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Je connais très bien l'AASM. Mais je pensais que les Paveways avaient une capacité moyenne portée relativement bonne. Il semble que non.

CITATION (brian norris,Jeudi 28 Juin 2012 13h33) Je connais très bien l'AASM. Mais je pensais que les Paveways avaient une capacité moyenne portée relativement bonne. Il semble que non.

Bah à partir du moment où elles ne sont pas propulsées, la portée en souffre terriblement. Sur Wiki, je vois un truc du genre 18 km. Rapport 1 à 5, donc, pour le tir en altitude. Et à 18 km, aucun avion ne survit à un SAM un tout petit peu correct (pour rappel, les Serbes ont eu un F-117 théoriquement furtif à 13 km de leur batterie).

Un Rafale Marine s'abîme en Méditerranée

02/07/2012 à 18:02 | AC



Le Rafale en question est le M24. Le pilote a rejoint le Charles-de-Gaulle après un bref passage sur l'USS Eisenhower. Son état de santé est satisfaisant. La Marine ne sait toujours pas si des causes techniques ou humaines sont à l'origine de l'accident.

La Marine nationale annonce qu'un Rafale M de la flottille 12F s'est abîmé en mer au large des côtes espagnoles au cours d'un exercice de combat aérien avec un F-18 Hornet du porte-avions américain USS Eisenhower. Le pilote du Rafale s'est éjecté à 14h03, heure de Paris. Récupéré par un hélicoptère américain, il a été transféré à bord du porte-avions "Charles-de-Gaulle". D'après la Marine, une enquête a été ouverte afin de déterminer "les causes et les circonstances" de cet accident.

Cet accident représente la quatrième perte d'un Rafale M. En septembre 2009, deux appareils (M22 et M25) s'étaient percutés en plein vol dans le golfe du Lion, causant la mort du capitaine de frégate François Duflot. Le 28 novembre 2010, un troisième avion (M28) s'écrasait en mer au large des côtes pakistanaises suite à un problème de gestion du circuit carburant au cours d'un ravitaillement en vol. Le pilote avait alors pu s'éjecter.

Le groupe aérien embarqué avait une activité chargée depuis ces derniers jours. Non contents d’avoir participé aux exercices Mojito (manœuvre aéroterrestre) et Exocet (frappe contre la surface), les pilotes de la Royale poursuivaient leur remontée en puissance au titre de leur période d’entraînement aéronaval (PEAN). La Marine précisait récemment qu’entre le 30 mai et le 26 juin, huit nouveaux pilotes ont été qualifiés à l’appontage.

Pour la Marine, qui ne reçoit ses Rafale M qu'au compte-gouttes, au rythme approximatif d'un avion par trimestre, ce nouvel accident va avoir d'importantes conséquences. Avec la perte de quatre machines et l'immobilisation des dix cellules de Rafale F1 en cours de retrofit, la marge de manoeuvre de l'Aéronautique navale est en effet des plus réduites pour tenir ses différents engagements : montée en puissance des flottilles 11F et 12F qui, à terme, doivent être dotées d'une quinzaine d'appareils chacune ; mise à disposition d'un avion au sein de l'Escadron de transformation Rafale de Saint-Dizier ; et immobilisation d'un Rafale M au détachement CEPA de Mont-de-Marsan, qui devrait prochainement déménager vers Istres. Au final, seule une vingtaine d'appareils reste disponible pour l'activité opérationnelle.

Ça c'est pas cool. Mais ej vois mal comment la machine pourrait être en cause. Étant donné que c'est un biréacteur, je ne pense pas que ce soit les réacteurs. Fausse manœuvre lors d'un dogfight? A voir ...

Crash en Méditerranée. En Rafale, la survie passe par le siège éjectable

Faits divers - mercredi 04 juillet 2012




Lundi, en début d’après-midi, un avion de combat Rafale s’est crashé au large des côtes espagnoles, en Méditerranée, lors d’un entraînement. Le pilote s’en est sorti sain et sauf. Comment ? Grâce à son siège éjectable, propulsé à 1 000 km/h. Le pilote en ressort provisoirement rapetissé de 1 à 2 cm. Mais souvent vivant. Et capable de repiloter.

« Il y a un véritable canon »

« Il y a un véritable canon dans l’avion et le siège, c’est la balle ». Ainsi le Capitaine de frégate Pierre Gauttis, responsable du programme Rafale pour la Marine nationale, décrit le système du siège éjectable. Ce siège MK16 a sauvé la vie d’un pilote français, lundi en Méditerranée, à l’occasion d’un entraînement au combat aérien.

Le principe est d’évacuer le pilote le plus rapidement possible, sans le blesser. Trois charges pyrotechniques se succèdent. La poussée est extrêmement violente. Le pilote traverse la verrière, fissurée par un mécanisme, mais ne doit pas percuter la queue. La vitesse d’éjection, adaptée à celle de l’avion, peut dépasser les 1 000 km/h, mais ne doit pas être supersonique. Le pilote ne le supporterait pas. Il va toutefois encaisser 16 à 18 G d’accélération. « La limite avant les séquelles physiques, c’est 19 G », explique Pierre Gauttis.

Les bras et les jambes sont retenus au siège par des sangles pour éviter l’écartèlement au moment du passage à l’extérieur du cockpit, où le vent lié à la vitesse de l’avion peut atteindre 2 000 km/h.

681 éjections en France

En général, les pilotes restent conscients et en réchappent. Ils rapetissent de 1 à 2 cm. Les disques de la colonne vertébrale se tassent un peu. « Mais cela s’estompe en quelques jours avec le repos ».

« Oui, on peut repiloter après », assure le capitaine de frégate. Il n’y a jamais d’entraînement à une éjection réelle. Trop violent. Mais une répétition des gestes de procédure. À quoi pense le pilote au moment de tirer sur la manette qui va le catapulter ? « On sait que si on ne le fait pas, on va mourir ».

La société Martin Baker (groupe Safran), qui fabrique les sièges éjectables pour les avions de chasse français a décompté 681 éjections en France.

En Méditerranée, les recherches continuent

En Méditerranée, les recherches de débris continuent, à 130 km à l’est de Carthagène (Espagne). Le pilote récupère à bord du porte-avions Charles de Gaulle, depuis lequel il s’était élancé. Les vols ont repris hier.

On ne connaît pas les conditions exactes de l’accident qui a conduit au crash de cet appareil de la flottille 12 F de Landivisiau (Finistère). L’avion F15 américain avec lequel il s’entraînait avait pu regagner le porte-avions USS Eisenhower.

Sébastien PANOU.

Tiens je savais pas que Martin Baker faisait parti de Safran.

Mais j'avais lu que les meilleurs sièges éjectables étaient les soviétiques. A cause de beaucoup de pertes d'avions (étrange ^^) ils avaient développés de très bon sièges éjectables. Avec des ballons stabilisateurs pour redresser le pilote quelque soit l'incidence de l'éjection. Le truc avait été démontré au Bourget quand des MiG29 s'étaient télescopés. Les deux pilotes s'étaient éjectés dont un dans un très mauvais à basse altitude. Les deux ayant été sauvés.

CITATION (brian norris,Jeudi 05 Juillet 2012 14h12) Tiens je savais pas que Martin Baker faisait parti de Safran.

Mais j'avais lu que les meilleurs sièges éjectables étaient les soviétiques. A cause de beaucoup de pertes d'avions (étrange ^^) ils avaient développés de très bon sièges éjectables. Avec des ballons stabilisateurs pour redresser le pilote quelque soit l'incidence de l'éjection. Le truc avait été démontré au Bourget quand des MiG29 s'étaient télescopés. Les deux pilotes s'étaient éjectés dont un dans un très mauvais à basse altitude. Les deux ayant été sauvés.

Les russes ont toujours été les premiers en terme de crash, notamment au Bourget, pas étonnant qu'ils excellent dans ce secteur d'activité.

CITATION (Everett,Jeudi 05 Juillet 2012 14h54)

CITATION (brian norris,Jeudi 05 Juillet 2012 14h12) Tiens je savais pas que Martin Baker faisait parti de Safran.

Mais j'avais lu que les meilleurs sièges éjectables étaient les soviétiques. A cause de beaucoup de pertes d'avions (étrange ^^) ils avaient développés de très bon sièges éjectables. Avec des ballons stabilisateurs pour redresser le pilote quelque soit l'incidence de l'éjection. Le truc avait été démontré au Bourget quand des MiG29 s'étaient télescopés. Les deux pilotes s'étaient éjectés dont un dans un très mauvais à basse altitude. Les deux ayant été sauvés.

Les russes ont toujours été les premiers en terme de crash, notamment au Bourget, pas étonnant qu'ils excellent dans ce secteur d'activité.

Ouais c'est bien là ou je voulais en venir

Du F-16AM/BM... en HD
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http://vimeo.com/44809840

Der des ders pour les Mirage 2000D




6/7/12 AC

L'Etat-major des armées l'annonce aujourd'hui : hier 5 juillet, les Mirage 2000D du détachement chasse de Kandahar ont mené leur dernière mission de guerre sur le théâtre afghan. Comme nous l'annoncions en exclusivité dès le 29 juin, les monoréacteurs de l'armée de l'Air devraient avoir regagné leur port d'attache de Nancy avant le 14 juillet.

L'EMA livre, en chiffres, le bilan de l'activité de ces appareils sur la plateforme afghane. Depuis leur arrivée en 2007, les Mirage 2000D auraient ainsi accumulé 7.200 sorties pour environ 26.000 heures de vol, ponctuées par 12.700 ravitaillements en vol. Au total, plus de 380 "délivrances d'armement" (canon ou bombes) ont été réalisées au profit des troupes au sol.

Derniers avions de combat français à quitter le théâtre afghan, les Mirage 2000D avaient été déployés dès la fin février 2002 en soutien à l'opération "Enduring Freedom". Ils étaient alors basés à Manas, au Kirghizistan, d'où ils larguèrent une première GBU-12 sur l'Afghanistan le 2 mars. A partir de septembre 2007, les 2000D prennent leurs quartiers à Kandahar. GBU-49, Rover, nacelle Damocles: au fil des années, le chasseur-bombardier a évolué pour s'adapter à sa mission de chasse à l'insurgé, qui était loin d'être celle pour laquelle il fut conçu...

Après avoir retiré ses capacités de reconnaissance tactique (F1CR / nacelle Presto), de surveillance aéroportée (drones Harfang et SDTI) et, bientôt, d'attaque au sol (hélicoptères Tigre), la France sera entièrement dépendante des autres nations de la Coalition pour assurer ces missions bien spécifiques et malgré tout indispensables pour assurer la sécurité du désengagement des éléments français.[/font]

Premier tir de GBU-49 sur Rafale



7/7/2012AC

Visiblement plus réactif que les services de communication de la Marine ou de la DGA, c'est l'industriel américain Raytheon qui annonce aujourd'hui avoir contribué au premier tir d'une bombe GBU-49 Enhanced Paveway II (laser/GPS) depuis un Rafale M de l'Aéronautique navale. Selon le missilier, l'armement aurait été largué sur le polygone d'essai de Biscarosse, atteignant sa cible avec la précision escomptée.

Raytheon rappelle que cette intégration rapide (la participation de Dassault avait été réduite au strict minimum) a été rendue possible par l'utilisation du WiPAK, un système permettant au boîtier de contrôle de la GBU-49 de communiquer via une liaison sans fil avec le système d'armes de l'avion. Une solution apparemment plus flexible que celle du boîtier EPAK qui avait été récemment câblé sur les Mirage 2000D.

Prévu de longue date mais retardé à plusieurs reprises, cet essai de GBU-49 fait figure de démonstration de faisabilité. La Marine devrait pouvoir à terme utiliser sur ses Rafale les armements qu'elle avait déjà commandés pour ses SEM. En toute logique, l'armée de l'Air pourrait elle aussi bénéficier d'un nouvel armement sur étagère pour ses Rafale. Une possibilité qui n'a rien d'anodin, au lendemain de l'annonce par Sagem du premier tir de qualification de son AASM laser.

Brésil: Boeing veut battre le Rafale
15/07/2012 à 14:54



L'américain Boeing propose de transférer au Brésil davantage de technologie si le pays décide d'équiper son armée de l'air d'avions de combat F-18 Super Hornet, rapporte aujourd'hui un journal local.


Le vice-président du programme F/A-18 de Boeing, Mike Gibbons, a fait savoir que son groupe offrerait aux entreprises brésiliennes "l'opportunité de construire des composants pour les nouveaux Super Hornets et pour d'autres projets de Boeing à venir", rapporte le journal O Estado de S. Paulo.

Il n'a pas donné plus de précisions sur le transfert de technologie élargi que Boeing proposait désormais au Brésil. En février, on apprenait de sources gouvernementales française et brésilienne que Brasilia opterait très probablement pour le Rafale du français Dassault Aviation. Pour ce projet portant sur 36 avions de combat, d'une valeur de plusieurs milliards de dollars, Dassault* propose un généreux transfert de technologie.

Mais depuis 2011, Boeing a cherché à faire pencher la balance en sa faveur en renforçant ses liens commerciaux avec le Brésil. Boeing et le constructeur aéronautique brésilien Embraer ont notamment annoncé en juin leur intention de collaborer sur le développement du KC-390 d'Embraer, un avion de transport militaire et de ravitaillement.

Le groupe Dassault est propriétaire du Figaro
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La base aéronavale fête les 10 ans du Rafale et les 90 de la flotille 11F - Landivisiau

13/7/12



Mercredi, la base aéronavale a célébré deux anniversaires : les 10 ans de la présence du Rafale à Landivisiau et les 90 printemps de la flottille 11F, qui a, entre autres, participé à la naissance de l'aviation embarquée à bord du porte-avions Béarn.

Pour marquer l'événement, 2 500 personnes étaient présentes. Les principaux partenaires de la Marine nationale (SNECMA, Thalès, Dassault aviation, MBDA pour les missiles, Zodiac Aérospace, Rafaut) ainsi que de nombreux civils, la journée étant également ouverte aux familles, anciens pilotes, techniciens et commandants de flottilles.

La cérémonie militaire a débuté devant le hangar de la flottille 11F, par une revue des troupes et délégations des diverses composantes de la base aéronavale, par le vice-amiral d'escadre Labonne, commandant la zone Atlantique nord et mer du Nord. Il était accompagné du contre-amiral Hervé de Bonnaventure, commandant l'aviation embarquée ; du capitaine de vaisseau Patrick Zimmermann, commandant de la base et du vice-amiral d'escadre Païtard. Actuellement en poste à l'Otan, ce dernier fera prochainement ses adieux aux armes.

Cela fait donc dix ans que le Rafale Marine est présent dans les forces militaires françaises.

Premier vol en décembre 1991

Successeur du Super étendard et d'une large palette de Mirage et autre Jaguar, ce biréacteur a effectué son premier vol le 12 décembre 1991.

Dix années plus tard, les premiers appareils de série se sont posés à Landivisiau et ont rejoint la flottille 12F, première unité opérationnelle à être équipée de ce nouvel avion. Après les attentats du 11 septembre 2001, le porte-avions Charles-De Gaulle a pris rapidement la mer en direction de l'océan Indien et l'Afghanistan : sur le pont d'envol, les Rafale Marine y ont fait leurs premières gammes. Depuis, l'avion, développé dans un cadre purement français, n'a cessé de progresser.

Défilé aérien

L'après-midi a également permis de rappeler l'histoire des flottilles 11F et 12F. La 11F a vu le jour en 1918. Depuis cette date, elle a changé neuf fois de nom et accueilli 22 appareils différents. Après avoir volé pendant 33 ans sur Super étendard et Super étendard modernisé, elle est, depuis cette année entièrement équipée de Rafale Marine.

Dans le même temps, la 12F qui a volé pendant 35 années sur le fameux Crusader, puissant chasseur armé du nec plus ultra en matière d'interception, mise en sommeil en décembre 1999, est revenu sur le devant de la scène en mai 2001, avec la réception de ses premiers Rafale Marine.

Au terme de la cérémonie protocolaire, deux Rafale et deux Super étendard modernisés ont effectué un défilé aérien au-dessus de la base aéronavale.

(Ouest-France)

Les Tornado britanniques en service jusqu'en 2019
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07/08/2012 LB



La retraite à 45 ans, ça a de quoi faire rêver, surtout au Royaume-Uni. La Royal Air Force (RAF) a fixé le retrait de ses derniers Tornado en mars 2019, soit 45 ans après le premier vol du vénérable avion de combat produit par le consortium européen Panavia. Il sera alors remplacé par le F-35 de l'Américain Lockheed Martin, ainsi que par l'Eurofighter Typhoon. Le Tornado a été de tous les conflits britannique depuis la première guerre du Golfe.

La nouvelle a d'abord été diffusée lors des résultats semestriels de BAE Systems, membre du consortium Panavia, le 2 août. Le groupe industriel britannique révélait que la date lui avait été confirmé par le ministère de la Défense (MoD). Le lendemain, l'annonce a été reprise par le British Forces Broadcasting Service.

Depuis le 1er juin 2011, la RAF ne dispose plus que de cinq escadrons de première ligne sur Tornado GR4 – dernière version britannique de l'appareil – à la mi-2011, soit un total de 136 appareils. C'est son seul avion d'attaque au sol tout-temps et de reconnaissance tactique réellement éprouvé en attendant le F-35 qui doit entrer en service en 2018, ou une montée en puissance de l'Eurofighter dans le domaine air-sol.

Le nombre exact de F-35B (version à décollage court et atterrissage vertical – STOVL) que recevra le Royaume-Uni (RAF et Royal Navy) n'est pas connu, mais tourne actuellement autour d'une cinquantaine d'exemplaires. Un faible total dû aux coupes claires pratiquées par le gouvernement britannique dans le budget de la Défense. Un premier F-35B a été livré au Royaume-Uni le 19 juillet dernier pour évaluation.

Mouais ben sans bateau ni avions et avec une armée qui se privatise, nos amis d'outre manche sont dans la merde.

Nous aussi on est dans la merde ! Report de financement de plusieurs programmes cruciaux, dont les futurs porte-avions, ou encore le fusil d'assaut pour l'infanterie...

Il faut aussi que l'on puisse en cas de crise avoir des fonds dédiés aux interventions, afin de pouvoir envoyer une dizaine de milliers d'hommes à 8000 km de métropole sur au moins un an. L'idée, créer un organisme spécial pour ça. Ces temps-ci, la majorité aime inventer des choses farfelues (banque d'investissement par-ci, commission X par-là...).


Bref, l'armée de l'air est en danger car on réduit rapidement le nombre d'avions mais on en reçoit pas pour compenser. Sans parler aussi de la réduction du nombre d'heures de vol pour l'entraînement.
C'est étonnant qu'on soit les seuls à ne pas avoir revu à la baisse le nombre de Grizzly prévus pour remplacer l'excellent Transall.

La Russie fait son petit bonhomme de chemin avec son nouvel intercepteur, concurrent direct du F-22, qui devrait entrer en service dans la deuxième moitié de la décennie.

Voici la nouvelle info.

Sukhoï teste le nouveau radar de son T-50
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09/08/2012 (AC)



Le T-50 a enfin débuté les essais en vol de son radar. La nouvelle a été communiquée par Sukhoï, ce jeudi 9 août, qui n'a pas précisé quand ceux-ci avaient commencé, ni leur durée. C'est le troisième prototype du chasseur de cinquième génération russe, désigné T-50-3, qui est en charge de la conduite des tests. Il est doté d'un système radar à balayage électronique actif Sh121, développé par l'électronicien russe Tikhomirov NIIP.

Sukhoï évoque pour l'instant une antenne unique, il s'agit donc très probablement de l'antenne N036-01-1, en bande X, placée dans la pointe avant du T-50. Elle est composée de 1 522 modules d'émission-réception à l'arséniure de gallium. De forme ovale (90 × 70 cm), elle est inclinée de 15° vers le haut (cf. photo).

A terme le T-50-3 recevra le système radar Sh121 complet, qui comprend également deux antennes de pointe avant latérales en bande X (N036B) et deux antennes en bande L implantées dans les bords d'attaque de voilure (N036L). Les antennes N036, en bande X comme en bande L, ont été développées à partir du programme AFAR, mené par Tikhomirov NIIP à partir du début des années 2000.

Sukhoï indique avoir déjà testé les modes "air-air" et "air-sol" du radar, au cours des essais au sol comme en vol. Selon son communiqué, "les premières expérimentations ont montré des performances stables et concluantes, comparables aux systèmes radar les plus avancés". Il a donc confirmé la poursuite du développement du Sh121.

Le constructeur russe a aussi indiqué que les tests des canaux optiques avaient débuté. Ce qui fait probablement référence à la suite optronique Atoll, développée par la société UOMZ, dont deux détecteurs d’alerte 101KS-U doivent équiper le T-50-3, sous le nez et sur la pointe arrière de l'avion.

Le T-50-3 est le premier exemplaire de l'appareil à recevoir un radar. Les deux premiers prototypes, destinés à ouvrir le domaine de vol, en sont dépourvus et se contentent d'un radôme métallique vide. Le T-50 est développé dans le cadre du programme étatique russe PAK-FA.

Le F-15 fête ses 40 ans
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10/08/2012 à 19:20 (LB)


La future version de l'appareil, le Silent Eagle (haut - présentée par Boeing en mars 2009), en réponse aux chasseurs européens et asiatiques.

Pas de crise de la quarantaine pour le F-15. Le vénérable mais encore redoutable avion de combat fête en effet les 40 ans de son premier vol cet été. A la fin du mois de juillet 1972, les personnels de la base de l'US Air Force d'Edwards (Californie) avaient pu alors voir s'envoler le prototype du F-15A. Son constructeur de l'époque s'appelait encore McDonnell Douglas (absorbé en 1997 par son concurrent Boeing).

Celui qui était destiné à devenir le nouveau chasseur standard de l'USAF est rentré en service opérationnel en janvier 1976, avec le surnom d'Eagle. Depuis ce sont plus de 1 600 exemplaires qui ont été construits. Le F-15A a bientôt été rejoint par de nombreuses autres versions. A commencer par l'avion d'entraînement TF-15A biplace, renommé F-15B par la suite, qui volera en juillet 1973. Il sera d'ailleurs le premier à être livré à l'USAF dès novembre 1974. En 1979, c'est au tour des F-15C/D d'arriver. Et puis en 1988, le chasseur se transforme en camion à bombes, l'Eagle devient le Strike Eagle. C'est l'avènement du F-15E.



Bientôt, peut-être, il laissera la place au F-15SE Silent Eagle, dont les capacités furtives ont été largement améliorées. Un résultat obtenu via une modification de la cellule (soutes, inclinaison de 15° de l'empennage vertical, nouvelles entrées d'air…) et l'intégration de matériaux absorbants les ondes radar (RAM).

Il ne faut pas oublier les multiples versions destinées à l'export. Elles représentent environ un quart des avions construits, soit un total de l'ordre de 400 appareils qui continue de grandir. On les retrouve au Japon (F-15J/DJ et Kai), en Israël (F-15I), en Corée du Sud (F-15K Slam Eagle), à Singapour (F-15SG) et en Arabie Saoudite (F-15S et bientôt F-15SA)


Depuis ses débuts, le F-15 a subit de nombreuses modernisations. Avec plus de 25 ans de moyenne d'âge, les F-15C/D sont les plus concernés. Le dernier chantier de rénovation en date doit maintenir 176 appareils en ligne jusqu'en 2025-2030. Il prévoit notamment l'intégration d'un radar Raytheon APG-63(V)3 à balayage électronique actif (AESA), d'un nouveau calculateur de mission, ainsi que de la dernière version du missile Amraam, l'AIM-120D. Ce qui devrait coûter près d'un milliard de dollars en 2012. Le F-15E Strike Eagle n'est pas oublié avec un radar AESA APG-82(V)1, lui aussi produit par Raytheon, où l'AIM-120D.

Déployés lors de nombreux conflits, le F-15 revendique 104 victoires en combat aérien pour aucune perte. Des appareils ont néanmoins été perdus en Irak (2003), en Afghanistan (2009) et en Lybie. Dans ce dernier cas, l'appareil aurait peut-être été descendu par des tirs d'artillerie antiaérienne.



Il reste en tout cas à l'Eagle quelques belles années devant lui.


40 ANS DE F-15 en dispo
http://www.air-cosmos.com/diaporamas/40-ans-de-f-15.html#

Dans l'attente de l'acquisition du nouveau chasseur de LM, l'Australie s'active à la modernisation de sa flotte actuelle, les F-18 - et s'offre la toute nouvelle version déjà en service dans la Navy Américaine.




Des Growler australiens en 2018
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by AC

Canberra devient le premier client export de l'EA-18G Growler, variante de guerre électronique du F/A-18E/F Super Hornet de Boeing.

Le ministère de la Défense australien annonce aujourd'hui qu'il déboursera pas moins d'1,5 milliard de dollars afin de transformer 12 de ses 24 Super Hornet en Growler. Une première capacité opérationnelle (IOC) sur cette nouvelle machine est attendue en 2018, selon les autorités australiennes.

Prévoyante, la force aérienne australienne (RAAF) avait requis dès 2009 le "pré-câblage" de ses douze derniers Super Hornet, afin de les rendre compatible d'une future transformation en Growler.

Quelques kilomètres de câbles qui avaient toutefois coûté 35 M$ à Canberra, suivis d'une facture de 20 M$ pour l'achat en mars 2012 de composants à long cycle de production pour ses futurs Growler.

Le 1,5 milliard restant doit couvrir les douze kits de conversion Growler, le soutien logistique et les systèmes d'entraînement associés.





Aucun détail n'a pour le moment été fourni quant à la configuration des EA-18G Growler destinés à l'Australie. Il est probable que ceux-ci soient équipés des mêmes systèmes que leurs homologues américains, y compris du missile antiradar AGM-88 Harm et de l'AIM-120 Amraam.

L'Australie avait également exigé l'intégration du mini missile de croisière AGM-154C JSOW sur ses F/A-18F, une capacité qui pourrait être transposée sur Growler et éventuellement compléter le Harm pour l'engagement de systèmes sol-air dont la position aurait été déterminée par les systèmes d'écoute électronique embarqués.

Canberra justifie son acquisition par la nécessité de doter la RAAF d'une capacité à mener des missions de "suppression des menaces électroniques en soutien des opérations de l'armée australienne, y compris des forces terrestres et navales".

En service depuis 2008 dans l'US Navy, seul utilisateur actuel de l'avion, l'EA-18G s'est récemment illustré au cours du conflit libyen, en participant activement à la neutralisation des défenses sol-air du régime du colonel Kadhafi.

Une solution aux défauts du J-20 ? Le F-22/35 "made in China" :

Chine : un nouveau chasseur furtif ?

16/09/2012 à 10:47 | Par AC



Apparus cette nuit sur les forums de discussions chinois, les premiers clichés "volés" du supposé J-21/31, un chasseur furtif qui serait développé par Shenyang Aircraft Corporation (SAC), lèvent le voile sur le deuxième projet d'avion furtif "made in China", après le J-20 dévoilé en janvier 2011.

A première analyse, ce biréacteur à ailes hautes reprend beaucoup de la formule aérodynamique du F-22 Raptor, même si l'avion semble afficher des dimensions légèrement plus modestes. De face, l'avion affiche aussi une grande ressemblance avec le F-35 ; les ingénieurs de SAC semblent l'avoir doté comme le JSF d'entrées d'air de type DSI, sans séparateur de couche limite. Mais, comme sur le J-20, les réacteurs ne bénéficient pas d'un traitement furtif, en ce sens que l'intégration des tuyères à la cellule reste "classique".



L'avion porte l'immatriculation 31-001, ce qui pourrait accréditer le nom de baptême de J-31, et non J-21. Faute d'informations de première main, il est difficile de connaître les visées de ce nouveau programme. A la manière des YF-22/YF-23, le J-31 pourrait être un démonstrateur mis en compétition par Pékin face au J-20, afin de choisir lequel de ces deux chasseurs de "cinquième génération" équipera les forces armées chinoises au cours de la prochaine décennie.

Il y a quelques mois, des images d'un fuselage central ressemblant beaucoup à celui du J-31 avaient circulé sur Internet; l'appareil était alors transporté à travers le pays sur une remorque, apparemment pour gagner ce site d'essais d'où il pourrait bientôt effectuer son vol inaugural.

Un MIRAGE 2000-5 s'est écrasé !


LFg (3/10/12) - midi

CITATION Un avion de chasse Mirage 2000-5 de la base aérienne BA 116 de Luxeuil (Haute-Saône) s'est écrasé ce matin sur le territoire de la commune voisine de Froideconche, a indiqué à l'AFP le service de communication de l'armée de l'air.

Selon le maire de Froideconche, "le pilote est décédé" et l'avion est tombé en forêt à environ 500 mètres des habitations, à une dizaine de kilomètres de la base aérienne.

A noter qu'un Mirage 2000-N, affecté à la force de dissuasion nucléaire mais non armé, s'était écrasé en 2008 à Laurenan, dans les Côtes-d'Armor. L'équipage - composé d'un pilote et d'un navigateur - furent sain et sauf. L'équipage était parvenu à diriger l'appareil vers une zone non habitée avant de s'éjecter.
Le Mirage était lui aussi affecté à la même base (BA 116), il effectuait une mission d'entraînement lorsqu'il s'est écrasé sur la commune de Laurenan.

Entendu une rumeur selon laquelle le pilote serait taïwanais. Plus d'informations à ce sujet ?

@Rufus.

A mesure que les détails sur l'accident arrivent, la victime était en effet un pilote d'origine taïwanaise, rattaché à l'escadron de chasse 1/2 Cigognes et participait à une mission d'entraînement inter-armées.

(Pour info, Taïwan dispose d'une soixante de Mirage 2000-5).

AC