8x12 En détresse
Ma note :
17/20
Ce douzième épisode est un bijou d'humour qui oscille entre réparties cinglantes et situations cocasses. D'ordinaire, ce n'est pas le genre d'épisode que j'aime, mais la présence fortuite de Georges Hammond, l'entrée en scène mémorable de Vala Mal Doran, les superbes effets spéciaux et la beauté des décors dans le dernier acte, sont autant d'atouts qui valorisent la simplicité du scénario. Par ailleurs, la dynamique est différente puisque Sam et Teal'c sont absents, Jack ne joue que le temps du pré-générique, et que seul Daniel et Hammond composent avec les quelques personnages secondaires.
La facilité avec laquelle Vala Mal Doran s'empare du vaisseau, maîtrise l'équipage et leur échappe à la fin est déconcertante et surréaliste, même si nous connaissons tout le talent dont elle est capable. Sa première apparition m'avait laissé perplexe la première fois parce que le personnage est trop différent de ce que l'on a l'habitude de voir dans Stargate. Vala est aux antipodes des personnages de SF pour ma part, mais c'est ce qui fait d'elle un personnage novateur et aboutit. L'autre ingénieuse idée, c'est que l'on attribue ce rôle de voleuse opportuniste à un personnage féminin. C'est très bien vu d'avoir une femme aussi amorale et aussi physique que Vala. Je pense que c'est clairement Claudia Black qui anime Vala, et qu'une autre actrice aurait donné un personnage totalement différent. Son alchimie avec Daniel est aussi surprenante que parfaite, et je ne suis pas étonné que les scénairstes soient allé rechercher Vala dans la saison 9.
Le retour du Général Hammond vaudra à lui seul 5 points sur ma note, tellement il m'avait manqué ! Il a fait un petit passage sur
Atlantis mais avec cet épisode, tous les fans de la première heure auront un petit pincement au cœur ! Son personnage apportait beaucoup et ses réapparitions sont toujours de grands moments. Par ailleurs,
arim l'a dit, Hammond est très énergique dans cet épisode, ce qui ne passe pas inaperçu. Je crois que c'est l'un des rares épisodes où Hammond est autant dans l'action.
Après bien sûr, il y a cette lune extra-terrestre magnifique, avec ses canyons envoûtants, rehaussant encore l'épisode, qui aurait pu devenir monotone si toute l'action s'était passé dans le Prométhée. C'est une des rares planètes explorées dans la saison 8, qui offre de la variété en matière de décor, car avouons-le, depuis le début de la saison, ce ne sont que les plaines et les bois du Canada qui sont filmés sous tout les angles.
Avec Tenat et son acolyte, on a enfin affaire à une créature alien non-humnoïde, comme ça n'avait pas été le cas depuis longtemps. Et j'avoue qu'il me manquaient les Unas, les Reetous, les Gadmeers et les Serrakins. Alors oui, ces aliens visqueux avec leurs gros yeux parlent anglais couramment et ressemblent à des carricatures de méchants, mais ils ont le mérite d'exister, et d'être des personnages récurrents. A ce propos, doit-on deviner ici que l'Alience Luxienne est déjà en train d'être fondée ?
Je ne comprend pas ce que le scénariste Damian Kindler a voulu faire avec Novak, mais dans cet épisode, tous les personnages sont drôles, de Hammond à Vala, en passant par Reynolds, Walter ou Tenat. En fait, je crois que le succès de cet épisode repose sur un ensemble d'éléments secondaires, plus que sur l'intrigue elle-même. En plus, l'épisode est relié à la trame de saison, avec la présence des troupes de Ba'al et la mission de sauvetage pour Atlantis.