Re: Stargate Community : la grande destinée
Publié : 21 juin 2013, 01:26
par Elsaria
CITATION
Tout simplement car selon moi, qu'est-ce qui se passerait si l'informatique coince, on est incapable d'utiliser les canons électromagnétiques et donc on perd en puissance.
bon si l'informatique coince, ben t'es foutu, parce que ça ne bloquera pas que les canons électromagnétiques, mais aussi la propulsion, le calcule de trajectoire, les communications, ect...
Donc tu pries que l'ennemi ai d'autre chose à faire que de t'achever.
C'est pour ça, qu'a mon avis, un bon système dispose de plusieurs, systèmes secondaires, enfin au moins 1, histoire que tu puisse te barrer fissa pour aller réparer.
Conclusion tes canons foirent, tu dégage illico. Parce que sans vouloir être vexant c'est pas ton système qui fera la différence dans une bataille spatiale. As-tu déjà essayer de viser un chasseur allant à plus de 800km/h avec une arme autre que lance missile ? C'est dur., Maintenant dis toi que les chasseurs ennemis dans le vide spatial vont bien plus vite, comment tu les vises ?
CITATION
j'avais envie de reprendre aussi le mode de défense des canons du battlestar galactica sans trop réfléchir à l'aspect pratique, je l'avoue.
Je vois pas là, pour autant que je m'en souvienne, le Galactica, vu qu'il n'utilise pas d'informatique en réseau, de peur d'être piraté, utilise une tactique d'interdiction spatiale. C'est à dire qu'il bourrine de la flack dans une zone autour de lui rendant impossible tout vol de chasseur qui ne veut pas être criblé de balles.
Apres je ne vois pas de cockpits, vu que la seul « vitre » du Galactica, est celle de son observatoire, qu'on voit dans la saison 1, et qui peut être recouverte d'un épais blindage pendant les combats.
Si tu parle des canons lourd du Pegasus, ceux la sont dirigés depuis le CIC, l'artilleur désigne la cible, et un ordinateur calcule l'angle de tirs en fonction des trajectoires et des vitesses des vaisseaux, ce n'est pas une personne avec un viseur qui appuis sur une gâchette.
CITATION
Pour le BS-305, je parle bien d'un vaisseau-mère.
En fait je vais reformuler mon intervention, qu'est ce qu'un vaisseau mère pour toi ?
Moi j'en connais plusieurs type :
-Le Type Stargate : ceux d'Annubis et Abophis clairement des cuirassés lourd vis à vis de leur autres Hat'ak
Dans le même genre, une ruche Wraith et ces croiseurs escorteurs
-Le Type Starcraft 2 ; un peu similaire : vaisseau mère Protoss plus puissant que d'autres vaisseaux, avec des capacités spéciales et surtout en 1 seul exemplaire.
-Le Type Homeworld 2: (str en 3D) le vaisseau de départ qui sert à créer ton économie et à produire les vaisseaux de combat. Capable de se défendre contre des chasseurs, voir contre quelques corvettes.
-Le Type Endless Space : Vaisseau mère des Pilgrims qui leur permettent d'embarquer la population d'un système planétaire ainsi que les bâtiments, pour se déplacer sur une autre système. Sa ne m'est jamais arrivé d'en combattre un ou de me battre avec mais je ne suis pas sur qu'ils aient de l'armement.
-Le Type Warhammer 4000 : les Eldars qui vivent sur des vaisseaux mondes.
voilà pour ceux que je connais, ou se situe ta vision du vaisseau mère ?
CITATION
Il s'agit ici d'une adaptation humaine du canon à ion tollan, cette adaptation est possible d'ailleurs grâce à leur concepteur d'origine.
OK pourquoi pas.
CITATION
des canons électromagnétiques pour les cibles proches
Donc tu restes sur les petit trucs de SG, en y ajoutant les systèmes d’acquisition des cible du niveau au moins des navire moderne, c'est à dire des canons qui ne ratent pas un chasseur sans camouflage à moins de 2km du vaisseau. (pas comme dans la série, ou des darths arrivent à se cracher sur le bouclier tellement le système est pourris)
Sinon j'ai rien contre les canons à ion tolans améliorés, mais pourquoi ne pas continuer dans ce que l'on sait faire, le bon gros canon à projectile ?
Parce que du canon, électromagnétique j'en connais qui font des massacres ;
Je pense au canons des terriens dans la saga Halo, depuis les tourelles « légères » capables d’anéantir un phantom en un tir et d’endommager un croiseur de classe CCS jusqu'aux imposante super CAM des stations de défenses orbitales.
Re: Stargate Community : la grande destinée
Publié : 21 juin 2013, 18:22
par Spyce
Stargate Community : la grande destinée[/font]
Chapitre 17 : Course poursuite, première partie[/font]
Précédemment sur Sg-Com :
Une équipe d'exploration est organisé pour se rendre dans la galaxie Origine par le réseau de porte des étoiles. A l'arrivé, ils découvrent le monde d'origine des Anciens et des Oris. Le temple leur permet de prendre contact avec le commandant suprême de la flotte des Euros. Mais les Hostiliens arrivent et les obligent à fuir. Il y découvre un vaisseau ressemblant au Destiné complètement rénové. Les Hostiliens détruisent la planète pour créer un trou de ver. Par chance, un Ori sous sa forme d'ascensionné détruit la singularité en formation créant une gigantesque Nova et endommage grandement les deux vaisseaux-mères ennemis. Pendant ce temps, la flotte du Atlas est informée de l'arriver imminente des Hostiliens, malgré leur tentation pour se dissimuler, les Hostiliens s'approchent toujours d'eux.
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Le vaisseau Origine file dans l'hyperespace en espace intergalactique. Il a été tout récemment acquis par l'équipe d'exploration de Christophe. Selon les dire du lieutenant Davidson, le vaisseau est la copie conforme du vaisseau Destiné, un vaisseau des Anciens envoyé aux confins de l'univers. Le navire, qui a une dizaine de millions d'années, a été restauré par les prêcheurs et des humains fidèles aux Oris. Par un effet de la providence, ce dernier n'a jamais pu partir pour la croisade Oris et il est resté dans le cimetière des vaisseaux Oris, cimetière constitué de la dernière flotte des ennemis des Anciens avant leur ascension de masse. Maintenant, l'équipe d'exploration l'utilise afin de rejoindre la flotte de l'Atlas. Christophe est assis sur le siège de commande et rêvasse sur les nombreux points qui vont se proposer à eux. Le commandant Pears manœuvre les commandes et surveille de sa console le moindre élément suspect. Guillaume arrive dans les lieux et vient perturber le silence bien installé.
- On en est où ?
- Le vaisseau est un véritable bijou de technologie, répond Pears. Si Young avait ce vaisseau, j'suis certains qu'ils ne seraient pas au congélo actuellement.
- Je ne pense pas qu'il le soit actuellement, dit Christophe. Ce n'est pas dans mes rapports.
- Quel rapport ? Demande Pears qui se retourne de son siège.
Christophe révèle qu'il a plusieurs données fragmentaires concernant l'évolution dans la Voie Lactée mais également sur le Destiné. Tout est présent dans l'un des cristaux en sa possession suite à son séjour sur la planète où sont initiation a eu lieu. Selon lui, la Terre augmente considérable sa puissance spatiale depuis que sa population est au courante de la porte des étoiles et qu'un conflit bat son plein avec l'alliance Luxienne. Dans Pégase, il ajoute qu'en plus du chaos, les Anciens régressent et s'installent dans les cités cachés de type Atlantis.
- Je vois et concernant le Destiné, s'exclame Pears.
Christophe explique qu'ils sont probablement sortis de stase à chercher les mystères que doivent révéler le Destiné.
- Je ne voudrais pas être sur ce tas de ferraille, s'exclame Pears. L'ambiance doit y être mortelle.
- J'ai une remarque qui n'a aucun rapport, dit Guillaume. Les vaisseaux Hostiliens ont résisté à une explosion gigantesque, comment espérer les vaincre ?
- Les Euros possèdent la puissance pour s'opposer à eux, dit Christophe. Plus de puissance, plus de dégâts.
- Mais surpasser la puissance d'une planète qui explose ce n'est pas rien, constate Pears. Si les Euros disposent d’armes supérieures à cela, j'imagine qu'ils sont effectivement très puissants.
- Je pense que les Hostiliens ont utilisé quelques choses de bien plus radical, dit Christophe.
- Tu nous explique ! S'exclame Pears très intéressé.
Christophe explique qu'un vaisseau est avant tout un objet générant un champ magnétique très puissant. C'est un peu comme une planète gérant un champ magnétique protégeant sa surface des rayons. Dans le cas d'un vaisseau, le champ magnétique est plus intense et modulé. Chez les Hostiliens, la technologie s'est autant développé en attaque, qu'en défense, maintenant, ce sont deux processus bien différent. En mode attaque, le vaisseau dispose d'un bouclier et de son armement, tandis qu'en défense, il n'attaque pas et peut donc développer tout une horde de protection. Ainsi chez les Hostiliens, le vaisseau est naturellement protégé par un champ magnétique collé à la coque, cela protège des tirs mais aussi des abordages. Il y a bien sûr un bouclier énergétique très puissant entourant le vaisseau, c'est une bulle comme on peut rencontrer dans la plus part des vaisseaux spatiaux évolués. Mais le mode défensif génère un second bouclier par dessus le premier lui aussi très résistant. Les deux zones qui séparent les deux boucliers sont composées d'un vide où sont placées des antiparticules. Ainsi en cas d'attaque, le vaisseau ennemis doit traverser un bouclier, un champ d'antiparticule, un autre bouclier, un champ de force sur la coque et traverser une coque très résistante et paisse. Les Hostiliens peuvent ainsi bénéficier de la meilleure défense.
- C'est impressionnant, dit Pears. Même si j'avoue que je ne sais pas trop quoi en pensée. Je ne vois pas l'intérêt d'avoir deux boucliers.
- C'est une preuve de supériorité technologique, dit Guillaume. Ils ont assez de puissances et de connaissances pour superposés des boucliers. Cela demande une compréhension et une maîtrise de la physique vraiment très élaboré.
- Et ça fais vraiment une différence ? Demande Pears.
- Assez pour permettre à un vaisseau de survivre à nova, répond Christophe.
Le colonel Komarov entre sur la passerelle, il informe que SG4 est entrain de faire le tri dans les quelques ressources alimentaires qu'ils ont récupéré. En effet, depuis leur départ, ils se sont arrêtés sur une planète afin de collecter de la nourriture et de l'eau. Etant moins nombreux, ils n'ont pu prendre qu'un minimum. De plus, Christophe s'est montré particulière clair sur le sujet, la priorité est de retrouver la flotte du Atlas probablement en danger. Guillaume et lui en ont d'ailleurs profité pour modifier la propulsion pour que le vaisseau puisse aller plus vite dans l'hyperespace. Selon les nouveaux paramètres, ils vont deux fois plus vite que la station.
A bien des années lumières d'ici, la flotte de l’Atlas filent en hyperespace et l'état d'alerte a été activé. Frédéric et John sont sur la passerelle, il vérifie constamment les moniteurs et les données des scanners.
- Tu en penses quoi ? Demande John à Frédéric.
- Je te confirme que deux vaisseaux-mères Hostiliens filent dans notre direction. Leur signature est si forte que les instruments peinent à déterminer s'ils sont seuls.
- Et c'est le cas ?
- Affirmatif ! Et ils avancent vite.
Le général Nort débarque avec le docteur Weir, il informe que les équipages des quatre croiseurs opérationnels ont été établis et qu'ils sont en position. John considère cette mesure comme inutile la flotte n'a pas été efficace contre un croiseur Hostilien, ils seront encore moins efficace contre deux vaisseaux-mères.
Janus débarque à son tour, il informe que le cinquième croiseur peut maintenant envoyer des drones mais il recommande d'établir un contrôle à distance afin d'éviter à un éventuel équipage de périr avec le navire.
- Vous entendez quoi par là Janus ? Demande Weir.
- Cette flotte n'est pas assez puissante, répond-t-il. J'ai modifié l'algorithme des boucliers et de l'armement pour générer un maximum de puissance. Mais selon les simulations, nous peinerions à détruire un croiseur seul. Je suis d'avis que les vaisseaux-mères sont encore plus sophistiqués.
- Que savons-nous des vaisseaux Hostiliens ? Demande Nort.
- On a que des données fragmentaires, répond Frédéric. Ils ont une grande taille et disposent d’armements très lourds. En mode attaque, ils ne sont pas différents des autres vaisseaux spatiaux, mais leur taille et leur production d'énergie leur offre un avantage certain. En mode défensif, ils peuvent superposer des boucliers l'un au-dessus de l'autre et là, ils sont indestructibles.
- La fuite est plutôt la meilleure des stratégies, dit John. On continue selon la trajectoire prévue.
- J'imagine qu'on ne pourra pas tenir comme ça indéfiniment, constate Weir.
- J'ai peut être une solution, lance dans le débat Janus. La meilleure solution pour ne pas être poursuivi est de faire croire que l'on est détruit.
- Que proposez-vous ? S'exclame Nort.
Janus propose tout simplement de surcharger l'hyperpropulsion. Avec ce procédé, les Hostiliens pourront croire que l'équipage sollicite bien trop l'hyperpropulsion. Ensuite, ils n'auront plus qu'à envoyer un E2PZ dans l'hyperespace via une sonde et de le faire exploser. La surcharge sera si importante, qu'elle pourrait détruire le quart d'un système solaire. L'explosion devrait générer des parasites rendant la détection impossible pendant quelques dizaines de minutes, bien suffisant pour que la flotte disparaisse dans l'hyperespace selon une nouvelle trajectoire.
- On fait comme ça, répond John.
- Et on sacrifie un E2PZ dans la course, s'exclame indigné Nort.
- Je pense qu'on n'a pas le choix, rétorque Weir. C'est ça où se faire capturé.
A bien des centaines de milliers d'années lumières, les deux vaisseaux Hostiliens filent dans l'hyperespace. La menace approche heure après heure.
Sur l'Origine, l'inquiétude grandit. Le colonel Jeanet a fais des scannes à grande distance, elle a détecté la flotte de l'Atlas mais également les deux vaisseaux-mère Hostiliens qui les poursuivent. Jeanet en conclut qu'à l'allure où vont les choses, il ne faudra que quelques heures pour que l'ennemi puisse aborder l'Atlas, et malgré leur grande vitesse, il sera trop tard pour qu'il fasse quelques choses. L'ensemble de l'équipage est sur la passerelle, ils essaient de trouver une solution.
- Débarquez dans les vaisseaux ennemis et les saboter ? Propose Komarov.
- C'est une tactique emprunté par SG1, dit Firth. Ils ont déposé du C4 dans tout le vaisseau et l'on fait exploser.
- A ceci près qu'une tête nucléaire serait facilement contenu dans un vaisseau de ce genre, répond Guillaume. Il dispose de capteurs suffisamment efficaces pour téléporter toutes menaces dans l'espace. Et si la bombe dispose de brouilleur, les murs absorberont l'explosion. Le blindage du vaisseau quant à lui est suffisamment lourd pour que la structure reste intacte.
- Et une surcharge des générateurs ou des propulseurs ? Demande Firth.
- Ca serait une bonne idée, s'exclame Christophe. Mais il faudrait connaître le cryptage informatique qu'ils utilisent, avoir une compréhension poussé de leur protocole de sécurité et passé outre leur fonction de protections incluses. Mais là encore, la faille de ce plan, c'est comment rentré dedans alors qu'on peut ni s'y téléporter ni tenter un abordage.
- Vous êtes chiant, dit Pears.
- Si nous boostons l'hyperpropulsion suffisamment, et qu'on s'autodétruit alors qu'on est près des propulseurs, l'onde de choc pourrait détruire le vaisseau Hostilien, s'exclame Guillaume. Mais là, nous ne détruirions qu'un seul vaisseau sur les deux.
- Pour le moment rattrapons la flotte, c'est notre priorité, ordonne Christophe. Si je dois me rendre pour sauver l'équipage, soit. C'est d'ailleurs une idée à creuser.
- Quoi donc ? Demande Komarov.
- La négociation ! S'exclame Christophe.
Christophe ordonne de pousser l'hyperpropulsion au-delà de sa capacité maximale de sécurité, il estime que prendre des risques reste la meilleure solution pour le moment.
Sur l'Atlas, c'est la panique, l'alarme retentit. La flotte Hostilienne les suit dans l'hyperespace. Selon les calculs donnés par Atlas, l’ennemi n'est qu'à seulement quelques années lumières d'eux, ce n'est qu'une histoire de quelques secondes maintenant. John avance fièrement de moniteurs en moniteurs mettant en place différents protocoles de sécurité. Il vient d'ordonner à la communauté de rester dans les quartiers d'habitations, un des nombreux protocoles de sécurité est d'ailleurs d'isoler hermétiquement la zone. Frédéric aide John dans ses tentatives de sécurité. Le docteur Weir leur demande ce qu'ils font.
- J'isole toutes les sections afin qu'en cas de dépressurisation de certaines zones l’ennemi ne puisse pénétrer le vaisseau.
- Je ne suis pas sûr qu'ils s'arrêteront là, s'exclame Frédéric.
Janus débarque sur la passerelle, il explique que les sections se ferment les unes derrières les autres, d'ailleurs, il a failli se retrouver piéger, Frédéric lui explique qu'il condamne chaque section.
- J'ai déployé un champ résiduel de particules autour de la flotte, ils ne pourront pas nous téléporter, ni nous sommes abordé d'ailleurs.
- Cela va durer combien de temps ? Demande Nort.
- C'est une question d'heures, s'exclame Janus. A moins que l’ennemi a les moyens d'annuler ce champ.
- Et c'est possible ? Demande Nort.
- Nous en sommes capables, rétorque Frédéric montrant que tout est possible.
John se position dans le siège et ordonne à l'Atlas de procéder à la surcharge de l'hyperespace et l'envoi de l'E2PZ. Ce dernier met les fonctions en marche et estime le temps de la procédure à 70 secondes. La flotte Hostilienne avance très rapidement dans l'hyperespace. D'ailleurs, selon leurs relevés, les vaisseaux Hostiliens sont si proches qu'ils pourraient se toucher. Des vibrations se font sentir dans toute la structure.
- C'est l'hyperespace qui fait ça ? Demande très angoissé Weir.
- Négatif, répond Frédéric. Ce sont les vaisseaux Hostiliens. Ces enfoirés sont si près qu'ils perturbent nos champs subspatiaux.
- Je fais un décompte, s'exclame John. A 10.
Alors qu'il descend naturellement dans le décompte, l'ensemble de l'équipage se regarde. Noémie, Aude et Sophie se terrent dans un coin, Isabelle se tient au siège des Anciens où John est assis, Nort se tient à l'une des consoles et le docteur est à côté de Frédéric qui est entrain de vérifier les relevés.
Soudain, contre toute attente, un champs de force est propulsé de l'un des vaisseaux Hostilien et se propage sur la flotte Ancienne en hyperespace. Soudain les lumières s'éteignent et la flotte quitte l'hyperespace. Les Hostiliens font de même, les vaisseaux s'approchent, l'équipage qui est à la merci de l'ennemi. Tous sont plongés dans le noir, Noémie demande ce qui se passe.
- Il n'y a plus d'énergie, s'exclame Frédéric. Ils ont éteint tous nos systèmes. Tu sens ça.
- Oui, je le sens, s'exclame John. Ils sont sortis de l'hyperespace.
Frédéric regarde son bracelet, son écran tactile est toujours actif. Grâce aux scanner, ils détectent que plusieurs chasseurs sont en approche. En effet, de nombreux chasseurs Hostiliens ont été déployés, ces derniers filent à toute allure dans l'espace interstellaire. Ils commencent à tirer, les impacts se font ressentir, plusieurs zones de la station sont touchées, les dégâts ne sont pas importants.
- Je rêve où ces enfoirés nous tirent dessus, s'exclame Frédéric.
- Tout nos systèmes sont déconnectés, s'exclame Isabelle alors penché sur l'une des consoles. J'arrive à rien et je ne sais pas comment les activés.
- Atlas est déjà entrain de s'en charger, dit Frédéric. Ca va prendre du temps.
John et Frédéric relève subitement la tête, ils ressentent une importante décharge d'énergie. Le cœur de la station s'illumine déchaînant un flash de lumière. La station et la flotte disparaissent de l'espace normal, le moteur à vortex vient d'être activé. Quelques secondes plus tard, la station se rematérialise ailleurs. De nombreux chasseurs ennemis ont fais le voyage avec eux. Les nombreuses batteries de combat de la station s'activent et visent les chasseurs. Un à un les chasseurs sont éliminés, l'équipage sur la passerelle est surpris, ils voient notamment l'un des chasseurs explosés à travers la baie vitré. Puis le calme revient.
- Je ne comprends pas, s'exclame Nort.
- La station a fais un bon et vient de détruire les chasseurs, répond John.
- Mais comment ? Demande Frédéric.
Soudain, la lumière revient sur la passerelle. Une voix se fait entendre :
- Dites pas merci surtout.
- Jean-Paul, dit alors John.
En effet, Jean-Paul est accompagné de Zelko, Cindy et Aurélie, ces derniers sont sur la passerelle de la station. Jean-Paul explique que la station a subi une surcharge mais que beaucoup de systèmes sont restés en fonction probablement car elle dispose de protocole plus sophistiqué que les vaisseaux. Ensemble, ils ont procédé aux calculs de bon et fais faire un bon à la station.
- Bien joué, je m'attendais pas à ca, s'exclame Janus.
- Nous pourrions faire un bond supplémentaire, s'exclame Nort. Nous donner le plus distance possible avec eux.
- Il faut attendre 12 heures avant de faire un bond, s'exclame Frédéric. Ils mettront plus ou moins ce temps pour nous rejoindre.
- Occupons-nous de remettre en fonction les systèmes, dit John. Et nous préparerons un bond d'urgent d'ici 12 heures. Le général a raison, c'est notre seul option avec un peu de chance, nous finirons par les semés.
- J'en doute, dit Frédéric. Quoi que nous fassions, ils nous suivront et leurs ressources sont supérieures aux nôtres. Tôt ou tard, nous serons à leur merci.
A bord de l'Origine, Jeanet constate que la flotte Hostilienne s'est arrêté quelques minutes avant de repartir. Les relevés montrent que la flotte Ancienne a disparu. Komarov craint que la flotte soit détruit.
- Ne vous inquiétez pas, veut se montrer rassurant Christophe. Ils ont probablement fais un bond vortex. Les Hostiliens ne détruiront pas la flotte entièrement, ils veulent au moins John et Frédéric.
- Au vu des derniers contacts avec eux, dit le lieutenant Davidson. Cela parait logique.
- Oui, dit le colonel Barnes. Ils auraient pu nous détruire, résultat, les négociations nous ont permis de fuir.
- La chance pour nous est qu'un être supérieur nous a aidés, ajoute Pears. Sans lui, les deux vaisseaux seraient en mesure de nous suivre.
- Si la flotte a parcourut la distance maximal, dit Guillaume. Les Hostiliens mettront moins de 12 heures à les rejoindre.
- On n'est à combien ? Demande Komarov.
- Il nous restait encore 100 milles années lumières pour les rejoindre, calcule Christophe à haute voix. Avec la distance maximale, soit 1,6 millions d'années lumières, il ne nous faudra pas loin de 24 heures pour les rejoindre.
- Vous avez boosté les propulseurs plus qu'à fond, dit le lieutenant Davidson. Avec ce vaisseau, nous mettrions deux jours pour rallier la Terre à Atlantis.
- Oui, mais on risque aussi d'exploser les hyper propulseur aussi, répond Christophe. Je les fais fonctionner à 3 fois leur capacité maximale.
Le commandant Pears est assis aux commandes de l'Origine, il est baisse la tête l'air pensif et dit alors :
- Une fois arrivée, que faisons-nous ? On percute le vaisseau inutilement. On meurt assaisonné à la sauce barbecue.
- L'ennemi ne nous lâchera pas comme ça, rétorque Guillaume. Nous sommes dans impasse.
- Monsieur, j'ai peut être une réponse pour vous, dit le lieutenant Davidson. Je reçois une transmission subspatiale.
C'est alors qu'apparaît le commander Gaule sur l'imagine holographique. Le sergent Forman est sur l'image, il s'éloigne rapidement. L'équipage surprit reste silencieux dans un premier temps.
- Commander, alors vous n'étiez vraiment pas un enregistrement holographique, s'exclame joyeusement Christophe.
- Commandant, dit le commander. Nous avons peu de temps. Je viens de mobiliser nos ressources pour créer une porte spatiale non loin de vous.
- Vous allez sacrifier une planète pour nous ? Attaque Pears.
- C'est un monde sans vie, s'exclame le commander mais effectivement, cela nous est nécessaire pour ouvrir un vortex sur une si longue distance. Je vous envois dès à présent les coordonnées du lieu de la porte. Retrouvez votre flotte et envoyez-les sur ces coordonnées. Bonne chance !
L'image se désactive soudain. L'assemblée présente reste silencieuse. Puis Pears rompt le silence :
- C'est un peu rapide comme contact, dit Pears. Autant de temps et si facile pour retrouver ce peuple.
- C'est presque que comme s'ils avaient prévu l'événement, dit Jeanet.
- Mais maintenant, on dirait qu'on a un plan, dit Pears.
- T'as raison, s'exclame Jeanet. Mais d'ici qu'on rejoigne la flotte, ils seront à la merci des Hostiliens.
Christophe réfléchit dans son coin alors que l'assemblée parlemente. Guillaume regarde avec attention et discrétion son ami oubliant d'ailleurs le débat. Damien regarde Christophe et lui dit :
- Tu as une idée.
Tout le monde se retourne vers Christophe qui a vraiment la tête du type qui a trouvé une solution.
- Le vaisseau sera probablement détecté mais on peut imaginer que certains d'entre nous reste ici tandis que d'autres partiront en navette.
- Vous voulez négocier et gagner du temps, s'exclame Komarov.
- Exactement, s'exclame Christophe. Cela laisse le temps pour Guillaume de communiquer avec John et Frédéric télépathiquement. Si on n'y réfléchit bien, c'est la seule solution.
- Bon, on négocie à mort, dit Pears. Et après quoi ?
- Si John a respecté les protocoles, l'ensemble de la communauté est enfermé dans la station, seule le personnel militaire sera en place. Connaissant les Hostiliens, ils vont rassembler l'ensemble de l'équipage dans un seul et même endroit.
- Connaissant les Hostiliens, dit Firth. On vient de les rencontrer.
- On n'en sait plus sûr eux encore, dit Guillaume. Leur civilisations, leurs cultures, leurs concepts.
- J'imagine qu'ils vont mettre hors d'état la station et la flotte, dit Komarov. Voir détruire ce qui n'est pas nécessaire ou représente une menace.
- Je suppose, dit Christophe. Mais le centre d'habitation dispose de son propre modèle de propulsion. Si on envoi la bonne commande, la station fera un bon d'urgence emportant tout autour d'elle.
- La flotte ou ce qui en reste fera un bond, s'exclame Pears. Des Hostiliens partiront avec nous.
- On n'aura qu'à les affronter, s'exclame Guillaume. A nous quatre, nous pourrions leur faire mal.
- Vu comment les choses se sont passés la dernière fois, ça ne sera pas une mince à faire, dit Pears.
- L'Origine n'aura plus qu'à se rendre aux coordonnées seul, dit Komarov. L'idée est bonne mais le facteur reste bien trop présent.
- Vous oubliez que les Hostiliens nous poursuivrons, dit Jeanet.
- La flotte est à un moins de deux bonds de la superporte. dit Christophe. Nous ferons un bond d'urgence et un seconde très rapidement derrière, disons quelques heures après.
- Les moteurs seront grillés, dénonce Guillaume.
- Si on rejoint la galaxie Euro, nous n'en aurons plus besoin, dit Christophe. Au pire, on sera suffisamment loin, pour refaire fonctionner l'hyperespace.
- Et si elle est détruite, dit Pears.
- L'Origine suivra, dit Komarov. On pourra se propulser grâce à lui.
Komarov explique qu'il souhaite faire parti de l'équipage qui prendra la navette. Christophe le regarde et lui dit que son rôle sera de rester à bord avec Davidson et Forman. Le reste de SG4, Lakmayer, Damien, Pears, Jeanet et Guillaume et lui sont les plus habilités à se présenter.
- Un scientifique et un civil, ils ne feront pas le poids contre une telle armée.
- Damien a acquis suffisamment d'expérience pour seconde Lakmayer et Jeanet dans la manipulation de départ de la station. Pears, Guillaume et SG4 viendront avec moi et nous ferons ce que nous avons à faire.
- Il nous faut un officier supérieur aux commandes du vaisseau, ajoute Guillaume. Davidson connaît assez bien les systèmes du vaisseau et Forman et son expérience en explosif doit rester sur la réserve juste au cas où.
- Je vois, dit Komarov. Et bien, je suivrais les ordres si cela doit se passer ainsi.
- Vous êtes le plus habilité à commander le vaisseau, dit Christophe. Et j'ai confiance en vous dans cette tâche. De plus, si cela va mal, je pense que vous serez l'homme de la situation.
Alors que l'Origine continue sa poursuite et que la flotte Hostilienne est repartie en hyperespace rejoindre la flotte de l’Atlas, son équipage se hâte à remettre l'ensemble de la structure en état. Le rayon Hostilien a eu pour conséquence l'arrête immédiat de tout les systèmes. Remettre tout en fonction peut prendre du temps. Pour le moment, l'idée est de fuir en faisant un bond vortex, la manœuvre est compliquée car l'ennemi mettra un peu moins de 12 heures à les rejoindre tandis qu'il faut au moins 12 heures minimums pour effectuer un bond en tout sécurité sans risquer de détruire le moteur à vortex. Le timing sera de quelques minutes.
Le personnel militaire bouge dans tout les sens avec beaucoup de nervosité, les heures ont reculé et la flotte est de nouveau opérationnelle. Tandis que la plus part du personnel s'occupe des instruments, le docteur Weir, alors dans l'un des couloirs de l'Atlas, soulève un problème auprès du général Nort et de Frédéric, elle se demande combien de temps il y aura entre l'arrivé de l'ennemi et la possibilité de faire le bond.
- Nous avons une fenêtre 650 secondes, s'exclame Frédéric.
- Ca fait un peu plus de 10 minutes, dit Nort. Il peut s'en passer des choses.
- Janus cherche une solution avec nos drones, ils nous en restent peu mais assez pour tenter une manœuvre.
- Et si on faisait deux petits bonds ? Demande Weir. En effet, on fait un bond d'un million d'années lumières et un autre quelques heures plus tard.
- Ensuite, on aura pris suffisamment de distance pour que l’ennemi ne nous rattrape pas, dit Nort.
- Et bien, si nous n'utilisons pas la capacité du bond à son maximum on réduit effectivement son temps d'utilisation mais il n'est pas proportionnel. Tout au plus, avec cette méthode, on aura deux ou trois heures d'avance.
- Ca sera toujours mieux que devoir affronté deux vaisseaux-mères pendant 10 minutes à chaque bond, dit Nort.
Janus appelle John par les moyens de communication, ce dernier est avec Jean-Paul sur la passerelle de la station. Il lui révèle qu'il a augmenté la capacité de destruction des drones. Ils seront en mesure assez rapidement de franchir les boucliers et d'exploser générant ainsi des petites explosions nucléaires sur les vaisseaux ennemis. John demande à ce que Frédéric participe aux derniers réglages ce que lui accorde Janus. L'Ancien lui révèle également que Jean-Paul a repéré des signes étranges dans l'espace avoisinant. Après un peu de silence, John l'informe qu'il vient les rejoindre.
Nort regagne la passerelle afin de préparer l'équipage à un combat musclé avec l'ennemi tandis que Frédéric et John décide de rejoindre la station. Weir les suit. Après quelques pas, l'utilisation des anneaux et de nouveaux quelques enjambés, les voici arrivé sur la passerelle. Janus vient leur dis alors :
- C'est formidable. J'ai une très bonne nouvelle. Une planète vient de s'effondrer.
- Et c'est une bonne nouvelle, s'exclame Frédéric.
- Nous avons détecté à deux millions d'années lumières une intense émission d'énergie, dit Jean-Paul. Normalement, nous n'aurions pas du la détecté, mais cela dégage une signature précise dans le subespace tellement puissante et atypique que nos instruments n'ont pas pu la laisser de côté. Regardez !
Jean-Paul montre sur l'écran la signature, Frédéric fait quelques manipulations sur le moniteur et s'exclame :
- Et après ?
- Et s'agit du processus nécessaire à l'établissement d'une singularité pour une superporte géante, révèle Janus. Je ne connais que deux races capables de le faire : Les Oris et les Anciens.
- Mais l'un comme l'autre sont mort, dit John. Enfin presque.
- Les Oris ont un modèle de porte qui leur est propre tout comme nous, dit Janus. Ce qui veut dire qu'on peut déterminé sont origines sur le sujet.
- Laissez-moi deviner les Anciens, répond Weir. Ils viennent nous aider.
- J'aurais pensé la même chose si je n'avais pas détecté l'importance d'émission en énergie, répond Janus. Quand les Oris ont créé leur superporte dans la Voie Lactée, cela n'a pas été détecté tout de suite car la distance est relativement proche, et donc la propagation d'énergie moins importante. Si on étend le problème à la situation actuelle, la puissance est très élevé.
- Donc la porte créée provient d'une région encore plus lointaine, constate Frédéric. De combien approximativement ?
- Je dirais une fourchette de 800 millions à un milliard d'année lumière, répond Janus.
- Les Euros ? Demande John.
- Ou bien les Hostiliens eux-mêmes, dit Frédéric. Une porte des étoiles s'est élaboré mais une espèce évolué en a forcément besoin, pourquoi pas les Hostiliens. Et vous n'êtes pas sans savoir qu'ils sont précisément positionnés à un milliards d'année lumière de la Terre.
- Deux millions d'années lumières, dit John. Bon, si on fuit, on ne fait que gagner un sursis. Tôt ou tard, nous n'aurons plus assez d'énergie.
Même si tout se passe bien, au train ou vont les choses, nous n'aurons plus la capacité énergétique de faire des bons, dit Frédéric.
- Nous serons bloqué dans tout au plus deux semaines, peut être trois, estime Janus.
- Bon, on se dirige vers l'anomalie, dit John. Soit ce sont des alliées et on y trouvera renfort et ou moyen d'utiliser la superporte à notre avantage. Soit on se jette dans la gueule du loup, et on sera à la merci de l’ennemi plus tôt.
L'alarme retentit soudain, dans les hauts parleurs du vaisseau, Atlas informe de l'arrivé imminente de la flotte ennemie. Frédéric regarde Jean-Paul et lui demande de regagner le centre d'habitation. John quant à lui décide de regagner la passerelle de l'Atlas.
Les vaisseaux Hostiliens sortent de l'hyperespace et se rapprochent très près de la flotte Ancienne. John est arrivé sur la passerelle et demande combien de temps avant de faire le bond. Frédéric lui répond :
- Un peu plus de 500 secondes. Il envoi des chasseurs.
- John, dit Isabelle sur l'un des moniteurs. Je reçois une transmission.
Une image holographique apparaît, c'est un officier Hostilien. L'individu semble plutôt très grand et effilé, sa peau blanche laisse apparaître une multitude d'écaille légèrement rosacée. L'individu porte un costume semblable au cuire de couleur rouge.
- Humain ! Nous vous demandons de vous rendre. Il ne vous sera fais aucun mal, je peux vous le garantir.
- Fin de communication ! S'exclame John.
Isabelle rompt la communication, l'image holographique se désactive. Le général Nort demande à la flotte de se désarrimer et d'attaquer la flotte Hostilienne. L'Atlas et les cinq croiseurs Anciens se désarriment, John demande à la flotte de ne pas trop s'éloigner de la zone d'influence de la station. Les Jumpers et les chasseurs ont été déployés. Allant plus vite, la flottille rencontre de plein fouet les chasseurs Hostiliens. Lors du premier contact, trois chasseurs Hostiliens et trois chasseur Ancien sont détruis quasi simultanément. Les nombreuses manœuvres d'évitement des chasseurs Anciens ne peuvent que se rendre à l'évidence, la supériorité évidente de l’ennemi est totale.
Alors que le combat fait rage entre les chasseurs, la flotte Ancienne se rapproche de l'ennemi. John ordonne l'envoi d'une salve de drones. Ces derniers quittent la salle où ils sont stockées, leur couleurs est passé du jaune à l'orange, ce changement de couleur traduit également l'augmentation de leur capacité de destruction. Les missiles Anciens se propagent tel une nuée d'abeilles, ils filent, et évitent les nombreux obstacles tel que les chasseurs ou encore les tirs des vaisseaux ennemis. Quelques drones sont détruis dans la manœuvre, leurs destructions occasionnent de très lourdes explosions dégageant de gigantesque décharges de plasma bleu qui prennent la forme de sphère parfaite. Les premiers drones percutent les boucliers Hostiliens provoquant d'importante secousse sur le bouclier, les suivants franchissent le bouclier et percutent la coque. Les explosions sont colossales, l'instance lumière ne permet pas de connaître l'état des dégâts.
- Avec ce genre d'armes, nous aurions éliminé le croiseur Hostilien la dernière fois, se réjouit Frédéric.
- Sans effet, dit Atlas. Les drones viennent de percuter un champ magnétique collé à la coque, il n'y a aucun dégât apparemment.
Frédéric frappe du point coinçant celui-ci dans la console qu'il vient d'abîmer. Il retire sa main tout étonné, il regarde sa main en sang, les blessures commencent à se refermer lentement et à vue d'œil.
- C'est bon, tu es calmé, s'exclame John. On envoi tout ce qu'on a, dit John.
L'ensemble de la flotte envoi plusieurs centaines de drones à la fois et simultanément. L'espace est illuminé par les drones orangeâtes. Les premiers drones n'arrivent pas à passer et sont détruis dans l'impact contre le bouclier.
- Les drones ne sont pas passés, s'exclame Isabelle. Comment est-ce possible ?
- Attends, attends, dit Frédéric. Les suivants passent, probablement.
- Leurs boucliers sont à modulations de fréquentes, dit John. Ça va être plus difficile pour les drones.
- T'inquiète avec Janus ont a modifié leur algorithme, ils sont en mesure de s'adapter plus vite, explique Frédéric.
Les drones finissent par franchir le bouclier et passé outre le champ magnétique de la coque. En effet, les premiers impacts ont permis aux drones d'en connaître la fréquence. Finalement de colossales explosions apparaissent déchiquetant des milliers de tonnes de matériaux métalliques. La flotte fait également pleuvoir des nuées de tirs à plasma jaunâtre sur les boucliers ennemis.
- Le temps est écoulée, on peut faire le bond, je prépare la commande.
- Les tirs viennent d'endommager la coque ennemie, dit Isabelle.
- Les impacts ne sont pas sérieux, dit Atlas. La coque commence à se réparer.
- Les enfoirés, s'insurge Frédéric. Autant dire que cela ne leur a rien fais.
- Que toute la flotte se rapproche, on part, ordonne John.
Les vaisseaux Anciens se rapprochent par des manœuvres latérales de la station. C'est alors que contre toute attente, deux tirs envoyés simultanément par les deux vaisseaux-mères ennemis percutent deux croiseurs Anciens. Ces derniers explosent immédiatement, le bouclier n'a rien pu atténuer.
- Deux croiseurs sont détruis, hurlent Isabelle. Il remette ça.
Deux autres tirs sont envoyés détruisant le troisième croiseur Ancien tandis que le quatrième n'ayant été touché que partiellement présente de multiples départ de feu sur l'ensemble de sa structure. L'équipage du Atlas est indigné et surtout impuissant. Le croiseur en feu fini par se disloquer en plusieurs morceaux qui percutent le cinquième croiseur Ancien, les impacts le fait dévier de trajectoire et ce dernier percute le bas de la station. Plusieurs explosions se font ressentir sur le vaisseau percuté, son équipage réduit ne peut plus rien faire, elle n'a plus accès aux commandes, tout le monde est à terre et paniqués. La station tremble, la communauté impuissante ne peut que subir les éléments en espérant que cela passe vite. John ordonne de faire un bond immédiatement, il s'assoit sur le siège des Anciens et Frédéric active les commandes avec son moniteur. Le cœur de la station s'illumine, il ne reste plus que quelques secondes avant de partir afin de retrouver un semblant de sécurité. Les deux vaisseaux Hostiliens tirent de nouveau, le premier percute l'Atlas. L'impact est sans appel, le bouclier disparaît, de multiples explosions apparaissent sur sa coque, l'un des propulseurs explose, on peut y voir des sortis d'airs et quelques corps sortir par les éventrations, tout le monde tombe à terre, certains sont projetés au sol ou contre les murs. Le second tir percute le bas de la station, son cœur alors actif, s'éteint, tout le bas de la structure disparaît dans une formidable explosion détruisant le cinquième croiseur Ancien. Le sixième croiseur flotte librement dans l'espace en tournoyant autour de lui, il s'est désarrimé de la station, les multiples débris percutent sa coque, ce dernier part en trois principaux morceaux. Cela en est fini de la flotte. L'Atlas est gravement endommagé, les lumières clignotent de partout, la panique vient de saisir la passerelle, vraisemblablement l'un rare lieu de vaisseau où l'on peut encore survivre. Le vaisseau-mère Ancien tourne sur lui-même, il n'a plus stabilité.
La flotte ennemi redevient passive, certains chasseurs Anciens ont eu le temps de revenir sur l'Atlas quand l'ordre d'évacuation a été donnée, les autres ont été détruis tout comme l'intégralité des Jumpers. La situation ne peut pas être pire. Maintenant c'est un nuage de débris qui flottent dans l'espace, on constate quelques départs deux feux sur la station et le vaisseau Ancien, les dernières quantités d'oxygène brûlent encore dans cette zone, d'ici quelques minutes, ils s'éteindront comme ventilé par le vide spatial. Parmi les débris, il reste l'unique chasseur Ancien opérationnel, celui du major Fox, il a compris qu'il ne pouvait rien faire, alors il a éteint tout ses systèmes, le militaire souhaite passer son chasseur en débris afin de ne pas être inquiéter. Il va attendre qu'une solution se présente à lui, pour le moment il ne peut rien faire à part mourir inutilement.
Alors que la peur se lit sur le visage des membres de l'équipage situé sur la passerelle, un hologramme représente le colonel Hostilien apparaît :
- Je suis le commander Fragnus. Vous êtes dans un état lamentable. Je vous offre encore la possibilité de vous rendre. Vous êtes précisément 1337 âmes encore en vie, ils seraient dommage de ne pas accepter mon offre tout en sachant que je n'ai qu'une parole. Vous êtes deux à être intéressant, rendez-vous. Et je vous garantie la vie sans exception.
John s'approche de l'image, son regard montre la colère qu'il a en lui.
- Pourquoi nous ?
- Nous avons des questions et vous avez des réponses ! Dans l'univers tout est une question de survie. Nous voulons préserver la paix dans notre empire et vous menacez cet équilibre de par mon existence. Nous voulons savoir comment et pourquoi ? Je vais venir personnellement, vos armes sont inutiles, on va discuter de façon courtoise et respectueuse. Nous n'avons pas vocation à être des ennemis.
- C'est pourtant un acte guerre ce que vous avez entrepris, dit Frédéric.
- Vous êtes suffisamment sage et évolué pour savoir que les choses sont bien complexes qu'ils ne le paraissent.
John accepte les conditions, il ne voit pas comment sortir l'équipage de la situation.
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J'inaugure le 200e jours de mon topic en grande pompe, près de 9 000 vues, j'suis plutôt fier de moi. Alors une première partie très mouvementé et à l'issue bien sinistre pour la flotte... Je m'excuse par avance pour ces destructions massives. Je vous promets une seconde partie avec encore de l'action, du suspense et des surprises. La suite paraîtra le vendredi 28 juin 2013.