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C'était l'épisode 4 ^^

Excellent chapitre. C'est bizarre que le gouvernement américain minimise autant ces évènements. Par contre, tu en fais subir à la France! (on aura quand même pas une révolution? Si? )
Tout le reste a été dit dans les précédents posts, donc je dis:la suite!!

Je trouve celui là pas mal du tout mais il a certains passages que tu pourrais un peu synthétiser pour enlever le côté pavé tout en gardant les informations et l'action, car à des moments je me lasse un petit peu, mais bravo à toi faut avoir du courage et de la passion pour écrire tout ca. J'ai préféré quand même l'épisode deux que j'ai trouvé plus accrocheur.

Alors tout d'abord je voulais vous dire merci pour vos messages. Ça fait vraiment très plaisir, ça motive énormément. Surtout qu'a l'heure actuelle je suis sur un rythme de malade. Depuis hier j'ai du jongler entre un dossier de sc po et mon 5ème épisode. Mais ne vous inquiétez pas il sera publier ce soir. Il clôturera la trilogie "La nuit la plus longue".

Sion pour vous répondre:

@ Sheppard 26:
-L'administration US est vraiment naze. ce n'est pas celle de Hayes qui a finit ses deux mandas, j'en parlerai peut-être au cours des prochains épisodes. De ce fait il n'a pas de repère avec le "monde de la porte". Donc il panique et fait n'importe quoi.
-Une révolution? Non bien pire que ça, la pire chose qui puisse arriver ^^. dans le genre panique on fait pas mieux.

@ Phazer-x :
-Il est vrai que certains passages sont très long. A vrai dire je ne sais pas synthétiser. Mais comme je n'ai pas de bon style littéraire non plus, je dois faire un mix. J'essaie de garder la plus grande fluidité et la meilleure narration possible. Mon but est de raconter une histoire en mettant du suspense. De plus c'est vrai que comparé au 2ème épisode, il est moins attractif. Il y a moins de combat, je m'attache a présenter les personnages. Et je crois que j'ai réussi. j'ai déjà eu des messages de membres qui aimaient le personnage de Kanbeï, c'est très bien car c'est mon perso préféré et j'essaie d'en faire un "cadre" de la fic.
-Sinon oui ai beaucoup de courage et de passion. C'est une histoire qui est très importante a mes yeux. J'ai commencé a l'élaborer il y a plus de 3 ans sans jamais avoir le cran de la mettre sur papier. Avec le recul et l'expérience, je peux maintenant réaliser mon souhait.

Au passage je profite d'un relatif temps mort dans mon agenda pour donnez un petit listing des personnages principaux de ce début de saison1. Certains vont être découvert dans l'épisode 5 ne vous inquiétez pas.

Perso principaux:
-Lieutenant Antoine "Rage" Estienne
-Aichi "Kanbeï" Takeukhi
-Capitaine Karmen Le Guelen
-Sergent Damien Delcourt
-Général Alexandre Dumarchais
-Marianne LeBlanc
-Commandant Loïc "Lolo" Varrault
-Hortense Riveron
-Patrick De Beaune

Perso récurrents:
-Soldat Marc Thiégot
-Soldat Florent Bodinier
-Capitaine Thomas "Sonic" Béllion
-Capitaine Hirza "Jade" Benzagui
-Lieutenant Thierry "Titi" Guichard
-Lieutenant-colonel John Sheppard
-Ronon Dex
-Dr Rodney Mckay
-Richard Woolsey
-Lieutenant-colonel Samantha Carter
-Général Jack O'neill
-etc
-

pourrait t'ont avoir des spoilers sur tes prochains épisode ?

Oui je vais en faire pour les épisodes 6 et7. L'épisode 5 c'est fin de la trilogie "la nuit la plus longue" donc pas besoin de spoils ça risquerai d'être gênant.

quel dommage en tout cas j'ai hâte de le lire

Chapitre 5: La nuit la plus longue


Base aérienne 107 de Villacoublay


Le bruit caractéristique du chargement des armes retentissait dans l’armurerie. Les commandos étaient mettre dans l’art de la préparation. L’ordre avait été donné depuis à peine 13 minutes que presque tous les membres étaient fin prêt. Le commandant Loïc Varrault était le chef du groupe. Il avait fièrement gagné ses galons aux cours de nombreuses campagnes. Sa première sortie, au Rwanda, l’avait changé à jamais. Il n’avait peur de rien, il exécutait tous les ordres qu’on lui donnait sans aucun scrupule. C’était la raison pour laquelle il était à ce poste, il était digne de confiance.
Alors qu’il finissait de checker son Colt M4, un lieutenant vint lui parler. C’était son meilleur ami, Thierry Guichard …


-C’est bon Lolo on est tous prêt.
-Très bien tout le monde sur le tarmac.


Il mesurait un peu moins d’1 mètre 80 pour plus de 90 kilos. A la différence de Loïc il était plutôt trapu. Les deux n’excellaient pas dans le même sport de combat. Loïc était champion départemental de boxe là ou Thierry était champion de lutte. Leur rôle au sein du commando était de ce fait bien réparti. Thierry disposait d’une mitrailleuse FN Minimi et Loïc d’un fusil d’assaut léger M4. Cela les rendait très complémentaire comme ils avaient pu s’en rendre compte au cours de leurs nombreuses missions.

La vingtaine de soldats sortirent du bâtiment qui donnait près de l’héliport de la base. Devant eux leurs moyens de transports étaient encore en préparation. Les pilotes étaient aux commandes et commençaient à démarrer les turbines des EC 725 Caracal de l’escadrille 3 du 4ème régiment d’hélicoptères des forces spéciales. Ils représentaient le nec plus ultra de la technologie française : ils étaient capables de voler dans n’importe quelles conditions tout en ayant la possibilité de se ravitailler en vol. La machine était remplie de capteurs en tout genre. Le commandant Varrault n’aimait pas toute cette informatique. Pour lui c’était une source de problèmes potentiels inutile. Les commandos prirent place dans les 2 hélicoptères affréter pour l’occasion.

-Dis Lolo. On intervient sur quoi ?
-C’est pas clair.
-C’est pas clair ? Faudrait peut-être savoir ce qu’on va rencontrer là-bas non ? D’ailleurs c’est ou qu’on va ?
-Dans l’est en Moselle.
-En Moselle ? Oh non mais c’est quoi ces ordres pourris. Il parlait très fort à cause du bruit des rotors.
-Bah tu sais Titi le renseignement ça nous a jamais renseigné sur quoi que ce soit. Mais j’avoue que j’aime pas ça. Ça pue ! Avec tout ce remue-ménage d’aujourd’hui, l’ordre de ne pas sortir des baraquements et la tête du chef tout à l’heure, je m’attends au pire.
-Pilote à commando, décollage. Durée estimée du vol 3h30.
-Compris tenez moi au courant si il y a du nouveau.


Les deux hélicoptères chargés à bloc prirent l’air en direction de l’est de la France. Il n’avaient aucune idée de ce qui les attendaient.

http://www.youtube.com/watch?v=xgaXNiIK9G8

Taverny au même moment :


La porte s’ouvrit violemment. Dumarchais était hors de lui. Le contrôle de la situation lui échappait. Il avait l’impression de s’être fait berné. Il attendait de vraies explications de la part des américains. Il s’assied à la table en face de Woolsey et compagnie. Hortense Riveron et Marianne qui n’avaient pas bougés étaient silencieuses.

-A quoi vous jouez Woolsey ?
-Je vous demande pardon ? répliqua l’intéressé.
-Vous voulez nous déclarer la guerre ou quoi ?
-Mais non enfin qu’est ce qui ce passe ici ? Vous êtes devenu fou ?
-Ne faites pas le malin et arrêter de nier.
-Je ne nie pas.

Dumarchais était perplexe. A l’évidence Woolsey disait vrai.

-Nous venons de perdre tout contact dans une zone située à l’est de la France et l’Ouest de l’Allemagne. Son centre se situe en Moselle à la frontière franco-allemande.
-Je ne comprends pas, quand vous dites perdre tout contact qu’entendez-vous ?
-Impossible de joindre quiconque dans cette zone. Aucun contact : radar, radio, téléphone, internet, rien ne marche.
-Quoi mais c’est impossible. Dit Marianne à voix haute.
-Impossible pour nous qui. Mais pour le Homeworld Command qui possède des technologies extraterrestres c’est surement possible.


Alexandre fixait des yeux O’neill. Ce dernier ne comprenait pas ce qui se passait.

-Général Dumarchais, vos accusations sont fausses. Nous n’y sommes pour rien. D’ailleurs vous nous surestimer, je doute que nous puissions faire cela. Lâcha Jack sur un ton ironique.
-Alors qui d’autres ? Demanda Hortense qui tentait de relancer la discussion sur de meilleures bases.
-Pourquoi pas les wraiths ? Proposa Daniel.
-Les wraiths ? Mais vous avez dit qu’ils étaient éliminés dit naïvement Marianne.
-Apparemment pas. Ajouta Dumarchais visiblement agacé. Comment les wraiths pourraient-ils faire ça ?
-Je … général O’neill peut-être avez-vous la réponse. Supposa Woolsey acculé.
-Non je le crains Richard. Mais je connais quelqu’un qui pourrait vous aider.

Il fallut quelques minutes pour mettre en place une Visio conférence avec le George Hammond. Une fois la connexion établie et sécurisée, le lieutenant-colonel Carter apparut. Derrière elle au fond se trouvait McKay adossé à une console de contrôle.

-Carter ? Ici Jack. Vous m’entendez ?
-Oui mon général.
-Vous pouvez nous éclairer sur ce qui se passe ?
-Et bien depuis maintenant plus d’une heure, il semble qu’une bulle de brouillage électromagnétique se soit abattue sur l’est de la France.
-Et nos satellites ?
-Ils fonctionnent mais nous n’arrivons pas à transmettre ou recevoir dans la zone. Nous avons essayé de joindre la base de l’US air force de Rammstein sans succès. Les premiers clichés pris par nos satellites de reconnaissance ne montrent rien d’anormal au sol. Nous n’avons jamais vu un tel brouillage auparavant mais nous pouvons vous certifier que cette technologie est wraith.
Les membres de la réunion étaient tous sous le choc. Les wraiths étaient là mais on ne savait pas ce qu’ils faisaient et il était impossible d’en savoir plus.
-Carter ! Le Hammond est-il opérationnel ?
-Non mon général, nous avons subi des dégâts structurels très important à cause du système Vulcain. C’est un miracle que le vaisseau soit encore debout.
-Bien lieutenant-colonel tenez nous au courant. Terminé.

O’neill éteignit lui-même le système de vidéo projection. Il fallait réfléchir et prendre la bonne décision. Pendant ce temps-là Dumarchais sortit pour téléphoner au poste de sécurité ou se trouvait Estienne.

-Estienne c’est bien ça ?
-Heu oui mon général.
-Dites donc tout à l’heure vous aviez l’air de comprendre les wraiths.
-Comprendre est un grand mot. Disons que j’arrive à sentir leur motivation.
-C’est déjà beaucoup. Éclairez-moi, les wraiths viennent de plonger tout l’est de la France sous un brouillage électromagnétique imperméable.
-Quoi ?
-Oui vous avez entendu. Pourquoi faire ça ?
-Et bien mon général j’ai peur que ça ne soit pas bon.
-Pourquoi ?
-Et bien voyez-vous dans l’armée de l’air quand on utilise un brouillage, c’est pour frapper pas pour s’échapper. Le premier truc qu’on fait avant de lancer une offensive, c’est de plonger l’ennemi dans le brouillard de guerre.
-Mais attaquer quoi ? Et comment ? Avec quoi ? Ils n’ont rien. Leurs forces ont été anéanties.
-Toutes ?
-Non mais …
-Donc ils sont encore dangereux.
-Soit partons de ce constat. Mais avec quoi peuvent-ils nous envahirent.
-Ils pourraient passer par une porte.
-Je ne suis pas un expert mais je doute que ça soit possible.
-Je ne vois pas d’autres solutions …
-Bon je dois retourner en réunion. Au passage je vous réintègre, j’ai besoin d’un homme de confiance. Rejoignez la salle de contrôle et ouvrez bien les yeux. Je ne veux rien louper compris ?
-Oui mon général.
-Oh et si vous pouvez avoir des infos de la part de ce hacker japonais faites-le.
-Comptez sur moi !

Le général après avoir prévenu la sécurité du retour d’Estienne raccrocha le téléphone et revint dans la salle de réunion. Le débat avait repris et Jackson se posait les mêmes questions qu’Antoine.

-Pourquoi font-ils ça ? Je veux dire on sait qu’il n’y a pas d’autres vaisseaux en route. Peut-être un ou deux darts se sont cachés mais c’est tout. On ne gagne pas une guerre avec deux chasseurs il me semble. Je ne comprends pas le plan des wraiths.
-Vous avez raison Dr Jackson, mais peut-être qu’ils sont en déroute et qu’ils tentent de se cacher ? Suggéra Hortense.
-J’en doute sincèrement. Je veux dire le lieutenant avait raison tout à l’heure, ce n’est pas dans la mentalité des wraiths.
-Une porte ! Interrompit Alexandre
-Une porte ? Non c’est impossible. Nous serions au courant.
-Comment ?
-Et bien sans renter dans les détails, il ne peut y avoir plus d’une porte en activité par planète. Sur Terre nous en avons déjà deux, elles sont sécurisées et nous ne pouvons pas les faire marcher en même temps.
-Donc Dr Jackson s’il y avait une porte présente ?
-Les nôtres ne marcheraient pas.
-Général O’neill, j’aimerais que vous fassiez le test voulez-vous ?
-Je suis du même avis, je peux avoir une ligne sécurisée avec le SGC ?
-Bien entendu.


Jack pu en quelques minutes rentrer en communication avec le général Landry. Ce dernier accéda à la requête de son supérieur en demandant l’activation de la porte vers le site Alfa. Au bout de trois essais infructueux, il devint évident qu’une autre porte était présente sur Terre. Jack annonça la mauvaise nouvelle au groupe. Le silence était total. Si les wraiths avaient une porte et l’énergie pour la faire marcher ils pourraient déployer des centaines voire des milliers d’hommes en quelques jours. L’armée française ne pourrait y faire face. D’ailleurs sans communication, 1/3 des forces ne seraient même pas au courant d’une invasion. Alexandre se décida à briser la glace et demanda conseil à Woolsey

-Mr Woolsey, c’est vous qui êtes en charge d’Atlantis, vous êtes le plus qualifié quand on parle de wraith. Comment pouvons-nous les arrêter ?

Le visage de Woolsey était fermé, il éprouvait un profond dégout pour ce qu’il allait dire, mais il ne pouvait faire autrement.

-Général Dumarchais, les wraiths vont probablement se déversés sur votre territoire comme la peste. Vos forces armées ne pourront les arrêter. Il faut que je parle à votre président.
-Attendez, le temps est comptez, il nous faut agir. Que puis-je faire là maintenant !
-Général … je crois savoir que vous avez un arsenal nucléaire commandé à partir de cette base ?


Il n’en dit pas plus et sortit de la pièce précipitamment. Dumarchais dû faire face aux remarques effrayées d’Hortense. Utilisé des armes nucléaires sur son propre sol. Quelle folie ! Mais que faire d’autres ? Aucunes des forces terrestres assez proche pour intervenir n’étaient joignables. On n’avait déjà menti à la presse pour la Bretagne. On avait prétexté une attaque terroriste de grande ampleur par des pirates armés de moyen technique conséquent. Là le mensonge serait plus simple. On annoncerait qu’1/4 de la France avait été balayé par une arme nucléaire. Devant le mal occasionné le mensonge semblait être insignifiant…


Base aérienne 125 d’Istres-le Tubé – 20h53


Les pilotes arrivèrent en jeep. Ils avaient reçu un important briefing d’avant mission. Ils avaient ordre de se mettre en position juste en dehors de la zone condamnée et d’attendre des instructions. Mais ils ne se faisaient pas d’idée. Ils connaissaient par cœur la portée de leur missile nucléaire ASMP. Et leur point d’attente se trouvait en plein dans le nord de la France. Il était clair que le danger était près. Ils ne s’attendaient pas à un exercice car pour une fois leurs armes n’étaient pas factices. Les avions étaient réellement chargés.

Le pilote du premier mirage 2000N arriva près du hangar blindé ou se trouvait son oiseau de mort. A son arrivée il fut cueilli par des commandos de l’air qui vérifièrent soigneusement son identité ainsi que celle de son copilote. Il en fut de même pour l’autre équipage 150 mètres plus loin. En l’espace de 20 minutes les pilotes furent aux commandes de leur engin et après une dernière vérification en bout de piste, ils poussèrent au maximum la puissance des réacteurs M53 de leurs montures. Dans un bruit assourdissant les deux avions de chasse décollèrent et se mirent en formation au-dessus de la base. Les deux oiseaux de mort prenaient alors la direction du nord-est dans le but d’anéantir une région de leur propre pays …


Moselle – 22h10


Le VAB roulait tranquillement, il faisait nuit et les trois occupants n’avaient pas grand-chose à regarder. Mais Damien s’en fichait, ce qu’il voulait s’était se détendre. Et la conduite était parfaite pour ça. Marc avait allumé une lampe de poche et s’était mis à lire un livre de science-fiction. Il raffolait de ce genre d’histoires. Il ne serait pas déçu. Derrière Florent était entrain d’essayer de faire marcher son téléphone portable.


-Putain fait chier y a pas de réseau dans ce bled ! Je peux pas aller sur facebook ça m’énerve.
-Attends je peux me connecter par radio sur l’intranet de l’armée, il me suffit d’utiliser l’ordi du VAB. Dit Marc. Tiens alors ça c’est bizarre je détecte aucun signal radio.
-Tu vois c’est ce que je te disais, c’est un bled pourri ! Allez Damien ramène nous au bar.
-Non Flo tu comprends pas je en capte rien du tout. C’est bizarre on dirait du brouillage.
-Qu’est-ce que c’est que ça ? Demanda Damien. Oh attention cramponnez-vous !


A quelques mètres devant le VAB se trouvait une voiture RENAUD 21 break Nevada à l’arrêt. Damien du pilé pour l’éviter.


-Oh le con mais qu’est ce qui fout ? Gueula Marc. Vas-y klaxonne !
Ce dernier se pencha sur la gauche pour atteindre le bouton du klaxonne.
-Arrêtes Marc, ils ont peut-être des problèmes, on dirait qu’ils y a deux personnes dans la voiture.
-Ouais mais il aurait pu garder ses phares allumés gronda Marc.
-C’est pas étonnent qu’ils soient en panne avec une break Nevada, y a pas plus pourrie comme bagnole. Bon je vais voir ce qu’ils font. Déclara Florent.

Il sortit par la porte arrière du VAB. Pendant ce temps-là Damien et Marc se prenaient la tête pour décider de la marche à suivre. Damien voulait prévenir la gendarmerie, Marc lui fit comprendre qu’il était impossible de la joindre pour une raison mystérieuse. Florent de son côté arrivait prêt de la vitre du conducteur de la Renaud. Et alors qu’il s’apprêtait à demander au conducteur si il y avait un problème il remarqua les bouts de verre sur le côté. La vitre était brisée. Horrifié le jeune soldat fit un bon en arrière. Il eut le souffle coupé et décida de repartir aussitôt près de ses camarades.


Taverny - 22h49


-Décidément tu m’étonneras toujours. Soupira Kanbeï
-T’inquiète vieux c’est réciproque. Bon alors maintenant que je suis réintégré ça va être plus facile pour communiquer.
-Ce qui n’est pas le cas dans l’est de la France…
-Tu as suivi l’histoire ?
-Oui j’ai intercepté un message entre le groupe de ton général et le SGC. Il y a une porte là-bas. Probablement à l’épicentre du brouillage.
-Et sur le brouillage tu as du nouveau ?
-Ouais c’est une vraie œuvre d’art. Si vous arrivez à vous en sortir faudra a tout pris que je puisse l’étudier de plus près.
-Comment ça marche?
-J’en suis pas sûr. Je pense que c’est un dispositif qui émet des ondes électromagnétiques selon un algorithme mathématique très précis. En fait ce n’est pas si compliqué que ça. Le brouilleur diffuse sur un spectre de fréquence gigantesque une sorte de pare-feu qui bloque toutes les ondes qui rentrent, transitent ou sortent de la zone.
-Donc si je comprends bien, ils imposent une sorte de barrière. Et pour y rentrer il faut quoi ? Une sorte de Password ?
-T’as pigé le truc c’est presque ça. Disons que c’est un peu comme enigma, seul une autre machine enigma utilisant le code spécifique peut avoir accès au réseau.
-Et ça c’est pas possible ?
-Ben dans l’absolu si, je pense même que je pourrais le faire, mais j’ai deux problèmes qui se posent à moi.
-Lesquels ? Je peux peut-être t’apporter de l’aide.
-Et bien d’abord il y a le problème de l’algorithme, le code si tu préfères. Sa principale force est sa vitesse d’évolution. Je n’ai jamais vu ça. Il change à une vitesse folle. J’ai calculé un premier ratio, qui est presque exact, de 46.324 changements par seconde.
-Tu veux dire que le code change 46.324 fois par seconde ?
-Oui c’est cela, et même si j’arrivai avec des super-ordinateurs à arriver au même ratio, puis a pirater le code, il me manquera toujours la machine.
-La machine ?
-Pour établir une liaison il me faut un émetteur récepteur assez puissant et solide pour s’insérer dans le brouillage et réceptionner les données décryptées très volatiles.
-J’ai peut-être ce qu’il te faut. Fit entendre une petite voix.
Antoine interloqué s’était retourné. C’était Marianne, elle s’était approchée et discrètement sans faire de bruit avait suivi la conversation. Antoine tourna sa chaise de façon à ce que Kanbeï puisse voir l’autre interlocutrice.
-Kanbeï je te présente Marianne, elle travaille pour l’arme, elle est ingénieur en je sais plus quoi.
-Marianne ? C’est la fille que t’a rencontré après mon départ de France ?
-Ouais c’est ça enfin bon c’est pas important. Ajouta Antoine gêné. Marianne tu disais ?
-Oui bonjour ... Kanbeï ?
-Oui c’est mon surnom, tu peux m’appeler comme ça. Tu pensais pouvoir m’aider ?
-Si j’ai compris tu cherches quelque chose te permettant de supporter les décharges électromagnétiques résiduelles ? Comme un satellite par exemple.
-Un satellite serait parfais pour transmettre et diffuser, mais il n’en existe aucun capable de résister aux parasites.
-Si ! Nous en avons un, Hadès4, j’ai participé à sa conception. Après l’explosion de la super ruche il y a 4 ans, tous nos satellites en haute altitude ont été grillés. Alors l’armée a décidé de lancer un nouveau type de satellite militaire de transmission résistant à une arme électromagnétique.
-Vraiment ?
-Oui je peux te donner les codes d’accès.
-Parfait. Antoine, préviens ton supérieur, on va pouvoir faire une brèche. Je ne te garantis pas l’ADSL sur toute la zone, mais je pourrais peut-être vous mettre en relation avec un de vos AWACS.
-Super Kanbeï, Marianne va prévenir Dumarchais vite !


Au même moment à la frontière de la zone interdite.


-Pilote à Varrault.
-Varrault j’écoute.
-Mon commandant on entre dans une zone de brouillage impénétrable. Tous nos moyens de communications et de triangulations sont HS.
-Ce qui veut dire ?
-L’ordi de bord est incapable de suivre le trajet. On va devoir voler avec la carte et le sextant.
-Vous en êtes capable ?
-Bien sûr !
-Alors faites-le !
-Bien reçu, je vous préviens on va prendre plus de temps que prévu, sans les moyens de navigation et de détection je veux prendre aucun risque. On va continuer en vol tactique.
-Compris mais dépêchez-vous !


Loïc Varrault était anxieux, voler en catimini dans son propre pays n’augurait rien de bon. Une fois que le copilote eut finit d’établir le plan de route, les équipages des deux hélicoptères se mirent d’accord entre eux en effectuant du morse avec des signaux lumineux. C’est alors que les deux hélicoptères fins prêts plongèrent vers le sol en décriant des virages serrés. Le vol tactique ferai perdre du temps que le commando n’avait pas. La nuit serait longue.


Taverny – 23h17


Le général Dumarchais avait rappliqué aussi vite que possible. Il se trouvait en haut de la salle de contrôle, surplombant tous les postes. Antoine et Marianne l’avaient rejoint et s’étaient installés à un poste libre ou la communication avec le Japon était meilleure. Entretemps Hortense avait pu s’entretenir avec le président. Celui-ci c’était accordé un temps de réflexion indéterminé quant à l’utilisation ou pas de l’arme nucléaire sur la Moselle. Le satellite était maintenant commandé par Kanbeï. Il pilotait toute l’opération depuis sa chambre d’enfant à Hiroshima. Mais il lui manquait beaucoup de puissance pour atteindre les 46.324 actualisations par seconde. C’est pourquoi il s’adonnait à son passe-temps favori : Le détournement d’ordinateurs à grande échelle. Grâce à un virus spécial, il put pénétrer le pare-feu d’un nombre incroyable d’ordinateurs, puis de les redirigés dans une suite de calculs infinis pour découvrir et mettre à jour l’algorithme dans les intervalles requis. Le téléchargement était finit. Un million de chinois n’auront pas de porno ce soir ! Comme c’est cruel la vie. ironisait Kanbeï.


-Ca y est général. J’ai réussi à percer le code et j’ai presque synchronisé le satellite. J’arrive à un ratio de 44.756. Je n’aurais pas plus.
-Très bien mettez nous en relation avec notre AWACS indicatif Thunderhead. Il se trouve au nord de la ville de Troyes selon nos images satellite.
-Bien je tente de les joindre avec l’indicatif de Taverny.
Toute la salle se tut pour entendre une réponse. Jusque-là la seule chose qu’on entendait c’était un bruit de parasites énervant.


-Tav… shrichichrhcihi … Ici AW… shrichichrhcihi … Head répondez !
-KanbeÏ ! Cria le général.
- Attendez je recalibre. Voilà ça devrait être bon.
-Taverny ici AWACS Thunderhead ! Répondez bon dieu.
-AWACS Thunderhead ici Taverny on vous écoute. Toute la salle fut soulagée avec la réponse de Dumarchais.
-Bordel mais qu’est ce qui se passe ? On est aveugle depuis 18h. Impossible de joindre la moindre base. Même le radar est mort.
-Thunderhead, c’est le général Dumarchais qui parle, j’ai le commandement de cette opération. Tout le nord du pays est à l’heure actuelle plongé dans un brouillard de guerre. Nous subissons un brouillage par les mêmes ennemis que rencontrés ce matin.
-Quoi oh non vous plaisantez j’espère ?
-S’il vous plait je vous demande de me croire. La situation est grave. Nous avons besoin d’information sur la situation. C’est primordial. Avez-vous des infos ?
La réponse mit un temps à venir.
-Général, nous étions au moment du brouillage à la recherche d’un ovni. Je répète un ovni. Un hélicoptère de la gendarmerie nous a mis sur la piste d’un aéronef de forme inconnu volant à moyenne altitude en direction du nord est. D’après nos estimations, il se dirigeait vers la Moselle. Il devrait l’avoir atteinte depuis 10h du matin.
-Merci officier, vos informations sont précieuses. Savez-vous d’autres choses ?
-Non si ce n’est que nous sommes presque à court de carburant.
-La zone de brouillage s’arrête à 300 kilomètres de son épicentre en Moselle. Revenez sur Paris et vous pourrez vous ravitailler. Vous pensez pouvoir le faire ?
-Et bien nous sommes complètement désorienter, mais le pilote devrait pouvoir se diriger avec les étoiles. Merci nous rentrons. Terminé.


Dumarchais souffla un grand coup. Cette conversation ne faisait que conforter ce qu’il savait déjà. A un détail près, l’heure.
-10H du matin. Il sera bientôt minuit. Ils y sont donc depuis presque 14 heures. Qu’ont-ils pu faire durant tout ce temps ?
-Apportez des troupes ? Suggéra Riveron.
-Non, il n’y a rien sur les images satellite, on les verrait.
-On ne voit pas non plus la porte je vous ferai dire, pourtant elle y est c’est certain. Ajouta Alexandre.
-Sauf si ils sont planqués. Dans une forêt ou un bâtiment par exemple ?
-Vous n’avez pas tort Antoine, mais comment les débusqués ces enfoirés ?
-J’ai peut-être une idée mon général. Kanbeï, maintenant que tu peux entrer dans leur réseau, peux-tu localiser précisément l’épicentre ? Demande Antoine.
-Je regarde ça tout de suite. Je n’ai pas las capacités pour un affinage exact, mais j’ai une zone réduite. Elle s’étend de Thionville au nord, à Metz au sud et Forbach à l’est. C’est tout ce que je peux avoir.
-Merci Kanbeï, votre aide est très précieuse. Vos serez amplement récompensée. Prévenu Hortense.
-Je ne cherche pas de récompenses, juste à vous sauver, ça me suffira amplement.


Antoine était fier de son ami. Et ce dernier était impressionné par le sang-froid et le courage des français. Ils étaient décidemment bien à part. De son côté Alexandre cherchait désespérément à trouver ou étaient les wraiths. Il savait que c’était une information capitale pour la suite des évènements. De ce fait il lui fallait en savoir plus. Il demanda à Kanbeï de trouver un autre interlocuteur, au sol cette fois ci.


-Général j’ai lancé une recherche automatique. J’espère trouver quelqu’un en train de s’acharner sur un quelconque moyen de communication. Cela devrait me faciliter la vie.
-Très bien, mais concentrez vos efforts sur le triangle Thionville-Metz-Forbach !
-Oui général.
-Hortense !
-Mon général ?
-Prévenez les américains, je ne peux pas me permettre de les écarter sur ce coup là.
-J’y vais de suite.



Moselle au même moment.


Damien et Florent se trouvaient devant la voiture. Ils étaient effarés et ne comprenaient pas. Ils n’avaient jamais vu de telles blessures. Les occupants de la Renaud semblaient avoir été dessécher sur place. Ils ne présentaient aucunes blessures par balles ou armes blanches. Damien remarqua tout de même que les deux macchabées portaient des marques sur la poitrine gauche. Alors qu’ils regardaient les papiers d’identité des deux hommes morts, Damien remarqua qu’ils appartenaient tous les deux à une association : AMIFORT. Il demanda à Florent s’il la connaissait, ce dernier en train de vomir sur le bas-côté de la route n’était pas apte à répondre. C’est alors que Marc appela Damien aussi fort qu’il le pouvait. Ce dernier se dirigea vers le VAB.


-Qu’est ce qu’il y a Marc ?
-Damien je suis en contact avec attends … deux secondes _ soldat Marc Thiégot mon général, 6ème régiment du génie d’Angers. Je suis avec le soldat Bodinier et le sergent Delcourt. Nous sommes près de Boulay-Moselle sur une route départementale. Nous avons stoppé pour porter assistance à une voiture en détresse.
-C’est qui ? Demanda Delcourt.
-C’est un général du nom de Dumarchais, c’est lui qui commande dans tout ce bordel. Chuchota l’homme des télécommunications.
-C’est qui Dumarchais ?
-Oui je vous écoute mon général. Pardonnez-moi. Reprit Marc confus à voix haute dans la radio. D’accord vous voulez des renseignements. Des choses bizarres ? Des monstres ? Je sais pas. Ne quittez pas je demande. _ Damien t’as vu un truc bizarre aujourd’hui ? demanda-t-il en se retournant vers on compère.
-Ben non. A part les deux morts dans la voiture.
-Les deux morts ?
-Oui ils sont tous bizarre. Je sais pas de quoi ils sont morts. On a l’impression qu’ils ont été pressé comme des citrons.
-Ok. Mon général vous êtes toujours là ? Ok et ben mon collègue me dit qu’il a trouvé deux types morts dans une bagnole. Non humain a priori. Pourquoi c’est important ? Parce qu’ils ont l’air bizarre il semblerait. Que je détaille ? Heu attendez je vous passe le sergent. _ Tiens c’est le général prends le casque !
-Hein mais je le connais pas qu’est-ce que je lui dis ? _ Ah mon général ? Oui c’est le sergent Delcourt à l’appareil. Les deux morts ? Et bien ils étaient à l’avant d’une voiture, moteur et phare éteint. On s’est approché et on a vu que la vitre avait été brisée. Les deux à l’intérieur sont cuits. On dirait qu’ils ont été pressés comme des citrons. Non je vous jure je me paye pas votre tête. Ils ont aussi des marques sur la poitrine gauche.


A Taverny cette remarque avait fait tilt. C’était le même genre de blessure qu’avait eu le fusilier marin mort à Brest dans l’après-midi. Il était maintenant évident que le trio du génie se trouvait à proximité du camp de base des wraiths. Il fallait trouver l’endroit, faire une reconnaissance et si possible détruire la source du brouillage.


-Sergent Delcourt c’est ça ? Redemanda Alexandre.
-Oui mon général.
-Avez-vous des info sur la provenance de cette voiture ?
-Ben l’immatriculation est celle de la Moselle. Ce sont deux retraités qui habitent Forbach.
-C’est tout ?
-Oui. Ah euh non, ils sont aussi membre d’une association appelée AMIFORT.
-Bien sûr ! Je suis con. C’est l’endroit parfait ! Cria Antoine devant le regard médusé de toutes les personnes présentes dans la salle de contrôle.
-Lieutenant ?
-Mon général, nous aurions dû y penser plutôt.
-A quoi ?
-La ligne Maginot !
-La ligne Maginot ?
-Oui réfléchissez. Que cherchent les wraiths ? Partons du principe qu’ils ont une porte avec eux et qu’ils sont cernés. Que veulent-ils faire ? Nous envahir. Comment ? En amenant des troupes par la porte. Seulement ils ne sont pas fous. Attaquer à découvert avec des petits groupes de soldats est inutile contre toutes nos forces. Ils leur faut d’abord se regrouper. Attaquer avec un avantage numérique conséquent. Pour ça il leur fallait du temps. Et le temps ils l’ont gagné. D’abord en se basant dans un endroit isolé et bien protégé à l’abri de n’importe quelle frappe aérienne. Rien de mieux que le plus gros bunker jamais construit en Europe. Puis avec le brouillage ils ont pu leurrer notre AWACS et nos forces à leurs recherches. C’est compliqué mais c’est diabolique.
-La ligne Maginot contient plusieurs dizaines d’ouvrages ? Lequel est le bon?
-Je crois que l’association AMIFORT s’occupe des visites du Hackenberg. D’ailleurs c’est le plus gros de tous.
-Je vois. Bon passez-moi la radio.
On lui tendit le micro et le casque.
-Sergent. J’ai une mission de la plus grande importance pour vous. Je vous demande vous et vos hommes de partir en reconnaissance dans le bunker du Hackenberg. Vous savez ou ça se trouve ?
-Heu Marc tu sais ou c’est ?
-Ouais j’ai vu une pancarte tout à l’heure, je crois que c’est en haut de cette colline.
-D’accord. Oui mon général on sait ou c’est.
-Très bien allez-y, faites-vous discret. Evitez tout contact et faites un rapport compris ?
-Oui mon général. Et à quoi on doit s’attendre ?
-Vous avez vu le film Alien ?
-Oui.
-Ben voilà maintenant vous savez. Ah et j’oubliais. Vous devez chercher en priorité une machine de forme circulaire. Un grand anneau. Allez bonne chance. Prochaine communication dans 2h.
-Bien mon général.


Damien partit chercher Florent et lui demanda de conduire. Ce dernier s’exécuta et suivi la direction donnée par Marc. Pendant ce temps à l’arrière du VAB le jeune sergent brisa le cadenas sur la caisse de munition. Il leur fallu 15 minutes pour arriver à l’entrée du bunker. Là Damien donna des munitions aux deux soldats en quantité largement suffisante. A leur surprise la porte du fort n’était pas gardée. Ils purent entrer sans problèmes. S’engouffrant dans la galerie principale, ils furent vite confrontés à une large porte blindée anti-souffle. Elle avait beau être vielle de plus de 80 ans, elle était infranchissable sauf à un endroit. La porte était déformée dans son côté bas gauche. Une déformation qu’elle devait à une explosion d’un stock de munitions lors de la seconde guerre mondiale. Une fois passé la porte, le trio fut surpris par l’éclairage. Il était en marche, quelqu’un l’avait activé. Et ce quelqu’un était loin d’être amical. Les trois hommes avançaient prudemment jusqu’à une petite porte qui donnait sur un rail.


-Regardez un p’tit train !
-Ta gueule Marc ! Gronda Delcourt. Parle moins fort tu vas nous faire repérer.


C’était bien inutile. Car pour parcourir la dizaine de kilomètres souterrains, le groupe dû se résoudre à utiliser le train qui faisait un boucan du diable. Le groupe s’arrêta au terminus. Il donnait sur une grande galerie vide. Sur la gauche de la galerie une petite salle était ouverte. Les hommes entrèrent, ils faillirent tirés quand ils tombèrent nez à nez avec une dizaine de mannequins représentant des soldats du dernier conflit mondial. Au fond de la pièce longue et de forme rectangulaire se trouvait une petite porte à droite. Les hommes sortirent par cette dernière qui donnait sur un long couloir. Mais alors qu’ils avaient fait une dizaine de mètres ils firent brutalement demi-tour et re-rentrèrent dans la salle pour s’y caché. C’est alors qu’un premier wraith entra à son tour dans la salle. Il balaya la salle des yeux. Il ne voyait que des mannequins. Mais l’un d’entre eux était Damien qui prenait la pose. Le wraith n’eut pas le temps de s’en rendre compte qu’il fut foudroyé par une rafale de FAMAS à bout portant. Le recul de l’arme fit tomber à terre le sergent alors qu’entraient dans la salle deux autres wraiths. Damien cria de toutes ses forces à l’aide. Et caché derrière une caisse en retrait, deux têtes dépassèrent de l’horizon ainsi que deux fusils d’assaut qui découpèrent la patrouille alien.


-Wow. C’est pas passé loin. Merci les gars.
-De rien vieux. On fait quoi maintenant ?
-On continue.
-T’es fou ? Ces trucs sont affreux. Ils vont nous bouffer.
-Marc on a une mission. Il faut la faire.
-On devait éviter tout contact.
-Et trouver un anneau.


Florent et Marc suivirent Damien dans le couloir. Ce dernier pensait savoir d’où venait la patrouille. Et au bout de trente mètres il trouva une dalle sur le sol qui était décalée.


-Les gars aidé moi à l’ouvrir. Je suis sûr que c’est par là.
-Damien fait pas le con !
-Marc a raison Damien faut partir.
-Bon faites comme vous voulez moi j’y vais.


Le sergent s’engouffra dans la brèche et atterrit dans un couloir sombre. Le bruit du système de ventilation avait couvert le bruit des FAMAS. Damien reçu une petite tape sur l’épaule. Ses compagnons l’avaient finalement suivi.



Taverny - 00h20.


-Mon général. Il faut empêcher ça. Attendons au moins le rapport des hommes du génie.
-Je ne peux pas lieutenant. Le président a pris sa décision. Lui et le gouvernement ont quitté Paris direction Bordeaux. Les mirages sont près, c’est une question de minute.
-Il faut les arrêter. Faites les abattre ! On doit avoir pleins de chasseurs dans le secteur. On trouvera bien un pilote originaire de l’est qui refuse de voir sa région anéanti. Proposa Antoine.
-Non c’est trop tard. Je …
Il fut interrompu par Hortense.
-Il y a peut-être un moyen. Les mirages ne peuvent verrouiller la cible avec le brouillage. Le président m’a demandé de le mettre en relation avec le hacker japonais. Il voulait que ce dernier ouvre couloir pour les avions.
-Impossible. S’exclama Antoine.
-Pourtant c’est le cas, les avions sont entrés dans la zone. Ils sont « immunisés » par Mr Takeukhi.
-Non vous ne connaissez pas Kanbeï. Jamais il ne participerait à ça. Presque toute sa famille est morte à Hiroshima.
-Mais alors pourquoi fait-il cela ? Répliqua Hortense.
-Peut-être qu’il ne le sait pas. Le président ne donnerait jamais une information aussi sensible. Surtout à un pirate informatique rechercher par les Etats-Unis. Il a dû lui cacher le vrai but des chasseurs. Antoine vous pouvez le convaincre ?
-J’en ai le droit mon général ?
-De violer un ordre direct du président de la République en interdisant une frappe nucléaire tactique ? Non je ne crois pas que vous ayez le droit. Mais faites le si vous aimez votre pays !



Dans la zone interdite :


-Pilote à copilote, état du système d’arme ?
-Parez.
-Autorisation ?
-Autorisation du président. J’ai les codes, je les entre. Voilà la charge est armée, coordonnées entrées.
-Reçu. Tir d’ASMP dans 3.2.1. Tir du missile. Merde le tir a échoué. Je répète le tir a échoué. Copilote qu’est ce qui se passe ?
-Je ne comprends pas, le brouillage reprend le dessus. On a perdu les coordonnées au moment de tirer, le missile n’est plus verrouiller. Je demande une procédure de repli urgente.
- Reçu on ne prend pas de risques, repli ! Héraclès 1 à Héraclès 2 verrouillage impossible ! On sort immédiatement de la zone !


Suivant la procédure de secours, les deux Mirage 2000N rompirent la formation et s’engagèrent dans un itinéraire de repli au ras du sol, chacun de leur côté en dégageant des leurres thermiques pour prévenir toutes attaques de missiles. Il s’en était fallu de peu, Antoine avait pu avertir Kanbeï du mensonge d’état. Ce dernier avait alors automatiquement suspendu l’aide aux deux avions de chasse. Ils avaient repoussé l’échéance. Pour le moment.


Taverny


Le groupe de diplomates américain se trouvait dans la salle de contrôle. Woolsey avait commis uen grave erreur. Il avait voulu mettre en garde le président français contre une attaque wraith. Il lui avait dit en dernier recours d’utiliser une frappe nucléaire tactique comme c’était la procédure au SGC. Mais entre-temps, les nouvelles étaient beaucoup plus rassurantes. Ce que ne semblait pas comprendre le président français.
-Général Dumarchais ! Est-il vrai que vous pouvez rentrer en contact avec des personnes dans la zone ?
-Oui Mr Woolsey. Nous avons en ce moment même une équipe de reconnaissance près de la porte.
-Ça change tout.
-Pardon ?
-Général, quand je parlais de frappe nucléaire, c’était en de dernier recours. A l’heure actuelle, il semble que la situation se soit améliorée. Il faut stopper toute attaque de ce genre !
-C’est un peu tard pour ça. Vous avez créé la panique chez nous. Notre président est persuadé que le pays va disparaître.
-Ecoutez j’aimerais me racheter. Mettez moi en relation avec lui, je vais essayer de l’en dissuader.
-Très bien, Hortense va vous arranger ça. Mais Mr. Woolsey, je vous préviens qu’il y aura des conséquences.
-Nous assumerons. Lâcha Woolsey dignement.


Woolsey partit avec Hortense pour joindre le président français. Il restait Marianne, Antoine, Alexandre, Daniel, Jack et le personnel de la base. O’neill et Jackson s’étaient lourdement trompé. Ils ne croyaient pas à la capacité des français. Mais ces derniers les avaient impressionnés par leur sang-froid et leur maîtrise. Si bien qu’ils n’avaient rien n’a dire. Ils les laissaient travailler tout en restant à disposition.


Hackenberg


Le trio avait parcouru un dédale de conduits jusqu’à une salle souterraine qui avait été scellée il y a plus de 40 ans. Ils surplombaient la salle à partir d’une passerelle. Ils se trouvaient en bout de celle-ci. Au milieu il y avait 2 gardes wraiths. La passerelle donnait sur une salle 3 mètres plus bas ou se trouvait la porte. Cette dernière était très endommagée quand les wraiths l’avaient découvert. Tellement qu’elle n’était pas active. Elle dégageait de la radioactivité et son alimentation était compromise. Seulement elle était libre. Les wraiths le savaient. Ils avaient trouvé sur une planète de pégase, le manifeste d’un avant-poste militaire faisant état d’un accident sur Terre il y a plus de 3700 ans. Cet avant-poste avait reçu une dépêche automatique de la Terre pour prévenir de la perte d’une porte. Ce message était envoyé automatiquement par le dispositif de la porte. Malgré le fait que l’avant-poste fut abandonné pendant la guerre contre les wraiths, ses récepteurs enregistrèrent le message. Il fut ainsi saisi par les envahisseurs wraiths après plusieurs millénaires. Il ne leur permettait pas de trouver l’adresse de la Terre. Mais ils savaient qu’une porte avait été abandonnée il y a 3700 ans. Il y avait donc toujours une chance pour qu’elle le soit encore et qu’ils puissent la réparer. Le plan était risqué, mais le clan n’avait pas d’autres espoirs. Finalement ils avaient réussi. La flotte avait scanné la Terre et avait trouvé la porte. Un commando à bord d’une navette furtive avait pu la rejoindre et la remettre en état. Elle était maintenant fonctionnelle et à l’abri. La première vague s’apprêtait à passer la porte.
Sur la passerelle, Marc avait repérer une ligne téléphonique et tentait de s’y connecter. Au bout de nombreux essais infructueux, il arriva à joindre Kanbeïet les français.


-Dumarchais ? Chuchota Damien.
-Je vous écoute, ou êtes-vous ?
-Dans le sous-sol de la base. Je vous parle à partir d’une borne téléphonique. J’ai trouvé votre anneau. Et il y a des aliens avec.
-Combien ?
-J’en compte deux sur la passerelle. Et 6 près de la porte.
Alexandre prit un temps pour se concerter avec les autres membres à Taverny. Il hésitait à demander au trio de prendre la position d’assaut. Les wraiths étaient mieux entrainés et plus nombreux. Mais l’enjeu était trop fort.

-Sergent. Je veux que vous preniez le contrôle de la salle jusqu’à l’arrivée d’un commando.
-Quoi mais c’est chaud, ils sont balèzes ces gars-là.
-Sergent c’est un ordre !
-Bien comme vous voudrez mon général.


Le commando de fortune se concerta pour trouver un plan d’attaque. Ils décidèrent que Marc et Florent attaqueraient la passerelle à deux d’où ils pourraient avoir une bonne position de tir sur la salle. Pendant ce temps-là Damien sautera dans la salle pour s’avancer vers la porte. Ils comptaient sur l’esprit de surprise. Mais il en fallait plus pour surprendre les wraiths. Quand les premiers éclats de fusil de firent entendre, les guerriers se mirent à couvert derrière plusieurs consoles de contrôles. Prêt à répliquer. Marc et Florent purent tuer les gardes sans problème. Mais Damien qui avait sauté dans la salle fut pris au piège. Le plan était mauvais. Les wraiths retournèrent la situation à leur avantage. Deux guerriers se dirigeaient vers Damien pendant que les autres les couvraient de leur position. Les deux hommes en hauteur durent se replier laissant leur camarade tout seul. Ce dernier, encerclé, décrocha une grenade et la lança sur le groupe de wraith replié. Il fit un carnage. Tous les soldats furent tués par l’explosion. Cette dernière détruisit le système de brouillage.


-Les gars revenez !
-AAAAAAAAAAAAAAAh !!!


Ses compagnons ne tardèrent pas. Une fois avoir rechargé leur arme, ils arrosèrent les deux derniers guerriers avec une pluie de balles. Ils étaient maintenant maitres de la salle.


Taverny - 01H47

La nouvelle avait réjoui tout le monde. Les 3 vaillants soldats avaient fait une pierre deux coups. Ils contrôlaient la salle et avaient mis fin au brouillage. De plus Woolsey avait résonné le président. Les mirages 2000N rentraient sur Istres. Les militaires à Taverny avaient besoin d’en savoir plus sur l’état de l’invasion. Ils demandèrent d’autres infos aux trois hommes.


-Sergent ici Dumarchais que voyez-vous ?
-Et bien il y a ce grand anneau au fond de la pièce. Sur la droite une série d’engins dont un semble détruit par la grenade. Et au milieu il y a toute une sorte de consoles bleues.
-D’accord vous ne voyez rien d’autres ?
-Heu si sur une des consoles il y a deux trucs rouges.
-Des trucs rouges ? Demanda Jackson surpris.
-Oui en forme de tubes. On dirait des matières précieuses.


Jackson avait compris. C’était des EPPZ. Leur importance était vitale. Pendant qu’il expliquait aux autres la puissance de l’artéfact, Kanbeï demanda à Marc de brancher une connexion internet de la ligne téléphonique jusqu’à la console wraith principale. Une fois réalisée, le japonais eu accès à la console. Il pouvait la diriger à distance. C’est alors que dans la salle souterraine, la porte se mit en mouvement.


-Oh oh mon général, quelqu’un veut se connecter à la porte. Dites à vos hommes de se mettre a couvert.


Dumarchais prit le micro pour prévenir les soldats du génie. Ces derniers eurent juste le temps de s’abriter derrière les consoles. La première vague d’assaut wraith débarquait. Les trois hommes ne pouvaient pas les arrêter. Alors qu’ils levèrent leurs mains pour se rendre, ils purent apercevoir en face d’eux sur la passerelle l’arrivée des membres du C.O.S.


-Les gars feu à volonté ! Cria Varrault. Titi place ta Minimi sur la rambarde et arrose moi ce truc.
-Compris.


Le lieutenant s’exécuta. Les soldats d’élites purent descendre une dizaine de wraiths. Mais au bout de 2 minutes, leurs munitions commençaient à s’épuiser et les wraiths arrivaient toujours plus nombreux. Dans la salle de contrôle de Taverny, on suivait le cour des évènements avec attention. Il était évident qu’on perdrait le contrôle de la salle dans une poignée de minutes. C’est alors que Marianne proposa une idée. Elle connaissait suffisamment les portes et les technologies liées à l’énergie pour se le permettre.


-Kanbeï, quel est l’état de la porte ?
-Pas très bon. Pourquoi ?
-Car si la porte est endommagée, peut-être que ses systèmes de pare-feu le sont aussi. Il y a un EPPZ connecté. On pourrait s’en servir pour lancer une connexion en sens inverse.
-C’est possible ça ? Demanda Alexandre. Je croyais qu’on ne pouvait pas aller dans les deux sens ?
-C’est impossible en effet. Répliqua O’neill. Mlle je crains que vous fassiez fausse route.
-Non général, ce sont les pare feu qui empêchent une connexion inverse simultanée. Sans eux il est possible de le faire.
-Mais dites-moi, pourquoi ils existent alors ces pare feu ?
-Car un double flux crée une surcharge critique de la porte. Il en résulte une explosion de la porte alimentée par toute l’énergie du vortex, ce qui est considérable.
-Alors je ne vois pas pourquoi vous voulez faire ça jeune fille.
-O’neill a raison. Ajouta Dumarchais, autant faire une frappe nucléaire dans ce cas-là.
-Non car si on utilise plus de puissance qu’il n’en vient, on peut diriger le flux vers l’autre côté du vortex. Notre côté ne devrait pas être touché.
-Ne devrait pas ? Rajouta le chef français.
- Oh s’il vous plait faites-moi confiance. C’est notre seule chance.


Elle trépignait deébout comme un enfant, elle était sûre d’elle, mais le risque de son plan était un obstacle majeur pour Alexandre. Elle fixa du regard Dumarchais impassible, puis Jackson et O’neill eux aussi impassibles. Elle n’avait aucun soutien. Alors elle se retourna vers la seule personne qui lui ferait confiance. Elle fixa des yeux Antoine.


-Antoine tu ma fais confiance ?
-Marianne je … c’est quand même très risqué …
-Mais je suis sure, fais-moi confiance je t’en prie !
Il ne pouvait résister à ses yeux doux, pas les siens.
-Bon mon général, je pense que vous devriez la laissez faire.
-Lieutenant …
-Après tout c’est la personne la plus apte à prendre ce genre de décisions.
-Bon … faites. Mais si on meurt tous ça sera vous le vilain petit canard. Dit-il résigné.
-Kanbeï tu peux diriger la console pour moi. Voici les données.
-Bon si Antoine te fais confiance alors il y a pas de raisons.



Kanbeï rentra les ordres dans la console à distance. Les membres de Taverny retenaient leur souffle pendant que ceux de la salle de la porte se battaient furieusement.
Les wraiths arrivaient toujours jusqu’à ce que le vortex se mette à vaciller. Il semblait comme brouiller. Puis dans les secondes qui suivirent, des sortes de vagues se mirent à bouger en avant et arrière. Certaines allaient même derrière la porte. La salle trembla et les lumières faillirent s’éteindre. Finalement le flux d’énergie conséquent se déversa dans la planète hostile. Les wraiths de l’autre côté ne purent esquisser le moindre geste. Tout leur système solaire fut balayé en un instant. Une fois l’énergie libérée, la porte s’éteignit d’elle-même. Tous les militaires à Taverny exultèrent. La menace était définitivement écartée. Il était plus de 02H du matin, mais la France pourrait se réveiller à nouveau dans quelques heures. Au milieu de toute la joie de la salle, Antoine eu un petit regard amical envers Marianne. Il était de nouveau amoureux …

A suivre dans le Chapitre 6: Nouveau départ

Voici donc les titres des chapitres déjà publiés

-Chapitre 1: Attaque surprise
-Chapitre 2: Le feu du ciel
-Chapitre 3: Réveil difficile
-Chapitre 4: Catimini
-Chapitre 5: La nuit la plus longue


Et voici le trailer du chapitre 6. Je ne peux spoiler plus désolé.

Spoiler

-Chapitre 6: Nouveau départ
La France sort sous le choc de la plus grave crise de son histoire. Le général Dumarchais doit continuer son enquête et des négociations s'ouvrent pour statuer sur l'avenir de la porte. Kanbeï récemment arrivé en France retrouve Antoine et le binôme aidé du sergent Delcourt est chargé par Dumarchais de trouver l'origine de la porte.

J'ai beaucoup plus accroché à la partie 3 qu'à la partie 2, ta fin est pour moi plus courte pas lourdingue même plutôt pas mal, je ne m'y attendais pas et puis j'ai plutôt ris à la fin quand Antoine craque !! J'ai hâte de voir comment ca va tourner entre les deux haha. Je ne me suis pas ennuyé, il n'y a pas eu de passages à vide contrairement à la partie 2. Good job.

Écoute merci beaucoup! Je dois avouer que les quelques avis que j'ai reçu sont tous plus ou moins différents ^^. Mais un avis reste utile. Pour cet épisode, j'ai beaucoup tenté. J'ai essayé des trucs nouveaux ex: le dialogue indirect à la radio, l'enchainement direct final, les explications scientifiques.

Dans l'ensemble j'ai voulu tenir compte au maximum des conseils entendu à droite et à gauche. Mais avec le recul, je pense pouvoir modifié beaucoup de choses. Essentiellement sur la forme, pas sur le fond. La gestion des temps morts, les relations entre persos, car la seule chose qui me semble être atteinte est la gestion du suspens. Ça sera mon objectif pour la suite qui viendra je l'espère dans un peu plus d'un mois.

Pour Antoine et Marianne c'est l'un des fils rouges de la Fic. A égalité avec le duo Antoine/Kaneï. Ça sera pas forcément visible dans la première saison, mais ça prendra une importance primordiale à partir de la moitié de la saison 2.

De toute façon c'est en écrivant et en écoutant les avis que tu t'amélioreras et iras de plus en plus loin. Pour l'instant j'apprécie et trouve ca plutôt pas mal et j'aime bien que tu mettes les relations entre personnages en avant et comme tu le dis dans la saison ce sera beaucoup plus visible et prendras de l'importance, j'ai hâte de voir ca ca promet^^. je m'en doutais que tu garderais le gros de ces relations conductrices pour la seconde saison, tu veux garder un brin de suspens non?

Ben c'est même pas du suspens, c'est vraiment en lien avec le scénario et l'évolution des persos. La relation Antoine/Marianne sera l'une des plus compliquée. Mais entre temps il y aura d'autres choses, d'autres relations ...

Le seul truc que je peux dire, c'est que certaines relations paraîtront parfaites et d'autres calamiteuses. De même je m'accorde un total contrôle de mes personnages. Ce n'est pas comme dans Stargate. Aucun n'est invincible, certains connaitront des destins funèbres.

CITATION (brian norris,Vendredi 29 Avril 2011 22h22) Aucun n'est invincible, certains connaitront des destins funèbres.

Depuis que j'attendais que quelqu'un se lance dans un truc comme ca, c'est bête de dire ca pour des persos qui vont mourir mais j'ai hâte quoi on va pouvoir encore plus éprouver des sentiments par rapport aux différents personnages et les liens se renforceront entre les personnages je suppose. Et j'ai hâte de voir qui va mourir

Héhé en effet, la mort est un lien très puissant. Tu peux toujours essayer de deviner, mais sache qu'il n'y aura pas non plus un mort par épisode ^^ d'ailleurs le premier n'est pas pour tout de suite. Il faut quand même qu'on s'attache aux persos ^^

Je préfère ne pas deviner sinon je risque d'être déçu par la suite donc je laisserais libre cours à mon imagination le moment venu pour l'instant c'est trop tôt. L'effet de surprise permet de conserver l'attachement au personnage alors que s'y on s'y attendais l'effet n'est pas le même et cela me fait ni chaud ni froid quasiment^^.

C'est sur que si je te dit que Sheppard meurt d'un accident de voiture dans le début de l'épisode 6. Je pense pas que tu apprécieras ^^

Oui vraiment pas du tout, ca serait plutôt bête comme fin je trouve, enfin banale mais ca gâcherait le truc et faire un mourir un PP aussi tôt le ferait vite sombrer dans l'oubli au contraire d'un personnage qui sera resté longtemps et qui lui aura marqué les esprits largement plus.

Sur ce je m'en vais dormir, bonne soirée à tous.

S'lut j'ai lu il y a un bout de temps ton dernier chapter et c'est pas mal.
La manière dont le tout a été gérée est bien.
Mais encore, désolé, je trouve que l'action se déroule un peu vite.
Bon certes tu nous as bien développé tes persos, leur réactions dans la crise mais les scènes de combat et de déplacement/recherche sont moins détaillés.
La réaction du président Français peut être compréhensible mais il préfère rasé la moitié est de la France que tenter une incursion avec l'aide de Kanbei?

Sinon l'histoire me plait toujours, j'aime bien l'incursion wraith.
Mais les soldats wraiths étaient bien moins charismatiques que je le pensais.
J'attends toujours la suite. Je ne te dis pas d'étudier le moindre détail mais éclaircir quelques points, mettre certaines scènes ou trait d'esprits en avant peut apporter un plus à ton histoire qui est pour moi très bien.

Ouais mais le prob c'est que certains trouvent ça trop détailler, d'autres pas assez -> aaaaaaaaaah

Après je suis d'accord pour la fin, elle a été bâclée. C'est du a deux choses. D'abord une défaillance technique. j'avais enregistré sur un fichier open office les étapes de l'épisode une par une, n'ayant plus qu'a développé. Or ma clé usb a pris un malin plaisir a détruire le fichier ... J'ai donc du continuer l'épisode et repenser une chronologie à la dernière minute. Et puis le manque de temps que je connais ne m'a pas permis de m'attarder dessus.

Pour le côté menace nucléaire, j'avoue que ça me faisait bien marré. Il me fallait un peu de folie pour faire monter le suspens. Et puis plus c'est gros mieux ça passe.

Eh ben! Ca bouge dans cette partie!
Une frappe nucléaire (avortée heureusement.), les wraiths et peut être autre chose qu'on ne sait pas encore. Tu es sûr que la France va survivre après tout ça??
Niveau détails dans l'histoire, je pense que ça suffit largement, ni trop, ni trop peu. (pour moi en tout cas.)
Une petite chose à dire et après je me tais.
Tu as écrit: "Ils connaissaient parqueur la portée de leur missile nucléaire ASMP."
Je pense que tu as voulu dire "par coeur".
Ca y est, je me tais.
Une suite???