Forum Stargate-Fusion.com

Puisque le Crossover Stargate/Starwars était déjà pris (ce qui faisait de ce fois un flagrant manque d'originalité), j'ai décidé d'utiliser l'Univers des Flammes de l'Espace. Qu'est-ce que les Flammes de l'Espaces? C'est un univers de SF, un space opera, de mon crû, crée il y a plusieurs années, mais qui n'a jamais eu pour vocation d'être publié auparavant.

Je commence l'histoire par un petit premier chapitre, dont vous devinerez facilement l'univers:

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Le Naquadria commença à remplir les 6 cuves spécialement aménagées dans la structure pyramidale du vaisseau. Les cuves n'excédaient pas les 5 mètres de hauteurs et les 2 de diamètre, mais cela suffisait amplement pour la tâches qui leur avaient été confiée.
Très rapidement, les cuves furent remplies. Des injecteurs d'énergie pénétrèrent dans la cuves et envoyèrent d'énormes quantités d'énergies de tout types et de toutes charges... pour atteindre le funeste objectif de l'instabilité. Et le Naquadria instable est connu comme étant l'un des plus puissants explosifs, après l'EPPZ trafiqué.

Le Ha'Tak explosa et l'énergie résultant de l'explosion apparut sous la forme d'une sphère bleue prenant du volume de façon... très rapide. En moins d'une seconde, la sphère frappa l'Icare, DSC-304 de la Voie Lactée. Les puissants boucliers du Jupiter réussirent à absorber l'énergie, mais pas sans difficultés.

La passerelle du vaisseau fut rudement secouée, et sans les ceintures de sécurité, certains seraient probablement blessés. La surprise de l'explosion passée, le colonel Ronson commença reprit ses esprits.

«Bon sang! Ils ont osés... Briant! Le Ha'Tak s'est... autodétruit?
- Oui mon colonel! répondit le sergent. Plus aucune trace visuelle de lui, et même si l'énergie brouille nos radars, on est sûr que l'explosion provenait de sa pyramide centrale.
- OK. Sergent Virt, évaluation des dommages.
- Puissance des boucliers réduites de 78 %. Nous possédons à peine 18% de la puissance initiale. Rapports d'avaries des ponts 3,4,5,7,9 et 12. Système de refroidissement des réacteurs 3 et 7 en panne, le réacteur 2 ne répond plus et semble avoir implosé. Les hangars nous font part de la destruction partielle des 4 F-302 restés sur le vaisseau. 3 anneaux de transferts et 1 téléporteur Asgard hors d'état. Les batteries de canon électromagnétiques bâbord son hors d'état aussi, débita le sergent Carolyn Virt.
- Merde! s'écria le capitaine. Sommes-nous en état de combattre?
- Oui capitaine, mais pas plus d'un quart d'heure. Et nous ne résisterons pas à un nou....
- QU'EST-CE QUE C'EST QUE CE BORDEL? coupa une voix bien connue de tous.

Johnattan "Jack" O'Neill venait de faire son entrée sur la passerelle, accompagné par un Teal'c toujours aussi calme et un Daniel Jackson dont les verres de lunettes avaient été brisés par le choc de l'explosion.

- Jack, ce n'est pas le moment, répondit Ronson.
- CELA NE RÉPOND PAS À MA QUESTION!!
- Un Ha'Tak s'est fait sauté, vraisemblablement à l'aide de Naquadria, répondit le sergent Briant.
- Nous nous passerons de vos commentaires Briant! Mais c'est un bon résumé de la situtation.
- Et le Major Carter dans tout ça? demanda Teal'c.
- Elle était vers le vaisseau de Yu, donc elle n'a vraisemblablement pas été touchée...»

***

Revenons un peu sur les événement, pour essayer de comprendre ce qui vient de se passer.

Fin 2004, Anubis attaque la Terre et échoue misérablement. Cependant, le Goa'uld réussit à revenir, et pas tout seul: une flotte de plus de 150 Ha'Taks menée par un vaisseau mère du même type que celui d'Abydos (mais sans les yeux divins), sans compter les centaines de milliers de Jaffas, de soldats Kulls et d'esclaves prêts à servir Anubis l'Immortel.

Face à cette menace, la Terre ne possède que deux vaisseaux: le BC-303 Prométhée et le DSC-304 Icare, jumeau du Dédale, qui aidait les Pégasiens à combattre la menace Wraith. Comme quoi, rien n'est jamais facile pour les Tauris, même avec Hammond à la tête du SGC.

Mais ils avaient des alliés: les derniers Tollans, Tok'ra, mais aussi les Hébridans, les Serrakins et... les Goa'ulds.

Effectivement, les Grands Maîtres tels que Yu, Ba'al ou encore Svarog avaient de quoi s'inquiéter. Anubis pouvait anéantir leur empire et voler leurs esclaves et Jaffas en très peu de temps. Ainsi, le Haut-Conseil décida de se réunir pour discuter d'une possible alliance avec la Tauri. Les dernières réticences s'envolèrent lorsque Anubis attaqua la base du système d'Hassara, où se réunissait le Conseil.
Ainsi, des négociations furent ouvertes et la Coalition fut crée. Ainsi, la coalition avait sous son contrôle des millions de soldats, les flottes du Grand Conseil et des maîtres affiliés, celle des Serakins et des Hébridans, celle des Tollans, celle des Tauris et celle des Tok'ra.

Ainsi, une immense bataille avait lieu en orbite autour de P9X-225, planète accueillant une grande partie de la flotte d'Anubis... Ayant appris cela, la Coalition rassembla la plus grande flotte jamais réunie et attaqua la planète.

Cependant, Anubis avait placé assez de forces sur la petite planète pour repousser l'assaut des Coalisés. Et pour cela, il avait crée ce petit système d'autodestruction au Naquadria... Coûteux mais efficace. D'ailleurs, il avait installé se système sur plusieurs vaisseaux...

***

«Capitaine! Un Ha'Tak en approche. Nos capteurs indique des traces de Naquadria dans 6 endroits différents de la Pyramide! cria Briant
- Ils vont... Il faut fuir! Ouvrez une fenêtre hyperspatiale, vite! C'est possible, hein? demanda Ronson
- Oui capitaine, cria un autre sergent. Mais cela pourra être risqué.
- Tant pis! Démarrez l'ouverture d'urgence! »

L'ouverture d'urgence était une mesure permettant d'ouvrir très rapidement une fenêtre stable vers l'Hyperespace... mais c'était une mesure très dangereuse pour le vaisseau, car le générateur pouvait surchauffer très rapidement et... faire un trou à l'intérieur du vaisseau.

Mais la fenêtre s'ouvrit sans problème, à part un seul: l'Icare se trouvait en face du Ha'Tak kamikaze... Et celui accéléra subitement, pour atteindre plus rapidement le vaisseau terrien, car l'explosion n'aurait pas été assez puissante pour eux, juste avant l'ouverture de la fenêtre... Ainsi, le vaisseau s'engouffra à l'intérieur et il se passa quelque chose d'inimaginable... Le vaisseau s'arrêta net dans la fenêtre, une partie dans l'hyperespace et l'autre dans l'espace normal et conventionnel... Et là, les fluctuations d'énergies crées par les injecteurs goa'ulds devinrent bien plus importantes, car l'énergie même de l'hyperespace les rejoint. Le choc énergétique stoppa le Ha'Tak et une demi-seconde plus tard, il explosa avec la fenêtre, en une immense boule bleue qui engloutis les vaisseaux et la planète. Et alors que la sphère était à son apogée, elle s'effondra sur elle même en un seul point (et ce en quelques secondes), qui disparu en un petit flash blanc... Et à la place de la bataille et de la planète, il n'y avait que du vide...

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Et voilà... J'attends les commentaires (bons ou mauvais, mais pas trop non plus...).
Je posterai la suite dès que possible, qui se passera dans l'univers des Flammes de l'Espace. De plus, je posterai aussi un message que j'éditerais souvent, où seront inscrits les informations à connaître sur les Flammes de l'Espace et sur ces personnages.

Un peu court mais ça c'est pas grave tu peux régler ça sans difficultés par contre gros incohérence sur la chronologie de stargate
Les DSC-304 ne sont apparus qu'a partir de la saison 9 soit aprés la chute des goa'ulds mais bon peut-être que c'est un univers parralèle que tu nous a montrés
Sinon elle est bien même si je n'ai pas encore repérer des fautes
Bonne chance pour la suite

Il n'y a aucune incohérence. C'est une sorte d'uchronie, si je puis dire... Et on peut prendre l'excuse de la dimension parallèle (même si il n'y aura AUCUNE rencontre avec les "vrais" personnages). D'ailleurs, je crois avoir oublié d'expliquer comment ils ont pu construire les vaisseaux (en fait, j'avais écrit jusqu'à l'arrivée d'O'Neill, puis j'ai du éteindre mon ordi. J'ai enregistré le dossier ici et sur un clef USB. J'ai continué sur un autre ordi, mais ma clé a eu un bug, et j'ai perdu les données, donc j'ai du oublier deux trois truc en ré-écrivant): ils ont utilisés les restes de la flottes d'Anubis, que ce soit en refondant des pièces où en analysant des bases de données encore intactes.

Et le prochain "chapitre" (plutôt considéré comme la deuxième partie du prologue) sera plus long, car rempli de description (à moins que tu ne saches à quoi ressemble le paysage de Boréonas, les vaisseaux Andromédiens, les Andromédiens eux-mêmes etc...), et aussi parce que l'évènement (une réunion stratégique) sera plus long.

Voilà donc la deuxième partie du Prologue, qui se passe dans l'univers des Flammes de l'Espace.

Il se peut que ce chapitre soit difficile à comprendre, mais j'espère qu'il ne l'est pas. Dans tout les cas, tout commentaires (ou presque) et bon à entendre

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Tout les observatoires orbitaux étaient pointés sur un seul point. Ils savaient que c'est là qu'aura lieu l'ouverture d'une fenêtre hyperspatiale stable pendant quelques secondes. Un spectacle inouï pour une Voie Lactée dont les vaisseaux, aussi puissants soient-ils, ne possédaient qu'un système d'entrée dans l'hyperespace très primitif selon les Andromédiens. Cependant, leur système ne les avait jamais abandonnés depuis des millions d'années...

Et enfin, le moment arriva. Une fenêtre hyperspatiale apparut, dans sa grande splendeur, et une énorme tête en forme d'ogive aplatie, d'un diamètre de 400 mètres, en sorti. La tête du vaisseau faisait 800 mètres de long. Une fois que celle-ci fut totalement sortie, ce fut au tour d'un cylindre d'une centaine de mètres de diamètre et d'un bon kilomètre de longueur de sortir. Celui-ci était communément appelé le cou: il était "relié" (il faisait partie du vaisseau) au centre du cercle formant l'arrière de la tête, et au centre du triangle formant le corps. Ledit triangle (ou plutôt primse) était équilatéral et chaque coté mesurait 800 mètres. Ledit triangle pointait vers le bas. Le prisme quant à lui mesurait, du cou jusqu'aux réacteurs, 5200 mètres... Une mastodonte qui pourtant était largement dépassée par les vaisseaux amiraux lactéens.

Lorsque le vaisseau fut entièrement sorti, la fenêtre se ferma d'elle même. Les observatoires avaient tout enregistré est des dizaines de scientifiques étudiait les relevés énergétiques, les vidéos...etc

Sur la passerelle du vaisseau, située dans la tête, un andromédien regardait la planète en face de lui, à travers une vitre blindée. La géante gazeuse Boréonas, capitale de l'Union des République Galactiques Libres. Parfois appelée le Seigneur des Anneaux, cette immense planète d'un diamètre équatorial de 170 000 kilomètres était le cœur de la Voie Lactée... Son immense couche nuageuse cachait presque à chaque endroit la surface , ou plutôt les plateformes aménagées à des centaines de kilomètres au dessus du noyau, ce qui ajoutait encore plus de beauté à la descente de l'atmosphère qu'il allait entreprendre dans quelques minutes. Et pourtant, ces nuages diffusait la lumière de Boréon, l'étoile du système. En fait, elle la diffusait de façon magnifique, séparant parfois certains spectres lumineux, permettant de voir des nuages bleus ou violets depuis la surface. Mais la couleur des nuages et même la couleur dominante de la planète était l'orange-abricot, étant la principale couleur du spectre Boréen.

L'Andromédien était de taille moyenne pour son espèce (2,20 mètres). Sa peau était de teinte brune orangée, et les iris de ses yeux étaient verts.
Son visage était triangulaire, avec un menton plutôt pointu et une petite bouche accueillant 28 dents moyennement pointues. À la place d'un nez, il possédait 3 narines au milieu du "visage" et enfin, 2 yeux, l'un à droite et l'autre à gauche, qui sortait un peu de son visage, ce qui nécessitait un peu plus de peau pour les entourer.
L'arrière de sa tête était extrêmement arrondi, car accueillant l'énorme cerveau de cette créature... Et ce cerveau était d'ailleurs en pleine ébullition. Car l'andromédien était plongé dans ses pensées.

Il se rappelait qu'il y a un peu plus d'un mois, sa flotte avait débarqué sans prévenir au beau milieu d'une bataille spatiale qui aurait pu mettre fin à la Seconde Grande Guerre Galactique. Effectivement, les Unionistes avaient découvert l'emplacement de l'Armada, la plus puissante flotte de l'Empire Xirrion, où vivait l'empereur William depuis le début de la guerre. Cette immense flotte de commandement était composé des meilleurs destroyers et croiseurs Xirrios et était commandée depuis le terrible Puissance Impériale, vaisseau de 52 kilomètres de long et dont l'architecture et le design rappelait les destroyers et croiseurs République (anciennement utilisés par la République Terrienne, et désormais par l'URGL), qui contrastait avec les design blancs des autres vaisseaux Xirrios.
La flotte Unioniste avait réuni ces meilleurs éléments, notamment les 3 vaisseaux amiraux encore en activité (20 kilomètres de longs chacun) et surtout, le terrible et indestructible Noir Présage, aux dimensions et à la puissance jamais égalées dans l'histoire des vaisseaux spatiaux... Mais l'empereur William possédait des vaisseaux assez résistants pour engager une bataille de cette envergure. Mais il savait que les Unionistes gagneraient... Mais la bataille s'arrêta dès que cette immense flotte aux vaisseaux inconnus surgit d'une fenêtre hyperspatiale qui s'ouvrit juste au milieu de la bataille...

Les combats cessèrent et l'URGL profita de la situation pour essayer de faire de la flotte extragalactique une alliée. Mais l'empereur William réclama des négociations en territoire neutre, afin que la flotte puisse choisir en tout indépendance. C'est ce qui eu lieu.
L'amiral andromédien eut bien du mal à choisir, mais décida d'aider l'Union, pour plusieurs raisons... Qui ne suffirent pas à tous. Effectivement, une partie de la flotte (une vingtaine de vaisseau lourds) fit sécession et rejoignit l'Empire Xirrion. Il n'eut pas le temps de réfléchir plus, car l'officier des communications l'informa d'un appel venu d'une des 53 lunes de la planète:

«Ici Boréonas XXXI, déclinez votre identité.
- Ici l'amiral Cho'khneo'rreus, répondit l'andromédien. Je suis le commandant de la 14ème flotte Andromédienne, sur le vaisseau amiral Andromeda XIV.

Bien sûr, l'officier lactéen le savait déjà: le vaisseau avait donné son itinéraire de retour pour les observatoires et il n'y avait pas 36 000 vaisseaux de cette forme et de cette longueur dans la galaxie (en fait, il n'y en avait aucun, puisqu'il venait d'Andromède).

- Nous recevons vos codes d'identification. Identification terminée. Bienvenue monsieur. Nous sommes désolé mais nos infrastructures ne peuvent pas encore vous recevoir.
- Je prendrai une navette, répondit simplement l'amiral»

Une fenêtre hyperspatiale de 3 mètres s'ouvrit dans la passerelle, et Cho'khneo'rreus s'y engouffra, sans avoir oublier d'activer son bouclier personnel grâce à son bracelet. Ainsi, il passas d'une fenêtre à l'autre dans l'hyperespace (il ne tombas pas car les fenêtres n'étaient éloignées que de quelques femtomètres dans l'hyperespace) et arrivas dans le hangar à navette, ou plus exactement à l'intérieur même de sa navette personnelle, dans une "pièce" aménagée pour accueillir les fenêtres. Bien sûr, seul les andromédiens possédaient cette technologie, mais Cho'khneo'rreus se demandait si Men'ka'tordsh'a, le chef des déserteurs qui avaient rejoint les Xirrios, oseras offrir cette technologie à l'Empire... Mais qu'il n'importe.

La navette décolla et s'engouffra dans une autre fenêtre (les hangars n'étaient pas ouverts sur l'extérieur, pour protéger les chasseurs et le vaisseau de toute destruction/invasion) pour ressortir quelques kilomètres en dehors du vaisseau.
La navette, en forme de cigare et à la coque noire, mesurait 35 mètres de long et possédait des réacteurs internes. Les andromédiens avaient développé un système utilisant l'hyperespace et des métaux énergétiques pour se propulser sans réacteurs externes. Cependant, les rares tentatives sur des vaisseaux de moyen tonnage étaient des échecs: soit cela ne marchait pas, soit le réacteur explosait (avec le vaisseau). Ainsi, seul les chasseurs, navettes et cargos léger pouvaient en posséder, ce qui était très utile car cela permettait de se déplacer dans toutes les directions et ne nuisait pas à l'esthétique du vaisseau.

L'engin pénétra dans l'atmosphère de la planète au bout de quelques minutes, puis traversa la couche nuageuse sur plusieurs kilomètres, pour finalement en ressortir et traverser encore une quinzaine de kilomètres avant d'atteindre les plateformes supérieures de la planète. La navette fut alors escortée par 4 Faucons, les chasseurs Unionistes, qui avait une forme de gros dard.
La navette parcouru plusieurs kilomètres au dessus des plateformes, puis arriva à un endroit où les plateformes les plus hautes se trouvait une trentaine de mètres en dessous. C'était une immense carré de 72 kilomètres de cotés, et au milieu duquel se trouvait un grand bâtiment en forme de rotonde, au centre de laquelle partait une sorte d'obélisque (de 25 mètres de cotés) mesurant 450 mètres de haut. Cet endroit était le Quartier Général des Forces Armées Unionistes. Plusieurs "langues" de béton sortait de la rotonde et faisait office de plateforme d'atterrissage pour les navettes et chasseurs. Certaines étaient bien plus grandes que d'autres, et la navette du atterrir sur une plateforme d'une cinquantaine de mètres de longs, où l'attendait 3 personnes. 2 d'entre elles étaient des humains: un homme de 45 ans, à la barbe noire et aux cheveux de la même couleur, plutôt imposant, et à sa droite, une femme légèrement plus jeune, aux cheveux noirs. L'homme était vêtu d'un habit gris et d'une cape brune, tandis que la femme portait une tenue moulante blanche.
Ces deux humains était derrières un Fraco plutôt petit pour son espèce: il mesurait 2 mètres. Les Fracos était des êtres bipèdes à plumes. Ils ne possédaient pas de bec, mais une bouche et un nez, comme les humain. Ils avaient 3 yeux: 2 ronds et normaux, tout à faits visibles, et un de forme ovale, caché derrière les plumes du front, permettant de voir dans le spectre de l'ultraviolet. Le Fraco avait des plumes grises et portai une sorte de toge bleue sur laquelle on pouvait apercevoir les armoiries de l'URGL.

Lorsque Cho'khneo'rreus sortit d'une fenêtre hyperspatiale, les trois personnes mirent leur main gauche dans leur dos, leur poing droit sur leur cœur, et s'inclinèrent, pour le saluer. Cho'khneo'rreus leur rendit leur salut et le Fraco l'accueillit:

«Mon cher ami! Que de joie de vous revoir!
- Cela est réciproque Ministre Vilgon. Et quant à vous général Men, dit-il en s'adressant à l'homme derrière, mon cœur s'emplit de chaleur à votre vue.
- Nous utilisons plutôt l'expression avoir chaud au cœur, répondit Men. Mais mieux vaut entrer, les météorologues nous prévoit de la pluie

Ainsi, ils entrèrent dans le bâtiment. Les murs étaient parfois décorés de portraits, parfois de gravures antiques venant de nombreuses planètes. Mais c'était surtout les gens qu'on croisait qui impressionnait: des Humains, des Solirans, des Fracos, des Hyrexiens, des Nianels...etc.
Très rapidement, le groupe atteint un ascenseur qui les mena directement à une salle de réunion, où chacun s'assit.

- Alors, demanda le Premier Ministre Vilgon, quelle est la position d'Andromède. Cela fait près de 3 semaines que vous êtes partis. Certes le voyage en dure une, mais nous pensions...
- Le Haut-Conseil d'Andromède n'est pas en accord avec mon choix, et préfèrerait la neutralité. Mais puisque les négociations ont abouties et que l'alliance est décidée, ils ont décidés de nous laisser signer le traité.
- Mais il ne sont pas d'accord. Comment se fait-il qu'il n'ait pas refusé? demanda la femme.
- Voyez-vous princesse, chaque flotte possède une sorte de semi-indépendance. Ainsi, seul la 14ème flotte signera le traité, et le Haut-Conseil n'enverra aucun autre vaisseau que les réservistes de ma flotte resté là-bas. La galaxie n'est pas en guerre, seulement la flotte.
- Bien! En attendant l'arrivée des autres chefs de la Coalition, nous allons tout de suite discuter de la stratégie à prendre, continua le Fraco tandis qu'une carte holographique de la voie lactée apparut au milieu de la table, remplie de petit point de couleurs.
- Les points bleus représentent nos forces de combat, composés la plupart du temps d'un croiseur République, de 3 destroyers République et de 10 frégate Monolithes. En jaune, ce sont nos trois vaisseaux amiraux: l'Espérance ici, l'Enterprise là et l'Atlantis se situe dans ce système, expliqua le général Correl Men. En vert, nos principales bases militaires. Les zones en bleues représente notre territoire, en vert le territoire de nos alliés, à savoir l'Empire Exxien et la Confédération Nidienne. En rouge foncé, c'est l'Empire Xirrios et en Rouge clair, les Maisons Nobles de Parkes, leurs alliés. Les points rouges représentent les escadres des Xirrios dont nous connaissont la position. Les points en orange sont les principales bases Xirrios et Parkses.
- Je vois... Serais-je en train de penser à la même stratégie que vous?
- L'expression est plutôt... commença Men. Mais le petit coup de pied signifiant "on en a rien à faire" de la Princesse l'arrêta.
- Probablement, continua-t-elle.
- Hum! coupa Men. Effectivement, comme vous le voyez, la base Parkse de Brita II est assez proche de l'escadre de l'Atlantis. En moins de 3 jours, nous pouvons réunir les Forces Pi, Athéna et Fehu avec le Croiseur. Et nous pourrons atteindre Brita II en moins de 4 heures. La force ainsi crée pourra non seulement neutraliser les installations Parkses, mais aussi prendre le contrôle total du système.
- Je croyais que vous ne meniez pas une politique d'invasion... remarqua Cho'khneo'rreus. Mais pourquoi ne pas réquisitionner aussi la Force Liberté?
- Surtout pas! s'écria Vilgon. Le Liberté est le premier Croiseur République qu'a construit la République Terrienne, ce qui fait qu'il a été rénové et modernisé nombre de fois: il est même plus puissant que les Croiseurs récents. C'est une légende. Si l'on venait à l'utiliser pour une bataille de cette envergure, le peuple croira que l'on est désespéré au point d'utiliser un symbole pareil!
- Votre mentalité est étrange: vous utiliser bien un vaisseau 10 fois plus long et bien plus puissant, non?
- Les mentalités sont différentes dans chaque galaxie Chuck, répondit Men en utilisant le surnom qu'il avait donné à l'amiral extragalactique.
- Dans tout les cas, nous... commença Vilgon. Mais il fut coupé par un officier qui entra en trombe dans la salle de réunion. Voyons major! Qu'est-ce que vous...
- Général, Ministre, Princesse... Venez vite! Il faut aller au BSTH.
- Le BSTH? demanda Cho'khneo'rreus.
- Le Bureau de Surveillance du Trafic Hyperspatial. Il se trouve à quelques kilomètres, répondit Vilgon. Nous prendrons ma navette.»

***

Ainsi, le groupe arriva en moins de deux minutes dans l'immense salle de contrôle du BSTH, au centre de laquelle se trouvait un immense hologramme symbolisant un pavé jaune dans lequel on apercevait de nombreuses "bulles".
En fait, l'Hyperespace était une dimension remplie de matière hyperspatiale. Une fenêtre hyperspatiale faisait un trou, une bulle, dans cette matière. Et lorsqu'un vaisseau y entrait, il était détruit par la matière hyperspatiale dans laquelle il rentrait en fonçant tout droit. La seule façon de survivre était de posséder un réacteur hyperluminique (à l'intérieur du vaisseau), qui produisait des radiations permettant de reproduire une "bulle hyperspatiale". Ce phénomène était appelé (à tort malheureusement, mais c'était bien le seul terme acceptable)"Hyperdynamisme". Ainsi, les senseurs hyperspatiaux vérifiait les trajectoires de ces bulles et pouvait deviner grâce à une base de données très riche, le nombre et le type de vaisseau dans la bulle, ainsi que la puissance du réacteur et donc le temps à attendre avant d'atteindre la destinations supposée. C'est ainsi que le BSTH pouvait prévoir une invasion.
Les officiers travaillaient chacun sur un ordinateur et avait chacun un secteur attribué. La salle était circulaire, et avait un diamètre d'environ 40 mètres. Les ordinateurs étaient sur les murs, et les officiers tournaient donc le dos à l'hologramme. Ledit hologramme rassemblait presque tout l'hyperespace galactique, car recoupant les informations de radars de plus de 60 observatoires à travers la galaxie, notamment sur Terra, Soliranis et bien sûr Boréonas.

«Vous voilà! s'écria le colonel responsable de la salle, oubliant tout protocole militaire. Cette enregistrement date d'il y a environ 7 minutes et va passer au ralenti! Regardez!

Les 2 hommes, la femme et l'Andromédien n'eurent pas le temps d'en placer une. Ils regardèrent l'hologramme et d'un seul coup, celui-ci disparu, pour réapparaitre moins d'une demi-seconde après.

- C'est pour ça que vous nous avez fait venir? s'écria Men. Pour un phénomène hyperspatial?
- Mon général, même si nous manquons d'informations sur le phénomène auquel vous pensez, nous savons que ce n'en est pas un.
- Ah bon?
- Il se trouve que parfois, d'énorme bulle hyperspatiale soit naturellement crée. Personne ne sait vraiment comment. Mais la durée de vie de ces bulles est encore débattue: on hésite sur le nombre de 0 après la virgule: 0,0000000000... Si bien qu'aucun vaisseau ne peut s'en rendre compte. Mais là, la bulle est resté bien plus longtemps.
- C'est à dire? demanda la princesse.
- Un peu moins de 0,00000000085 secondes. C'est peut être peu pour vous, mais les bulles naturelles ne vivent pas aussi longtemps. De plus, aucune n'a jamais atteinte une taille telle que nos observatoires ne puisse trouver un morceau de matière hyperspatiale. Les courbes de puissances et de différences énergétiques se sont affolées. C'est inimagi...
- Mon colonel! cria un officier à l'autre bout de la salle. C'est... C'est pas possible! Une invasion!
- Quoi!????

Le général et les 4 arrivants convergèrent vers le bureau du secteur 2.2, celui de Boréonas. Et là, sur les écran et sur l'hologramme du secteur, une énorme bulle se dirigeait vers Boréonas.

- Mais ce truc a la taille d'une planète! s'exclama Men. Ce n'est pas possible. Croyez-vous qu'il pourront sortir de l'hyperespace?
- Oui! L'Andromeda XIV ouvre des fenêtres hyperspatiales pendant quelques secondes pour nos observatoires! Ils vont...

Et il n'eut pas le temps de terminer sa phrase, car tout les écrans et hologrammes devinrent rouges, y compris l'hologramme central.

- Nous avons perdu les communications!
- Bon sang! s'écria Vilgon. Il faut aller au BSTO!

Aussitôt dit, aussitôt fait. La navette dépassa toute les limites de vitesses autorisée pour parcourir les quelques kilomètres séparant les 2 bâtiment en moins d'une minute. Une fois dans le Bureau du Contrôle du Trafic Orbital, le groupe pénétra dans la salle de contrôle, où régnait un silence impressionnant. Un hologramme plat montrait l'image qu'envoyait un des observatoire orbital... Et tout le monde était abasourdi.

Car une immense flotte de vaisseau, pour la plus grande partie en forme de pyramide, venait de sortir de l'hyperespace. Mais pas toute seule, oh que non. Si tout les officiers présent dans la salle ouvraient grand la bouche et faisaient sortir leurs yeux de leurs orbites, c'est parce que derrière la flotte... il y avait une planète.

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Je suppose que vous avez deviné ce qui est sorti de l'Hyperespace.

Sinon, sachez deux chose:
adjectif du nom Xirrion: Xirrios
adjectif du nom Parkes: Parkse

De plus, l'hyperespace est différent dans les Flammes de l'Espace.
J'ai crée cet univers, donc il ne peut y avoir que très peu voire aucune incohérence dans ce passage.
Cependant, il se peut que, distrait que je suis, j'écrive des choses incohérentes dans les prochains chapitres. Si vous le remarquez, dites-le.