Dernier message de la page précédente :
A l'exception de 1969, je n'aime pas les histoires de voyage dans le temps telles que traitées par la franchise Stargate. Les considérations de causalité n'y sont pour rien. Je n'aime simplement pas écouter une histoire en sachant qu'elle se terminera par "finalement tout cela n'était qu'un rêve". Cet épisode ne me fera pas changer d'avis avec ces personnages tournant kamikazes d'une façon aussi déplacée que gratuite.Je dois dire que Stargate a su fournir à mon imaginaire des archétypes de méchants de grande qualité. Les Goa'ulds, les Réplicateurs, les Wraiths et les Oris se retrouvaient avec plaisir d'un épisode sur l'autre. Hélas, les Asurans, bien que prometteurs durant la saison 3, ont été tournés en ridicule par cette quatrième saison et proprement réduits au rang de sous-Réplicateurs de pacotille. Alors que je pouvais espérer un retour aux Wraihs et à leur potentiel scénaristique encore élevé, cet épisode nous les présente dans un état de faiblesse tel qu'une race de sous-Wraiths menés par Michael parvient à les remplacer comme espéce dominante de Pégase. Ces "hybrides" me font irrésistiblement penser aux Kromags, à savoir qu'ils se résument à des mecs laids et vaguement plus forts que la normale. Je ne pensais pas dire cela un jour, mais les sbires sous enzyme de Ford étaient beaucoup plus convaincants.
Cet épisode se termine par un "to be continued" d'inter-saisons. Ces choses là m'ont toujours laissé dans un état d'impatience avide. Celui-ci fait exception et je me désintéresse totalement de la suite. En l'état actuel des choses, la Terre a vaincu les Réplicateurs, a vaincu les Oris, a vaincu la branche belliqueuse des Asurans, n'a plus grand chose à craindre des Wraiths et semble s'en sortir avec le Trust. Il est hors de question que je vois dans le personnage de Michael le nouveau facteur de stress.
En conclusion, je ne regarderai pas la saison 5 de Stargate Atlantis. Sheppard et son équipe peuvent aussi bien être morts dans l'implosion du bâtiment.