Le projet secret
Publié : 14 avr. 2007, 00:56
Comme je l'ai dit dans la description c'est ma première fic donc n'hésiter pas à poster vos commentaires. J'espère quelle vous plaira et j'ignore encore combien elle comportera de partie. Attention, touts petits spoileurs de la saison 3 d'Atlantis.
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Le projet secret
Partie 1 : Une Nouvelle Quête
Par cette matinée ensoleillée sur Atlantis, John Sheppard arpentait au hasard les couloirs de la Cité, saluant gaiement les gens qu’il croisait. L’idée de se rendre au gymnase pour s’entraîner en compagnie de Teyla ou Ronon lui effleura un instant l’esprit mais une douleur soudaine à l’épaule, consécutive à un précédent entraînement avec le Satédien, le détourna bien vite de cet acte téméraire.
Allons plutôt voir ce que fabrique Rodney, pensa le militaire.
Taquiner le scientifique canadien lui sembla une bien meilleure alternative et surtout bien moins douloureuse. John arbora un large sourire en pensant aux nombreuses et variées façons de le faire enrager. Il fit un léger détour par les laboratoires où il apprit au près d’un Zelenka excédé d’avoir dû à nouveau faire face aux plaintes du docteur Kavanagh, que Rodney se trouvait en salle de contrôle. Mais alors qu’il s’apprêtait à questionner le Tchèque sur le travail du chef scientifique de la Cité, celui-ci s’engouffra dans un téléporteur à proximité pour échapper à un nouvel assaut de Kavanagh qui se contenta de lui jeter un regard noir.
Sans laisser la mauvaise humeur de Kavanagh gâcher sa joie, Sheppard emprunta le téléporteur à son tour pour rallier la salle de la Porte. Alors qu’il avançait d’un pas rapide dans les corridors, il croisa Elisabeth qui s’en allait dans la direction opposée, mais semblait partager sa béatitude d’esprit.
-Bonjour, Elisabeth. Vous allez bien ? questionna-t-il.
-On ne peut mieux, merci. Et vous ? répondit la diplomate.
-Ma foi, oui. Vous savez ce que c’est, je me balade, je profite du beau temps.
-Tant mieux pour vous. Vous alliez en salle de contrôle, non ? questionna-t-elle.
-Exact, l’histoire de voir si tout va bien, dit-il sur un ton peu convaincant.
-Moi qui pensais que vous comptiez me rendre la demi-douzaine de rapports de mission que vous avez en retard, fit-elle malicieusement.
-Vous savez Elisabeth, j’adore discuter avec vous mais…(le militaire fit mine de consulter sa montre), le temps file, j’ai peur de devoir vous laissez.
-Eh, bien, passez une bonne journée, John. (Le jeune femme se remit en marche mais se retourna au bout de quelques mètres pour lancer une dernière réplique au colonel en souriant). Au fait, essayez de ne pas trop embêter Rodney.
-Moi ? s’exclama John avec un air faussement outrée.
Sheppard reprit son chemin en direction de la salle de la Porte. Alors qu’il avait presque atteint sa destination, des cris et des éclats de voix lui parvinrent malgré la porte qui le séparait encore de la pièce. John passa sa main devant le panneau de commande et pénétra dans la salle de contrôle.
-Non, mais c’est pas vrai ! Vous pourriez faire attention, tout de même ! vociféra McKay.
-Oh ! Je suis vraiment désolé, docteur McKay ! s’excusa le pauvre technicien qui subissait les foudres de l’astrophysicien.
Sheppard grimpa les quelques marches qui le séparaient des deux interlocuteurs, et put enfin observer la raison de leur différent : Chuck, le technicien chargé du DHD, tenait une tasse vide tout en regardant, effaré, le docteur Rodney McKay qui arborait une impressionnante tâche marron sur son tee-shirt bleu. Les yeux de ce dernier jetaient des éclairs au jeune homme qui se confondait en excuses, finalement il grommela à l’objet de son courroux de reprendre son poste, et s’affala sur une chaise faisant face à un ordinateur relié à l’une des consoles Anciennes et tout cela sous le regard amusé du lieutenant-colonel.
-Hello, Meredith ! salua John en approchant.
-Il ne manquait plus que ça ! pesta le chef scientifique.
-Pardon, vous disiez ?
-Mais…rien du tout. Que me vaut le bonheur de votre visite, cher collègue ? questionna Rodney ironiquement en faisant pivoter sa chaise en direction du nouvel arrivant.
-Pour être franc, je pensais voler aux secours des pauvres gens qui ont l’immense tâche de vous supportez, répliqua-t-il tout sourire.
-Ah ! Ah ! Ah ! Votre sens de l’humour n’a égal que votre compréhension de la technologie des Anciens.
-Ne dites pas ça. J’étais un élève modèle à l’école, répondit Sheppard.
-C’est vrai ? demanda le Canadien, un instant déconcerté.
-En fait, tout dépend de ce que vous appelez élève modèle mais j’ai quand même été délégué trois fois.
-Je n’ai jamais été délégué. C’est pourtant pas faute d’avoir essayé, fit l’astrophysicien. (Il releva la tête et sembla se plonger dans ses pensées). D’après ma psychologue, ça aurait un rapport avec le fait qu’il m’arrive d’être condescendant.
- Eh, oh ! On se réveille ! (John claqua des doigts devant le visage de McKay qu’il sentait partir à la dérive). Si vous me montriez plutôt ce que vous faîtes, Mer.
-Arrêté de m’appeler comme ça, ordonna Rodney. Elisabeth m’a demandé de regarder dans la base de données des Anciens si il n’y avait pas d’adresses de porte où on pourrait trouver des choses utiles.
-Vous ne comptez pas regarder toutes les adresses ?
-Bien sur que non, répondit le scientifique en levant les yeux au ciel. Il y a plusieurs dizaines de milliers d’adresses dans cette liste. Je ne dois que jeter un coup d’œil.
-Merci, je sais. Je ne suis pas aussi idiot que vous le pensez, répliqua le militaire.
-Tiens, tiens, on dirait que c’est notre jour de chance, j’ai trouvé quelque chose, s’interrompit-il alors qu’une nouvelle réplique cinglante s’apprêtait à franchir sa bouche.
-Qu’est-ce que c’est ? demanda le colonel.
McKay désigna une des nombreuses séries de coordonnées qui s’affichaient sur l’écran de son ordinateur. Sheppard se pencha par dessus l’épaule de son compagnon et put distinguer une légende placée juste en dessous de la ligne de coordonnées : Pas de porte active.
-C’est plutôt étrange que les Anciens aient mentionné une planète n’appartenant pas au réseau de portes, fit John.
-Ils ne voulaient peut-être pas que n’importe qui puisse accéder à ce qui se trouve là-bas, supposa son équipier.
-Possible, approuva John. Dans tous les cas, on ne perds rien à en apprendre plus sur cette planète. Vous avez plus d’infos ?
Rodney double-cliqua sur la série de symboles, une nouvelle fenêtre s’ouvrit ne contenant q’une unique phrase indiquant qu’il s’agissait d’un avant-poste Ancien de recherche sur l’armement.
-Voilà qui est intéressant. Quoi que les Anciens aient développé dans ce labo, ça doit valoir le coup d’aller faire un tour avec le Dédale, s’enthousiasma John.
-Je n’aime pas ça, la dernière fois qu’on avait aussi peu d’information sur une expérience Ancienne, on est tombé sur les Réplicateurs, se plaignit Rodney.
-Allez, nous vous en faîtes pas ! Avec de la chance, nous allons trouvé un avant-poste rempli de jouets que vous et Zelenka pourraient démonter dans tous les sens, fit Sheppard en se dirigeant vers la sortie.
-Où allez-vous ? demanda McKay en criant pour se faire entendre.
-Demander l’autorisation de sortie à Elisabeth ! répondit son interlocuteur.
Le système solaire abritant cette planète qui attirait tant de convoitises n’avait par sa nature, rien de particulier. Sept planètes orbitaient autour d’un soleil jaune comme on pouvait en trouver des milliers à la fois dans notre galaxie et dans la galaxie de Pégase. Trois de ces planètes étaient des géantes gazeuses dont certaines des nombreuses lunes pouvaient concurrencer en matière de masse et de taille notre propre planète tandis que les quatre autres sphères étaient dites planètes telluriques, c’est à dire planète possédant une croûte terrestre. De tous ces mondes, mis à part les lunes-planètes, seul deux pouvaient accueillir la vie mais une seule pouvait permettre la vie telle que nous la connaissons. C’était sur cette boule de roc que autrefois une race que nous nommons les Anciens avaient choisi de miser leur dernier espoir contre un ennemi mortel.
Le vide stellaire sembla soudainement être déchiré de l’intérieur. De cette déchirure aux nuances allant du bleu au violet, jaillit un vaisseau dont la coque grise le camouflait presque dans le noir de l’espace. A bord de ce vaisseau, quatre êtres humains scrutaient la sphère brunâtre pointillée de vert à quelques rares endroits qui constituait leur destination. Quatre êtres humains aux origines différentes mais dont le destin s’était croisé et possédant le même noble objectif : Mettre fin au règne des Wraiths.
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Le projet secret
Partie 1 : Une Nouvelle Quête
Par cette matinée ensoleillée sur Atlantis, John Sheppard arpentait au hasard les couloirs de la Cité, saluant gaiement les gens qu’il croisait. L’idée de se rendre au gymnase pour s’entraîner en compagnie de Teyla ou Ronon lui effleura un instant l’esprit mais une douleur soudaine à l’épaule, consécutive à un précédent entraînement avec le Satédien, le détourna bien vite de cet acte téméraire.
Allons plutôt voir ce que fabrique Rodney, pensa le militaire.
Taquiner le scientifique canadien lui sembla une bien meilleure alternative et surtout bien moins douloureuse. John arbora un large sourire en pensant aux nombreuses et variées façons de le faire enrager. Il fit un léger détour par les laboratoires où il apprit au près d’un Zelenka excédé d’avoir dû à nouveau faire face aux plaintes du docteur Kavanagh, que Rodney se trouvait en salle de contrôle. Mais alors qu’il s’apprêtait à questionner le Tchèque sur le travail du chef scientifique de la Cité, celui-ci s’engouffra dans un téléporteur à proximité pour échapper à un nouvel assaut de Kavanagh qui se contenta de lui jeter un regard noir.
Sans laisser la mauvaise humeur de Kavanagh gâcher sa joie, Sheppard emprunta le téléporteur à son tour pour rallier la salle de la Porte. Alors qu’il avançait d’un pas rapide dans les corridors, il croisa Elisabeth qui s’en allait dans la direction opposée, mais semblait partager sa béatitude d’esprit.
-Bonjour, Elisabeth. Vous allez bien ? questionna-t-il.
-On ne peut mieux, merci. Et vous ? répondit la diplomate.
-Ma foi, oui. Vous savez ce que c’est, je me balade, je profite du beau temps.
-Tant mieux pour vous. Vous alliez en salle de contrôle, non ? questionna-t-elle.
-Exact, l’histoire de voir si tout va bien, dit-il sur un ton peu convaincant.
-Moi qui pensais que vous comptiez me rendre la demi-douzaine de rapports de mission que vous avez en retard, fit-elle malicieusement.
-Vous savez Elisabeth, j’adore discuter avec vous mais…(le militaire fit mine de consulter sa montre), le temps file, j’ai peur de devoir vous laissez.
-Eh, bien, passez une bonne journée, John. (Le jeune femme se remit en marche mais se retourna au bout de quelques mètres pour lancer une dernière réplique au colonel en souriant). Au fait, essayez de ne pas trop embêter Rodney.
-Moi ? s’exclama John avec un air faussement outrée.
Sheppard reprit son chemin en direction de la salle de la Porte. Alors qu’il avait presque atteint sa destination, des cris et des éclats de voix lui parvinrent malgré la porte qui le séparait encore de la pièce. John passa sa main devant le panneau de commande et pénétra dans la salle de contrôle.
-Non, mais c’est pas vrai ! Vous pourriez faire attention, tout de même ! vociféra McKay.
-Oh ! Je suis vraiment désolé, docteur McKay ! s’excusa le pauvre technicien qui subissait les foudres de l’astrophysicien.
Sheppard grimpa les quelques marches qui le séparaient des deux interlocuteurs, et put enfin observer la raison de leur différent : Chuck, le technicien chargé du DHD, tenait une tasse vide tout en regardant, effaré, le docteur Rodney McKay qui arborait une impressionnante tâche marron sur son tee-shirt bleu. Les yeux de ce dernier jetaient des éclairs au jeune homme qui se confondait en excuses, finalement il grommela à l’objet de son courroux de reprendre son poste, et s’affala sur une chaise faisant face à un ordinateur relié à l’une des consoles Anciennes et tout cela sous le regard amusé du lieutenant-colonel.
-Hello, Meredith ! salua John en approchant.
-Il ne manquait plus que ça ! pesta le chef scientifique.
-Pardon, vous disiez ?
-Mais…rien du tout. Que me vaut le bonheur de votre visite, cher collègue ? questionna Rodney ironiquement en faisant pivoter sa chaise en direction du nouvel arrivant.
-Pour être franc, je pensais voler aux secours des pauvres gens qui ont l’immense tâche de vous supportez, répliqua-t-il tout sourire.
-Ah ! Ah ! Ah ! Votre sens de l’humour n’a égal que votre compréhension de la technologie des Anciens.
-Ne dites pas ça. J’étais un élève modèle à l’école, répondit Sheppard.
-C’est vrai ? demanda le Canadien, un instant déconcerté.
-En fait, tout dépend de ce que vous appelez élève modèle mais j’ai quand même été délégué trois fois.
-Je n’ai jamais été délégué. C’est pourtant pas faute d’avoir essayé, fit l’astrophysicien. (Il releva la tête et sembla se plonger dans ses pensées). D’après ma psychologue, ça aurait un rapport avec le fait qu’il m’arrive d’être condescendant.
- Eh, oh ! On se réveille ! (John claqua des doigts devant le visage de McKay qu’il sentait partir à la dérive). Si vous me montriez plutôt ce que vous faîtes, Mer.
-Arrêté de m’appeler comme ça, ordonna Rodney. Elisabeth m’a demandé de regarder dans la base de données des Anciens si il n’y avait pas d’adresses de porte où on pourrait trouver des choses utiles.
-Vous ne comptez pas regarder toutes les adresses ?
-Bien sur que non, répondit le scientifique en levant les yeux au ciel. Il y a plusieurs dizaines de milliers d’adresses dans cette liste. Je ne dois que jeter un coup d’œil.
-Merci, je sais. Je ne suis pas aussi idiot que vous le pensez, répliqua le militaire.
-Tiens, tiens, on dirait que c’est notre jour de chance, j’ai trouvé quelque chose, s’interrompit-il alors qu’une nouvelle réplique cinglante s’apprêtait à franchir sa bouche.
-Qu’est-ce que c’est ? demanda le colonel.
McKay désigna une des nombreuses séries de coordonnées qui s’affichaient sur l’écran de son ordinateur. Sheppard se pencha par dessus l’épaule de son compagnon et put distinguer une légende placée juste en dessous de la ligne de coordonnées : Pas de porte active.
-C’est plutôt étrange que les Anciens aient mentionné une planète n’appartenant pas au réseau de portes, fit John.
-Ils ne voulaient peut-être pas que n’importe qui puisse accéder à ce qui se trouve là-bas, supposa son équipier.
-Possible, approuva John. Dans tous les cas, on ne perds rien à en apprendre plus sur cette planète. Vous avez plus d’infos ?
Rodney double-cliqua sur la série de symboles, une nouvelle fenêtre s’ouvrit ne contenant q’une unique phrase indiquant qu’il s’agissait d’un avant-poste Ancien de recherche sur l’armement.
-Voilà qui est intéressant. Quoi que les Anciens aient développé dans ce labo, ça doit valoir le coup d’aller faire un tour avec le Dédale, s’enthousiasma John.
-Je n’aime pas ça, la dernière fois qu’on avait aussi peu d’information sur une expérience Ancienne, on est tombé sur les Réplicateurs, se plaignit Rodney.
-Allez, nous vous en faîtes pas ! Avec de la chance, nous allons trouvé un avant-poste rempli de jouets que vous et Zelenka pourraient démonter dans tous les sens, fit Sheppard en se dirigeant vers la sortie.
-Où allez-vous ? demanda McKay en criant pour se faire entendre.
-Demander l’autorisation de sortie à Elisabeth ! répondit son interlocuteur.
Le système solaire abritant cette planète qui attirait tant de convoitises n’avait par sa nature, rien de particulier. Sept planètes orbitaient autour d’un soleil jaune comme on pouvait en trouver des milliers à la fois dans notre galaxie et dans la galaxie de Pégase. Trois de ces planètes étaient des géantes gazeuses dont certaines des nombreuses lunes pouvaient concurrencer en matière de masse et de taille notre propre planète tandis que les quatre autres sphères étaient dites planètes telluriques, c’est à dire planète possédant une croûte terrestre. De tous ces mondes, mis à part les lunes-planètes, seul deux pouvaient accueillir la vie mais une seule pouvait permettre la vie telle que nous la connaissons. C’était sur cette boule de roc que autrefois une race que nous nommons les Anciens avaient choisi de miser leur dernier espoir contre un ennemi mortel.
Le vide stellaire sembla soudainement être déchiré de l’intérieur. De cette déchirure aux nuances allant du bleu au violet, jaillit un vaisseau dont la coque grise le camouflait presque dans le noir de l’espace. A bord de ce vaisseau, quatre êtres humains scrutaient la sphère brunâtre pointillée de vert à quelques rares endroits qui constituait leur destination. Quatre êtres humains aux origines différentes mais dont le destin s’était croisé et possédant le même noble objectif : Mettre fin au règne des Wraiths.