Je n'avais pas vu ton post Hermod, je réponds donc à ton propos
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S'il est évident qu'il y a quelques facilités, pour ne pas dire plus, je pense que l'idée selon laquelle une autre espèce que les Anciens peut les vaincre n'est pas incohérente en elle-même.
En effet, et ce n'est pas cela qui me gêne. Après tout, on l'a fait avec les Goa'uld. Ce qui me chagrine, ce sont les détails. Mais je vais y revenir.
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Tu soulignes (et je suis totalement d'accord avec toi) qu'un Goa'uld pourrait parasiter un Wraith. Eh bien, cela sous-tend la faculté de mener, pour chaque espèce, des stratégies différentes selon l'adversaire.
Ceci étant, je pense que les opérations de parasitage avec succès prendraient du temps : je ne crois pas que cela fonctionnerait du premier coup. Mais si l'opération tend à se systématiser, il est fort possible que le symbiote puisse s'adapter.
C'est aussi mon propos.

Si parasiter un humain a pris du temps, si modifier ceux-ci pour créer les Jaffas a pris du temps, il en serait difficilement autre pour les Wraiths. Mais cela reste une question de temps. Cette possibilité ouvre en tout cas des tactiques intéressantes pour Anubis.
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Evidemment, en technologie pure, les Anciens sont supérieurs. Pour autant, une guerre ne repose pas uniquement sur de la technologie : nombre, technologie, lais aussi stratégie, et moralité :à quoi est-on prêt pour remporter un conflit ? C'est une vraie question, qui peut influer sur le cours d'une guerre.
En fait, non. La guerre dépend essentiellement de 4 points :
technologies,
renseignement,
logistique et
stratégie et compétence (des soldats, comme de leurs commandants). Depuis la fin de la 2e guerre mondiale, le nombre n'a quasiment plus d'importance. Et la moralité, le sens du sacrifice etc. c'est pas ce qui compte non plus et ça se concrétise souvent par une chose : se faire tuer. L'art de la guerre n'est pas de mourir pour son pays mais de faire en sorte que celui qui est en face meurt pour le sien.
Prenons un exemple tout bête : l'opération liberté pour l'Irak (une analogie IRL, tu verras où j'en veux en venir dans le cas des Lantiens

) dirigée par le général Tommy Franks. Bon par contre, ça va être un peu long donc prends un truc à grignoter et une bouteille d'eau, installe-toi confortablement.

Edit : Pas si long que ça finalement.
Pour cette opération, c'est la blitzkrieg qui fut choisie. La blitzkrieg est une stratégie qui vise à vaincre avec le moins de combat possible, de profiter de l'effet de choc et de terreur, de submerger l'ennemi jusqu'à ce qu'il craque.C'est là le principe fondamental de la blitzkrieg depuis des siècles.
Lors de cette opération, les forces américaines et celles de la coalition sont allées plus loin, plus vite et plus efficacement que jamais auparavant. Il ne faut pas oublier que Bagdad, la cible, est à 500 km du point de départ de l'opération, le Koweit. C'est déjà un gros problème : la distance est très grande, suffisamment pour laisser le temps à une armée bien organisée de se préparer. Le second problème est la topographie, l'Irak est dominé par deux fleuves : l'Euphrate et le Tigre et l'endroit où ils se rejoignent à 150 km de la mer est une zone de marécage impraticable pour les chars. Inhérente à cette topographie et au système routier irakien, l'on voit la formation de ce que l'on appelle des points d'étranglement : des endroits où les troupes seront systématiquement canalisées et où elles sont des cibles idéales pour des défenseurs qui savent s'adapter au terrain. Franks le sait, mais les Irakiens aussi.
Sur le papier, les Irakiens semblent avoir l'avantage. Malgré les sanctions et les embargos, l'Irak a encore une armée apparemment forte : l''ensemble des forces irakiennes (375 000 hommes) renforcés par les Fedayin (30 000 hommes environ) ainsi qu'un nombre relatif de fanatiques religieux et +20 000 chars (dont on a estimé qu'il en restait 2000 pleinement opérationnels).
A cause de l'éloignement de la cible, les médias et les pseudo-experts pensent que Franks va suivre le même plan que pour Tempête du désert : une longue campagne aérienne suivie d'une intervention au sol.
Par rapport à ce précédent conflit, l'armement US semble être identique alors que les forces déployées sont bien inférieures à celles de Tempête du désert (750 000 hommes et +2000 chars). Au sol, les troupes de la coalition sont bien inférieures à celles déployées par les irakiens. Début mars 2003, la coalition oppose tout juste 120 000 hommes contre 375 000 hommes et à peine 500 chars contre environ 2000 chars.
Mais Franks a appris une leçon cruciale pendant Tempête du désert. Quand l'offensive alliée cesse après la libération du Koweit, on a constaté un fait : l'un des problèmes inhérents à la guerre moderne est la logistique. Si l'attaque a cessé, c'était pour des raisons purement logistiques, les chars manquaient de carburant et les forces aériennes n'avaient plus de munitions de précision téléguidées.
Les planificateurs ont alors appris une leçon importante en matière de conflit au sol :
il est impossible de déployer une force armée importante et toujours avancer rapidement, le mariage issus de la 2e guerre mondiale entre la capacité de frappe des blindés et la mobilité opérationnelle, la capacité à avancer profondément dans le territoire ennemi est terminé. Inhérent à ce précédent conflit, il sait aussi pertinemment qu'il dispose de la suprématie aérienne et peut donc l'exploiter à fond pour soutenir l'avancée des troupes au sol.
Et pour Liberté pour l'Irak, Franks a misé délibérément sa version de la Blitzkrieg sur une force plus
petite mais bien plus
rapide et
agressive soutenu par l'imposant déploiement aérien. De même, les profanes ont bien peu conscience du bond en avant de la technologie militaire par rapport à la décennie précédente avec l'intégration globale du GPS dans l'ensemble des dispositifs d'armement aérien. Durant tempête du désert, 10% de l'armement était de haute précision, surtout par marquage laser. En 2003, on tourne autour des 50-60%. De plus, les drones, les postes de commandement aérien et les systèmes de détection (AWACS) accélèrent la collecte d'informations, leur analyse et leur présentation aux planificateurs et commandants alliés.
Après avoir étudier minutieusement les rapports des services de renseignement, Franks était sûr de pouvoir mener son offensive à bien face à une force au sol plus importante et une topographie problématique. Pourquoi ? Parce qu'il était conscient que le fait de miser sur une force plus petite mais plus rapide et agressive lui donnerait un avantage (la surprise) et il savait que les technologies employées (armement de précision, drones,...) agissent, comme on l'appelle dans le jargon, comme un
multiplicateur de forces, qui
accroît ostensiblement la capacité de frappe que dispose réellement ses forces au point d'avoir la force écrasante exigée par son plan de blitzkrieg.
Revenons maintenant à nos Lantiens : ceux-ci disposent d'un avantage technologique total, de ressources énergétiques quasiment illimitées et du meilleur armement de toute la franchise.
Au début du conflit contre les Wraiths, ils disposent aussi d'un large avantage logistique, disposant de bien plus de territoire (et donc de "routes", de bases pour amener des renforts et équipements au front). La série dit que dès que les Wraiths ont capturé les ZPM, la situation s'est inversée grâce à leur usine de clonage. Pourtant,
une supériorité numérique au sol n'aurait aucun impact sur la force spatiale lantienne qui est, elle, bien supérieure malgré sa taille potentiellement plus petite et ils n'auraient qu'à bombarder les forces Wraiths au sol pour vaincre.
On constate donc 3 choses :
1) Le fait d'avoir un nombre supérieur n'aurait jamais pu permettre de gagner la guerre de cette façon face aux Lantiens. Si nous avons vaincus les Grands Maîtres, c'est avant tout par une stratégie de
guérilla. On évitait d'attaquer des cibles trop renforcées et l'on organisait des
opérations spéciales.
2) L'avantage technologique des Lantiens couplé à une logistique et une production d'énergie bien rodée était largement suffisant pour gagner, surtout en début de conflit. Et pour vaincre le conflit, une blitzkrieg sur le centre nerveux des forces Wraiths était
largement suffisante. D'autant plus qu'ils pouvaient eux aussi compter sur une force agressive et rapide (les Aurora class étant bien plus rapides que les vaisseaux Wraiths vu qu'ils ne doivent pas faire d'arrêts). Et on sait déjà que les Lantiens ont adopté cette stratégie en envoyant leur vaisseaux en territoire ennemi.
3) La prod' ne connait
rien du domaine militaire.
Bref, les Lantiens n'auraient jamais du perdre. Même Napoléon ou César aurait gagné ce conflit. Les armes et technologies évoluent mais les règles de la guerre sont toujours les mêmes depuis des millénaires. Et tout bon commandant est un féru d'histoire.
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On peut par exemple se demander si Anubis ne pourrait pas capturer une Reine Wraith, ou des scientifiques Wraiths, pour leur implanter la sonde mentale qu'il avait implanté à Thor et à Jonas.
Il prendrait certainement quelques précautions pour récupérer les données compte tenu de sa mésaventure avec Thor.
Cela pourrait lui fournir des informations intéressantes sur la technologie Wraith. Qui dit informations ne dit pas victoire, cependant...
Indeed. Mais l'information est l'art de la guerre. Si tu sais ce dont dispose ton ennemi, tu peux préparer ton plan de bien meilleure façon.