[Fan-fics] Stargate Atlantis -
Publié : 04 nov. 2007, 20:46
Stargate Atlantis
La ville était en effervescence. C’était la première chose que je vis. Je ne réalisai pas tout de suite ce qui se passait et ou je me trouvais. C’est seulement lorsque je me suis retourné que je vis la voiture freiner brusquement avec un crissement assourdissant que je compris la situation. J’étais au plein milieu de la route principale de…
…Washington DC.
Le conducteur n’a eu qu’un mouvement de colère en ouvrant la portière et me criait dessus tout ce qui lui passait par la tête. Ma première réaction fut de me retire sur le trottoir et rejoindre le mouvement des piétons. L’automobiliste reprit les commandes de sa machine et poursuivit sa route. Je tournai la tête et, en face du soleil, je reconnu le Capitole.
C’était la première fois depuis 25 ans que je me retrouvais sur ma planète d’origine. Tout semblait n’avoir pas changé. Comment étais-je arrivé là ? Je ne comprenais pas. La dernière chose dont je me souvenais était l’attaque du vaisseau et mon retour par téléportation… Mais il y avait quelqu’un d’autre…
Ici, c’est comme dans mes souvenirs. Enfin, ce que je me souviens de la Capitale des Etats-Unis. Les maisons, les voitures, les rues et même les vêtements des passants. Pourtant, il y a quelque chose de différent. Il me semble reconnaître des visages. Non pas que je le connaissais dans mon passé, mais comme si tous le monde passaient plusieurs fois devant mes yeux.
Je sentis une forte douleur dans mon bras gauche. Le temps que je me retourne, la femme passa devant moi sans me voir. J’avais ce picotement dans mon corps comme si une décharge électrique m’avait traversé.
Pourquoi certaines personnes me voyaient et d’autres semblaient ne pas reconnaître ma présence ? Etais-je vraiment sur Terre ?
Puis, des hommes, de l’autre côté de la rue. Ils me voient et pointent un doigt dans ma direction. Lunettes noir, costumes cravates, ils ont des armes… Et je ne crois pas qu’ils me veuillent du bien. Je cours le long du trottoir, zigzagant entre les passants. C’est là que je les vois sortirent leurs armes.
- Le voila ! Cria l’un des hommes. Ne le laissez pas s’échapper !
Il me faut courir loin, mais chaque fois que je frôle une personne, la douleur est affreusement intense et je dois m’arrêter. Je reprends mon souffle, mais je les sens déjà derrière moi. Se diriger dans le parc. C’est le seul moyen de ne rencontrer personne.
C’est ce que je fais. Je saute la clôture et me lance dans le gazon fraîchement tondue. Là, il y d’autres hommes. Ils m’attendent. Comme s’ils savaient ce que je voulais faire. Alors je me dis qu’il n’y a qu’une seule solution : Les laisser s’approcher et utiliser les techniques de combats que m’on enseigné les Sheevaa.
Je me prépare à les combattre. Ils m’entours et pointent leurs armes sur moi. Ils approchent lentement. Cette fois, je me prépare à activer mes Nano-bios. Je tourne ma tête d’un côté et d’autre afin de lancer le processus, mais rien ne se passe. Ils semblent ne plus m’obéir. Et les hommes s’approchent dangereusement. Ou suis-je ? Ca ne devrait pas se passer ainsi ! Je ne suis pas sur Terre ! C’est évident !
- Abattez l’intrus !
La voix de l’homme est différente. Elle est presque métallique. Les coups partent. La douleur est indescriptible. Je tombe sur mes genoux et la seule chose dont je me souviens c’est l’homme de tête relevant ses lunettes et la lumière sortant de ses yeux.
Générique
\ImaginFresard[/font]
Présente :
Une fan-fiction dans le monde de Stargate Atlantis avec le Dr Elisabeth Weir, après sa capture par les Réplicateurs.
« Je m’appelle David Barth. J’ai voyagé en 1988 au travers d’un vortex et atterri dans un monde en guerre. Depuis deux ans que cette guerre est fini, j’ai reprit le voyage dans les étoiles à bord du plus prestigieux vaisseau de l’univers : le Sha-Dierra Ambassador. Notre mission : contacter d’autres civilisations et d’autres mondes afin de créer des liens dans l’échange et le développement économique. »
\Nano-bios contre Nanites[/font]
Premier épisode
Il fait froid. Je tente d’ouvrir les yeux, mais je n’y arrive que partiellement. Je devrais être mort, mais ce n’est pas le cas, car je sens encore les douleurs ou j’ai été touché. J’ouvre enfin les yeux. Je suis couché sur le sol et je remarque que je suis encore dans le parc. Une petite brise fraiche me traverse. J’essaie de me relever, mais les douleurs reviennent. Je cherche les impactes de balles. C’est douloureux et étrangement… je ne trouve pas de sang. Ma respiration semble être normal mais, ce qui ne l’est pas, c’est qu’il commence à faire nuit et il n’y a plus personne dans les rues. Je me retourne espérant trouver un regard, mais il n’y a vraiment personne. Plus de voitures sur les routes, ni de bus ou autres véhicules en mouvement. Je fini pas me relever malgré les douleurs. Pourtant, celles-ci semble être moins intense, maintenant. Cela me fait rire à grande voix.
- Je suis vivant ! M’écriai-je. …Et je n’ai pas eu besoin des Nano-bios… !
C’était vraiment surprenant. Jamais je n’avais vécu cela. Pourtant j’en ai vu des choses étranges et insolites dans ma vie et parmi mes voyages dans l’espace… ! Mais là, c’était une sensation étrange et un univers dont je ne connaissais pas encore les règles. Je venais d’en connaître la première : je ne pouvais pas me faire tuer ! Et une seconde : J’ai extrêmement mal. Et cela, je ne voulais plus en renouveler l’expérience.
J’ai du attendre encore quelques minutes avant de me lancer à marcher dans cet univers sans plus personne.
* * *
Elisabeth Weir se réveilla dans le centre commercial. Elle connaissait bien ce centre pour l’avoir fréquenté au temps ou elle travaillait à l’ONU. Tout était comme dans son souvenir. Pourtant, elle comprit tout de suite qu’elle n’était pas sur Terre et que tout cela provenait des Nanites. Cela l’effraya. Elle ne voulait plus revivre ces cauchemars. Cette fois-ci elle se défendrait fermement avant de mourir. Elle était déterminée. Si Mc Kay avait réussi à reprogrammer la cité des Réplicateurs, Elle devait s’attendre à ce que ceux-ci tentent de la maîtriser en détruisant sa conscience. Mais elle était seule contre les Nanites.
Elle prit tout son courage et avança dans le hall. La lumière clignotait par intermittence et elle s’attendit à voir surgir quelqu’un de n’ importe où. Elle avança vers l’escalator et celui-ci se mit en route lorsque son pied se posa sur la première marche. Elle regarda vers le haut et de gauche à droite. Elle était sur qu’ils n’allaient pas utiliser la même stratégie que la dernière fois. Ils en avaient certainement souvenir et il fallait un autre plan. Qu’allaient-ils faire, maintenant ?
Puis, quelque chose passa, dans le fond du couloir. Une ombre, un souffle de vent, une présence de Nanites ! Un frisson lui traversa le do. Combien elle aurait aimé voir surgir Cheppard au-devant d’elle ainsi que Teyla et Ronon. Même le visage de Mc Kay l’aurait rassuré.
Elle était toujours seul dans cet immense bâtiment.
Arrivé à l’étage, elle sentit une fois encore cette présence. L’ombre passa derrière elle. Elle se retourna. Il n’y avait rien si ce n’est que le frissonnement des plantes autour des piliers en granites. Elle se frotta les mains et trembla. Elle finit par demandé d’une voix forte :
- Qui est là ? Montrez-vous !
Pas de réponse.
Elle partit sur sa gauche, là ou elle sentait cette présence. Autour d’elle il y avait les shop tr les articles d’habits qui semblaient donner un gout de printemps. Une fois encore, elle se demandait comment toutes ces femmes pouvaient passer autant de temps à modeler leur apparence et cela pendant des heures entières. Elle considérait cela comme du temps perdu. Alors qu’il y avait bien des choses plus importantes à faire et à découvrir sur Atlantis.
C’est à cette pensée qu’il lui semblait que le bâtiment trembla. Etait-ce une coïncidence ? Puis il y eu un bruit sourd et, cette fois, les tremblements furent plus intenses et elle s’agrippa sur la rambarde pour ne pas tomber tandis que des craquements se firent entendre au travers le centre. Elle eu peur encore plus.
- Qu’est-ce que vous voulez ? Cria-t-elle.
Alors le tremblement cessa. Lorsqu’elle releva la tête, les choses n’avaient pas changé selon ce qu’elle aurait pensé dans une telle situation. Cette fois il n’y eu pas seulement une ombre derrière elle, mais aussi un mouvement qu’elle perçu derrière les habits du shop. Les premiers se balancèrent en crissant. Puis ce fut le silence. Elisabeth entra dans le magasin et chercha qui pouvait bien se cacher là.
La lumière s’était rétablie et maintenant, il n’y avait que quelques lampes éteintes. Le Dr Weir avançait lentement et se penchait de temps à autre afin de voir s’il avait quelqu’un derrière les vêtements exposés. Mais à chaque pas, elle ne se sentait pas vraiment à l’aise. L’angoisse commençait à la saisir et elle aurait aimé avoir au oins une arme dans les mains. Puis soudain, il y eu un bruit derrière elle, dans le fond de la salle. Lorsqu’elle s’approcha, un ascenseur était ouvert. Elle hésita un instant, puis pensant qu’elle n’avait pas vraiment le choix, elle entra. Il se ferma brusquement, sans crier gare. Cela la fit sursauter. Elle n’eu pas le temps de gérer sa frayeur qu’il s’engouffra vers le bas.
* * *
Courir était ma seule préoccupation. Mais ou aller ? Si au moins il y avait une lumière quelque part, un endroit sortant de l’ordinaire, mais je ne voyais rien. La route que je suivais était vide de monde et vide de véhicule. Pas même une seule en stationnement. Pourtant, avant que l’on me tire dessus, tout bougeait. Que s’était-il passé ? Je pensai qu’il y aurait pu y avoir un Dash non loin. Ces mystiques du peuple Boons savent manipuler l’esprit humain. Mais cela n’avait rien à voir avec ce que je connaissais des Dash. Ils se seraient servis de mes souvenirs précis, pas d’images dont les détailles me sont floues. Je connais peu Washington, je viens de Philadelphie et si on avait voulu me manipuler l’esprit, c’est là que je me serai retrouvé. Pas à la Capitale.
Le vent ne soufflait plus et j’avais ralenti ma course. C’est à ce moment que j’ai ressenti une secousse sous mes pieds. Puis toute la ville s’est mise à trembler somme je ne l’avais jamais vu. Je m’adossai contre un mur et ne pu m’empêcher de m’asseoir en me protégeant le visage. Je voyais des murs tomber, des parties d’éléments de voitures s’envoler autour de moi et le sol commença à s’écarter. Je ne pouvais plus bouger. Cela dure quelques minutes. J’étais certain de me faire écraser par les éboulements, mais rien ne me touchait. Toutes les choses semblaient se diriger vers un endroit précis de la ville. Puis ce fut un bruit assourdissant. Je fermai les yeux et me bouchai les oreilles. L’instant d’après, tout était fini. Je relevai la tête et quel ne fut pas ma surprise de voir la ville sans aucune égratignure, comme si rien ne s’était passé. Les buildings se dressaient généreusement vers le ciel et il n’y avait que les lumières des bars qui commençaient à clignoter. Le ciel était devenu plus sombre et les lampadaires s’activaient les un après les autres. J’avais l’impression de me retrouver dans le clip de « Billy Jean ». Sauf que les pavés renonçaient à s’illuminer avec mes pas. Puis, je me rappelai ou allaient se jeter les objets pendant les tremblements de la ville. Je pris cette direction.
Un centre commercial ! Un endroit étrange pour une réunion de d’Objets Volants. Je restai un instant à regarder cet endroit dont la solitude n’avait guère changé des autres rues. Un mystère que je me devais de découvrir si je voulais retrouver mon vaisseau et mes amis.
Je m’approchai de l’entrée et les vitres glissèrent de chaque côté. La lumière du hall reflétait une étrange sensation. Puis il y avait un éco. Comme perdu dans l’immensité du bâtiment, mais encore perceptible. Y avait-il quelqu’un ici ? Etait-il prisonnier comme moi ? Ou faisait-il partie de cet univers ? Je devais le savoir.
Je me rappelais le centre commercial de Philadelphie, mais celui-ci était bien plus grand. Plus haut aussi. Peut-être qu’il me fallait monter… !
* * *
L’arrêt fut brusque ainsi que l’ouverture de la porte. Elisabeth lança un regard de l’autre coté, puis, soulagé de ne voir personne, elle sortit. Il faisait noir dans cet endroit. La seule lumière était l’ascenseur. Elle tâta le mur espérant trouver l’interrupteur. Elle s’aventure un peu plus loin lorsque les portes se refermèrent sans demander leur reste. Le noir était total. L’angoisse la saisit. Elle se savait forte. Elle se savait capable de tenir tête au Réplicateurs et elle se dit que l’obscurité n’était pas un problème pour elle. Cela ne l’empêcherait pas de déjouer les objectifs de ces créatures. Puis il y eu un grondement avant qu’une lueur naisse dans le fonde de la pièce. C’était comme des éclairs. Le peu qu’elle voyait était des grillages et des passerelles métalliques dans ce qui ressemblait à un entrepôt. Les éclairs de faisaient par intermittences et parfois, ils cessaient pendant quelques secondes avant de reprendre. Elle se demanda ce que se passait ici. Peut-être trouveraient-t-elle quelqu’un pouvant la renseigner de ce qui se passait ici ?
Elle emboita le pas dans la direction des éclairs. Ses pas résonnèrent dans toute la pièce. Elle se dit que cet endroit devaient-être bien plus grand de ce qu’elle pensait.
Arrivé au bout de la passerelle, elle vit que les éclairs donnaient encore plus de lumière. Il y avait là un homme penché en avant sur un embout métallique se servant d’instruments de soudure.
Elle l’appela.
Sa voix résonna clairement dans la chambre, mais l’homme n’avait pas bougé de son travaille. Les éclairs reprirent sans interruption. Elisabeth essaya de s’approcher plus de l’homme en prenant un escalier en métal à sa droite. Arrivé à la dernière marche, son regard n’avait pas quitté l’homme. Elle ne pu s’empêcher de crier.
Devant elle se tenait une petite fille de 8 ou 10 ans dont le regard livide lui faisait penser à une orpheline. Elle avait de grands yeux noirs et il était difficile de dire si ses cheveux étaient noircis par la saleté ou s’ils étaient naturellement de cette couleur. Le Dr Weir fixait l’enfant et ne pu s’empêcher de mettre la main sur son visage. Elle sentait son cœur battre vivement et sa respiration s’accélérer. Elle tenta de se calmer et de dire quelque chose à cette enfant.
- Il faut pas l’déranger ! Dit la petite. Il ne laisse passer personne en haut !
Elisabeth ne comprenait pas. Elle regarda l’enfant d’un air étonné comme si elle venait de rencontrer Alice.
- Qu’est-ce que tu veux dire ? Demanda-t-elle.
- Tu ne sais pas ? Les gens du bas ne peuvent pas aller en haut ! C’est interdit !
- Pourquoi ?
- J’sais pas… !
La petite saisit Weir par la main et l’entraina du côté opposé d’où se trouvait l’homme. Elisabeth résista un instant et s’accroupi en face de l’enfant.
- Comment t’appelles-tu ? Demanda-t-elle.
La petite fille ne répondit pas. Elisabeth voulu insister, mais l’enfant n’était pas décidé à parler. Elle tire Weir encore plus fort dans sa direction qu’Elisabeth ne pu faire autrement que de suivre la petite fille.
* * *
Je trouvai un ascenseur. Il était vitré et avait été construit au centre du bâtiment afin que les visiteurs puissent voir le complexe intérieur de haut. Je pressai le bouton pour monter, mais rien ne se passa. « Encore une chose étrange ! » Me dis-je. J’insistai vigoureusement sur l’engin. Une fois encore rien ne se passa. Puis, sans que je comprenne exactement ce qui se passait, les portes se fermèrent et l’appareil prit la direction du bas. Je jurai.
Ce n’était pas dans mes habitudes de dire de gros mots, mais cette fois, j’en avais vraiment marre de cette situation. Quelqu’un se servait de moi pour faire quelque chose. Je ne savais pas de quoi il s’agissait, mais j’étais beaucoup plus énervé qu’effrayé. Alors la chute fut longue.
L’ascenseur s’arrêta brusquement. Je sentis la douleur dans la colonne vertébrale. Lorsque je relevai la tête, la porte s’ouvrit. Je ne savais pas exactement à quel étage je me trouvais. Mais j’étais au sous-sol, voyant le peu de lumière le long du couloir. Il n’y avait qu’une seule solution pour découvrir ce qui se trame exactement ici.
Dans le couloir, les néons bleus s’allumèrent les unes après les autres. Je les suivis.
* * *
L’enfant s’arrêta. Lorsque Elisabeth leva les yeux, la pièce ou ils se trouvaient étaient plus éclairée que les autres et il n’y savait plus de coupures de courant. La lumière restait pleine et stable dans tout le bâtiment. C’était un endroit nouveau et familier en même temps. Il y avait des couloirs et une humidité sur les murs. Il y avait des sculptures et des signes sur les murs et même sur le sol à certains endroits. Elle était déjà venue ici.
La petite fille empêcha Elisabeth de suivre un couloir d’où l’on pouvait voir un panneau de l’autre côté. L’enfant insista :
- Il ne faut pas aller ici ! C’est dangereux !
- Je connais cet endroit ! Précisa Elisabeth. C’est une station sous-marine des Anciens !
La petite fille ne voulait rien savoir. Elle tira Elisabeth plus fort dans un autre couloir. Mais cette fois, le Dr Weir ne se laissa pas faire.
- Si on veut sortir d’ici, il faut aller par là !
- Non !
La fille cria. Et sa voix fut si forte que la douleur se fit sentir dans les tympans même. Elisabeth ne savait pas quoi faire pour faire taire cette enfant. Puis elle se dit que ce n’était peut-être pas une petite fille. Alors, elle pointa ses doigts dans la tête de la fille. Celle-ci cessa de crier et, devant les yeux d’Elisabeth, son apparence changea. Le corps d’un adulte se forma, un homme d’une quarantaine d’année.
- Vous auriez du me suivre sans résister ! Dit-il dans une voix grave. Maintenant, les douleurs seront encore plus dures à supporter !
Il lui saisit la main et la retira de sa tête. Elisabeth trembla. Pouvait-elle résister à cette force mentale ?
- Vous êtes la conscience des Nanites ! N’est-ce pas ?
- C’est exacte ! Nous sommes programmés pour vous assimiler dans notre collectif. Vous n’avez pas le choix !
- Jamais ! Cria-t-elle. Tant que je serai vivante, je vous résisterai… !
- A chaque minute qui passe, vous faiblissez, Elisabeth Weir. Lorsque nous seront plus nombreux, vous ne pourrez plus nous résister !
- Je serai morte avant !
- C’est grâce à nous que vous êtes encore en vie ! Seule votre conscience mourra. Le reste sera à nous, tôt ou tard !
* * *
Des vois, cette fois, c’était clair. Je les entendais. C’était encore bien loin de l’endroit ou je me trouvais, mais il y en avait pour quelques minutes. J’essayai d’entendre de qu’ils disaient. Mais peine perdu. Mes Nano-bios ne réagissaient plus. Je devais faire sans.
Le couloir me conduisait dans la direction des voix, mais il me sembla un instant que je passais à côté. Ils devaient être dans un autre couloir. En parallèle avec le miens. Je réfléchis un instant. Inventaire de la situation :
1. Mes Nano-bios ne répondent plus à mes ordres.
2. Je suis dans un monde qui ressemble à la Terre, et qui n’est pas la Terre.
3. Les personnes me traversent et me donne des douleurs atroces.
4. Je ne peux pas me faire tuer.
5. La téléportation est certainement responsable de ce qui m’arrive.
6. Il y avait une femme avec moi et je ne sais pas qui c’est !
Je dois retrouver cette femme. Réunir mes souvenirs deviens aussi difficile que de saisir une fourchette avec des gans de boxe. J’ai des flashes.
La ville était en effervescence. C’était la première chose que je vis. Je ne réalisai pas tout de suite ce qui se passait et ou je me trouvais. C’est seulement lorsque je me suis retourné que je vis la voiture freiner brusquement avec un crissement assourdissant que je compris la situation. J’étais au plein milieu de la route principale de…
…Washington DC.
Le conducteur n’a eu qu’un mouvement de colère en ouvrant la portière et me criait dessus tout ce qui lui passait par la tête. Ma première réaction fut de me retire sur le trottoir et rejoindre le mouvement des piétons. L’automobiliste reprit les commandes de sa machine et poursuivit sa route. Je tournai la tête et, en face du soleil, je reconnu le Capitole.
C’était la première fois depuis 25 ans que je me retrouvais sur ma planète d’origine. Tout semblait n’avoir pas changé. Comment étais-je arrivé là ? Je ne comprenais pas. La dernière chose dont je me souvenais était l’attaque du vaisseau et mon retour par téléportation… Mais il y avait quelqu’un d’autre…
Ici, c’est comme dans mes souvenirs. Enfin, ce que je me souviens de la Capitale des Etats-Unis. Les maisons, les voitures, les rues et même les vêtements des passants. Pourtant, il y a quelque chose de différent. Il me semble reconnaître des visages. Non pas que je le connaissais dans mon passé, mais comme si tous le monde passaient plusieurs fois devant mes yeux.
Je sentis une forte douleur dans mon bras gauche. Le temps que je me retourne, la femme passa devant moi sans me voir. J’avais ce picotement dans mon corps comme si une décharge électrique m’avait traversé.
Pourquoi certaines personnes me voyaient et d’autres semblaient ne pas reconnaître ma présence ? Etais-je vraiment sur Terre ?
Puis, des hommes, de l’autre côté de la rue. Ils me voient et pointent un doigt dans ma direction. Lunettes noir, costumes cravates, ils ont des armes… Et je ne crois pas qu’ils me veuillent du bien. Je cours le long du trottoir, zigzagant entre les passants. C’est là que je les vois sortirent leurs armes.
- Le voila ! Cria l’un des hommes. Ne le laissez pas s’échapper !
Il me faut courir loin, mais chaque fois que je frôle une personne, la douleur est affreusement intense et je dois m’arrêter. Je reprends mon souffle, mais je les sens déjà derrière moi. Se diriger dans le parc. C’est le seul moyen de ne rencontrer personne.
C’est ce que je fais. Je saute la clôture et me lance dans le gazon fraîchement tondue. Là, il y d’autres hommes. Ils m’attendent. Comme s’ils savaient ce que je voulais faire. Alors je me dis qu’il n’y a qu’une seule solution : Les laisser s’approcher et utiliser les techniques de combats que m’on enseigné les Sheevaa.
Je me prépare à les combattre. Ils m’entours et pointent leurs armes sur moi. Ils approchent lentement. Cette fois, je me prépare à activer mes Nano-bios. Je tourne ma tête d’un côté et d’autre afin de lancer le processus, mais rien ne se passe. Ils semblent ne plus m’obéir. Et les hommes s’approchent dangereusement. Ou suis-je ? Ca ne devrait pas se passer ainsi ! Je ne suis pas sur Terre ! C’est évident !
- Abattez l’intrus !
La voix de l’homme est différente. Elle est presque métallique. Les coups partent. La douleur est indescriptible. Je tombe sur mes genoux et la seule chose dont je me souviens c’est l’homme de tête relevant ses lunettes et la lumière sortant de ses yeux.
Générique
\ImaginFresard[/font]
Présente :
Une fan-fiction dans le monde de Stargate Atlantis avec le Dr Elisabeth Weir, après sa capture par les Réplicateurs.
« Je m’appelle David Barth. J’ai voyagé en 1988 au travers d’un vortex et atterri dans un monde en guerre. Depuis deux ans que cette guerre est fini, j’ai reprit le voyage dans les étoiles à bord du plus prestigieux vaisseau de l’univers : le Sha-Dierra Ambassador. Notre mission : contacter d’autres civilisations et d’autres mondes afin de créer des liens dans l’échange et le développement économique. »
\Nano-bios contre Nanites[/font]
Premier épisode
Il fait froid. Je tente d’ouvrir les yeux, mais je n’y arrive que partiellement. Je devrais être mort, mais ce n’est pas le cas, car je sens encore les douleurs ou j’ai été touché. J’ouvre enfin les yeux. Je suis couché sur le sol et je remarque que je suis encore dans le parc. Une petite brise fraiche me traverse. J’essaie de me relever, mais les douleurs reviennent. Je cherche les impactes de balles. C’est douloureux et étrangement… je ne trouve pas de sang. Ma respiration semble être normal mais, ce qui ne l’est pas, c’est qu’il commence à faire nuit et il n’y a plus personne dans les rues. Je me retourne espérant trouver un regard, mais il n’y a vraiment personne. Plus de voitures sur les routes, ni de bus ou autres véhicules en mouvement. Je fini pas me relever malgré les douleurs. Pourtant, celles-ci semble être moins intense, maintenant. Cela me fait rire à grande voix.
- Je suis vivant ! M’écriai-je. …Et je n’ai pas eu besoin des Nano-bios… !
C’était vraiment surprenant. Jamais je n’avais vécu cela. Pourtant j’en ai vu des choses étranges et insolites dans ma vie et parmi mes voyages dans l’espace… ! Mais là, c’était une sensation étrange et un univers dont je ne connaissais pas encore les règles. Je venais d’en connaître la première : je ne pouvais pas me faire tuer ! Et une seconde : J’ai extrêmement mal. Et cela, je ne voulais plus en renouveler l’expérience.
J’ai du attendre encore quelques minutes avant de me lancer à marcher dans cet univers sans plus personne.
* * *
Elisabeth Weir se réveilla dans le centre commercial. Elle connaissait bien ce centre pour l’avoir fréquenté au temps ou elle travaillait à l’ONU. Tout était comme dans son souvenir. Pourtant, elle comprit tout de suite qu’elle n’était pas sur Terre et que tout cela provenait des Nanites. Cela l’effraya. Elle ne voulait plus revivre ces cauchemars. Cette fois-ci elle se défendrait fermement avant de mourir. Elle était déterminée. Si Mc Kay avait réussi à reprogrammer la cité des Réplicateurs, Elle devait s’attendre à ce que ceux-ci tentent de la maîtriser en détruisant sa conscience. Mais elle était seule contre les Nanites.
Elle prit tout son courage et avança dans le hall. La lumière clignotait par intermittence et elle s’attendit à voir surgir quelqu’un de n’ importe où. Elle avança vers l’escalator et celui-ci se mit en route lorsque son pied se posa sur la première marche. Elle regarda vers le haut et de gauche à droite. Elle était sur qu’ils n’allaient pas utiliser la même stratégie que la dernière fois. Ils en avaient certainement souvenir et il fallait un autre plan. Qu’allaient-ils faire, maintenant ?
Puis, quelque chose passa, dans le fond du couloir. Une ombre, un souffle de vent, une présence de Nanites ! Un frisson lui traversa le do. Combien elle aurait aimé voir surgir Cheppard au-devant d’elle ainsi que Teyla et Ronon. Même le visage de Mc Kay l’aurait rassuré.
Elle était toujours seul dans cet immense bâtiment.
Arrivé à l’étage, elle sentit une fois encore cette présence. L’ombre passa derrière elle. Elle se retourna. Il n’y avait rien si ce n’est que le frissonnement des plantes autour des piliers en granites. Elle se frotta les mains et trembla. Elle finit par demandé d’une voix forte :
- Qui est là ? Montrez-vous !
Pas de réponse.
Elle partit sur sa gauche, là ou elle sentait cette présence. Autour d’elle il y avait les shop tr les articles d’habits qui semblaient donner un gout de printemps. Une fois encore, elle se demandait comment toutes ces femmes pouvaient passer autant de temps à modeler leur apparence et cela pendant des heures entières. Elle considérait cela comme du temps perdu. Alors qu’il y avait bien des choses plus importantes à faire et à découvrir sur Atlantis.
C’est à cette pensée qu’il lui semblait que le bâtiment trembla. Etait-ce une coïncidence ? Puis il y eu un bruit sourd et, cette fois, les tremblements furent plus intenses et elle s’agrippa sur la rambarde pour ne pas tomber tandis que des craquements se firent entendre au travers le centre. Elle eu peur encore plus.
- Qu’est-ce que vous voulez ? Cria-t-elle.
Alors le tremblement cessa. Lorsqu’elle releva la tête, les choses n’avaient pas changé selon ce qu’elle aurait pensé dans une telle situation. Cette fois il n’y eu pas seulement une ombre derrière elle, mais aussi un mouvement qu’elle perçu derrière les habits du shop. Les premiers se balancèrent en crissant. Puis ce fut le silence. Elisabeth entra dans le magasin et chercha qui pouvait bien se cacher là.
La lumière s’était rétablie et maintenant, il n’y avait que quelques lampes éteintes. Le Dr Weir avançait lentement et se penchait de temps à autre afin de voir s’il avait quelqu’un derrière les vêtements exposés. Mais à chaque pas, elle ne se sentait pas vraiment à l’aise. L’angoisse commençait à la saisir et elle aurait aimé avoir au oins une arme dans les mains. Puis soudain, il y eu un bruit derrière elle, dans le fond de la salle. Lorsqu’elle s’approcha, un ascenseur était ouvert. Elle hésita un instant, puis pensant qu’elle n’avait pas vraiment le choix, elle entra. Il se ferma brusquement, sans crier gare. Cela la fit sursauter. Elle n’eu pas le temps de gérer sa frayeur qu’il s’engouffra vers le bas.
* * *
Courir était ma seule préoccupation. Mais ou aller ? Si au moins il y avait une lumière quelque part, un endroit sortant de l’ordinaire, mais je ne voyais rien. La route que je suivais était vide de monde et vide de véhicule. Pas même une seule en stationnement. Pourtant, avant que l’on me tire dessus, tout bougeait. Que s’était-il passé ? Je pensai qu’il y aurait pu y avoir un Dash non loin. Ces mystiques du peuple Boons savent manipuler l’esprit humain. Mais cela n’avait rien à voir avec ce que je connaissais des Dash. Ils se seraient servis de mes souvenirs précis, pas d’images dont les détailles me sont floues. Je connais peu Washington, je viens de Philadelphie et si on avait voulu me manipuler l’esprit, c’est là que je me serai retrouvé. Pas à la Capitale.
Le vent ne soufflait plus et j’avais ralenti ma course. C’est à ce moment que j’ai ressenti une secousse sous mes pieds. Puis toute la ville s’est mise à trembler somme je ne l’avais jamais vu. Je m’adossai contre un mur et ne pu m’empêcher de m’asseoir en me protégeant le visage. Je voyais des murs tomber, des parties d’éléments de voitures s’envoler autour de moi et le sol commença à s’écarter. Je ne pouvais plus bouger. Cela dure quelques minutes. J’étais certain de me faire écraser par les éboulements, mais rien ne me touchait. Toutes les choses semblaient se diriger vers un endroit précis de la ville. Puis ce fut un bruit assourdissant. Je fermai les yeux et me bouchai les oreilles. L’instant d’après, tout était fini. Je relevai la tête et quel ne fut pas ma surprise de voir la ville sans aucune égratignure, comme si rien ne s’était passé. Les buildings se dressaient généreusement vers le ciel et il n’y avait que les lumières des bars qui commençaient à clignoter. Le ciel était devenu plus sombre et les lampadaires s’activaient les un après les autres. J’avais l’impression de me retrouver dans le clip de « Billy Jean ». Sauf que les pavés renonçaient à s’illuminer avec mes pas. Puis, je me rappelai ou allaient se jeter les objets pendant les tremblements de la ville. Je pris cette direction.
Un centre commercial ! Un endroit étrange pour une réunion de d’Objets Volants. Je restai un instant à regarder cet endroit dont la solitude n’avait guère changé des autres rues. Un mystère que je me devais de découvrir si je voulais retrouver mon vaisseau et mes amis.
Je m’approchai de l’entrée et les vitres glissèrent de chaque côté. La lumière du hall reflétait une étrange sensation. Puis il y avait un éco. Comme perdu dans l’immensité du bâtiment, mais encore perceptible. Y avait-il quelqu’un ici ? Etait-il prisonnier comme moi ? Ou faisait-il partie de cet univers ? Je devais le savoir.
Je me rappelais le centre commercial de Philadelphie, mais celui-ci était bien plus grand. Plus haut aussi. Peut-être qu’il me fallait monter… !
* * *
L’arrêt fut brusque ainsi que l’ouverture de la porte. Elisabeth lança un regard de l’autre coté, puis, soulagé de ne voir personne, elle sortit. Il faisait noir dans cet endroit. La seule lumière était l’ascenseur. Elle tâta le mur espérant trouver l’interrupteur. Elle s’aventure un peu plus loin lorsque les portes se refermèrent sans demander leur reste. Le noir était total. L’angoisse la saisit. Elle se savait forte. Elle se savait capable de tenir tête au Réplicateurs et elle se dit que l’obscurité n’était pas un problème pour elle. Cela ne l’empêcherait pas de déjouer les objectifs de ces créatures. Puis il y eu un grondement avant qu’une lueur naisse dans le fonde de la pièce. C’était comme des éclairs. Le peu qu’elle voyait était des grillages et des passerelles métalliques dans ce qui ressemblait à un entrepôt. Les éclairs de faisaient par intermittences et parfois, ils cessaient pendant quelques secondes avant de reprendre. Elle se demanda ce que se passait ici. Peut-être trouveraient-t-elle quelqu’un pouvant la renseigner de ce qui se passait ici ?
Elle emboita le pas dans la direction des éclairs. Ses pas résonnèrent dans toute la pièce. Elle se dit que cet endroit devaient-être bien plus grand de ce qu’elle pensait.
Arrivé au bout de la passerelle, elle vit que les éclairs donnaient encore plus de lumière. Il y avait là un homme penché en avant sur un embout métallique se servant d’instruments de soudure.
Elle l’appela.
Sa voix résonna clairement dans la chambre, mais l’homme n’avait pas bougé de son travaille. Les éclairs reprirent sans interruption. Elisabeth essaya de s’approcher plus de l’homme en prenant un escalier en métal à sa droite. Arrivé à la dernière marche, son regard n’avait pas quitté l’homme. Elle ne pu s’empêcher de crier.
Devant elle se tenait une petite fille de 8 ou 10 ans dont le regard livide lui faisait penser à une orpheline. Elle avait de grands yeux noirs et il était difficile de dire si ses cheveux étaient noircis par la saleté ou s’ils étaient naturellement de cette couleur. Le Dr Weir fixait l’enfant et ne pu s’empêcher de mettre la main sur son visage. Elle sentait son cœur battre vivement et sa respiration s’accélérer. Elle tenta de se calmer et de dire quelque chose à cette enfant.
- Il faut pas l’déranger ! Dit la petite. Il ne laisse passer personne en haut !
Elisabeth ne comprenait pas. Elle regarda l’enfant d’un air étonné comme si elle venait de rencontrer Alice.
- Qu’est-ce que tu veux dire ? Demanda-t-elle.
- Tu ne sais pas ? Les gens du bas ne peuvent pas aller en haut ! C’est interdit !
- Pourquoi ?
- J’sais pas… !
La petite saisit Weir par la main et l’entraina du côté opposé d’où se trouvait l’homme. Elisabeth résista un instant et s’accroupi en face de l’enfant.
- Comment t’appelles-tu ? Demanda-t-elle.
La petite fille ne répondit pas. Elisabeth voulu insister, mais l’enfant n’était pas décidé à parler. Elle tire Weir encore plus fort dans sa direction qu’Elisabeth ne pu faire autrement que de suivre la petite fille.
* * *
Je trouvai un ascenseur. Il était vitré et avait été construit au centre du bâtiment afin que les visiteurs puissent voir le complexe intérieur de haut. Je pressai le bouton pour monter, mais rien ne se passa. « Encore une chose étrange ! » Me dis-je. J’insistai vigoureusement sur l’engin. Une fois encore rien ne se passa. Puis, sans que je comprenne exactement ce qui se passait, les portes se fermèrent et l’appareil prit la direction du bas. Je jurai.
Ce n’était pas dans mes habitudes de dire de gros mots, mais cette fois, j’en avais vraiment marre de cette situation. Quelqu’un se servait de moi pour faire quelque chose. Je ne savais pas de quoi il s’agissait, mais j’étais beaucoup plus énervé qu’effrayé. Alors la chute fut longue.
L’ascenseur s’arrêta brusquement. Je sentis la douleur dans la colonne vertébrale. Lorsque je relevai la tête, la porte s’ouvrit. Je ne savais pas exactement à quel étage je me trouvais. Mais j’étais au sous-sol, voyant le peu de lumière le long du couloir. Il n’y avait qu’une seule solution pour découvrir ce qui se trame exactement ici.
Dans le couloir, les néons bleus s’allumèrent les unes après les autres. Je les suivis.
* * *
L’enfant s’arrêta. Lorsque Elisabeth leva les yeux, la pièce ou ils se trouvaient étaient plus éclairée que les autres et il n’y savait plus de coupures de courant. La lumière restait pleine et stable dans tout le bâtiment. C’était un endroit nouveau et familier en même temps. Il y avait des couloirs et une humidité sur les murs. Il y avait des sculptures et des signes sur les murs et même sur le sol à certains endroits. Elle était déjà venue ici.
La petite fille empêcha Elisabeth de suivre un couloir d’où l’on pouvait voir un panneau de l’autre côté. L’enfant insista :
- Il ne faut pas aller ici ! C’est dangereux !
- Je connais cet endroit ! Précisa Elisabeth. C’est une station sous-marine des Anciens !
La petite fille ne voulait rien savoir. Elle tira Elisabeth plus fort dans un autre couloir. Mais cette fois, le Dr Weir ne se laissa pas faire.
- Si on veut sortir d’ici, il faut aller par là !
- Non !
La fille cria. Et sa voix fut si forte que la douleur se fit sentir dans les tympans même. Elisabeth ne savait pas quoi faire pour faire taire cette enfant. Puis elle se dit que ce n’était peut-être pas une petite fille. Alors, elle pointa ses doigts dans la tête de la fille. Celle-ci cessa de crier et, devant les yeux d’Elisabeth, son apparence changea. Le corps d’un adulte se forma, un homme d’une quarantaine d’année.
- Vous auriez du me suivre sans résister ! Dit-il dans une voix grave. Maintenant, les douleurs seront encore plus dures à supporter !
Il lui saisit la main et la retira de sa tête. Elisabeth trembla. Pouvait-elle résister à cette force mentale ?
- Vous êtes la conscience des Nanites ! N’est-ce pas ?
- C’est exacte ! Nous sommes programmés pour vous assimiler dans notre collectif. Vous n’avez pas le choix !
- Jamais ! Cria-t-elle. Tant que je serai vivante, je vous résisterai… !
- A chaque minute qui passe, vous faiblissez, Elisabeth Weir. Lorsque nous seront plus nombreux, vous ne pourrez plus nous résister !
- Je serai morte avant !
- C’est grâce à nous que vous êtes encore en vie ! Seule votre conscience mourra. Le reste sera à nous, tôt ou tard !
* * *
Des vois, cette fois, c’était clair. Je les entendais. C’était encore bien loin de l’endroit ou je me trouvais, mais il y en avait pour quelques minutes. J’essayai d’entendre de qu’ils disaient. Mais peine perdu. Mes Nano-bios ne réagissaient plus. Je devais faire sans.
Le couloir me conduisait dans la direction des voix, mais il me sembla un instant que je passais à côté. Ils devaient être dans un autre couloir. En parallèle avec le miens. Je réfléchis un instant. Inventaire de la situation :
1. Mes Nano-bios ne répondent plus à mes ordres.
2. Je suis dans un monde qui ressemble à la Terre, et qui n’est pas la Terre.
3. Les personnes me traversent et me donne des douleurs atroces.
4. Je ne peux pas me faire tuer.
5. La téléportation est certainement responsable de ce qui m’arrive.
6. Il y avait une femme avec moi et je ne sais pas qui c’est !
Je dois retrouver cette femme. Réunir mes souvenirs deviens aussi difficile que de saisir une fourchette avec des gans de boxe. J’ai des flashes.