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Re: 2023 Année 1

Publié : 23 août 2012, 14:30
par yodada

Dernier message de la page précédente :

Si tu veux trouver un beta-lecteur, rend toi dans le topic "tiroir à idées". ;)

Re: 2023 Année 1

Publié : 23 août 2012, 14:37
par moy
CITATION (Mourcer,Jeudi 23 Août 2012 13h16) D'accord je vois. Non c'est que je n'avais pas d'idée pour un pseudo, donc j'ai pris un personnage de ma fic. Mais loin de l'idée que ce soit le personnage que je favorise le plus.
Oky. ^_^ Je relevais simplement que cela faisait plutôt... maladroit, mais si tu dis que ton pseudo provient de la fic, et non l'inverse, alors je me suis trompé et m'en excuse. ;)

Re: 2023 Année 1

Publié : 23 août 2012, 14:40
par Mourcer
C'est déjà fait. Je l'ai noté dans la réédition. ;)

Pas de soucis Moy =)

Re: 2023 Année 1

Publié : 27 août 2012, 00:06
par Mourcer
Chapitre 1, corrigée et remarque pris en compte. Style d'écriture voulu. Description à améliorer je suis d'accord. Choix du temps définitif. J'ai quelque soucis sans doute de conjugaisons mais je pense que je m'en suis bien sorti. Bien sur je reste ouvert à vos critiques et vos questions.
Il es un peu court mais je travaille sur le chapitre 2 nettement plus long. Le but n'étant pas d'offrir un pavé mais quelque choses de qualité.
L'intrigue s'installe au fur et à mesure. Peut être un peu trop vite mais j'ai plein de choses en tête pour la suite. Bonne lecture et je re-précise, je fais mon maximum pour faire moins de fautes. Bonne lecture =)

PS : La mise en action direct est voulu aussi =)

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2023 Année 1
Chapitre 1 : Un jour sur Nétarium.

- Court ! Court ! S’exclame une voix grave venant du fond d’un couloir.
- Je ne partirais pas sans toi ! Rétorqua une femme.
- Tu n’as pas le choix, pars je te retrouverais, je te le promets !

Au fond du couloir les fracas résonnent et un hurlement s’élève. Prise de peur, la jeune femme se tourne à l’opposé des bruits et se met à courir le plus vite possible. Le couloir sombre lui parait interminable, dans la pénombre elle distingue le mur de béton grisâtre aux allures lugubres. La panique l’envahie, elle veut faire demi-tour mais en repensant aux cris lâchés par l’homme elle change d’avis. Les néons instaurés dans les recoins tout les dix mètres, clignotent rapidement lui donne envie de sortir au plus vite. Après une centaine de mètre, elle aperçoit enfin une lumière blanche au fond du couloir, tandis que d’autres cris continus derrière elle.
Surgissant enfin au bout, elle est éblouie par la lumière du jour. La jeune fille fit un geste brusque pour couvrir ses yeux, soudainement déboussolée.

La jeune femme fais bien ses vingt ans. Ses yeux de chat étaient soulignés d'un trait noir, malgré la sueur dégoulinante, faisant ressortir l'intensité bleue de ses iris. Ses cheveux bruns quelques peu négligés et ébouriffées retombaient sur ses joues, accentuant la finesse de son visage. Sa bouche et son nez étaient parfais.
Ses jambes bien courbées étaient couverte d’un Jeans classique avec quelques trous suite à son escapade. A partir de ses chevilles des bottines en cuir classique marron venaient couvrir ses pieds puis un débardeur noir en guise de haut mettant en valeur ces formes bien dessinées.

La jeune femme ne sait où aller, quand soudain plusieurs bruits s’accentuent devant elle, sans doute dans une rue voisine. Elle regarde dans toutes les directions en espérant trouver de l’aide, puis avance prudemment en se rapprochant des bruits.
Dans sa marche, ses pensées se tournent vers cet homme qui avait disparu derrière elle pendant leurs course. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à lui. Elle ne sait plus quoi faire, ni où aller mais les fracas qui viennent des autres rues l’effrayent de plus en plus. Que se passe-t-il ici ? En levant les yeux loin devant, elle aperçoit des immeubles en feu, d’énorme nuages de fumées s’en échappent. Ne comprenant pas, elle décide de chercher les causes de ces ruines qui se dessinent devant elle, de cet horizon noir qui se distingue entre ce qui reste des grattes ciels.

Soudainement, ses pensées furent interrompues par un homme qui se dresse devant elle, au bout de la rue dans laquelle elle se tient. Il était habillé avec de pauvres vêtements déchirés, un ancien costume apparemment. Sa démarche effrayante et désordonnée surprend la jeune femme. Dans sa marche quelques sons sortent de sa bouche mais reste incompréhensible pour la demoiselle. Une trentaine de mètres les séparent. Pour mieux l’entendre, la belle accourt vers lui, en espérant pouvoir l’aider, mais surtout tirer des informations sur cette situation.
Lorsqu’elle arriva à son niveau, il perdit son équilibre, alors par simple réflexe elle le rattrapa avant qu’il ne rafle le sol. Dorénavant à genoux, le bonhomme sur le bras, ils sont en tête à tête. L’homme fixe attentivement la jeune femme puis détourne son regard sur l’édifice qui se situe derrière elle. Encore intact par rapport à tous les autres…

En reprenant son regard sur la demoiselle :

- Sortez-vous…vous... d’ici mademoiselle ?! Dit-il avec une voix tremblante.

La jeune-femme se retourne pour voir derrière elle.

- Oui... Pourquoi donc ? Répond la jeune femme surprise.

- C’est ce lieu qui nous détruit, c’est toutes les personnes qui s’y trouvent qui nous tuent… Allez-vous-en ! Partez avant qu’il nous arrive quelque chose, partez, vous n'êtes qu'une meurtrière !!

- Mais… ?!
La jeune femme bouche bée a des centaines de question qui lui traverse l’esprit pendant que l’homme essaye de ce débattre.

- Fuyez immédiatement ! Repris l’homme les yeux rempli de désespoir. Fuyez, sans me faire de mal. Je vous en supplie !

Bien sûr elle n’en avait pas l’intention mais ne sachant plus quoi faire et prise de peur par ces mots, elle le lâche à terre et s’en va avec hâte.
L’homme tourna la tête un dernier instant pour la regarder puis après quelque seconde perd connaissance.

Re: 2023 Année 1

Publié : 27 août 2012, 00:43
par Fry
J'ai fini la lecture de ce premier chapitre, un peu court, mais pas trop, ce n'est pas non plus la peine de vouloir en écrire trop. On voit les efforts fournis au niveau de l'orthographe et c'est agréable à la lecture, il reste probablement quelques fautes d'accords et de conjugaison par ci par là.

Maintenant, ce que j'aimerais savoir au sujet de la fic, va-t-on en apprendre plus au sujet du "transfert" sur Nétarium? Quand tu dis que tout le monde s'est d'un coup retrouvé là bas, tu parle de quoi? Toute la population s'y est retrouvés mais est ce que c'est aussi le cas pour du matériel, des équipements, voir carrément les bâtiments et les villes?
Enfin en gros, qu'est ce qui se retrouve là bas? L'humanité repart-elle de presque rien en arrivant là bas, c'est à dire pas de ville, pas de constructions, pas de matériel?

Re: 2023 Année 1

Publié : 27 août 2012, 00:47
par Mourcer
Merci je continuerais mes effort.
Bon j'en profite pour répondre aussi à la question avec le liens de Stargate. Il yen a un.
Et pour répondre à ta question sa viendra par la suite. J'ai prévu des flash-back tout les deux chapitres environ via le journal de Mourcer, pour expliquer comment tout sa c'est produit. Je vais pas en dire trop mais tout est prévu. Si cela ne te dérange pas les réponses tu les auras dans les prochains chapitres. Par contre, oui c'est bien toute la population de la Terre qui a été transféré sur Nétarium. C'est vrai que j'aurai pu faire un peu plus long mais je préfère installer l'intrigue lentement. Je sais pas si tu vois ce que je veut dire.

Re: 2023 Année 1

Publié : 27 août 2012, 00:55
par Fry
Oui je vois et je comprend très bien, je ne suis nullement dérangé, je suis la volonté de l'auteur. Cela me convient parfaitement. ^_^

Par contre au sujet de l'orthographe, je vais prendre un exemple venant de ton post :
CITATION pour expliquer comment tout sa c'est  produit
Ca s'écrit "tout ça (démonstratif) s'est produit" , c'est ce genre de fautes qui peut devenir facilement trop fréquent et qui mine une fic.
Cependant, j'ai relevé ce genre de fautes uniquement dans tes posts de réponse, pas dans le chapitre, ce qui m'amène à te demander si tu as trouvé un béta lecteur qui corrige les dernières fautes que tu n'as pas vu?

En tout cas les efforts que tu as fait à ce sujet sont appréciés pour ma part. ^_^

Re: 2023 Année 1

Publié : 27 août 2012, 00:57
par Mourcer
Oui en sommes j'en ai trouver un, mais si je pouvais corriger ce genre d'erreur par la suite moi même sa serait encore mieux ^^

Sinon merci sa fait plaisir. =)

Re: 2023 Année 1

Publié : 27 août 2012, 01:06
par Fry
Ce qui serait bien c'est qu'il te donne des conseils directement plutôt que de simplement corriger tes fautes, se limiter à la simple correction ne te feras pas avancer, demande lui plus de conseils si tu as besoin et essaye de t'améliorer toi même.

On remarque bien la différence d'orthographe entre tes post et la fic à vrai dire. ^_^

Re: 2023 Année 1

Publié : 27 août 2012, 01:08
par Mourcer
Y'a pas de soucis à vrai dire je l'avait laisser en plan quand je lui ai laisser le chapitre donc pour les conseils c'était mort mais pour la chapitre 2 on le fera ensemble =)

Re: 2023 Année 1

Publié : 29 août 2012, 20:46
par Mourcer
Alors voilà le chapitre 2 je remercie ma bêta lectrice même si elle n'est pas présente.
Je vient de le terminer et j'espère qu'il vous plaira. J'ai pris un grand plaisir a le faire c'est deux derniers jours. Si vous avez des questions je serais heureux d'y répondre. Bonne lecture.
Je me concentre sur mes défauts, la cohérence qui là je m'en suis bien sortie pour la suite et les fautes d'orthographes qui je l'espère sont de moins en moins présente.
Enjoy et je remercie tout ce qui prenne le temps de la lire malgré mon niveau de débutant. =)
Les étoiles signifie le début et la fin d'un flashback mis en italique.
_________________________________





Chapitre 2 : Retrouvailles ou rencontres ?

Après avoir laissé cet homme à terre, la jeune femme entreprend de prendre la route au plus vite. Mais où aller ? Face au vent ses cheveux virevolte, rue après rue, bâtiment après bâtiment, elle est épuisée, la sueur coule sur son front et ses joues. Les bruits qu’elle avait entendus auparavant s’était pratiquement dissipés loin derrière elle.

- Que se passe-t-il, bordel ?! S’exclame-t-elle.

Sa tête est sur le point d’exploser, son cœur rempli de panique. Ses yeux tournent dans tous les sens à la recherche de réponses. A bout, elle posa genoux à terre et dans sa détresse va pour pleurer mais insiste pour éviter la première larme. Elle veut retrouver cette force de caractère qu’elle avait avant la disparition de ses parents.

* Un soir d'été dans sa chambre, la jeune fille regardait les étoiles, en ayant le sentiment étrange que quelque chose de grave allait se produire. La maison étais petite et les murs intérieurs fin, sans doute du Placoplatre. Elle entendit crier dans la cuisine, encore une dispute entre ses parents se dit-elle. Tous les soirs c'était pareil, elle n'y prêtait plus grande attention depuis un moment. Assise sur le bord de son lit vêtu d'une robe bleu ciel, ses pensées se tournaient vers une autre réalité, un monde qu’elle c’était créée pour fuir le sien. Elle essayer de s'évader comme elle le pouvait. Ce jour, pourtant anodin jusque-là, allait marquer son esprit à jamais. Deux août Deux Milles Treize. Quelqu'un frappa à la porte, plongeant toute la maison dans un silence plutôt pesant. Il était tard, qui cela pouvait-il bien être ? Elle entendit son père se lever pour aller ouvrir, alors elle s'approcha à l'entrebâillement de la porte afin d'assister à la scène.
- Qui êtes-vous ? Demanda son père lorsqu’il ouvrit la porte.
A peine eu-t-il fini de posé sa question, qu'un bruit sourd retentis à l'extérieur de la maison. Le père de la jeune fille fut projeté brutalement au sol, tout près de la mère, pendant que son sang salissait déjà les murs. La jeune fille, les yeux rivés sur la scène fut prise de panique et referma la porte de sa chambre puis se glissa vivement sous son lit. La maison trembla de toute part, des fracas retentirent…
Les bruits de l'extérieur, semblaient être des explosions. Le sol se mit à trembler comme il l’aurait fait lors d'un séisme. Par la fenêtre on ne distinguait que de grand flashs lumineux toujours suivit d'une détonation. Sous son lit, de violentes convulsions l'attaquèrent, en se débattant, elle ce cogna la tête contre une latte de lit ce qui l'immergea dans l'inconscience... Ce fut ce jour que tout avait commencé, elle s'en rappellera toujours.… *


Avec tous les évènements qui viennent de se déroulés, elle n’en peut plus. La pression est trop grande à supporter. Pourquoi cet homme lui avait-il dit cela ? Que c’était-il passé dans ce couloir ? Toujours pas de réponse quand soudainement son corps cède à la pression, son cœur bât à cent à l’heure, la jeune femme est prise de convulsion intense et s’écroula, comme ce fameux jour.
- Lâchez-moi ! Je vous en supplie, lâchez moi !! Cria-t-elle. En ce débattant dans le vide.
Pourtant personne n’était présent. Ses gestes sont futiles, le remarquant quelques minutes après sa chute, elle cesse gesticulés et ce place en position fœtus, les mains sur son visage…

~~

Pendant ce temps-là, quelque part dans une salle de surveillance. La pièce pleine d’écrans et un éclairage faible suffit à distinguer les personnes présentes. Face aux écrans, quelques boutons et deux sièges occupés.

- Est-ce elle que l’on recherche? Demande le type assis à gauche.

- Oui, c’est elle qui nous faut à tout prix, elle détient ce dont on a besoin, envoyez un Agent ! Rétorque la jeune femme située derrière les deux sièges.

~~

La jeune femme est allongée face aux caméras présentes dans les alentours.
Dans une rue non loin de celle où elle se trouve, un homme a entendu ses cries. Celui-ci quitte son occupation qui n’a pas grande importance et avec hâte ce dirige vers le lieu où elle se situe. Ses chaussures montantes d’un cuir marron sont mises à la volé, il laisse la languette en vrac sur son jean délavé noir. Sa veste noir légère laisse apparaitre son torse et son abdomen morphologiquement bien bâtis.
Il approche doucement vers la jeune femme. Une de ses bretelles de débardeur est descendue, des tâches de transpiration et de noirceur paraissent sur celui-ci. Ses cheveux sont étalés sur le sol, il s’abaisse à son niveau et glisse son bras sous la tête de la jeune femme afin de la redresser.

- Mademoiselle, est ce que vous m’entendez ? Demande-t-il.

La jeune femme, réagis par un faible gémissement. L’homme la prend dans ses bras et se relève quand une voix inattendue surgit derrière eux.

- Posez la à terre immédiatement !

Le jeune homme se retourne et vit un type armer.

- Je ne le répèterais pas une deuxième fois, pose là à terre John !

Surprit, il se demande comment ce type peut connaître son prénom, mais il ne s’attarde pas sur la question. Il jette un coup d’œil aux alentours cherchant un moyen de s’enfuir. Quelques solutions s’offrent à lui, une entrée de magasin abandonné, un hall d’hôtel et autres vitrines explosées. Mais avec la jeune femme dans les bras, il n’aura aucune chance d’y arriver.
La jeune femme était mal au point suite à son malaise, lorsqu’elle ouvre les paupières, ses yeux sont tout blancs. Elle se met à trembler puis prise d’un élan elle saute à terre et fait face à l’homme armée. Pris de peur, il tire.

Les coups de feu résonnent dans la rue, John, par réflexe se met à couvert derrière son bras. Au bout de l’arme, l’homme reste immobile et bouche bée. Pris de panique et venant de vider son chargeur, la terreur se lit sur son visage. Les balles sont en lévitation devant la jeune femme, les yeux grand ouvert, jambes écartées elle ne lâche pas l’homme du regard.
Tous les trois sont là, la jeune femme est postée au milieu de la route, John est à sa droite. En face d’elle l’agent jette son arme et commence à s’enfuir. D’un geste inconscient elle lève le bras brusquement dans le vide. John s'interroge sur ce qui est entrain de se dérouler, quand l'homme est projeté dans les airs avant de s'écraser contre la vitrine d'un magasin situé quelques mètres plus loin. Après son geste elle s’écroule au sol, du sang apparaît lentement le long de son arcade.

Quelques heures plus tard…

- John, John !! S’exclame un homme.
- Qu’y a-t-il ? Rétorque le concerné en s’approchant du chevet de la jeune femme.
- Elle se réveille…
- Ok laissez-moi seul je vous prie, répond John.

L’homme s’exécute.

- Comment vas-tu ?
- Où…où suis-je ? Demande la jeune fille.

En clignant les yeux petit à petit sa vision s’éclaircit. La première chose qu’elle perçoit est le visage de John. Sa bouche est masquée par un bandana noir uni, ses yeux noirs encrés dans son visage sont effrayants. Ses cheveux bruns mi- longs sont coiffés en bataille, quelques mèches viennent couvrir une partie de son front. En voyant derrière lui la toile en tissus, elle conclut se trouver sous une tente. Une fine lueur de lumière vient l’éblouir, elle aperçoit qu’un petit projecteur est posé à terre, dans un coin de la tente. Celle-ci est délavé et monté à la va vite. L’entrée en forme de triangle laisse apparaitre à l’extérieur la couleur orangé du crépuscule qu’orne la ruelle.

En voyant ce jeune homme devant elle, elle devine que John l’avait apporté ici…

- Ne t’en fait pas Sarah, tu es en sécurité. Repris John.
- Mais … ?! Comment connaissez-vous mon prénom ? Rétorque-t-elle.
- On a beaucoup plus en communs que vous ne le pensez ma chère. Répond-il avec un clin d’œil.

La jeune femme se redresse, ne comprenant pas, elle l’interroge :

- Que voulez-vous dire par là ? Et puis qu’est-ce qui c’est passé pour que je me retrouve ici ?! . Elle a tellement de question qu’elle ne sait pas par où commencer.

L’homme s’arrête, pose le cahier qu’il a dans les mains sur la table.

- Est-ce que tu te rappel de ce qui s’est passé il y’a quelque heures ?
- Non… !?
- Tu as fait quelque chose d’étrange tout à l’heure… Dit-il d’une voix basse.
- Euh… comment ça ?
- Avant tout j’aimerai savoir d’où tu sors ? Continue-John.
- Je suis sortie par le souterrain 16, le dernier à posséder encore des vivres pour les supérieurs. Mon ami et moi avions pour habitude de trainer là-bas, car il était rarement surveillé. Mais cette fois-ci il l’était. Des gardes avaient commencé à nous poursuivre, mon ami remarqua alors une sortie possible. Dans les escaliers il s’est fait attraper et je me suis enfuie.

John hésite un moment puis reprend :

- Repose-toi, la nuit risque d’être courte… on reparlera de tout ça demain.

Sur ces mots John quitte la tente laissant la jeune fille perplexe.

- Attendez …
- Oui ? Demande-t-il en se retournant.
- Qu’ai-je fais d’étrange ?

Mais John avait déjà quitté les lieux.

Re: 2023 Année 1

Publié : 31 août 2012, 16:38
par Everett
Les remarques de mes confrères écrivains ont eu un effet positif sur ton travail à ce que je vois. L'orthographe s'améliore, quoique, fais attention aux étourderies.
ex : Sans aller chercher bien loin, au titre du chap 2 => "Retrouvailles ou rencontres ?"
Sur le fond, j'en demande un peu plus pour pouvoir faire une évaluation d'ensemble.

Re: 2023 Année 1

Publié : 31 août 2012, 17:27
par Fry
CITATION (Everett,Vendredi 31 Août 2012 15h38) Les remarques de mes confrères écrivains ont eu un effet positif sur ton travail à ce que je vois. L'orthographe s'améliore, quoique, fais attention aux étourderies.
Oui, tout à fait, je suis parfaitement d'accord avec cette remarque, et je trouve cela agréable.

Reste en effet les quelques étourderies, celle du titre étant particulièrement gênante, ainsi que l'orthographe des posts de l'auteur, où l'on observe bien une différence avec la fic, qui elle, est corrigée par un bêta lecteur.

Re: 2023 Année 1

Publié : 31 août 2012, 19:19
par Mourcer
Pourtant je travail avec elle. J'ai du mal sans doutes à ne pas reproduire les fautes dans mes postes et je m'en excuses, en tout cas merci pour vos commentaires.

Re: 2023 Année 1

Publié : 03 sept. 2012, 21:31
par Mourcer
Voilà la suite, première partie. Enjoy.

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Chapitre 3 Insouciance. ( Partie 1 )

Sarah se retrouve seule sous cette tente ornée de la petite lumière. Dans sa solitude, la disparition de son ami malmenait ses pensées dans une grande souffrance. Mais la colère est aussi présente : elle lui en voulait à lui, John, qui venait de lui sauver la vie avant de s'enfuir sans plus d'explications de la tente. Dans sa tourmente tournant autour de la tente, ce n'est sans surprise qu'elle s’aperçoit de la présence d'un cahier sur la table. Ramenée à la réalité par cette découverte c’est à ce moment-là qu’elle se rappelle qu’il l’avait déposé ici. Lorsque le silence règne en dehors de la tente, elle s’approche de la table et voit les lettres formées « Mon histoire, mon erreur : L’avant chute » sur la couverture qui est complétée par sa signature en coin.

Sarah n’a pas pour habitude de violer l’intimité des gens qu’elle côtoie mais elle se dit que pour avoir quelques réponses ça ne pourrait pas la tuer. Bien décider à trouver une explication à tout cela, elle décide de lire un passage au hasard sur une page jaunie et tâchée de rouge et de noir. Elle ne veut pas s’attarder sur les détails et entame alors le récit.

« La vie d’un peuple doit-elle seulement reposer sur les épaules d’un seul homme ?
C’est la question que je me suis posée aujourd’hui, car tout le monde ici, dorénavant rejette la faute sur mon équipe et moi. Il est vrai de dire que si nous n’avions jamais touché cet artefact, l’humanité n’en serait pas là. Quand j’y repense je suis bien content d’avoir sauvé ce qui était livré avec l’appareil. Machinalement je l’ai cachée pour que personne ne puisse la découvrir. A notre arrivée sur Nétarium je l’ai laissée filer pour la simple et bonne raison que je voulais sa sécurité. Je ne me doutais pas de ce qui allait se passer, car aucun homme ne peut lire l’avenir. Mais si seulement je pouvais, rien qu’une fois revenir en arrière pour changer ça….
Depuis combien de temps sommes-nous là, je ne sais pas, je ne sais plus, j’ai arrêté de compter les jours. Le système est plutôt bien mis en place, même si je trouve qu’il reste certaine chose à revoir.
Pour l’instant personne ne se plaint car ici on ne manque de rien. Les vivres sont abondants et suffisamment variés pour chacun d’entre nous... Je pense sans cesse à cette jeune fille que j’ai laissé filer, ici dans l’inconnu. Il me semble qu’à notre arrivée elle n’était pas totalement seule, son ami, d’après mes souvenirs, l’avait attrapé par le bras pour courir suffisamment loin du lieu où nous avions tous atterris. Depuis ce temps-là ils doivent vagabonder tous les deux dans les rues. Ils ne manquent pas de mourir… »


La jeune femme n’eut pas de mal à savoir qu’il parlait d’elle dans ce passage.

« En la chassant de mon esprit comme je peux, je m’acharne au travail avec mon équipe pour essayer de comprendre ce qu’il s’est passé. Par ailleurs j’aurai déjà tout abandonné car pour moi tous ces projets ne sont qu’abomination : Nous avons créé ce lieu, la Zone Y sans trop savoir pourquoi. J’espérais qu’un jour j’en apprendrais plus sur elle en essayant de déchiffrer ce que pouvait cacher cet appareil…
Tous les jours on nous sert de la bouffe tellement dégueulasse qu’on n’a pas le temps de digérer qu’elle est déjà ressortie. En fait, je ne comprends pas comment on peut faire de la nourriture aussi ignoble avec de si beaux aliments ? Je me prends la tête à trop penser et à écrire ce qui me passe par l’esprit, à vrai dire je crois que ce recueil est le moyen de me plaindre sans trop perdre mon véritable but de vue.
Mon objectif premier … en fait qu’en est-il actuellement ? Pas grand-chose, je crois que je stagne au fur et à mesure que j’avance, disons dans ce cas que je n’avance plus.
Je me suis toujours demandé comment cette fille avait-elle fait pour survivre à Londres, nuits et jours je ne pense qu’à elle : la survivante miraculée …
Je sais que nous avons tous une destinée à accomplir mais je crois que la sienne pourrait revoir l’avenir de tout un peuple… »


Sur ces derniers mots, une larme s’engage à la descente de sa joue. La jeune fille a soudainement les pensées qui s’emmêlent, puis s’invite une douleur à la tempe ; ses yeux commencent à lui jouer des tours et la pièce se floute petit à petit, la forçant à chuter au sol, entraînée par son déséquilibre.

Le lendemain, à son réveil, John décide d’aller voir l’état de Sarah lorsqu’il la découvre au pied de la table, inconsciente, le cahier sur elle et sa plaie à l’arcade ré-ouverte : Qu’est-ce qu’elle a pu découvrir ? Est-elle tombée sur un passage la concernant … ? Ces questions ne font qu’augmenter la crainte de la revoir partir à nouveau. Quelques minutes plus tard, après qu’il l’ait rallongée sur un brancard artisanal, celle-ci écarquille les yeux et saisit le bras de John dans une étreinte surhumaine qui le fait gémir.

- Pourquoi ne m’avoir rien dit ?

Puis la voix de la jeune femme augmente de plusieurs octaves vers les graves et prononce ses sombres paroles comme si elle est possédée :

- Vous avez utilisé notre technologie, on vous retrouvera !

Re: 2023 Année 1

Publié : 10 sept. 2012, 22:44
par Mourcer
Enjoy =)



[center]Chapitre 4. Origines 2011.[/center]

Un matin d’été : John a 25 ans et comme à son habitude ce lève de son lit en enfilant aisément son caleçon, seul il se permet de dormir nu. D’humeur joviale, il se dirige vers la cuisine pour prendre son déjeuner. La pièce qu’il vient de quitter, sa chambre, est assez grande. Le lit se situe devant la porte, au centre de la pièce contre le mur du fond. A droite, une baie vitrée donne une vue imprenable sur le St. James’s park de Londres. Non loin du siège des commerces au nord de Westminster, partie la plus ancienne de la ville. A gauche du lit se dresse une armoire noir moderne. En arrivant, il s’accoude sur le bar, celui-ci donne vue sur le salon. La cuisine comme la grand pièce, est moderne est aménagée. Le salaire de John permet d’avoir le summum en guise de technologie. Comme à son habitude il entretient un journal qu’il remplit chaque matin à son réveil, avant d’entamer une nouvelle ligne de sa plume, il rejette un œil sur ces quelques pages précédentes :

« Aujourd’hui, Je n’ai pas la date exacte. Janvier 2011.

Un grand besoin de changer d’air. Je sens que je vais devenir fou. La solitude me ronge…
La disparition de ma femme l’année dernière avait entrainé une dépression chronique chez moi. J’ai toujours eu du mal à m’en remettre, comme chaque personne qui perdraient un être chère. Les médecins m’avaient prévenue que si je ne me soignais pas, la maladie, si on peut nommer cela comme ça, deviendrait un cercle vicieux. Bien sûr au début, je désirais juste retrouver ma femme, je me suis laissé entrainer par mes pensées dans cette chute infernale et personnellement je n’aurai jamais dû m’en sortir. D’ailleurs les docteurs prétendent que des rechutes peuvent survenir au coup des douze mois qui suivent… Personnellement j’en ai marre de croire à toutes ces absurdités. Je crois à la médecine mais seulement celle qui soigne…
Comme je le répète dans chaque page, j’écris pour ne pas devenir fou, mais ça c’est un truc à moi. Jamais un médecin ne me l’avait conseillé et pourtant c’est l’un des remèdes qui fonctionne le mieux… »


John après s'être pris la tête entre les mains afin de recouvrir ses esprits, la secoue légèrement. Il récupère le stylo qu'il avait lâché. Celui-ci est orné d'une typographie magnifique "Mme Mourcer". Il commence à écrire ces quelques lignes avant de partir travailler :

« Aujourd’hui 2 Aout 2011.

Le réveil ne fut pas trop mal jusqu’à temps que je te récupère toi, oui, toi mon journal intime ou ma libération… A vrai dire je ne sais pas trop, puis après tout tu n’es pas comme moi et les autres… Fou…
Oui car dans mon métier tous les scientifiques sont considérés comme cela, des fous. Pourquoi ? Je ne le sais pas. Je suis là pour faire avancer le monde, faciliter le mode de vie des gens qui vivent autour de moi. J’ai toujours l’impression de bien faire les choses, mais trop de reproches me hantent. Je me rappel sans rechuter, de ma femme, son sourire, son visage, chaque matin je sens sa présence près de moi. Mais au final, chaque matin n’est qu’un rêve. Je sais que je ne suis pas fou.
A ce propos, j’ai rendez-vous avec un entrepreneur qui veut améliorer ses services de communications avec une technologie que mon commercial c’est pris la peine de lui proposer. Je dois alors lui présenter la qualité de ce produit… »


John repose lentement son stylo au centre du cahier et se rappel de l’accident …
Dans sa tête, c’est le bordel avant qu’il ne se ressaisisse en frappant un grand coup dans le mur mais son point ne s’encastre pas. C’est du béton. Les phalanges en sang, il se dirige vers la salle de bain, non loin de lui. Exactement dans le même ton que le reste de l'appartement. L'eau glisse au fond du lavabo pendant qu'il avait la tête sous le robinet. Il se rince les mains, le visage trempé.


« CHERIE !!! »

Ses mots résonnent dans sa tête, des bruits sourds, des images de sa femme, la tête écrasée contre le parebrise, un impact, du sang, des fissures. Une voiture en feu :

- Ah !! Sort de là, crie John.

Sa voix résonne dans tout l’appartement.
Après avoir fermées les paupières pendant une dizaine de minutes, toujours sous l’eau, son esprit revient au calme. Il enfile son costume après s’être redressé et soigné puis noue sa cravate comme il peut. Un souvenir lui rappel, qu’à l’époque sa femme était là pour l’aider.

John travaille en tant que scientifique à European Construction and Development International Limited. Siège situé à Londres.
Un de ses collègues doit passer le prendre aujourd’hui, celui-ci l’attend en bas.

- Salut John.
- Hello Frank, comment vas-tu ?

Tous les deux en costumes, son ami le porte parfaitement bien. Il possède une corpulence des plus banals. Mince, assez grand, il porte bien la tête du scientifique. Lunette au bord fin et arrondis, ses yeux marron sont caché part les verres teintés au soleil. Ses cheveux sont blonds et plaqué en arrière.

- Je vais bien, répond son ami tout en ouvrant la porte de la Mercedes SLS, qui est garer devant eux.

Ensemble ils prient la route en direction du Laboratoire de John. Son collègue ne l’accompagne pas aujourd’hui à cause d’une autre mission. John s’accroche à la poignée de la portière, la conduite de son ami est un peu trop sportive à son gout. Dans la voiture règne une bonne ambiance.

Cette journée du deux août, tout se déroule aux mieux. Le soleil est présent jusqu’au crépuscule. Chaque famille a son occupation. Chacune des personnes à Londres sont à leurs travailles quotidiens. Tout le monde se sent en état de rentrer chez soi la nuit tombé.

John sort du laboratoire, fatigué et lassé de sa journée. Pressé de rentrer, il ne veut pas attendre son collègue qui est sans doute entrain de faire des heures supplémentaires. Il entreprend de prendre le bus, puis en inspirant un grand coup l'air frais d’été, ses yeux se dirigent vers une lueur qui apparait à l’abord de la lune. Elle donnait l’impression de se diriger droit sur John. Soudain la sonnerie de son téléphone le distrait. En ouvrant le clapet pour décrocher, il se rend compte que sa main tremble.

- Allo ?
- Allo, John ?
- Oui, un problème avec un client ? S’étonne d’avance John.
- Non, je suis actuellement à l’observatoire, tu te rappel ma mission : un télescope avait un problème. Sa fait quelques minutes que je viens de finir.
- Oui et alors ?!
- Mais on en a un problème beaucoup plus gros. Pendant que je remballais mes affaires calmement, y’a un chercheur c’est mis à crier et à s’écrouler au sol.

Un silence s'installe.

- Mais juste avant il avait dit : Nous allons tous mourir ! Ils arrivent ! Reprend Franck.
- Euh ? Tu te moque de moi ?!
- Non, au télescope c’est très net, on distingue un large vaisseau…on doit appliquer le plan.
- La probabilité pour que ça arrive …
- Son mince ! Je sais, mais il faut filer au plus vite, le Savoir Armé nous attend.

Sur ces mots, le sol se mit à trembler et une explosion détonne non loin de John. Il échappe son téléphone et se mit à courir le plus vite possible. Il sait ou qu’il devait aller en cas de problème de ce type. A l’époque il n’affectionnait pas l’idée et se disait que ce genre de truc n’arriverait sans doute jamais.
Le Savoir Armé est un lieu créé en temps de guerre pour sauvegarder le savoir accumulé au fil des siècles par l’homme. Complet, bien sûr, en cas d’écroulement planétaire ou d’attaques extraterrestres.
Dans sa course il décide de voler une voiture, envahie par la peur, après avoir défoncé la fenêtre d’une voiture grise, il arrache les câbles situé sous le volant et fit démarrer la voiture à l’américaine.
Un bon coup sur l’embrayage pour passer la première, dans le stress et appuie sur l’accélérateur. Les tours de la voiture se mirent à monter rapidement. Sur la route, l’itinéraire lui revient.
Dans sa tête, tout en rivant les yeux sur la lumière qui s’est rapprochée depuis le début de sa course, la peur l’envahie se demande si leurs fameux laboratoire va fonctionner. Des longs rayons de lumières tombent, à l’horizon puis également en plein centre-ville. Dans sa tête ceci n’est pas réel, aucun retour en arrière possible, après s’être pincé la peau pour sortir de ce cauchemar, il réalise qu’il ne rêve pas. Impossible de retourner chez lui.
Autour de lui plein de voitures le doublaient, de nombreuses personnes courraient dans les rues en fuyant n’importe où. Seul lui avait une destination pour sauver sa peau, car les directives donnés par ses supérieurs sont strictes et n’ont pas à être erronés. Les bâtiments s’enflamment en quelques secondes lorsque que chaque lueur les atteint.