La recette pour faire une histoire

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odysseus
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La recette pour faire une histoire

Message non lu par odysseus »

Alors, je crée ce topic pour savoir qu'est-ce qu'une bonne histoire selon vous?

1_Quelle genre d'univers est selon vous le plus interessant?
2_ comment faut-il developper les personnages? et leurs relations?
3_ de quels sujets faut-il traiter? comment les traiter?
4_quelles sont les erreurs de debutant dans lesquelles il ne faut pas tomber?
5_quel est le meilleur support pour une histoire? (livre,comic, manga, anime,film, serie..)
6_ quels ingedients faut-il utiliser: faut-il choquer ou pas? quelle dose de suspens faut-il pour qu'on ne bascule pas vers le ridicule? quelle dose de melodrame?
7_quelles sont les meilleures histoires que vous avez lu/regardé/ ecouté

voilà les questions pour le moment. Si je demande ça c'est que je projette à très long terme de créer un histoire (ça fait un bout de temps deja) et je souhaiterais faire quelque chose d'assez bien et donc votre avis m'interesse que vous soyez très critique à flinguer tout ce qui sort ou que vous vous rejouissiez de tout ce que vous lisez/voyez alors (je ne souhaite pas non plus faire quelque chose de trop sophistiqué)

je vous laisse cogiter
Dernière modification par odysseus le 24 juin 2009, 11:35, modifié 1 fois.
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Re: La recette pour faire une histoire

Message non lu par Les filles d'Ananké »

Il y a quelques mois de cela, nous avions publié dans le webzine Gatenews un article traitant de l'écriture, concernant les bases qui nous semblent nécessaires à un texte. Peut-être pourra-t-il être utile aux lecteurs de ce topic...en espérant bien sûr qu'il ne soit pas qualifié de "Flood" par nos détracteurs, à l'instar de l'une de nos analyses qui, si elle était sévère, n'en n'était pas moins juste, honnête et constructive, dans la mesure où elle met en évidence les principales carences du texte étudié en vue de guider l'auteur.

Làkhesis

De l'idée à la rédaction :
Un guide de la fan-fiction




Avant-propos : J'aimerais tout d'abord remercier, au nom de mes sœurs et moi-même, le staff de ce webzine, qui nous offre une tribune pour parler du lien qui nous unit, à savoir l'écriture.
Nous nous sommes, au cours des derniers mois, attirées une certaine notoriété (ou parfois antipathie) sur certains fora de par nos chroniques incisives à l'encontre de certains textes ne présentant pas un standard que nous jugeons minimal. Des voix se sont élevées pour s'opposer à notre attitude, prétextant, entre autres, qu'elle n'était en rien constructive. Il est vrai que nous avons fréquemment sévi dans le domaine des fan-fictions, nous en prenant à certaines d'entre elles, mais sans pour autant expliquer ce que nous recherchions dans ces textes. Nous avons décidé de corriger cette lacune.
Voici donc notre réponse : une explication de ce qui nous semble une méthode valable pour rédiger un texte attirant moins de foudres que d'éloges justifiés.

Une fan-fiction est par définition une histoire se déroulant dans un univers préexistant, utilisant ou non les personnages et les lieux connus de celui-ci. Elle permet de détailler des éléments pas ou peu abordés dans l'univers dit "canonique" (les œuvres officielles), ou encore de rajouter à celui-ci des éléments neufs. Sa finalité est normalement de s’insérer dans l’univers officiel, tout en l’enrichissant.
Il faut donc, une fois que l'idée qui nous intéresse est trouvée, réfléchir à une histoire, une raison de faire intervenir les nouveaux éléments imaginés… ainsi qu‘à l‘enchaînement événementiel qui en découlera logiquement.

Avant le début de la phase rédactionnelle, il est plus que crucial d'effectuer une préparation adéquate. En effet, seule une bonne expérience pourra permettre d'éviter les écueils liés à l'improvisation. Or ce texte s'adresse en priorité à ceux qui n'ont pas cette expérience (mais aussi aux écrivains plus chevronnés).
L'envie d'écrire vient souvent d'une idée, originale ou non, que l'on veut concrétiser d'une manière ou d'une autre. La fan-fiction est alors choisie car elle est le support demandant, apparemment, le moins de travail (comparé aux mods, films amateurs, sagas mp3, etc.).
La réalité est toute autre.
L'idée de base sera probablement au cœur du futur texte, mais n'en constituera néanmoins pas l'ensemble. Pour faire une comparaison, la fan-fiction nécessite, comme le feu, trois constituants : le carburant, le comburant et la chaleur. L'idée derrière le texte s'apparente à la chaleur, permettant à la réaction de commencer ; le contexte et le contenu sont représentés par le carburant, servant de support concret, tandis que l'oxygène -le comburant- du texte sera sa maîtrise de la langue et du style. "Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé.", selon Lamartine. La même chose est vraie pour les fan-fictions.

Supposons donc que la chaleur est présente au rendez-vous. C'est de là que surgit le premier écueil pour le nouvel écrivain. En effet, celui-ci peut, lors de son premier texte, avoir surtout envie de placer un lieu, un personnage ou un élément, par exemple dans le cas des fan-fictions de science-fiction, un vaisseau spatial. Si l'idée en question peut être de bonne facture, il n'en reste pas moins qu'elle ne peut pas à elle seule constituer une fic. La splendide mais non moins fatale Aisa ricane par-dessus mon épaule que "mieux vaut ne pas démarrer une fan-fiction tant que notre seule motivation découle du super nom de vaisseau spatial que l'on a dégoté"…

Pour réussir le subtil mélange, il nous manque donc deux éléments. Il serait sage de commencer par le comburant, à savoir, une orthographe, une grammaire, une conjugaison et un style soignés.
Pour les trois premières, il existe un minimum qui ne souffre pas de compromis : tenue correcte exigée, avec au pire une coquille égarée, mais sans plus. Pour la question du style, nous n'allons pas affirmer qu'il est nécessaire d'être un nouveau David Brin ou Neal Stephenson pour poster un texte.
Tout comme le feu, le récit n'a pas forcément besoin d'un comburant absolument pur, et le style de l'auteur aura besoin de temps pour s'affiner. Sur ce point, la tolérance est de mise, alors que chacun apprendra lentement mais sûrement comment manier la plume avec souplesse et harmonie, avec un vocabulaire chaque jour enrichi.

La suite de cet article supposera donc que ce niveau minimal de pureté du comburant est atteint. L'effort n'est pas exceptionnel, puisqu'un correcteur orthographique permettra de supprimer les erreurs les plus grossières, tandis qu'un relecteur humain parachèvera la texture. Un manquement à cette règle imposerait un effort disproportionné au lecteur dans le cas d'une publication.
Et si l'on publie ses écrits, c'est avant tout pour être lu, non ? Alors respectons nos ami(e)s lecteur(trice)s, d'accord ?

Notons toutefois qu’en cas de carence véritablement profonde de la maîtrise de l’orthographe, de la grammaire et de la conjugaison, clefs de voûte de la langue française, il ne reste pas une infinité de choix : il faut alors (ré)apprendre à écrire, ou bien s'adjoindre un correcteur réellement compétent et disponible, car la plupart des correcteurs automatiques ne signaleront même pas comme une faute un mot correct en soi, par exemple « mangé », si ce dernier est grammaticalement mal placé, par exemple à la place d’un « manger ».

Il reste désormais un élément composant l'écrasante majorité du texte : son contenu (une fois posée l'idée originelle).
Et c'est malheureusement là que le bât blesse une fois de plus : chez de nombreux auteurs débutants, les éléments constitutifs du récit seront trop souvent négligés au profit d'une volonté d'aboutir trop vite à l'idée ou à l'action. Ce problème apparaît dans de trop nombreux textes, où l'on ne peut s'empêcher, en tant que lecteur(-trice), de déplorer l'absence flagrante des préliminaires qui donnent toute leur saveur aux textes réussis. Ces premières pages ou premiers chapitres, dans lesquels ne se dérouleront aucun événement principal, auront plusieurs utilités : tout d'abord, la construction de l'environnement du récit, tant dans ses décors que dans ses personnages, mais aussi et surtout la possibilité de mettre en place des détails utilisables ultérieurement.

Commençons par les personnages et les décors : les protagonistes vont vivre l'histoire, et le lecteur bénéficiera probablement de leur point de vue sur le déroulement de celle-ci. Il est donc nécessaire qu'ils soient crédibles en vue de faciliter l'immersion dans le texte. Pour cela, plusieurs options se dessinent : on peut tout d'abord réutiliser des personnages préexistants et bénéficiant d'un développement, d'une histoire et d'une personnalité déjà connus des lecteurs. Cette technique offre une plus grande facilité, mais impose à l'écrivain de ne pas sortir hors du cadre fixé, par souci de cohérence.
L'autre possibilité est, bien sûr, de créer ses propres personnages ex nihilo. Un effort important en écriture pour les présenter et leur donner vie sera récompensé par une liberté totale en ce qui les concerne.
Quelle que soit l'option choisie, il faut garder à l'esprit que ces personnages devront se comporter de manière logique et cohérente, sauf justification scénaristique irréprochable (donc, les quadragénaires parlant comme des adolescents, dehors !).

Second point : les Deus Ex Machina, c'est le MAL !
Certains auteurs et scénaristes se laissent aller à des facilités de ce type. Il va sans dire qu'ils méritent alors la bordée de tomates qui leur sera lancée par tout individu faisant preuve de bon sens et d'esprit critique. Pour éviter une telle réaction, il est crucial que chaque péripétie soit préparée, de manière à ne pas se retrouver dans une situation sans issue : Si une solution doit apparaître, il est plus que préférable qu'elle paraisse logique et plausible par rapport aux éléments introduits (Oh, et un peu de subtilité dans cette présentation serait la bienvenue).

Tierce préoccupation : la cohérence. Il s'agit d'une fan-fiction. L'univers du texte est donc déjà fixé. Cela offre des facilités, puisque les lecteurs auront déjà entendu parler de nombre d'éléments de l'histoire, mais présente une contrainte majeure : la cohérence. Ce doux mot que nous réutiliserons souvent qualifie l'absence de contradiction avec l'univers canonique et avec soi-même, et est un pré-requis à tout texte réussi (à l'exception des parodies, bien entendu).

Il s'agit donc, avant de taper la première phrase de la fan-fic, de s'assurer que l'histoire qu'elle racontera n'ira pas, par exemple, ramener à la vie un personnage mort, comme si de rien n'était. En clair, respecter la cohérence vis-à-vis de la série signifiera respecter les postulats qui peuplent son univers: (son « background ») chronologie globale et plus anodine, technologies, géopolitique, relations et personnalités, ainsi que d’autres éléments variés, selon le contexte. (biologie extraterrestre, informations généralistes...)
Dans un second temps, la cohérence sera appréciée par rapport au bon sens. En effet, il est nécessaire que la trame, les évènements et les éléments imaginés pour le texte soient non seulement en phase avec la substance de la série concernée, (sauf dans le choix délibéré d’une fan-fiction « uchronique » ) mais également qu’ils soient crédibles en eux-mêmes, afin que le texte le soit aussi. La cohérence par rapport à soi-même est incontournable: un texte ne doit jamais se contredire, de manière directe ou indirecte, donc une fois qu'un élément est posé, il faut faire avec. Ou, au pire, avoir le courage de supprimer intégralement les passages gangrenés par l’invraisemblance, avant d’en réécrire de nouvelles versions structurellement compatibles avec vos projets futurs pour votre scénario.
Cohérence avec la franchise référente, logique et bon sens, puis cohérence interne. Lors de la préparation comme de la rédaction de la fan-fiction, ces trois axes prioritaires sur tout autre considération (sauf cas de parodie ou d’autre exercice littéraire particulier) seront les fondations de l'histoire, lui garantissant, à défaut d'autre chose, de ne pas être bancale. Comment le lecteur peut-il pénétrer dans une trame incohérente, qui par définition s’effondre sur elle-même et cesse d’exister ? Avoir une plume alerte en matière de cohérence et de logique démontrera au moins votre capacité à raisonner de manière suivie, pertinente et construite. Ce n’est pas encore cela qui fera le sel ou le beurre dans votre petit plat, mais il s’agit au moins des nutriments.

Il est à préciser, tout particulièrement dans le cas de fan-fictions faisant référence à des univers de Science-Fiction, que la cohérence vis-à-vis du monde réel n’est pas obligatoire. Une « armature » scénaristique viable n’a besoin que de logique élémentaire (par exemple, sauf exception relative à la trame, si un personnage est ici, il ne peut être ailleurs au même moment, tout récit a cela en commun avec la réalité) et de cohérence interne à son propre univers, (au sens large, entendez sa partie canonique et votre fan-fiction) ce dernier pouvant très bien avoir ses propres lois, tant qu’il les respecte.






À présent que les fondations standard sont posées, il est temps de dessiner les plans. Il faut d'abord déterminer le registre dans lequel on compte se placer. Le scénario à concevoir ne sera pas du
tout le même suivant qu'il s'agisse d'une histoire relativement indépendante (un épisode stand-alone) ou d‘une histoire nettement plus proche de ce que l‘on appelle la « mythologie » de la série : fils rouges, arcs scénaristiques, intrigues suivies aux répercussions importantes, etc. Le premier cas n'aura pour contrainte que de ne pas introduire de contradiction avec le reste de la série, alors que le second nécessitera une préparation bien plus intensive, atteignant facilement une durée s'évaluant en semaines ou en mois, avec des difficultés se présentant sur tous les plans. Il s’agit cependant des mêmes choses, seulement caractérisées par une intensité redoublée. Notamment, surveiller une cohérence qui se doit d’être chirurgicale, et trouver quels ajouts narratifs seront vraiment pertinents pour la trame globale de ces fils rouges.

Afin d’organiser votre projet, aussi bien en matière de squelette que de chair, pourquoi ne pas en rédiger un plan ? Basée sur un axe chronologique, une liste reprenant tiret après tiret un résumé concis du contenu (actions et informations) de chacun de vos chapitres vous permettra d’en remarquer les incohérences, mais aussi de mieux appréhender les passages idéaux pour une remarque informative ou une sous-intrigue enrichissante. Vous pourrez ainsi êtres certains de bien avoir un début, un milieu et une fin pour votre scénario. De manière générale, un tel plan vous donnera une vision d’ensemble, un recul sur votre projet, vous permettant d’en remarquer les faiblesses afin de les consolider aussitôt.

Les Filles d'Ananké
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Ou bien qu’elle vous accable –
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Les nymphes Implacables
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Re: La recette pour faire une histoire

Message non lu par Loire Fei »

CITATION 1_Quelle genre d'univers est selon vous le plus interessant?
Intéressant, tu veux dire intéressant pour soi où pour le public? Moi je dirais que pour faire une bonne histoire, il faut déjà que ça plaise a l'auteur. Après le public aime où pas, c'est pas l'important, sauf si tu es commercial... Si le sujet te plait, alors tu fera quelque chose de bien. Avec ceci, certain vont absolument être émerveillé, et d'autres vont vraiment pas aimé. C'est la vie.
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Re: La recette pour faire une histoire

Message non lu par odysseus »

CITATION (Loire Fei,Mercredi 24 Juin 2009 13h30)
CITATION 1_Quelle genre d'univers est selon vous le plus interessant?
Intéressant, tu veux dire intéressant pour soi où pour le public? Moi je dirais que pour faire une bonne histoire, il faut déjà que ça plaise a l'auteur. Après le public aime où pas, c'est pas l'important, sauf si tu es commercial... Si le sujet te plait, alors tu fera quelque chose de bien. Avec ceci, certain vont absolument être émerveillé, et d'autres vont vraiment pas aimé. C'est la vie.
bah commence par dire ce qui t'interesse toi et pourquoi? Quels sont les elements qui t'interessent dans une histoire, qu'est-ce qui fait que tu accroches à une histoire plus qu'à une autre

les filles d'ananaké, j'apprecie beaucoup les conseils techniques mais malheureusement je ne parlais pas du tout de fan fic mais d'oeuvres originales.
le genre Science fiction est l'un des plus difficiles à imaginer en raison des innombrables recherches à faire et des races à imaginer mais est-il le plus fascinant de touts? quel est le but reel de la science fiction? quel type de science-fiction est le plus representatif du genre?
Dernière modification par odysseus le 24 juin 2009, 18:26, modifié 1 fois.
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Re: La recette pour faire une histoire

Message non lu par Rufus Shinra »

Avec la permission de le breton, je copie/colle ce post du topic fermé pour redondance, à propos de la rédaction de fics :

Pour ce qui est des perso, je ne suis probablement pas le meilleur exemple, puisque les personnages originaux de SG n'interviennent que de temps à autre, sans être dans les rôles principaux (du moins pour le moment). Mais le conseil que je pourrais donner c'est de vraiment essayer de se mettre dans leur peau. Il ne faut pas seulement raconter l'histoire, mais essayer de la ressentir, en tant que chacun des protagonistes, et ensuite voir comment l'on réagirait à leur place, en assimilant l'histoire de chacun. Toujours essayer d'être authentique et cohérent, et ne pas se contenter de la première solution trouvée pour arriver au check-point voulu dans l'histoire, mais essayer d'avoir la solution la plus plausible.

Pour les scénaristes, franchement, je n'en n'ai aucun en tête. Je n'ai plus vu d'épisode de SG depuis des années, même si je me remettrai très probablement du SG-1 un de ces jours.

Au niveau des autres inspirations, ouh-là, on pourrait en parler des heures ou des jours. Mais en gros, tout. Livres, séries, films, jeux vidéos, manga et anime, musiques, fan-fictions, individus croisés IRL ou sur internet, tout rentre dans le texte. Pour donner des exemples :
Livres : les Honor Harrington, qui m'ont appris à faire de la military-SF un tant soit peu convenable et La stratégie Ender et ses livres associés, pour les intrigues secondaires. Beaucoup d'autres livres en général.
Séries : SG, Buffy, Galactica, B5, pour leurs personnages et leur mise en scène
Films : A la poursuite d'Octobre Rouge et U.S.S. Alabama, pour la manière de faire briller les personnages dans un environnement particulièrement technologique
Jeux Vidéos : pas mal de J-RPG et de RPG occidentaux anciens comme modernes, Assassin's Creed (surtout le II) pour sa bonne mise en scène, tant de l'action que des retournements de situation scénaristiques.
Manga et anime : Zipang, pour son mélange de contexte militaire, historiques et ses complots cohérents.
Musiques : Les musiques de Hans Zimmer, Harry Gregson-Williams, Basil Poledouris et Nobuo Uematsu, qui permettent de rythmer une scène dans le texte et de lui assurer un bon équilibre.
Fan-fictions : pas mal d'excellentes fics en tout genre, mais surtout celles écrites par des militaires, qui réussissent, plus que nombre de romans, à traduire la réalité de la guerre.
Individus : privé


Voilà, j'espère que ça peut t'éclairer sur l'écriture. Mais, pour moi, le plus important est que, pour une fic SG, il ne faut pas limiter son inspiration à SG : l'univers de cette série est bien plus large que ses seuls épisodes, et l'intérêt des fics est de développer cet univers, donc de lui rajouter du contenu original. Qu'on ne trouvera pas dans les épisodes.


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Re: La recette pour faire une histoire

Message non lu par Crashy »

Tiens je ne connaissais pas ce sujet là !

1_Quelle genre d'univers est selon vous le plus interessant?
Pour moi un bon univers (dans le cas d'une fic SG) est un écrit qui tire partie de ce qui n'a pas été exploité dans la franchise. Un peu de créativité pour exploiter un non-dit ou développer une piste simplement évoquée par les séries originelles. En résumé un bon dosage entre références à la série et création propre de l'auteur.

2_ comment faut-il developper les personnages? et leurs relations?
La plus simple des technique est d'avoir un personnage central autour duquel tourne le début de l'intrigue. Dans ma fiction, j'ai établi l'histoire autour d'un personnage inventé que j'ai inséré dans l'histoire (fictive) de SG1 comme une rencontre brève de Carter avec un détenu par les Goa'ulds. Une fois la base établie il est plus simple de construire l'univers autour et les personnages qui lui sont liés.
Attention cependant à ne pas tomber dans les clichés, le déjà-vu (typés équipe simili SG1 etc) ou le "too much" (le héros parfait qui a eu une enfance difficile mais qui, en plus d'être beau, fort et courageux, sauve le monde à lui seul ...). Il vaut mieux préférer un personnage simple, monsieur tout le monde et lui donner quelques traits particuliers.
Dernière chose concernant le développement des personnages, il ne faut jamais faire le CV du personnage en guise de présentation. Les éléments de sa vie, de son caractère doivent transparaître au fur et à mesure du récit, au travers des péripéties que tu lui feras vivre.

3_ de quels sujets faut-il traiter? comment les traiter?
La c'est laisser à l'appréciation de chacun, moi j'ai une préférence pour l'aventure. J'aime l'aspect découverte, exploration et exotisme mélangé à une bonne dose de Science-fiction. En une phrase: l'aventure Stargate par excellence.
Pour s'aider (comme dit plus haut) on peut exploiter facilement les non-dits ou les pistes suggérées dans certains épisodes (comme la piste de nombreuses civilisations avancées dans Pégase se cachant des Wraith et inconnues dans la série originelle, les furlings etc ...).
L'univers de Stargate est tellement vaste et impressionnant qu'il permet une grande liberté. Il existe cependant une contrainte: la connaissance de l'univers Stragate de façon assez poussée (même en le connaissant bien, il faut toujours se référer aux encyclo comme celle de Fusion ou encore Gateworld).

4_quelles sont les erreurs de debutant dans lesquelles il ne faut pas tomber?
Déjà évoqué plus haut. Les clichés sont la première des erreurs: Un copié-collé de SG1, d'Atlantis ou Universe ne sera pratiquement jamais véritablement interessant. La fic permet de faire ce que l'on veut donc autant tenter d'apporter sa petite touche au travers de ce que l'on écrit.
Les déjà-vu est la seconde. Il n'y pas ou plus d'invention de nos jours, tout à sans doute déjà été fait ou imaginé, le tout est de réinventer à sa sauce en apportant une touche personnelle qui rend l'histoire, les personnages ou le pan de l'univers développé différent.
Pour terminer une bonne culture SG. Le choix du sujet doit être suivit de recherches sur ce qui a été fait dans la franchise le concernant pour ne pas retomber dans l'un des cas ci-dessus.
Pour finir ne pas se lancer sans un minimum de réflexion sur l'intrigue de la fiction. et encore moins forcer les choses, si l'intrigue ne parait pas évidente à l'auteur, alors elle ne le paraitra sans doute pas au lecteur au fil des chapitres lus.

5_quel est le meilleur support pour une histoire? (livre, comic, manga, anime, film, serie..)
J'avoue que j'ai du mal à saisir la question oO.
Si je comprends correctement, je pense qu'il n'y a pas de support à privilégier. Si c'est au sujet de l'inspiration, n'importe quoi peut faire l'affaire, d'un simple mot en passant par un film ou une série, jusqu'à une mélodie.

6_ quels ingedients faut-il utiliser: faut-il choquer ou pas? quelle dose de suspens faut-il pour qu'on ne bascule pas vers le ridicule? quelle dose de melodrame?
Tout dépend là aussi de ce que l'on entend par choquer.
Quoi qu'il en soit il faut impérativement que l'histoire justifie l'objet choquant pour le lecteur. S'il se trouve là uniquement pour le fait de choquer sans réel intérêt pour le scénario de la fiction alors il vaut mieux le proscrire.
En revanche une "scène" intense peut être tout à fait bénéfique, cependant elle nécessite beaucoup de rigueur et un choix rigoureux au niveau du vocabulaire pour ne pas tomber dans le mélodrame ou plus généralement la surenchère (bien trop souvent gratuite dans les fictions).
Le mieux dans ce cas est d'en référer à un béta-lecteur qui, au-delà de la correction (orthographe et grammaire) doit également être le premier "avis" et notamment vérifier la cohérence et toute présence de problèmes lié au récit. Il est toujours capable de voir ce que l'auteur lui-même -subjectivité oblige- n'est pas forcément en mesure de discerner.

7_quelles sont les meilleures histoires que vous avez lu/regardé/ecouté
Jusqu'à présent très peu de fictions SG ont attirées mon attention plein et entière, je peux néanmoins citer "Stargate Perdition", qui représente à l'heure actuelle ce que j'attends d'une fiction SG.

En résumé pour l'écriture, il faut de la rigueur, une bonne dose de documentation (SG ou scientifique selon le cas (sans pousser trop loin pour la dernière, on reste tout de même dans le domaine SF qui accorde une certaine liberté)), du temps et un contact en mesure de jouer le rôle de béta-lecteur.
Pour conclure j'ajouterais simplement qu'il n'y a pas de bonne ou mauvaise recette pour faire une bonne histoire, simplement quelques règles élémentaires à respecter pour éviter de faire quelque chose de fade :).
Dernière modification par Crashy le 22 déc. 2010, 03:36, modifié 1 fois.
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Re: La recette pour faire une histoire

Message non lu par Lemec »

Salut les enfants,

Pourriez-vous me définir un format standard (je parle d'organisation pure) pour la rédaction des fanfics s'il vous plait.

Parce que moi (qui débarque d'une autre planète donc merci de ne pas être trop dure et de corriger mes lacunes) je considère qu'un texte bien écrit n'a pas besoin d'être organisé. Il doit couler tout seul ce qui est une idée fausse j'en conviens, alors la question est :

Comment faire pour présenter une narration ? Présenter et développer une action ? Employer une comparaison ou une métaphore au bon moment ? Choisir son vocabulaire ? Savoir lorsqu'un paragraphe est fini ou qu'un chapitre est fini ?

Comment organiser son texte en phrases qui formeront à leurs tours un paragraphe cohérent ? Comment transmettre une information au sujet de l'histoire sans pour autant être dans l'informatif pur ou le descriptif ?

Si vous ne voulez pas me répondre parce que vous considérez que vous n'êtes pas ici pour faire un cours et que si je suis dans la m***e c'est de ma faute... pourriez-vous au moins m'indiquer une bibliographie et ça aussi c'est trop vous demandez et bien merci quand même :rolleyes:

PS : Si vous pensez que je suis un sous-illettré incompétent du bulbe... je suis prêt à le lire et pour ce que ça vaut je suis encore désolé (même si je sais que ça ne sert à rien d'être désolé :cry:) pour les fautes que je fais mais je vous jure que j'essaie de me corriger :(

Bonne année 2011 à tous (je vous souhaite beaucoup de bonnes heures pour cette nouvelle année qui commence moi je ne vais pas la fêter car je déteste ça...)

Mes deux précédentes fanfics sont la si vous voulez les lires Une petite histoire 1 et Une petite histoire 2, je les ai faites à mes heures perdues lorsque je m'ennuyais chez moi. Mais j'ai décidé de m'embarquer dans une fanfic sérieuse cette fois-ci, nous verrons ce que cela donnera :D (toujours dans le plaisir, la joie et la bonne humeur). Parce que la fanfic est d'abord est avant tout un plaisir.

Sur ce je voudrais remercier Blackeagle pour les connaissances qu'il m'a apporté et NOUT pour m'avoir bloqué (ça m'évite de dire beaucoup de conneries sur ce bon forum et de corriger mes fautes pour ça je l'en remercie un milliard de fois). Je remercie aussi tout les membres de ce forum qui m'en apprennent tout les jours sur les Anciens, les Asgards et stargate en général. Ca fait du bien ^^
Dernière modification par Lemec le 23 févr. 2011, 00:24, modifié 1 fois.
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Re: La recette pour faire une histoire

Message non lu par mon colonëËËËL »

Pour la partie rédac, ce qui compte, bizarrement, c'est les relectures. Plus tu fais de pauses (courtes et longues) et plus tu y reviens souvent, mieux c'est. Faut pas rester devant. Ensuite, y'a les conditions, si y'a du bruit, que tu écris tard, ce sera pas bon.

Il faut d'abord que cela te plaise.

Coté créativité, pour trouver une histoire originale, un truc de créa est de faire quelques cadres et dessiner comme une bd, les plans et moments clés des moindres scéna. Cela permet d'avoir un retour et de te rendre compte que le plus souvent, c'est du copié. Tu ne gardes que ce que tu n'arrives pas à jeter, ils te serviront de plan.

C'est la relecture qui permet aussi d'éviter les fautes d'orthographes, ensuite, dans certains cas, quand un topic va être fermé par ex. , on est moins enclin à se relire... (D'ailleurs, rien à voir avec une certaine remarque de NOUT... cela va sans dire !)
Que feriez vous si vous maitrisiez la technologie des vortex ?... Livraison express de pizzas !

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Re: La recette pour faire une histoire

Message non lu par fangate1 »

J'ai trouvé ce lien Conseils d'écriture
Sbire du Cartel Supérieur de la Banane.
Blackeagle
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Re: La recette pour faire une histoire

Message non lu par Blackeagle »

Lemecquitrouvepasdepseudo : Ce fut un plaisir ;) . Ma boîte de réception reste ouverte si tu as d'autres questions.

En ce qui concerne l'écriture d'un scénario ou d'une oeuvre littéraire. Il est impératif à mes yeux de ne pas commencer, en vous disant que le reste va venir se greffer par la suite. C’est là, la principale erreur à ne pas commettre. Si vous prenez le risque d’improviser, de compléter par la suite etc...Vous risquez d’avoir des incohérences, des problèmes de raccords, des parties à retravailler en vain, car au final elle seront rejetées.

Un bon scénario, c’est un scénario qui est fluide et dont les articulations sont cohérentes. Il doit comporter également des nœuds d’intrigue, un point central.
C'est d'ailleurs ce qui clochait avec SGU, en passant...

Il y a 3 points importants à mes yeux :
1) Situation initiale ou Exposition
2) Apparition du problème issu du noeud dramatique, la "confrontation"
3) Le dénouement

1) Exposition

C’est la phase durant laquelle on plante le décor, on présente les personnages principaux de l’intrigue ainsi que le fil directeur de l’histoire.
Pour mon jeu, cette phase prendra une vingtaine de minutes environ, pour une fic, cela peut varier selon le type de fiction. Eh ouii, l’ampleur de cette phase dépendra donc du type de jeu, puis de l’histoire elle même. Plus elle sera complexe, plus les personnages et l’univers dans lequel ils évoluent sont complexes et plus cela prendra du temps.
Mine de rien, j'en reviens toujours à SGU pour l'exemple qui s'applique très bien ici...

Une fois l’exposition faite, vous devez introduire un nœud dramatique (appelé aussi nœud d’intrigue). Il s’agit d'un élément du scénario qui va perturber le déroulement normal de celui-ci, la trame scénaristique. Mais ce nœud dramatique a pour seul objectif de faire avancer le scénario, il est donc préférable qu’il ne donne pas au lecteur l’objectif final de la quête du/des héros. C'est juste un élément déclencheur d’une longue trame scénaristique, d’une histoire ;) .

Il faut donc travailler ce point pour atteindre un résultat capable de fédérer les lecteurs ou joueurs dans mon cas, de leur donner goût à poursuivre l’aventure.

2) Confrontation

La phase de confrontation n'est ni plus ni moins que le déroulement de l’histoire. L’objectif est simplement de faire évoluer le héros et donc le lectorat tout en distillant peu à peu des éléments sur sa quête.

Après un certain temps, il faut développer le point central, vous devez à cet instant faire en sorte que le héros prenne conscience de sa véritable mission, de l’objectif final de l’histoire. Il faut donc un élément déclencheur.

Puis en fin de cette phase de confrontation, vient ce qu’on appelle le second nœud dramatique de l’intrigue qui va détendre un peu la situation. Mais bien sûr, ce n’est qu’un artifice scénaristique, pour préparer la dernière étape de notre scénario, le dénouement.

3) Dénouement
C’est la dernière phase du scénario, c’est là que l’histoire doit prendre fin. En principe rien ne doit rester inconnu, la fin doit être sans ambiguïté.
Mais si comme dans mon cas,vous voulez une fin plus subtile où le joueur/lecteur peut s’interroger, alors on peut laisser une ouverture sur ce qui pourra encore se passer par la suite. Toutefois il faut faire attention à ne pas laisser le joueur sur sa faim, il doit vivre la fin de cette histoire comme l’accomplissement positif d’une longue quête. Sans quoi, il aura un sentiment de frustration et va bouder les éventuelles suites du jeu, pas bon du tout :lol: . C'est d'ailleurs ce que j'essaye d'éviter en travaillant correctement cette partie :)

Une fois le scénario/fic écrit(e), le plus important de tout il faut prendre un peu de recul. Le laisser de côté quelques jours, avant de revenir dessus. Une fois ce temps écoulé, vous pourrez le relire, le corriger, l’améliorer sans toutefois y aller à fond car avec le temps, notre vision de l’histoire peut changer et va évoluer, mais ce n’est pas une raison suffisante pour revenir à chaque fois au début du travail, de déchirer ou supprimer le .doc/pdf/... du travail déjà réalisé, sinon ça ne sera jamais finis :lol: .

En ce qui concerne tes questions Lemecquitrouvepasdepseudo :

Tu peux d’abord, comme dans les pièces de théâtre, écrire le titre de la "scène", avec des précisions sur le lieu de l’action, le décor, etc.

Une fois le titre de la scène défini, tu dois écrire les éventuelles didascalies. Une didascalie est une indication scénique (en italiques) qui est donnée par l'auteur et qui peut concerner les entrées ou sorties des personnages, le ton d'une réplique, les gestes des personnages, les mimiques etc... Tu peux évidemment répartir dans tout le texte, entre les répliques,...

Ensuite, tu peux écrire les dialogues. Toutefois, il faut les décaler légèrement pour plus de clarté ;-)
Dernière modification par Blackeagle le 01 janv. 2011, 20:13, modifié 1 fois.
Il n'y a que deux erreurs que l'on puisse commettre sur le chemin de la Vérité : ne pas aller jusqu'au bout, et ne pas s'y engager.
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Re: La recette pour faire une histoire

Message non lu par John.Shep »

CITATION Fan-fictions : pas mal d'excellentes fics en tout genre, mais surtout celles écrites par des militaires, qui réussissent, plus que nombre de romans, à traduire la réalité de la guerre.
Oserais-je cité un forum aussi méconnu qu'exceptionnel ? On ne s'étonne d'ailleurs pas d'y retrouver des grands noms de SGF (qui a dit club privé :D ?)
Avec même plus précisément une certaine fic qui gagne à être connu pour les gens qui voudraient savoir à quoi devrait ressembler une vraie fanfiction (voir du vrai Stargate ?).
Je signale aussi les toutes aussi excellentes fics de Skay.
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Re: La recette pour faire une histoire

Message non lu par Softroader »

Un lien sympa, si cela peut aider...
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Dernière modification par Softroader le 01 janv. 2011, 21:59, modifié 1 fois.
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Re: La recette pour faire une histoire

Message non lu par Blackeagle »

Intéressant ton lien, thank you ^_^
Il n'y a que deux erreurs que l'on puisse commettre sur le chemin de la Vérité : ne pas aller jusqu'au bout, et ne pas s'y engager.
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Re: La recette pour faire une histoire

Message non lu par leflicdecbs »

CITATION (Blackeagle,Samedi 01 Janvier 2011 20h02) Lemecquitrouvepasdepseudo : Ce fut un plaisir  ;) . Ma boîte de réception reste ouverte si tu as d'autres questions.

En ce qui concerne l'écriture d'un scénario ou d'une oeuvre littéraire. Il est impératif à mes yeux de ne pas commencer, en vous disant que le reste va venir se greffer par la suite. C’est là, la principale erreur à ne pas commettre. Si vous prenez le risque d’improviser, de compléter par la suite etc...Vous risquez d’avoir des incohérences, des problèmes de raccords, des parties à retravailler en vain, car au final elle seront rejetées.

Un bon scénario, c’est un scénario qui est fluide et dont les articulations sont cohérentes. Il doit comporter également des nœuds d’intrigue, un point central.
C'est d'ailleurs ce qui clochait avec SGU, en passant...

Il y a 3 points importants à mes yeux :
1) Situation initiale ou Exposition
2) Apparition du problème issu du noeud dramatique, la "confrontation"
3) Le dénouement

1) Exposition

C’est la phase durant laquelle on plante le décor, on présente les personnages principaux de l’intrigue ainsi que le fil directeur de l’histoire.
Pour mon jeu, cette phase prendra une vingtaine de minutes environ, pour une fic, cela peut varier selon le type de fiction. Eh ouii, l’ampleur de cette phase dépendra donc du type de jeu, puis de l’histoire elle même. Plus elle sera complexe, plus les personnages et l’univers dans lequel ils évoluent sont complexes et plus cela prendra du temps.
Mine de rien, j'en reviens toujours à SGU pour l'exemple qui s'applique très bien ici...

Une fois l’exposition faite, vous devez introduire un nœud dramatique (appelé aussi nœud d’intrigue). Il s’agit d'un élément du scénario qui va perturber le déroulement normal de celui-ci, la trame scénaristique. Mais ce nœud dramatique a pour seul objectif de faire avancer le scénario, il est donc préférable qu’il ne donne pas au lecteur l’objectif final de la quête du/des héros. C'est juste un élément déclencheur d’une longue trame scénaristique, d’une histoire  ;) .

Il faut donc travailler ce point pour atteindre un résultat capable de fédérer les lecteurs ou joueurs dans mon cas, de leur donner goût à poursuivre l’aventure.

2) Confrontation

La phase de confrontation n'est ni plus ni moins que le déroulement de l’histoire. L’objectif est simplement de faire évoluer le héros et donc le lectorat tout en distillant peu à peu des éléments sur sa quête.

Après un certain temps, il faut développer le point central, vous devez à cet instant faire en sorte que le héros prenne conscience de sa véritable mission, de l’objectif final de l’histoire. Il faut donc un élément déclencheur.

Puis en fin de cette phase de confrontation, vient ce qu’on appelle le second nœud dramatique de l’intrigue qui va détendre un peu la situation. Mais bien sûr, ce n’est qu’un artifice scénaristique, pour préparer la dernière étape de notre scénario, le dénouement.

3) Dénouement
C’est la dernière phase du scénario, c’est là que l’histoire doit prendre fin. En principe rien ne doit rester inconnu, la fin doit être sans ambiguïté.
Mais si comme dans mon cas,vous voulez une fin plus subtile où le joueur/lecteur peut s’interroger, alors on peut laisser une ouverture sur ce qui pourra encore se passer par la suite. Toutefois il faut faire attention à ne pas laisser le joueur sur sa faim, il doit vivre la fin de cette histoire comme l’accomplissement positif d’une longue quête. Sans quoi, il aura un sentiment de frustration et va bouder les éventuelles suites du jeu, pas bon du tout  :lol: . C'est d'ailleurs ce que j'essaye d'éviter en travaillant correctement cette partie  :)

Une fois le scénario/fic écrit(e), le plus important de tout il faut prendre un peu de recul. Le laisser de côté quelques jours,  avant de revenir dessus. Une fois ce temps écoulé, vous pourrez le relire, le corriger, l’améliorer sans toutefois y aller à fond car avec le temps, notre vision de l’histoire peut changer et va évoluer, mais ce n’est pas une raison suffisante pour revenir à chaque fois au début du travail, de déchirer ou supprimer le .doc/pdf/... du travail déjà réalisé, sinon ça ne sera jamais finis  :lol: .

En ce qui concerne tes questions Lemecquitrouvepasdepseudo :

Tu peux d’abord, comme dans les pièces de théâtre, écrire le titre de la "scène", avec des précisions sur le lieu de l’action, le décor, etc.

Une fois le titre de la scène défini, tu dois écrire les éventuelles didascalies. Une didascalie est une indication scénique (en italiques) qui est donnée par l'auteur et qui peut concerner les entrées ou sorties des personnages, le ton d'une réplique, les gestes des personnages, les mimiques etc... Tu peux évidemment répartir dans tout le texte, entre les répliques,...

Ensuite, tu peux écrire les dialogues. Toutefois, il faut les décaler légèrement pour plus de clarté ;-)
Étant scénariste je peux, peut-être, ajouter quelques petites choses au message de Blackeagle. ^_^

Pour l'écriture d'un scénario :

Il ne faut pas oublier que, quand on écrit un scénario, il est impératif de placer des nœuds dramatiques toutes les dix pages (environ), pour éviter que le lecteur s'ennuie. En réalité, aujourd'hui, un bon scénario n'est plus un scénario bien construit dramatiquement. Un bon scénario est un scénario ou je vais prendre du plaisir en le lisant.

J'écrirais bientôt un cour, sur ce forum, pour répondre à la question "Comment écrire un scénario ?"

Exemple de scénario que vous connaissez tous :

http://www.leethomson.myzen.co.uk/Stargate...-02_-_Pilot.pdf

Si vous voulez un exemple de séquence, en voici une :

INT = Interieur

MAIN DECK = lieu

INT. MAIN DECK

Ceci est l'action : The diagram windows onto the screen.

Le nom du personnage :TANK
Ce qu'il dit : Got it.

MORPHEUS (V.O.)
I need the main wet-wall.
Dernière modification par leflicdecbs le 01 janv. 2011, 21:46, modifié 1 fois.
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Re: La recette pour faire une histoire

Message non lu par Zeratul »

CITATION 1_Quelle genre d'univers est selon vous le plus interessant?
n'importe quel univers peut devenir intéressant, tout dépend de la façon dont il est exposé.
Tout ce qui est inconnu et mystique intéresse souvent.
CITATION 2_ comment faut-il developper les personnages? et leurs relations?
Les goût sont différents pour chacun de nous, il n'y a donc pas de conseil particulier à donner.
En ce qui me concerne, j'aime quand un personnage ne dérive pas trop pour devenir un stéreotype débile.
CITATION 3_ de quels sujets faut-il traiter? comment les traiter?
l'heure à laquelle il faut manger une pomme chaque dimanche
CITATION 4_quelles sont les erreurs de debutant dans lesquelles il ne faut pas tomber?
Trop se laisser influencer par les tendances du moment pour au final carrément écrire les histoires au jour le jour et virer au n'importe quoi.
CITATION 5_quel est le meilleur support pour une histoire? (livre,comic, manga, anime,film, serie..)
Tous XD
Allez savoir ...
CITATION 6_ quels ingedients faut-il utiliser: faut-il choquer ou pas? quelle dose de suspens faut-il pour qu'on ne bascule pas vers le ridicule? quelle dose de melodrame?
Il faut innover sans forcément dépayser les gens. Pour ne pas basculer vers le ridicule, suffit juste d'être logique et de pas trop se laisser emporter :lol:
Mais tout dépend de ce que tu veux faire après tout, le ridicule est parfois l'objectif d'une oeuvre.
CITATION 7_quelles sont les meilleures histoires que vous avez lu/regardé/ ecouté
..... Tout à coup, j'ai plus rien dans ma tête qui veut s'exprimer :o
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Re: La recette pour faire une histoire

Message non lu par Hypérion »

Je suis nouveau. Ce qui m'intéresse, ce sont surtout les fan-fics afin de m'aider dans ce dur labeur qu'est l'écriture. Pour l'instant je n'ai que les grandes lignes. Mais ce sera un univers baroque avec "des ombres et des lumières". J'y mettrai des émotions et du beau décor.

En ce qui concerne les erreurs de débutants, elles sont nombreuses. Par exemple, trop s'attarder sur des actions insignifiantes. Ou ne jamais raconter ce que pense les personnages et quelles sont leurs émotions.

Pour s'améliorer, il n'y a pas trent-six solutions : il faut écrire, écrire, écrire tous les jours et, si possible, sur tout. C'est le meilleur conseil qu'on puisse donner.
Dernière modification par Hypérion le 07 janv. 2011, 14:49, modifié 1 fois.
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Re: La recette pour faire une histoire

Message non lu par NOUT »

A la demande de certains, j'ai épinglé ce sujet afin qu'il serve à tous les rédacteurs de fan-fictions dans leurs diverses créations.

N'hésitez pas à l'utiliser pour échanger des idées ;)
(\__/)
(^.^)
(")°(")
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Re: La recette pour faire une histoire

Message non lu par Rufus Shinra »

Bon, autant essayer de rajouter une petite pierre à l'ensemble, puisque le topic a été spécifiquement mis ici de façon à pouvoir profiter aux nouveaux auteurs.

Les critiques qui reviennent souvent pour les nouveaux textes (et qui, récemment, finissent en poneys) tournent souvent autour d'un format particulier, qui est un faux ami de par sa difficulté à être maitrisé. Je parle bien évidemment de la fic en format script.

Se présentant souvent sous la forme d'une série de dialogues précédés du nom des personnages, elles donnent l'apparence à l'auteur de raconter une histoire, mais, à quelques rares exceptions près, ne parviennent pas à cet objectif pour le lecteur. Il faut bien se rappeler que si, en tant qu'auteur, on se représente et on peut vivre son histoire, le lecteur n'aura pas cette facilité, du moins pas de la façon désirée. Pour pallier cet inévitable problème, il est absolument critique d'utiliser des descriptions.

Celles-ci vont être doubles : l'environnement et les personnages. L'environnement, ce sera le décor, ce qui est objectif, absolu, en somme, les faits. Ce que vous allez raconter ici va constituer un socle solide duquel on ne peut pas dévier sous peine d'incohérence (crime capital en narration). Ensuite, il y a les personnages, dont il est possible de décrire l'état d'esprit, le cheminement de pensée, les sentiments et impressions. Ces aspects-là vont être subjectifs, ils peuvent s'avérer erronés, les individus peuvent se tromper ou être induits en erreur, et jouer là-dessus pour donner des impressions au lecteur est une grande part de la narration, qui permet de causer la surprise cohérente (et parmi tous les retours que j'ai eu, c'est quand le lecteur a été surpris de façon majeure sans incohérence qu'il est le plus enthousiaste).

Les dialogues, eux, sont l'intermédiaire entre les faits et les impressions, ou entre deux impressions. Ils sont indispensables à une bonne narration, mais ne peuvent pas exister tout seuls. Voilà donc mon conseil aux nouveaux qui voudraient se mettre à écrire : déterminez ce qui est, ce que les individus pensent et rédigez vos dialogues en conséquence, mais sans jamais oublier de clarifier ces bases indispensables.

Dans une série, ces bases sont posées par les acteurs, leur jeu, les décors, la musique, etc.

Autant de chose que l'auteur d'un texte n'aura pas.



Bonne chance !
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Re: La recette pour faire une histoire

Message non lu par brian norris »

Et pour rajouter une idée à celle ci, moi je pense souvent visuellement. Et il vrai que c'est dur de décrire ce que l'on se représente quand on ne dispose pas d'une grande qualité littéraire. C'est mon cas. Mais même sans faire du Baudelaire, le format roman permet quand même de faire passer plus de choses. Et il est à mon avis le mieux placé pour rendre "vivant" une scène que vous auriez imaginé visuellement dans votre tête. Et comme l'a dit Rufus, il permet aussi de s'insérer dans le personnage et ses pensées.

Perso quand je vais reprendre ma fic (sûrement dans un 1 mois après les partiels), je vais tout faire pour que mon texte soit à la fois riche (description, introspections etc) et plaisant à lire. Si je devais faire un ordre de priorité entre les deux, je mettrai le contenu en premier, le style en second. Ce n'est pas quelque chose de simple à maitriser et il ne vous sera pas tenu rigueur si le votre n'est pas génial. Au contraire je pense qu'on sera nombreux à reconnaitre vos efforts pour rendre votre texte -> littéraire et donc beau.


L'autre chose qui me dérange avec les scripts, je l'ai sûrement déjà dit ailleurs mais je trouve ça important. La grosse majorité des fan-fic-script, exceptées celles d'Everett et God08, sont faites de la même manière. Deux trois première lignes de faible qualité pour amener le contexte. Très largement insuffisant. Ensuite 15-20 lignes de dialogues que mon chat aurait pu écrire. Puis 2-3 lignes de descriptions ou l'auteur finit généralement par nous dire: "La suite dans le prochain chapitre". En dehors de l'exagération que je fait vous l'aurez compris, c'est le problème d'originalité. Les procédés techniques sont les mêmes. Vous pouvez prendre la première partie d'une fic et la coller avec la fin d'une autre et ça marche. Et en plus, le contenu est bien souvent lui aussi identique. Si bien que l'histoire est toujours, "Destiny 3 ans après la fin de la série, ouverture des modules de stase, fin du prologue et de la fic avec car faut pas déconner non plus l'imagination ça vient pas comme ça". C'est quand même triste non ? Que vous réutilisiez des univers déjà existant, ok. Pas de problème. Moi j'ai super envie de faire du stargate, du mass effect et même du ace combat. Pas de problème, mais soyez un peu original! Comme le dirait mes profs en parlant des sujets de thèse, ça doit être unique! Et ça peut être très simple.
Moi par exemple, Stargate l'Odyssée de la Terre. Je veux placer un SGC français. Ça s'est déjà vu plein de fois. Sauf que j'axe ma fic sur plusieurs plans. D'abord à court terme, un style le plus réaliste possible sur l'armée française. Comment l'armée réagirait, se débrouillerait, en restant dans la fiction, mais en s’éloignant du modèle SGC de la franchise. Et ensuite une intrigue présente sur le moyen et le long terme que personne ne soupçonne. De fait la fic si elle part d'une idée pas du tout originale (attaque des wraiths sur terre + SGC français) de par son traitement et son scénario, elle devient unique.

Je pourrais dire pareil pour l'Odp et EP. Une idée simple, déjà vue mais sous un angle personnel avec un scénario réfléchit (le talent en plus pour mes confrères).
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
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Re: La recette pour faire une histoire

Message non lu par brian norris »

Petit up et double post par la même. Pour ceux qui voudraient se lancer dans une fan fic ou corriger une fan fic déjà existante, je vous conseille le dernier dossier en date publié sur le site SGF. Il concerne la hiérarchie des forces terriennes.

Hiérarchie des forces terriennes
"Sais-tu que Flaubert voulait écrire un roman sur le néant? S'il t'avait connue, on aurait eu un grand livre. Quel dommage."
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