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Si cela lui plait, pourquoi t'élever contre cela ? Je ne pense pas que cela te porte préjudice d'une manière ou d'une autre.
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Il est là le problème. Tu confirmes bien que le seul fondement est celui du goût et que celui-ci n'affecte personne. A ce titre : autorisons l'euthanasie active. En effet il gène personne (quid de la famille, du cercle amical...). C'est encore une fois un argument libertaire, désolé d'être conservateur sur certains points.
Le ridicule ne tue pas, heureusement sinon la mère de certains auraient fait des fausses couches... (Vincent McDoom, je pense à toi).
Une société, c'est plus qu'une personne livrée à son individualisme maladif... c'est une société. Si le corps humain a des droits c'est parce qu'on tient à cette personne, c'est que cette personne au-delà de qui elle est, fait partie de l'humanité. Si elle tient à renier les fondamentaux de celle-ci, comme la distinction homme/femme je trouve ça abérant.
Je doute que l'on puisse comparer le droit de s'habiller comme on veut et l'euthanasie.
S'habiller de telle ou telle façon, c'est une question de goût souvent, et plus proche du choix d'une boule au chocolat ou à la vanille dans une glace que de l'euthanasie.
Pour l'homoparentalité tu dis que l'avis de l'enfant compte avant l'avis de « l'entourage » que constituerait d'une certaine manière la famille d'accueil, car l'enfant peut souffrir.
L'euthanasie, tu as une personne centrale : le malade. Sa famille constitue son entourage.
Tu parles de la souffrance de la famille, quid de la souffrance du malade?
N'est-ce pas dommageable pour la famille de voir un de ses membres souffrir?
On dirait que tu n'acceptes l'avis de ce que l'on peut qualifier d'entourage (la famille pour l'histoire de l'homoparentalité, la famille pour l'histoire du l'euthanasie, la société pour les choix esthétiques) que quand ils te conviennent.
Or moi, je suis d'accord pour privilégier justement l'intérêt du malade dans l'euthanasie et l'intérêt de l'enfant dans l'homoparentalité.
Désolé d'être progressiste sur certains points.
Personellement, je suis d'accord sur le fait que les façons de s'habiller de certains sont étranges, mais je respecte quand même cela.
Quand aux fondamentaux de l'humanité, soit on prend l'humanité au sens biologique, et le fait de porter des habits est déjà s'opposer à la nature humaine car comme toutes les espèces, nous naissons nues, soit on prend l'humanité au sens « différent de l'animal », et libre à lui de porter des vêtements, n'importe quel vêtement.
Comme on dit : l'habit ne fait pas le moine.
Dans ce cas on peut porter des vêtements qui nous conviennent sans avoir à se justifier.
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Tu parles de cadre "déséquilibré" mais peux-tu m'avancer un argument logique qui montre qu'une situation homo ou monoparentale ne peut pas assurer de manière générale (parce qu'il y a toujours du cas par cas) un cadre aussi bon que celui d'une famille dite ordinaire ?
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Comme tu le dis, le sujet est sérieux. Le principe de la précaution s'applique donc. Je suis désolé si ça parait assez faible en argumentation mais, c'est à ceux qui soutiennent qu'un cadre homo-parental ne porte pas préjudice à un enfant adopté. Quant au cadre mono-parental, il n'est déséquilibré que par "définition" pourrait-on dire, et il ne porte préjudice que d'une manière trop petite.
Excellent argument en fait que le principe de précaution. ^^
Eh oui, c'est aux défenseurs de l'homoparentalité de prouver que l'enfant n'a pas de séquelles suite à l'éducation effectuée par une telle famille (c'est bien ce que tu voulais dire? Car ta phrase n'était pas finie).
Le cadre monoparental ne porte effectivement pas de préjudice.
Le cadre homoparental, il y a déjà eu beaucoup de témoignages là dessus, très positifs.
Dès lors, au risque de déplaire, il appartient maintenant à ceux qui s'opposent à l'homoparentalité de contester la normalité de ses enfants, de contester leurs capacités d'analyse, et de prouver cela.
On parle beaucoup du « droit A l'enfant », mais on entend souvent aussi parler du « droit DE l'enfant ».
Les opposants à l'homoparentalité parle du droit de l'enfant fréquemment, sans pour autant leur donner la parole.
Or dans le droit DE l'enfant, il y a bien le droit DE l'enfant de témoigner. Témoignages positifs aux dernières nouvelles.
Dès lors, le principe de précaution qui s'applique pour une situation d'apparence nouvelle se doit de se trouver modérer pour une situation dont l'expérience montre qu'elle n'est pas négative.
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Ensuite, par "caractéristique naturelle" je veux dire :
L'un des arguments - maladroit comme je l'ai dit quelques pages plus tôt - est de dire que l'homosexualité est naturelle, au sens où, on la retrouve dans la nature. Quand bien même cela serait probant : la "nature des homosexuels" ne leur permet pas de procréer ? Pourquoi vouloir se servir de la société, de sa science, pour pallier ce que "la nature" ne leur permet pas ?!
L'homosexuel a la capacité de se reproduire.
L'homosexualité ne permet pas la reproduction.
Comme dit plus haut, ne pas confondre la personne et la sexualité.
Dès lors, l'homosexuel cherche à faire ce qui pour lui est naturel comme pour beaucoup d'humains et beaucoup d'autres Etres vivants : se reproduire.
Dire que la reproduction n'est qu'un acte biologique voudrait dire que l'enfant nait mature.
Fonder une famille c'est aussi éduquer un enfant, lui transmettre son amour, etc...
Plusieurs centaines d'espèces animales ont montré des comportements homosexuels, ce qui m'inspire deux réflexions :
on peut dire que les animaux ne sont pas amoureux, ni en tant qu'hétéro, ni en tant qu'homo, alors si on autorise l'amour chez les humains hétéros, autorisons le chez les humains homos. Bien sûr c'est autorisé, mais on considère une famille humaine fondé sur l'amour et non sur la biologie, donc si on a cette vision pour l'hétéro, on a aussi cette vision pour l'homo.
L'évolution doit nous débarrasser de tout ce qui est mauvais au développement de la vie. Je doute que quelques millions d'années d'évolutions n'aient pas réussi à éradiquer l'homosexualité si elle fut si nocive que ça. L'évolution fait en sorte que l'Etre humain puisse s'adapter à beaucoup plus de choses qu'un animal. Chez les animaux on a déjà assister à quelques cas d'homoparentalité, si un animal peut se développer dans ce cadre là, pourquoi pas un humain? Un enfant humain est-il inférieur à un enfant flamand roses? Inférieur à une famille d'autres animaux?
Quant à ta question : « Pourquoi vouloir se servir de la société, de sa science, pour pallier ce que "la nature" ne leur permet pas ?! »
Parce que beaucoup d'homos sont comme beaucoup d'humains, ils souhaitent transmettre amour, éducation, culture, etc...
On cherche par la science à aider les gens que la nature a rendu stérile.
Pourquoi ne pas aider les homos alors?
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Or,
dans le cadre d'un couple homosexuel qui adopte : quelle est le choix de l'enfant ? C'est à la limite de l'endoctrinement d'une espèce d'idéologie de l'homosexualité. Si les parents obligaient leurs enfants à adopter une religion ça ferait le scandale et la une des journaux. Mais là, vu qu'ils s'agit - juste - d'homoparentalité, - chose la plus normale ça va de soi - il faudrait fermer les yeux ? Non je suis pas d'accord. Ca présente pour moi un caractère vraiment violent quant à la volonté de l'enfant ou non d'accepter cette particularité non coutumière (sens juridique du terme) de ses parents.
En général, les parents imposent une religion par l'éducation religieuse.
De même qu'on transmet des valeurs familiales par la famille.
Refuser que les homos transmettent à leurs enfants la tolérance pour les couples homos, c'est dans ce cas refuser aux couples opposés à l'homosexualité d'éduquer leurs enfants comme ils le souhaitent.
N'est-ce pas de l'endoctrinement? Après tout, quand un enfant découvre son homosexualité et qu'il est dans une famille qui ne tolère pas ça, ne dit-on pas que le suicide y est plus fort que chez les autres enfants?
Le taux de suicide de ces enfants n'est-il pas plus fort que le taux de suicide des enfants élevés par des couples gays?
Un principe de précaution ne doit-il pas s'appliquer? Car après tout, un enfant se conçoit, s'éduque et s'assume? Quels sont les dégâts chez un enfant qui n'est pas assumé par ses parents?
On peut retourner le principe de précaution, parler là aussi d'endoctrinement, parler de droit de l'enfant.
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A-t-il plus le choix quand il est placé dans une famille d'hétéro ?
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Mais être placé dans une famille d'hétéros présente t-il une épreuve psychologique quant à l'panouissement COMPLET d'un enfant ?
Abandonner ses parents, en trouver d'autres, découvrir plus tard qu'on a été adopté, ça constitue toujours une épreuve psychologique plus ou moins forte chez un enfant, même adopté par un couple hétéro.
Là aussi doit on appliquer un principe de précaution ou alors les témoignages majoritairement positifs suffisent à rendre acceptable l'adoption par des couples hétéros?
Si on donne du crédit aux témoignages d'enfants d'hétéros, pourquoi pas aux enfant d'homos?
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Est-il moins apte à aimer une famille d'homo que d'hétéro ?
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Oh que oui. Et le nier s'est se voiler la face.
Le nier, c'est demander des faits.
Refuser les faits, ça c'est se voiler la face.
Aux dernières nouvelles, les enfants d'homos vont bien, aiment bien leurs parents, ont les mêmes développements que les enfants d'hétéros.
Il suffit de chercher ces témoignages.
Je crois que refuser de les écouter c'est justement se voiler la face.
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Trop d'humanisme tue l'humanisme.
Le souci est que d'un camp comme dans l'autre, on s'envoit souvent dans la tronche des accusations d'intolérances, de droits de l'hommisme, de bien pensance, de démagogue, d'ignares, de mauvaises foi et j'en passe. ^^
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EDIT : Je viens de lire ton post Fenris et moi aussi je porte la même estime à ton post qui est réellement louable. J'ai posté le mien sans prendre en compte le tien, ça se verra de toute façon. Je vais me coucher mais je répondrai.
Au plaisir de lire tes arguments toujours intéressants.