[ITW] Robert C. Cooper et Robert Carlyle
Publié : 31 oct. 2010, 14:16
Lors du dernier Comic Con, à San Diego, j’ai eu la chance de croiser quelques producteurs et acteurs de séries américaines. La plupart de mes interviews sont diffusées dans l’Hebdo Séries, sur Canal+.fr, et sur TPS Star. Celle de Robert C. Cooper, co-créateur de la franchise Stargate, et Robert Carlyle, mieux connu pour son rôle dans The Full Monty, héros de Stargate Universe* (ma critique ici) n’a pas eu la “chance” de passer à l’antenne. La voici donc en version écrite. Ils y reviennent ensemble sur la franchise, la série et l’état de santé fragile des soap operas.
Stargate Universe est une série assez différente des anciennes déclinaisons de la franchise…
Robert C. Cooper : Après tant d’années sur SG1 et Atlantis, nous voulions vraiment changer de ton, faire quelque chose d’autre. C’était d’ailleurs une obligation pour que la franchise reste en vie. SGU est beaucoup plus centrée sur les personnages, et se permet d’explorer tout l’univers, quand les déclinaisons précédentes se « limitaient » à une galaxie. Selon moi, le potentiel de cette série est infini.
Robert Carlyle : SGU est plus sombre, et repose beaucoup plus sur la notion d’incertitude, et sur un enjeu central plus dramatique. Si vous êtes fans de Stargate, vous ne serez pas perdu. Il y a toujours les Portes, toujours des voyages entre les mondes, mais pour le reste, SGU est unique en son genre.
N’est-ce pas un sérieux handicap d’être « coincé » dans une franchise, et donc de devoir respecter certaines contraintes ?
Robert C. Cooper : La porte des étoiles est un outil narratif assez incroyable. C’est une porte ouverte sur l’inconnu. Ça n’a jamais été un handicap, même s’il est certain qu’avec le bagage qui est le notre, nous avons une certaine pression sur les épaules. Les fans des séries précédentes ont été un peu surpris, et il leur a fallu un peu de temps pour s’habituer à SGU.
Les space opera n’ont plus la cote en ce moment. Ça n’est pas un peu angoissant d’être seul dans l’espace ?
Robert C. Cooper : Au contraire, c’est génial, il n’y a pas de concurrence ! Vous savez, tout cela est cyclique, les space operas reviendront dans quelques années. Et puis, SGU n’est pas vraiment un space opera classique, c’est plus qu’une histoire de vaisseau spatial, c’est une histoire humaine. Les héros de cette série viennent de notre Terre, de notre époque, contrairement à pas mal d’autres space operas, où ils venaient de planètes inconnues et d’époques lointaines. SGU parle de nous.
Robert, c’est bien le dernier endroit où on s’attendait à vous voir. Qu’est-ce qui vous convaincu d’accepter ce rôle ?
Robert Carlyle : Les producteurs m’ont contacté huit ou neuf mois avant le début du tournage. Honnêtement, ça ne me disait vraiment rien de jouer dans cette série. Je connaissais un peu Atlantis et SG-1, et je ne me voyais pas dans ce genre de monde. Et puis mes agents ont insisté pour que je jette un coup d’œil au script. Mon personnage, Rush, m’a plu. C’est un héros à la fois dangereux et divertissant, qui ne veut pas vraiment rentrer sur Terre…
Les séries de SF sont généralement bourrées de métaphores. Qu’en est-il de SGU ?
Robert Carlyle : C’est une histoire de survie. Qu’est-ce qui se passe quand vous êtes coincé loin de chez vous, dans un monde qui n’est pas le votre, sans air sain à respirer et sans eau à boire. J’ai pensé aux gars qui ont marché sur la lune. A leur départ, c’était une bande de marines rasés de près, cheveux tondus. A leur retour, ils avaient de la barbe et les cheveux hirsutes…
Source
Stargate Universe est une série assez différente des anciennes déclinaisons de la franchise…
Robert C. Cooper : Après tant d’années sur SG1 et Atlantis, nous voulions vraiment changer de ton, faire quelque chose d’autre. C’était d’ailleurs une obligation pour que la franchise reste en vie. SGU est beaucoup plus centrée sur les personnages, et se permet d’explorer tout l’univers, quand les déclinaisons précédentes se « limitaient » à une galaxie. Selon moi, le potentiel de cette série est infini.
Robert Carlyle : SGU est plus sombre, et repose beaucoup plus sur la notion d’incertitude, et sur un enjeu central plus dramatique. Si vous êtes fans de Stargate, vous ne serez pas perdu. Il y a toujours les Portes, toujours des voyages entre les mondes, mais pour le reste, SGU est unique en son genre.
N’est-ce pas un sérieux handicap d’être « coincé » dans une franchise, et donc de devoir respecter certaines contraintes ?
Robert C. Cooper : La porte des étoiles est un outil narratif assez incroyable. C’est une porte ouverte sur l’inconnu. Ça n’a jamais été un handicap, même s’il est certain qu’avec le bagage qui est le notre, nous avons une certaine pression sur les épaules. Les fans des séries précédentes ont été un peu surpris, et il leur a fallu un peu de temps pour s’habituer à SGU.
Les space opera n’ont plus la cote en ce moment. Ça n’est pas un peu angoissant d’être seul dans l’espace ?
Robert C. Cooper : Au contraire, c’est génial, il n’y a pas de concurrence ! Vous savez, tout cela est cyclique, les space operas reviendront dans quelques années. Et puis, SGU n’est pas vraiment un space opera classique, c’est plus qu’une histoire de vaisseau spatial, c’est une histoire humaine. Les héros de cette série viennent de notre Terre, de notre époque, contrairement à pas mal d’autres space operas, où ils venaient de planètes inconnues et d’époques lointaines. SGU parle de nous.
Robert, c’est bien le dernier endroit où on s’attendait à vous voir. Qu’est-ce qui vous convaincu d’accepter ce rôle ?
Robert Carlyle : Les producteurs m’ont contacté huit ou neuf mois avant le début du tournage. Honnêtement, ça ne me disait vraiment rien de jouer dans cette série. Je connaissais un peu Atlantis et SG-1, et je ne me voyais pas dans ce genre de monde. Et puis mes agents ont insisté pour que je jette un coup d’œil au script. Mon personnage, Rush, m’a plu. C’est un héros à la fois dangereux et divertissant, qui ne veut pas vraiment rentrer sur Terre…
Les séries de SF sont généralement bourrées de métaphores. Qu’en est-il de SGU ?
Robert Carlyle : C’est une histoire de survie. Qu’est-ce qui se passe quand vous êtes coincé loin de chez vous, dans un monde qui n’est pas le votre, sans air sain à respirer et sans eau à boire. J’ai pensé aux gars qui ont marché sur la lune. A leur départ, c’était une bande de marines rasés de près, cheveux tondus. A leur retour, ils avaient de la barbe et les cheveux hirsutes…
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