Il la dévora pour avoir de l’énergie. Il enleva son chapeau, qu’il confia à Grumbly. Il posa son bâton. Il s’échauffa les articulations. Puis il se lança . Il exécuta une danse de style irlandais. Il gardait les bras le long du buste ou bien croisés. Il faisait claquer ses bottes sur le pont de pierre. Il faisait un ballet étourdissant de ses jambes. Il acheva son enchaînement par un Hey majestueux.

Les orques applaudirent. Le nain, qui n’avait pas perdu le nord, en profita pour passer parmi les orques avec le chapeau de Grandebaf, espérant gagner quelque argent. De fait, il récolta trois cent pièces d’or. Ce fut le tour du balrog. Le démon choisit un flamenco. Plusieurs orques sortirent les guitares. Le balrog tapait des pattes sur le pont, accompagné des rythmes enfiévrés des guitares. Mais son poids était autrement plus conséquent que celui de Grandebaf. A force de taper sur le pont, celui-ci se fissura. Olé ! Olé ! Olé ! Oléééééééééééééééé ! Le pont avait cédé. Le balrog chuta dans les profondeurs infernales. Grandebaf eut le temps de se rejeter en arrière. Il rit, se retourna, et marcha d’un air triomphal vers ses compagnons. Les orques se lamentèrent mais pas pour longtemps. Grandebaf glissa sur la peau de banane, et tomba à son tour.


« Grandebaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaf ! » hurlèrent les huit compagnons. Hélas ! Leur ami avait disparu dans l’ombre. Grand Bas prit la direction des opérations. Il botta sept paires de fesses. Il ordonna qu’on prenne le couloir allant vers l’est. Trois heures plus tard, ils étaient sortis de la mine. Ils décidèrent de se diriger vers la forêt de Lorien, à une heure de marche de là, afin de ne pas avoir à subir les attaques des orques pendant la nuit.

Ils avaient triomphé. Mais leur victoire avait coûté la vie du magicien. S’en sortiraient ils sans lui ?



ps: commentez svp!
Dernière modification par leprechaun le 01 mai 2006, 17:16, modifié 1 fois.
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Re: Voyage en Terre Moyenne!

Message non lu par Atchoum »

Voilà un peu de retard sur la lecture des dernier chapitre sortis! :)

Alors y'a pas à dire, c'est toujours autant bon! Continue comme ça!
J'attends la suite avec impatience! ^_^
CITATION Extrait de : « le meilleur des blagues orques »
Par Tommy Verdâtre.
Je veux ce livre :D
CITATION - « Vladumir pour faire la vaisselle ! Mouahahahahaha » fit la voix de Grumbly.
CITATION Ils étaient idéalement placés pour les cogner à l’entrejambe. C’est à cette bataille que fait allusion le morceau de Tchaïkovski intitulé « Casse Noisettes
:lol:
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Re: Voyage en Terre Moyenne!

Message non lu par leprechaun »

Mici!

Vous, les suisses, vous etes vraiment des crèmes! :lol:
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Re: Voyage en Terre Moyenne!

Message non lu par General Landry »

Trop trop bien 19.75/20 :D

La suite c'est trop marrant.Mais Harry Potter c'est bien aussi, et c'est LA PLUS GRANDE serie de tous les temps.

;) :lol:
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Re: Voyage en Terre Moyenne!

Message non lu par leprechaun »

Merci! mais je préfère le SDA quand même! :P
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Re: Voyage en Terre Moyenne!

Message non lu par Atchoum »

CITATION (leprechaun,Jeudi 04 Mai 2006 à 14h31) Mici!

Vous, les suisses, vous etes vraiment des crèmes! :lol:
Je suis modeste si je dis que c'est entièrement vrai? :lol:
CITATION La suite c'est trop marrant.Mais Harry Potter c'est bien aussi, et c'est LA PLUS GRANDE serie de tous les temps.
Harry Potter? C'est quoi?
Ah oui les livres là qu'ils ont "tentés" de transformer en film? Ouais je vois mieux maintenant le plus gros coup commercial de ces 10dernières années avec la prélogie Star Wars niveau cinéma...
Je sais pas mais j'ai jamais reussi à crocher Harry, que ce soit les livres ou les films...
Je préfère plus que largement le SDA aussi! Et l'oeuvre de Tolkien en général! ça, c'est de la littérature!
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Re: Voyage en Terre Moyenne!

Message non lu par leprechaun »

On ne va pas polémiquer la dessus, hein? Chacun ses gouts après tout. J'aime les deux, mais avec une nette préférence pour Tolkien qui a fait une oeuvre plus originale et somptueuse. :P
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Re: Voyage en Terre Moyenne!

Message non lu par leprechaun »

Désolé de vous avoir fait attendre. Voici la suite! ^_^




Chapitre 6 : Promenons nous dans les bois, pour voir si le loup n’y est pas !



« Les yeux du loup brillèrent d’un plaisir féroce. Il ouvrit la gueule. Ses dents étaient blanches et aiguisées. Mais il reçut du petit chaperon rouge un superbe coup de pied latéral sauté. Le dentier du loup vola dans les airs. Le loup pesta : « Puftain de merdfffe ! La proffaine fois, f’oublie mon denftier à la maiffon, et fe me fais greffer de vraies dfents ! Faut que jffe pense à la retraiffte, ffe me fais ffieux !»

Extrait de « La vraie histoire de Chaperon rouge », par Charles Blérot




Ils parvinrent en Lorien à la tombée de la nuit. Ils s’assirent sur une étendue de mousse, non loin de l’orée de la forêt. Et là, ils pleurèrent. Comme des veaux ! Leur halte dura une demi heure. Puis ils repartirent, en direction de l’est. Ils n’avaient pas fait cent pas qu’une flopée d’elfes les arrêta. Grand bas s’adressa à leur chef :


- « Mae Govanion ! Je viens à vous en ami ! J’ai besoin ainsi que mes compagnons d’un asile pour la nuit ! » dit il

- « On peut pas dire que vous soyez discrets ! Vous faisiez tout à l’heure le bruit d’un troupeau de dragons ! » dit Baladur

- « Il faut nous excuser ! Nous pleurions la disparition d’un ennemi ! »

-« Un dragon ? » s’exclama Fronton, « mais qu’est ce ? »

- « Vous ignorez donc ce qu’est un dragon ? » répliqua Baladur

- « De fait, oui ! » dirent en chœur les hobbits

- « Z’avez pas lu Aripoter, de notre ami, le grand scribe elfe Djicaroling ? »

- « Non ! » dit Fronton, décontenancé


Baladur considéra la communauté d’un air sévère. Il accepta cependant de les mener à la reine de la Lorien. Ils marchèrent trois heures durant. Ils s’arrêtèrent devant un immense chêne de cent mètres de haut, illuminé de milliers de lanternes d’argent. Au pied du chêne, ils virent un drôle de personnage couronné, en train de rendre la justice. Ils contournèrent le chêne. Leurs yeux s’écarquillèrent d’admiration. Un escalier de plusieurs milliers de marches, taillé dans le tronc de l’arbre, s’étendait à leurs pieds. Ils entreprirent leur ascension. Mais la montée était rude. Ils durent faire trois pauses.


Il était six heures du matin lorsqu’ils arrivèrent au sommet de l’arbre. Ils se trouvaient sur une gigantesque plateforme. Un long couloir parsemé de miroirs et de gemmes menait à la salle du trône. Ils étaient attendus. Deux elfes majestueux étaient assis sur leurs trônes. La femme avait la blancheur d’une perle de culture. Ses vêtements amples effleuraient le sol et tourbillonnaient dans l’air. Son époux avait le visage d’un mormon dépressif et l’énergie d’un koala piqué par une mouche tsé-tsé. La reine se leva et ouvrit les bras en signe de bienvenue.


- « Bienvenue, chers hôtes ! Je me présente. Je suis Litécouriel, princesse de Lorien, et chef de la tribu elfique des Hibéaimes. Et voici mon époux, le prince Céléron ! N’est ce pas mon petit microprocesseur d’amour ? »

- « Oui, ma puce ! » répondit le prince

- « Vous avez devant vous le chef du conseil des sages elfes. Un tel Céléron, on en rencontre qu’une seule fois dans sa vie, même dans une vie d’elfe, c’est moi qui vous l’dis ! » dit Litécouriel


Le prince elfe se trémoussa sur son banc. Sa femme lui fit un clin d’œil (assez peu discret, il faut l’avouer). Elle demanda à Grand Bas ce qu’ils pouvaient faire pour la communauté. Celui-ci répondit qu’il souhaitait que lui-même et ses compagnons passent la nuit à l’abri dans la forêt. Litécouriel devint rouge pivoine et Céléron fut prit d’un fou rire. Sa femme se jeta à son chevet, croyant qu’il ne tarderait pas à succomber à une attaque. Mais Céléron était d’un physique solide. Il reprit ses esprits. Il s’essuya les yeux, et se moucha dans ses manches. Les membres de la communauté étaient interloqués.


- « Pourriez vous m’expliquer pour quelle raison vous riez ? Cela n’a rien de risible, ce me semble ! » grogna Grand Bas

- « La nuit ? » demanda Céléron, hoquetant, « Requête accordée ! ».


A ce moment, les huit compagnons comprirent. Le soleil fit son apparition. Ils n’avaient que trop tardé ! La nuit était finie et ils n’avaient plus qu’à se remettre en route. Les deux princes elfes les observaient d’un air goguenard. Litécouriel prit la parole :

« Vous comprenez maintenant notre hilarité ! Vous devez repartir à l’instant. Mais nous allons vous doter de notre meilleur équipement. Après, Baladur vous mènera en dehors de la forêt, à la chute d’eau d’où vous pourrez partir vers l’est, afin d’accomplir votre mission. »


On les mena au magasin. Un elfe se tenait derrière le comptoir, attendant les commandes. Fronton et ses amis prirent chacun une couverture chauffante, une épée, deux dagues, deux paquets de Gambas, une spécialité de la Lorien, un bonnet de bain, un duvet en plumes d’oie, six rouleaux de papier cul elfique, réputé pour sa douceur, et une gourde de calvados. Grand Bas prit un bouclier en mithril, un arc recourbé, un carquois rempli de flèches, une tronçonneuse traitée contre la rouille, un casque en noix de coco dont on avait préalablement enlevé les poils. Lagodas pris une paire de sandales, ce qui lui permettrait de ne pas trop transpirer des pieds, des cure-dents, une toque de fourrure, un petit aspirateur portable, et trois dagues. Grumbly prit une pipe, du hasch (il n’était pas nain pour rien), des lunettes nocturnes qui permettaient de voir comme en plein jour, deux francisques, un barbecue portatif (il aimait bien faire flamber des saucisses), une bouteille de ketchup, et une lance à crans d’arrêt. Enfin vint Grand Bas. Il avait une figure impénétrable.


- « Que puis je pour vous ? » dis l’elfe

- « Fusil plasma phase ! »
- « Fusil ??? » s’étonna l’elfe, « comme les chiens ? »

- « Laissez tomber ! Epée runique +8 qui boit les âmes ! »

- « Désolé, mais nous ne vendons plus d’objets magiques » s’excusa l’elfe


Grand bas par-dessus le comptoir colla une paire de baffes au vendeur et fouilla le magasin. Il finit par trouver de quoi le satisfaire : une cape de mousquetaire qui n’avait pas trouvé preneur pour mardi gras, une rapière de plastique, un boomerang en diamant, et un écu léger entièrement fait de liège. Il se retourna et donna un coup de tête à l’elfe, qui flagellait encore sur se guibolles. « Fallait pas me décevoir ! » dit grand bas. « Quand on me cherche, moi, on me trouve ! ». Il enjamba le comptoir et accompagné de ses amis, il sortit de la boutique.


Baladur leur demanda s’ils avaient ce qu’il leur fallait. Les huit membres de la compagnie acquiescèrent. « Let’s go » dit l’elfe, qui indiqua du doigt la direction à suivre. Les neuf compagnons marchèrent deux heures durant. Ils firent une pause au pied de la fontaine des arcs chantants. Les oiseaux faisaient des gammes. C’était une belle et fraîche matinée. Propice à la méditation et à la poésie. Mais il n’était pas question pour la compagnie de s’attarder. Ils avaient plusieurs centaines de miles à faire avant d’atteindre les « crevasses du destin », appelées Montcomplètementenruine, le but de leur voyage.


Ils reprirent rapidement leur route. Il n’y avait eu aucun incident notable lorsqu’ils parvinrent à l’orée du bois. Un chien énorme les y attendait. Il avait les deux yeux -que dis je « les yeux », un des deux yeux était en verre-… injectés de sang. Il remuait la queue farouchement, prêt à en découdre. Il s’apprêtait à bondir sur les quatre hobbits lorsqu’une voix mélodieuse en même temps qu’impérieuse le stoppa : « Jean Marie !* Couché ! ». Le molosse se figea. Un elfe gracieux surgit de derrière un arbre. Il salua.


- « Je suis le portier de la forêt ! J’ai été chargé par notre reine adorée, Litécouriel, de surveiller les allées et venues de ces infects orques. Moi et mon chien sommes chargés de les empêcher d’entrer » dit l’elfe

- « Il est un peu con, votre chien ! Il voulait nous empêcher de sortir » dit grand Bas

- « Ouep ! Il est complètement con, vous voulez dire. On l’a dressé pour empêcher les ennemis d’entrer, pas de sortir » répliqua le gardien « C’est la faute au restrictions budgétaires. On n’a plus assez d’argent pour acheter des chiens étrangers. Du coup, on fait des croisements entre chiens de la même région. Le chien que vous avez sous les yeux est issu de lignées consanguines. C’est pour ça qu’il est un peu dégénéré ! Pas vrai, jean Marie ? »

Il caressa affectueusement la tête du chien. En retour, celui-ci lui mordit la main. L’elfe lui donna un coup de poing dans la truffe afin de le faire lacher prise. Le chien vint se réfugier sous la jupe de Grand Bas. L’elfe prit un air navré : « Il est con mais pas méchant ! Vous pouvez partir. Mais vous devrez faire attention. Un groupe d’orques et de gobelins a été repéré à cinq miles d’ici, et se dirigeait vers l’est. Mes pensées vous accompagnent. Puissiez vous réussir dans votre quête !». Baladur et lui les saluèrent de la main. Ils sortirent de la forêt. Un grand danger les attendait. Leur courage allait il se révéler plus fort que leur peur ?


* L’éditeur a suggéré à l’auteur du présent récit de préciser le pourquoi du nom du chien. Mais votre serviteur lui a répondu ceci : « Dois je vraiment me donner Le Pen d’expliquer tous les noms ? Le lecteur n’est pas con quand même ! Enfin si….mais pas à ce point là ! »


ps: commentez et signaler les fautes. merci! ;)
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Re: Voyage en Terre Moyenne!

Message non lu par Atchoum »

Bon avec un peu de retard j'ai quand même fait la lecture!

Alors c'est toujours autant sympa à lire! L'histoire est vraiment sympa!
Avec la petite allusion à Aripoter de Djicaroling :D Même si j'aime pas Harry Potter c'est sympa quand même :D
CITATION Un tel Céléron
CITATION « Dois je vraiment me donner Le Pen d’expliquer tous les noms ?
:lol: :lol:

Et le "magasin" excellent aussi!
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