Choir ou conduire, il faut choisir !
Excédé, il pousse le suicidaire dans le vide
Hésitant, le désespéré bloque la circulation. Un automobiliste l'aide à prendre sa décision...
Le pont d'Haizhou, dans la ville de Guangzhou, en Chine, est devenu le dernier endroit à la mode pour les suicidaires du coin. En deux mois, 12 désespérés ont menacé de se jeter dans le vide. Chaque fois, le scénario est identique : le suicidaire grimpe sur le garde-corps du pont en criant qu'il veut mourir, et la police bloque la circulation le temps de convaincre le malheureux de ne pas passer à l'acte.
Cette fois, cependant, alors que les policiers négociaient depuis cinq heures avec un certain Tchen Fuchao, qui voulait mettre fin à sa vie parce qu'il était endetté jusqu'au cou, un automobiliste, fou de rage d'être immobilisé aussi longtemps, est sorti de sa voiture, est allé serrer la main de Tchen, puis l'a... poussé dans le vide.
Ensuite il a salué triomphalement les autres automobilistes bloqués.
Lai Jiangshen, un ancien soldat de 66 ans, a expliqué qu'il en avait assez de l'égoïsme de Tchen : "
Ces gens-là n'ont même pas le courage de se tuer, a-t-il grommelé au quotidien
China Daily. Ils ne font leur cinéma que pour attirer l'attention des autorités sur leurs petits problèmes personnels." Lai ne risque qu'une amende : Tchen est tombé, 8 m plus bas, sur un matelas pneumatique installé par la police, et n'a été que légèrement blessé.
Un sou est un sou
Un huissier pour... 0,36 € !
Chez les Autrichiens, 0,36 € oublié sur le paiement d'une cotisation constitue un motif pour envoyer un huissier récupérer la somme. Ainsi, un "mauvais payer" avait ommis d'inscrire les chiffres après la virgule sur le chèque pour le service de collecte des ordures et, sans qu'aucun avis lui ait été envoyé au préalable, un huissier est venu le sommer de rembourser 0,36 €... et de s'acquitter de 5 € de frais de dossier. Il pense que les responsables du service des ordures en sont de belles...
Voilà des fidèles aux anges
Un curé publie un précieux précis de sexualité
Ce "Kama-sutra" pour catholiques est une mine de bons et heureux conseils. "Ça fait plaisir à Dieu", selon son auteur.
Le prêtre polonais Ksawery Knotz a fait voeu de rendre plus vigoureuse la vie sexuelle de ses ouailles. Pour cela, il vient de faire paraître un petit livre rose intitulé
Du sexe comme on ne vous l'a jamais expliqué, pour les couples mariés qui aiment Dieu. Autrement dit, une sorte de
Kama-sutra pour couples catholiques. Les conseils sont assortis de croquis, quand le besoin s'en fait sentir. Toutes les positions décrites par le menu et les caresses sont "
permises et font plaisir à Dieu", confesse le prêtre franciscain. Ce qu'il y a d'important, c'est que la vie sexuelle d'un couple soit : "
originale, surprenante et empreinte de fantaisie", préconise Ksawery Knotz. Certains de ses détracteurs se demandent si un célibataire vivant dans un monastère est habilité à écrire sur le sexe. Il répond : "
Je compare la vie sexuelle d'un couple à un match de foot. Il y a des règles, les joueurs ne peuvent pas faire n'importe quoi, ils doivent prendre de bonnes initiatives. Il y a des matchs, formidables et d'autres très ennuyeux à regarder." L'éditeur est, lui, aux anges : le livre ès qualités de Knotz, qui a reçu l'aval de l'Église catholique de Pologne, en est à sa deuxième réimpression
Qui a dit bête ?
Un chien appelle d'urgence les secours
Ce qui amuse le golden retriever : enterrer le téléphone dans le jardin, en retenant l'attention de son maître et de la police.
Lorsque les services de secours de Withington dans le Herefordshire anglais, entendent une voix menaçante dire au téléphone, après que quelqu'un eut composé le numéro d'urgence : "
Sors d'ici tout de suite, je t'avertis..." leur sang ne fait qu'un tour : il se passe quelque chose de grave. D'autant qu'après ces mots, et avant que la communication ne soit brusquement interrompue, ils ont entendu des sortes de grognements bizarres. La police est immédiatement prévenue et une patrouille envoyée sur les lieux après localisation de l'appel. En arrivant, les policiers trouvent un couple paisible en train de prendre l'air dans son jardin. Explication : le golden retriever des propriétaires, Bailey, avait pris dans sa gueule l'appareil et s'était mis à courir dans le jardin. Le chien voulait enterrer le combiné et c'est à ce moment que l'homme avait prononcé les mots entendus par les services de secours. Le couple s'est excusé auprès des policiers du dérangement involontaire provoqué par Bailey, qui est quand même le premier chien à pouvoir appeler les secours d'un seul coup de langue.
Et alors ?
340 000 € pour découvrir que les canards aiment la pluie !
Dans la série "argent jeté par les fenêtres", cette étude réalisée par des chercheurs britanniques repousse les limites. L'équivalent de 340 000 € a en effet été dépensé sur trois ans pour démontrer que les canards aiment la pluie. Inutile de préciser ce que les fermiers d'outre-Manche pensent de cette "étude" financée par des fonds publics. Pourtant, les chercheurs ne se démontent pas. Au quotidien
The Guardian qui les interroge, ils affirment : "
Nous avons proposé aux canards une mare, une douche et un ruisseau, ils ont préféré la douche, ce qui prouve que nager n'est pas le plus important." Et quand les andouilles voleront, nul doute que ces chercheurs seront chefs d'escadrille...
Libérez-moi !
Le voleur appelle la police
Chacun pense que la principale difficulté d'un cambriolage consiste à entrer par effraction dans la maison que l'on convoite sans se faire prendre. Dans ce domaine un jeune malfrat de 26 ans a excellé. Il a pénétré de nuit dans une école d'Amsterdam, en passant par le toit puis en cassant la vitre d'une lucarne. Argent de la cantine, ordinateurs et autres babioles, son butin semblait tout à fait "honorable". C'est ensuite que les choses se compliquèrent. Car rien ne sert d'entrer dans un établissement... si l'on ne peut pas en sortir ! Et le stratagème consistant à sauter dans la classe depuis la lucarne ne pouvait être utilisé en sens inverse. Après plusieurs heures de vaines tentatives (la hauteur des murs de la cour ne permettait aucune évasion), notre Arsène Lupin du dimanche, résigné, a piteusement téléphoné à la police afin qu'elle vienne à son secours. Le cambrioleur de l'école aura au moins reçu une bonne leçon...
Source : Marianne n°632 du 30 mai au 5 juin 2009.