Episode 2 : La Grande Croisade
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SGC Terre
La formidable porte des étoiles était activé. SG1 et le général Landry se trouvait en salle d’embarquement, ils attendaient les nouvelles de Teal’c. Ce dernier traversa la porte, vêtu de sa longue toge habituelle, un visage qui ne laissait apparaître qu’une seule traduction, celle de la déception.
- Teal’c, bienvenue sur Terre, quelles sont les nouvelles ?
- Elles ne sont guères réjouissante général Landry. Apres avoir reconquis Chulack suite à votre défaite à la super porte, massacrés toutes les troupes au sol qui avaient été envoyés, et même détruit les deux tiers des Hataks présents au cours de la bataille, les ori ont été très actifs.
Plus de trente vaisseaux ori ont été répertoriés. L’essentiel des places fortes jaffas ont été conquises très rapidement. De même les planètes les plus peuplés soit converti, soit détruite. La planète Khartoum comptait environ deux cents millions de jaffas et quelques millions d’humains. Tous ont été tué, ce qui reste de la planète sont des ruines, des flammes et un seul totem à coté de la porte portant le symbole des ori. En ce qui concerne les planètes périphérique de l’empire, elles sont touchés par la maladie des prêcheurs.
- Oh mon dieu, je suis désolé Teal’c, Carter le prit immédiatement dans ses bras.
- Ce n’est pas tout. La moitié des membres du conseil parle de soumission pour la survie de notre peuple. C’est sans compter sur la détermination de Bratac qui n’hésite pas de son ardeur à reprendre ces jaffas perdus. De plus nous avons perdus la moitié de notre flotte et déjà les deux tiers de nos mondes.
- C’est incroyable! Reprit Daniel Jackson. Le quart de la galaxie déjà conquise en deux semaines. Adria m’avait confié que pour elle, notre galaxie serait convertie en un an.
- Heureusement, les Asgards et les xions ont remportés une grande victoire contre une flottille de quatre croiseurs ennemis en orbite de la planète Galar.
- Oui c’est déjà sa, ajouta Mitchell.
- Mais ce n’est pas la pire des nouvelles.
- Qu’elle est elle ?
- Teal’c était déjà rempli de peur rien qu’à le dire, il était évident que cette dernière nouvelle était pire encore que les précédentes : Un jaffa survivant nous a prévenu, la flotte ori se déplace vers Dakara…
***
Il aimait regarder ses petites filles jouer à la balançoire dans la cour. Elles étaient adorables, si joyeuses, si jeune. Aucune d’entre elles ne pouvaient se douter de la menace constante qui pesait sur la Terre. George Hammond, grand général de l’US Air Force fut grandement récompensé pour des années de services excellents, notamment lors qu’il prit le commandement du SGC durant ces premières années. Devenu conseiller principal du président Hayes, il s’était assurer un poste privilégié pour aider ses amis contre la menace de la confrérie et d’agent humains corrompus. En conséquence ses revenus étaient eux aussi plus que conséquent.
Mais tout cela n’avait aucune importance, si il avait à choisir, il mourrait sans hésitation pour que ces petites filles vivent. L’espoir en lui est grand malgré les défaites récentes, il se battrait jusqu’au bout malgré son age élevé.
Soudain, de sa fenêtre il vit une voiture noire se ranger dans l’allée de la maison. Etrange se dit il, si le Homeworl Security avait besoin de lui ils auraient téléphoné. La porte sonna, il ouvrit.
Deux hommes habillés de noirs et de lunettes noires, le regardaient fixement.
- Général Hammond, veillez nous suivre.
- Qui etes vous ? le NID ? montrez moi vos badges.
- Cela n’a aucune importance, suivez nous.
- Il en est hors de question, je ne laisserai pas mes petites filles seules à la maison, montrez moi vos badges c’est un ordre.
- En parlant de vos petites filles, il serait malheureux qu’il leur arrive quelque chose…
Le premier homme enleva ses lunettes, ces yeux clignotèrent à la manière bien connu des Goa’ulds. Hammond fut frappé de stupeur. Avant même qu’il ne puisse tenter quelque chose, deux autres hommes l’avait attrapé par le bras depuis l’intérieur, ces hommes étaient sûrement rentré par l’arrière de la maison à son insu.
- Nous avons besoin de vous Général…
Notre homme préféra ne pas se débattre, afin d’assurer le salut à ses petites filles.
Ces dernières avaient cessé de jouer et regardaient la scène, très inquiète.
- Pépé, qu’est ce qui se passe? fit la plus grande.
- Ce n’est rien ma chérie, rentrez à la maison, je vais rentrer bientôt, téléphonez à maman qu’elle vienne vous chercher.
L’un des hommes s’approcha doucement des jeunes filles, et d’un coup vif il les zata.
- Non! Espèce de monstre!
C’est à ce moment que le général tenta de se débattre mais il fut zater à son tour et jeter à l’arrière de la voiture.
Quelques heures plus tard, Hammond se réveilla dans le salon d’un grand appartement luxueux. Quatre hommes en noir se trouvaient derrière lui. Il était attaché solidement sur une chaise. Sur le bureau devant lui il y avait une glacière étrange. Aucun bruit, puis un homme bien connu entra dans la pièce et pris la parole. C’était le célèbre Baal :
- Général Hammond, je suis sur qu’ensemble nous ferons un travail remarquable…
***
Retour au Stargate Command
La porte des étoiles était de nouveau ouverte mais cette fois elle fut activé sous ordre du général Landry. Le vortex joignait la lointaine galaxie des Asgards. La communication était désormais possible grâce au xionmax branché au générateur de la porte terrienne.
En effet les humains avaient su bien tiré profit du commerce avec les xions. Ainsi plusieurs générateurs sur puissant furent ajouter aux vaisseaux 304 pour leurs boucliers mais aussi confier au SGC pour établir les communications lointaines à travers la porte. Certains avaient même été envoyés à Atlantis.
La voie de Thor envahissait les micros de la salle d’embarquement :
- Je suis désolé général Landry. Les Asgards ne peuvent venir en aide au peuple jaffas. Récemment nous avons découvert une super porte active dans un coin reculé de la galaxie. Tous nos vaisseaux sont mobilisés pour défendre notre dernière colonie. Les xions nous prêtent main forte. Cependant Teal’c nous vous promettons de venir le plus vite possible vous aider à défendre Dakara si les conditions le permettent.
La porte des étoiles se désactiva. Les communications furent rapide, visiblement les Asgards ne devaient perdre aucun instant.
Teal’c haussa un sourcil, il était conscient que sans les Asgards ni les xions, son peuple aurait peu de chance de conserver Dakara, la capitale de la toute nouvelle nation jaffa.
- Ne vous en faites pas Teal’c, les Kariaks ont répondu présent pour cette bataille. De plus je suis sur que Oneill sera d’accord pour que l’on se joigne à vous.
- Merci général Landry. L’heure est grave j’aimerais retourner immédiatement sur Dakara pour en informer le conseil et réunir tous les vaisseaux disponibles.
- Faites donc.
- De mon coté, je pars aussi, je pense pouvoir nous trouver un tout nouvel allié dans cette bataille, fit Daniel.
Et c’est ainsi que la porte se referma sur un soupir de Landry, après avoir envoyé Teal’c et Daniel sur une autre planète.
***
Atlantis [URL=http://
- OUI ! ha ha ha !Sa marche. Bravo à tous, c’est fantastique !
- Bien sur que sa marche répondit sèchement McKay.
Dans la salle d’embarquement de la cité, tous éclataient de joie notamment Zelenka qui ne se privait pas des paroles tchèques rudimentaires, il prit même Valence dans ses bras, aussitôt il fut gêné de serrer une alien.
Seul ce bon vieux Rodney McKay retenait sa joie, convaincu que le projet serait une réussite. L’expérience fut menée par une véritable collaboration humano-xion. Le but était d’immerger la citée. Ce fut une réussite. La chose fut rendu possible par l’ingéniosité de chacun et l’apport énergétique des nouveaux générateurs.
Désormais la citée pouvait s’abriter au fond de l’océan en cas d’attaque Wraith. De plus la pression de l’eau sur les boucliers était très faible. Un nouveau moyen de défense fut donc mis en place avec succès.
Weir aimait l’océan, elle fut admiratrice de ce monde sous marin, inconnu. Elle pensait une chose assez étrange. « Les humains par la porte des étoiles exploraient d’autres mondes et pourtant on ne connaissait rien du monde sous marin, ni sur Terre ni sur Lantia. Un monde parallèle de notre monde d’être vivant à la surface. »
Rodney était enfin admiratif, il fut très heureux de revoir un ami. En effet une baleine qui l’avait sauvé récemment, avait pour habitude de vivre autour de la citée. Celle ci avait suivi Atlantis jusque dans les grandes profondeurs.
Chacun regardait avec admiration toute la faune qui venait offrir un spectacle fabuleux aux habitants. La lumière de Atlantis attirait toute sorte d’animaux tout le long des boucliers.
Pourtant un cri d’alerte vient interrompre ce rare moment de détente absolu :
- Docteur Weir !
Le scientifique français, Simon Lefèvre, un homme blond, d’une taille moyenne, particulièrement compétent dans l’astrophysique courait depuis la salle d’embarquement jusqu’au quai de la citée ou se trouvait l’essentiel des membres de l’expédition. Il reprit son souffle un instant et annonça la mauvaise nouvelle, comme tout bon Français, son accent était assez maladroit :
- Les capteurs longue portée détecte un vaisseau ruche Wraith, il arrivera dans sept jours exactement.
- Non c’est pas vrai! Je croyais que pour eux la citée était détruite.
- En effet c’est étrange, il y a du y avoir une fuite fit Sheppard, je recommande que tous les membres de l’expédition soient examinés par Carson, et aussi d’annuler toute les opérations en cours. Et plus important prévenir la Terre. D’ailleurs si cette ruche est seule, nous avons les moyens de nous défendre : de l’énergie, des drones, nos nouveaux canons, le Dédale qui arrive dans deux jours et maintenant l’immersion.
- Ce n’est pas la seule chose que nous détectons mon colonel.
- Que voulez vous dire ? fit Rodney.
- Depuis que nous sommes sous l’eau, un étrange bip est apparu sur nos radars.
- Un étrange bip ? soyez plus précis Lebesgue.
- Euh… C’est Lefèvre.
- Vraiment ? vous m’envoyez navré.
- Oui certainement docteur McKay… En fait j’ai des raisons de croire que ce bip correspond à une station de forage Lantienne. Elle aurait servi aux Anciens à prélever l’énergie géothermique de cette planète il y a 10 000ans. Visiblement c’est comme sa qu’ils auraient tenu cent ans en état de siège face aux Wraiths. Les câbles déversant l’énergie viennent de se rebrancher à la citée lorsque nous nous sommes immergés.
- Fantastique, cette énergie supplémentaire, pourrait nous permettre d’augmenter nos rendements et nous assurer une fois de plus un moyen efficace d’alimenter notre bouclier fit le docteur Weir.
- Permettez moi de vous aider, je suis prêt à partir immédiatement avec une équipe en jumper vers cette station sous marine. Quant à vous, remontez à la surface pour améliorer la détection de cette ruche.
- Inutile, les capteurs marchent parfaitement sous l’eau, reprit le Français.
- Dans ce cas, pour accueillir le Dédale…
- Merci Benelos, Colonel Sheppard préparez une équipe, Benelos et Valence vous accompagnent dans cette mission.
Quelque minutes plus tard, une équipe composé des membres de la première équipe d’exploration habituelle puis des deux xions et de quelque autres scientifiques, se rendaient en jumper vers la station dans le but de restaurer son alimentation. Un xionmax fut emporté pour l’occasion.
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Tandis que la citée remontait lentement vers la surface, l’émotion était intense. Les premiers explorateurs revivaient les débuts de leur mission. Comme à leur arrivée, la cité remontait.
La cité semblait en avoir l’habitude depuis l’époque Lantienne.
- Docteur Weir, impossible de prévenir la Terre. Leur vortex semble occupé.
- C’est étrange, patientons un moment puis réessayons, sergent.
- A vos ordres.
***
SGC Terre
En effet le vortex de la Terre était indisponible pour une terrible raison. De nombreux etres humains traversaient notre porte dans la panique. Des médecins et soldats terriens étaient très actifs, criaient parfois.
Il le fallait, la vitesse était essentielle. Le spectacle qui s’offrait aux jeunes recrues du SGC de l’équipe seize, toute nouvelle était troublant : Ces humains étaient apeurés, essoufflés, blessés, gravement pour certains. Pour d’autres la blessure était morale. Quelque soldats, beaucoup de civils, des femmes, des enfants, aucune personne entre cinquante et soixante ans…
Le tout jeune capitaine Jones, du haut des vingt six ans et de son mètre quatre-vingt aidait comme il pouvait les réfugiés. Leur planète avait été attaquée.
La large fenêtre tout en haut laissait apparaître le général Landry et les Colonels Carter et Mitchell, nos héros s’entretenaient avec leur ami Jonas Quinn.
- Tout a été si vite! Dès que nous les avions repéré sur nos radars, nous avions décidé de communiquer la seule porte sure, la seule que nous sachions accueillante à coup sur :Votre planète. Le président de Langara a immédiatement mis nos armées en alerte, il a aussi donner l’ordre d’évacuation de la planète que vous avez heureusement accepté. Notre vaisseau a vite été mis en position, bien que chacun était conscient qu’il serait détruit. Nous avions reproduit un « Prométhée » grâce aux plans que vous nous aviez confiés mais son bouclier goa’uld n’a même pas résisté à un tir du vaisseau ori.
- D’ailleurs avant même que celui ci n’arrive en orbite, la guerre civile avait déjà éclatée. Tout d’abord par les manifestations de panique sur toute la planète lorsque la porte des étoiles fut révélé à la population puis par la guerre avec les deux autres nations de notre monde.
- Vous voulez dire que seul votre nation avait encore accès à la porte des étoiles ? fit Landry très surpris.
- Oui mon gouvernement n’avait toujours pas accepté de la déplacer en un lieu neutre.
- Incroyable…
- Ensuite les ori sont arrivés, nous avons reçu un message des ori. Nous avons même interceptés une communication entre les ori et les deux autres nations de Langara, ceux ci ont acceptés de se soumettre aux ori finalement. Je pense que c’était une excuse pour gagner du temps, ils espéraient certainement en nous attaquant au nom des ori, accéder librement à la porte pour s’enfuir à notre place.
Nous avons vite réunis les dirigeants, les plus brillants puis ceux que nous pouvions pour l’évacuation. En ce moment même nos forces tentent de retenir les soldats ori qui ont débarqués après avoir bombardé méthodiquement nos villes.
- Heureusement que vous avez activé votre porte avant eux, je suis désolé jonas. Carter prit son ami dans les bras.
Mitchell soupira en regardant les réfugiés, tout en bas, ils étaient déjà une centaine à avoir traversé la porte, d’autres arrivaient encore. Après avoir subi de nombreuses pertes lors de la bataille de Chulack lorsque les ori l’ont reconquise, rapidement qui plus est, ce peuple subissait le châtiment des ori désormais. Langara n’était plus.
- Je vais informer Jack de la situation. Nos alliés sont de moins en moins fiables, les Asgards et les xions sont loin, Langara est attaquée, il faut à tout prix passer en état d’alerte maximum, je crains fort que cela soit notre tour ensuite…
***
Quatre jours plus tard, orbite de Dakara.
Une nouvelle fois le spectacle était étonnant. Au dessus de la planète jaffa encore libre, il y avait une bonne trentaine de vaisseaux kariak. Leur couleur grise, offrait un véritable tableau puisqu’ils étaient associé à une bonne centaine de Hataks, d’autres devaient encore arriver sous peu.
Au cours des années précédentes nous n’avions pas une vrai idée de l’importance de la flotte goa’uld. Bien que nous avions eut une idée lors de l’attaque des réplicateurs il y a quelque temps. La flotte goa’uld était bien plus colossale que cela.
Les trois 304 terriens arrivèrent en orbite. Certain auraient jugé fou de lancer dans cette bataille toute la flotte terrienne mais il se trouve qu’un tout jeune vaisseau le « Washington » était de garde sur Terre. En effet au vue de la situation, les gouvernements terriens avaient doublé les fonds pour la construction de vaisseau, celle ci accéléra assez vite puisque désormais la Terre comptait cinq vaisseau.
Dans le cas présent, l’Odyssée du colonel Petersson, le Korelev du colonel russe Chekov étaient présent.
L’ Indépendance quant à lui était cette fois commandé par le Général Oneill. Jack était très inquiet, son ami Hammond avait refusé cette mission pour une sombre raison. D’ailleurs, depuis quelque jours il semblait étrange, plus lui même.
Le plan de bataille avait été décidé : « on tire dans le tas ». Chacun était conscient que la victoire semblait obscure. Aucun vaisseau ne possédait les moyens de détruire un vaisseau ori.
Les 304 avaient de meilleur chance avec leurs xionmax et armement à protons. De même les Kariaks en possédaient et en avaient gentiment confié deux aux jaffas. Un nombre faible mais c’est tout ce qu’il possédait. Les xions ne leur en fournissaient plus depuis que l’essentiel de leur armada était parti vers la galaxie d’Ida.
L’un des deux super générateur fut placer sur le Hatak de Bratac, vaisseau amiral de la flotte jaffa. Le second fut utiliser afin d’alimenter un gigantesque bouclier au dessus de la capitale. Un iris comme celui d’Anubis sur Tartarus fut installé sur la porte de Dakara.
Bien que primitif, les Terriens montraient de nouveau leur ingéniosité militaire mais fort heureusement que les jaffas possédaient quelque rares scientifiques capable d’organiser de tels boucliers. Carter hésitant sur la procédure a suivre.
Mitchell commanderait l’ensemble des chasseurs Tauris. Teal’c l’ensemble des troupes au sol : composé de jaffas, d’équipe SG et même de soldats de Langara comme Jonas Quinn immédiatement volontaire pour se venger des ori.
Les terriens avaient sans succès essayer de contacter Tagrea mais visiblement elle fut détruite tout comme Langara.
Oneill demanda des nouvelles de Daniel mais Teal’c lui répondit qu’après être venu sur Dakara celui ci était parti vers une planète dont les coordonnées lui échappaient.
Carter était la plus déçue de l’absence de la Tok’ra qui avait curieusement disparu de leur dernière base secrète connue.
Au bout de quelque minutes, après avoir échangé les salutations et remerciements nécessaires, d’un bla bla parfois bien peu captivant, l’action pouvait commencer.
Trois Hataks jaffas sortirent de l’hyper espace. Au lieu de se mettre en position autour de la planète comme prévu, ils envoyèrent un message, composé de paroles de « Origine » :
-
« Tous ceux qui feront preuve de fierté seront balayés comme poussière au vent »
C’est Bratac qui leur répondit :
- Jaffas ! que racontez vous ?
- Infidèles ! Vous serez détruit par nos dieux, rendez vous immédiatement.
- C’est absurde, je te reconnais tu es Tartek des plaines de Désirade, rebaptisée « Kal » la liberté,
guerrier qui a servit le faux dieu Cronos. Pourquoi menaces tu tes propres frères ?
- Les Ori, mes dieux m’ont promis l’ascension, la seule chose que j’ai à faire et de vous soumettre en leur nom ou de mourir avec Foi.
- Shel'nak, nous sommes libres.
- Una'Kra'Shel'Ma.
- Nous détruire ? sa je ne pense pas.
-Tak Shal Kree. Mak'ola'Jak'Una She'oli'Oda. Ma'Kree'Tai!!
Oneill écoutait la conversation sans rien comprendre, il regarda carter assise à sa gauche, elle hocha la tête affirmant le non, elle ne comprenait pas. Fort Heureusement une jeune femme d’une trentaine d’année, d’origine chinoise, scientifique du vaisseau comprenait le Goa’uld :
Leur dernière phrase veut dire : « Ta gueule. Il est temps pour vous de mourir. Abattez les »
Aussitôt après avoir entendu la traduction, Oneill donna l’ordre d’activer les boucliers. Mais la bataille fut rapide, la centaine de hataks jaffa libre eut vite détruit les trois vaisseaux mères fidèles aux ori.
Teal’c fut vite mis au courant de cette première attaque. Ce n’était pas ce qu’il attendait. Les ori étaient malin, ils avaient enfoncé le doute chez l’Alliance. Cette bataille ne se ferait pas simplement entre deux camps distincts. Chacun devait s’attendre à affronter des jaffas, et même peut être des humains ou autres fidèles ori qui participeraient à cette bataille…
***
Planète Akor Krate'ra Kree ( Banni des mémoires)
Son peuple avait choisi cette planète pour son abondance de naquadah, sa beauté des paysages fait de désert de sable et de vastes fontaines d’eau plus au nord mais surtout par l’absence totale de civilisation.
Une porte des étoiles avait été transportée depuis un hatak récupéré à la chute des Goa’ulds. Cette planète ne faisait aucunement partie du réseau de portes habituel. Aucune autre race ne connaissait l’emplacement de la planète Akor Krate'ra Kree.
Bien qu’ils avaient conservé la plupart de leurs bases à travers la galaxie, les Tok’ras voyaient en cette planète isolée, l’espoir de reconstruire leur civilisation.
Enfin ils avaient pu investir leur temps dans la création d’une grande citée protégée par un bouclier, d’une longue muraille semblant infranchissable et composée de maisons de marbre. Au centre de la ville un immense bâtiment servait au réunion du conseil.
La porte des étoiles était lourdement gardée dans un bâtiment blindée à l’Est de la ville. De plus elle était recouverte d’un iris énergétique. Les Tok’ras avaient eux aussi copié la méthode terrienne de défense. Seul un code pouvait désactiver l’iris.
Mais pourtant ils n’avaient en aucun cas oubliés leurs veilles habitudes. En dessous de la planète, chaque Tok’ra pouvait rapidement via des anneaux de transfert placés à différent endroit de la ville, accéder aux célèbres tunnels Tok’ras. Ces derniers craignaient toujours d’être découvert et d’être battus par leurs nouveaux et anciens ennemis malgré les dix vaisseaux Hataks en orbite.
Rares étaient les Tok’ras absent, la plupart d’entre eux étaient venu se réfugier sur cette planète pour reconstruire ensemble leur civilisation. Pour la première fois les Tok’ras vivaient à l’air libre.
Notre homme marchait dans les couloirs souterrains, il atteint enfin les anneaux de transfert, seul accès à la chambre du conseil. En effet ce bâtiment ne possédait aucune entrée en surface afin de garantir sa sécurité, seul les membres du conseil possédaient le moniteur capable d’activer les anneaux modifiés, à la différence des autres sur la planète.
Les autres étaient déjà tous présents. Les onze autres membres du conseil voyaient bien que Ethor ne croyait plus en rien, leurs chef militaire ne cessait de frôler l’insubordination depuis la fuite Tok’ra dans la bataille. Un tiers d’entre eux comprenaient sa réaction mais étaient conscient de la nécessité de fuir sinon il n’aurait resté aucun Tok’ra vivant.
Ce peuple avait compris que le seul moyen de survivre aux Ori étaient de fuir et se cacher. Pourtant Ethor affirmait que son peuple ne faisait que cela depuis des milliers d’années et qu’il était enfin temps de se montrer au grand jour. De revendiquer leur liberté. Et surtout que un jour les Ori viendraient d’eux mêmes, lorsque l’Alliance serait battu, les Anciens détruits, ces etres ascensionnés et tout puissants les trouveront et les tueront de leurs pouvoirs.
Au retour de la flotte, une violente altercation eut lieu entre Ethor et Garshaw néanmoins cette dernière avait beaucoup plus de poids politique que notre révolté. En conséquence son influence n’était pas suffisante pour convaincre son peuple de continuer la lutte. Ethor n’oubliait pas de plus qu’il n’était que le « remplaçant de Selmak » depuis sa mort. Son ami lui manquait énormément…
Après s’être fait disputé, la réunion commença : discussion sur l’avenir de la Tok’ra étant le principal sujet de conversation. C’est cela qui une nouvelle fois, obligea Ethor à réagir et à rappeler son opinion. La réunion se conclue par l’annonce du renvoi définitif de Ethor du conseil Tok’ra…
***
Retour sur Dakara [URL=http://
Les défenses de la planète étaient nombreuses : Tout d’abord il y avait une bonne dizaine de tourelles similaire à celles que SG1 avait du affronter lors de la menace de Hathor. D’autres étaient placés devant les temples, devant les bâtiments du gouvernement, le long des murailles et même dans des rues aléatoire afin de surprendre l’ennemi si jamais il parvenait dans la ville.
Dans un second temps, de nombreux planeurs se tenaient prêt à décoller, ceux si devaient uniquement assurer un soutien aérien aux troupes au sol. En effet les Hataks en orbite possédaient déjà un contingent suffisamment large de petit vaisseaux, planeurs et Alkeshs.
Ensuite, plus près de la porte : des centaines de jaffas armés de leurs lances, cinq équipe SG sous les ordres du colonel Reynolds, chef de SG3. Et près d’une cinquantaine de soldats et même parfois civils, militaire de situation comme Jonas Quinn. Tous armés généralement de fusils de leur peuple ou de quelque P90 terriens. La plupart de ces soldats appelés « portiers » pour l’occasion étaient caché derrière une sorte de petit mur d’un mètre, fait de pierre et parfois de sacs de sable terrien. Nous pouvons apercevoir un total d’une trentaine de canons jaffas encerclant la porte.
La plupart des jaffas en étaient conscient, la Tau’ri n’avait pas traîné pour les aider. Les plus réticents devaient finalement bien admettre que la Tau’ri était un allié de poids et honnête depuis toujours.
Enfin, une forteresse particulièrement blindée fut construite à l’ouest de la ville. C’est un total de trois milles canons qui pouvaient à tout moment riposter contre les attaques aériennes.
Les trois autres villes plus petite que la métropole avaient bénéficié de forteresses plus petites mais possédaient leur propre bouclier de défense et leurs propres planeurs de la mort. De même chaque forteresse avait son propre bouclier.
Sans oublier, de très nombreux soldats répartis méthodiquement dans toute la citée. Possédant leur propre petit avant poste avec canon à plasma. Parfois même, des milices avaient été levé par le gouvernement, mais certaines étaient spontanées, de jeunes adolescent armés étaient dans la rue, d’autres aux cotés de leurs mères dans les habitations, tous prêt à défendre leur liberté et leur honneur à la manière bien connu des jaffas.
Depuis l’année dernière, un commerce avait lieu entre la Terre et Dakara.
Bien que les échanges étaient refroidis par les constants conflits ; Les deux planètes échangeaient information et méthode. Il fut difficile de convaincre les jaffas, mais Teal’c assura la supériorité de la diversité militaire terrienne. C’est ainsi que les humains apprirent aux jaffas à créer des chars d’assaut blindés. Ils étaient encore bien peu, mais fait du même matériau que les lances, ils étaient plus résistants. Pour se déplacer ils utilisaient leurs aéroglisseurs. Pour attaquer ils utilisaient leur canon à plasma au dessus de la tourelle. A noter que ces armes n’étaient pas généralisé à l’empire, seule Dakara en possédait.
La porte des étoiles s’activait. L’iris au bouclier jaune jaffa fit de même. Les troupes présentes n’étaient pas inquiète au vu des défenses. Leur crainte venait plutôt de la fragilité de l’espace.
L’alarme retentit simultanément dans toutes les citées, forteresses, vaisseaux. Un programme récemment installé par la Tok’ra, bien avant sa disparition.
Seul les vaisseaux terriens et Kariaks durent être prévenus par communication habituelle.
D’un coup tous les jaffas dans un cri unique prononcèrent : « Kal ! » la liberté…
Il faisait nuit noire. Etait ce un choix conscient des ori de frapper dans ce moment opportun qui pouvait rapidement être : avantage ou lacune pour les deux camps, ou une simple coïncidence ?
Tous tenaient fermement leurs armes. Teal’c et Jonas partageaient le même abri, sur l’aile gauche de deux autres jaffas vigoureux. Notre jaffa favori, chef des troupes au sol prononça un dernier
« Lo Assik » littéralement « Au moindre mouvement, tirez ! »
La surprise fut totale. Aucun ne tira.
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L’iris resta actif mais pourtant un prêcheur parvint à passer à travers.
Celui ci ne fit aucun geste menaçant. Seul Teal’c le reconnu. Sa surprise en fut doublée. Il s’agissait du prêcheur que SG avait rencontré après s’être fait rouler dans la farine par le Goa’uld Nerus l’année dernière. Pourtant chacun était convaincu que ce prêcheur était mort dans l’explosion d’une super bombe terrienne.
Hors ce n’était pas le cas, comment cela était possible ?
Le prêcheur se contenta d’ouvrir « Origine » et d’en réciter quelque paroles :
« Oh enfants perdus ! Ecoutez bien cette histoire. Il s’agit de celle de Maxime.
Il y a bien longtemps, il décida de résister aux Ori.
Ne parvenant pas à accepter la nature divine des etres fondateurs. Il résista des années durant.
La destruction de son peuple continua d’alimenter sa colère envers nous. Son peuple avait été
détruit par des tempêtes et des fléaux inimaginable pour nous. Non pas par méchanceté mais désir de purifier les esprits de tous.
Il vit des milliers de fidèles se prosterner devant leurs dieux, priant tous ensemble.
Sa femme elle même tomba malade, c’est alors qu’il accepta d’aller rencontrer les Ori, les suppliant de guérir son amour mourante. Les Ori acceptèrent dans leur grande bonté de guérir la femme de leur ennemi.
Ce fut Maxime qui compris de lui même la bonté des Ori.
Malgré sa résistance, les dieux l’acceptèrent dans leur cœur. En remerciement devant le Bien suprême, il accepta non pas de se soumettre mais d’aimer les Ori.
Aujourd’hui Maxime est lui même devenu un fidèle dévoué à la Foi.
Prêchant le pardon universel.
Repentez vous dès maintenant et les Ori vous accepteront dans leur Royaume éternel.
Je suis Maxime. »
Le regard de bon nombre de jaffa devient plus clair, moins déterminé dans la lutte. Teal’c le remarqua il devait agir et ne surtout pas laisser le doute s’installer dans l’esprit de ses frères. C’est dans cette idée qu’il ordonna le feu : « Jaffas Kree ! »
Dans un bruit assourdissant, le pauvre prêcheur fut submergée de tir de toute nature. Tous les impact s’éclataient sur son bouclier personnel. Il ferma son livre doucement pour montrer son absence de peur, après tout les Ori étaient à ses cotés. Ensuite il posa sa main sur le Chaapa'ai.
Il sembla prononcer une prière que personne ne parvenait à comprendre, le bruit couvrant sa voix.
C’est à ce moment que l’iris fut déconnecté comme par magie. Un autre prêcheur traversa, suivit de près par les troupes ori. L’ennemi débarquait. La bataille commençait…
***
Orbite de Dakara
Une flotte de neuf vaisseaux ori, de deux vaisseaux plus petit semblant particulièrement primitif et de douze Hataks venaient de sortir de l’hyper espace.
Immédiatement chaque vaisseau actionna son bouclier. Avant de faire feu, les défenseurs reçurent un message de Adria :
« Tous ceux qui feront preuve de fierté seront balayés comme poussière au vent »
Ignorant immédiatement cette parabole. Tous les vaisseaux de l’Alliance ouvrirent le feu et libérèrent leurs chasseurs et autres bombardiers.
En signe de représailles les vaisseaux ori firent de même.
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De multiples impacts de plasma s’éclatèrent contre les boucliers des ennemis, sans aucun résultat. A l’inverse les tirs ori détruisaient à chaque coup les Hataks jaffas.
Bratac tenta d’établir les communications avec les Hataks ennemis. Apres n’avoir reçu aucune réponse, il ordonna de concentrer le feu sur les vaisseaux Shol'va pour commencer.
Les Kariaks quant à eux, grâce à leur tirs particulièrement précis détruirent dès le début du combat les deux étranges petits vaisseaux inconnus. Ce fut très facile, leurs boucliers n’ont même pas résisté à un tir. Visiblement les Croisés voulaient prouver tout simplement que de nombreux peuples luttaient à leur coté dans la Grande Croisade.
C’est à ce moment que les Terriens visèrent ensemble un unique vaisseau ori, très vite suivit par une formation circulaire de deux vaisseaux Kariaks et de six hataks. Leur feu commun vint frapper de plein fouet un croiseur isolé.
Le vaisseau ennemi sembla trembler un instant mais très vite il effectua un décalage sur l’aile gauche et riposta. Fort heureusement son tir passa juste à coté du Korelev.
Adria ordonna de rompre la formation. En effet sa flotte avait déjà bien agit. Leur formation linéaire lança un feu dense de l’arme principal et avait déjà éliminé un petit quart des Hataks soit rappelons le vingt cinq sur une centaine…
Elle divisa son groupe en équipe de deux, les deux premières équipes poursuivaient les Kariaks, les deux autres poursuivaient les Hataks. Elle chargea ces fidèles jaffas de se charger des Terriens.
Bratac de son vaisseau à l’écart du champ de bataille, en formation avec cinq autre en orbite proche, très proche de la planète remarqua un vaisseau ori tout a fait en recul du reste de la flotte. Aussitôt il comprit que Adria y résidait. Il ordonna donc à deux des quatre vaisseaux à son aile gauche de le suivre et donna rendez vous à douze autre au cœur de la bataille, il alerta les terriens de son action. Ces derniers le suivaient dans sa folie. Son plan consistait à détruire le vaisseau amiral ennemi.
Il se disait que même si cette bataille devait être perdue, ils pourraient tous ensemble au moins éliminer l’Orici.
La manœuvre audacieuse fut pourtant remarquée par la représentante physique des dieux lointains. Un sourire mesquin l’envahit.
Un prêcheur l’informa de l’approche des ennemis et recommanda d’ouvrir le feu. En effet le vaisseau amiral était tellement en retrait que les ennemis n’étaient même pas à portée. L’Orici lui répondit par un signe négatif. Les prêcheurs et autres fidèles de la salle de commande comprirent alors ce qu’elle allait faire.
Adria se leva du siège de commande, curieusement d’une technologie et d’un design très proche de celui des Anciens. Elle se colla au hublot, leva la main droite, ferma les yeux et se concentra.
C’est à ce moment que le Korelev explosa soudainement, de même que six vaisseaux Hataks. Des explosions si puissante qu’elles entraînèrent une réaction en chaîne. Deux autres vaisseaux jaffas furent détruit dans la débandade.
- Oh mon dieu ! Cria Carter. Le Korelev, L’équipage, le colonel Chekov !
- Carter reprenez vous, manœuvrez, manœuvrez, on sort de cette merde tout de suite !
- Yes sir ! cria le pilote principal.
- Bouclier à 75% cria Carter.
- Odyssée on bat en retraite !
- A vos ordres mon général répondit Pettersson.
Le temps de s’éloigner du vaisseau amiral, deux autres vaisseaux Hataks furent détruit.
- Oneill ici Bratac, mais par quel prodige nos vaisseaux peuvent ils exploser sans combat ? L’ennemi possède il des mines ?
- Non Bratac il ne s’agit pas de sa. Selon Daniel, Adria parviendrait d’elle même par ses pouvoirs à détruire nos vaisseaux les plus proches, je recommande finalement de ne plus l’approcher, nous avons de meilleur chances face aux autres croiseurs.
- Bien compris. Je retourne immédiatement me remettre en position de dernière ligne de défense orbital. Kenat suis moi avec ton vaisseau, les autres rejoignez la bataille.
- Shal'Tak ! maître Bratac, répondit Kenat.
Les deux vaisseaux terriens retrouvaient le cœur du combat. Aucun membre d ‘équipage ne fut étonné de voir que les jaffas avaient perdu plus de la moitié de leurs effectifs.
- Général Oneill, ici Oijikirl, il faut immédiatement prendre des mesures, la flotte kariak est réduite du tiers, notre armada perd de tout cotés !
- Je le sais bien mon ami, maintenez votre position, il ne faut pas abandonner les habitants au sol, nous ne pouvons pas !
- Il a raison mon général, cette bataille est perdu d’avance, nous le savons tous, d’ailleurs Hammond avait peut être refusé cette mission sachant absolument qu’elle serait voué à l’échec.
- Carter ! Hammond n’est pas un lâche. Il mourrait pour son pays. Contentez vous d’obéir aux ordres !
- Oui mon général…
- Si seulement Thor était la, nous aurions déjà gagné. Allez mon ami revient vite, secoue tes petites fesses grises, j’ai besoin de toi plus que jamais….
La situation des chasseurs n’était guère mieux. Les « abeilles » ori comme aimait les appeler Mitchell, gagnaient quasiment tous les défis, en effet bien plus rapide, mieux armés, ils ne faisaient qu’une bouchée de leurs ennemis.
Ce fut les Alkeshs qui furent éliminés les premiers, assez facilement qui plus est. Le nombre de planeurs de la mort avait considérablement diminué. Un jaffa avait demandé le soutien des planeurs de la planète, mais sa demande se solda par un refus des commandants des bases. En effet le soutien aérien était indispensable pour les troupes au sol…
***
A proximité de la porte des étoiles
- Jaffas retraite !
L’ordre avait été donné par Teal’c lui même, si ce grand costaud reculait, quel espoir restait il aux tout maigrichons soldats Langariens ?
La situation était aussi catastrophique au sol que dans l’espace.
Les prêcheurs avaient traversé en masse, la moitié priaient et donnaient Foi aux soldats tandis que l’autre moitié usaient de télékinésie contre les infidèles.
Il y a quelque minutes il était hors de question de reculer. Pourtant de nombreux soldats ori avaient traversés le vortex. Mais ceux ci ne pouvaient jamais avancer car dès qu ‘il faisaient un pas hors de la porte, ils étaient abattu soit par les patriotes soit par les forces aériennes.
Ce qui obligea Teal’c a ordonner le repli est bien particulier :
Le prêcheur Maxime avait levé son bâton vers le ciel, une étrange tempête magnétique se forma dans le ciel noir de la planète détruisant rapidement les planeurs à proximité. Puis ensuite le même individu posa son bâton, le sol trembla et un premier homme fut attaqué par d’étranges insectes. Teal’c les connaissait, il les avait vu récemment sur une base secrète terrienne, leur potentiel de destruction était énorme.
La porte était libre, désormais les troupes ori pouvaient débarqués en masse à partir d’une planète inconnu sûrement Chulack. Jonas remarqua de nombreux jaffas parmi eux.
Soudain sur sa droite, un ennemi unique sur le champ de bataille le menaça :
- Shel Pac Herac Ori ! Siil'na ! Tafan'Dro !
Non il ne rêvait pas, son ennemi était un goa’uld armé de son gant personnel commun aux faux dieux de jadis.
Fort heureusement Teal’c vit la scène et tira plusieurs projectiles sur l’ennemi. Attrapa Jonas par l’épaule et l’aida a grimper les marches du Temple des Anciens. De la haut, Ryac, le fils de Teal’c redoublait ses tirs pour aider son père à le rejoindre. D’un coup l’idée de liberté était oublié, seule la survie des être que l’on aime comptait.
Du haut des marches, la place dominante du temple permettait d’observer un spectacle redoutable.
Des milliers de soldats ori se collaient les uns aux autres dans une sorte de formation de combat.
Jonas se rappelait avoir lu quelque chose y ressemblant dans un livre d’histoire terrien. En effet il avait vu juste, les ori adoptaient les formations célèbres des soldats de Bonaparte et des romains en leur temps de gloire.
Avaient ils découverts sa dans l’esprit de Jackson, ou faisaient ils sa depuis longtemps ?
Une question intéressante puisque les Anciens étaient vénérés chez les romains comme les constructeurs des routes. Une explosion soudaine remit Jonas dans la réalité.
Les blindés jaffas passés à l’attaque, des tirs nombreux perçants les rangs ennemis mais pourtant les trous étaient vite bouchés par les lignes parfaite suivantes. En effet les ori offraient des lignes resserrées de centaines de soldats déjà.
Marchant d’un pas lent mais régulier et unique, les ori tiraient droit devant eux, détruisant les blindés avec aisance et une redoutable efficacité.
Des éclairs s’abattaient sur les tourelles jaffas partout sur la planète. Visiblement le pouvoir de Maxime pouvait recouvrir l’ensemble de l’atmosphère.
Soudain, la tempête magnétique disparut, les rares défenseurs qui pouvaient se permettrent de regarder la scène remarquèrent que les nuages et la nuit disparaissaient pour laisser apparaître un soleil aux rayons aveuglants.
Le pauvre jaffa Pethok perdit tout son courage et jeta son arme à terre et se mit à genoux criant « Hallowed are the Ori ».
A ce moment un prêcheur proche de sa position, vint à sa rencontre malgré les tirs ennemis qui le frappaient de toute part. L’homme gris au visage griffé de marques de guerre et de Foi lui posa la main sur l’épaule et lui dit
« Ne t’en fais pas, les Ori te pardonnent, prend ton arme et combat les infidèles »
Pethok s’exécuta immédiatement, tuant ses propres frères devenu ennemi.
C’est comme cela que d’autres jaffas proche d’eux, s’agenouillèrent, prononcèrent la prière et écoutèrent la bonne parole du prêcheur qui accepta leur pardon à tous. Ce dernier ne pu poser la main sur l’épaule de tous ces nouveaux fidèles vu leur nombre grandissant trop rapidement mais sa simple parole, cette phrase dite à Pethok suffisait à leur faire comprendre que désormais les Ori les acceptaient dans leur Royaume…
***
Khèbes [URL=http://
Daniel rentra dans le temple qu’il n’avait pas contemplé depuis six ans. Notre archéologue ne venait pas pour la beauté du lieu. Il rentra immédiatement dans la salle principale. Aucune minute n’était à perdre. C'est à ce moment que ses souvenirs lui revenaient:(
Flashs back) puis il cria :
- Je sais que vous etes la ! Montrez vous ! On a besoin de vous nous, allez il faut nous aider !
L’attente fut moins longue que Daniel pensait qu’elle serait. Néanmoins son interlocuteur le surpris :
- Daniel ta détermination nous impressionne tous mais jamais les Autres n’interviendront tu le sais mieux que quiconque.
- Oma Dessala, j’avoue que je suis très surpris, je pensai que tu combattais Anubis dans un combat éternel ?
- Les Autres m’ont libéré, ils ont besoin de moi pour le combat final.
- Lorsque les Ori seront la… Hum, cela pourrait ne jamais se produire si vous nous aidiez.
Détruisez tous ces vaisseaux ennemis, sauvez tous ces gens, même leurs fidèles si vous pouvez mais aidez nous, dit moi ou est l’arme de Merlin, et j’irai pour vous détruire les Ori à Célestis, je suis prêt à tout, ma seule condition est que vous sauviez cette galaxie.
- Daniel, tu sais très bien que jamais nous n’interviendrons.
- Mais les Ori viennent nous détruire, viennent vous détruire…
- Cela n’a aucune importance, nous pensons qu’intervenir nous empêcherait d’accéder au stade suivant. Quant à Merlin, tu l’as déjà rencontrés… Euh je…
- Comment ? Oh je comprend c’est lui qui est venu me voir, incroyable. Tu dis ne pas pouvoir m’aider pourtant tu viens de le faire.
- J’espère que les Autres n’en savent rien…
- A moins que… Oh non ! Vous etes pareils n’est ce pas ? Les Anciens puisent tout autant de force en nous que le font les Ori, vous savez que nous croyons en vous pour nous sauver, c’est cela qui vous permez d’atteindre un stade supérieur. Les Autres ne font rien, mais toi Oma, tu intervient, comme les Ori au fond… Tu obtiens plus de puissance comme les Ori à travers nous. En fait tu te bats pour ta survie, les Anciens ne t’ont pas libéré d’Anubis, tu avais toi même le pouvoir de le détruire mais les Autres ne l’avaient pas.
- Ecoute Daniel, tu joues un jeu dangereux…
- Non Oma c’est inutile, je ne t’écoute plus.
Daniel courait aussi vite qu’il pouvait, envahit de colère, il voulait fuir son ancienne amie qui comme les Ori semblait se nourrir de lui, de nous…
Il atteint enfin la porte des étoiles sans avoir été foudroyé pour son insolence et avoir découvert le secret. Il se retourna une dernière fois. Conscient d’avoir perdu son temps, il passa la porte vers une destination inconnu…
***
Orbite de Dakara
- Orici fit un prêcheur, l’ennemi semble concentrer ses forces dans le temple des démons.
- Parfait c’est ce que j’avais prévu, nous allons détruire le temple et par la même occasion tous ces infidèles en un seul tir. Donne l’ordre à quatre vaisseaux de continuer l’attaque en orbite, que les autres nous suivent dans l’atmosphère, nos troupes au sol ont besoin de nous pour terminer la purification. Attaquez simultanément toute les villes sur la planètes.
- Hallowed are the Ori.
- Hallowed are the Ori.
L’ordre fut immédiatement exécuté. C’est ainsi que cinq vaisseaux ori foncèrent à toute vitesse vers la planète écrasant de leurs boucliers les vaisseaux les plus proches sans se soucier de les éliminer par des rafales de tirs. Au devant des « grosses cuves » les milliers de chasseurs abandonnaient le combat et fonçaient eux aussi vers la planète.
- Bratac les ori changent de tactique. Ordre à tous les vaisseaux de rejoindre la dernière ligne de défense. Nous devons empêcher les ori de tirer sur le bouclier de la citée.
- Tous les Hataks nous rejoignent Oneill.
C’est ainsi qu’une ligne unique du dernier espoir fut former en orbite proche de Dakara, formée des quinze derniers vaisseaux Kariaks, des deux 304, et de la trentaine de vaisseaux Hataks des jaffas libres. D’une même ardeur ils tirèrent ensemble d’un feu dense et unique. L’effet fut immédiat les chasseurs ori explosaient vite, très vite, bientôt il n’en resterait plus mais c’est sans compter sur l’arrivée des croiseurs ennemis qui à leur tour ouvrir le feu, L’Indépendance subit un tir de plein fouet, fort heureusement ses boucliers Asgards doublés en puissance par le xionmax empêcha des dégâts considérable. Au contraire les hataks ne résistaient pas, sauf peut être celui de Bratac qui fut le seul à résister à un tir principal ennemi. De même les Kariaks résistaient mais faiblissaient grandement, leurs tirs ioniques faisaient mouche à chaque fois, particulièrement utile face aux chasseurs, cela était par contre inutile contre les croiseurs.
- A tous les chefs d’escadrille, ici Alpha 1. On les poursuit, on va éliminer ces chasseurs par l’arrière et soutenir comité d’accueil.
- Bien reçu on vous suit Alpha 1, eagle 1 terminé.
- Alpha 1, ici red 2, je prend le commandement, nous avons perdu red 1.
- Bien reçu, tous en formation d’attaque. Comité d’accueil, tenez bon on vient vous soutenir.
- Négatif Mitchell, fit Oneill, ils ont déjà briser nos lignes, plusieurs de leurs chasseurs sont passés, et bientôt les croiseurs tireront sur la ville, allez soutenir Teal’c.
- A vos ordres, mon général.
A l’intérieur du vaisseau d’Adria :
- Nos chasseurs se heurtent à un bouclier énergétique au dessus de la ville.
- Joignez nos tirs, on frappe le bouclier ennemi.
La chose fut beaucoup plus difficile que d’habitude. Le bouclier de Dakara résistait grâce au xionmax. Pourtant il finit par céder après avoir encaissé une dizaine de tir acharné :
***
Au sol
- Colonel Reynolds, vite venez nous aider, nous devons concentrer nos défenses sur le temple de Dakara c’est notre seule chance.
- Oui Teal’c bonne idée, à toute les équipes SG on se replie immédiatement à l’intérieur du temple au pas de course.
L’ambiance était toujours pire pour nos amis. Les jaffas étaient des millions, les soldats ennemis seulement quelques milliers pourtant les défenseurs ne cessaient de reculer face aux pouvoirs des prêcheurs et ces étranges insectes qui au sol dévoraient complètement les infidèles.
Un jaffa de la citée eut une curieuse surprise, les insectes fonçaient sur lui, il n’avait aucune chance, c’est alors qu’il choisit de se rendre et au moment précis où il prononça « Hallowed are the Ori », les insectes dévièrent de leur trajectoire, il comprit alors que le seul moyen de les repousser était de faire croire qu’il vénérait les Ori, c’est ainsi qu’il reprit le combat au coté de ses frères leur enseignant ce qu’il venait d’apprendre.
Du haut du temple, Teal’c contemplait la scène, il voyait les légions ori avancer doucement, laissant le soin aux insectes et jaffas soumis de mener l’attaque. Il voyait toujours plus de ses frères s’agenouiller devant les prêcheurs en signe de soumission mais comment savoir si ceux si se soumettaient réellement ou non ?
- Teal’c le bouclier de la citée vient de céder, nous sommes vulnérable à leurs attaques aérienne !
- Tous à l’intérieur, jaffas Kree !
Notre ami, fut très vite suivi par une vingtaine de Langarien dont Jonas, il ne restait plus qu’eux sur tous les renforts venus venger leur peuple. Puis d’un bon deux Tiers des équipes SG, et d’une centaine de jaffas, des femmes braves combattaient auprès de leur mari, l’heure n’était pas au machisme traditionnel jaffa mais bien à l’union pour la survie.
Ryac eut le temps de jeter un dernier coup d’œil au dehors avant de fermer les portes du temple : Il ne voyait plus aucun char blindé, plus aucune tourelle mise à part celle de la grande avenue de la citée qui accueillait en son sein les légions ori, l’ennemi était dans la citée. Les banlieues les plus reculées étaient déjà bombardées par les chasseurs ennemis libérant de petit plasma bleu.
Certains étaient poursuivis par les 302 terriens et quelque rares planeurs rentrés en atmosphère.
Il remarqua un grand trait bleu provenant d’un tout petit vaisseau de couleur verte à forme très allongée et très écrasée. C’était un chasseur kariak mais il ne pouvait le savoir.
Au loin, la forteresse redoublait ses tirs d’intensité pour repousser les croiseurs ori en orbite, les plus petit canons essayant tant bien que mal d’éliminer les chasseurs ennemis mais déjà son bouclier faiblissait dangereusement. Ce dernier ne bénéficiait pas d’un xionmax et tous savaient que bientôt la ville n’aurait plus de forteresse…
- Alpha 2 vous me suivez, on va butter celui là. Attention Alpha 2 l’un d’eux arrive à trois heures…BOUM, Alpha 2 nonnnnnnnn… Fuck, tu ne m’auras pas !
- Alpha 1 vous etes touché, évacuez !!!
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La rage de Mitchell ne suffit pas. Son 302 fut en effet touché sur l’aile droite. Le colonel ne parvenait pas à stabiliser son appareil, alors dans un dernier effort il força son appareil à prendre une trajectoire bien choisi, son chasseur devait s’écraser droit sur un escadron ori.
Quant à notre homme il était hors de question pour lui de revivre le crash qu’il avait vécu il y a deux ans en Antarctique. Il éjecta son siège, abandonna le vaisseau, quelque secondes plus tard il ouvrit son parachute.
La manœuvre était particulièrement dangereuse. Le ciel était envahit de petit vaisseaux et de tirs en tout genre. Mitchell ne descendait pas suffisamment assez vite à cause de son parachute. L’ironie du sort, ce parachute devait le sauver mais le laissait à la portée du danger.
Un projectile perdu vint couper le câble reliant le corps du colonel au parachute. Il tomba dans le vide à une vitesse folle… il s’écrasa au sol dans un petit « boum »,
Mitchell était mort…
***
Au même moment la porte se désactiva puis s’ouvrit de nouveau. Le prêcheur de garde et son petit peloton de douze hommes ne se retournèrent même pas, tous croyant que la porte de Chulack venait de forcer de nouveau le vortex de Dakara, dans le but de faire traverser toujours plus de troupes.
Pourtant très vite de nombreux tirs de lances jaffas passèrent la porte, tuèrent les soldats. Le prêcheur se retourna alors :
Une créature particulière lui faisait face.
C’était le Unas Chaka : Très rapidement ce dernier saisit la tête du prêcheur, entre ses mains et l’arracha directement, il cria sa victoire tout en donnant l’ordre à ses frères de le suivre et de fondre sur les légions ori.
A ses cotés c’était Daniel, visiblement c’est lui qui avait été cherché les Unas pour les aider dans la guerre. Les Unas étaient venus en masse, déjà près d’une centaine avaient traversés la porte, certains armés de lances jaffas, de zats et d’autres de simple massue primitive.
De son vaisseau Adria avait été prévenu de la situation. Elle donna l’ordre alors de tirer de son arme principale sur le temple des Anciens. Le choc fut violent mais la surprise toute aussi grande, la roche, la texture du bâtiment semblait résisté à l’attaque. De nombreuses chutes de pierre tuèrent les réfugiés à l’intérieur mais le bâtiment résistait pourtant. Adria ordonna immédiatement de redoubler les tirs.
Teal’c eut vite compris le stratagème. Depuis le début les ori voulaient réunir les infidèles dans le temple pour les détruire et faire d’une pierre deux coups. Il était temps de sortir.
Le jaffa Volnek, ultra conservateur ami du défunt Gerak proposa l’idée de se servir de l’arme de Dakara qui n’avait nullement été détruite. Son but était d’éradiquer les soldats ennemis comme ce fut le cas avec les réplicateurs jadis.
Teal’c n’était pas au courant que l’arme n’était pas détruite. Lui savait que l’arme détruirait aussi les jaffas libres. Il était inutile de tous se suicider. Le premier rebelle fut obligé de tuer Volnek qui n’obéissait pas aux ordres.
Il ordonna la contre attaque immédiate, il sorti le premier du temple, descendant difficilement les marches du temple. Et une nouvelle surprise se présenta à son regard : les Unas et son ami Daniel venaient d’arriver, c’était le bon moment. Les légions ori étaient encerclés. Cependant au loin, il voyait la ville en feu. Les cris nombreux rendaient la situation encore plus insupportable, des jaffas libres étaient exécuté en plein milieu du champ de bataille, en signe de châtiment, certaines exécutions étaient même faites par un mystérieux goa’uld. De nombreux bâtiments du centre ville s’enfonçaient dans le sol sous la pression, résultat de la présence des insectes.
Quant à la forteresse, elle était complètement détruite.
Aucun des deux camps ne bénéficiaient vraiment du soutien aérien. Les chasseurs en atmosphère devaient avant tout détruire ceux des ennemis pour ensuite attaquer au sol.
Les autres citées de la planète étaient submergés, les troupes des autres vaisseaux ori commencés à débarquer. En effet quatre croiseurs s’étaient déjà posé au sol.
***
En orbite
Adria fut mise au courant de la perte de la porte. Elle ordonna le débarquement total dans la capitale. Deux vaisseaux allèrent se poser à l’ouest de la citée. Seul trois croiseurs restaient en orbite et attaquaient la pauvre dizaine de vaisseaux de l’Alliance restant.
- Bratac, la bataille est perdue nous devons tous fuir en hyper espace !
- Mon général ici Pettersson de l’Odyssée, nos boucliers sont à 20%.
Bratac ne répondait pas. Conscient que la bataille était perdue. Sa rage était plus grande que jamais.
Oneill et tout l’équipage de l’Indépendance étaient envahis de peur mais aussi de tristesse après avoir appris la mort de Michell.
- Oneill, vous avez raison. Ordre à tous les vaisseaux de fuir en hyper espace, ou ? Je ne sais pas mais allez vous en. Je donne l’ordre aux troupes au sol de fuir la planète.
- Nous pouvons aller sur Terre, Bratac. Vous qu’allez vous faire ?
- Je vais tenter une dernière manœuvre pour aider nos troupes au sol à battre en retraite.
- Bonne chance mon ami.
- Ce fut un honneur Oneill du Minnesota… Nous nous reverrons dans l’autre vie mon ami…
L’ordre fut donné. « Hyper propulsion ». Les deux 304 particulièrement endommagé, deux hataks jaffas, puis trois vaisseaux Kariaks quittèrent Dakara pour fuir vers la Terre, l’un des derniers bastions libres connus de la galaxie…
***
Sur le sol en feu de la planète Dakara… Ou peut être de la nouvelle place forte Ori…
Tous avaient reçu l’ordre.
Jaffas libre, Langariens, Terriens usaient de leur dernière force pour se frayer un chemin dans les profondes formations ori. Les Unas de l’autre coté des troupes ennemis continuaient à en éliminer par dizaines. Pourtant eux mêmes subissaient des pertes énormes.
Un soldat Ori se souvenait avoir affronter à Chulack, des créatures semblables et aussi démoniaque que ces Unas, mais aucun de ces « xions » étaient présent sur Dakara.
Enfin en bas de l’escalier, Teal’c et ses compagnons commençaient à avancer vers la porte.
Le colonel Reynolds abandonna son P90, complètement vide de munition et ramassa une lance appartenant à un jaffa libre mort. Par un coup de chance le terrien eut la chance d’abattre un goa’uld à dix mètres de sa position, facile à reconnaître celui ci clignait des yeux de jouissance et pointait son bracelet vers des soldats amis.
Soudain après avoir résisté longuement, le temple de Dakara explosait. Le souffle de l’explosion était énorme, un nuage de poussière et de feu recouvrit tout le champ de bataille, et balaya plusieurs bâtiments en ville, les bipèdes semblaient voler, un prêcheur en perdit son bâton.
Teal’c et d’autres tombèrent dans une crevasse au pied du temple. Le sol s’enfonçait. Jonas craignait les insectes mais non à sa grande surprise, beaucoup d’entre eux étaient tombés dans des tunnels Tok’ras. Que faisaient ils là ? Tous l’ignoraient, peut etre pour espionner Baal jadis, peut etre pour espionner le gouvernement jaffa aujourd’hui, enfin désormais il n’existait plus…
Ces tunnels semblaient mener à la porte, tous couraient et passaient en dessous des troupes ori, évitant du même coup les prêcheurs. Toujours plus de jaffas venaient les rejoindre en dessous. Reynolds hésita un instant à tirer lorsque deux Unas dont Chaka empruntèrent les tunnels à leur tour suivit de beaucoup des leurs. Ils étaient allié, finalement ils couraient ensemble vers la porte sans se tirer dessus malgré la peur de l’humain…
D’ailleurs chose étrange. Daniel se trouvait être le seul à garder la porte serrant bien fort son P90 à l’abri derrière le DHD.
Un prêcheur s’avança calmement vers lui, comprenant bien le mouvement de fuite des infidèles. Daniel le reconnut. Ce prêcheur avait essayé de le brûler vif l’année dernière, de plus il était responsable d’un étrange fléau sur de nombreuses planètes isolées.
- Vous !
-
« Tandis que les infidèles envahis de peur, fuient leurs destin. Les Ori s’approchent de la Bataille Finale. Elle opposera les démons à leurs victimes des temps premiers. Les dieux de Célestis pourront enfin venir réclamer vengeance et éliminer ceux qui cachent la Vérité Suprême. Mais avant leurs fils doivent être éliminés par leurs fidèles, dans leur propre foyer, la Terre… »
C’est sur ces mots que la porte se referma mais très vite un nouveau vortex s’ouvrit. Un homme le traversa. De taille moyenne, d’une toge noire, l’air convaincu de la victoire, Merlin pour les Ori, mais encore Arthur pour Daniel, s’adressa au prêcheur :
-
« Le seul véritable pouvoir est la connaissance pourtant le seul moyen d’arriver à atteindre la véritable illumination, c’est de vivre et de croire en soi même. Toi prêcheur, tu crois en des etres qui ont accomplis l’ascension, je crois que ce n’est pas le but de toute vie, je crois que le but de toute vie est de finir. C’est dans la mort involontaire et naturelle qu’est la poursuite du voyage. L’ascension n’est en elle même qu’un moyen et non un état finis. La mort est obscure pour chacun nous. L’inconnu nous fait peur. L’ascension est une grave erreur qui fut suivit par le premier peuple, dont ceux que tu appelles démons faisaient tout autant partis. En conséquence Ori et Ancien sont dans l’erreur. Un jour je serai fier de mourir, mais ce moment ne viendra que lorsque les élevés disparaîtront, et que l’ascension sera banni des espoirs de chacun. L’univers aura alors recouvert sa véritable nature… »
Sur ces mots, auquel le prêcheur n’avait rien à répondre, les Ori n’en mentionnant aucune philosophie dans « Origine », illumina son bâton, le pointa vers le démon, damné chez les damnés mais dans un formidable assaut, Merlin lui retourna l’attaque, un puissant éclair rouge sorti de la poitrine de l’enchanteur et vint pulvériser le serviteur des Ori…
La porte se réactiva rapidement sans même composer la moindre adresse. Merlin tendait la main vers Daniel :
- Venez mon jeune ami, faite le choix de m’aider.
Immédiatement Jackson suivit l’enchanteur Merlin dans l’espoir un jour de tous nous sauver.
La porte fermée, c’est ce que voyait Teal’c lorsqu’il emprunta les anneaux de transfert des tunnels Tok’ra. Seul des cadavres se trouvaient à proximité. Le jaffa composa lui même l’adresse de la Terre.
Les premiers fuyards traversaient l’anneau. Après avoir composé le code grâce à son GDO, Jonas fut le premier à traverser, il ouvrait la route vers le SGC. Teal’c essayait avec quelques compagnons de couvrir la fuite de milliers de patriotes, pourtant il le savait, seul quelques dizaines parviendraient jusqu’à eux.
L’espoir revint un instant. Un Hatak celui de Bratac se plaça à la suite d’une manœuvre parfaite juste au dessus de la porte des étoiles couvrant ainsi la fuite des patriotes de la liberté. Le vaisseau balançait tout ce qu’il pouvait, sachant que ses boucliers affaiblis ne tiendraient pas longtemps. En effet Adria se réserva l’honneur de tirer de son croiseur afin de détruire le dernier Hatak encore présent sur Dakara.
Les autres villes s’étaient déjà rendu, la capitale était la dernière place forte jaffa. Bientôt l’Oracle pourrait aller sur la Terre…
Bratac envoya un dernier message d’adieu et de respect profond à son ancien élève, devenu malgré lui le tout nouveau chef de la nation jaffa, ce qu’il en restait. Teal’c lui répondit par un dernier « merci » à la façon d’un jaffa, et surtout par des paroles élogieuses sur leur vie commune comme un fils l’aurait fait à son père.
Juste avant de partir, le jaffa regarda une dernière fois l’ancienne capitale libre de son peuple. Quelle surprise, de nombreuses lueur faites de flammes s’élevaient doucement des cadavres. Les fidèles faisaient leurs ascension.
Teal’c eut juste le temps de se jeter dans le vortex.
Le hatak explosa.
Bratac et son équipage venaient de rejoindre le royaume des morts…