[FanFic] Casus Belli - Tome I
Publié : 20 févr. 2012, 16:08
Je vous vous propose de découvrir ma Fan fic intitulée « Casus belli ». Elle sera basée sur l’univers de Stargate. L’action prend place à la fin de SGA et SG1. Je ne prends pas en compte les téléfilms. Cette fic sera divisée en tomes, eux-mêmes divisés en chapitres.
Les personnages, lieux et intrigues issus de différents univers déjà existant sont la propriété de leurs auteurs. Les personnages, lieux et intrigues crées dans cette fiction par Mérovée, sont la propriété de celui-ci.
***N’oubliez pas de laisser un petit commentaire, ca fait toujours plaisir d’avoir des avis qu’ils soient positifs ou négatifs. Ils permettent à l’auteur de s’améliorer en prenant en compte les divers avis qu’il a pu recueillir !***
Pour faciliter votre lecture je mets gracieusement en lien une version Pdf
Tome I :
- Prologue
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CASUS BELLI : TOME I
Prologue
Si à travers un télescope l’un des nombreux passionnés d’astronomie que compte notre petite planète bleue avait pu apercevoir la face cachée de la lune en cet instant il eut été stupéfait.
Deux hommes en combinaisons spatiales se baladaient en effet sur la surface désolée de cette dernière tout en discutant allégrement.
- Dirk, t’a vu ça ?
- Mal’ il faut qu’on finisse de réparer ce circuit sinon on va encore se faire passer un savon par le colonel.
- Non mais sérieux, regarde moi cette vue ! je crois que je ne me lasserai jamais de ce paysage...
Le dénommé Dirk sourit tout en utilisant son tournevis (ou du moins à ce qui y ressemblait) pour refermer le dispositif qu’il était en train de réparer.
- Tu verras …dans six mois…sans femmes dans le coin je suis sûr que tu dépériras dit- il en éclatant de rire.
- Rappelle-moi qui était en train de draguer cette petite scientifique italienne à la cafétéria hier soir ?
Les deux hommes furent interrompus par le son strident de leurs radio-émetteur intégrés dans les casques des combinaisons.
- Equipe bleue rapport vous êtes en retard, normalement vous devriez déjà être rentrés dit une voie désincarnée
- Colonel Lorne, station F réparée, nous rentrons immédiatement, équipe bleue terminée
- Bon allez on file Mal’
- On se la fait comme la dernière fois ?
Les deux hommes tout en riant commencèrent à faire des sauts en direction d’un ravin dont la profondeur à la distance où ils étaient situés semblait insondable. En très peu de temps ils arrivèrent au bord du ravin qui n’était ni vide, ni obscur.
En son sein s’élevait la majestueuse cité d’Atlantis ramené depuis trois ans de Pégase, l’aura lumineuse des ses boucliers illuminaient le ravin avec le plus bel effet.
Mais c’était dans la flèche centrale d’Atlantis que tout était en train de se passer réellement.
La salle de la porte était en effervescence. Partout où le regard se portait, des groupes disparates de militaires et de civils vaquaient à leurs occupations. Tout ce mouvement qui s’apparentait à un gigantesque chaos, était pourtant régi par une organisation millimétrée, fruit du travail des logisticiens du Pentagone.
- A tout le personnel, téléportation d’un nouveau groupe, évacuer l’aire d’accueil.
Devant la porte apparut soudain dans un flash violent de lumière un petit groupe d’une dizaine de personnes. Chacune d’entre elles se dirigea sans temps mort vers ses occupations à l’exception d’un officier qui resta sur l’aire d’accueil de téléportation. Le sergent chargé de la sécurité de la porte remarqua immédiatement le retardataire.
- Major dit-il respectueusement, pardonnez moi mais vous ne pouvez rester ici, nous attendons d’autres groupes.
L’officier ne répondit pas, perdu dans ses pensées, le visage embrasant la salle de contrôle.
- Major ? reprit timidement le sergent.
L’intéressé se retourna enfin au grand soulagement du sous officier.
- Excusez moi Sergent…c’est …
- Première fois dans la cité major ? dit en souriant le sergent
- Major Sheppard ! s’écria un nouveau venu portant l’uniforme du personnel scientifique d’Atlantis.
- Radek ! comment allez vous ? répondit Sheppard en esquissant un sourire.
- Très bien, ça fait plaisir de revoir un visage connu en ces temps qui court, trop de visages inconnus…Je suis très heureux de vous…heu…suivez moi l’expérience va bientôt commencer
Le major John Sheppard de l’U.S air force sourit à nouveau devant la timidité légendaire de Zelenka tout en lui emboîtant le pas. Il fut coupé dans son élan par une dernière intervention du responsable de la sécurité de la porte.
- Pardonnez moi major, je ne vous avez pas reconnu, bafouilla le sergent un peu gêné
- Arrêtez un peu de vous excusez sergent … ?
- Sergent Lance Monsieur, et si vous me le permettez c’est un honneur de vous connaître.
- Moi de même sergent Lance, moi de même…
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Le docteur Zelenka suivit du major Sheppard se dirigea vers un des téléporteurs internes de la cité. Merveille de technologie ils simplifiaient toute la logistique nécessaire pour assurer le travail des hommes et des femmes sur la cité Lantienne. Non seulement ils permettaient de voyager n’ importe où dans la cité, mais en plus en un temps record.
Mais à vrai dire le trajet qu’entreprirent les deux hommes se situait bien moins loin, car le téléporteur les mena seulement dans les profondeurs de la flèche centrale d’Atlantis. Arrivé à destination les deux hommes empruntèrent un couloir fatigué parsemé de caisses et de matériel scientifique estampillé U.S Army ou S.G.C. De nombreux câbles serpentaient au sol ainsi qu’aux murs, accrochés vulgairement sur l’édifice ancien.
Mais l’officier et le scientifique n’accordèrent par le moindre regard à cet amoncellement hétéroclite d’objets en tout genre, occupés à échanger sur les changements intervenus depuis le retour de la cité dans la voie lactée. Dans l’embranchement au fond du couloir les deux hommes prirent à droite pour entrer dans une vaste pièce. Celle-ci était grouillante de monde, en son centre d’immenses consoles de contrôles anciennes qui faisaient la jonction entre le sol et le plafond étaient l’objet de toute l’attention du personnel scientifique d’Atlantis.
Sheppard et Zelenka entrèrent sans attendre dans la pièce bondée et se dirigèrent vers un petit homme rondouillard qui arborait sur le haut de son front une légère dégénérescence du cuir chevelu.
- John ! Quel plaisir de vous revoir !
- Rodney
- On m’a … appris ce qui vous est arrivé sur le Phenix, vous m’en voyez désolé, si je …
- …Je préférais ne plus en parler McKay répondit sombrement John Sheppard avant de changer de sujet. Comment se passe le rafistolage ? Lors de mon briefing au Pentagone, on m’a juste signifié ma réaffectation sur la cité, pas que je devrais faire du baby-sitting … que se passe t’il ici ?
- Ah je vois…en réalité nous allons encore une fois prouver l’intelligence sans borne de…
- McKay ? l’interrompit Sheppard avec lassitude
- Oui, heu, bon vous voulez la version courte ou la version longue ? parce que ce n’est pas pareil vous voyez, la version courte…
- …la version courte McKay ! l’interrompit à nouveau le colonel
- Bien. Comme vous le savez la cité d’Atlantis est l’accomplissement ultime des anciens tant au niveau du savoir, que des technologies. Depuis que nous avons retrouvés la cité, nous n’avons pu accéder que à des fonctions de base, propulsion, bouclier, détecteurs internes et encore une multitude d’autres fonctions que je vous épargne.
- Merci Rodney…répondit visiblement moqueur John
- Mais ces fonctions, et banques de données diverses forment seulement la partie immergé (sans mauvais jeu de mots), de l’iceberg
- Je ne vois absolument pas où vous voulez en venir Rodney…
- …pour faire court toutes les bases de données d’Atlantis, les protocoles automatisés, la gestion de la cité sont potentiellement unifiables en une seule entité.
- En somme, une sorte de mégabase de donnée ancienne ? se risqua un Sheppard tout sourire
- Oui tout à fait répondit un Radek enthousiasmé. Jusqu'à maintenant nous ne pouvions qu’avoir un accès fragmentaire aux bases de données de la cité, avec les réparations effectuées tout va changer !
- Les systèmes étaient endommagés ? questionna Sheppard
- 10 000 ans sous l’eau ajoutés aux divers traitement que nous avons fait subir à cette cité, on complètement fini de détruire les liens physiques unissant les différentes banques de données au noyau central. Il restait seulement quelques fonctions vitales, donc mieux protégées que j’ai énumérées auparavant : bouclier, détecteurs…
- Il faut imaginer chaque morceau de la cité comme une partie de cette banque de donnée globale reprit Zelenka. Sans le noyau central nous pouvions bien sûr accéder aux données essaimées dans toute la cité mais seulement séparément et sur des terminaux spécifiques. Imaginez …cela nous prendrait une centaine d’année au bas mot pour recueillir seulement les informations et …
- …Oui, oui c’est bon Radek. Le Monsieur a compris. Bref la procédure d’aujourd’hui va nous permettre de restaurer le réseau et d’unifier la mémoire de la cité dans le noyau central. Ca c’est la première phase, la seconde phase consistera à télécharger toutes les informations du noyau vers la base lunaire. Cela nous permettra par la suite d’étudier les données sur terre avec plus d’efficacité en utilisant des logiciels de traduction
Tout en parlant le docteur McKay lui désigna l’enchevêtrement de fils qui couraient dans la salle.
- Rodney il n’y a rien à craindre de cette opération ? pas de mauvaise surprise ? Je demande cela à tout hasard…ça serait dommage de détruire notre propre système solaire observa taquin Sheppard
- Vous n’allez tout de même pas encore remettre cette vieille histoire sur le tapis répondit offusqué le scientifique.
- Rodney ???
- Non, non il n’y a aucun risque soupira l’intéressé, je maîtrise tout le processus.
- Bien alors qu’est ce que vous attendez pour commencer ???
Une nouvelle fois le scientifique soupira mais cette fois resta coi. Il se dirigea lentement vers une console imposante pour débuter la réactivation du noyau central d’Atlantis. Il pianota une bonne dizaine de minutes au grand désespoir de John Sheppard avant de s’adresser à son équipe scientifique en ces termes :
- Je vous demande votre attention… nous allons lancer le processus, je veux que tout le monde reste vigilant. Woods, Friedman surveillait l’acheminement de l’énergie, les réparations des derniers mois sont susceptibles de ne pas tenir…
Le docteur McKay porta ensuite sa main à oreillette radio.
- Atlantis à base lunaire, répondez ?
- Rodney, c’est Sam, nous sommes prêt pour le téléchargement et vous de votre côté ?
- Nous sommes prêt ma jolie tête blonde !
- RODN…
Sur l’écran de la console principale s’afficha un diagramme représentant les supports physiques des diverses bases de données de la cité ancestrale. Depuis six mois les réseaux de communication de la cité faisaient l’objet de réparations intenses et cette journée était pour beaucoup de personnes réunies dans la pièce l’accomplissement de ces longs mois de travail.
- Niveau d’énergie ?
- Stable répondit en écho Radeck
- Condensateurs et liaison montante vers le noyau ?
- Prêt à fonctionner
- Liaison sans fil pour téléchargement vers base lunaire ?
- Initialisé…
- …Ah STOP Rodney ! l’interrompit John perdant patience. J’en ai assez de vos check-lists interminables, qu’on en finisse !
Ainsi sans dire un mot le scientifique vexé dans son orgueil lança la procédure de reboot du noyau central. Sur l’écran central de la pièce la jauge indiquant la progression de la réactivation du noyau monta sans difficulté pour atteindre la barre symbolique des 100 %. Pendant une minute le seul bruit produit fut celui du ronronnement des différents systèmes informatiques disséminés dans la pièce. Toutes les personnes présentes, personnel scientifique et militaire inclus gardèrent un silence sépulcral, redoutant une panne ou quelque horrible catastrophe dont le programme Porte des étoiles n’avait jamais été exempt.
Mais le silence fut soudain troublé par une voie dans les hauts parleurs de la pièce.
- ….Base…lunai…Atlantis…téléchargement…1%
- Ici Atlantis répondit McKay nous vous recevons 1 sur 5, le téléchargement a-t-il débuté ? Répondez base lunaire ?
Mais à la place de la voie charmante du colonel Carter, seul le bruit des parasites résonna dans la salle.
- Base lunaire … ? reprit McKay
- Rodney ici Sam, nous avons une légère perte de com’ mais cela semble être passé depuis que nous avons amplifié le signal. Je vous confirme aussi que le téléchargement à bien débuté. Félicitation à toute l’équipe. Fin de communication.
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Dans la salle des manifestations de joies sauvages éclatèrent. Tous les membres de l’équipe scientifique applaudirent les dernières paroles de Samantha Carter et se congratulèrent dans une cacophonie étourdissante. Bientôt des bouteilles de champagnes circulèrent dans la pièce mal éclairée, et chaque personne se détendit tandis que le docteur McKay circulait de groupe en groupe pour féliciter ses collaborateurs.
Sheppard dans un coin refusa le champagne et ne put encore une fois que noter le changement d’attitude chez Rodney.
Il a vraiment changé depuis la dernière fois où je l’ai vu se dit-il, moi qui pensais son arrogance et son égoïsme de façade immuables, pourtant le voila leader d’équipe. Il remercie même ses équipiers...j’ai vraiment du partir trop longtemps...
Pas très loin du major, Radek s’approcha de McKay pour lui donner l’accolade tout en le félicitant.
- Bravo Rodney, je sais que vous travaillez depuis longtemps sur ce projet, c’est un vrai miracle…
- Un miracle ??? Mes projets réussissent toujours…
- …toujours est peut être un grand mot, je pourrais vous citer un grand nombre…
Du coin de l’œil le major Sheppard qui avait suivit toute la scène entre les deux compères, laissa un sourire lui échapper tandis qu’il repensait au « grand » changement qu’il croyait avoir aperçu quelques instants plus tôt.
On va dire qu’il s’est un peu amélioré, il est presque…heu…humain ?
Il se rapprocha alors des deux éminents scientifiques pour écouter et se joindre à la suite de la conversation.
- Rappelez vous lorsque cette machine ancienne vous avez modifié au niveau physiologique, vous ne m’aviez encore une fois pas écouté…
- …Mais oui, ça on le sait que vous êtes notre grand sauveur ! Grand Radek s’il vous plaît sauvez nous ! sauvez nous !
- Et c’est tout ? interrompit visiblement chagriné Sheppard, toute cette foire pour avoir seulement appuyé sur une touche ?
L’arrogant scientifique, suivi de son éminent collègue se retourna vers le nouveau venu pour lui faire connaître leur désapprobation et répliquer lorsque un son strident retentit dans toute la cité. Un son…parfaitement reconnaissable par tous et de très mauvais augure.
- RODNEY ? Cria le major Sheppard pour couvrir le bruit de l’alarme de la cité.
- Ce n’est pas ma faute ! je ne sais pas ce qui se passe, l’autodestruction de la cité c’est mise en route toute seule.
- BOUGEZ VOUS RODNEY ! répondit Sheppard de plus en plus énervé.
Le scientifique avec l’énergie du désespoir essaya une série de commandes informatiques complexes pour accéder aux terminaux de la cité. Ceux-ci à chaque tentative émettaient des petits sons signifiant l’incapacité de l’utilisateur à reprendre le contrôle du système. Pas très loin de Rodney, sur une console adjacente le savant tchèque travaillait également sur le problème, et de toute évidence commençait lui aussi à perdre patience. Sa gestuelle et le passage de l’anglais à des jurons dans sa langue maternelle ne firent qu’inquiéter encore plus le major Sheppard et le reste des personnes dans la salle.
Soudain la radio du major grésilla.
- Major Sheppard ici Lorne, rapport de situation ? Pourquoi l’autodestruction s’est-elle déclenchée ?
- Mon colonel ici Sheppard, apparemment quelque chose s’est produit lors de la réactivation du noyau central d’Atlantis. Rodney et Zelenka planchent dessus actuellement.
- Vous n’êtes même plus capable de surveiller une bande de scientifique Sheppard ? Je savais que j’aurais du refuser votre réaffectation et…
- …Mon colonel excusez moi l’interrompit John, McKay m’appelle je vous recontacte A.S.A.P
- MAJOR CELA NE SE…
Sheppard coupa sa radio comme il l’avait fait une multitude de fois lors de situations équivalentes. Il retirait un certain plaisir à faire cela, peut être même une sorte de pouvoir sur sa hiérarchie. Mais mentalement une petite voie lui disait qu’il était trop tôt pour refaire ce genre de chose après ce qui c’était passé sur le Phenix.
- McKay ? demanda dit-il
- John…les consoles sont désormais protégées par des mots de passe anciens. Cela n’était jamais arrivé, a part lorsque nous sommes tombés sur le laboratoire secret de Janus, qui était connu entre parenthèse pour être un paranoïaque de première bourre et…
- McKay ???
- Heu bref là où je voulais en venir, c’est que les mots de passe pour les dossiers de Janus nous ont demandé au Docteur Jackson et à moi des heures de travail car ils correspondaient souvent à des énigmes vieilles de 10 000 ans. Ces mots de passe sans être de la même complexité nous seront impossibles à casser sans base pour travailler…
- Mais alors comment se fait-il que tous les systèmes de la cité se soient activés lorsque nous sommes arrivés sur la cité ?
- Je ne peux faire que des hypothèses…mais je crois que lorsque le Docteur Weir, enfin celles que nous avons retrouvée en stase dans la cité, est remonté dans le temps elle à du désactiver ces protocoles de sécurité. Mais nous n’avons plus le temps pour parler de cela, il faut remonter en salle de contrôle immédiatement.
Personne ne discuta les dernières paroles du scientifique et tous se dirigèrent au pas de course vers les téléporteurs internes de la cité pour remonter en salle de contrôle.
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Dans toute la cité l’alarme résonnait avec violence et chez certain la panique commençait à remplacer la stupeur initiale. Les couloirs résonnaient des pas des militaires et des civils courant vers la salle de contrôle pour évacuer. Malheureusement depuis le retour d’Atlantis, le personnel avait été augmenté pour améliorer l’efficacité des recherches sur la cité Lantienne et cela ne faciliterait nullement l’évacuation par téléportation. Cependant un couloir de la cité résistait à cette hystérie collective que l’on retrouve presque dans tous les grands naufrages de la civilisation humaine. Ce couloir était en effet rarement visité par les nombreux habitants de la cité qui l’évitaient comme la peste. Et pour cause…ce couloir abritait la section carcérale d’Atlantis, qui à cette heure était pratiquement vide à l’exception d’une cellule. Devant la porte de celle-ci se tenait quatre marines lourdement armés gardant une porte non moins imposante.
La raison de ce dispositif important était du à la nature particulière du prisonnier. Todd, un Wraith maintes fois capturé par l’équipe de Sheppard en son temps, un être qui avait aussi et surtout manifesté des réactions particulièrement singulières par rapport au reste de ces congénères.
- Ici le colonel Lorne, Sergent Norman répondez ?
- Ici le sergent Norman mon colonel, que se passe t-il ? l’autodestruction est …
- …Sergent l’interrompit Lorne, vous devez évacuer immédiatement. Comme vous l’avez entendu l’autodestruction s’est déclenchée accidentellement et nous n’arrivons pas à reprendre le contrôle de la cité.
- Et pour le Wraith monsieur ? s’enquit le sous-officier.
- Je vous dirais bien de l’abandonner mais la C.I.S ne nous le pardonnerait pas. Emportez le dans vos bagages, mais ne prenez pas de risque, s’il tente de s’échapper, abattez le sans sommation c’est compris ?
- A vos ordres, répondit d’une voie morne le sergent peu emballé par l’idée de se trimballer un Wraith pendant l’évacuation.
Norman se retourna vers les hommes de son escouade et leur ordonna d’ouvrir la cellule pour récupérer le Wraith. Après avoir ouvert la pièce qui donnait sur la cellule, ils désactivèrent le champ de force empêchant toute évasion. Au sol gisait le dénommé Todd qui ne semblait guère en grande forme. Trois ans de privation avaient eu des effets douloureux sur sa forme physique, à tel point qu’il ne pouvait marcher sans aide. En outre il souffrait mentalement de ces privations, divaguant sans cesse et débitant des inepties, sans queue, ni tête. Deux hommes se chargèrent de le menotter et de le remettre debout et c’est ainsi que le petit groupe commença à se diriger vers la salle de contrôle de la porte.
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Arrivé dans la salle de contrôle, Rodney se mit au travail avec une rapidité et une volonté qu’il déployait seulement lorsqu’il était en danger de mort. Ses doigts ne semblaient pas aller aussi vite que les différentes tentatives qu’il échafaudait au fur et à mesure dans sa tête. Enfin l’alarme de la cité s’arrêta au grand soulagement du grand nombre de personnes réunies dans la vaste salle de la porte.
- Vous avez réussi ? demanda le major Sheppard
- Non j’ai juste coupé l’alarme.
- QUOI ?
- QUOI, quoi ? cela me dérangeais pour travailler je n’arrivais plus à me concentrer.
- Rodney ???
- Bon, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle c’est que nous ne nous envolerons pas en fumée. Ce n’est pas l’autodestruction qui est enclenchée mais le verrouillage de la cité.
- La mauvaise nouvelle ? demanda Sheppard
- Mon hypothèse de départ était la bonne, un protocole de sécurité s’est déclenché lorsque nous avons réactivés le noyau central.
- Et ???
- Ce protocole de sécurité date de la guerre avec les Wraith…
- Pas de cours d’histoire McKay !
- Bref ce protocole se déclenche car la cité est revenue dans la voie lactée. Etant donné que la cité était la seule pouvant mener à la Terre, les anciens ont envisagé que les Wraith pourraient s’emparer de la cité et ainsi accéder à la Terre.
- Mais nous ne sommes pas des Wraith ! répondit interloqué Sheppard
- La cité ne nous voit pas non plus comme des anciens, pour elle nous sommes potentiellement une menace et c’est pour cela qu’elle a déclenché un compte à rebours pour le verrouillage de la cité.
- C’est une sorte d’I.A donc ?
- Non, les anciens avec leur déboires avec les réplicateurs humanoïdes n’auraient jamais fait confiance à une intelligence artificielle, disons simplement que c’est un système informatique réactif programmé pour répondre aux menaces internes et externes et à d’autres facteurs. Quant à reprendre le contrôle d’un tel système, cela me semble impossible. Les codes de sécurité datent de la guerre avec les Wraith et dans les données que j’ai épluchées ces dernières années, je ne suis jamais tombé sur un dossier intitulé : Codes secrets des anciens si vous voyez ce que je veux dire…
Derrière eux un groupe d’hommes mené par le colonel Lorne, monta les marches menant aux stations de travail anciennes.
- Ou étiez-vous mon colonel ?
- Nous avons étés retenus par une porte qui s’est verrouillée toute seule. Nous avons du la faire sauter avec du C4 pour monter jusqu’ici. Major lorsque tout cela sera fini, vous aurez droit à une petite conversation…
Ils furent interrompus dans leur conversation par un son provenant d’une station de travail. A côté d’elle un écran relié à ce terminal s’illumina en rouge pour montrer une parcelle de la cité.
- Qu’est ce que c’est encore Docteur McKay ? demanda Lorne inquiet.
- Je ne suis pas sûr. (il pianota sur le clavier ancien pendant quelques instants, l’air nerveux). Mon Dieu ! la cité est en train de désactiver le système de survie dans un des couloirs de la cité !
- Quel couloir Rodney ?
- Secteur pénitentiaire.
- Todd ! répondirent d’une seule voie Sheppard et Lorne.
Le colonel se retourna tout en activant nerveusement sa radio.
- Sergent Norman répondez ? Norman répondez ??????
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A l’autre bout de la cité le sergent Norman menait son escadron avec le plus de rapidité possible. Mais la progression dans les couloirs avaient été lente, le Wraith qui comme l’avait fait remarqué un de ces hommes n’était pas en grande forme, ralentissaient leurs pas.
Soudain devant eux une porte se referma toute seule, puis ce fut celle de derrière. Ils étaient pris au piège dans le couloir. Bon pas la peine de paniquer Norm’ se dit intérieurement le sous officier, on a le temps…lorsque un pschitt caractéristique retenu son attention. A l’autre bout du long couloir il vit ces hommes ainsi que le Wraith tomber à terre comme si ils avaient étés frappés par la main d’une puissance divine. Tout d’un coup tout fut plus clair dans sa tête, la pièce était en train d’être dépressurisée, il fallait qu’il atteigne la porte, ouvre le boitier de contrôle…mais il était déjà trop tard.
Todd n’était pas encore mort. Malgré les privations des dernières années, il restait un Wraith, c'est-à-dire un être doté d’une infinie supériorité physique sur les humains. Cependant il savait que la fin était proche. Il sentait l’air sortir de ses poumons et ses muscles se contracter. Il fut pris de spasmes qui le retournèrent comme une marionnette. Ses pensées se firent de plus en plus lentes, son esprit manquant d’air il se focalisa sur une seule idée : Sheppard.
Une dernière fois il le maudit tout en sachant combien c’était vain. Enfin les ténèbres envahirent son esprit.
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- Sergent Norman répondez ? Norman répondez ??????
Radek s’approcha d’un des nombreux écrans dispersés dans la salle de contrôle et fit apparaitre sur l’écran devant lui la section de la cité ou le protocole de sécurité avait enclenché la dépressurisation. Par une série de manipulation experte il effectua un zoom sur le fameux couloir ou se trouvait quelques instants plus tôt le groupe du sergent Norman.
- Colonel Lorne tout est déjà finit là-bas depuis cinq minutes, annonça t’il d’une vois lasse.
- Radek ? répondit Lorne frisant l’incompréhension
- Regarder l’écran il n’y plus aucun signe de vie dans le couloir et…
- …Vous vous trompez ! Norman est un excellent soldat et je suis sur qu’il à réussit à s’en sortir avec toute son escouade !
- J’aimerais vraiment aussi…mais…malheureusement Radek ne se trompe pas Colonel, intervint d’une voie faible Rodney
Lorne se retourna pour cacher son sentiment de désarroi et de colère qui tout doucement commençait à l’envahir. Lui officier, témoin direct, de la mort d’hommes sous son commandement.
Ce n’est pas comme cela que ça aurait du se passer, Putain de merde ! Norman, une femme...trois enfants…non deux. Merde je ne me rappelle même plus de ça, il méritait mieux ! Tout cela c’est de ma faute j’aurais du les faire évacuer plus tôt et laisser ce Wraith crever dans sa cage !
Si le colonel pensait cacher en cet instant, la moindre de ses pensées, il avait tout faux. Toute la salle de contrôle l’observait sans bruits. Ce silence se prolongeait jusque dans le hall de la porte, pourtant bondée. Tous témoins silencieux de la mort de l’escouade.
Pourtant le silence fut soudain interrompu par un grondement puissant semblant venir des entrailles mêmes de la cité. Le bruit au lieu de s’atténuer, s’amplifia de plus en plus. Dans le même temps la cité comme une entité vivante fut prise de tremblements que chaque personne pouvait soi même ressentir monter de ses pieds jusqu’à sa tête.
- Mais c’est quoi ça encore ??? demanda Sheppard, aux scientifiques réunis en salle de contrôle.
- Je ne comprends pas ! répondit McKay affolé, la cité vient d’initialiser le préchauffage des moteurs de la cité. Ce satané protocole automatisé contrôle tout le système et je…oh mon Dieu ! John, la cité va…
Rodney fut interrompu par une force impressionnante qui plaqua toute le personnel d’Atlantis à terre avec une violence inouïe. Tout autour d’eux la cité tremblait à tel point qu’à chaque instant il était à craindre que la structure ne cède sous la violence du décollage de la vénérable cité. Tout autour de l’énorme structure, les moteurs projetèrent un déluge de poussière dans toute la profondeur du ravin ou la cité résidait depuis quelques temps.
Puis la cité commença à s’élever dans une courte ascension vers le haut du ravin. Le docteur McKay grâce à la console ancienne devant lui pu non sans difficulté se redresser pour regarder l’écran devant lui. Ce qu’il découvrit termina de le plonger dans un état de panique complète. A tel point que le bruit et la terreur s’additionnant il n’entendit pas les cris à son adresse.
- Rodney!!! Hurla le major Sheppard à de nombreuses reprises
- John, je crois que nous allons entrer en …
La cité désormais à une distance raisonnable du sol stérile de la lune accéléra soudain pour amorcer son entrée spectaculaire en hyperespace. Devant la structure un flot de lumière déchira l’espace dans lequel la cité s’engouffra sous le regard interloqué des hommes et femmes servant sur la base lunaire.
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Les personnages, lieux et intrigues issus de différents univers déjà existant sont la propriété de leurs auteurs. Les personnages, lieux et intrigues crées dans cette fiction par Mérovée, sont la propriété de celui-ci.
***N’oubliez pas de laisser un petit commentaire, ca fait toujours plaisir d’avoir des avis qu’ils soient positifs ou négatifs. Ils permettent à l’auteur de s’améliorer en prenant en compte les divers avis qu’il a pu recueillir !***
Pour faciliter votre lecture je mets gracieusement en lien une version Pdf
Tome I :
- Prologue
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CASUS BELLI : TOME I
Prologue
Si à travers un télescope l’un des nombreux passionnés d’astronomie que compte notre petite planète bleue avait pu apercevoir la face cachée de la lune en cet instant il eut été stupéfait.
Deux hommes en combinaisons spatiales se baladaient en effet sur la surface désolée de cette dernière tout en discutant allégrement.
- Dirk, t’a vu ça ?
- Mal’ il faut qu’on finisse de réparer ce circuit sinon on va encore se faire passer un savon par le colonel.
- Non mais sérieux, regarde moi cette vue ! je crois que je ne me lasserai jamais de ce paysage...
Le dénommé Dirk sourit tout en utilisant son tournevis (ou du moins à ce qui y ressemblait) pour refermer le dispositif qu’il était en train de réparer.
- Tu verras …dans six mois…sans femmes dans le coin je suis sûr que tu dépériras dit- il en éclatant de rire.
- Rappelle-moi qui était en train de draguer cette petite scientifique italienne à la cafétéria hier soir ?
Les deux hommes furent interrompus par le son strident de leurs radio-émetteur intégrés dans les casques des combinaisons.
- Equipe bleue rapport vous êtes en retard, normalement vous devriez déjà être rentrés dit une voie désincarnée
- Colonel Lorne, station F réparée, nous rentrons immédiatement, équipe bleue terminée
- Bon allez on file Mal’
- On se la fait comme la dernière fois ?
Les deux hommes tout en riant commencèrent à faire des sauts en direction d’un ravin dont la profondeur à la distance où ils étaient situés semblait insondable. En très peu de temps ils arrivèrent au bord du ravin qui n’était ni vide, ni obscur.
En son sein s’élevait la majestueuse cité d’Atlantis ramené depuis trois ans de Pégase, l’aura lumineuse des ses boucliers illuminaient le ravin avec le plus bel effet.
Mais c’était dans la flèche centrale d’Atlantis que tout était en train de se passer réellement.
La salle de la porte était en effervescence. Partout où le regard se portait, des groupes disparates de militaires et de civils vaquaient à leurs occupations. Tout ce mouvement qui s’apparentait à un gigantesque chaos, était pourtant régi par une organisation millimétrée, fruit du travail des logisticiens du Pentagone.
- A tout le personnel, téléportation d’un nouveau groupe, évacuer l’aire d’accueil.
Devant la porte apparut soudain dans un flash violent de lumière un petit groupe d’une dizaine de personnes. Chacune d’entre elles se dirigea sans temps mort vers ses occupations à l’exception d’un officier qui resta sur l’aire d’accueil de téléportation. Le sergent chargé de la sécurité de la porte remarqua immédiatement le retardataire.
- Major dit-il respectueusement, pardonnez moi mais vous ne pouvez rester ici, nous attendons d’autres groupes.
L’officier ne répondit pas, perdu dans ses pensées, le visage embrasant la salle de contrôle.
- Major ? reprit timidement le sergent.
L’intéressé se retourna enfin au grand soulagement du sous officier.
- Excusez moi Sergent…c’est …
- Première fois dans la cité major ? dit en souriant le sergent
- Major Sheppard ! s’écria un nouveau venu portant l’uniforme du personnel scientifique d’Atlantis.
- Radek ! comment allez vous ? répondit Sheppard en esquissant un sourire.
- Très bien, ça fait plaisir de revoir un visage connu en ces temps qui court, trop de visages inconnus…Je suis très heureux de vous…heu…suivez moi l’expérience va bientôt commencer
Le major John Sheppard de l’U.S air force sourit à nouveau devant la timidité légendaire de Zelenka tout en lui emboîtant le pas. Il fut coupé dans son élan par une dernière intervention du responsable de la sécurité de la porte.
- Pardonnez moi major, je ne vous avez pas reconnu, bafouilla le sergent un peu gêné
- Arrêtez un peu de vous excusez sergent … ?
- Sergent Lance Monsieur, et si vous me le permettez c’est un honneur de vous connaître.
- Moi de même sergent Lance, moi de même…
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Le docteur Zelenka suivit du major Sheppard se dirigea vers un des téléporteurs internes de la cité. Merveille de technologie ils simplifiaient toute la logistique nécessaire pour assurer le travail des hommes et des femmes sur la cité Lantienne. Non seulement ils permettaient de voyager n’ importe où dans la cité, mais en plus en un temps record.
Mais à vrai dire le trajet qu’entreprirent les deux hommes se situait bien moins loin, car le téléporteur les mena seulement dans les profondeurs de la flèche centrale d’Atlantis. Arrivé à destination les deux hommes empruntèrent un couloir fatigué parsemé de caisses et de matériel scientifique estampillé U.S Army ou S.G.C. De nombreux câbles serpentaient au sol ainsi qu’aux murs, accrochés vulgairement sur l’édifice ancien.
Mais l’officier et le scientifique n’accordèrent par le moindre regard à cet amoncellement hétéroclite d’objets en tout genre, occupés à échanger sur les changements intervenus depuis le retour de la cité dans la voie lactée. Dans l’embranchement au fond du couloir les deux hommes prirent à droite pour entrer dans une vaste pièce. Celle-ci était grouillante de monde, en son centre d’immenses consoles de contrôles anciennes qui faisaient la jonction entre le sol et le plafond étaient l’objet de toute l’attention du personnel scientifique d’Atlantis.
Sheppard et Zelenka entrèrent sans attendre dans la pièce bondée et se dirigèrent vers un petit homme rondouillard qui arborait sur le haut de son front une légère dégénérescence du cuir chevelu.
- John ! Quel plaisir de vous revoir !
- Rodney
- On m’a … appris ce qui vous est arrivé sur le Phenix, vous m’en voyez désolé, si je …
- …Je préférais ne plus en parler McKay répondit sombrement John Sheppard avant de changer de sujet. Comment se passe le rafistolage ? Lors de mon briefing au Pentagone, on m’a juste signifié ma réaffectation sur la cité, pas que je devrais faire du baby-sitting … que se passe t’il ici ?
- Ah je vois…en réalité nous allons encore une fois prouver l’intelligence sans borne de…
- McKay ? l’interrompit Sheppard avec lassitude
- Oui, heu, bon vous voulez la version courte ou la version longue ? parce que ce n’est pas pareil vous voyez, la version courte…
- …la version courte McKay ! l’interrompit à nouveau le colonel
- Bien. Comme vous le savez la cité d’Atlantis est l’accomplissement ultime des anciens tant au niveau du savoir, que des technologies. Depuis que nous avons retrouvés la cité, nous n’avons pu accéder que à des fonctions de base, propulsion, bouclier, détecteurs internes et encore une multitude d’autres fonctions que je vous épargne.
- Merci Rodney…répondit visiblement moqueur John
- Mais ces fonctions, et banques de données diverses forment seulement la partie immergé (sans mauvais jeu de mots), de l’iceberg
- Je ne vois absolument pas où vous voulez en venir Rodney…
- …pour faire court toutes les bases de données d’Atlantis, les protocoles automatisés, la gestion de la cité sont potentiellement unifiables en une seule entité.
- En somme, une sorte de mégabase de donnée ancienne ? se risqua un Sheppard tout sourire
- Oui tout à fait répondit un Radek enthousiasmé. Jusqu'à maintenant nous ne pouvions qu’avoir un accès fragmentaire aux bases de données de la cité, avec les réparations effectuées tout va changer !
- Les systèmes étaient endommagés ? questionna Sheppard
- 10 000 ans sous l’eau ajoutés aux divers traitement que nous avons fait subir à cette cité, on complètement fini de détruire les liens physiques unissant les différentes banques de données au noyau central. Il restait seulement quelques fonctions vitales, donc mieux protégées que j’ai énumérées auparavant : bouclier, détecteurs…
- Il faut imaginer chaque morceau de la cité comme une partie de cette banque de donnée globale reprit Zelenka. Sans le noyau central nous pouvions bien sûr accéder aux données essaimées dans toute la cité mais seulement séparément et sur des terminaux spécifiques. Imaginez …cela nous prendrait une centaine d’année au bas mot pour recueillir seulement les informations et …
- …Oui, oui c’est bon Radek. Le Monsieur a compris. Bref la procédure d’aujourd’hui va nous permettre de restaurer le réseau et d’unifier la mémoire de la cité dans le noyau central. Ca c’est la première phase, la seconde phase consistera à télécharger toutes les informations du noyau vers la base lunaire. Cela nous permettra par la suite d’étudier les données sur terre avec plus d’efficacité en utilisant des logiciels de traduction
Tout en parlant le docteur McKay lui désigna l’enchevêtrement de fils qui couraient dans la salle.
- Rodney il n’y a rien à craindre de cette opération ? pas de mauvaise surprise ? Je demande cela à tout hasard…ça serait dommage de détruire notre propre système solaire observa taquin Sheppard
- Vous n’allez tout de même pas encore remettre cette vieille histoire sur le tapis répondit offusqué le scientifique.
- Rodney ???
- Non, non il n’y a aucun risque soupira l’intéressé, je maîtrise tout le processus.
- Bien alors qu’est ce que vous attendez pour commencer ???
Une nouvelle fois le scientifique soupira mais cette fois resta coi. Il se dirigea lentement vers une console imposante pour débuter la réactivation du noyau central d’Atlantis. Il pianota une bonne dizaine de minutes au grand désespoir de John Sheppard avant de s’adresser à son équipe scientifique en ces termes :
- Je vous demande votre attention… nous allons lancer le processus, je veux que tout le monde reste vigilant. Woods, Friedman surveillait l’acheminement de l’énergie, les réparations des derniers mois sont susceptibles de ne pas tenir…
Le docteur McKay porta ensuite sa main à oreillette radio.
- Atlantis à base lunaire, répondez ?
- Rodney, c’est Sam, nous sommes prêt pour le téléchargement et vous de votre côté ?
- Nous sommes prêt ma jolie tête blonde !
- RODN…
Sur l’écran de la console principale s’afficha un diagramme représentant les supports physiques des diverses bases de données de la cité ancestrale. Depuis six mois les réseaux de communication de la cité faisaient l’objet de réparations intenses et cette journée était pour beaucoup de personnes réunies dans la pièce l’accomplissement de ces longs mois de travail.
- Niveau d’énergie ?
- Stable répondit en écho Radeck
- Condensateurs et liaison montante vers le noyau ?
- Prêt à fonctionner
- Liaison sans fil pour téléchargement vers base lunaire ?
- Initialisé…
- …Ah STOP Rodney ! l’interrompit John perdant patience. J’en ai assez de vos check-lists interminables, qu’on en finisse !
Ainsi sans dire un mot le scientifique vexé dans son orgueil lança la procédure de reboot du noyau central. Sur l’écran central de la pièce la jauge indiquant la progression de la réactivation du noyau monta sans difficulté pour atteindre la barre symbolique des 100 %. Pendant une minute le seul bruit produit fut celui du ronronnement des différents systèmes informatiques disséminés dans la pièce. Toutes les personnes présentes, personnel scientifique et militaire inclus gardèrent un silence sépulcral, redoutant une panne ou quelque horrible catastrophe dont le programme Porte des étoiles n’avait jamais été exempt.
Mais le silence fut soudain troublé par une voie dans les hauts parleurs de la pièce.
- ….Base…lunai…Atlantis…téléchargement…1%
- Ici Atlantis répondit McKay nous vous recevons 1 sur 5, le téléchargement a-t-il débuté ? Répondez base lunaire ?
Mais à la place de la voie charmante du colonel Carter, seul le bruit des parasites résonna dans la salle.
- Base lunaire … ? reprit McKay
- Rodney ici Sam, nous avons une légère perte de com’ mais cela semble être passé depuis que nous avons amplifié le signal. Je vous confirme aussi que le téléchargement à bien débuté. Félicitation à toute l’équipe. Fin de communication.
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Dans la salle des manifestations de joies sauvages éclatèrent. Tous les membres de l’équipe scientifique applaudirent les dernières paroles de Samantha Carter et se congratulèrent dans une cacophonie étourdissante. Bientôt des bouteilles de champagnes circulèrent dans la pièce mal éclairée, et chaque personne se détendit tandis que le docteur McKay circulait de groupe en groupe pour féliciter ses collaborateurs.
Sheppard dans un coin refusa le champagne et ne put encore une fois que noter le changement d’attitude chez Rodney.
Il a vraiment changé depuis la dernière fois où je l’ai vu se dit-il, moi qui pensais son arrogance et son égoïsme de façade immuables, pourtant le voila leader d’équipe. Il remercie même ses équipiers...j’ai vraiment du partir trop longtemps...
Pas très loin du major, Radek s’approcha de McKay pour lui donner l’accolade tout en le félicitant.
- Bravo Rodney, je sais que vous travaillez depuis longtemps sur ce projet, c’est un vrai miracle…
- Un miracle ??? Mes projets réussissent toujours…
- …toujours est peut être un grand mot, je pourrais vous citer un grand nombre…
Du coin de l’œil le major Sheppard qui avait suivit toute la scène entre les deux compères, laissa un sourire lui échapper tandis qu’il repensait au « grand » changement qu’il croyait avoir aperçu quelques instants plus tôt.
On va dire qu’il s’est un peu amélioré, il est presque…heu…humain ?
Il se rapprocha alors des deux éminents scientifiques pour écouter et se joindre à la suite de la conversation.
- Rappelez vous lorsque cette machine ancienne vous avez modifié au niveau physiologique, vous ne m’aviez encore une fois pas écouté…
- …Mais oui, ça on le sait que vous êtes notre grand sauveur ! Grand Radek s’il vous plaît sauvez nous ! sauvez nous !
- Et c’est tout ? interrompit visiblement chagriné Sheppard, toute cette foire pour avoir seulement appuyé sur une touche ?
L’arrogant scientifique, suivi de son éminent collègue se retourna vers le nouveau venu pour lui faire connaître leur désapprobation et répliquer lorsque un son strident retentit dans toute la cité. Un son…parfaitement reconnaissable par tous et de très mauvais augure.
- RODNEY ? Cria le major Sheppard pour couvrir le bruit de l’alarme de la cité.
- Ce n’est pas ma faute ! je ne sais pas ce qui se passe, l’autodestruction de la cité c’est mise en route toute seule.
- BOUGEZ VOUS RODNEY ! répondit Sheppard de plus en plus énervé.
Le scientifique avec l’énergie du désespoir essaya une série de commandes informatiques complexes pour accéder aux terminaux de la cité. Ceux-ci à chaque tentative émettaient des petits sons signifiant l’incapacité de l’utilisateur à reprendre le contrôle du système. Pas très loin de Rodney, sur une console adjacente le savant tchèque travaillait également sur le problème, et de toute évidence commençait lui aussi à perdre patience. Sa gestuelle et le passage de l’anglais à des jurons dans sa langue maternelle ne firent qu’inquiéter encore plus le major Sheppard et le reste des personnes dans la salle.
Soudain la radio du major grésilla.
- Major Sheppard ici Lorne, rapport de situation ? Pourquoi l’autodestruction s’est-elle déclenchée ?
- Mon colonel ici Sheppard, apparemment quelque chose s’est produit lors de la réactivation du noyau central d’Atlantis. Rodney et Zelenka planchent dessus actuellement.
- Vous n’êtes même plus capable de surveiller une bande de scientifique Sheppard ? Je savais que j’aurais du refuser votre réaffectation et…
- …Mon colonel excusez moi l’interrompit John, McKay m’appelle je vous recontacte A.S.A.P
- MAJOR CELA NE SE…
Sheppard coupa sa radio comme il l’avait fait une multitude de fois lors de situations équivalentes. Il retirait un certain plaisir à faire cela, peut être même une sorte de pouvoir sur sa hiérarchie. Mais mentalement une petite voie lui disait qu’il était trop tôt pour refaire ce genre de chose après ce qui c’était passé sur le Phenix.
- McKay ? demanda dit-il
- John…les consoles sont désormais protégées par des mots de passe anciens. Cela n’était jamais arrivé, a part lorsque nous sommes tombés sur le laboratoire secret de Janus, qui était connu entre parenthèse pour être un paranoïaque de première bourre et…
- McKay ???
- Heu bref là où je voulais en venir, c’est que les mots de passe pour les dossiers de Janus nous ont demandé au Docteur Jackson et à moi des heures de travail car ils correspondaient souvent à des énigmes vieilles de 10 000 ans. Ces mots de passe sans être de la même complexité nous seront impossibles à casser sans base pour travailler…
- Mais alors comment se fait-il que tous les systèmes de la cité se soient activés lorsque nous sommes arrivés sur la cité ?
- Je ne peux faire que des hypothèses…mais je crois que lorsque le Docteur Weir, enfin celles que nous avons retrouvée en stase dans la cité, est remonté dans le temps elle à du désactiver ces protocoles de sécurité. Mais nous n’avons plus le temps pour parler de cela, il faut remonter en salle de contrôle immédiatement.
Personne ne discuta les dernières paroles du scientifique et tous se dirigèrent au pas de course vers les téléporteurs internes de la cité pour remonter en salle de contrôle.
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Dans toute la cité l’alarme résonnait avec violence et chez certain la panique commençait à remplacer la stupeur initiale. Les couloirs résonnaient des pas des militaires et des civils courant vers la salle de contrôle pour évacuer. Malheureusement depuis le retour d’Atlantis, le personnel avait été augmenté pour améliorer l’efficacité des recherches sur la cité Lantienne et cela ne faciliterait nullement l’évacuation par téléportation. Cependant un couloir de la cité résistait à cette hystérie collective que l’on retrouve presque dans tous les grands naufrages de la civilisation humaine. Ce couloir était en effet rarement visité par les nombreux habitants de la cité qui l’évitaient comme la peste. Et pour cause…ce couloir abritait la section carcérale d’Atlantis, qui à cette heure était pratiquement vide à l’exception d’une cellule. Devant la porte de celle-ci se tenait quatre marines lourdement armés gardant une porte non moins imposante.
La raison de ce dispositif important était du à la nature particulière du prisonnier. Todd, un Wraith maintes fois capturé par l’équipe de Sheppard en son temps, un être qui avait aussi et surtout manifesté des réactions particulièrement singulières par rapport au reste de ces congénères.
- Ici le colonel Lorne, Sergent Norman répondez ?
- Ici le sergent Norman mon colonel, que se passe t-il ? l’autodestruction est …
- …Sergent l’interrompit Lorne, vous devez évacuer immédiatement. Comme vous l’avez entendu l’autodestruction s’est déclenchée accidentellement et nous n’arrivons pas à reprendre le contrôle de la cité.
- Et pour le Wraith monsieur ? s’enquit le sous-officier.
- Je vous dirais bien de l’abandonner mais la C.I.S ne nous le pardonnerait pas. Emportez le dans vos bagages, mais ne prenez pas de risque, s’il tente de s’échapper, abattez le sans sommation c’est compris ?
- A vos ordres, répondit d’une voie morne le sergent peu emballé par l’idée de se trimballer un Wraith pendant l’évacuation.
Norman se retourna vers les hommes de son escouade et leur ordonna d’ouvrir la cellule pour récupérer le Wraith. Après avoir ouvert la pièce qui donnait sur la cellule, ils désactivèrent le champ de force empêchant toute évasion. Au sol gisait le dénommé Todd qui ne semblait guère en grande forme. Trois ans de privation avaient eu des effets douloureux sur sa forme physique, à tel point qu’il ne pouvait marcher sans aide. En outre il souffrait mentalement de ces privations, divaguant sans cesse et débitant des inepties, sans queue, ni tête. Deux hommes se chargèrent de le menotter et de le remettre debout et c’est ainsi que le petit groupe commença à se diriger vers la salle de contrôle de la porte.
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Arrivé dans la salle de contrôle, Rodney se mit au travail avec une rapidité et une volonté qu’il déployait seulement lorsqu’il était en danger de mort. Ses doigts ne semblaient pas aller aussi vite que les différentes tentatives qu’il échafaudait au fur et à mesure dans sa tête. Enfin l’alarme de la cité s’arrêta au grand soulagement du grand nombre de personnes réunies dans la vaste salle de la porte.
- Vous avez réussi ? demanda le major Sheppard
- Non j’ai juste coupé l’alarme.
- QUOI ?
- QUOI, quoi ? cela me dérangeais pour travailler je n’arrivais plus à me concentrer.
- Rodney ???
- Bon, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle c’est que nous ne nous envolerons pas en fumée. Ce n’est pas l’autodestruction qui est enclenchée mais le verrouillage de la cité.
- La mauvaise nouvelle ? demanda Sheppard
- Mon hypothèse de départ était la bonne, un protocole de sécurité s’est déclenché lorsque nous avons réactivés le noyau central.
- Et ???
- Ce protocole de sécurité date de la guerre avec les Wraith…
- Pas de cours d’histoire McKay !
- Bref ce protocole se déclenche car la cité est revenue dans la voie lactée. Etant donné que la cité était la seule pouvant mener à la Terre, les anciens ont envisagé que les Wraith pourraient s’emparer de la cité et ainsi accéder à la Terre.
- Mais nous ne sommes pas des Wraith ! répondit interloqué Sheppard
- La cité ne nous voit pas non plus comme des anciens, pour elle nous sommes potentiellement une menace et c’est pour cela qu’elle a déclenché un compte à rebours pour le verrouillage de la cité.
- C’est une sorte d’I.A donc ?
- Non, les anciens avec leur déboires avec les réplicateurs humanoïdes n’auraient jamais fait confiance à une intelligence artificielle, disons simplement que c’est un système informatique réactif programmé pour répondre aux menaces internes et externes et à d’autres facteurs. Quant à reprendre le contrôle d’un tel système, cela me semble impossible. Les codes de sécurité datent de la guerre avec les Wraith et dans les données que j’ai épluchées ces dernières années, je ne suis jamais tombé sur un dossier intitulé : Codes secrets des anciens si vous voyez ce que je veux dire…
Derrière eux un groupe d’hommes mené par le colonel Lorne, monta les marches menant aux stations de travail anciennes.
- Ou étiez-vous mon colonel ?
- Nous avons étés retenus par une porte qui s’est verrouillée toute seule. Nous avons du la faire sauter avec du C4 pour monter jusqu’ici. Major lorsque tout cela sera fini, vous aurez droit à une petite conversation…
Ils furent interrompus dans leur conversation par un son provenant d’une station de travail. A côté d’elle un écran relié à ce terminal s’illumina en rouge pour montrer une parcelle de la cité.
- Qu’est ce que c’est encore Docteur McKay ? demanda Lorne inquiet.
- Je ne suis pas sûr. (il pianota sur le clavier ancien pendant quelques instants, l’air nerveux). Mon Dieu ! la cité est en train de désactiver le système de survie dans un des couloirs de la cité !
- Quel couloir Rodney ?
- Secteur pénitentiaire.
- Todd ! répondirent d’une seule voie Sheppard et Lorne.
Le colonel se retourna tout en activant nerveusement sa radio.
- Sergent Norman répondez ? Norman répondez ??????
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A l’autre bout de la cité le sergent Norman menait son escadron avec le plus de rapidité possible. Mais la progression dans les couloirs avaient été lente, le Wraith qui comme l’avait fait remarqué un de ces hommes n’était pas en grande forme, ralentissaient leurs pas.
Soudain devant eux une porte se referma toute seule, puis ce fut celle de derrière. Ils étaient pris au piège dans le couloir. Bon pas la peine de paniquer Norm’ se dit intérieurement le sous officier, on a le temps…lorsque un pschitt caractéristique retenu son attention. A l’autre bout du long couloir il vit ces hommes ainsi que le Wraith tomber à terre comme si ils avaient étés frappés par la main d’une puissance divine. Tout d’un coup tout fut plus clair dans sa tête, la pièce était en train d’être dépressurisée, il fallait qu’il atteigne la porte, ouvre le boitier de contrôle…mais il était déjà trop tard.
Todd n’était pas encore mort. Malgré les privations des dernières années, il restait un Wraith, c'est-à-dire un être doté d’une infinie supériorité physique sur les humains. Cependant il savait que la fin était proche. Il sentait l’air sortir de ses poumons et ses muscles se contracter. Il fut pris de spasmes qui le retournèrent comme une marionnette. Ses pensées se firent de plus en plus lentes, son esprit manquant d’air il se focalisa sur une seule idée : Sheppard.
Une dernière fois il le maudit tout en sachant combien c’était vain. Enfin les ténèbres envahirent son esprit.
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- Sergent Norman répondez ? Norman répondez ??????
Radek s’approcha d’un des nombreux écrans dispersés dans la salle de contrôle et fit apparaitre sur l’écran devant lui la section de la cité ou le protocole de sécurité avait enclenché la dépressurisation. Par une série de manipulation experte il effectua un zoom sur le fameux couloir ou se trouvait quelques instants plus tôt le groupe du sergent Norman.
- Colonel Lorne tout est déjà finit là-bas depuis cinq minutes, annonça t’il d’une vois lasse.
- Radek ? répondit Lorne frisant l’incompréhension
- Regarder l’écran il n’y plus aucun signe de vie dans le couloir et…
- …Vous vous trompez ! Norman est un excellent soldat et je suis sur qu’il à réussit à s’en sortir avec toute son escouade !
- J’aimerais vraiment aussi…mais…malheureusement Radek ne se trompe pas Colonel, intervint d’une voie faible Rodney
Lorne se retourna pour cacher son sentiment de désarroi et de colère qui tout doucement commençait à l’envahir. Lui officier, témoin direct, de la mort d’hommes sous son commandement.
Ce n’est pas comme cela que ça aurait du se passer, Putain de merde ! Norman, une femme...trois enfants…non deux. Merde je ne me rappelle même plus de ça, il méritait mieux ! Tout cela c’est de ma faute j’aurais du les faire évacuer plus tôt et laisser ce Wraith crever dans sa cage !
Si le colonel pensait cacher en cet instant, la moindre de ses pensées, il avait tout faux. Toute la salle de contrôle l’observait sans bruits. Ce silence se prolongeait jusque dans le hall de la porte, pourtant bondée. Tous témoins silencieux de la mort de l’escouade.
Pourtant le silence fut soudain interrompu par un grondement puissant semblant venir des entrailles mêmes de la cité. Le bruit au lieu de s’atténuer, s’amplifia de plus en plus. Dans le même temps la cité comme une entité vivante fut prise de tremblements que chaque personne pouvait soi même ressentir monter de ses pieds jusqu’à sa tête.
- Mais c’est quoi ça encore ??? demanda Sheppard, aux scientifiques réunis en salle de contrôle.
- Je ne comprends pas ! répondit McKay affolé, la cité vient d’initialiser le préchauffage des moteurs de la cité. Ce satané protocole automatisé contrôle tout le système et je…oh mon Dieu ! John, la cité va…
Rodney fut interrompu par une force impressionnante qui plaqua toute le personnel d’Atlantis à terre avec une violence inouïe. Tout autour d’eux la cité tremblait à tel point qu’à chaque instant il était à craindre que la structure ne cède sous la violence du décollage de la vénérable cité. Tout autour de l’énorme structure, les moteurs projetèrent un déluge de poussière dans toute la profondeur du ravin ou la cité résidait depuis quelques temps.
Puis la cité commença à s’élever dans une courte ascension vers le haut du ravin. Le docteur McKay grâce à la console ancienne devant lui pu non sans difficulté se redresser pour regarder l’écran devant lui. Ce qu’il découvrit termina de le plonger dans un état de panique complète. A tel point que le bruit et la terreur s’additionnant il n’entendit pas les cris à son adresse.
- Rodney!!! Hurla le major Sheppard à de nombreuses reprises
- John, je crois que nous allons entrer en …
La cité désormais à une distance raisonnable du sol stérile de la lune accéléra soudain pour amorcer son entrée spectaculaire en hyperespace. Devant la structure un flot de lumière déchira l’espace dans lequel la cité s’engouffra sous le regard interloqué des hommes et femmes servant sur la base lunaire.
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