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C'est toujours aussi bien pour ma part.
C'est sympa également d'avoir insérer de petites images dans les sous-chapitres précédents, genre le vaisseau dans le sable. L'histoire se déroule sur de multiples fronts, avec des parties plus ou moins rapprochées de l'univers Stargate que l'on connaît, on se demande comment les différents éléments vont pouvoir se rejoindre, ça donne envie de connaître la suite.
C'est vrai que tes sous-chapitres sont un peu courts, mais tu compenses en les publiant de façon régulière, ce qui n'oblige pas à tout relire pour continuer à suivre, donc ça va.

Je n'ai pas eu le temps de tout relire pour voir les modifications dans le précédent chapitre, sont-elles importantes, ou s'agit-il d'une petite réécriture pour améliorer le style ?

Bonne chance pour la suite.

3.

Sam et Daniel s'attelaient au travail dans un vaisseau qui manifestaient de plus en plus souvent des signes de faiblesse. Il n'était en effet pas rare d'entendre des craquements dans la carlingue de l'appareil. L'intégrité de l'Odyssey partait en lambeau et Carter et Jackson avait bien compris que le temps était compté. Mais que faire ? Sortir d'une épave et rechercher de l'aide dans un désert baigné par le soleil et donc par une chaleur insoutenable ? Ou tenter par tous les moyens de contacter des secours, qu'ils soient terriens ou extraterrestre ? Sam avait songé, sans trop d'espoir, à faire décoller le vaisseau mais elle comprit bien vite que les moteurs étaient ensevelis sous le sable.
Daniel avait pensé à alerter une éventuelle population qui vivait aux alentours du crash mais l'horizon ne laissait voir qu'une étendue de dunes vide de toute vie. Jackson avait fait quelques tours dans les couloirs du vaisseau avant d'utiliser l'intercom. Aucune réponse. Il n'y avait définitivement pas d'autres survivants.

-Nos réserve de nourriture nous permetterons de tenir un mois, peut-être plus, dit Daniel
-Je n'espère pas rester ici aussi longtemps.
-Du nouveau ?
-Tout est vraiment hors service. Mis à part les consoles de navigation et de tir, rien ne fonctionne. L'impact à du être violent.
-C'est déjà un miracle qu'on soit en vie. Alors, il nous reste qu'a attendre ?

Carter ne savait quoi dire. S'aventurer à l'exterieur serait du suicide. Mais rester à l'intérieur, ce ne serait guère mieux. Le vaisseau était maintenu à une température relativement fraîche mais la "climatisation" ne tarderait pas à lâcher. L'engin deviendrait alors un véritable four. Daniel s'affala dans le siège du commandant. Carter ne savait quoi faire. Dans une situation dramatique, elle se laissa aller à une note d'humour.

-Si tu veux, pour passer le temps, je peux tenter de programmer un tétris sur les consoles mais je ne te promet rien !

Daniel retrouva, l'espace d'un instant, le sourire. Soudain, son visage s'illumina.

-Tu as bien dis que les consoles de tir fonctionnaient encore ?
-En effet mais je ne crois pas que nous allons en avoir besoin, pas ici !
-Détrompes toi ! J'ai peut être une idée.
-Je t'écoute.
-Un tir au railgun ou un tir de missile pourrait peut-être signaler notre position.
-Une sorte de fusée de détresse ?

Daniel acquiesa. Après un léger moment d'hésitation, Carter se dirigea vers un écran de contrôle et appuya sur quelques touches.
Un son éléctronique retentit. Des dizaines de mètres au dessus d'eux, une petite tour s'était animée. Elle effectua une rotation vers la gauche et deux salves d'énergie furent tirés dans un bruit qui n'avait rien d'habituel.

-Ca suffira ?, demanda Carter
-Je l'espère.

Un signal sonore interrompit les deux membres de SG-1. Au fin fond des entrailles de l'Odyssey, la coque se fissurait. Les tirs de railguns avaient finit de fragiliser l'appareil.
Sur l'écran de contrôle, le plan d'un des niveaux du vaisseau s'était affiché et une zone marquée de rouge clignotait.

-Je crois qu'on devrait pas rester ici, lança Samantha.
-Que ce passe-t-il ?
-Une partie de la coque, qui se situe au dessus de nous, est sur le point de s'effondrer.

Sans poser de questions supplémentaires, Daniel s'enfonça dans un couloir, suivit de près par Samantha.

-Nous ne sommes en sécurité nulle part, toute la coque va s'effondrer dans une sorte de réaction en chaîne, nous ferons mieux de sortir de l'Odyssey.

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-Je ne m'attendais pas à te voir ici ! dit le général Landry.

A vrai dire, O'neill aurait préféré ne pas venir ce jour là, pas dans ces conditions. L'annonce du meurtre du président Hayes avait profondemment attristé tout le SGC et tout le gouvernement en général.

-Disons que je suis venu voir comment se comportait notre chère équipe SG-1, et bien sur, vous réconforter dans un moment si difficile.

Un bref silence s'installa.

-Je sais. Je suis pas doué pour ça, poursuivit Jack.
-SG-1 a disparu.

O'neill réfléchit. En tant que membre de SG-1, il savait que le Stargate command s'inquiétait rapidement du sort de ses soldats lorsque ceux-ci avait du retard dans leur communications.

-Je suis sur que ce n'est rien. Ils sont tous doués, ils s'en sortiront...

Il ajouta avec le sourire:

-...peut-être moins rapidement que si j'était avec eux mais...!

Le sourire du major général s'effaca aussitôt lorsqu'il vit son interlocuteur n'avait pas le coeur à rigoler. Landry s'expliqua alors:

-Tu était là quand il fut nommé président. Tu sais qu'Henry était plus qu'un amis pour moi. C'est grâce à lui que j'ai ce poste aujourd'hui et je sens une certaine pression sur mon dos. J'ai le sentiment que je lui suis redevable et que je devrais,...venger sa mort.
-Nous n'avons toujours pas de coupable.
-Ah ? Pourtant, les médias ne cessent de dire que...
-Tout est faux. Les services secrets n'ont pas tellement envie de passer pour des incompétents et ils ont tout mis sur le dos de sois disantes organisations terroristes. Les gens ont l'habitude, ils ne chercheront pas plus loin.
-Tu as eu accès aux informations de l'enquête ?
-Indirectement. Tout ce que je peux te dire, c'est que ce qu'il s'est passé est vraiment troublant, dit Jack d'une voix qui inspire la crainte.
-Je ne comprends pas.
-Les couloirs de la maison blanche sont filmés et les seules images que nous avons du meurtre nous montrent une lueure blanche très intense qui apparaît vraisemblablement de nulle part pour disparaître quelques secondes plus tard.
-Un agent fédéral, un dénommé Garrett, s'est présenté ici il y a environ deux heures. Il m'a vaguement expliqué et nous en sommes venus à la conclusion qu'un des gardes était dans le coup.
-Je n'y crois pas. Les agents de sécurité sont choisis selon des critères stricts. Une infiltration au plus haut de la sécurité de ce pays serait presque impossible.

O'neill stoppa net ses paroles. Quelque chose l'intriguait soudain. Son regard se fixa sur le bureau du général Landry et il se mit à fouiller dans sa mémoire. Rien. Il ne se rappelait pas.

-Tout va bien, Jack ?, demanda Landry, inquiet.
-Tu m'as bien dit qu'un agent nommé Garrett était venus vous rendre visite, n'est-ce pas ?
-En effet, pourquoi ?
-Le seul agent qui est chargé de vous transmettre l'information est un certain Brooks, et il était censé arriver il y a une demi-heure.


---


-Teal'c était entièrement recouvert de son sang. La violence dont faisait preuve ses tortionnaires était inouie. Malgré cela, le jaffa était encore vivant et conscient. Son interrogateur s'était lassé de lui poser des questions auxquelles il ne repondait pas. Un quart d'heure plutôt, celui ci était partis et avait laissé Teal'c et son mystérieux tortionnaire dans une si petite cellule. Après l'avoir torturé inlassablement, il finit par le saisir et le fit lever pour l'emmener dans un pièce plus grande mais tout aussi sombre. Là, il l'installa à une table et sortit. Teal'c pensait être seul, mais la voix de l'interrogateur surgit soudain, en face de lui. L'endroit était plongé dans la pénombre pour qu'il ne puisse pas voir le visage de l'homme qui parlait si bien anglais.

-Teal'c. Je crois que nous sommes partis du mauvais pied tous les deux.

Sur ces mots, le jaffa ne répondit pas. A vrai dire, il ne comprenait pas ce qu'il se passait.
Son interrogateur lâcha un rire machiavélique.

-J'aime l'idée de vous connaitre alors que vous ignorez totalement qui je suis. Je vous connais mieux que ce que vous pouvez imaginer Teal'c.
Laissez moi vous dire qu'il était un peu osé de votre part de tenter d'attaquer nos vaisseaux et que je ne suis absolument pas surpris du résultat.

-Que c'est-il passé ?, bafouilla Teal'c.

Les évenements des dernières heures s'étaient effacés de sa mémoire.

-Disons seulement que vous avez subit de lourdes, très lourdes pertes, vous et votre équipe. A ce propos, au risque de me répéter, ou est le reste de SG-1 ?

Teal'c, la bouche en sang, esquissa un sourire pour narguer son adversaire. Celui ci ne réagit point méchamment mais se leva, doucement. Il tendit alors la main à Teal'c.
Une main tendue par un inconnu qui le faisait souffrir. Cela n'avait rien de rassurant.
Teal'c releva la tête e, n'ayant plus rien à perdre, il joignit la paume de sa main droite à celle de son agresseur.



Voila ! J'ai privilégié les dialogues aujourd'hui.

Salutation !
La suite est elle pour bientôt ?!
Comme quelques autres fictions il me tarde de savoir la suite de celle ci !

Je viens de tout lire d'un coup et personnellement, je trouve ça excellent. Très peu de fautes d'orthographes (ça fait plaisir).
J'ai hâte de la suite.

Non, je ne suis pas un fana des cours mais je dois réviser tout de même mon bac de francais !! Désolé pour l'attente.

4.

Les gouttes de sueur s'étaient multipliées sur le visage de Cameron depuis que celui ci s'était écrasé. Le soleil de la planète sur laquelle il avait échoué ne lui offrait aucun répit. Voila maintenant une demi-heure que le leader de SG-1 marchait dans une jungle humide qui n'inspirait pas confiance. Le chemin qu'imprentait Mitchell était semé de tronc d'arbre arrachés ou encore de feuilles mortes glissantes qui menaçaient de faire le faire tomber. La douleur à sa jambe empirait. Il ne lui restait peut être que quelques minutes à marcher avant qu'inexorablement il s'effondre sur le sol. Soudain, Cameron s'arrêta et appuya sa main droite contre le tronc d'un arbre qui ressemblait vaguement à un palmier. Je ne suis pas sur Terre.... La douleur se mêla à la chaleur ambiante et Mitchell sentit sa tête tournée. Des images défilaient devant ses yeux sans qu'il puisse les contrôler. Il se souvint.
Cameron était à bord de l'Odyssey aux cotés de Daniel et Samantha. Pour des raisons qui ne lui revenaient pas, Teal'c était absent. Des flash surgirent devant eux et d'immenses vaisseaux apparurent. Ils ne ressemblaient à rien de connus. La coque de ces mastodontes était recouverte d'un matériaux inconnu que Mitchell interprêta comme une peinture noire brillante. La diabolique simplicité de la forme de ces engins, laissait imaginer une puissance redoutable. SG-1 pensait avoir tout vu, mais à coté de la taille de ces appareils, les vaisseaux Oris n'étaient que des amateurs. Nul doute que l'équipe aurait préférée ne pas engager le combat, mais la confrontation était inévitable. Lorsque le nombre de morts ou de disparus étaient trop grand pour être encore compté, Mitchell pris une décision. L'Odyssey ne supporterait pas une nouvelle frappe. Il se rendit au hangar et monta dans le premier chasseur qu'il s'offrait à lui. La scène avait un amer goût de déjà vu. Il s'enfuit.
Cameron retrouva peu à peu ses esprits. Il entreprit de continuer la marche dans l'obscurité. Son rythme cardiaque augmentait et sa vision se troublait au fil des pas. C'est au moment ou il perdu tout espoir d'atteindre son but qu'il vit la porte des étoiles. Du haut d'une colline qui dominait l'endroit, le lieutenant colonel observait discretement. Son supplice n'était pas terminé. Il n'était pas seul. Quatres silhouettes patrouillaient en contre-bas. Il reconnu alors leur tenues. C'était les mêmes hommes qu'il avait observé sur le lieu du crash. Leur accoutrements ressemblaient à une armure. Cette même armure avait une couleur particulière. Ils étaient vêtus de noir, d'un noir que Mitchell lia directement avec la coque des vaisseaux qu'il avait pu voir dans l'espace tant l'aspect était semblable. Au fond de lui, cela lui paraissait absurde mais il ne pouvait s'empêcher d'y penser. Alors que Cameron cherchait un moyen de traverser la porte sans être vu, l'un des hommes se tourna et pointa son regard dans la direction du lieutenant colonel. Mitchell pensait que l'obscurité le rendrait provisoirement invisible mais ce ne fut pas le cas. Un rayon lumineux s'écrasa sur le flanc de la colline entrainant un début d'incendie.


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Carter rassemblait quelques caisses de nourriture desquelles elle sortit des rations militaires avant de les placées dans un sac à dos. Daniel s'équipa d'une boussole, d'un talkie walkies et mit un chapeau sur sa tête.

-Nous ne savons pas ce qu'on peut trouver dehors, dit Carter.
-Tu penses qu'on doit prendre des armes ?
-On est sûr de rien.

Daniel acquiesa. Il s'activait à se munir de tout le matériel necessaire pour survivre dans cet environnement hostile en tentant d'oublier qu'il ne reverrait peut être pas la Terre.
Après quelques minutes accompagnées de craquements sourds qui les confirmèrent dans leur décisions, les deux coéquipiers s'élancèrent dans le sable chaud qui s'étendait à perte de vue. La chaleur était écrasante. Dès les premières secondes, Carter compris que se serait difficile. Chaque pas était une lutte contre les tempêtes de sable qui reignent en maîtres sur ce désert. Daniel avait jugé utile de se munir d'une caméra vidéo. Ce serait peut être leur dernier message. Ils s'éloignèrent peu à peu de l'Odyssey.





J'ai pas d'inspiration aujourd'hui, je suis désolé....

Je ne t'en veux pas, c'est normal de ne pas avoir d'inspiration, au moins, cela rajoute du suspense et tant mieux. J'attends la suite avec impatience.
PS: je n'ai trouvé qu'une faute: acquiesça au lieu d'acquiesa mais c'est pas grave.

Nos nouveaux ennemis ont l'air plus que puissants...Bon, c'est un peu court pour faire un vrai commentaire, mais en tout cas l'écriture et le suspens sont toujours au rendez-vous.

Par contre, il n'y a pas qu'une seule faute dans ce texte, c'est dommage. On voit bien que c'est seulement dû à des fautes de frappes la plupart du temps, donc ça passe...

cette nouvelle partie est un peu courte mais ce n'est pas un problème .
Eh bien ! Toujours aussi bien , surtout la partie avec Cameron qui en dit beaucoup .
Pour Carter et Daniel , je me demandais s'ils se trouvent sur la même planète que Cam .

CITATION (massalia,Jeudi 02 Juillet 2009 13h12) cette nouvelle  partie est un peu courte mais ce n'est pas un problème .
Eh bien ! Toujours aussi bien , surtout la partie avec Cameron qui en dit beaucoup .
Pour Carter et Daniel , je me demandais s'ils se trouvent sur la même planète que Cam .

C'est le "soleil étouffant" qu'on trouve dans les deux passages qui te fait dire ça ?

Ah mince, une faute...j'étais près du "full count"

Oui ! Et aussi le fait que tous étaient sur l'odyssey .

Veulliez excuser mon double post !
Caldwell je voudrai savoir si une suite arrive bientôt ou si elle est en cours ?
Il me tarde de remplire un peu plus le puzzle de l'intrigue que tu nous as offert !

5.

La rayon qui s'était écrasé contre le flanc de la colline avait émis une lumière tellement intense que les yeux de Mitchell mirent du temps à s'acclimater de nouveau à l'obscurité ambiante. Lors du tir, un bruit étrange, mélant sons aigus et graves s'était propagé dans la forêt. Quelques secondes plus tard, le silence régna de nouveau.
Mitchell était essouflé. Assis au pied d'un arbre, il chercha tant bien que mal une explication à sa présence sur cette planète qui, cette fois il en était sur, était tout sauf la Terre. Après un bref repos, il se releva et courut sans direction particulière. Après plusieurs centaines de mètres, il s'arrêta de nouveau. Désormais, seuls des cris d'animaux nocturnes se faisaient entendre. Le danger est loin, pensa t-il. C'est sur cette pensée qu'il marcha lentement et observa l'environnement afin de trouver un quelconque moyen de sortir de cette forêt. De part et d'autre du Lieutenant Colonel jaillaissaient des palmiers, d'une hauteur extraordinaire, des plantes d'un vert surnaturel. En levant les yeux, Cameron put, à travers un espace dégagé, apercevoir le ciel étoilé de cette planète si peu accueillante. Le spectacle était magnifique. Des centaines d'étoiles d'un blanc brillant illuminaient le ciel pourtant si noir. En se tournant un peu sur sa gauche, un détail d'une grande importance attira l'attention de Mitchell. Ce n'était certainement pas la première fois que l'homme voyait une telle lune, mais en voir une seconde à ses cotés, était pour le moins inhabituel. Cessant de contempler le ciel, Mitchell abaissa son regard et fut soudain surpris par des craquements de branches derrière lui.
Il se retourna aussitôt. Personne. Des plantes se mirent à tanguer à sa droite, puis à sa gauche. C'était anormal, Cameron le savait. Depuis son réveil sur cette planète, aucun vent ne s'était fait sentir. D'un mouvement brusque, Mitchell se retourna une nouvelle fois et eut un choc. Devant lui, à une vingtaine de mètres, un homme, en armure. Ses poursuivant l'avaient retrouvé. Pourtant, d'un clignement de l'oeil, l'homme disparu. Mitchell ne comprenait plus rien. Des hallucinations? Probablement, pensa t-il. Ses blessures avaient peut-être touché des fonctions vitales de sa conscience. Les efforts du Lieutenant Colonel pour trouver une sortie à cette forêt immense furent bientot récompensés. Au loin, Mitchell crut distingué une forme qui s'apparantait à une sorte de hutte. Malgré le doute qui l'habitait, il decida d'aller voir de plus près.


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- Je n'y comprend plus rien ! lança Landry.
- Je t'avoue que moi même j'ai du mal à comprendre, rétorqua Jack.
- Mais pourquoi ce Garrett serait-il venus pour me dire ca si l'agent Brooks était chargé de la même mission?
- On dirait que l'on cherche a nous ralentir.

Landry fit une pause. La situation s'éclairait peu à peu. Il réalisa alors quelque chose qui le troubla quelque peu.

- On a à faire à quelqu'un capable d'abattre un président dans sa propre résidence, sans que rien ni personne ne puisse dire par quels moyens, et également capable d'interférer dans les missions du Homeland Security.
- La population demande des réponses, Hank. On ne va pas pouvoir leur cacher que nous n'en savons pas plus qu'eux très longtemps.
- Vous prévoyer de dire quoi?
- Pour le moment, les salades habituelles: "Nous sommes sur une piste sérieuse" ou encore "Nous avons un suspect que nous interrogeons en ce moment même..."
- Cette histoire risque de prendre du temps.
- En effet, et je n'aimerais pas qu'on en arrive à désigner des "coupables" innocents.
- Que veut-tu dire par là ?
- Si nous n'arrivons vraiment pas à mettre la main sur ce ou ces criminels, je crains que le Pentagone décide de rejeter la faute sur Al Quaida ou d'autres groupes terroristes.

Landry fut quelque peu surpris par ce que venait de dire O'neill. Le gouvernement était décidement prêt à tout pour cacher son incompétence. Le sujet était délicat, Landry préféra en lancer un autre.

- Cela fait maintenant quatorze heures que nous sommes sans nouvelles de SG-1.
- Une mission de routine?
- Pas vraiment.

Landry se leva de sa chaise et se dirigea vers la salle de briefing. La, il alluma un écran. Des centaines de symboles apparurent.

- C'est du Goa'uld. Nous l'avons traduit. Il s'agit d'un message d'urgence que nous avons reçu par la porte il y a 2 jours maintenant. Il vient de P2S-4C3, plus connue sous le nom de Langara.
- Ca ne leur à pas suffit de vouloir faire exploser leur planète au Naquadriah?
- Il ne s'agit pas des rivalités entre les trois nations, Jack. Le message dit que la planète est attaquée par des vaisseaux inconnus. Ils sont dépassés et ont besoin de notre aide.
Sg-1 a embarqué à bord de l'Odyssey.
- Seulement l'Odyssey?
- Il ne s'agissait pas de repousser les forces ennemies, mais seulement d'en évaluer la puissance. Sg-1 avait également pour mission de prendre contact avec le chef de la résistance Kelownan.
Nous sommes sans nouvelles.

Jack était conscient de la gravité de la situation. Il chercha une solution pour venir en aide à SG-1.

- Vous avez composé leur adresse ?
- Oui, aucune réponse radio et le MALP ne transmet aucune image. Nous n'avons pas voulu prendre de risques.
-Alors peut-être est-il temps d'en prendre, Hank, dit Jack.





Après un très long moment d'absence, mais cependant un très grande envie de réécrire, j'ai décidé de reprendre la fanfic (en fait, j'ai beaucoup d'idées de scénarios pour d'autres fanfics alors j'hésitait à en écrire une autre, n'ayant plus d'inspiration pour celle-ci...).
Le style d'écriture a peut être changé, le temps que je retrouver le style d'avant!
Cette partie donne de plus amples information sur le pourquoi du comment!

Je te remercie de cette suite qui est trés bien, tu confirme ce que j'ai lu : on apprend plus de chose et le suspens est toujours présent malgré ces nouvelles infos (ennemi toujours inconnu ).
Par contre, bien que tu n'avait pas l'habitude des longs chapitres, c'est quand même un peu court et il ne se passe pas grand chose , peut être est-ce voulu !
En tout cas, régale nous vite d'une suite aussi bien mais un peu plus chargée !
Bien sur n'oublions pas que tu écrit comme tu veut malgré les quelques petites remarques !
Bonne continuation.

Je viens de lire ta fic d'un coup est j'adhére trop.

Félicitation.


A quand la suite ??

6.


En salle d'embarquement, le major Griff rechargeait son P-90, en compagnie de l'équipe SG-2 et SG-3 au complet. La tension est palpable. Nul ne sait ce à quoi ils devront faire face de l'autre coté de la porte. Secourir SG-1 n'est généralement pas une mince à faire et tous avaient sentit l'inquiétude de Landry.

-Major, votre équipe est-elle prête?, demanda Landry.
-Oui, monsieur.
-Contactez la base dans deux heures maximum. Au moindre problème, vous rentrez. Nous ne pouvons pas prendre le risque de perdre d'autres hommes.
-Bien monsieur.

Landry se retourna, et ordonna, d'un regard, à Walter Harriman de composer l'adresse de Langara.
Les chevrons s'allumèrent chacun leur tour. Landry ne put décrocher son regard de l'anneau. Fais-je le bon choix?


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Mitchell était tout proche de son objectif. Il s'agissait bien d'une hutte, faite de terre, de paille et branchages. Un signe de civilisation. L'espoir de mettre fin à cette épisode d'amnésie. Sans connaitre la nature des habitants de ce petit village perdu dans la forêt tropicale de cette mystérieuse planète, Mitchell lança un appel.

-Il y a quelqu'un?

Aucune réponse. Cameron entra dans le village. Toutes les huttes avaient la même allure, bâties sur le même modèle. La végétation prenait une place importante dans la vie des habitants, l'endroit étant immergé dans la forêt.

-Oh hé !

Soudain, une forme apparue, au loin. Le soleil brulait les yeux du lieutenant Colonel, l'empêchant de distinguer clairement le visage de la personne qui lui faisait face. Il remarqua tout de même qu'il ne s'agissait pas de ses poursuivants. Rassuré mais envahi d'une grande fatigue, Mitchell ne put se retenir de tomber, genoux à terre. Il tomba finalement sur le sol, inconscient, proie facile sur une planète hostile.


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-Major Warren, sécurisez la porte. En cas de pépins, on pourra évacuer rapidement.

Warren acquiesca.

-Bon, et bien on dirais que pour le moment tout va bien, dit Griff, à voix haute.
Aucun signe de conflit quelconque, un soleil rayonnant. C'est à se demander si on nous a envoyé sur la bonne planète.
-Attendons de parler a l'ambassadeur Dreylock, proposa le capitaine Conner.

Cinq soldats se détachèrent du groupe pour rejoindre le palais Kelownan.
Une fois sur place, tous furent supris par l'attitude des habitants de Langara. En effet, tous les regards étaient tournés vers eux, comme s'ils étaient étrangés.

-Qu'est ce qu'ils regardent tous comme ca ?, demanda Griff. On vient pourtant les aider, il devait s'attendre à notre arrivée!

Le premier ministre Dreylock sortit du palais, intrigué par les mouvements de foules.
Elle descendit les marches de l'imposant bâtiment et se dirigea vers le major et son équipe.

-Messieurs, puis-je vous aider, demanda t-elle, très surprise.

Griff ne put se retenir de rire. Mais devant le sérieux de son interlocutrice, il fut soudain prit d'un doute.

-A vrai dire, j'allais vous poser la question. Vous nous avez envoyer un message d'urgence!
-Vous devez faire erreur monsieur, mon peuple n'a jamais envoyé quelconque message d'urgence à la Terre.

-Mais c'est impossible!, s'écria un soldat.
-Madame, vous êtes bien sûre, que ni vous ni quelconque personne des deux autres nations ne nous a envoyé de message?
-Sachez que notre planète est à nouveau unifiée messieurs. Grâce à mon travail diplomatique, nos trois peuples ont faits la paix. Et je vous le répète, nous n'avons envoyé aucun message d'urgence!

L'incompréhension s'installa dans la tête du major Griff.





Merci pour vos commentaires! Ca fait super plaisir!