[fanfiction] Sans retour, (ou presque...)
Publié : 16 juin 2006, 20:50
Bonne lecture ^^ (j'attend des commentaires pour mettre la suite...)
Sans Retour
(ou presque)
Ernest Littlefield a passé la porte des étoiles le 28 juillet 1945, et n’en est jamais revenu. On sais désormais qu’il a été secouru par l’équipe SG1 en 1997 . Ce que l’on ne sais pas, c’est qu’une autre équipe a traversé la porte quelques mois après Littlefield… Cette équipe a elle aussi été « officieusement » portée disparue…
6 Novembre 1945.
Le major Robert « Bob » March est assis chez lui, dans sa petite maison en Louisiane.
En 1944 March était Lieutenant au 507th Parachute Infantry Regiment, 82nd Airborne Division pour l’Operation Overlord. C’est avec beaucoup d’émotion qu’il repense a tout ce qu’il a vécu pendant cette année 1944…
Pendant la seconde guerre mondiale, March a effectué des missions de renseignement en Italie, en Afrique, dans les tous premiers balbutiement de l’aéroportée américaine. En 1944/1945 il a participé a la campagne de Normandie, de Hollande (affecté au 505th PIR), des Ardennes Belges (de retour au 507th), et d’Allemagne. Après la guerre, l’armée l’a rendue a la vie civile, contre son gré. Il repris sa vie civile, mais il le regrettait…
Il s’ennuyait. Il était a la retraite, et avait eu quelques problèmes avec l’alcool. Son mariage avait été un fiasco, et n’avait de ce fait aucune attache dans la vie civile… Mais tout changea en ce jour triste.
Tout un tas de photos étaient accrochées a ses murs.
L’ex officier était affalé dans son canapé, bière a la main, lorsqu’il entendit frappé a sa porte.
Il se leva et alla a la porte. Il se trouva face a des militaires de L’US Air Force.
Un colonel : Major Robert J. March?
March : C’est bien lui, mais ça fait un sacré bail qu’on ne m’a pas appelé comme ça…
C : Vous pouvez nous accorder quelques minutes ?
M : Oui, entrez.
Les 2 hommes, 1 colonel et un lieutenant, se tenaient dans le salon de la petite maison.
March :Vous voulez quelque chose a boire ? Ah non, on ne bois pas pendant le service dans L’Air Force.
Le colonel : Tout a fait Major.
M :Qu’est ce qui vous amène chez moi ? Remise de médailles en souvenir de ce que moi et mes gars on a fait pendant la guerre ?
C : Même si vous méritez la médaille d’honneur pour tout ce que vous avez fait, nous ne sommes pas venus pour ça…
March : Ha, ben dites moi pourquoi alors…
C : Nous ne pouvons rien vous dire pour le moment. Nous voulons juste savoir si vous seriez apte et d’accord pour reprendre du service…
March : J’ai pas envie d’aller former des bleus moi.
C : Vous seriez étonné par ce que l’on attend de vous major. Voulez vous me suivre, oui ou non ?
March : Hors de question !
March était maintenant dans la voiture noire avec laquelle les deux officiers était venus.
March : J’peu savoir ou vous m’emmenez ?
Le Colonel : Au risque de vous décevoir, non . Secret Défense. Je ne sais pas moi même.
M : La dernière fois qu’on ne m’a pas dit ou j’allais atterrir, j’ai failli en mourir…
C : Vous ne mourrez pas aujourd’hui major, je vous rassure.
M : Je me sens mieux d’un coup…
March ne voit pratiquement rien de l’endroit ou la voiture arrive.
Le Colonel amène rapidement March dans le bureau d’un autre gradé, le Général de Division Summers.
Summers : Bonjour Major.
March : Général, pardonnez moi de ne pas vous saluer, mais je ne suis plus major.
S :Plus pour longtemps. Je vais vous dire pourquoi vous êtes ici.
M : Hé bien allons y.
S : Bien . Tout ce qui se dira ici devra rester dans cette pièce. Le secret n’est même pas a la hauteur de ce que vous avez du garder pour vous avant de sauter sur la Normandie par exemple.
Je vais être bref. Nous avons trouvé un objet en Égypte, a Gizeh plus précisément, en 1928.
Cet objet a intrigué pas mal de nos chercheurs, dont un, le Professeur Ernest Littlefield. Il a trouvé que cet objet, un anneau de 8 m de diamètre(NDLA : j’ai mis cette donnée au hasard, pas eu le temps de vérifier… Corrigez moi si je me trompe…), était en fait une porte vers un autre monde. Il a réussi a l’ouvrir, et est même passé a travers. Il est depuis porté disparu. Je vous épargne les détails, mais cette porte fonctionne avec des symboles, qui sont gravés dessus.
M : Vous voulez me faire croire ça ?
S : D’autres chercheurs se sont penchés sur la porte. On a réussi a la réactiver.
Ce que j’attend de vous maintenant, c’est que vous traversiez la porte avec une équipe de soldats, et que vous retrouviez Littlefield. Il vous aidera ainsi a revenir a votre point de départ.
M : Une équipe de soldat ?
S : Oui major, on ne sais pas ce qu’on peu trouver de l’autre coté, vous aurez peu être besoin de vous défendre. Vous connaissez comme moi les histoires pour terroriser les enfants, a propos de monstres venus de l’espace… Bon, ce n’est pas un bon exemple, mais nous avons des raisons de penser que nous ne sommes pas seuls dans l’univers. Mais la, je n’ai pas le droit de vous expliquer… (Summers faisait bien sur référence aux événement de Roswell…)
March, abasourdi par ce qu’il était en train d’écouter, posa simplement une question :
M : Est on sur de pouvoir revenir ?
S : Je vais être franc major. Si il y a des coordonnées pour partir, il y en a pour revenir, si toute fois la porte de l’autre coté est identique a la notre. Et ces coordonnées nous ne les connaissons pas.
M : Ok…
S : Prenez votre décision.
M : Laissez moi 5 minutes de réflexion …
S : Vous avez tout le temps que vous voulez…
Une demi heure plus tard…
M : J’ai bien réfléchis… A vrai dire, je n’ai rien compris a votre histoire de tout a l’heure, mais j’ai toujours aimé prendre des risques, alors j’en suis …
S : Bienvenue au Seuil de la Porte Major !
March était alors de retour dans l’armée. Il prenait toujours autant de plaisir a porter l’uniforme. Il avait eu une coupe de cheveux réglementaire, et avait rasé sa barbe. C’était un autre homme.
Un Soldat : Major, veuillez me suivre, je vais vous montrer la Porte…
March arrive alors dans une immense salle, et au milieu se dresse alors un immense anneau…
March est alors subjugué par la beauté de l’objet.
March : Et comment ça fonctionne ?
Une Voix : Je vais vous expliquer major !
Une jeune femme avec des lunettes couru alors pour traverser la salle. Cette femme était très maladroite… Toute essoufflée elle prit quelques secondes avant de parler a March.
M : Du calme, on est pas pressé…
La Jeune Femme : Je me présente major, je suis le docteur Alexandra Ashcroft, je vais traverser la porte avec vous. C’est moi qui sera chargé de nous faire revenir si le Docteur Littlefield est trop amoché pour le faire…
March : Vous ? le général avais omis de me mentionner votre existence…
Ashcroft : Vous avez quelque chose contre les scientifique major ?
M : Non, mais je vous conseille de ne pas me gêner dans mes manœuvres… du moment que vous me faites rentré a la maison…
A : J’espère ne pas me tromper vous savez, mais ce qui me chagrine le plus est de me retrouver au chômage a notre retour …Tout ceci sera enterré a notre retour, la porte sera sûrement scellée, et nous, on vivra juste avec ce souvenir d’avoir fait quelque chose de compétemment fou…
M : Il n’y aura aucune trace de tout cela…
A : Aucune. Le Président a ordonné qu’aucune archive ne sois conservée. La mission sera portée disparue au bout de 2 mois.
M : Ca nous laisse un peu de temps. Parlez moi de cet engin.
A : Ah, la porte…Nous ne savons rien de cet anneau… a vrai dire c’est Ernest qui l’a appelé porte…Nous n’osons même pas imaginer d’ou elle vient…36 symboles sont gravés sur cet anneau, mais on a un peu de mal a savoir a quoi ils correspondent. A priori, quelques un d’entre eux nous permettrai de composer une adresse pour voyager dans un autre monde. Le seul moyen que nous avons de l’activer est manuel, nous n’avons pas encore trouver comment la faire fonctionner. Avec Ernest on s’est toujours dit qu’un tel objet devait forcément s’activer autrement que manuellement…
Ernest savait énormément de choses a propos de cet anneau, mais il a toujours eu un gros défaut, il n’écrivait jamais rien. J’étais la quand il a passé la porte, et depuis, je travaille sur le moyen de le faire revenir. Nous avons essayé de voir ce qu’il y avait de l’autre coté en envoyant une caméra relié a un câble. Nous n’avons rien pu voir, on a pas réussi a ramener la caméra... Comme si le passage n’était possible que dans un seul sens. Mais l’on sais au moins que la texture du… Comment vous expliquer… en fait la flaque que vous allez traverser n’est pas de l’eau, il n’y a donc aucune nécessité de s’encombrer d’un scaphandre. Cette découverte nous a coûté une caméra.
M : Littlefield est passé avec un scaphandre ?
A : Oui.
M : Je sais au moins a quoi il ressemble dans ce cas. Ignorez mon humour.
A : Euh, a vos ordres. Que puis je vous dire d’autre … Il faudra que nous ramenions la caméra…
M : C’est au dessus de mes ordres docteur… Je vous ai dit d’ignorez cet humour assez pitoyable. Mais, tout cela m’a l’air un peu aléatoire non ?
A : Euh… oui. C’était une erreur de laisser Ernest partir. Mais quand j’aurais terminé de régler quelques petites choses, nous pourrons aller le rechercher.
« Major, veuillez vous rendre dans le bureau du général Summers, merci »
M : Désolé doc., je suis appelé.
A : Pas de problème major…
Dans le bureau du général…
Summers : Major, vous tombez bien . Vous vous doutez que vous n’allez pas partir tout seul. Il va falloir que vous choisissiez votre équipe. J’ai ici une surprise pour vous…
Un homme s’avança alors, sortant de l’ombre. Il s’agit alors du Lieutenant Foley.
March : Shawn !
Foley : Bob , comment vas tu vieille branche !
M : Aussi bien que toi visiblement !
F : Toi aussi ils sont venus te chercher !
M : Oui, j’ai pas pu résister a cette histoire farfelue…
Général, le Lt et moi on s’est mis dans des sacrés pétrin pendant la guerre, et visiblement c’est pas fini…
S : J’ai lu tout ce qui concernait vos action Major…
M : Oh, je n’ai rien a vous apprendre alors…
S : En effet…
Messieurs, il faut maintenant que vous choisissiez vos hommes…
M : Ou chercher ?
S : Vous avez fait parti du peloton de reconnaissance de la HQ Company/507th Parachute Infantry Regiment n’est ce pas ?
F : Oui, les meilleurs mon général !
S : N’avez vous pas des anciens collègues assez casse cou pour reprendre du service ?
M : Si, et quelques uns seraient plus que motivés pour ça !
S : Vous avez carte blanche, je voudrais juste que vous respectiez quelques formalités pour le recrutement.
M : A vos ordres Général.
Quelques Jours plus tard...
March : Lieutenant Foley T. Shawn, Originaire de Bâton Rouge, Louisiane, mon vieil ami que vous connaissez déjà.
Corporal Fifth Grade Harris, il était mon opérateur radio pendant la guerre. C’est d’ailleurs l’homme qui m’a le plus collé aux fesses pendant 1 an et demi !
Sergeant Page Damian, Originaire de Brooklyn, est le meilleur sous off que j’ai pu commander.
Corporal Fifth Val T. Tyrone, originaire de Los Angeles. Medic, il a rejoint le 507th après la Normandie, et s’est illustré en jouant au Base Ball sous une pluie de grenade, sauvant ainsi tous ses camarades…
Corporal Clark H. West s’est distingué en secourant 3 de ses camarades pris sous le feu d’une mitrailleuse ennemie. Il a reconduit cet exploit 8 fois pendant toute la durée de la guerre. Il n’a vraiment pas peur de se faire tirer dessus . C’est aussi un expert en explosifs en tout genre.
Voici mon équipe Général. Ils sont tous informés de la situation, et tous volontaires.
Summers : Vous avez oublié le Docteur Ashcroft, Major.
M : Ouch, pardonnez moi !
Ashcroft : Vous allez devoir me supporter major !
M : Sans aucuns problèmes docteur, vous êtes la fraîcheur de l’équipe…
A : Oh, je suis flattée…
M : C’est mon devoir de gentlemen… Faites votre boulot !
S : Major, avez vous besoins de remettre vos hommes en condition ?
M : 4 de mes hommes sont dans la réserve de l’armée de terre, et les autres sont encore d’attaque , mais quelques semaines d’entraînement ne sont pas de trop…
3 semaines plus tard….
March : Général, mes hommes sont dans une forme olympique, ils sont même meilleurs que pendant la guerre… Nous sommes prêt.
Summers : Major, vous ne savez presque pas a quoi vous attendre de l’autre coté de la porte, vos hommes sont vraiment prêt a cela ?
M : Oui, ils sont préparés a l’éventualité de ne pas pouvoir revenir… Mes hommes et moi y sommes habitué. On a vécu une guerre comme ça !
S : Bien, nous allons programmer votre départ pour Lundi, 13h00.
M : Parfait, cela nous laisse quelques jours pour nous mettre au point les dernières chose, et nous reposer.
S : Rompez Major.
Lundi 1er décembre 1945. 12h59.
Quelques soldats s’affairent a faire tourner l’anneau pour enclencher les coordonnées de la porte.
March : Ok les gars, aujourd’hui est un jour particulier,
Chevron 1 !
on a déjà fait pas mal de trucs insensés tous ensemble, mais la, ça dépasse tout ce qu’on peu imaginer.
Chevron 2 !
Dans moins de 30 secondes,
Chevron 3 !
on va sa retrouver dans un autre monde, sur une autre planète, peu être même dans une autre galaxie. Bref, J’y connais rien.
Chevron 4 !
On ne sais pas ou on sera, et pour combien de temps, mais ça, vous le savez !
Chevron 5
On ne sais pas a quoi s’attendre de l’autre coté, alors je veux une vigilance maximum ! Tout le monde fait gaffe au gars a coté de lui !
Chevron 6 !
Les gars, je compte sur vous !
Chevron 7!
La porte s’ouvre, l’effet « Kawoosh » caractéristique de l’ouverture impressionna tout le monde, tel une explosion sous marine. L’Horizon des Evènements se stabilisa alors.
Chacun des membres de l’équipe était submergé par ce qu’il était en train de voir.
Ashcroft : Ca vous fais un choc, pas vrai major ?
M : C’est magnifique doc. !
A : Oui, et maintenant on doit passer a travers !
M : Messieurs , allons y !
L’équipe au complet traversa l’anneau, mais tous les hommes de l’équipe eurent un moment d’hésitation au moment de passer, comme pour admirer la chose a travers laquelle ils allaient passer.
Ashcroft fut la plus longue, avec Foley. Elle toucha d’abord délicatement le vortex, et admira l’effet qu’avais produit son geste sur l’horizon des Evènement. Foley essaya de toucher avec son pied le vortex. Il mit ensuite la main, et la tête. Il ouvrit les yeux de l’autre coté avant d’être disloqué.
De l’autre coté , les soldats furent éjectés et atterrirent tant bien que mal. Ils avaient le visage recouvert de ce qui semblait être de la glace.
Foley et Ashcroft furent éjectés tout les deux au même moment.
Harris et March se relevèrent, tandis que les autres hommes étaient déjà a leurs postes, inspectant les lieux. Ils faisait froid, très froid.
M : Ok les gars, on se déploie ! Doc., ça va ?
A : Oui major, merci. Je ne m’attendais pas a ça.
M : Qu’en dites vous ?
A : (En époussetant son pantalon) On est plus sur terre, ça c’est sur.
M : Comment le savez vous ?
A :La lumière, vous avez vu la lumière que produit ce soleil ? Et il doit y avoir une couche d’ozone très épaisse pour que la chaleur ne passe pas… Le soleil est pourtant a son zénith !
M : En effet. Les gars, on va inspecter les lieux, cherchez Littlefield.
A : Major, je crois que nous avons un soucis.
M : Lequel ?
A : Nous ne sommes peu être pas a l’endroit ou est Ernest .
M : Et comment pouvez vous dire cela ?
A : Il n’y a aucune traces de passages récent, et notre caméra n’est pas dans le coin… je n’en suis absolument pas sure, mais…
M : J’ai cru comprendre que l’anneau était une porte vers un autre monde, comment on a pu se retrouver autre part ?
A : C’est donc vrai... Ernest avait dit que plusieurs destinations étaient possibles grâce a la porte... Nous n’en étions pas sur, mais maintenant je le sais...
M : Quoi ? Dites moi que c’est une blague ! Vous étiez consciente que on pouvait tomber n’importe ou, mais vous ne nous l’avez pas dit ?
A : Je n’était pas d’accord avec Ernest sur ce point ! Maintenant je le suis…Et ce n’est pas a moi qu’il faut dire ça major, ce sont les techniciens complètements abrutis qui ne m’ont pas obéi et qui ont fait une erreur dans les coordonnées ! . Il se peux même que l’endroit que nous ou nous avons envoyé la caméra sois un autre endroit que celui ou est le docteur Littlefield . Il y a peu être des milliers d’autre planètes visitable grâce a cet anneau ! Et puis, je me trompe peu être, Ernest est peu être dans les parages !!!
M : Ecoutez moi bien Docteur Ashcroft, vous avez tout intérêt a nous faire rentrer a la maison, autrement je vous… Je vous… Allé au boulot !
A : Ce n’est pas votre genre de faire des menaces pas vrai ?
M : Vous allez vous mettre au travail oui ? Les gars , je veux des patrouilles par binômes sur un rayon de 2 km autours de la porte ! Retrouvez moi Littlefield, si toute fois il est sur cette planète… Prenez toutes les précautions de déplacement habituelles ! Et que ça saute !
Foley et Tyrone patrouillent. Chacun des deux hommes est très concentré, sur ses gardes.
Soudain Tyrone fait signe a Foley de ne plus faire aucun bruit. Survient alors un rugissement… Quelque chose de gros, et surtout, quelque chose se trouvant pas loin des 2 hommes…
Foley regarde alors Tyrone, et soudain une énorme masse se mets a bouger a quelques centaines de mètres d’eux. Les deux hommes commencèrent alors a reculer, mais la masse s’arrêta. Ce qui semblait être sa tète regardais dans leurs direction… Soudant cette énorme masse, une sorte de taureau, se mit a foncer vers eux. Les 2 hommes se mirent alors a courir, sans même réfléchir, sachant sans aucun doute qu’ils étaient menacés…La chose, sous ses pas fessait trembler le sol.
A quelques kilomètre plus loin, tout le monde était sur ces gardes, le rugissement c’était fait entendre aussi .
March : Harris, vous avez entendus ça aussi bien que moi n’est ce pas ?
Harris : Oui major. C’était d’ailleurs assez effrayant.
M : On a qui en patrouille la ?
H : West/Page, Foley/Tyrone, ils établissent un périmètre de sécurité autours de la porte, selon vos ordres Major.
M : Ok. Quand doivent ils revenir ?
H : Une demi heure major.
M : Très bien . Cet endroit m’a l’air plus hostile que je ne le pensais. Je n’aurais pas du les faire patrouiller aussi loin…
Foley et Tyrone étaient dans la foret, en train de courir . Les deux hommes tentaient désespérément de maintenir une distance entre eux et la chose. Mais la chose se rapprochait. La chose était maintenant a moins de 10 m des 2 hommes. Soudain, Une décharge très forte vint la toucher. La bête s’écroula, dans un vacarme indescriptible, en glissant même sur plusieurs mètres, a cause de l’élan que celle ci avait prise durant sa course.
Foley et Tyrone s’arrêtèrent quelques mètre plus loin, a bout de souffle. Les deux hommes se cachèrent dans la végétation, pour voir ce qui avait pu causer autant de dégât a une si grosse chose.
Ils semblaient ne pas avoir été vu. Soudains des dizaines de petits hommes s’affairèrent autour de la chose. Foley regarda alors Tyrone. Les deux soldats étaient les premiers humains en contact avec des êtres d’une autre planète. Tyrone reçu alors un rayon qui le paralysa. Foley n’eu pas le temps de réagir et fut assommé. Les étranges indigènes emmenèrent alors les 2 soldats, et ils les avaient bien sur attachés.
March : Merde, Foley et West devraient être revenus maintenant !
Harris : Major, Ne vous inquiétez pas, ils ont déjà fais le coup quand on était au nord est de Bastogne, ils sont partis un peu trop loin, ils ne sont pas revenus a l’heure, rappelez vous vous avez même failli les porter disparus !
M : On est plus dans les Ardennes belges, Page, on est dans une merde encore pire que les Ardennes belges…
H : C’est vrai, j’avais oublié ! Laissons leur un peu de temps.
M : Pas plus de 10 minutes . Ils vont m’entendre ces 2 la !
March se dirigea alors vers Ashcroft.
M : Doc, vous avez besoins de combien de temps ?
Ashcroft : Beaucoup Major, je pars de zéro. Nous venons juste de découvrir cet engin (qui n’est autre que le DHD…) , Je suis persuadé que c’est avec ça qu’on peu activer la porte. Je suis en train d’examiner tous ça .Mais je suis perdue, et je fait de mon mieux.
M : Cet endroit est oppressant, vous ne trouvez pas ?
A : Si très, il me fait même peur.
M : Il ne vous arrivera rien doc, vous n’avez rien a craindre. Du moins, je mourrai avant vous en tentant de vous sauver la vie…
A : C’est trop aimable major.
M : Bon, je vous laisse travailler… Je suis dans les parages…
A : Ok !
Foley était allongé sur le sol, les mains et les pieds attachés.
Il ouvrit les yeux, regarda autour de lui difficilement.
Foley : Putain Val, si c’est ta nouvelle folie de m’attacher pour pouvoir abuser de moi, c’est raté, je suis déjà pris…
Tyrone : Ne faites pas de bruits Lieutenant. Regardez...
Les deux hommes étaient prés de l’énorme chose, morte.
F : Merde, c’est ça l’odeur que j’ai dans les narines ?
T : Ouais.
Soudain quelques hommes arrivèrent.
Un Homme : Bonjour. Désolé pour cet accueil un peu brutal, mais nous nous méfions toujours des inconnus. Je me présente, je suis Chaka, fils de Marton, Chef de ce village.
F : Euh, Bonjour. Je suis le Lieutenant Foley, et lui c’est le caporal Tyrone. Ou sommes nous ?
Chaka : Et si je vous demandais d’abord d’ou venez vous ?
Foley répondit alors comme Summers avait demandé a l’équipe de se présenter en cas de rencontre avec une forme de vie extraterrestre.
F : Nous venons des Etats Unis, c’est un grand, grand, grand pays situé sur une petite planète appelée la Terre. Je sais que ça ne vous dit absolument rien, mais bon… Nous sommes a la recherche de quelqu’un…
C : En effet, ça ne me dit rien… Vous avez du emprunter l’anneau…
F : L’anneau ? Oui, on est venus avec lui…Vous savez le faire fonctionner ?
C : Non.
F : Nous ne voulons de mal a personne. Alors si vous pouviez nous détacher, ce serai très polie… Nous devons retrouver nos amis.
C : Vous n’êtes pas seuls ?
F : Non, notre chef et nos camarades nous attendent prés de l’anneau.
C : Je vois. Vous avez peur de nous ?
F : Nous ne soupçonnions pas votre existence a vrai dire. Et nous venons juste d’arriver, nous explorions les lieux quand cette… chose nous est tombé dessus.
C : Très bien, vous nous devez la vie dans ce cas.
F : En effet. Au risque de paraître quelque peu rude, cela vous embêterais il de nous détaché, afin que nous allions prévenir notre chef pour qu’il rencontre votre père ?
C : Bien, détachez les !
F : Merci.
Pouvons nous récupérer notre matériel ?
C : Oui, ce sont des armes n’est ce pas ?
F : Oui.
C :Elles sont… Primitives…
F : Oh, elles sont très efficaces, vous pouvez me croire a défaut de vous faire une démonstration…
C : Je vous crois sur paroles.
F : Nous allons chercher notre chef.
C : Je viens avec vous .
F : Ok. Nous sommes donc a la recherche d’un homme qui a passé l’anneau avant nous, environ deux ans avant, vous l’avez vu ?
C : Cela fais environ 50 ans que l’anneau des dieux n’a pas été activé…
F : Vous en êtes sur ?
C : On ne peu plus sur, Voyageur… Allons chercher vos amis… Et, bienvenue sur Eoncia…
La nuit tombe sur la petite équipe. Ashcroft était fascinée par ce qu’elle vivait. Elle observa comment la nuit progressait .
A : Major, vous avez vu comment la nuit tombe d’un seul coup ici ? C’est étrange.. Je serai curieuse de vérifier si elle tombe a la même heure tout les jours…
March : Ou sont Foley et Tyrone, bordel !
Harris : Ils ont du s’égarer, Tyrone n’a jamais eu un bon sens de l’orientation.
March : J’espère qu’ils vont bien .
L’ambiance dans la foret se fit encore plus oppressante que de jour. Tous les membres avaient l’impression d’être observés. Ashcroft dormait déjà profondément, épuisée par le travail effectué durant la journée.
Soudain, Des ombres commencèrent a s’agiter prés du campement de fortune. Harris dégaina immédiatement son Colt, tandis que Page et West saisirent leurs pistolets mitrailleurs Thompson.
M : Les gars, on se tient prêt, on se regroupe !
March essayait de voir ce qu’étaient ces formes. Mais il faisait trop sombre pour apercevoir quoi que ce soit.
Les ombres couraient dans les arbres, en poussant des cris ressemblant a des ricanements, ou des ordres dans un dialecte animal. Une bête tomba alors prés d’Ashcroft, et March l’abattit en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Des tas d’autres bêtes sautaient alors des arbres en tombant sur le sol. Les 4 hommes ouvrirent alors le feu, en dégommant toutes les bestioles s’approchant trop prés d’eux. Une bête arriva derrière Page et lui entailla le dos. Soudain, un cris d’une puissante intensité se fit entendre. Ce cris eu un effet sur les bêtes, qui s’enfuirent toutes, la queue entre les jambes.
Foley : Chef , c’est Foley, ne tirez surtout pas !
M : Foley ? Vous êtes en retards ! Montrez vous !
F : On arrive avec de la compagnie ! Chef, je vous présente Chaka, c’est le fils du chef village des gens qui vivent pas loin. Ils disent que personne n’a traversé la porte depuis 50 ans…
Tyrone se précipita alors vers Page et s’occupa de sa blessure.
March :Il n’est donc pas ici, il faut qu’on rentre. Efficace ce petit chien qui crie très fort la …
Chaka : Bonjour Major March. Ce sont nos fidèles compagnons, ce sont eux qui nous tiennent a l’écart de ses démons.
M : Bonjour monsieur, vous connaissez déjà mon nom.
C : Votre loyal soldat m’a déjà parlé de vous.
M : Je suis ici en face de vous en représentant de la planète Terre. Nous venons en paix .
C : Soyez les bienvenus sur Eoncia, voyageurs. Mais si vous le voulez bien, nous allons vous aidez a transporter votre matériel et vous allez nous suivre jusqu'à notre village.
M : C’est avec grand plaisir que j’accepte votre proposition. Nous avons un blessé.
Ashcroft : Mais c’est pas fini tout ce vacarme !
M : Oh, Chaka, je vous présente le docteur Alex Ashcroft, c’est notre scientifique. Doc , vous avez le sommeil lourd…
A : Mon dieu Major, vous vous rendez compte que nous sommes les premiers terriens en contacts avec un peuples d’une autre planète, qui plus est des humains aussi !
M : Doc, on reparlera de tt ça une fois arrivé chez ces gens…
La petite équipe, escortée par quelques indigènes , traversaient alors la foret sombre pour se diriger vers le village de Chaka. Ashcroft se fit alors a l’idée qu’elle ne retrouverai pas son collègue sur cette planète…
Chaka : Major, quelles sont les raisons qui vous on poussées a traversé l’anneau ?
March : C’est une longue histoire … Sur notre planète, l’anneau a été découvert il y a seulement quelques années, et depuis ce temps, des chercheurs on fait des recherches dessus. Dont le docteur Ashcroft. Pour faire court, nous avons réussi a activer l’anneau, et un de nos chercheurs l’a traversé. Nous sommes en fait a sa recherche.
C : Vous ne savez pas ou il est allé ?
A : Non, nos connaissances sur cet anneau sont quasi nulles. Et depuis que nous sommes arrivés, nous pensons que nous ne sommes pas sur la bonne planète. Nous pensions qu’il n’y avait qu’une destination possible en passant la porte. Mais en fait non, et nous sommes perdus dans la galaxie en quelque sorte, sans pouvoir rentré chez nous.
C : Vous ne pouvez pas rentrer chez vous ?
A : Nous ne connaissons pas les coordonnées de notre planète, si jamais elles existent, mais j’y travaille.
C : Nous allons vous aider.
A : J’accepte votre aide , avec un grand plaisir…
C : Major, voici notre village, Eonce .
M : C’est mignon tout plein.
C : Pardon ?
M : C’est un très beau village.
C : Oui, et il le serai encore plus si il n’y avait pas Heret-Kau.
M : Heret-Kau?
C : Entrez donc chez mon père.
Père, je vous présente le Major Mach et ses hommes, ils viennent d’une autre planète, ce sont des voyageur… Ils ont traversé l’anneau des dieux.
Marton : Soyez les bienvenus, chers voyageurs. Cela fait très très longtemps que personne ne nous a rendu visite par l’anneau.
M : Salutations. Nous venons en paix.
Marton : Vous avez toute mon hospitalité le temps de votre voyage.
M : Merci, c’est avec grand plaisir que j’accepte.
A : Qui est ce Heret-Kau dont Chaka m’a parlé tout a l’heure ?
Marton : Ne parlez pas si fort, elle va nous entendre…
M : Pardon ?
-Heret-kau est notre déesse .
M : Déesse ?
Marton : Oui, elle a tout les droits sur nous .
M : Doc, c’est une histoire pour vous ça…
Ashcroft : J’écoute, je trouve ça passionnant ! Mais ou est Heret-Kau ?
Marton : On ne sais pas, mais elle vient régulièrement et tue l’un de nous pour nous punir…
A : Mais vous punir de quoi ?
Marton : De nos péchés !
A : Ok…
M : Doc, vous en pensez quoi ?
A : Je ne pense rien, j’ai vu tellement de trucs farfelu ces 24 dernières heures, que plus rien ne m’étonne. Elle vient vous rendre visite a quelle fréquence ?
Marton : Elle vient n’importe quand, aussi bien le jour que la nuit, et prend l’un de nous, homme femme ou enfant…
A : Heret-kau dans la mythologie égyptienne est une déesse de la mort, des fois assimilée a Horus…
M : On va essayer de vous aider.
Marton : C’est une déesse, personnes ne peu rien faire contre elle !
M : C’est ce qu’on verra.
Marton : N’attisez pas la colère des dieux !
Soudain, des cris se firent entendre a l’extérieur de chez le chef du village.
Un civil : c’est elle, elle revient !
M : Foley, va poster les gars dans le village . Personne ne tire, On se tien calme et on observe.
F : A vos ordres !
La pluie était battante, la nuit noire. Foley et le reste de l’escouade se séparent dans le village.
M : Doc, restez ici avec le chef du village.
Foley se positionna a l’entrée du village, avec Tyrone non loin de lui. West était de l’autre coté.
Tous les hommes se tenaient chacun a un endroit du village, silencieux, en épaulant leurs armes, la pluie ruisselant sur leurs casques de métal.
Soudain une silhouette de femme apparu au milieu du village, revêtue d’une grande cape.
La femme s’arrêta soudain et parla :
-Je suis Heret-Kau, votre déesse protectrice, vous me devez allégeance ! En raisons de vos nombreux péchés, je dois vous punir ! Je vais devoir prendre un membre de votre pitoyable village ! Ne résistez pas, et je continuerai de vous protéger !
La déesse s’avança alors, et un membre du village sorti de sa maison, avec un petit garçon.
Heret-Kau : Bien, c’est lui que je veux, il fera un hôte parfait pour mon nouveau symbiote !
Heret-Kau frappa alors violemment le père et s’empara de l’enfant, qui pleurait.
Ashcroft bondit alors hors de la maison du chef en criant :
A : Arrêtez ! Vous ne pouvez pas faire ça !
la déesse se retourna alors, et ses yeux se mirent a briller .
Her : Je vous avait dis de me pas vous mettre sur mon chemin !
La déesse propulsa alors Ashcroft en arrière…
Tous les soldats ouvrirent le feu sur la déesse, mais les balles ricochèrent sur une sorte de champs magnétique.
Her : C’est la pire offense qu’on puisse me faire, vous allez me le payer !
Un éclair surgit alors et éblouit tout le monde…
Lorsque que Foley recouvrit la vue, la déesse avait disparue. Mais l’enfant aussi.
M : Doc, vous êtes complètement timbré ! j’ai dit qu’on intervenait pas !
A : On ne pouvait pas la laisser prendre cet enfant !
M : Ce que vous avez fait n’a servit a rien, et en plus vous l’avez énervé !
A : Ce n’est qu’un imposteur, vous le savez aussi bien que moi !
M : Peut être, mais utilise des armes très évoluées , et son bouclier repousse tt simplement nos balles. On ne peu pas faire grand chose pour le moment.
A : Attendons qu’elle revienne, on ira lui parler !
Toute l’équipe se tourna alors vers Ashcroft, qui venait de dire la pire stupidité de sa carrière.
A : Euh, Oubliez ça.
M : On l’a sacrément énervé, et je pense qu’il est de notre devoir de protéger ses pauvres gens.
Marton : Vous êtes des inconscient, vous avez mis notre déesse en colère ! Elle va tous nous tuer !!!!!
M : Calmez vous Marton, ce n’est pas une déesse, les dieux n’existent pas, c’est une simple humaine avec des… des pouvoirs… (tous s’accordèrent alors a penser que le Major venait de dire quelque chose de complètement fou.) . Les gars, on va attendre qu’elle revienne…
F : Harris, Page est assez amoché, il est avec Chaka, vous prenez sa place. Tyrone, Faites moi un état des munitions . West, Essayez avec le doc d’en apprendre plus sur cette Heret-Kau. Les autres, vous venez avec moi, on va voir si on a de quoi se défendre.
Quelques heures plus tard…
F : Major, J’ai installé des défense de fortune un peu partout dans le village, on devrait pouvoir lui faire face. Surtout si elle vient avec ses hommes de main comme Marton nous la dit.
M : Bien, On a récupéré pas mal d’armes des villageois, et certains vont nous aider.
F : Quelle est la stratégie Major ?
M : Cela va dépendre de l’endroit qu’ils vont attaquer en 1er. Vous vous souvenez de vos manuels militaire Lieutenant ? La maison du chef, c’est Fort Alamo. C’est la plus solide du village, et il y a un sous sol. On y planquera tous les villageois qui ne se battent pas. Il faut éviter les dommages collatéraux. Foley, vous avez établis, des postes ?
F : Oui Major, chacun sais ce qu’il doit faire.
M : Ok. On va peu être avoir besoin du bazooka.
F : Oui major, West s’en charge. J
M : D’après les renseignements des combattants du village, ils vont sûrement attaquer par vagues. Va falloir qu’on les détruises une par une. Espérons qu’on ne sera pas submergés trop rapidement. On ne sais pas a combien est estimé la garde d’Herer-Kau, mais ils ne sont pas très nombreux. L’effet de surprise aura une grande importance. On ne sais pas du tout a quoi s’attendre, mais si on arrive a s’en sortir, je peu vous garantir que dans 60 ans cette attaque sera encore étudiée a West Point ! Foley, chargez vous des villageois, montrez leurs ou se placer, que faire en cas de repli, et parlez leurs d’Alamo.
Harris : Major, on fait quoi si Alamo cède ?
M : On improvise. Rappelez vous a Graignes, on a fait comment ? (Graignes est un petit village de Normandie, ou les allemands firent un carnage parmi les parachutistes américains et le civils, du 6 au 15 juin 1944. March était Lieutenant a l’époque, et Foley sergent chef.)
F : On a pris nos jambes a nos cou,on s’est replier vers Carentan.
M : Alamo ne cèdera pas, j’en fait une affaire personnelle…
F : Major, ça me rappelle tout ça vous savez…
M : Tout quoi ?
F : Tout ce qu’on a vécu pendant le guerre…
M : Remettons ça en pratique Foley. Vous savez ce que vous avez a faire, je vous fait confiance, vous êtes meilleurs tacticien que moi .
A : Major, j’ai trouvé pourquoi Heret-Kau enlève des gens… Elle s’en sert pour en faire des cobayes, pour diverses expériences, mais aussi pour en faire des soldats…
M : Etrange…
A : J’ai aussi appris que Heret-kau était capable de manipuler le temps, mais c’est impossible…
M : On se penchera la dessus plus tard, doc.
A : D’accord, je vais aller m’occuper de ces gens.
Le major regarda tout ce petit monde s’activer, et soupira.
M : Et c’est reparti…
A : Qu’est-ce qui est reparti Major ?
M : Le merdier, doc.
A : On va s’en sortir pas vrai ?
M : Non.
A : Pardon ?
M : C’est encore mon humour.
A : Oh, Désolée, je n’y suis pas habitué. Je vais voir si je peu être utile a ces gens.
M : Non, je m’en charge. Pour l’instant essayer de trouver des infos sur la porte dans la bibliothèque dont Marton nous a parler. Emmenez Chaka avec vous, il pourra peu être vous aider. Vous n’aurez qu’a fouillé toutes leurs archives, et voir aussi ces vestiges entreposés la dedans. Barricadez vous a l’intérieur, je viendrai vous chercher.
A : Ok, faites attention a vous…
M : Ne vous en faites, pas, je ne sais pas a quoi m’attendre sur cette planète, mais je me suis déjà retrouvé dans ce genre de situations…
A : Vous avez intérêt a venir me chercher, vous me raconterez tous vos exploits, ok ?
M : Pas de problèmes. Filez doc.
F : Major, j’ai envoyé les gars en avant garde. Et j’ai trouvé un signal de rassemblement.
M : Lequel ?
F : Ces sortes de chiens qui hurlent a la mort…
M : Bien joué Foley. A vos postes maintenant, j’ai un mauvais pressentiment, ils sont bientôt la…
Tous les militaires ainsi que les villageois étaient sur leurs gardes.
Quelques heures plus tard, West arriva en courant au village, et tout essoufflé dit a Foley :
W : Lieutenant, ils arrivent, ils sont une trentaine . Ils se sont arrêtés un 2 kilomètres d’ici, et j’ai vu un 1er groupe de soldats partir.
M : Ils attaquent donc par vagues.
W : Apparemment. Ils ne m’ont pas vus.
F : Bien. Ecoutez moi tout le monde, On va se mettre en position défensive de ce coté du village ! Vous m’avez tous bien compris ? Je veux qu’une fois la 1ere vague repoussée, on se replis dans le centre, pour les laisser pénétrer un peu plus. Faites bien attention aux pièges que nous avons posés en reculant. Tout le monde est d’accord ?
Les villageois acquiescèrent.
F : Faites sonner le rassemblement.
Les « Chiens » poussèrent alors leurs cris, et les soldats/villageois postés autours du village revinrent.
Tout le monde était posté, silencieux. Les soldats avaient les doigts crispés sur les gâchettes de leurs armes.
West avait repris son poste, et s’activait a préparer son piège.
Foley avait tout fait pour que, de la ou les gardes allaient arriver, personne n’était visible.
Le premier garde arrivait alors, et fit signe a ses collègues de le suivre. Lorsque que le groupe de soldat dépassait la première maison, West activa son piège. Les 5 kg de TNT qu’il avait posé explosèrent, tuant sûrement sur le coup 5 ou 6 ennemis. Foley ouvrit alors le feu, et fut suivit par tout les autres. Une déferlante d’éclair et de balles s’abattit alors sur les gardes, qui furent très vite cloués au sol, tués pour la plupart. Foley hurla alors :
F : On se replis vers la ligne Baker !
Tout le monde bougea alors prudemment, en prenant soin de ne pas activer les pièges que West avait posé.
F : On s’arrête ici !
Tout le monde pris alors son poste.
March arriva alors prés de Foley.
M : Bon boulot mon vieux. Je reste pas loin de vous.
F : Pas trop prés quand même Major, je voudrai pas être tenu pour responsable si vous êtes touchés.
M : Héhé, ca ira. Vous avez vus ce qu’ils utilisent comme armes ?
F : On les a pas laissé tirer. Mais la 2e vague nous le dira sûrement.
M : Bien, Continuez comme ça.
F : A vos ordres.
Quelques minutes plus tard, la 2e vague de soldat atteint les portes du village. Foley fut étonné par le manque de tactique avec laquelle les soldats investirent le village. C’était tout a son avantage.
Arrivés aux anciennes positions de Foley, les soldats ennemis déclenchèrent tout les pièges. Plusieurs explosions retentirent, et Foley fit alors feu, suivit encore une fois par le reste de la « résistance » .
Les premiers coup de feu ennemis furent aussi tirés. Les salves d’énergie tirées a partir de leurs lances atteignirent les fortifications de fortunes avec une violence inouïe. Les pertes ennemies était déjà lourdes, le plan de March et Foley était d’une efficacité redoutable. Mais l’ennemi était en surnombre. Des villageois se repliaient déjà, alors que Foley s’efforçait a les faire rester a leurs places. Harris élimina un garde qui tirai sur un villageois a découvert . « Et de 5 !!! »
Dans la bibliothèque du villages, Ashcroft était plongé dans des archives, Chaka a ses cotés.
A : Vous êtes surs que vous n’avez rien sur la porte ?
C : Je cherche docteur, je cherche !
A : Bien, prenez votre temps… Attendez, j’ai trouvé quelque chose ! C’est un dérivé d’égyptien, il me faut plus de temps pour le traduire !
C : Prenez votre temps docteur !
A l’extérieur, la bataille faisait rage.
F : On se replis sur la ligne Charlie !
Foley se replia, tant bien que mal . Il se déplaçait rapidement lorsqu’un Jaffa apparu devant lui. Il lui donna un coup de point dans la tête, qui eu un bruit métallique, a cause du casque du lieutenant. Foley se releva, sonné, et le Jaffa, avec tout l’orgueil qu’on leur connaît, ricana. Le casque du Jaffa se décomposa alors, laissant apparaître un visage d’un homme de couleur noir. Foley ricana a son tour.
Il dégaina son Colt 45 et tira une balle dans la tête du Jaffa. L’énorme soldat d’Heret-Kau s’écroula, tombant lamentablement en arrière.
F : T’aurais du laisser ton casque !
Foley repris alors sa position prés de March, sous le feu des lances Jaffas.
M : Ca va mon vieux ?
F : Ils tapent fort ces enfoirés !!! Et je confirme, ce ne sont ni des allemands, ni des russes !
Dans la fumée qui se dissipait au fond, une silhouette féminine avançait. C’était Heret-Kau.
March l’aperçut et ordonna a Foley de concentrer ses tirs sur elle.
Mais il se reproduisait exactement la même chose que la veille, les balles ricochaient sur un bouclier invisible.
M : Regardez Foley, les balles et les déchargent ne l’atteigne pas, mais les débris qui tombe non loin d’elle traverse son bouclier ! J’ai une idée, couvrez moi !
F : Tir de couverture les gars !
March sorti alors son couteau, et contourna lentement et prudemment une maison, non loin de laquelle était positionnée la déesse. March remarqua aussi que la déesse et ses gardes se trouvaient prés de l’entrée de la bibliothèque. Il pensa dans sa tête que si Ashcroft sortait, elle était morte.
La situation s’était un peu calmée. Les gardes étaient maintenant cachés derrières les maisons, leurs pertes étant très lourdes. Mais des renforts faisaient encore leur apparition.
Foley en profita pour recharger son arme.
F : Tyrone, il te reste quoi en munitions ?
T : Pas grand chose Lieutenant, je vais devoir utiliser les armes locales.
F : Pareil. Allé, on reste sur nos gardes.
March fixait son regard sur la déesse. Soudain la porte de la bibliothèque s’ouvrit et Ashcroft en sorti.
A : Major, j’ai trouvé !
La déesse sourie alors et s’empara de la jeune femme. Ashcroft était a genou, et la déesse avait mis au dessus de son visage un objet, dissimulé dans la paume de sa main, qui semblé la paralyser. March assistait impuissant a la scène. Il se leva alors d’un bond et couru vers la déesse. Il essuya quelques tirs ennemis, mais s’empara de la déesse en lui plaçant son couteau sous la gorge. Un énorme silence retentit alors.
Her : Qui êtes vous, je ne vous avais jamais vu avant !
M : Qui je suis n’a aucune importance, je vous demande juste de quitter ce village, et de na plus jamais y remettre les pieds…
La déesse propulsa alors March en arrière. Abasourdis, il sorti son arme de poing et abatis les quelques gardes qui était autours de lui (tout ça avec un chargeur de 7 balles, balaise.) Il se leva alors mais dans sa course pour se mettre a couvert, reçu une salve dans le dos… Il était allongé, inconscient.
Foley et ses hommes se battaient alors avec acharnement, mais les gardes d’Heret-Kau étaient toujours plus nombreux et les encerclèrent.
Le jeune lieutenant se battait comme il ne s’était jamais battu. Il tirait et faisait mouche a chaque fois. Il s’arrêta alors de tirer pour recharger son arme, lorsqu’un villageois résistant fut abbatut en tenant de se replier. Foley regarda l’homme, impuissant, sa blessure encore fumante… Tyrone ne put rien faire lui non plus, débordé entre sauver sa propre vie et s’occuper comme il pouvait des blessés.
Un garde arriva derrière Foley et l’assomma avec sa lance, et les autres membres de l’équipe se rendirent, impuissant.
Les gardes rassemblèrent les survivant au centre du village. Ashcroft reprenait ses esprits, March était toujours inconscient, et Foley se réveilla lui aussi.
F : Décidément, c’est pas mon jour, pourquoi c’est toujours moi qui me fait assommé ? Tyrone regarda le lieutenant et ne trouva a faire qu’un simple haussement d’épaule.
Foley, en se frottant la tête regarda alors un garde Jaffa qui empoigna son colt 1911A1. Le Jaffa le regarda en souriant et plaça le colt dans la ceinture de son armure.
F : Mais qu’est ce qu’ils ont tous a me narguer ces abrutis ?
Tyrone était avec March, et faisait tout pour soigner ses blessures . Les gardes encerclaient tout le monde, aucune possibilité de s’enfuir.
Foley examina alors la situation. Aucun Jaffa n’était allé jusqu'à Alamo. Les habitants étaient donc sain et sauf .Il réalisa aussi qu’il lui restait un grenade. Il se faufila jusqu'à March, qui était de nouveau conscient.
F : Major, ca va ?
M : Non, mais je vais m’en tirer .
F : Major, il me reste une grenade, je vous la donne, essayez de la lancer sur Heret-Kau, nous, on va se charger des gardes qu’il reste .
M : C’est du suicide Lieutenant, mais au moins mourir en s’étant battu…
F : Je vais avertir les autres, faites moi signes quand vous balancez la grenade.
F : Les gars, ça va ? Bon, le major a une grenade, il va la balancer sur Heret-Kau. Ca va semer la confusion, et nous on va s’occuper des gardes qui restent. Faites passer le mot. Harris, ou est West ?
Soudain un engin volant apparu au dessus du village. Il resta alors immobile au dessus des prisonniers. Une trappe circulaire en dessous de l’engin commença alors son ouverture.
F : Merde, qu’est ce que c’est que ça ????
West, qui avait réussi a échapper a la capture, grimpa le haut d’une colline très proche du village, et épaula le bazooka. Il réfléchis attentivement a l’endroit ou tirer, il n’avait que 3 rockets. Il visa alors ce qui lui semblait être le cockpit. Il fit feu.
Au sol, Foley et les autres se protégèrent. Il profita de la confusion pour désarmer un garde et lui prendre sa lance. Il tira sur un Jaffa, maladroitement, et en abattit 2 autres. Parmi les gardes qu’il avait abattu, il y avait celui qui lui avait pris son colt, il se précipita pour le récupérer. Les autres soldats se battirent aussi tels des lions luttant pour leur survie. Il ne restait plus qu’un garde, mais il fut neutralisé par Harris.
West en haut de sa colline rechargea son arme et tira une 2e fois sur l’engin, qui commença a perdre de l’altitude. Il fit feu une 3e fois et l’engin alla s’écraser dans la foret…
Foley était alors devant la déesse, il l’a regarda dans le blanc des yeux, mais elle dégaina la 1ere, en expulsant Foley et Harris… Elle pris Ashcroft et la neutralisa avec le dispositif dans sa main.
March dégoupilla sa grenade, se leva alors, couru de toute la vitesse qu’il pouvait, sauta sur la déesse, en plaquant la grenade sur son ventre, et dans sa chute la cloua au sol…
M : Doc, courez !!!!
Ashcroft se releva et couru, mais l’explosion la fit voler a quelques mètres.
Foley se releva
A : MARCH !!!!!
Le corps d’Heret-Kau était étendu sur le sol, elle regarda alors Foley, qui l’acheva avec son Colt, d’une balle dans la tête. Ses yeux cessèrent alors de briller…
March était assis contre un arbre a quelques mètres…
F : Major, ça va allé ?
M : Ashcroft va bien ?
A : Je vais bien Major, j’ai juste un peu mal au crane…
West arriva au galop.
W : Merde, c’est déjà fini ???
Foley éclata de rire
F : Toujours fidèle a toi même, quand y’a un gros truc a faire pété, t’es dans le coup !
A : Foley, le major ne va pas bien !
M : Vous inquiétez pas pour moi, je n’ai plus peur de mourir…
A : Major, vous ne pouvez pas partir, vous… vous deviez me raconter tous vos exploits !
Le major rit doucement
M : Foley, vous lui raconterez pour moi…
F : Major, on va s’occuper de vous ! TYRONNNNNNEEEEEEE !!!! Amène ton cul par ici !
M : C’est inutile, Shawn, je suis trop mal en point…
Foley regarda alors March, qui agonisait. Ashcroft laissa alors couler une larme sur son visage…
M : Shawn, je suis très honoré d’avoir pu servir avec toi, et d’être mort en me battant a tes cotés…
F : Major…
M : Doc, Alexandra, désolé de vous faire faux bond, ça aurait été un plaisir de vous comptez nos aventures, mais le destin en a décidé autrement… On se verra de l’autre coté….
March poussa alors son dernier soupir…
Tyrone arriva alors prés du corps et constata le décès de March…
Chacun des hommes salua alors le Major…
Sur Terre…
Quelques techniciens se relevaient, difficilement, après l’explosion qui venait de se produire a cause de l’anneau. Summers déboula alors dans la salle, et aida ses hommes a se relever. Il y avait beaucoup de bléssés, et 2 morts. La porte était tombé de son socle. Summers prit alors la décision d’entreposer l’anneau dans la zone 51, pensant que le dysfonctionnement qui venait de se produire avait été fatal a ses hommes envoyés au travers.
Une grue avait été réquisitionnée pour soulevé la porte, et la mettre dans un énorme container. La boite fut déposée dans un hangar, et un homme s’activa a refermer toutes les portes ainsi que les systèmes de sécurités derniers cris destinés a sa protection .
L’anneau était bien au chaud…
L’équipe de March n’a jamais réussi a retourner sur Terre. Sans en être sure, Ashcroft avait trouvé les bonnes coordonnées, en se basant sur un symbole présent sur la porte de la terre, et sur un document ou était écrit les coordonnées de la terre, qui n’était autre que la planète d’ou venait la race humaine… Mais la porte de la terre ne fonctionnait plus, et ça, ils ne le savaient pas.
Ils vécurent quelques temps sur Eoncia, qu’ils venaient de libérer du joug d’Heret-Kau. Ils en apprirent un peu plus sur cette fausse déesse. Elle était en fait un Goa’uld, une race extraterrestre qui avait asservi l’être humain (mais ça, on le sais déjà, pas vrai ?? ^^). Ashcroft essayait inlassablement d’ouvrir la porte en direction de la terre.
Un beau jour, presque 2 ans après leur arrivé, dans une tentative presque désespéré, après avoir abandonné l’idée de rentrer a la maison, Ashcroft réussit a ouvrir la porte vers la terre… Elle s’empressa alors de noter les coordonnées de la planète sur laquelle elle avait vécu pendant 2 ans, alla chercher Foley, et traversa la porte…
A suivre….
Sans Retour
(ou presque)
Ernest Littlefield a passé la porte des étoiles le 28 juillet 1945, et n’en est jamais revenu. On sais désormais qu’il a été secouru par l’équipe SG1 en 1997 . Ce que l’on ne sais pas, c’est qu’une autre équipe a traversé la porte quelques mois après Littlefield… Cette équipe a elle aussi été « officieusement » portée disparue…
6 Novembre 1945.
Le major Robert « Bob » March est assis chez lui, dans sa petite maison en Louisiane.
En 1944 March était Lieutenant au 507th Parachute Infantry Regiment, 82nd Airborne Division pour l’Operation Overlord. C’est avec beaucoup d’émotion qu’il repense a tout ce qu’il a vécu pendant cette année 1944…
Pendant la seconde guerre mondiale, March a effectué des missions de renseignement en Italie, en Afrique, dans les tous premiers balbutiement de l’aéroportée américaine. En 1944/1945 il a participé a la campagne de Normandie, de Hollande (affecté au 505th PIR), des Ardennes Belges (de retour au 507th), et d’Allemagne. Après la guerre, l’armée l’a rendue a la vie civile, contre son gré. Il repris sa vie civile, mais il le regrettait…
Il s’ennuyait. Il était a la retraite, et avait eu quelques problèmes avec l’alcool. Son mariage avait été un fiasco, et n’avait de ce fait aucune attache dans la vie civile… Mais tout changea en ce jour triste.
Tout un tas de photos étaient accrochées a ses murs.
L’ex officier était affalé dans son canapé, bière a la main, lorsqu’il entendit frappé a sa porte.
Il se leva et alla a la porte. Il se trouva face a des militaires de L’US Air Force.
Un colonel : Major Robert J. March?
March : C’est bien lui, mais ça fait un sacré bail qu’on ne m’a pas appelé comme ça…
C : Vous pouvez nous accorder quelques minutes ?
M : Oui, entrez.
Les 2 hommes, 1 colonel et un lieutenant, se tenaient dans le salon de la petite maison.
March :Vous voulez quelque chose a boire ? Ah non, on ne bois pas pendant le service dans L’Air Force.
Le colonel : Tout a fait Major.
M :Qu’est ce qui vous amène chez moi ? Remise de médailles en souvenir de ce que moi et mes gars on a fait pendant la guerre ?
C : Même si vous méritez la médaille d’honneur pour tout ce que vous avez fait, nous ne sommes pas venus pour ça…
March : Ha, ben dites moi pourquoi alors…
C : Nous ne pouvons rien vous dire pour le moment. Nous voulons juste savoir si vous seriez apte et d’accord pour reprendre du service…
March : J’ai pas envie d’aller former des bleus moi.
C : Vous seriez étonné par ce que l’on attend de vous major. Voulez vous me suivre, oui ou non ?
March : Hors de question !
March était maintenant dans la voiture noire avec laquelle les deux officiers était venus.
March : J’peu savoir ou vous m’emmenez ?
Le Colonel : Au risque de vous décevoir, non . Secret Défense. Je ne sais pas moi même.
M : La dernière fois qu’on ne m’a pas dit ou j’allais atterrir, j’ai failli en mourir…
C : Vous ne mourrez pas aujourd’hui major, je vous rassure.
M : Je me sens mieux d’un coup…
March ne voit pratiquement rien de l’endroit ou la voiture arrive.
Le Colonel amène rapidement March dans le bureau d’un autre gradé, le Général de Division Summers.
Summers : Bonjour Major.
March : Général, pardonnez moi de ne pas vous saluer, mais je ne suis plus major.
S :Plus pour longtemps. Je vais vous dire pourquoi vous êtes ici.
M : Hé bien allons y.
S : Bien . Tout ce qui se dira ici devra rester dans cette pièce. Le secret n’est même pas a la hauteur de ce que vous avez du garder pour vous avant de sauter sur la Normandie par exemple.
Je vais être bref. Nous avons trouvé un objet en Égypte, a Gizeh plus précisément, en 1928.
Cet objet a intrigué pas mal de nos chercheurs, dont un, le Professeur Ernest Littlefield. Il a trouvé que cet objet, un anneau de 8 m de diamètre(NDLA : j’ai mis cette donnée au hasard, pas eu le temps de vérifier… Corrigez moi si je me trompe…), était en fait une porte vers un autre monde. Il a réussi a l’ouvrir, et est même passé a travers. Il est depuis porté disparu. Je vous épargne les détails, mais cette porte fonctionne avec des symboles, qui sont gravés dessus.
M : Vous voulez me faire croire ça ?
S : D’autres chercheurs se sont penchés sur la porte. On a réussi a la réactiver.
Ce que j’attend de vous maintenant, c’est que vous traversiez la porte avec une équipe de soldats, et que vous retrouviez Littlefield. Il vous aidera ainsi a revenir a votre point de départ.
M : Une équipe de soldat ?
S : Oui major, on ne sais pas ce qu’on peu trouver de l’autre coté, vous aurez peu être besoin de vous défendre. Vous connaissez comme moi les histoires pour terroriser les enfants, a propos de monstres venus de l’espace… Bon, ce n’est pas un bon exemple, mais nous avons des raisons de penser que nous ne sommes pas seuls dans l’univers. Mais la, je n’ai pas le droit de vous expliquer… (Summers faisait bien sur référence aux événement de Roswell…)
March, abasourdi par ce qu’il était en train d’écouter, posa simplement une question :
M : Est on sur de pouvoir revenir ?
S : Je vais être franc major. Si il y a des coordonnées pour partir, il y en a pour revenir, si toute fois la porte de l’autre coté est identique a la notre. Et ces coordonnées nous ne les connaissons pas.
M : Ok…
S : Prenez votre décision.
M : Laissez moi 5 minutes de réflexion …
S : Vous avez tout le temps que vous voulez…
Une demi heure plus tard…
M : J’ai bien réfléchis… A vrai dire, je n’ai rien compris a votre histoire de tout a l’heure, mais j’ai toujours aimé prendre des risques, alors j’en suis …
S : Bienvenue au Seuil de la Porte Major !
March était alors de retour dans l’armée. Il prenait toujours autant de plaisir a porter l’uniforme. Il avait eu une coupe de cheveux réglementaire, et avait rasé sa barbe. C’était un autre homme.
Un Soldat : Major, veuillez me suivre, je vais vous montrer la Porte…
March arrive alors dans une immense salle, et au milieu se dresse alors un immense anneau…
March est alors subjugué par la beauté de l’objet.
March : Et comment ça fonctionne ?
Une Voix : Je vais vous expliquer major !
Une jeune femme avec des lunettes couru alors pour traverser la salle. Cette femme était très maladroite… Toute essoufflée elle prit quelques secondes avant de parler a March.
M : Du calme, on est pas pressé…
La Jeune Femme : Je me présente major, je suis le docteur Alexandra Ashcroft, je vais traverser la porte avec vous. C’est moi qui sera chargé de nous faire revenir si le Docteur Littlefield est trop amoché pour le faire…
March : Vous ? le général avais omis de me mentionner votre existence…
Ashcroft : Vous avez quelque chose contre les scientifique major ?
M : Non, mais je vous conseille de ne pas me gêner dans mes manœuvres… du moment que vous me faites rentré a la maison…
A : J’espère ne pas me tromper vous savez, mais ce qui me chagrine le plus est de me retrouver au chômage a notre retour …Tout ceci sera enterré a notre retour, la porte sera sûrement scellée, et nous, on vivra juste avec ce souvenir d’avoir fait quelque chose de compétemment fou…
M : Il n’y aura aucune trace de tout cela…
A : Aucune. Le Président a ordonné qu’aucune archive ne sois conservée. La mission sera portée disparue au bout de 2 mois.
M : Ca nous laisse un peu de temps. Parlez moi de cet engin.
A : Ah, la porte…Nous ne savons rien de cet anneau… a vrai dire c’est Ernest qui l’a appelé porte…Nous n’osons même pas imaginer d’ou elle vient…36 symboles sont gravés sur cet anneau, mais on a un peu de mal a savoir a quoi ils correspondent. A priori, quelques un d’entre eux nous permettrai de composer une adresse pour voyager dans un autre monde. Le seul moyen que nous avons de l’activer est manuel, nous n’avons pas encore trouver comment la faire fonctionner. Avec Ernest on s’est toujours dit qu’un tel objet devait forcément s’activer autrement que manuellement…
Ernest savait énormément de choses a propos de cet anneau, mais il a toujours eu un gros défaut, il n’écrivait jamais rien. J’étais la quand il a passé la porte, et depuis, je travaille sur le moyen de le faire revenir. Nous avons essayé de voir ce qu’il y avait de l’autre coté en envoyant une caméra relié a un câble. Nous n’avons rien pu voir, on a pas réussi a ramener la caméra... Comme si le passage n’était possible que dans un seul sens. Mais l’on sais au moins que la texture du… Comment vous expliquer… en fait la flaque que vous allez traverser n’est pas de l’eau, il n’y a donc aucune nécessité de s’encombrer d’un scaphandre. Cette découverte nous a coûté une caméra.
M : Littlefield est passé avec un scaphandre ?
A : Oui.
M : Je sais au moins a quoi il ressemble dans ce cas. Ignorez mon humour.
A : Euh, a vos ordres. Que puis je vous dire d’autre … Il faudra que nous ramenions la caméra…
M : C’est au dessus de mes ordres docteur… Je vous ai dit d’ignorez cet humour assez pitoyable. Mais, tout cela m’a l’air un peu aléatoire non ?
A : Euh… oui. C’était une erreur de laisser Ernest partir. Mais quand j’aurais terminé de régler quelques petites choses, nous pourrons aller le rechercher.
« Major, veuillez vous rendre dans le bureau du général Summers, merci »
M : Désolé doc., je suis appelé.
A : Pas de problème major…
Dans le bureau du général…
Summers : Major, vous tombez bien . Vous vous doutez que vous n’allez pas partir tout seul. Il va falloir que vous choisissiez votre équipe. J’ai ici une surprise pour vous…
Un homme s’avança alors, sortant de l’ombre. Il s’agit alors du Lieutenant Foley.
March : Shawn !
Foley : Bob , comment vas tu vieille branche !
M : Aussi bien que toi visiblement !
F : Toi aussi ils sont venus te chercher !
M : Oui, j’ai pas pu résister a cette histoire farfelue…
Général, le Lt et moi on s’est mis dans des sacrés pétrin pendant la guerre, et visiblement c’est pas fini…
S : J’ai lu tout ce qui concernait vos action Major…
M : Oh, je n’ai rien a vous apprendre alors…
S : En effet…
Messieurs, il faut maintenant que vous choisissiez vos hommes…
M : Ou chercher ?
S : Vous avez fait parti du peloton de reconnaissance de la HQ Company/507th Parachute Infantry Regiment n’est ce pas ?
F : Oui, les meilleurs mon général !
S : N’avez vous pas des anciens collègues assez casse cou pour reprendre du service ?
M : Si, et quelques uns seraient plus que motivés pour ça !
S : Vous avez carte blanche, je voudrais juste que vous respectiez quelques formalités pour le recrutement.
M : A vos ordres Général.
Quelques Jours plus tard...
March : Lieutenant Foley T. Shawn, Originaire de Bâton Rouge, Louisiane, mon vieil ami que vous connaissez déjà.
Corporal Fifth Grade Harris, il était mon opérateur radio pendant la guerre. C’est d’ailleurs l’homme qui m’a le plus collé aux fesses pendant 1 an et demi !
Sergeant Page Damian, Originaire de Brooklyn, est le meilleur sous off que j’ai pu commander.
Corporal Fifth Val T. Tyrone, originaire de Los Angeles. Medic, il a rejoint le 507th après la Normandie, et s’est illustré en jouant au Base Ball sous une pluie de grenade, sauvant ainsi tous ses camarades…
Corporal Clark H. West s’est distingué en secourant 3 de ses camarades pris sous le feu d’une mitrailleuse ennemie. Il a reconduit cet exploit 8 fois pendant toute la durée de la guerre. Il n’a vraiment pas peur de se faire tirer dessus . C’est aussi un expert en explosifs en tout genre.
Voici mon équipe Général. Ils sont tous informés de la situation, et tous volontaires.
Summers : Vous avez oublié le Docteur Ashcroft, Major.
M : Ouch, pardonnez moi !
Ashcroft : Vous allez devoir me supporter major !
M : Sans aucuns problèmes docteur, vous êtes la fraîcheur de l’équipe…
A : Oh, je suis flattée…
M : C’est mon devoir de gentlemen… Faites votre boulot !
S : Major, avez vous besoins de remettre vos hommes en condition ?
M : 4 de mes hommes sont dans la réserve de l’armée de terre, et les autres sont encore d’attaque , mais quelques semaines d’entraînement ne sont pas de trop…
3 semaines plus tard….
March : Général, mes hommes sont dans une forme olympique, ils sont même meilleurs que pendant la guerre… Nous sommes prêt.
Summers : Major, vous ne savez presque pas a quoi vous attendre de l’autre coté de la porte, vos hommes sont vraiment prêt a cela ?
M : Oui, ils sont préparés a l’éventualité de ne pas pouvoir revenir… Mes hommes et moi y sommes habitué. On a vécu une guerre comme ça !
S : Bien, nous allons programmer votre départ pour Lundi, 13h00.
M : Parfait, cela nous laisse quelques jours pour nous mettre au point les dernières chose, et nous reposer.
S : Rompez Major.
Lundi 1er décembre 1945. 12h59.
Quelques soldats s’affairent a faire tourner l’anneau pour enclencher les coordonnées de la porte.
March : Ok les gars, aujourd’hui est un jour particulier,
Chevron 1 !
on a déjà fait pas mal de trucs insensés tous ensemble, mais la, ça dépasse tout ce qu’on peu imaginer.
Chevron 2 !
Dans moins de 30 secondes,
Chevron 3 !
on va sa retrouver dans un autre monde, sur une autre planète, peu être même dans une autre galaxie. Bref, J’y connais rien.
Chevron 4 !
On ne sais pas ou on sera, et pour combien de temps, mais ça, vous le savez !
Chevron 5
On ne sais pas a quoi s’attendre de l’autre coté, alors je veux une vigilance maximum ! Tout le monde fait gaffe au gars a coté de lui !
Chevron 6 !
Les gars, je compte sur vous !
Chevron 7!
La porte s’ouvre, l’effet « Kawoosh » caractéristique de l’ouverture impressionna tout le monde, tel une explosion sous marine. L’Horizon des Evènements se stabilisa alors.
Chacun des membres de l’équipe était submergé par ce qu’il était en train de voir.
Ashcroft : Ca vous fais un choc, pas vrai major ?
M : C’est magnifique doc. !
A : Oui, et maintenant on doit passer a travers !
M : Messieurs , allons y !
L’équipe au complet traversa l’anneau, mais tous les hommes de l’équipe eurent un moment d’hésitation au moment de passer, comme pour admirer la chose a travers laquelle ils allaient passer.
Ashcroft fut la plus longue, avec Foley. Elle toucha d’abord délicatement le vortex, et admira l’effet qu’avais produit son geste sur l’horizon des Evènement. Foley essaya de toucher avec son pied le vortex. Il mit ensuite la main, et la tête. Il ouvrit les yeux de l’autre coté avant d’être disloqué.
De l’autre coté , les soldats furent éjectés et atterrirent tant bien que mal. Ils avaient le visage recouvert de ce qui semblait être de la glace.
Foley et Ashcroft furent éjectés tout les deux au même moment.
Harris et March se relevèrent, tandis que les autres hommes étaient déjà a leurs postes, inspectant les lieux. Ils faisait froid, très froid.
M : Ok les gars, on se déploie ! Doc., ça va ?
A : Oui major, merci. Je ne m’attendais pas a ça.
M : Qu’en dites vous ?
A : (En époussetant son pantalon) On est plus sur terre, ça c’est sur.
M : Comment le savez vous ?
A :La lumière, vous avez vu la lumière que produit ce soleil ? Et il doit y avoir une couche d’ozone très épaisse pour que la chaleur ne passe pas… Le soleil est pourtant a son zénith !
M : En effet. Les gars, on va inspecter les lieux, cherchez Littlefield.
A : Major, je crois que nous avons un soucis.
M : Lequel ?
A : Nous ne sommes peu être pas a l’endroit ou est Ernest .
M : Et comment pouvez vous dire cela ?
A : Il n’y a aucune traces de passages récent, et notre caméra n’est pas dans le coin… je n’en suis absolument pas sure, mais…
M : J’ai cru comprendre que l’anneau était une porte vers un autre monde, comment on a pu se retrouver autre part ?
A : C’est donc vrai... Ernest avait dit que plusieurs destinations étaient possibles grâce a la porte... Nous n’en étions pas sur, mais maintenant je le sais...
M : Quoi ? Dites moi que c’est une blague ! Vous étiez consciente que on pouvait tomber n’importe ou, mais vous ne nous l’avez pas dit ?
A : Je n’était pas d’accord avec Ernest sur ce point ! Maintenant je le suis…Et ce n’est pas a moi qu’il faut dire ça major, ce sont les techniciens complètements abrutis qui ne m’ont pas obéi et qui ont fait une erreur dans les coordonnées ! . Il se peux même que l’endroit que nous ou nous avons envoyé la caméra sois un autre endroit que celui ou est le docteur Littlefield . Il y a peu être des milliers d’autre planètes visitable grâce a cet anneau ! Et puis, je me trompe peu être, Ernest est peu être dans les parages !!!
M : Ecoutez moi bien Docteur Ashcroft, vous avez tout intérêt a nous faire rentrer a la maison, autrement je vous… Je vous… Allé au boulot !
A : Ce n’est pas votre genre de faire des menaces pas vrai ?
M : Vous allez vous mettre au travail oui ? Les gars , je veux des patrouilles par binômes sur un rayon de 2 km autours de la porte ! Retrouvez moi Littlefield, si toute fois il est sur cette planète… Prenez toutes les précautions de déplacement habituelles ! Et que ça saute !
Foley et Tyrone patrouillent. Chacun des deux hommes est très concentré, sur ses gardes.
Soudain Tyrone fait signe a Foley de ne plus faire aucun bruit. Survient alors un rugissement… Quelque chose de gros, et surtout, quelque chose se trouvant pas loin des 2 hommes…
Foley regarde alors Tyrone, et soudain une énorme masse se mets a bouger a quelques centaines de mètres d’eux. Les deux hommes commencèrent alors a reculer, mais la masse s’arrêta. Ce qui semblait être sa tète regardais dans leurs direction… Soudant cette énorme masse, une sorte de taureau, se mit a foncer vers eux. Les 2 hommes se mirent alors a courir, sans même réfléchir, sachant sans aucun doute qu’ils étaient menacés…La chose, sous ses pas fessait trembler le sol.
A quelques kilomètre plus loin, tout le monde était sur ces gardes, le rugissement c’était fait entendre aussi .
March : Harris, vous avez entendus ça aussi bien que moi n’est ce pas ?
Harris : Oui major. C’était d’ailleurs assez effrayant.
M : On a qui en patrouille la ?
H : West/Page, Foley/Tyrone, ils établissent un périmètre de sécurité autours de la porte, selon vos ordres Major.
M : Ok. Quand doivent ils revenir ?
H : Une demi heure major.
M : Très bien . Cet endroit m’a l’air plus hostile que je ne le pensais. Je n’aurais pas du les faire patrouiller aussi loin…
Foley et Tyrone étaient dans la foret, en train de courir . Les deux hommes tentaient désespérément de maintenir une distance entre eux et la chose. Mais la chose se rapprochait. La chose était maintenant a moins de 10 m des 2 hommes. Soudain, Une décharge très forte vint la toucher. La bête s’écroula, dans un vacarme indescriptible, en glissant même sur plusieurs mètres, a cause de l’élan que celle ci avait prise durant sa course.
Foley et Tyrone s’arrêtèrent quelques mètre plus loin, a bout de souffle. Les deux hommes se cachèrent dans la végétation, pour voir ce qui avait pu causer autant de dégât a une si grosse chose.
Ils semblaient ne pas avoir été vu. Soudains des dizaines de petits hommes s’affairèrent autour de la chose. Foley regarda alors Tyrone. Les deux soldats étaient les premiers humains en contact avec des êtres d’une autre planète. Tyrone reçu alors un rayon qui le paralysa. Foley n’eu pas le temps de réagir et fut assommé. Les étranges indigènes emmenèrent alors les 2 soldats, et ils les avaient bien sur attachés.
March : Merde, Foley et West devraient être revenus maintenant !
Harris : Major, Ne vous inquiétez pas, ils ont déjà fais le coup quand on était au nord est de Bastogne, ils sont partis un peu trop loin, ils ne sont pas revenus a l’heure, rappelez vous vous avez même failli les porter disparus !
M : On est plus dans les Ardennes belges, Page, on est dans une merde encore pire que les Ardennes belges…
H : C’est vrai, j’avais oublié ! Laissons leur un peu de temps.
M : Pas plus de 10 minutes . Ils vont m’entendre ces 2 la !
March se dirigea alors vers Ashcroft.
M : Doc, vous avez besoins de combien de temps ?
Ashcroft : Beaucoup Major, je pars de zéro. Nous venons juste de découvrir cet engin (qui n’est autre que le DHD…) , Je suis persuadé que c’est avec ça qu’on peu activer la porte. Je suis en train d’examiner tous ça .Mais je suis perdue, et je fait de mon mieux.
M : Cet endroit est oppressant, vous ne trouvez pas ?
A : Si très, il me fait même peur.
M : Il ne vous arrivera rien doc, vous n’avez rien a craindre. Du moins, je mourrai avant vous en tentant de vous sauver la vie…
A : C’est trop aimable major.
M : Bon, je vous laisse travailler… Je suis dans les parages…
A : Ok !
Foley était allongé sur le sol, les mains et les pieds attachés.
Il ouvrit les yeux, regarda autour de lui difficilement.
Foley : Putain Val, si c’est ta nouvelle folie de m’attacher pour pouvoir abuser de moi, c’est raté, je suis déjà pris…
Tyrone : Ne faites pas de bruits Lieutenant. Regardez...
Les deux hommes étaient prés de l’énorme chose, morte.
F : Merde, c’est ça l’odeur que j’ai dans les narines ?
T : Ouais.
Soudain quelques hommes arrivèrent.
Un Homme : Bonjour. Désolé pour cet accueil un peu brutal, mais nous nous méfions toujours des inconnus. Je me présente, je suis Chaka, fils de Marton, Chef de ce village.
F : Euh, Bonjour. Je suis le Lieutenant Foley, et lui c’est le caporal Tyrone. Ou sommes nous ?
Chaka : Et si je vous demandais d’abord d’ou venez vous ?
Foley répondit alors comme Summers avait demandé a l’équipe de se présenter en cas de rencontre avec une forme de vie extraterrestre.
F : Nous venons des Etats Unis, c’est un grand, grand, grand pays situé sur une petite planète appelée la Terre. Je sais que ça ne vous dit absolument rien, mais bon… Nous sommes a la recherche de quelqu’un…
C : En effet, ça ne me dit rien… Vous avez du emprunter l’anneau…
F : L’anneau ? Oui, on est venus avec lui…Vous savez le faire fonctionner ?
C : Non.
F : Nous ne voulons de mal a personne. Alors si vous pouviez nous détacher, ce serai très polie… Nous devons retrouver nos amis.
C : Vous n’êtes pas seuls ?
F : Non, notre chef et nos camarades nous attendent prés de l’anneau.
C : Je vois. Vous avez peur de nous ?
F : Nous ne soupçonnions pas votre existence a vrai dire. Et nous venons juste d’arriver, nous explorions les lieux quand cette… chose nous est tombé dessus.
C : Très bien, vous nous devez la vie dans ce cas.
F : En effet. Au risque de paraître quelque peu rude, cela vous embêterais il de nous détaché, afin que nous allions prévenir notre chef pour qu’il rencontre votre père ?
C : Bien, détachez les !
F : Merci.
Pouvons nous récupérer notre matériel ?
C : Oui, ce sont des armes n’est ce pas ?
F : Oui.
C :Elles sont… Primitives…
F : Oh, elles sont très efficaces, vous pouvez me croire a défaut de vous faire une démonstration…
C : Je vous crois sur paroles.
F : Nous allons chercher notre chef.
C : Je viens avec vous .
F : Ok. Nous sommes donc a la recherche d’un homme qui a passé l’anneau avant nous, environ deux ans avant, vous l’avez vu ?
C : Cela fais environ 50 ans que l’anneau des dieux n’a pas été activé…
F : Vous en êtes sur ?
C : On ne peu plus sur, Voyageur… Allons chercher vos amis… Et, bienvenue sur Eoncia…
La nuit tombe sur la petite équipe. Ashcroft était fascinée par ce qu’elle vivait. Elle observa comment la nuit progressait .
A : Major, vous avez vu comment la nuit tombe d’un seul coup ici ? C’est étrange.. Je serai curieuse de vérifier si elle tombe a la même heure tout les jours…
March : Ou sont Foley et Tyrone, bordel !
Harris : Ils ont du s’égarer, Tyrone n’a jamais eu un bon sens de l’orientation.
March : J’espère qu’ils vont bien .
L’ambiance dans la foret se fit encore plus oppressante que de jour. Tous les membres avaient l’impression d’être observés. Ashcroft dormait déjà profondément, épuisée par le travail effectué durant la journée.
Soudain, Des ombres commencèrent a s’agiter prés du campement de fortune. Harris dégaina immédiatement son Colt, tandis que Page et West saisirent leurs pistolets mitrailleurs Thompson.
M : Les gars, on se tient prêt, on se regroupe !
March essayait de voir ce qu’étaient ces formes. Mais il faisait trop sombre pour apercevoir quoi que ce soit.
Les ombres couraient dans les arbres, en poussant des cris ressemblant a des ricanements, ou des ordres dans un dialecte animal. Une bête tomba alors prés d’Ashcroft, et March l’abattit en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Des tas d’autres bêtes sautaient alors des arbres en tombant sur le sol. Les 4 hommes ouvrirent alors le feu, en dégommant toutes les bestioles s’approchant trop prés d’eux. Une bête arriva derrière Page et lui entailla le dos. Soudain, un cris d’une puissante intensité se fit entendre. Ce cris eu un effet sur les bêtes, qui s’enfuirent toutes, la queue entre les jambes.
Foley : Chef , c’est Foley, ne tirez surtout pas !
M : Foley ? Vous êtes en retards ! Montrez vous !
F : On arrive avec de la compagnie ! Chef, je vous présente Chaka, c’est le fils du chef village des gens qui vivent pas loin. Ils disent que personne n’a traversé la porte depuis 50 ans…
Tyrone se précipita alors vers Page et s’occupa de sa blessure.
March :Il n’est donc pas ici, il faut qu’on rentre. Efficace ce petit chien qui crie très fort la …
Chaka : Bonjour Major March. Ce sont nos fidèles compagnons, ce sont eux qui nous tiennent a l’écart de ses démons.
M : Bonjour monsieur, vous connaissez déjà mon nom.
C : Votre loyal soldat m’a déjà parlé de vous.
M : Je suis ici en face de vous en représentant de la planète Terre. Nous venons en paix .
C : Soyez les bienvenus sur Eoncia, voyageurs. Mais si vous le voulez bien, nous allons vous aidez a transporter votre matériel et vous allez nous suivre jusqu'à notre village.
M : C’est avec grand plaisir que j’accepte votre proposition. Nous avons un blessé.
Ashcroft : Mais c’est pas fini tout ce vacarme !
M : Oh, Chaka, je vous présente le docteur Alex Ashcroft, c’est notre scientifique. Doc , vous avez le sommeil lourd…
A : Mon dieu Major, vous vous rendez compte que nous sommes les premiers terriens en contacts avec un peuples d’une autre planète, qui plus est des humains aussi !
M : Doc, on reparlera de tt ça une fois arrivé chez ces gens…
La petite équipe, escortée par quelques indigènes , traversaient alors la foret sombre pour se diriger vers le village de Chaka. Ashcroft se fit alors a l’idée qu’elle ne retrouverai pas son collègue sur cette planète…
Chaka : Major, quelles sont les raisons qui vous on poussées a traversé l’anneau ?
March : C’est une longue histoire … Sur notre planète, l’anneau a été découvert il y a seulement quelques années, et depuis ce temps, des chercheurs on fait des recherches dessus. Dont le docteur Ashcroft. Pour faire court, nous avons réussi a activer l’anneau, et un de nos chercheurs l’a traversé. Nous sommes en fait a sa recherche.
C : Vous ne savez pas ou il est allé ?
A : Non, nos connaissances sur cet anneau sont quasi nulles. Et depuis que nous sommes arrivés, nous pensons que nous ne sommes pas sur la bonne planète. Nous pensions qu’il n’y avait qu’une destination possible en passant la porte. Mais en fait non, et nous sommes perdus dans la galaxie en quelque sorte, sans pouvoir rentré chez nous.
C : Vous ne pouvez pas rentrer chez vous ?
A : Nous ne connaissons pas les coordonnées de notre planète, si jamais elles existent, mais j’y travaille.
C : Nous allons vous aider.
A : J’accepte votre aide , avec un grand plaisir…
C : Major, voici notre village, Eonce .
M : C’est mignon tout plein.
C : Pardon ?
M : C’est un très beau village.
C : Oui, et il le serai encore plus si il n’y avait pas Heret-Kau.
M : Heret-Kau?
C : Entrez donc chez mon père.
Père, je vous présente le Major Mach et ses hommes, ils viennent d’une autre planète, ce sont des voyageur… Ils ont traversé l’anneau des dieux.
Marton : Soyez les bienvenus, chers voyageurs. Cela fait très très longtemps que personne ne nous a rendu visite par l’anneau.
M : Salutations. Nous venons en paix.
Marton : Vous avez toute mon hospitalité le temps de votre voyage.
M : Merci, c’est avec grand plaisir que j’accepte.
A : Qui est ce Heret-Kau dont Chaka m’a parlé tout a l’heure ?
Marton : Ne parlez pas si fort, elle va nous entendre…
M : Pardon ?
-Heret-kau est notre déesse .
M : Déesse ?
Marton : Oui, elle a tout les droits sur nous .
M : Doc, c’est une histoire pour vous ça…
Ashcroft : J’écoute, je trouve ça passionnant ! Mais ou est Heret-Kau ?
Marton : On ne sais pas, mais elle vient régulièrement et tue l’un de nous pour nous punir…
A : Mais vous punir de quoi ?
Marton : De nos péchés !
A : Ok…
M : Doc, vous en pensez quoi ?
A : Je ne pense rien, j’ai vu tellement de trucs farfelu ces 24 dernières heures, que plus rien ne m’étonne. Elle vient vous rendre visite a quelle fréquence ?
Marton : Elle vient n’importe quand, aussi bien le jour que la nuit, et prend l’un de nous, homme femme ou enfant…
A : Heret-kau dans la mythologie égyptienne est une déesse de la mort, des fois assimilée a Horus…
M : On va essayer de vous aider.
Marton : C’est une déesse, personnes ne peu rien faire contre elle !
M : C’est ce qu’on verra.
Marton : N’attisez pas la colère des dieux !
Soudain, des cris se firent entendre a l’extérieur de chez le chef du village.
Un civil : c’est elle, elle revient !
M : Foley, va poster les gars dans le village . Personne ne tire, On se tien calme et on observe.
F : A vos ordres !
La pluie était battante, la nuit noire. Foley et le reste de l’escouade se séparent dans le village.
M : Doc, restez ici avec le chef du village.
Foley se positionna a l’entrée du village, avec Tyrone non loin de lui. West était de l’autre coté.
Tous les hommes se tenaient chacun a un endroit du village, silencieux, en épaulant leurs armes, la pluie ruisselant sur leurs casques de métal.
Soudain une silhouette de femme apparu au milieu du village, revêtue d’une grande cape.
La femme s’arrêta soudain et parla :
-Je suis Heret-Kau, votre déesse protectrice, vous me devez allégeance ! En raisons de vos nombreux péchés, je dois vous punir ! Je vais devoir prendre un membre de votre pitoyable village ! Ne résistez pas, et je continuerai de vous protéger !
La déesse s’avança alors, et un membre du village sorti de sa maison, avec un petit garçon.
Heret-Kau : Bien, c’est lui que je veux, il fera un hôte parfait pour mon nouveau symbiote !
Heret-Kau frappa alors violemment le père et s’empara de l’enfant, qui pleurait.
Ashcroft bondit alors hors de la maison du chef en criant :
A : Arrêtez ! Vous ne pouvez pas faire ça !
la déesse se retourna alors, et ses yeux se mirent a briller .
Her : Je vous avait dis de me pas vous mettre sur mon chemin !
La déesse propulsa alors Ashcroft en arrière…
Tous les soldats ouvrirent le feu sur la déesse, mais les balles ricochèrent sur une sorte de champs magnétique.
Her : C’est la pire offense qu’on puisse me faire, vous allez me le payer !
Un éclair surgit alors et éblouit tout le monde…
Lorsque que Foley recouvrit la vue, la déesse avait disparue. Mais l’enfant aussi.
M : Doc, vous êtes complètement timbré ! j’ai dit qu’on intervenait pas !
A : On ne pouvait pas la laisser prendre cet enfant !
M : Ce que vous avez fait n’a servit a rien, et en plus vous l’avez énervé !
A : Ce n’est qu’un imposteur, vous le savez aussi bien que moi !
M : Peut être, mais utilise des armes très évoluées , et son bouclier repousse tt simplement nos balles. On ne peu pas faire grand chose pour le moment.
A : Attendons qu’elle revienne, on ira lui parler !
Toute l’équipe se tourna alors vers Ashcroft, qui venait de dire la pire stupidité de sa carrière.
A : Euh, Oubliez ça.
M : On l’a sacrément énervé, et je pense qu’il est de notre devoir de protéger ses pauvres gens.
Marton : Vous êtes des inconscient, vous avez mis notre déesse en colère ! Elle va tous nous tuer !!!!!
M : Calmez vous Marton, ce n’est pas une déesse, les dieux n’existent pas, c’est une simple humaine avec des… des pouvoirs… (tous s’accordèrent alors a penser que le Major venait de dire quelque chose de complètement fou.) . Les gars, on va attendre qu’elle revienne…
F : Harris, Page est assez amoché, il est avec Chaka, vous prenez sa place. Tyrone, Faites moi un état des munitions . West, Essayez avec le doc d’en apprendre plus sur cette Heret-Kau. Les autres, vous venez avec moi, on va voir si on a de quoi se défendre.
Quelques heures plus tard…
F : Major, J’ai installé des défense de fortune un peu partout dans le village, on devrait pouvoir lui faire face. Surtout si elle vient avec ses hommes de main comme Marton nous la dit.
M : Bien, On a récupéré pas mal d’armes des villageois, et certains vont nous aider.
F : Quelle est la stratégie Major ?
M : Cela va dépendre de l’endroit qu’ils vont attaquer en 1er. Vous vous souvenez de vos manuels militaire Lieutenant ? La maison du chef, c’est Fort Alamo. C’est la plus solide du village, et il y a un sous sol. On y planquera tous les villageois qui ne se battent pas. Il faut éviter les dommages collatéraux. Foley, vous avez établis, des postes ?
F : Oui Major, chacun sais ce qu’il doit faire.
M : Ok. On va peu être avoir besoin du bazooka.
F : Oui major, West s’en charge. J
M : D’après les renseignements des combattants du village, ils vont sûrement attaquer par vagues. Va falloir qu’on les détruises une par une. Espérons qu’on ne sera pas submergés trop rapidement. On ne sais pas a combien est estimé la garde d’Herer-Kau, mais ils ne sont pas très nombreux. L’effet de surprise aura une grande importance. On ne sais pas du tout a quoi s’attendre, mais si on arrive a s’en sortir, je peu vous garantir que dans 60 ans cette attaque sera encore étudiée a West Point ! Foley, chargez vous des villageois, montrez leurs ou se placer, que faire en cas de repli, et parlez leurs d’Alamo.
Harris : Major, on fait quoi si Alamo cède ?
M : On improvise. Rappelez vous a Graignes, on a fait comment ? (Graignes est un petit village de Normandie, ou les allemands firent un carnage parmi les parachutistes américains et le civils, du 6 au 15 juin 1944. March était Lieutenant a l’époque, et Foley sergent chef.)
F : On a pris nos jambes a nos cou,on s’est replier vers Carentan.
M : Alamo ne cèdera pas, j’en fait une affaire personnelle…
F : Major, ça me rappelle tout ça vous savez…
M : Tout quoi ?
F : Tout ce qu’on a vécu pendant le guerre…
M : Remettons ça en pratique Foley. Vous savez ce que vous avez a faire, je vous fait confiance, vous êtes meilleurs tacticien que moi .
A : Major, j’ai trouvé pourquoi Heret-Kau enlève des gens… Elle s’en sert pour en faire des cobayes, pour diverses expériences, mais aussi pour en faire des soldats…
M : Etrange…
A : J’ai aussi appris que Heret-kau était capable de manipuler le temps, mais c’est impossible…
M : On se penchera la dessus plus tard, doc.
A : D’accord, je vais aller m’occuper de ces gens.
Le major regarda tout ce petit monde s’activer, et soupira.
M : Et c’est reparti…
A : Qu’est-ce qui est reparti Major ?
M : Le merdier, doc.
A : On va s’en sortir pas vrai ?
M : Non.
A : Pardon ?
M : C’est encore mon humour.
A : Oh, Désolée, je n’y suis pas habitué. Je vais voir si je peu être utile a ces gens.
M : Non, je m’en charge. Pour l’instant essayer de trouver des infos sur la porte dans la bibliothèque dont Marton nous a parler. Emmenez Chaka avec vous, il pourra peu être vous aider. Vous n’aurez qu’a fouillé toutes leurs archives, et voir aussi ces vestiges entreposés la dedans. Barricadez vous a l’intérieur, je viendrai vous chercher.
A : Ok, faites attention a vous…
M : Ne vous en faites, pas, je ne sais pas a quoi m’attendre sur cette planète, mais je me suis déjà retrouvé dans ce genre de situations…
A : Vous avez intérêt a venir me chercher, vous me raconterez tous vos exploits, ok ?
M : Pas de problèmes. Filez doc.
F : Major, j’ai envoyé les gars en avant garde. Et j’ai trouvé un signal de rassemblement.
M : Lequel ?
F : Ces sortes de chiens qui hurlent a la mort…
M : Bien joué Foley. A vos postes maintenant, j’ai un mauvais pressentiment, ils sont bientôt la…
Tous les militaires ainsi que les villageois étaient sur leurs gardes.
Quelques heures plus tard, West arriva en courant au village, et tout essoufflé dit a Foley :
W : Lieutenant, ils arrivent, ils sont une trentaine . Ils se sont arrêtés un 2 kilomètres d’ici, et j’ai vu un 1er groupe de soldats partir.
M : Ils attaquent donc par vagues.
W : Apparemment. Ils ne m’ont pas vus.
F : Bien. Ecoutez moi tout le monde, On va se mettre en position défensive de ce coté du village ! Vous m’avez tous bien compris ? Je veux qu’une fois la 1ere vague repoussée, on se replis dans le centre, pour les laisser pénétrer un peu plus. Faites bien attention aux pièges que nous avons posés en reculant. Tout le monde est d’accord ?
Les villageois acquiescèrent.
F : Faites sonner le rassemblement.
Les « Chiens » poussèrent alors leurs cris, et les soldats/villageois postés autours du village revinrent.
Tout le monde était posté, silencieux. Les soldats avaient les doigts crispés sur les gâchettes de leurs armes.
West avait repris son poste, et s’activait a préparer son piège.
Foley avait tout fait pour que, de la ou les gardes allaient arriver, personne n’était visible.
Le premier garde arrivait alors, et fit signe a ses collègues de le suivre. Lorsque que le groupe de soldat dépassait la première maison, West activa son piège. Les 5 kg de TNT qu’il avait posé explosèrent, tuant sûrement sur le coup 5 ou 6 ennemis. Foley ouvrit alors le feu, et fut suivit par tout les autres. Une déferlante d’éclair et de balles s’abattit alors sur les gardes, qui furent très vite cloués au sol, tués pour la plupart. Foley hurla alors :
F : On se replis vers la ligne Baker !
Tout le monde bougea alors prudemment, en prenant soin de ne pas activer les pièges que West avait posé.
F : On s’arrête ici !
Tout le monde pris alors son poste.
March arriva alors prés de Foley.
M : Bon boulot mon vieux. Je reste pas loin de vous.
F : Pas trop prés quand même Major, je voudrai pas être tenu pour responsable si vous êtes touchés.
M : Héhé, ca ira. Vous avez vus ce qu’ils utilisent comme armes ?
F : On les a pas laissé tirer. Mais la 2e vague nous le dira sûrement.
M : Bien, Continuez comme ça.
F : A vos ordres.
Quelques minutes plus tard, la 2e vague de soldat atteint les portes du village. Foley fut étonné par le manque de tactique avec laquelle les soldats investirent le village. C’était tout a son avantage.
Arrivés aux anciennes positions de Foley, les soldats ennemis déclenchèrent tout les pièges. Plusieurs explosions retentirent, et Foley fit alors feu, suivit encore une fois par le reste de la « résistance » .
Les premiers coup de feu ennemis furent aussi tirés. Les salves d’énergie tirées a partir de leurs lances atteignirent les fortifications de fortunes avec une violence inouïe. Les pertes ennemies était déjà lourdes, le plan de March et Foley était d’une efficacité redoutable. Mais l’ennemi était en surnombre. Des villageois se repliaient déjà, alors que Foley s’efforçait a les faire rester a leurs places. Harris élimina un garde qui tirai sur un villageois a découvert . « Et de 5 !!! »
Dans la bibliothèque du villages, Ashcroft était plongé dans des archives, Chaka a ses cotés.
A : Vous êtes surs que vous n’avez rien sur la porte ?
C : Je cherche docteur, je cherche !
A : Bien, prenez votre temps… Attendez, j’ai trouvé quelque chose ! C’est un dérivé d’égyptien, il me faut plus de temps pour le traduire !
C : Prenez votre temps docteur !
A l’extérieur, la bataille faisait rage.
F : On se replis sur la ligne Charlie !
Foley se replia, tant bien que mal . Il se déplaçait rapidement lorsqu’un Jaffa apparu devant lui. Il lui donna un coup de point dans la tête, qui eu un bruit métallique, a cause du casque du lieutenant. Foley se releva, sonné, et le Jaffa, avec tout l’orgueil qu’on leur connaît, ricana. Le casque du Jaffa se décomposa alors, laissant apparaître un visage d’un homme de couleur noir. Foley ricana a son tour.
Il dégaina son Colt 45 et tira une balle dans la tête du Jaffa. L’énorme soldat d’Heret-Kau s’écroula, tombant lamentablement en arrière.
F : T’aurais du laisser ton casque !
Foley repris alors sa position prés de March, sous le feu des lances Jaffas.
M : Ca va mon vieux ?
F : Ils tapent fort ces enfoirés !!! Et je confirme, ce ne sont ni des allemands, ni des russes !
Dans la fumée qui se dissipait au fond, une silhouette féminine avançait. C’était Heret-Kau.
March l’aperçut et ordonna a Foley de concentrer ses tirs sur elle.
Mais il se reproduisait exactement la même chose que la veille, les balles ricochaient sur un bouclier invisible.
M : Regardez Foley, les balles et les déchargent ne l’atteigne pas, mais les débris qui tombe non loin d’elle traverse son bouclier ! J’ai une idée, couvrez moi !
F : Tir de couverture les gars !
March sorti alors son couteau, et contourna lentement et prudemment une maison, non loin de laquelle était positionnée la déesse. March remarqua aussi que la déesse et ses gardes se trouvaient prés de l’entrée de la bibliothèque. Il pensa dans sa tête que si Ashcroft sortait, elle était morte.
La situation s’était un peu calmée. Les gardes étaient maintenant cachés derrières les maisons, leurs pertes étant très lourdes. Mais des renforts faisaient encore leur apparition.
Foley en profita pour recharger son arme.
F : Tyrone, il te reste quoi en munitions ?
T : Pas grand chose Lieutenant, je vais devoir utiliser les armes locales.
F : Pareil. Allé, on reste sur nos gardes.
March fixait son regard sur la déesse. Soudain la porte de la bibliothèque s’ouvrit et Ashcroft en sorti.
A : Major, j’ai trouvé !
La déesse sourie alors et s’empara de la jeune femme. Ashcroft était a genou, et la déesse avait mis au dessus de son visage un objet, dissimulé dans la paume de sa main, qui semblé la paralyser. March assistait impuissant a la scène. Il se leva alors d’un bond et couru vers la déesse. Il essuya quelques tirs ennemis, mais s’empara de la déesse en lui plaçant son couteau sous la gorge. Un énorme silence retentit alors.
Her : Qui êtes vous, je ne vous avais jamais vu avant !
M : Qui je suis n’a aucune importance, je vous demande juste de quitter ce village, et de na plus jamais y remettre les pieds…
La déesse propulsa alors March en arrière. Abasourdis, il sorti son arme de poing et abatis les quelques gardes qui était autours de lui (tout ça avec un chargeur de 7 balles, balaise.) Il se leva alors mais dans sa course pour se mettre a couvert, reçu une salve dans le dos… Il était allongé, inconscient.
Foley et ses hommes se battaient alors avec acharnement, mais les gardes d’Heret-Kau étaient toujours plus nombreux et les encerclèrent.
Le jeune lieutenant se battait comme il ne s’était jamais battu. Il tirait et faisait mouche a chaque fois. Il s’arrêta alors de tirer pour recharger son arme, lorsqu’un villageois résistant fut abbatut en tenant de se replier. Foley regarda l’homme, impuissant, sa blessure encore fumante… Tyrone ne put rien faire lui non plus, débordé entre sauver sa propre vie et s’occuper comme il pouvait des blessés.
Un garde arriva derrière Foley et l’assomma avec sa lance, et les autres membres de l’équipe se rendirent, impuissant.
Les gardes rassemblèrent les survivant au centre du village. Ashcroft reprenait ses esprits, March était toujours inconscient, et Foley se réveilla lui aussi.
F : Décidément, c’est pas mon jour, pourquoi c’est toujours moi qui me fait assommé ? Tyrone regarda le lieutenant et ne trouva a faire qu’un simple haussement d’épaule.
Foley, en se frottant la tête regarda alors un garde Jaffa qui empoigna son colt 1911A1. Le Jaffa le regarda en souriant et plaça le colt dans la ceinture de son armure.
F : Mais qu’est ce qu’ils ont tous a me narguer ces abrutis ?
Tyrone était avec March, et faisait tout pour soigner ses blessures . Les gardes encerclaient tout le monde, aucune possibilité de s’enfuir.
Foley examina alors la situation. Aucun Jaffa n’était allé jusqu'à Alamo. Les habitants étaient donc sain et sauf .Il réalisa aussi qu’il lui restait un grenade. Il se faufila jusqu'à March, qui était de nouveau conscient.
F : Major, ca va ?
M : Non, mais je vais m’en tirer .
F : Major, il me reste une grenade, je vous la donne, essayez de la lancer sur Heret-Kau, nous, on va se charger des gardes qu’il reste .
M : C’est du suicide Lieutenant, mais au moins mourir en s’étant battu…
F : Je vais avertir les autres, faites moi signes quand vous balancez la grenade.
F : Les gars, ça va ? Bon, le major a une grenade, il va la balancer sur Heret-Kau. Ca va semer la confusion, et nous on va s’occuper des gardes qui restent. Faites passer le mot. Harris, ou est West ?
Soudain un engin volant apparu au dessus du village. Il resta alors immobile au dessus des prisonniers. Une trappe circulaire en dessous de l’engin commença alors son ouverture.
F : Merde, qu’est ce que c’est que ça ????
West, qui avait réussi a échapper a la capture, grimpa le haut d’une colline très proche du village, et épaula le bazooka. Il réfléchis attentivement a l’endroit ou tirer, il n’avait que 3 rockets. Il visa alors ce qui lui semblait être le cockpit. Il fit feu.
Au sol, Foley et les autres se protégèrent. Il profita de la confusion pour désarmer un garde et lui prendre sa lance. Il tira sur un Jaffa, maladroitement, et en abattit 2 autres. Parmi les gardes qu’il avait abattu, il y avait celui qui lui avait pris son colt, il se précipita pour le récupérer. Les autres soldats se battirent aussi tels des lions luttant pour leur survie. Il ne restait plus qu’un garde, mais il fut neutralisé par Harris.
West en haut de sa colline rechargea son arme et tira une 2e fois sur l’engin, qui commença a perdre de l’altitude. Il fit feu une 3e fois et l’engin alla s’écraser dans la foret…
Foley était alors devant la déesse, il l’a regarda dans le blanc des yeux, mais elle dégaina la 1ere, en expulsant Foley et Harris… Elle pris Ashcroft et la neutralisa avec le dispositif dans sa main.
March dégoupilla sa grenade, se leva alors, couru de toute la vitesse qu’il pouvait, sauta sur la déesse, en plaquant la grenade sur son ventre, et dans sa chute la cloua au sol…
M : Doc, courez !!!!
Ashcroft se releva et couru, mais l’explosion la fit voler a quelques mètres.
Foley se releva
A : MARCH !!!!!
Le corps d’Heret-Kau était étendu sur le sol, elle regarda alors Foley, qui l’acheva avec son Colt, d’une balle dans la tête. Ses yeux cessèrent alors de briller…
March était assis contre un arbre a quelques mètres…
F : Major, ça va allé ?
M : Ashcroft va bien ?
A : Je vais bien Major, j’ai juste un peu mal au crane…
West arriva au galop.
W : Merde, c’est déjà fini ???
Foley éclata de rire
F : Toujours fidèle a toi même, quand y’a un gros truc a faire pété, t’es dans le coup !
A : Foley, le major ne va pas bien !
M : Vous inquiétez pas pour moi, je n’ai plus peur de mourir…
A : Major, vous ne pouvez pas partir, vous… vous deviez me raconter tous vos exploits !
Le major rit doucement
M : Foley, vous lui raconterez pour moi…
F : Major, on va s’occuper de vous ! TYRONNNNNNEEEEEEE !!!! Amène ton cul par ici !
M : C’est inutile, Shawn, je suis trop mal en point…
Foley regarda alors March, qui agonisait. Ashcroft laissa alors couler une larme sur son visage…
M : Shawn, je suis très honoré d’avoir pu servir avec toi, et d’être mort en me battant a tes cotés…
F : Major…
M : Doc, Alexandra, désolé de vous faire faux bond, ça aurait été un plaisir de vous comptez nos aventures, mais le destin en a décidé autrement… On se verra de l’autre coté….
March poussa alors son dernier soupir…
Tyrone arriva alors prés du corps et constata le décès de March…
Chacun des hommes salua alors le Major…
Sur Terre…
Quelques techniciens se relevaient, difficilement, après l’explosion qui venait de se produire a cause de l’anneau. Summers déboula alors dans la salle, et aida ses hommes a se relever. Il y avait beaucoup de bléssés, et 2 morts. La porte était tombé de son socle. Summers prit alors la décision d’entreposer l’anneau dans la zone 51, pensant que le dysfonctionnement qui venait de se produire avait été fatal a ses hommes envoyés au travers.
Une grue avait été réquisitionnée pour soulevé la porte, et la mettre dans un énorme container. La boite fut déposée dans un hangar, et un homme s’activa a refermer toutes les portes ainsi que les systèmes de sécurités derniers cris destinés a sa protection .
L’anneau était bien au chaud…
L’équipe de March n’a jamais réussi a retourner sur Terre. Sans en être sure, Ashcroft avait trouvé les bonnes coordonnées, en se basant sur un symbole présent sur la porte de la terre, et sur un document ou était écrit les coordonnées de la terre, qui n’était autre que la planète d’ou venait la race humaine… Mais la porte de la terre ne fonctionnait plus, et ça, ils ne le savaient pas.
Ils vécurent quelques temps sur Eoncia, qu’ils venaient de libérer du joug d’Heret-Kau. Ils en apprirent un peu plus sur cette fausse déesse. Elle était en fait un Goa’uld, une race extraterrestre qui avait asservi l’être humain (mais ça, on le sais déjà, pas vrai ?? ^^). Ashcroft essayait inlassablement d’ouvrir la porte en direction de la terre.
Un beau jour, presque 2 ans après leur arrivé, dans une tentative presque désespéré, après avoir abandonné l’idée de rentrer a la maison, Ashcroft réussit a ouvrir la porte vers la terre… Elle s’empressa alors de noter les coordonnées de la planète sur laquelle elle avait vécu pendant 2 ans, alla chercher Foley, et traversa la porte…
A suivre….