[FanFic] Homeworld Command
Publié : 21 oct. 2013, 14:57
Court Synopsis :
Cette Fan Fic met en scène une unité spéciale aux missions multiples du programme Stargate.
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Distribution :
Avatar Principaux :
Richard Dean Anderson : Général Jack O’Neill
Colin Cunningham : Colonel Paul Davis
Daniel Gillis : Major Brian Lexington
Matt Damon : Colonel Andy Bowen
Jérôme Hardelay : Lieutenant Mathieu Durand
Allison Miller : Lieutenant Kate Pierson
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1. 10 - Noël au Stargate Command
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Précédemment, il avait été mis à jour que Sir Ferguson, représentant britannique à L’IOA, était en fait un individu à la solde de la Confrérie. Alors qu’il tentait de faire pression sur le Général O’Neill en le faisant chanter, l’Unité Spéciale était parvenue à déjouer ses plans, mais il était cependant parvenu à prendre la fuite.
De nos Jours, tous s’apprêtaient à fêter Noël en famille ou avec des amis. On s’affairait à emballer les derniers cadeaux, à ajuster les dernières décorations, à dresser les tables autour desquelles tous allaient se réunir pour savourer un moment de paix et de joie. L’ambiance était donc à la légèreté et la sérénité, lorsque la nouvelle tomba brutalement. Tout se figea soudain : le chef de la sécurité du Stargate Command avait été froidement assassiné en pleine rue, au milieu d’une foule tout d’abord incrédule, puis prise de panique.
Lorsque le Colonel Paul Davis convoqua les hommes de l’Unité Spéciale, aucun d’entre eux n’eut le moindre doute sur les conséquences de ce tragique événement. Il annonça comme prévu, avec une certaine tristesse dans la voix, que l’Unité Spéciale était donc contrainte de renoncer aux festivités et se rendre au plus tôt sur les lieux du drame. Mais Davis les informa aussi qu’ils ne seraient pas seuls à mener l’enquête… En effet, le frère de la victime, présent au moment de l’assassinat, avait quelques relations haut placées, et il avait exigé que l’on fît appel au NCIS pour retrouver le ou les responsables de ce drame. L’intervention du NCIS pour mener l’enquête n’était pas en soi un problème, mais Davis redoutait cependant une mise en péril du Programme Stargate.
L’arrivée au Homeworld Command de Clayton Webb ne fit qu’accroitre la tension qui régnait.
- J’ai jugé essentiel de me déplacer, afin de vous faire part d’informations capitales, annonça avec cérémonie Clayton Webb.
- Mais que se passe-t-il donc ? s’écria Bowen avec impatience.
- Calmez-vous mon ami ! Si vous ne n’interrompez pas, il me sera plus facile d’en arriver au vif du sujet ! rétorqua Webb. Ainsi, je suis contraint de vous informer que le chef de la Sécurité du Stargate Command travaillait en réalité pour le Homeworld Intelligence. Il nous avait contacté hier et devait nous faire part un certain nombre d’informations concernant la Confrérie. D’après ce qu’il avait laissé entendre, elles devaient permettre d’interpeller la quasi-totalité de ses membres actuels.
- Cet assassinat n’est donc pas un hasard, murmura O’Neill. Cet homme, et ce qu’il savait, était donc un imminent danger ! Il y a fort à parier que la Confrérie a un lien étroit avec cet événement !
- La Confrérie, bien sûr ! poursuivit Webb. Mais n’oubliez surtout pas l’un de ses membres les plus célèbres… Même s’il ne s’est pas manifesté depuis sa fuite, tout porte à croire qu’il a reçu un soutien puissant de ses amis et qu’il poursuit son œuvre dans l’ombre !
- Ferguson ! s’écria Bowen.
- Excellente déduction, répondit Webb. Nous pouvons affirmer sans grand risque d’erreur, que Ferguson est le commanditaire de cet assassinat… La menace qui pesait sur la Confrérie était telle, qu’ils n’ont pas hésité un seul instant.
- Devons nous faire part de ces informations au NCIS ? demanda Bowen.
Webb s’empressa de répondre par la négative : il en allait de la sécurité du Programme Stargate. Mais les hommes du NCIS entant d’excellents enquêteurs, il avait décidé de se rendre sur les lieux afin de mettre fin à leurs investigations. Alors que les agents du NCIS venaient à peine d’arriver avec leur matériel sur les lieux de la tragédie en plein Colorado Springs, ils eurent la surprise d’être reçu par Clayton Webb. Il les informa que cette enquête venait d’être officiellement placée sous la direction du Département d’Etat.
Bien que ces derniers pressentent que l’affaire n’était pas aussi simple qu’il y paraissait, ils n’eurent pas d’autre choix que de quitter les lieux vers d’autres enquêtes.
L’unité Spéciale put alors débuter son enquête. Si le chef de la Sécurité avait recueilli des informations cruciales, il était nécessaire maintenant de découvrir, comment la Confrérie avait eu connaissance du danger qu’elle courrait. Cet homme brillant et expérimenté, n’avait pas pu involontairement semer des indices. Il fallait donc centrer les recherches sur ses proches collaborateurs et son environnement proche.
Le frère de la victime, présent lors de l’assassinat, devait logiquement être le premier à subir un interrogatoire. Cependant les premières informations recueillies sur lui ne révélaient rien de particuliers : il menait une existence paisible de père de famille et était un homme d’affaires aux revenus plus que confortables. Il semblait fou de douleur, peu enclin à collaborer avec les enquêteurs : il ne cessait d’hurler que la victime était son frère et que cette suspicion à son égard était tout simplement intolérable ! Mais le Major Lexington se montra inflexible. Alors qu’il le conduisait au Stargate Command pour le questionner, Lexington fit preuve de calme et de tact, expliquant pour le calmer qu’il était entendu en qualité de témoin. Mis en confiance, l’homme s’apaisa et rien d’essentiel n’apparut lors de son audition. Cependant, et sans qu’il puisse réellement expliquer pourquoi, le Colonel Bowen eut le sentiment, puis la certitude, qu’il n’ignorait rien des activités secrètes de son frère.
Un incident mit provisoirement un terme à l’audition du témoin : l’adjoint de la sécurité du Stargate Command vint discrètement informer le Colonel Bowen de l’intrusion illégale au SGC d’un agent du NCIS.
- Votre présence ici est inappropriée et intolérable, vociféra Bowen.
- Un marine a été assassiné, et il est de mon devoir de mener l’enquête, rétorqua l’agent.
- Il est également de votre devoir d’obéir aux ordres ! Et ceux donnés par Clayton Webb étaient on ne peut plus clairs ! dit Bowen qui avait perdu son calme.
Comme Bowen n’arrivait pas à lui faire entendre raison malgré une discussion assez virulente, il n’eut pas d’autre choix de le mettre en état d’arrestation pour désobéissance et intrusion sur la base.
Bowen se rendit aussitôt dans le bureau du général Carter pour l’informer de la situation. Elle venait d’avoir un entretien avec le directeur du NCIS en personne : celui-ci lui annoncé qu’il était sans nouvelle de l’un de ses agents qui se rendait au Stargate Command pour collaborer à l’enquête. Avec diplomatie, mais fermeté, le Général Carter rappela l’intervention de Clayton Webb et précisa qu’ils n’avaient pas été informés de la venue de cet agent. Après avoir écouté Bowen, elle rappela le directeur, l’informa de la présence effective de l’agent et lui garantit qu’il serait rapidement libéré, mais il devait préalablement être entendu. Ils devaient comprendre comment il avait pu accéder au Stargate Command : c’était une question de sécurité. Dans les faits, cela n’était pas faux, mais elle souhaitait aussi et surtout assoir son autorité, sans déclencher un incident entre les services.
Le major Lexington avait poursuivi l’audition du frère de la victime en l’absence de Bowen. Il l’avait invité à lui parler de son frère et de sa personnalité. L’homme se sentit plus en confiance qu’avec Bowen et il n’hésita pas à lui parler de leur enfance et du climat familial.
Son frère avait toujours été le préféré de leur père, car il lui ressemblait beaucoup : ils étaient des hommes d’action, de terrain, alors qu’il était davantage un homme de réflexion. Son père n’était pas un être parfait, bien au contraire, même s’il avait été policier à Los Angeles. Il avait été sanctionné et exclu pour acte de racisme, après avoir participé à un tabassage dans le cadre de ses fonctions.
Son frère Jim s’était engagé dans l’armée, il avait fui la maison, le laissant seul, entre un père aigri et violent et une mère désespérée et terrorisée. Il avait passé de nombreuses années en mission au Moyen-Orient, sans se manifester, sans prendre de nouvelle.
A la mort de leur mère, il avait à son tour quitté la maison familiale, avait réussi brillamment sur le plan professionnel et avait fondé une famille.
Lexington comprit qu’il éprouvait de l’amertume et de la rancune.
Pendant ce temps, Bowen interrogea le Major Hailey, membre d’une unité SG qui connaissait bien le chef défunt de la sécurité. Celle-ci ne dissimula pas longtemps qu’elle lui portait une grande admiration, elle le décrivit comme un individu intègre, qui faisait preuve d’une très grande modestie et qui s’efforçait toujours d’être à l’écoute des autres. Elle évoqua le fait qu’il n’avait pas fondé de famille, lui avait confié s’être converti après une mission, et ce fut ce que confirma son frère. Ce dernier élément attira l’attention de Bowen. Lorsqu’il avait suivi quelques minutes l’audition menée par Lexington, il avait eu l’impression d’avoir face à lui un être meurtri, mais les propos qu’il tenait sur son frère relevaient plutôt de la haine.
Il rejoignit donc Lexington pour poursuivre son audition qui semblait tourner à l’interrogatoire.
- Que pouvez-vous me dire sur la conversion de votre frère ? demanda Bowen.
- Rien, absolument rien, répondit-il.
Mais le fait d’aborder ce sujet l’avait mis dans une colère terrible. Il explosa soudain, criant que son frère avait trahi toutes les valeurs que leur mère avait essayé de leur transmettre, qu’il avait, des années durant, porté plus d’intérêt à des étrangers qu’à sa propre famille … il poursuivit longtemps déversant des flots de colère et de haine !
- Avez-vous commandité le meurtre de votre frère, Monsieur ? lança Bowen sur un ton glacial.
L’homme se raidit et se tut aussitôt. Avec un sang froid retrouvé, il toisa Bowen et un sourire narquois se dessina sur ses lèvres.
- Et si cela était le cas, quelle preuve avez-vous ? répondit-il calmement. N’oubliez pas que j’étais à ses côtés, que je suis aussi une victime !
- Votre réponse est une sorte d’aveu. Pour l’heure, même si je n’ai pas les preuves, faites-moi confiance, je vous garantie que nous les trouveront ! répondit Bowen menaçant. Si vous avez tué un membre de cette base, vous croupirez dans une cellule jusqu’à la fin de vos jours !
Alors qu’il venait de lui faire signer le procès-verbal d’audition, qui transcrivait que son mobile était une haine contre son frère, Bowen vit apparaitre Clayton Webb. Ayant suivi l’audition, il était sûr que la haine qu’il éprouvait avait été un excellent moyen d’obtenir de lui des informations sur le chef de la Sécurité. Et la Confrérie était experte dans ce domaine…
- Nous avons les preuves que vous avez fait tuer votre frère, bluffa Webb. Aussi je vous offre une seule chance d’échapper à la prison à vie : Vous nous aidez débusquer Sir Ferguson, et lorsqu’il sera sous les verrous avec ses acolytes, je vous ouvre grande la porte vers la liberté…. Réfléchissez, mais pas trop longtemps.
- Qui ? murmura le détenu.
- Ne me prenez pas pour un idiot ! hurla Webb. Nous savons que vous le connaissez très bien et que vous connaissez beaucoup de choses sur les activités de votre frère !
Réunis dans le bureau du Général Carter, Bowen pestait ouvertement contre la proposition de Clayton Webb. L’idée de laisser libre un meurtrier lui été insupportable, même si cela permettait de retrouver Ferguson. O’Neill lui ordonna de mesurer ses propos et de se calmer : les ordres seraient respectés, car la raison d’état primait sur tout le reste. Cette affaire est terminée.
Alors qu’ils venaient de quitter le bureau du général Carter, Bowen entendit soudain un bruit sourd. Il revint sur ses pas et découvrit Carter qui gisait inconsciente sur le sol. Terriblement inquiet, le Colonel Bowen prit Carter dans ses bras, la souleva et se précipita vers le quartier médical. Le docteur Cassandra Fraiser, alertée par les hurlements de Bowen dans les couloirs, prit immédiatement en charge le général. Une infirmière guida Bowen vers le couloir afin de permettre au Docteur Fraiser d’examiner sa patiente en toute tranquillité. Carter revint rapidement à elle et les examens furent des plus rassurants. Il n’y avait rien de grave, vraisemblablement du surmenage et surtout l’annonce d’un heureux évènement dans les mois à venir. Carter ne cacha pas qu’elle avait une vie amoureuse et que depuis maintenant une bonne semaine, elle pensait être enceinte, mais ne s’était pas encore résolu à faire un test. Elle confia au Docteur Fraisier sa joie mêlée d’inquiétude cependant. En revanche, elle resta particulièrement discrète quant à l’identité du père et Fraiser respecta cette décision. Même si elle connaissait bien Samantha, elle était médecin avant tout et rien ne l’autorisait à se montrer curieuse.
Carter la pria de rassurer le Colonel Bowen qui faisait les cents pas devant la porte de la salle d’examens. Sa grossesse n’avait pas et ne pouvait rester un secret : le docteur Fraiser lui fit part de la bonne nouvelle, le pria d’informer le Général O’Neill que Carter devait se reposer quelques heures et qu’elle avait souhaité sa venue.
Bowen fut soulagé, mais quelque peu surpris par sa requête. Avec l’arrivée ultra rapide du Général O’Neill, Bowen comprit enfin.
Bowen quitta sur le champ le Stargate Command et se rendit chez lui pour y passer, comme promis à son épouse quelque temps auparavant, les fêtes de Noël en famille. Présent, il avait cependant l’esprit ailleurs et il s’efforça de se montrer souriant lors de l’ouverture des cadeaux et des rituels familiaux. Il songeait de temps à autre aux membres de l’Unité Spéciale et à tous ceux qui étaient restés au Stargate Command. Le Général Carter avait eu la délicieuse initiative d’organiser une magnifique soirée pleine de surprises pour les hommes. Et la dernière était de taille ! Il poussa un profond soupir : comme il aurait voulu être parmi eux et surtout auprès d’elle, malgré tout … .
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Pour voir ou revoir les premiers épisodes de Homeworld Command clique ici :
http://homeworld-command.skyrock.com/31952...-2013-2014.html
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Plus d'infos sur la page Facebook : https://www.facebook.com/HommeworldCommand
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Richard Dean Anderson : Général Jack O’Neill
Colin Cunningham : Colonel Paul Davis
Daniel Gillis : Major Brian Lexington
Matt Damon : Colonel Andy Bowen
Jérôme Hardelay : Lieutenant Mathieu Durand
Allison Miller : Lieutenant Kate Pierson
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1. 10 - Noël au Stargate Command
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Précédemment, il avait été mis à jour que Sir Ferguson, représentant britannique à L’IOA, était en fait un individu à la solde de la Confrérie. Alors qu’il tentait de faire pression sur le Général O’Neill en le faisant chanter, l’Unité Spéciale était parvenue à déjouer ses plans, mais il était cependant parvenu à prendre la fuite.
De nos Jours, tous s’apprêtaient à fêter Noël en famille ou avec des amis. On s’affairait à emballer les derniers cadeaux, à ajuster les dernières décorations, à dresser les tables autour desquelles tous allaient se réunir pour savourer un moment de paix et de joie. L’ambiance était donc à la légèreté et la sérénité, lorsque la nouvelle tomba brutalement. Tout se figea soudain : le chef de la sécurité du Stargate Command avait été froidement assassiné en pleine rue, au milieu d’une foule tout d’abord incrédule, puis prise de panique.
Lorsque le Colonel Paul Davis convoqua les hommes de l’Unité Spéciale, aucun d’entre eux n’eut le moindre doute sur les conséquences de ce tragique événement. Il annonça comme prévu, avec une certaine tristesse dans la voix, que l’Unité Spéciale était donc contrainte de renoncer aux festivités et se rendre au plus tôt sur les lieux du drame. Mais Davis les informa aussi qu’ils ne seraient pas seuls à mener l’enquête… En effet, le frère de la victime, présent au moment de l’assassinat, avait quelques relations haut placées, et il avait exigé que l’on fît appel au NCIS pour retrouver le ou les responsables de ce drame. L’intervention du NCIS pour mener l’enquête n’était pas en soi un problème, mais Davis redoutait cependant une mise en péril du Programme Stargate.
L’arrivée au Homeworld Command de Clayton Webb ne fit qu’accroitre la tension qui régnait.
- J’ai jugé essentiel de me déplacer, afin de vous faire part d’informations capitales, annonça avec cérémonie Clayton Webb.
- Mais que se passe-t-il donc ? s’écria Bowen avec impatience.
- Calmez-vous mon ami ! Si vous ne n’interrompez pas, il me sera plus facile d’en arriver au vif du sujet ! rétorqua Webb. Ainsi, je suis contraint de vous informer que le chef de la Sécurité du Stargate Command travaillait en réalité pour le Homeworld Intelligence. Il nous avait contacté hier et devait nous faire part un certain nombre d’informations concernant la Confrérie. D’après ce qu’il avait laissé entendre, elles devaient permettre d’interpeller la quasi-totalité de ses membres actuels.
- Cet assassinat n’est donc pas un hasard, murmura O’Neill. Cet homme, et ce qu’il savait, était donc un imminent danger ! Il y a fort à parier que la Confrérie a un lien étroit avec cet événement !
- La Confrérie, bien sûr ! poursuivit Webb. Mais n’oubliez surtout pas l’un de ses membres les plus célèbres… Même s’il ne s’est pas manifesté depuis sa fuite, tout porte à croire qu’il a reçu un soutien puissant de ses amis et qu’il poursuit son œuvre dans l’ombre !
- Ferguson ! s’écria Bowen.
- Excellente déduction, répondit Webb. Nous pouvons affirmer sans grand risque d’erreur, que Ferguson est le commanditaire de cet assassinat… La menace qui pesait sur la Confrérie était telle, qu’ils n’ont pas hésité un seul instant.
- Devons nous faire part de ces informations au NCIS ? demanda Bowen.
Webb s’empressa de répondre par la négative : il en allait de la sécurité du Programme Stargate. Mais les hommes du NCIS entant d’excellents enquêteurs, il avait décidé de se rendre sur les lieux afin de mettre fin à leurs investigations. Alors que les agents du NCIS venaient à peine d’arriver avec leur matériel sur les lieux de la tragédie en plein Colorado Springs, ils eurent la surprise d’être reçu par Clayton Webb. Il les informa que cette enquête venait d’être officiellement placée sous la direction du Département d’Etat.
Bien que ces derniers pressentent que l’affaire n’était pas aussi simple qu’il y paraissait, ils n’eurent pas d’autre choix que de quitter les lieux vers d’autres enquêtes.
L’unité Spéciale put alors débuter son enquête. Si le chef de la Sécurité avait recueilli des informations cruciales, il était nécessaire maintenant de découvrir, comment la Confrérie avait eu connaissance du danger qu’elle courrait. Cet homme brillant et expérimenté, n’avait pas pu involontairement semer des indices. Il fallait donc centrer les recherches sur ses proches collaborateurs et son environnement proche.
Le frère de la victime, présent lors de l’assassinat, devait logiquement être le premier à subir un interrogatoire. Cependant les premières informations recueillies sur lui ne révélaient rien de particuliers : il menait une existence paisible de père de famille et était un homme d’affaires aux revenus plus que confortables. Il semblait fou de douleur, peu enclin à collaborer avec les enquêteurs : il ne cessait d’hurler que la victime était son frère et que cette suspicion à son égard était tout simplement intolérable ! Mais le Major Lexington se montra inflexible. Alors qu’il le conduisait au Stargate Command pour le questionner, Lexington fit preuve de calme et de tact, expliquant pour le calmer qu’il était entendu en qualité de témoin. Mis en confiance, l’homme s’apaisa et rien d’essentiel n’apparut lors de son audition. Cependant, et sans qu’il puisse réellement expliquer pourquoi, le Colonel Bowen eut le sentiment, puis la certitude, qu’il n’ignorait rien des activités secrètes de son frère.
Un incident mit provisoirement un terme à l’audition du témoin : l’adjoint de la sécurité du Stargate Command vint discrètement informer le Colonel Bowen de l’intrusion illégale au SGC d’un agent du NCIS.
- Votre présence ici est inappropriée et intolérable, vociféra Bowen.
- Un marine a été assassiné, et il est de mon devoir de mener l’enquête, rétorqua l’agent.
- Il est également de votre devoir d’obéir aux ordres ! Et ceux donnés par Clayton Webb étaient on ne peut plus clairs ! dit Bowen qui avait perdu son calme.
Comme Bowen n’arrivait pas à lui faire entendre raison malgré une discussion assez virulente, il n’eut pas d’autre choix de le mettre en état d’arrestation pour désobéissance et intrusion sur la base.
Bowen se rendit aussitôt dans le bureau du général Carter pour l’informer de la situation. Elle venait d’avoir un entretien avec le directeur du NCIS en personne : celui-ci lui annoncé qu’il était sans nouvelle de l’un de ses agents qui se rendait au Stargate Command pour collaborer à l’enquête. Avec diplomatie, mais fermeté, le Général Carter rappela l’intervention de Clayton Webb et précisa qu’ils n’avaient pas été informés de la venue de cet agent. Après avoir écouté Bowen, elle rappela le directeur, l’informa de la présence effective de l’agent et lui garantit qu’il serait rapidement libéré, mais il devait préalablement être entendu. Ils devaient comprendre comment il avait pu accéder au Stargate Command : c’était une question de sécurité. Dans les faits, cela n’était pas faux, mais elle souhaitait aussi et surtout assoir son autorité, sans déclencher un incident entre les services.
Le major Lexington avait poursuivi l’audition du frère de la victime en l’absence de Bowen. Il l’avait invité à lui parler de son frère et de sa personnalité. L’homme se sentit plus en confiance qu’avec Bowen et il n’hésita pas à lui parler de leur enfance et du climat familial.
Son frère avait toujours été le préféré de leur père, car il lui ressemblait beaucoup : ils étaient des hommes d’action, de terrain, alors qu’il était davantage un homme de réflexion. Son père n’était pas un être parfait, bien au contraire, même s’il avait été policier à Los Angeles. Il avait été sanctionné et exclu pour acte de racisme, après avoir participé à un tabassage dans le cadre de ses fonctions.
Son frère Jim s’était engagé dans l’armée, il avait fui la maison, le laissant seul, entre un père aigri et violent et une mère désespérée et terrorisée. Il avait passé de nombreuses années en mission au Moyen-Orient, sans se manifester, sans prendre de nouvelle.
A la mort de leur mère, il avait à son tour quitté la maison familiale, avait réussi brillamment sur le plan professionnel et avait fondé une famille.
Lexington comprit qu’il éprouvait de l’amertume et de la rancune.
Pendant ce temps, Bowen interrogea le Major Hailey, membre d’une unité SG qui connaissait bien le chef défunt de la sécurité. Celle-ci ne dissimula pas longtemps qu’elle lui portait une grande admiration, elle le décrivit comme un individu intègre, qui faisait preuve d’une très grande modestie et qui s’efforçait toujours d’être à l’écoute des autres. Elle évoqua le fait qu’il n’avait pas fondé de famille, lui avait confié s’être converti après une mission, et ce fut ce que confirma son frère. Ce dernier élément attira l’attention de Bowen. Lorsqu’il avait suivi quelques minutes l’audition menée par Lexington, il avait eu l’impression d’avoir face à lui un être meurtri, mais les propos qu’il tenait sur son frère relevaient plutôt de la haine.
Il rejoignit donc Lexington pour poursuivre son audition qui semblait tourner à l’interrogatoire.
- Que pouvez-vous me dire sur la conversion de votre frère ? demanda Bowen.
- Rien, absolument rien, répondit-il.
Mais le fait d’aborder ce sujet l’avait mis dans une colère terrible. Il explosa soudain, criant que son frère avait trahi toutes les valeurs que leur mère avait essayé de leur transmettre, qu’il avait, des années durant, porté plus d’intérêt à des étrangers qu’à sa propre famille … il poursuivit longtemps déversant des flots de colère et de haine !
- Avez-vous commandité le meurtre de votre frère, Monsieur ? lança Bowen sur un ton glacial.
L’homme se raidit et se tut aussitôt. Avec un sang froid retrouvé, il toisa Bowen et un sourire narquois se dessina sur ses lèvres.
- Et si cela était le cas, quelle preuve avez-vous ? répondit-il calmement. N’oubliez pas que j’étais à ses côtés, que je suis aussi une victime !
- Votre réponse est une sorte d’aveu. Pour l’heure, même si je n’ai pas les preuves, faites-moi confiance, je vous garantie que nous les trouveront ! répondit Bowen menaçant. Si vous avez tué un membre de cette base, vous croupirez dans une cellule jusqu’à la fin de vos jours !
Alors qu’il venait de lui faire signer le procès-verbal d’audition, qui transcrivait que son mobile était une haine contre son frère, Bowen vit apparaitre Clayton Webb. Ayant suivi l’audition, il était sûr que la haine qu’il éprouvait avait été un excellent moyen d’obtenir de lui des informations sur le chef de la Sécurité. Et la Confrérie était experte dans ce domaine…
- Nous avons les preuves que vous avez fait tuer votre frère, bluffa Webb. Aussi je vous offre une seule chance d’échapper à la prison à vie : Vous nous aidez débusquer Sir Ferguson, et lorsqu’il sera sous les verrous avec ses acolytes, je vous ouvre grande la porte vers la liberté…. Réfléchissez, mais pas trop longtemps.
- Qui ? murmura le détenu.
- Ne me prenez pas pour un idiot ! hurla Webb. Nous savons que vous le connaissez très bien et que vous connaissez beaucoup de choses sur les activités de votre frère !
Réunis dans le bureau du Général Carter, Bowen pestait ouvertement contre la proposition de Clayton Webb. L’idée de laisser libre un meurtrier lui été insupportable, même si cela permettait de retrouver Ferguson. O’Neill lui ordonna de mesurer ses propos et de se calmer : les ordres seraient respectés, car la raison d’état primait sur tout le reste. Cette affaire est terminée.
Alors qu’ils venaient de quitter le bureau du général Carter, Bowen entendit soudain un bruit sourd. Il revint sur ses pas et découvrit Carter qui gisait inconsciente sur le sol. Terriblement inquiet, le Colonel Bowen prit Carter dans ses bras, la souleva et se précipita vers le quartier médical. Le docteur Cassandra Fraiser, alertée par les hurlements de Bowen dans les couloirs, prit immédiatement en charge le général. Une infirmière guida Bowen vers le couloir afin de permettre au Docteur Fraiser d’examiner sa patiente en toute tranquillité. Carter revint rapidement à elle et les examens furent des plus rassurants. Il n’y avait rien de grave, vraisemblablement du surmenage et surtout l’annonce d’un heureux évènement dans les mois à venir. Carter ne cacha pas qu’elle avait une vie amoureuse et que depuis maintenant une bonne semaine, elle pensait être enceinte, mais ne s’était pas encore résolu à faire un test. Elle confia au Docteur Fraisier sa joie mêlée d’inquiétude cependant. En revanche, elle resta particulièrement discrète quant à l’identité du père et Fraiser respecta cette décision. Même si elle connaissait bien Samantha, elle était médecin avant tout et rien ne l’autorisait à se montrer curieuse.
Carter la pria de rassurer le Colonel Bowen qui faisait les cents pas devant la porte de la salle d’examens. Sa grossesse n’avait pas et ne pouvait rester un secret : le docteur Fraiser lui fit part de la bonne nouvelle, le pria d’informer le Général O’Neill que Carter devait se reposer quelques heures et qu’elle avait souhaité sa venue.
Bowen fut soulagé, mais quelque peu surpris par sa requête. Avec l’arrivée ultra rapide du Général O’Neill, Bowen comprit enfin.
Bowen quitta sur le champ le Stargate Command et se rendit chez lui pour y passer, comme promis à son épouse quelque temps auparavant, les fêtes de Noël en famille. Présent, il avait cependant l’esprit ailleurs et il s’efforça de se montrer souriant lors de l’ouverture des cadeaux et des rituels familiaux. Il songeait de temps à autre aux membres de l’Unité Spéciale et à tous ceux qui étaient restés au Stargate Command. Le Général Carter avait eu la délicieuse initiative d’organiser une magnifique soirée pleine de surprises pour les hommes. Et la dernière était de taille ! Il poussa un profond soupir : comme il aurait voulu être parmi eux et surtout auprès d’elle, malgré tout … .
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