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Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 01 déc. 2012, 13:02
par brian norris

Dernier message de la page précédente :

Moi je en suis pas pour les drones de combat. D'abord pour l'éthique que représente des moyens de destruction de plus en plus automatisé. Ensuite car c'est un gouffre économique qui va à l'encontre du but même du drone. Le but du drone, c'est que s'il se fait abattre, on ne perd pas de pilote. Il est donc prévu qu'il soit "destructible" et c'est le cas des drones US en afgha et irak qui ont été perdus en très grand nombre. Donc quel intérêt de déployer autant de ressources pour des armements censés être sacrifiables? De même quel intérêt de leur donner des technologies très avancées (furtivité notamment) qui peuvent tomber aux mains de l'ennemi si le drone est perdu (sachant qu'il est censé être "destructible").

Les seuls vrais arguments sont l’autonomie et le coût économisé à ne pas former des pilotes. Pour moi c'est une mauvaise réponse.

Je serais bien plus pour une intégration d'intelligences artificielles d'aide au pilotage et au suivi des missions dans les chasseurs conventionnels. Afin de réduire toujours plus la charge de travail des pilotes et permettant une formation moins onéreuse. Ces IA pourraient par exemple avoir la capacité pour prendre des décisions de défense passive comme le brouillage ou de la cyber défense. Là ou le pilote -> pilote son avion.

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 01 déc. 2012, 13:41
par Everett
CITATION (brian norris,Samedi 01 Décembre 2012 14h19) Moi je en suis pas pour les drones de combat. D'abord pour l'éthique que représente des moyens de destruction de plus en plus automatisé. Ensuite car c'est un gouffre économique qui va à l'encontre du but même du drone. Le but du drone, c'est que s'il se fait abattre, on ne perd pas de pilote. Il est donc prévu qu'il soit "destructible" et c'est le cas des drones US en afgha et irak qui ont été perdus en très grand nombre. Donc quel intérêt de déployer autant de ressources pour des armements censés être sacrifiables? De même quel intérêt de leur donner des technologies très avancées (furtivité notamment) qui peuvent tomber aux mains de l'ennemi si le drone est perdu (sachant qu'il est censé être "destructible").

Les seuls vrais arguments sont l’autonomie et le coût économisé à ne pas former des pilotes. Pour moi c'est une mauvaise réponse.

Je serais bien plus pour une intégration d'intelligences artificielles d'aide au pilotage et au suivi des missions dans les chasseurs conventionnels. Afin de réduire toujours plus la charge de travail des pilotes et permettant une formation moins onéreuse. Ces IA pourraient par exemple avoir la capacité pour prendre des décisions de défense passive comme le brouillage ou de la cyber défense. Là ou le pilote -> pilote son avion.
Cette IA dont tu parles brian est déjà en cours d'exploitation dans les chasseurs modernes. Mais les drones à l'heure actuelle, ne sont que des petits appareils destinés à l'espionnage et à quelques missions de bombardement. Le drone de combat est ce que j'appellerais l'équivalent de l'avion de chasse, plus gros donc, plus puissant et plus mobile. Une différence de coût unitaire, non négligeable !! Car sans pilote, plus de cockpit, on gagne plus de place dans la cellule et c'est moins cher. En 2003, on avait estimé à 25M€ le coût unitaire d'un neuron commercialisé. Pour plus de sécurité, je dirais entre 25 et 40M € l'U, ce qui est extrêmement intéressant d'un point de vue économique, stratégique et, surtout, logistique.

De plus, il y a une formation pour les pilotes de drone, l'appareil est autonome mais il peut basculer en pilotage manuelle.

Là où je suis d'accord avec toi, c'est que ces appareils ne doivent pas remplacer l'homme, doté d'une conscience et d'une capacité de jugement, choses que les machines n'ont pas.

Si, je devais appliquer un programme de défense, mon maître mot serait "la rationalisation". Non pas forcément augmenter dans l'ensemble le budget total mais tout au moins, redistribuer les ressources.

ex de rationalisation :

° diminuer voire supprimer les chars (complètement dépassés par le théâtre des opérations modernes), les drones peuvent assurer la relève et protéger aussi efficacement un convoi.

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 01 déc. 2012, 13:47
par brian norris
CITATION (Everett,Samedi 01 Décembre 2012 14h58) ° diminuer voire supprimer les chars (complètement dépassés par le théâtre des opérations modernes)
Pas le temps de répondre à tout ton message, juste sur les chars, j'ai vu un DSI très intéressant ou il apparait que les chars, au même titre que l'artillerie et les systèmes de lance-roquettes basiques sont encore d'actualité et très performants. En Asie, ou la possibilité d'un conflit majeur est possible (de même qu'au Moyen-Orient), il y a des parcs de blindés énorme. Ce n'est que nous qui réduisons nos parcs car nos seuls engagement à l'heure actuelle sont dans des conflits asymétriques ou le char ne sert plus à grand chose.

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 01 déc. 2012, 13:57
par Everett
CITATION (brian norris,Samedi 01 Décembre 2012 15h04) En Asie, ou la possibilité d'un conflit majeur est possible (de même qu'au Moyen-Orient), il y a des parcs de blindés énorme. Ce n'est que nous qui réduisons nos parcs car nos seuls engagement à l'heure actuelle sont dans des conflits asymétriques ou le char ne sert plus à grand chose.
Des parcs de blindés, qui peuvent être anéantis par un aéronef à... 80km de distance. Alors, à quoi bon entretenir une illusion du passé. Les grandes batailles de chars comme lors de la campagne de Russie durant les années 40 ou la guerre du golfe n'existeront plus ;)

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 01 déc. 2012, 14:15
par Rufus Shinra
Sauf que pour détruire les formations de chars, il faut avoir la suprématie aérienne et prier pour qu'il n'y ait pas de défense aérienne efficace. Le coup de la guerre gagnée uniquement depuis les airs, c'est un doux délire pour les Powerpoints de Lockheed-Martin. Le MBT reste un outil de valeur, même si les batailles de type Koursk sont très improbables maintenant.

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 01 déc. 2012, 15:04
par Everett
http://www.youtube.com/watch?v=2IvowBrTNOA

Le drone militaire européen Neuron a réussi son envol


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Le Fig* — Publié le 01/12/2012 à 14:36 (* Le groupe Dassault est propriétaire du Figaro)

Cet appareil aux allures d'OVNI baptisé Neuron s'est envolé à 8h20 précises samedi.


Le premier démonstrateur d'avion de combat sans pilote, conçu par Dassault Aviation en coopération avec plusieurs industriels européens, est le précurseur d'un chasseur de nouvelle génération prévu d'ici à 2030.

C'est une première en Europe. Accompagné d'un chasseur Rafale, un avion de combat sans pilote (un drone), a décollé, effectué une mission et est revenu à son point de départ en France. Cet appareil aux allures d'OVNI baptisé Neuron s'est envolé à 8h20 précises ce samedi depuis le centre des essais en vol du groupe Dassault Aviation* à Istres, en collaboration avec les équipes d'essais en vol de la Direction générale de l'armement. Puis il a survolé les zones peu habitées proches des étangs de Berre avant de revenir à son point de départ.

Malgré un léger vent, le vol qui a duré 25 minutes s'est parfaitement déroulé et tous les tests - simulation d'approche, haute vitesse, virages, capacité à s'aligner sur la piste et à se poser automatiquement - ont été réussis. Ces tests ont démontré notamment la maîtrise des commandes de vol dont certaines parties sont issues du jet d'affaires, le Falcon 7X. Jusqu'à la dernière minute, tout aurait pu être remis en cause. Il fallait une météo parfaite pour donner le «go». Neuron qui représente la quintessence de l'état de l'art aéronautique européen à ce jour a été fabriqué à un seul exemplaire.

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Prochaine étape: un démonstrateur technico-opérationnel

Il est le premier démonstrateur technologique de grande taille à être développé en Europe et est le précurseur d'un chasseur de nouvelle génération, le programme FCAS (Future european fighter Combat Air System) qui succédera aux chasseurs européens actuels - Rafale, Eurofighter et Gripen - d'ici à 2030 en tant qu'UCAV (véhicule aérien de combat sans pilote) ou en accompagnement d'avions de combat pilotés par l'homme. Les UCAV, comme les autres drones, joueront un rôle clef dans les guerres du futur. «Pour nous, l'important c'est de conserver et enrichir nos compétences, pour être capable de maîtriser ce futur programme. Le programme Neuron nous permet de développer des sujets technologiques un peu différents, complémentaires de ceux qui feront voler un avion de combat, et contribuer fortement à ce maintien des compétences», explique Eric Trappier, directeur général international de Dassault Aviation, maître d'œuvre de Neuron. «La prochaine étape à notre sens c'est de développer un démonstrateur non plus uniquement technologique mais technico-opérationnel en fédérant les réflexions et les travaux européens sur la question», ajoute-t-il.

Des partenaires choisis pour leur compétence

Le programme a été lancé en 2003 par Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la défense. Trois plus tard, la Direction générale de l'armement (DGA), en charge de la maîtrise d'ouvrage, a notifié le contrat au groupe Dassault Aviation désigné comme unique maître d'œuvre. Celui-ci a, dans la foulée, signé les contrats avec une poignée d'industriels choisis pour leur compétence dans leur domaine. Au total, près de la moitié de la charge de travail a été confié à l'Italien Alenia Aermacchi, au suédois Saab, EADS-Casa, composante espagnole d'EADS, au grec HAI ainsi qu'au suisse Ruag. Ils ont travaillé ensemble sur le premier aéronef militaire au monde 100% développé sur un «plateau virtuel». Et respecté le budget prévu (400 millions d'euros) et le délai imparti (six ans).

L'objectif défini dès l'origine est double: ne pas se laisser distancer par les Etats-Unis dans ce domaine stratégique où ils ont investi quelque 10 milliards de dollars, en maintenant les compétences aéronautiques européennes et en trouvant les ressorts d'une coopération efficace. En outre, c'est le seul pays, avec la France, qui a réussi à faire voler des démonstrateurs de drone de combat: les X-45 et X-47. Courant 2013, Taranis, un autre démonstrateur de drone de combat conçu par le groupe britannique BAE Systems devrait faire son premier vol d'essai. L'aéronef est plus léger avec ses 4 tonnes.

Pour un radar, Neuron n'est pas plus gros qu'un moineau

Après ce premier vol, Neuron doit effectuer une centaine de vols dont 80 à Istres et le reste en Suède et en Italie. La campagne doit permettre de valider des technologies de commandement et de contrôle d'un véhicule sans pilote, d'armement en soute et de discrétion. Et de démontrer aussi la maîtrise européenne en matière d'aérodynamique puisque l'avion a volé sans dérive verticale notamment. Neuron est aussi l'appareil le plus furtif jamais construit. Il est capable de devenir quasi invisible, de se fondre dans l'environnement. «Vu d'un radar, Neuron n'est pas plus gros qu'un moineau malgré ses 7 tonnes et son envergure équivalente à celle d'un Mirage 2000», précise Didier Gondoin, directeur général technique de Dassault Aviation.

Les technologies développées pour Neuron et Taranis pourront être utiles à Dassault et BAE qui ont été désignés par Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense et son homologue britannique fin juillet pour mener ensemble des études de faisabilité sur le FCAS. Un contrat d'études de 6 millions d'euros leurs a été notifié. «Neuron inaugure la prochaine génération d'aéronefs de combat, qu'ils soient pilotés ou non, avec l'ambition de préserver l'autonomie européenne dans ce domaine. C'est un défi majeur tant sur le plan technologique qu'industriel», a affirmé Jean-Yves le Drian dans un communiqué.

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 07 déc. 2012, 09:11
par Rufus Shinra
BWA HA HA !

http://fullcomment.nationalpost.com/2012/1...-f-35-purchase/

Le Canada semble annuler le contrat du F-35 ! Allez, tous ensemble : yes yes yes yes yes yes yes YES !
CITATION The F-35 jet fighter purchase, the most persistent thorn in the Harper government’s side and the subject of a devastating auditor-general’s report last spring, is dead.

Faced with the imminent release of an audit by accountants KPMG that will push the total projected life-cycle costs of the aircraft above $30-billion, the operations committee of cabinet decided Tuesday evening to scrap the controversial sole-source program and go back to the drawing board, a source familiar with the decision said.

This occurred after Chief of the Defence Staff Thomas Lawson, while en route overseas, was called back urgently to appear before the committee, the source said.

The decision is sure to have ripple effects around the world, as any reduction in the number of aircraft on order causes the price to go up for all the other buyers. Canada is one of nine F-35 consortium members, including the United States.

Defence Minister Peter MacKay is not a member of the cabinet operations committee. It remains unclear whether he was present at the meeting Tuesday. However, MacKay is a member of the cabinet Priorities and Planning committee, which is to discuss the F-35 decision Friday morning.


The fighter procurement process has been the responsibility of Public Works Minister Rona Ambrose since last spring, following Ferguson’s audit. It is understood that veteran senior bureaucrat Tom Ring, who handled the government’s much-praised ship-building contract process in the fall of 2011, is now steering the reframed fighter replacement process, from within Public Works.

Last spring, Auditor-General Michael Ferguson ignited a political firestorm when he reported that the top-line cost cited by the Conservatives in the 2011 election campaign – $9-billion for 65 planes, or $15-billion including maintenance and other life-cycle costs – was $10-billion below the Defence department’s internal estimate.

Even the internal figure of $25.1-billion was suspect, critics said, because it assumed a 20-year life cycle. The longevity of the Lockheed-Martin-built aircraft, according to the Pentagon, is 36 years.

KPMG’s audit, due out next week, has confirmed the contention, long made by critics such as former assistant deputy minister (materiel) Alan Williams, that the F-35 program’s real cost would be much higher than any previously stated government estimate, sources say.

Parliamentary Budget Officer Kevin Page predicted a cost of $30-billion over a 30-year life cycle.

Public Works Minister Rona Ambrose, who took on the F-35 file after Ferguson’s audit, has been signaling since last spring that she was unhappy with the procurement process. On Nov. 22 in the House, Ambrose said the government is committed to “a full evaluation of all choices, not simply a refresh.”

Gen. Lawson, in an appearance before the House of Commons Defence committee Nov. 29, further opened the door when he confirmed what industry critics have long said; the F-35 is not the only modern fighter with measures to evade radar, though it is considered to be the most advanced in this respect. “Is there only one airplane that can meet the standard of stealth that’s set out in the statement of requirements?” Liberal defence critic John McKay asked. Lawson’s answer: “No.”

The F-35’s unique stealthiness had long been advanced as the single most compelling argument for buying that plane.

Also in the mix, former Industry Minister David Emerson last week published a report on the aerospace and space sectors, calling on Ottawa to more aggressively press for Industrial and Regional Benefits (IRBs) and In-Service Support (ISS) contracts when inking procurement deals. Lockheed-Martin has in the past been reluctant to hand over its proprietary technology to clients. Industry insiders believe the Emerson report added impetus to the decision to start over.

Boeing’s Super Hornet, Dassault’s Rafale, Saab’s Gripen, the Eurofighter Typhoon , and the F-35, are seen as the leading contenders in any new contest to replace the F-18 fleet.

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 07 déc. 2012, 09:29
par Thor94
ce n'est qu'une rumeur.
Le canada a seulement dit qu'il envisageait peut etre une autre option.
Mais je souhaite vraiment qu'ils l'annule, juste histoire de foutre les ricains dans la merde (ils le méritent bien après les échecs des ventes du rafale dont ils sont fautif par leurs magouilles)

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 07 déc. 2012, 09:47
par Everett
Federal government cancels F-35 fighter purchase


BY MICHAEL DEN TANDT, THE OTTAWA CITIZEN — DECEMBER 6, 2012

Image
The Lockheed Martin F-35 Lightning II, Also known as Joint Strike Fighter (JSF).


OTTAWA — The F-35 jet fighter purchase, the most persistent thorn in the federal government’s side and the subject of a devastating auditor-general’s report last spring, is dead.

Faced with the imminent release of an audit by accountants KPMG that will push the total projected life-cycle costs of the aircraft above $30 billion, the operations committee of the federal Cabinet decided to scrap the controversial sole-source program and go back to the drawing board, a source familiar with the decision said.

This occurred after Chief of the Defence Staff Thomas Lawson, while en route overseas, was called back urgently to appear before the committee, the source said.

The decision is sure to have ripple effects around the world, as any reduction in the number of aircraft on order causes the price to go up for all the other buyers. Canada is one of nine F-35 consortium members, including the United States.

The CF-18s currently flown by the RCAF are at the tail end of their life cycle and are not expected to be operable much beyond 2020 at the outside.

The fighter procurement process has been the responsibility of Public Works Minister Rona Ambrose since last spring, following an audit by Auditor General Michael Ferguson. It is understood that veteran senior bureaucrat Tom Ring, who handled the government’s much-praised shipbuilding contract process in the fall of 2011, is now steering the reframed fighter replacement process, from within Public Works.

Last spring, Ferguson ignited a political firestorm when he reported that the top-line cost cited by the Conservatives in the 2011 election campaign — $9 billion for 65 planes, or $15 billion including maintenance and other life-cycle costs — was $10-billion below the Defence Department’s internal estimate.

Even the internal figure of $25.1 billion was suspect, critics said, because it assumed a 20-year life cycle. The longevity of the Lockheed-Martin-built aircraft, according to the Pentagon, is 36 years.

KPMG’s audit, due out next week, has confirmed the contention, long made by critics such as former assistant deputy minister (materiel) Alan Williams, that the F-35 program’s real cost would be much higher than any previously stated government estimate, sources say.

Parliamentary Budget Officer Kevin Page predicted a cost of $30 billion over a 30-year life cycle.

Public Works Minister Rona Ambrose, who took on the F-35 file after Ferguson’s audit, has been signalling since last spring that she was unhappy with the procurement process. On Nov. 22 in the House of Commons, Ambrose said the government is committed to “a full evaluation of all choices, not simply a refresh.”

Lawson, in an appearance before the House of Commons defence committee Nov. 29, further opened the door when he confirmed what industry critics have long said: The F-35 is not the only modern fighter with measures to evade radar, though it is considered to be the most advanced in this respect. “Is there only one airplane that can meet the standard of stealth that’s set out in the statement of requirements?” Liberal defence critic John McKay asked.

Lawson’s answer: “No.”

The F-35’s unique stealthiness had long been advanced as the single most compelling argument for buying that plane.

Also in the mix, former industry minister David Emerson last week published a report on the aerospace and space sectors, calling on Ottawa to more aggressively press for Industrial and Regional Benefits (IRBs) and In-Service Support (ISS) contracts when inking procurement deals. Lockheed-Martin has in the past been reluctant to hand over its proprietary technology to clients. Industry insiders believe the Emerson report added impetus to the decision to start over.

Boeing’s Super Hornet, Dassault’s Rafale, Saab’s Gripen, the Eurofighter Typhoon, and the F-35, are seen as the leading contenders in any new contest to replace the CF-18 fleet.
*
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*Le Rafale a beaucoup de chance de se retrouver finaliste dans le futur contrat d'achat, mais le bilan très positif du F-18 de Boeing qui a occupé les rangs de l'armée de l'air canadienne, risque bien de faire obstacle...

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 07 déc. 2012, 09:49
par Rufus Shinra
Grillé, Everett ! Et toujours BWA HA HA pour cette info. :-D

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 07 déc. 2012, 10:02
par Everett
CITATION (Rufus Shinra,Vendredi 07 Décembre 2012 11h06) Grillé, Everett ! Et toujours BWA HA HA pour cette info. :-D
:rolleyes:

On voit que t'es comme le coq, t'es très matinal pour chanter et annoncer les bonnes nouvelles ^^

Merci pour ton travail !


L'armée de l'air canadienne dispose depuis le courant des années 80, près de 140 avions de chasse, F-18 Hornet dans sa version la plus conventionnelle ; d'où un besoin de plus en plus urgent de remplacer une bonne partie de la flotte qui arrivera à bout de souffle à l'horizon 2020.

Le contrat porterait donc sur une commande de 60 à 70 avions pour un montant de plus de 8 milliards $ au moins.

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 07 déc. 2012, 10:09
par Rufus Shinra
On a discuté de ça sur un autre forum (pas l'Autre Forum, hein), et mon avis est qu'il y a trois appareils qui pourraient correspondre pour le Canada : le Super Hornet, dans la prolongation du Hornet, le Rafale, of course et le F-15 SE, optimisé pour la furtivité. Ces différents engins sont performants dans les missions de frappe au sol et ont de bonnes performances en général, mais chacun a un gros avantage par rapport aux autres :

- le "Super Bug" demanderait peu de modification à la logistique canadienne, réduisant les frais à moyen- et long-terme et est compatible avec les porte-avions U.S. et français.
- le Rafale est aussi compatible PA, mais est plus moderne et sur pas mal d'aspects plus performant, notamment dans le rôle air-air.
- le Silent Eagle dispose de bonnes caractéristiques de furtivité, probablement supérieures à celles de ses concurrents et est basé sur l'une des meilleures cellules du XXème siècle.

Le choix serait donc entre coût, flexibilité en projection ou furtivité.

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 07 déc. 2012, 10:18
par Everett
CITATION (Rufus Shinra,Vendredi 07 Décembre 2012 11h26) On a discuté de ça sur un autre forum (pas l'Autre Forum, hein), et mon avis est qu'il y a trois appareils qui pourraient correspondre pour le Canada : le Super Hornet, dans la prolongation du Hornet, le Rafale, of course et le F-15 SE, optimisé pour la furtivité. Ces différents engins sont performants dans les missions de frappe au sol et ont de bonnes performances en général, mais chacun a un gros avantage par rapport aux autres :

- le "Super Bug" demanderait peu de modification à la logistique canadienne, réduisant les frais à moyen- et long-terme et est compatible avec les porte-avions U.S. et français.
- le Rafale est aussi compatible PA, mais est plus moderne et sur pas mal d'aspects plus performant, notamment dans le rôle air-air.
- le Silent Eagle dispose de bonnes caractéristiques de furtivité, probablement supérieures à celles de ses concurrents et est basé sur l'une des meilleures cellules du XXème siècle.

Le choix serait donc entre coût, flexibilité en projection ou furtivité.
Je pense vraisemblablement que pour ne pas froisser son voisin, le Canada choisira Boeing. Un avionneur plus compétent que LM.

Néanmoins, le Rafale est plus économique. Il est légèrement plus petit, moins gourmand en consommation de carburant grâce à ses moteurs très performants, un entretien a minima (s'agissant du temps et du nombre d'hommes). Bref, je n'ai pas besoin d'aller plus loin dans les arguments de vente, tu les connais aussi bien que moi Rufus...
Oui, la polyvalence a un prix mais elle est extrêmement rentable sur la durée.

Et puis, on a eu cette surprise pour l'Inde, on peut bien l'avoir aussi pour le Canada !
A long terme, ce serait symbolique ! Un Rafale présent en Amérique du Nord, en Amérique du Sud (Brésil ??? ^^), en Europe, en Moyen-Orient, en Asie... Manquera plus que l'Afrique^^

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 07 déc. 2012, 10:28
par Rufus Shinra
CITATION (Everett,Vendredi 07 Décembre 2012 10h35)
CITATION (Rufus Shinra,Vendredi 07 Décembre 2012 11h26) On a discuté de ça sur un autre forum (pas l'Autre Forum, hein), et mon avis est qu'il y a trois appareils qui pourraient correspondre pour le Canada : le Super Hornet, dans la prolongation du Hornet, le Rafale, of course et le F-15 SE, optimisé pour la furtivité. Ces différents engins sont performants dans les missions de frappe au sol et ont de bonnes performances en général, mais chacun a un gros avantage par rapport aux autres :

- le "Super Bug" demanderait peu de modification à la logistique canadienne, réduisant les frais à moyen- et long-terme et est compatible avec les porte-avions U.S. et français.
- le Rafale est aussi compatible PA, mais est plus moderne et sur pas mal d'aspects plus performant, notamment dans le rôle air-air.
- le Silent Eagle dispose de bonnes caractéristiques de furtivité, probablement supérieures à celles de ses concurrents et est basé sur l'une des meilleures cellules du XXème siècle.

Le choix serait donc entre coût, flexibilité en projection ou furtivité.
Je pense vraisemblablement que pour ne pas froisser son voisin, le Canada choisira Boeing. Un avionneur plus compétent que LM.

Néanmoins, le Rafale est plus économique. Il est légèrement plus petit, moins gourmand en consommation de carburant grâce à ses moteurs très performants, un entretien a minima (s'agissant du temps et du nombre d'hommes). Bref, je n'ai pas besoin d'aller plus loin dans les arguments de vente, tu les connais aussi bien que moi Rufus...
Oui, la polyvalence a un prix mais elle est extrêmement rentable sur la durée.

Et puis, on a eu cette surprise pour l'Inde, on peut bien l'avoir aussi pour le Canada !
A long terme, ce serait symbolique ! Un Rafale présent en Amérique du Nord, en Amérique du Sud (Brésil ??? ^^), en Europe, en Moyen-Orient, en Asie... Manquera plus que l'Afrique^^
Pourquoi diantre crois-tu qu'on est allé faire un ballet aérien au-dessus de la Libye ? :-D

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 07 déc. 2012, 10:39
par Everett
CITATION (Rufus Shinra,Vendredi 07 Décembre 2012 11h45)
CITATION (Everett,Vendredi 07 Décembre 2012 10h35)
CITATION (Rufus Shinra,Vendredi 07 Décembre 2012 11h26) On a discuté de ça sur un autre forum (pas l'Autre Forum, hein), et mon avis est qu'il y a trois appareils qui pourraient correspondre pour le Canada : le Super Hornet, dans la prolongation du Hornet, le Rafale, of course et le F-15 SE, optimisé pour la furtivité. Ces différents engins sont performants dans les missions de frappe au sol et ont de bonnes performances en général, mais chacun a un gros avantage par rapport aux autres :

- le "Super Bug" demanderait peu de modification à la logistique canadienne, réduisant les frais à moyen- et long-terme et est compatible avec les porte-avions U.S. et français.
- le Rafale est aussi compatible PA, mais est plus moderne et sur pas mal d'aspects plus performant, notamment dans le rôle air-air.
- le Silent Eagle dispose de bonnes caractéristiques de furtivité, probablement supérieures à celles de ses concurrents et est basé sur l'une des meilleures cellules du XXème siècle.

Le choix serait donc entre coût, flexibilité en projection ou furtivité.
Je pense vraisemblablement que pour ne pas froisser son voisin, le Canada choisira Boeing. Un avionneur plus compétent que LM.

Néanmoins, le Rafale est plus économique. Il est légèrement plus petit, moins gourmand en consommation de carburant grâce à ses moteurs très performants, un entretien a minima (s'agissant du temps et du nombre d'hommes). Bref, je n'ai pas besoin d'aller plus loin dans les arguments de vente, tu les connais aussi bien que moi Rufus...
Oui, la polyvalence a un prix mais elle est extrêmement rentable sur la durée.

Et puis, on a eu cette surprise pour l'Inde, on peut bien l'avoir aussi pour le Canada !
A long terme, ce serait symbolique ! Un Rafale présent en Amérique du Nord, en Amérique du Sud (Brésil ??? ^^), en Europe, en Moyen-Orient, en Asie... Manquera plus que l'Afrique^^
Pourquoi diantre crois-tu qu'on est allé faire un ballet aérien au-dessus de la Libye ? :-D
Je ne pense pas que la Libye visait le Canada mais plutôt les acquéreurs potentiels, ceux avec qui les pourparlers sont bien entamés.

D'un point de vue général, je suis outré par l'attitude faiblarde des Etats membres de l'UE, ceux qui ont été aspiré par l'impérialisme américain et LM. Franchement, ce qui est complétement ahurissant, c'est que tous les Etats UE à l'exception de la France, ont entamé un processus de démilitarisation (je te renvoie à mon observation à propos de la question de la part du PIB consacré dans le budget de la défense)
Néanmoins, ils continuent à consacrer les milliards restants dans l'acquisition d'un avion qui n'est pas abouti, qui est donc encore en phase développement et non de commercialisation ; un avion qui connaît une décennie de retard (on s'en rapproche tout doucement) et un coût unitaire qui a littéralement explosé. Alors, non seulement, on dit fuck au projet de défense européen, mais en plus, on ne privilégie pas entièrement nos propres produits. Alors, à quoi bon se lancer dans des programmes de plusieurs milliards si, in fine, on n'en acquiert qu'une poignée...
Faut pas compter sur l'exportation internationale. On vient de le constater une nouvelle fois avec le Canada, il y a trop de rebondissements et de versatilité de la part des clients.

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 07 déc. 2012, 10:54
par Rufus Shinra
On se fout d'avoir une énorme flotte aérienne genre celle des U.S., l'important est, comme les Russes l'ont très douloureusement appris au niveau naval, de maintenir le savoir-faire industriel. Si la situation géostratégique change et que des forces importantes sont requises (soyons clairs, on n'a PAS besoin de lourdes forces dans la conjoncture actuelles, pas avec le système économico-politique existant sur Terre), on peut accélérer la production. Mais pour ça, il faut savoir produire, donc on dépense beaucoup d'argent pour donner un job à nos ingénieurs et techniciens pendant aussi longtemps que possible. Du moins, c'est comme ça que la France, l'Allemagne et la Suède pensent, et, dans une moindre mesure, les Brits.

La défense européenne, elle est assurée par très exactement huit unités militaires. Quatre françaises et quatre britanniques. Le reste n'est que du luxe qu'on se permet de temps en temps pour botter quelques culs si on en a envie. Mais préparer une force pour combattre un "peer adversary", comme disent les PPT aux U.S., c'est juste débile.

Bref, il y a du gaspillage, certes, mais le vrai objectif est maintenu dans pas mal de pays : maintenir et améliorer les connaissances. nEUROn, Taranis, le Typhoon, le Gripen et le Rafale le prouvent.

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 07 déc. 2012, 11:04
par Everett
CITATION (Rufus Shinra,Vendredi 07 Décembre 2012 12h11) On se fout d'avoir une énorme flotte aérienne genre celle des U.S., l'important est, comme les Russes l'ont très douloureusement appris au niveau naval, de maintenir le savoir-faire industriel. Si la situation géostratégique change et que des forces importantes sont requises (soyons clairs, on n'a PAS besoin de lourdes forces dans la conjoncture actuelles, pas avec le système économico-politique existant sur Terre), on peut accélérer la production. Mais pour ça, il faut savoir produire, donc on dépense beaucoup d'argent pour donner un job à nos ingénieurs et techniciens pendant aussi longtemps que possible. Du moins, c'est comme ça que la France, l'Allemagne et la Suède pensent, et, dans une moindre mesure, les Brits.

La défense européenne, elle est assurée par très exactement huit unités militaires. Quatre françaises et quatre britanniques. Le reste n'est que du luxe qu'on se permet de temps en temps pour botter quelques culs si on en a envie. Mais préparer une force pour combattre un "peer adversary", comme disent les PPT aux U.S., c'est juste débile.

Bref, il y a du gaspillage, certes, mais le vrai objectif est maintenu dans pas mal de pays : maintenir et améliorer les connaissances. nEUROn, Taranis, le Typhoon, le Gripen et le Rafale le prouvent.
Je ne jamais mentionné l'idée d'avoir une grosse flotte, équivalente outre-atlantique. J'ai dit qu'il fallait faire preuve de rationalité dans nos dépenses et investir dans du matériel performant et rentable, en outre, européen !

La défense européenne c'est peanuts ! C'est pas ces quelques unités qui permettront de renforcer l'Europe militaire. Notre défense ne se résume qu'à une malheureuse et vulgaire clause dans le TUE, celui de l'assistance mutuelle... "facultative" !!

Ce que je préconise, c'est continuer l'investissement dans la R&D et développer une politique de défense commune et arrêter d'acheter du matos américain, notamment dans des domaines où nous sommes pourtant leader.

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 07 déc. 2012, 17:02
par Everett
Tiens Rufus, ca devrait te faire plaisir ! ^^

CITATION La chaîne CTV a appris que, selon le rapport de KPMG concernant les coûts d’acquisition du F-35, qui sera déposé la semaine prochaine à la Chambre des communes, le coût serait en fait proche des 40 milliards $. En réponse à ces coûts, le gouvernement envisagerait sérieusement de lancer finalement un appel d’offres ouvert à tous.
Donc, si on fait un peu de maths :

40MM ÷ 65 appareils = 615,3 Millions $ l'unité !!

Pas mal sur 30 ans ! :lol: :clap:

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 12 déc. 2012, 00:24
par Everett
Le Rafale brésilien : Un jour... ou jamais ?

CITATION Rafale : le Brésil reporte encore sa décision


11/12 | 19:32 | MAJ à 20:18

La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a indiqué mardi à Paris que la décision de son pays d'acquérir ou non le Rafale prendrait « encore un certain temps », compte tenu du contexte économique du Brésil.


La présidente du Brésil Dilma Rousseff a indiqué mardi à Paris que la décision de son pays d'acquérir ou non le Rafale prendrait « encore un certain temps », compte tenu du contexte économique du Brésil. « Nous avons repoussé le choix (...) et cela prendra un certain temps en fonction du temps que mettra l'économie brésilienne pour récupérer », a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec François Hollande.
La France est en lice pour un appel d'offres du gouvernement brésilien concernant l'achat de 36 avions multirôles destinés à moderniser sa flotte. Pour ce contrat de plus de 4 milliards d'euros, le Rafale de l'avionneur français Dassault est en compétition avec le F/A-18 Super Hornet de l'Americain Boeing et avec le Gripen NG du suédois Saab. « Nous avions ouvert la discussion » sur l'acquisition d'un avion de chasse « pendant les années 2009 et 2010 mais face à la crise, le gouvernement brésilien a repoussé sa décision », a-t-elle expliqué.
Désormais, a poursuivi la présidente brésilienne, « nous attendons une croissance à un taux supérieur qui nous permette de remettre ce projet parmi nos priorités ». « Il y a une certaine reprise qui s'annonce, mais nous devons encore faire attention aux dépenses extraordinaires », a-t-elle insisté précisant : « cela prendra un certain temps en fonction du temps que mettra l'économie (brésilienne pour se redresser).

Transferts de technologie

François Hollande a pour sa part souligné que ce contrat comprenait des transferts de technologie. « Nous avons toujours souhaité qu'il y ait des transferts qui puissent s'opérer (...) c'est la méthode que nous avons définie et c'est la démarche que nous avons choisie », a-t-il dit. « Sur le Rafale, le Brésil à tous les éléments pour choisir » et c'est lui qui décide « du moment et du matériel. Je connais les qualités exceptionnelles du Rafale, elles ont été plusieurs fois démontrées » et « je ne pense pas qu'il soit utile d'en dire davantage ».
Paris table sur sa promesse d'effectuer d'importants transferts de technologie au Brésil pour remporter ce marché malgré le coût élevé du Rafale. Luiz Inacio Lula da Silva, prédécesseur de Mme Rousseff, qui a présidé le Brésil de 2003 à 2010, avait publiquement exprimé en 2009 sa préférence pour l'appareil de combat français. Mais depuis l'accession au pouvoir Mme Rousseff, en janvier 2011, Brasilia a repoussé de mois en mois sa décision.
SOURCE AFP

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 12 déc. 2012, 01:21
par brian norris
Rousseff est pour le F18 à l'inverse de Lula. Notre seul atout est notre contrat maritime avec les Scorpènes, le Sao paulo et la construction de leurs bases navales. On est sûrement entrain de le mettre dans la balance. En tout cas, Rousseff a déjà fait son choix (mais elle n'est pas seule à choisir)

Re: Avions de combat : Une affaire de génération

Publié : 13 déc. 2012, 00:59
par kebeck
Bonjours a tous ,voici des nouvelles du canada

voici l'adressedu lien

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Econo...l-ambrose.shtml



voici un autre article

http://www.rcinet.ca/francais/blog/09_29_3...fusil-d-epaule/

un autre

http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-c...0-milliards.php

un autre

http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-c...part-a-zero.php




se n'est plus une rumeur ,le gouvernement canadien iras en appel d'offre ,
ils se tourneras surement vers le rafale pour remplacer les vieux f-18 ,je suis content
ils ont fait une annonce aux nouvelle qu'il renoncais au f-35


youpi !!! :P