[fanfiction] le jour de ma nuit
Publié : 31 mai 2006, 20:58
Etant une grande timide je n'osai pas posté mais bon il faut se jeter à l'eau un jour où l'autre.... Petit remerciements à ma petite soeur de 8 ans à qui je dédie cette fic, ma puce une histoire que nous connaissons toutes les deux pour te dire que mêm dans le noir je verrai les gens et continuerai à te trouver beklle, non avec mes yeux mais mon coeur.
Salle de contrôle
Soldat : activation non programmé de la porte des étoiles !
E : vous avez un code ?
S : Oui, c’est celui du colonel Shepard !
E : (exaspérée) Dans quel pétrin s’est-il encore mit celui là !
Elizabeth dévalait l’escalier, se préparant au pire, il est vrai que ses rapports avec Shepard n’étaient pas au beau fixe et dès qu’ils avaient le moindre prétexte une dispute éclatait. La colère bouillait déjà dans les veines de la jeune femme. John venait de passer la porte il reculait dos à l’escalier continuant à tirer, Teyla et Ronon apparurent à ses cotés , Rodney traversait la porte quand un violent tir d’une luminosité extraordinaire traversa la porte il vain frapper Elizabeth en plein visage, ses yeux s’étaient agrandi de terreur en voyant la boule blanche fondre sur elle. Les quelques secondes avant l’impact lui parurent être une éternité, elle vit McKay rouler sur le sol et hurler son nom le vortex se refermer…
Rodney croyait en avoir fini avec ses frayeurs pour la journée mais non, il hurla le nom de sa supérieur alors que la boule de lumière la touchait, il la vit s ‘effondrer et dévaler l’escalier et rouler pour atterrir au pied de la première marche.
J : ( qui n ‘avait pas encore vu Elizabeth) Bon, c’est fini McKay ça sert plus à rien de hurler ! Où se trouve le Docteur Weir, d’habitude elle adore venir me passer un savon quand on rentre d’un mission foireuse.
T : Colonel, elle est là…
Teyla indiquait du doigt le bas de l’escalier, Rodney s’était déjà précipité et avait appelé une équipe médicale.
Infirmerie quelques heures plus tard
Elizabeth n’avait aucun traumatismes, et visiblement tout allait pour le mieux, la boule d’énergie avait provoquée une méchante rougeur au visage de la jeune femme mais c’était tout. Carson avait enduit le visage de la jeune femme de crème nourrissante, à présent elle dormait. John qui ne savait plus trop comment réagir, ne sachant s’il devait être soulagé de ne pas à avoir à rendre des comptes immédiatement à sa supérieure ou s’il devait s’inquiéter ne serait-ce qu’un peu pour elle. Pour trancher il avait pris en otage un ordinateur portable de l’infirmerie et tapait son rapport tout en restant aux chevet de la jeune femme. Lorsqu’elle se réveilla, il avait terminé son rapport et jouait aux échecs avec Carson qui n’avait rien d’autre à faire.
C : Elizabeth ? comment vous sentez vous ?
E : (affolée) Carson ? je …je …je …
C : Elizabeth calmez vous ! Vous êtes à l’infirmerie, tout va bien, regardez moi !
E : (de plus en plus paniquée) Carson je ne voit rien !
Carson attrapa sa lampe stylo qui se trouvait dans la poche de sa blouse, l’alluma, et la plaça au dessus des iris d’Elizabeth, visiblement inquiet.
C : Elizabeth, est ce que vous voyez une lumière ?
E : (hurlant) Je vous est dit que je ne voyait rien !
C : Elizabeth calmez vous ! je vais vous faire passé quelques examens, d’accord ? Maintenant, je vais vous mettre un peu de liquide dans l’œil pour l’insensibiliser ça va vous picotez un peu… Colonel vous voulez me passer, un mouchoir ?
E : John ?
J : Oui docteur Weir, en personne !
E : il va falloir qu’on s’explique tout les deux, c’était quoi cette fois–ci ? Des Wraith ? Des paysans armées ?!
J : (levant le ton) c’était nos amis les Genii, vous savez les fous furieux qui vous ont pris en otage ! Sinon, oui merci docteur je vais bien !
E : Si vous croyez que je m’inquiète de votre petite personne ! Vous êtes militaire c’est votre job…
C : Bon c’est fini vous deux, colonel, vous aurez tout le loisir de discuter avec le docteur Weir dès qu’elle sera sur pied, sortez d’ici ! Elizabeth vous vous calmez un peu sinon, je ne serait pas en mesure de dire pourquoi vous ne voyez plus rien !
En voyant la jeune femme faire sa mimique qui en disait long sur ce qu’elle pensait il ne pu s’empêcher de sourire, décidément ces deux là commençait à ressembler à McKay et Shepard lorsqu’ils se disputaient !
Quelques heurs plus tard
C : ce n’est que temporaire Elizabeth !
E : combien de temps ?
C : trois mois tout au plus !
E : trois mois ! Vous ne pouvez rien faire pour arranger ça !
C : je vais vous donner un traitement avec des gouttes mais je ne pourrai rien faire de plus, il va falloir que vous soyez patiente ! je vous laisse vous avez de la visite !
John se tenait dans l’encadrement de la porte, et regardait sa supérieure avec une lueur étrange dans les yeux, même si leurs relations étaient plutôt tendus il se demandait comment la citée allait fonctionner sans Elizabeth, car malgré leurs désaccords elle était la leader de l’expédition. Carson eu un sourire réconfortant avant de partir, à présent il se demandait pourquoi il était venu, il se sentait comme un enfant, prenant son courage à deux mains il se décida à entrer dans la pièce, au bruit des pas sur le sol la jeune femme tourna la tête les yeux dans le vide.
J : Elizabeth, je suis venue m’excuser pour tout à l’heure…
E : En fait ce serait plutôt à moi de m’excuser, je n’avais aucunes raisons d’être agressive…
J : (la coupant) si vous en aviez une, vous vous êtes réveiller à l’infirmerie et vous ne voyez rien, vous aviez toutes les raisons du monde d’être agressive. Carson m’a dit ce que vous aviez, un décollement de la cornée c’est ça ?
E : Oui, je ne vais rien voir pendant trois long mois, étant petite j’avais une peur maladive du noir, là c’est encore pire…
J : Je suis vraiment désolée…
E : Désolée de quoi ? vous n’y êtes pour rien ! Je peux vous demander un service ?
J : Oui.
E : vous voulez bien me donner un verre d’eau ?
J : bien entendu… tenez.
L’opération était laborieuse, il prit les mains de la jeune femme, il la voyait comme une enfant complètement perdue, sa peau était douce et ses mains fines, ce contact le fit frissonner des pied à la tête, cette main, si peu sure d’elle dans la sienne ferme et attentionnée, à cet instant il compris à quel point la jeune femme devait se sentir seule, dans ce voile noir qui l’entourait. Il se sentait coupable de sa propre bêtise, de toutes ces disputes qu’il avait provoqués rien que pour le plaisir de la voir hurler, quelle gamin il faisait !
J : (choisissant ses mots avec soins) Elizabeth… je voulais aussi m’excuser pour toutes les altercations que nous avons eu, c’était stupide de ma part.
E : pourquoi vous me dites ça ? parce que je suis temporairement aveugle et que vous avez pitié de moi, ou simplement parce que vous le pensez ?
J : je le pense, peut-être que votre maladie y est pour quelque chose mais je m’en veut, vraiment, ce serait bien si nous enterrions la hache de guerre, non ?
E : pourquoi ne pas essayer mais nous avons chacun nos torts, essayons de l’enterrer cette « hache de guerre » comme vous le dites.
Quelques jours plus tard
E : (hurlant) John, je vous avait dit d’être prudent, de ne pas vous faire remarquer, mais non vous préférer désobéir et arriver à l’improviste ! Grâce à votre sublimissie intelligence, McKay est à l’infirmerie ! et dans le coma de surcroît !
J : (hurlant aussi) Et parce que les Genii surveillent HYPOTETIQUEMENT cette planète, nous aurions dût faire attention aux Wraiths qui avaient envie d’un goûter ! Non mais, je ne suis pas médium ! Vous êtes au courant !
E : ( hurlant) Peut être que vous n’êtes médium mais vous n’êtes pas non plus l’Indiana Jones de Pégase ! Oh et puis je ne sais même pas pourquoi je vous parle !
Sur ce elle sortie de la salle de briefing seule, c’était un soldat qui avait eu la gentillesse de l’y accompagner, ses mains parcouraient le mur, elle avançait dans la nuit, dans des lieux qu’elle croyait connaître. La trêve entre elle et John n’avait durée que le temps d’une mission, qui s’était révélé être un vrai fiasco, l’équipe du colonel avait été surpris par un groupe de Wraith, Dieu merci il n’y avait qu’un blessé : Rodney, Un Wraith l’avait envoyer voler alors qu’il tentait de se défendre, rien de grave en soit.
John était sorti de la salle de briefing derrière Elizabeth, la voir tâtonner le mur l’amusait un peu, après tout elle avait été plus qu’odieuse, il perdit son sourire et toute ses pensées moqueuses lorsqu’il vit que la jeune femme s’approchait de la volée de marche qui reliait la salle de contrôle aux salles de briefing. Il hurla son nom alors qu’elle trébuchait et tombait par terre.
J : (l’aidant à se relever) ça va ?
E : plus de peur que de mal, je ne devrai pas jouer au cow-boys comme ça ! On a l’impression de connaître la citée, en fait je la découvre maintenant…
J : je ne vois pas ce que vous voulez dire ?
E: (avec un demi sourire) imaginer que vous pilotiez un Jumper alors que vous avez les yeux bandés !
J : Mouais…. Vous voulez que je vous emmène à votre bureau ?
E : Non, je préfère aller dans mes quartiers si ça ne vous gêne pas…
J : Non, prenez mon bras.
Il lui prit la main gauche et la posa sur son coude droit, de manière à ce q’elle sente touts les mouvements qu’il allait faire, Carson le lui avait expliqué.
Tout le temps du trajet qui menait aux quartiers d’Elizabeth, aucuns d’eux ne prononça le moindre mot, Elizabeth était mal à l’aise, et la récente dispute ne faisait rien pour arranger les choses, malgré ce malaise elle se sentait en sécurité, John lui donnait l’impression d’être immunisé contre touts les pièges que la citée lui tendait. John quand à lui se demandait ce qu’il lui avait pris de lui proposer son aide, elle l’avait littéralement incendier et lui crétin comme il l’était il acceptait de jouer aux chaperons ! Il n’empêche qu’il aimait bien le contact de la main de la jeune femme au creux de son coude, et sa proximité lui rappelait à quel point elle sentait bon…
J : (s’arrêtant) Voilà nous y sommes, deus secondes je passe votre carte magnétique dans le lecteur….
Il attrapa la carte que la jeune femme avait sortie dans la poche de son pantalon, détacha presque à contre-cœur la main d’Elizabeth posée sur son coude et ouvrit la porte.
J : Voilà ! je peu faire quelque chose pour vous ?
E : Vous avez un peu de temps, ce serait bien si nous pouvions discuter un moment, sauf si préférez un lieu plus neutre, mais c’est vrai que mes quartiers c’est le seul endroit, où je sais me déplacer sans trébucher touts les trois pas…
J : non il n’y a aucun problème, sauf si vous n’avez pas de quoi étancher ma soif !
E : Je pense avoir ce qu’il faut dans le petit frigo à coté de la baie, il doit y avoir des sodas… Vous pouvez vérifier pour moi, j’aimerai le faire moi même, mais je ne saurai pas vous dire ce qu’il y a exactement, je suis désolée.
J : Ce n’est rien….(regardant dans le frigo) Mmmm….. alors, vous avez des yaourts à boire, des tonnes de canettes de Ice Tea, quelques bouteilles de bières, et du jus de raisins athosiens.
E : Je vais prendre un Ice Tea, (sentant le froid de la canette dans sa main) merci c’est gentil.
Presque naturellement elle porta la canette à ses lèvres et juste parce qu’elle voulait se rassurer elle inspira pour sentir l’odeur de la pêche.
J : Il y a un problème ?
E : Non c’est juste que…c’est idiot mais j’avais peur que vous vous soyez trompé ! Je m’excuse, mais on a tendance à tout suspecter quand on ne voit rien…
J : Arrêtez de vous excusez, vous n’y êtes pour rien, c’est de ma faute si vous êtes dans cet état ! j’aurai du être plus prudent !
E : En fait c’est moi qui suis trop dure avec vous, je vous donne des directives trop rigides, je crois que c’est une bonne chose ce qui m’arrive.
J : Vous plaisantez j’espère ! Vous êtes exemplaire, et pour être franc j’admire ce que vous avez fait jusqu’à présent, vous vous rendez compte de ça ? Toutes les choses que nous avons découverts parce que vous nous envoyez en mission, parce que notre but premier c’est de découvrir ce que nos ancêtres nous ont laissé sur cette cité !
E : Non je ne me rend pas compte, et je n’ai pas non plus tout ce mérite, moi je donne les ordres et vous vous exécutez, je ne me bat pas quand les Wraith débarquent et tout à l’heure encore je vous en ai fait le reproche ! ça fait trois ans que je dirige cette cité et ce n’est que maintenant que je me rend compte de mes erreurs. C’est de ma faute si nous sommes en conflit permanent, je demande trop ! Trop à toute la cité et trop à moi même, je me veux parfaite sur tout les plans et je ne le suis pas ! je ne m’accorde aucun répit, pas une seule faiblesse, et là je sais que je suis dans le vrai, ne me dites pas le contraire !
Elle s’était assise sur une des deux chaises qui entouraient la table, la voyant faire John fit de même, ne sachant comment elle arrivait à se diriger dans cet espace si petit soit-il. En la regardant, John prit conscience de tout ce qu’elle avait sacrifié pour arriver ici, la semi pitié qu’il avait pour elle avait disparue, elle avait laisser place à de l’admiration, et même si les yeux vert de la jeune femme regardaient le vide il pouvait y lire toute sa détresse.
J : Vous êtes dure avec vous même, là vous êtes dans le vrai, mais si vous laissiez tombé les barrières que vous avez mis entre vous et le reste de la cité, ne serait –ce que quelques heures ?
E : Généralement quand vous dites ce genre de chose vous avez un idée en tête, je me trompe ?
J : Vous recommencez ! Est –ce que vous m’accorderiez votre confiance quelques heures ?
E : je ne sais pas… peut être que oui…
En fait elle n’avait qu’une envie : faire confiance à John ! Elle lui avait dit tout ce qu’elle avait sur le cœur, sa culpabilité, son remord, lui n’avait fait que des éloges, et puis malgré leurs disputes elle devait bien se l’avouer, elle n’était pas indifférente au charme du colonel !
En entendant le « oui » hypothétique d’Elizabeth, le cœur du colonel Shepard explosa de triomphe, il voulait lui faire comprendre que ce n’était pas que de sa faute à elle toutes ces disputes. Il se leva et lui prit la main.
J : Faites moi confiance.
Salle de contrôle
Soldat : activation non programmé de la porte des étoiles !
E : vous avez un code ?
S : Oui, c’est celui du colonel Shepard !
E : (exaspérée) Dans quel pétrin s’est-il encore mit celui là !
Elizabeth dévalait l’escalier, se préparant au pire, il est vrai que ses rapports avec Shepard n’étaient pas au beau fixe et dès qu’ils avaient le moindre prétexte une dispute éclatait. La colère bouillait déjà dans les veines de la jeune femme. John venait de passer la porte il reculait dos à l’escalier continuant à tirer, Teyla et Ronon apparurent à ses cotés , Rodney traversait la porte quand un violent tir d’une luminosité extraordinaire traversa la porte il vain frapper Elizabeth en plein visage, ses yeux s’étaient agrandi de terreur en voyant la boule blanche fondre sur elle. Les quelques secondes avant l’impact lui parurent être une éternité, elle vit McKay rouler sur le sol et hurler son nom le vortex se refermer…
Rodney croyait en avoir fini avec ses frayeurs pour la journée mais non, il hurla le nom de sa supérieur alors que la boule de lumière la touchait, il la vit s ‘effondrer et dévaler l’escalier et rouler pour atterrir au pied de la première marche.
J : ( qui n ‘avait pas encore vu Elizabeth) Bon, c’est fini McKay ça sert plus à rien de hurler ! Où se trouve le Docteur Weir, d’habitude elle adore venir me passer un savon quand on rentre d’un mission foireuse.
T : Colonel, elle est là…
Teyla indiquait du doigt le bas de l’escalier, Rodney s’était déjà précipité et avait appelé une équipe médicale.
Infirmerie quelques heures plus tard
Elizabeth n’avait aucun traumatismes, et visiblement tout allait pour le mieux, la boule d’énergie avait provoquée une méchante rougeur au visage de la jeune femme mais c’était tout. Carson avait enduit le visage de la jeune femme de crème nourrissante, à présent elle dormait. John qui ne savait plus trop comment réagir, ne sachant s’il devait être soulagé de ne pas à avoir à rendre des comptes immédiatement à sa supérieure ou s’il devait s’inquiéter ne serait-ce qu’un peu pour elle. Pour trancher il avait pris en otage un ordinateur portable de l’infirmerie et tapait son rapport tout en restant aux chevet de la jeune femme. Lorsqu’elle se réveilla, il avait terminé son rapport et jouait aux échecs avec Carson qui n’avait rien d’autre à faire.
C : Elizabeth ? comment vous sentez vous ?
E : (affolée) Carson ? je …je …je …
C : Elizabeth calmez vous ! Vous êtes à l’infirmerie, tout va bien, regardez moi !
E : (de plus en plus paniquée) Carson je ne voit rien !
Carson attrapa sa lampe stylo qui se trouvait dans la poche de sa blouse, l’alluma, et la plaça au dessus des iris d’Elizabeth, visiblement inquiet.
C : Elizabeth, est ce que vous voyez une lumière ?
E : (hurlant) Je vous est dit que je ne voyait rien !
C : Elizabeth calmez vous ! je vais vous faire passé quelques examens, d’accord ? Maintenant, je vais vous mettre un peu de liquide dans l’œil pour l’insensibiliser ça va vous picotez un peu… Colonel vous voulez me passer, un mouchoir ?
E : John ?
J : Oui docteur Weir, en personne !
E : il va falloir qu’on s’explique tout les deux, c’était quoi cette fois–ci ? Des Wraith ? Des paysans armées ?!
J : (levant le ton) c’était nos amis les Genii, vous savez les fous furieux qui vous ont pris en otage ! Sinon, oui merci docteur je vais bien !
E : Si vous croyez que je m’inquiète de votre petite personne ! Vous êtes militaire c’est votre job…
C : Bon c’est fini vous deux, colonel, vous aurez tout le loisir de discuter avec le docteur Weir dès qu’elle sera sur pied, sortez d’ici ! Elizabeth vous vous calmez un peu sinon, je ne serait pas en mesure de dire pourquoi vous ne voyez plus rien !
En voyant la jeune femme faire sa mimique qui en disait long sur ce qu’elle pensait il ne pu s’empêcher de sourire, décidément ces deux là commençait à ressembler à McKay et Shepard lorsqu’ils se disputaient !
Quelques heurs plus tard
C : ce n’est que temporaire Elizabeth !
E : combien de temps ?
C : trois mois tout au plus !
E : trois mois ! Vous ne pouvez rien faire pour arranger ça !
C : je vais vous donner un traitement avec des gouttes mais je ne pourrai rien faire de plus, il va falloir que vous soyez patiente ! je vous laisse vous avez de la visite !
John se tenait dans l’encadrement de la porte, et regardait sa supérieure avec une lueur étrange dans les yeux, même si leurs relations étaient plutôt tendus il se demandait comment la citée allait fonctionner sans Elizabeth, car malgré leurs désaccords elle était la leader de l’expédition. Carson eu un sourire réconfortant avant de partir, à présent il se demandait pourquoi il était venu, il se sentait comme un enfant, prenant son courage à deux mains il se décida à entrer dans la pièce, au bruit des pas sur le sol la jeune femme tourna la tête les yeux dans le vide.
J : Elizabeth, je suis venue m’excuser pour tout à l’heure…
E : En fait ce serait plutôt à moi de m’excuser, je n’avais aucunes raisons d’être agressive…
J : (la coupant) si vous en aviez une, vous vous êtes réveiller à l’infirmerie et vous ne voyez rien, vous aviez toutes les raisons du monde d’être agressive. Carson m’a dit ce que vous aviez, un décollement de la cornée c’est ça ?
E : Oui, je ne vais rien voir pendant trois long mois, étant petite j’avais une peur maladive du noir, là c’est encore pire…
J : Je suis vraiment désolée…
E : Désolée de quoi ? vous n’y êtes pour rien ! Je peux vous demander un service ?
J : Oui.
E : vous voulez bien me donner un verre d’eau ?
J : bien entendu… tenez.
L’opération était laborieuse, il prit les mains de la jeune femme, il la voyait comme une enfant complètement perdue, sa peau était douce et ses mains fines, ce contact le fit frissonner des pied à la tête, cette main, si peu sure d’elle dans la sienne ferme et attentionnée, à cet instant il compris à quel point la jeune femme devait se sentir seule, dans ce voile noir qui l’entourait. Il se sentait coupable de sa propre bêtise, de toutes ces disputes qu’il avait provoqués rien que pour le plaisir de la voir hurler, quelle gamin il faisait !
J : (choisissant ses mots avec soins) Elizabeth… je voulais aussi m’excuser pour toutes les altercations que nous avons eu, c’était stupide de ma part.
E : pourquoi vous me dites ça ? parce que je suis temporairement aveugle et que vous avez pitié de moi, ou simplement parce que vous le pensez ?
J : je le pense, peut-être que votre maladie y est pour quelque chose mais je m’en veut, vraiment, ce serait bien si nous enterrions la hache de guerre, non ?
E : pourquoi ne pas essayer mais nous avons chacun nos torts, essayons de l’enterrer cette « hache de guerre » comme vous le dites.
Quelques jours plus tard
E : (hurlant) John, je vous avait dit d’être prudent, de ne pas vous faire remarquer, mais non vous préférer désobéir et arriver à l’improviste ! Grâce à votre sublimissie intelligence, McKay est à l’infirmerie ! et dans le coma de surcroît !
J : (hurlant aussi) Et parce que les Genii surveillent HYPOTETIQUEMENT cette planète, nous aurions dût faire attention aux Wraiths qui avaient envie d’un goûter ! Non mais, je ne suis pas médium ! Vous êtes au courant !
E : ( hurlant) Peut être que vous n’êtes médium mais vous n’êtes pas non plus l’Indiana Jones de Pégase ! Oh et puis je ne sais même pas pourquoi je vous parle !
Sur ce elle sortie de la salle de briefing seule, c’était un soldat qui avait eu la gentillesse de l’y accompagner, ses mains parcouraient le mur, elle avançait dans la nuit, dans des lieux qu’elle croyait connaître. La trêve entre elle et John n’avait durée que le temps d’une mission, qui s’était révélé être un vrai fiasco, l’équipe du colonel avait été surpris par un groupe de Wraith, Dieu merci il n’y avait qu’un blessé : Rodney, Un Wraith l’avait envoyer voler alors qu’il tentait de se défendre, rien de grave en soit.
John était sorti de la salle de briefing derrière Elizabeth, la voir tâtonner le mur l’amusait un peu, après tout elle avait été plus qu’odieuse, il perdit son sourire et toute ses pensées moqueuses lorsqu’il vit que la jeune femme s’approchait de la volée de marche qui reliait la salle de contrôle aux salles de briefing. Il hurla son nom alors qu’elle trébuchait et tombait par terre.
J : (l’aidant à se relever) ça va ?
E : plus de peur que de mal, je ne devrai pas jouer au cow-boys comme ça ! On a l’impression de connaître la citée, en fait je la découvre maintenant…
J : je ne vois pas ce que vous voulez dire ?
E: (avec un demi sourire) imaginer que vous pilotiez un Jumper alors que vous avez les yeux bandés !
J : Mouais…. Vous voulez que je vous emmène à votre bureau ?
E : Non, je préfère aller dans mes quartiers si ça ne vous gêne pas…
J : Non, prenez mon bras.
Il lui prit la main gauche et la posa sur son coude droit, de manière à ce q’elle sente touts les mouvements qu’il allait faire, Carson le lui avait expliqué.
Tout le temps du trajet qui menait aux quartiers d’Elizabeth, aucuns d’eux ne prononça le moindre mot, Elizabeth était mal à l’aise, et la récente dispute ne faisait rien pour arranger les choses, malgré ce malaise elle se sentait en sécurité, John lui donnait l’impression d’être immunisé contre touts les pièges que la citée lui tendait. John quand à lui se demandait ce qu’il lui avait pris de lui proposer son aide, elle l’avait littéralement incendier et lui crétin comme il l’était il acceptait de jouer aux chaperons ! Il n’empêche qu’il aimait bien le contact de la main de la jeune femme au creux de son coude, et sa proximité lui rappelait à quel point elle sentait bon…
J : (s’arrêtant) Voilà nous y sommes, deus secondes je passe votre carte magnétique dans le lecteur….
Il attrapa la carte que la jeune femme avait sortie dans la poche de son pantalon, détacha presque à contre-cœur la main d’Elizabeth posée sur son coude et ouvrit la porte.
J : Voilà ! je peu faire quelque chose pour vous ?
E : Vous avez un peu de temps, ce serait bien si nous pouvions discuter un moment, sauf si préférez un lieu plus neutre, mais c’est vrai que mes quartiers c’est le seul endroit, où je sais me déplacer sans trébucher touts les trois pas…
J : non il n’y a aucun problème, sauf si vous n’avez pas de quoi étancher ma soif !
E : Je pense avoir ce qu’il faut dans le petit frigo à coté de la baie, il doit y avoir des sodas… Vous pouvez vérifier pour moi, j’aimerai le faire moi même, mais je ne saurai pas vous dire ce qu’il y a exactement, je suis désolée.
J : Ce n’est rien….(regardant dans le frigo) Mmmm….. alors, vous avez des yaourts à boire, des tonnes de canettes de Ice Tea, quelques bouteilles de bières, et du jus de raisins athosiens.
E : Je vais prendre un Ice Tea, (sentant le froid de la canette dans sa main) merci c’est gentil.
Presque naturellement elle porta la canette à ses lèvres et juste parce qu’elle voulait se rassurer elle inspira pour sentir l’odeur de la pêche.
J : Il y a un problème ?
E : Non c’est juste que…c’est idiot mais j’avais peur que vous vous soyez trompé ! Je m’excuse, mais on a tendance à tout suspecter quand on ne voit rien…
J : Arrêtez de vous excusez, vous n’y êtes pour rien, c’est de ma faute si vous êtes dans cet état ! j’aurai du être plus prudent !
E : En fait c’est moi qui suis trop dure avec vous, je vous donne des directives trop rigides, je crois que c’est une bonne chose ce qui m’arrive.
J : Vous plaisantez j’espère ! Vous êtes exemplaire, et pour être franc j’admire ce que vous avez fait jusqu’à présent, vous vous rendez compte de ça ? Toutes les choses que nous avons découverts parce que vous nous envoyez en mission, parce que notre but premier c’est de découvrir ce que nos ancêtres nous ont laissé sur cette cité !
E : Non je ne me rend pas compte, et je n’ai pas non plus tout ce mérite, moi je donne les ordres et vous vous exécutez, je ne me bat pas quand les Wraith débarquent et tout à l’heure encore je vous en ai fait le reproche ! ça fait trois ans que je dirige cette cité et ce n’est que maintenant que je me rend compte de mes erreurs. C’est de ma faute si nous sommes en conflit permanent, je demande trop ! Trop à toute la cité et trop à moi même, je me veux parfaite sur tout les plans et je ne le suis pas ! je ne m’accorde aucun répit, pas une seule faiblesse, et là je sais que je suis dans le vrai, ne me dites pas le contraire !
Elle s’était assise sur une des deux chaises qui entouraient la table, la voyant faire John fit de même, ne sachant comment elle arrivait à se diriger dans cet espace si petit soit-il. En la regardant, John prit conscience de tout ce qu’elle avait sacrifié pour arriver ici, la semi pitié qu’il avait pour elle avait disparue, elle avait laisser place à de l’admiration, et même si les yeux vert de la jeune femme regardaient le vide il pouvait y lire toute sa détresse.
J : Vous êtes dure avec vous même, là vous êtes dans le vrai, mais si vous laissiez tombé les barrières que vous avez mis entre vous et le reste de la cité, ne serait –ce que quelques heures ?
E : Généralement quand vous dites ce genre de chose vous avez un idée en tête, je me trompe ?
J : Vous recommencez ! Est –ce que vous m’accorderiez votre confiance quelques heures ?
E : je ne sais pas… peut être que oui…
En fait elle n’avait qu’une envie : faire confiance à John ! Elle lui avait dit tout ce qu’elle avait sur le cœur, sa culpabilité, son remord, lui n’avait fait que des éloges, et puis malgré leurs disputes elle devait bien se l’avouer, elle n’était pas indifférente au charme du colonel !
En entendant le « oui » hypothétique d’Elizabeth, le cœur du colonel Shepard explosa de triomphe, il voulait lui faire comprendre que ce n’était pas que de sa faute à elle toutes ces disputes. Il se leva et lui prit la main.
J : Faites moi confiance.