Voici le nouvel épisode. Bonne lecture
Episode 4 : Programmation
Le chevron 1 s’enclencha. Suivit du deuxième. Et ainsi de suite jusqu’au septième et dernier chevron. La Porte s’activa, ce qui laissa apparaitre l’horizon des évènements. Peu après, une sonde autonome fit son apparition. Cet objet étrange fit le tour de la Porte, mais envoyait également des données vers l’autre côté du vortex. Quelques minutes se déroulèrent sans que rien ne se passe sur la planète. Puis cinq personnes arrivèrent. Une équipe d’explorateurs venait de franchir la Porte. Le soleil visible depuis la planète les gêna au début, mais très vite, ils s’habituèrent.
-Ah la lumière du jour, fit un militaire.
-En effet, répondit un autre militaire. Y a pas à dire, le vaisseau est assez sombre.
Le Sergent Phirs, car il s’agissait de lui, ne croyait pas si bien dire. Il avait été choisi par le Lieutenant Wogmann pour diriger l’exploration de la première planète. Et cette planète était plutôt belle. Il se saisit de son communicateur afin de joindre le Lieutenant resté dans la Ruche.
-Lieutenant, ici le Sergent Phirs. Nous sommes bien arrivés sur la planète.
-Bien reçu Sergent. Comment est cette planète ?
-A première vue, elle est magnifique. La Porte se situe dans une clairière, mais tout autour il y a une forêt. Le Soleil brille et la température de l’air est bonne, comme nous l’indiquait la sonde. C’est une planète favorable pour notre mission, Lieutenant.
-C’est une bonne nouvelle. Puis Wogmann baissa le ton. Sergent, n’oubliez pas de garder un œil sur Bob.
-Compris Lieutenant. A plus tard.
-Nous vous contacterons dans deux heures. Bonne chance.
James Wogmann mis fin à la conversation et la Porte des Etoiles se referma, replongeant la salle dans une semi obscurité. Miirna se trouvait près de lui.
-Si vous ne faites pas confiance à Bob, pourquoi l’avoir envoyé sur cette planète ?
-Je préfère le savoir loin de la Ruche. Il ne pourra pas tenter quoi que ce soit là bas.
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La mission de l’équipe d’exploration était simple : ramener de la nourriture sur le vaisseau. La Ruche étant propriété des Wraith auparavant, ces aliens n’avaient pas besoin de réserve, leur nourriture étant toujours fraiche et vivante. Mais pour les terriens qui avaient pris position dans le vaisseau, c’était totalement différent. Les stocks de nourritures étaient donc à constituer. Cela faisait maintenant trois heures environs que les cinq hommes de l’expédition étaient sur la planète, et les deux militaires menaient la marche. Etaient présent le Sergent Phirs, le caporal Nolsar, les deux militaires donc, ainsi que trois civils. Bob était l’un d’eux, il y avait également Phil et Chuck, deux hommes d’une trentaine d’années. Phirs prit la parole.
-Je crois qu’on s’est assez éloigné de la Porte. Je propose qu’on se sépare en deux groupes.
-Ouais, intervient Bob. En deux groupes, on pourra couvrir plus de terrain et trouver plus de choses comestibles à ramener.
-Faut dire qu’on n’a pas trouvé grand-chose jusqu’à présent, grommela le second militaire.
-C’est parce que les environs de la Porte qu’on vient de traverser est boisé de conifères, reprit Bob. Et comme on peut le voir, dans les sapins, y a pas de fruits comestibles.
-Et comment on sait si ce qu’on trouve est comestible ou non ? Demanda Phil.
-Pour cela il faut gouter, répondit Bob, dont les réponses commençaient à agacer.
-C’est bon monsieur-je-sais-tout ?
Cette fois ci, Bob ne répondit pas à la remarque de Phirs. Ce dernier reprit.
-Pour l’instant on ne va rien gouter, on va ramener tout ce qu’on va trouver sur la Ruche, et c’est là bas qu’on fera le tri. Et on pourra revenir sur cette planète pour ne chercher que les fruits intéressants, ou même de la viande si on trouve des animaux. Phil et Chuck, vous allez avec Nolsar. Vous prendrez la direction du Sud. Avec Bob, on ira vers l’Est.
Les personnes étaient d’accord avec le plan du Sergent. Mais Chuck semblait quand même soucieux. Il déclara à ses partenaires d’expédition qu’il espérait trouver quelque chose, que toute cette randonnée n’ait pas servie à rien. Ce à quoi Bob répondit, exaspérant ses camarades.
-De toute façon, il semblerait que la forêt de sapins se termine laissant place à des arbres un peu plus nourrissants pour nous.
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Anna Miirna était penchée sur les consoles de la Ruche, tentant de décrypter ces messages en langage Wraith. Les Wraith, la scientifique les connaissait bien. Trop bien même. Elle était en mission sur la cité d’Atlantis pendant de longues années avant de revenir sur Terre afin de contrer l’invasion des Wraith. Et son plan avait très bien fonctionné, puisque les terriens avaient en leur possession le seul vaisseau ruche connaissant les coordonnées de la Terre. La scientifique russe a été choisie pour cette périlleuse mission puisqu’elle dirigeait, dans la galaxie de pégase, une équipe de recherche sur les Wraith. Cette équipe se composait, entre autre, de biologistes, qui tentaient de découvrir la physiologie de ces monstres. Anna, elle, était spécialisée sur la technologie Wraith, et plus particulièrement les vaisseaux Wraith. Grâce à la guerre entre les factions aliens, une reine Wraith avait choisi les atlantes comme alliés. Avec cette alliance, Anna avait pu aller plusieurs fois sur sa ruche, et en apprendre d’avantage sur leur technologie. C’est ainsi qu’elle était devenue la plus grande experte des vaisseaux Wraith sur Terre.
La scientifique semblait soucieuse. Quelque chose n’allait pas dans les données qu’elle était en train de lire. Quelque chose d’inhabituelle mais elle ne pouvait pas dire ce que c’était. Quand, tout à coup, elle prit un ton grave. Visiblement, elle avait enfin trouvé ce qui l’ennuyait. Elle se saisit de son communicateur.
-Lieutenant, ici Miirna. Vous pouvez venir tout de suite. J’ai quelque chose à vous montrer. Si j’ai raison, j’ai bien peur qu’on ait des ennuis.
Le Lieutenant Wogmann mis quelques minutes avant d’arriver vers la scientifiques, laissant cette dernière mieux analyser la situation.
-Quel est le problème ? Demanda le militaire en arrivant.
-En consultant les données du vaisseau, j’ai trouvé quelque chose que je ne connaissais pas, que je n’avais jamais vu sur un vaisseau Wraith avant. Nous sommes en train d’émettre un signal, Lieutenant.
-Et qu’est-ce qu’on émet ?
-Notre position.
Le Lieutenant mis quelques secondes à digérer la réponse de la scientifique russe. Des secondes qui paraissaient longues pour les deux protagonistes. Miirna reprit.
-D’après ce que je vois sur les consoles, on émet le signal que depuis notre rencontre avec l’autre vaisseau.
Cette précision était importante. En effet, Anna expliqua au militaire que le signal n’était émis que depuis la rencontre avec la seconde ruche. Ceci impliquait que lorsque que la Ruche était en orbite autour de la Terre, le signal n’était pas émis, et donc que la position de la Terre n’était pas connue des autres vaisseaux Wraith. Cela rassurait le militaire mais la russe n’avait pas fini ces explications. Ces explications pouvaient inquiéter le militaire, ainsi que toutes personnes à bord de la Ruche.
-Cependant, le vaisseau peut nous suivre depuis que nous les avons quittés. Depuis ce temps, ils ont du trouver le moyen de contourner le virus que Bob à installer. Peut être sont-ils déjà en route pour nous rejoindre.
-Si je comprends bien, répondit James, nous devons repartir de notre position.
-Au contraire. Cela ne résoudrait rien, ils nous suivraient quand même. La meilleure solution serait que je réussisse à inactiver ce signal. Je pourrais le tenter, mais pour cela, il faudrait éteindre le système du vaisseau, sauf bien sur le système de survie. Pour faire simple, il faut réinitialiser le système du vaisseau.
-Et si le vaisseau arrive pendant ce temps là ?
-Ce sera très mauvais pour nous. Déjà, nous ne pourrons pas le voir arriver sur les radars. Et s’ils attaquent, nous ne pourront pas nous défendre. C’est un grand risque à prendre.
-La Porte sera opérationnelle ?
-Non plus Lieutenant.
-Si je résume, pendant que vous tenterez d’inactiver le signal, nous serons sans défense, et dans l’indisponibilité de fuir par la Porte. Et bien ça promet.
La situation n’était pas très réjouissante, mais les deux pensaient que cette opération était nécessaire. Mais le risque était trop grand pour tout l’équipage, alors le Lieutenant décida que seuls Miirna et lui-même allait rester sur le vaisseau pendant ce temps. Les autres personnes iraient sur la même planète que l’équipe d’exploration.
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-Et bien, il semblerait que j’avais raison.
Il n’avait pas tort en effet. Les prédictions de Bob quelques instants plus tôt étaient justes. Avec le Sergent Phirs, il venait de trouver des arbres fruitiers. Des pommiers. Ou plutôt une espèce d’arbre ressemblant à ce que l’on nomme pommier sur Terre.
-Je connaissais les pommes d’Api. Voici maintenant les pommes d’Andromède.
Phirs n’avait aucune réaction sur les dires de Bob. Il ne répondit seulement à l’appel radio qui provenait de la Ruche.
-Oui Lieutenant je vous écoute. Ca fait déjà deux heures depuis votre dernier appel ?
-Non, mais nous avons quelques nouvelles à vous donner, déclara le Lieutenant avec une voix déformée par le communicateur. Miirna a trouvé un léger problème dans le système informatique du vaisseau. On va le réparer mais pour ça, nous devons réinitialiser le système. La Porte sera hors service pendant ce temps, surtout ne l’activez pas, nous vous recontacterons lorsque tout sera rétabli.
-D’accord Lieutenant, combien de temps cela prendra-t-il ?
-Selon Miirna, ça pourrait prendre plusieurs heures. Ce n’est pas tout, l’opération étant dangereuse, j’ai décidé que seuls Miirna et moi resterons à bord de la Ruche. Les autres membres d’équipage sont en train de vous rejoindre sur la planète. Pouvez vous allez les accueillir ?
-Négatif, nous sommes à plusieurs heures de marche de la Porte. D’ailleurs, nous venons de trouver, avec Bob, des fruits qui semblent comestibles.
-Entendu Sergent. J’ai donné les responsabilités de ce groupe à Chas, tout en lui indiquant de rester près de la Porte.
-D’accord. Nous interrompons notre mission pour allez rejoindre le groupe.
-Bien Sergent. Nous vous recontacterons dès que le système sera rétabli.
Phirs regarda alors Bob.
-Bon, vous avez entendu comme moi. Faisons demi-tour. Et en vitesse parce que la nuit commence à pointer son nez.
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Le dernier membre de l’équipage quitta la Ruche par la Porte sous les yeux de Wogmann. Aussitôt, il se saisit de son communicateur et contacta Miirna pour informer la scientifique qu’elle pouvait débuter son opération de réinitialisation du système informatique. Puis il alla la rejoindre. La Russe était concentrée et le militaire n’osait pas la déranger. La moindre petite erreur de sa part, et les systèmes de survies risquaient de s’arrêter, condamnant par la même occasion la vie des deux personnes. Elle travaillait sous pression, chose qu’elle a réalisée plusieurs fois sur Atlantis. Par exemple, trois ans auparavant, le système d’auto destruction de la cité des Anciens s’était déclenché sans raison apparente. Là encore, la cité avait été évacuée, et seules quelques personnes, les plus compétentes, étaient restées sur Atlantis. Miirna faisait partie de ces personnes. Finalement, tous s’était bien passé, après avoir fait preuve de courage et de sang froid. Courage et sang froid, c’étaient également les qualités requises dans la Ruche à cet instant.
Au bout d’une dizaine de minutes, durant lesquelles Wogmann voyait Miirna appuyer sur les consoles, cette dernière prit la parole.
-C’est bon. Je crois que j’ai supprimé le signal.
-Très bien. Et comment on sait si c’est réellement le cas ?
-En rallumant les systèmes. Pour ne pas surcharger le vaisseau, qui est déjà dans un mauvais état, je vais les rallumer un par un.
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La nuit était désormais totale dans la forêt. Phirs avait pris contact avec Nolsar et les deux civils. Ces derniers étaient dans la même situation que Bob et lui-même. Des arbres fruitiers avaient été trouvés mais l’obscurité les empêchait d’aller plus loin. Il contacta ensuite Michael Chas. Tout était calme aux alentours de la Porte. Il lui indiqua qu’ils ne pourraient les rejoindre que lorsque le jour referait son apparition. Ils n’avaient pas de sources lumineuses, et risquaient de se perdre dans ce noir complet. Bob profita de cette pause improvisée afin de questionner le militaire.
-Quand Wogmann disait de ne pas activer la Porte, qu’est ce qu’il voulait dire ?
-C’est simple. Lorsque la Ruche est en orbite autour d’une planète, et que celle-ci comporte une Porte des Etoiles, La Porte de la Ruche prend ses coordonnées. En ce moment, la Porte du vaisseau étant inactive, si on compose, on se retrouve donc sur la planète autour de laquelle la Ruche doit être en orbite. Et on ne sait rien de cette planète, peut être qu’elle n’est pas viable.
-Mais alors, pourquoi si on compose l’adresse, on tombe sur la Ruche, et non sur la planète ?
-D’après Miirna, la Porte des Etoiles dans la Ruche serait prioritaire par rapport aux Portes de cette galaxie.
Bob eut un petit sourire. Il trouvait que Phirs connaissait beaucoup de chose concernant la Porte des Etoiles et son fonctionnement. Il n’hésita pas à lui demander comment il savait tout ça.
-Ah, ça c’est confidentiel. Mais là, à l’autre bout de l’univers et avec tous ce que vous savez maintenant, je suppose que je peux vous le dire. Sur Terre également nous avons une Porte des Etoiles. Et d’ailleurs, plusieurs équipes ont été composées afin d’explorer la Voie Lactée. Je faisais parti d’une de ces équipes, SG5.
-Ah d’accord. Donc pour vous, c’est pas nouveau ce qui nous arrive.
-Pas complètement. J’avais déjà entendu parler des Wraith, mais je n’en avais jamais vu. Et puis être perdu sur un vaisseau extra terrestre, c’est pas commun.
-Et Wogmann ? Il connaissait tout ça avant ?
-Il ne faisait pas parti du SGC. Et je ne pense pas qu’il connaissait l’existence de la Porte.
-Et que pensez-vous de lui ?
-C’est mon supérieur. Je n’ai aucun avis à émettre sur lui. Il donne des ordres, je les respecte. Point. Mais pourquoi ces questions ?
-Pour rien, laissez tomber et reposons nous plutôt.
A cet instant, le Sergent comprit ce que le Lieutenant Wogmann voulait lui dire en surveillant Bob.
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-Chert, no eto ne pravda !
Wogmann regarda d’un air étrange Miirna après ses paroles. Il ne connaissait pas le russe.
-Heu… Que se passe-t-il ?
-Désolé, Lieutenant. Regardez l’écran. Je viens de rallumer le radar, et regardez ce qu’il y a à côté de nous. La deuxième ruche.
-Depuis quand sont-ils ici ?
-Aucune idée. Ce qui est étrange c’est qu’ils nous ont pas encore contacté, malgré que j’ai déjà remis le système de communication en marche, c’est l’un des plus simples.
-Ils n’ont toujours pas attaqué. Peut être que leur armement n’a pas encore été réparé.
-Cela m’étonnerait. Les Wraiths ne sont pas stupides. Mais je dois dire que leur réaction est étrange.
Beaucoup de questions étaient dans la tête de la scientifique russe. Elle ne comprenait pas le comportement du second vaisseau Wraith et cela l’inquiétait. Que préparaient-ils ? Elle fut interrompue dans ses réflexions par le Lieutenant.
-La Porte ? Peut-on contacter l’équipe sur la planète ?
-Malheureusement non. Ce système n’est pas encore fonctionnel. Par contre, l’hyper espace est disponible. Je suggère de partir d’ici, en surprenant l’autre vaisseau. On contactera la planète une fois en orbite autour d’un nouveau monde.
Le Lieutenant donna son accord et la Ruche quitta la zone sous les yeux du second vaisseau, qui n’avait toujours aucune réaction.
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Cela faisait maintenant près d’une heure que le jour s’était levé sur la planète. Autour de la Porte, un campement de fortune s’était installé pour passer la nuit. Mais personne n’avait dormi. Pour tous, c’était une nouveauté. Dormir à la belle étoile, sur une planète inconnue, aucun d’eux n’aurait pu le prédire quelques semaines plus tôt. Et pourtant ils étaient là. Des jeunes, et des moins jeunes. Vingt cinq personnes au total dans ce campement, dont Michael Chas avait pris la tête. Son fils de 11 ans était près de lui. C’était le plus jeune de la bande. Pendant ce temps, Nora Janis s’occupait de vérifier que tous le monde allaient bien. Michael vint la rejoindre.
-Alors ? Tout le monde va bien ?
-Dans l’ensemble, oui. Ils se demandent surtout quand nous pourrons revenir sur le vaisseau. Ils se sentent plus en sécurité dans la Ruche que sur cette planète.
-C’est compréhensible. Moi aussi je pense la même chose. Mais tant que Wogmann ne nous aura pas contactés, nous ne pouvons pas les joindre. Faut attendre.
-Des nouvelles du Sergent Phirs ?
-Il m’a contacté dès que le jour s’est levé, avec Bob, ils prenaient la direction de la Porte. Ils ne devraient plus tarder. Ainsi que Nolsar et son équipe. Il semblerait que vous soyez proche de lui ?
-Qui ? Nolsar ?
-Non, Phirs. Je parle du Sergent Phirs. Vous semblez inquiète pour lui.
-En effet, c’est le cas. Je l’aime bien. Mais je pense qu’on a d’autres préoccupations qu’une amourette.
-Au contraire. Il faut s’accrocher à quelque chose pour ne pas perdre l’espérance. Moi c’est mon fils…
-Et donc vous pensez que sortir avec lui me ferait du bien.
-Je ne sais pas, c’est à vous de voir.
Le visage de Nora s’éclairci d’un sourire lorsqu’elle vit Phirs et Bob arriver au loin. Surtout lorsqu’elle vit le militaire en fait. Les deux hommes se rapprochèrent et Phirs prit la parole.
-Pas de nouvelles de la Ruche ?
-Non aucun contact depuis que nous sommes sur la planète, répondit Chas.
Bob chercha un fruit et le montra à Nora.
-Tenez, voilà quelque chose pour vous. Alors c’est comestible ou non ? Il y en a beaucoup, mais c’est à trois heures de marche de la Porte.
-Je vais analyser ça. Mais rien ne vous empêche de gouter, avec un peu de chance vous tomberez malade, ironisa l’infirmière mais cela ne fit pas rire Bob, au contraire de Phirs.
L’ambiance était un peu tendu avec cette blague mais très vite, les protagonistes allaient pouvoir pensez à autre chose. En effet, la Porte s’activa. Le Lieutenant demanda à tous de s’écarter avant que la Porte ne s’ouvre. Puis au bout de quelques secondes, la voix du Lieutenant pouvant se faire entendre dans le communicateur.
-Ici le Lieutenant Wogmann, vous m’entendez ?
-Oui Lieutenant, on vous écoute, répondit Phirs.
-Le problème à bord de la Ruche a été réparé. Vous pouvez tous revenir à bord du vaisseau. Nous vous envoyons les nouvelles coordonnées. A tout de suite.
Après avoir reçu les nouveaux symboles, Bob se plaça devant le DHD et composa la nouvelle adresse de la Ruche. Les gens commençaient à rentrer sur le vaisseau. Phirs déclara alors.
-Je vais attendre l’équipe de Nolsar, allez y.
Michael sourit alors à Nora qui lui fit un clin d’œil. Elle prit alors la parole.
-Je reste avec vous.
Bob et Michael rentrèrent alors sur la Ruche, laissant les deux jeunes personnes sur la planète.